RAPPORT DE STAGE MASTERLayla Abdul Karim

Agence ICONEMiconem.com

Mes Aynak, Afghanistan.Orthophoto/plan du

site, Zone 003

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Alors que je souhaite de me spécialiser dans le domaine et la maitrise de l’architecture dans les projets de restauration, de réhabilitation et de rénovation du patrimoine. Comme je souhaite rechercher les procédures et les techniques d’analyse des sites archéologiques d’un point de vue architectural. Mais aussi de découvrir la restauration numérique du patrimoine, j’ai choisi de réaliser mon stage de Master au sein de l’entreprise ICONEM, dont le travail se concentre essentiellement sur la préservation du patrimoine menacé en utilisant la technologie numérique. L’équipe produit des véritables copies 3D exactes numériques en scannant les sites archéologiques qui sont menacés.Le travail présenté ici correspond au travail réalisé au sein de l’agence ICONEM du 1er août au 31 septembre 2016. Cette période de stage sera prolongée de trois mois supplémentaires en Octobre, Novembre et Décembre 2016. J’ai voulu efectuer un stage plus long pour pouvoir mieux suivre un des projets portés par l’entreprise qui vas être relié avec mon Projet de in étude et ma démarche professionnel. Cela va aussi me permettre de mieux connaitre le fonctionnement de l’entreprise et les méthodes de travail utilisées.Le stage chez ICONEM m’a permis de participer à un projet innovant : j’ai rencontré des points de vue nou-veaux sur les travaux. J’ai également découvert les diverses conceptions et activités techniques d’analyse des sites archéologiques d’un point de vue architectural qui m’ont fasciné et m’ont poussé à mieux connaître l’unique contexte architectural qui y prend place. Mais aussi de découvrir la restauration numérique du patrimoine.

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L’Agence ...................................................................................................................................................................... p7

L’Organisation de l’agence

L’Équipe ..................................................................................................................................................................... p9

Les Étapes de chaque projet .................................................................................................................................... p11

Les thermes Technologiques utilisés ..................................................................................................................... p12

La technologie utilisée ............................................................................................................................................. p13

Projets portés par l’agence

Palmyre ...................................................................................................................................................................... p15

Mosquée des Omeyyades ........................................................................................................................................ p19

Travaux Réaliser ....................................................................................................................................................... p21

Mes Aynak ................................................................................................................................................................ p22

Nimrud ..................................................................................................................................................................... p28

Nineve ....................................................................................................................................................................... p34

Khorsabad ................................................................................................................................................................ p35

Projet en cours

Citadelle d’Alep ........................................................................................................................................................ p37

Conclusion ............................................................................................................................................................... p39

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Yves Ubelmann et Philippe Barthelemy au siège social de l’agence6 rue Jules Chaplain,75006, Paris, France

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L’Agence

La Fondation d’ICONEM

Avec l’ambition de préserver la connaissance du patrimoine menacé en utilisant des technologies innovant-

es, Yves Ubelmann, architecte de formation spécialisé dans la représentation et la documentation des sites

archéologiques, avec Philippe Barthelemy, ancien pilote d’avion et d’hélicoptère, ont décidé de développer et

d’adapter des technologies pour fournir une solution adaptée au problème de conservation. C’est comme ca ils

ont fondé leur propre entreprise Iconem en 2010.

Avec prise de vue aérienne par drone et en scannant les sites archéologiques. Et grâce à des algorithmes inédits,

l’équipe est capable de produit des véritables copies 3D exactes numériques des sites archéologiques.

Ils ont lancé avec un chercheur, Jean Pons, une première mission en Afghanistan, sur un site archéologique

appelé à disparaître car situé sur une mine de cuivre. C’est à cette époque qu’Yves rencontre Philippe. Et grâce

a cette mission l’idée de fonder une start-up a été née. Après plusieurs missions ils ont lancé un nouveau projet

« Syrian Heritage ».

Le projet « Syrian Heritage » est le projet qui a fait récemment connaître la start-up au grand public, à la suite de

la destruction d’une partie du site de Palmyre et de son musée par Daech. ICONEM décide alors de proposer

un support technologique, de manière entièrement bénévole. Surtout que l’équipe travaille depuis longtemps

en Syrie. Yves, y a ainsi travaillé de 2006 à 2009, avec des scientiiques syriens, et y a gardé des contacts.

Au début, l’équipe travaille à distance, récupérant les images prises sur place et construisant depuis la France

les modèles que les archéologues et les architectes syriens peuvent ensuite utiliser. Ils font alors un relevé très

précis du site en l’état, pour pouvoir localiser les dégradations, du musée et du site lui-même.

Sur cette base, l’équipe efectue aujourd’hui un travail très rigoureux et très scientiique sur ces données pour

pouvoir ofrir aux archéologues et aux experts internationaux, notamment de l’Unesco, un fonds documentaire

le plus précis possible leur permettant de réléchir à l’avenir du site, au type de rénovation à adopter.

Points principauxSur Chaque projet Iconem travaille à réaliser trois points principaux :- créer des protocoles de documentation d’urgence, pour enregistrer numériquement le plus précisément pos-sible les environnements menacés de disparition. Ces protocoles doivent être faciles à mettre en place quel que soit le contexte- Puisque les enjeux est tout d’abord technologique (des drones d’une part, et des algorithmes de reconstruc-tions 3D d’autre part. Iconem travail à difuser le plus possible cette technologie sur les terrains menacés- Iconem travaille en réseau avec les services archéologiques de diférents pays (Syrie, Irak, Afghanistan…) en mettant en place des programmes d’accompagnement et de formation.L’objectif est de rendre autonomes les archéologues et architectes locaux pour qu’ils puissent documenter eux-

mêmes leur patrimoine.

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L’Organisation de l’agence

L’équipe

L’équipe d’iconem avec laquelle j’ai travaillé se compose de 8 ?personnes, cette équipe regroupe des compétenc-es très variées axées sur le développement technologique appliqué à des édiices, monumentaux et sites cul-turels patrimoniaux :- Yves Ubelmann, (co-fondateur et CEO) architecte, spécialiste de l’archéologie et du patrimoine architectural.- Philippe Barthélémy, (co-fondateur et CTO), pilote d’hélicoptère et concepteur de drone.- Etienne Tellier, directeur Administratif. - Jonathan Chemla, ingénieur spécialiste traitement d’image et 3D.- Romain Roufet, ingénieur IT, spécialiste en photogrammétrie et 3D.- Gaël Labousse, ingénieur en informatique, spécialiste en photogrammétrie et 3D.- Julie Gloannec, stagiaire en community management et édition de contenu.- Margaux Tourret, stagiaire en buisines développement.

Chaque parti du projet est portés par deux ou trois personnes, mais toutes l’équipe se donne des conseils et partage les grandes décisions pour l’ensemble du projet. En plus la pluridisciplinarité de cette équipe lui per-mettre de travailler en étroite collaboration avec des institutions appartenant au monde de la recherche (ENS, Inria, Microsot research), à l’univers du numérique (Microsot, AMD, Sketchfab) ou de la culture (le Louvre, l’UNESCO, ainsi qu’avec de nombreuses missions archéologiques françaises à l’étranger).

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Les Étapes de chaque projetPour chaque projet il y a plusieurs étapes : (capture, reconstruction, visualisation)

1er étapeEnvoyer une équipe sur le terrain fait des relever photographique à l’aide du drone ou d’appareille photos.

2eme étapeLes données sont envoyées à Paris pour être traitées par les ingénieurs informaticiens qui vont traiter tous ces informations avec la puissance de l’algorithme pour produire des photogrammétries. Les ingénieurs utilisent les photogrammétries pour créer un modèle 3D précis de tous les angles du site avec son état actuel.Si le site a étais exposé a un certain type de destruction Iconem travaille sur un modèle 3D du site avant la destruction par :Rassembler de grands volumes d’images prises avant la destruction, en utilisant toutes les sources disponibles dans les départements de recherche et avec le grand public. Puis utiliser ces images pour créer les modèles 3D de pré-destructions, à travers des algorithmes de photogrammétrie.

3eme étapeAvec cette analyse avant / après, Iconem est capable de trouver la position initiale de chacun des blocs qui sont au sol après la destruction, et capable aussi de faire un simulant numériquement de la reconstruction. Toutes ces étapes sont en contact permanent avec les services archéologiques responsables du site pour but de créer une base de données digitales des monuments, mais également de mettre en place une équipe nationale capable de l’enrichir continuellement.

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Les hermes Technologiques utilisésPhotogrammétrie :Est une technique consiste à construire le modèle 3D d’une scène à partir de diférentes images 2D, prises selon diférents angles de vue. La photogrammétrie procède en recopiant la vision stéréoscopique humaine : elle exploite la parallaxe introduite par les diférents points de vue. Elle utilise ainsi des algorith-mes qui comparent toutes les prises de vue entre elles ain de déterminer des points de correspondance. En utilisant la photographie et grâce à des calculs de corréla-tion entre les images, il est possible de modéliser la géométrie de la scène qu’elles capturent et d’en déduire des points dans l’espace.Une fois le nuage de points obtenu, on fait appel à des algo-rithmes de maillage pour reconstruire les surfaces en 3D et obtenir ainsi un modèle 3D précis de la scène.

Point cloud (Nuage de points):Est un ensemble de points de données dans un système de coordonnées. À trois dimensions, ces points servent souvent à représenter la surface externe d’un objet. Ce numériseur balaie une surface extérieure dans ses trois dimensions pour générer un nuage

Orthophoto:Les orthophotographies sont des images aériennes ou satellites de la surface terrestre rectiiées géométriquement. Ces imag-es se présentant sous forme de dalles couvrant une zone de la Terre peuvent être géoréférencées dans n’importe quel sys-tème de coordonnées. Elles servent de fonds cartographiques dans les Systèmes d’information géographique.Les plateformes Géoportail et Google Maps ou encore les lo-giciels Google Earth et World Wind sont de bons exemples d’outils utilisant des orthophotographies.

GIS (Geographic information system):Système conçu pour capturer, stocker, manipuler, analyser, gérer et présenter tous les types de données spatiales ou géo-graphiques.

Geotif :Permet d’intégrer des informations de géoréférencement dans un ichier TIFF.L’objectif des spéciications du GeoTIFF consiste à permettre de décrire toute information « cartographique » associée à une image TIFF provenant d’un système d’imagerie satellite, de photographie aérienne scannée, de cartes scannées, de modèle d’élévation digital, ou du résultat d’analyse géographique.

Photogrammétrie

Nuage de points

Nuage de points

Orthophoto

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La Technologie utiliséeIconem a développé sa propre technologie en mariant des techniques d’acquisition nouvelles (drones et UAV) à de récents travaux de vision artiicielle, permettant de reconstruire des modèles 3D à partir de photos numériques (Inria). Ce protocole s’avère très rapide, applicable à des environnements très vastes, pour une qualité de rendu qui concurrence toutes les techniques de relevés actuelles. De nouvelles échelles de numérisa-tion sont désormai envisageables : Iconem a pu réaliser une acquisition 3D de l’intégralité du site de Pompei en 2014, avec le soutien de l’Inria, de Microsot Research et de la Soprintendenza di Pompei.

Pendant la mission les quatre moyens d’acquisitions employés sont les suivants:- un drone d’aile ixe, SenseFly Ebee RTK, destiné à cartographier de grandes surfaces à une résolution moy-enne.- un drone multicopter, un DJI Matrice 100, conçu pour l’étude photogrammétrique.- un scanner laser, pour acquérir des nuages de points précis d’un environnement (des salles de la zone archéologique).- une caméra DSLR pour capturer des détails très précis sur des régions intéressantes.

Drone Ebee ixed wings - Résolution 6 cm

Drone multicopter - Résolution 2cm

Laser Scanner - Résolution 2mm

Ground Photogrammétry - Résolution 0.5mm

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Projets portés par l’agence

Mission Principales

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Arche : schema illustrant la simulation théorique des dynamiques de l’explosion afectant les blocs. Cette simulation aidera les scientiiques à comprendre le processus de l’explosion

et ainsi la disposition des blocs tombés

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Palmyre

Documentation des dommages.

Quelques jours seulement après la reprise de Palmyre par l’armée oicelle syrienne, Iconem a pu se rendre sur le terrain ain de réaliser les premiers relevés documentant les dommages subis par la cité antique. En tant que partenaire de longue date de la DGAM (Direction Générale des Antiquités et des Musées syrienne), la société a accompagné le premier groupe de scientiiques syriens dépêché sur les lieux, le 5 avril 2016.

Lors de l’intervention, la présence de mines sur le site – les travaux de déminage n’étant pas encore achevés - empêche dans une large mesure les prises de vue terrestres. La technologie d’Iconem, qui repose sur des prises de vue aériennes par drones, permet de contourner ce problème. Son savoir-faire en matière de relevés et d’analyses 3D s’avère précieux ain de déterminer précisément l’étendue des destructions perpétrées par les combattants de l’Etat Islamique.

En partenariat avec la DGAM, Iconem s’emploie à établir un diagnostic précis des destructions touchant les temples de Bêl et de Baalshamin ainsi que l’arc de triomphe, la vallée des tombes et le musée, qui sont les cinq monuments les plus endommagés de Palmyre.La collaboration entre Iconem et la DGAM s’inscrit dans le cadre du projet Syrian Heritage, programme qui vise à documenter l’intégralité du patrimoine syrien menacé ain d’en préserver la mémoire.

Le temple de Bel est en efet l’un des édiices phares du site de Palmyre. ICONEM en partenariat avec la DGAM ont conduit une analyse des dommages subis par le site,

et ainsi de réalisé une reconstitution préliminaire du temple de Bel.

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Mosquée des Omeyyades

Numérisation de l’une des plus anciennes mosquées syriennes

La mosquée des Omeyyades, également connue sous le nom de grande mosquée de Damas et située dans la vieille ville de Damas, est l’une des plus vastes et des plus anciennes mosquées du monde. Elle est considérée par certains musulmans comme le quatrième monument le plus saint de l’Islam. La grande mosquée de Damas, fruit d’une série d’innovations remarquables, a posé les principes fondateurs d’un nouveau style architectural. Il s’agit en efet de la première mosquée de l’histoire de l’Islam à présenter un tel rainement sur une si vaste supericie. Bien que ces innovations reposent dans une certaine mesure sur des modèles syriens anciens, l’in-luence musulmane leur apporte un évident renouveau.

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Travaux réalisés

Pendant mon (jusqu’à maintenant) quatrième mois au sein d’Iconem, j’ai eu la chance de participer à des pro-jets qui m’ont montré tous les déis auxquels les archéologues et les architectes du patrimoine doivent faire face. J’ai travaillé sur les étapes qui suivent le travail des ingénieures informaticiennes, après qu’ils aient traité les informations et produit le modèle 3D du site.

Mon travail s’est concentré sur la documentation de toutes les informations qu’on peut trouver avec le model 3D et de faire les analyses de site à partir de ce modèle. Ces analyses inclus la réalisation de dessins Autocad 2D de chaque sites et dans le cas où le site a été exposé à un certain type de destruction. J’ai fait les analyses avant/après pour aider à faire la modélisation 3D du site avant les destructions, ce modèle qui peut aider les archéo-logues concernés par ce site. De plus j’ai travaillé sur les rapports qu’Iconem doit présenter à ses partenaires. Ces rapports contiennent des recherches historiques exhaustives sur chaque site. De plus, l’équipe d’Iconem m’a aidée à comprendre la technologie qu’ils utilisent pour scanner les sites et ils m’ont donné certains renseigne-ments qui pourraient m’aider à construire un modèle 3D à travers la photographie.

Même si le travail n’a pas été celui plus traditionnel des agences d’architecture classiques, où il y a une coordi-nation avec les autres ingénieurs de constructions, ainsi que les autres professions présentes sur le chantier et les clients. Cette fois-ci les clients sont les services archéologiques des pays, et les organisations concernées par la préserva-tion du patrimoine. Et le travail était de chercher les nouvelles technologies qui facilitent le travail des archéo-logues et les architectes du patrimoine.

A cette occasion j’ai eu la chance de comprendre les diférentes démarches des agences, surtout la façon de travailler d’une startup qui dispose d’une équipe qui regroupe des compétences très variées. Ces diférentes at-tributions m’ont permis d’appréhender beaucoup de choses qui se rapportent à la coordination entre plusieurs travaux, entre plusieurs équipes et avec plusieurs termes de références.Grace à une réunion hebdomadaire qui inclut toute l’équipe, nous avons conçu ensemble les diférents com-posants de chaque projet. Et à chaque fois, nous reprenions ensemble nos propositions ain de les améliorer et d’intégrer les spéciications du client.

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Mes Aynak

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Le site de Mes Aynak est situé dans la province du Logar, région instable au sud de Kaboul, Afghanistan.Son sol renferme de nombreux vestiges de l’Empire Kouchane – civilisation bouddhique ayant prospéré du IIIe siècle. Ce site contient une douzaine de monastères d’une richesse remarquable, dont certains abritaient des centaines de sculptures et de nombreuses fresques.

Malheureusement ce site sera intégralement détruit car son sol renferme l’une des plus grandes réserves de cuivre non exploitée au monde. Le site est menacé par un projet de mine de cuivre supervisé par la « China Metallurgical Group Corporation »dont l’exploitation, prévue initialement à partir de 2013, est reportée à la in de 2014 pour des raisons d’instabilité politique.

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Les fouilles se poursuivent donc par la DAFA (Délégation archéologique française en Afghanistan), mais l’ur-gence est toujours de mise.Iconem a scanné le site de Mes Aynak avec des drones chaque année depuis 2010, durant les travaux de fouilles réalisés par DAFA. Leurs fouilles ont révélé douze monastères, de plus, un grand nombre de peintures et de sculptures de terre (de Bouddhas principalement). Et Les numérisations ainsi réalisées simultanément à plu-sieurs échelles, allant de la plus globale à la plus granulaire. L’équipe était capable de générer un modèle 3D évolutif, qui documente rétrospectivement l’avancée des travaux de fouille au cours de ces six dernières années. Et il est possible avec ce modèle de calculer rétrospectivement, les hauteurs et la profondeur des niveaux retrouvés.

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Mon travail avec l’équipe d’Iconem se concentre au debout de trouver la plus facile manière qui peut nous permettre d’extrait les plans et les coupes du site à partir des nuages de points de site.Le site est divisé par plusieurs zones, chaque zone à un nuage de point et un orthophoto.Avec les orthophos extrait du modèle 3d, j’étais capable de dessiner le plan du site avec tous ces détails et en bon échelle. J’ai fait ça avec Autocad en traçant les détails directement sur la photo.Pour les coupes c’était difèrent, j’ai utilisé le nuage de point, je l’ai coupé avec Autocad et comme ça j’étais capable d’extrait la coupe et le dessiner en 2D.

Orthophoto de la Zone 003

Nuage de point de la Zone 003

Extraction de la coupe en Autocad, Zone 003.

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A3 Printing

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Zone 013

Zone 032

Zone 045

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Nimrud (Kalhu)

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Nimrud est La capital de l’empire Assyrian sous la règne de Ashurna-sirpal II (régna 884-859 Av JC) qui a déplacé la capital a Nimrud au lieu de la capitale traditionnelle Ashur.Fut érigée une position stratégique ou le rivières Tigris rencontre son aluent le Grand Zab, près de 4KM² protéger par un rempart de 8km de 15m de haut Cette construction nécessita cinquante ans de travaux. L’Empire assyrien fut gouverné de Nimrud entre 879-706 Av JC. Elle arbitrait les palais et temples les plus somptueux et les plus presti-gieux, il s’agit de l’une des plus grandes métropoles de la Mésopota-mie antique.Les fouilles archéologiques sur le site ont commencé en 1845, et ont été menées à des intervalles entre puis 1879, puis à partir de 1949. De nombreuses pièces importantes ont été découvertes, la plupart étant transférées dans des musées en Irak et à l’étranger.

Le palais de Nimrud déssiné par James Ferguson Pour le première fouilleur de Nimrud A.H. Layard. Londre, 1853.

Entrée de la salle du trône du palais d’Assurnazirpal II’,(the British Museum, Londre).

position du Nimrud ou le rivières Tigris rencontre son aluent le Grand Zab, Google Earth 20-08-2004

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1- Ziggurrat2- Temple de Ninurta3- Temple d’Ishtar4- Houses5- 1950’s Building6- North-West Palace (Palace of Ashurnasirpal II)7- Governor’s Palace8- Temple de Nabu9- Burnt Palace10- South-West Palace 11-Palace of Adad Nenari III 12- Central Palace

Orthophoto du modèl 3D fait par ICONEM le 25 Juin 2016

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La capital de l’empire Assyrian sous la règne de Ashurnasirpal II (régna 884-859 Av JC) qui a déplacé la capital a Nimrud au lieu de la capitale traditionnelle Ashur. Fut érigée une position stratégique ou le rivières Tigris rencontre son aluent le Grand Zab, près de 4KM² protéger par un rempart de 8km de 15m de haut Cette con-struction nécessita cinquante ans de travaux. L’Empire assyrien fut gouverné de Nimrud entre 879-706 Av JC. Elle arbitrait les palais et temples les plus somptueux et les plus prestigieux, il s’agit de l’une des plus grandes métropoles de la Mésopotamie antique.Les fouilles archéologiques sur le site ont commencé en 1845, et ont été menées à des intervalles entre puis 1879, puis à partir de 1949. De nombreuses pièces importantes ont été découvertes, la plupart étant transférées dans des musées en Irak et à l’étranger.

En 2014 l’État islamique s’empara de la région, Le 5 mars 2015, et annonça avoir entrepris la destruction du site de Nimroud. Des vidéos de propagande montrent la destruction de plusieurs bas-reliefs et statues du Palais nord-ouest, ainsi que sur les remparts de la cité. La destruction fut poursuivie au bulldozer puis à la dynamite.vEn 25-juin-2016 Iconem a scanné le site de Nimrud avec les drones juste après la destruction du site. Grâce à des technologies de pointe telles que la photogrammétrie, l’équipe était capable de générer un modèle 3D numérique permet de constater l’existence du site. Ce travail de relevé systématique servira de fond documen-taire aux analyses et aux expertises futures menées par les spécialistes des archéologues du département des Antiquités irakien avec le support de l’UNESCO et d’experts du monde entier.

Mon travail avec l’équipe d’Iconem était principalement de faire une recherche complète sur le site ; étude sur l’histoire du Nimrud, la chronologie des fouilles qui étaient menées sur le site et analyse des dégâts grâce à la numérisation d’Iconem. J’ai produit des cartes pour expliquer ma recherche, de plus, pour établir une chronol-ogie de l’occupation et de la destruction du site, j’ai utilisé des images aériennes et satellitaires plus anciennes pour établir la comparaison d’avant/après.Cette recherche a été présentée comme un rapport qui présent l’ensemble des travaux d’Iconem sur Nimrud et il était soumis au partenaire du projet l’UNESCO.

Pages extrait du rapport sur la chronologie des fouilles de Nimrud

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Analyse des dégâts causés au site A partir des images aériennes et satellitaires plus anciennes j’ai été capable d’établir la comparaison avant/après.

Sept-10-2002 Google satellite

March 2011 Bing satellite

June-02-2010 Arcgis satellite

June-25-2016 ICONEM

Avant Après

Zone 3: Ishtar temple

Zone 7: Nabu Temple

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A3 printing

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Ce travail a continué sur des autres sites, j’ai fait deux autres rapports sur le travail d’Iconem sur deux villes Assyriennes: Khorsabad et Nineve.C’est deux villes étaient tous les deux occupées par l’État islamique pendant ces dernière années, et elles ont subi des destructions intenses sur tous leurs bâtiments.

Khorsabad (Dur-Sharrukin)

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Nineve

Iconem étais capable de scanné ces villes en distance par les drones. Mon travail avec l’équipe d’Iconem c’était principalement de faire une recherche complète sur les sites pour produire un rapport similaire du Rapport de Nimrud.

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A3 printing

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projet en cours

Citadelle d’AlepLa citadelle d’Alep domine la ville, au nord de la Syrie, et elle fait partie de la veille ville. C’est une citadelle fortiiée, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle est entourée d’un profond (20 m) et large (30 m) fossé, creusé au début du XIIIe siècle. Par la suite elle était occupée par des nombreuses civilisations (les Grecs, Byzantins, Ayyubides et Mamelouks), la majorité de la construction existante aujo-urd’hui est de la période Ayyubide.

Le 16 septembre 2016, Iconem avec la DGAM (Délégation des Antiquités et des Musées syrienne) ont été capable de mener un travail de relevés photographiques sur le site de la citadelle d’Alep.La citadelle a été endommagée au cours du conlit : une partie de sa muraille principale s’est écroulée à la suite d’explosion située dans la vieille ville.Avec les photos Iconem a réalisé un nuage de point et des orthophots de la citadelle. Mon travail avec l’équipe d’Iconem a été de produire un plan du site qui montre les parties détruites de la citadelle, ces analyses aid-ent les spécialistes du DGAM de comprendre l’ampleur des dégâts, pour développer des stratégies pour la réhabilitation.

Ce travail ne s’arrête pas seulement sur la citadelle, il va continuer sur tout le reste de la veille ville. Malheu-reusement, Ce travail dépend à l’accessibilité sur les sites, et en raison de la situation actuelle de la ville Alep, le travail n’avance pas aussi rapidement que nécessaire. Mais en même temps l’équipe d’Iconem est toujours prête à scanné et réalisé les documents chaque fois qu’elle a une opportunité de faire les photos.

Photos d’Iconem 16-juin-2016

Photos Ancienne de la Citadelle d’Alep

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Conclusion

Ce stage a été une expérience professionnelle très enrichissante, aussi bien du point de vue de l’approfondisse-ment de mes connaissances en patrimoine et archéologie de l’architecture que du point de vue relationnel et professionnel.Travailler au sein d’une startup comme Iconem m’a permis de mieux connaitre le fonctionnement d’une struc-ture de cette taille et pendant un période très importante dans la vie de tout les agences.J’ai pu comprendre le mécanisme d’une équipe multidisciplinaire et le fonctionnement de la collaboration entre ses membres. J’ai pu analyser la distribution des tâches et les méthodes de travail de chaque projet.

La diversité des travaux que j’ai fait pour chaque projet m’enseigner une chose diférente chaque fois.Pouvoir dessiner le site Mes Aynak m’a rendue familier avec les sites archéologiques qui ont des éléments dif-férents des bâtiments historiques, ce qui m’a donné une connaissance immense sur ce genre de site. De plus, découvrir les technologies utilisés pour scanné ce site a été une expérience extrêmement valorisante, surtout qu’ils ont des technologies qui s’appliquent parfaitement dans le domaine dans lequel j’ai choisi d’axer mon projet professionnel. Accomplir un rapport sur les villes de l’empire Assyrien « Nimrud, Khorsabad et Ninive » m’a permis d’appro-fondir mes connaissances sur les métropoles mésopotamiennes, sur la structure de leurs villes, leur histoire et surtout l’histoire des missions de fouilles qui étaient portaient sur ce territoire.De même, ce projet m’a appris l’importance du travail que nous faisons, où nous avons pu analyser des sites qui ne sont pas accessibles pour le moment et qui sont sous un grand menace de la disparaissons.

En in, et en désirant de concentrer mon projet inale du master sur la reconstruction des villes et sur les in-terventions modernes dans les veille ville, j’ai décidé de poser la question de la reconstruction de la veille ville d’Alep, comment on va reconstruire cette ville, surtout comment on va reconstruire les anciens quartiers, où on peut conserver, restaurer, ou complètement reconstruire. Puisque ma connaissance sur la ville d’Alep reste faible, j’ai décidé prolonger mon stage chez Iconem jusqu’à Décembre, pour apprendre surla ville grâce à leur travail détaillé et leur collaboration avec les spécialistes du site.Jusqu’à présent, j’ai appris beaucoup de choses liées à la périphérie de la citadelle d’Alep qui est située au centre de la veille ville, et à partir de cette compréhension, j’ai développé quelques idées sur le quartier où je voudrais faire mon PFE. Car, je voudrais essentiellement concentrer mon projet sur l’échelle d’un quartier historique et chercher comment on peut réagir sur ses bâtiments, non seulement les réhabiliter mais aussi les réemployer.

J’ai eu la chance d’avoir pu efectuer ce stage entourée de personnes compétentes, qui ont su me guider dans mes démarches tout en me laissant une certaine autonomie. Grâce à la suite de mon stage jusqu’à Décembre 2016, je vais pouvoir prolonger cette expérience en travaillant avec l’équipe d’Iconem sur de nouveaux projets.