RAPPORT DE L’ATELIER

Préparé par

COLEACP

Avec l’appui de Mme Ana Larcher Carvalho (facilitateur de l’atelier)

Mars 2012

TABLE DES MATIÈRES

TABLE DES MATIÈRES................................................................................................................................................2

1 INTRODUCTION.............................................................................................................................................. - 1 -

2 PRINCIPAUX RESULTATS............................................................................................................................ - 3 -

2.1 BILAN DES RESULTATS DE LA RECHERCHE DES CINQ DERNIERES ANNEES .........................................................- 3 - 2.2 RESULTATS DES GROUPES DE TRAVAIL ET DISCUSSIONS THEMATIQUES ............................................................- 5 - 2.3 RESULTATS DES SESSIONS DE DISCUSSION PLENIERES .......................................................................................- 8 -

3 RECOMMANDATIONS................................................................................................................................. - 10 -

4 ACTIONS D’APPUI PROPOSEES PAR LES PROGRAMMES PIP ET EDES ...................................... - 11 -

5 SYNTHESE ...................................................................................................................................................... - 12 -

6 ANNEXES......................................................................................................................................................... - 14 -

6.1 PROGRAMME DE L’ATELIER.............................................................................................................................- 14 - 6.2 THEMATIQUES.................................................................................................................................................- 16 - 6.3 METHODOLOGIE..............................................................................................................................................- 17 - 6.4 LISTE DES DOCUMENTS TECHNIQUES EN FORMAT DIGITAL ..............................................................................- 19 -

- 1 -

1 INTRODUCTION

L’Atelier Régional «Lutte contre les mouches des fruits : A la recherche de solutions pour les petits producteurs des filières mangue d’Afrique de l’Ouest », organisé sous l’égide du COLEACP et de ses programmes PIP et EDES financés par l’Union Européenne, en collaboration avec les programmes nationaux financés par la Banque Mondiale (PAFASP, PCDA et PDMAS) et le FIRCA s’est déroulé du 21 au 23 Février 2012, à Ouagadougou, Burkina Faso, au Pacific Hôtel.

Contexte

L’atelier a regroupé les acteurs de la filière mangue des principaux pays exportateurs de la sous-région qui se débattent avec le problème de la mouche des fruits. L’atelier a voulu contribuer au partage d’expériences et d’informations et apporter une nouvelle impulsion aux efforts nationaux et régionaux de recherche de solutions de lutte contre les mouches des fruits. Les travaux de l’atelier se sont axés particulièrement sur la revue des protocoles techniques et des supports de formation et sensibilisation pour la lutte contre les mouches des fruits, susceptibles de vulgarisation envers les petits producteurs.

La problématique de la mouche des fruits est une question essentielle dans la filière mangue. Depuis la découverte en Afrique de l’Ouest, en 2005, d’une nouvelle espèce invasive de mouche des fruits, la Bactrocera invadens, les dommages causés par ce ravageur sont devenus un problème économique et social majeur. Tout d’abord, la mouche des fruits pose de sérieux problèmes aux exportateurs en raison de l’augmentation des interceptions et des destructions de mangues qui arrivent dans les pays de l’Union Européenne (UE). Les exportateurs doivent alors circonscrire leurs exportations aux périodes de faible infestation de mouches, ce qui conduit à un raccourcissement des campagnes d’exportation, à une réduction des volumes exportés et donc des revenus des opérateurs. A cet égard, dès l’ouverture des travaux, le Délégué Général du COLEACP a souligné qu’un lien pouvait être fait entre les interceptions de lots de mangues infestées dans l’UE (102 interceptions en 2011 dont 79 entre mai et juillet) et le recul des parts de marché des origines ouest-africaines (9% en 2011 contre 14% en 2007), alors même que les importations européennes de mangues progressaient de 8%.

Par ailleurs, la mouche des fruits a des conséquences très graves pour les petits producteurs et pour les familles, diminuant la disponibilité de mangues de bonne qualité, pouvant même poser des problèmes au niveau de la sécurité alimentaire, étant donné l’importance de la mangue dans la période de soudure.

Pour lutter contre ce « fléau national », plusieurs initiatives ont été menées par les autorités de tutelle pour permettre une meilleure connaissance de la problématique et développer des moyens de lutte contre cette mouche des fruits. Parmi ces initiatives, on distingue des programmes de recherche et de développement, des actions de formation et des actions de lutte contre la mouche des fruits qui ont été entreprises dans plusieurs pays par les programmes nationaux de la Banque Mondiale (PAFASP au Burkina, PCDA au Mali et PDMAS au Sénégal), le FIRCA en Côte d’Ivoire, les services nationaux de protection des végétaux, les centres de recherche nationaux et régionaux (notamment l'INERA au Burkina Faso, l’IER au Mali, l’ISRA et l’ENSA au Sénégal) - certains d’entre eux avec l’appui technique et/ou financier d’organismes internationaux (tels que le CIRAD, le COLEACP, la Banque Mondiale, l’UE, l’OMC/FANDC, etc.). Au niveau régional on souligne le programme WAFFI, West African Fruit Fly Initiative, qui compte avec des partenaires dans plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest et des financements de la BM, UE et OMC.

Objectifs et résultats

Dans ce contexte, le partage d’informations est très important, notamment pour la coordination des actions. Cette coordination est essentielle au succès de la lutte contre les mouches des fruits, étant donné la grande mobilité de ces ravageurs, favorisée par les échanges importants de mangues qui se font aux différentes périodes de production. La prévention et la lutte seront d'autant plus efficaces qu'elles seront menées à une plus large échelle et qu’elles impliqueront les petits producteurs.

- 2 -

C’est dans ce but que cet atelier a été organisé. Il a permis de réunir des acteurs du Burkina Faso, du Mali, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, de la République de Guinée, du Bénin et du Cameroun qui ont pu partager des informations sur les résultats de la recherche et développement des cinq dernières années, ainsi que leurs expériences de lutte contre les mouches des fruits. Ensemble, ils ont pu entreprendre des travaux pour contribuer à renforcer les capacités des petits producteurs dans la lutte contre les mouches.

Les travaux se sont articulés en vue d’obtenir les résultats suivants :

• Initiatives nationales et régionales: Revue des initiatives nationales ou sous-régionales entreprises ces dernières années pour lutter contre les mouches des fruits, ciblant particulièrement les petits producteurs;

• Méthodes de lutte: Revue des stratégies, des méthodes et des techniques de lutte susceptibles de vulgarisation en direction des petits producteurs;

• Vulgarisation: Revue des supports et des outils utilisés pour la formation et la sensibilisation des petits producteurs pour les aider à lutter contre les mouches des fruits dans les filières mangue, ainsi que les manières de mettre ces outils à leur disposition;

• Mesures d’autocontrôle: Revue des besoins en développement de supports et d’outils utilisables pour l’implantation de mesures d’autocontrôle pour la lutte contre les mouches des fruits dans les filières mangue.

Trois thématiques additionnelles ont été définies qui contribuent à clarifier des questions importantes sur le renforcement des capacités des producteurs :

• Le renforcement des capacités des DPV pour la prise en compte de la problématique des mouches des fruits ;

• La coordination de la lutte contre les mouches des fruits ;

• L’homologation des produits de protection des plantes contre les mouches des fruits.

Une quatrième thématique additionnelle, la bactériose de la mangue, a été présentée par le CIRAD, car cette maladie pourrait devenir le problème sanitaire majeur de la filière mangue dans les prochaines années.

Les documents relatifs à l’atelier, notamment les présentations des intervenants et les comptes-rendus des travaux des groupes, sont disponibles sur le site http://afrifly.wordpress.com , ainsi que d’autres documents sur les mouches des fruits.

Participants

• Des acteurs publics et privés des principaux pays de la sous-région ouest-africaine exportateurs de mangues (à savoir : Burkina Faso, Mali, Sénégal, Côte d’Ivoire, République de Guinée, Cameroun et Bénin) ont participé aux travaux. Plus précisément:

• Des producteurs et des représentants de coopératives de producteurs et de réseaux d’organisations paysannes ;

• Des représentants des exportateurs ;

• Des chercheurs des universités et des centres de recherche nationaux et internationaux, notamment l’INERA au Burkina Faso, l’IER au Mali, le CRRA en République de Guinée, l’IITA au Bénin, le CNRA en Côte d’Ivoire, le CIRAD/ISRA et l’ENSA au Sénégal;

• Les représentants des programmes et partenaires techniques impliqués dans la recherche et la mise en œuvre de méthodes de prévention et de lutte contre les mouches des fruits, notamment :

o les services nationaux de protection des végétaux ;

- 3 -

o les représentants du PAFASP au Burkina, du PCDA au Mali, du PDMAS au Sénégal et du FIRCA en Côte d’Ivoire.

o Les représentants d’organismes sous-régionaux et internationaux, notamment le Comité Sahélien des Pesticides (CSP), l’UEMOA, l’UE, le RADHORT et le projet WAFFI ;

o Des agences de développement (AFD)

o Les délégués du COLEACP.

2 PRINCIPAUX RESULTATS

Les principaux résultats de l’atelier ont été :

• Partage de connaissances et d’expériences sur la recherche et le développement ;

• Revue des programmes, stratégies et méthodes de lutte contre les mouches des fruits ;

• Revue des outils pour la formation et la sensibilisation des petits producteurs;

• Revue des mesures d’autocontrôle et des méthodologies pour faciliter leur application par les producteurs et besoins en développement d’outils pour leur implantation;

• Élaboration de recommandations.

2.1 Bilan des résultats de la recherche des cinq dernières années

L’atelier a permis la présentation des résultats des programmes de recherche et de développement en cours en Afrique de l’Ouest. Douze présentations ont été faites par des chercheurs et des techniciens sur les travaux déroulés au Bénin, au Sénégal, au Burkina Faso, au Mali, en Côte d’Ivoire et en République de Guinée.

Il en est ressorti que beaucoup de progrès ont été faits depuis l’identification de la mouche invasive en 2005 dans plusieurs domaines :

Dynamique des populations : Il y a maintenant une meilleure connaissance de la dynamique des populations des mouches des fruits, des plantes hôtes et des dégâts causés dans les différents pays.

Méthodes de lutte :

• Des efforts dans différents pays ont été faits pour trouver des «technologies simples, facilement accessibles et peu coûteuses », utilisant des matériaux qui peuvent être trouvés dans le pays. L’accent a été mis sur la simplicité des moyens.

• Il y a un potentiel très intéressant pour la lutte biologique. Cette méthode a suscité un vif intérêt de la part des participants.

• Les traitements par taches fonctionnent, mais il y a une mauvaise utilisation dans certains cas, car la méthode n’est pas encore bien vulgarisée.

• Les problèmes phytosanitaires de la mangue doivent être abordés de manière intégrée. Un schéma de lutte raisonnée/IPM doit être mis en place car, outre la mouche des fruits, d’autres problèmes préoccupent les producteurs. Citons en exemple la bactériose qui a suscité l’intérêt des participants, suite à la présentation faite par M. Rey. Cette stratégie doit être évidemment adaptée aux différentes zones agro-écologiques.

Les questions soulevées par les chercheurs au cours des débats et surtout par les autres acteurs de la filière, notamment producteurs et exportateurs, ont mis en évidence certaines lacunes.

- 4 -

Il y a encore beaucoup de doutes sur les méthodes de lutte notamment sur « quelles sont les méthodes techniquement faisables, économiquement viables et socialement acceptables ? »

Cette dimension socioéconomique de la problématique des mouches des fruits est trop peu prise en compte. Pourtant, elle constitue un facteur déterminant et essentiel de l’attitude des producteurs vis-à-vis des solutions innovantes qui leur sont proposées. A cet égard, l’insuffisance de données sur les coûts liés aux différentes options de lutte crée une incertitude préjudiciable à la prise de décision. La pénibilité du ramassage quotidien des mangues infestées par les producteurs n’est pas assez reconnue ; pourtant des pistes de valorisation des sous-produits pourraient être explorées, qui encourageraient l’application des mesures de prophylaxie et d’entretien des vergers, préconisées mais trop peu appliquées.

Il y a également une grande lacune dans le domaine de la vulgarisation. Les producteurs ne disposent pas de l’information dont ils ont besoin pour lutter contre les mouches des fruits. Une des grandes questions soulevées a été: « Comment mettre en place des schémas de transfert pour les petits producteurs dans les différents pays? »

Il y a un manque de coordination des actions. Pour lutter contre les mouches des fruits, la mobilisation et la coordination entre les acteurs de la filière (est) sont indispensables. Tous les pays de la sous-région doivent travailler ensemble : « Une mouche qui a envahi toute l’Afrique en un ou deux ans ne peut pas être combattue au niveau d’une exploitation » a dit un participant.

En ce sens, un des principaux résultats de cet atelier a été le partage d’expériences entre les différents acteurs pendant trois jours. Cela a donné lieu à des discussions, des échanges d’informations et la possibilité de planifier et des actions conjointes dans le futur. L’atelier a aussi été une occasion pour que les producteurs et les associations puissent s’informer auprès des chercheurs de l’avancement des recherches et leur poser des questions.

Présentation d’une nouvelle maladie : la Bactériose de la mangue. A l’occasion de l’atelier, une présentation a été faite par M. Jean-Yves Rey, CIRAD/ISRA, Sénégal, sur une maladie récemment diagnostiquée sur les mangues en Afrique de l’Ouest : la bactériose de la mangue. Cette présentation a suscité un très vif intérêt et une intense discussion de la part des participants.

Un bilan des résultats des programmes PIP et EDES du COLEACP d’appui à la filière mangue a aussi été présenté:

• Établissement de six LMR sur la mangue;

• BPA définies pour treize autres pesticides;

• Homologation de pesticides par le CSP : Success Appat “mouche des fruits”;

• Élaboration d’une fiche sur « Comment contrôler les mouches des fruits » et d'un poster sur le même sujet;

• Appui à l’élaboration et à l’implémentation de GSAC dans les filières mangue : Burkina (PAFASP) et Mali (PCDA) : 2009 et Sénégal (PDMAS) et RCI (FIRCA) : 2012.

- 5 -

2.2 Résultats des groupes de travail et discussions thématiques

Initiatives

Diverses initiatives de lutte ont été décrites au cours de l’atelier. Elles restent cependant de dimension locale dans leur majorité, sans véritable coordination sur le plan national, et a fortiori sur le plan régional, ni mutualisation de l’action.

Un inventaire des initiatives a été dressé :

• Initiatives recherche appliquée (WAFFI) :

o Paquet technologique : Prophylaxie, success appat, lutte biologique, piégeage de masse (mâles / femelles)

o Paquet technologique lié aux zones agroécologiques

o Difficultés de mise en place : Démonstration seulement au niveau de vergers pilotes, pas de diffusion de masse des résultats de recherche, fiches techniques en Français et en Anglais (pas en langues locales), les package ne tiennent pas compte des systèmes de production et ne sont pas déclinés dans le temps, travail socioéconomique peu développé

• Initiatives vulgarisation : DPV Sénégal :

o Action auprès des petits producteurs : sur financement USAID : appui logistique (véhicules / motos), achat matériel / produits phytosanitaires. Montant : 200 000 US$ - 2 ans. 3500 petits producteurs touchés via formation et campagne de communication

o Difficultés : projet de durée limitée. A programmer : suivi / évaluation un an après la fin du projet.

• Initiatives privées : Durabilis

o Actions au Mali et au Burkina Faso : Information dans les vergers (entretien vergers) ; travail au niveau des villages. Lutte phytosanitaire dans les vergers entretenus. Partenariat producteurs / Durabilis pour commercialisation des produits. Travail de formation : stations de conditionnement ;

o Difficultés : voir les conditions de réplication de cette initiative. Conditions de passage à une plus grande échelle et de durabilité de l’expérience. Renforcer le travail sur la partie économique.

Les initiatives futures ont été évoquées :

• Recherches appliquées :

o Affinage des températures de trempage (avant exportation)

o Tests sur les entomopathogènes

o Tests sur bait stations

o Analyse des substances repellantes fourmis

o Travail sur le coût / bénéfice

• Utilisation des sous-produits. Etudier les pistes suivantes :

o Amandes de mangue : cosmétique (?)

- 6 -

o Pulpe : alimentation animale, engrais (?)

o Biométhanisation

o Analyse des coûts / faisabilité / durabilité

• Communication :

o Relance de la lettre mouches

• Plans nationaux à développer ou à finaliser et à partager avec l’ensemble des parties prenantes :

o Plan national de lutte au niveau du Burkina Faso

o Plan national de lutte au niveau du Sénégal

o Plan national en Côte d’Ivoire (à venir)

• Projet Régional (futur et éventuel). Phase de préparation :

o Mise en place de Comités nationaux de lutte contre la mouche des fruits

o Analyse de la répartition des rôles entre les différentes parties prenantes : DPV / organisations professionnelles / producteurs / consommateurs

Méthodes de lutte

Il ressort des travaux de ce groupe les points suivants :

• Le ramassage des fruits tombés à terre est la technique de lutte de base la plus importante, mais elle est peu pratiquée par les producteurs. La valorisation des fruits tombés à terre est la priorité à donner pour que les petits producteurs s’approprient cette technique. Dans ce cadre, des travaux de recherche doivent être intensifiés. L’information et la formation sur le ramassage correct des fruits et leur destruction doivent être renforcées, et l’utilisation de l’augmentorium doit être privilégiée.

• Le désherbage et le travail du sol sont des techniques qui doivent venir en complément à la précédente (garder un sol propre pour faciliter le ramassage).

• La destruction des plantes hôtes avoisinantes est pratiquement impossible, vu la gamme très étendue de plantes hôtes qui sont souvent des plantes utiles. Les plantes hôtes voisines sont parfois des plantes exploitées à large échelle (comme par exemple l’anacarde ou les Citrus). Dans de tels cas, une concertation entre filières est indispensable pour mener la lutte.

• La destruction des mâles grâce à des pièges à méthyl-eugénol souffre d’un manque de produits homologués et d’un manque d’organisation au niveau local pour une lutte à grande échelle.

• La destruction des mouches grâce à des pièges alimentaires se développe insuffisamment à cause du prix du produit homologué et d’un manque d’organisation au niveau local pour une lutte à grande échelle.

• Les traitements en plein sont réalisés par certains producteurs avec des produits non autorisés, vu le manque de produits homologués pour ce type de traitement. Il serait nécessaire que le produit récemment homologué en Côte d’Ivoire le soit également dans les autres pays CEDEAO.

• La lutte biologique par introduction d’un parasitoïde en est à ses débuts au Bénin et au Sénégal, mais l’extension des lâchers doit être favorisée et les producteurs informés.

• La lutte dans les zones reconnues comme refuges en saison sèche doit être développée.

- 7 -

La question du contrôle des hôtes alternatifs a aussi été soulevée : les vergers de mangues sont entourés d’anacardes et de karité. Il a été recommandé de se pencher sur le problème et de réfléchir sur comment mobiliser les producteurs des filières anacarde et karité.

Par rapport à l’utilisation de pièges locaux, un participant a insisté sur le fait que, pour la surveillance du territoire, il faut utiliser des pièges spécialisés.

Vulgarisation

Ce groupe a identifié et évalué les supports et les outils de formation des petits producteurs et les stratégies de leur vulgarisation.

Les principales conclusions sortant des travaux de ce groupe sont les suivantes :

Produire des outils ciblant les petits producteurs. Des outils didactiques existent, mais la plupart ont pour cible les formateurs. Les documents pour les producteurs sont épars, mal adaptés et se limitent à de bonnes pratiques. Les producteurs ont besoin de connaissances sur comment lutter contre les mouches. Des outils adaptés aux petits producteurs doivent être développés.

Ces outils devraient avoir les caractéristiques suivantes :

• Le producteur doit pouvoir utiliser la fiche de manière autonome ;

• Peu de texte, remplacé par des pictogrammes, des illustrations, des schémas et des photos;

• Simples et peu coûteux à reproduire;

• Format de poche ou page A4;

• Traduits en langues locales.

Les Guides d’autocontrôle, trop complexes pour le moment, devraient aussi être adaptés aux producteurs.

Pour mettre les outils à disposition des producteurs, il faut faire une diffusion multicanal:

• Cibler les structures proches des producteurs : Site web, Courrier électronique et téléphone pour informer et regrouper les producteurs ;

• Diversifier les créneaux de diffusion pour faire passer le message: outre le papier, utiliser aussi la radio et les structures traditionnelles (Balafon, musique, etc.);

• Le plus important est que le document soit distribué au petit producteur.

Appuyer les organisations. Les organisations interprofessionelles sont au centre de l’activité : elles peuvent jouer un rôle dans la production et diffusion d’information et peuvent aussi plus facilement demander l’appui de l’Etat. Le renforcement de leurs capacités est indispensable pour qu’elles puissent jouer leur rôle dans la lutte contre les mouches des fruits.

L’appui extérieur pour le démarrage est important. Par la suite, les pays doivent prendre la relève. L’implication des services techniques est également capitale.

Analyse des facteurs clefs de succès. Des expériences spécifiques de vulgarisation envers les petits producteurs, qui ont été testées au Sénégal, en Guinée et au Burkina Faso, ont été présentées pendant l’atelier. Il faut étudier ces expériences et en dégager les facteurs clefs de succès. Deux aspects fondamentaux sont ressortis :

- 8 -

• L’implication des petits producteurs dès le départ est indispensable pour le succès des projets et pour leur appropriation. Il faut aussi les impliquer dans la recherche et le développement, la réalisation et l’évaluation.

• Il faut responsabiliser les acteurs.

Des stratégies nouvelles doivent s’axer sur un travail de proximité avec les producteurs. Cet accompagnement local pourrait se faire à travers :

• Des Centres de Diagnostique de Proximité, profitant des jours de marché ;

• La mise en place de parcelles de démonstration/champs écoles ;

• Des vergers pilotes (approche volontariste) qui fonctionnent – « tous les autres diront: venez faire ça chez moi» ;

• Des journées de formation avec modules de formations thématiques, accompagnées de prospectus ;

• Des ateliers pour partager des expériences ;

• Un site internet simple pour mutualiser les outils.

Quant aux outils de formation, le responsable de WAFFI a signalé que la déclinaison des fiches WAFFI en langues nationales (une langue par pays) était prévue pour 2012 et que la préparation de fiches de formation pour producteurs et pour formateurs se ferait en 2013.

Mesures d’autocontrôle

Ce groupe de travail a revu les mesures d’autocontrôle prioritaires applicables au niveau des petits producteurs et a identifié les besoins suivants en développement d’outils de support pour leur mise en œuvre :

• Choix variétal : Plaquette variété/risque mouche des fruits;

• Pratiques (sarclage, désherbage, labour) : Besoins de protocoles de BP d’entretien (méthode/matériel);

• Pratiques (taille, régénération, fructification…) : Fiche illustrative /risque (effet et méthode de la taille pour la mouche);

• Hygiène verger (ramassage / destruction) : Campagne médiatique de rappel (radios communautaires) et conception du modèle (augmentorium);

• Lutte: Besoin de définition des zones, cartographie des vergers de production et homologation d’un plus grand nombre de produits de protection des plantes;

• Piégeage de lutte : Kits (spécifications), matériel et besoin de produits homologués;

• Utilisation des fourmis : Besoin de supports de démonstration.

2.3 Résultats des sessions de discussion plénières

Homologation de Produits de Protection des Plantes

La discussion s'est concentrée sur comment faciliter l'homologation des pesticides pour augmenter le nombre et le type de produits disponibles pour la lutte contre les mouches des fruits. Les principales conclusions/recommandations ont été les suivantes :

- 9 -

• Les procédures d’homologation à l’échelle régionale doivent se poursuivre : il ne faut pas qu’un produit homologué dans un pays de la région ne puisse pas être utilisé dans un autre pays ;

• Il est indispensable que les procédures d’homologation soient simplifiées. Les questions suivantes ont été soulevées :

� Serait-il possible d’avoir des procédures différentes et plus rapides pour l’homologation de substances à utiliser dans les pièges?

� Pourquoi ne pas homologuer la matière active au lieu du produit commercial ?

� Serait-il possible d’obtenir des dérogations à l’exemple de ce qui a été fait pour le criquet?

� Comment établir des procédures accélérées ?

• Renforcement des capacités du CSP :

� Le CSP n’a pas toutes les expertises nécessaires. Une expertise dans les procédures accélérées ainsi qu’une expertise sur la production fruitière seraient utiles.

� Clarifier l’information soumise au CSP: il faut que la documentation présentée au CSP soit la plus claire et la plus complète possible ;

� Organiser un atelier d’homologation pour cerner les problématiques et élaborer un plan d’action.

Renforcement des DPV

Il ressort de la discussion plénière les points suivants :

• Il faut penser à des solutions intégrées pour le renforcement des DPV, au niveau régional et au niveau de l’Afrique, et pas seulement à un projet qui ne peut donner que des solutions parcellaires ;

• L’importance de penser à l’échelle régionale et non à l’échelle d’un pays se justifie, entre autres, par la mobilité des ravageurs et par l’apparition, liée aux changements climatiques, de nouvelles espèces invasives ;

• Une structure de coordination est nécessaire;

• Il faut élaborer un Plan de Lutte Nationale pour la gestion des mouches pour aider les DPV ;

• Les agents de la protection des végétaux et les vulgarisateurs doivent voir leurs compétences renforcées ;

• Des solutions très simples qui puissent être facilement diffusées doivent être développées.

Coordination de la lutte

Les conclusions de la discussion ont été les suivantes :

• Il faut clarifier le rôle de chaque acteur dans la lutte contre les mouches des fruits ;

• Il est très important de concevoir / établir des stratégies nationales pour chaque pays ;

• Il faut établir un réseau d’échanges avec l’information suivante : Projets qui existent, sites et contacts ; Sites de la Protection des Végétaux dans chaque pays ; Point de la situation en ce qui concerne la mouche des fruits ; Personnes contacts par pays ;

• Une rencontre pour définir le rôle des acteurs doit être organisée ;

• L’implication des producteurs dans les plans est indispensable;

- 10 -

• Il est nécessaire de poursuivre les réunions au niveau de la CEDEAO et de l'UEMOA.

Bactériose de la mangue

La bactériose, maladie récemment diagnostiquée dans certains pays d’Afrique de l’Ouest, pourrait devenir le problème sanitaire majeur des manguiers dans les prochaines années. Elle pose déjà des problèmes aux importateurs qui ont signalé au PIP la nécessité de faire des efforts pour éviter son expansion.

Les principales conclusions et recommandations ont été les suivantes :

• Les pays doivent prendre des dispositions pour faire le bilan de la situation en ce qui concerne la bactériose. Ceci est vrai surtout pour les pays qui n’ont pas signalé la maladie. Le laboratoire du CIRAD à la Réunion est spécialisé dans cette maladie et il est prêt à collaborer.

• En ce qui concerne les pays où la présence de la maladie est confirmée, comme le Burkina, une meilleure connaissance de l’ampleur des dégâts est indispensable.

• Le PIP prépare une fiche technique sur la bactériose de la mangue qui aidera à l’identification de la maladie et expliquera quelles sont les mesures à prendre pour éviter son expansion. Il est important que cette fiche-résumé soit multipliée et distribuée. La fiche pourra être téléchargée sur le site du COLEACP.

• Finalement il faudrait penser à élaborer un plan d’action régional et chercher des financements pour sa mise en oeuvre.

3 RECOMMANDATIONS

Générales

• Le Programme Régional a arrêté les initiatives. Tout le monde a attendu le grand plan d’action en vain: « il faut bâtir quelque chose de bottom up »

• Il faut aller au-delà des projets : « Les Pays ont fait des efforts pour avoir l’assistance, mais maintenant les gouvernements et les acteurs locaux doivent prendre leurs responsabilités »

• Il faut impliquer les producteurs dès l’origine des différentes initiatives « Ne pas faire des plans à la place des gens, mais avec les gens »

• Il faut prendre en compte la dimension socio-économique dans les solutions proposées aux producteurs.

Méthodes de lutte

• Identifier les besoins au niveau de la recherche - car il y a encore beaucoup de lacunes au niveau des connaissances - et élaborer un plan d’action ;

• Continuer la recherche sur les moyens de lutte, et surtout:

o Identifier les méthodes de lutte les plus efficaces et utiles aux petits producteurs. Trouver des «technologies simples, facilement accessibles, peu coûteuses »;

o Faire une analyse des coûts/bénéfices des techniques de lutte;

o Continuer la recherche pour affiner les techniques de trempage.

• Organiser des visites d’échange, notamment au Sénégal;

- 11 -

• Développer des paquets de lutte intégrée, adaptés en fonction des Zones Agro-Ecologiques (ZAE) et des systèmes de production;

• Quant à la bactériose, il faudrait chercher à mieux connaître la répartition de sa présence dans les pays de la sous-région.

Vulgarisation

• Produire des outils basés sur des pictogrammes, de reproduction facile et que les producteurs puissent utiliser tout seuls;

• Étudier les facteurs clefs de succès pour le transfert d’informations vers les petits producteurs;

• Mener un travail de proximité auprès des petits producteurs et une véritable animation;

• Renforcer les capacités des organisations de producteurs pour qu’elles puissent jouer leur rôle dans la lutte contre les mouches des fruits.

Coordination

• Établir des stratégies nationales pour chaque pays. Impliquer les producteurs dans les plans;

• Former un groupe avec différents acteurs pour pouvoir faire un lobbying auprès des gouvernements afin d’obtenir l’appui pour les initiatives nationales;

• Organiser une rencontre pour définir le rôle des différents acteurs.

Autres :

• Appuyer l’homologation de produits de protection des plantes;

• Renforcer des capacités du CSP, notamment pour développer des procédures accélérées;

• Organiser un atelier d’homologation pour cerner les problématiques et élaborer un plan d’action;

• Renforcer la distribution de PPP;

• Renforcer les capacités des agents des DPVs;

• Établir un réseau d’échanges.

4 ACTIONS D’APPUI PROPOSEES PAR LES PROGRAMMES PIP ET EDES

Suite aux discussions plénières, et après analyse des préoccupations mentionnées par les participants, en fin d’Atelier, les sept actions suivantes ont été proposées par les programmes PIP et EDES :

• Développer des outils pour animations pédagogiques et formation de formateurs des producteurs ;

• Appuyer la structuration de Comités de Pilotage nationaux (ex. répartition des rôles dans les stratégies nationales de lutte contre les mouches des fruits). A noter que la constitution de Comités de Pilotage nationaux sur les mouches des fruits était un pré requis pour le lancement d’actions d’un futur Programme régional dans le pays

• Former des inspecteurs des Services Nationaux de la Protection des Végétaux (Ceci serait possible dans les pays signataires de Protocoles d’entente nationale avec le Programme EDES);

• Renforcer les organisations de producteurs : travailler au niveau de labonne gouvernance, notamment pour qu’elles puissent jouer leur rôle au sein d’une stratégie nationale de lutte contre les mouches des fruits ;

- 12 -

• Faciliter les homologations de Produits de Protection des Plantes et analyser les problèmes liés à la distribution des Produits de Protection des Plantes ;

• Relancer la lettre périodique sur la mouche des fruits, afin de permettre aux différentes parties prenantes d’échanger leurs expériences;

• Appuyer le développement d’un site.

5 SYNTHESE

Une synthèse a été présentée en fin d’atelier par Catherine Guichard, Déléguée Générale du COLEACP. Les points clefs de son discours ont été les suivants :

• L’atelier a été une réelle opportunité de partage d’informations, de savoirs et d’expériences de lutte contre les mouches des fruits. Au cours des deux/trois dernières années, les différents acteurs, chercheurs, DPV, entreprises et producteurs ont accumulé des connaissances et ont élaboré des solutions contre la mouche des fruits;

• Il est ressorti des discussions que la dimension économique de la problématique des mouches des fruits constitue un facteur déterminant et essentiel à l’adoption des solutions;

• Il n’existe aucune solution unique qui serait valable partout, mais la lutte intégrée doit être adaptée en fonction des Zones Agro Écologiques et des systèmes de production. Ce travail doit impliquer tous les acteurs, principalement les producteurs. Un travail de proximité auprès des producteurs est essentiel;

• Dans le domaine de la vulgarisation, il est apparu que les outils doivent être améliorés et que l’organisation des producteurs et le renforcement des capacités des associations sont essentielles pour que ceux-ci puissent jouer leur rôle au sein d’une stratégie nationale de lutte. De même, l’implication des producteurs dès l’origine de différentes initiatives s'avère indispensable;

• Diverses initiatives de lutte ont été décrites au cours de l’atelier. Elles restent cependant de dimension locale dans leur majorité, sans véritable coordination au plan national et, à fortiori, au plan régional, ni mutualisation de l’action.

Catherine Guichard a conclu en recommandant qu’il fallait à présent :

• Surmonter la relative passivité qui a suivi l’annonce du lancement imminent d’un programme régional, attendu depuis deux ans, en commençant par relancer l’idée de comités nationaux pour chaque pays.

• Reprendre le travail à l’envers, à partir de la dynamique dans les États pour remonter ensuite la problématique au plan régional (car la coordination régionale reste indispensable face à l’ampleur de la problématique des mouches des fruits).

« Agissez maintenant. Définissez ensemble vos priorités. Vous constaterez ensuite que les appuis se mobiliseront d’autant mieux qu’une organisation associant acteurs publics et privés se sera mise en place de manière solide, confiante et dynamique.

Soyez chacun le moteur du suivi de cet atelier dans vos pays».

- 13 -

- 14 -

6 ANNEXES

6.1 Programme de l’atelier

- 15 -

- 16 -

6.2 Thématiques

- 17 -

6.3 Méthodologie

Organisation des sessions. L’Atelier s’est déroulé suivant une logique participative et a compris une combinaison de sessions de présentations en salle, de travaux en groupe et de discussions plénières.

Le premier jour a été consacré à la présentation des résultats de la recherche dans les principaux pays producteurs/exportateurs de mangues, ce qui a permis le partage des informations, la discussion des résultats et l’identification des besoins au niveau de la recherche et du développement futurs.

Le deuxième jour a été consacré aux travaux des groupes de travail et à la discussion en session plénière de certaines thématiques.

Pendant le troisième et dernier jour, la restitution des résultats de l’atelier a eu lieu et une liste de recommandations pour les activités à appuyer par le COLEACP a été discutée. L’atelier s’est conclu par une synthèse élaborée par Mme Catherine Guichard.

Documents de soutien. Une farde avec des documents de soutien a été fournie aux participants contenant le programme de l'atelier et les thématiques à discuter. Les résumés des interventions des experts sélectionnés ont été distribués. Les participants ont également reçu une clé USB contenant divers documents sur la mouche des fruits (la liste complète est jointe en annexe et peut être consultée sur le site Afrifly). Enfin, des plaquettes COLEACP, PIP, EDES et la plaquette de la composante « Amélioration des Conditions d’Accès au Marché » du PIP ont été mises à la disposition des participants.

L’appui logistique pendant les trois jours de l’Atelier a été assuré par M Edit Patric Kabré, avec Mme Zénabou Ouédraogo, Mme Diane et M……

Introduction aux travaux de l’atelier. Pour situer le contexte dans lequel s’est tenu l’atelier, M. Babacar Samb, expert du COLEACP/EDES, a fait un bilan des résultats des programmes PIP et EDES du COLEACP d’appui à la filière mangue. Il a ensuite rappelé les principaux objectifs de l’Atelier, insistant sur la nécessité de contribuer à renforcer les capacités des petits producteurs à réduire les dégâts causés par la mouche des fruits.

Ensuite, le facilitateur (Ana Larcher) de l’atelier a présenté la manière dont l’atelier allait se dérouler (combinaison de sessions plénières et sessions de travail en groupes) et l’allocation du temps (agenda), tout en renforçant l’idée que l’atelier devait identifier des solutions transférables aux producteurs. Les quatre thématiques à traiter par les groupes de travail ont également été présentées.

Sessions de présentation. Les participants qui ont fait la présentation de leurs résultats ont été sélectionnés suite à la réponse à un appel à manifestations lancé par le COLEACP. La liste des auteurs et les sujets de leurs présentations se trouvent dans le Programme de l’Atelier.

Sessions de travail. Pour les sessions de travail, les participants ont été divisés en quatre groupes pour débattre les quatre thématiques principales de l’atelier, en assurant une adéquation entre les expertises des participants et les thématiques en discussion.

• Groupe 1. Initiatives nationales et sous régionales

• Groupe 2. Stratégies de lutte

• Groupe 3. Vulgarisation

• Groupe 4. Mesures d’autocontrôle

Session de discussion plénière. Les thématiques suivantes ont été discutées en session plénière :

• Renforcement des DPVs

- 18 -

• Coordination de la lutte

• Homologation de produits de protection de plantes

• Bactériose de la mangue

- 19 -

6.4 Liste des documents techniques en format digital

Atelier régional

Lutte contre les mouches des fruits :

A la recherche de solutions pour les petits producteurs des filières mangue d’Afrique de l’Ouest

Ouagadougou, 21-23 février 2011

Liste documents techniques en format informatique

LA LUTTE RÉGIONALE CONTRE LES MOUCHES DES FRUITS ET LÉGUMES EN AFRIQUE DE L’OUEST – LETTRE D’INFORMATION

1. La lutte régionale contre les mouches des fruits et légumes en Afrique de l’Ouest - Lettre d’information ; N°1, Mai 2007

2. La lutte régionale contre les mouches des fruits et légumes en Afrique de l’Ouest – Lettre d’information, N° 2, juin 2007

3. La lutte régionale contre les mouches des fruits et légumes en Afrique de l’Ouest – Lettre d’information ; N° 3, juillet 2007

4. La lutte régionale contre les mouches des fruits et légumes en Afrique de l’Ouest – Lettre d’information, N° 4, août 2007

5. La lutte régionale contre les mouches des fruits et légumes en Afrique de l’Ouest – Lettre d’information, N° 5, septembre 2007

6. La lutte régionale contre les mouches des fruits et légumes en Afrique de l’Ouest – Lettre d’information, N° 6, octobre 2007

7. Fighting Fruit and Vegetable Flies Regionally in Western Africa – Lettre d’information ; N° 7, October 2007,

8. La lutte régionale contre les mouches des fruits et légumes en Afrique de l’Ouest – Lettre d’information, N° 1, juin 2008

9. La lutte régionale contre les mouches des fruits et légumes en Afrique de l’Ouest – Lettre d’information, N° 2, juillet 2008

10. La lutte régionale contre les mouches des fruits et légumes en Afrique de l’Ouest – Lettre d’information, N° 3, août 2008

11. La lutte régionale contre les mouches des fruits et légumes en Afrique de l’Ouest – Lettre d’information, N° 4, septembre 2008

12. La lutte régionale contre les mouches des fruits et légumes en Afrique de l’Ouest – Lettre d’information, N° 5, octobre 2008

13. La lutte régionale contre les mouches des fruits et légumes en Afrique de l’Ouest – Lettre d’information, N° 6, novembre 2008

14. La lutte régionale contre les mouches des fruits et légumes en Afrique de l’Ouest – Lettre d’information, N° 7, décembre 2008

- 20 -

15. La lutte régionale contre les mouches des fruits en Afrique subsaharienne– Lettre d’information, N° 1, juin 2009

16. La lutte régionale contre les mouches des fruits en Afrique subsaharienne – Lettre d’information, N° 2, juillet 2009

17. La lutte régionale contre les mouches des fruits en Afrique subsaharienne - Lettre d’information, N° 3, septembre 2009

18. La lutte régionale contre les mouches des fruits en Afrique subsaharienne - Lettre d’information, N° 4, octobre 2009

19. La lutte régionale contre les mouches des fruits en Afrique subsaharienne - Lettre d’information, N° 5, novembre 2009

20. La lutte régionale contre les mouches des fruits en Afrique subsaharienne - Lettre d’information, N° 6, décembre 2009

21. La lutte régionale contre les mouches des fruits en Afrique subsaharienne - Lettre d’information, N° 1, janvier 2010

22. La lutte régionale contre les mouches des fruits en Afrique subsaharienne - Lettre d’information, N° 2, février 2010

23. La lutte régionale contre les mouches des fruits en Afrique subsaharienne - Lettre d’information, N° 3, mars 2010

24. La lutte régionale contre les mouches des fruits en Afrique subsaharienne - Lettre d’information, N° 4, avril 2010

25. La lutte régionale contre les mouches des fruits en Afrique subsaharienne - Lettre d’information, N° 5 , mai 2010

26. La lutte régionale contre les mouches des fruits en Afrique subsaharienne - Lettre d’information, N° 6, juin 2010

27. La lutte régionale contre les mouches des fruits en Afrique subsaharienne - Lettre d’information, N° 7, juillet 2010

28. La lutte régionale contre les mouches des fruits en Afrique subsaharienne - Lettre d’information, N° 8, septembre 2010

29. La lutte régionale contre les mouches des fruits en Afrique subsaharienne - Lettre d’information, N° 9, octobre 2010

30. La lutte régionale contre les mouches des fruits en Afrique subsaharienne - Lettre d’information, N° 10, novembre 2010

31. La lutte régionale contre les mouches des fruits en Afrique subsaharienne - Lettre d’information, N° 11, décembre 2010

32. La lutte régionale contre les mouches des fruits en Afrique subsaharienne - Lettre d’information, N° 1, janvier 2011

- 21 -

DOCUMENTS COLEACP ET PIP

33. Etude complémentaire d'un Plan d'Action régional en Afrique de l'Ouest contre les mouches des fruits - RAPPORT FINAL 13 octobre 2009 ; Préparé par l’équipe du COLEACP

34. Comment lutter contre la mouche des mangues ; Collections Guides Pratiques du CTA, N° 14, 2007

35. GUIDE DE BONNES PRATIQUES PHYTOSANITAIRES Pour la mangue (Mangifera indica) issue de la production biologique ; ColeACP/PIP, janvier 2008

36. ITINÉRAIRE TECHNIQUE Mangue (Mangifera indica), ColeACP/PIP, novembre 2011 37. How the Programme is supporting Mango production in Africa ; ColeACP/PIP, Gilles

Delhove, Tanzania Mango Workshop December 2010 38. Poster : Ensemble Nous luttons contre la mouche de la mangue

FICHES IITA-CIRAD

39. Les mouches des fruits du genre Ceratitis [Diptera: Tephritidae] en Afrique de l’Ouest - Projet Régional de Lutte Contre les Mouches des Fruits en Afrique de l’Ouest ; Fiche N° 1, April 2008, IITA-CIRAD

40. La nouvelle espèce invasive de mouche des fruits : Bactrocera invadens Drew Tsuruta & White -Projet Régional de Lutte Contre les Mouches des Fruits en Afrique de l’Ouest ; Fiche N° 2, April 2008, IITA-CIRAD

41. Piégeage de détection des mouches des fruits - Projet Régional de Lutte Contre les Mouches des Fruits en Afrique de l’Ouest, Fiche N° 3, April 2008, IITA-CIRAD

42. Utilisation du ‘‘Success Appat’’ (GF-120 Fruit Fly Bait ) contre les mouches des fruits - Projet Régional de Lutte Contre les Mouches des Fruits en Afrique de l’Ouest, Fiche N° 4, April 2008, IITA-CIRAD

43. Utilisation des fourmis tisserandes (Hymenoptera Formicidae) dans la lutte contre les mouches des fruits (Diptera Tephritidae). - Projet Régional de Lutte Contre les Mouches des Fruits en Afrique de l’Ouest ; Fiche N° 5, April 2008, IITA-CIRAD

HOMOLOGATIONS

44. Liste actualisée des Pesticides homologués et autorisés en Côte d’Ivoire – décembre 2010 - DIRECTION DE LA PROTECTION DES VEGETAUX, DU CONTROLE ET DE LA QUALITE Ministère de l’Agriculture - République de Côte d’ivoire

45. Produits de Protection des Plantes homologués par le Comité Sahélien des Pesticides (CSP) pour utilisation sur fruits et légumes - Août 2011 – COLEACP/PIP

- 22 -

AUSTRALIE

46. Eradication of introduced Bactrocera species (Diptera : Tephritidae) in Nauru using male annihilation and protein bait application techniques ; A. J. Allwood, E. T. Vueti, L. Leblanc, and R. Bull; 2007

COTE D’IVOIRE

47. Status of Fruit Flies (Diptera : Tephritidae) in Cote d’Ivoire and implications for mango exports; Hala N., Quilici S., Gnago, A.J., N’Depo O.R., N’Da Adopo A., Kouassi P., Allou K., 2007

HAWAII

48. The Hawaii Area-Wide Fruit Fly Pest Management Programme: Influence of Partnerships and a Good Education Programme ; R. F. L. MAU, E. B. JANG and R. I. VARGAS ; HAW-FLYPM Hawaii Area-Wide FF Program 1999-2006 SUMMARY Mau 2007

KENYA

49. Host Plants of the Invasive Fruit Fly, Bactrocera invadens (Diptera: Tephritidae) and Field Infestation Studies on Mango in Kenya ; Ivan Rwomushana, Sunday Ekesi, Maxwell K. Billah & Calistus K.P.O.Ogol, African Fruit Fly Initiative, 2007

LA REUNION

50. Gamour L’agroécologie en action à la Réunion – Gestion agro-écologique des mouches des légumes de la Réunion, en route vers une agriculture écologiquement intensive ; Xavier Augusseau, Lean-Phillppe Deguine, Elisabeth Douraguia, Victor Duffourc, Julie Gourlay, Guillaume Insah, Agnès Lasne, Kenny Le Roux, Eric Poulbassia, Pascal Rousse, Estelle Roux, Willy Suzanne, Pierre Tilma, Emmanuelly Trules ; 2009

OCÉAN INDIEN

51. LOCAL PRODUCTION OF PROTEIN BAIT FOR USE IN FRUIT FLY MONITORING AND CONTROL ; S Gopaul and NS Price ; Indian Ocean Regional Fruit fly Programme, 1999

- 23 -

PACIFIQUE

52. Méthodes de lutte contre les mouches des fruits dans les pays et territoires insulaires du Pacifique, Fiche Téchnique N° 14, 2001

REPUBLIQUE DOMINICAINE

53. PROPUESTA PROGRAMA NACIONAL PARA EL MANEJO DE LAS MOSCAS DE LAS FRUTAS EN LA REPUBLICA DOMINICANA, May 2006 ; USAID

SENEGAL

54. COMPARATIVE EFFICACY OF DIFFERENT TRAPS IN ATTRACTING MALES OF FRUIT FLY, Bactrocera invadens ; MBAYE NDIAYE1 and SOULEYMANE LESSUEUR ; Pest Management in Horticultural Ecosystems, Vol. 16, No. 2 pp 103-107 (2010)

55. Encourager et accompagner les petits producteurs de mangues de la région de Ziguinchor dans l’adoption de méthodes de lutte intégrée contre le mouche des fruits ; Atelier CARE Sénégal sur la filière mangue 14 15 janvier 2009 Zuguinchor

56. SUIVI DES POPULATIONS DES MOUCHES DES FRUITS ET DEMONTRATION D’UN DISPOSITIF DE LUTTE INTEGREE DANS DES VERGERS DE MANGUIERS ; MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGE DIRECTION DE LA PROTECTION DES VEGETAUX ; Novembre 2007

57. Preliminary inventory of fruit fly species (Diptera, Tephritidae) in mango orchards in the Niayes region, Senegal, 2004; Jean-François VAYSSIÈRES, Henri VANNIÈRE, Pap' Sam GUEYE, Oumar BARRY, Alhousseynou Moctar HANNE, Sam KORIE, Abdoulaye

NIASSY✝, MBaye NDIAYE, Gilles DELHOVE

58. GUIDE PRATIQUE DE LUTTE CONTRE LES MOUCHES DES FRUITS DANS LES VERGERS DE MANGUE AU SENEGAL - EN APPUI AU COMITE DE LUTTE CONTRE LES MOUCHES DES FRUITS DU SENEGAL ; REPUBLIQUE DU SENEGAL Ministère de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire Direction de l’Horticulture Direction de la Protection des Végétaux ; USAID, March 2007

59. Bio-écologie et lutte contre les mouches des fruits: l’exemple de l’île de La Réunion ; S. QUILICI (CIRAD) ; Journée de lancement de la campagne nationale de lutte contre les mouches des fruits, Dakar, Sénégal, 13 décembre 2006

- 24 -

TAIWAN

60. Greenhouse and Field Evaluation of a New Male Annihilation Technique (MAT) Product, SPLAT-MAT Spinosad ME™, for the Control of Oriental Fruit Flies (Diptera: Tephritidae) in Taiwan ; Ju-Chun Hsu, Pei-Fang Liu, Mark Hertlein, Ronald F. L. Mau, and Hai-Tung Feng ; Formosan Entomol. 30: 87-101 (2010)

TANZANIA

61. Status and Management Options for Bactrocera invadens in Tanzania - East Africa ; Mwaiko, W., Seguni, Z., Sunday Ekesi, Maxwell Billah, Mervyn Mansell, Ron Sequeira, Lloyd Garcia, Tim Holler ; ICIPE, USAID, MAFSC and Tanzanian Ministry of Agriculture 2006

62. Seasonality and host utilization of the invasive Bactrocera invadens fruit fly (Diptera : Tephritidae) in Central Tanzania ; M.W. Mwatawala, M. De Meyer, R.H. Makundi & A.P. Maerere ; Fruit fly research project on small orchads in Tanzania. A Collaboration between Sokoine University of Agriculture (SUA), Morogoro, Tanzania and Royal Museum for Central Africa (RMCA), Belgium with financial assistence from the Belgian Development Co-operation, 2006

63. Management of fruit flies attacking mango - Mwatawala, M.W., SUA, Morogoro, Tanzania - Department of Crop Science and Production ; USAID/ TAPP/ TAHA/ AMAGRO: Scientific conference on strengthening Tanzania’s mango industry, New Africa hotel, Dar Es Salaam, 15th December 2011

AUTRES

64. 8TH INTERNATIONAL SYMPOSIUM ON FRUIT FLIES OF ECONOMIC IMPORTANCE - VALENCIA, SPAIN – 2010

65. Implications of on-farm research for local knowledge related to fruit flies and the weaver ant Oecophylla longinoda in mango production - A.A.C. Sinzogana, P. Van Meleb and J.-F. Vayssieres - International Journal of Pest Management - Vol. 54, No. 3, July–September 2008, 241–246

66. INTERNATIONAL STANDARDS FOR PHYTOSANITARY MEASURES - Annex 1 to ISPM No. 26 (ESTABLISHMENT OF PEST FREE AREAS FOR FRUIT FLIES (TEPHRITIDAE))[PARAGRAPH 1] Fruit fly trapping

67. Effects of an African Weaver Ant, Oecophylla longinoda, in Controlling Mango Fruit Flies (Diptera: Tephritidae) in Benin - PAUL VAN MELE, JEAN-FRANCOIS VAYSSIERES, ESTHER VAN TELLINGEN AND JAN VROLIJKS - J. Econ. Entomol. 100(3): 695-701 (2007)

68. ACTION PLAN PEACH FRUIT FLY Bactrocera zonata (Saunders) : Food & Agriculture Organisation (FAO) - International Atomic Energy Agency (IAEA)