Rapport de la Réunion du Partenariat de SWA 2013

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La seconde Réunion du Partenariat d’Assainissement et eau pour tous (SWA) s’est déroulée à Genève du 11 au 13 novembre 2013 et a été organisée sous l’égide de la Direction suisse du développement et de la coopération (DDC), un partenaire de SWA. Ce rapport permet de comprendre le dialogue et le débat qui se sont déroulés ; il est principalement destiné à tous ceux qui sont déjà engagés auprès de SWA à des niveaux divers, y compris ceux qui ont participé à la réunion de Genève.

Transcript of Rapport de la Réunion du Partenariat de SWA 2013

  • 1. SOMMAIRE Jour 1 Bilan des actions passes du partenariatJour 2 Dvelopper une vision commune de lavenir Examen des questions essentielles de stratgiep. 3p. 6 p. 8Jour 3 Passage aux recommandations : ce que les groupements catgoriels veulent Dialogue de haut niveau sur les engagements et Runion de haut niveau Observations finales du Vice-PrsidentAnnexes Crdit photo: SWA/ Jess Hoffmanp. 13 p. 15 p. 17p. 18

2. Introduction La seconde Runion du Partenariat dAssainissement et eau pour tous (SWA) sest droule a Genve du 11 au 13 novembre 2013 et a t organise sous lgide de la Direction suisse du dveloppement et de la coopration (DDC), un partenaire de SWA. Cette runion a rassembl plus de 120 partenaires de SWA ainsi que des partenaires potentiels (gouvernements de pays en voie de dveloppement, bailleurs de fonds, banques de dveloppement, reprsentants de la socit civile, organismes multilatraux, partenaires du secteur et instituts de recherche et denseignement). La Runion du Partenariat sinscrit dans le processus de gouvernance de SWA et il sagit dune runion ordinaire, ouverte a lensemble des partenaires ; elle vise a informer les partenaires des progrs accomplis par le partenariat et leur offrir les orientations stratgiques futures permettant SWA daller de lavant. Cette runion constitue galement loccasion de dvelopper lapprentissage mutuel et daccrotre le niveau de connaissance et de dialogue entre les diffrents groupements catgoriels de SWA. la suite du vif succs remport par la seconde Runion de haut niveau de 2012 et de la progression du nombre de partenaires, pass 93, cette runion sest droule a un moment crucial de lvolution du Partenariat. De plus, avec moins de cinq mois restant avant la troisime Runion de haut niveau de SWA prvue pour avril 2014, les participants ont pu commencer tablir les modalits prparatoires permettant dinsuffler une meilleure dynamique cette runion incontournable du secteur Eau, hygine et assainissement (WASH). Cette Runion du Partenariat, dune dure de trois jours, a permis de rassembler diffrents acteurs du secteur qui ont pu dialoguer dans le cadre dun processus positif, participatif et ouvert a tous. Ce rapport permet de comprendre le dialogue et le dbat qui se sont drouls ; il est principalement destin tous ceux qui sont dj engags auprs de SWA des niveaux divers, y compris ceux qui ont particip la runion de Genve.La Suisse soutient le suivi sectoriel et lanalyse des systmes mondiaux. Dans le secteur WASH, nous sommes heureux de collaborer avec la communaut internationale pour le JMP, GLAAS et SWA. Nous considrons ce dernier comme un groupe de travail international de grande influence capable de dfendre les actions sappuyant sur le suivi et les analyses mens par JMP et GLAAS. Franois Mnger, DDC21 1 3. Un programme conu pour rpondre aux attentes des participants Le programme de la seconde Runion du Partenariat a t prpar avec attention, se fondant en partie sur lensemble des ractions et des commentaires formuls lors de la premire runion qui stait droule Johannesburg, en Afrique du Sud, en novembre 2012. Une enqute mene auprs de lensemble des participants a permis de mesurer ce quils attendaient de la runion, leurs suggestions ont t trs srieusement prises en considration. Une des difficults essentielles a t de concevoir un programme qui permette aux divers participants de dbattre de questions dintrt commun tout en permettant aussi aux nouveaux venus de dialoguer, sur un pied dgalit, avec les membres plus anciens. La dcision a galement t prise de tirer avantage du fait que la runion se droule Genve en faisant venir des reprsentants dautres partenariats multilatraux (plusieurs dentre eux tant bass dans la ville) afin quils puissent faire part de leurs expriences et des leons tires de leurs activits. Il a t dcid dinclure dans le programme un bilan des actions passes , une introduction sur SWA lattention des membres les plus rcents et de dresser un bilan du partenariat et de ses ralisations. La seconde journe sest appuye sur cette prsentation en saxant sur les perspectives davenir et sest principalement articule autour de deux lments essentiels : en premier lieu un exercice de visualisation de lavenir et, ensuite, des interventions de groupes extrieurs susceptibles dapporter un point de vue utile. La dernire journe a t conue dans le but dapporter au Comit directeur des recommandations et des suggestions spcifiques. Lors du troisime jour, un programme de demi-journe a aussi donn aux diffrentes organisations partenaires la possibilit de faire connatre leurs points de vue sur des sujets aussi varis que: 1. le Dialogue de haut niveau sur les engagements (HLCD) et la Runion de haut-niveau (HLM) 2. les diffrents outils disponibles permettant aux partenaires de participer aux actions lies SWA 3. les russites des campagnes nationales de sensibilisation et les difficults auxquelles elles ont t confrontes.8 2 4. Jour 1 Jour 1: Bilan des actions passes du Partenariat La premire journe a t loccasion de dresser un bilan des actions passes de SWA et de faire le point sur sa valeur ajoute a lensemble du secteur Eau et assainissement. Les nombreux dbats et interventions des diffrents partenaires ont permis de confirmer le rle unique joue, au niveau mondial, par SWA : offrir une plateforme politique encourageant un dialogue de haut-niveau dans le secteur ; accrotre la responsabilit ; soutenir le dveloppement de plans nationaux ralistes dans les pays o les objectifs ne sont pas atteints ; amliorer de la coordination sectorielle ; contribuer dmontrer la ncessit dallouer des budgets plus importants pour lEau, lassainissement et lhygine ; contribuer enfin la constitution dune base factuelle solide favorisant laction et les activits de sensibilisation. Comme a pu le dire lun des participants : il ny a pas dautre plateforme capable de constituer, de renforcer et de crer une volont politique en faveur dun accs universel aux services deau, dhygine et dassainissement. Le Prsident de la sance a pos quatre questions, clairement formules, aux divers reprsentants des diffrents groupements catgoriels qui composent SWA. Ces questions taient : 1. 2. 3. 4.Comment SWA a-t-il chang la faon dont travaille votre organisation ? Quels changements concrets ont t apports par SWA dans votre pays (et au niveau international) ? Que sest-il produit qui, autrement, ne se serait pas produit ? Quelles ont t les difficults et quels risques percevez-vous pour lavenir ?Ces questions ont t poses M. Nadjiam Dirabaye, Coordinateur de programme Eau, assainissement et hygine (WASH), Association pour la dfense des droits des consommateurs (ADC), Tchad ; M. Joli Solphi Hamelo, Directeur du dveloppement des partenariats, Ministre de leau, Madagascar ; M. Samuel Ome, Ministre des ressources en eau, Nigeria ; M. Leonard Tedd, Conseiller principal en infrastructures au sein de lquipe Eau, assainissement et hygine, Royaume-Uni ; et M. Alpha Nabe, Directeur gnral, Service des points deau, Conakry, Guine ; tous ont fait part de leurs propres vues sur ce que le partenariat a apport leur organisation et leurs activits menes au niveau national ou international. 21 3 5. Les gouvernements nationaux ont observ des changements palpables. Madagascar, ladhsion au Partenariat a entran la mise en place dun dpartement pour lhygine et lassainissement au sein du Ministre national. Cest un dbut apprciable mais en ce qui concerne les actions menes sur le terrain, du temps et de la patience sont ncessaires. Leur bon droulement sera facilit si les autres partenaires se montrent sensibles. En Guine-Bissau, la Runion de haut niveau a galement jou un rle essentiel. Les Ministres des finances, de lenvironnement et de lhydrologie se sont rendus ensemble Washington, et ont dcid daccrotre les aides financires pour le secteur pas seulement partir de ressources extrieures mais partir de ressources nationales (obtenues avec moins de conditions et avec moins de retards). Le secteur Eau, assainissement et hygine est prsent considr comme prioritaire en Guine Bissau et des efforts sont actuellement mens pour sensibiliser le secteur de la sant et le Ministre de la sant. De mme au Nigeria, ou la Runion de haut niveau a entrain la tenue dune runion ministrielle laquelle a particip le Prsident. Cette coordination chez les ministres a abouti une plus grande visibilit du secteur et sest montre trs utile lorsquil sagit de faire du lobbying en vue dobtenir des aides financires au plus haut niveau. En ce qui concerne les partenaires techniques et financiers, chacun a expriment SWA dune faon diffrente. Au Royaume-Uni, SWA a considrablement fait progresser la situation ; le Secrtaire dtat a particip la Runion de haut niveau 2012, y annonant que le Royaume-Uni doublerait ses ambitions. Le DFID considre la responsabilit mutuelle comme une contribution importante apporte par le Partenariat, quelque chose que laction de plaidoyer mene par SWA en direction du grand public peut appuyer ( en maintenant la pression ). Cependant, un dfi important relever est celui de la ncessit dune transition vers lenvironnement de laprs 2015 qui reprsente un paradigme nouveau face auquel SWA doit faire preuve de flexibilit. Aprs les interventions prliminaires, la runion sest poursuivie directement par un dbat sur la valeur ajoute par SWA. Les groupements catgoriels ont t invits se regrouper et, avec laide dun modrateur, ont dbattu autour des mmes questions. Il a ensuite t demand aux participants dchanger leurs remarques sur la valeur ajoute de SWA en visitant chacun des autres groupes ou grce des tableaux de confrence retenant les points essentiels. lment important, les participant ont t encourags faire preuve dimpartialit lors de cet exercice afin de rsoudre les problmes qui se posaient. Lencadr page 5 rsume une partie des points les plus pertinents qui ont t exprims par les diffrents groupes prsents.4Jour 1Un des points voqus par les membres de la socit civile a t le fait que SWA apporte aux organisations de la socit civile un cadre de travail qui leur permet des mener des actions un niveau national et, travers la collaboration, renforce leur influence lors des dialogues avec les dcideurs politiques. Ceci, cependant, exige de solides aptitudes faire valoir leurs intrts et un appui extrieur leur serait utile. 6. Jour 1Tout ne roule pas comme sur des roulettes, il y a aussi des dfis Les comptences des gouvernements et leurs capacit conserver la dynamique acquise ont t mises en questions: Les changements de direction au niveau ministriel dbouchent sur une absence de continuit ; les comptences du Gouvernement sont faibles ; comment peut-on maintenir un dialogue continu ? La fragmentation et les difficults rencontres pour btir des alliances durables travers les diffrents groupements catgoriels: Labsence dune voix unique au niveau gouvernemental ; il nest pas facile dharmoniser et de coordonner. Les disparits rgionales: SWA ne se concentre pas suffisamment sur lAsie ; SWA doit sintgrer dans les pays dAsie, nous devons tenir compte des processus nationaux. Il est ncessaire de donner la place ncessaire aux partenaires pour leur donner une chance de participer l o ils se trouvent. La rhtorique peut parfois prendre le pas sur la ralit: Le terme de responsabilit est beaucoup utilis et fait prsent partie de notre vocabulaire mais ceci na pas toujours t le cas dans le secteur WASH : des faits solides doivent accompagner la rhtorique qui entoure la responsabilit ; comment ancre-t-on fermement dans les esprits la question de leau, de lassainissement et de lhygine au niveau national quand se pose un risque rel de rgression ? Les relations entre les diffrentes chelles et entre les secteurs peuvent parfois se dgrader: Des relations fortes sont ncessaires entre le partenariat au niveau local et au niveau international ; les organisations de la socit civile ont particulirement besoin de renforcer leurs capacits pour simpliquer dans les activits de plaidoyer. tant donn la limitation des ressources, il est ncessaire duser de stratgie et de choisir ses combats Comment SWA peut aider, au mieux, les pays et conserver une vision stratgique de lensemble du secteur, mme o les politiques qui sont mises en place peuvent devenir rapidement obsoltes ? .21 5 7. Jour 2: dvelopper une vision commune de lavenir Tandis que la premire journe tait consacre faire le un bilan des actions passes de SWA et examiner ses ralisations et ses dfis, la seconde journe a port sur les perspectives davenir, sur les nouveaux dfis et sur la recherche de moyens permettant de sinspirer du travail des autres. Tirant parti dun travail trs bien accueilli ralis lors dune sance sur la visualisation de lavenir au cours de la runion du Comit directeur qui sest tenue Londres en 2013, plusieurs sances caractre interactif ont t organises afin dobliger les partenaires sortir de leur zone de confort , les pousser dbattre de problmes communs avec les autres groupements catgoriels et affiner leur vision de lavenir.Jour 2 Nimporte quel partenariat exige un travail continu: le contexte extrieur change constamment et, pour prosprer, tous les partenaires doivent mener leur action afin de relever de nouveaux dfis et trouver de nouveaux moyens pour tre plus efficaces et productifs David Schaub-Jones, AnimateurLa sance sur la visualisation de lavenir a ensuite t suivie dune courte srie de runions conues pour bousculer les ides reues, ceci dans le but dapporter aux partenaires des informations sur le contexte mouvant dans lequel SWA mne son action et aussi de pouvoir tirer des leons des partenariats dautres secteurs (et qui sont en place depuis plus longtemps que SWA). Ces sances ont permis aux partenaires dlargir leur faon de penser, de se vider lesprit des difficults actuelles et urgentes rsoudre et de commencer se prparer un contexte mouvant et incertain. Les partenaires, redynamiss par ce travail stimulant (ainsi que par lintervention pleine de dynamisme de Sena Alouka du Togo), ont ensuite rejoint leurs groupements catgoriels et ont dbattu afin de savoir comment laborer une vision commune davenir dans laquelle des actions spcifiques pourraient tre proposs au Comit directeur autant dlments permettant de concrtiser, sur le terrain, une vision gnre en commun . Dans cette vision commune, les partenaires veulent que laccs universel leau, lassainissement et lhygine soit au cur de la mission de SWA. Aussi, les partenaires veulent encourager une collaboration plus troite entre les acteurs nationaux ; renforcer le suivi exerce sur le secteur ; adopter une approche ouverte susceptible dencourager la collaboration de nouveaux partenaires : les pays dAsie ou dAmrique latine, le secteur prive (y compris les petites entreprises locales), les bailleurs non traditionnels (y compris les pays arabes) et les gouvernements locaux. Lavenir doit etre le fruit dune vision commune plutt que le fruit de ngociations acharnes et interminables faites partir de positions . Lensemble des suggestions se trouve en annexe C et rsum dans lencadr page 7. 6 8. Rflexions sur lexercice de visualisation Les discussions autour des engagements et leur suivi ont t nombreuses. Les partenaires se sont montrs plus confiant et moins hsitant faire valoir la question centrale de la responsabilit mutuelle. Le fait que 100% des pays en dveloppement et les donateurs ayant pris des engagements lors de la runion de haut niveau de 2012 aient valu leurs progrs dans la ralisation des engagements est peru comme un indicateur solide de responsabilit mutuelle. Les dbats ont port sur le dveloppement de mcanismes plus solides afin de pouvoir raliser les objectifs, sur le fait dtre plus critique en dsignant nommment les pays qui ne ralisent pas les progrs attendus et sur le fait de rflchir sur la responsabilit de faon nouvelle. Des tensions naturelles ont t mises en vidence, par exemple, entre une diminution du nombre doutils ( lharmonisation des plateformes de suivi ) et processus nationaux davantage spcifiques ( encourager le suivi ascendant, processus nationaux renforcs plutt que davoir un processus bureaucratique o tout vient den-haut ).Le thme de la responsabilit a t soulev ( Quelle que soit la vision nonce par SWA, elle doit rendre compte de limportance de la responsabilit. Les engagements actuels ne sont pas raliss. Labsence de responsabilit est un des problmes majeurs du secteur. La responsabilit ultime est envers les gens que nous essayons de reprsenter. Donnez ces gens un espace pour sexprimer ) et ceci devrait sappliquer non seulement aux partenaires actuels ( Dfinissez mieux le rle des partenaires, ce dont ils sont responsables et faites part de ceci avec lensemble du Partenariat ) mais aussi avec les nouveaux venus ( Les nouveaux partenaires devraient avoir aussi des rles et des responsabilits clairement dfinis et il faudrait leur demander daccepter le programme de SWA en matire de responsabilit ). Une autre tendance claire est de privilgier la qualit sur la quantit ( Le rle de SWA devrait porter sur lefficacit des activits de dveloppement, il est ncessaire de se proccuper davantage de la faon dont largent est dpens. Largent peut ne pas tre dpens de la bonne faon. Ce qui doit se passer pour largent, cest quil doit tre dpens correctement et comment pouvons-nous le vrifier ? ) Partager les lecons apprises est aussi dterminant ( Nous devrions faciliter un meilleur apprentissage par lchange des expriences entre partenaires et collgues. Quest-ce qui fonctionne ou pas? ), de la mme faon que la t la coordination interne et externe ( Quels outils allons-nous utiliser pour examiner la faon dont les gens travaillent les uns avec les autres pour encourager la coordination ? Comment mesure-t-on ces choses ? Peut-on renforcer les liens avec les confrences rgionales sur lassainissement ? ) Enfin, alors que le partenariat se dveloppe et que stablit une connaissance plus tendue de la faon dont de tels partenariats fonctionnent, le besoin dapproches modulaires et de projets sur mesure est devenue vidente ( Les partenaires ne simpliqueront pas tous de la mme faon et par consquent, nous avons besoin dune approche modulaire, gomtrie variable ). 7Jour 2De nombreuses discussions ont tourn autour du leadership ( Ncessit pour les partenaires de redoubler defforts et de prendre le leadership ; ncessit dune voix forte au niveau national ) et de la tenue des promesses qui ont t faites ( Les organisations ont besoin quil leur soit continuellement rappel le fait quelles doivent rendre des comptes. Sans pression, elles ont une tendance seffacer et perdre de vue leurs objectifs ). Pourtant, SWA repose par nature sur le volontariat personne nest oblig dy participer et certains ont bien gard ceci prsent lesprit ( Comment accrot-on la responsabilisation sans faire fuir les gens du Partenariat ? Cest la confiance, lassurance, lhonntet et la transparence qui sont les moteurs de la responsabilit et il faut du temps pour la construire ). Une longue discussion a t lance propos des principes sur lesquels SWA doit tre fond, posant ainsi la question du rle du secteur priv ( Nous devons mettre en place des directives sur la faon dintresser le secteur priv ), ce sur quoi les lments fournis par les partenariats dautres secteurs ont permis dapporter un clairage. Gnralement, le Partenariat doit etre mieux dfini ( Vocation claire. Principes clairs , Soyez clair sur ce que SWA est et sur ce quil nest pas ). 9. Jour 2: Examen des questions essentielles de stratgie pour SWA Au milieu de lexercice de visualisation sur lavenir, des mini-sessions ont t organises pour dbattre de trois questions stratgiques essentielles : Amliorer lefficacit de laide et son rle dans le renforcement des processus nationaux ; Influencer le programme de dveloppement de laprs 2015 ; Apprendre des autres partenariats internationaux comment accrotre limpact de SWA et favoriser la reconnaissance de leau, de lassainissement et de lhygine par les autres secteurs. Ces trois questions ont t abordes avec enthousiasme par les diffrents partenaires de SWA et ont suscit un grand nombre de rflexions intressantes pour les participants.Jour 2 Il est difficile de mettre en vidence la corrlation directe entre les rsultats en matire de dveloppement et la participation financire des contribuables Leonard Tedd, DFID, Royaume-UniLe rle de SWA dans lamlioration de lefficacit de laide : limportance accorde la responsabilit Cette sance, associant prsentations PowerPoint et tables rondes, tait anime par Henry Northover, Responsable des politiques pour WaterAid. Parmi les participants et les intervenants figuraient : Bai-Maas Taal, Secrtaire gnral de lAMCOW ; Khairul Islam, Secrtaire-adjoint du Ministre de ladministration du territoire, Bangladesh ; Chaibou Tankari, Directeur gnral de lEau et de lenvironnement, Niger ; Leonard Tedd, Conseiller principal en Infrastructures Eau, assainissement et hygine, DFID, RoyaumeUni ; Erma Uytewaal , Responsable du Programme pour lAfrique lIRC ; et Lajana Manandhar, Directrice gnrale de lONG Lumanti, Npal. 8 10. Bai-Maas Taal a rappel que le secteur WASH devait encore progresser pour faire de ces questions une priorit dans certains pays et quil tait par consquent ncessaire de les promouvoir au plus haut niveau. Il a cit, en guise dexemple, le Nigeria o un Sommet prsidentiel sest sold par une participation accrue du Ministre des finances. Chaibou Tankari a soulign la relle difficult que pose le manque dharmonisation chez les bailleurs de fonds pour les gouvernements bnficiaires. Lalignement entre les ministres et les partenaires donateurs un autre challenge technique soulev. Lajana Manandhar a expos le problme de la responsabilit, dcrivant comment, au Npal, le socit civile a contribu au dialogue portant sur les moyens de rendre les aides plus efficaces. Un des rles essentiels qui a t soulign est la capacit de la socit civile combler les lacunes entre le gouvernement et les communauts (notamment les plus marginalises). Elle a toutefois regrett que personne nvoque le problme de la corruption et les dommages continuels quelle engendre.Amlioration du secteur WASH: Politiques sectorielles renforces permettant datteindre les cibles des OMD Budget unique consacr aux objectifs dfinis Mcanismes et structures de coordination Institutions renforces Capacits de gestion financire, pour la passation des marchs publics et le suivi Gouvernance renforce entre autres dans les domaines de la responsabilit mutuelle et de la transparence Mise en place largie de services durables Le cercle vertueux de lefficacit de laide au dveloppementEffet dune focalisation sur lefficacit de laide au dveloppement Action axe sur lappropriation par le pays et la mise en place des capacits ncessaires Action axe sur le renforcment des politiques sectorielles Soutien la planification sectorielle nationale Accs une assistance technique Cots de transaction rduits Coordination au sein du secteur Amlioration du suivi des rsultats obtenus Meilleure gouvernance du secteurJour 2Les pricipaux messages taient que les institutions, les politiques et le reforcement des capacits ont leur importance et ne peuvent tre ignors. Les pays qui russissent le mieux sont ceux qui ont clairement ancr leur gestion de leau, lassainissement et de lhygine au cur des systmes publics et ont align les aides sur ces derniers. Il a donc t demand SWA de porter son attention sur les principes dalignement et de coordination de laide se trouvant derrire les systmes publics existants et de mener une action tous les niveaux du partenariat pour les renforcer.Partenaire au dveloppement ou bailleur de fonds : Passage de laide au dveloppement axe sur des projets au soutien des budgets sectoriels Alignement sur les politiques et les stratgies des pays concerns Aide au dveloppement fournie par lintermdiaire de dispositifs contrls par le pays concern Soutien la prestation de services plutt qu la simple mise en place des infrastructures Coordination et utilisation de mcanismes de financement conjointsSource: Williamson et al., 200821 9 11. Le rle de SWA dans le programme de dveloppement post 2015 Bruce Gordon (OMS) et Sanjay Wijesekera, (UNICEF), ont donn un aperu des dbats de lONU qui entourent le programme de dveloppement de laprs 2015, cest--dire ce qui va arriver aprs les Objectifs du Millnaire pour le dveloppement (OMD). Le Comit directeur de SWA a dj mis au point une dclaration sur lEau, lassainissement et lhygine dans le contexte de laprs 2015 et encourage les tats membres trouver des occasions diverses pour intervenir dans les processus plus larges de lONU qui sintressent ces problmes.1. SWA est une plateforme unique en son genre qui offre diffrents moyens aux tat membres dengager des discussions et qui rside lextrieur du cadre formel des ngociations de lONU. 2. Le Dialogue de haut niveau sur les engagements (HLCD) prvu pour 2014 se droule un moment critique car il est au coeur des discussions pour laprs 2015. 3. Le HLCD offre dexcellentes occasions pour faire participer les partenaires dun pays donn et, par consquent, de mieux alimenter (au sein des parties prenantes) les dbats portant sur laprs 2015. Ceci apporte une crdibilit la contribution de SWA. 4. Les partenaires de SWA, en crant des liens au niveau national, peuvent collaborer ensemble avec les Ministres des affaires trangres pour veiller ce que ceux-ci accordent une place leau, assainissement et hygine dans le programme de dveloppement de laprs 2015 tabli par lAssemble gnrale de lONU.Jour 2Pour sa part, lONU Eau et en train de prparer un document sur ce sujet (toujours en cours dlaboration). Il a t prcis quil existe deux processus principaux : un qui est conduit par les tats membres de lONU (ce processus est issu dun rcent sommet Rio et fonctionne prsent travers un organisme appel Groupe de travail ouvert ) ; et un second qui est men par le Secrtaire gnral et qui revt laspect dune discussion mene au niveau international auquel un Groupe de haut niveau de personnalits minentes a consacr un rapport en mai 2013.Principaux lments concernant les capacits de SWA apporter une valeur ajoute au programme de dveloppement de laprs 2015 Utilisez vos connaissances et votre exprience pour encourager le Ministre des affaires trangres rencontrer le personnel de votre Mission permanente de lONU New York et linformer. Catarina de Albuquerque10 12. Catarina de Albuquerque, la Rapporteuse spciale de lONU sur le droit leau et lassainissement, sest exprime lors du djeuner de la seconde journe sur les questions WASH et son intrt pour SWA. Selon elle, si les diffrents participants taient srieux lgard du Tous dAssainissement et eau pour tous, ils devraient alors encourager et sensibiliser les personnes les plus marginalises et se rappeler que la dfense de ces droits humains sont une faon de parvenir laccs universel. Une excellente vido sur YouTube rsume lessentiel de son intervention.Jour 2Tirer des leons de lexprience dautres partenariats internationaux (et accrotre la prsence de SWA dans les autres secteurs)Genve est le sige de plusieurs autres partenariats multilatraux. Considrant le besoin non seulement de tirer des leons des expriences des autres secteurs mais de pouvoir mieux sen rapprocher pour raliser les objectifs de SWA, il tait pertinant de consacrer une sance ce sujet. Trois intervenants extrieurs - du Partenariat international pour la sant (IHP), de lAlliance mondiale pour une meilleure nutrition (GAIN) et du mouvement SUN (Scalling up Nutrition), ont t invits sexprimer lors de la runion. Ken Caplan et Leda Stott, qui participent une analyse du partenariat SWA, ont galement offert un intressant aperu sur la faon dont le Partenariat fonctionne, se dveloppe ou, encore, est susceptible de stagner. Phyllida Travis, du Partenariat international pour la sant (IHP), a fait part de son exprience dans le domaine de la sant en prsentant un exercice complexe de remonte de linformation et de contrle. Elle a soulign que ceci prend du temps et que, tant donn le cot lev des transactions lies ces oprations, il savre ncessaire de stimuler et de conserver des bnvoles issus des organisations de soutien. En ce qui les concerne, ils ont essay de conserver un nombre minimum dindicateurs en utilisant des tableaux de bord afin de parvenir une meilleure sensibilisation. Or, la sensibilisation nest pas suffisante ( laction est ncessaire et cest plus difficile ), il faut un engagement Une exigence auprs des processus et des dispositifs nationaux. fondamentale pour parvenir Ils se fondent sur les tableaux de bord mais pour crer des changements complexes est eux, les pays sont alls plus loin que les agences la volont de se transformer soi-mme, son de dveloppement en matire daccroissement cadre de vie et ses institutions de manire de lefficacit de laide. Des tensions demeurent pouvoir disposer de faons de penser, de groupes de entre les agences de dveloppement et les pays personnes et de manires dagir totalement diffrentes. bnficiaires. Labsence de dispositif de remonte Il doit exister un objectif clair et central autour duquel de linformation laisse penser quelles passent chacun est uni. Mais nous devons encore prouver que leur temps rdiger des rapports pour les autres des rsultats en ressortent vraiment Cela fait partie (les ministres ne sachant toujours pas ce qui se de la responsabilit. Par consquent, intgrs ce mode passe au niveau gnral dans leur propre pays). daction, doivent se trouver les moyens de mesurer Enfin, des lments probants et des donnes les progrs accomplis et de prsenter scientifiques sont ncessaires mais pas suffisants des rsultats . Dr David Nabarro, ; des rcits positifs qui ont un impact auprs du Coordinateur, SUN public sont galement ncessaires.21 11 13. David Nabarro, du mouvement SUN (Scaling up Nutrition), a livr une vue trs personnelle de sa carrire professionnelle qui consiste travailler sur des problmes impliquant des changements complexes (quon appelle les problmes pernicieux ). Il sest exprim sur divers questions telles que le leadership, comment inspirer les partenaires, comment dfinir et concrtiser une vision commune de lavenir. Il a galement offert lexemple frappant de la transition du dialogue sur le contrle de la population vers le dialogue sur les choix en matire de natalit pour illuster lefficacit du concept de recadrage du dialogue . La colre, la frustration, linjustice et lincomptence : tout ceci ma guid durant ma carrire David Nabarro a fait part de son exprience personnelle face la ncessit de crer des plateformes et des mouvements avec lesquels les responsables politiques du monde entier puissent cooprer, dialoguer, quils soient mme capables dapprcier cette collaboration, mais aussi face auxquels leur responsabilit puisse tre engage. Il a rpt plusieurs fois combien notre engagement et notre responsabilit sont lis et se trouvent au cur du partenariat.Marc Van Ameringen a expliqu que GAIN a t cre voici dix ans afin daccrotre lchelle dintervention des programmes de nutrition Dans ce secteur, parvenir un tel nombre (cest--dire 2 milliards de personnes) est impossible sans faire participer les marchs, cest--dire le secteur priv ( la plupart des gens nachtent par leur nourriture au Ministre de la sant ! ). Faire ceci - et matriser les complexits de la commercialisation, etc. sest avr difficile mais la satisfaction davoir fait face cette complexit est grande. GAIN est un partenariat multilatral qui a eu, un moment donn, une structure de reprsentation rigide. GAIN a limin celle-ci en dcouvrant que tous les groupes catgoriels ntaient pas organiss pour participer et que, lintrieur de certains groupements catgoriels existaient dimportants conflits dintrts (certains groupes catgoriels mettaient en place des agences ou recevait de largent de GAIN). GAIN a dcid que des personnes appartenant au secteur priv devaient faire partie du conseil dadministration, quelles devaient le faire titre personnel (en ce qui concerne ceci, Marc a soulign quil tait absolument ncessaire dtre clair sur la question des intentions et daccepter le fait quun des objectif essentiels du secteur priv est de raliser des profits court ou long terme.) Le secteur priv est galement trs diversifi et une solution unique ne convient pas tout le monde. Aux cts des multinationales, il existe de nombreuses entreprises, plus petites, qui ont encore beaucoup apporter : il ny a pas de frontires ; il y a plutt des rgles de participation. 12Jour 2 Mes capacits personnelles effectuer un changement sont pratiquement nulles. Mais si je peux travailler avec dautres personnes, des choses fantastiques peuvent soudainement se produire. La faon la plus efficace de travailler avec les autres na pas t de les faire travailler dans un groupe sur lequel jexerais un contrle. Mais, au lieu de cela, de les faire travailler dans un groupe o le contrle tait partag, laissant le champ libre la contestation, aux perturbations, aux interrogations et la franche dsobissance Dr David Nabarro, SUN 14. Une dcennie dexprience avec les partenariats intersectoriels Ken Caplan, de Building Partnership for Development in Water and Sanitation (BPDWS), a travaill pendant plus de douze ans avec des partenariats multilatraux complexes dans diffrents secteurs. Il a expliqu comment de nombreux partenariats dmarrent avec des objectifs ambitieux et chouent. Apparemment, il existe un cycle naturel pour les partenariats et si les partenaires savent ceci lavance, il peuvent donc anticiper les hauts et les bas (et les reprer) et sont ainsi mieux prpars. Cependant, chaque partenariat doit trouver sa propre directions ( selon ses comptences ) et il est vain de les comparer directement. Cependant, on peut tirer des leons de lexprience des autres. Alors que certains recommandent que les partenariats reposent sur le volontariat, Ken en a conclu autrement, percevant lobjectif ultime comme tant de crer un mouvement o les acteurs importants doivent tre avec nous. Les leaders viennent de partout, nous navons pas toujours besoin de regarder vers le haut Ken Caplan, Building Partnership for Development Ne doutez jamais quun petit groupe de personnes puisse changer le monde Margaret Mead, auteureRemonte de linformation : les rgles Il a t demand un reprsentant de chaque groupement catgoriel de se tenir devant la toile bleue et, en moins trois minutes et en accord avec la listes des priorits du partenariat, de faire connatre la vision de lavenir de son groupe ; Ces lments ont t ensuite prsents au Comit directeur le jour suivant (o chaque groupement sectoriel est reprsent.)21 13Jour 3Jour 3. Passage aux recommandations : ce que les groupements catgoriels veulent 15. Recommandations faites par les groupements catgoriels Pays en dveloppement anglophonesPays en dveloppement Amrique latine et Asie du sud Lignes budgtaires spcifiques pour le secteur WASH avec un systme national de coordination (niveau ministriel ou direction gnrale) Dialogue plus important entre le Prsident de SWA et les chefs dtat Faire crotre le nombre de leaders dans lassainissement et le secteur en gnral au niveau de chaque pays. Mettre en place un solide systme de contrle des processus rgionaux SAN Soutien aux pays pour le dveloppement dune Initiative Nationale de Planification pour Rsultats (NPRI) Contrle du suivi des engagements la fois par les pays et les bailleurs de fondsPays en dveloppement francophonesOrganisations multilatrales Accrotre laide financire interne pour le secteur au niveau national Dveloppement de mcanismes dapprentissage, partage des exprience personnelles et des connaissances Dfinir clairement le but et les principes essentiels de SWA. Ce que SWA est (et nest pas) ainsi que les principes organisationnels qui dfinissent la faon dont oprent les partenaires Assurer la participation des donateurs tout en rflchissant aux faons de faire participer les donateurs non traditionnels et aux moyens de tirer parti de ces nouveaux groupesSocit civile Dfinir clairement le but, les principes qui guident SWA, ce que SWA est (et nest pas) et les roles de chacun des partenaires Encourager une plus forte responsabilit mutuelle entre les partenaires Renforcement des engagements avec les donateurs au niveau des pays Reconnaissance des OSC comme partenaires indispensables de SWA dici 2018 Soutien destin renforcer les rseaux dOSC au niveau rgional et au niveau des pays Encourager davantage la responsabilit grce un systme de suiviBailleurs de fonds Ncessit dencourager louverture, mobiliser un ventail aussi large que possible de donateurs et entamer un dialogue avec le secteur priv Systmatiser les oprations de suivi afin de renforcer la prise de responsabilit (et travailler lharmonisation des indicateurs pour viter les confusions)14Jour 3Partenaires sectoriels 16. Jour 3: Dialogue de haut niveau sur les engagements et Runion de haut niveau La dernire journee etait axee sur les preparatifs de la prochaine Reunion de haut niveau. Chacun des pays partenaires a soumis un rapport faisant etat des progres realises dans le cadre des engagements pris lors de la Reunion de haut niveau de 2012 et qui servira de base solide pour les nouveaux objectifs de 2014. Le dernier aprs-midi de la reunion a t loccasion de partager un cadre de travail et dimportants outils permettant aux partenaires desquisser des engagements strategiques et susceptibles de changer la donne , assortis dindicateurs mesurables. Du temps a t consacr lanalyse du processus preparatoire, tirer les enseignements des diverses activites de plaidoyer passees ayant eu des retombees positives et a comprendre comment formuler des engagements utiles et remportant ladhesion des Ministres des finances.Vue densemble des tapes principales vers la Runion de haut niveau 2014 Darren Saywel, Vice-Prsident de SWA, a examin le calendrier et les thmes proposs pour la Runion de haut niveau. Fiorella Polo et Piers Cross, qui reprsentent le Secrtariat de SWA, ont ensuite fait un expos sur le processus prparatoire pour les donateurs et les pays en dveloppement . la suite de la sance sur la formulation de nouveaux engagements, une note contenant des directives densemble et intitule Dveloppement de bons engagements pour la Runion de haut niveau de 2014 a t tablie et sera disponible courant janvier 2014. Elle est conue pour pauler les gouvernements des pays en dveloppement, les donateurs et les partenaires nationaux de SWA pour formuler les dclarations dengagement qui seront prsents lors de la runion de haut niveau pour lanne 2014 se droulant Washington le 11 avril 2014.La sance suivante a permis dnoncer diffrents conseils pour que les partenaires de SWA puissent mener des campagnes de plaidoyer autour du HLCD lapproche de la prochaine runion de haut niveau. La sance sest appuye sur la note dj diffuse et disponible sur le site internet de SWA Conseils et suggestions pour lorganisation des campagnes de plaidoyer en faveur du Dialogue de haut niveau sur les engagements ainsi que sur les conclusions de la runion avec les hauts fonctionnaires des Ministres des finances sur la prise de dcision dans le secteur WASH. Les expriences passes des partenaires ont t partag avec laudience, certains sont prsents en page 16.21 15Jour 3Ltablissement dun dialogue de haut niveau : ministres, parlementaires et chefs dtat 17. Exemples dactions de plaidoyer menes au niveau national Utilisation dune approche partenariale pour amliorer la porte des messages et la concertation ayant trait aux engagements. Jean de Dieu (Madagascar) Madagascar, le guide pour mener une campagne nationale de plaidoyer lie au HLCD sest montr trs utile. Le Ministre de leau a t un vigoureux dfenseur des engagements pris lors de la RHN et a pris contact avec le Ministre des finances, ce qui a conduit la cration dune commission SWA lchelle nationale pour la prparation des engagements de 2014.Utilisation des mdias pour mieux sensibiliser lopinion et faire pression sur le gouvernement pour quil tienne ses promesses. Hanan El Muddathir (Sudan) La socit civile et le secteur priv ont tabli un dialogue avec les partenaires techniques et consultatifs en y intgrant les mdias (chanes tlviss dinfirmations, presse et stations radio). La runion quils ont tenue est considre comme ltape pralable la prparation de la RHN 2014 et dans la publication dun rapport sur la situation WASH au Soudan.Utilisation dmissions de TV et de radio pour dbattre des engagements et mieux sensibiliser lopinion. Miriam Mukamba (Zambia)Veiller ce que le plaidoyer et le dialogue entre la socit civile et le Gouvernement amricain se poursuivent au-del de la runion de haut niveau de 2014 John Oldfield (USA) Aux tats-Unis, la socit civile devient de plus en plus organise et a effectu des rencontres la fois avec USAID et le Dpartement dtat amricain qui se sont soldes par un succs relatif. Lordre du jour est deffectuer un suivi avec le Gouvernement amricain en ce qui concerne ses engagements pris lors de la RHN de 2012 et de dbattre des engagements potentiels pour la runion de haut niveau de 2014. A ce jour, les actions de plaidoyer ont peut-tre permis de donner la priorit lassainissement et fait important dans le contexte des tats-Unis dinfluencer le processus de slection men dans le pays dans le cadre de la stratgie nationale sur leau. Un objectif prochain est dobtenir des autres pays donateurs de sentretenir avec le Gouvernement amricain sur leurs engagements respectifs ; ceci pourrait aboutir des engagements plus hardis et une meilleure coordination chez les donateurs lors du HLCD.16Jour 3La Zambie a ralis un mmo national sous forme dune brochure facile comprendre qui met en vidence la dizaine dengagements pris par la Zambie. Le forum des OSC est en train de prparer des dbats radiophoniques et tlviss axs sur les progrs et les lacunes de ces engagements. Parmi les intervenants qui sexprimeront dans les mdias figureront des membres des ministres, de la socit civile et des communauts. 18. Mobiliser lattention des Ministres des finances : les meilleurs conseils 1. Traitez les Ministres des finances non comme des cibles mais comme des tres humains qui ragissent des exemples pertinents et sappuyant sur des faits solides de ce qui peut fonctionner et savrer rentable 2. Les Ministres des finances sont des gens intelligents confronts des tches incroyablement difficiles et par consquent nous devons porter toute notre attention linformation et la faon dont elle est prsente, cela de la faon la plus accessible et la plus pertinente 3. Les engagements qui sont pris doivent tre associs un visage humain pour que les communauts et les habitants dun pays puissent les assimiler et comprendre lintrt quils ont voir sacclrer laccs leau et lassainissement 4. En tant que secteur WASH, nous devons nous interroger sur la question suivante : comment aider le Ministre des finances mieux remplir sa mission et assurer une croissance conomique?Jour 3: Observations finales du Vice-Prsident Lambiance de cette runion a t trs optimiste et nous avons gagn en maturit. Je crois quun vrai changement de cap sest effectu : partant de ce que SWA est pour nous proccuper finalement sur la faon de mieux utiliser le Partenariat. Il est vident que nous sommes sur la bonne voie et que ce qui est lordre du jour est non pas un changement radical mais plutt la consolidation des activits que nous menons et de la faon dont nous les utilisons. SWA sest fait une place sur lchiquier politique. Nous devons mieux tirer parti de nos atouts. Darren Saywell, Vice-Prsident de SWA 17Jour 3Au terme de ces trois journes hautement productives, pleines dnergie et ayant mobilis la participation de tous, Darren Saywell a livr quelques observations finales. Comme il la fait remarquer, cette runion du Partenariat SWA a offert un terrain permettant dchanger des points de vue, un terrain sr pour dbattre des tensions cratrices, un forum pour renouveler nos liens en faveur dun partenariat plus fort et une plateforme pour tirer des leons des expriences des autres secteurs. En un laps de temps assez restreint, SWA sest impose comme la principale plateforme politique internationale sur les questions liees a leau et a lassainissement. Au fur et a mesure que le Partenariat gagne en maturite, les differents partenaires etablissent une confiance mutuelle et se sentent de plus en plus a laise pour collaborer les uns avec les autres. Lune des conclusions de la reunion est que SWA doit desormais clarifier son objectif et perfectionner ses mecanismes de collaboration entre partenaires. Les differents partenaires vont devoir a present utiliser au mieux la place que sest taillee SWA sur lechiquier politique, inscrire les questions WASH dans le programme politique des pays et veiller au maintien dune participation permanente de haut niveau sur le plan international et national. En ce qui concerne lavenir, lun des principaux defis sera de determiner comment les liens existants entre les aspects nationaux et internationaux du partenariat pourront etre renforces, en veillant a ce que les priorites des partenaires au niveau mondial soient compatibles avec les processus nationaux diriges par les gouvernements. Alors quun nombre toujours plus important de partenaires potentiels exprime son desir de rejoindre linitiative, il est primordial pour SWA de conserver un programme fondamental commun. 19. ANNEXES Annex A: Programme de la Runion du Partenariat SWA et liste des participantshttp://sanitationandwaterforall.org/about/partnership-meetings/swa-partnership-meeting-2013Annex B: Autres documents Liens, photos, clips vido et tweets : http://sanitationandwaterforall.org/about/partnership-meetings/ swa-partnership-meeting-2013 Ensemble des prsentations PowerPoint et allocutions: http://sanitationandwaterforall.org/partner-workspace/2013-partnership-meetingAnnex C: Autres lments se dgageant de lexercice de visualisation de lavenir RSEAUX LOCAUX PLUS IMPORTANTS - POUVOIRS LOCAUX - DONATEURS NON TRADITIONNELS - PARTICIPATION DES DONATEURS Favoriser une participation aux diffrents niveaux (districts, rgions, niveau local) Accrotre le dialogue au niveau local / national Engagement de TOUS les partenaires pour inciter plus de soutien au niveau national Partenariats avec les mdias, le secteur priv Le Prsident de SWA doit cooprer avec les dirigeants nationaux Les bailleurs de fonds doivent respecter leurs promesses Dici 2018, lappropriation par les pays doit tre beaucoup plus importante LIENS VERS LES AUTRES SECTEURS POINTS FOCAUX Ncessit dune participation plus efficace, de davantage de soutien et dune meilleure identit RUNIONS DE HAUT NIVEAU ET ACTIONS DE PLADOYER LOCALES : RENDEZ VOUS INTRESSANT ! Reproduisez les processus fonctionnant au niveau national, faites participer les chefs dtat Faites venir des personnalits qui ont fait leurs preuves et qui peuvent influencer la prise de dcision, par exemple des clbrits, des stars internationales, le responsable de la Banque Mondiale, etc. Garantir des engagements de haut niveau priorisant lassainissement au niveau national Faire plus pour que lEau, lassainissement et lhygine soient pris comme un tout et non pas se rsumer simplement leau. SWA a besoin de davantage de visibilit ; sinon, personne ne sintressera ce que nous disons. Comment mieux tirer parti du Partenariat pour stimuler laction ? tre plus audacieux et ambitieux dans le dveloppement dune vision pour lavenir, par exemple, fixer une date pour laccs universel ?ORGANISATIONS APPARENTES Liens avec les autres partenariats et les autres mouvements, comme par exemple LatinoSan Ncessit dtablir clairement quelles sont les limites de lactivit de SWA Celles qui russissent le mieux saisissent mal la valeur ajoute de SWA par rapport aux processus rgionaux o elles proposent dj des engagements nationaux et font des dclarations,etc.18AnnexesSOCIT CIVILE Les organisations locales doivent avoir davantage de poids afin que la responsabilit de leurs gouvernements soit mieux engage SWA jouera un rle danimateur / un rle moteur Reconnaissance des OSC et soutien Les donateurs doivent financer le renforcement des capacits des rseaux des OSC pour pauler SWA au niveau national