RAPPORT DE GESTION 2018 - Accueil - Hyposwiss€¦ · Boaz Barack 2* Administrateur Eric Bernhemi *...
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RAPPORT DE GESTION 2018
Sommaire
Organes de Hyposwiss Private Bank Genève SA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Lettre aux actionnaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Rapport d'activité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Perspectives économiques et financières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Comptes de groupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
– Bilan consolidé 38
– Compte de résultat consolidé de l’exercice 2018 39
– Tableau de flux de trésorerie 41
– État des capitaux propres 42
– Annexes relatives aux comptes annuels consolidés 43
Rapport de l'organe de révision du groupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
Exigences de publication selon la circulaire FINMA 16/1 pour le groupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .68
Comptes annuels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
– Bilan statutaire 73
– Compte de résultat 74
– Répartition du bénéfice 76
– État des capitaux propres 76
– Annexe relative aux comptes annuels 77
Rapport de l'organe de révision de Hyposwiss Private Bank Genève SA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .90
Exigences de publication selon la circulaire FINMA 16/1 pour Hyposwiss Private Bank Genève SA . . . . . . . . . 92
Curriculum Vitae . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96
– Membres du Conseil d'Administration 97
– Membres de la Direction générale 99
Adresses des sociétés du Groupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .102
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Organes
DE HYPOSWISS PRIVATE BANK GENÈVE SA
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DIRECTION GÉNÉRALE
Niels Bom OlesenDirecteur général
Albert LawiDirecteur général adjoint
Robert Dwek Directeur Investissements - CIO
Sébastien Joliat Directeur Finances - CFO
Roni Hougui Directeur Opérations IT - COO
RÉVISION INTERNE
BDO SA, Genève
ORGANE DE RÉVISION
PricewaterhouseCoopers SA, Genève
CONSEIL D’ADMINISTRATION
Solly S. LawiPrésident
Alain Bruno Lévy* Administrateur, SecrétaireEtude Junod, Muhlstein, Lévy & Puder, Genève
Boaz Barack *2
Administrateur
Eric Bernheim *2
Administrateur
Michel Broch*Administrateur
Declan Mc Adams 1Administrateur
Philippe Perles *2
Administrateur
Nabil Jean SabAdministrateur
* Indépendant selon la Circ . FINMA 2017/11 Jusqu'en février 20182 Dès février 2018
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Lettre
AUX ACTIONNAIRES
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Chers Actionnaires,
En ce début d’année 2019, face aux nouveaux défis géopolitiques, économiques et financiers, nous restons résolument enclins à un optimisme réaliste et prudent . Notre solide croissance organique, couplée à la synergie obtenue par l’intégration des actifs clients et ressources humaines issus de nos acquisitions, renforce la rentabilité et la compétitivité de Hyposwiss Private Bank Genève SA (Hyposwiss) au sein de la place financière suisse . Cette consolidation dynamique au niveau de nos avoirs administrés et de nos fonds propres nous permet de faire face aux transformations continues du système financier international, propulsé par le rythme exponentiel de la Révolution numérique .
En abordant les réalisations de Hyposwiss Private Bank Genève SA, nous évoquerons quelques faits marquants de l’évolution de l’économie internationale, éléments déterminants de notre politique d’investissement en matière de placement et de gestion de fortune .
Structure du Groupe
HYPOSWISS PRIVATE BANK GENÈVE SASUISSE
FIMANOR FINANCIALMANAGEMENT AG
ZÜRICH
HYPOSWISSADVISORS SA
GENÈVE
MONACO ASSET MANAGEMENT SAM
MONACO
STAVANGER ASSET MANAGEMENT LTD
NORVÈGE
100 %100 % 22.3 % 35 %
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I - SURVOL DE L’ÉCONOMIE MONDIALE
Expansion mondiale en perte de vitesse face aux risques qui s’amplifientAprès avoir tourné à plein régime début 2018, l’économie mondiale a perdu de la vitesse en cours d’année, fragilisant le potentiel de croissance pour 2019-2020.
▪ L’économie a entamé l’année 2018 sur une note positive, suite à l’accélération de la production mondiale et des échanges en 2017 . Après une accélération synchronisée durant le premier semestre 2018, permettant le plus fort taux de croissance mondiale +3 .9% en six ans, le repli soudain au cours du second semestre a été plus prononcé que prévu . Cette perspective table dorénavant sur une croissance de 3 .5% en 2019 et de 3 .6% en 2020 .
▪ L’essoufflement de l’embellie s’explique entre autres par les droits de douane appliqués par des grands pays, en particulier les États-Unis, et par les mesures prises en représailles par d’autres pays, dont la Chine . Les déclarations laissant de plus en plus de place au protectionnisme entraînent une grande incertitude de la politique commerciale, ce qui pèse sur les décisions d’investissement et sur les indices boursiers . Ces facteurs se cumulent aux risques politiques en Europe (Italie, Brexit) et au Moyen-Orient (Turquie, Arabie Saoudite, Iran, etc .), à la chute du prix du pétrole ainsi qu’à la normalisation des taux d’intérêt par les banques centrales, initiée aux États-Unis .
Risques majeurs — Divergence des politiques monétaires Dans le cadre de la normalisation des politiques monétaires des Banques centrales, l’un des traits majeurs de l’année 2018 a été la divergence entre le rythme du redressement des taux et celui du retrait de liquidités, ce qui a bouleversé les marchés financiers tout au long du dernier trimestre de l’année . Les relèvements de taux décidés par la Réserve fédérale des États-Unis (Fed) dans le contexte d’un ralentissement de la croissance mondiale ont fait craindre la possibilité d’un resserrement prématuré, d’autant plus que la Fed avait déjà entrepris de réduire sensiblement la taille de son bilan .
▪ La Banque centrale européenne (BCE) est quant à elle parvenue à mettre un terme à son programme d’achats d’actifs, mais devra se montrer plus évasive sur les perspectives d’éventuels relèvements de taux . La Banque nationale suisse (BNS), dont la principale contrainte est la vigueur de sa devise, devra attendre un geste de la BCE avant d’envisager une sortie de politique inconfortable de taux négatifs . La Banque du Japon (BOJ) n’a pratiquement aucune marge de manœuvre tandis qu’elle est confrontée à une contraction de sa croissance et à une inflation nulle .
Dettes publiques et privées au plus hautAprès une décennie d’accalmie, les conditions financières qui se sont resserrées depuis l’automne dernier pourraient entraîner une détérioration supplémentaire de l’évaluation des risques, ce qui aurait des conséquences négatives pour la croissance, notamment dans un contexte d’accumulation d’endettement public et privé élevé .
▪ À l’échelle mondiale, l’endettement des états, des entreprises et des ménages se situe à son plus haut niveau . La dette mondiale publique et privée atteint aujourd’hui 250'000 milliards de dollars, soit plus de 320% du PIB mondial . Ce montant, qui comprend la dette chinoise, est en hausse de 40% depuis 2007 et constitue un record absolu .
I - Survol de l’Économie mondialeII - Politique d’investissement
III - Place financière suisseIV - Réalisations du Groupe Hyposwiss
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Ce facteur est un risque majeur en cas de remontée des taux d’intérêts, qui entraînerait une nouvelle crise de liquidités, pouvant aller jusqu’au défaut de dettes pour certains emprunteurs .
▪ S’ajoutent à ces difficultés monétaires et macroéconomiques, le changement climatique (touchant en particulier les pays à faible revenu) ainsi que les tensions géopolitiques sans cesse croissantes . Le protectionnisme commercial grandissant ainsi que l’ascension politique de mouvements nationalistes dans les principaux pays industrialisés constituent également une menace supplémentaire d’instabilité . Tous ces phénomènes sont des facteurs de risques qui ont d’importantes conséquences sociales, économiques, politiques et environnementales .
Indices boursiersSommet record 1T-2018 — Choc boursier 4T-2018 — Rebond début 2019Depuis la crise de 2008, la politique des taux bas et d’injection de liquidités sur les marchés a tiré à la hausse les prix des valeurs réelles comme les actions, l’immobilier et d’autres valeurs patrimoniales qui ont atteint des sommets historiques début 2018, avec une plus-value de l’ordre de 300% depuis leur niveau le plus bas en mars 2009 .
▪ Passage aux actifs non bancaires : durant cette période, en quête de rendements acceptables dans un monde caractérisé par des taux d’intérêt nuls, voire négatifs, et un prix des actifs élevé, les investisseurs ont de plus en plus investi dans des actifs moins liquides et non bancaires tels que l’immobilier, l’art et le Private Equity .
▪ Le cycle économique de l’économie mondiale arrivant à maturité et les politiques de relance des banques centrales étant à des points d’inflexion, la volatilité s’est accrue et la chute des cours des actions depuis leur plus haut niveau s’est intensifiée, notamment au cours du dernier trimestre 2018 . En effet, d’octobre à décembre 2018, les indices boursiers américains et européens ont violemment chuté sur douze semaines consécutives, entraînant une baisse de -15% en moyenne . Dans ce contexte, en matière d’investissement, pratiquement aucun actif n’a pu générer un rendement positif durant l’année.
▪ Néanmoins, la croissance marque le pas et à ce stade aucune récession est à l’ordre du jour . Les investisseurs en actions et en obligations ont bénéficié d’un rebond spectaculaire des indices au cours du premier trimestre 2019, permettant ainsi de récupérer les 2/3 de moins-values boursières de fin d’année .
Normalisation des taux reportée Retour des politiques accommodantes des banques centrales Ce fort rebond des indices boursiers a été stimulé par le changement d’attitude principalement de la Fed et des autres banques centrales, suite à l’effet combiné du ralentissement de la croissance ; de la faiblesse persistante de l’inflation ; des turbulences sur les marchés financiers ; des incertitudes géopolitiques latentes – y compris les négociations commerciales sino-américaines, le Brexit et la situation politique européenne en général .
▪ Les volontés de normalisation des politiques monétaires ont été mises de côté et plusieurs d’entre elles envisagent désormais des mesures d’assouplissement pour soutenir l’activité économique . La Fed a annoncé une pause, voire même un arrêt complet, dans son cycle de relèvement des taux et envisage de mettre fin à la réduction de son bilan . En outre, la BCE repousse ses projections concernant la première hausse des taux . La Banque du Japon s’est dite prête à assouplir sa politique monétaire si nécessaire et la Banque d’Angleterre attend désormais que le flou entourant le Brexit se dissipe avant de tenter quoi que ce soit .
La tendance globale des politiques monétaires parmi les pays développés ne s’oriente plus vers une normalisation, mais plutôt vers un ton neutre, assorti d’un penchant en faveur d’un nouvel assouplissement.
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Perspective : 2019 en deux temps . Après un léger ralentissement au 1S-2019, l’économie mondiale devrait cependant se redresser au second semestre, en faveur d’une politique monétaire et budgétaire plus accommodante des banques centrales . Cette décélération s’est caractérisée par une baisse du rythme des échanges mondiaux, une atonie de la production industrielle et une diminution des intentions d’investissement .
Mesures à mettre en place pour maintenir le cycle de croissance — Responsabilités multilatéralesNotre confiance est basée sur l’histoire économique, qui montre clairement que les guerres commerciales pèsent sur la croissance mondiale, mais sont aussi ingagnables au sein d’une ère numérique avec l’émergence de technologies telles que la digitalisation, l’automatisation, l’intelligence artificielle et la biotechnologie . Il est donc devenu nécessaire de repenser la coopération internationale au-delà de sa dimension financière et de favoriser des échanges plus efficaces du capital social et humain .
▪ En 2008, la part de la production économique des pays en développement dans la production mondiale passait pour la première fois la barre des 50% . L’ouverture des économies de la Chine, de l’Inde et de la Russie s’est accompagnée de nouveaux liens pour les marchés mondiaux du travail et des exportations de produits de base . Les pays en développement devenaient non seulement de nouveaux acteurs majeurs de l’économie mondiale, mais ce basculement était aussi structurel et même amené à perdurer .
Nouvelles dynamiques du basculement de la richesseDepuis les années 1990, la Chine et l’Inde ont enregistré une croissance considérable par rapport à la moyenne des pays de l’OCDE . Conjugués au facteur démographique, ces écarts de croissance ont fait émerger une nouvelle économie mondiale . Les pays les plus importants de par leur poids économique ne sont pas nécessairement les plus riches en termes de PIB par habitant . La Chine est devenue la première économie mondiale si son PIB est mesuré en parités de pouvoir d’achat (PPA) . L’expansion chinoise est aujourd’hui incarnée par le projet de nouvelles « routes de la soie » et les investissements massifs un peu partout dans le monde et en Europe .
▪ Par ailleurs, les pays émergents et les pays en développement sont peuplés de près de 6 milliards d’habitants, représentant 85% de la population mondiale, laquelle comptait 7 .7milliards en 2018 . Ils compteront 2/3 du PIB mondial au cours des cinq prochaines années . Les Brics : Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud représentent à eux cinq 3 milliards d’habitants, soit 42% de la population de la planète et plus de 20% du PIB mondial .
▪ Le basculement de la richesse dans tous ces pays a redessiné la carte des relations économiques en termes d’échanges, de flux financiers et de migrations internationales . Il a ensuite stimulé la croissance mondiale, sortant des millions de personnes de la pauvreté et au final, a modifié la gouvernance mondiale donnant un nouveau rôle aux pays en développement .
▪ Toutes ces répercussions de la crise financière et de celle des réfugiés ont créé des tensions sociales dans de nombreux pays à travers le monde . La solidité des nouveaux moteurs de croissance mondiaux était ainsi mise à l’épreuve, tout comme le soutien au multilatéralisme et à la mondialisation . Ce ralentissement des échanges internationaux et la montée du protectionnisme commercial ont donc changé la donne de la mondialisation .
▪ La solution pour corriger les déséquilibres économiques mondiaux consiste à ne pas créer de nouveaux obstacles au libre-échange par l’implémentation de tarifs douaniers agressifs . Néanmoins, il convient de noter que le libre-échange continue de progresser au moment même où son existence est menacée (Asie, Europe, Afrique) . Pour maintenir ce niveau multilatéral, le G20 préconise des réformes au sein des organisations internationales,
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telle que l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) .
▪ Les stratégies de croissance comprennent un nombre important d’engagements de réformes macroéconomiques et structurelles pour accroître l’investissement, l’emploi et la participation, intensifier le commerce ainsi que favoriser la compétitivité, autant de mesures essentielles au renforcement du potentiel de croissance .
▪ Ces stratégies devront entre autres tenir compte du rythme des développements technologiques qui n’a jamais été aussi rapide et disruptif pour l’économie mondiale ainsi que pour nos vies . La convergence de ces technologies induit à la production d’une quantité gigantesque de données appelées communément « Big data » . Celle ci, à son tour, est soutenue par la capacité des algorithmes à analyser et interpréter ces mêmes données, afin d'optimiser la résolution de problèmes avec les meilleures informations à disposition .
II - POLITIQUE D’INVESTISSEMENT
L’optimisme prudent de notre équipe Recherche & Investissement « R & I » trouve sa source en la capacité du système international d’absorber les chocs des événements naturels, géopolitiques et financiers à travers le monde . Les crises cumulées ont endurci les entreprises internationales et accru leur productivité . Depuis l’éclatement de la crise financière, plusieurs sociétés diversifiées cotées en bourse ont en effet été capables de réagir avec dynamisme aux multiples changements . C’est la détention des valeurs réelles telles que les actions et obligations de ces sociétés cotées qui crée des opportunités et génère de la valeur dans les portefeuilles gérés, issus de l’épargne-clients déposée auprès de la Banque, au sein d’une conjoncture globale où l’on aspire à une plus grande prospérité .
▪ Tel que mentionné précédemment, les valeurs patrimoniales mondiales ne cessent de progresser, notamment en Asie et aux États-Unis . Depuis 2010, le nombre de millionnaires dans le monde a plus que doublé, pour atteindre le chiffre de 36 millions en 2018 . Les avoirs de cette clientèle en progression exigent non seulement des produits de placement judicieux et des conseils professionnels, mais également de plus en plus de sécurité et de stabilité dans le but de protéger les fortunes constituées .
▪ Notre équipe R&I, en charge de l'analyse financière des divers produits d’investissements, dispose d’un processus de placement qui comprend des outils dotés de techniques de pointe, permettant d’identifier des sociétés dans divers segments de marché, qu’il s’agisse de valeurs cycliques ou défensives, regroupant de petites, moyennes ou grandes capitalisations . Dès lors, des opportunités d’investissements existent dans tous les secteurs, en permanence, indépendamment de la conjoncture économique.
▪ Durant l’exercice 2018, consécutivement à une transformation dans notre approche de gestion d’actifs, l’équipe R&I a mis en place une Procédure Métrique de Risque - Risk Metrics (modèle d'évaluation du risque) . Cette nouvelle méthode de classification de risque attribue à chaque actif financier une note de risque . Une même échelle de risque est ainsi utilisée pour les obligations, actions, métaux précieux, produits structurés et fonds d’investissement .
Les potentiels de croissance et de productivité des pays industrialisés et des pays en développement – vigoureusement propulsés par les progrès technologiques – constituent les fondements positifs de notre stratégie globale d’investissement et d’allocation d’actifs à valeur ajoutée .
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▪ Au niveau de la construction de portefeuille, la nouvelle méthodologie consiste en une allocation d’actifs par niveau de risque, qui se distingue d’une allocation traditionnelle par classe d’actifs . Le rendement attendu du portefeuille est finalement optimisé pour un niveau de risque donné, par la recherche d’indépendance entre investissements au travers de leur matrice de corrélation . Cette méthodologie permet ainsi aux équipes de gestion Hyposwiss de mieux mesurer et réduire le risque pour chaque portefeuille, tant dans un marché normal que dans un contexte de stress, tel que vécu au cours du dernier trimestre 2018.
Fonds existants et nouveaux fondsSuite à cette gestion dynamique, la taille de nos fonds a fortement augmenté en 2018 : Protea Orchard Europe Equity, Protea Fixed Income Key Solution, Protea Crawford Lake US Equity, Leo First European Growth et Montlake Avenir US Equity.
▪ Sous la responsabilité du département R&I, les encours sous gestion du département de l’Asset Management (gestion par mandat discrétionnaire centralisée et celle par mandat en fonds de placement externes) ont progressé, pour atteindre plus de CHF 530 millions . La rentabilité de la banque en 2018 a ainsi été renforcée par les éléments clés suivants : actifs gérés acquis ; réduction des liquidités clients par l’augmentation des investissements ; augmentation des mandats « discrétionnaires » centralisés ; élargissement des fonds d'investissement internes et externes gérés .
▪ D'autre part, notre unité « Global Custody » pour intermédiaires financiers a été renforcée, en tant qu’institution bancaire dépositaire d’actifs clients gérés par des gérants de fortunes indépendants . A cet égard, Genève offre une plateforme idéale pour un grand nombre de gérants de fortunes et conseillers financiers indépendants . Au travers de ce service, nous souhaitons leur offrir un soutien opérationnel efficient ainsi qu’une approche hautement personnalisée avec des solutions et d’expertises en valeur ajoutée .
Dans un contexte de rebond spectaculaire des marchés financiers au cours du premier trimestre 2019, Hyposwiss a su réaliser une récupération des moins-values subies des portefeuilles, suite au bouleversement des indices boursiers tout au long du dernier trimestre de 2018 . A fin mars 2019, grâce à la réactivité des banques centrales, la performance négative a été presque entièrement récupérée pour les portefeuilles de nos investisseurs locaux et internationaux, en retrouvant les niveaux positifs de 2017 . Les portefeuilles diversifiés en euro et en dollar de la Gestion centralisée ont également su bénéficier du rebond, en augmentant l’exposition aux marchés actions en temps opportun .
III - PLACE FINANCIÈRE SUISSE
En Suisse, dans le cadre des nouvelles réglementations, la place financière s’adapte aux normes internationales, en vue de relever la qualité dans l’Asset Management, en renforçant la protection de l’investisseur, la transparence et la capacité fonctionnelle du marché .
▪ En 2018, la Banque nationale suisse (BNS) maintient le cap expansionniste de sa politique monétaire . Ainsi, elle stabilise l’évolution des prix et soutient l’activité économique . Le taux d’intérêt appliqué aux avoirs à vue détenus à la BNS demeure fixé à -0 .75% et la marge de fluctuation du Libor à trois mois, comprise entre -1 .25% et -0 .25% . Le taux d’intérêt négatif et la disposition de la BNS à intervenir au besoin sur le marché des changes sont toujours nécessaires . Ces mesures maintiennent à un bas niveau l’attrait des placements en francs suisses et réduisent les pressions à la hausse sur le franc .
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▪ Dans ce contexte, de nombreux éléments portent à croire que les taux d’intérêts resteront encore longtemps à un niveau très bas en Europe et en Suisse . La marge de manœuvre pour une politique monétaire indépendante vis à vis de celle de la BCE semble néanmoins ne pas être très grande .
▪ Après une croissance annuelle robuste de 2 .5% pour 2018, celle de 2019 devrait être plus faible se situant à environ 1 .5% . Les perspectives conjoncturelles helvétiques restent toutefois très satisfaisantes, accompagnées d’une utilisation positive des capacités de production de l’économie . En outre, l’évolution favorable s’est poursuivie sur le marché du travail . L’emploi a progressé et le taux de chômage s’est encore réduit pour s’inscrire à 2 .4% ; un niveau aussi bas que celui avant la crise de 2008 . Si, contre toute attente, la conjoncture internationale devait fortement ralentir (Brexit, persistance de problèmes structurels en Europe, etc .), la Suisse en ressentirait rapidement les effets .
Secteur bancaireLe domaine bancaire connaît aujourd’hui un changement, tant sur le plan international qu’en Suisse . Les banques se voient confrontées à de multiples défis et parfois même fondamentaux quant aux perspectives d’avenir de leurs modèles d’affaires .
▪ A fin 2017, les fortunes gérées des banques suisses se montaient au total à CHF 7'300 milliards et ont augmenté de 51% depuis le passage au nouveau millénaire . La moitié des fortunes gérées provient de clients internationaux . La Suisse est leader du marché mondial avec une part de marché représentant 27 .5% dans la gestion de fortune transfrontalière de clients privés . Pour la compétitivité des banques suisses, il est par conséquent essentiel d’accéder aux marchés internationaux et plus particulièrement au marché européen .
▪ En été 2018, le Parlement a adopté la Loi sur les services financiers (LSFin) . Cette loi crée de nouvelles règles relatives à la fourniture de prestations financières et d’instruments financiers et consiste à renforcer la protection des clients par rapport aux établissements financiers . Un aspect central de la conception de la LSFin a été la création de dispositions équivalentes au droit européen . Le fait de remplir les exigences d’équivalence est une condition essentielle pour accéder au marché dans les pays européens .
Plateforme digitaleL’importance des technologies numériques ne cesse de croître d’année en année . La digitalisation met les banques face à de nouveaux défis, ce qui constitue un catalyseur au niveau des restructurations . De ce fait, la capacité d’innovation par transition numérique nous force à nous adapter continuellement pour mieux maîtriser notre savoir-faire financier en matière de gestion de fortune.
▪ Dans ce cadre, Hyposwiss a créé un Comité Blockchain (technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente, sécurisée, et fonctionnant sans organe central de contrôle) . Ce Comité est en charge de tirer parti des avantages et des possibilités des progrès rapides de la technologie financière qui transforment les prestations des services bancaires, tout en gérant les risques inhérents . Notre conviction est très forte quant à l’importance de l’écosystème Fintech et Wealthtech bancaire pour la place financière Suisse .
▪ Hyposwiss a fait son entrée en 2017 dans la FinTech sous la forme d’une participation dans le capital de « Numbrs Personal Finance AG », société fondée en 2015 à Zürich, qui détient une plateforme digitale de services bancaires et compte aujourd’hui 458'000 utilisateurs . Notre investissement dans cette société s’inscrit dans une démarche de coopération et de développement réglementaire visant à offrir sous une forme numérique nos produits et services financiers à une clientèle élargie ciblée .
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▪ Participation dans une société suisse FinTech « WeCanGroup SA » . La transformation numérique occupe aujourd'hui une place prépondérante au sein des services financiers ; ainsi Hyposwiss s’adapte au monde de la blockchain, guidée par les changements de l'environnement réglementaire suisse . Avec sa participation dans les actions de la Société WeCanGroup SA, la Banque démontre ainsi son engagement à relever de nouveaux défis dans le secteur du numérique en Suisse .
▪ En outre, au niveau interne, Hyposwiss continue d’investir activement dans les technologies de l’information, afin de rester en première ligne du développement technologique actuel . En 2018, Hyposwiss a mis en place une nouvelle plateforme de banque mobile, conçue pour offrir à sa clientèle privée et aux gestionnaires externes, un ensemble de fonctionnalités intuitives et pragmatiques . En février 2019, Hyposwiss s’est vu décerner le prix « Customer Facing Digital Capabilities » lors des 5èmes WealthBriefing Swiss Awards ; une distinction reconnaissant les capacités numériques avancées des services bancaires proposés sur tablettes et téléphones portables à la clientèle privée .
IV - RÉALISATIONS DU GROUPE HYPOSWISS
Dans le cadre de son développement, le Groupe Hyposwiss a réussi en 2018 à augmenter ses actifs sous gestion par un afflux de Net New Money (NNM) de CHF 438 .4 millions (+9%), avant l’ajustement des marchés boursiers et monétaires .
En 2018, le montant des avoirs clients auprès du Groupe Hyposwiss, avec mandat de gestion, de conseil et administré, a ainsi atteint CHF 4.75 milliards (CHF 4 .6 milliards en 2017) . Cette augmentation des avoirs administrés tient compte de l’effet des marchés boursiers et monétaires volatils durant le dernier trimestre 2018, qui ont affecté sensiblement la performance des portefeuilles .
Au 31 .12 .2018, le total du bilan est demeuré stable et s’élève à CHF 708 millions comparé à CHF 721 millions l’année précédente . La structure de notre bilan est conservatrice, avec des fonds propres adéquats et un financement extérieur provenant essentiellement des dépôts de la clientèle . Les prêts accordés aux clients se font sous forme de prêts Lombard et entièrement financés par les dépôts de la clientèle .
Les fonds propres consolidés atteignent CHF 50 .1 mios (CHF 47 .2 mios en 2017) . Le degré de couverture des fonds propres s’élève à 376% ; soit un ratio de solvabilité de 30 .1%, supérieur au ratio réglementaire de 10 .5% . En 2018, l’activité de base de Hyposwiss a pu évoluer de manière positive en générant de solides résultats opérationnels atteignant CHF 5 .9 mios, soit une augmentation de 24%, comparé à CHF 4 .8 mios en 2017 . Notre contrôle des coûts nous a permis d’améliorer le bénéfice brut, qui atteint CHF 10 mios en 2018 (CHF 7 .6 mios en 2017), d’où un ratio coûts/revenus (coefficient d’exploitation) amélioré à 78% contre 81% l’année précédente .
Chiffres clés consolidés CHF
Bénéfice consolidéTotal des produits d’exploitationTotal du bilanTotal des avoirs administrésFonds propres
2018
4.3 mios45.5 mios708 mios4.8 mias50.1 mios
2017
3.7 mios39.9 mios721 mios4.6 mias47.2 mios
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Le résultat consolidé présente un bénéfice net de CHF 4.3 mios qui inclut les revenus des sociétés du Groupe au 31 décembre 2018 . Cet accroissement de la rentabilité de la Banque tient compte de la marge d’intérêts supérieure en matière de crédit et d’une activité de courtage soutenue ainsi qu'à des augmentations de distributions provenant d'immobilisations financières . Les participations détenues par Hyposwiss dans les sociétés de gestion de fortune contribuent à la progression de la rentabilité de la Banque : Monaco Asset Management SAM - AUM : CHF 2 .7 mias, Hyposwiss Advisors SA - Avoirs administrés AUM : CHF 260 mios - Stavanger Asset Management Ltd - AUM : CHF 56 mios – Fimanor Financial Management AG – AUM : CHF 33 mios .
Hyposwiss Advisors SA a ouvert un nouveau bureau à Zürich en septembre 2018, en accueillant une équipe de trois gestionnaires pour continuer à gérer et développer sa clientèle privée américaine et canadienne, ce qui a entraîné une sensible augmentation de la masse sous gestion de la société .
CONCLUSION
▪ Hyposwiss Private Bank Genève SA est synonyme de pérennité, fiabilité, stabilité et croissance, solidement bâtie sur une tradition et expérience bancaire dont l’histoire date de plus d’un siècle . Notre institution – entièrement consacrée à l’activité de gestion de fortune – bénéficie d’une équipe hautement professionnelle, loyale et multiculturelle . La synergie, obtenue par l’intégration des actifs clients issus des acquisitions et des ressources humaines, renforce la compétitivité de notre institution . Dans un environnement en perpétuelle mutation, Hyposwiss continue à se développer progressivement en utilisant le plein potentiel de la digitalisation au sein de sa structure .
▪ Le Conseil d’Administration, la Direction générale ainsi que les équipes Hyposwiss sont soutenues par des partenaires proactifs qui ensemble appliquent de stricts principes de gouvernance pour cadrer une gestion de risque dynamique, globale et innovante . Notre philosophie consiste à protéger et accroître le patrimoine de nos investisseurs internationaux, en prenant des risques mesurés et en utilisant de manière optimale de multiples instruments financiers, combinant investissements traditionnels et alternatifs .
▪ Horizon 2019-2021 : Nous poursuivrons notre stratégie de croissance organique et par acquisition . Malgré les turbulences des marchés financiers traversées fin 2018 et suite au puissant rebond des marchés au cours du premier trimestre 2019, nous anticipons que nos activités continueront à dégager des résultats positifs, conformes à nos budgets, permettant la distribution d’un dividende aux actionnaires .
▪ L’unité et la complémentarité des partenaires et des collaborateurs demeurent essentielles, aussi nous tenons à leur exprimer notre gratitude pour la constance de leur engagement . En réunissant notre professionnalisme, nous continuons à construire une institution qui se distingue par sa performance en matière de gestion de fortune et par la passion du métier de ses dirigeants . Un grand merci à tous nos fidèles clients pour la confiance qu’ils nous témoignent . Nous sommes déterminés à continuer de les servir dans un cadre de convivialité qui caractérise le Groupe Hyposwiss .
Niels BOM OLESENDirecteur général
Solly S. LAWIPrésident duConseil d’Administration
Rapport
D'ACTIVITÉ
17
RAPPORT D'ACTIVITÉ DE HYPOSWISS
ÉVOLUTION DES AVOIRS ADMINISTRÉS
CHIFFRES CLÉS CONSOLIDÉS EN 2018
Avoirs administrés : CHF 4.8 mias Fonds propres : CHF 50.1 mios Bénéfice : CHF 4.3 mios
En milliards CHF
Groupe HyposwissMonaco Asset Management SAM
2013
1 .4
2 .2
2014
3 .4
2 .5
2015
3 .2
2 .0
2016
4 .0
2 .5
2017
4 .6
2 .6
2018
4 .8
2 .7
Groupe Hyposwiss En mios CHF
2013 2014 2015 2016 2017 2018
5'000
4’500
4’000
3’500
3’000
2’500
2’000
1’500
1’000
500
0
3’000
2’500
2’000
1’500
1’000
500
02013 2014 2015 2016 2017 2018
Monaco Asset Management SAMEn mios CHF
1818
GROUPE HYPOSWISS
TOTAL DES AVOIRS ADMINISTRÉS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2018 : CHF 4.8 MILLIARDS
Allocation par classe d'actifs au 31.12.2018
Autres
CHF
GBP
EUR
CAD
USD
Allocation monétaire au 31.12.2018
53 .1%
2 .3%
1 .8%
19 .6%
10 .2%
12 .9%
Cash/MM
Obligations et Fonds obligataires
Autres fonds et produits structurés
Fonds alternatifs
Actions et Fonds actions
Métaux et Matières premières
Autres
26%
1% 1%
27%
4%
33%
8%
19
2020
Perspectives
ÉCONOMIQUES ET FINANCIÈRES
21
PRÉVISIONS DE CROISSANCE DES PAYS DÉVELOPPÉS ET ÉMERGENTS
Début du ralentissement de la croissance mondiale en 2018, marqué par les tensions sinoaméricaines
▪ Après avoir atteint son sommet au 4ème trimestre 2017 à 4 .2%, la croissance mondiale a commencé à ralentir . En 2018, elle devrait atteindre 3 .7% (3 .9% en 2017) et poursuivre son ralentissement en 2019 .
▪ L’année 2018 a été marquée par une croissance asynchrone et par l’émergence des mesures protectionnistes américaines, celles-ci se sont traduites, entre autre, par un conflit commercial avec la Chine . Si une trêve de trois mois a été signée en décembre, elle expirera prochainement, et l’incertitude quant à un accord global et durable reste importante . A cela s’ajoute d’autres risques politiques (Brexit, élections européennes, situation italienne, remplacement de M . Draghi à la tête de la BCE, hausse de la TVA au Japon, etc .), tandis que le cycle de ralentissement de l’industrie et du commerce pèse également sur l’investissement et donc sur la croissance .
▪ Face à ces risques, la croissance mondiale devrait cependant bénéficier (i) d’une détente des conditions financières mondiales, en lien avec une politique monétaire américaine plus accommodante, (ii) d’une politique budgétaire plus souple de nombreux pays (Chine, Allemagne, France, etc .) et (iii) d’une stabilisation de la dynamique émergente . La croissance mondiale pourrait ainsi continuer de ralentir pour s’établir en 2019 à un niveau proche de 3 .2% .
PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES ET FINANCIÈRES
Croissance annuelle du PIB en %(émergents vs développés)
Écart de croissance en % (émergents vs développés)
10
8
6
4
2
0
-2
-4
5
0
Émergents
Développés
Monde
1980
1980
1990
1990
2000
2000
2010
2010
2020
2020
% a/aprévisions FMI
22
PRÉVISIONS DE CROISSANCE DES PAYS INDUSTRIALISÉS ET ÉMERGENTS
Pays développés
États-Unis
Japon
Royaume-Uni
Zone Euro
Allemagne
France
Italie
Espagne
Suisse
2 .2
1 .9
1 .8
2 .4
2 .2
2 .2
1 .6
3 .0
1 .6
2 .9
0 .7
1 .4
1 .8
1 .4
1 .5
0 .8
2 .5
2 .5
2 .3
0 .8
1 .4
1 .3
1 .3
1 .5
0 .2
1 .9
1 .5
2 .6
0 .3
3 .1
1 .3
1 .9
1 .0
0 .2
1 .4
2 .4
1 .6
0 .6
1 .8
2 .0
2 .2
1 .1
1 .1
3 .2
1 .6
2 .9
1 .4
2 .3
2 .1
1 .5
1 .0
0 .9
3 .4
1 .2
201920182017201620152014Variation du PIB réel, en %
Taux de croissance potentielle à long terme
Vue d'ensemble des cycles économiques
Accélération de la dynamique économique
Décélération de la dynamique économique
Royaume-Uni
Cycle économique
Japon
Italie
Chine
Australie
Canada
SuisseFrance
Corée du Sud
Zone Euro
Allemagne
États-Unis
Pays émergents de l'Asie
Monde
Chine
Inde
Brésil
Mexique
Russie
Turquie
Indonésie
Afrique du Sud
6 .8
8 .2
1 .1
2 .0
1 .6
7 .4
5 .1
1 .2
6 .6
7 .2
1 .5
2 .0
2 .3
3 .0
5 .2
0 .7
6 .0
7 .0
2 .5
1 .9
1 .6
0 .2
5 .1
1 .6
7 .3
6 .9
0 .5
2 .8
1 .1
5 .2
5 .0
1 .5
6 .7
8 .0
-3 .3
2 .3
0 .3
3 .2
5 .0
0 .6
6 .9
7 .5
-3 .5
3 .3
-2 .7
6 .1
4 .9
1 .2
Pays émergents
20192018201720162015Variation du PIB réel, en %
2014
23
ÉTATS-UNIS
Vigueur des données économiques américaines en 2018, accompagnée par une normalisation de ses taux
▪ La croissance US devrait atteindre environ 2 .9% en 2018, soit la plus forte dynamique des pays développés . Cette performance s’explique essentiellement par la robustesse de la demande interne, soutenue par de nombreuses créations d’emplois, un taux de chômage à un plus bas depuis 50 ans et des salaires supérieurs à 3% . L’investissement des entreprises a, quant à lui, bénéficié de la relance fiscale de D . Trump (baisse du taux d’imposition sur les sociétés de 35% à 21%) et de la hausse des profits des entreprises . A ce niveau, la croissance est bien supérieure à son potentiel (inférieur à 2%), ce qui a conduit à une hausse des pressions d'inflation sous-jacente et a justifié la normalisation monétaire (+100pb à 2 .5%) .
▪ Cependant, le durcissement des conditions financières a pesé sur la dynamique en fin de période . En 2019, la croissance devrait marquer le pas à 2 .3% en moyenne, pénalisée notamment par un ralentissement de l’investissement des entreprises . Comme la hausse de la productivité freine les pressions inflationnistes déjà modestes, il est cohérent que la Fed ait commencé à réviser à la baisse ses perspectives de hausse de taux pour 2019 . Par ailleurs, au regard des dernières déclarations, un statu quo prolongé sur l’ensemble du 1er semestre semble très probable .
Moyenne des créations d'emplois sur 3 mois (G) Taux de chômage (D)
Création d'emplois dans le secteur privé(en milliers)
201020082006 2012 2014 2016 2018 2020
%
10
9
8
7
6
5
4
400
200
0
-200
-400
-600
-800
-1'000
Taux de chômage et créations d'emplois dans le secteur privé américain
2424
ZONE EURO
Déception en termes de croissance
▪ Si la croissance de la zone euro avait surpris à la hausse en 2017, c’est l’inverse qui s’est produit en 2018 et au final la croissance est estimée à 1 .8% . Le ralentissement s’explique par (i) des facteurs externes ; en effet les exportations nettes ont contribué négativement depuis fin 2017, alors que la contribution des composantes de la demande domestique est restée globalement stable ; (ii) mais également des chocs internes (crise italienne, chute du secteur automobile allemand, gilets jaunes, etc .) . Avec le maintien d’une croissance supérieure à son potentiel, l’inflation totale a légèrement progressé et cela s’explique essentiellement par les prix de l’énergie, comme l’illustre sa chute depuis décembre 2018 .
▪ Le capacité de rattrapage de la zone euro reste significative, avec un PIB réel proche de son niveau de fin 2007 . Néanmoins, en glissement annuel, le ralentissement tendanciel est perceptible (1 .2%) avec le maintien d’une dynamique très négative dans l’industriel (PMI manufacturier au plus bas depuis 2014) . Dès lors, avec un acquis de croissance faible (0 .35% fin 2018), il apparait difficile d’envisager une croissance supérieure à 1 .5% en moyenne annuelle . En effet la dynamique risque d'être heurtée, avec la poursuite d’un momentum décevant en début d’année (potentielles sanctions américaines contre le secteur automobile, élections européennes et espagnoles), avant une probable réaccélération .
– En premier lieu, la diffusion de la croissance en zone euro reste positive, indiquant que le ralentissement est circonscrit à certains secteurs ;
– Ensuite elle va bénéficier d’une impulsion budgétaire importante (de plus de 0 .4pp de PIB, dont env . 0 .8pt de PIB en Allemagne) ainsi que de l’impact de la baisse des prix du pétrole ;
– Enfin, les conditions financières resteront accommodantes . L’inflation devrait se replier sous les 1 .3%, et si la BCE a stoppé ses achats d’actifs en décembre comme prévu, en parallèle, elle a revu à la baisse ses perspectives de croissance et d’inflation et commencé à adoucir son discours . Une nouvelle détente de celui-ci est attendue prochainement, ce qui participera à limiter le potentiel d’appréciation de l’euro face au dollar .
Évolution de la croissance réelle du PIB (base 100 au T1 2008)
110
105
100
95
90
110
105
100
95
9020092008 2010 2011 2012 2013 20152014 2016 2017 2018
Allemagne
Espagne
Italie
Portugal
France
Pays-bas
Autriche
Zone euro
107 .2
25
PAYS ÉMERGENTS
Chine, 40% du PIB émergent, principal risque pour les pays émergents
▪ L’environnement mondial reste complexe en 2018, marqué par un ralentissement assez net de la dynamique industrielle qui pèse sur le commerce mondial . En outre, les pays émergents ont souffert de l’appréciation du dollar face à leurs monnaies, du resserrement de la politique monétaire de la Fed, de la baisse des prix des matières premières en fin d’année et de la montée globale de l’aversion pour le risque (guerre commerciale) . Ceci a eu pour conséquence des sorties importantes de capitaux et la dépréciation des devises émergentes . Pour lutter contre ce phénomène, les banques centrales de nombreux pays émergents ont dû resserrer leur politique monétaire, provoquant ainsi une dégradation des conditions financières .
▪ Cette tendance est progressivement en train de s’inverser, comme l’attestent par l’exemple les évolutions respectives des PMI entre les pays développés et les pays émergents . Ainsi, le policy-mix américain pèsera moins en 2019, puisque la FED ne relèvera ses taux directeurs qu’une seule fois et demeurera particulièrement prudente . De plus, l’inflation n’est pas une menace pour les pays émergents, ce qui ouvre de nouvelles marges de manœuvre aux banques centrales .
▪ La croissance dans les pays émergents devrait donc ralentir quelque peu en 2019 (sous les 4 .5%, contre env . 4 .6% en 2018) et ceci s’explique principalement par le ralentissement chinois . A contrario, l’Amérique Latine devrait voir sa croissance rebondir, avec une accélération au Brésil et une sortie de récession en Argentine . Il est à noter une forte augmentation de l’endettement privé toujours sous surveillance, notamment en Chine .
56
54
52
50
48
46
44
42
40
Russie
Chine
Inde
Brésil
2016 2017 2018 2019
BRIC : indice des directeurs d'achat PMI manufacturier
Indice PMI
2626
SUISSE
Dégradation du momentum et potentiel d’accélération limité en 2019
▪ Après cinq trimestres de forte croissance, l'économie a nettement ralenti au 3ème trimestre 2018, affectée (i) par une moindre contribution du commerce extérieur, suite au tassement du commerce international et par l’appréciation du franc suisse . Principalement corrélé à l’aversion au risque, celui-ci s’est apprécié en termes réels de 4% sur l’année ; (ii) par un effondrement de l’investissement (plus faible performance trimestrielle depuis 2009) et (iii) une consommation privée pénalisée par une légère hausse de l’inflation et une progression du taux d’épargne . Un rebond a eu lieu depuis le T4 2018, mais reste contenu . La croissance annuelle devrait s’établir proche de 2 .5% en 2018 (après 1 .6% en 2017) .
▪ En Suisse, 2019 devrait voir une continuation d’une normalisation de sa dynamique: l’économie mondiale va ralentir, tout comme la zone euro, avec un franc suisse toujours surévalué . Si on ne peut pas écarter un choc exogène susceptible de soutenir le franc suisse, celui-ci est appelé à se déprécier . La consommation des ménages bénéficiera de la bonne orientation des salaires soutenue par un marché du travail « tendu », où le taux de chômage est inférieur à celui du NAIRU (non-accelerating inflation rate of unemployment) et d'un recul de l’inflation avec la chute des prix du pétrole . L’économie helvétique devrait par conséquent difficilement croître au-delà de son potentiel de 1 .6% .
▪ Les risques en Suisse sont baissiers et essentiellement externes (ralentissement américain, Brexit, relations entre la Suisse et l'UE dans le cadre des négociations sur l'accord-cadre) . Au niveau national, il est à noter toutefois la tenue des élections fédérales fin octobre et un secteur immobilier à risque, selon la Banque nationale suisse .
%
30
20
10
0
-10
-20
-301975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 2015
Taux de change effectif réel du franc suisse (en %)
Écart à la moyenne depuis 1972
Écart à la moyenne sur 5 ans
Écart à la tendance
27
MATIÈRES PREMIÈRES
Des performances a priori limitées et une volatilité a priori plus faible
▪ Après une année 2017 globalement positive pour les matières premières, 2018 s’est révélée beaucoup plus volatile . Si les matières premières agricoles sont restées relativement stables en partie grâce à l’absence de crise climatique longue, le ralentissement de 2ème partie de cycle et plus spécifiquement le ralentissement chinois et du commerce mondial ont pesé sur les métaux industriels (-20% sur l’année) . A contrario, la chute de l’appétit au risque et la baisse des taux réels en fin de période ont permis aux métaux précieux de se redresser à partir d’octobre pour finir proche de la stabilité (niveau début 2018) .
▪ Il est à relever que les matières premières ayant le plus souffert fin 2018 sont celles qui ont le mieux rebondi début 2019 : le rebond simultané du pétrole et des métaux industriels reflète le choc de demande d’appétit au risque depuis le début de l’année . De ce fait, les métaux industriels vont fortement dépendre de la croissance chinoise ; et celle-ci devrait s’améliorer à partir du second semestre 2019 . Les matières premières agricoles restent quant à elles tributaires des aléas climatiques, mais ne présentent pas de déséquilibre persistant . Enfin, plus globalement, le potentiel d’appréciation du dollar US par rapport aux principales monnaies est dorénavant plus réduit .
Énergie
Métaux précieux
Métaux industriels
Produits agricoles
130
120
110
100
90
80
70
J F M A A S O N D J F MM J J
2018 2019
Prix des matières premières(indice S&P GSCI spot en dollar - base 100 au 01 .04 .2018)
2828
PÉTROLE
▪ Le pétrole a connu une année 2018 agitée . Après avoir progressé de plus de 25% jusqu’en octobre, soutenu par la baisse des stocks au niveau mondial et des positions spéculatives nettes très importantes, il termine cependant l’année en baisse de 20%, soit à 53 dollars par baril (Brent), après un record de 8 semaines consécutives de baisse . Une baisse qui allait au-delà de la dégradation des fondamentaux économiques et qui reflète que les marchés sont passés de craintes de contraintes sur l’offre (en raison des sanctions iraniennes) à des craintes d’une offre trop abondante (niveaux de production historiques en Arabie saoudite, en Russie et aux Etats-Unis), alors même que la demande mondiale ralentissait .
▪ En 2019, la tendance est légèrement plus positive . Les pays producteurs se sont mis d’accord sur une réduction de leur production de 1 .2 millions de barils jour, un chiffre qui pourrait cependant être revu à la hausse . Face à cela, côté demande, l’IEA (International Energy Agency) prévoit une hausse de celle-ci, i .e . 1 .4 mios b/j après 1 .3 mios en 2018, grâce à la baisse du prix moyen . Le marché semble donc amené à s’équilibrer progressivement au cours de l’année . Les stocks tendent ainsi à se modérer et le pétrole devrait bénéficier d’un potentiel d’offre plus réduit, suite à la baisse des investissements, alors que le surplus de capacité de l’OPEP est faible (1 .2% de la consommation mondiale) . Une fourchette comprise entre 55 et 70 dollars le baril à horizon 12 mois semble raisonnable ; le risque majeur demeurant principalement géopolitique .
Évolution du prix de l'énergie
Prix du pétrole Brent/WTI
S&P GSCI Energy index
25
35
55
16045
120
65200
30
40
100
60
180
50
140
70
75
80
85
220
240
260
Brent (D) WTI (D)
S&P GSCI Energy (G)
2017 2018 2019
29
MÉTAL OR
▪ Sur une tendance haussière depuis 2016, qui correspond à la ré-accélération des achats nets d’or par les banques centrales (aujourd’hui à 571 tonnes, nouveau record historique), l’or a connu une année 2018 mouvementée . Après une hausse de 10% due aux diverses incertitudes géopolitiques sur les trois premiers mois de l’année, l’or a ensuite corrigé avec la remontée des taux réel et du dollar, avant de rebondir, soutenu à la fois par une intensification des tensions commerciales et une chute des taux réels et de l’appétit au risque, sur fond de turbulences financières en fin d’année . Au final, l’or termine en légère baisse (-1 .4%) en 2018, à 1’282 dollars l’once .
▪ Début 2019, la tendance haussière de l'or, démarrée en août 2018, se poursuit, atteignant 1'340 dollars l'once mi-février . La hausse de l’or s’est poursuivie début 2019 (+4% YtD), malgré le rebond de l’appétit au risque, maintenant un potentiel équilibré à court terme . Les taux réels ont quant à eux déjà nettement baissé, le risque baissier sur le dollar est plus réduit et la probabilité d’une guerre commerciale « dure » s’éloigne . Néanmoins, l’or conserve son intérêt en termes de diversification et de protection du capital, d’autant que son prix normé par le PIB nominal mondial est à peine revenu sur sa moyenne de long terme et que la production plafonne depuis 2009 .
Prix de l'or et MSCI monde
Or (G)
MSCI monde D (en dollars)
(USD)
2000
1500
1000
500
0
600
500
400
300
200
100
2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 2018
indice MSCI
USD
CHF
GBP
EUR
Performance de l'or en différentes devises (USD, GBP, EUR, CHF) Base 100 01 .01 .2008
240
220
200
180
160
140
120
100
80
2008 2010 2012 2014 2016 20172009 2011 2013 2015 2018
30
TAUX DE CHANGE
▪ Avec le ralentissement mondial et la baisse tendancielle de l’appétit au risque, les monnaies refuges, comme le dollar (+5%), le yen (+7%) et le franc suisse (4%), se sont largement appréciées contre la plupart des monnaies au détriment de l’euro (+0 .5%) et du sterling (-1 .5%) . Si en taux de change effectif l’euro termine l’année quasiment stable, cela s’explique par sa hausse face aux devises émergentes (p .ex . +33% vs la lire turque), alors qu’il abandonne près de 5% face au dollar . La monnaie unique a essentiellement souffert du ralentissement économique dans la zone euro après la forte accélération en 2017 et de la résurgence du risque politique, notamment en Italie .
▪ Si le positionnement sur le dollar reste plus haussier, la tendance s’est cependant améliorée pour l’euro en fin de période, avec la stabilisation du momentum macro . De plus, l’euro apparaît raisonnable en termes de valorisation à la différence du dollar qui ressort assez cher par rapport aux autres devises, selon différentes mesures (écart à la moyenne, taux de change comportemental) et il pourrait légèrement s’apprécier en 2019 . Si le taux de change effectif réel du franc suisse s’est écarté de sa moyenne longue en 2018, son niveau reste plus bas qu’en 2015-2017 .
Taux de change effectif réel (base 100 = 01/01/2000)
160
140
120
100
80
60
40
20022000 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 2018
Euro
Franc suisse
Yen
LivreDollar
Yuan
31
BANQUES CENTRALES
Normalisation graduelle des taux d’intérêts
▪ L’accélération de la croissance mondiale en 2017 s’est accompagnée d’une réduction des excès de capacité de production, poussant les banques centrales - avec au 1er rang la Fed, suivie par les banques centrales émergentes - à défendre leur monnaie, en normalisant leur politique monétaire en 2018 . Cependant, le durcissement des conditions financières et la concrétisation du ralentissement américain et européen en fin d’année a poussé les banques centrales à tenir des discours plus accommodants en fin d’année .
– FED : face à une accélération progressive de l’inflation, elle a relevé son taux directeur à 2 .50% . Avec le tassement de celle-ci en fin de période, la Fed a d’abord timidement revu (en décembre 2018) ses projections de hausse de taux en 2019 (de 3% à 2%), avant de confirmer un biais nettement plus accommodant (ajustement du bilan si nécessaire), suggérant un statu quo au moins jusqu’à la fin du 1er semestre .
– BCE : la zone euro étant moins avancée dans le cycle, avec une inflation sous-jacente stable à 1%, la BCE a commencé sa normalisation monétaire qu’en seconde partie d’année, avec une réduction graduelle des achats d’actifs jusqu’à leur arrêt en décembre . Ceux-ci devaient initialement s’accompagner d’une hausse des taux directeurs après l’été 2019 . Depuis, la BCE a revu à la baisse ses prévisions d’inflation à 1 .6% seulement en 2020 et il est probable que pour 2019 elle conserve ses anticipations et maintienne des conditions financières adéquates face au ralentissement de la zone .
– BoJ : l’inflation, comme la croissance, a marqué le pas en fin d’année au Japon . L'absence des chocs naturels spécifiques (typhons, tremblements de terre,…) plaide pour un rebond de la croissance à court terme, mais de faible ampleur . Parallèlement, l’inflation sous-jacente n’est que de 0 .4% sur un an . Au final, le gouverneur a averti que si la force du yen venait à remettre en cause la cible d’inflation, la BoJ pourrait alors augmenter son soutien .
– PBoC : pour soutenir son économie, la banque centrale chinoise a été active en 2018 . Elle a ainsi baissé à quatre reprises son taux sur les réserves obligatoires des banques (de 15% en avril 2018 à 11 .50% fin février 2019, un plus bas depuis 2007) . Elle a également été innovante : (i) opérations de facilité de crédit à moyen terme dédiées aux entreprises privées ; (ii) swap d’obligations perpétuelles bancaires contre des actifs d’état pour faciliter leur recapitalisation . Profitant du statu quo de la FED, d’une inflation sous sa cible et de l’appréciation du yuan, elle conserve des marges de manœuvre en 2019 .
Taille des bilans des Banques centrales par rapport au PIB (%)
Banque du Japon
Banque de Chine
BNS
FED BCE
120
100
80
60
40
20
% du PIB
20162015201420132012 2018 20192017
3232
MARCHÉ OBLIGATAIRE
Puissant mouvement baissier en fin de période
▪ Aux Etats-Unis, le rendement du bon du Trésor 10 ans a été soutenu jusqu’en novembre par une croissance supérieure au potentiel et par la normalisation de la politique monétaire . Celui-ci a ensuite connu un puissant mouvement baissier avec la réévaluation des attentes de hausses de taux directeur pour 2019 nettement plus modestes . Au final, le rendement a atteint 2 .69% à fin 2018, une hausse annuelle de 30 points de base, un niveau plancher jamais atteint depuis 2007 .
▪ En Europe, la dynamique a été moins marquée en 2018, mais tendanciellement plus baissière ; l’activité économique commençant à ralentir dès le 1er trimestre et l’inflation restant modérée (1% pour l’inflation sous-jacente) . En définitive, le rendement du Bund 10 ans recule pour s'établir à 0 .25% et l’écart par rapport au bon du Trésor américain s’établit à 250pb, un nouveau sommet depuis 1989 . En France, la baisse est plus limitée, le rendement de l’OAT (obligation assimilable du trésor français) de même maturité perd 8pb, à 0 .71%, et le spread vis-à-vis du Bund s’est écarté de 20pb, reflétant l’impact des mouvements sociaux et de la réponse budgétaire associée . Sous la pression des marchés, l’Italie a revu à la baisse son objectif de déficit 2019, ce qui a débouché sur une détente significative des rendements . Cependant, le maintien d’un spread 140pb vis-à-vis du Bund au-dessus de son niveau pré-crise, traduit le prolongement d’importantes incertitudes .
Rendements souverains (en %) %
16
14
12
10
8
6
4
2
0
-2
20001995 2005 2010 2015 2019
Suisse
Italie
US
Allemagne
UK
33
Rendements des obligations corporate (en %)
20022001 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 2018
%
30
25
20
15
10
5
0
HY USIG US
IG Z€
HY Z€
▪ A court terme, l’écart persistant entre le niveau de taux observé et l’activité mondiale suggère le maintien d’une légère pression baissière, mais dans l’ensemble, avec l’ajustement déjà effectué, le potentiel encore baissier sur les taux apparaît limité à court terme et même haussier à moyen terme . Plus spécifiquement en zone euro, rappelons (i) qu’il n’y a pas de risque de hausse brutale des taux longs même lors de la fin des rachats des créances d’entreprises dans le cadre de la politique d’assouplissement non-conventionnelle de la BCE ; (ii) que le changement de clé de répartition au sein de la BCE est bénéfique au Portugal en termes relatifs ; (iii), et que la succession de M . Draghi en octobre 2019 constitue un risque non négligeable .
▪ Le marché du crédit a connu des performances décevantes en 2018 tant sur le segment High Yield (-1% et -4% respectivement aux Etats-Unis et en Zone Euro) que sur le segment Investment Grade (-1% et -2% respectivement) . Cela reflète à la fois les craintes sur le cycle économique, mais également la dégradation du ratio de révisions nettes de la note de crédit (-2% au T4-2018 en Europe et -9% aux États-Unis, un plus bas depuis le T2-2016) .
▪ En définitive, les mouvements de marchés ont été exagérés au regard de la dégradation des fondamentaux . Dès lors, malgré le début d’une normalisation en fin d’année, le marché du crédit conserve toujours un attrait, tandis que le taux de défaut reste marginal .
3434
MARCHÉS DES ACTIONS
▪ Alors que les marchés actions mondiaux ont plutôt bien résisté jusqu’en novembre, les risques évoqués précédemment « wall of worry » ont initié une violente chute de l’appétit au risque, conduisant nombre de marchés en « bear market » (p .ex . depuis le pic baisse supérieure à 20%) entre novembre et décembre (MSCI Monde, MSCI Emergents, Eurostoxx, Nikkei) . Le S&P 500 l’a quant à lui évité de peu (-19 .8%) .
▪ Sur l’ensemble de l’année, les performances (en monnaie locale) s’échelonnent de -6% pour le S&P 500, à -18% pour le Topix, en passant par -13% pour l’indice européen large, malgré une baisse de l’euro contre le dollar de 4 .5% . On soulignera que ces performances décevantes (i) se sont accompagnées d’un brutal retour de la volatilité (+17%), soit une situation inverse à celle que les marchés ont connu en 2017 (hausse des marchés, baisse de la volatilité) ; (ii) doivent s’apprécier au regard de la dynamique robuste des BPA (bénéfice par action), soutenue par la dynamique américaine (+24%), elle-même alimentée par la réforme fiscale de D . Trump .
▪ Tous ces facteurs ont conduit à une contraction importante des valorisations . Le P/E (price earning ratio) forward 12 mois est ainsi revenu à 4% sous sa moyenne de long terme aux Etats-Unis et 16% en Europe . La prime de risque a également fortement rebondi, à 8% en Europe, elle est au plus haut depuis 2012 .
▪ A plus de 40%, le pricing d’une récession mondiale par les marchés a été excessif et les valorisations sont désormais neutres à attractives au niveau mondial . Seuls les Etats-Unis sont revenus au-dessus de leur moyenne longue . Néanmoins, il convient de rester prudent en 2019 . Depuis début 2019, les marchés actions ont déjà très fortement rebondi (11% pour le MSCI monde en dollars) . La croissance mondiale devrait rester modérée et les anticipations de BPA pour 2019 (4% aux Etats-Unis et 7% en Europe) suggèrent une poursuite des révisions baissières en Europe . Au final, le marché haussier n’est pas encore terminé et les marchés émergents devraient se distinguer à court terme, mais l’espérance de rentabilité ajustée du risque sera plus faible, ce qui est cohérent avec l’avancée dans le cycle et justifie une position prudente à horizon 12 mois . La surperformance récente des marchés émergents a permis de limiter leur recul annuel, mais également réduit leur décote par rapport aux actions mondiales .
120
100
80
60
40
20
300
250
200
150
100
50
BPA 12m fwd : S&P 500, Eurostoxx, MSCI World et EM en dollars sauf pour l'Eurostoxx (en euros)
2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 2018
MSCI Em, (D)
MSCI World
S&P 500Eurostoxx
35
INDICES DES MARCHÉS BOURSIERS
Amérique du Nord / Latine
Dow Jones Industrial Avg - USD
Standard and Poor's 500 - USD
S&P/TSX COMPOSITE - CAD
Mexican Stock Exchange - MPS
Brasil Ibovespa Sao Paulo - BRL
Europe / Afrique / Moyen-orient
EURO STOXX 50 - EUR
FTSE 100 - GBP
CAC 40 - EUR
DAX - EUR
IBEX 35 - EUR
FTSE/MIB - EUR
AEX Amsterdam Index - EUR
OMX Stockhol 30 - SEK
Swiss Market - CHF
Asie / Pacifique
Nikkei 225 - JPY
Hong Kong Hang Seng - HKD
Standard and Poor's/Austr - AUD
12 .4%
14 .0%
13 .2%
4 .4%
8 .6%
12 .2%
8 .1%
14 .4%
9 .2%
8 .8%
16 .2%
13 .4%
10 .3%
12 .4%
5 .95%
13 .9%
9 .3%
Perf . YtD (en monnaie locale)
2018 T1-2019
-6 .7%
-7 .0%
-12 .3%
-16 .0%
15 .0%
-14 .7%
-12 .4%
-11 .9%
-18 .3%
-15 .4%
-16 .1%
-11 .1%
-10 .7%
-10 .1%
-12 .1%
-14 .8%
-6 .8%
Sources : (1) Banque Mondiale, G20, Banque nationale suisse (BNS), Fonds monétaire international (FMI), Ernst & Young SA, Deloitte SA, OCDE . (2) Perspectives économiques et financières, en collaboration avec Les Cahiers Verts de l'Economie/SOCOFI .
Comptes
DE GROUPE
37
CHIFFRES CLÉS DU GROUPE HYPOSWISS
1 Inclut: Résultats des opérations d'intérêts, résultats des opérations de commissions et des prestations de service, résultat des opérations de négoce et de l'option de la juste valeur et autres résultats ordinaires .
(CHF 1'000)Bénéfice consolidé
Résultat opérationnel
Total des produits d'exploitation1
Total des charges d'exploitation
Total du bilan
Total des avoirs administrés
Fonds propres
Effectif du personnel (emplois à temps complets)
Ratio charges d'exploitation / produits d'exploitation
Ratio Tier 1
20184'331
5'917
45'497
35'487
707'701
4'754'026
50'118
103
78%
30 .1%
20173'667
4'787
39'905
32'353
721'125
4'618'299
47'196
95
81%
23 .8%
3838
BILAN CONSOLIDÉ
ACTIFS
Liquidités
Créances sur les banques
Créances sur la clientèle
Créances hypothécaires
Opérations de négoce
Valeurs de remplacement positives d'instruments financiers dérivés
Immobilisations financières
Comptes de régularisation
Participations non consolidées
Immobilisations corporelles
Valeurs immatérielles
Autres actifs
Total des actifsTotal des créances subordonnées
- dont avec obligation de conversion et/ou abandon de créance
PASSIFS
Engagements envers les banques
Engagements résultant des dépôts de la clientèle
Valeurs de remplacement négatives d'instruments financiers dérivés
Comptes de régularisation
Autres passifs
Provisions
Réserves pour risques bancaires généraux
Capital social
Réserve issue du capital
Réserve issue du bénéfice
Réserve de change
Bénéfice consolidé
Total des passifsTotal des engagements subordonnés
- dont avec obligation de conversion et/ou abandon de créance
OPÉRATIONS HORS BILAN
Engagements conditionnels
Engagements irrévocables
Engagements de libérer et d'effectuer des versements supplémentaires
Crédits par engagement
31 .12 .2018
CHF
74'798'433
108'976'420
385'828'492
15'759'000
36'756
4'904'415
102'808'657
4'573'253
670'227
3'419'539
5'424'792
501'430
707'701'414-
-
35'059'981
608'522'810
4'993'873
7'984'404
805'033
217'512
-
27'500'000
1'685'610
16'655'718
(54'030)
4'330'503
707'701'414-
-
14'155'628
3'047'918
-
-
31 .12 .2017
CHF
30'949'514
117'177'302
368'433'145
13'769'000
454'151
4'168'829
170'360'165
4'751'983
734'085
2'051'693
6'947'446
1'327'737
721'125'050-
-
15'183'723
646'928'356
4'238'764
6'354'675
1'206'500
17'513
-
27'500'000
1'685'610
14'363'584
(20'809)
3'667'134
721'125'050-
-
13'645'586
3'209'280
-
-
39
COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ DE L’EXERCICE 2018
RÉSULTAT DES OPÉRATIONS D'INTÉRÊTS
Produits des intérêts et des escomptes
Produits des intérêts et des dividendes des opérations de négoce
Produits des intérêts et des dividendes des immobilisations financières
Charges d'intérêts
Résultat brut des opérations d'intérêtsVariations des corrections de valeur pour risques de défaillance et pertes liées aux opérations d'intérêts
Sous-total Résultat net des opérations d'intérêts
RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE COMMISSIONS ET DES PRESTATIONS DE SERVICE
Produit des commissions sur les titres et les opérations de placement
Produit des commissions sur les opérations de crédit
Produit des commissions sur les autres prestations de service
Charges de commissions
Sous-total Résultat des opérations de commissions et des prestations de service
RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE NÉGOCE ET DE L'OPTION DE LA JUSTE VALEUR
AUTRES RÉSULTATS ORDINAIRES
Résultat des aliénations d'immobilisations financières
Produit des participations
- dont provenant des participations enregistrées selon la méthode de la mise en équivalence
- dont provenant des autres participations non consolidées
Autres produits ordinaires
Autres charges ordinaires
Sous-total Autres résultats ordinaires
8'739'849
6'272
3'352'822
417'800
12'516'743 -
12'516'743
31'929'171
272'533
1'114'049
(4'630'419)
28'685'334
4'782'755
72'977
(30'569)
(30'569)
-
-
(530'217)
(487'808)
2018CHF
2017CHF
6'119'747
3'712
1'442'910
428'306
7'994'675 -
7'994'675
29'795'830
204'479
878'861
(3'274'311)
27'604'859
4'172'512
(26'640)
146'821
146'821
-
12'869
-
133'050
4040
COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ DE L’EXERCICE 2018
CHARGES D'EXPLOITATION
Charges de personnel
Autres charges d'exploitation
Sous-total Charges d'exploitationCorrections de valeur sur participations, amortissements sur immobilisations et valeurs immatérielles
Variations des provisions et autres corrections de valeur, pertes
Résultat opérationnelProduits extraordinaires
Charges extraordinaires
Variation des réserves pour risques bancaires généraux
Impôts
Bénéfice consolidé (résultat de la période)
(25'784'210)
(9'702'995)
(35'487'205)
(3'760'364)
(332'679)
5'916'77792'515
-
-
(1'678'789)
4'330'503
(23'991'529)
(8'361'546)
(32'353'075)
(2'591'394)
(173'832)
4'786'79553'745
-
-
(1'173'406)
3'667'134
2017CHF
2018CHF
41
TABLEAU DE FLUX DE TRÉSORERIE
Flux de fonds du résultat opérationnel (financement interne)
Résultat de la période
Variation des réserves pour risques bancaires généraux
Corrections de valeur sur participations, amortissements sur immobilisations corporelles et valeurs immatérielles
Provisions et autres corrections de valeur
Variation des corrections de valeur pour risques de défaillance et pertes
Délimitations actives (y compris autres actifs)
Délimitations passives (y compris autres passifs)
Dividende de l'exercice précédent
Flux de fonds du résultat opérationnel
Flux de fonds des transactions relatives aux capitaux propres
Capital-actions / capital-participation / capital de dotation, etc .
Écritures par les réserves
Modification des propres titres de participation
Flux des capitaux propres
Flux de fonds des mutations relatives aux participations, immobilisations corporelles et valeurs immatérielles
Participations
Autres immobilisations corporelles
Valeurs immatérielles
Flux de fonds des investissements
Flux de fonds de l'activité bancaire Opérations à moyen et long terme (> 1an)
Immobilisations financières
Opérations à court terme
Engagements envers les banques
Engagements résultant de dépôts de la clientèle
Valeurs de remplacement négatives d'instruments financiers dérivés
Créances sur les banques
Créances sur la clientèle
Créances hypothécaires
Opérations de négoce
Valeurs de remplacement positives d'instruments financiers dérivés
Flux de fonds de l'activité bancaireLiquidités
LiquiditésTotal
4'330'503
-
3'760'364
200'000
-
1'006'561
1'228'262
-
10'525'690
-
-
-
-
63'858
-
-
63'858
67'551'508
19'876'258
-
755'109
8'200'882
-
-
417'395
-
96'801'152-
-107'390'700
-
-
-
-
4'418
-
-
1'375'0001'379'418
-
33'221
-
33'221
-
2'305'657
1'297'006
3'602'663
-
-
38'405'546
-
-
17'395'347
1'990'000
-
735'586
58'526'479
43'848'919
43'848'919107'390'700
31 .12 .2018 31 .12 .2017
Source de fonds CHF
Emploi de fonds CHF
Emploi de fonds CHF
Source de fonds CHF
-
-
-
-
1'206
-
-
1'375'0001'376'206
-
-
-
-
194'260
945'633
3'565'851
4'705'744
-
-
22'565'322
2'408'874
-
134'609'091
4'329'000
383'331
-
164'295'618-
-170'377'568
3'667'134
-
2'591'394
-
-353'897
805'230
-
7'417'655
-
47'291
-
47'291
-
12'639
-
12'639
47'177'589
5'397'214
-
-
86'960'994
-
-
-
2'748'934
142'284'73120'615'252
20'615'252170'377'568
4242
ÉTAT DES CAPITAUX PROPRES
(CHF 1'000)
Capitaux propres au début de la période de référence
Attribution à la réserve issue du bénéfice
Différence de change
Dividendes et autres distributions
Autres dotations / (prélévements) affectant les réserves pour risques bancaires généraux
Bénéfice (résultat de la période)
Capitaux propres à la fin de la période de référence
27'500
-
-
-
-
-
27'500
1'686
-
-
-
-
-
1'686
14'364
3'667
-
(1'375)
-
-
16'656
-
-
-
-
-
-
-
(21)
-
(33)
-
-
-
(54)
3'667
(3'667)
-
-
-
4'331
4'331
47'195
-
(33)
(1'375)
-
4'331
50'118
Capi
tal s
ocia
l
Rése
rve
issue
du
capi
tal
Rése
rve
issue
du
béné
fice
Rése
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Rése
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pér
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Tota
l
43
1 - INDICATION DE LA RAISON SOCIALE‚ DE LA FORME JURIDIQUE ET DU SIÈGE DU GROUPE
Hyposwiss Private Bank Genève SA est la maison mère du Groupe Hyposwiss (ci-après « le Groupe ») . Elle détient deux filiales, Hyposwiss Advisors SA, Genève et Fimanor Financial Management AG, Zürich, un bureau de représentation à Tel-Aviv, Israël et des participations minoritaires au capital-actions de Monaco Asset Management SAM, Monaco et Stavanger Asset Management Ltd, Stavanger, Norvège .
La filiale Hyposwiss Advisors SA, Genève, est dédiée à la gestion de fortune de clients américains et est enregistrée auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) . Fimanor Financial Management AG, Zürich est un gérant de fortune indépendant affilié auprès d’un organisme d’autorégulation reconnu par la FINMA . Les participations minoritaires concernent des sociétés actives dans la gestion de fortune à Monaco et en Norvège .
Le champ d’activité du Groupe comprend la gestion de patrimoine, le négoce de valeurs mobilières et les services annexes .
Effectif du personnelA fin 2018, le Groupe employait 109 personnes (102 .9 emplois à temps complet), contre 101 personnes (94 .6 emplois à temps complet) à fin 2017 .
2 - PRINCIPES DE CONSOLIDATION‚ D’ÉVALUATION ET D’ÉTABLISSEMENT DU BILAN
Principes de base Les présents états financiers représentent les comptes du Groupe . Ils sont présentés conformément au Code suisse des obligations,
à la Loi fédérale sur les banques ainsi qu’à son ordonnance d’exécution et aux Prescriptions comptables pour les banques, négociants en valeurs mobilières, groupes et conglomérats financiers (PCB) . Les états financiers consolidés ont été établis selon le principe de l’image fidèle afin de présenter l’état réel du patrimoine, de la situation financière et du résultat du Groupe .
Principes généraux d'évaluationLes actifs et passifs, ainsi que les affaires hors-bilan mentionnés sous une même rubrique font l’objet d’une évaluation individuelle .
Principe de consolidationPérimètre et méthode de consolidationLe périmètre de consolidation comprend la maison mère, les entités détenues à plus de 50% des droits de vote, ainsi que les participations minoritaires sur lesquelles le Groupe exerce une influence significative . La liste des participations intégrées globalement, mises en équivalence ou non consolidées figure à l’annexe 4 .6 .
Les sociétés dans lesquelles le Groupe détient la majorité des voix sont consolidées selon la méthode de l’intégration globale . Les filiales sont consolidées à partir de la date du transfert effectif du contrôle et ne sont plus consolidées à compter de la date à laquelle ce contrôle cesse .
Les participations minoritaires, détenues à raison de taux compris entre 20% et 50%, sont consolidées selon la méthode de mise en équivalence .
Les participations inférieures à 20% ne sont pas consolidées mais inscrites au bilan à leur valeur d’acquisition, déduction faite des corrections de valeur nécessaires .
ANNEXES RELATIVES AUX COMPTES ANNUELS CONSOLIDÉS AU 31 DÉCEMBRE 2018
44
Le 31 décembre est la date de clôture uniformément définie pour toutes les sociétés concernées par la consolidation .
Saisie des opérationsToutes les opérations sont enregistrées dans les livres le jour de leur conclusion et évalués dès ce jour en vue de la détermination du résultat . L’inscription au bilan de toutes les opérations conclues au comptant mais non encore non exécutées s’effectue selon le principe de la date de conclusion .
Conversion des monnaies étrangères et métaux précieuxLes bilans établis en monnaies étrangères des sociétés consolidées sont convertis en franc suisses aux taux en vigueur à la date de clôture des comptes, à l’exception du capital, converti aux cours historiques . Les produits et charges sont convertis aux cours de change moyens de la période . Les taux de change utilisés pour la conversion des monnaies étrangères et des métaux précieux à la date de clôture sont les suivants :
USD
EUR
GBP
Once Or
0 .9857
1 .1259
1 .2505
1'259 .45
0 .9771
1 .1717
1 .3204
1'273 .89
31 .12 .2018 31 .12 .2018
Liquidités, créances sur les banques, créances sur la clientèle et engagements au passifCes éléments sont portés au bilan à leur valeur nominale . Les créances jugées compromises font l’objet de corrections de valeur directement déduites de l’actif .
Opérations de négoceLes titres et métaux précieux destinés au négoce sont évalués et portés au bilan à leur juste valeur . Les gains et pertes de cours des portefeuilles destinés au négoce sont comptabilisés dans le compte de résultat au poste « Résultat des opérations de négoce et de l’option de la juste valeur » . Le produit des intérêts et des dividendes
des portefeuilles destinés au négoce est présenté sous le résultat des opérations d’intérêts .
Instruments financiers dérivésOpérations de négoceTous les instruments financiers dérivés sont évalués à leur juste valeur . Les valeurs de remplacement positives ou négatives sont portées au bilan . La juste valeur découle soit du prix résultant d’un marché efficient et liquide, soit du prix offert par les teneurs du marché . Le résultat, réalisé et non réalisé, des transactions sur instruments financiers dérivés utilisés à des fins de négoce ou pour le compte de la clientèle est comptabilisé à la rubrique « Résultat des opérations de négoce et de l’option de la juste valeur » .
Opérations de couvertureLe Groupe peut utiliser des instruments financiers dérivés pour réduire le risque de taux et le risque de change dans le cadre de la gestion des actifs et passifs . Les opérations de couverture sont évaluées selon les mêmes principes que les opérations de base couvertes .
Les résultats des opérations de couverture sont saisis sous une rubrique de résultat identique à celle qui enregistre les résultats correspondant à l’opération couverte .
Immobilisations financièresLes titres de créance destinés à être conservés jusqu’à l’échéance sont portés au bilan sur la base du coût amorti . Les gains et les pertes résultant d’une vente ou d’un remboursement anticipé sont pris en compte proportionnellement jusqu’à l’échéance initialement prévue de l’opération par les rubriques « Autres actifs » ou « Autres passifs » . Les modifications de valeur en lien avec le risque de défaillance sont enregistrées immédiatement dans la rubrique « Variations des corrections de valeur pour risques de défaillance et pertes liées aux opérations d’intérêts » .
Les titres de créance non destinés à être conservés jusqu’à l’échéance sont évalués selon le principe de la valeur la plus basse . Le solde
45
des adaptations de valeurs est comptabilisé sous la rubrique « Autres charges ordinaires » ou « Autres produits ordinaires » . Une réévaluation allant au plus jusqu’aux coûts d’acquisition est comptabilisée si le prix du marché, qui était tombé en dessous de la valeur d’acquisition, remonte par la suite . Cette adaptation de valeur est également comptabilisée sous la rubrique « Autres charges ordinaires » ou « Autres produits ordinaires » . Les métaux précieux sont évalués au prix du marché en vigueur à la date du bilan . Les positions en titres de participation sont évaluées selon le principe de la valeur la plus basse . Les adaptations de valeur sont enregistrées dans les rubriques « Autres charges ordinaires » ou « Autres produits ordinaires » .
Participations non consolidéesCes participations sont évaluées individuellement au coût d’acquisition, sous déduction des corrections de valeur économiquement nécessaires .
Immobilisations corporellesLes investissements dans de nouvelles immobilisations corporelles, lesquelles sont utilisées durant plus d’une période comptable, sont portés au bilan à leur valeur d’acquisition .
Lors de l’évaluation postérieure, les immobilisations corporelles sont portées au bilan à leur valeur d’acquisition, sous déduction des amortissements cumulés . Les amortissements sont effectués de façon linéaire sur toute la durée d’utilisation prévue de l’immobilisation . L’actualité de la valeur est revue chaque année . Si cet examen fait apparaître un changement de la durée d’utilisation ou une diminution de valeur, le Groupe amortit la valeur comptable résiduelle selon un plan correspondant à la nouvelle durée d’utilisation ou procède à un amortissement non planifié . Les amortissements ordinaires, de même que les amortissements supplémentaires, non planifiés, sont comptabilisés au débit de la rubrique « Corrections de valeur sur participations, amortissements sur immobilisations et valeurs immatérielles » du compte de résultat .
Les durées d’utilisation prévues pour les différentes catégories d’immobilisations corporelles sont les suivantes :
- Matériel informatique : maximum 3 ans- Autres immobilisations corporelles :
maximum 5 ans- Frais de rénovation des locaux : sur la durée
du bail, mais au maximum sur 8 ans
Les gains réalisés lors de l’aliénation d’immobilisations corporelles sont comptabilisés à la rubrique « Produits extraordinaires », les pertes à la rubrique « Charges extraordinaires » .
Valeurs immatériellesSi le coût total d’une acquisition est plus élevé que les actifs nets repris, la différence est considérée comme goodwill . Le goodwill est amorti de manière linéaire sur une durée de 5 ans .
Comptes de régularisationLes actifs et passifs résultant de la délimitation dans le temps des intérêts et des autres rubriques de produits et charges ainsi que d’autres délimitations sont présentés dans les comptes de régularisation actifs et passifs .
ImpôtsLes impôts comprennent les impôts sur le bénéfice et le capital des sociétés du Groupe . Les impôts dus au titre du bénéfice courant sont comptabilisés au passif du bilan sous la rubrique « Comptes de régularisation » . Les impôts latents, résultant de différences temporaires entre les valeurs fiscales et comptables des actifs et passifs sont comptabilisés comme impôts latents sous la rubrique « Provisions » au passif du bilan .
Provisions Une provision spécifique est constituée pour tout engagement probable, fondé sur un événement passé, dont le montant et/ou l’échéance sont incertains mais estimables de manière fiable . Les corrections de valeur individuelles sont directement déduites des rubriques correspondantes de l’actif . Les provisions
46
destinées à la couverture des autres risques sont portées au bilan à la rubrique « Provisions » .
Indications relatives au traitement des intérêts en souffranceLes intérêts échus depuis plus de 90 jours sont considérés en souffrance . Le Groupe renonce à comptabiliser au compte de résultat les intérêts en souffrance et les intérêts compromis et les comptabilise directement sous « Corrections de valeur pour risque de défaillance et pertes liées aux opérations d’intérêts » .
Réserves pour risques bancaires générauxPour la couverture des risques inhérents à l’activité bancaire, non couverts par des provisions spécifiques, le Groupe constitue préventivement des « Réserves pour risques bancaires généraux » . Ces réserves font partie des fonds propres et font l’objet d’un impôt latent .
Engagements de prévoyanceLes termes « engagements de prévoyance » désignent tous les plans, institutions et dispositions prévoyant des prestations pour la retraite, le décès ou l’invalidité des collaborateurs du Groupe .
Un examen annuel est effectué afin de déterminer s’il existe dans chaque institution de prévoyance un avantage économique (excédent) ou un engagement économique (déficit) autre que les prestations de cotisations et les ajustements relatifs . En Suisse, cet examen est réalisé sur la base des contrats, des comptes annuels des institutions de prévoyance établis conformément à la Swiss GAAP RPC 26, et d’autres calculs présentant à la date de clôture la situation financière, l’excédent de couverture ou le découvert existant par institution de prévoyance .
Un engagement est porté au bilan dans les « Provisions » tandis qu’un avantage économique est comptabilisé dans les « Autres actifs » . La différence par rapport à la valeur correspondante de la période précédente est enregistrée par institution de prévoyance dans les « Charges de personnel » .
Engagements conditionnels, engagements irrévocables, engagements de libérer et d’effectuer des versements supplémentairesLa présentation de ces éléments dans les opérations hors bilan se fait à la valeur nominale . Pour les risques prévisibles, le Groupe constitue des provisions au passif du bilan .
Modification des principes comptables et d’évaluationAucune modification n’a été apportée aux principes d’inscription au bilan et d’évaluation au cours de l’exercice 2018 .
Evénements particuliers et événements postérieurs à la date de clôture de l’exerciceIl n’y a pas d’événement particuliers et d’événements postérieurs à la date de clôture de l’exercice pouvant avoir un impact sur les états financiers au 31 décembre 2018 .
3 - GESTION DES RISQUES
La maison mère a mis en place une politique de gestion des risques qui reprend les obligations réglementaires et précise leur application auprès des entités du Groupe . Le Conseil d’administration de Hyposwiss Private Bank Genève SA évalue annuellement l’exposition du Groupe aux risques et les mesures visant à limiter leur impact .
La politique en matière de risques de crédit et de marché est réexaminée annuellement par la Direction de la maison mère . Les différents risques font l’objet de limites précises, dont le respect est régulièrement surveillé .
Un système d’information du management (MIS) permet aux membres de la Direction de la maison mère d’être informés régulièrement de la situation patrimoniale et financière du Groupe, de l’état de ses liquidités, de ses résultats, ainsi que des risques y relatifs .
Risques de défaillanceLa politique de crédit englobe la totalité des engagements qui pourraient entraîner des pertes
47
si les contreparties se trouvaient dans l’incapacité de rembourser leurs engagements .
Risque de crédit envers la clientèleL’activité de crédit se limite à des avances à la clientèle contre nantissement d’actifs facilement réalisables . La valeur des sûretés est réévaluée et surveillée quotidiennement .
Risque de crédit envers les contreparties bancairesLe Groupe sélectionne ses correspondants et privilégie les contreparties au bénéfice d’une solide assise financière .
Risques paysLe Groupe évite d’entretenir des relations actives avec des contreparties dans un pays à risque . Les pays bénéficiant d’un rating insuffisant auprès des agences de notation sont écartés du champ d’activité . Une évaluation périodique de ces risques est effectuée et les cas concernés sont provisionnés selon des critères définis .
Risques de tauxLe Groupe n’est pas exposé de manière significative au risque sur taux d’intérêts . Le Groupe est essentiellement exposé à un manque à gagner sur les placements, car les dépôts des clients ne sont pas rémunérés .
Risques de marchéLe risque de marché reflète le potentiel de perte suite à des fluctuations des cours de devises, de taux d’intérêt et des valeurs du marché des capitaux sur les positions de négoce et les positions inscrites au bilan .
Les positions de négoce sont encadrées par des limites et réévaluées sur base journalière . Le Groupe ne détient des positions de change que pour répondre aux demandes de la clientèle .
Risque de liquiditéLe risque de liquidité correspond au risque que le Groupe ne soit pas en mesure de satisfaire à ses besoins en flux de trésorerie et en sûretés, présents et futurs, attendus et inattendus, sans nuire à ses
opérations journalières ou à sa situation financière .L'objectif de la gestion du risque de liquidités est de garantir la capacité du Groupe de faire face à ses engagements en tout temps, de manière continue, en particulier lors d'une crise à l'échelle de l'institution et/ou de l'ensemble du marché qui affecterait très défavorablement la capacité du Groupe d'obtenir suffisamment de financement .
La gestion du risque de liquidité auquel est exposé le Groupe satisfait à des exigences qualitatives, à savoir la mise en application des principes visant à un pilotage et une surveillance adaptée du risque de liquidités, ainsi que des exigences quantitatives, à savoir le respect d'indicateurs de liquidités .
Le ratio de liquidité impose au Groupe de disposer du niveau adéquat d'actifs liquides de haute qualité pour couvrir ses besoins de liquidités sur une période de 30 jours . Le ratio est vérifié régulièrement et est calculé automatiquement par le système dédié .
Le ratio minimum fixé par la FINMA est de 90% au 31 .12 .2018 . De manière à ne pas être en défaut, le Groupe adopte un surplus de 20% .
Le Groupe effectue au moins une fois par an un test de résistance afin d'identifier et de quantifier les impacts suite à des événements extrêmes moins plausibles, afin d'analyser les incidences sur les entrées et sorties de trésorerie et sur sa position de liquidités . La Banque et le Groupe veillent scrupuleusement au respect des ratios légaux actuels en matière de liquidités .
Risques opérationnelsLes risques opérationnels sont définis comme des « risques de pertes directes ou indirectes résultant d’une inadéquation ou d’une défaillance attribuable aux procédures, facteur humain, aux systèmes ou à des événements extérieurs » . Des procédures et des directives internes portant sur l’organisation et les contrôles permettent de limiter ces risques .
48
Compliance et risques juridiquesLe Compliance Officer de la maison mère contrôle le respect par le Groupe des dispositions réglementaires en vigueur, ainsi que des devoirs de diligence propres aux intermédiaires financiers . Il suit les développements législatifs en cours auprès des autorités de surveillance, du gouvernement, du parlement ou d’autres organismes . Le Compliance Officer veille également à l’adaptation des directives internes aux nouvelles dispositions législatives et réglementaires .
Commentaires des méthodes appliquées pour l’identification des risques de défaillance et pour la détermination du besoin de corrections de valeurLorsqu’un engagement d’un client ou d’un groupe dépasse la limite octroyée, lorsqu’un compte courant est débiteur sans avoir de limite d’engagement ou lorsque la valeur de nantissement devient inférieure à l’utilisation de la limite, le département des crédits informe le chargé de relation qui doit prendre des mesures correctives, sous le contrôle du Comité de Crédit .
S’il devient peu vraisemblable que le débiteur puisse faire face à ses obligations, la créance devient alors compromise . Dans ces situations, une provision spécifique sera constituée au cas par cas sur décision des organes compétents compte tenu d’une évaluation appropriée des sûretés existantes .
Commentaires de l’évaluation des suretés de crédit, en particulier des critères importants appliqués à la détermination des valeurs vénales et des valeurs de nantissementL’activité de crédit se limite essentiellement aux opérations de crédit lombard . Les sûretés déposées en garantie sont acceptées en nantissement à un pourcentage de la valeur de marché . Ce taux d’avance dépend de la nature, de la solvabilité et de la négociabilité des titres .
Politique d’affaires lors de l’utilisationd’instruments financiers dérivésLa majeure partie de l’activité de négoce d’instruments dérivés résulte d’opérations de change à terme effectuées à la demande de la clientèle .
Le Groupe peut utiliser des instruments financiers dérivés dans le cadre de la gestion du bilan pour réduire son exposition aux risques de taux et de change .
Ces opérations sont enregistrées selon les principes détaillés sous instruments financiers dérivés dans le chapitre « Principe de consolidation, d’évaluation et d’établissement du bilan » .
49
Prêts (avant compensation avec les corrections de valeur)
Créances sur la clientèle
Créances hypothécaires
- immeubles d'habitation
Total des prêts (avant compensation avec les corrections de valeur)
31.12.201831.12.2017
Total des prêts (après compensation avec les corrections de valeur)
31.12.201831.12.2017
Hors-bilan
Engagements conditionnels
Engagements irrévocables
Total du hors-bilan
31.12.201831.12.2017
Créances compromises
31.12.201831.12.2017
Couvertures hypothécaires
Nature des couvertures
Autres couvertures
Sans couverture
Total
-
15'759
15'759
15'75913'769
15'75913'769
-
-
--
Montant brut
1'5401'451
385'222
-
-
385'222368'200
385'222368'200
10'476
1'626
12'10213'718
Valeur estimée de réalisation
des couvertures
--
2'146
-
-
2'1461'685
606233
3'680
1'422
5'102
3'137
Montant net
1'5401'451
387'368
15'759
15'759
403'127383'654
401'586382'202
14'156
3'048
17'204
16'855
Corrections de valeur
individuelles
1'5401'451
4 - INFORMATIONS ET NOTES SE RAPPORTANT AU BILAN CONSOLIDÉ
4 .1 Présentation des couvertures des créances et des opérations hors bilan ainsi que des créances compromises (CHF 1'000)
50
4 .2 Répartition des opérations de négoce et des autres instruments financiers évalués à la juste valeur (Actifs et Passifs) (CHF 1'000)
4 .3 Présentation des instruments financiers dérivés (Actifs et Passifs) (CHF 1'000)
Actifs
Opérations de négoce
Titres de dette, papiers/opérations du marché monétaire
- dont cotés
Titres de participation
Métaux précieux et matières premières
Autres actifs du négoce
Autres instruments financiers évalués à la juste valeur
Titres de dette
Produits structurés
Autres
Total des actifs
- dont établis au moyen d'un modèle d'évaluation
- dont titres admis en pension selon les prescriptions en matière de liquidité
Devises / Métaux précieux
Contrats à terme
Options (OTC)
Total avant prise en compte des contrats de netting
31 .12 .2018
- dont établis au moyen d'un modèle d'évaluation
31 .12 .2017
- dont établis au moyen d'un modèle d'évaluation
37
37
-
-
-
-
-
-
37
-
-
4'540
364
4'904
4'904
4'169
4'169
711'667
82'331
793'998
793'998
717'779
717'779
-
-
-
-
-
-
31 .12 .2018 31 .12 .2017
4'630
364
4 994
4 994
4 239
4 239
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Vale
urs
de
rem
plac
emen
t po
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Instruments de négoce Instruments de couverture
Volu
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des
cont
rats
Vale
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Vale
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plac
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gativ
es
Vale
urs
de
rem
plac
emen
t po
sitiv
es
Volu
me
des
cont
rats
302
298
140
12
-
-
-
-
454
-
-
51
Valeurs de remplacement positives
(après prise en compte des contrats de netting) 3'432
Banques et négociants en valeurs mobilières
-
Instances centrales de clearing
1'472
Autres clients
Le Groupe ne pratique pas de netting .
Répartition selon les contreparties (CHF 1'000)
4 .4 Répartition des immobilisations financières (CHF 1'000)
Titres de créance- dont destinés à être conservés jusqu'à l'échéance
- dont non destinés à être conservés jusqu'à l'échéance (disponibles à la revente)
Titres de participation- dont participations qualifiées *
Métaux précieuxImmeublesTotal- dont titres admis en pension selon
les prescriptions en matière de liquidités
80'87767'019
13'858
1'929-
20'924-
103'730
5'491
80'83267'002
13'830
1'053-
20'924-
102'809
5'462
31 .12 .201831 .12 .2018
Valeur comptable Juste valeur
31 .12 .201731 .12 .2017
* détention de 10% au moins du capital ou des voix
145'551131'659
13'892
1'682-
23'127-
170'360
5'462
145'516131'639
13'877
3'388-
23'127-
172'031
5'531
5252
4 .4 .1 Répartition des contreparties selon les classes de notation de S&P (CHF 1'000)
De AAA à AA -
De A + à A -
De BBB + à BBB -
De BB + à B -
Inférieur à B -
Sans notation
Participations évaluées selon la mise en équivalence
Avec valeur boursière
Sans valeur boursière
Autres participations
Avec valeur boursière
Sans valeur boursière
Total des participations
2018
77'832
-
-
-
-
3'000
-
595
-
2
597
-
-
-
-
-
Vale
ur d
'acq
uisit
ion
Corr
ectio
ns d
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cum
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-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
137
-
-
137
-
(64)
-
-
(64)
-
732
-
2
734
-
668
-
2
670
4 .5 Présentation des participations (CHF 1'000)
Titres de créanceValeur comptable
Titres de créance Valeur comptable
31 .12 .201731 .12 .2018
142'551
-
-
-
-
3'000
53
4 .6 Indication des entreprises dans lesquelles le Groupe détient une participation permanente significative, directe ou indirecte (CHF 1'000)
Raison sociale et siège
Intégration globale
Hyposwiss Advisors SA
Genève
Fimanor Financial Management AG
Zürich
Mise en équivalence
Monaco Asset Management SAM
Monaco, Monaco
Stavanger Asset Management Ltd
Stavanger, Norvège
Gestion de fortune
Gestion de fortune
Gestion de fortune
Gestion de fortune
CHF
CHF
EUR
NOK
1'000
50
900
3'900
100%
100%
22%
35%
100%
100%
22%
35%
100%
100%
22%
35%
-
-
-
-
Activ
ité
Mon
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Part
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)
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%)
La participation non consolidée est liée à la détention d'une part minime du capital de SWIFT .
5454
4 .8 Présentation des valeurs immatérielles (CHF 1'000)
Goodwill
Patentes
Licences
Autres valeurs immatérielles
Total des valeurs immaterielles
11'674
-
-
-
11'674
(4'727)
-
-
-
(4'727)
6'947
-
-
-
6'947
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
1'297
-
-
-
1'297
(2'819)*
-
-
-
(2'819)
5'425
-
-
-
5'425
Vale
ur d
'acq
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Amor
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de
l'ann
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2018
4 .7 Présentation des immobilisations corporelles (CHF 1'000)
Immeubles à l'usage de la banque
Autres immeubles
Software acquis séparément ou développés à l'interne
Autres immobilisations corporelles
Objets en « leasing » financier :
- dont immeubles à l'usage de la banque
- dont autres immeubles
- dont autres immobilisations corporelles
Total des immobilisations corporelles
2018
-
-
3'627
11'898
- -
-
-
15'525
-
-
-
-
- -
-
-
-
Vale
ur d
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Amor
tisse
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Vale
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à la
fin
de
l'ann
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Amor
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Vale
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fin
de
l'ann
ée d
e ré
fére
nce
-
-
(459)
(480)
- -
-
-
(939)
-
-
247
2'059
- -
-
-
2'306
-
-
-
-
- -
-
-
-
-
-
(3'130)
(10'343)
- -
-
-
(13'473)
-
-
-
-
- -
-
-
-
-
-
497
1'555
- -
-
-
2'052
-
-
285
3'134
- -
-
-
3'419
Le Groupe n'a pas conclu de leasing opérationnel .
* Dont une dépréciation de valeur de CHF 795'831 sur le goodwill d'acquisition de Fimanor Financial Management AG, Zürich, à la suite de la baisse de ses avoirs administrés .
55
Actifs nantis / cédés
Créances sur les banques
Immobilisations financières
Immobilisations corporelles
Total des actifs nantis / cédésActifs sous réserve de propriété
4'929
41'667
-
46'596-
5'886
30'220
-
36'106-
2'140
-
-
2'140-
3'129
-
-
3'129-
Valeurs comptables
31 .12 .2018 31 .12 .2017
Valeurs comptables
Engagements effectifs
Engagements effectifs
4 .10 Indication des actifs mis en gage ou cédés en garantie de propres engagements ainsi que des actifs qui font l’objet d’une réserve de propriété (CHF 1'000)
Les actifs mis en gage auprès de contreparties bancaires représentent les dépôts de marge en lienavec les instruments financiers dérivés .
4 .11 Indications des engagements envers les propres institutions de prévoyance professionnelle ainsi que du nombre et du type des instruments de capitaux propres de la banque détenus par ces institutions
Le Groupe n’a pas d’engagement envers les propres institutions de prévoyance professionnelle .Les institutions de prévoyance ne détiennent pas d’instruments de capitaux propres de la Banque .
Taxes et impôts indirects
Comptes de réglement
Contrats assurances employés
Actifs et passifs divers
Total
212
-
262
27
501
228
-
221
879
1'328
454
-
262
89
805
897
86
221
3
1'207
31 .12 .2018
Autres actifs Autres passifs
31 .12 .201831 .12 .2017 31 .12 .2017
4 .9 Répartition des autres actifs et autres passifs (CHF 1'000)
56
4 .12 Indications relatives à la situation économique des propres institutions de prévoyance
a . Réserves de contributions de l’employeur (RCE)
Aucune réserve de contribution de l’employeur n’existe au 31 décembre 2018 (idem en 2017) .
b . Présentation de l’avantage / engagement économique et des charges de prévoyance
Les plans de prévoyance prémunissent les collaborateurs de la Banque et de Hyposwiss Advisors SA contre les conséquences économiques de la retraite, de l’invalidité et du décès . Le Groupe détermine si le degré de couverture et la situation particulière de l’institution de prévoyance peut conduire à un avantage ou à un engagement économique . L’appréciation repose sur les comptes annuels de l’institution de prévoyance et les informations transmises par celle-ci sur l’évolution de la situation financière en 2018 . Le Conseil d’administration de la Banque considère que l’éventuel excédent au sens du Cm 502 de la Circ .-FINMA 2015/1 sera utilisé au profit des assurés . Il n’y a pas d’avantage économique au bénéfice de l’employeur .
101% -
CHF
1'878'047
CHF
1'878'047
CHF
1'757'963- -
Excé
dent
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.12 .
2018
Part
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Char
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Cotis
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31 .1
2 .20
17
31 .1
2 .20
17
31 .1
2 .20
18
31 .1
2 .20
18
Plan de prévoyance
(Patrimonia)
57
4 .13 Présentation des produits structurés émis
Le Groupe n'émet pas de produits structurés .
4 .14 Présentation des corrections de valeurs, des provisions et des réserves pour risques bancaires généraux ainsi que leurs variations durant l’exercice de référence (CHF 1’000)
Provision pour impôts latents
Provision pour autres risques d'exploitation
Autres provisions
Total des provisionsRéserves pour risques bancaires générauxCorrections de valeur pour risques de défaillance et risques pays
- dont corrections de valeur pour les risques de défaillance des créances compromises
- dont corrections de valeur pour risques latents
-
14
4
18-
1'451
1'451
-
-
-
200
200- -
-
-
-
-
-
-- -
-
-
-
-
-
--
81
81
-
-
-
-
--
(12)
(12)
-
-
-
-
--
(4)
(4)
-
-
14
204
218-
1'539
1'539
-
État
à la
fin
de l'
anné
e pr
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Inté
rêts
en
souff
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État
à la
fin
de l'
anné
e de
réfé
renc
e
Diss
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ions
par
le c
ompt
e de
résu
ltat
4 .15 Nombre et valeur des droits de participation ou des options sur tels droits accordés à tous les membres des organes de direction et d’administration ainsi qu’aux collaborateurs (CHF 1'000)
Néant
5858
4 .16 Créances et engagements envers les parties liées (CHF 1'000)
4 .17 Présentation de la structure des échéances des instruments financiers (CHF 1’000)
Participants qualifiés
Sociétés du groupe
Sociétés liées
Affaires d'organes
8'696
-
-
7'346
13'538
-
-
5'295
10'070
-
-
27
11'737
-
-
475
Créances
Échu
31 .12 .2018 31 .12 .201831 .12 .2017 31 .12 .2017
Engagements
Des garanties totalisant CHF 26'658 (CHF 11'658 en 2017) ont été émises par la Banque pour le compte de sociétés liées, de participants qualifiés et d'organes .Les conditions appliquées aux opérations avec les parties liées sont conformes aux conditions du marché .
Actifs / Instruments financiers
Liquidités
Créances sur les banques
Créances sur la clientèle
Créances hypothécaires
Opérations de négoce
Valeurs de remplacement positives d'instruments financiers dérivés
Immobilisations financières
Total 31.12.2018Total 31.12.2017
Fonds étrangers / Instruments financiers
Engagements envers les banques
Engagements résultant des dépôts de la clientèle
Valeurs de remplacement négatives d'instruments financiers dérivés
Total 31.12.2018Total 31.12.2017
74'798
108'976
100'607
-
37
4'904
22'224
311'547273'344
35'060
608'523
4'994
648'577666'351
74'798
108'976
385'828
15'759
37
4'904
102'809
693'112705'312
35'060
608'523
4'994
648'577666'351
-
-
-
-
-
-
-
--
-
-
-
--
-
-
215 924
15 759
-
-
35 839
267 522332'466
-
-
-
--
-
-
-
-
-
-
-
--
-
-
-
--
-
-
69 297
-
-
-
39 249
108'54685'695
-
-
-
--
-
-
-
-
-
-
-
-8'346
-
-
-
--
-
-
-
-
-
-
5'497
5'4975'462
-
-
-
--
À vu
e
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l
Déno
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le
Entr
e 12
moi
s et
5 a
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D'ic
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s
Aprè
s 5
ans
Entr
e 3
et 1
2 m
ois
Imm
obili
sé
59
Actifs
Liquidités
Créances sur les banques
Créances sur la clientèle
Créances hypothécaire
Opérations de négoce
Valeurs de remplacement positives d'instruments financiers dérivés
Immobilisations financières
Comptes de régularisation
Participations non consolidées
Immobilisations corporelles
Valeurs immatérielles
Autres actifs
Total des actifs
Passifs
Engagements envers les banques
Engagements résultant des dépôts de la clientèle
Valeurs de remplacement négatives d'instruments financiers dérivés
Comptes de régularisation
Autres passifs
Provisions
Réserves pour risques bancaires généraux
Capital social
Réserve issue du capital
Réserve issue du bénéfice
Réserve de change
Bénéfice consolidé
Total des passifs
4'745
51'566
346'639
-
37
1'085
73'423
1'466
670
-
-
-
479'631
27'862
525'888
2'172
6
-
-
-
-
-
-
-
-
555 928
-
43'759
327'750
-
454
826
138'771
1'035
734
-
-
-
513'329
9'598
532'923
2'629
624
-
-
-
-
-
-
-
146
545'920
70'053
57'410
39'189
15'759
-
3'819
29'386
3'108
-
3'420
5'425
501
228'070
7'198
82'635
2'822
7'978
805
218
-
27'500
1'686
16'656
(54)
4'331
151'773
30'950
73'418
40'683
13'769
-
3'343
31'589
3'717
-
2'052
6'947
1'328
207'796
667
118'924
1'610
5'731
1'207
18
-
27'500
1'686
14'364
(21)
3'520
175'205
Suisse
31 .12 .2018
SuisseÉtranger
31 .12 .2017
Étranger
4 .18 Présentation des actifs et passifs répartis entre la Suisse et l’étranger selon le principe du domicile (CHF 1'000)
6060
4 .19 Répartition du total des actifs répartis par pays ou groupes de pays (principe de domicile) (CHF 1'000)
4 .20 Répartition du total des actifs selon la solvabilité des groupes de pays (domicile du risque) (CHF 1'000)
Suisse
Europe
Amérique centrale
Amérique du Nord
Asie
Autres
Total des actifs
31 .62%
28 .96%
23 .23%
10 .39%
4 .83%
0 .97%
100.00%
28 .35%
22 .96%
20 .22%
20 .20%
3 .29%
4 .98%
100.00%
223'742
204'945
164'420
73'535
34'206
6'853
707'701
204'487
165'543
145'800
145'659
23'740
35'896
721'125
Valeur absolueActifs
31 .12 .2018
Valeur absoluePart en %
31 .12 .2017
Part en %
1 & 2
3
4
5
6
7
Sans notation
Total
Part en %Part en % En milliers de CHF
En milliers de CHF
Expositions nettes à l'étranger au 31 .12 .2018
Expositions nettes à l'étranger au 31 .12 .2017
Notation selon les tables de correspondance de la FINMA
40 .35%
0 .92%
35 .16%
1 .94%
2 .91%
0 .23%
18 .49%
100.00%
46 .83%
3 .00%
35 .23%
0 .34%
0 .41%
0 .75%
13 .44%
100.00%
195'234
4'471
170'153
9'390
14'078
1'128
89'506
483'960
242'402
15'548
182'348
1'741
2'142
3'881
69'597
517'659
La Banque utilise les notations fournies par la FINMA dans ses tables de correspondance destinées au calcul des exigences de fonds propres réglementaires . Le rating fourni par l'agence de notation "Standard & Poor's" a été retenu .
Le tableau ci-dessus est présenté en considérant le domicile du client pour les rubriques "Créances sur la clientèle" et "Créances hypothécaires", le domicile de la contrepartie, respectivement de l'émetteur pour les rubriques "Créances sur les banques" et "Immobilisations financières" et le domicile du risque pour toutes les autres rubriques de l'actif .
61
Actifs
Liquidités
Créances sur les banques
Créances sur la clientèle
Créances hypothécaire
Opérations de négoce
Valeurs de remplacement positives d'instruments financiers dérivés
Immobilisations financières
Comptes de régularisation
Participations non consolidées
Immobilisations corporelles
Valeurs immatérielles
Autres actifs
Total des actifs bilantairesPrétentions à la livraison découlant d'opérations au comptant, à terme et en options sur devises
Total des actifs
Passifs
Engagements envers les banques
Engagements résultant des dépôts de la clientèle
Engagements résultant des opérations de négoce
Valeurs de remplacement négatives d'instruments financiers dérivés
Comptes de régularisation
Autres passifs
Provisions
Réserves pour risques bancaires généraux
Capital social
Réserve issue du capital
Réserve issue du bénéfice
Réserve de change
Bénéfice consolidé
Total des passifs bilantairesEngagements à la livraison découlant d'opérations au comptant, à terme et en options sur devises
Total des passifsPosition nette par devise
AUTRES
91
29'452
47'569
-
-
-
21'562
196
201
-
-
-
99'073
64'559
163'632
19'611
69'361
-
-
22
-
-
-
-
-
-
-
-
88'994
74'269
163'263369
USD
144
30'286
147'800
-
37
-
61'470
1'171
-
-
-
-
240'908
278'012
518'920
5'637
243'715
-
-
558
-
-
-
-
-
-
-
-
249'910
269'687
519'597(677)
EUR
5'180
39'906
150'842
-
-
-
11'314
161
469
-
-
-
207'872
145'313
353'185
2'834
233'406
-
-
41
-
-
-
-
-
-
-
-
236'281
116'366
352'647538
CHF
69'383
9'332
39'617
15'759
-
4'904
8'462
3'046
-
3'420
5'425
501
159'848
225'503
385'351
6'978
62'041
-
4'994
7'361
805
218
-
27'500
1'686
16'656
(54)
4'331
132'515
253'065
385'580(229)
4 .21 Présentation des actifs et passifs répartis selon les monnaies les plus importantes pour le Groupe (CHF 1'000)
6262
5 - INFORMATIONS ET NOTES SE RAPPORTANT AUX OPÉRATIONS HORS BILAN
5 .1 Répartition des créances et engagements conditionnels (CHF 1'000)
5 .2 Répartition des crédits par engagement (1'000)
Néant
5 .3 Répartition des opérations fiduciaires (CHF 1'000)
Autres engagements conditionnels
Garanties des prestations de garanties et similaires
Total des engagements conditionnels
Placements fiduciaires auprès de banques tierces
Crédits fiduciaires
Total des opérations fiduciaires
Créances éventuelles découlant de reports de pertes fiscales
Total des créances éventuelles
3'680
10'476
14'156
1'593
12'053
13'646
573'024
-
573'024
418'367
-
418'367
-
-
31 .12 .2018
31 .12 .2018
31 .12 .2018
31 .12 .2017
31 .12 .2017
31 .12 .2017
-
-
63
5 .4 Répartition des avoirs administrés et présentation de leur évolution (CHF 1'000)
Les avoirs administrés comprennent tous les avoirs de la clientèle ayant caractère de placement en dépôts auprès du Groupe ainsi que les avoirs de la clientèle déposés auprès de banques tierces qui sont gérés par le Groupe . Les avoirs de clients pour lesquels le Groupe assure uniquement un service de conservation simple sont exclus du calcul des avoirs administrés . Les avoirs administrés par les participations minoritaires ne sont pas inclus dans la statistique des avoirs administrés du Groupe .
Les avoirs sous mandat de gestion comprennent les avoirs de la clientèle pour lesquels les décisions de placement sont prises par le Groupe . Les autres avoirs administrés sont ceux pour lesquels les décisions de placement sont prises par le client .
Répartition des avoirs administrés
Avoirs détenus par des instruments de placement collectifs sous gestion propre
Avoirs sous mandat de gestion
Autres avoirs administrés
Total des avoirs administrés (y c. prises en compte doubles)Dont prises en compte doubles
Total des avoirs administrés (y c. prises en compte doubles) initiaux+/- Apports nets d'argent frais / retraits nets
+/- Evolution des cours, intérêts, dividendes et évolution de change
+/- Autres effets en relation avec des opérations de rachat d'actifs
Total des avoirs administrés (y c. prises en compte doubles) finaux
-
1'661'883
3'092'143
4'754'026-
-
1'562'918
3'055'381
4'618'299-
4'618'299438'424
(302'697)
-
4'754'026
3'980'216298'098 1
263'356
76'629 2
4'618'299
31 .12 .2018
31 .12 .2018
31 .12 .2017
31 .12 .2017
5 .5 Présentation de l'évolution des avoirs administrés (CHF 1'000)
Le Groupe détermine le montant net d'argent frais en se basant sur les apports et retraits de fonds de la clientèle . Le produit des intérêts et des dividendes dégagé par les avoirs administrés n'est pas considéré comme un apport d'argent frais . Le montant net d'argent frais s'entend hors variations liées au marché et aux cours de change et ne comprend ni les frais, commissions ou intérêts débités .
1 Les apports nets d'argent frais proviennent essentiellement de l'intégration des avoirs de la clientèle de la société Compagnie Privée de Conseils et d'Investissements SA, Genève, négociant en valeurs mobilières pour un montant de CHF 303'432 (CHF 1'000), en partie compensée par des retraits partiels ou complets des avoirs de clients existants .
2 Le rachat d'actifs de CHF 76'629 (CHF 1'000) provient du rachat de la société Fimanor Financial Management AG, Zurich .
6464
6 - INFORMATIONS ET NOTES SE RAPPORTANT AU COMPTE DE RÉSULTAT
6 .1 Répartition du résultat des opérations de négoce et de l’option de la juste valeur (CHF 1'000)
Résultat de négoce provenant des :
- Instruments de taux (y c . les fonds)
- Titres de participation (y c . les fonds)
- Devises
- Métaux précieux/matières premières
Total du résultat de négoce - dont provenant de l'option de la juste valeur
- dont provenant de l'option de la juste valeur sur les actifs
- dont provenant de l'option de la juste valeur sur les engagements
Intérêts négatifs
Intérêts négatifs concernant les opérations actives (réduction du produit des intérêts et des escomptes)
Intérêts négatifs concernant les opérations passives (réduction des charges d'intérêts)
Appointements
- dont charges en relation avec les rémunérations variables
Prestations sociales
Autres charges de personnel
Total
Répartition selon les secteurs d'activité
Activité de négoce pour propre compte
Exécution pour le compte de la clientèle
Total du résultat de négoce
215
114
4'454
-
4'783114
114
-
-
215
3'961
(4)
4'172215
215
-
(289)
494
(378)
464
21'318
3'394
3'991
475
25'784
19'903
2'942
3'739
350
23'992
114
4'669
4'783
349
3'823
4'172
2018
2018
2018
2018
2017
2017
2017
2017
6 .2 Résultat provenant de l'utilisation de l'option de la juste valeur (CHF 1'000)
6 .3 Produits du refinancement des positions de négoce ainsi que des intérêts négatifs (CHF 1'000)
6 .4 Répartition des charges de personnel (CHF 1’000)
65
Coût des locaux
Charges relatives à la technique de l'information et de la communication
Charges relatives aux véhicules, aux machines, au mobilier et aux autres installations ainsi qu'au leasing opérationnel
Honoraires de la société d'audit
- dont pour les prestations en matière d'audit financier et d'audit prudentiel- dont pour d'autres prestations de service
Relations publiques
Frais de déplacements
Taxes et impôts indirects
Autres charges d'exploitation
Total
Produits extraordinaires
Charges extraordinaires
Variation de la réserve pour risques bancaires généraux
Variation des provisions et autres corrections de valeur, pertes
Dissolution de provisions pour impôts latents
Charges pour impôts courants
Total des impôtsTaux d'imposition moyen pondéré, sur la base du résultat opérationnel
2'186
958
152
407
407-
312
801
513
4'374
9'703
1'788
816
146
387
35730
334
691
439
3'760
8'362
93
-
-
(333)
54
-
-
(174)
-
(1'679)
(1'679)28 .37%
-
(1'173)
(1'173)24 .50%
2018
2018
2018
2017
2017
2017
6 .5 Répartition des autres charges d'exploitation (CHF 1’000)
6 .6 Commentaires des pertes significatives, des produits et charges extraordinaires ainsi que des dissolutions significatives de réserves latentes, de réserves pour risques bancaires généraux et de corrections de valeur et provisions libérées (CHF 1'000)
6 .7 Présentation des impôts courants et latents, avec indication du taux d’imposition (CHF 1'000)
Rapport
DE L'ORGANE DE RÉVISION DU GROUPE
67
PricewaterhouseCoopers SA, avenue Giuseppe-Motta 50, case postale, 1211 Genève 2 Téléphone: +41 58 792 91 00, Téléfax: +41 58 792 91 10, www.pwc.ch
PricewaterhouseCoopers SA est membre d'un réseau mondial de sociétés juridiquement autonomes et indépendantes les unes des autres.
Rapport de l'organe de révision à l'Assemblée générale de Hyposwiss Private Bank Genève SA Genève
Rapport de l’organe de révision sur les comptes consolidés En notre qualité d’organe de révision, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de Hyposwiss Private Bank Genève SA, comprenant le bilan, le compte de résultat, le tableau des flux de trésorerie, l'état des capitaux propres et l’annexe (pages 38 à 65) pour l’exercice arrêté au 31 décembre 2018.
Responsabilité du Conseil d’administration La responsabilité de l’établissement des comptes consolidés, conformément aux prescriptions régissant l’établissement des comptes des banques et aux dispositions légales, incombe au Conseil d’administration. Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le maintien d’un système de contrôle interne relatif à l’établissement des comptes consolidés afin que ceux-ci ne contiennent pas d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. En outre, le Conseil d'administration est responsable du choix et de l’application de méthodes comptables appropriées ainsi que des estimations comptables adéquates. Responsabilité de l’organe de révision Notre responsabilité consiste, sur la base de notre audit, à exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Nous avons effectué notre audit conformément à la loi suisse et aux Normes d’audit suisses. Ces normes requièrent de planifier et réaliser l’audit pour obtenir une assurance raisonnable que les comptes consolidés ne contiennent pas d’anomalies significatives. Un audit inclut la mise en œuvre de procédures d’audit en vue de recueillir des éléments probants concernant les valeurs et les informations fournies dans les comptes consolidés. Le choix des procédures d’audit relève du jugement de l’auditeur, de même que l’évaluation des risques que les comptes consolidés puissent contenir des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. Lors de l’évaluation de ces risques, l’auditeur prend en compte le système de contrôle interne relatif à l’établissement des comptes consolidés pour définir les procédures d’audit adaptées aux circonstances, et non pas dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de celui-ci. Un audit comprend, en outre, une évaluation de l’adéquation des méthodes comptables appliquées, du caractère plausible des estimations comptables effectuées ainsi qu’une appréciation de la présentation des comptes consolidés dans leur ensemble. Nous estimons que les éléments probants recueillis constituent une base suffisante et adéquate pour former notre opinion d’audit. Opinion d'audit Selon notre appréciation, les comptes consolidés pour l’exercice arrêté au 31 décembre 2018 donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats en conformité avec les prescriptions régissant l’établissement des comptes des banques et sont conformes à la loi suisse. Rapport sur d'autres dispositions légales Nous attestons que nous remplissons les exigences légales d’agrément conformément à la loi sur la surveillance de la révision (LSR) et d’indépendance (art. 728 CO et art. 11 LSR) et qu’il n’existe aucun fait incompatible avec notre indépendance. Conformément à l’art. 728a al. 1 chiffre 3 CO et à la Norme d’audit suisse 890, nous attestons qu’il existe un système de contrôle interne relatif à l’établissement des comptes consolidés, défini selon les prescriptions du Conseil d'administration. Nous recommandons d’approuver les comptes consolidés qui vous sont soumis. PricewaterhouseCoopers SA
Genève, le 30 avril 2019
Omar Grossi Lorenzo Morelli Expert-réviseur Réviseur responsable
Expert-réviseur
6868
Fonds propres pris en compte
Fonds propres de base durs (CET1)
Fonds propres de base (T1)
Fonds propres totaux
Positions pondérées en fonction des risques (RWA)
RWA
Exigences minimales des fonds propres
Ratios de fonds propres basés sur les risques (en % des RWA)
Ratio CET1 (%)
Ratio de fonds propres de base (%)
Ratio des fonds propres globaux (%)
Exigences en volants en CET1 (en % des RWA)
Volant de fonds propres selon le standard minimal de Bâle (2 .5% dès 2019) (%)
Volant antiycliques (art . 44a OFR) selon le standard minimal de Bâle (%)
Volant de fonds propres supplémentaire en vertu du risque systémique international ou national (%)
CET1 disponible afin de couvrir les exigences en volants selon le standard minimal de Bâle (après déduction du CET1 affecté à la couverture des exigences minimales et cas échéant à la couverture des exigences TLAC) (%)
Ratios-cibles de fonds propres selon l'annexe 8 de l'OFR (en % des RWA)
Volant de fonds propres selon l'annexe 8 OFR (%)
Volants anticycliques (art . 44 et 44a OFR) (%)
Ratio-cible en CET1 (en %) selon l'annexe 8 de l'OFR majoré par les volants anticycliques selon les art . 44 et 44a OFR
Ratio-cible en T1 (en %) selon l'annexe 8 de l'OFR majoré par les volants anticycliques selon les art . 44 et 44a OFR
Ratio-cible global de fonds propres (en %) selon l'annexe 8 de l'OFRmajoré par les volants anticycliques selon les art . 44 et 44a OFR
Ratio de levier Bâle III
Engagement global (CHF)
Ratio de levier Bâle III (fonds propres de base en % de l'engagement global)
1
2
3
4
4a
5
6
7
8
9
10
12
12a
12b
12c
12d
12e
13
14
Ratio de liquidités (LCR)
Numérateur du LCR : somme des actifs liquides de haute qualité (CHF)
Numérateur du LCR : somme nette des sorties de trésorerie (CHF)
Ratio de liquidités (LCR) (en %)
15
16
17
31 .12 .18
99'335
47'886
207 .4%
30 .09 .18
76'021
57'898
131 .3%
30 .06 .18
96'788
53'965
179 .4%
31 .03 .18
131'009
56'962
230 .0%
31 .12 .17
140'145
53'950
259 .8%
7 - EXIGENCES DE PUBLICATION SELON LA CIRCULAIRE FINMA 2016/1 POUR LE GROUPE (CHF 1'000)
7 .1 Tableau KM1 "Chiffres-clés essentiels réglementaires"
42'373
42'373
42'373
140'888
11'271
30 .1%
30 .1%
30 .1%
1 .9%
0 .00%
0 .00%
26 .6%
2 .5%
0 .0%
7 .0%
8 .5%
10 .5%
723'608
5 .9%
38'139
38'139
38'139
160'395
12'832
23 .8%
23 .8%
23 .8%
1 .3%
0 .00%
0 .00%
20 .3%
2 .5%
0 .0%
7 .0%
8 .5%
10 .5%
734'526
5 .2%
31 .12 .2018
a
31 .12 .2017
e
69
7 .2 Tableau OV1 "Aperçu des positions pondérées par le risque"
7 .3 Tableau LIQA "Liquidités : gestion du risque de liquidité"
7 .4 Tableau CR1 "Qualité de crédit des actifs"
Risque de crédit
Risque de marché
Risque opérationnel
Montants en dessous des seuils pertinents pour la déduction (montant soumis à pondération de 250%)
Total (1 + 20 + 24 + 25)
1
20
24
25
27
1
2
3
4
5'675
692
6'301
-
12'668
291
58
520
870
3'643
723
6'504
-
10'870
AS-BRI
Approche standard
Indicateur de base
a
31 .12 .2018
RWAApproche utilisée
c
31 .12 .2018
Fonds propres minimaux
b
31 .12 .2017
RWA
Les indications relatives au traitement du risque de liquidité sont décrits dans l'annexe aux comptes annuels consolidés du Groupe Hyposwiss . Nous renvoyons le lecteur aux notes explicatives qui figurent dans l'annexe 3 aux comptes consolidés .
Les indications relatives au traitement du risque de défaillance et de la définition des créances compromises sont décrits dans l'annexe aux comptes annuels consolidés du Groupe Hyposwiss . Nous renvoyons le lecteur aux notes explicatives qui figurent dans l'annexe aux comptes consolidés .
Créances (sans les titres de dette)
Titres de dette
Exposition hors bilan
Total
596'394
80'832
22'002
699'228
596'394
80'832
22'002
699'228
1'540
-
-
1'540
1'540
-
-
1'540
Positions en défaut
Valeurs comptables brutes des
a b c d
Corrections de valeur /
AmortissementsPositions pas en défaut
Valeurs nettes(a + b - c)
7070
7 .5 Tableau CR3 "Aperçu des techniques d'atténuation du risque"
7 .6 Tableau ORA "Risques opérationnels : indications générales
Créances (y c . les titres de dette)
Opérations hors bilan
TotalDont en défaut
1'540
-
1'540 -
Positions sans couverture / valeurs
comptables
a c e&g
677'226
22'002
699'228 -
Positions couvertes par des sûretés :
montant effectivement couvert
-
-
- -
Positions couvertes par des garanties
financières ou des dérivés de crédit : montant
effectivement couvert
Les indications relatives au traitement des risques opérationnels sont décrits dans l'annexe aux comptes annuels consolidés du Groupe Hyposwiss . Nous renvoyons le lecteur aux notes explicatives qui figurent dans l'annexe aux comptes consoliés .
Le Groupe utilise le principe de l'indicateur de base pour le calcul des fonds propres nécessaires au niveau des risques opérationnels .
Comptes
ANNUELS
73
BILAN STATUTAIRE
ACTIFS
Liquidités
Créances sur les banques
Créances sur la clientèle
Créances hypothécaires
Opérations de négoce
Valeurs de remplacement positives d'instruments financiers dérivés
Immobilisations financières
Comptes de régularisation
Participations
Immobilisations corporelles
Valeurs immatérielles
Autres actifs
Total des actifsTotal des créances subordonnées
- dont avec obligation de conversion et/ou abandon de créance
PASSIFS
Engagements envers les banques
Engagements résultant des dépôts de la clientèle
Valeurs de remplacement négatives d'instruments financiers dérivés
Comptes de régularisation
Autres passifs
Provisions
Réserves pour risques bancaires généraux
Capital social
Réserve légale issue du capital
- dont réserve issue d'apports en capital exonérés fiscalement
Réserve légale issue du bénéfice
Bénéfice reporté
Bénéfice (résultat de la période)
Total des passifsTotal des engagements subordonnés
- dont avec obligation de conversion et/ou abandon de créance
OPÉRATIONS HORS BILAN
Engagements conditionnels
Engagements irrévocables
Engagements de libérer et d'effectuer des versements supplémentaires
Crédits par engagement
74'797'711
105'958'537
386'128'492
15'759'000
36'756
4'904'415
102'808'657
4'242'251
4'172'359
3'415'139
4'820'432
477'323
707'521'072300'000
-
35'059'980
608'522'810
4'993'873
7'791'658
716'404
217'513
-
27'500'000
1'685'610
1'685'610
6'874'952
9'833'400
4'324'872
707'521'072-
-
14'155'628
3'047'918
-
-
30'948'765
114'600'263
368'733'145
13'769'000
454'151
4'168'829
170'360'165
4'152'391
4'239'788
2'048'193
6'046'448
1'314'527
720'835'665300'000
-
15'183'723
646'928'356
4'238'764
6'207'322
991'025
17'513
-
27'500'000
1'685'610
1'685'610
6'874'952
7'623'400
3'585'000
720'835'665-
-
13'645'586
3'209'280
-
-
31 .12 .2018
CHF
31 .12 .2017
CHF
7474
RÉSULTAT DES OPÉRATIONS D'INTÉRÊTS
Produits des intérêts et des escomptes
Produits des intérêts et des dividendes des opérations de négoce
Produits des intérêts et des dividendes des immobilisations financières
Charges d'intérêts
Résultat brut des opérations d'intérêts
Variations des corrections de valeur pour risques de défaillance et pertes liées aux opérations d'intérêts
Sous-total Résultat net des opérations d'intérêts
RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE COMMISSIONS ET DES PRESTATIONS DE SERVICE
Produit des commissions sur les titres et les opérations de placement
Produit des commissions sur les opérations de crédit
Produit des commissions sur les autres prestations de service
Charges de commissions
Sous-total Résultat des opérations de commissions et des prestations de service
RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE NÉGOCE ET DE L'OPTION DE LA JUSTE VALEUR
AUTRES RÉSULTATS ORDINAIRES
Résultat des aliénations d'immobilisations financières
Produit des participations
Autres produits ordinaires
Autres charges ordinaires
Sous-total Autres résultats ordinaires
8'745'945
6'272
3'352'452
430'537
12'535'206 -
12'535'206
30'451'150
272'533
1'084'565
(4'608'616)
27'199'632
4'782'755
72'977
-
-
(530'216)
(457'239)
6'122'808
3'712
1'436'771
436'258
7'999'549 -
7'999'549
28'354'999
204'479
878'861
(3'058'502)
26'379'837
4'172'512
(26'640)
-
12'869
-
(13'771)
2018
CHF
2017
CHF
COMPTE DE RÉSULTAT
75
CHARGES D'EXPLOITATION
Charges de personnel
Autres charges d'exploitation
Sous-total Charges d'exploitationCorrections de valeur sur participations, amortissements sur immobilisations et valeurs immatérielles
Variations des provisions et autres corrections de valeur, pertes
Résultat opérationnelProduits extraordinaires
Charges extraordinaires
Variation des réserves pour risques bancaires généraux
Impôts
Bénéfice (résultat de la période)
(25'177'153)
(9'121'395)
(34'298'548)
(3'529'094)
(332'679)
5'900'03363'567
-
-
(1'638'728)
4'324'872
(23'328'059)
(8'053'904)
(31'381'963)
(2'376'356)
(173'715)
4'606'09353'745
-
-
(1'074'838)
3'585'000
2018CHF
2017CHF
COMPTE DE RÉSULTAT
7676
Bénéfice de l'exercice
Bénéfice reporté
Bénéfice au bilan
RÉPARTITION DU BÉNÉFICE
- Attribution à la réserve légale issue du bénéfice
- Attribution aux réserves facultatives issues du bénéfice
- Dividende
- Report à nouveau
Total comme ci-dessus
4'324'872
9'833'400
14'158'272
27'500
-
1'650'000
12'480'772
14'158'272
3'585'000
7'623'400
11'208'400
-
-
1'375'000
9'833'400
11'208'400
CHF CHF
31 .12 .2018 31 .12 .2017
RÉPARTITION DU BÉNÉFICE
(CHF 1'000)
Capitaux propres au début de la période de référence
Modification du bénéfice reporté
Dividendes et autres distributions
Autres dotations / (prélèvements) affectant les réserves pour risques bancaires généraux
Bénéfice (résultat de la période)
Capitaux propres à la fin de la période de référence
47'269
-
(1'375)
-
4'325
50'219
7'623
3'585
(1'375)
-
-
9'833
1'686
-
-
-
-
1'686
3'585
(3'585)
-
-
4'325
4'325
6'875
-
-
-
-
6'875
-
-
-
-
-
-
27'500
-
-
-
-
27'500
Tota
l
Rése
rves
facu
ltativ
es is
sues
du
béné
fice
et b
énéfi
ce/p
erte
repo
rté
Rése
rve
issue
du
capi
tal
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iode
Rése
rve
issue
du
béné
fice
Rése
rves
pou
r risq
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banc
aire
s gé
néra
ux
Capi
tal s
ocia
l
ÉTAT DES CAPITAUX PROPRES
77
1 - COMMENTAIRES RELATIFS À L’ACTIVITÉ ET MENTION DE L’EFFECTIF DU PERSONNEL
1 .1 Indication de la raison sociale, de la forme juridique et du siège de la BanqueHyposwiss Private Bank Genève SA (ci-après la Banque) est une banque suisse, établie à Genève, spécialisée dans la gestion de fortune pour une clientèle privée . La Banque dispose de deux filiales en Suisse, d’un bureau de représentation à Tel-Aviv, Israël et participe au capital-actions de sociétés de gestion de fortune à Monaco et en Norvège . Au 31 décembre 2018, la Banque employait 97 .9 personnes (emplois à temps complet) .
1 .2 Gestion des risquesLa politique et les principes de gestion des risques de Hyposwiss Private Bank Genève SA sont décrits dans l’annexe aux comptes annuels consolidés du groupe Hyposwiss . Nous renvoyons le lecteur aux notes explicatives qui figurent dans l’annexe aux comptes consolidés .
2 - PRINCIPES COMPTABLES ET PRINCIPES D’ÉVALUATION
Les principes comptables et d’évaluation sont conformes au code des obligations, à la loi sur les banques et à son ordonnance ainsi qu’aux prescriptions comptables pour les banques, les négociants en valeurs mobilières et les groupes et conglomérats financiers définies par la circulaire 15/1 de l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers FINMA . Le bouclement individuel statutaire avec présentation fiable présente la situation économique de la Banque de façon à ce qu’un tiers puisse s’en faire une opinion fondée . Les comptes annuels peuvent contenir des réserves latentes .
Les chiffres des annexes ont été arrondis pour les besoins de la publication .
Les principes comptables et d’évaluation du Groupe Hyposwiss s’appliquent aux comptes annuels de la Banque, à l’exception des postes du bilan suivants :
Participations : les participations figurent au bilan au prix d’acquisition après déduction des corrections économiquement nécessaires . La Banque évalue régulièrement la valeur de ses participations et, s’il y a constat d’une dépréciation, ramène la valeur au bilan à la valeur réalisable .
Impôts : les impôts courants affectant le bénéfice et le capital déterminant de la période correspondante sont calculés conformément aux prescriptions fiscales applicables . Les impôts directs encore dus à la fin de l’exercice sont comptabilisés au passif du bilan sous la rubrique « Comptes de régularisation » .
Réserves pour risques bancaires généraux : les réserves pour risques bancaires généraux sont des réserves constituées préventivement dans le but de couvrir les risques inhérents de l’activité globale de la Banque . Ces réserves sont considérées comme faisant partie des fonds propres au regard de l’Ordonnance sur les fonds propres (OFR) . Elles sont constituées et dissoutes par la rubrique « Variation des réserves pour risques bancaires généraux » .
Modification des principes comptables et d’évaluationAucune modification n’a été apportée aux principes d’inscription au bilan et d’évaluation par rapport à l’exercice précédent .
ANNEXE RELATIVE AUX COMPTES ANNUELS AU 31 DÉCEMBRE 2018
7878
3 - INFORMATIONS ET NOTES SE RAPPORTANT AU BILAN
3 .1 Présentation des couvertures des créances et des opérations hors bilan ainsi que des créances compromises (CHF 1'000)
PRÊTS
(avant compensation avec les corrections de valeur)
Créances sur la clientèle
Créances hypothécaires
-immeubles d'habitation
TOTAL DES PRÊTS
(avant compensation avec les corrections de valeur)
31 .12 .2018
31 .12 .2017
TOTAL DES PRÊTS
(après compensation avec les corrections de valeur)
31 .12 .2018
31 .12 .2017
HORS-BILAN
Engagements conditionnels
Engagements irrévocables
TOTAL DU HORS-BILAN
31 .12 .2018
31 .12 .2017
CRÉANCES COMPROMISES
31 .12 .2018
31 .12 .2017
387'668
15'759
15'759
403'427383'954
401'886382'502
14'156
3'048
17'20416'855
Corrections de valeur
individuelles
1'5401'451
2'446
-
-
2'4461'985
906533
3'680
1'422
5'1023'137
Montant net
1'5401'451
385'222
-
-
385'222368'200
385'222368'200
10'476
1'626
12'10213'718
Valeur estimée de
réalisation des couvertures
--
-
15'759
15'759
15'75913'769
15'75913'769
-
-
-
-
Montant brut
1'5401'451
Couvertures hypothécaires
Sans couverture
Autrescouvertures
Nature des couvertures
Total
79
4'630
364
4'994
4'994
4'239
4'239
--
- -
- -
--
- -
- -
711'667
82'331
793'998
793'998
717'779
717'779
--
- -
- -
4'540
364
4'904
4'904
4'169
4'169
Vale
urs
de
rem
plac
emen
t po
sitiv
es
Vale
urs
de
rem
plac
emen
t po
sitiv
es
Volu
me
des
cont
rats
Volu
me
des
cont
rats
Vale
urs
de
rem
plac
emen
t né
gativ
es
Vale
urs
de
rem
plac
emen
t né
gativ
es
Instruments de négoce Instruments de couverture
3 .2 Répartition des opérations de négoce et des autres instruments financiers évalués à la juste valeur (Actifs et Passifs) (CHF 1'000)
3 .3 Présentation des instruments financiers dérivés (Actifs et Passifs) (CHF 1'000)
ACTIFS
Opérations de négoce
Titres de dette, papiers/opérations du marché monétaire
- dont cotés
Titres de participation
Métaux précieux et matières premières
Autres actifs du négoce
Autres instruments financiers évalués à la juste valeur
Titres de dette
Produits structurés
Autres
Total des actifs- dont établis au moyen d'un modèle d'évaluation
- dont titres admis en pension selon les prescriptions en matière de liquidités
DEVISES/MÉTAUX PRÉCIEUX
Contrats à terme
Options (OTC)
Total avant prise en compte des contrats de netting
31 .12 .2018
- dont établis au moyen d'un modèle d'évaluation
31 .12 .2017
- dont établis au moyen d'un modèle d'évaluation
37
37
-
-
-
-
-
-
37-
-
31 .12 .2018 31 .12 .2017
302
298
140
12
-
-
-
-
454-
-
La Banque ne pratique pas de netting .
8080
Répartition selon les contreparties (CHF 1'000)
3 .4 Répartition des immobilisations financières (CHF 1'000)
Valeurs de remplacement positives (après prise en compte des contrats de netting)
3'432
-
Banques et négociants en
valeurs mobilières
Instances centrales
de clearingAutres clients
1'472
Titres de créance- dont destinés à être conservés jusqu'à l'échéance
- dont non destinés à être conservés jusqu'à l'échéance (disponibles à la revente)
Titres de participation- dont participations qualifiées *
Métaux précieuxImmeublesTotal- dont titres admis en pension selon les
prescriptions en matière de liquidités
80'87767'019
13'858
1'929-
20'924-
103'730
5'491
80'83267'002
13'830
1'053-
20'924-
102'809
5'462
31 .12 .2018 31 .12 .201831 .12 .2017
Juste valeurValeur comptable
31 .12 .2017
* détention de 10% au moins du capital ou des voix
145'516131'639
13'877
3'388-
23'127-
172'031
5'531
145'551131'659
13'892
1'682-
23'127-
170'360
5'462
81
3 .4 .1 Répartition des contreparties selon les classes de notation de S&P (CHF 1'000)
3 .5 Répartition des autres actifs et autres passifs (CHF 1'000)
De AAA à AA-
De A + à A -
De BBB + à BBB -
De BB + à B -
Inférieur à B -
Sans notation
Titres de créanceValeur comptable
Titres de créance Valeur comptable
31 .12 .201731 .12 .2018
77'832
-
-
-
-
3'000
Taxes et impôts indirects
Comptes de règlement
Contrats assurances employés
Actifs et passifs divers
Total
Actifs nantis / cédésCréances sur les banques
Immobilisations financières
Immobilisations corporelles
Total des actifs nantis / cédésActifs sous réserve de propriété
454
-
262
-
716
2'140
-
-
2'140-
212
-
262
3
477
4'929
41'667
-
46'596-
31 .12 .2018
Valeurs comptables
Autres actifs
31 .12 .2018
31 .12 .2018
Valeurscomptables
31 .12 .2017
Engagements effectifs
Autres passifs
31 .12 .2017
31 .12 .2017
Engagements effectifs
3 .6 Indication des actifs mis en gage ou cédés en garantie de propres engagements ainsi que des actifs qui font l’objet d’une réserve de propriété (CHF 1'000)
Les actifs mis en gage auprès de contreparties bancaires représentent les dépôts de marge en lien avec les instruments financiers dérivés .
142'551
-
-
-
-
3'000
685
86
221
-
991
228
-
221
866
1'315
3'129
-
-
3'129-
5'886
30'220
-
36'106-
8282
3 .7 Indications des engagements envers les propres institutions de prévoyance professionnelle ainsi que du nombre et du type des instruments de capitaux propres de la Banque détenus par ces institutions
La Banque n’a pas d’engagement envers les propres institutions de prévoyance professionnelle . Les institutions de prévoyance ne détiennent pas d’instruments de capitaux propres de la Banque .
3 .8 Indications relatives à la situation économique des propres institutions de prévoyance
a. Réserves de contributions de l’employeur (RCE) Aucune réserve de contribution de l’employeur n’existe au 31 décembre 2018 (idem en 2017) .
b. Présentation de l’avantage / engagement économique et des charges de prévoyanceLes plans de prévoyance prémunissent les collaborateurs de la Banque contre les conséquences économiques de la retraite, de l’invalidité et du décès . La Banque détermine si le degré de couverture et la situation particulière de l’institution de prévoyance peut conduire à un avantage ou à un engagement économique . L’appréciation repose sur les comptes annuels de l’institution de prévoyance et les informations transmise par celle-ci sur l’évolution de sa situation financière en 2018 . Le Conseil d’administration de la Banque considère que l’éventuel excédent au sens du Cm 502 de la Circ .-FINMA 2015/1 sera utilisé au profit des assurés . Il n’a pas d’avantage économique au bénéfice de l’employeur .
Plan de prévoyance (Patrimonia) 101% - -
CHF
1'831'545-
CHF
1'831'545
CHF
1'729'039
Excé
dent
/ In
suffi
sanc
e de
la
couv
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u 31
.12 .
2018
31 .1
2 .20
18Pa
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fin
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Char
ges
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nnel
31 .1
2 .20
17
Mod
ifica
tion
de la
par
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31 .1
2 .20
18
Cotis
atio
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ayée
s po
ur
l'ann
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fére
nce
31 .1
2 .20
17
83
3 .9 Présentation des produits structurés émis
La Banque n’émet pas de produits structurés .
3 .10 Présentation des corrections de valeurs, des provisions et des réserves pour risques bancaires généraux ainsi que leurs variations durant l’exercice de référence (CHF 1’000)
3 .11 Présentation du capital social (CHF 1’000)
Provision pour autres risques d'exploitation
Autres provisions
Total des provisionsRéserves pour risques bancaires généraux
Corrections de valeur pour risques de défaillance et risques pays- dont corrections de valeur pour les risques
de défaillance des créances compromises- dont corrections de valeur pour risques
latents
Capital-actions / capital social
- dont libéré
Capital-participation
- dont libéré
Total du capital social
Capital autorisé
- dont augmentations de capital effectuées
14
4
18 -
1'451
1'451
-
25'000
25'000
2'500
2'500
27'500-
-
25'000
25'000
2'500
2'500
27'500-
-
25'000
25'000
2'500
2'500
27'500-
-
250'000
250'000
25'000
25'000
275'000-
-
250'000
250'000
25'000
25'000
275'000-
-
25'000
25'000
2'500
2'500
27'500-
-
-
200
200 -
- - -
-
-
- -
12
12
-
14
204
218 -
1'539
1'539
-
-
-
- -
- - -
-
-
- -
(4)
(4)
-
-
-
- -
81
81
-
État
à la
fin
de l'
anné
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Vale
ur n
omin
ale
tota
le
31 .12 .2018 31 .12 .2017
Nom
bre
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men
ts
8484
3 .12 Nombre et valeur des droits de participation ou des options sur tels droits accordés à tous les membres des organes de direction et d’administration ainsi qu’aux collaborateurs (CHF 1'000)
Néant
3 .13 Créances et engagements envers les parties liées (CHF 1'000)
Participants qualifiés
Sociétés du groupe
Sociétés liées
Affaires d'organes
Avec droit de vote :
Mirelis Holding SA
Sans droit de vote :
Mirelis Holding SA
90 .91
9 .09
100.00
8'696
47
-
7'346
13'538
-
-
5'295
25'000
2'500
27'500
90 .91
9 .09
100.00
11'737
302
-
475
10'070
302
-
27
25'000
2'500
27'500
31 .12 .2018
NominalPropriétaires importants de capital et groupes de propriétaires de capital liés par des conventions de vote
31 .12 .2018
EngagementsCréances
31 .12 .2017
31 .12 .2018
Nominal
31 .12 .2017
Taux de participation
en %
31 .12 .2017
Taux de participation
en %
Des garanties totalisant CHF 26'658 (CHF 11'658 en 2017) ont été émises par la Banque pour le compte desociétés liées, de participants qualifiés et d’organes .
Les conditions appliquées aux opérations avec les parties liées sont conformes aux conditions du marché .
3 .14 Indications des participants significatifs
85
Famille Lawi
Solly S . Lawi
Solly A . Lawi
Albert Lawi
SFM Holding SA, Genève
Famille Kadoorie
Maple Investment Ltd, Bermuda
Famille Dwek
Ilann Dwek
Robert Dwek
Total
11 .66
11 .66
4 .86
44 .68
72.86
24.28
1 .93
0 .93
2.86
100.00
Les actionnaires de Mirelis Holding SA au 31 .12 .2018 sont les suivants :
3 .15 Répartition du total des actifs selon la solvabilité des groupes de pays (domicile du risque) (CHF 1'000)
1 & 2
3
4
5
6
7
Sans notation
Total
40 .34%
0 .92%
35 .16%
1 .94%
2 .91%
0 .23%
18 .50%
100.00%
46 .81%
3 .00%
35 .23%
0 .34%
0 .41%
0 .75%
13 .45%
100.00%
195'162
4'471
170'153
9'390
14'078
1'128
89'506
483'888
242'265
15'548
182'348
1'741
2'142
3'881
69'597
517'522
En milliers de CHF
Notation selon les tables de correspondance de la FINMA
Expositions nettes à l'étranger au 31 .12 .2018
Expositions nettes à l'étranger au 31 .12 .2017
En milliers de CHF
Part en % Part en %
La Banque utilise les notations fournies par la FINMA dans ses tables de correspondance destinées au calcul des exigences de fonds propres réglementaires . Le rating fourni par l'agence de notation "Standard & Poor's" a été retenu .
Le tableau ci-dessus est présenté en considérant le domicile du client pour les rubriques "Créances sur la clientèle" et "Créances hypothécaires", le domicile de la contrepartie, respectivement de l'émetteur pour les rubriques "Créances sur les banques" et "Immobilisations financières", et le domicile du risque pour toutes les autres rubriques de l'actif .
8686
4 - INFORMATIONS ET NOTES SE RAPPORTANT AUX OPÉRATIONS HORS BILAN
4 .1 Répartition des opérations fiduciaires (CHF 1'000)
4 .2 Répartition des avoirs administrés et présentation de leur évolution (CHF 1'000)
Placements fiduciaires auprès de banques tierces
Crédits fiduciaires
Total des opérations fiduciaires
Avoirs détenus par des instruments de placement collectifs sous gestion propre
Avoirs sous mandat de gestion
Autres avoirs administrés
Total des avoirs administrés (y c. prises en compte doubles)
- dont prises en compte doubles
Total des avoirs administrés (y c. prises en compte doubles) initiaux
+ / - Apports nets d'argent frais / retraits nets
+ / - Évolution des cours, intérêts, dividendes et évolution de change
+ / - Autres effets
Total des avoirs administrés (y c. prises en compte doubles) finaux
31 .12 .2017
31 .12 .2017
31 .12 .2017
31 .12 .2018
31 .12 .2018Répartition des avoirs administrés
31 .12 .2018Présentation de l'évolution des avoirs administrés (CHF 1'000)
573'024
-
573'024
418'367
-
418'367
4'352'184414'029
(304'881)
-
4'461'332
3'841'535247'2931
263'356
-
4'352'184
Les avoirs administrés comprennent tous les avoirs de la clientèle ayant caractère de placement en dépôt auprès de la Banque ainsi que les avoirs de la clientèle déposés auprès de banques tierces qui sont gérés par la Banque . Les avoirs de clients pour lesquels la Banque assure uniquement un service de conservation simple sont exclus des avoirs administrés .
Les avoirs sous mandat de gestion comprennent les avoirs de la clientèle pour lesquels les décisions de placement sont prises par la Banque . Les autres avoirs administrés sont ceux pour lesquels les décisions de placement sont prises par le client .
La Banque détermine le montant net d'argent frais en se basant sur les apports et retraits de fonds de la clientèle . Le produit des intérêts et des dividendes dégagé par les avoirs administrés n'est pas considéré comme un apport d'argent frais . Le montant net d'argent frais s'entend hors variations liées au marché et aux cours de change et ne comprend ni les frais, commissions ou intérêts débités .
1 . Les apports nets d'argent frais proviennent essentiellement de l'intégration des avoirs de la clientèle de la société Compagnie Privée de Conseils et d'Investissements SA, Genève , négociant en valeurs mobilières pour un montant de CHF 303'432 (CHF 1'000 .-), en partie compensés par des retraits partiels ou complets des avoirs de clients existants .
-
1'296'802
3'055'382
4'352'184-
-
1'369'189
3'092'143
4'461'332-
87
5 - INFORMATIONS ET NOTES SE RAPPORTANT AU COMPTE DE RÉSULTAT
5 .1 Répartition du résultat des opérations de négoce et de l’option de la juste valeur (CHF 1'000)
5 .2 Résultat provenant de l’utilisation de l’option de la juste valeur (CHF 1'000)
5 .3 Produits du refinancement des positions de négoce ainsi que des intérêts négatifs (CHF 1'000)
5 .4 Répartition des charges de personnel (CHF 1'000)
Répartition selon les secteurs d'activité
Activité de négoce pour propre compte
Exécution pour le compte de la clientèle
Total du résultat de négoce
Résultat de négoce provenant des :
- Instruments de taux (y c . les fonds)
- Titres de participation (y c . les fonds)
- Devises
- Métaux précieux/matières premières
Total du résultat de négoce- dont provenant de l'option de la juste valeur
- dont provenant de l'option de la juste valeur sur les actifs
- dont provenant de l'option de la juste valeur sur les engagements
Intérêts négatifs
Intérêts négatifs concernant les opérations actives
(réduction du produit des intérêts et des escomptes)
Intérêts négatifs concernant les opérations passives
(réduction des charges d'intérêts)
Appointements
- dont charges en relation avec les rémunérations variables
Prestations sociales
Autres charges de personnel
Total
2017
2017
2017
2017
2018
2018
2018
2018
114
4'669
4'783
349
3'823
4 172
215
114
4'454
-
4'783114
114
-
-
215
3'961
(4)
4'172215
215
-
(289)
494
(378)
464
20'800
3'345
3'903
474
25'177
19'308
2'912
3'672
348
23'328
8888
5 .5 Répartition des autres charges d’exploitation (CHF 1'000)
5 .6 Commentaires des pertes significatives, des produits et charges extraordinaires ainsi que des dissolutions significatives de réserves latentes, de réserves pour risques bancaires généraux et de corrections de valeur et provisions libérées (CHF 1'000)
5 .7 Présentation des impôts courants et latents, avec indication du taux d’imposition (CHF 1'000)
Coût des locaux
Charges relatives à la technique de l'information et de la communication
Charges relatives aux véhicules, aux machines, au mobilier et aux autres installations ainsi qu'au leasing opérationnel
Honoraires de la société d'audit
- dont pour les prestations en matière d'audit financier et d'audit prudentiel
- dont pour d'autres prestations de service
Relations publiques
Frais de déplacements
Taxes et impôts indirects
Autres charges d'exploitation
Total
Produits extraordinaires
Charges extraordinaires
Variation de la réserve pour risques bancaires généraux
Variation des provisions et autres corrections de valeur, pertes
Impôts courants
Total des impôts
Taux d'imposition moyen pondéré, sur la base du résultat opérationnel
20172018
2018 2017
2018 2017
2'133
958
152
377
377
-
312
750
513
3'926
9'121
1'729
813
146
367
337
30
334
638
439
3'588
8'054
64
-
-
(333)
54
-
-
(174)
1'639
1'63927 .77%
1'075
1'07523 .34%
En 2017, La Banque a bénéficié de pertes fiscales reportées à hauteur de CHF 984'164 .
89
9090
Rapport
DE L'ORGANE DE RÉVISION DE HYPOSWISS PRIVATE BANK GENÈVE SA
91
PricewaterhouseCoopers SA, avenue Giuseppe-Motta 50, case postale, 1211 Genève 2 Téléphone: +41 58 792 91 00, Téléfax: +41 58 792 91 10, www.pwc.ch
PricewaterhouseCoopers SA est membre d'un réseau mondial de sociétés juridiquement autonomes et indépendantes les unes des autres.
Rapport de l'organe de révision à l'Assemblée générale de Hyposwiss Private Bank Genève SA Genève Rapport de l’organe de révision sur les comptes annuels En notre qualité d’organe de révision, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de Hyposwiss Private Bank Genève SA, comprenant le bilan, le compte de résultat, l'état des capitaux propres et l’annexe (pages 73 à 88) pour l’exercice arrêté au 31 décembre 2018.
Responsabilité du Conseil d’administration La responsabilité de l’établissement des comptes annuels, conformément aux dispositions légales et aux statuts, incombe au Conseil d’administra-tion. Cette responsabilité comprend la conception, la mise en place et le maintien d’un système de contrôle interne relatif à l’établissement des comptes annuels afin que ceux-ci ne contiennent pas d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. En outre, le Conseil d'administration est responsable du choix et de l’application de méthodes comptables appropriées ainsi que des estimations comptables adéquates.
Responsabilité de l’organe de révision Notre responsabilité consiste, sur la base de notre audit, à exprimer une opinion sur les comptes annuels. Nous avons effectué notre audit conformé-ment à la loi suisse et aux Normes d’audit suisses. Ces normes requièrent de planifier et réaliser l’audit pour obtenir une assurance raisonnable que les comptes annuels ne contiennent pas d’anomalies significatives.
Un audit inclut la mise en œuvre de procédures d’audit en vue de recueillir des éléments probants concernant les valeurs et les informations four-nies dans les comptes annuels. Le choix des procédures d’audit relève du jugement de l’auditeur, de même que l’évaluation des risques que les comptes annuels puissent contenir des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. Lors de l’évaluation de ces risques, l’auditeur prend en compte le système de contrôle interne relatif à l’établissement des comptes annuels pour définir les procédures d’audit adaptées aux circonstances, et non pas dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de celui-ci. Un audit comprend, en outre, une évaluation de l’adé-quation des méthodes comptables appliquées, du caractère plausible des estimations comptables effectuées ainsi qu’une appréciation de la présen-tation des comptes annuels dans leur ensemble. Nous estimons que les éléments probants recueillis constituent une base suffisante et adéquate pour former notre opinion d’audit.
Opinion d'audit Selon notre appréciation, les comptes annuels pour l’exercice arrêté au 31 décembre 2018 sont conformes à la loi suisse et aux statuts. Rapport sur d'autres dispositions légales Nous attestons que nous remplissons les exigences légales d’agrément conformément à la loi sur la surveillance de la révision (LSR) et d’indépen-dance (art. 728 CO et art. 11 LSR) et qu’il n’existe aucun fait incompatible avec notre indépendance.
Conformément à l’art. 728a al. 1 chiffre 3 CO et à la Norme d’audit suisse 890, nous attestons qu’il existe un système de contrôle interne relatif à l’établissement des comptes annuels, défini selon les prescriptions du Conseil d'administration.
En outre, nous attestons que la proposition relative à l’emploi du bénéfice au bilan est conforme à la loi suisse et aux statuts et recommandons d’ap-prouver les comptes annuels qui vous sont soumis.
PricewaterhouseCoopers SA
Genève, le 30 avril 2019
Omar Grossi Lorenzo Morelli Expert-réviseur Réviseur responsable
Expert-réviseur
9292
6 - EXIGENCES DE PUBLICATION SELON LA CIRCULAIRE FINMA 2016/1 POUR HYPOSWISS PRIVATE BANK GENÈVE SA (CHF 1'000)
6 .1 Tableau KM1 "Chiffres-clés essentiels réglementaires"
ea
31 .12 .18
99'335
47'886
207 .4%
30 .09 .18
76'021
57'898
131 .3%
30 .06 .18
96'788
53'965
179 .4%
31 .03 .18
131'009
56'962
230 .0%
31 .12 .17
140'145
53'950
259 .8%
39'276
39'276
39'276
135'700
10'856
28 .9%
28 .9%
28 .9%
1 .9%
0 .00%
0 .00%
25 .4%
2 .5%
0 .0%
7 .0%
8 .5%
10 .5%
720'230
5 .5%
35'308
35'308
35'308
155'047
12'404
22 .8%
22 .8%
22 .8%
1 .3%
0 .00%
0 .00%
19 .3%
2 .5%
0 .0%
7 .0%
8 .5%
10 .5%
731'332
4 .8%
31 .12 .2018 31 .12 .2017
Fonds propres pris en compte
Fonds propres de base durs (CET1)
Fonds propres de base (T1)
Fonds propres totaux
Positions pondérées en fonction des risques (RWA)
RWA
Exigences minimales des fonds propres
Ratios de fonds propres basés sur les risques (en % des RWA)
Ratio CET1 (%)
Ratio de fonds propres de base (%)
Ratio des fonds propres globaux (%)
Exigences en volants en CET1 (en % des RWA)
Volant de fonds propres selon le standard minimal de Bâle (2 .5% dès 2019) (%)
Volant antiycliques (art . 44a OFR) selon le standard minimal de Bâle (%)
Volant de fonds propres supplémentaire en vertu du risque systémique international ou national (%)
CET1 disponible afin de couvrir les exigences en volants selon le standard minimal de Bâle (après déduction du CET1 affecté à la couverture des exigences minimales et cas échéant à la couverture des exigences TLAC) (%)
Ratios-cibles de fonds propres selon l'annexe 8 de l'OFR (en % des RWA)
Volant de fonds propres selon l'annexe 8 OFR (%)
Volants anticycliques (art . 44 et 44a OFR) (%)
Ratio-cible en CET1 (en %) selon l'annexe 8 de l'OFR majoré par les volants anticycliques selon les art . 44 et 44a OFR
Ratio-cible en T1 (en %) selon l'annexe 8 de l'OFR majoré par les volants anticycliques selon les art . 44 et 44a OFR
Ratio-cible global de fonds propres (en %) selon l'annexe 8 de l'OFRmajoré par les volants anticycliques selon les art . 44 et 44a OFR
Ratio de levier Bâle III
Engagement global (CHF)
Ratio de levier Bâle III (fonds propres de base en % de l'engagement global)
1
2
3
4
4a
5
6
7
8
9
10
12
12a
12b
12c
12d
12e
13
14
Ratio de liquidités (LCR)
Numérateur du LCR : somme des actifs liquides de haute qualité (CHF)
Numérateur du LCR : somme nette des sorties de trésorerie (CHF)
Ratio de liquidités (LCR) (en %)
15
16
17
93
6 .2 Tableau OV1 "Aperçu des positions pondérées par le risque"
6 .3 Tableau LIQA "Liquidités : gestion du risque de liquidité"
6 .4 Tableau CR1 "Qualité de crédit des actifs"
5'608
692
5'940
-
12'240
297
58
491
847
3'718
723
6'142
-
10'583
AS-BRI
Approche standard
Indicateur de base
Les indications relatives au traitement du risque de liquidité sont décrits dans l'annexe aux comptes annuels consolidés du Groupe Hyposwiss . Nous renvoyons le lecteur aux notes explicatives qui figurent dans l'annexe 3 aux comptes consolidés .
Les indications relatives au traitement du risque de défaillance et de la définition des créances compromises sont décrits dans l'annexe aux comptes annuels consolidés du Groupe Hyposwiss . Nous renvoyons le lecteur aux notes explicatives qui figurent dans l'annexe aux comptes consolidés .
593'321
80'831
22'002
696'154
593'321
80'831
22'002
696'154
1'540
-
-
1'540
1'540
-
-
1'540
Positions en défaut
Valeurs comptables brutes des
a b c d
Corrections de valeur /
AmortissementsPositions pas en défaut
Valeurs nettes(a + b - c)
a
31 .12 .2018
RWAApproche utilisée
c
31 .12 .2018
Fonds propres minimaux
b
31 .12 .2017
RWA
Risque de crédit
Risque de marché
Risque opérationnel
Montants en dessous des seuils pertinents pour la déduction (montant soumis à pondération de 250%)
Total (1 + 20 + 24 + 25)
1
20
24
25
27
1
2
3
4
Créances (sans les titres de dette)
Titres de dette
Exposition hors bilan
Total
9494
6 .5 Tableau CR3 "Aperçu des techniques d'atténuation du risque"
6 .6 Tableau ORA "Risques opérationnels : indications générales
Créances (y c . les titres de dette)
Opérations hors bilan
TotalDont en défaut
1'540
-
1'540 -
Positions sans couverture / valeurs
comptables
a c e&g
674'152
22'002
696'154 -
Positions couvertes par des sûretés :
montant effectivement couvert
-
-
- -
Positions couvertes par des garanties
financières ou des dérivés de crédit : montant
effectivement couvert
Les indications relatives au traitement des risques opérationnels sont décrits dans l'annexe aux comptes annuels consolidés du Groupe Hyposwiss . Nous renvoyons le lecteur aux notes explicatives qui figurent dans l'annexe aux comptes consoliés .
Le Groupe utilise le principe de l'indicateur de base pour le calcul des fonds propres nécessaires au niveau des risques opérationnels .
95
9696
Curriculum
VITAE
97
SOLLY S. LAWIPrésident du Conseil
M . Solly C . Lawi obtient un Bachelor en Commerce à l’Université McGill, une Licence en Droit à l’Université de Montréal et devient membre du Barreau du Québec . Il débute sa carrière d’avocat auprès de l’Etude Spector, Spiegel, Kravets & Associates Montréal . En 1975, il rejoint la Société Bancaire Barclays (Suisse) SA en qualité de Directeur adjoint, puis Directeur membre du Comité de direction . En 1986, la banque devient la Société Bancaire Julius Baer (Genève) SA, M . Lawi y est nommé Directeur général, Président du Comité de direction, puis Vice-président du Conseil d’Administration . En 1997, il sera co-fondateur de Mirelis InvesTrust SA (Mirelis Holding SA depuis 2015), société de gestion de fortune établie à Genève, où il œuvre en qualité de Partenaire et Président du Conseil d’Administration . En 2014, suite à l’acquisition de Hyposwiss Private Bank Genève SA par Mirelis InvesTrust SA, M . Lawi poursuit ses fonctions actives en qualité de Président du Conseil de Hyposwiss Private Bank Genève SA .
ALAIN BRUNO LEVY *Vice-Président du Conseil
Détenteur d’un Doctorat en Droit à l’Université de Fribourg, Me Alain Bruno Lévy est Avocat au Barreau de Genève . Professeur titulaire de la Faculté des sciences de l’Université de Fribourg pendant de nombreuses années . Associé de l’Etude Junod, Muhlstein, Lévy & Puder, Me Lévy se spécialise en Droit commercial, bancaire, propriété intellectuelle et arbitrage . Parallèlement à cette fonction, il a été Responsable du Département juridique de la Commission fédérale des banques (FINMA), Président de la Fédération suisse des avocats et siège aujourd’hui au sein du Conseil d’Administration de nombreuses Banques et Sociétés financières suisses .
MICHEL BROCH *Administrateur et Secrétaire du Conseil
Me Michel Broch est diplômé en Droit de l’Université de Fribourg et titulaire d’un Brevet d’avocat délivré en 1983 par le Canton de Fribourg . Michel Broch commence sa carrière auprès du Tribunal Fédéral des Assurances à Lucerne, pour rejoindre ensuite le Département juridique de la Commissions Fédérale des Banques (FINMA) . Me Broch intègre Ernst & Young en 1990 en qualité de conseiller bancaire et financier . Il y devient partenaire, puis administrateur . Après avoir pris en 2002 la présidence du Comité exécutif de la Banque Safdié, il crée en 2005 sa propre société de conseil, spécialisée dans les services aux banques et institutions financières .
BOAZ BARACK *Administrateur
M . Boaz Barack est titulaire d’un Doctorat en Droit International de l’Université de Cambridge . En 1990, le Groupe Rothschild acquiert sa société de gestion privée . Après avoir travaillé douze ans auprès de Crédit Suisse SA en tant que membre du Senior Management, il rejoint le Groupe UBS SA, en qualité de Directeur de gestion . Aujourd’hui, M . Barack est membre du Conseil d'Administration international du Weizmann Institute of Science, membre du Conseil International de la Global Leadership Foundation (GLF) et membre du Conseil d'Administration de plusieurs sociétés . M . Barack œuvre principalement à présent sur le New Age Banking, la transformation en solutions numériques de divers services et produits bancaires .
MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
9898
ERIC BERNHEIM *Administrateur
Diplômé ingénieur en électronique de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Zürich (EPFZ) et titulaire d'un MBA de l'INSEAD, M . Bernheim débute sa carrière auprès de General Motors et Alcatel . En 1987, il rejoint McKinsey & Co Inc . à Zürich et Genève, où il est élu Senior Partner . Il y œuvre en tant que conseiller pour des sociétés suisses et internationales dans les secteurs pharmaceutique, chimique, énergétique, des biens de consommation, de la distribution, industriel et des assurances . Il y développe et dirige les bureaux de Genève et d’Afrique du Nord ainsi que plusieurs domaines sectoriels et fonctionnels au niveau mondial . En 2014, il quitte McKinsey et est nommé Senior Partner Emeritus . Vice-président du Conseil d’Administration du Groupe ASSURA, après en avoir été Directeur général ad-interim en 2016, il siège au Conseil d’Administration d’Oryx Energies SA . Par ailleurs, il est Vice-président et trésorier du Centre National d’Art Contemporain de Grenoble .
PHILIPPE PERLES *Administrateur
Diplômé en Sciences Commerciales et Industrielles à l’Université de Genève, M . Philippe Perles commence sa carrière dans les Banques en exerçant des fonctions managériales . Fondateur et Président de Novéo Conseil SA, société basée à Genève, Londres et Paris, il réalise depuis plus de 18 ans des missions de réalisations de projets pour les directions générales de différents groupes bancaires internationaux . M . Perles est Administrateur indépendant de plusieurs banques et sociétés financières et également membre de l’Organisme d’Autorégulation « Association Romande des Intermédiaires Financiers (ARIF) » dans le cadre de la Loi contre le blanchiment d’argent (LBA) .
NABIL JEAN SAB Administrateur
Au bénéfice d’une Licence Universitaire en Sciences Economiques et Sociales à l’Université de Genève, M . Nabil Jean Sab débute sa carrière en qualité d’Auditeur Senior auprès de ATAG Ernst & Young SA . En 1993, il devient responsable de succursales chez ATAG Asset Management LTD et AAM Banque Privée LTD, avant de fonder en 2010 sa propre société de gestion de fortune Compagnie Privée de Conseils et d’Investissements SA, où il est actionnaire majoritaire et Directeur général .
* Membres indépendants
COMITÉ D’AUDIT ET DES RISQUESPrésident : Michel BrochVice-Président : Alain Bruno LévySecrétaire : Philippe Perles
COMITÉ DE RÉMUNÉRATIONPrésident : Eric BernheimVice-Président : Alain Bruno LévySecrétaire : Solly S . Lawi
COMITÉS DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
99
NIELS BOM OLESENDirecteur général (CEO)
M . Niels Bom Olesen possède un Bachelor en Economie de l’Université de Kent à Canterbury (UK), un Diplôme de formation bancaire supérieure de l’Association Danoise des Banques ainsi qu’un Diplôme de International Executive Programme à l’Insead (France) . M . Olesen débute sa carrière auprès de Crocker National Bank à Berkeley, de California First Bank à San Francisco, rentre au Danemark et intègre la Unibank A/S de Copenhague . En 1991, il s’établit en Suisse où il crée et dirige une succursale de Unibank A/S (Suisse) SA . En 1993, il intègre le Crédit Suisse SA au sein du Département de gestion, en qualité de Responsable d’équipes à Genève et Zürich . En 2012, il rejoint Hyposwiss Private Bank Genève SA en tant que Responsable Private Banking et en 2014 est nommé Directeur général .
ROBERT DWEKResponsable des investissements (CIO)
M . Robert Dwek obtient un MBA à New York University et débute sa carrière dans le domaine de la finance chez Salomon Brothers Inc . à New York . En 1983, il intègre à Genève la société S .G . Warburg Soditic SA en tant que Senior Vice-président de la division Capital Markets . En 1987, il rejoint Soditic Asset Management SA qui devient Atlas Capital Group après fusion avec Atlas Research & Consultancy en 2000 et acquisition de Deltec Bank & Trust en 2002 . Au sein de Atlas Capital Group, M . Dwek est nommé membre du Comité Exécutif . Depuis la fusion de Atlas Capital SA avec Mirelis InvesTrust SA en 2013 et l’acquisition de Hyposwiss Private Bank SA en 2014, il est membre de la Direction générale, responsable des investissements (CIO) .
ALBERT LAWIDirecteur général adjoint Responsable Private Banking
M . Albert Lawi obtient un Bachelor en Commerce (B .Com) à l’Université McGill (Montréal) et un Master in Business Administration (MBA) à l’Université de Toronto . M . Lawi débute sa carrière dans l’investissement en immobilier au Canada . En 1981, il rejoint la Société Financière Mirelis SA à Genève où il sera Directeur Général adjoint jusqu’à la création en 1997 de Mirelis InvesTrust SA (aujourd’hui Mirelis Holding SA), une société de gestion de fortune dont il est cofondateur avec d’autres membres de la famille Lawi . Depuis l’acquisition de Hyposwiss par Mirelis en 2014, M . Albert Lawi est Directeur général adjoint et responsable du Private Banking depuis 2017 .
SÉBASTIEN JOLIATResponsable des finances (CFO)
Après l’obtention de son Bachelor en Gestion d’entreprise (option finance) de l’Université de Genève, M . Joliat rejoint en 1997 Ernst & Young SA (Genève) en tant qu’auditeur bancaire . En 2003, il intègre la Banque Safdié SA à Genève où il occupe le poste de Directeur financier (CFO) pour la maison-mère, ses filiales et succursales en Suisse et à l’étranger . En 2011, M . Joliat rejoint Mirelis InvesTrust SA en tant que Directeur financier, fonction qu’il continue d’assumer suite à l’acquisition de Hyposwiss Private Bank Genève SA . En 2014, M . Joliat devient membre de la Direction générale et responsable des départements Finances, Trading, Risques et Compliance .
MEMBRES DE LA DIRECTION GÉNÉRALE
100100
RONI HOUGUIResponsable des Opérations et Technologie d’information (COO)
M . Roni Hougui possède un Bachelor en mathématiques et sciences informatiques de l’Université Ben-Gurion (Israël), un MBA de l’université de Tel-Aviv et un Executive MBA en « International Wealth Management », conjoint de l’Université de Carnegie Mellon (Pittsburg, USA) et de l’Université de Genève . Il dirige la société de développement et conseil en informatique « Vertical Software », spécialisée dans le secteur bancaire et celui de l’horlogerie (Etats-Unis et Suisse) . En 1999, il rejoint Mirelis InvesTrust SA, y développe l’infrastructure informatique et parallèlement assume la fonction de gestionnaire de fortune ainsi que Responsable du Trading . Depuis 2013 au sein de Hyposwiss, il est membre de la Direction générale et responsable des départements Opérations et Informatique .
101
102102
Adresses
DES SOCIÉTÉS DU GROUPE
103
HYPOSWISS PRIVATE BANK GENÈVE SARue du Général-Dufour 3CP 5611CH - 1211 Genève 11Tél : +41 22 716 36 36Fax : +41 22 716 36 19info@gva .hyposwiss .chwww .hyposwiss .ch
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MONACO ASSET MANAGEMENT SAMVilla les FleursBoulevard Princesse Charlotte 27MC 98000 - MonacoTél : +377 97 97 64 00Fax : +377 97 97 64 01info@monacoasset .comwww .monacoasset .com
STAVANGER ASSET MANAGEMENT SAJåttåvågveien 7 C Blokk/buildingPO Box 1304066 Stavanger - NorvègeTél . +47 910 02 401 eva@stavangeram .comwww .stavangeram .com
FIMANOR FINANCIAL MANAGEMENT AGHufgasse 178008 Zürich
104104
Expect the expected
“In private banking, it’s time for common sense to be more common.”
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