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Rapport de Stage de 2 ème année du cycle Licence. Stage ouvrier (effectué en maçonnerie) Hugues BOTHIER ; élève en 2 ème année de Licence à l’EAPVS. Organisme d’accueil : Entreprise Godivier s.a.s. La Croix de l’Ange La barre 87520 Veyrac Tél. :05 55 03 89 55 Fax. : 05 55 03 89 54 Stage réalisé du 17 au 28 septembre 2007. Maître de stage : Enseignant responsable du stage à l’ESAPVS: M. Godivier M. Aubert

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Rapport de Stage de 2ème année du cycle Licence.

Stage ouvrier (effectué en maçonnerie)

Hugues BOTHIER ; élève en 2ème année de Licence à l’EAPVS. Organisme d’accueil : Entreprise Godivier s.a.s. La Croix de l’Ange

La barre 87520 Veyrac Tél. :05 55 03 89 55 Fax. : 05 55 03 89 54

Stage réalisé du 17 au 28 septembre 2007. Maître de stage : Enseignant responsable du stage à l’ESAPVS: M. Godivier M. Aubert

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Remerciements. Avant de commencer ce rapport, je voudrais remercier tous ceux qui ont contribué à la bonne marche de mon stage : M. Godivier pour m’avoir accepté au sein de son entreprise, Jean-Christophe et Sylvain pour m’avoir supporté dans leurs équipes, Bernard (maintenant retraité !), Jean-Marie et Patrick pour avoir été mes compagnons de chantier, et tous pour leur expérience et leur savoir-faire.

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Sommaire :

I. Présentation de l’entreprise. p.4

II. Le stage. p.5

1. Chantier de Saint Vaury. p.5

2. Chantier place Denis Dussoubs. p.8

3. Chantier de Bosmie l’Aiguille. p.11

III. Bilan. p.14

IV. Glossaire. p.15

V. Photos. p.16

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I. Présentation de l’entreprise. Souhaitant devenir architecte en chef des Monuments Historiques, j’ai voulu trouver une entreprise de même spécialisation. Après avoir cherché sur Internet, j’ai finalement appelé la mairie de Limoges, plus précisément le service du patrimoine, afin qu’elle me donne des noms d’entreprises dans la région. Une fois les numéros récupérés, j’ai contacté l’entreprise Godivier qui a tout de suite accepté de me prendre. La date fixée, mon stage se déroulera finalement du 17 au 28 septembre 2007. L’entreprise fut créée il y a 10 ans environ par M. Gildas Godivier. Maçon de formation, il décida de créer sa propre société de restauration de Monuments Historiques*. Après avoir quitté son ancienne entreprise (qui est maintenant son seul concurrent en Limousin) avec trois ou quatre ouvriers, il s’installa à Veyrac ; à 15km de Limoges. Situation de Limoges et de Veyrac :

Le nom trouvé, GODIVIER s.a.s., définit ses domaines de prédilection dans la rénovation : Charpente, Maçonnerie et Couverture. En effet, l’entreprise a trois spécialités avec, dans chacune, plusieurs équipes de travail. L’équipe charpente est constituée de trois personnes, les couvreurs sont deux pour une équipe, et les maçons, les plus nombreux, sont douze ouvriers constituant quatre équipes de travail. Il y a en plus de ces ouvriers le patron (en tant que Président du Conseil d’Administration, il est chargé de trouver les chantiers et de faire les devis), son fils (ayant ses C.A.P. maçonnerie, charpente et couverture, il est le conducteur de travaux ; il est aidé par une autre personne) ainsi qu’une secrétaire ( seule fille de l’entreprise) ; je ne compte pas ici les nombreux intérimaires qui viennent et repartent. Chaque ouvrier possédant le C.A.P. ou le B.P. dans sa spécialité voir plus (certains maçons avec qui j’ai travaillé possédaient aussi leur brevet de sculpteur de pierre...), l’entreprise est assez performante et réputée dans ces trois domaines. Afin que chaque chantier fonctionne correctement, le chef d’équipe joue le rôle de chef de chantier. Il se charge de diriger les travaux, de veiller au bon fonctionnement du chantier, de remplir les fiches de paye (avec les primes suivant le travail effectué...) et de faire respecter les horaires de travail (8h-12h, déjeuner au restaurant payé par l’entreprise, 13h30-18h ; ces horaires sont ceux de la présence sur le chantier !). * : les mots soulignés et en italiques, sont définis dans le glossaire page 15 du rapport.

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II. Le stage.

1. Chantier de Saint Vaury. Mon stage commença le 17 septembre 2007. J’avais rendez-vous à l’entreprise à 8h du matin. Lorsque j’y suis arrivé, un homme m’attendait : c’étais Jean-Christophe le chef de ce qui sera mon premier chantier. Après avoir fait connaissance, nous sommes partis pour une heure de route afin de nous rendre à Saint Vaury (petit village à côté de Guéret) :

Le trajet (comme tous ceux que j’ai fait pendant deux semaines) s’effectua avec l’un des camions bennes de l’entreprise :

Afin de dédommager les ouvriers de certains transports qui sont longs pour aller sur les chantiers, l’entreprise a mis au point un système de prime en fonction des zones dans lesquelles se trouvent les chantiers. Veyrac étant le point de référence, il existe trois zones (définies par une distance en kilomètre par rapport au point de départ) et après c’est le grand déplacement. Dans ce dernier cas, les ouvriers sont logés à l’hôtel. 9h, nous arrivons enfin sur le chantier : il s’agit de la restauration du clocher de l’église du village. Cet édifice, à l’époque en bois, a été foudroyé puis brûlé le 28 juin 1921 et fut reconstruit en 1924 en béton armé, par les frères Perret. Ils font alors de ce clocher une pièce rare en matière d’architecture ce qui lui vaut son classement aux Monuments Historiques :

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Après avoir cassé les parties abîmées, les ouvriers ont réparé le clocher, les rambardes de la terrasse, le plafond de la salle des cloches, changé quelques claustras... Ma contribution fut très rapide et très limitée car le chantier était presque fini lorsque je suis arrivé ; je n’y suis donc resté que deux jours !

Claustras

Partie restaurée du clocher.

Rambarde

La semaine avant mon stage, l’entreprise d’échafaudage était venue démonter la partie supérieure. Durant mon premier jour, j’ai donc rangé la terrasse du clocher. Afin de mener à bien ma première mission, je devais descendre tous les bois servant au calage de l’échafaudage à l’aide d’un treuil et de sangles. Après, toujours à l’aide du treuil et d’une benne, tous les gravats qui avaient été stockés sur et sous ce même échafaudage durant la durée des travaux se sont retrouvés en bas. Une fois le camion benne plein, nous sommes allés le vider dans la décharge du village qui se trouve être un simple pré dans lequel on fait des tas ! Terrasse après le nettoyage :

Echafaudage avec la benne levée à l’aide du treuil :

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Pour mon deuxième jour, je suis resté sur ce chantier. Après avoir récupéré une porte aux alentours du dépôt nous avons dû la hisser en haut du chantier ; toujours à l’aide du treuil (qu’aurions nous fait sans lui ?!). Une fois la chose faite, Jean-Christophe et moi nous nous sommes rendus compte que la porte faisait 30cm de haut de trop ! En effet, sur le clocher, il y avait deux portes : une sur la terrasse et une un étage plus haut. Lorsque l’ouvrier a transmis les cotes à la secrétaire (par téléphone), celle-ci a confondu les deux portes ! Nous nous sommes donc retrouvés avec une porte qui avait la bonne largeur mais la hauteur de la deuxième ! Après nous êtres rendus compte de cette erreur, Jean-Christophe a entrepris de la couper afin qu’elle rentre à son emplacement pendant que je nettoyais la chambre des cloches de toute sa poussière (heureusement, les cloches sont désactivées !). J’oubliais ; vous vous êtes rendus compte que depuis le début, je vous parle beaucoup de rangement. En fait, l’entreprise a une coutume : le lieu du chantier doit être plus propre après le passage des ouvriers qu’avant. Ceci explique cela... Salle des cloches avant et après le nettoyage :

Après avoir mangé de la poussière pendant quelques heures, j’ai fini ma matinée en aidant Jean-Christophe à replacer les gonds de notre fameuse porte à la bonne place. L’opération fut périlleuse mais menée avec grand succès ! La pose se fit alors sans problème ; l’encadrement s’est encastré parfaitement dans le trou prévu à cet effet. Une fois les vis béton misent, elle ne bougea plus du tout. Pour la petite histoire, je ne vous préciserais pas que cette porte, située à 30mètres du sol, très peu visible et difficile d’accès, a maintenant une serrure à 70cm du sol !

Afin de finir ce chantier, en ce qui me concerne, j’ai pu découvrir l’enduit pour faire du ré agréage. Après l’avoir préparé, l’enduit fut projeté sur la corniche à l’aide d’une truelle et

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d’une taloche. La teinte de l’enduit a volontairement était choisie légèrement plus sombre que sa vraie couleur. En effet, lorsque la chaux sèche (l’enduit était fait avec de la chaux St Astier), elle s’éclaircie. La retouche est maintenant invisible de près comme de loin ! Après avoir vidé la benne à la « décharge », nous l’avons à nouveau remplie avec les bois descendus la veille et d’autres affaires ; chaque trajet est utilisé pour rapporter du matériel au dépôt afin d’éviter des trajets inutiles ou pour peu de matériel ! Bois descendus de la terrasse et ramenés au dépôt :

2. Chantier Place Denis Dussoubs.

3ème jour. Afin de me faire voir d’autres choses plus intéressantes, mon maître de stage a décidé de me changer de chantier. Je me suis donc retrouvé dans le centre de Limoges, place Denis Dussoubs sous le commandement de Sylvain et avec pour co-équipier Bernard. Le chantier sur lequel je suis resté cinq jours était un ravalement des façades du Comité Départemental du Tourisme. Ce bâtiment se situe sur une place bien connue à Limoges car elle est de couleur rouge (alors que Limoges, au contraire de Toulouse, n’est pas construite en brique (sauf certains bâtiments de cette place) mais plus en granite et calcaire !). Chantier :

Après avoir fait un tour du chantier, j’ai commencé par protéger les fenêtres de la façade à l’aide de polyane ainsi que de plaques de contre-plaqué. Le polyane que nous utilisions se présentait en rouleau ; nous coupions des morceaux afin de les scotcher sur les fenêtres (ou agrafer si les menuiseries étaient en bois). Quant aux plaques, on les découpait à la scie sauteuse afin qu’elles épousent au maximum la forme de la fenêtre et nous les posions par-dessus le polyane ! Cette technique du polyane est très efficace. Cependant, à cause de son poids, il est quelque fois nécessaire de fixer des tasseaux de bois afin de bien le caler contre la baie vitrée. Ce problème nous est arrivé ; sur la grande vitrine principale (les menuiseries étaient en plastique), le polyane se détachait en haut et, à cause de son poids, il entraînait tout le reste car le scotch n’était pas suffisamment adhérent. Nous avons donc acheté des tasseaux que nous avons fixés dans le mur à l’aide de chevilles à frapper puis nous avons agrafé le polyane sur ces morceaux de bois.

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Polyane : Contre plaqué :

Polyane scotché et qui s’est décollé :

Toute cette protection était nécessaire pour la suite du travail qui était le piochage de la façade. En effet, lors des derniers travaux de ravalement, les ouvriers avaient fixé du grillage à poule sur le mur en brique, puis projeté du béton dessus avant de le peindre. Le problème, c’est que le béton ne tient pas sur de la brique. Il faut mettre de la chaux, sans oublier le grillage en dessous, et attendre qu’elle sèche comme il faut avant de la peindre. Afin de réparer ces différents problèmes, nous avons donc dû enlever les différentes parties sonnant creux lorsqu’on tapait dessus (soit les parties abîmées !). Le traçage au crayon bleu nous permettait donc de bien nous rendre compte de ce que nous avions à faire. Dans le cas des fissures, un coup de meuleuse suffit ; sinon il faut utiliser le marteau piqueur sans oublier les protections anti-bruit ! Fissure marquée : Fissure meulée :

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Décrochage du ciment de la façade. On peut voir ici le grillage.

En fin d’après-midi, le jeudi, nous avons arrêté un peu plus tôt afin de ranger comme il faut tout l’échafaudage pour le week-end ; en effet, comme les ouvriers avaient bien travaillé la semaine précédente, ils avaient une journée de RTT le vendredi... Après ce grand week-end, je suis revenu le lundi matin sur le même chantier. Maintenant que toute une façade du bâtiment était piochée, il fallait donc la sabler afin de pouvoir continuer le travail. L’entreprise, lorsqu’elle est en ville, ne sable que les lundis. Ce choix s’explique par le fait que sabler fait énormément de poussière (= le sable) très fine qui rentre partout (même derrière le polyane et les plaques de contre plaqué que nous avions misent!). Afin d’éviter trop de problème avec le voisinage, ils choisissent donc ce jour car un minimum de commerçants sont ouverts. Après avoir récupéré la sableuse (louée !), nous avons dû la hisser à 12m du sol à l’aide d’une corde et d’une poulie (Jean-Marie, un Intérimaire nous ayant rejoint, ne fut pas de trop !)... La sableuse : Le masque de protection : Utilisation

(notez la poussière !) :

Voici le résultat après projection du sable sur la façade :

Après Avant

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Au bout d’une demi-heure de travail, la machine est tombée en panne. Nous avons donc du attendre qu’ils nous en apportent une autre que nous avons dû remonter tout là haut ! Au final, nous avons du sabler pendant 3h durant toute la journée et le reste du temps a été utilisé pour nettoyer toute notre poussière sur la place et le chantier ; ceci en vue de la réunion de chantier du lendemain matin et des bonnes relations avec le voisinage! Le lendemain, j’avais rendez-vous avec Bernard pour nous rendre sur un autre chantier. Finalement, nous sommes retournés place Denis Dussoubs ; ce qui m’a permis d’assister à la réunion de chantier avec l’architecte, le responsable des bâtiments de la ville de Limoges, le détaché du Comité Départemental constituant le BDE, le conducteur de travaux et le chef de chantier. J’ai donc pu les suivrent pendant toute la réunion ; durant laquelle ils ont parlé de tous les problèmes survenus sur le chantier comme par exemple le sablage (et les ennuis avec le marchant de lunette qui était juste à côté), le nombre de linteaux à refaire (il y en avait plus que prévu !)... Exemples de linteaux à refaire : En bois : En brique :

Le reste de ma journée fut consacré au piochage de la deuxième et dernière façade que nous avons finie ; le chantier ne pouvait donc plus avancer tant que le sablage n’était pas fait!

3. Chantier de Bosmie l’Aiguille. C’est donc après avoir avancé les deux chantiers précédents jusqu’à ce qu’ils soient bloqués que j’ai entamé mon troisième et dernier chantier. Il se situait aux environ de Limoges, à Bosmie l’Aiguille. La maison appartient à un anglais et se situe au bord de la Vienne ; inutile de vous dire que le coin est plutôt joli !

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Nous sommes trois à venir sur ce chantier : Bernard, Jean-Marie et moi. Après avoir visité celui-ci et rencontré les autres corps de métier présents (les paysagistes qui aménagent un parc et le plaquiste installant le plafond de la cuisine), nous avons découvert notre premier travail qui consistait à limiter les courants d’air en cachant des grandes baies à l’aide de polyane. Vue depuis l’intérieur : Vue depuis l’extérieur :

Par la suite, nous avons installé des planches de bois (vissées sur le dessous des solives) et sur lesquelles reposeront les plaques de placoplâtre qui constitueront alors le plafond du rez-de-chaussée. Je ne sais pas trop comment le décrire plus précisément c’est pourquoi je préfère vous le montrer en image :

Solives du plancher

Planches de bois supportant les

Plaques de placo plaques de placo. Les planches servant de support pour ces plafonds, sont biseautées (de façon à obtenir cette forme : ) ; afin de les faire coïncider, il a donc fallu les couper de façon

à ce qu’elles s’emboîtent du mieux possible : . Ceci a été réalisé à l’aide d’une pendulaire, d’une scie circulaire portative (pouvant se pencher et dont la profondeur de coupe était modulable) ainsi que d’une scie sauteuse. Une fois toutes les planches fixées à l’aide de vis sur les solives du plancher, nous avons découpé les plaques de placoplâtre afin qu’elles rentrent dans l’espace prévu entre deux solives. Bien entendu, la distance entre deux solives n’était jamais la même ; nous faisions du sur mesure !

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En attendant de nouvelles plaques et afin de ne pas rester les bras croisés, il m’est arrivé de désencombrer certaines pièces de leurs gravats à l’aide d’une pelle et de sceaux.

Pendant que je faisais mon nettoyage, les deux autres ouvriers (deux maçons de formation ) ont chacun coulé un pied de porte. Après avoir fabriqué leur ciment et installé leur coffrage bien d’aplombs, ils l’ont rempli à l’aide d’une truelle. L’important c’est qu’il n’y ait pas de poches d’air et que ce soit bien nivelé sur le haut de la marche.

Pied de porte à couler.

Pointe servant à maintenir le coffrage. Bois pour le coffrage.

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III. Bilan. J’ai trouvé ce stage très intéressant tant d’un point de vue humain que professionnel. Durant ces deux semaines, j’ai pu découvrir un autre univers : la vie de chantier. Je pense que ce stage a pleinement sa place dans nos études d’architecture. En effet, je crois important de savoir, avant de commander un chantier, comment ça s’y passe Nous apprenons dans cette première expérience professionnelle les conditions réelles de travail et même de vie des ouvriers ; vie qui est difficile physiquement. J’ai eu la chance de trouver une entreprise dans laquelle je fus vraiment bien accueilli. Les ouvriers m’ont appris beaucoup de choses et j’ai vraiment profité de ces 15 jours pour en apprendre un maximum ! Je pense que j’essayerai de travailler à nouveau avec eux car j’ai encore beaucoup de choses à apprendre. J’espère que ce stage sera toujours gravé au plus profond de ma mémoire. Je souhaite ne jamais oublier que chaque chose je m’efforcerai de concevoir, sera réalisée par des ouvriers. A moi de m’arranger pour leur faciliter le travail tout en faisant le mien !

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IV. Glossaire : Monuments historiques : En France, le classement comme monument historique est un service d’utilité publique visant à protéger un édifice remarquable de par son histoire ou son architecture. Cette reconnaissance d’intérêt public concerne plus spécifiquement l’art et l’histoire attachés au monument.

Sigle que l’on trouve sur les monuments classés : Claustras : Cloison ou fenêtre ajourée en bois ou en pierre laissant passer l’air et la lumière. La vis béton : La vis béton est une vis dont le filetage se fausse lorsqu’elle rentre dans le béton. On peut donc la rentrer mais pas la sortir... Ré agréage : En terme de bâtiment, le ragréage est l'opération consistant à mettre un enduit de finition sur une surface maçonnée brute, neuve ou restaurée dans le but de l'aplanir. Polyane : Ce nom désigne souvent de façon générique, sur chantier, les films plastiques (surtout polyéthylène) utilisés comme bâches et protections diverses, ou comme pare vapeur ou barrières d'étanchéité. Contre-plaqué : Fabriqué à base de bois, le contreplaqué, appelé aussi « bois croisé » ou « multiplis » est constitué de fines feuilles de bois. Ces feuilles de placage issues du déroulage de billes de bois sont ensuite massicotées, séchées, encollées puis superposées afin d’obtenir un matériau hautement résistant. Piochage : Action consistant à utiliser le marteau piqueur afin de décrocher des bouts d’enduit d’une façade. Chevilles à frapper : La cheville à frapper supporte des charges légères et moyennes. On l’utilise pour les matériaux pleins ou creux. Elle se compose d’une vis et d’une cheville spéciales. Sa rapidité d’installation est appréciable pour les travaux répétitifs ou de série (pose de goulottes électriques, de tasseaux, etc.). L’élément fixé est traversé directement par la cheville à frapper. L’intérêt de la cheville à frapper est qu’elle se pose comme un clou et se retire comme une vis. Sabler : Sabler consiste littéralement à saupoudrer ou projeter du sable. Le résultat de l'opération est un sablage. BDE : Bureau d’Etude. Pendulaire : Petite scie circulaire portative permettant de couper des morceaux de bois droit, à l’aide des guides se trouvant de chaque côté de la lame.

Source pour les définitions : Encyclopédie Wikipédia sur Internet.

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V. Photos : Voici quelques photos supplémentaires du dépôt et des différents chantiers : Le dépôt :

Le bâtiment. La cour avec les rangements pour échafaudage...

L’atelier des menuisiers avec leurs machines et leur « entrepôt ».

Zones de rangements pour les vis, les bois...

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Chantier de Saint Vaury :

Un claustra et... son emplacement sur le clocher.

Détail d’une cloche et de son support. Emplacement de la porte que nous avons posé.

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Chantier de la place Denis Dussoubs :

Fixation du polyane au scotch. Détail de l’accrochage de l’échafaudage sur la façade.

Etat du mur une fois l’enduit enlevé. Découverte faite derrière l’enduit.

Vue depuis l’échafaudage sur la place.

Perspective sur la rue menant à la gare de Limoges (une des plus belle de France !).

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Chantier de Bosmie l’aiguille :

Vues extérieures : côté cour et... côté Vienne.

Quelques détails de l’extérieur.

Une partie du parc. Charpente du salon.

Mur en pierres vues. Mur en pierres apparentes.