École Spéciale d'Architecture

PAYAN Nicolas5ème année S10

Stage de 4eme et 5eme annéeResponsable du Stage : Fabienne Bulle

Stage réalisé du 9 janvier au 21 Juin 2011t

Fabienne Bulle Architecte113 Avenue de la République

92120 Montrouge

Je tiens à remercier Fabienne Bulle et son équipe pour son accueil et l'opportunité qu'ils m'ont donné de travailler sur différents projets de l'agence.

Son exigence et sa rigueur m'ont encouragé à donner le maximum de moi-même. Travailler dans cette agence m'a permis de comprendre les enjeux que doit avoir un

architecte face aux difficultés et aux opportunités de tous les jours qui l'entourent, qu'ils soient professionnels, administratifs, relationnels, communicatifs

ou tout simplement humains. Merci a tous .

Nicolas Payan

Sommaire

• Présentation de l'agence : Contexte, raisons et choix

• Mission du stagiaire au sein de l'agence

• Conclusion et réflexions personnelles

• Annexes

Présentation de l'agence

L'histoire d'une agence bien particulière...

• 1987 : Fabienne Bulle enseigne depuis 1987 à l'école spéciale d'architecture

• 1995 : L'atelier Fabienne Bulle se crée à Gentilly. C'est alors une équipe de concepteurs/constructeurs dont les membres sont responsables du suivis de chantier qui se forme autour d'une idée/vision de l'architecture

• 1995-2002 : L'agence Fabienne Bulle développe ses activités dans le domaine de l'habitat individuel comme par exemple la maison « le Stuff » à Clamart en 1999 ou la maison Vinolo à Ezainville 2008.

Maison « Le stuff » Clamart Maison « Vinolo » Ezainville

• L'agence répond à de nombreux concours publics et développe une activité dans le domaine des équipements publics et collectifs en particulier dans le domaine de la restructuration et d'extension d'établissements d'enseignement.

Lycée Professionnel des Métiers d’Art et du Décor de l’Habitat

• Restructuration et réaménagement du lycée d'Arsonval dédiés aux métiers d'art décor de l'habitat à Jouée-les-Tours en 2005

• L'atelier Fabienne Bulle travaille également pour le Ministère de l'intérieur concevant et réalisant de nombreux projets de commissariats, d’hôtels de police, commissariats de Police de proximité.

Hôtel de Police de Lille Hôtel de Police et Annexe du Palais de Justice

• 2002 : L'agence Fabienne Bulle s'installe à Montrouge dans un ancien atelier ouvert sur une petite cour plantée. L'agence se transforme alors en SARL.

• 2002-2012 : L'agence se développe et participe à un grand nombre de concours dans les domaine de l’Éducation, le Culturel, le logement, la santé social, la sécurité publique et le tertiaire. Pendant cette période elle réalise aussi de nombreuses maisons individuelles.

Structure juridique de l'agence et organisation

Raison sociale FABIENNE BULLE ARCHITECTE

Dirigeant Fabienne BulleAdresse 113 Avenue de la République 92120 MontrougeTéléphone 01.57.21.39.07

Forme juridique / Date de création SARL unipersonnelle, Création de la forme juridique le 28/07/2010

Capital Social de la Sarl 313.000 €

SIREN 524-030-558SIRET 524-030-558 00018APE 7111Z / Activités d'architectureISINGérant Mme BULLE Fabienne née le 18/06/1953

Ressources humaines et matériels,

L'équipe de Fabienne rassemble de fidèles partenaires tel que Pascal Poirier qui travaille (depuis 1996) avec Fabienne Bulle mais aussi de Hicham Hamze-Khaddaj et d'Alexandra Trebbia (depuis 2004), de Philippe Lecointre (depuis 2009), de Charles Detilleux (depuis 2010), et de plus récents collaborateurs tel que Zeïneb Ben Hiba (depuis 2011) et Jeremy Seyrig (depuis 2012).

L'équipe est composée de personnalités variées, d'origines diverses mais très soudée et animée par une volonté commune de se dépasser sur les projets de l'agence.L'équipe compte aussi des intervenants extérieurs ou des stagiaires dévoués comme Aldo (Architecte), Pascale Blin (Écrivain spécialisée en architecture), Étienne Emmanuelle (étudiant à l'école spéciale d’architecture) et une équipe de stagiaires entièrement dévoués à la « cause de l'architecture » …

L'agence à ses propres locaux implantés dans une « petite cour fleurie et arborée » de la proche banlieue parisienne à Montrouge. Elle met à disposition des collaborateurs un espace de travail relativement chaleureux et convivial. La disposition des locaux permet une communication aisée et un échange facile d’expérience entre tous les intervenants. Sept postes de travail, avec tables et ordinateurs, sont réunis dans une pièce ouverte sur ce petit paradis de nature et de tranquillité qu'est la cour intérieure. L'agence procède aussi un espace dédié à l'atelier maquette et un traceur.Les locaux ne sont pas luxurieux mais confortables et conviviaux. Un bonne endroit pour travailler (dur !) et concevoir des projets d'architecture. Une agence qui reflète la personnalité du « boss », Fabienne Bulle.

Les Partenaires de l'agence

L'agence Fabienne Bulle est reconnue pour son savoir faire technique et sa maîtrise de l’ordonnance urbaine. C'est pourquoi Fabienne Bulle a développé depuis plusieurs années des partenariats et une relation de confiance avec plusieurs entreprises comme par exemple :

• Le BET TCE, • Environnement : SIBAT• Économiste du batiment : F. Bougon• Acousticien : J.P. Lamoureux

L'équipe travaille également avec d'autres entreprises comme :

• BET TCE : Ciec Engineering Mayotte• BET TCE, Économie, Environnement : Scoping ingénierie• BET TCE : Groupe ABAC Ingénierie• Cuisiniste : Novorest• Cuisiniste : BEGC• Paysagiste : Rb&cie paysagistes• Environnement : Agence Franck Boutté Consultants• Artistique : Philippe Guilleme• Architecte associé : Y.M. Duval• Ergonome : Ergos Concept

Cette approche de partenariat de l'agence est importante car elle repose sur une confiance mutuelle. J'ai observé combien il est appréciable pour une équipe d'architectes de pouvoir s’appuyer sur des partenaires solides et compétents. Un architecte ne peut pas connaître l'ensemble des techniques propres au secteur du bâtiment. Travailler en confiance avec des experts et/ou des entreprises représente un atout très important. Ces partenaires ont été sélectionnés au cours des différentes interventions pour leurs compétences, leurs savoir-faire et leur fiabilité.Fabienne Bulle attache une grande importance à la qualité des prestations et aux détails sur les chantiers. Elle veux absolument pouvoir compter sur ses prestataires. Elles les a sélectionné selon des critères sévères et rigoureux.

Mission du stagiaire au sein de l'agence Fabienne Bulle

Une arrivée bien vivifiante et exotique … un lycée à Mayotte

Arrivé le 9 Janvier 2012 à l'agence d'Architecture de Mme Fabienne Bulle, je rencontre l'équipe et j'entre directement dans le vif du sujet : un concours pour le nouveau département français de Mayotte : le collège de Mamoudzou .

Pour le rendu du concours (qui était prévu à la fin du mois de janvier) le dossier de candidature prévoit en autre :

• deux perspectives (une intérieure et une extérieure)• un plan masse au 1/500ème• une maquette au 1/500ème• un plan de chaque niveau au 1/200ème,

Sur ce projet la maquette s'est avérée très importante car elle a été le support de travail le plus utilisé au cours des réunions, en particulier celles qui ont été effectuées avec les partenaires du concours. Ils était donc primordial de faire une maquette qui se rapproche le plus possible du projet à l'échelle du 1/500ème et surtout des intentions données en respectant la matérialité des éléments envisagés (ambiance, matériaux, couleurs ...)Toutefois à cette échelle, il a un travail de représentation qui devait être réalisé (traitements des détails, représentation de la structure ...)

Nous avons d'abord réalisé plusieurs expériences en choisissant des techniques et des matériaux différents avant de se lancer dans l’exécution de la totalité du projet.

Pour être sur que j'allais bien dans la bonne direction, Fabienne Bulle vérifiait à chaque étape que la représentation était en accord avec les intentions voulues.

Arrivé en plein milieu du concours et pour mieux comprendre le projet et la réponse apportée par l'équipe qui en avait la responsabilité, je me suis plongé plusieurs fois dans le calcul et la vérification des surfaces SHON/SHOB lors de élaboration.

Charles Detilleux a vérifié derrière moi l'ensemble de mes calculs, car ces surfaces permettent grâce à l’intervention de Fabrice Bougon, l'économiste de l'agence, de chiffrer globalement le budget du projet proposé.

Lors de ce concours, il m'a été demandé de dessiner sur ordinateur les façades/coupes n'appartenant pas au «rendu» . Ces éléments étaient destinés à l'agence de « perspectivisme » chargé de réaliser les perspectives et la vidéo du projet. J'ai donc procédé aux 4 coupes/façades et aux documents informatiques qui ont permis la réalisation du modèle 3D et de la vidéo.

Dans le dernier « rush » du rendu final, j'ai collaboré activement à la finalisation du plan masse et de sa mise en forme définitive. Ce travail a été très apprécié par l’équipe et pris en charge par la suite par Hicham Hamze-Khaddaj.

Une fois le projet terminé, il ne restait plus qu'a réaliser une grande caisse pour expédier le projet complet par avion aux partenaires locaux et aux autorités à Mamoudzou.

Après le rendu du concours plusieurs taches plus mineures m'ont été confiés. Des travaux mineurs mais importants pour ma formation. J'ai d'abord (re)dessiné et/ou nettoyé des plans, des coupes, des façades, des plans masse, changer des textes et des légendes de documents de plusieurs projets qui devaient apparaître par la suite dans le prochain book de présentation de l'agence. J'ai donc réalisé la totalité des changements demandés puis avec Hicham Hamze-Khaddaj. Nous avons regardé et validé l'ensemble les documents, ceux qu’il a fallu encore modifier et/ou encore et encore retravailler jusqu'à atteindre l’effet désiré et obtenir ainsi la version ultime, celle qui était digne enfin de figurer dans la présentation de l'agence.

La Maquette du Poste de Sécurité de l'île de la Cité

Après avoir passé plus d'un mois dans l'agence et compris son fonctionnement, Fabienne Bulle nous confie, à Étienne Emmanuelle et à moi-même, la responsabilité de faire une maquette au 1:50ème du projet du bâtiment d’accueil de la Préfecture de Police de Paris sur l'île de la Cité.

Cette maquette a pour objectif principal de faire apparaître et comprendre au maitre d'ouvrage l'espace de façon parfaitement claire et de montrer l'ambiance globale crée par les matériaux choisis pour le projet.

Description du projet

« Dans l’un des quartiers les plus prestigieux de la capitale, lové dans le berceau de Paris, la Préfecture appelle un énième remaniement. Mais cette fois-ci elle autorise la réalisation d’un bâtiment neuf auquel elle n’offre cependant qu’un modeste « entre deux » mais un entre deux immeubles majeurs de l’île de la Cité, deux architectures monumentales et chargées d’histoire… »

« Cette opération doit tout à la fois résoudre le parfait fonctionnement de l’accueil et de l’orientation du public, mais aussi garantir la mise en sécurité des lieux, et renouveler l’image des services de l’institution préfectorale en lui offrant même une certaine modernité… ».

Sur cette tâche nous étions complètement autonomes et nous avons du d'abord réalisé un planning pour rendre compte de l'avancement de la maquette « semaine par semaine » au cours de la réunion inter-agence du lundi.

La réalisation de la maquette s'est décomposée en deux parties :• L'existant• Le projet du nouveau bâtiment

Analyse et décomposition de l'existant, choix des matériaux

Nous avons entrepris le travail en analysant l'intégralité des lieux. D'abord en se rendant sur le site, mais aussi en regardant des photos aérienne, des photos du site qui avaient été réalisées par l'équipe en charge du projet architectural.

Pour rendre la maquette plus « vraie » nous avons décidé que l'existant devrait être aussi travaillé que le projet lui même, sans pour autant nuire à sa lisibilité. Nous avons donc choisi un matériaux unique pour réaliser l’intégralité de l'existant : le sycomore (plaquage bois).

Cependant pour se rapprocher au plus de la réalité nous avons donc jugé qu'il fallait respecter l'épaisseur des murs de l'existant pour contraster avec le projet qui lui est beaucoup plus « léger ». Nous avons donc créé des couches supplémentaires derrière les couches de sycomores dans un autre matériaux moins cher comme par exemple le carton gris.

Pour nous faciliter la tâche et gagner du temps sur le planning, la plus moderne nous avons décidé le parti-pris d'utiliser la technologie actuelle : la découpeuse laser. Une technologie que je connais bien pour l'avoir utilisé à plusieurs reprises sur mes propres projets à L'ESA.En redessinant les façades une par une en plusieurs couches nous avons réalisé des fichiers de couches superposables. La préparation des fichiers nous a pris un mois, ce qui peut paraître long mais nous a fait gagner du temps par la suite et nous a assuré une qualité de rendu incomparable. Elle se décompose en 52 planches A3 de cartons gris à découper, 24 planches de sycomore, 6 planches de plexiglas et 6 de balsa.

De plus nous avons réalisé des plans de maquette avec références des couches pour être le plus succinct possible dans l’assemblage des façades les unes par rapport aux autres. Le but final étant de faire une maquette d'une très grande précision, nous avons donc effectué des plans de réalisation de maquette niveau par niveau.

Construction de la maquette

Nous avons débuté notre maquette en effectuant la base. Le socle de la maquette dont une partie doit pouvoir s'ouvrir et permettait de voir l'intérieure du bâtiment compte tenu que celui-ci est inséré entre deux bâtiments existants qui en obstruent la perception.

Pour avoir une base solide nous avons donc décidé de le réalisé en MDF. Un matériau pas très cher et facile à modifier avec un aspect propre après finition (vernis + ponçage). Nous avons donc recherché un artisan capable de découper chaque pièce composant ce socle.

Devant un tel projet, il est nécessaire d'avoir les outils adaptés. La conception du maître d’œuvre n'est rien sans la maîtrise de la machine. Dans notre cas la découpeuse laser a réalisé l'ensemble des découpes nécessaires. Après plus de 100 planches A3 découpées et des centaines de pièces, nous avons pu enfin commencer notre travail d'assemblage d'un gigantesque puzzle.

Après avoir monté séparément l'intégralité des façades, nous avons suivi nos plans et assemblé les façades entre elles. Cependant nous avons dû procédé par étape. La maquette de l'existant se décomposait en trois morceaux :

• 1.Le Bâtiment de gauche amovible• 2.Le Bâtiment de gauche • 3.Le Bâtiment de droite

Cette phase terminée, nous avons monté « niveau par niveau » les façades entre elles jusqu'au toiture sur la partie amovible du socle. Et de même pour les autres éléments. Le bâtiment de droite étant pas attaché au socle, cela nous permettait d’accéder facilement à l'intérieur de l'entre-deux pour réaliser la suite de l'assemblage du projet.

Le projet

En parallèle de la réalisation de l'existant nous avons préparé certaines parties du projet (dalle opportune, back-office en emalit, façades nord et sud,...). Un des objectifs de la maquette de projet était d'utiliser des matériaux qui se rapprochaient le plus de ceux choisis dans la réalité constructive. L'idée étant contraster au maximum avec l'existant.

Le projet se décompose en 2 morceaux principaux :

• Le Rez-de-chaussé• La « Boîte » (R+1 / le Plancher technique)

Ayant réalisé la majorité des pièces à la main au rez-de-chaussé. Nous avons encore une fois sollicité l'aide de la découpeuse laser pour réaliser la succession de cadres (ensemble qui compose la boite R+1 / Plancher technique) qui à l'échelle du 1:50ème varie très peu et demande donc une extrême précision. Ensuite nous avons habillé ces cadres de tôle d'aluminium et rempli les espaces intermédiaires.Nous avons alors remarqué que en RDC on voyait très peu les éléments et les détails. Nous avons décidé de rajouter de la lumière pour permettre une meilleur perception et compréhension du projet lorsque la maquette était fermée. Puis nous avons réalisé tout ce qui étaient mobiliers et pour finir nous avons assemblé l'ensemble.

Tâches parallèle à la maquette

En parallèle de la réalisation de la maquette j'ai participé à l’exécution d'un dossier DCE pour le "Pavillon des Jardiniers", un équipement en ossature bois inséré dans un jardin public pour le compte de la ville de Courbevoie (92). dans ce dossier ma responsabilité était de reprendre les façades dessinées lors de la phase précédente et de déposer le dossier à la mairie de Courbevoie.

J'ai participé à la préparation de dossiers de candidature de plusieurs concours. Mais aussi accompagner Hicham Hamze-Khaddaj et Jeremy Seyrig par la création de plan de repérage de faux-plafond, de revêtement de sol pour un EPHAD à Coucy-le-Chateau (02).

De plus j'ai collaboré également avec Charles Detilleux a la réalisation de planches d'échantillons de matériaux avec repérage sur plan sur le projet du Groupe scolaire Anatole France (93).

Étant donné que j'ai passé plus de 3 mois sur le projet du Bâtiment d’accueil de la Préfecture de Police de Paris sur l'île de la Cité, Hicham Hamze-Khaddaj, en charge d’assurer la phase PRO de ce projet, m'a sollicité pour réaliser des plans et coupes de repérage de matériaux : carnet de constitution de parois intérieures et extérieures, carnets des faux-plafond, carnets de portes, carnets de finitions des sols, carnets de finitions des parois.

Pendant une opération préalable à la réception d'un chantier de la maison Suberbielle à Fontenay-aux-Roses (92), j'ai participer au relevé des éléments à finir avant la réception définitive. Dans ce cadre j'ai participé à de nombreuses réunions de chantiers sur le site.

Conclusionet réflexions personnelles

A peine rentré des États-Unis après un semestre d'échange à l’École d'architecture dans la prestigieuse université de Cincinnati, je contacte l'agence de Fabienne Bulle pour un stage de 2 mois. Elle me propose alors de me prendre pour un tâche bien précise : la réalisation de la maquette du Bâtiment d’accueil de la Préfecture de Police de Paris sur l'île de la Cité. Mes intentions était claires : me donner à fond pour mener au mieux cette mission.

Débarqué à l'agence, un peu surpris, mais enthousiaste, je découvre qu'une tâche plus urgente m'est alors demandée : collaborer avec l'équipe « grattant » sur le concours du Collège Mamoudzou à Mayotte. Je découvre alors un tout autre univers que je connaissais peu : celui du concours et du stress du temps qui file ...J’effectue la succession des tâches demandées en essayant d’utiliser au mieux mes connaissances acquises à l'école et lors de mes stages précédant (maquette, photoshop, dessin par ordinateur, utilisation de logiciel d'architecture...). Ce concours m'a permis de voir aussi comment une agence d’architectes collabore avec ses partenaires lors d'un concours et que parfois des tensions surviennent dues à des avis qui diffèrent. Néanmoins l’intérêt générale tend à ce que le projet soit le plus abouti et chaque collaborateur va partager son expertise et son savoir faire pour rechercher les meilleures solutions adaptées à l'intention globale désirée.

La réalisation de la maquette de la Cité a été pour moi très formateur car elle s'est déroulée selon moi comme un projet en-soi a exécuter. Plans de réalisation, planning, réunions se mettent en place et nous nous rendons compte rapidement qu'il faut beaucoup plus de temps que ce que nous avions prévu à la base pour la confection car c'est une maquette complexe.

En vue de la réalisation plus compliquée de la maquette, Fabienne Bulle me propose de prolonger mon stage de 4 mois pour mener a bien cette mission.

Grâce à l'enseignement reçu à l'ESA, que ce soit en dessin d'architecture avec Micheal Denès, ou en atelier d’architecture lors de mon semestre 6 sur Haïti avec Fabienne Bulle et Alejandro Scarpa, je réalise les détails de construction de maquette en coupe, plan et axonométrie qui nous aident a effectuer la maquette, mais aussi en partageant avec Étienne Emmanuelle des techniques et astuces de fabrication.

Nous avons du faire face à un tas de questionnements ou de problèmes comme par exemple

• Quelle serait le poids approximatif de la maquette pour savoir si cela est possible de la porter à deux ?

• Qu'elle serait sa taille car il faut la transporter de l'agence au commissariat de l'île de la cité ?

• Ou encore le budget pour les matériaux ou la découpe des éléments par une machine ?

• Mais aussi jusqu'à quel niveau de détails nous voulions aboutir ?

Cette tâche m'a permis de mieux comprendre à qu'elle point il était important de tenir un planning bien étudié et bien défini des impératifs et opérations à faire. Et que même s'il bouge en permanence, cela n'a pas d’importance du moment que l'on ré-analyse et réactualise le planning. Avoir engagé ma responsabilité lors de cette mission, cela m'a encore plus motivé dans un vrai désir d'aboutir à mon but et de réaliser un travail de qualité parfaite.

Lors de ce stage, mais aussi lors de mes 4 années consécutives d'apprentissage en école d’architecture, j'ai pu remarqué à quel point le rôle de la maquette était importante. Que se soit lors de discutions pendant un concours avec des partenaire ou bien pour la conception, lors de réunion avec les client pour parler d'ambiance, montrer la spatialité d'un projet ou bien choisir des matériaux, la maquette reste un des meilleurs outils pour communiquer et exprimer ces intentions.

A la différence du plan et de la coupe, la maquette est beaucoup plus accessible ou claire par la majorité des personnes. Elle est aussi beaucoup plus pratique que l'image de synthèse qui elle est fixe, et permet donc une meilleur vision des volumes et des espaces les uns par rapport aux autres.

Elle permet aussi de vérifier ou valider certains aspects ou de mieux comprendre un site ou son environnement.

Annexes