Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château...

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Alice MARTEL Clara LICHT CONCEPTION DUN « GÉOTOUR » DANS LE VIEUX-MONTRÉAL POUR LE MUSÉE DU CHÂTEAU RAMEZAY RAPPORT DE RECHERCHE VOLUME I: TEXTE École du Louvre - deuxième cycle Université de Montréal - Maîtrise de muséologie, Juin - septembre 2011 Sous la direction de Mme Colette DUFRESNE-TASSÉ, professeur de la Maîtrise en muséologie de l’Université de Montréal Et de M. André DELISLE, directeur du musée du Château Ramezay. 1

description

Ce rapport témoigne d’une recherche menée au musée du Château Ramezay, à Montréal, dans le cadre du Séminaire de Muséologie Canadienne 2011. La mission visait à concevoir un parcours de visite avec contenu multimédia dans le Vieux-Montréal, prévu pour un support de type téléphone intelligent. Ce rapport présente la méthodologie et les résultats obtenus à l’issue de cette recherche : un circuit de visite, le scénario correspondant, les textes rédigés pour accompagner chaque site ainsi que la séléction iconographique correspondante.

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Alice MARTELClara LICHT

CONCEPTION D’UN « GÉOTOUR » DANS LE VIEUX-MONTRÉAL

POUR LE MUSÉE DU CHÂTEAU RAMEZAY

RAPPORT DE RECHERCHE

VOLUME I : TEXTE

École du Louvre - deuxième cycleUniversité de Montréal - Maîtrise de muséologie,

Juin - septembre 2011Sous la direction de Mme Colette DUFRESNE-TASSÉ, professeur de la Maîtrise en

muséologie de l’Université de MontréalEt de M. André DELISLE, directeur du musée du Château Ramezay.

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Remerciements

Nous tenons à saluer toutes les personnes sans qui ce travail n’aurait pu voir le jour.

Nos plus vifs remerciements vont à Madame Colette Dufrêne-Tassé, professeur et co-

directrice de la maîtrise de Muséologie à l’Université de Montréal, ainsi qu’à

Monsieur André Delisle, directeur du musée du Château Ramezay et surperviseur de

notre projet. Leurs conseils, leur écoute et la confiance qu’ils nous ont accordés nous

ont permis de mener à bien notre projet.

Merci à toute l’équipe du musée du Château Ramezay pour son accueil et son aide

précieuse tout au long de notre stage.

Nous adressons toute notre gratitude à Madame Claire Merleau-Ponty, chef du service

international de l’Ecole du Louvre, ainsi qu’à Monsieur Adrien Enfedaque et Madame

Julia Roberge Van Der Donckt, qui ont contribué à l’organisation de ce séjour à

Montréal.

Enfin, nous avons une pensée particulière pour nos collègues du Séminaire de

Muséologie Canadienne et nos amis de Montréal, qui ont partagé avec nous ces trois

mois.

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Sommaire

Remerciements 1

Introduction 3

I - Le projet 51) Définition du projet 52) Stade d’avancement 63) Travail à réaliser 7

II - Le cadre de la recherche 91) Une visite géolocalisée avec contenu multimédia sur un support de technologie mobile9

A) Présentation du support envisagé.............................................................................9B) Offre technologique existante...................................................................................10A) Définition du Vieux-Montréal...................................................................................14B) Offre culturelle existante dans le Vieux-Montréal.....................................................15C) Les sources documentaires sur le Vieux-Montréal....................................................18

III - Méthodologie 211) Conception de la structure du produit 21

A) Banc d’essai..............................................................................................................21B) Préconisations...........................................................................................................22

2) Elaboration du contenu 25A) Recherches documentaires........................................................................................26B) Rédaction..................................................................................................................27C) Recherches iconographiques.....................................................................................29

3) Corrections 31A) Relectures internes et externes..................................................................................31B) Tests sur le terrain.....................................................................................................32

IV – Résultats 332) Parcours et sites retenus 332) Scénario détaillé 353) Textes des capsules et scénario détaillé des ressources liées 484) Sélection de l’iconographie pour chaque capsule 69

Conclusion 141

Sources 142

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Introduction 

Le présent rapport fait état d’une mission menée au musée du Château

Ramezay lors d’un stage de trois mois, dans le cadre du séminaire de Muséologie

canadienne proposé conjointement par l’Ecole du Louvre et l’Université de Montréal.

Le Musée du Château Ramezay est à la fois un monument historique et un

musée d’histoire. En effet, il fut la demeure du gouverneur Claude de Ramezay de

1706 à 1724, avant de connaître diverses occupations successives : hôtel de la

Compagnie des Indes, propriété d’un marchand de fourrures, quartier général de

l’armée révolutionnaire américaine, bureaux, faculté… En 1893, la Société

d’Archéologie et de Numismatique sauve le bâtiment de la destruction et décide d’y

ouvrir un musée. Elle en devient propriétaire et le fait classer monument historique en

1929. Avec une collection d’environ 30 000 objets, le musée propose aujourd’hui de

revivre plus de 500 ans d’histoire de Montréal et du Québec à travers ses expositions

permanentes et temporaires, ses postes multimédia et son Jardin du Gouverneur1.

Parallèlement à l’accomplissement de ses missions, le musée mène une

politique d’expansion : travaux de rénovation et d’agrandissements, fouilles

archéologiques, repositionnement au sein des musées d’histoire montréalais. Ainsi, le

musée a décidé de se spécialiser sur la période du 18e siècle et de recentrer ses

activités sur la vie quotidienne à Montréal à cette époque.

Notre mission a consisté à concevoir un géotour, ou parcours de visite dans le

Vieux-Montréal, en élaborant un contenu multimédia prévu pour un support de

technologie mobile de type iPhone permettant une géolocalisation.

Il est prévu que ce produit soit mis à disposition par le Musée du Château

Ramezay en 2012, à l’occasion du 150e anniversaire de la Société d’Archéologie et de

Numismatique de Montréal.

1 Cf. Site Internet du musée : http://www.chateauramezay.qc.ca/

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Il permettra d’offrir une poursuite à la visite du musée, en approfondissant le

thème du 18e siècle à travers les vestiges du Vieux-Montréal. C’est l’occasion pour le

musée de « sortir de ses murs » tout en poursuivant sa stratégie de développement des

nouvelles technologies. Celles-ci constituent un enjeu très important dans la

muséologie actuelle, enrichissant l’expérience du visiteur.

Notre travail s’inscrit dans la continuité d’une recherche initiée en 2010 par

Alexa Catalan et Gaia Labianca. Leurs résultats ont fourni une base à notre

investigation.

Ce rapport présente en premier lieu le cadre du projet, puis celui de la

recherche. Il décrit ensuite la méthode et les outils que avons utilisés pour la mener à

bien. Enfin, il présente nos résultats et les suites à donner au projet.

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I - Le projet

1) Définition du projet

Le projet envisagé par le musée du Château Ramezay consiste en un outil de

visite du Vieux-Montréal, qui prendra vraisemblablement l’aspect d’une application2

pour téléphone intelligent3. Cet outil proposera un circuit à travers les rues de ce

quartier, avec différents arrêts devant les bâtiments ou sites remarquables. Prévu pour

un support de technologie mobile (type iPod, iPad, iPhone, tout autre téléphone

intelligent ou tablette éléctronique), ce circuit offrira pour chaque site un contenu

multimédia : sons, textes, images, au sein de différentes capsules correspondant à

chaque arrêt. Un procédé de géolocalisation permettra de déclencher la capsule à

l’arrivée sur le site correspondant et de suivre l’avancée du parcours en se repérant sur

un plan. L’usage en sera autonome.

Ce programme cible idéalement le public du musée, après sa visite des

expositions, s’il souhaite poursuivre sa découverte du Vieux-Montréal et du 18e

siècle. Le public du musée est majoritairement constitué de touristes en provenance

du Canada ou des Etats-Unis : environ 75% des visiteurs sont québécois, et 30% sont

américains.

Pour ce projet, il s’agit de retracer la vie dans le Vieux-Montréal au 18e siècle

et de faire apparaître la manière dont la ville a su évoluer et s’adapter au cours des

siècles et au gré de son histoire.

2 « Une application mobile, c’est-à-dire adaptée au format mobile, est un logiciel téléchargeable et exécutable sur les « téléphones intelligents », les fameux Smartphones, ou d’autres appareils mobiles tels que les tablettes électroniques. » Cf. http://www.haas-avocats.com/telecommunications/applications-smartphone-objets-juridiquement-identifies/ 3 « Un smartphone, ordiphone, terminal de poche (TP) ou téléphone intelligent est un téléphone mobile disposant aussi des fonctions d'un assistant numérique personnel. Il peut aussi fournir les fonctionnalités d'agenda, de calendrier, de navigation sur le web, de consultation de courrier électronique, de messagerie instantanée, de GPS, etc. » Cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Smartphone

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À travers les sites historiques ou les bâtiments remarquables, des informations

seront données sur les grands événements qui ont marqué l’histoire de Montréal, mais

aussi sur la vie quotidienne au sein de la ville fortifiée du 18 e siècle. L’approche

choisie pour les textes est celle d’une rencontre virtuelle avec un narrateur, qui

entrainera le visiteur dans un parcours vivant et personnalisé. Une ambiance sonore et

une iconographie viendront enrichir cette visite, suivant le modèle défini par les

bornes multimédia du musée.

Cette visite sera un écho à l’action menée par la Société d’Archéologie et de

Numismatique de Montréal pour mettre en valeur le patrimoine de la ville.

En outre, pour le musée, l’objectif est de se démarquer en proposant un

contenu original, sur un support ludique et flexible, s’adaptant aux besoins du visiteur.

Il est crucial de lui offrir une expérience de visite agréable, pratique et cohérente, et

de susciter chez lui un fonctionnement imaginaire important. Ce projet s’inscrit dans

un souci de la part du musée de faire revivre le passé en l’incarnant et en l’illustrant  :

les agents d’accueil du musée sont en costume d’époque tandis que le contenu de

chaque borne multimédia est dévoilé par un personnage historique ou plus anonyme.

Les contraintes sont essentiellement liées à la nature de l’environnement : la

nécessité de commencer le parcours au Château Ramezay, puis de relier des sites de

natures différentes et d’époques variées, parfois très éloignés géographiquement.

Le cadre des moyens techniques et financiers a également déterminé la nature du

projet : les possibilités de créer plusieurs circuits, d’utiliser les technologies de réalité

augmentée4, d’animations 3D etc. ont été écartées au profit d’un recentrement sur un

seul circuit composé de textes et de capsules mêlant contenu audio et iconographique,

avec la possibilité d’approfondir certains thèmes dans un second niveau.

2) Stade d’avancement

En 2010, Gaia Labianca et Alexa Catalan ont réalisé une étude préliminaire du

projet, tant sur le contenu scientifique que sur le support envisagé. Elles ont identifié

4 « La réalité augmentée désigne les systèmes informatiques qui rendent possible la superposition d'un modèle virtuel 3D ou 2D à la perception que nous avons naturellement de la réalité et ceci en temps réel. Elle désigne les différentes méthodes qui permettent d'incruster de façon réaliste des objets virtuels dans une séquence d'images. » Cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Réalité_augmentée

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les bornes chronologiques du sujet, à savoir l’histoire du Vieux-Montréal depuis la

fondation de la première colonie en 1642 jusqu’à la démolition de la fortification de

pierres, en 1803. Puis elles ont établi une bibliographie et défini un corpus de sites à

considérer. À partir de cette liste documentée, elles ont proposé cinq parcours de

visite, en précisant pour chacun les fils conducteurs, concepts, objectifs, intérêts,

messages, approches et moyens envisagés. Une analyse critique de ces parcours les a

conduites à en approfondir deux, pour lesquels elles ont élaboré des scénarii détaillés :

le parcours « à rebours » et le parcours « spontané ». De plus, ces deux chercheuses

ont fourni quelques préconisations quant à la structure du programme (ressources

liées, longueur des textes, choix des images, moyens de repère…)

Au terme de cette première étape, elles ont suggéré quelques perspectives à

donner à la suite du projet : approfondir la réflexion sur le dispositif technologique à

mettre en place ; étudier la pertinence et la faisabilité du parcours ; orienter le contenu

des textes et de l’iconographie sur la vie quotidienne et les anecdotes de la période du

18e siècle.

3) Travail à réaliser

En 2011, l’étape suivante consistait à définir plus précisément le circuit et à

élaborer son contenu.

Certains objectifs et contraintes ont été stipulés : la nécessité de se concentrer

sur la période du 18e siècle, de concevoir le circuit en partant de l’expérience physique

du visiteur et de présenter sous un angle positif les évolutions qu’a connu le quartier.

Le choix du parcours définitif été discuté avec notre superviseur, André

Delisle, après étude des deux scénarii approfondis par nos prédécesseurs.

Il nous fallait ensuite élaborer un scénario détaillé pour ce parcours, en listant

l’information à donner pour chaque site.

Puis nous devions sélectionner l’iconographie adéquate, en passant en revue

les collections muséales canadiennes ou étrangères qui possèdent des objets

susceptibles d’être utilisés. Ces images devaient être documentées et mises en

corrélation avec les textes correspondant à chaque site, rédigés par nos soins.

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En fonction de ces recherches iconographiques, il était possible de modifier le

scénario.

Le résultat de notre recherche devait présenter une description générale du

circuit retenu, le texte présentant chaque site, la liste des objets retenus ainsi que

l’information accompagnant chacun d’entre eux.

Enfin, nous avions convenu de soumettre le parcours à un petit groupe de

personnes afin de recueillir leurs réactions.

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II - Le cadre de la recherche

1) Une visite géolocalisée avec contenu multimédia sur un support de technologie mobile

A) Présentation du support envisagé

La géolocalisation

Le principe étant de laisser partir le visiteur de façon autonome dans le

quartier du Vieux-Montréal, l’un des enjeux fondamentaux est de lui donner des

repères géographiques clairs. Le principe de la géolocalisation permet de répondre à

cette exigence. Il s’agit d’un procédé de positionnement par satellite qui permet de

situer une personne et de suivre ses déplacements en temps réel à partir de ses

coordonnées géographiques, déterminées à l’aide d’un terminal de type GPS (Global

Positioning System).

Les technologies d’aujourd’hui nous permettent d’utiliser la géolocalisation à

partir d’appareils compacts dont le transport ne présente aucune difficulté. En outre,

son utilisation s’est répandue de façon conséquente ces dernières années. Les

téléphones intelligents sont ainsi pour la plupart équipés de systèmes de ce type. Une

part du public sera donc très probablement déjà familiarisée avec l’usage d’un tel

support.

Concrètement, l’utilisateur a une carte dynamique sous les yeux : son

emplacement lui est communiqué par un repère qui évolue sur la carte suivant ses

propres déplacements. Les points d’arrêts du parcours sont signifiés par un symbole

fixe sur la carte, et le trajet recommandé pour aller d’un point à un autre est mis en

évidence, par exemple à l’aide d’un surlignage en couleur. Notons toutefois que le

circuit n’est pas figé et que le visiteur est libre de l’ajuster au gré de ses envies ou des

contraintes matérielles (travaux par exemple). C’est l’un des avantages de la

géolocalisation : le visiteur peut à tout moment se repérer physiquement. Cet élément

a son importance si l’on considère que le public cible est constitué de touristes et de

primo-visiteurs qui ne connaissent pas forcément le quartier.

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Les capsules vidéo

Une fois l’utilisateur parvenu à l’un des points d’arrêt, il s’agit de lui

communiquer de l’information. Au-delà de la définition du contenu, la question du ou

des moyens de transmission s’est donc posée. Le choix retenu pour présenter

l’information au visiteur est celui de l’utilisation du multimédia, à partir de capsules

vidéo.

Ce sont des objets temporels restituant des images animées accompagnées

d’une bande sonore. Dans le cadre du géotour5, cela se présentera essentiellement sous

la forme d’un contenu audio de type narratif et descriptif, soutenu par une

iconographie qui défilera de manière synchronisée.

Ce choix permet de s’inscrire dans la continuité de

l’accompagnement multimédia que propose le musée au sein de ses salles et du jardin.

Les capsules sont relativement simples, permettant de délivrer un message de la façon

la plus claire et directe possible, tout en répondant à des impératifs financiers

n’autorisant pas, par exemple, des animations 3D. Le format relativement court des

capsules fait de la clarté du propos un objectif majeur à atteindre. Chaque capsule doit

comporter une unité, présenter un univers particulier, tout en étant reliée le plus

possibles aux autres capsules pour que chaque univers contribue a la formation d’un

tout cohérent.

Les applications pour téléphone intelligent

L’ensemble de ces principes (géolocalisation et capsules) s’incarnera dans une

application pour appareil électronique mobile, téléphone ou autre. Il s’agit d’un

logiciel ou programme informatique à installer sur l’appareil en question.

Généralement, ces logiciels sont soit fournis directement avec l’appareil, soit

installés par l'utilisateur par le biais d'une plateforme de téléchargement, par exemple

iTunes App store, Android Market, ou tout simplement un site Internet.

B) Offre technologique existante

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Un aperçu de l’offre existante permet de mieux situer le projet de géotour du

musée du Château Ramezay mais aussi de le définir avec plus de précision.

- Applications de musée

De plus en plus de musées cherchent à utiliser les technologies mobiles en

créant leur propre application. Le plus souvent, elles sont conçues comme des outils

de médiation, en vue d’une utilisation sur place, c'est-à-dire au musée.

Il s’agit parfois de simples audioguides, à la différence près qu’ils sont

téléchargeables sur son propre téléphone et donc éventuellement réutilisables chez soi

ou dans d’autres circonstances. Cela peut aussi être des vidéos de présentation d’une

salle ou bien un catalogue de notices d’œuvres, etc. Mais de plus en plus, les musées

cherchent à développer l’interactivité en proposant des contenus multimédia variés et

en rendant le visiteur véritablement acteur de sa visite. Cela peut prendre, par

exemple, l’aspect d’un jeu de piste au sein des collections comme au Musée de la

Civilisation à Québec.

Mais les collections ne sont pas toujours le socle des applications de musées.

Certaines proposent des contenus indépendants des collections mais en lien avec la

thématique de l’établissement. Cela peut être, par exemple, des témoignages, comme

dans le cas du 9/11 Memorial Guide proposé par le National September 11 Memorial

& Museum. Le musée McCord vient quant à lui de lancer une application utilisant le

principe de la réalité augmentée : à un certains nombre de points dans Montréal,

l’utilisateur peut superposer une vue ancienne à ce qu’il a sous les yeux.

D’une façon générale, les applications développées par les musées s’appuient

sur ce que l’on peut trouver à l’intérieur, en accord avec leur projet scientifique et

culturel.

- Outils de visite géolocalisée en capsules multimédia

Toutefois, certains établissements se servent des capacités propres aux

technologies mobiles pour proposer des circuits en dehors de leurs murs. L’enjeu est

important puisque cela permet au musée de s’approprier un environnement souvent

adjacent à l’établissement mais pas forcément annexable par celui-ci, ou, en d’autres

termes, de muséaliser un espace extérieur. L´une des conditions sine qua non pour

parvenir à créer cette continuité est que le musée doit être suffisamment ancré dans

l’environnement en question.

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Ainsi, la Biosphère, musée de l’environnement situé à Montréal, propose à ses

visiteurs un parcours géolocalisé, le GéoTour 67, sur les thèmes de l’Exposition

Universelle de 1967 et de l’évolution des connaissances environnementales depuis les

quarante dernières années. Ces choix sont pertinents à double titre pour

l’établissement. Tout d’abord, le bâtiment qui accueille l’institution est issu de

l’Exposition de 1967 et il se situe dans un environnement, à savoir celui de l’île

Sainte-Hélène, qui en fut l’un des sites majeurs. Cela permet donc de prendre

logiquement le musée comme point de départ du circuit. En outre, le choix d’orienter

les contenus autour de la question de l’environnement permet de rester en lien étroit

avec le thème du musée.

À notre connaissance, il n’y a pas encore beaucoup d’autres exemples de

musées proposant ce type de visite géolocalisée, plus répandu pour de vastes

ensembles polymorphes tels que le Parc de la Villette6 à Paris, les Jardins de

Versailles7 ou encore Central Park8 à New York. L’exemple du parcours proposé par

la Biosphère n’est pas anodin dans la mesure où il sert de modèle pour le projet du

musée du Château Ramezay, qui a d’ailleurs fait appel à la même entreprise de

développement, Idée Clic9. Dans notre cas, la visite géolocalisée à l’extérieur des

murs du musée peut également se justifier puisque là aussi, le bâtiment comme les

collections s’inscrivent dans une cohérence avec le thème retenu et l’environnement

direct du musée.

- Visites itinérantes en capsules multimédia

Il existe d’autres types de contenus culturels nomades, n’utilisant pas de

technologie de géolocalisation. On peut parler alors de « parcours autoguidés ».

Certaines institutions proposent de simples capsules vidéo que l’utilisateur doit

télécharger et enclencher lui-même suivant le principe du podcasting ou

baladodiffusion. Le Château de Versailles utilise ce principe pour le Podcast de la

Reine nous faisant découvrir le Petit Trianon10.

6 http://itunes.apple.com/fr/app/parc-de-la-villette/id441016956?mt=8 7 http://www.chateauversailles.fr/multimedia/application-iphone8  http://itunes.apple.com/us/app/central-park/id396515130?mt=89 http://www.idee-clic.com/10 http://www.apple.com/fr/hotnews/articles/versailles_podcast/

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Plus proche du Château Ramezay, les Quais du Vieux Port de Montréal

proposent également un parcours de ce type intitulé 5 générations, un port, constitué

lui aussi de capsules vidéo.

- Applications sur le Vieux-Montréal

Autre type de contenu faisant appel aux nouvelles technologies : les

applications à dominante touristique sur le quartier du Vieux-Montréal. Celles-ci,

comme Experience Vieux-Montréal11 ou encore Guide Vieux-Montréal12 ne donnent

que très peu d’informations patrimoniales et sont davantage axées sur les offres

d’hébergement, les attractions touristiques principales, le magasinage ou la

restauration. Elles délivrent une sélection d’adresses à la manière d’un guide

touristique et permettent de se créer un parcours personnalisé.

Enfin, un projet de grande ampleur intitulé Montréal en Histoire et faisant

appel aux possibilités d’interactivité offertes par les nouvelles technologies devrait

voir le jour d’ici 201713.

11 http://experienceoldmontreal.com/fr/12 http://www.sdcvieuxmontreal.com/13 http://www.cyberpresse.ca/arts/nouvelles/201108/16/01-4426380-une-animation-interactive-en-preparation-dans-le-vieux-montreal.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B50_en-manchette-arts_379_section_POS1

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2) Le Vieux-Montréal

A) Définition du Vieux-Montréal

Le cadre géographique du parcours correspond au quartier du Vieux-

Montréal : il est délimité par le tracé des anciennes murailles en pierre, érigées entre

1713 et 1744 et démolie en 1803. C’est ce qu’on appelle l’époque de la ville fortifiée,

quand Montréal était concentrée dans ses remparts. Le Vieux-Montréal a été déclaré

arrondissement historique en 1964.

Rapide historique

Il constitue le noyau du développement de la ville depuis la fondation de Ville-

Marie par les premiers colons en 1642. Ceux-ci se sont établis sur la Pointe à Callière,

entre le fleuve Saint-Laurent et la rivière Saint-Pierre (aujourd’hui disparue). À

l’origine de cette fondation se trouve un projet missionnaire français, celui de la

Société de Notre-Dame pour la conversion des sauvages ; ils souhaitaient établir en

Nouvelle-France une communauté vivant en harmonie avec les Amérindiens et

convertie à la foi catholique.

Peu à peu, l’occupation s’étend le long du fleuve et s’organise en construisant

un hôpital, une école, des églises et des couvents... Pour se protéger des attaques des

Iroquois, on entoure la ville d’une palissade de bois, vers 1689. Cette palissade est

remplacée au 18e siècle par une muraille de pierre, afin de contrer l’invasion

britannique.

À l’intérieur des murs, le commerce se développe, notamment grâce au

système de la traite des fourrures, dont Montréal est le point d’ancrage. Centre

stratégique de la conquête de l’ouest, Montréal est également une ville de garnison,

ravitaillant les autres postes de la colonie et accueillant de nombreux soldats.

La Compagnie des Prêtres de Saint-Sulpice est propriétaire de la seigneurie de

Montréal, et les différentes congrégations religieuses (Jésuites, Récollets,

Congrégation de Notre-Dame, Sœurs Hospitalières de saint Joseph…) jouent des rôles

très importants dans la vie des habitants.

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Incapable de résister à un siège en règle malgré sa muraille de pierres,

Montréal se rend aux Anglais en 1760, après la reddition de Québec. Cette conquête

amène de nombreux changements dans l’organisation : les postes officiels et le

commerce tombent aux mains des britanniques. Toutefois, la vie quotidienne et

l’allure de la ville en seront peu bouleversées.

D’autre part, Montréal sera occupée par l’armée révolutionnaire américaine

durant quelques mois en 1775-1776.

Caractéristiques

Le Vieux-Montréal est un quartier très touristique, qui cultive une atmosphère

relativement authentique, mais aussi une grande mixité d’époques et de styles dans

son architecture.

Les vestiges du 17e siècle sont rarement conservés, mais plusieurs monuments

récents font allusion à cette période : statues et plaques dédiées à Marguerite

Bourgeoys, à Jeanne Mance, à Paul de Chomedey sieur de Maisonneuve… L’espace

urbain a également gardé le tracé des rues conçu par François Dollier de Casson, père

sulpicien.

Quelques bâtiments du 18e siècle ont été conservés : le Château du Musée

Ramezay et la chapelle Notre-Dame de Bonsecours, même s’ils ont connu de

nombreuses modifications ; quelques vestiges des fortifications ; certaines maisons de

marchands (Pierre du Calvet, Clément Sabrevois de Bleury, Simon McTavish,

Edward William Gray…), l’ancien hôpital général.

En revanche, de nombreux immeubles construits aux 19e et 20e siècles ont été

sauvegardés : la basilique Notre-Dame, le Marché Bonsecours, l’Hôtel de Ville…

Le Vieux-Montréal est limité par la rue McGill à l’ouest et par la rue Berri à l’est.

Trois grands axes le traversent d’est en ouest : les rues Notre-Dame, Saint-Paul et de

la Commune.

B) Offre culturelle existante dans le Vieux-Montréal

Le Vieux-Montréal aujourd’hui se caractérise également par la prolifération

d’une offre culturelle souvent en rapport direct avec le sujet qui est le nôtre. C’est

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pourquoi il nous a semblé pertinent d’effectuer un rapide tour d’horizon de l’offre

culturelle existante, tout comme nous avons traité l’offre technologique.

- Musées

L’importance du nombre de musées d’histoire à Montréal fait souvent débat :

ils sont près d’une quinzaine dont quatre dans le seul Vieux-Montréal. Nous avons

élaboré une liste des établissements qui nous semblaient les plus étroitement en lien

avec notre sujet et nous avons passé en revue leur offre, de façon à approfondir notre

connaissance de l’histoire de Montréal et préparer notre sélection iconographique,

mais aussi pour nous informer sur les manières existantes de traiter un sujet similaire

au nôtre.

Nous avons ainsi parcouru les salles permanentes de six musées pour constater

que, globalement, s’ils présentent tous l’histoire de Montréal (parfois élargie à

l’histoire du Québec voire du Canada), chacun avait un thème de prédilection ou un

angle d’attaque spécifique. Pointe-à-Callière, musée de site, traite cette histoire à

partir de vestiges archéologiques présentés in situ. Le musée McCord s’attarde

essentiellement sur le 19e siècle, le musée Marguerite Bourgeoys et celui des Sœurs

Hospitalières de Saint-Joseph se concentrent sur une histoire plus religieuse et sur

l’action des communautés. Le Centre d’Histoire, centre d’interprétation ne possédant

par définition peu de collections, fonde son propos sur les faits et non sur les artefacts.

Quant au musée du Château Ramezay, il tend de plus en plus à trouver sa spécificité

en racontant la vie quotidienne au 18e siècle. Le musée Stewart, qui vient de rouvrir

ses portes avec une nouvelle exposition permanente, est plus polyvalent. Il présente

notamment des vitrines thématiques (type : danser, se divertir, se vêtir…) sur la vie

quotidienne au temps de la Nouvelle France. En outre, il propose des bornes

multimédia proches de ce qui est souhaité pour le géotour, c’est-à-dire des capsules

vidéo comportant des éléments de la vie quotidienne contés par un narrateur et

accompagnés d’images illustrant le propos. Ces bornes sont couplées à l’animation

lumineuse d’une grande maquette représentant le Vieux-Montréal au 18e siècle.

Cependant, il existe une différence fondamentale avec notre projet : l’expérience du

visiteur ne sera pas la même. Dans un cas, il fera face à une reconstitution miniature

de la ville en contexte muséal (d’autant que le musée n’est pas localisé dans le Vieux-

Montréal), alors que dans l’autre, il sera plongé dans l’environnement urbain et sera

17

Page 18: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

amené à utiliser son fonctionnement imaginaire pour recréer virtuellement le Montréal

d’autrefois.

- Visites guidées 

Dès lors, il paraît cohérent d’étudier un autre type d’offres proposant

également d’emmener le visiteur in situ à la découverte du passé du Vieux-Montréal.

En effet, il existe des visites du quartier proposées par divers organismes. L’entreprise

Guidatour14 inclut dans son catalogue des parcours guidés dans le Vieux-Montréal

mais celles-ci s’appuient surtout sur les vestiges encore debout, donc en grande partie

des monuments du 19e siècle. Des « Visites Fantômes » retracent la vie de

personnages joués par des comédiens. D’autres circuits commentés existent comme

les visites du quartier en calèche. Nous n‘avons pu vérifier si les cochers tenaient

effectivement un discours sur l’histoire du Vieux-Montréal à leurs clients mais la ville

de Montréal met à disposition gratuitement sur le site Internet du Vieux-Montréal un

fichier documentaire15 à destination des cochers. Ce fichier contient des circuits types

et des capsules rédigées. Le Centre d’Histoire de Montréal offre ponctuellement des

visites guidées extérieures16. Il est également à considérer que la présentation du

Vieux-Montréal est incluse dans d’autres tours de Montréal à pied, en vélo, en bus…

- Documents de visite 

Enfin, il existe des circuits sans accompagnement humain ou technologique, à

partir le plus souvent d’une simple carte et d’un document d’aide à la visite. Ces

parcours sont proposés par téléchargement sur Internet17 ou sous la forme de

fascicules comme celui du musée Marguerite Bourgeoys18 ou encore ceux de la Ville

14 http://www.guidatour.qc.ca/ 15 http://www.vieux.montreal.qc.ca/cochers/cochers.htm16 http://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_dad=portal&_pageid=2497,3090716&_schema=PORTAL17 http://www.museesmontreal.org/main.php?i=3&t=parcours&d=1&l=f par exemple, société des directeurs de musées montréalais ou http://www.vieux.montreal.qc.ca/tour/0carte.htm 18 Sur les pas de Marguerite Bourgeoys à Montréal, par le musée Marguerite Bourgeoys ; une visite du Vieux-Montréal à travers la vie de Marguerite Bourgeoys, première institutrice de Ville-Marie. $2.

18

Page 19: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

de Montréal19. À noter que le site Internet du Vieux-Montréal contient une visite

virtuelle20 du quartier.

On constate donc que, si l’offre culturelle dans et à propos du Vieux-Montréal

est d’une grande richesse, le projet de géotour du musée du Château Ramezay se

démarque. Sa forme comme le contenu souhaité ne sont pas totalement inédits à

Montréal ; en revanche, leur combinaison devrait conduire à la création d’un outil

original à destination des visiteurs.

C) Les sources documentaires sur le Vieux-Montréal

La documentation scientifique

Le contenu scientifique du parcours a été élaboré à partir d’une documentation

à la fois historique, patrimoniale et thématique / sociologique, concernant le cadre

spatio-temporel déterminé préalablement, à savoir le Vieux-Montréal au 18e siècle. Ce

sujet, très étendu, a nécessité une sélection parmi les sources possibles.

Une bibliographie avait été établie par nos prédécesseurs, et certains

documents nous ont été soumis par notre superviseur. De nombreuses autres sources

ont été trouvées sur Internet, notamment les musées et expositions virtuelles (Le

musée virtuel de la Nouvelle-France, Musée virtuel du Canada, Champlain 2004,

Montreal Clic, biographi.ca…). Le site officiel du Vieux-Montréal a été d’une aide

précieuse, grâce à ses inventaires patrimoniaux.

D’autre part, les précédentes stagiaires avaient réalisé des listes des bâtiments,

nom, places, rues, vestiges archéologiques, personnages remarquables et thématiques.

Elles avaient adopté la méthode de Céline Le Merlus et Elvira Moya San Martin pour

classer les informations recueillies, en l’adaptant au cas particulier de la conception de

scénario à partir de sites préalablement choisis21. Ainsi, à partir des fiches

synthétiques sur les bâtiments (cartel, thèmes majeurs et sous-thèmes, liens

19 - Découvrez le Vieux-Montréal : Histoire – Architecture – Patrimoine, par la Ville de Montréal. Voir ci-dessus, site du Vieux-Montréal. $5.95 mais aussi Sur les traces de Montréal, ville fortifiée au XVIIIe siècle et le Circuit Lumière. 20 http://www.vieux.montreal.qc.ca/eclair/f_anim.htm 21 À l’origine, la méthode Le Merlus permet de concevoir un scénario d’exposition à partir d’un corpus d’information, en les regroupant en thèmes et sous-thèmes, puis en choisissant les objets permettant de les illustrer.

19

Page 20: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

thématiques entre les bâtiments), elles ont produit un tableau de synthèse thématique

mettant en évidence les thèmes, sous-thèmes et liens pour chaque site. Cela les a

conduites à rédiger une synthèse thématique générale.

La consultation de ces données nous a permis de nous familiariser avec notre

sujet et de constituer une chronologie résumant l’histoire de la Nouvelle-France, de

Montréal et de ses bâtiments. À partir des ouvrages généraux (l’histoire du Québec,

l’histoire de Montréal), nous nous sommes dirigées vers la lecture d’ouvrages dédiés

au patrimoine du Vieux-Montréal et aux aspects de la vie quotidienne en Nouvelle-

France.

Par la suite, nous avons cherché à diversifier nos sources pour préciser

l’information, s’assurer de sa pertinence et de sa véracité. Certaines sources ont été

rejetées, car elles se sont révélées insuffisamment documentées ou dépassées :

quelques articles du site du Vieux-Montréal, l’ouvrage de Guy Pinard…

Les tableaux réalisés par les chercheuses de l’an dernier montraient une grande

quantité d’informations, mais qui n’étaient pas précisément référencées. De plus, le

sujet ayant été recentré sur le 18e siècle, les données concernant le 17e ne nous ont pas

été utiles. A contrario, certains sites du circuit proposé par notre superviseur n’étaient

pas mentionnés.

Après élaboration du premier scénario, nous avons recensé les sujets qui

réclamaient une documentation plus approfondie : la traite des fourrures ; le

commerce ; l’alimentation et les produits cultivés ; le système colonial (intendant) ;

l’architecture de la maison urbaine typique de Nouvelle-France ; les soins médicaux ;

l’éducation ; les loisirs de l’élite.

De même, certains sites ont demandé des recherches complémentaires : le

palais de l’intendant, la résidence des Jésuites, la place du Marché, la congrégation de

Notre-Dame, la maison Daneau de Muy.

Le corpus d’informations recueillies est donc très varié : récits et analyses

d’événements historiques, données socio-historiques sur la vie quotidienne, anecdotes

et descriptions d’architectures.

La documentation iconographique

Au cours des recherches documentaires, nous avons listé les musées ou sites

qui seraient à même de nous fournir des contenus iconographiques. Par la suite, nous

20

Page 21: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

avons entrepris tous azimuts une recherche d’images permettant d’illustrer le parcours

choisi.

Différentes bases de données nous ont été utiles : Infomuse, le catalogue des

musées du Québec ; Artefacts Canada : la base des musées canadiens mise en ligne

par le RCIP (Réseau Canadien d’Information sur le Patrimoine) ; l’outil Pistard et la

section « Arts » de la BANQ (Bibliothèque et Archives nationales du Québec) ; la

base France-Canada des Archives Nationales de France ; la base Ulysse du Centre

des Archives d’Outre-Mer ; la base Joconde du Ministère français de la Culture ; le

catalogue de la Réunion des Musées Nationaux français…

Nous avons également consulté les catalogues de certains musées, notamment

celui du Musée McCord d’histoire canadienne ; il a l’avantage d’offrir des recherches

précises et avec des mots-clés pertinents (« scène de genre »…). Nos visites de

certains musées ont complété ces recherches, car bien souvent leurs collections

n’étaient pas accessibles en ligne : il en est ainsi du musée Marguerite Bourgeoys et

du musée des Hospitalières de Saint-Joseph.

De nombreux sites Internet, tels les expositions virtuelles (Montréal : 500 ans

d’archives, Champlain 2004) ou le site officiel du Vieux-Montréal nous ont fourni du

contenu iconographique. En outre, quelques illustrateurs contemporains (Francis Back

par exemple) reconstituent des scènes de l’époque de la Nouvelle-France et

collaborent fréquemment avec les musées.

Enfin, des recherches d’images sur le moteur de recherche Google nous a

fourni de façon rapide des données iconographiques issues de sites Internet dont nous

n’aurions pas soupçonné l’existence.

21

Page 22: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

III - Méthodologie

Notre travail s’est orienté dans deux directions principales : la réflexion sur la

structure du géotour et l’élaboration de son contenu. Pour mener à bien cette mission,

nous nous sommes appuyées sur un banc d’essai de certaines propositions existantes,

sur un outil théorique de conception d’audioguide, et bien entendu sur la

documentation scientifique et iconographique recueillie.

1) Conception de la structure du produit

Il nous est rapidement apparu que le contenu du géotour dépendrait en grande

partie de la structure du produit. C’est pourquoi nous avons décidé de consacrer une

partie de notre travail à la réalisation d’une revue des pratiques.

A) Banc d’essai

En prenant connaissance de ce qui a été élaboré pour des produits présentant

des similarités avec notre projet, nous avons pu repérer les bonnes idées comme les

écueils à éviter. Dresser un bilan de l’existant permet aussi de proposer un produit qui

soit autant que possible unique et inédit. En effet, le projet de géotour vient s’inscrire

dans une offre variée d’accompagnements à la découverte du Vieux-Montréal : livres

et fascicules, visites guidées, promenades en calèches, applications touristiques pour

téléphones intelligents, parcours disponibles sur Internet…

Pour mener à bien ce repérage, nous avons eu recours à Internet et au moteur

de recherche Google. Cette investigation ne visait pas la conception d’une liste

exhaustive mais plutôt l’élaboration d’un panorama des pratiques et de l’offre

existante. Nous avons pu classer les résultats en quatre catégories :

- Les visites avec un accompagnement humain (guide-conférencier…)

22

Page 23: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

- Les visites autoguidées (parcours préconçu disponible sous forme de fascicule

ou téléchargeable en ligne)

- Les visites virtuelles

- Les offres avec utilisation d’un appareil

Une fois ce repérage effectué, il nous a semblé important de procéder à des

tests de certaines de ces offres. Etant limitées par le temps, nous avons sélectionné

deux parcours. Nos choix ont été orientés en fonction de deux critères : le fond (le

contenu), et la forme (le support). Aucune offre existante ne proposant un produit

similaire au projet du musée du Château Ramezay, nous avons dû dissocier les deux.

Ainsi, pour ce qui relève du fond, nous avons choisi de tester une visite guidée

« classique » avec conférencier, dans le Vieux-Montréal, celle proposée par

Guidatour. Pour la forme, nous nous sommes logiquement tournées vers le GéoTour

67 qui sert de référence à notre projet en termes de possibilités techniques.

Nous avons souhaité encadrer nos tests à l’aide d’une grille d’analyse nous

permettant de décrire nos visites dans leur globalité (nombre d’arrêts, durée totale, fil

conducteur…) mais aussi capsule par capsule (lieux des arrêts, durée, thèmes,

messages…). Cela nous a été utile pour mieux appréhender la structure des visites.

Nous en avons également profité pour noter toutes nos remarques et nos idées brutes,

directement sur le terrain. Ces expériences ont été en outre l’occasion de se mettre

dans la peau du visiteur, et d’en tirer des enseignements applicables dans la

conception de notre circuit (distance entre les points d’arrêts, temps d’écoute des

capsules, prise en compte des pauses…)

B) Préconisations

En nous appuyant sur ce travail, conforté par celui effectué l’an dernier, nous

avons établi un certain nombre de préconisations.

Contenu des textes

Concernant l’organisation du contenu, le test du GéoTour 67 et le repérage de

ses lacunes nous ont éclairées sur l’importance d’un fil conducteur pertinent, de la

fluidité et de la solidité du propos. L’existence d’une introduction, d’une conclusion

et, dans la mesure du possible, de transitions entre les capsules nous semble

23

Page 24: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

fondamentale. Les thèmes abordés doivent s’enchainer de façon logique.

L’enchaînement de l’ensemble des capsules doit former un univers cohérent, mais

chacune doit également présenter une unité indépendamment du tout pour que le

visiteur ne soit pas complètement perdu s’il décide de ne pas écouter telle ou telle

capsule.

Le nombre restreint d’informations contenues dans les deux parcours testés

nous a convaincu du rôle de premier plan des ressources liées comme moyen

d’approfondissement.

Aspects formels

Nous avons également fait quelques constatations au sujet de la forme et du

déroulement de la visite. Nos deux tests ainsi nos déambulations dans le Vieux-

Montréal nous ont enseigné qu’il faut parfois savoir privilégier la logique

géographique à la pertinence de l’enchaînement des étapes. D’où l’importance, dans

l’écriture des textes, des transitions mentionnées plus haut. La prise en compte

de l’expérience physique du visiteur est ainsi essentielle. C’est d’ailleurs au cours du

test de l’un des parcours, à savoir la visite Guidatour, que nous avons eu l’idée de

prévoir des écoutes itinérantes pour les grandes distances ou lorsqu’il n’y a rien de

particulier à observer avec attention. L’idée est simple : nous avons constaté qu’entre

deux points d’arrêts, le guide profitait du temps de marche dans les rues pour raconter

de petites anecdotes, de manière à ce que les distances paraissent réduites. Nous

proposons de reprendre ce principe qui permet également d’augmenter le nombre

d’informations délivrées et qui se prête bien à la diffusion d’ambiances sonores de

l’époque, favorisant le fonctionnement imaginaire en plongeant le visiteur dans les

bruits quotidiens d’un autre temps.

En chronométrant précisément nos visites sur le terrain tout en notant nos

impressions sur le vif, nous avons établi que, pour éviter un sentiment de lassitude et

compte tenu de la taille de notre parcours, la durée des capsules doit être d’une minute

et trente secondes à deux minutes maximum. Dans le même objectif, la durée de

marche entre deux capsules ne doit pas, dans l’idéal, dépasser les dix minutes22. Nous

avons en effet abandonné la recherche de l’un des points d’écoute du GéoTour 67

après un peu plus de dix minutes. En outre, comme nos collègues de l’an dernier, nous

pensons que nommer les étapes directement sur la carte de géolocalisation, ce qui n’a

22 sans prendre en compte les pauses et arrêts touristiques.

24

Page 25: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

pas été fait dans le cadre du GéoTour 67, permet de renseigner le visiteur sur ce qui

l’attend aux étapes suivantes. Il est ainsi mieux armé pour repérer les points de

déclenchement des capsules mais peut aussi éventuellement décider des étapes qui

l’interpellent le plus si, par exemple, le temps lui manque pour faire le parcours en

entier.

Du point de vue de l’accessibilité, nous pensons qu’il serait bon de reprendre

l’idée mise en œuvre dans le parcours proposé par la Biosphère, c’est-à-dire proposer

une version texte de chaque capsule. Cela peut aussi être utile si l’utilisateur souhaite

avoir l’orthographe d’un nom ou bien d’un terme. L’existence de cette version texte

doit être mise en évidence pour que l’utilisateur puisse y accéder facilement. La

présence de l’iconographie de chaque capsule sous forme de diaporama nous est aussi

apparue comme étant une idée à conserver, de façon à ce que l’on puisse re-visionner

les images à l’envi. Cependant, la présence d’une légende la plus précise possible

accompagnant les vignettes nous semble un impératif, ce qui n’a pas été fait pour le

GéoTour 67.

Aspects techniques

Enfin, à l’aide de notre test du support du parcours de la Biosphère, nous

avons listé un certain nombre de remarques d’ordre technique qui sont autant de

préconisations destinées à l’entreprise chargée du développement du produit.

La prise en compte de l’aspect concret du circuit est un élément clé qui semble

peut-être avoir été un peu négligé pour le GéoTour 67 ; en effet, un point d’écoute

était inaccessible lors de notre visite et plusieurs étaient difficiles d’accès (dont un

au milieu d’une haie). Nous n’avons donc pas été en mesure d’accéder au contenu de

toutes les capsules. Pour palier à ces désagréments et aux imprévus, comme la

réalisation de travaux sur le trajet par exemple, il serait utile de prévoir un moyen

d’enclencher les capsules manuellement. Cependant, la recherche du point de

lancement automatique confère un aspect indéniablement ludique au géotour et il

serait dommage de supprimer totalement cette fonction. Il est préférable de choisir

soigneusement les zones, si possible au sein de périmètres qui ne sont pas susceptibles

d’être sujets à des travaux ou des modifications. Un marquage discret dans l’espace

public pourrait être une solution.

Pour éviter les problèmes d’orientation et offrir une possibilité de souplesse

dans le choix du parcours à l’utilisateur, la carte dynamique devrait être exhaustive et

25

Page 26: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

localiser l’utilisateur quelque soit la rue dans laquelle il se trouve, qu’elle soit ou non

comprise dans le circuit conseillé. La carte utilisée pour le GéoTour 67 ne présente en

effet que les axes principaux et les voies retenues pour le circuit.

Nous avons également noté une autre lacune technique de ce parcours :

l’impossibilité de retourner en arrière dans la capsule pour réécouter un passage sans

devoir tout recommencer au début. On ne peut pas non plus mettre la capsule sur

pause : une fois déclenchée, l’utilisateur est obligé de l’écouter d’une traite. Il faudrait

veiller, dans la conception du géotour du musée du Château Ramezay, à prévoir des

solutions à ces problèmes qui semblent minimes mais qui peuvent faire perdre

patience à l’utilisateur…

Pour finir, quelques remarques au sujet de l’ergonomie et de la prise en main

du produit. La possibilité de régler le niveau sonore est essentielle mais n’est pourtant

pas une fonctionnalité prévue dans le GéoTour 67, de même pour la luminosité de

l’écran. Celle-ci pose d’autant plus de problèmes que l’appareil est utilisé en

extérieur. Nous avons essayé de faire nos choix d’iconographie en prenant en

considération la taille de l’écran et les soucis de luminosité mais il serait bon de

procéder à des tests en conditions réelles de manière à valider ces choix. Dans tous les

cas, l’utilisateur doit avoir la possibilité de zoomer sur les images dans le diaporama,

de manière à pouvoir en observer les détails s’il le désire. Enfin, d’un point de vue

pratique, il faudra veiller à ce que l’appareil soit équipé d’un cordon pour faciliter et

sécuriser son transport.

2) Elaboration du contenu

Pour constituer le parcours ainsi que son contenu sonore et visuel, il nous a

paru difficile de penser individuellement chaque aspect du produit ou d’en rendre

certains prioritaires : un produit multimédia fournit une expérience globale, où le son,

le texte et les images sont interdépendants.

Nous avons donc organisé notre travail en cycles de tâches, de manière faire

dialoguer entre eux les résultats et à les enrichir progressivement. De plus, cette

organisation et les révisions régulières de notre superviseur ont grandement éclairé

nos décisions.

Ainsi, trois types de tâches ont été alternées : les recherches documentaires, la

rédaction du parcours et des textes finaux, les recherches iconographiques.

26

Page 27: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Ce travail a pris pour appui théorique les fiches d’aide à la conception

d’audioguides réalisés par Sophie Deshayes, à la demande du Département des

Publics de la Direction des Musées de France23. Ce document invite tout d’abord à un

questionnement sur les objectifs assignés à l’outil (quels publics vise-t-il ? constitue-t-

il un parcours de visite ? sur quels objets offre-t-il un commentaire ?) Le dispositif

doit également faire l’objet d’une réflexion. Enfin, ces fiches donnent une méthode et

des conseils pour concevoir le scénario, élaborer les contenus, choisir la technologie

appropriée, suivre la réalisation et réussir l’intégration muséographique du produit.

A) Recherches documentaires

Avant le choix définitif des sites composant le parcours, nos recherches

documentaires se sont concentrées sur les sites présents dans les deux parcours

proposés par Gaia Labianca et Alexa Catalan (« spontané » et « à rebours ») ; mais

nous avons aussi envisagé de manière plus générale la vie au 18e siècle dans la ville

fortifiée.

Ces recherches ont pris pour appui le travail effectué l’an dernier ainsi que les

principaux ouvrages de la bibliographie établie. En outre, nous avons visité plusieurs

musées ayant trait à notre sujet.

Seules quelques fiches de lectures ont été rédigées. Il nous a rapidement

semblé plus efficace de rassembler l’information recueillie au sein d’un tableau

thématique. En effet, les thèmes de la vie quotidienne au 18e siècle sont très divers et

les données qui s’y rapportent peuvent être mises en lien de manière variée.

Cette méthode se rapproche de celle qui a été utilisée par Céline Le Merlus

pour concevoir un scénario d’exposition en traitant des informations de diverses

provenances. Notre tableau présente des thèmes, des sous-thèmes, des idées générales

et des anecdotes et les met en correspondance avec les sites du Vieux-Montréal.

Chaque information est référencée, afin de pouvoir revenir à la source bibliographique

en cas de doute ou d’imprécision. Dans la méthode Le Merlus, les informations

23 http://so.chadocs.com/rapportaudio/synthese.pdf

27

Page 28: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

appartenant à plusieurs thématiques sont mises en évidence, en gras ; nous n’avons

pas poursuivi cette technique, car ce problème ne concernait que trop peu de données.

Ce tableau nous a permis de reconstituer mentalement l’univers du Vieux-

Montréal au 18e siècle, dans la plupart de ses aspects. Mais surtout, il a fait apparaître

clairement les thèmes et informations inhérents à chaque site. Cette méthode, tout

comme celle de Céline Le Merlus, permet également de ne pas se cantonner aux

catégories préétablies au sein des ouvrages lus. Certains thèmes concernaient

plusieurs sites ; d’autres thèmes (la christianisation) n’étaient repérables sur aucun des

sites de notre corpus.

B) Rédaction

La construction du parcours et de son contenu ont suivi une approche non pas

encyclopédique mais sélective : un choix d’arrêts significatif, suivant une logique

propre, un thème fédérateur et un point de vue.

Parcours et sites retenus

Après étude des propositions de nos prédécesseurs, le concept du parcours

« spontané » a été retenu, mais largement révisé par notre superviseur. Il a été

convenu de se focaliser sur l’expérience physique du visiteur se trouvant dans le

Vieux-Montréal. L’objectif était de concevoir un circuit empruntant des chemins

agréables, peu fatiguant, offrant la possibilité de faire des pauses dans des boutiques

ou lieux de restauration.

Le circuit proposé est donc moins long, plus concentré entre la Place Royale et

Notre-Dame de Bonsecours. L’orientation géographique du parcours a changé : après

les étapes du secteur de l’Hôtel de Ville, le visiteur se dirigera vers le sud-ouest de la

ville, avant d’emprunter la rue Saint-Paul et la rue de la Commune jusqu’à la Place

Royale. De là, il repartira vers la Place d’Armes. La contrainte de terminer le parcours

au musée du Château Ramezay a été abandonnée, au profit d’une étape optionnelle

sur la rue Notre-Dame. Deux autres étapes optionnelles ont été suggérées : l’ancien

hôpital général des Sœurs Grises et la maison Brossard-Gauvin, dite la Proscrite.

D’autre part, la plupart des sites ou thèmes liés au 17e siècle ont été éliminés.

28

Page 29: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Nous avons conservé l’idée d’un narrateur s’adressant directement aux

visiteurs. Il prendra l’aspect d’un voyageur du 18e siècle, né à Montréal et ayant

participé à la traite des fourrures dans le Nord du pays. Ce principe a déjà été adopté

dans des parcours similaires au nôtre (5 générations, 1 port, ou le Podcast de la Reine

cités plus haut, par exemple). De plus, il offre l’avantage de disposer d’un personnage

ancré dans le territoire et l’histoire, qui aurait été en contact avec la plupart des

groupes sociaux de l’époque et qui aurait bien connu la ville et ses alentours.

Cette première ébauche du parcours a été testée sur le terrain, afin de prendre

conscience de la réalité des sites et des chemins empruntés, des distances entre chaque

arrêt, de relever des détails de l’environnement qui pourraient être exploités. Ce test

s’est révélé très positif : le circuit emprunté était agréable, relativement complet sans

être trop long. Toutefois, il s’est révélé indispensable d’opérer une sélection parmi les

maisons des marchands de fourrures.

Scénario détaillé

À partir de ce test et de notre documentation, nous avons proposé à notre

superviseur un premier scénario détaillé du circuit, répertoriant chaque arrêt et les

thèmes abordés. Ce scénario a subi de nombreuses corrections, afin d’éviter les

redondances, de privilégier les aspects les plus pertinents et de s’adapter à la réalité

des sites.

Le nom de la capsule correspond à l’environnement actuel le plus immédiat de

l’arrêt. Ensuite, elle se focalise sur un ou deux sites visibles ou non ; nous avons

retenu pour ces sites le nom utilisé à l’époque. Ainsi, la capsule correspondant à

l’arrêt « Place Royale » se concentre sur ce que l’on appelait alors la « Place du

Marché ».

Textes de chaque capsule

Afin de rédiger une première ébauche des commentaires de chaque capsule,

nous avons divisé le scénario et nous nous sommes répartis les points d’arrêts 0 à 8 et

9 à 17. Les textes les plus importants, à savoir l’introduction, la conclusion et la

transition entre les deux parties, ont été écrits de façon conjointe. Puis ces textes ont

fait l’objet de nombreuses révisions. Les difficultés étaient d’agencer le contenu de

façon cohérente en liant les thèmes et les sites entre eux et de synthétiser le propos en

29

Page 30: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

trois cent mots environ tout en donnant au texte un aspect très vivant grâce aux

expressions plutôt orales et familières de notre personnage.

D’autre part, il nous a semblé très important que le début de chaque capsule se

concentre sur ce que le visiteur a sous les yeux, avant de lui donner des informations

plus abstraites. Cela donne un point d’ancrage au fonctionnement imaginaire du

visiteur, qui doit se construire sur des bases tangibles. Il est aussi souhaitable de

l’amener à réutiliser les connaissances acquises d’un site à l’autre. Enfin, l’ensemble

doit donner au visiteur une vision d’ensemble du Vieux-Montréal. Ainsi, chaque

capsule traite d’un aspect de la vie quotidienne au 18e siècle dans sa globalité.

Ressources liées

Il a été convenu de fournir au visiteur un ou deux niveaux

d’approfondissement possible : dans le texte de chaque capsule, des liens hypertextes24

mèneront à d’autres textes ou capsules présentant certains thèmes de manière plu

exhaustive : la fondation de Montréal, la traite des fourrures, les congrégations. Il

s’agit généralement de sujets en lien avec les sites du parcours, mais qui concernent

davantage le 17e siècle, ou qu’il est impossible d’approfondir dans la capsule

principale faute de temps ou par souci de cohérence.

Ce contenu n’a pas été intégralement rédigé, mais nous en avons fourni un

plan détaillé. Sa rédaction nécessitera sans doute quelques recherches

complémentaires.

C) Recherches iconographiques

Une fois le scénario détaillé établi, nous avons commencé la recherche

d’images pouvant être intégrées dans le parcours, en fonction des sites et des thèmes

retenus.

Cette recherche a été divisée selon les types d’images à trouver : plans et

archives, portraits, scènes de genre, objets. Cette division s’est avérée pertinente, car à

cette typologie correspond un panel de bases de données différentes. Les objets se

24 « Un hyperlien ou lien hypertexte ou simplement lien, est une référence dans un système hypertexte permettant de passer automatiquement d'un document consulté à un document lié. Les hyperliens sont notamment utilisés dans le World Wide Web pour permettre le passage d'une page Web à une autre d'un simple clic. » Cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Hyperlien

30

Page 31: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

trouvent le plus souvent dans les catalogues des musées, les plans dans les bases

d’archives, etc.

L’utilisation des bases de données nous a été facilitée par les conseils de

Christine Brisson, responsable de la collection du musée du Château Ramezay. Nous

avons pu profiter de sa propre expérience de recherche d’objets ou d’images pour des

expositions. De plus, il existe des outils d’aide à la recherche permettant de

déterminer plus précisément des mots clés : la Banque de Dépannage Linguistique et

un Grand Dictionnaire terminologique de l’Office Québécois de la Langue Française

d’une part, et le Système de classification des collections historiques du Service

canadien des parcs du Canada d’autre part.

La recherche iconographique présente en effet des difficultés particulières,

surtout quand on ne sait pas précisément ce que l’on cherche : il faut trouver des

mots-clés adéquats et connaître les particularités de chaque moteur de recherche pour

obtenir des résultats pertinents et restreints. Dans notre cas, les documents datant du

18e siècles était relativement peu nombreux. Il existe davantage de documents datant

du 19e ou du 20e siècle.

Pour certaines vues de sites ou de rues, nous avons convenu de conserver les

vues postérieures à notre sujet à condition qu’elles ne s’avèrent pas trop éloignées de

la réalité du site au 18e siècle, et à condition de faire effectuer quelques modifications

par les graphistes qui réaliseront le géotour : zoom, objets à détourer… Par exemple,

sur une image de la Place d’Armes, il serait judicieux d’effacer la basilique datant du

19e siècle, pour se concentrer sur l’église Notre-Dame se trouvant juste devant. Nous

avons parfois dû faire face à l’inexistence d’une iconographie adéquate pour illustrer

nos propos. Pour contrer ce problème, nous avons eu recours a des documents un peu

plus tardifs (du 19e siècle essentiellement) ainsi qu’à des reconstitutions par des

illustrateurs contemporains. Etant donnée la variété des éléments qui composent notre

corpus, tant par les types d’objets que par leur datation, la mise en évidence des

légendes des images dans la réalisation du géotour parait d’autant plus indispensable.

Nous avons constitué un corpus de plus de deux cents images, faisant chacune

l’objet d’une fiche normalisée qui renseigne le nom de l’objet représenté, le titre

officiel de l’œuvre, le nom de l’auteur, la date, la nature de l’objet, le lieu et numéro

de conservation ou les crédits associés. Ce type d’information est indispensable pour

l’obtention de l’image et de ses droits d’utilisation. Cependant, pour certaines images,

il a été impossible de trouver les références exactes.

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Page 32: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Après la rédaction des textes finaux de chaque capsule, nous avons sélectionné

parmi le corpus d’images celles qui étaient les plus à même d’illustrer notre propos et

qui étaient d’une qualité suffisante. Nous avons adopté un système de notation de

chaque image de zéro à quatre étoiles. Ces images ont été rassemblées au sein d’un

tableau présentant pour chaque étape des vignettes des images, leurs informations

principales ainsi que des commentaires sur nos choix ou les traitements d’images que

nous préconisons. Un ordre d’affichage de ces images (avec les lettres A, B, C, ...) a

été établi en fonction de l’organisation du texte.

L’un des objectifs de ce géotour est d’amener le visiteur à observer

l’environnement dans lequel il se trouve ; il doit pouvoir profiter du contenu du

géotour sans avoir les yeux constamment rivés sur l’appareil. Il fallait donc mener une

réflexion sur la structuration et l’agencement du contenu : l’accès au texte ou au son,

le défilement des images, la possibilité d’aller plus loin… Nous avons retenu l’idée

d’une capsule vidéo offrant un contenu sonore (le texte lu par un comédien et des sons

d’ambiance) et un défilement d’images. Il a été convenu de ne sélectionner que peu

d’images, afin de privilégier un défilement lent, qui offrirait au visiteur la possibilité

de détacher son regard de l’appareil sans risque de manquer un visuel. En outre, pour

favoriser son observation du site à son arrivée sur les lieux, le début de la capsule

pourrait proposer une image favorisant l’observation du site réel.

3) Corrections

A) Relectures internes et externes

Afin de corriger notre première version des textes, nous avons tout simplement

procédé à des relectures. Le travail en binôme apporte la richesse et le recul du regard

de l’autre sur son travail. Il n’est en effet pas forcément évident d’avoir une vision

suffisamment critique sur ses propres textes. Ce système de relectures mutuelles nous

a également permis d’harmoniser le ton et le style employés pour parvenir à un

résultat homogène. Les corrections apportées concernent aussi bien la forme que le

fond, et il a fallu parfois remanier presque entièrement certaines capsules afin, par

exemple, d’éviter les répétitions. Mais le plus gros travail a été de réduire au

maximum la taille du texte afin de se rapprocher le plus possible du temps préconisé

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Page 33: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

par capsule (entre une minute trente et deux minutes, soit trois cents mots environ). Le

contenu rédigé était en effet beaucoup trop important à l’issu du premier jet de notre

rédaction.

Dans cette tâche, les regards extérieurs de notre superviseur André Delisle et

de notre professeur Colette Dufresne-Tassé ont été riches d’enseignements, nous

permettant de recentrer notre propos en éliminant le superflu et en déplaçant certains

paragraphes de manière à aboutir à une plus grande cohérence de l’ensemble.

B) Tests sur le terrain

Une fois les corrections effectuées « sur le papier », nous avons souhaité tester

le résultat de notre travail in situ.

Nous avons décidé de faire parcourir le circuit à des personnes étrangères au

projet afin de recueillir leurs impressions sur le trajet comme sur les textes. Nous

avons choisi de ne pas assister à leur visite afin de ne pouvoir les influencer en aucune

manière. Dans un premier temps, nous avons fait appel directement à deux de nos

collègues du séminaire de muséologie canadienne. Nous leur avons confié un plan du

circuit mettant en évidence les points d’arrêts et les chemins à emprunter, ainsi que les

textes de chaque capsule, en leur demandant de noter leurs corrections et toutes leurs

impressions sur le moment, un peu à la manière de nos premiers tests de parcours sur

le terrain. Nous leur avons également demandé de se chronométrer et de faire le

circuit comme n’importe quel visiteur pourrait le faire : en prenant le temps de faire

des pauses et de flâner dans ce quartier touristique qu’est le Vieux-Montréal.

Ce test nous a permis d’ajuster nos textes à l’expérience physique du visiteur :

nous avons ainsi changé quelques indications spatiales et inversé l’ordre de deux

capsules géographiquement proches l’une de l’autre (la maison Pierre du Calvet et la

chapelle Notre-Dame de Bonsecours). Nous avons également retravaillé quelques

formulations. Certains passages étaient difficiles à appréhender en raison de l’absence

de l’accompagnement iconographique lors du test, mais globalement les retours sur

les textes ont été positifs. Leur visite d’une heure quarante leur a paru agréable et

cohérente. Selon eux, les textes étaient clairs et homogènes.

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Page 34: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

IV – Résultats

2) Parcours et sites retenus

Plan du

parcours

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Page 35: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

N° Titre de la capsule Sites abordés Lieu d’arrêt0 Musée du Château

Ramezay > Introduction Vieux-Montréal> Château Ramezay

à l’angle du bâtiment et des jardins,280 rue Notre-Dame E.

1 Place de la Dauversière

> Jardins du Gouverneur> Maison Daneau de Muy/Lemoine-Despins*

à la sortie des jardins du gouverneur

2 Place Vauquelin > Résidence des Jésuites*> Fortifications

près du monument à Vauquelin

3 Rue Notre-Dame Est > Rues écoute itinérante5 Chapelle Bonsecours > Chapelle Bonsecours devant la façade4 Angle des rues

Bonsecours et Saint-Paul

> Maison Pierre-du-Calvet face à la maison Pierre-du-Calvet

6 Marché Bonsecours > Palais de l’intendant* devant le marché BonsecoursRue Saint Paul

7 Rue Saint Paul > Rues écoute itinérante8 Place Jacques Cartier > Résidence de Vaudreuil*

> Place Jacques Cartierprès du marquage au sol de la résidence de Vaudreuil

9 Quartier des marchands

> Maison Clément Sabrevois de Bleury> Maison Simon McTavish> Entrepôt de la Compagnie du Nord-Ouest> Maison Edward William Gray

face à la maison Sabrevois de Bleury, 428-430, rue Saint-Gabriel

10 Angle des rues Saint-Paul et Saint-Dizier

> Première école de Marguerite Bourgeoys*> Couvent de la congrégation Notre-Dame*

plaque commémorative, ruelle Saint-Dizier

11 Rue de la Commune > Fleuve et Porte du Marché

écoute itinérante

12 Place Royale > Place du marché* près du monument de la Paix de 1701

13 Ruelle Chagouamigon > Ruelle Chagouamigon écoute itinérante14 Cours Le Royer > Hôtel –Dieu * plaque Jeanne Mance15 Parvis de la basilique

Notre-Dame> Ancienne église Notre-Dame*

près du marquage au sol de l’ancienne église

16 Vieux Séminaire de Saint-Sulpice

> Vieux Séminaire de Saint-Sulpice

rue Notre-Dame, face au Vieux Séminaire

17 Place d’Armes > Place de la Fabrique> Puits gadois> Monument à Maisonneuve> Conclusion : Montréal d’aujourd’hui

Place d’Armes (à préciser)

* Edifices non conservés (aucun vestige)

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Page 36: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

2) Scénario détaillé

Musée du Château Ramezay (à l’angle du bâtiment et des jardins)

Introduction

> Château Ramezay

-Rôle de premier plan dans l’histoire montréalaise. Témoin des événements, de

l’évolution de la ville : conquêtes, vie de l’élite…

-Vie quotidienne : train de vie de l’élite au 18e ; , grandes demeures, beaux

atours, belle vaisselle, serviteurs, cuisiniers, alimentation variée, jardin

d’agrément… Contrairement à la majorité des Montréalais pour qui la vie

quotidienne était plus rude… Comparaison des manières de se vêtir.

Transition :

-Les jardins du château, un signe d’apparat. Traversez les jardins et imaginez-

les beaucoup plus vastes…

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Page 37: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Iconographie : costumes ; objet utilitaire (vaisselle ou autre) ; plan de la ville

fortifiée ; plan dynamique du circuit du géotour ; portrait de Claude de

Ramezay ; vue du château

Ressources liées : historique du château ; chronologie de Montréal (historique

de la fondation) ; les voyageurs ?

Place de la Dauversière (à la sortie des jardins du gouverneur)

> Jardins du Gouverneur

-Reconstitution des jardins, plus grands à l’origine

-Les jardins de la Montréal fortifiée : ville enserrées dans une enceinte mais en

son sein, présence de grands jardins, potagers et vergers. Les communautés

religieuses notamment, très puissantes à l’époque, possédaient de grandes

parcelles cultivées.

-Potagers et légumes en Nouvelle-France

> Maison Lemoine-Despins / Daneau de Muy

- Aujourd’hui, le château Ramezay parait bien isolé. Mais à l’emplacement du

carré d’herbe se trouvait une habitation, typique de la Nouvelle France, avec

ses larges souches de cheminées, son mur pare-feu dépassant la faîtière…

Transition :

-Destructions et disparitions de nombreux bâtiments du XVIIIe dont celui,

juste en face, des Jésuites.

Iconographie : plan ou vue des jardins ; vue de la maison Lemoine-Despins

avant destruction ; représentations de fruits et légumes ; représentations de

cultivateurs au travail

Ressources liées : les jardins du Vieux Montréal

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Page 38: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Place Vauquelin (près du monument à Vauquelin)

> Résidence des Jésuites (non conservé. Correspond à la zone actuelle hôtel

de ville + place + ancien palais de justice)

-La résidence des Jésuites à Montréal occupait tout l’espace : église, logements

et collège.

-Une des nombreuses congrégations de Montréal, qui jouent des rôles

importants, à commencer par la fondation de la ville.

-Histoire de la fondation de la ville, rôle de la Société de Notre-Dame (une des

congrégations).

-Histoire des Jésuites à Montréal : établissement, mission d’évangélisation

puis disparition au moment de la conquête britannique.

Iconographie : plans et vues du bâtiment ; objets liturgiques ; représentations

des Jésuites

Ressources liées : le rôle des congrégations à Montréal

> Fortifications (vestiges dans le Champ de Mars)

-Invitation à s’approcher du bord de la place, à regarder vers le Champ de

Mars les vestiges des fortifications.

-Buts des fortifications (protection contre les Anglais, pas contre les Iroquois)

et grandes dates de construction et destruction), détails sur les ouvriers

(soldats)

- La vie dans la ville fortifiée : répercussions de la vie militaire sur le tissu

urbain (quartiers où s’installent les soldats)

-Ces remparts n’ont pas empêché Montréal de tomber aux mains des Anglais,

puis des Américains. En témoigne la statue de Jean Vauquelin, lieutenant de la

marine qui s’est illustré lors des batailles de la Conquête.

-attention attirée sur le point de vue : le nouveau centre ville, les gratte-ciels

etc.

Iconographie : vues et plans de la ville fortifiée ; représentation des soldats

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Page 39: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Ressources liées : Chaussegros de Léry ; évolution des fortifications (de la

palissade à la destruction) ; conquête ; faubourgs ; vie à proximité des

remparts (duels, prostitution…)

Rue Notre-Dame Est (écoute itinérante)

> Rue Notre-Dame

-Première rue tracée par Dollier de Casson, père sulpicien

-Nommée en l’honneur de la Vierge. D’autres rues tiennent leur nom de

personnages importants pour l’histoire de Montréal (Saint-Paul…)

-Axe central, elle domine le coteau et focalise la vie religieuse et

administrative, puis commerciale et financière.

-On s’approche de la fin des fortifications vers l’est, au niveau de la rue Berri

-Vie quotidienne : la circulation dans les rues au XVIIIe (vitesse de circulation,

dangers de la rue)

Iconographie : plan des rues de Dollier de Casson ; représentation des rues

Ressources liées : rencontre avec Dollier de Casson et Bénigne Basset : plan

d’urbanisme (fonctionnement, buts)

Chapelle Bonsecours (devant la façade)

> Chapelle Bonsecours

-Lieu d’une ancienne chapelle érigée par Marguerite Bourgeoys (personnage

important dont on reparlera), vers 1650. Incendie en 1754. Reconstruite en

1773.

-Située un peu à l’écart de la palissade, avant d’être englobée dans la ville

fortifiée.

-Contexte : les églises du Vieux Montréal au XVIIIe ;

-Vie quotidienne : la dévotion ; pèlerinages ; prières pour les marins

(emplacement près du fleuve, dangers en mer, ex-voto en forme de bateaux

dans la nef)

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Page 40: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

-Anecdote de la statuette miraculeuse échappant à l’incendie.

Iconographie : vues de la chapelle (dessins, image 3D…) ; matériel

liturgique ; statuette miraculeuse ; ex-voto

Ressource liée : Marguerite Bourgeoys

Angle des rues Bonsecours et Saint-Paul, face à la maison Pierre du Calvet

> Maison Pierre du Calvet

-Architecture : la maison urbaine Nouvelle-France

-Personnage de Pierre du Calvet : marchand huguenot

-Vie quotidienne : bourgeoisie, richesse qui transparaît dans les dimensions et

matériaux (pierre de taille)…

Transition

-Les incendies ?

Iconographie : élévations de la maison

Marché Bonsecours (devant le Marché Bonsecours, rue Saint Paul)

> Palais de l’intendant (non conservé ; correspond à l’actuel marché

Bonsecours)

-On ne trouve un marché ici que depuis le XIXe s.

-Auparavant, il y avait le palais de l’intendant. À l’origine, c’était la maison de

Charles Le Moyne de Longueil, puis elle est habitée par Mme de Bégon

(1737-49) qui la loue ensuite à l’intendant François Bigot de 1749 à 1760.

-Vie quotidienne : les loisirs de l’élite (salons, théâtre, concerts, lectures…)

Iconographie : élévation du palais de l’intendant

Ressource liée : Système colonial : gouverneurs et intendant. L’intendant est

le plus haut dignitaire civil de la colonie (justice, police, finances) tandis que

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Page 41: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

le gouverneur est militaire. Ce qui échappe à l’intendant : culte,

représentations extérieures, pouvoir militaire.

Rue Saint Paul (écoute itinérante)

> Rue Saint-Paul

-Rue un peu sinueuse, la plus ancienne de la ville

-Nommée en l’honneur de Maisonneuve 

-Fonction commerciale

-Vie quotidienne : sons d’ambiance, encombrement des rues

Iconographie : illustration Francis Bak

Place Jacques Cartier, près du marquage au sol de la résidence de Vaudreuil

> Résidence de Vaudreuil (non conservée mais marquage au sol en pierre

noire)

-Construite en 1723 et détruite par un incendie

-Elle était de style classique (hôtel particulier français) avec grands jardins.

-Administration coloniale (gouverneur de Vaudreuil)

-Vie quotidienne : l’élite s’entoure de domestiques et d’esclaves

Iconographie : plan et élévation de la résidence ; représentation d’esclaves et

de domestiques

> Place Jacques Cartier

-Site qui a toujours été animé, même avant l’arrivée des Français : occupation

amérindienne (pêche, agriculture)

-Deviendra un marché.

Transition : Commerce, animation, notamment dans les rues adjacentes ;

invitation à emprunter la rue des artistes (rue Saint-Amable)

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Page 42: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Iconographie : illustrations de l’époque amérindienne ; vue des fouilles de la

place photo du marché du XIXe

Quartier des marchands (Face au 428-430, rue Saint-Gabriel)

> Maison Clément Sabrevois de Bleury

- Introduction générale sur l’importance de la fourrure, l’élite marchande et

l’architecture des maisons (maison-entrepôt, passage du style Nouvelle-France

au goût anglais)

-Distinguer le marchand Clément Sabrevois de Bleury d’Edward William

Gray et de Simon McTavish (qui fondera la Compagnie du Nord-Ouest)

Ressource liée : découverte des autres maisons, simplement indiquées /

rencontres avec les personnages

> Maison Edward William Gray, A l’angle des rues Sainte-Thérèse et Saint-

Vincent, face au 427-429 rue Saint-Vincent

-Le marchand et shérif Edward-William Gray

-Conquête britannique, nouvelle élite

> Entrepôt de la Compagnie du Nord-Ouest, Face au 94 rue Sainte-Thérèse

-société McTavish, Frobisher & Company

> Maison Simon McTavish, Face au 411-425 Rue Saint-Jean-Baptiste

-Simon McTavish, « le grand marquis » du commerce des fourrures

-Compagnie du Nord-Ouest

Angle des rues Saint-Paul et Saint-Dizier

> Première école de Marguerite Bourgeoys (non conservée, mais plaque

ruelle Saint-Dizier)

-Importance de ce lieu dans l’histoire de Montréal

-Marguerite Bourgeoys : rappel de son existence, fondatrice de la première

école et de la congrégation Notre-Dame

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Page 43: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

-Etable à l’origine, l’école devient vite trop petite. Marguerite Bourgeoys

achète un nouveau bâtiment qui deviendra le siège de la congrégation Notre-

Dame.

-Ecole pour les enfants des colons ; création d’une autre école pour les

amérindiens chez les Sulpiciens)

-Ecole d’abord mixte, puis les Sulpiciens ouvrent une école pour garçons

-Vie quotidienne : fonctionnement de l’éducation : durée des études, matières

enseignées, instruments…

> Couvent de la congrégation Notre-Dame (non conservé)

-Ensemble important, « village dans le village »

-Rôle des religieuses

Transition : Invitation à emprunter la ruelle Saint-Dizier ; existe dès les

années 1660, sert de sentier entre l'Hôtel-Dieu et le fleuve ; attention, la ruelle

est étroite et un pot de chambre peut-être vidé d’une fenêtre… Hygiène perso

et problèmes sanitaires

Iconographie : représentation de Marguerite Bourgeoys ; vue de la première

école ; manuel scolaire français du XVIIIe ou livre de catéchisme, claquoir,

abécédaire, jetons…

Ressources liées : la vie de Marguerite Bourgeoys 

Rue de la Commune (écoute itinérante)

> Le fleuve et la Porte du Marché

-Le fleuve a déterminé le choix de l’emplacement de la colonie

-Sur la droite, on aperçoit le musée de Pointe-à-Callière, qui correspond à

l’emplacement du fort de Ville-Marie, lieu d’établissement des premiers

colons.

-Commerce : import-export, liens avec l’étranger

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Page 44: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

-À l’époque, il n’y avait pas les aménagements du port que l’on peut voir

aujourd’hui

-Les fortifications ne facilitaient pas l’accès au fleuve : obligation de passer

par les portes (notamment la Porte du Marché). Protestations des

commerçants.

Iconographie : représentations du port ; fort Ville-Marie ; vue des

fortifications

Ressources liées : Etablissement des premiers colons 

Place Royale (près du monument de la Paix de 1701)

> Place du Marché

-Lieu historique important : Signature de la Paix de 1701

-Site de la foire des fourrures : histoire de la traite ; Montréal était la plaque

tournante du commerce de la fourrure au XVIIIe, en rivalité avec Québec et

avec les Anglais.

-C’est l’occasion de contacts avec les Amérindiens.

-Les foires estivales sont des moments forts (échanges, pourparlers

diplomatiques, fêtes)

Transition : Plusieurs fonctions : officielles, commerciale (proche du fleuve),

sociales, juridiques… = Lieu de vie, animation, cœur de la vie urbaine

Ressource liée : la Grande Paix de 1701 ; la traite des fourrures

Iconographie : Grande Paix de 1701 ; représentations la traite des fourrures ;

objets de traite ; photos du marché public du XVIIIe organisé par Pointe-à-

Callière ?

Ruelle Chagouamigon (écoute itinérante)

> Ruelle Chagouamigon

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Page 45: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

-Rue commerçante, traite des fourrures

-Boutiques et cabarets, commerce de l’alcool : une vingtaine de cabarets

autorisés à Montréal et des cabarets des clandestins. Ils sont souvent tenus par

des femmes. Lieux de sociabilité, de loisirs, de prostitution, de débauche. On

s’y procure de l’alcool. Ce commerce est important, surtout en import-export.

Il génère des emplois mais cause des troubles…

-Au milieu des années 1710, les autorités civiles, militaires et seigneuriales

souhaitent mettre fin aux désordres importants de ce secteur et mieux protéger

cette partie de la ville. Certaines rues seront supprimées (dont une rue

surnommée la « rue d'enfer »), alors que d'autres seront déplacées ou

prolongées.

Iconographie : objets de cabaret (enseignes…) ou lié à l’alcool

Cours Le Royer (plaque Jeanne Mance)

> Hôtel –Dieu (non conservé)

-Jeanne Mance (1606-1673) et les sœurs hospitalières de Saint-Joseph :

infirmière laïque très croyante qui se dévoue au soin des malades en

Nouvelle-France. Elle fonde et dirige l’Hôtel-Dieu, assistée par les

Hospitalières de St-Joseph, congrégation fondée par Le Royer.

-Hôtel-Dieu construit vers 1645. 1689-1694 : remplacé par un édifice en

pierre. Incendié et reconstruit à plusieurs reprises. Démoli et remplacé par des

entrepôts en 1860.

-Santé, soins : déroulement des soins et prise en charge des malades,

épidémies

Transition : rôle importants des congrégations dans tous les domaines, mais

nous n’avons pas encore évoqué la foi au quotidien pour les montréalais au

XVIIIe… Allons voir l’église paroissiale… Enfin, ce qu’il en reste !

Iconographie : Jeanne Mance ; Hôtel Dieu ; objets médicaux

Ressource liée : Jeanne Mance et les sœurs Hospitalières de Saint-Joseph

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Page 46: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Parvis de la basilique Notre-Dame (près du marquage au sol de l’ancienne

église)

> Ancienne église Notre-Dame

-Dans l’axe de la rue Notre-Dame

-Marquage au sol

-C’était la première église paroissiale de Mtl. Erigée en 1672 sur les plans de

Dollier de Casson, et agrandie en 1706. La façade est réalisée au cours du

XVIIIe. Elle était de style baroque

-Malgré tous ces agrandissements, elle reste trop petite pour accueillir les

paroissiens : seulement 3000 places pour 15 000 paroissiens

- Elle est démolie en 1829 : on construit une église plus grande, celle que l’on

voit aujourd’hui.

-C’était l’église des Sulpiciens, seigneurs de la ville.

-À côté, il y avait un cimetière, aujourd’hui enseveli sous l’église actuelle

(1829)

-La foi à Montréal : imaginez un dimanche à l’heure de la messe, quand tout

le monde se pressait aux portes de l’église dans ses plus beaux atours… +

confession + déroulement des offices (musique…) + indiscipline pendant

la messe

Transition : cœur religieux de la ville, car on trouve le Séminaire des

Sulpiciens juste à côté

Iconographie : vue du cimetière ? ; vue de l’ancienne église : poêle ou autre

objet évoquant le froid

Ressource liée : architecture de l’église ; des conditions de vie difficiles qui

incitent à beaucoup prier.

Face au Vieux-Séminaire de Saint-Sulpice, rue Notre-Dame

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Page 47: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

> Vieux Séminaire de Saint-Sulpice

-À la fois un presbytère, un manoir seigneurial et un séminaire

-Architecture et jardins des couvents au XVIIIe, évolution du bâtiment,

horloge publique,

-Sulpiciens : seigneurs de Montréal, rôle politique, urbain (grands

propriétaires, beaucoup de possession) et religieux (formation, éducation,

apprentissages des principes moraux et chrétiens….)

-En plus de leur rôle d’éducateurs et de missionnaires, les sulpiciens sont

chargés de la cure de la paroisse Notre-Dame et, à compter de 1663 jusqu’au

XIXe siècle, ils détiennent la seigneurie de l’île de Montréal. Déclin après la

conquête

-Fin des fortifications à l’Ouest (Rue McGill)

Ressource liée : Histoire des Sulpiciens après « l’ abandon » du Vieux

Séminaire (Grand séminaire…)

Iconographie : représentation du séminaire à l’époque avec jardin

Place d’Armes (emplacement à préciser)

> Place de la Fabrique devenue Place d’Armes

-créée en 1693 à l’initiative des Sulpiciens à la suite de l’achat d’un terrain au

nord de l’église paroissiale. On l’appelle à cette époque la « place de la

Fabrique ». Elle est rapidement considérée au titre de place civique puisqu’on

y fait la lecture des décrets et ordonnances à la sortie de l’église.

-Seconde place publique de Montréal, après la place du Marché (ou Royale) ;

déplacement des manœuvres militaires ici après l’incendie de la place du

Marché en 1721.

-Les régiments français y déposeront les armes face au Anglais en 1760 :

conquête, conséquences sur l’évolution de Montréal

(-En 1773, un buste de George III est installé sur la place. Résultat d’une

initiative de résidants, c’est en fait le premier monument public connu à

Montréal. Il est l’objet de quelques crimes de lèse-majesté. Barbouillé et

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Page 48: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

affublé d’un collier de pommes de terre avec une croix portant l'inscription

« Voilà le pape du Canada et le sot anglais », il disparaît pendant l’invasion

américaine pour être retrouvé plusieurs décennies plus tard au fond de l’ancien

puits de la place d’Armes.)

> Puits gadois :

-Placé ici pour attirer les fidèles sur le parvis de l’église.

-Approvisionnement en eau, hygiène publique

> Monument à Maisonneuve (+Mance, Closse et un iroquois) : Et c’est au

pied de la statue de notre fondateur, PCM, que je vous quitte, mes amis. Même

au milieu des buildings, on conserve la mémoire de ce que fut le Vieux

Montréal au temps des fortifications.

Iconographie : Vues de la place ; puits ; représentation de la capitulation ;

monument à Maisonneuve

Ressource liée : chronologie et historique du Vieux Montréal

En option   :

Maison Brossard-Gauvin « La proscrite » 433-435 rue Saint-Louis

Rue Notre-Dame (écoute itinérante entre la Place d’Armes et le musée)

Hôpital général des Sœurs Grises, rue Saint-Pierre et Place d’Youville

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Page 49: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

3) Textes des capsules et scénario détaillé des ressources liées

Musée du Château Ramezay, à l’angle du bâtiment et des jardins.

> Accroche :

Bonjour et bienvenue, ici, dans l’un des plus beaux endroits du Vieux

Montréal ! Peut-être avez-vous rencontré le maître des lieux, le gouverneur Claude de

Ramezay…

Je me présente, Jacques Bouchard, voyageur de mon état, tout droit venu du

18e siècle ! Avant je voyageais à travers les bois, aujourd’hui je voyage dans le temps,

que voulez-vous !

Vous semblez un peu perdu, vous autres !? ça tombe bien, je suis de passage à

Montréal pour régler quelques affaires, que diriez-vous de m’accompagner ? Vous

découvrirez la ville de mon époque. Au temps de la Nouvelle-France, on l’appelait

parfois Ville-Marie. À l’intérieur des fortifications, on pouvait trouver de la fourrure,

des couvents, des jardins, des hôpitaux, un marché, des cabarets…

Notre chemin nous mènera sur la rue Saint Paul jusqu’au Port et la Place du

marché, puis vers l’église Notre-Dame… Mais pour commencer, attardons nous un

peu sur la demeure qui se trouve devant nous.

> Château Ramezay

Nous sommes ici au cœur de l`histoire de Montréal et au delà, celle de la

Nouvelle France… c`est donc un endroit de premier choix pour commencer notre

voyage ! Ses pierres portent le souvenir de nombreux événements qui ont façonné

notre histoire.25 On a donné a cette noble bâtisse le nom de château, tout simplement

parce qu’il s`agit d`une de nos plus belles et riches demeures, selon les souhaits du

gouverneur de Ramezay.

Vous l’avez compris, le gouverneur et sa famille n’étaient pas n`importe

qui. Ils faisaient partie de l’élite, un petit groupe qui se démarquait du peuple non

seulement par ses hautes fonctions, mais aussi dans les apparences, quitte à s`endetter.

Pour tenir son rang, la noblesse s’appliquait à suivre la mode européenne, même avec

un an de retard. Les dames du Canada gaspillaient des fortunes dans leur coquetterie.

25 Un coup d’œil sur la plaque à côté de l’entrée vous donnera un bon aperçu de la richesse de son passé…

49

Page 50: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Mais les hommes n’étaient pas en reste dans le souci de l’élégance : ils portaient

l`habit complet, des « souliers français » à boucle en métal parfois précieux, et pour

couronner le tout, la perruque et le chapeau26, en feutre de castor bien entendu.

C`est que le vêtement exprime l’ambition de celui qui le porte ! Nul ne peut

s` y méprendre : un regard suffit à différencier les nobles gens du peuple urbain,

sobrement vêtu de textiles simples et ternes. Grandes demeures richement ornées,

beaux atours, mais aussi vaisselle de luxe suivant le goût français, la bonne société

cultive les apparences et les signes de distinction.

Chez les Ramezay, le raffinement est poussé jusque dans les jardins. Ils sont

aménagés à la française, sur le modèle de Versailles. Traversez donc les jardins du

gouverneur, mais imaginez les deux fois plus vastes, tels qu’ils étaient au 18e siècle.

Ressources liées :

-Claude de Ramezay (éléments biographiques)

-Historique du château et architecture (construction de Pierre Couturier, commandée

par Claude de Ramezay ; à sa mort, château mis en location ...

-Chronologie de Montréal : découverte, fondation

-Costume de l`élite, costume du peuple : éléments de différenciation

-Les voyageurs : description du groupe social, des caractéristiques physiques,

organisation de leur travail

Place de la Dauversière

> Jardins du Gouverneur

Pas facile de se représenter le vrai visage du Montréal d’autrefois… Le

quartier a évolué au gré de l’histoire. Buildings et bâtiments modernes se sont élevés

un peu partout, et ont remplacé jardins, vergers et potagers. Imaginez ! Il y avait plus

d’espaces verts que d’habitations à l’intérieur des fortifications. Les jardins sont

parfois des lieux d`agréments mais en Nouvelle France, ils servaient avant tout à

nourrir les habitants.

Dans la centaine de jardins qui existait en ville, on trouvait essentiellement des

espèces importées de France : choux, oignons, laitue… La culture des plantes

26 à trois gouttières

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Page 51: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

aromatiques venait compléter le potager et permettait aux habitants d’ajouter des

saveurs dans les plats. Pot-au-feu, fricassées, ragoûts, soupes, salades et fruits du

verger… On mange bien et varié en Nouvelle-France !

> Maison Nicolas Daneau de Muy

Comme vous le voyez, les paysages de Montréal sont bien différents

aujourd`hui ! D`ailleurs, si le Château Ramezay paraît bien isolé, il était entouré

autrefois d’autres riches propriétés appartenant à la petite noblesse française. À

l’emplacement du carré d’herbe se trouvait une autre demeure de prestige, rasée et

remplacée par un stationnement au cours du 20e siècle. Ce n’est que récemment que sa

mémoire a refait surface. Les traces de mon époque sont cachées mais savent se

révéler à qui sait les voir… Ça tombe bien, je suis là pour vous donner un petit coup

de main !

Laissez moi vous conduire dès maintenant à la découverte d`un autre lieu

phare du Montréal du 18e siècle disparu.

Ressources liées :

- Les jardins du Vieux-Montréal (répartition, tailles, espèces cultivées)

Place Vauquelin, près du monument à Vauquelin

> Couvent des Jésuites (non conservé. Correspond actuellement à hôtel de ville +

place + ancien palais de justice)

À l`emplacement actuel de la place Vauquelin où vous vous trouvez et de

l`imposant Hôtel de ville qui se situe en face du Château se trouvait autrefois le

collège des Jésuites, un ensemble de plusieurs bâtiments appartenant à la Compagnie

de Jésus.

C’était un ordre religieux catholique très puissant en Europe. Les Jésuites

conseillaient les rois, tenaient des collèges réputés et engageaient des missions partout

dans le monde. En 1625, ils débarquent dans la colonie canadienne et s’installent à

Québec, mais aussi à Montréal, ici-même.

On ne peut pas dire que l’ordre prospère à Montréal au 18e siècle ! Les ennuis

commencent en 1754 quand leur résidence est touchée par un incendie qui dévaste

tout le secteur. Mais c’est surtout la Conquête britannique qui va sonner leur glas : en

1760, quand les Anglais prennent Montréal, ils défendent aux Jésuites de recruter de

51

Page 52: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

nouveaux membres. Ils finissent par abandonner leur résidence, qui deviendra une

prison, une église anglicane, mais aussi une caserne avant de laisser place à l’ancien

Palais de Justice.

En plus des Jésuites, d’autres congrégations religieuses assuraient des

fonctions indispensables pour la communauté : enseignement dispensés aux enfants,

soin des pauvres et des malades, vie de la paroisse… Ces congrégations étaient

incontournables, possédant plus du quart des terrains à l’intérieur des murs à la fin du

17e. La présence des religieux est plus discrète aujourd’hui. Certains ordres n’ont

laissé que peu de vestiges : les Jésuites par exemple, mais aussi les Récollets à l’Ouest

de la ville.27

Il faut dire qu’à l’origine de la fondation de la ville se trouvait un

projet missionnaire, celui porté par la Société de Notre-Dame pour la conversion des

Sauvages de la Nouvelle-France : ils étaient huit en 1641, enthousiastes, déterminés à

fonder une ville fortifiée et y instruire colons français et Indiens chrétiens. Mais qui

est l’âme de cette Société à qui l’on doit la fondation de Montréal et qui pourtant ne

vint jamais au Canada ? Un français, qui se nomme Jérôme Le Royer de la

Dauversière.28

Ressources liées :

- Les congrégations à Montréal et leurs rôles (les prêtres de Saint-Sulpice, les

Récollets, les Jésuites, les Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph s’occupent des

malades et des blessés à l’Hôtel-Dieu, la Congrégation de Notre-Dame assure

l’enseignement, les Sœurs Grises, les Frères Charon)

- La fondation de Montréal (la société de Notre-Dame pour la conversion des

sauvages en Nouvelle-France ; Maisonneuve, Jeanne Mance et les premiers colons ;

l’établissement sur la Pointe à Callière ; le développement de la colonie)

> Fortifications (vestiges dans le Champ de Mars)

27 Il y avait aussi les Frères Charon, et puis les Sœurs Grises ; il y avait les Religieuses Hospitalières de Saint Joseph, sans oublier les Sulpiciens, seigneurs de la ville.Ca en fait du monde !28 L’inspiration de fonder Montréal lui vient en 1635, à la cathédrale Notre-Dame de Paris. Il a connaissance des missions des jésuites au Canada et s’en inspire. Mais cela ne suffit pas, et pour mener à bien son ambitieux projet, il recrute : Sieur Chomedey de Maisonneuve et Jeanne Mance par exemple…

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Page 53: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Approchez vous un peu du bord de la place et regardez la vaste étendue sous

vos yeux. On l’appelle le Champ de Mars : c’était un terrain pour les manœuvres

militaires, aménagé dans le bastion des Jésuites dans les années 1740. Mais ce n’est

pas tout ! Voyez-vous les vestiges des fortifications, dans le fossé ?

Ah ! Cette question me parait absurde tant au 18e siècle, la ville ne se pensait

pas sans elles ! Je suis sûr que vous avez peine à l’imaginer, pourtant vous pouvez me

croire, ici s’élevaient les murs de la ville.

De toute façon, la protection de la ville s’est vite révélée indispensable ; dès

l’arrivée des premiers colons, les Iroquois, alliés de nos ennemis anglais, mènent la

vie dure aux habitants de la ville. On s’est d’abord contenté d’une palissade en bois.

Autant dire qu’elle n’était pas très efficace… et puis cela coûte cher à entretenir. On

finit par décider de la remplacer par une enceinte de pierres. De 1717 à 1744, un long

chantier attire artisans, hommes de métier et ouvriers. Cela stimule notre économie et

fait prospérer les habitants.

L’enceinte sépare la ville à la fois du fleuve et de la campagne environnante,

l’accès ne se faisant que par des portes. Pourquoi s’enfermer dans des murs, me direz-

vous ? Au cours de cette période, Montréal est un lieu stratégique pour la conquête

des terres intérieures du Canada. C’est une ville de garnison qui rassemble des

centaines de soldats. On les voyait beaucoup et pour cause, ils étaient logés chez les

habitants.29 C’est qu’on a besoin d’eux, car les Anglais ne sont pas loin.

Les soldats comme les remparts n’ont pas empêché Montréal de tomber aux

mains des Anglais, puis des Américains.30 Dans les deux cas, en 1760 comme en

1775, la capitulation a été rapide. On savait bien que l’enceinte avait été conçue pour

résister à des miliciens et des amérindiens, mais pas à l’artillerie lourde des Anglais et

des Américains. D’ailleurs, elle, ne tardera pas à être démolie : des 1801, les travaux

seront entrepris, et la ville va sortir de son carcan de pierre.

Mais pour l’heure, dirigeons nous vers le cœur de la ville en empruntant la rue

Notre-Dame.

Ressources liées :

- Chaussegros de Léry, ingénieur des fortifications (éléments biographiques)

29 Et ils boivent, ah ça, qu’est-ce qu’ils boivent ! Bière, vin, eau de vie… On pourrait presque dire qu’ils font tourner les cabarets à eux seuls !30 En témoigne la statue de Jean Vauquelin, lieutenant de la marine qui s’est illustré par son héroïsme fasse à la flotte anglaise lors des batailles de la Conquête.

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Page 54: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

- L’évolution des fortifications (la palissade en bois ; les étapes de la construction des

fortifications ; leur destruction)

- La conquête britannique et l’occupation américaine

- Les faubourgs (étapes de la construction de maisons dans les faubourgs ; groupes

sociaux ; possibilité de construire les maisons en bois)

- La vie à proximité des remparts (les duels, les malfrats, la prostitution…)

Rue Notre-Dame (écoute itinérante)

Nous nous trouvons présentement dans l’une des rues les plus importantes du

Montréal de mon temps, un axe central, au cœur de la vie religieuse et administrative.

C’est la rue la plus large et la première tracée sur le tout premier plan des rues de

Montréal.

Auparavant, l’organisation des rues était plutôt chaotique : les sentiers

apparaissaient au gré des usages… Mais quand les prêtres de Saint-Sulpice, seigneurs

de la ville, ont voulu créer une nouvelle église paroissiale sur le sommet du coteau

pour s’éloigner un peu du tumulte des activités commerciales, ils ont aussi dû la

rendre accessible aux habitants. Il fallait donc créer non seulement une rue, mais tout

un système urbain ! C’est le père supérieur François Dollier de Casson qui s’en charge

en 1672, avec l’aide de l’arpenteur Bénigne Basset. Ensemble ils ont conçu la

première grille de rues de Montréal. 31

On s’approche de la fin des fortifications vers l’Est, au niveau de la rue Berri  :

l’espace était bien plus étroit qu’aujourd’hui ! D’autant que les rues n’étaient pas

dégagées et régulières comme cela, mais étaient au contraire très encombrées par les

immondices et les animaux qui s’y promenaient librement, en plus d’être boueuses et

sans pavé. Et sombres par-dessus tout ! L’hiver, les tas de neige s’ajoutaient au

tableau et rendaient les rues encore plus impraticables. Cela n’empêchait pas les

charrettes de rouler à vive allure, causant souvent des accidents… Les bourbiers qui

se forment rendaient la circulation des piétons toute aussi difficile. Gare aux chutes !

31 L’église comme la rue sont ainsi nommées en l’honneur de la Vierge : souvenez-vous que la ville a été créée suivant la volonté religieuse de la Congrégation de Notre-Dame, et s’appelait à l’origine Ville-Marie… D’autres rues sont nommées en souvenir de personnages importants pour l’histoire de Montréal. La rue Saint-Paul par exemple, tient son nom de Paul Chomedey de Maisonneuve, fondateur de la ville. D’autres portent depuis leur création les noms de saints patrons de divers propriétaires touchés par le nouvel aménagement : la rue St Jacques par exemple traversait de part en part le lot de Jacques Archambault.

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Page 55: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Ressources liées :

- Le premier plan d’urbanisme : historique, fonctionnement, buts  (éventuellement,

rencontre avec Dollier de Casson et Bénigne Basset qui expliquent qu’il fallait

aménager des rues pour mener à la nouvelle église, qu’ils ont suivi le plan des

chemins consacrés par l’usage, tout en le normalisant, et les grandes étapes de

réalisation du plan).

Devant la chapelle Notre-Dame de Bonsecours

> Chapelle Notre-Dame de Bonsecours

Nous voici devant l’un des plus anciens sanctuaires du Vieux-Montréal. Avec

l’église Notre-Dame, elles constituaient les principaux lieux de culte pour la

population. Elles étaient complémentaires : l’une était essentiellement un lieu de

pèlerinage, l’autre était un édifice paroissial. Mais des clochers, il y en avait d’autres  :

les religieux avaient leurs propres chapelles, et si vous étiez assez riches, vous

pouviez posséder un lieu de prière privatif.

Les origines de cette chapelle qu’on appelle Notre-Dame-de-Bonsecours

remontent au 17e siècle, lorsque la pionnière Marguerite Bourgeoys décide d’ériger ici

une chapelle en bois pour en faire un lieu de pèlerinage. À l’époque, cet endroit est à

l’extérieur de la palissade ; la chapelle sera intégrée dans les fortifications au moment

de leur construction. Commencée dans les années 1650 et complétée dans les années

1670, la petite chapelle fut détruite par un incendie survenu en 1754.

À ce propos, j’ai une petite histoire intéressante ! Après un voyage en France

en 1672, Marguerite, fondatrice de la chapelle, rapporte dans ses bagages une petite

statuette de bois à l’effigie de Notre-Dame-de-Bon-Secours. L’incendie de 1754, le

même que celui qui toucha les bâtiments des Jésuites, ravagea la première chapelle,

mais, curieusement, n’a pas touché la statue et son reliquaire, qui en sont ressortis

indemnes. On peut toujours contempler cette statuette dans l’autel latéral gauche de la

chapelle !

Après cet incendie, on a donc reconstruit la chapelle, vers 1771-1773, et on l’a

remaniée au siècle suivant. C’est ce que vous voyez aujourd’hui !

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Page 56: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Suivant l’expansion du port au 19e siècle, la chapelle devient un lieu de prière

prisé par les marins. Les navires miniatures suspendus à la voûte de la chapelle

rappellent leur foi envers Notre-Dame-de-Bon-Secours.

Ressources liées :

- Marguerite Bourgeoys (éléments biographiques)

Rue Bonsecours, face à la maison Pierre-du-Calvet

> Maison Pierre-du-Calvet

Ah, regardez derrière vous, voici la maison du négociant Pierre du Calvet ! Un

lieu parfait pour continuer notre exploration de la ville d’autrefois. Il faut imaginer

que ce type de maison était le plus répandu à Montréal ; cette architecture était conçue

pour éviter la propagation des incendies. Au 18e, la ville change ainsi de visage en

passant du bois à la pierre et en voyant s’élever des hauts murs coupe-feu. Construite

après la conquête britannique, cette demeure constitue tout de même l’exemple parfait

de la maison urbaine de Nouvelle-France, avec ses murs en moellons de pierre grise

de Montréal, son toit à deux versants, ses hautes cheminées et aucun élément en

saillie… Maison typique, mais opulente par sa taille et le nombre d’étages. Une belle

bâtisse !

Chez les marchands ou les officiers militaires privilégiés, la richesse

transparaît dans la dimension de la résidence et l’utilisation de certains ornements en

pierre de taille comme les chaînages d’angle, les « S » en métal, le mur de refend en

bout de rue et la taille et le nombre important des fenêtres.

Moteurs de l’économie, les grands marchands faisaient partie de l’élite urbaine

mais ne partageaient pas pour autant les valeurs de l’aristocratie : on fuyait l’oisiveté,

qui est l’ennemi du profit. Au rez-de-chaussée, Du Calvet tenait commerce, de blé et

de fourrure surtout, et il habitait les étages supérieurs.32

Devant le Marché Bonsecours

32 Juste à côté se trouve la « voûte » de Pierre du Calvet : ses entrepôts.

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Page 57: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

> Palais de l’intendant (non conservé ; correspond à l’actuel marché Bonsecours)

Un marché, ici ? Pourquoi pas, mais en tous cas, c’était bien différent de mon

temps… Pas de trace d’un marché ici avant le 19e siècle !

Sous le régime français, tout comme après la Conquête, le site où sera érigé le

Marché Bonsecours était au centre de la vie sociale et culturelle de l’élite. De

nombreuses personnalités y ont résidé, à commencer par Charles Le Moyne de

Longueuil, un des premiers chefs militaires de la ville. Madame Bégon y tenait salon,

recevant tous les notables. Son hôtel particulier deviendra le palais de l’intendance :

François Bigot, dernier intendant de Nouvelle France y habitera à compter de 1749,

jusqu'à son retour en France en 1760.

Impossible d’oublier l’animation qui régnait dans les alentours les soirs de

fêtes. Car on sait s’amuser dans la haute société : on tient salon certes, on échange

entre gens cultivés et instruits sur les idées qui circulent en France, les arts, les

sciences, la littérature… Mais on donne aussi des bals et des festins bien arrosés ou

l’on chante et l’on danse des menuets et des contre-danses comme à Versailles. On dit

que l’intendant Bigot est particulièrement amateur de bals et de grands repas… Ses

visites à Montréal poussent les dames à porter leurs plus ravissantes toilettes. Les bals

se prolongent parfois jusqu’au petit matin. Ils sont souvent l’occasion d’oublier la

rigueur de l’hiver en s’amusant. Mais la présence à ces soirées est aussi stratégique :

elle peut permettre aux plus habiles de s’assurer une carrière.

Enfin, ça me concernait que de loin tout ça, je ne faisais que passer… Nous

autres voyageurs on avait nos propres façons de nous amuser… Ça se passait plutôt

vers la place du marché. D’ailleurs, continuons notre avancée dans la rue Saint-Paul.

Ressources liées :

- Le système colonial : gouverneurs et intendants  (rôles respectifs ; grands noms)

Ambiance sonore :

- Musique de danse du 18e siècle (Lully, Rameau…)

Rue Saint Paul (écoute itinérante)

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Page 58: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

> Rue Saint-Paul

Je vous disais tantôt que ça pouvait être dangereux de circuler dans la rue.

C’est sûr qu’il vaut mieux faire attention, mais la rue, c’est pas seulement ça…

C’est avant tout un lieu de vie ou tout le monde se rencontre : riches et

pauvres, jeunes et vieux, hommes et femmes… On plaisante, on rit, on s’échange des

nouvelles, on converse, on se salue entre voisins ou simples passants : la coutume

veut que l’on soulève son chapeau à chaque rencontre, sous peine de manquer de

respect à la personne et de provoquer des bagarres. Et puis on se dispute, et on aime

bien se moquer un peu des autres aussi ! Il se passe toutes sortes de choses dans la

rue…

Celle-ci, la rue Saint-Paul, est un peu sinueuse. Elle existait avant le plan

d’aménagement de Dollier de Casson, on raconte même que c’est la toute première

rue de la ville. C’est peut-être pour ça qu’elle a été pendant longtemps la rue

commerciale la plus importante de Montréal et qu’elle a accueilli des résidences

prestigieuses comme le Palais de l’intendance et le château de Vaudreuil…

Ambiance sonore :

- Bruits de pas, de sabots, de conversations, d’animaux

Place Jacques Cartier, près du marquage au sol de la résidence de

Vaudreuil

> Résidence de Vaudreuil (non conservée mais marquage au sol en pierre noire)

Ah, voilà le château de Vaudreuil ! Si, si, regardez bien…Vous remarquez, par

terre, des dalles noires… Elles sont ici pour indiquer qu’une fois de plus, le sol du

Vieux-Montréal abrite des traces enfouies du passé. C’est ici, le long de la rue Saint-

Paul, que se trouvait la résidence du gouverneur Philippe de Rigaud de Vaudreuil. À

l’époque, on disait qu’elle était digne des plus beaux hôtels particuliers français

classiques. Imaginez-vous à cet emplacement un corps de logis à 2 étages flanqué

d’ailes, deux escaliers semi-circulaires donnant accès à une terrasse surélevée et à une

entrée, et de grands jardins à l’arrière.

Vaudreuil et sa famille ne l'occupèrent guère plus de deux ans : le marquis est

décédé en 1725. Jusqu'à la fin du régime français les héritiers de Vaudreuil ont loué la

propriété au Roi, notamment comme résidence du gouverneur de la colonie à

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Page 59: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Montréal. Lors de leurs visites à Montréal, les dignitaires faisaient une entrée

triomphale depuis le Saint Laurent, en passant par la porte du Gouvernement, située

devant la résidence.

De belles demeures comme celle-ci nécessitent d’être bien tenues. Pour cela,

le recours aux domestiques et aux esclaves était répandu. Montréal regroupait à elle

seule les deux tiers des esclaves de la Nouvelle-France. La plupart était des Panis, des

amérindiens / indigènes. Les esclaves noirs étaient plus rares et donc plus chers…33

> Place Jacques Cartier

L’histoire du château de Vaudreuil prend fin en 1803 lorsqu’un incendie

ravage l’édifice. On décide alors de faire de cet emplacement un marché34. C’est un

lieu qui a toujours été animé, ou presque. Autrefois, un sentier passait vis-à-vis la

place actuelle pour rejoindre l’intérieur de l’île. Mais d’après les traces et vestiges

découverts à hauteur de l’actuelle rue Saint-Paul, le site est plus qu’un simple lieu de

passage. Les Amérindiens y vivaient de leur pêche et peut-être même d’agriculture.

Empruntons maintenant la rue Saint-Amable pour nous rapprocher du cœur de

la vie commerciale… D’autres surprises vous attendent !

Ressources liées :

-L’occupation amérindienne à Montréal

Quartier des marchands de fourrure

> Maison Clément-Sabrevois de Bleury, face au 428-430, rue Saint-Gabriel

Voyez-vous cette maison en pierre ? Elle appartenait au marchand Clément

Sabrevois de Bleury, qui vendait du bois et d’autres denrées…

Les marchands formaient un groupe social très important à mon époque : ils

approvisionnaient la colonie en produits européens et assuraient le commerce des

fourrures. Je travaillais avec tous ces gens, qui m’envoyaient chercher des fourrures

dans les postes de traite, au nord !

33 (Possibilité de développer : en prenant de jeunes domestiques, le maître s’engage à subvenir à leurs besoins et à leur donner un peu d’éducation ; rémunération etc. 34 Avec l’ouverture du marché Bonsecours en 1847, cette fonction perd de l’importance mais reste présente.

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Croyez-moi, les marchands menaient une vie bien confortable ! Ils étaient

nombreux à s’être installés dans ce quartier, en occupant des maisons qui servaient à

la fois de résidence et d’entrepôt : vous savez, ces maisons urbaines typiques de la

Nouvelle-France, comme celle de Pierre du Calvet que nous avons vu tantôt35. En

reconnaissez-vous les caractéristiques ?

Chaque niveau de la maison a un usage bien déterminé. La cave, très souvent

voûtée, sert à l’entreposage des marchandises ou des matériaux. Le rez-de-chaussée

loge le magasin ou l’atelier. La famille habite l’étage. L’espace sous le comble est

surtout utilisé comme grenier, pour conserver les grains. Dans la cour arrière, on

retrouve les latrines, le puits, un hangar à bois de chauffage, un potager, un poulailler.

Comme vous vous en doutez, ces architectures ont connu une évolution au cours du

temps. Après la conquête de 1760, les marchands canadiens sont coupés de leurs

fournisseurs directs ; ils sont supplantés par les marchands britanniques.

Avec cette nouvelle élite, le style des maisons change : leur superficie

augmente, dépassant les 1000 pieds carrés, et elles gagnent en hauteur. On abandonne

le mur coupe-feu massif et on construit de plus vastes entrepôts à côté des maisons.

Les pièces de la maison et le mobilier sont de plus en plus variés : comptoirs,

armoires, fours et forges, celliers, cuisine, bureaux, magasins… On importe des

articles britanniques à la place des objets français36.

Ressources liées :

- La maison McTavish (éléments biographiques de McTavish ; éléments remarquables

de l’architecture géorgienne, révélateurs du mode de vie)

- La maison Edward William Gray (éléments biographiques de William Gray ; le rôle

du marchand shérif ; éléments remarquables de l’architecture, révélateurs du mode de

vie)

- Les entrepôts de la Compagnie du Nord-Ouest (histoire de la Compagnie du Nord-

Ouest

- Le mobilier (description du type de mobilier utilisé ; évolution vers des objets

importés de Grande-Bretagne)

35 Les marchands ont contribué à la création de la « maison urbaine typique » de la Nouvelle-France. La maison que vous avez devant vous en fait partie. Regardez son toit à double pente et son mur coupe-feu qui dépasse largement du toit… Et puis les ferrures en S sur le haut de la façade… 36 Vous pouvez aller voir les marchands Edward William-Gray et Simon Mc Tavish ! Dites-leur que vous venez de ma part, ils vous montreront volontiers leurs maisons, typiques de cette évolution.

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Ambiance sonore :

- Musique du 18e siècle à la fin de la capsule

Angle des rues Saint-Paul et Saint-Dizier

> Première école de Marguerite Bourgeoys (non conservée, mais plaque ruelle

Saint-Dizier

> Couvent de la congrégation Notre-Dame (non conservé)

Ça paraît pas comme ça, mais cet endroit est central dans l’histoire de

Montréal. C’est ici qu’a été fondée la toute première école de la ville ! Marguerite

Bourgeoys, vous en souvenez-vous, la fondatrice de la Chapelle Notre-Dame-de-Bon-

Secours ? C’est cette femme, partie de France pour enseigner au Canada. Vers 1657,

elle ouvre son école dans une ancienne étable, ici même ! elle est vite rejointe par les

sœurs de la Congrégation de Notre-Dame.

Ah je m’en souviens bien, ces religieuses vivaient là, dans un bâtiment en pierre

construit en 1669 qui sera agrandi de nombreuses fois. Au point de devenir un

véritable village dans le village ! Tout l’ensemble sera démoli au début du 20e siècle.

En tout cas, elles ont joué un rôle important en matière d’assistance sociale et

d’enseignement, et elles existent toujours aujourd’hui.

Pour les missionnaires qui ont fondé Montréal, il était important de former de bons

paroissiens, pieux et travailleurs ! L’instruction, fondée sur le catéchisme, permettait

d’inculquer aux jeunes gens des principes moraux et chrétiens.

On apprenait aussi à lire, écrire et compter. Pour les filles, je vous ne cache pas qu’on

cherchait à en faire de bonnes maîtresses de maison, en insistant sur les travaux

ménagers.

Les manuels scolaires venaient de France, et on utilisait aussi des livres de

catéchisme, des abécédaires, des jetons pour apprendre à compter… les claquoirs

servaient à obtenir le silence et l’attention des élèves.

On commençait l’école vers 11 ans, et la formation durait quelques mois ou

plusieurs années. Moi par exemple, j’ai quitté l’école vers l’âge de 15 ans… Et il n’y

avait pas de secondaire à Montréal : seuls les jésuites de Québec dispensaient cet

enseignement.

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La plupart des gens étaient incapables de lire ou d’écrire. À mon époque, seule

la moitié des habitants de Montréal savait signer de son nom…

Ressources liées :

- Marguerite Bourgeoys (éléments biographiques)

- La Congrégation de Notre-Dame (histoire et rôle)

> Transition Ruelle Saint-Dizier (écoute itinérante)

Si vous le voulez bien, empruntons la ruelle Saint-Dizier pour nous rendre sur

le port. Cette rue est très ancienne, elle existe depuis 1660 ! On l’empruntait pour aller

de l’hôpital au fleuve…

Mais prenez garde, un pot de chambre pourrait être vidé d’une fenêtre ! Que

voulez-vous, l’hygiène et la pudeur étaient très différentes, de mon temps : on jetait

les déchets et les excréments dans la rue, l’air en était vicié !

On considérait que l’on était propre lorsque l’on portait des vêtements

immaculés. Le savon, vous dites ? Oui, il existait, mais on s’en servait uniquement

pour la lessive et le rasage, pas pour se laver. De toute façon, on ne se lavait que le

visage et les mains, et on cachait ses cheveux sales sous une perruque. Ah ça oui, on

aimait paraître beau, malgré tout ! Poudré, bouclé, parfumé… Mais alors, l’haleine

était plutôt fétide, surtout lorsque, comme moi, on aime les oignons rouges ! Pour les

étrangers de passage, l’odeur était si forte qu’ils devaient se boucher le nez. On

utilisait très peu l’eau pour se laver, car on pensait qu’elle véhiculait des maladies. Et

puis, il fallait aller la cherche au fleuve, une vraie corvée !

Rue de la Commune (écoute itinérante)

> Le fleuve et la Porte du Port

Ah, le voilà, justement, ce fleuve. Le Saint-Laurent, d’où tout part et tout

arrive. C’est sa présence qui a déterminé l’emplacement de la colonie, bien sûr.

D’ailleurs, vous voyez devant vous la Pointe à Callière, lieu d’établissement des

premiers colons et du fort Ville-Marie. Les vestiges de ce site sont aujourd’hui

protégés dans le musée qui les surplombe. C’est que le fleuve offrait des ressources en

62

Page 63: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

eau et permettait de faire du commerce, d’importer et d’exporter les marchandises, en

particulier les fourrures.

Bien sûr, il n’y avait pas les aménagements du port que l’on voit aujourd’hui !

Le bord du fleuve était à peu près ici, là où vous marchez. N’oubliez pas qu’à

l’époque il y avait les fortifications ! Ce n’était pas si facile d’accéder à la ville depuis

le fleuve. Il fallait obligatoirement passer par les portes : la Porte de l’Hôtel-Dieu ou

la Porte du Marché. Ah c’est sûr, les commerçants établis près du fleuve ont vivement

protesté contre la construction de la muraille ! Mais Chaussegros de Léry, vous savez,

l’ingénieur des fortifications… Eh bien il n’a pas tenu compte de leur avis.

Ressources liées :

- La fondation de Montréal (voir plus haut)

Place Royale (Place du marché)

> La Place du marché

Eh oui, il y avait la place marché, juste ici, c’était commode. Mais plus qu’un

marché, c’était une véritable place publique, qui rassemblait toute la population, au

quotidien et lors des grands événements.

Regardez au sol, on a conservé la trace de la signature de la Grande Paix de 1701

entre les Cinq nations iroquoises et le gouverneur Callière, après un siècle d’hostilités.

Tout se passait ici : on clamait les annonces publiques, au son du tambour ; on

rendait la justice et le bourreau appliquait les peines, deux ou trois fois par an, en

attirant le plus de monde possible pour terroriser la population. Ces peines étaient

souvent humiliantes, car la justice doit être exemplaire !

Il fallait aussi partager la place avec les militaires, qui ont fait ici leurs

exercices jusqu’en 1721, puis les manœuvres ont été déplacées devant l’église Notre-

Dame. Ce sera la véritable Place d’Armes.

Le marché commençait à l’aube, et s’arrêtait à 11h, quand sonnait la cloche de

l’église. On y trouvait des victuailles, les produits de l’élevage, de la chasse, de

l’agriculture.

Oh, et puis il y avait la foire des fourrures ! Peut-être le savez vous déjà, mais

Montréal était le centre du commerce des fourrures à mon époque.

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Page 64: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Même si nous étions en concurrence avec la ville de Québec, et surtout avec

les Anglais, notre emplacement était stratégique ! Les fourrures venaient de l’Ouest :

nous autres les voyageurs, on allait les acheter aux Amérindiens dans les postes de

traite, en les échangeant contre des bijoux, ou d’autres objets… C’était la principale

occasion d’entrer en contact avec les populations autochtones, et de mêler nos

cultures. Les Amérindiens venaient aussi pour la foire estivale des fourrures ;

c’étaient des moments forts pour les échanges, les pourparlers diplomatiques et les

fêtes. Quelle agitation, y avait là !

Vous allez voir, la présence du port et du marché a façonné le tissu urbain dans

la basse ville : les commerces se sont regroupés autour de cette place, ainsi que les

cabarets, les auberges…

J’ai quelques courses à faire dans la rue Chagouamigon, vous me suivez ?

Ressources liées :

- La Grande Paix de 1701 (relations conflictuelles avec les Amérindiens

- La traite des fourrures (types de fourrures recherchés ; organisation ; objets

échangés; apogée et déclin)

Ambiance sonore :

-Marché : voix, bruits de manipulation d’objets etc.

-Roulements de tambour des exécutions de condamnés

Ruelle Chagouamigon (écoute itinérante)

Ici, je me sens à nouveau dans l’atmosphère d’autrefois ! C’était vraiment ma

seconde maison, cette rue… Il y a avait des boutiques de fourrures, ça c’était pour le

travail, et puis des auberges et des cabarets, ça c’était pour la détente !

Une vingtaine de cabarets étaient autorisés, mais il y en avait bien d’autres qui

existaient de façon clandestine. Ils étaient souvent tenus par des femmes… Pour ma

part, j’allais le plus souvent chez la Mère Jeanne… ça n’était pas triste ! Les

voyageurs y faisaient halte, on jouait aux cartes, on bavardait, les prostituées attiraient

leurs clients… Et pis surtout, on buvait du vin, de la bière ou de l’eau-de-vie  ! Le

commerce de l’alcool était très important à Montréal, surtout dans l’import-export, car

dans le fond, on en produisait assez peu ici même.

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Page 65: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

L’alcool génère des emplois mais cause aussi des troubles… Certains ivrognes

perturbent la messe, et il peut être dangereux de les croiser le soir au détour d’une

ruelle…

C’est pour tous ces désordres que les autorités ont décidé de réaménager ce quartier ;

celle qu’on surnommait « la rue d’enfer » a été supprimée, d’autres ont été déplacées

ou prolongées.

Ça me donne soif, moi, tout ça ! Allons boire une chopine. Ça ne vous tente

pas ? Bon, alors retrouvons-nous dans cinq minutes sur le site du premier Hôtel-Dieu.

Ambiance sonore :

- Bruits de fonds d’une taverne : conversations, rires gras, verres entrechoqués,

couverts…

- Musique populaire du 18e siècle pour la fin de la capsule

Cours Le Royer

> Hôtel –Dieu

Nous voici près de la plaque qui a été apposée à la mémoire de Jeanne Mance.

Savez-vous qui elle était, cette femme-là ? C’était une infirmière laïque mais très

pieuse, partie avec les gens de la Société de Notre-Dame pour fonder Montréal. Elle

avait pour projet de créer un hôpital. 3 ans après son arrivée, on a donc construit

l’Hôtel-Dieu, ici même, à cet emplacement. À l’époque, c’est l’un des bâtiments les

plus importants de la ville. Il connaîtra des agrandissements et des reconstructions

après plusieurs incendies, avant d’être démoli et remplacé par des entrepôts au 19e

siècle.

Jeanne Mance en était la directrice, assistée par les religieuses hospitalières de

Saint Joseph, une congrégation d’une quarantaine de femmes qui se voue au soin des

malades. Il y avait aussi des médecins et des chirurgiens laïcs.

Moi j’ai eu ben d’la chance, je n’ai jamais été malade ! Les patients étaient

surtout des esclaves, des domestiques, des contrebandiers, des soldats, des matelots…

les gens du peuple, en fait, car les riches se faisaient soigner à domicile. Les soins

prodigués à l’hôpital étaient gratuits pour les gens du commun.

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Page 66: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Ils venaient souvent pour des maladies infectieuses comme la variole ou le

choléra, et des blessures qui nécessitaient une opération chirurgicale, voire une

amputation…

En tout, on pouvait accueillir 35 à 40 personnes hommes et femmes séparés.

Les domestiques aidaient les religieuses à s’occuper des hommes, qu’elles ne

pouvaient pas toucher, en vertu de la morale.

À l’époque, la médecine est relativement évoluée : on pratique des saignées,

des lavements, des purges ; on donne des tisanes, des potions, des onguents. De

manière générale, on parvient plus à soigner qu’à guérir.

Les anesthésiants narcotiques sont interdits par l’Eglise ; alors, pour les

opérations chirurgicales, on ne donne que de l’alcool pour atténuer la douleur, et on

agit très vite ! La cicatrisation n’est pas toujours au rendez-vous, ce qui entraîne des

gangrènes… Brrr ça me fait froid dans le dos. Surtout que pendant longtemps, on

pouvait tomber sur n’importe quel charlatan, car l’exercice de la médecine n’était pas

réglementé.

En tout cas, sans ces Sœurs Hospitalières, la colonie n’aurait sans doute pas pu

survivre. Les congrégations religieuses jouaient un rôle très important dans tous les

domaines… Mais au fait, nous n’avons pas encore évoqué la pratique de la foi !

Allons voir l’église paroissiale… Enfin, ce qu’il en reste !

Ressources liées :

- Jeanne Mance (éléments biographiques)

- Les Sœurs Hospitalières de Saint Joseph (histoire et rôle)

Parvis de la basilique Notre-Dame

> Ancienne église Notre-Dame

À mon époque, la grande basilique que vous voyez n’existait pas encore. Nous

avions l’église Notre-Dame, qui se trouvait ici, juste devant : voyez-vous au sol, le

marquage de pierres noires ? C’est l’empreinte de cette ancienne église, qui était

située dans l’axe de la rue Notre-Dame.

Elle a été construite en 1672, dans le style baroque, sur les plans de Dollier de

Casson, vous savez, ce Père sulpicien qui a créé le premier plan des rues de Montréal.

Puis elle a été agrandie en 1706, et la façade a été ajoutée au cours du 18e s.

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Page 67: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Malgré ces agrandissements, elle reste trop petite pour accueillir les

paroissiens : il y a seulement 3000 places pour 15 000 paroissiens ! Il faut dire qu’à

l’époque, la messe du dimanche était obligatoire, personne n’y dérogeait… Ainsi, en

1830, on a construit une nouvelle église, plus grande, juste à côté de l’ancienne. Celle-

ci sera démolie peu après.37

L’église est vite devenu un lieu de rencontre et de socialisation où se faisait la

lecture des décrets et ordonnances. Imaginez un dimanche, à l’heure de la messe,

quand tout le monde se pressait aux portes de l’église dans ses plus beaux atours…

On venait aussi à l’église durant la semaine, pour confesser ses péchés ou

assister aux offices. Ceux-ci étaient très animés : il y a avait de la musique, et parfois,

quelques indisciplinés qui perturbaient la messe !

Et puis la religion catholique était omniprésente dans la vie quotidienne ; de la

naissance à la mort, tout était contrôlé par l’Eglise : les sacrements, l’enseignement,

mais aussi les jours de repos, de jeûne, les interdits alimentaires ou vestimentaires.

C’était une religion austère et exigeante, qu’on ne respectait pas toujours au pied de la

lettre, comme vous pouvez le deviner !

À Montréal, toute cette vie religieuse était réglementée par les prêtres de

Saint- Sulpice, les seigneurs de la ville, dont la résidence était tout près d’ici  : allons

donc la voir !

Ressources liées :

- L’architecture de l’église (histoire de la construction, évolution, style)

- La foi (le rôle de la prière et du culte, liés à des conditions de vie difficiles – froid,

maladies, mortalité précoce)

Face au Vieux-Séminaire de Saint-Sulpice, rue Notre-Dame

> Vieux Séminaire de Saint-Sulpice

Voilà, vous avez sous les yeux le site qu’occupe la compagnie des prêtres de

Saint-Sulpice depuis 1684. C’est le plus vieil immeuble conservé du Vieux-Montréal,

rendez-vous compte ! Il appartient toujours aux Sulpiciens, même s’ils vivent

désormais au Grand Séminaire qu’ils ont fait construire sur la montagne vers 1841.

37 À côté, il y avait aussi un cimetière, aujourd’hui enseveli sous l’église actuelle.

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Page 68: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

On voit toujours leurs armoiries sur le fronton avec le monogramme AM pour

Auspice Maria, sous les auspices de Marie.

C’était à la fois un presbytère, un manoir et un séminaire qui accueillait une

quinzaine de prêtres. Les Sulpiciens détenaient la seigneurie de l’île de Montréal,

géraient la paroisse de Notre-Dame, formaient les prêtres et évangélisaient les

Amérindiens. Leur rôle dans la vie de Montréal était immense, à plusieurs points de

vue. D’ailleurs, comme vous le savez déjà, on leur doit le plan même des rues du

Vieux-Montréal !

L’édifice a connu de nombreuses modifications. Ce portail, par exemple, a été

ajouté vers 1740. L’aile ouest a été démolie au 19e siècle pour ajouter un nouveau

bâtiment, de style néoclassique.

Globalement je crois que le Vieux Séminaire, avec sa cour d’apparat,

ressemble à un hôtel particulier français du XVIIe…38 .

Avez-vous remarqué l’horloge et le clocheton, tout en haut ? cela montre que c’était

un bâtiment institutionnel, qui réglait la vie des habitants. Pendant longtemps, ce fut la

seule horloge publique de la ville. Les Sulpiciens tenaient à faire de leur résidence et

de leur église un endroit stratégique. Ils avaient d’ailleurs acheté le terrain au Nord,

que l’on appelait Place de la Fabrique. C’est juste en face, allons-y !

Ressources liées :

- Les prêtres de Saint-Sulpice (Histoire, rôle, fondation du Grand séminaire)

Place d’Armes (emplacement à préciser)

> Place de la Fabrique (devenue Place d’Armes)

Voyez-vous, c’était fort pratique de lire les annonces publiques ici, à la sortie

de la messe ; c’est rapidement devenu une place publique, surtout quand les

manœuvres militaires ont été déplacées ici, après l’incendie de la Place du Marché.

On y trouvait également un puits, qui permettait aux fidèles de

s’approvisionner en eau sur le chemin de l’église. Une motivation supplémentaire

pour venir prier !

38 même si j’avoue que, personnellement je n’en ai jamais vu !

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Page 69: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

C’est aussi un lieu historique, puisque les régiments français y ont déposé les

armes face aux Anglais en 1760. Pendant quinze années, Montréal sera aux mains des

britanniques, avant d’être occupée par les Américains durant quelques mois.

C’est la fin de la Nouvelle-France, et c’est aussi ici que s’achève notre

parcours à travers le Montréal d’autrefois, largement façonné par les fortifications, qui

ne tarderont pas a être démolies.

Quel meilleur endroit pour finir notre voyage dans le passé qu’au pied de la

statue du fondateur de la ville, Paul Chomedey de Maisonneuve, au milieu des

buildings. Quelle plus belle métaphore pour une ville où tant d’époques et de cultures

se côtoient.

Ambiance sonore :

- Roulement de tambour, « Oyez, Oyez…», lecture d’un décret amusant (discipline

pendant la messe, interdiction de galoper dans les rues…)

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Page 70: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

4) Sélection de l’iconographie pour chaque capsule

Musée du Château Ramezay (à l’angle du bâtiment et des jardins)> Introduction> Château Ramezay

Cliché CartelCommentai

reTitre : Portrait de Claude de RamezayAuteur : Saint-Marc MoutilletDate du document : 1954 Nature de l’objet : peinture (huile sur toile)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Musée du Château Ramezay, 1998.888.2

Ouvrage(s) ou site Internet : - Musée virtuel  - Info-Muse 

N. de la photo HD

A

Titre : Château de Ramezay, MontréalAuteur :Date du documentNature de l’objet : médaille commémorativeCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Les Prêtres de Saint-Sulpice de Montréal, Numéro d'accession : 1997.1078.1-3

Ouvrage(s) ou site Internet :

N. de la photo HD

Titre : Justaucorps et giletAuteur : inconnuDate du document: vers 1775Nature de l’objet : costume (textile)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Musée McCord. M972.51.1-2

Ouvrage(s) ou site Internet :- Base du Musée McCord : http://www.musee-

mccord.qc.ca/fr/collection/artefacts/M972.51.1-2

N. de la photo HD

B

70

Page 71: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Titre : Robe de soiréeAuteur : inconnuDate du document: 1770-1780Nature de l’objet : costume (textile)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Musée McCord. M966.53.1.1-3

Ouvrage(s) ou site Internet :- Base du Musée McCord :

http://www.musee-mccord.qc.ca/fr/collection/artefacts/M966.53.1.1-3

N. de la photo HD

B

Titre : habitAuteur : inconnuDate du document: vers 1795Nature de l’objet : costume (textile)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Musée McCord. M20518

Ouvrage(s) ou site Internet :- Base du Musée McCord : http://www.musee-mccord.qc.ca/fr/collection/artefacts/M20518

N. de la photo HD :

Titre : HabitAuteur : inconnuDate du document: Vers 1780-1790Nature de l’objet : costume, accessoire (textile)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Musée McCord. M18005.1-3

Ouvrage(s) ou site Internet :- Base du Musée McCord : http://www.musee-mccord.qc.ca/fr/collection/artefacts/M18005.1-3

N. de la photo HD

71

Page 72: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Titre : boucle de soulierAuteur : inconnuDate du document: 18e Nature de l’objet : accessoire vestimentaire (pierre du Rhin, métal, or, argent)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Collection Musée du Château Ramezay, Montréal. 1998.1518.1-2

Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada :

N. de la photo HDTitre : ChaussuresAuteur : Chamberlain and SonsDate du document: vers 1775-1780Nature de l’objet : costume, accessoire (textile)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Musée McCord. M972.53.1.1-2

Ouvrage(s) ou site Internet :- Base du Musée McCord : http://www.musee-mccord.qc.ca/fr/collection/artefacts/M972.53.1.1-2

N. de la photo HDTitre : Habitans de Canada Auteur : ?Date du document : vers 1800Nature de l’objet : ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : CA ANC Collection Peter Winkworth R9266-1978

Ouvrage(s) ou site Internet :

N. de la photo HD :

Titre : assiette à soupeAuteur : inconnuDate du document: 18e Nature de l’objet : porcelaine, peinture, glaçure (Chine)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Collection Musée du Château Ramezay, Montréal. 1998.1517

Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada 

N. de la photo HD

C

72

Page 73: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Titre : AssietteAuteur : inconnuDate du document: règne de Quianlang (1736-1795)Nature de l’objet : objet utilitaire (Porcelaine Chine)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : musée du château Ramezay

Ouvrage(s) ou site Internet :- site du musée : http://www.chateauramezay.qc.ca/fr/musee/collections/

N. de la photo HDTitre : commode à arbalèteAuteur : inconnuDate du document: 18e Nature de l’objet : mobilier (noyer cendré, métal)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Collection Musée du Château Ramezay, Montréal. 1998.3204.1-4

Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada 

N. de la photo HDTransition : le jardin du gouverneur

Maquette du château avec le jardin

présentée au musée.

D

73

Page 74: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Place de la Dauversière (à la sortie des jardins du gouverneur)> Jardins du Gouverneur> Maison Lemoine-Despins

Cliché Cartel Commentaire

Titre officiel : Plan de la Ville de Montréal en Canada, Nouvelle France dans Lamerique Septentrionale. Juin 1717Auteur : Chaussegros de LéryDate du document : 1717Nature de l’objet : Papier / Dessin à la plume aquarelléCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Archives nationales d’outre-mer (ANOM, France, Aix-en-Provence), FR CAOM 3DFC472B

Ouvrage(s) ou site Internet :

Commentaires sur l’objet : Chaussegros de Léry superpose le tracé de la future enceinte en maçonnerie sur celle de la palissade en bois.Relief ; végétation ; jardins ; habitations ; figuration des chemins partant de la ville et du chenal du fleuve ; sondages.

Remarques sur le document : Il existe d’autres plan similaires réalisés par Chaussegros de Léry.

N. de la photo HD

A

Vue d’ensemble et zoom sur le jardin du château

+ illustrations du jardin botanique de MTL (courge, haricot, mais) ou de

l’Encyclopédie

B

Titre officiel : Résidence de James McGill, rue Notre-Dame, au coin de la place Jacques-Cartier, MontréalAuteur : Henry Richard S. BunnettDate du document : 1885Nature de l’objet : huile sur toile, 30.8 x 40.4 cmCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : M304 © Musée McCord

Ouvrage(s) ou site Internet :- Musée McCord :

http://www.musee-mccord.qc.ca/scripts/search_results.php?keywords=m304&Lang=2

Commentaires sur l’objet (flickr DubyDub) : Maison Nicolas Daneau de

C ?

Problématique : est-ce la maison Daneau de Muy ?

Eventuellement remplacer par le détail d’un plan du début du XVIIIe

74

Page 75: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Muy, construite en 1703 et acquise en 1805 par James McGill. Cette imposante construction de pierre aux larges souches de cheminées, typique de ce qui se construisait au XVIIIè siècle dans la région de Montréal, était encore en place au début des années 1900, sur Place Jacques Cartier et rue Notre-Dame. Elle voisinait le Château de Ramezay par l'Ouest (?). Elle a été démolie en 1903 pour dégager l'espace du marché.

N. de la photo HDTitre officiel : Photographie prise vers 1900 montrant la maison construite pendant les années 1750 par le marchand Jacques Lemoine Despins, à l’angle des rues Notre-Dame et Saint-Charles (aujourd’hui place Jacques-Cartier). Auteur :Date du document :Nature de l’objet : Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Albums de rues E.-Z. Massicotte, 3-155-e

Ouvrage(s) ou site Internet :Vieux Montréal : http://www.vieux.montreal.qc.ca/inventaire/fiches/fiche_rue.php?id=13&sec=a

Commentaires sur l’objet : La place De La Dauversière est située à l'est de la place Jacques-Cartier, au sud de la rue Notre-Dame. La majeure partie de cette place occupe le terrain sur lequel la famille Lemoine-Despins a fait construire une maison dans les années 1750. Acquis par James McGill en 1805, cette propriété restera entre les mains de ses héritiers jusqu'en 1849 lorsque le terrain est acheté par le gouvernement, formant un seul lot avec le terrain du Château Ramezay adjacent.

N. de la photo HD

Place Vauquelin (près du monument à Vauquelin)> Résidence des Jésuites > Fortifications

75

Page 76: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Cliché Cartel Commentaire

Titre officiel : Montréal, 1788Auteur : Louis Guy Date du document : 1788Nature de l’objet : planCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Archives BANQ

Ouvrage(s) ou site Internet

Commentaires sur l’objet : Jardins et vergers environnaient le site des Jésuites comme le révèle ce détail d'une carte de Montréal de la fin du XVIIIè siècle. Les fortifications fermaient le domaine au Nord et la rue Notre-Dame le bordait au Sud. À gauche on voit le tracé de la rue St-Gabriel.

N. de la photo HD

A

Titre officiel : Vieux Montréal. Site des Jésuites. Rue Notre-Dame.AuteurDate du document : 19e ?Nature de l’objet : planCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Archives Vieux Montréal

Ouvrage(s) ou site Internet- http://www.flickr.com/photos/

urbexplo/5604683617/in/set-72157625487052298

Commentaires sur l’objet : Site de la chapelle des R. P. Jésuites et les Fortifications en superposition avec des structures urbaines plus récentes. On voit entre autre, l'hôtel de Ville (à dr.) et à gauche, l'emplacement de l'église presbytérienne St-Gabriel, Church of Scotland, construite en 1792 à proximité de l'enceinte Nord de l'Ancien Montréal.

N. de la photo HD

sources à préciser. A rendre plus lisible par les graphistes

Titre officiel : Page couverture de Relations des Jésuites en CanadaAuteur : John Henry Walker (1831-1899)Date : 1853, 19e siècleNature du document : Encre sur papier - Gravure sur boisCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : musée McCord

Ouvrage(s) ou site Internet : - musée McCord : http://www.musee-

mccord.qc.ca/fr/collection/artefacts/M911.1.23

Remarque : utiliser détail scène centrale

B

Garder la scène centrale

76

Page 77: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

N. de la photo HDTitre officiel : Autochtones et jésuitesAuteur ; John Henry Walker (1831-1899)Date : 1850-1885, 19e siècleNature du document ; Encre sur papier - Gravure sur bois, 13.9 x 9.6 cmCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Don de Mr. David Ross McCord, M930.51.1.60, © Musée McCord

N. de la photo HDTitre officiel : A Jesuit preaching to the Indians.Auteur : Jefferys, Charles W.Date : 1934Nature du document : illustrationCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : C-005855, Bibliothèque et Archives Canada

Ouvrage(s) ou site Internet : - Bibli et archives du Canada

http://collectionscanada.gc.ca/ourl/res.php?url_ver=Z39.88-2004&url_tim=2011-09-07T19%3A46%3A27Z&url_ctx_fmt=info%3Aofi%2Ffmt%3Akev%3Amtx%3Actx&rft_dat=2955874&rfr_id=info%3Asid%2Fcollectionscanada.gc.ca%3Apam

- http://images.recitus.qc.ca/main.php? g2_itemId=488

Commentaire sur l’objet : publication: Jefferys, Charles W., "Canada's past in pictures," Toronto: Ryerson, 1934, p.35

N. de la photo HDTitre officiel : Chapelle, résidence et église des jésuites, rue Notre-Dame.Auteur : attribué à William Bent BerczyDate du document : 1839Nature de l’objet : DessinCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Fonds d’archives du Séminaire de Québec, 1993.233.11. Musée de la civilisation

Ouvrage(s) ou site Internet :- LAUZON & FORGET, L’Histoire du

Vieux-Montréal à travers son patrimoine

- http://www.flickr.com/photos/ urbexplo/5614991703/

C

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Page 78: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Commentaires sur l’objet : À l’Est de l’ancienne Cité, le long de la rue Notre-Dame, sur l’emplacement de place Vauquelin, les jésuites occupent un ensemble de bâtiments qui incluent la chapelle de la Congrégation de la Très –Sainte-Vierge, une résidence à deux étages et une église. D’abord projetée en 1709, l’église ne sera achevée que vers 1720 et la façade en pierre de taille exécutée par Dominique Janson dit Lapalme ne sera terminée qu’en 1731.

N. de la photo HDTitre officiel AuteurDate du documentNature de l’objetCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire

Ouvrage(s) ou site Internet :Imontréal : http://www.imtl.org/edifices/monastere_des_Jesuites.php

Commentaires sur l’objet : Bien qu’installés à Montréal depuis sa fondation, les Jésuites font construire leur premier établissement de la rue Notre-Dame qu’en 1692, alors que l’église fut construite seulement en 1719. Elle fut détruite dans un incendie en 1754 puis reconstruite. Interdits de recrutement par les Anglais dès la conquête, les Jésuites finissent par quitter l’île. L’église est alors cédée à une communauté anglicane qui s’en sert comme lieu de culte C’est la première église Christ Church. En 1803, un autre incendie la ravage et cette fois-ci l’ensemble est définitivement détruit. Présent à Montréal de 1642 à 1657, ils quittent la ville à l'arrivée des Sulpiciens pour revenir en 1692. Après être interdit de recrutement par les Anglais après la conquête, les compagnons de Jésus sont de retour à Montréal en 1842 pour se consacrer à l'enseignement

Remarques sur le document : pas de sources précises

N. de la photo HDTitre officiel : Monastère des JésuitesAuteur : H.R.S.Bunnett. Date du document : 1885-1889Nature de l’objet : Peinture 19.2 x 26.4 cmCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : M984.213.5 © Musée McCord

Ouvrage(s) ou site Internet

Commentaires sur l’objet : L'ensemble des

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bâtiments illustrés ici étaient construits sur un terrain mitoyen avec celui où on retrouve l'hôtel de Ville aujourd'hui, faisant face à la Place Jacques Cartier.

Remarques sur le document : reconstitution

N. de la photo HDTitre officiel : Couvent et église des Récollets, Montréal, 1865Auteur : Alfred RimmerDate du document : 1865Nature de l’objet : dessin Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Musée McCord. M317

Ouvrage(s) ou site Internet : - musée McCord : http://www.musee-

mccord.qc.ca/fr/collection/artefacts/M317

Remarques sur le document : voir aussi http://www.musee-mccord.qc.ca/fr/collection/artefacts/M978.71.21

N. de la photo HD

D

Titre officiel : Ancienne église des Récollets, MontréalAuteur : John Henry Walker (1831-1899)Date du document : vers 1886Nature de l’objet : estampe Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Musée McCord. M3316

Ouvrage(s) ou site Internet : musée McCord : http://www.musee-mccord.qc.ca/fr/collection/artefacts/M3316

N. de la photo HD

Titre officiel : Plan de la ville et des fortifications de Montréal, ou Ville-Marie au CanadaAuteur : Anonyme Date du document : 1760, 18e siècleNature de l’objet : Plume, encre et lavis sur papier, 21 x 27.5 cmCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : M21768 © Musée McCord

Ouvrage(s) ou site Internet

E

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Page 80: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Remarques sur le document : Montre bien les fortifications et une élévation de la ville fortifiée.

N. de la photo HDTitre officiel : Fortifications de Montréal, 1760 Auteur : D[aniel] Pomarede.Date du document : 1882Nature de l’objetCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Source : Centre d'archives de Montréal. Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Fonds Famille Bourassa, P266,S4,P121. ----- BM7,C9,42305

Ouvrage(s) ou site Internet : - http://www2.ville.montreal.qc.ca/

archives/500ans/portail_archives_fr/rep_chapitre5/chap5_theme2_doc1_page1.html

Remarques sur le document : Montre bien les fortifications

N. de la photo HD

F

Titre officiel : Plan de la Ville de Montréal levé en l'année 1704Auteur : Attribué à Levasseur de Néré. Date du document : 1704Nature de l’objet : Papier / Dessin à la plume aquarelléCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Archives nationales d'outre-mer (ANOM, France), FR CAOM 3DFC468A

Ouvrage(s) ou site Internet :<- archives canada France :

http://bd.archivescanadafrance.org/sdx-222-acf-pleade-2/acf/doc.xsp?id=FRCAOM_Canada002_frcaom3dfc468a&fmt=tab&base=&root=&n=&qid=&ss=&as=&ai=&from=providers

N. de la photo HDTitre officiel : Plan de Montréal. 1726Auteur : DuguéDate du document : 1726Nature de l’objet : Papier / Dessin à la plume aquarelléCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Archives nationales d'outre-mer (ANOM, France, Aix-en-Provence), FR CAOM 3DFC478B

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Page 81: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Ouvrage(s) ou site Internet- Le Vieux Montréal, un « quartier de

l’histoire » - Archives Canada France

http://bd.archivescanadafrance.org/acf/doc.xsp?&id=FRCAOM_Canada002_frcaom3dfc478b&fmt=tab

Commentaires sur l’objet : Montre le tracé de la nouvelle enceinte fortifiée en piere, ainsi que l’emprise de la zone où aucune construction n’est permise. Au-delà, les faubourgs commencent à se développer dès le premier tiers du 18e.En 1704, Montréal n'est qu'un vaste potager. À l'intérieur de la Cité, protégée par une palissade de pieux de bois, jardins et vergers forment la majeure partie de l'espace d'occupation; tout ce qui n'est pas en rouge sur ce plan constitue une immense aire de culture agricole, le garde-manger de la Cité.La limite Est de la palissade s'arrête à la hauteur de l'actuelle rue St-Claude, laissant la chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours à l'extérieur de la Cité. Les dimensions de l'enceinte seront élargies par la suite mais ce n'est qu'en 1717 qu'on construit les remparts en pierre; les fameuses Fortifications. Les travaux commencent à l'Ouest, le long de l'axe de l'actuelle rue McGill

Remarques sur le document : bonne représentation des jardins

N. de la photo HDTitre officiel : Plan de la Ville de Montréal en Canada. 12 avril 1749Auteur : de CouagneDate du document : 1749Nature de l’objet : Papier / Dessin à la plume aquarelléCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Archives nationales d'outre-mer (ANOM, France), FR CAOM 3DFC488A

Ouvrage(s) ou site Internet

Commentaires sur l’objet : Comprend un plan général, une vue, un profil, une élévation de l'hôtel de Vaudreuil et une élévation de la maison de Bégon.

Remarques sur le document : A garder : l’élévation de l’hôtel de Vaudreuil et l’élévation de la maison Bégon

N. de la photo HD

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Page 82: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Titre officiel : Soldat des Compagnies franches de la Marine en Nouvelle-France, entre 1750 et 1755Auteur : Eugène LelièpvreDate du document : 20e Nature de l’objet : ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ?

Ouvrage(s) ou site Internet :- Passerelle pour l'histoire militaire

canadienne : http://www.cmhg.gc.ca/cmh/image-154-fra.asp?page_id=177

Commentaires sur l’objet : Avec son havresac au dos et son mousquet en bandoulière, ce simple soldat des Compagnies franches de la Marine est manifestement en marche. Reconstitution par Eugène Lelièpvre.

N. de la photo HD

G

Titre officiel : Soldat des Compagnies franches de la Marine du Canada, entre 1701 et 1716Auteur : Michel PétardDate du document : contemporainNature de l’objet : ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ?

Ouvrage(s) ou site Internet :- Passerelle pour l'histoire militaire

canadienne : http://www.cmhg.gc.ca/cmh/image-147-fra.asp?page_id=165

Commentaires sur l’objet : Ce simple soldat des Compagnies franches est représenté dans la position « souffler dans le bassinet », lors d'exercices de maniement des armes effectués par les troupes de la Marine en 1704. Reconstitution par Michel Pétard.

N. de la photo HD

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Page 83: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Objet représenté et époque concernée : soldat, vers 1740Titre officiel : Soldat des Compagnies franches de la Marine en Nouvelle-France, vers 1740Auteur : Michel PétardDate du document : contemporainNature de l’objet : ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ?

Ouvrage(s) ou site Internet :- Passerelle pour l'histoire militaire

canadienne : http://www.cmhg.gc.ca/cmh/image-148-fra.asp?page_id=166

Commentaires sur l’objet : Cet homme porte l'uniforme complet des Compagnies franches de la Marine. Cet uniforme est surtout porté en garnison dans l'un des grands forts, ou pour défiler lors d'occasions spéciales. Lorsqu'ils partent en expédition dans les bois, les soldats sont habillés plus simplement. Reconstitution par Michel Pétard.

N. de la photo HDTitre officiel : Soldat des canonniers-bombardiers, entre 1750 et 1760Auteur : Eugène LelièpvreDate du document : 20eNature de l’objet : ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ?

Ouvrage(s) ou site Internet :- Passerelle pour l'histoire militaire

canadienne : http://www.cmhg.gc.ca/cmh/image-150-fra.asp?page_id=168

Commentaires sur l’objet : Voici comment « J.C.B. » (l'auteur du seul exemple connu de mémoires écrites par un simple soldat stationné en Nouvelle-France) et ses camarades de la Compagnie des canonniers-bombardiers du Canada doivent paraître lorsqu'ils font des tours de garde ou sont passés en revue. Ce canonnier porte l'uniforme utilisé lorsqu'il sert en tant que grenadier d'infanterie. Les soldats des Canonniers-bombardiers sont armés de fusils remarquables par leur crosses garnies de laiton plutôt que de fer. Au lieu d'une épée, ils portent un sabre, l'arme des soldats d'élite. Leur équipement comprend une cartouchière enfilée à une bandoulière de cuir. Il est très probable que ces hommes aient porté la moustache, tout comme les grenadiers de l'armée,

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Page 84: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

ce qui est un autre trait distinctif des soldats d'élite français. Reconstitution par Eugène Lelièpvre.

N. de la photo HD

Rue Notre-Dame Est (écoute itinérante)> Rue Notre-Dame

Cliché Cartel Commentaire

Titre officiel : François Dollier de CassonAuteur : ???Date du document : ???Nature de l’objet : Estampe ???Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Collection François Daniel / Archives du Séminaire de Saint-Sulpice, Montréal

Ouvrage(s) ou site Internet : - Parcs Canada :

http://www.pc.gc.ca/fra/lhn-nhs/qc/canallachine/natcul/natcul1.aspx

- Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Dollier_de_Casson

Commentaires sur l’objet : militaire, explorateur, Sulpicien chargé de développer la Nouvelle-France. Il a écrit la première histoire de la ville. Les Sulpiciens, possesseurs de la Seigneurie de Montréal depuis 1663, demandèrent à Dollier de Casson de devenir supérieur en 1671. Il s'engagea avec énergie. Avec l'aide de Bénigne Basset, arpenteur, il fit le premier tracé des rues. Les Sulpiciens décidèrent la construction d'une église et M. Dollier en fit le plan (première église Notre-Dame).

Remarques sur le document : Se renseigner…

N. de la photo HD

A

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Page 85: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Titre officiel : Plan de Ville-Marie et des premières rues projetées pour l’établissement de la « Haute Ville »Auteur : Dollier de Casson, Bénigne BassetDate du document : 1672Nature de l’objet : PapierCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Archives nationales du Canada, Ottawa, NMC-1483. Emplacement des originaux : Archives nationales, Paris, Carton K. 1232, Piece No. 43.

Ouvrage(s) ou site Internet :- ROBERT, Atlas historique

de Montréal, 1994. p. 10

Remarques sur le document : Le document original n’est pas blanchi comme la photo ci-dessus.

N. de la photo HD

B

Titre officiel : Ville-Marie en 1685Auteur : Francis BackDate du document : 1992Nature de l’objet : reconstitutionCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire

Ouvrage(s) ou site Internet :- Pour le Christ et le Roy, la vie au

temps des premiers Montréalais, 1992.

Commentaires sur l’objet : Reconstitution créée par Francis Back pour l'ouvrage Pour le Christ et le Roy, la vie au temps des premiers Montréalais, 1992

N. de la photo HDTitre officiel : La place d'Armes, Montréal, Qc, 1828Auteur : Robert Auchmuty Sproule (1799-1845)Date du document : 1828Nature de l’objet : Aquarelle, mine de plomb et encre sur papier monté sur panneauCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée McCord d’histoire canadienne, Montréal. (M21761)

Ouvrage(s) ou site Internet : - ROBERT, Atlas historique de

C

Détail de la charrette

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Page 86: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Montréal, 1994. p. 10- Musée mcCord :

http://www.musee-mccord.qc.ca/scripts/printtour.php?tourID=evolutions&Lang=2

Commentaires sur l’objet : Vue depuis l’angle Nord-Ouest de la place. Au moment de la construction de la nouvelle basilique Notre-Dame (1824-1829), on conserve l’ancienne église paroissiale, placée dans l’axe Est-Ouest de la rue Notre-Dame ; c’était le bâtiment le plus imposant de la place. Des maçons taillent le calcaire destiné à la nouvelle église qui s'élève juste derrière l'ancienne. Au centre, un homme s'élance hors du chemin de la diligence qui s'approche tandis qu'à droite, au premier plan, un prêtre salue un vieil homme appuyé sur une canne.

Remarques sur le document : détail de l’homme qui court pour ne pas se faire renverser

N. de la photo HDTitre officiel : sans titre.Auteur : J. Mc IsaacDate du document : non datéNature de l’objet : estampeCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, 295.5.21

Ouvrage(s) ou site Internet : - Des saisons en Nouvelle France : http://podcastmcq.org/Nouvelle-France/accessible/fr/les_transports/index.html

Commentaires sur l’objet : dans Élie de Salvail, 366 anniversaires canadiens, 1930

N. de la photo HD : Titre officiel : Tempête Auteur : ?Date du document : non datéNature de l’objet : estampe ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, 294.2.22

Ouvrage(s) ou site Internet :

86

Page 87: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

- Des saisons en Nouvelle France : http://podcastmcq.org/Nouvelle-France/accessible/fr/les_transports/index.html

Commentaires sur l’objet : dans Ernst von Seffe-Martegg, Kanada und Neu-Fundland, 1887

N. de la photo HD :

Angle des rues Bonsecours et Saint-Paul, face à la maison Pierre-du-Calvet> Maison Pierre-du-Calvet

ClichéCartel Comme

ntaire

Titre officiel : 401, rue Saint-Paul Est AuteurDate du document : 1995Nature de l’objet : élévationCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ©Ville de Montréal, vers 1995.

Ouvrage(s) ou site Internet- Vieux Montréal :

http://www.vieux.montreal.qc.ca/inventaire/fiches/fiche_bat.php?sec=d&num=2

Commentaires sur l’objet : Élévation latérale, rue Bonsecours. Depuis la réalisation de ce dessin, la devanture de l’adjonction a fait l’objet d’une rénovation avec une facture à l’ancienne qui n’a rien à voir avec cet ajout de la fin du XIXe siècle.

Remarques sur le document : animation ?

N. de la photo HD

A

Bâtiment annexe à modifier ou supprimer

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Page 88: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Titre: 401, rue Saint-Paul Est Auteur : ?Date du document : 1995Nature de l’objet : élévationCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ©Ville de Montréal, vers 1995.

Ouvrage(s) ou site Internet :- Vieux Montréal ;

http://www.vieux.montreal.qc.ca/inventaire/fiches/fiche_bat.php?sec=d&num=2

Commentaires sur l’objet : Élévation principale. Remarquer la composition à la fois symétrique (les ouvertures) et asymétrique (les pleins plus étroits à droite). La toiture « à baguettes«  correspond à un type de couverture tardif.

N. de la photo HDTitre : Vue nord-ouest de MontréalAuteur : Richard DillonDate du document : vers 1800Nature de l’objet : peintureCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée McCord, M2001.106.2, © Musée McCord

Ouvrage(s) ou site Internet- http://www.musee-

mccord.qc.ca/fr/collection/artefacts/M2001.106.2

Remarques sur le document : détail montrant les silhouettes des maisons ?

N. de la photo HD

B

Détail des maisons

Titre : Notre-Dame Street, Montréal Auteur : John LambertDate du document : 1810Nature de l’objetCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Division des archives de l'Université de Montréal, P0058FG00228.

Ouvrage(s) ou site Internet : - MICHAUD, Josette, Les

œuvres du temps : le Vieux Montréal

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Page 89: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Commentaires sur l’objet : voir les vues de Burnett sur la base du musée McCord

Remarques sur le document : ne conserver peut-être que les personnages

N. de la photo HD

Chapelle Bonsecours (devant la façade)> Chapelle Bonsecours

Cliché CartelComment

aireTitre : La vieille église Bonsecours Auteur : Henry Richard S. BunnettDate du document : 1885-1889, 19e siècleNature de l’objet : Huile sur toile, 41 x 31,2 cmCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : M656 © Musée McCord

Ouvrage(s) ou site Internet

N. de la photo HD

A

Titre : Bon Secours Church, Montreal 1841. Auteur : Philip John BainbriggeDate du document : 1841Nature de l’objet : peintureCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Bibliothèque et Archives Canada, n°1983-47-129

Ouvrage(s) ou site Internet :- Vieux Montréal :

http://www.vieux.montreal.qc.ca/inventaire/fiches/fiche_rue.php?id=4&sec=d

N. de la photo HD

89

Page 90: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Titre : Chapelle Notre-Dame-de-BonsecoursAuteur : ?Date du document : vers 1848Nature de l’objet : gravureCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée Marguerite Bourgeoys

Ouvrage(s) ou site Internet : - http://

www.archivesvirtuelles-cnd.org/node/1718

Commentaires sur l’objet : Gravure tirée d’une aquarelle du Père Félix Martin, S.J. Musée Marguerite-Bourgeoys.

Remarques sur le document : sources à préciser.

N. de la photo HDTitre : Reconstitution de la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours et de son environnement Auteur : Jean-Marie-Gaillot. Date du documentNature de l’objet : reconstitutionCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Photographie : Musée Marguerite-Bourgeoys.

Ouvrage(s) ou site Internet : - http://

www.archivesvirtuelles-cnd.org/coindesados/chapellenotredamedebonsecours/avant-1700

Remarques sur le document : sources à préciser.

N. de la photo HD

B

Titre  : Chapelle Notre-Dame-de-BonsecoursAuteurDate du documentNature de l’objetCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée Marguerite Bourgeoys

Ouvrage(s) ou site Internet : - http://www.er.uqam.ca/

merlin/ak691533/margueritebourgeoys.htm

Remarques sur le document : sources à préciser.

N. de la photo HD

90

Page 91: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Titre : Première chapelle virtuelleAuteur : ?Date du document : ?Nature de l’objet : reconstitutionCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Archives C.N.D., soumis à copyright

Ouvrage(s) ou site Internet :- http://www.ipir.ulaval.ca/

fiche.php?id=237

N. de la photo HD

sources à préciser.

Titre : Construction de la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours,Auteur : Francis BackDate du document : contemporainNature de l’objet : reconstitutionCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Photographie : Bernard Dubois. Musée Marguerite-Bourgeoys.

Ouvrage(s) ou site Internet : - http://www.archivesvirtuelles-cnd.org/coindesados/chapellenotredamedebonsecours/avant-1700

N. de la photo HD : Titre : Découverte de la statuette de la Vierge à l'Enfant dans les décombres de la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours,Auteur : Francis BackDate du document : contemporainNature de l’objet : reconstitutionCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Photographie : Bernard Dubois. Musée Marguerite-Bourgeoys.

Ouvrage(s) ou site Internet : - http://www.archivesvirtuelles-cnd.org/coindesados/chapellenotredamedebonsecours/1700-1799

N. de la photo HD :

C

91

Page 92: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Titre :  Statuette Notre-Dame-de-Bon-SecoursAuteur : inconnu Date du documentNature de l’objet : sculptureCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours. Photographie : Normand Rajotte. Musée Marguerite-Bourgeoys.

Ouvrage(s) ou site Internet : - http://www.archivesvirtuelles-

cnd.org/coindesados/chapellenotredamedebonsecours/1800-1899

N. de la photo HD

C

Titre officiel :  Idaho, navire ex-votoAuteur : Robert HenderyDate du document : 1872Nature de l’objet : ex-votoCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours. Photographie : Bernard Dubois.. Musée Marguerite-Bourgeoys.

Ouvrage(s) ou site Internet : - http://www.archivesvirtuelles-

cnd.org/coindesados/chapellenotredamedebonsecours/1800-1899

N. de la photo HD

D

Marché Bonsecours (devant le Marché Bonsecours, rue Saint Paul)> Palais de l’intendant

Cliché CartelCommentaire

Titre : Plan de la Ville de Montréal en Canada. 12 avril 1749Auteur : de CouagneDate du document : 1749Nature de l’objet : Papier / Dessin à la plume aquarelléCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Archives nationales d'outre-mer (ANOM, France), FR CAOM 3DFC488A

Ouvrage(s) ou site Internet

A

Détail d’un plan de 1749

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Page 93: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Commentaires sur l’objet : Comprend un plan général, une vue, un profil, une élévation de l'hôtel de Vaudreuil et une élévation de la maison de Bégon.

Remarques sur le document : A garder : l’élévation de l’hôtel de Vaudreuil et l’élévation de la maison Bégon

N. de la photo HDTitre : Danse au château Saint-LouisAuteur : George Heriot (1759-1839)Date du document : 1801Nature de l’objet : aquarelleCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Bibliothèque et archives du Canada, 1989-472-1

Ouvrage(s) ou site Internet : - Amérique française : http://www.ameriquefrancaise.org/fr/article-510/Festivals%20r%C3%A9gionaux%20au%20Qu%C3%A9bec - bibli et archives du Canada

N. de la photo HD :

B

Titre officiel : Canadian Minuets / le Menuet des canadiensAuteur : George Heriot (1759-1839)Date du document : 1807Nature de l’objet : estampeCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Bibliothèque et archives du Canada, 1970-188-1474

Ouvrage(s) ou site Internet : - bibli et archives du Canada

Commentaires sur l’objet : Des musiciens noirs étaient présents à un bal qui eut lieu dans le Bas-Canada vers 1807.

Remarques sur le document : la même en couleur est conservée au Musée McCord : http://www.musee-mccord.qc.ca/fr/collection/artefacts/M19871

N. de la photo HD :

93

Page 94: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Titre: Le repas festif Auteur : G. J. PinwellDate du document : non datéNature de l’objet : estampe ?Crédits, lieu de coservation, n. d’inventaire : Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, 297.7.21

Ouvrage(s) ou site Internet : - Des saisons en Nouvelle France : http://podcastmcq.org/Nouvelle-France/accessible/fr/les_transports/index.html

Commentaires sur l’objet : dans Henri-Raymond Casgrain, Guerre du Canada, 1756-1760. Montcalm et Lévis, 1899Remarques sur le document :

N. de la photo HD : Titre : Le temps des fêtes en Nouvelle-FranceAuteur : inconnuDate du document : dans Le Samedi, 1941Nature de l’objet : illustrationCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, 505.6

Ouvrage(s) ou site Internet : - musée virtuel du Canada : http://podcastmcq.org/Nouvelle-France/accessible/fr/alimentation/index.html

N. de la photo HD :

94

Page 95: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Titre: La révérence Auteur : G. J. PinwellDate du document : non datéNature de l’objet : estampe ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, 436.3

Ouvrage(s) ou site Internet : - Des saisons en Nouvelle France : http://podcastmcq.org/Nouvelle-France/accessible/fr/les_transports/index.html

Commentaires sur l’objet : dans H. W. Dulcken, Dalziel's Illustrated Goldsmith, 1865

Remarques sur le document : détail de l’homme et de la femme de droite ?

N. de la photo HD :

C

Titre: maître à danserAuteur : Date du document : 4e quart du 17eNature de l’objet : instrument de musiqueCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée Stewart au Fort de l'île Sainte-Hélène. 1979.29.1 abc

Ouvrage(s) ou site Internet : - artefacts Canada

http://www.pro.rcip-chin.gc.ca/bd-dl/artefacts-eng.jsp?emu=en.artefacts:/Proxac/ws/human/user/www/Record;jsessionid=2sh6nveov1&upp=0&rpp=10&m=1&w=NATIVE%28%27WAT+ph+words+%27%27danser%27%27+and+INS+ph+words+%27%27stewart%27%27%27%29

N. de la photo HD

D

Rue Saint Paul (écoute itinérante)> Rue Saint-Paul

Cliché CartelComment

aire

95

Page 96: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Titre: Marché Bonsecours, scène d'hiver.Auteur : James Duncan (1806-1881)Date du document : 1850-60Nature de l’objet : peintureCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : musée McCord, M316

Ouvrage(s) ou site Internet : - Musée McCord : http://www.musee-mccord.qc.ca/fr/collection/artefacts/M316

N. de la photo HD :

A

Titre : La place d'Armes, Montréal, Qc, 1828Auteur : Robert Auchmuty Sproule (1799-1845)Date du document : 1828Nature de l’objet : Aquarelle, mine de plomb et encre sur papier monté sur panneauCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée McCord d’histoire canadienne, Montréal. (M21761)

Ouvrage(s) ou site Internet : - ROBERT, Atlas

historique de Montréal, 1994. p. 10

- Musée McCord : http://www.musee-mccord.qc.ca/scripts/printtour.php?tourID=evolutions&Lang=2

Commentaires sur l’objet : Vue depuis l’angle Nord-Ouest de la place. Au moment de la construction de la nouvelle basilique Notre-Dame (1824-1829), on conserve l’ancienne église paroissiale, placée dans l’axe Est-Ouest de la rue Notre-Dame ; c’était le bâtiment le plus imposant de la place. Des maçons taillent le calcaire destiné à la nouvelle église qui s'élève juste derrière l'ancienne. Au centre, un homme s'élance hors du chemin de la diligence qui s'approche tandis qu'à droite, au premier plan, un prêtre salue un vieil homme appuyé sur une canne.

Remarques sur le document : détail de l’homme qui salue un passant Possibilité : détourer l’image de l’ancienne

B

96

Page 97: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

église

N. de la photo HDTitre: La place du marché, Montréal, vers 1790Auteur : Paul Sandby le JeuneDate du document : 1790Nature de l’objet : Aquarelle sur pastel noir ou mine de plombCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Bibliothèque et Archives Canada, Ottawa, collection Peter Winkworth (R 9266-256) Photo BAC.

Ouvrage(s) ou site Internet : - Vieux Montréal :

http://vieux.montreal.qc.ca/placedarmes/imaginez.htm

Remarques sur le document : détail des personnages au premier plan

N. de la photo HDTitre: La rue Saint-Paul en 1682Auteur : Francis BakDate du documentNature de l’objetCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire

Ouvrage(s) ou site Internet :- Sur les pas de

Marguerite Bourgeoys à Montréal, Montréal, édition Musée Marguerite Bourgeoys, 1999, p.19

.

N. de la photo HD

C

Place Jacques Cartier, près du marquage au sol de la résidence de Vaudreuil

> Résidence de Vaudreuil > Place Jacques Cartier

Cliché Cartel Commentaire

97

Page 98: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Vue aérienne ou plan indiquant l’emplacement de la résidence

A ?

Titre officiel : Elevation de l’hôtel de Vaudreuil, construit en 1723.Auteur : Gaspard-Jospeh Chaussegros de LéryDate du document : 1727 Nature de l’objet : DessinCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Archives nationales, Paris, Fonds de la Marine, C7,340 dossier Vaudreuil, 43

Ouvrage(s) ou site Internet :- flickr Dubydub- LAUZON & FORGET

L'histoire du Vieux-Montréal à travers son patrimoine

Commentaires sur l’objet : Résidence privée du gouverneur Philippe de Rigaud de Vaudreuil. Construite en 1723 mais détruite par un incendie 80 ans plus tard, la maison occupait une parcelle qui se trouve aujourd'hui sur place Jacques-Cartier.Entièrement conçue dans le style classique d'un hôtel particulier français. L'hôtel de Vaudreuil se compose d'un corps de logis à deux étages, flanqué d'ailes; deux escaliers semi-circulaires donnent accès à une terrasse surélevée et à une entrée.Les terrains rattachés à la propriété comprennent de grands jardins à l'arrière ainsi qu'un lot de l'autre côté de la rue Saint-Paul, volontairement laissé sans bâtiment pour assurer une vue agréable.Source: L'histoire du Vieux-Montréal à travers son patrimoine / Gilles Lauzon & Hélène Forget.

Remarques sur le document : Dessin réalisé en 1727, après la construction de l’hôtel, pour accompagner une proposition de vente au roi de France.

N. de la photo HD

A

Titre officiel : Plan de la Ville de Montréal en Canada. 12 avril 1749Auteur : De CouagneDate du document : 1749Nature de l’objet : Papier / Dessin à la plume aquarelléCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Archives nationales d'outre-mer (ANOM, France), FR CAOM 3DFC488A

98

Page 99: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Ouvrage(s) ou site Internet :

Commentaires sur l’objet : Résidence privée du gouverneur Philippe de Rigaud de Vaudreuil. Construite en 1723 mais détruite par un incendie 80 ans plus tard, la maison occupait une parcelle qui se trouve aujourd'hui sur place Jacques-Cartier.Entièrement conçue dans le style classique d'un hôtel particulier français. L'hôtel de Vaudreuil se compose d'un corps de logis à deux étages, flanqué d'ailes; deux escaliers semi-circulaires donnent accès à une terrasse surélevée et à une entrée.Les terrains rattachés à la propriété comprennent de grands jardins à l'arrière ainsi qu'un lot de l'autre côté de la rue Saint-Paul, volontairement laissé sans bâtiment pour assurer une vue agréable.Source: L'histoire du Vieux-Montréal à travers son patrimoine / Gilles Lauzon & Hélène Forget.

Remarques sur le document : A côté du plan de De Couagne

N. de la photo HDTitre : Plan de l'hôtel de Philippe de Rigaud, marquis de Vaudreuil, gouverneur général de la Nouvelle-France, sis à Montréal, dressé par les soins de Jean-Baptiste Angers et René Decouagne, arpenteurs jurés, 17 juillet 1726.Auteur : Jean-Baptiste Angers et René DecouagneDate du document : 1726Nature de l’objet : PapierCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : (Archives Nationales de France ?) FR CHAN Marine C7 340, pièce 13

Ouvrage(s) ou site Internet :- Champlain2004.org

Remarques sur le document : identique à celui du Musée McCord ?

N. de la photo HD

B

99

Page 100: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Titre : Plan de l'hôtel de Philippe de Rigaud, marquis de Vaudreuil, gouverneur général de la Nouvelle-France, sis à Montréal, dressé par les soins de Jean-Baptiste Angers et René Decouagne, arpenteurs jurés, 17 juillet 1726.Auteur : Jean-Baptiste Angers et René DecouagneDate du document : 1726Nature de l’objet : Encre sépia, aquarelle et graphite sur papier vergé 41.8 x 27.8 cmCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : M1642, © Musée McCord

Ouvrage(s) ou site Internet :

Remarques sur le document : identique à celui des Archives nationales ?

N. de la photo HD

B

Titre: voyageurs et jeune domestique.Auteur : F. W. TephamDate du document : vers 1850Nature de l’objet : estampeCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : musée McCord, M932.8.1.22Ouvrage(s) ou site Internet :

- Musée McCord : http://www.musee-mccord.qc.ca/fr/collection/artefacts/M932.8.1.22

Remarques sur le document : utiliser détail de la servante ?

N. de la photo HD :

C

+ image esclave borne multimedia salle 1 du musée

D ?

Titre: Canadian Minuets / le Menuet des canadiensAuteur : George Heriot (1759-1839)Date du document : 1807Nature de l’objet : estampeCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Bibliothèque et archives du Canada, 1970-188-1474

Ouvrage(s) ou site Internet : - bibli et archives du Canada

Commentaires sur l’objet : Des musiciens noirs

D

100

Page 101: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

étaient présents à un bal qui eut lieu dans le Bas-Canada vers 1807.

Remarques sur le document : la même en couleur est conservée au Musée McCord : http://www.musee-mccord.qc.ca/fr/collection/artefacts/M19871

N. de la photo HD : Titre : Une esclave paniseAuteur : ?Date du document : ?Nature de l’objet : ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ?

Ouvrage(s) ou site Internet : - http://www.larevue.qc.ca/

chroniques_un-brin-histoire-n17697.php

Commentaires sur l’objet : Issue de la banque d’images de «The History Project – University of California Davis».

N. de la photo HD : Titre : Les fouilles archéologiques de 1991Auteur : ?Date du document : 1991Nature de l’objet : photographieCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ?

Ouvrage(s) ou site Internet : - Site du Vieux Montréal :

http://www.vieux.montreal.qc.ca/tour/etape6/6texte2.htm

N. de la photo HD :

E

+ maquette du camp (château Ramezay)

F ?

101

Page 102: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Titre : Algonquine et Algonquin.Auteur : ?Date du document : ca 1750-1780Nature de l’objet : aquarelleCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Ville de Montréal, gestion de documents et archives, BM7,S2,SS1

Ouvrage(s) ou site Internet : - http://

www2.ville.montreal.qc.ca/archives/democratie/democratie_fr/expo/montreal/hochelaga/piece1/index.shtm

- http://ville.montreal.qc.ca/ portal/page?_pageid=2497,3090431&_dad=portal&_schema=PORTAL

- http://edusofad.com/www/ demo/whis-4016/demo/lexique.php?ancre=#

N. de la photo HD :Titre : Homme et femme Iroquois.Auteur : ?Date du document : Vers 1801.Nature de l’objet : ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Ville de Montréal. Gestion de documents et archives, BM7,C10, 42366.

Ouvrage(s) ou site Internet :- http://www2.ville.montreal.qc.ca/

archives/500ans/portail_archives_fr/rep_chapitre1/chapitre1-2.html

N. de la photo HD :

102

Page 103: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Titre : Abénakise et AbénakisAuteur : ?Date du document : ca 1750-1780Nature de l’objet : aquarelleCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Ville de Montréal. Gestion de documents et archives, BM7,S2,SS1

Ouvrage(s) ou site Internet : - http://www2.ville.montreal.qc.ca/

archives/democratie/democratie_fr/expo/montreal/hochelaga/piece5/index.shtm

N. de la photo HD :Titre : La vie des Iroquoiens dans une maison-longueAuteur : ?Date du document : ?Nature de l’objet : ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Diane Boily / Site Édutic-UQTR, AKI : Sociétés et Territoires autochtonesLicence : Libre de droit pour une utilisation pédagogique.

Ouvrage(s) ou site Internet : - http://images.recitus.qc.ca/main.php?

g2_itemId=1237

Commentaire : La maison-longue abrite plusieurs familles iroquoiennes. Elle représente le centre de la société iroquoienne.

N. de la photo HD :

Source : Titre : Auteur : ? vidéanthrop Date du document : ?Nature de l’objet : ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ?

Ouvrage(s) ou site Internet : - http://videanthrop.qc.ca/

3ethnographe/source/1000003.html

N. de la photo HD :

103

Page 104: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Titre : Auteur : ? vidéanthropDate du document : ?Nature de l’objet : ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ?

Ouvrage(s) ou site Internet : - http://videanthrop.qc.ca/

3ethnographe/source/1000016.html

N. de la photo HD :Titre : Auteur : ? vidéanthropDate du document : ?Nature de l’objet : ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ?

Ouvrage(s) ou site Internet : - http://videanthrop.qc.ca/

3ethnographe/source/1010005.html

N. de la photo HD : D’autres illustrations disponibles ici : http://videanthrop.qc.ca/3ethnographe/1videanthrop.html

Quartier des marchands (Face au 428-430, rue Saint-Gabriel)> Maison Clément Sabrevois de Bleury> Maison Edward William Gray> Entrepôt de la Compagnie du Nord-Ouest> Maison Simon McTavish

Cliché CartelComment

aires

Titre : Jean-Clément de Sabrevois de Bleury (1702-1781)Auteur : inconnuDate : 1775-1785Nature : peinture (huile sur toile)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Musée des beaux-arts de Montréal, 1975.28

Ouvrage ou site Internet :- musée virtuel Canada- info-muse

N. de la photo HD

A

104

Page 105: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Titre : Madame de Sabrevois de BleuryAuteur : inconnuDate : 1775-1785Nature : peinture (huile sur toile)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Musée des beaux-arts de Montréal, 1975.29

Ouvrage ou site Internet :- musée virtuel Canada

N. de la photo HD

Nom : Livre de comptesTitre : Page du livre de comptes de Maurice-Régis Blondeau, marchand de fourrures, faisant état de ses activités de 1771 à 1789.Auteur : Maurice-Régis BlondeauDate : 1784Nature : archives (papier)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Musée McCord. M13027

Ouvrage(s) ou site Internet :- Base du Musée McCord

Commentaires sur l’objet : Maurice-Régis Blondeau (1734-1809) était un important marchand de fourrures et milicien qui deviendra un membre influent de la bourgeoisie montréalaise. Cette page tirée de son livre de comptes couvre ses activités de 1771 à 1789. Les livres de ce genre sont extrêmement rares, et les comptes de plusieurs marchands de fourrures célèbres, comme Jean-Baptiste Cadot et James McGill, sont inscrits dans ce registre. Des chercheurs se sont basés sur ce livre pour dresser une liste détaillée des marchandises de traite utilisées à cette époque.

N. de la photo HD

B

Nom : livre de compteTitre officiel : Livre de compte d’Alexis Lemoine dit MonièreAuteur : Alexis Lemoine dit MonièreDate : 18eNature : papier, cuir, linCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Collection Musée du Château Ramezay, Montréal. 1998.1224

105

Page 106: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada

Commentaires sur l’objet : Monière était "marchand-équipeur", c'est à dire qu'il était un commerçant qui s'occupait d'acheter le matériel nécessaire aux engagés pour la traite. Toutes ces marchandises de traite étaient extrêmement variées, on parle de bijoux, de textiles, d'outils et bien d'autres. Juste entre 1715 et 1724, on peut répertorier chez Monière pas moins de 29 articles différents. Sur le personnage : http://www2.ville.montreal.qc.ca/archives/acteurs/alexis-lemoine/index.shtm

N. de la photo HD

Titre : Manufacture de chapeaux de castorAuteur : inconnuDate du document: 1750-1825Nature de l’objet : estampeCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Musée McCord. M988X.6

Ouvrage(s) ou site Internet :- Base du Musée McCord

N. de la photo HD

Vue du quartier des marchands ?Entrepôts ?Denrées stockées ?Balance ? Monnaie ?Maison urbaine typique ?

C

Nom : Maison Sabrevois de BleuryTitre officiel : 428-430, rue Saint-GabrielAuteur : inconnuDate : vers 1995.Nature : élévation, dessinCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ©Ville de Montréal, service de l’urbanisme

Ouvrage(s) ou site Internet- Site Vieux Montréal

N. de la photo HD

D

Eventuellmt animer l’image en surlignant les éléments : toit, mur coupe-feu,

106

Page 107: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

ferrures en S

Intérieurs ? Cave, greniersCour, potager, hangar à bois ?Escaliers ?

E

Nom : buffetTitre officiel : Buffet deux-corpsAuteur : inconnuDate : 18eNature : mobilier (bois, pin)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée du Château Ramezay, 1996.2499.1-2

Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada

Commentaires sur l’objet : Au XVIIe et au XVIIIe siècle, le buffet deux-corps est très répandu. Très peu de ces grands meubles ont été conservés. Il s'apparente au meuble français traditionnel de la même famille, et n'en diffère que par certains détails. Ce meuble pouvait servir à ranger le linge ou la vaisselle. Celui-ci est de style Louis XV ouvrant à quatre panneaux avec tablettes, garni de charnières et de ferrures.

N. de la photo HD

F

Nom : coffreAuteur : inconnuDate du document: 18eNature : mobilier (bois, pin, vernis, métal)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Collection Musée du Château Ramezay, Montréal. 1998.3095

Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada

Commentaires sur l’objet : Les coffres servaient surtout à y ranger le linge de maison et le linge de corps. Les petites pattes surélevaient le meuble afin d'éviter qu'il capte l'humidité du sol. C'était le meuble de base de bien des familles en Nouvelle-France.

G

107

Page 108: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

N. de la photo HD

Conquête britannique ?Vue des autres maisonsComptoirs, fours, bureaux britanniques ?

HIJ

RESSOURCES LIEES : Les maisons des autres marchands : -Mc Tavish -William-Gray-les entrepôts de la Compagnie du Nord-OuestNom : Maison Edward William Gray, XXeTitre officiel : 427-429, rue Saint-VincentAuteur : inconnuDate : vers 1995.Nature : élévation, dessinCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ©Ville de Montréal, service de l’urbanisme

Ouvrage(s) ou site Internet :-Site Vieux Montréal

Commentaires sur l’objet : Remarquer la pente de la rue et comparer à l’élévation arrière. Il existe à l’intérieur des différences de niveaux qui sont masqués par la composition de la façade.

N. de la photo HDNom : Maison McTavishTitre officiel : 411-425, rue Saint-Jean-Baptiste. Elévation OuestAuteur : inconnuDate : vers 1995.Nature : élévation, dessinCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ©Ville de Montréal, service de l’urbanisme

Ouvrage(s) ou site Internet-Site Vieux Montréal

N. de la photo HD

108

Page 109: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Titre : Simon McTavish (1750-1804)Auteur : inconnuDate : vers 1800Nature : peinture (huile sur toile)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Bibliothèque et Archives Canada, 1956-6-1

Ouvrage(s) ou site Internet :- Site de la Bibliothèque et Archives Canada :

Commentaires sur l’objet : entrepreneur canadien d'origine écossaise et un homme d'affaires influent au Canada durant la deuxième moitié du XVIIIe siècle.Remarques sur le document : Acheté en 1956 comme étant une oeuvre de J. Hoppner; en 1959, M. Lamb a attribué ce portrait à Francis Lemuel Abbott (1760-1803). Aujourd'hui, l'auteur est identifié comme l'artiste inconnu no 108.

N. de la photo HDNom : Entrepôt de la compagnie du Nord-OuestTitre officiel : 94, rue Sainte-ThérèseAuteur : inconnuDate : vers 1995.Nature : élévation, dessinCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ©Ville de Montréal, service de l’urbanisme

-Ouvrage(s) ou site InternetSite Vieux Montréal

N. de la photo HDObjet représenté et époque concernée : Entrepôt de la compagnie du Nord-OuestTitre officiel : 94, rue Sainte-Thérèse ; Élévation rue De Vaudreuil.Auteur : inconnuDate du document : vers 1995Nature de l’objet : dessinCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ©Ville de Montréal

Ouvrage(s) ou site Internet-Site Vieux Montréal

N. de la photo HD

109

Page 110: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Titre : Armoiries de la compagnie du Nord-OuestAuteur : inconnuDate : vers 1800-1820Nature : peintureCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Bibliothèque et Archives Canada, no 1957-101

Ouvrage(s) ou site Internet :-Bibliothèque et Archives Canada

N. de la photo HD

Angle des rues Saint-Paul et Saint-Dizier> Première école de Marguerite Bourgeoys > Couvent de la congrégation Notre-Dame

Cliché CartelCommentaires

Titre : Marguerite Bourgeoys entourée d'enfantsAuteur : attribué à William von Moll BerczyDate : 1744-1805 ?Nature : peinture (huile sur toile)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Maison Saint-Gabriel. 1994.79

Ouvrage(s) ou site Internet : - Info-Muse 

Commentaires sur l’objet : fondatrice de la Congrégation de Notre-Dame de Montréal.

N. de la photo HD :

A

Titre : Marguerite Bourgeoys surveillée par les AmérindiensAuteur : ?Date : non datéNature : estampeCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire :dans La Bienheureuse Marguerite Bourgeoys, sa béatification, 1951Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, 654.1

B

110

Page 111: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Ouvrage(s) ou site Internet -Des saisons en Nouvelle-France

N. de la photo HD :

Titre  : Maison de la communauté de la Congrégation à VillemarieAuteur : ?Date : non datéNature : estampeCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : dans Étienne-Michel Faillon, Mémoires particuliers pour servir à l'histoire de l'Église de l'Amérique du nord, 1853Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, 655.3

Ouvrage(s) ou site Internet -Des saisons en Nouvelle-France

N. de la photo HD :

C

Titre : La soeur Bourgeoys inspire aux enfants de Villemarie la piété envers la très Sainte Vierge, non datéAuteur : MillinDate du document : non datéNature : estampeCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire :dans Étienne-Michel Faillon, Mémoires particuliers pour servir à l'histoire de l'Église de l'Amérique du nord, 1853Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, 655.3

Ouvrage(s) ou site Internet -Des saisons en Nouvelle-France

N. de la photo HD :

D

111

Page 112: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Titre  : L'enseignement du petit pointAuteur : ?Date : non datéNature : estampeCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire :dans La Bienheureuse Marguerite Bourgeoys, sa béatification, 1951Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, 654.1

Ouvrage(s) ou site Internet -Des saisons en Nouvelle-France

N. de la photo HD :

E

Titre  : Instruction de la jeunesse en la piété chretienneAuteur : Charles GobinetDate : 1701Nature : Page de titre, papierCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire :Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, 131.6

Ouvrage(s) ou site Internet -Des saisons en Nouvelle-France

N. de la photo HD :

F

Nom : AbécédaireAuteur : Delocel JoséphineDate : 1789Nature : toile (lin) ; fil (coton, rouge, bleu, jaune) ; point de croix musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée, Paris, 1978.59.1

Ouvrage(s) ou site Internet -Base Joconde

N. de la photo HD :

G

Ou http://www.museevirtuel-virtualmuseum.ca/Search.do?ig=on&SearchWithin=on&No=24&Ne=0&QSo=Search&Ntt=abecedaire&lang=fr&Ntk=SearchAll_FR

112

Page 113: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

&Ntx=mode+matchallany&Qo=6

Objet : ClaquoirAuteur : /Date : 19e Nature : bois, acier, laitonCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée des Ursulines de Trois-Rivières , Trois-Rivières , Québec Numéro d'accession : 1995.1179

Ouvrage(s) ou site Internet -Artefacts Canada

N. de la photo HD :

H

Objet représenté et époque concernée : Claquoir Auteur : /Date du document : ?Nature de l’objet : Bois, Métal Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée de la civilisation , Québec, 74-90

Ouvrage(s) ou site Internet -Artefacts Canada

N. de la photo HD :

H

Titre : Classe à la fin du XVIIIe siècle, Province of Quebec (Québec), [après 1783]. Auteur : Francis BackDate : ?Nature : illustration Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Francis BackArchives Congrégation de Notre-Dame – Montréal.

Ouvrage(s) ou site Internet -http://www.archivesvirtuelles-cnd.org

N. de la photo HD :

I

Ressources liées :-Marguerite Bourgeoys -La Congrégation de Notre-Dame

113

Page 114: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Titre : Arrivée des religieusesAuteur : ?Date : non datéNature : illustrationCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : dans Adélard Desrosiers, Petite histoire du Canada, 1933Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, 295.5.20

Ouvrage(s) ou site Internet -Des saisons en Nouvelle-France

N. de la photo HD :Autre portrait de Marguerite Bourgeoys Sœurs de la CND …

voir http://www.archivesvirtuelles-cnd.org

Transition : l’hygiène privée

Nom : Pot de chambre Fabricant : St. Johns Stone Chinaware Date : Company , QuébecCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée du Haut-Richelieu, 1995.13.1822

Ouvrage(s) ou site Internet -Artefacts Canada

N. de la photo HD :

A

Ou pot de chambre du Musée Marguerite Bourgeoys ?

Nom : porte-savon Nature : céramique, porcelaineAuteur : /Date : ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée des Hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Montréal, 1985.X.1817

Ouvrage(s) ou site Internet -Artefacts Canada

N. de la photo HD :

B

19e ?

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Page 115: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Nom : planche à laverAuteur : /Date du document: 18e ou 19e Nature : objet utilitaire (pin)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée du Château Ramezay, 1998.3838

Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada 

Commentaires sur l’objet : Sert à extirper les saletés des fibres des vêtements après leur passage au lessi. Au XVIIIe siècle on utilisait surtout pour cet usage le battoir à linge. Celui-ci sera progressivement remplacé au cours du XIXe siècle par l'utilisation de la planche à laver. N. de la photo HD

Coptionnel

Nom : trousse de rasage (6 rasoirs, 2 affiloirs, 1 blaireau, 1 étui)Auteur : /Nature : bois, métal, argent, acier, fibre, peau, écaille, tortue, poil, cheval Date : 18e siècle, 2e quart Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée Stewart, 1969.3

Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada 

Doptionnel

115

Page 116: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Nom : FontaineAuteur : /Date : 18e Nature : objet utilitaire (cuivre, laiton)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée du Château Ramezay, 1998.1998.1-5

Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada 

Commentaires sur l’objet : Ce type de fontaine permettait d'avoir de l'eau facilement accessible en tout temps pour le lavage des mains. La propreté des mains étant très importante au XVIIIe siècle, surtout avant les repas. Une coutume héritée du Moyen Âge qui se perpétue, veut que chacun passe se laver les mains en ordre de préséance hiérarchique avant de passer à table.

N. de la photo HD

E

Nom : PerruqueAuteur : /Date : ?Nature : bourre de coton, laine, élastique Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée du Château Ramezay, 1998.7355

Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada 

N. de la photo HD

FAu choix

Photo non dispo sur Internet Nom : Perruque (et porte-perruque)Auteur : /Nature : poil humain, fibre de coton, boisDate : 1715, début du 18e siècleCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée Stewart, 1981.50.4

Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada 

N. de la photo HD

FAu choix

116

Page 117: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Nom : boîte à perruque Auteur : /Date : 18e siècle Nature : bois, cuivre Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée Stewart, 1982.42

Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada 

N. de la photo HD

F

Nom : flacon à parfum Auteur : /Date : 17e siècle, 4e quart Nature : argent, laiton Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée Stewart, 1980.66.12

Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada 

N. de la photo HD

G

Nom : coffre à parfum Auteur : /Date : ?Nature : acajou, métal, cuir, coton Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée du Château Ramezay, 1998.3127.1-3

Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada 

N. de la photo HD

G

Rue de la Commune (écoute itinérante)> Le fleuve et la Porte du Marché

Cliché CartelCommentaires

117

Page 118: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Titre : An East View of Montreal, in Canada, [Vue de l'est de Montréal, au Canada]Auteur : Richard ShortDate : 11 novembre 1762Nature : AquarelleCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Archives Nationales du Canada, CA ANC C-2433

Ouvrage(s) ou site Internet : -Bibliothèque et Archives du Canada

N. de la photo HD

A

Titre : Le fort Ville Marie à Montréal, en 1645Auteur : Pierre-Louis MorinDate : 1884Nature : archive, papierCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Le Vieux-Montréal, 1611-1803, dessins de Pierre-Louis Morin, Montréal, Honoré Beaugrand, La Patrie, 1884 / repris dans : Histoire du Montréal, François Dollier de Casson, Nouvelle édition critique par Marcel Trudel et Marie Baboyant, Cahiers du Québec, Hurtubise HMS, 1992, p. 106

Ouvrage(s) ou site Internet : -Wikipédia

N. de la photo HD

B

Titre : Vue du port, MontréalAuteur : Robert Sproule Date : 1830Nature : estampeCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Bibliothèque et Archives Canada, no d'acc 1991-116-6

Ouvrage(s) ou site Internet : -Wikipédia

N. de la photo HD

C

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Page 119: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Titre : Vue du port de Montréal depuis la Douane, QC, vers 1872Auteur : Alexander HendersonDate : vers 1872Nature : photo, sels d'argent sur papier monté sur carton - papier albuminéCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : MP-0000.1452.53 © Musée McCord

N. de la photo HD

Doptionnel

Titre : Plan de la ville et des fortifications de Montréal, ou Ville-Marie au CanadaAuteur : Anonyme Date : 1760, 18e siècleNature : plume, encre et lavis sur papier Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : M21768 © Musée McCord

N. de la photo HD

E

Extrait du plan centré sur la « Market Gate »

Place Royale (près du monument de la Paix de 1701)> Place du Marché

Cliché CartelCommentaires

Titre : Place RoyaleAuteur : François VillemaireDate du document : ?Nature de l’objet : illustrationCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : voir ci-dessous

Ouvrage(s) ou site Internet : - http://

www.francoisvillemaire.com/index.html

A

119

Page 120: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

N. de la photo HD

Titre : Traité de la Grande Paix de Montréal de 1701. (détail)Auteur : /Date : 1701Nature : ArchiveCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Archives nationales d'outre-mer. (n° ?)

Ouvrage(s) ou site Internet : -Wikipédia

N. de la photo HD

B

Titre : La place du Vieux Marché vers 1830Auteur : J. Cockburn Date : 1829Nature : illustrationCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Archives Nationales du Canada, ANC-NAC C-012700

Ouvrage(s) ou site Internet : - musée de Pointe-à-Callière

N. de la photo HD

C

Titre : Bourreau exécutant une sentence sur la place publiqueAuteur : Hamon-Bienvenue.ca : Pierre BourgeaultDate : 2008 Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Hamon-Bienvenue.ca

Ouvrage(s) ou site Internet : http://www.museevirtuel.ca/Exhibitions/Prison/fr/une-justice-spectaculaire.php

N. de la photo HD

D

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Page 121: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Militaires ? E

Titre : Le marché de Montréal. Habitants achetants de la toile. Une scène typiqueAuteur : James Duncan (Illustrated London News, 19 Mars 1859)Date : 1859Nature : Encre et aquarelle sur papier monté sur papier, 24.1 x 33.1 cmCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : M975.62.8 © Musée McCord

Ouvrage(s) ou site Internet :-MICHAUD, Les œuvres du temps : le Vieux-Montréal, 1991

N. de la photo HD

F

Titre : ?Auteur : Francis BackDate : ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : F. Back

Ouvrage(s) ou site Internet :http://www.jeuxpac.net/jeu1-html-f.html

N. de la photo HD

F

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Page 122: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Nom : pièce de monnaie / assietteAuteur : /Date : 18e Nature : cuivreCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Pointe-à-Callière, musée d'archéologie et d'histoire de Montréal, BjFj-101.527

Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada :

N. de la photo HD

G

Nom : Modèle de douze cartes à jouerAuteur : /Date : 1714Nature : archives, papierCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : FR CAOM COL A 21 fol. 125bis

N. de la photo HD

G

Titre : Une foire des fourrures à Montréal Auteur : G. A. ReidDate : 1916Nature : PeintureCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Bibliothèques et Archives Canada, C-11013

N. de la photo HD

H

Carte traite des fourrures I

Titre : un poste de traiteAuteur : ?Date : ?Nature : illustrationCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ?

Ouvrage(s) ou site Internet :- http://grandquebec.com/

histoire/traite-des-fourrures/

J

Ou autre image

122

Page 123: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Objet : Bracelets, objet de traiteAuteur : Robert Cruickshank (1743-1809)Date : 1767-1809Nature : métalCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Musée McCord. M1884.1-2

Commentaires sur l’objet : Les Européens fabriquaient des objets de traite en argent, comme ces bracelets, afin de les offrir en cadeau aux autochtones ou de les échanger avec eux contre des fourrures. Si les Européens avaient tendance à considérer la traite comme une simple entreprise commerciale, ils étaient conscients de la nécessité de respecter le protocole autochtone lié au commerce, incluant l'échange cérémoniel de présents. Ils ont commencé à produire des ornements en argent - comme des broches circulaires ou en forme d'anneau, de grands hausse-cols et toute une variété de bracelets pour les bras et les jambes - afin de répondre aux besoins des marchands qui pratiquaient la traite des fourrures. Ces bracelets en argent portent un poinçon distinctif indiquant qu'ils ont été fabriqués par Robert Cruickshank (1743-1809), un orfèvre écossais qui était présent à Montréal dès 1773. La fabrication d'objets en argent pour la traite des fourrures représentait une grande partie des activités de production de l'atelier de Robert Cruickshank. Un nombre extraordinaire d'objets de traite en argent y étaient produits, inspirés par différents prototypes européens et intégrant des éléments décoratifs aussi variés que des emblèmes maçonniques ou des motifs appartenant aux cultures autochtones. De 1750 à 1850, Montréal fut l'un des principaux centres de production d'orfèvrerie de traite au Canada. Des milliers de pièces y furent créées. Un des plus célèbres orfèvres de Montréal est l'Écossais Robert Cruickshank, qui émigre à Montréal en 1773. Cruickshank a une vie professionnelle chargée, comme en témoignent ses associations avec d'autres artisans et le nombre d'apprentis qu'il engage. Il possède une maison rue Notre-Dame ainsi qu'une boutique adjacente. Son style novateur plaît et lui permet de faire concurrence aux orfèvres américains et britanniques de son époque.

K

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Page 124: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

N. de la photo HDObjet : collier de traiteAuteur : inconnuDate : 18e Nature : verre, plomb, céramique, coquillageCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée du Château Ramezay, 1998.1214

Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada 

Commentaires sur l’objet : Les Amérindiens fabriquaient depuis longtemps diverses perles (en coquillage par exemple) afin de créer diverses parures dont des colliers. Dans le but de s'en servir comme moyen d'échange dans la traite des fourrures les Européens leur offrirent d'autres types de perles. Au XVIIIe siècle les Français importaient même des perles de verre d'Italie à cette fin.

N. de la photo HD

K

Titre : Reconstitution d’une scène d’échange de marchandises entre Amérindiens et FrançaisAuteur : Francis BackDate : 2001Nature : illustrationCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : F. Back

Ouvrage(s) ou site Internet-LAUZON & FORGET, L’histoire du Vieux-Montréal à travers son patrimoine

N. de la photo HD

L

Ressources liées :- La Paix de 1701- La traite des fourrures

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Page 125: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Objet : jeton, moyen d’échange Auteur : inconnuDate : 18e Nature : métalCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée du Château Ramezay, 1996.3609

Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada 

Commentaires sur l’objet : Ce type de pièce servait en tant qu'objet d'échange lors de la traite des fourrures avec les Amérindiens ou encore comme symbole d'alliance ou de paix.

N. de la photo HDObjet : jeton, moyen d’échange Auteur : inconnuDate : 18e Nature : métalCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée du Château Ramezay, 1996.4075

Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada 

N. de la photo HD

d’autres du même type au château (voir par exemple 1996.4076, 1996.4077, 1996.4078, 1998.1103)

Titre : Des castors du Canada, vignette tirée de la carte de l'Amérique du Nord et du Sud, Auteur : Nicolas de FerDate : 1698Nature : illustrationCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Bibliothèque et Archives Canada, CA ANC NMC-26825

N. de la photo HD

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Page 126: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Titre : Différents modèles de chapeaux de castordans Castorologia : or, The history and traditions of the Canadian beaver : an exhaustive monograph, popularly written and fully illustrated by Horace T. Martin, Montreal : W. Drysdale ; London : E. Stanford, 1892.Auteur : Horace T. MartinDate : 1892Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Bibliothèque et Archives Canada, C-017338

N. de la photo HD

Titre : la Grande Paix de Montréal en 1701Auteur : Francis BackDate : ?Nature : illustrationCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : F. Back

N. de la photo HD

Ruelle Chagouamigon (écoute itinérante)

> Ruelle Chagouamigon

Cliché Cartel Commentaires

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Page 127: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Objet : enseigne de cabaret (d’origine française)Auteur : /Date : 4e quart du 17e siècleNature : fer Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée Stewart, 1975.33.1

N. de la photo HD

Titre : Embarquement sur le quai (détail) Auteur : Louis H. Bouchard dans Leçon d'histoire, non datéDate : non datéNature : illustrationCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, 717.1.1

Ouvrage(s) ou site Internet- Des saisons en Nouvelle-France

N. de la photo HD

Surtout le détail de l’enseigne et des hommes dans la rue

Titre : Habitants canadiens-français jouant aux cartesAuteur : Cornelius Krieghoff (1815-1872)Date : 1848Nature : Estampe, encre et aquarelle sur papier Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : M976.71.1 © Musée McCord

N. de la photo HD

A rejeter ?

127

Page 128: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Titre : Officiers au cabaret, Auteur : d'après Saint-Igny, dans Paul Lacroix, XVIIe siècle, institutions, usages et costumes: France, 1590-1700, 1880Date : non datéCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, 320.2.9

Ouvrage(s) ou site Internet- Des saisons en Nouvelle-France

N. de la photo HDTitre : À ta santé! L'ami BazileAuteur : /Date : non datéCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : dans Paul Saunière, Monseigneur, non datéMusée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, 429.6

Ouvrage(s) ou site Internet- Des saisons en Nouvelle-France

N. de la photo HDTitre : Avant de se remettre en route ils avaient copieusement soupéAuteur : ?Date : non datéCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : dans Paul Saunière, Monseigneur,non datéMusée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, 429.6

Ouvrage(s) ou site Internet- Des saisons en Nouvelle-France

N. de la photo HD

128

Page 129: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Nom : jeu de Carvagnole Auteur : /Date : 2e quart du 18e siècleNature : bois, papier, soie, ivoire, fer Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée Stewart, 1986.9.1 a-d

Commentaire :Contient un sac de soie verte et les cartons colorés genre "cartes de loto". Fermé par un lacet de coton vert sur sa partie supérieure. Boule d'ivoire servant de réceptacle pour le jeton choisi au hasard. Les jetons, au nombre de 104 sont en bois d'olivier et présentent la forme d'un noyau d'olive. Ils sont creusés au centre et contiennent un petit bout de papier reproduisant une des scènes des cartes. Il y a 12 cartes avec 9 sections dessinées.

N. de la photo HDNom : coffret à liqueurs Auteur : /Date : 17e siècleNature : cuir, bois, papier, laiton, acier, soie Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée Stewart : 1975.73 a-n

N. de la photo HD

Verre, bouteille ?

Cours Le Royer (plaque Jeanne Mance)

> Hôtel –Dieu (non conservé)

Cliché CartelCommentaires

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Page 130: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Titre : Jeanne Mance, fondatrice de l'Hôtel-Dieu de Montréal, (1606-1676)Auteur : ?Date du document : ?Nature de l’objet : ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée de la civilisation, Québec. 1993.16816

Ouvrage(s) ou site Internet : - Info-Muse 

Commentaires sur l’objet : Jeanne Mance sera l'économe de Ville-Marie en plus d'en être l'infirmière. Elle soignera d'abord les malades dans le fort avant de pouvoir ériger un premier hôpital en 1644 (à l'angle des actuelles rues Saint-Sulpice et Saint-Paul).

N. de la photo HD

A

Titre : : La maison de Mademoiselle ManceAuteur : Aristide Beaugrand-ChampagneDate : 1942Nature : Crayon de plomb sur papierCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Collection des ARHSJM

Ouvrage(s) ou site Internet :- http://

www.museedeshospitalieres.qc.ca/activites_s.html

N. de la photo HD

B

Titre : Plan de l'Hôtel-Dieu de MontréalAuteur : Gédéon de CatalogneDate : 1695Nature : plan, archive, papierCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Collection des ARHSJM

Ouvrage(s) ou site Internet : - http://

www.museedeshospitalieres.qc.ca/activites_s.html

N. de la photo HD

C

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Page 131: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Titre : Jeanne Mance et les premières religieuses de l'Hôtel-Dieu de Montréal, 1659 (Jeanne Mance, Judith Moreau de Brésoles, Mère Catherine Macé, Mère Maillet, Lambert Closse)Auteur : Georges DelfosseDate : 1909Nature : dessin (épreuve, gouache, fusain sur papier)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée des Hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Montréal. 1984.X.900

Ouvrage(s) ou site Internet : - Info-Muse 

Commentaires : Jeanne Mance sera l'économe de Ville-Marie en plus d'en être l'infirmière. Elle soignera d'abord les malades dans le fort avant de pouvoir ériger un premier hôpital en 1644 (à l'angle des actuelles rues Saint-Sulpice et Saint-Paul).

N. de la photo HD

D

Titre : L'ancien Hôtel-Dieu de Montréal sur la rue Saint-Paul, et le charrieur d'eauAuteur : John DrakeDate : 1826-1827Nature : Gravure faite d'après le dessin à la sépia Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée des Hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Montréal

Ouvrage(s) ou site Internet :- http://fr.wikipedia.org/wiki/

Fichier:Ancien_Hotel-Dieu_Montreal.jpg

- De Ville-Marie à Montréal, Jean Bruchési, Éditions de l'arbre, 1942, p. 112a.

N. de la photo HD

E

Titre : Hôtel-Dieu, la salle des femmesAuteur : ?Date : environ 1710Nature : huile sur toileCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Collection des RHSJM (Musée des Hospitalières de l’Hôtel-Dieu de Montréal)

N. de la photo HD

F

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Page 132: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Nom : clystèreAuteur : /Date : 18e siècleNature : objet utilitaire (bois, étain)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : musée du château Ramezay 1998.1107

Ouvrage(s) ou site Internet :- Musée virtuel : http://www.museevirtuel-virtualmuseum.ca/Search.do?ig=on&R=IMAGES_MCRM1998.1107&lang=fr N. de la photo HD

G

Nom : balanceAuteur : /Date du document: 18e Nature : bois, laiton, fer, fibreCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : musée du château Ramezay 1996.1040.1-2

Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada

Commentaires sur l’objet : Selon les corporations des métiers de l'époque, la préparation des médicaments était du ressort des apothicaires. La balance était un outil essentiel pour cet office.

N. de la photo HD

À rejeter ?

Nom : Pot de pharmacie qui servait à conserver des remèdesAuteur : /Date : Fin du 17e / début du 18e siècleCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Collection des RHSJM (Musée des Hospitalières de l’Hôtel-Dieu de Montréal)

N. de la photo HD

G

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Page 133: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Titre : Religieuses de l'Hôtel-Dieu de Montréal Auteur : James DuncanDate : 1853Nature : illustrationCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire :Ville de Montréal. Gestion de documents et archives, BM99,S1,D2.

Ouvrage(s) ou site Internet- http://www2.ville.montreal.qc.ca/

archives/500ans/portail_archives_fr/rep_chapitre2/chap2_theme3_doc10_page1_l.html

N. de la photo HD

Ressources liées : - Jeanne Mance- Les Sœurs hospitalières de Saint-Joseph

Parvis de la basilique Notre-Dame (près du marquage au sol de l’ancienne église)

> Ancienne église Notre-Dame

Cliché CartelCommentaires

Titre : La place d'Armes, Montréal, Qc, 1828Auteur : Robert Auchmuty Sproule (1799-1845)Date du document : 1828Nature de l’objet : Aquarelle, mine de plomb et encre sur papier monté sur panneauCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée McCord, M21761

Ouvrage(s) ou site Internet : - ROBERT, Atlas historique de

Montréal, 1994. p. 10- Site du musée McCord :

http://www.musee-mccord.qc.ca/scripts/printtour.ph

A

Possibilité : détourer l’image de l’ancienne église

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Page 134: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

p?tourID=evolutions&Lang=2

Commentaires sur l’objet : Vue depuis l’angle Nord-Ouest de la place. Au moment de la construction de la nouvelle basilique Notre-Dame (1824-1829), on conserve l’ancienne église paroissiale, placée dans l’axe Est-Ouest de la rue Notre-Dame ; c’était le bâtiment le plus imposant de la place. Des maçons taillent le calcaire destiné à la nouvelle église qui s'élève juste derrière l'ancienne. Au centre, un homme s'élance hors du chemin de la diligence qui s'approche tandis qu'à droite, au premier plan, un prêtre salue un vieil homme appuyé sur une canne.

Remarques sur le document : ce document est postérieur à l’époque qui nous intéresse, mais il a l’avantage de donner une vue de l’ancienne église Notre-Dame, ainsi que certains éléments de vie quotidienne : cocher, passants, ouvriers, soldat…

N. de la photo HDTitre : Plan et élévation de la façade de la première église Notre-Dame, 20 juin 1722Auteur : Gaspard Chaussegros de LéryDate du document : 1722Nature de l’objet : dessinCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Archives des Prêtres de Saint-Sulpice de Montréal, voute 1, tiroir 5, no. 1521

Commentaires sur l’objet : L’élévation montre une tour qui ne sera finalement réalisée que sur l’autre souche, ce que nous confirmaient les archives et des documents visuels et ce qu’ont aussi révélé des fouilles archéologiques récentes.

Remarques sur le document : en ressource liée

N. de la photo HD

B

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Page 135: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Titre : Façade de la première église Notre-Dame après 1811 Auteur : ?Date : après 1811Nature : estampeSource : F. Toker, L'église Notre-Dame de Montréal. Son architecture, son passé, 1981

N. de la photo HD

B

Titre : Eucharistie, premières communiantesAuteur : BlanchardDate : non datéNature : diapositiveCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée de la civilisation, 90-672-330

Ouvrage(s) ou site Internet : - Des Saisons en Nouvelle France

N. de la photo HD

C

Titre : CrucifixAuteur : /Date du document: 18eNature : métalCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : © Musée McCord. M199

Ouvrage(s) ou site Internet : - Base du musée McCord

N. de la photo HD

E

il en existe d’autres dans les collections du musée.

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Page 136: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Titre : Ad placitum, partition de musiqueAuteur : ? Date : non datéSource : dans Henri Frémart, Missa quator vocum Ad placitum, 1642Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Musée de la civilisation, bibliothèque du Séminaire de Québec, 29.6

Ouvrage(s) ou site Internet : - Des Saisons en Nouvelle France

N. de la photo HD

F

Face au Vieux-Séminaire de Saint-Sulpice, rue Notre-Dame

> Vieux Séminaire de Saint-Sulpice

Cliché CartelCommentaires

Titre : Vieux Séminaire, rue Notre-Dame, Montréal. Frères chrétiens au SéminaireAuteur : Henry Richard S. BunnettDate du document : 1888Nature de l’objet : Aquarelle sur papier 17.9 x 25.5 cmCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : M978.71.27 © Musée McCord

Ouvrage(s) ou site Internet : - Base du Musée McCord

N. de la photo HD

A

Nom : Armoiries sur le fronton du portail du Vieux SéminaireAuteur : /Date : ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : photographié le 20 juillet 2001 par Robert Derome

Ouvrage(s) ou site Internet :

B

136

Page 137: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

- http://www.er.uqam.ca/nobel/ r14310/HQ/MEMBRES/Sulpiciens.html

N. de la photo HDTitre : Élévation principale (incomplète), rue Notre-Dame Ouest.Auteur : ?Date : vers 1995Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ©Ville de Montréal, service de l’urbanisme

Ouvrage(s) ou site Internet : - Site du Vieux Montréal

N. de la photo HD

C

Titre : Le Vieux SéminaireAuteur : André BeaurivageDate : vers 1991Nature : dessin

Ouvrage(s) ou site Internet : - MICHAUD Josette, Les œuvres

du temps : le Vieux-Montréal

N. de la photo HD

C

Titre : Le jardin du Séminaire de Saint-Sulpice, MontréalAuteur : Henry Richard S. BunnettDate du document : 1885Nature de l’objet : Huile sur toile 51.3 x 46.5 cmCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : M649 © Musée McCord

Ouvrage(s) ou site Internet : - base du musée McCord

N. de la photo HD

C

supprimer les tours de la basilique Notre-Dame

137

Page 138: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Titre : Le Séminaire de Montréal - Horloge, carillon et croixAuteur : Henry Richard S. BunnettDate du document : 1885-1889Nature de l’objet : Dessin 35.5 x 25.3 cmCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : M1479 © Musée McCord

Ouvrage(s) ou site Internet : - Base du musée McCord

N. de la photo HD

E

Place d’Armes (emplacement à préciser)

> Place de la Fabrique devenue Place d’Armes> Puits gadois > Monument à Maisonneuve

Cliché CartelCommentaires

Titre : La place du marché, Montréal, vers 1790Auteur : Paul Sandby le JeuneDate : 1790Nature : Aquarelle sur pastel noir ou mine de plombCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Bibliothèque et Archives Canada, Ottawa, collection Peter Winkworth (R 9266-256) Photo BAC.

Ouvrage(s) ou site Internet : - http://vieux.montreal.qc.ca/

placedarmes/imaginez.htm

N. de la photo HDTitre : Place d'Armes, Montréal, QC Auteur : AnonymeDate : vers 1848Nature : Aquarelle sur pastel noir ou mine de plombCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : M331 © Musée McCord

Ouvrage(s) ou site Internet : - http://vieux.montreal.qc.ca/

Remarques sur le document: On aperçoit la fontaine du nouveau square.

138

Page 139: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

placedarmes/imaginez.htm- Base du musée McCord

N. de la photo HDTitre : The surrender of New France to the English, Montreal, 1760 Auteur : ?Date : ?Nature : estampeCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire

Ouvrage(s) ou site Internet :- http://gapellet.brinkster.net/

history.htm

N. de la photo HDTitre : Governor Guy Carleton reviews British troops on Place d’Armes in 1775 on the eve of the American Invasion of Canada.Auteur : ?Date du document : ?Nature de l’objet : estampeCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : BanQ, Fonds Massicote, cote : 4-63a-a

Ouvrage(s) ou site Internet :

N. de la photo HDTitre : Soldat des Compagnies franches de la Marine du Canada, entre 1701 et 1716Auteur : Michel PétardDate du document : contemporainNature de l’objet : ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : ?

Ouvrage(s) ou site Internet :- Passerelle pour l'histoire

militaire canadienne : http://www.cmhg.gc.ca/cmh/image-147-fra.asp?page_id=165

Commentaires sur l’objet : Ce simple soldat des Compagnies franches est représenté dans la position « souffler dans le bassinet », lors d'exercices de maniement des armes effectués par les troupes de la Marine en 1704. Reconstitution par Michel Pétard.

N. de la photo HD

139

Page 140: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Titre : Ordonnance de M. Bégon Intendant en Canada, portant deffenses aux habitans de faire galoper leurs chevaux à la sortie de la grande messe, 29 février 1716.Auteur : M. BégonDate : 29 février 1716Nature du document : archiveCrédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Archives françaises d’Outre-mer, FR CAOM COL C11A 36 fol. 163-164

Ouvrage(s) ou site Internet :

N. de la photo HD :

Titre : seauAuteur : inconnuDate du document: 18e siècleNature de l’objet : objet utilitaire, équipement (bois, métal)Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : Collection Musée du Château Ramezay, Montréal. 1996.2480

Ouvrage(s) ou site Internet :- Artefacts Canada 

Commentaires sur l’objet : Les seaux servaient à divers usages dont le puisage, le transport et l'entreposage de l'eau, mais aussi d'autres liquides comme le lait.

N. de la photo HDTitre : Paul de Chomedey, Sieur de Maisonneuve Auteur : Ozias LeducDate du document : 1909 ?Nature de l’objet : peinture (huile sur toile) ?Crédits, lieu de conservation, n. d’inventaire : chapelle Notre-Dame de Bonsecours, musée Marguerite Bourgeoys

Ouvrage(s) ou site Internet :

Commentaires sur l’objet : Le 17 mai 1642, Paul de Chomedey de Maisonneuve fonde, avec une poignée de colons, le petit établissement de Ville-Marie. Officier militaire reconnu pour sa piété, il a été choisi par la Société de Notre-Dame pour établir un centre missionnaire sur l'île de Montréal.

140

Page 141: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Gouverneur de l'île de Montréal, Maisonneuve sera pendant plus de vingt ans à la tête du poste français le plus exposé du Canada.

Remarques sur le document : œuvre à renseigner

N. de la photo HD

141

Page 142: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Conclusion

Le projet de géotour dans le Vieux-Montréal s’inscrit dans une offre culturelle

existante riche, mais qui utilise encore peu les nouvelles technologies mobiles. Ce

produit proposera une visite autonome et flexible de deux heures en moyenne, durant

laquelle le visiteur découvrira le patrimoine et l’histoire du Vieux-Montréal au temps

des fortifications. Il pourra se représenter mentalement la vie quotidienne des

Montréalais à cette époque, et constater l’évolution qu’a connu la ville au cours des

siècles.

Notre recherche a consisté à approfondir celle de Gaia Labianca et Alexa

Catalan pour donner au projet une structure de base : un premier circuit, ses textes et

l’iconographie qui les accompagnera.

Il s’agit d’un travail qui s’apparente à celui de la conception d’exposition,

puisqu’il faut proposer un scénario, ainsi qu’un enchaînement de textes et d’artefacts

produisant un discours. Cependant, les contraintes sont ici très différentes, puisque le

circuit est composé de sites, soit des éléments géographiquement fixés. De plus, il

s’avère nécessaire de prendre en compte les potentialités de l’outil multimédia.

Les résultats que nos proposons sont sans doute à améliorer. Il faudra peut-être

faire des modifications structurelles en fonction de nouveaux tests ou en fonction des

possibilités techniques et financières de réalisation. Les textes rédigés pourront être

revus par le personnel scientifique du musée pour le fond, et par le comédien pour la

forme. De plus, le parcours pourra être complété à souhait, notamment en ce qui

concerne les ressources liées. Un panel de plusieurs circuits pourrait également être

proposé aux visiteurs.

142

Page 143: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Sources

Ouvrages et brochures

BALAC, Anne Marie, À la recherche des premiers Montréalais : le cimetière de la première église Notre-Dame de Montréal, Les Editions de la fabrique de Notre-Dame de Montréal, Montréal, 2009.

CHAMPAGNE, André, L’histoire du régime français, Editions du Septentrion, Sillery, 1996.

DESLANDES, Dominique, DICKINSON John A. et HUBERT Ollivier, Les Sulpiciens de Montréal, une histoire de pouvoir et de discrétion : 1657-2007, Éditions Fides, Montréal, 2007.

DESLOGES, Yvon, À table en Nouvelle-France : alimentation populaire, gastronomie et traditions alimentaires dans la vallée laurentienne avant l’avènement des restaurants, Editions du Septentrion, Sillery, 2009

HAMELIN Jean, PROVENCHER, Jean, Brève histoire du Québec, Editions Boréal, Montréal, 1997.

LACHANCE, André, Vivre à la ville en Nouvelle-France, Editions Libre Expressions, Montréal, 2004.

LAHAISE, Robert, Les édifices conventuels du Vieux-Montréal : aspects ethno-historiques, Editions HMH, Montréal, 1980.

LAMBERT, Phyllis, STEWART, Alan,(dir.), Montréal ville fortifiée au XVIIIe siècle, Centre Canadien d’Architecture, Montréal, 1992.

LANDRY, Yves (dir.), Pour le Christ et pour le Roi : la vie au temps des premiers Montréalais, Libre expression et Art global, Montréal, 1992.

LAUZON, Gilles, FORGET, Madeleine (dir.), L’histoire du Vieux-Montréal à travers son patrimoine, Edition les publications du Québec, Québec, 2004.

LE MERLUS, Céline, MOYA SAN MARTIN, Elvira, Préparation de l’information nécessaire à la conception d’une exposition sur les Aztèques, Rapport de recherche, Musée de Pointe-à-Callière, Ecole du Louvre / Université de Montréal, 2005.

LINTEAU, Paul-André, Brève histoire de Montréal, Editions Boréal, Montréal, 2007.

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Page 144: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

MICHAUD, Josette, Les œuvres du temps : le Vieux Montréal, Guérin littérature, Montréal, 1991.

PINARD, Guy, Montréal. Son histoire, son architecture, Méridien, Montréal, 1987-1995.

ROBERT, Jean-Claude, Atlas historique de Montréal, Editions libre Expression, Montréal, 1994.

TAIRRAZ, Monique, Jardins d’un autre temps : deux jardins dans l’esprit de la Nouvelle-France, Maison Saint-Gabriel et Musée du Château Ramezay, 2001.

Sur les pas de Marguerite Bourgeoys à Montréal, circuit de visite à pied, Musée Marguerite Bourgeoys, 2000

Découvrez le Vieux-Montréal : Histoire – Architecture – Patrimoine, circuit de visite à pied, Ville de Montréal, 2001

Mission Montréal : les congrégations religieuses dans l'histoire de Montréal, Musée David M. Stuart, Fides, 1992.

Ressources en ligne

- Sources documentaires et iconographiques

Vieux-Montréal, site officiel : http://www.vieux.montreal.qc.ca/ (consulté le 22/09/11)

Dictionnaire biographique du Canada en ligne (première version 1966) :http://www.biographi.ca/index-f.html (consulté le 22/09/11)

Le musée virtuel du Canada :http://www.museevirtuel-virtualmuseum.ca/index-fra.jsp (consulté le 22/09/11)

Le musée virtuel de la Nouvelle-France :http://www.civilisations.ca/mcc/explorer/musee-virtuel-de-la-nouvelle-france (consulté le 22/09/11)

Nouvelle-France, horizons nouveaux :http://www.champlain2004.org/index2.html (consulté le 22/09/11)

Montreal Clichttp://ville.montreal.qc.ca/portal/page?_pageid=2497,3089965&_dad=portal&_schema=PORTAL (consulté le 22/09/11)

La maison urbaine en Nouvelle-France

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Page 145: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

http://www.maisonlamontagne.com (consulté le 22/09/11)

Artefact Canada : base des données du Patrimoine Canadien :http://www.rcip.gc.ca/Artefacts/ (consulté le 22/09/11)

Infomuse, base de données des musées québécoishttp://infomuse.smq.qc.ca:8001/basisbwdocs/infm/Info/f_HumanitiesInfoHead.html (consulté le 22/09/11)

Bibliothèques et Archives Nationales du Québechttp://www.banq.qc.ca/accueil/ (consulté le 22/09/11)

Montréal 500 ans d’histoire en archives (groupe d’archivistes de la région de Montréal) :http://www2.ville.montreal.qc.ca/archives/500ans/portail_archives_fr/accueil.html (consulté le 22/09/11)

Musée du portrait du Canada : http://www.collectionscanada.gc.ca/portraits/ (consulté le 22/09/11)

Joconde, base de données du Ministère française de la Culture :http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr (consulté le 22/09/11)

Archives France-Canada :http://bd.archivescanadafrance.org/sdx-222-acf-pleade-2/acf/home.shtm (consulté le 22/09/11)

Musée Marguerite Bourgeoys www.marguerite-bourgeoys.com/ (consulté le 22/09/11)

Musée des Hospitalières de l’Hôtel-Dieu de Montréalhttp://www.museedeshospitalieres.qc.ca/ (consulté le 22/09/11)

Musée McCord d’histoire canadiennewww.musee-mccord.qc.ca/ (consulté le 22/09/11)

Musée Stewarthttp://www.stewart-museum.org/fr/ (consulté le 22/09/11)

Musée de Pointe-à-Callièrehttp://pacmusee.qc.ca/fr/accueil (consulté le 22/09/11)

- Banc d’essai

GéoTour 67, Visite multimédia de l’île Sainte-Hélène sur terminal GPS :http://www.ec.gc.ca/biosphere/default.asp?lang=Fr&n=958FC5C4-1 (consulté le 22/09/11)

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Page 146: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

Guidatour, Visite guidée du Vieux Montréal :www.guidatour.qc.ca (consulté le 22/09/11)

Images Montréal : http://www.imtl.org/ (consulté le 22/09/11)

Vieux-Montréal, le grand tour en 150 images : http://www.vieux.montreal.qc.ca/tour/0carte.htm (consulté le 22/09/11)

Vieux Montréal, visite éclair : http://www.vieux.montreal.qc.ca/eclair/f_anim.htm (consulté le 22/09/11)

Le Vieux Montréal en Calèche : www.vieux.montreal.qc.ca/cochers/cochers.htm (consulté le 22/09/11)

Application du Parc de la Villette :http://itunes.apple.com/fr/app/parc-de-la-villette/id441016956?mt=8 (consulté le 22/09/11)

Application du Château de Versailles :http://www.chateauversailles.fr/multimedia/application-iphone (consulté le 22/09/11)http://www.apple.com/fr/hotnews/articles/versailles_podcast/ (consulté le 22/09/11)

Application de Central Park :http://itunes.apple.com/us/app/central-park/id396515130?mt=8 (consulté le 22/09/11)

Application Experience Vieux-Montreal :http://experienceoldmontreal.com/fr/ (consulté le 22/09/11)

Application Vieux-Montréal par la SDC :http://www.sdcvieuxmontreal.com/ (consulté le 22/09/11)

Animation interactive du Vieux-Montréal :http://www.cyberpresse.ca/arts/nouvelles/201108/16/01-4426380-une-animation-interactive-en-preparation-dans-le-vieux-montreal.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B50_en-manchette-arts_379_section_POS1 (consulté le 22/09/11)

- méthodologie

DESHAYES Sophie, Les audioguides, outils de médiation dans les musées, 15 Fiches d’aide à la conception, décembre 2002 : http://so.chadocs.com/rapportaudio/synthese.pdf (consulté le 22/09/11)

Lieux de conservation des documents iconographiques :

- Musée du château Ramezay- Collection archéologique de la ville de Montréal- Ville de Montréal, service de l’urbanisme

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Page 147: Rapport de recherche - Conception d'un "Géotour" dans le Vieux-Montréal pour le Musée du Château Ramezay

- Musée Marguerite Bourgeoys- Bibliothèque nationale du Canada- Archives des Prêtres de Saint Sulpice de Montréal- Musée des Hospitalières de l’Hôtel Dieu de Montréal- Archives nationales du Québec, Centre de Montréal- Archives nationales du Canada, Ottawa- Archives nationales de France (Centre des archives d’Outre Mer, Aix en Provence)- Musée McCord- Musée Stewart- Musée des Civilisations- Musée de la Civilisation- Musée National des Beaux-Arts du Québec- Pointe-à-Callière, musée d’archéologie et d’histoire de Montréal

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