RAPPORT DE MOBILITE – SONIA MENIAI€¦ · RAPPORT DE MOBILITE – SONIA MENIAI Pour la deuxième...

3
RAPPORT DE MOBILITE – SONIA MENIAI Pour la deuxième année de mon master, j'ai choisi de partir en mobilité à l'Université de Tokyo. Après une année Erasmus en Angleterre, j'avais vraiment envie de retenter ce genre d'expérience. Cela me réussit plutôt bien puisque au lieu des six mois initialement prévus, j'ai prolongé mon échange pour un semestre supplémentaire. J'ai intégré en octobre 2013 le programme GPSS-GLI (Graduate Program of Sustainable Science – Global Leadership Initiative) ou je suis des cours tels que « Finance and business of Sustainable Science », « Leadership and negociation », « asian and regional studies », « urban planning », etc. Ce programme a énormément de similarités avec le master MUSE. En effet, les étudiants viennent des quatre coins du monde et ont tous des compétences différentes. L'accent est mis sur la participation et l'engagement des étudiants dans le programme éducatif. Aux cours s'ajoutent des seminars durant lesquels les étudiants présentent, devant le corps professoral, les doctorants et autres étudiants du master, leur recherche. S'ensuit alors un débat pour améliorer et apporter un point de vue nouveau sur cette recherche. J'appartiens également à un laboratoire de recherche ou nous avons chaque semaine des réunions sur le même principe que les seminars. La vie d'étudiant peut paraître difficile puisque les professeurs et surtout superviseurs réclament beaucoup d'investissement (y compris le dimanche et jours fériés) mais nous partageons également de très bons moments. Il est très fréquent de se faire inviter par ses professeurs au restaurant ou au karaoke. L’université de Tokyo compte 4 campus. Celui ou je me trouve (Kashiwanoha) est destiné aux sciences, à la recherche et aux postgraduate (masters et Phd). Le campus de Kashiwanoha peut sembler désert... à première vue. Bien qu'immense et très moderne, on ne croise que rarement des personnes à l'extérieur (excepté à l'heure du déjeuner). Par contre, à l'intérieur des bâtiments, c'est une vraie fourmilière. Les étudiants investissent les laboratoires et se reconstituent une vraie maison avec des canapés, des ustensiles de cuisine, des décorations, des photos, peluches, etc. Il est monnaie courante de dormir sur le campus pendant plus d'une semaine pour finir un rapport par exemple (même le jour de Noël ou du Nouvel An). Il est donc fréquent de croiser des étudiants en pyjama et pantoufle au petit matin se dirigeant vers les douches (il y en a à chaque étage). Le campus, construit récemment, est très agréable et fonctionnel. Tout est prévu pour maintenir une ambiance de travail efficace. De plus, chaque pièce est équipée des dernières technologies ce qui facilite l'enseignement. La vie étudiante quand à elle n'est pas très active. Il y a bien quelques clubs de sport mais les informations sont difficilement accessibles. Encore une fois, le campus de Kashiwanoha fait figure d'exception (le campus de Hongo par exemple est bien plus dynamique). Fort heureusement, le service des relations internationales s'occupent fort bien de nous, étudiants d'échange, et nous propose sans cesse des bus tour, sorties culturelles (cérémonie du thé, arrangement floral, etc) ou tickets pour divers événements (combats de sumo, concert du philharmonique, match de football de l'équipe local, etc). La communauté internationale, très importante sur le campus, est très soudée et se réunit souvent pour discuter et échanger sur cette expérience japonaise. Le logement fourni par l'université de Tokyo est neuf, moderne, confortable, abordable et très proche du campus et de la gare. Les conditions de vie sont très bonnes et l'ambiance est chaleureuse puisque tous les étudiants étrangers sont réunis. A mon grand regret, les étudiants japonais ne sont pas acceptés. Les chambres sont spacieuses (18m2), modernes (tout fonctionne avec une télécommande), équipées d'une salle de bain. Nous disposons également de pièces communes et d'équipements sportifs.

Transcript of RAPPORT DE MOBILITE – SONIA MENIAI€¦ · RAPPORT DE MOBILITE – SONIA MENIAI Pour la deuxième...

Page 1: RAPPORT DE MOBILITE – SONIA MENIAI€¦ · RAPPORT DE MOBILITE – SONIA MENIAI Pour la deuxième année de mon master, j'ai choisi de partir en mobilité à l'Université de Tokyo.

RAPPORT DE MOBILITE – SONIA MENIAI

Pour la deuxième année de mon master, j'ai choisi de partir en mobilité à l'Université de Tokyo. Après une année Erasmus en Angleterre, j'avais vraiment envie de retenter ce genre d'expérience. Cela me réussit plutôt bien puisque au lieu des six mois initialement prévus, j'ai prolongé mon échange pour un semestre supplémentaire.

J'ai intégré en octobre 2013 le programme GPSS-GLI (Graduate Program of Sustainable Science – Global Leadership Initiative) ou je suis des cours tels que « Finance and business of Sustainable Science », « Leadership and negociation », « asian and regional studies », « urban planning », etc. Ce programme a énormément de similarités avec le master MUSE. En effet, les étudiants viennent des quatre coins du monde et ont tous des compétences différentes. L'accent est mis sur la participation et l'engagement des étudiants dans le programme éducatif. Aux cours s'ajoutent des seminars durant lesquels les étudiants présentent, devant le corps professoral, les doctorants et autres étudiants du master, leur recherche. S'ensuit alors un débat pour améliorer et apporter un point de vue nouveau sur cette recherche. J'appartiens également à un laboratoire de recherche ou nous avons chaque semaine des réunions sur le même principe que les seminars. La vie d'étudiant peut paraître difficile puisque les professeurs et surtout superviseurs réclament beaucoup d'investissement (y compris le dimanche et jours fériés) mais nous partageons également de très bons moments. Il est très fréquent de se faire inviter par ses professeurs au restaurant ou au karaoke.

L’université de Tokyo compte 4 campus. Celui ou je me trouve (Kashiwanoha) est destiné aux sciences, à la recherche et aux postgraduate (masters et Phd). Le campus de Kashiwanoha peut sembler désert... à première vue. Bien qu'immense et très moderne, on ne croise que rarement des personnes à l'extérieur (excepté à l'heure du déjeuner). Par contre, à l'intérieur des bâtiments, c'est une vraie fourmilière. Les étudiants investissent les laboratoires et se reconstituent une vraie maison avec des canapés, des ustensiles de cuisine, des décorations, des photos, peluches, etc. Il est monnaie courante de dormir sur le campus pendant plus d'une semaine pour finir un rapport par exemple (même le jour de Noël ou du Nouvel An). Il est donc fréquent de croiser des étudiants en pyjama et pantoufle au petit matin se dirigeant vers les douches (il y en a à chaque étage). Le campus, construit récemment, est très agréable et fonctionnel. Tout est prévu pour maintenir une ambiance de travail efficace. De plus, chaque pièce est équipée des dernières technologies ce qui facilite l'enseignement.La vie étudiante quand à elle n'est pas très active. Il y a bien quelques clubs de sport mais les informations sont difficilement accessibles. Encore une fois, le campus de Kashiwanoha fait figure d'exception (le campus de Hongo par exemple est bien plus dynamique). Fort heureusement, le service des relations internationales s'occupent fort bien de nous, étudiants d'échange, et nous propose sans cesse des bus tour, sorties culturelles (cérémonie du thé, arrangement floral, etc) ou tickets pour divers événements (combats de sumo, concert du philharmonique, match de football de l'équipe local, etc). La communauté internationale, très importante sur le campus, est très soudée et se réunit souvent pour discuter et échanger sur cette expérience japonaise.

Le logement fourni par l'université de Tokyo est neuf, moderne, confortable, abordable et très proche du campus et de la gare. Les conditions de vie sont très bonnes et l'ambiance est chaleureuse puisque tous les étudiants étrangers sont réunis. A mon grand regret, les étudiants japonais ne sont pas acceptés. Les chambres sont spacieuses (18m2), modernes (tout fonctionne avec une télécommande), équipées d'une salle de bain. Nous disposons également de pièces communes et d'équipements sportifs.

Page 2: RAPPORT DE MOBILITE – SONIA MENIAI€¦ · RAPPORT DE MOBILITE – SONIA MENIAI Pour la deuxième année de mon master, j'ai choisi de partir en mobilité à l'Université de Tokyo.

En règle générale, la vie au Japon est pleine de surprises, dépaysante et très agréable (bien que chère)... Encore faut-il avoir un esprit ouvert et de la patience pour comprendre et profiter de la culture et des us et coutumes japonaises. Cette mobilité, ici à Tokyo, m'aura apporté énormément sur le plan académique mais également sur le plan humain. J'y ai rencontré des personnes formidables et ai développé un réseau. Je recommande vivement à tous les étudiants du MUSE de profiter des nombreuses conventions de l'UNIGE (une vraie chance!) car l'opportunité de partir dans de telles conditions pourrait bien être unique. J'ai en tout cas hâte de commencer mon second semestre et vous dit à bientôt, en septembre, à genève !

Fête du nouvel an avec les membres de mon laboratoire de recherche (restaurant traditionnel de sumo).

Mon campus Le campus d'Hongo

Page 3: RAPPORT DE MOBILITE – SONIA MENIAI€¦ · RAPPORT DE MOBILITE – SONIA MENIAI Pour la deuxième année de mon master, j'ai choisi de partir en mobilité à l'Université de Tokyo.