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REPUBLIQUE DU MALI Un Peuple – Un But – Une Foi ---------------- MINISTERE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA POPULATION -------------- INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE Rapport de l’atelier National sur « Statistiques et Relations Publiques » Bamako du 23 au 25 mars 2015

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REPUBLIQUE DU MALI

Un Peuple – Un But – Une Foi

---------------- MINISTERE DE L’AMENAGEMENT

DU TERRITOIRE ET DE LA POPULATION

--------------

INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE

Rapport de l’atelier National sur « Statistiques et Relations Publiques »

Bamako du 23 au 25 mars 2015

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L’Institut National de la Statistique (INSTAT), en collaboration avec AFRISTAT et PARIS21, a organisé du 23 au 25 mars 2015 dans les locaux d’AFRISTAT l’atelier national sur le thème « Statistiques et Relations Publiques ». Cet atelier avait pour objectif général de sensibiliser les participants aux questions et enjeux relatifs aux relations entre utilisateurs et producteurs de statistiques. Le Directeur Général de l’INSTAT a, dans son discours d’ouverture, tenu à remercier AFRISTAT et PARIS21 pour leurs appuis techniques et financiers dans l’organisation du présent atelier et a insisté sur l’assiduité et la participation de qualité des participants. Il a également mis un accent particulier sur la diffusion des données statistiques, qui, selon lui, si elle est bien faite, influencera certainement les décisions des dirigeants politiques, contribuera à éduquer le public, aidera les populations à saisir des opportunités leur permettant de profiter pleinement de leur vie. Aussi a-t’-il mis l’accent sur le rôle des médias dans l’utilisation des données statistiques à travers les reportages qui touchent des millions d’individus sur les problèmes de santé, d’éducation… et à cet effet permet de crédibiliser l’information statistique auprès des utilisateurs. Il a enfin fondé l’espoir qu’aux termes des travaux, les capacités en techniques de communication, destinées à donner une image favorable de la statistique auprès des utilisateurs, seront améliorées d’une part et les relations entre les producteurs de données statistiques et les médias renforcées d’autre part afin d’éviter une mauvaise interprétation des statistiques comme ce fut le cas récemment au Mali concernant les résultats présentés dans le rapport 2014 de l’OMS sur la consommation d’alcool.

Déroulement des travaux. Les travaux se sont déroulés conformément au programme de l’atelier validé en plénière par les participants (c.f. Annexe 1).

1. Présentation des modules

1.1. Questions Institutionnelles Elles ont porté sur le système statistique national (SSN) du Mali et le Schéma Directeur de la Statistique (SDS). Concernant le SSN, la présentation a porté sur :

les textes de création de l’INSTAT ;

la composition du SSN ;

les missions de l’INSTAT ;

les missions des Cellules de Planification et de Statistiques (CPS) ;

les missions des Observatoires. En ce qui concerne le SDS, la présentation a porté essentiellement sur ses axes stratégiques et la coordination du SSN à travers la revue du SDS comprenant deux sessions, une session technique et une session politique. Les participants qui ont fortement apprécié l’organisation interne du système ont tout de même posé quelques questions d’éclaircissements notamment :

les rapports entre les structures du SSN ;

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la responsabilité de l’INSTAT par rapport aux résultats de certaines enquêtes réalisées par des tiers-personnes (consultants indépendants…).

Des réponses satisfaisantes ont été données par les formateurs et les facilitateurs.

1.2. Module 3 : méthodes de collecte Dans ce module le formateur a fait un rappel historique de la statistique sur trois grandes périodes à savoir :

la période antérieure au 16ème siècle ;

la période allant du 16ème au 17ème siècle ;

la période qui commence avec le 18ème siècle

Il a également fait comprendre aux participants que la statistique n’est ni l’art de préciser ce que l’on ignore ni la forme suprême du mensonge, elle a donc des limites qui se situe au niveau des erreurs de bonne foi et qui peuvent être commises soit dans l’élaboration, soit dans l’interprétation. Par rapport aux méthodes de collecte, l’accent a été mis sur les sources des données (données issues d’enquêtes statistiques ou collecte statistique des données et la collecte provenant d’opérations administratives). Concernant la collecte statistique des données les apprenants ont été informés des recensements et des enquêtes par sondage avec des exemples. Les avantages et les inconvénients de chacune de ces méthodes ont fait l’objet d’un exposé. La dernière partie de la présentation a porté sur les questions suivantes :

La collecte pour QUI ?

La collecte Pourquoi ?

La collecte par Qui ?

Qui produit les statistiques officielles ? Les réponses à ces questions ont davantage éclairé les participants par rapport aux différents intervenants de la chaîne d’une part et d’autre part aux bénéficiaires des produits de la statistique. Des exemples concrets suivis d’exercices pratiques ont été traités.

1.3. Module 4 : Principes de la diffusion Le système général de diffusion des données (SGDD) a été présenté aux participants pour les amener

à comprendre le mécanisme de diffusion standard des données statistiques et les principaux utilisateurs

du SGDD. Il a pour but de juger de la qualité des données à travers les métadonnées qui regroupe un

ensemble d’information utiles sur les données notamment les documents méthodologiques, les

documents sur la collecte, le traitement, la diffusion, les normes, ...

Les standards statistiques internationaux sont fixés par les organisations internationales notamment les

agences spécialisées des Nations Unies (Banque Mondiale, Fonds Monétaire International,…) et les

organisations sous régionales comme la l’UEMOA, la CEDEAO, la CEMAC, AFRISTAT…

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Les recommandations qui en découlent sont regroupées dans une base de données gérées par la

Division des Statistiques des Nations Unies.

Le SGDD qui est un cadre proposé par le FMI pour améliorer les systèmes statistiques des pays participants a pour objectifs :

– d’encourager les pays à améliorer la qualité des données ; – de fournir un cadre pour évaluer les besoins en amélioration de données et fixer les

priorités ; – de guider les pays dans la diffusion à un large public de statistiques

sociodémographiques détaillées, actualisées, accessibles et fiables. Il a été évoqué au cours de cette présentation les principales dimensions du SGDD qui portent sur :

les caractéristiques des données (Couverture, Périodicité et la ponctualité) ;

la qualité des données ;

l’intégrité se fondant sur 4 pratiques pour améliorer la transparence ;

l’accessibilité.

1.4. Module 2 : comment lire les statistiques Ce module a porté essentiellement sur les notions de bases de la statistique descriptive. Il s’agissait de donner à des non statisticiens des notions de bases sur les méthodes d’analyse statistique et portant sur :

Le vocabulaire de base et les définitions ;

Les résumés tabulaires (tableaux) ;

Les résumés graphiques ;

Les résumés numériques ;

Les résumés cartographiques ;

Les notions sur les séries temporelles. Chaque rubrique a été suivie d’exemples concrets et d’exercices d’application. Les formateurs et facilitateurs ont donné des réponses satisfaisantes aux questions posées.

1.5. Module 6 : Qualité totale dans les statistiques officielles L’objectif de ce module visait à renforcer la confiance des utilisateurs envers les statistiques officielles. Le formateur a mis l’accent sur la qualité totale dans les statistiques officielles et dans quelle mesure la gestion de la qualité peut aider les producteurs à mieux répondre aux besoins statistiques des utilisateurs. Il a également rappelé les six (6) dimensions retenues par les organismes internationaux pour définir la qualité des statistiques officielles à savoir :

La pertinence de l'information statistique qui exprime comment l’information répond aux besoins réels des utilisateurs ;

L'exactitude de l'information statistique qui exprime la mesure dans laquelle l'information décrit correctement le phénomène qu'elle devrait évaluer ;

L'actualité de l'information statistique tient compte de sa date de publication par rapport à sa période de référence ;

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L'actualité de l'information statistique qui tient compte de sa date de publication par rapport à sa période de référence ;

L'accessibilité de l'information statistique qui renvoie à la facilité avec laquelle on peut l’obtenir auprès du producteur ;

La cohérence est assurée lorsqu’on peut réussir à recouper cette information avec d'autres renseignements statistiques dans un cadre analytique général ;

Il a enfin rappelé les conditions générales de la recherche de qualité dans le processus de production des données statistiques qui s’articulent autour :

des cadres juridique et institutionnel favorables ;

des ressources adaptées aux besoins des programmes ;

de l’utilisation de méthodologies et outils adaptés ;

de l’analyse de la réglementation actuelle ;

de l’analyse des ressources humaines ;

de l’utilisation des nomenclatures dérivées des normes internationales ;

de l’univers étudié en prenant soin de bien délimiter le champ ;

de la collecte des données en identifiant bien la source des données et la documentation complète concernant la saisie, traitement, diffusion ….;

des relations avec les utilisateurs.

Il conclura que la démarche qualité fait partie intégrante des activités statistiques et que des contrôles internes et externes existent à toutes les étapes du processus de traitement et de production statistiques et qu’au final, la satisfaction de l’utilisateur doit être au cœur de la production et de la diffusion statistique.

1.6. Module 5 : Formation média Ce module a pour objectif de créer un cadre d’échange et de partage entre statisticiens et journalistes d’une part et d’autre part de pouvoir maitriser les outils de communication. Dans son introduction, le formateur a fait comprendre aux statisticiens qu’ils pensent qu’une grande partie de leur travail consiste à rendre les résultats et l’interprétation des statistiques accessibles au plus grand nombre et que seuls les médias d’information sont capables d’atteindre un large public et à transcender les frontières régionales et internationales en un clin d’œil. Ainsi la relation entre les Instituts Nationaux de Statistique et les médias d’information est cruciale et si elle se développe intelligemment, elle peut favoriser des avantages réciproques très importants. Il a énoncé les caractéristiques principales de la relation entre l’institut national de statistique et les médias qui se résument ainsi :

• La séparation nette entre la publication des statistiques et le processus politique ; • Les règles claires et publiques de la diffusion des données aux médias d’information ; • La promotion de l’objectivité et de la crédibilité des statistiques officielles comme étant

communément reconnues en tant qu’élément clé du processus politique ; • Le maintient de l’Institut à l’écart de tout commentaire ou de toute réaction politique sur les

données publiées ; • Un degré élevé de professionnalisme dans les relations avec les médias d’information en vue

de préserver l’intégrité des statistiques officielles.

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Parlant des défis des journalistes et statisticiens, il dira que les médias doivent être considérés comme des partenaires de l’Institut de la statistique, car ils sont tous les deux engagés à rendre les statistiques compréhensibles. Ainsi pour faciliter le travail du journaliste, il est nécessaire de disposer d’un calendrier de publication qui aidera les médias sur les périodes et augmentera leur confiance. Il convient d’annoncer la mise à disposition des chiffres 3 à 4 mois à l’avance, et de rappeler le calendrier de leur publication une semaine auparavant. Si les chiffres ne tombent pas à temps : prévoir une solide explication quelques temps avant l’échéance. La cohérence est nécessaire, notamment dans la façon dont les chiffres sont révélés. Il est important d’inviter les journalistes à des ateliers, à des séminaires pour leur expliquer le fonctionnement de la production des statistiques. Créez des manuels ou un descriptif succinct Il a aussi rappelé les principes de base pour dispenser un service de qualité aux médias qui sont :

• Produire un communiqué de presse efficace ; • Réussir une conférence de presse ; • Lorsqu’un journaliste appelle, il doit pouvoir entrer en contact avec le bon interlocuteur.

En guise de conclusion, le formateur a rappelé que pour rédiger un communiqué de presse efficace, il faut répondre aux six questions essentielles (Qui ? Quoi ? Pourquoi ? Où ? Quand ? Comment ?).

1.7. Module 7 : Gestion des crises Le formateur a mis l’accent sur trois points essentiels de la crise à savoir :

Comment l’éviter ;

Comment la gérer ;

Comment en sortir. Il a définit la crise comme une situation inattendue qui survient à partir d’éléments de surprise et dans une incertitude générale. Elle devient une menace pour les importants objectifs de l’institution touchée et on a peu de temps pour prendre des décisions et réagir d’où le besoin d’apporter des modifications et des améliorations. La crise s’accompagne de trois menaces qui sont :

La sécurité du public ;

Des conséquences financières ;

Une perte de réputation (crédibilité). Pour un Institut National de la Statistique, la menace est principalement la perte de crédibilité et ses conséquences administratives et budgétaires. Pour mieux gérer une crise, il faut tout d’abord identifier la nature de la crise et intervenir pour limiter les dommages. Pour y parvenir, on fait recours aux relations publiques, qui visent à réparer toutes atteintes à

l’image publique et à apporter la garantie aux parties prenantes que la sortie de la crise est en cours.

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2. Etudes de cas Les études de cas ont porté sur la rédaction des communiqués de presse à partir des publications des Instituts Nationaux de Statistique et de la préparation d’une stratégie de communication en vue de sensibiliser la population pour leur adhésion au Recensement Général de la Population et de l’Habitat. Trois groupes de travail ont été constitués pour faire le travail. Les travaux de groupe ont été présentés et corrigés en plénière (voir annexe 2).

3. Média training Les média training ont permis aux participants de se familiariser avec les interviews. Dans cet exercice, les statisticiens ont joué le rôle de journalistes et les journalistes le rôle de statisticiens de manière à ce que chaque groupe comprenne les difficultés liées au travail de l’autre. Les participants ont également travaillé en média presse pour faire passer un communiqué de presse devant la caméra. Les images vidéo vont faire l’objet de diffusion pour les prochaines formations. Les interventions de Monsieur Daniel BYK représentant de PARIS21, de Freeman Amégashie d’AFRISTAT et de Souleymane KEITA de l’INSTAT ont mis fin aux travaux de l’atelier. Les participants ont fait une motion de remerciement à l’endroit de l’INSTAT, d’AFRISTAT et de PARIS21 pour la bonne organisation de l’atelier, la pertinence des modules et les travaux pratiques.

Recommandations Les participants à l’atelier sur les statistiques et relations publiques ont formulé les recommandations suivantes : 1. Appeler les politiques à mieux diffuser les informations statistiques ; 2. Organiser davantage ce genre de session pour instaurer une relation entre médias et statistiques ; 3. Réduire la présentation sur la qualité totale ; 4. Augmenter le nombre de jours de formation pour mieux cerner les thèmes étudiés.

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Annexe 1 : Liste des participants

Prénoms et Noms Fonction Organisme Tél Email

Koura COULIBALY Chargée de Programme CPS/SME 76 31 06 64 63 23 44 80

[email protected]

Oumou KONE Chargée de Programme CPS/SICAEPI 76 31 96 90 [email protected]

Diakaridia SAMAKE Chargé de Statistique CPS/SSDSPF 66 82 25 33 [email protected]

Nouhoun COULIBALY Chargé de Programme CPS/SETC 66 51 47 73 [email protected]

Kassoum TRAORE Chargé de Programme CPS/SCJS [email protected]

Fanta DIAKITE Klédu [email protected]

Fanta Diallo Bamakan [email protected]

Sory Kaba DIAKITE Journaliste Africable / TV 75 40 30 73 [email protected]

Mahamane MAÏGA Journaliste Le Scorpion 66 72 79 90 [email protected]

Aminata TRAORE Journaliste Les Echos 79 06 32 01 [email protected]

Salimata MAIGA Journaliste L’Essor [email protected]

Mahamadou BAGAYOKO Chargé de la publication INSTAT 66 76 05 99 [email protected]

Oumou DIALLO Chargée de la diffusion INSTAT 66 71 73 24 [email protected]

Soumaila T. TRAORE Journaliste L’Œil du Mali [email protected]

Mariétou KONATE Journaliste Annonceur [email protected]

Sikou BAH Journaliste Info Matin [email protected]

Souleymane KEÏTA Formateur INSTAT 65 21 95 22 [email protected]

Ramata TEMBELY Formateur Indépendant 76 08 80 39 [email protected]

El Hadj Malick GUEYE Facilitateur ANSD [email protected]

El Hadj Omar SENGHOR Facilitateur ANSD [email protected]

Paul-Henri Nguema MEYE Facilitateur AFRISTAT [email protected]

Freeman AMEGASHIE Facilitateur AFRISTAT [email protected]

Fatima BOUKENEM Facilitateur AFRISTAT [email protected]

Oumarou SOULE Facilitateur AFRISTAT [email protected]

Daniel BYK Facilitateur STATEC [email protected]

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Annexe 2 : Etudes de cas Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD)

……………………………….

Communiqué de Presse

Les prix des services de santé en hausse à Dakar ! L’agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) a publié en mai 2013 à Dakar pour mettre à la disposition des consommateurs le rapport du niveau général des prix à la consommation (IHPC). Le niveau général des prix à la consommation (IHPC) est demeuré quasi stable (-0,1%) en avril 2013. La baisse des produits alimentaires et boissons non alcoolisées, est compensée par la hausse des prix des services de restaurants et hôtels et des services de santé. Les prix moyens des quatre premiers mois de 2013 par rapport à 2012 ont connu une hausse de 0,3%. Les prix des services de santé ont augmenté de 0,2% ce qui a entrainé une hausse des prix de médicaments traditionnels de +3,2%. Les prix des produits alimentaires et des boissons non alcoolisées ont baissés de 0,4%, en raison d’un ravitaillement suffisant des marchés par des produits frais. Au même moment, il y a une augmentation des prix des produits frais de mer ou de fleuve de (+10,5%). On note une variation annuelle à la baisse des prix des produits de 0,7%. Les prix des services du transport, de l’enseignement, de la santé, du logement, de l’eau, de l’électricité, du gaz sont restés stables. Il en est de même pour les services de communication. Cependant, les autres produits locaux, en dehors des produits frais et énergie, ont enregistré une hausse annuelle de 0,7%. Pour plus de renseignements, veuillez contacter : L’agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD), rue de Diourbel X rue de Saint Louis Point E Dakar BP : 116 Dakar. Tel : 00221 33 869 21 39 Fax 00221 33 824 36 15 Chef de division des statistiques conjoncturelles : Maxime Bruno NAGNONHOU Groupe II : Fanta DIAKITE Sikou BAH Koura COULIBALY Djakaridia SAMAKE

Cette enquête a pu suivre 650 variétés de produits qui ont été recensées dans 1135 points de vente. Au cours de l’enquête plus de 7000 relevés de prix sont effectués chaque mois.

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Institut National République du Cameroun de la Statistique ********** Département des statistiques

Communiqué de presse du Groupe 3 Hausse des prix des denrées de premières nécessités au Cameroun

Le rapport de l’Institut National de la Statistique indique une hausse des prix des produits consommables de 2,6 %. Cette augmentation qui touche toutes les villes concerne les produits alimentaires comme les légumes, les poissons, fruits de mer et de la viande de 4,4% au cours du premier trimestre 2013. Cette situation s’explique par la modification des structures des importations et l’incapacité des producteurs locaux à satisfaire les besoins des populations. Pour plus d’information, veuillez contacter l’Institut National de la statistique BP : 134 Yaoundé Tel : (237) 22 22 04 45 Fax :(237)22 23 24 37 Site Web: WWW. Statistics-cameroun.org

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Union Economique et Monétaire Ouest Africaine ----------------------------------------------------------------------------------

La Commission -----------------------

COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA COMMISSION DE L’UEMOA

Hausse des prix à la consommation En juillet 2014, les prix à la consommation au sein de l’Union ont enregistré une hausse générale de 0,3% contre 0,1% au mois de juin 2014. L’évolution de cette situation porte sur la (hausse du niveau des prix des produits alimentaires en rapport avec les produits frais agricoles ; une hausse de niveau des prix des services de santé en liaison avec les médicaments traditionnels). Dans l’ensemble des huit pays les prix des produits alimentaires ont progressé de 1,2% en rapport avec les produits frais agricoles au cours du mois de juin contrairement au Benin et au Burkina Faso. Une progression du niveau des prix des médicaments traditionnels a influencé le niveau des prix des services de santé. Une baisse des produits alimentaires Au Benin, le niveau général des prix à la consommation s’est replié de 0,8 % contre 1,1 % au mois précédent. Cette baisse s’explique par la baisse du prix du carburant vendu en vrac. A la même période, au Burkina les prix ont également chuté de 0,2 % contre une progression de 1,2 % au mois précédent. La baisse de 4,9 % du niveau des prix des services liés au logement est à l’origine de cette évolution en dépit des renchérissements des prix des produits alimentaires. La hausse entre divers pays se réduit Comparativement à juillet 2013, le niveau général des prix a régressé de 0,1%. Le niveau des prix des produits alimentaires poursuit sa tendance baissière depuis 10 mois. Les niveaux des prix des articles d’habillement et de ménage ainsi que les prix des services de santé de loisirs et de restaurant sont par contre augmentés.

Pour plus d’information veuillez contacter : La Direction de la Commission de l’UEMOA 380, Avenue du Pr Joseph Ki Zerbo-01 BP 543 Ouagadougou 01 Tel : (00226) 50 31 88 73-74-75-76, Fax : 50 31 88 72 ; site web : www.uemoa.int Août 2014.

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Annexe 3 : Discours d’ouverture de l’atelier

Discours du DG/INSTAT

Atelier de formation « Statistiques et Relations

Publiques »

Monsieur le Directeur Général d’AFRISTAT,

Monsieur le Représentant de PARIS21,

Mesdames et Messieurs les formateurs et facilitateurs,

Mesdames et Messieurs, les participants,

C’est avec un réel plaisir que je procède ce matin à l’ouverture solennelle de l’atelier de

formation en « Statistiques et Relations Publiques », des cadres du Système

Statistique National, chargés de la diffusion de l’information statistique et des acteurs de

la Presse écrite et audiovisuel, chargés de relayer l’information de façon générale.

Permettez-moi tout d’abord de souhaiter la bienvenue et un bon séjour aux facilitateurs

venus du Sénégal et de Paris.

Je voudrais surtout remercier AFRISTAT et PARIS 21 pour leurs appuis techniques et

financiers pour l’organisation du présent atelier.

Mesdames et Messieurs,

Les données statistiques acquièrent tout leur intérêt si elles sont utilisées pour améliorer

les conditions de vie des populations, par la mise en place de politiques et programmes

de développement. Pour ce faire, il faut accorder une attention particulière à leur

diffusion par des techniques et outils appropriés selon les cibles qu’on veut atteindre.

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Une bonne diffusion des données statistiques influence à coup sûr les décisions des

dirigeants politiques, contribue à éduquer le public, aider les populations à saisir des

opportunités et profiter pleinement de leur vie, en bonne santé. L’utilisation des données

statistiques dans les reportages qui touchent des millions d’individus sur des problèmes

de santé, d’éducation par exemple, permet de les crédibiliser.

Vous comprenez aisément dès lors toute l’importance de cet atelier qui vise le

renforcement des capacités techniques des services en charge de la diffusion dans le

système statistique national et des hommes de média, afin de communiquer

l’information statistique utile au grand public.

Au terme des trois jours d’atelier, Mesdames et Messieurs les participants, vos

capacités en matière de rédaction d’un communiqué de presse et de techniques de

communication, destinées à donner une image favorable de la statistique auprès des

utilisateurs, devront être améliorées d’une part et les relations entre les producteurs de

données statistiques et les médias renforcées d’autre part.

Je vous invite donc à une participation active et de qualité aux différentes sessions afin

d’atteindre cet objectif important pour l’amélioration de la conception et du suivi-

évaluation des politiques de développement.

Si cet objectif est atteint, je suis sûr qu’il n’y aura plus jamais le genre de débat qui a eu

lieu récemment au Mali concernant les résultats présentés dans le rapport 2014 de

l’OMS sur la consommation d’alcool.

C’est sur ces mots d’espoir, que je déclare ouvert, l’atelier de formation en

« Statistiques et Relations Publiques » des cadres en charge de la Diffusion du

Système Statistique National et des hommes de média.

Je vous remercie.

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Annexe 4 : Evaluation de l’atelier Cette évaluation est faite suite à l’exploitation des fiches remplies par les participants. Nombre de participants

1 Représentant (e) d’un cadre du SSN 8

2 Représentant(e) des medias 8

Impression générale 1 2 3 4 5 Sans objet

a. La formation a répondu à mes attentes 2 11 3

b. Je serai capable de transmettre ce que j’ai appris 3 8 5

c. J’utiliserai ce que j’ai appris dans le cadre de mon travail 2 5 9

Méthode de travail et d’apprentissage 1 2 3 4 5 Sans objet

a. Les méthodes de travail et d’apprentissage correspondaient bien aux tâches et étaient suffisamment variées

1 5 10

b. Les participants ont pu apporter leur propre expérience et exemples dans la formation

5 4 6 1

Participants 1 2 3 4 5 Sans objet

a. L’atmosphère entre les participants était bonne et coopérative 1 15

b. J’ai pu bénéficier de l’expérience des autres participants 1 7 8

c. Je vais garder contact avec les autres participants pour continuer à échanger des expériences et bonnes pratiques

2 4 10

Appréciation des sessions de la formation 1 2 3 4 5 Sans objet

a. Session des journalistes 3 5

b. Session des statisticiens 2 6

c. Etudes des cas 8 8

d. Qualité totale 3 7 3

e. Exercices de simulations 8 7 1

f. Media training 6 9 1

g. Gestion de la crise 6 3 2 5

Atteinte des objectifs 1 2 3 4 5 Sans objet

a. J’ai acquis des/amélioré mes connaissances en matière de statistiques

5 7 1 3

b. J’ai acquis des/amélioré mes connaissances et capacités en matière de communication sur les données statistiques

2 7 6 1

c. Je me sens en mesure de transmettre mes acquis en matière de communication sur les données statistiques

4 7 5

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Qu’avez-vous aimé dans la formation? Effectif

Atmosphère bonne entre les participants 1

Communication fluide des formateurs, bonne collaboration des participants, exercices pratiques 1

Communiqué de presse, média training, simulation média training 1

Etudes de cas, exercices de simulations, média training 1

Exercices de simulations, la façon de les corriger, la manière de dispenser les thèmes 1

J'ai aimé la disponibilité des formateurs, les modules, les études de cas, les média training 1

J'ai tout aimé, surtout les communications, l'atmosphère et les études de cas 1

L'ambiance, la disponibilité des formateurs à répondre à toutes les questions 1

La disponibilité des facilitateurs et la clarté dans les exposés m'ont permis d'aimer cette formation 1

La franchise dans les échanges 1

Les études de cas et média training 1

Le thème de l'atelier, la disponibilité des formateurs, les exercices en équipe 1

Les cas pratiques sur média training, la rédaction d'un communiqué de presse 1

Session des statisticiens, questions institutionnelles, présentation des exercices 1

Toutes les thématiques abordées à travers les différents modules 1

Non répondant 1

Total 16

Que n’avez-vous pas aimé dans la formation? Effectif

Durée courte, il fallait 7 à 15 jours ainsi l'heure de descente 1

Durée de la formation, trois jours ne suffisent pas 1

Il fallait associer un spécialiste à cocher les apprenants à la prise de parole en public 1

L'heure de fin de journée 1

La durée de la formation 1

Le programme était trop chargé sinon tout était parfait 1

Renforcer le module comment lire les statistiques car il est peu explicite 1

Non répondant 9

Total 16

Y-a-t-il des sujets ou aspects que vous aimeriez que nous ajoutions dans cette formation? Effectif

Il faudra ajouter un aspect, comment préparer une interview 1

Je voudrais qu'on ait une autre session plus approfondie à l'avenir 1

La pratique avec l'outil Excel pour traiter le module 2 1

Mise à jour des données statistiques, accès aux informations plus simplifiées 1

Plus de média training et d'études de cas, plus d'exercices pratiques 1

Visite de terrain, plus d'exercices 1

Non répondant 10

Total 16

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Autres commentaires (le cas échéant) Effectif

Appeler les politiques à mieux diffuser les informations statistiques 1

Augmenter le nombre de jour de formation pour mieux cerner les choses. 1

C'était un plaisir d'être parmi les participants, je remercie et félicite l'encadrement 1

Dans l'ensemble je suis satisfait de l'atelier, des activités qui ont été effectuées 1

Désormais, faire la restauration à AFRISTAT 1

Il y avait une bonne ambiance dans la salle ce qui facilite la compréhension 1

Je remercie les organisateurs et souhaite bon vent à AFRISTAT 1

Organiser davantage ce genre de session pour instaurer une relation entre médias et statistiques 1

Plus de temps de formation pour que chacun puisse parfaire ses acquis 1

Réduire la présentation sur la qualité totale 1

Tout est bien passé, les formateurs ont bien fait leur travail 1

Non répondant 5

Total 16

Page 17: Rapport de l’atelier National sur « Statistiques et ... · Relations Publiques ». Cet atelier avait pour objectif général de sensibiliser les participants aux ... Aussi a-t’-il

Rapport atelier Page 17

Annexe 5 : Programme de l’atelier

Statistiques et Relations publiques Atelier national de formation

Bamako, 23-25 Mars 2015

23/03/2015 09h00-09h30 Ouverture Ŕ Discours du Directeur Général de la statistique

09h30-10h00 Présentation du programme

10h00-10h30 Attentes des participants + Précision des objectifs de l’atelier

10h30-11h00 Pause-café

Sessions parallèles Session des journalistes (A) Session des statisticiens (B)

11h00-12h00 Questions institutionnelles Formation média (Module 5)

12h00-12h30 Notions statistiques (module 3) Formation média (Module 5)

12h30-14h00 Déjeuner

14h00-14h30 Utilisations avancées (module 4) Formation média (Module 5)

14h30-15h30 Statistiques : les bases (module2) Formation média (Module 5)

15h30-16h00 Comment lire les statistiques Formation média (Module 5)

16h00-16h30 Pause-café

16h30-17h00 Etude de cas

17h00-17h30 Etude de cas

24/03/2015 09h00-10h30 Débriefing des études de cas

10h30-11h00 Pause-café

11h00-12h00 Présentation de la qualité totale (Module 6)

12h00-12h30 Présentation des exercices de simulations

12h30-14h00 Déjeuner

14h00-14h30 Préparation exercices de simulations

14h30-15h30 Présentations des simulations

15h30-16h00 Préparation second round d’exercices de simulations

16h00-16h30 Pause-café

16h30-17h00 Présentations des simulations

17h00-17h30 Présentation exercice media training

25/03/2015 09h00-10h30 Préparation exercices média training

10h30-11h00 Pause-café

11h00-11h30 Simulation media training

11h30-12h30 Simulation media training

12h30-14h00 Déjeuner

14h00-15h30 Bilan des exercices de simulations medias training

15h30-16h00 Présentation de la gestion de crise (Module 7)

16h00-16h30 Pause-café

16h30-17h00 Echanges sur la gestion de crise

17h00-17h30 Evaluation et Conclusions de la formation