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RAPPORT D’ORIENTATIONS BUDGETAIRES
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Année 2019
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Table des matières
A. Débat d’Orientation Budgétaire
Cadre juridique ……………………………………………………………………………………………………………………3
Planning prévisionnel ………………………………………………………………………………………………………….3
B. Contexte Général : Situation économique et sociale
Situation nationale ………………………………………………………………………………………………………….…4
Situation de la Collectivité…………………………………………………………………………………..………………9
C. Situation et orientations budgétaires de la collectivité ……………………………………………………. 10
Recettes de Fonctionnement
1- Fiscalité……………………………………………………………………………………………………..…… 12
2- Taxe de séjour………………………………………………………………………………………........... 13
3- Concours de l’Etat…………………………………………………………………………………………… 13
4- Autres recettes (produits des services)…………………………………………………………… 14
Dépenses de Fonctionnement
1- Dépenses de personnel…………………………………………………………………………………..15
2- Subventions………………………………………………………..…………………………………………. 17
3- Autres dépenses de fonctionnement……………………………………………………………… 17
L’Investissement
1- Dette………………………………………………………………………………………………………………20
2- Structuration budgétaire………………………………………………………………………………..21
3- Restes à réaliser……………………………………………………………………………………………..22
4- Dépenses d’investissement prévisibles pour 2019………………………………………….23
5- Projets structurants pour le Territoire ……………………………………………………………23
D. Hypothèses de travail 2019……………………………………………………………………………………………...23
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A. Débat d’Orientation Budgétaire
Cadre juridique du débat d’orientation budgétaire
Le DOB représente une étape essentielle de la procédure budgétaire des collectivités et doit permettre
d’informer les élus sur la situation économique et financière de leur collectivité afin d’éclairer leur choix
lors du vote du Budget Primitif.
Les objectifs du DOB
Discuter des orientations budgétaires de la collectivité
Informer sur la situation financière
Les dispositions légales
Le DOB est une étape obligatoire dans le cycle budgétaire des
Régions, Départements, Communes de plus de 3500 habitants, des EPCI et
des syndicats mixtes comprenant au moins une commune de 3 500
habitants et plus (Art L.2312-1, L.3312-1, L.4312-1, L.5211-36 et L. 5622-3
du CGCT).
La tenue d’un débat d’orientation budgétaire dans les deux mois
précédant le vote du budget est obligatoire, sauf pour les communes de moins de 3500 habitants. Il
permet d’informer l’assemblée sur la situation financière de la collectivité et de présenter les
grandes orientations pour l’année à venir. C’est une étape obligatoire sous peine d’illégalité du
budget.
Délai
Dans les 2 mois qui précèdent le vote du Budget primitif
Le BP est voté au cours d’une séance ultérieure et distincte, le DOB ne peut intervenir ni le même
jour, ni à la même séance que le vote du BP
Les nouveautés apportées par la Loi NOTRe : le Rapport d’Orientations Budgétaires
L’article 107 de la loi N°2015-991 du 07 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la
République, dite loi « NOTRe », publiée au Journal Officiel du 08 août 2015 a voulu accentuer
l’information des élus.
Dorénavant le DOB s’effectue sur la base d’un rapport élaboré au moins par le président de l’EPCI
sur les orientations budgétaires, les engagements pluriannuels envisagés, l’évolution des taux de
fiscalité locale et la gestion de la dette.
Le ROB doit être transmis au représentant de l’Etat et doit être publié
Le ROB doit être transmis aux communes membres de l’EPCI
Le ROB est mis à disposition au siège de l’EPCI
Ce débat doit être acté par une délibération spécifique
Planning prévisionnel Conseil communautaire du DOB : 19 mars 2019
Réunions du groupe de travail finances
Commission finances : 2 avril 2019
Conseil communautaire pour vote des budgets et vote des taux d’imposition : 11 avril 2019
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B. Contexte général – Situation économique et sociale
Situation nationale
Sources : Support à la préparation du DOB – Caisse d’Epargne / DGFIP / Support réunion d’information LFI
2019 – AGATE
a) France : Rebond temporaire de la croissance attendu en 2019 Après une croissance vigoureuse de 2.3 % en 2017, la dynamique économique s’est fortement
affaiblie en 2018. Ce ralentissement s’explique majoritairement par la faiblesse de la demande des
ménages, dont le pouvoir d’achat a été réduit par la hausse simultanée de l’inflation et de la fiscalité sur
l’énergie et le tabac. Atteignant tout juste +0.2T/T aux deux premiers trimestres, la croissance est
légèrement remontée à +0.3 % T/T au troisième trimestre, boostée par l’explosion des ventes de voitures
neuves en août. Le mouvement des gilets jaunes qui a éclaté mi-novembre devrait toutefois exercer un
impact négatif sur la consommation privée comme l’investissement des entreprises au dernier trimestre. Si
la croissance est attendue à 0.3 % T/T au T4, elle ne devrait cependant pas dépasser 1.5 % en moyenne sur
l’année. Les mesures prises par le gouvernement en réponse au mouvement des gilets jaunes (gel de la
fiscalité sur l’énergie et le carburant en 2019, défiscalisation des heures supplémentaires et augmentation
de la prime d’activité) conjuguées à la chute des prix du pétrole observée en fin d’année devraient soutenir
la consommation et la croissance désormais attendue à 1.8 % en 2019.
Sous l’impact de réformes structurelles favorables à la création d’emplois (crédit d’impôt CICE, pacte
de responsabilité et de solidarité), le taux de chômage a continué à baisser en 2018 atteignant 8.9 % en
octobre selon Eurostat, un niveau légèrement inférieur au niveau structurel estimé par la commission
Européenne à 9.1 %.
b) France : Ralentissement de l’inflation Affectée comme le reste du monde par la remontée des prix du pétrole jusqu’au 04 octobre, l’inflation
française (IPCH) a en outre été boostée par le relèvement de la fiscalité sur l’énergie et le tabac. L’inflation
a ainsi augmenté progressivement atteignant un pic à 2.2% en octobre, avant de diminuer en fin d’année
suite à l’effondrement du cours du pétrole.
In fine, l’inflation française a largement
dépassé celle de la zone euro tout au long de
l’année, s’élevant à 2.1 % en moyenne
contre 1.7 % en zone euro en 2018. La
suspension durant toute l’année 2019 des
hausses de taxes sur les carburants liées à la
composante carbone et la convergence
diesel/essence, ainsi que le gel des tarifs de
l’électricité et du gaz jusqu’en juin, associés
au recul des prix du pétrole attendu autour
de 60 € le baril, devraient néanmoins
fortement réduire l’inflation en 2019.
L’inflation est estimée à 1.2 %, soit un
retour au niveau 2017. Cette moindre
inflation devrait redonner du pouvoir d’achat aux ménages, un facteur favorable à la consommation,
moteur traditionnel de la croissance en France en panne en 2018.
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Malgré le ralentissement du commerce international, le solde commercial français s’est redressé au T3,
les importations ayant nettement plus ralenti que les exportations. Ces dernières devraient néanmoins
s’améliorer au T4 en raison des livraisons de commandes aéronautiques et navales.
c) France : le maintien de bonnes conditions de crédits
Les conditions d’octroi de crédit demeurent
accommodantes tant pour les entreprises que
pour les ménages. Ces derniers bénéficient de la
baisse continue depuis février des taux d’intérêts
des crédits au logement, qui ont renoué en
novembre avec leur plus bas historique de 1.5 %
de décembre 2016.
Malgré des conditions de financement favorables
(faiblesse des taux d’intérêt, réduction d’impôt du
régime Pinel, prêts à taux zéro), la demande de
crédit des ménages pour l’habitat décélère à
nouveau au T3 sous l’effet de la hausse des prix
dans l’immobilier. Après avoir décéléré jusqu’en
juin, l’ensemble des crédits ménages est reparti à
la hausse
d) France : une consolidation budgétaire retardée Sortie officiellement en juin 2018 de la procédure
européenne de déficit excessif ouverte à son
encontre en 2009, la France fait face depuis à une
dégradation de ses finances publiques. En
septembre, les révisions méthodologiques
appliquées par l’Insee conduisant notamment à
requalifier SNCF Réseau en administration publique
depuis 2016, ont légèrement détérioré le déficit
public (passé de 2.6 % à 2.7 %) et considérablement
alourdi la dette publique, qui a atteint le niveau de
98 .5% en 2017.
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Si le projet de loi de finances 2019 initial prévoyait une dégradation temporaire de -2.6% de PIB de déficit
en 2018 à -2.9 % en 2019, le budget voté fin décembre 2018 prévoit désormais une détérioration plus
importante à - 2.7 % en 2018 et -3.2 % en 2019 en raison du mouvement des gilets jaunes. Le
gouvernement a en effet dû renoncer aux recettes attendues de la hausse de la fiscalité sur le carburant et
l’énergie et consentir à des mesures sociales (revalorisation de la prime d’activité en 2019, défiscalisation et
suppression des cotisations sociales sur les heures supplémentaires et sur la prime annuelle exceptionnelle,
annulation de la hausse de 1.7 point de CSG pour 30 % supplémentaire de retraités). Le coût total est
estimé à 11 Mds€, financé partiellement à hauteur de 4 Mds€ mobilisant notamment les entreprises à
travers la mise en place d’une taxe sur les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon ou Microsoft) et le
report de la baisse d’impôt sur les sociétés pour les entreprises de plus de 250 millions € de Chiffre
d’affaires.
En conséquence, la dette devrait continuer à croître jusqu’en 2020, atteindre 99.5% en 2019 et frôler 100
% en 2020.
e) Le projet de Loi de finances pour 2019 Principales mesures impactant les collectivités- Le PLF 2019 s’inscrit dans la continuité du PLF 2018.
Il ne contient pas de modification significative pour les collectivités locales.
Maintien de la Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) = 26.9 Mds€
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Réforme de la dotation intercommunalité = 1.5 Mds€
Introduction d’un critère de revenu des habitants pour sa répartition.
Article 258 Report de l’automatisation du FCTVA : La LFI 2019 a instauré l’automatisation de la gestion
du FCTVA en recourant à une procédure de traitement automatisé des données budgétaires et comptables.
Cela est reporté au 01/01/2020.
Article 253 FPIC : Ce fonds est passé de 150 M€ en 2012, 360 M€ en 2013, 570 M€ en 2014, 780 M€ en
2015 et 1Md€ en 2016, 2018 et 2018. Il est maintenu à 1 Md€ en 2019.
La baisse de la taxe d’habitation va se poursuivre en 2019. Le gouvernement s’est engagé à compenser à
l’euro près la perte de recettes des collectivités locales via un mécanisme de dégrèvement au moins
jusqu’en 2020, sur la base de l’année 2017.
Article 190 – Réduction du 5.5 % du taux de TVA sur certaines prestations de gestion des déchets en
2021. A compter du 01 janvier 2021 et afin de favoriser le recyclage des déchets, la LFI complète la liste des
opérations éligibles au taux réduit à 5.5 % de la TVA (à la place du 10 %) avec les prestations de collecte
séparée, de collecte en déchetterie, de tri et de valorisation en matière de déchets ménagers et autres
déchets assimilés.
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Depuis la loi de finances pour 2018, le coefficient de revalorisation forfaitaires des valeurs locatives, autrement dit des bases d’imposition, relève d’un calcul et non plus d’une fixation par amendement parlementaire. Celui-ci n’est donc plus inscrit dans les lois de finances annuelles.
Codifié à l’article 1518 bis CGI, le coefficient de revalorisation forfaitaire est calculé comme suit : Coefficient = 1 + [(IPC de novembre N-1 – IPC de novembre N-2) / IPC de novembre N-2] Avec IPC = Indice des Prix à la Consommation harmonisé Pour le coefficient 2019, l’évolution de l’indice des prix à la consommation harmonisé de novembre 2018 sur un an ressort à +2,2%, qui sera aussi l’augmentation des bases d’imposition hors évolutions physiques (constructions, travaux,…).
Coefficient de revalorisation forfaitaire 2019 : 1,022, soit +2,2%
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Situation de la collectivité
La clôture d’exercice de l’année 2018 est conforme aux prévisions budgétaires de début d’année.
Le résultat globalisé du budget général, sans reprise des excédents antérieurs est déficitaire de 107 038.71€
(fonctionnement et investissement). Cela s’explique par le paiement de gros investissement sur le T4 2018
pour lequel le FCTVA (environ 100 000 €) et les subventions ne seront versés qu’en 2019.
Comme nous le constatons depuis quelques années, l’équilibre budgétaire du fonctionnement de la
collectivité ne peut avoir lieu sans la reprise des excédents.
Des économies ont été réalisées afin de réduire les dépenses de fonctionnement (renégociation de contrat
de maintenance, travail sur les versements de subventions aux associations en appliquant -3%…).
Suite à la Loi NOTRe, la CC Cœur de Chartreuse a pris la compétence GEMAPI au 1er janvier 2018. Celle-ci a
été transférée au SIAGA. En 2018, la participation de la collectivité s’élevait à 132 284.03€. Cette somme a
été déduite des attributions de compensation sur l’année 2018 suite à la décision prise en CLECT.
Pour l’année 2019, la participation prévisionnelle de la collectivité s’élève à 315 887€. Pour financer cette
nouvelle dépense, le conseil communautaire du 20 septembre 2018 a instauré la taxe GEMAPI et a voté un
montant de produit de 193 603€.
Lors du conseil communautaire du 20 décembre 2018, il a été décidé de créer un budget annexe déchets et
assimilés. En raison de la complexité du transfert des agents du budget principal au budget annexe
(organismes de cotisations, prélèvement à la source), toutes les dépenses afférentes à la masse salariale
sont restées sur le budget principal. En cours d’année, le budget annexe déchets remboursera le temps
agent dédié au service déchets au budget principal.
Pour l’exercice 2019, les dépenses et les recettes de fonctionnement du budget principal vont fortement se
réduire du fait de ce transfert.
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C. Situation et orientations budgétaires de la collectivité Données issues de la DGFIP
Les données présentées correspondent à la somme du budget principal et des budgets annexes. Les
informations disponibles fournissent donc une approche consolidée des comptes de la collectivité, retraitée
des flux réciproques.
La section de fonctionnement présente, en recettes, le produit des impôts locaux (net des restitutions sur
impôts locaux – les attributions de compensations), le montant des reversements, le produit des autres
impôts et taxes, les dotations versées par l’État et les produits tirés de l'exploitation de services. Ces
recettes de fonctionnement permettent de couvrir les dépenses de fonctionnement, à savoir
principalement les charges de personnel, les participations obligatoires versées à certains organismes mais
aussi les intérêts de la dette ou encore les subventions versées aux associations. La section de
fonctionnement génère un résultat.
La section d'investissement retrace, en dépenses, les investissements réalisés par la collectivité mais aussi
le remboursement en capital des emprunts. La collectivité finance ses dépenses d'investissement grâce à
des recettes d'investissement (principalement des emprunts nouveaux, voire des subventions) et par
l'autofinancement dégagé au niveau de la section de fonctionnement.
Interprétation des données relatives à la section de fonctionnement : Le résultat comptable enregistré par
le groupement (c'est-à-dire le résultat de la section de fonctionnement) traduit la couverture (ou non) des
dépenses de fonctionnement par les recettes de fonctionnement.
Interprétation des données relatives à la section d'investissement : Les emprunts souscrits en cours
d'année pour couvrir de nouvelles dépenses d'équipement figurent en recettes d'investissement. Les
remboursements en capital des emprunts souscrits antérieurement figurent en dépenses d'investissement.
Interprétation des données relatives à l'autofinancement : la capacité d'autofinancement (CAF) est
l'excédent de ressources dégagé par le groupement au niveau de sa section de fonctionnement qui pourra
être utilisé notamment pour rembourser des emprunts et/ou pour financer de nouveaux investissements.
Dans le secteur des collectivités locales, la CAF dégagée au titre d'un exercice (appelée «CAF brute») doit
permettre, par principe, de couvrir les remboursements en capital des emprunts antérieurement souscrits.
En d'autres termes, la «CAF nette» des remboursements en capital des emprunts doit être positive.
L'encours total arrêté au 31 décembre représente le capital restant dû de l'ensemble des emprunts et des
dettes souscrits précédemment par la collectivité. L'encours des dettes bancaires et assimilées est
constitué par la somme en capital des dettes bancaires et assimilées que le groupement doit rembourser
au 31 décembre. L'encours des dettes bancaires net de l'aide du fonds de soutien pour la sortie des
emprunts toxiques est constitué par la somme en capital des dettes bancaires et assimilées que le
groupement doit rembourser au31 décembre moins le solde restant à percevoir du montant de l'aide du
fonds de soutien pour la sortie des contrats d'emprunt à risques dont la clôture s'accompagne d'une
indemnité de remboursement capitalisée. L'annuité de la dette se définit comme la somme des intérêts des
emprunts, qui constituent une des charges de la section de fonctionnement, et du montant du
remboursement du capital qui figure parmi les dépenses d'investissement.
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Recettes de fonctionnement
1- Fiscalité
La communauté de communes vote ses propres taux sur la taxe d’habitation et les taxes foncières. Sur les
impôts ménages, les taux fixés par l’intercommunalité s’additionnent aux taux communaux.
Les modalités de vote des taux de CFE ont été modifiées en 2014.
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2- Taxe de séjour
La taxe de séjour au forfait a été instaurée au 1er janvier 2017 sur les hébergements touristiques (gîtes,
hôtels, campings, locations saisonnières). La recette de cette taxe est de 34 000€.
En application des lois de finance 2017 et 2018, le Conseil communautaire du 20 septembre 2018 a modifié
les modalités de mise en œuvre de la taxe de séjour en passant d’une taxation au forfait à une taxation au
réel. Ces nouvelles dispositions de collecte et de versement nécessitent des moyens d’ingénierie
supplémentaires sans pouvoir garantir une augmentation du montant collecté.
Afin de remédier aux effets de ces évolutions, en limitant l’accroissement des moyens mis en œuvre, il a
été délibéré lors du conseil communautaire du 25 octobre 2018 d’instituer une régie de recettes prolongée
dédiée à la taxe de séjour et de confier la collecte, via cette régie, à un tiers.
Le coût de la délégation à la société AGERREP est de 10 % du montant de la taxe de séjour réellement
collectée.
3- Concours de l’Etat
La diminution des concours de l’Etat se décline par une baisse des dotations depuis 2014, soit pour la
Communauté de Communes Cœur de Chartreuse une perte de dotations de 1 223 265 €.
Cette baisse de recettes impacte fortement le budget de fonctionnement de la Communauté de
Communes. Notre capacité d’autofinancement et nos possibilités d’investissement sont remises en cause.
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Pour l’exercice 2019, la LFI annonce une stabilisation des dotations cependant il convient d’être prudent.
La dotation de garantie des reversements des fonds départementaux de taxe professionnelle (FDPTP)
diminue de 14.7%. Cela risque d’avoir un impact sur le fonds départemental de TP perçu par la collectivité.
4- Autres recettes (produits des services)
Les autres recettes issues des produits des services et des atténuations de charges de personnel restent
relativement stables.
Les produits des loyers des biens immeubles de la collectivité (budget principal et budget annexe
immeuble de bureaux).
Les revenus des services publics (halte-garderie, forfaits et locations ski nordique, frais de péage
cirque de St même, facturations liées aux déchets).
Les revenus liés à la vente de l’électricité (panneaux photovoltaïques).
Les refacturations liées aux conventions avec les communes en matière d’instruction du droit des
sols.
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Dépenses de Fonctionnement
1- Dépenses de personnel
La masse salariale de la CC Cœur de Chartreuse a augmenté progressivement depuis 2014 pour atteindre
un montant de 1 475 000€ en 2019 (estimation).
Le ratio financier des dépenses de personnel / les dépenses réelles de fonctionnement montre que la
collectivité a une masse salariale beaucoup plus faible que la moyenne nationale surtout en tenant
compte de la masse salariale des agents mis à dispositions qui sont intégrés dans ses ratios.
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La spécificité de la CC Cœur de Chartreuse est de disposer d’agents titulaires mis à disposition
d’associations ou d’entreprises privées qui exercent une mission de service public (service de collecte OM
et OTi). Les recettes liées à ces mises à dispositions ainsi que les remboursements d’arrêts maladies, de
maternité ou d’accident du travail diminuent le besoin de financement des dépenses de personnel.
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2- Subventions
Le chapitre 65 se décompose de la manière suivante :
3- Autres dépenses de fonctionnement
Les charges à caractère général regroupent les achats courants, les services extérieurs et les impôts
et taxes.
Les dépenses de fonctionnement nouvelles sur 2018, ont été principalement :
Entretien des véhicules vieillissants
Les nouvelles cotisations suite à la prise de compétence : GEMAPI
Pour 2019, les dépenses nouvelles prévisibles :
Un conventionnement était établi depuis 2007 entre le Syndicat intercommunal de la Vallée
du Guiers (SIVG) et le Groupement d’intérêt public (GIP) « Maison de l’Emploi et de la formation des
Pays Voironnais et Sud Grésivaudan prévoyant, d’une part, la possibilité pour les habitants des
communes couvertes par le SIVG de bénéficier des services de la Maison de l’Emploi et, d’autre part,
la participation financière du SIVG au budget de la Maison de l’Emploi.
Pour l’année 2019, la présente convention sera assurée par la Communauté de Communes de Cœur
de Chartreuse, membre du Groupement d’Intérêt public (GIP) Maison de l’Emploi et de la Formation
des Pays Voironnais et Sud Grésivaudan et qui comprend les communes couvertes par le SIVG.
La Maison de l’emploi est organisée selon trois pôles d’activité :
- Mission Locale Voironnais – Chartreuse ;
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- Conseil professionnel des publics adultes : activités MIFE (Maison de l’Information de la Formation
et de l’Emploi) et PLIE (Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi) ;
- Développement de l’emploi.
La Maison de l’Emploi déploie l’offre de service suivante :
intervention au bénéfice des habitants des communes de Entre-deux-Guiers, Miribel-les-Echelles, St Christophe sur Guiers, St Joseph de Rivière, St Laurent du Pont, St Pierre de Chartreuse, St Pierre d’Entremont,
sur la totalité du territoire de la Communauté de Communes de Cœur de Chartreuse : ◦ actions en direction des entreprises et les actions collectives pour les publics ◦ production d’un tableau de bord emploi formation analysant les données à l’échelle du
territoire de la communauté de communes La participation financière sera refacturée aux communes iséroise concernée en fonction du nombre de personnes / commune accueillies et suivies l’année précédente. La Communauté de communes va passer une convention avec les 7 communes afin de solliciter la refacturation de ce service.
Toutes les dépenses de fonctionnement continueront à faire l’objet d’une attention toute
particulière. La recherche d’économie et d’une meilleure efficacité sera la règle.
Un point financier régulier a été fait tout au long de l’année 2018 par la commission finances, ainsi
que par le groupe de travail finances.
Les attributions de compensations sont restées figées de 2016 à 2017. Au 2nd semestre 2018,
la CLECT s’est réunie afin de réévaluer les transferts de charges suite à la prise de compétence
GEMAPI. Au 1e semestre 2019, la CLECT se réunira pour redéfinir les attributions de compensations
pour les communes (2 communes non concernées par GEMAPI en 2018) par les retenues
concernant la protection et la mise en valeur de l’environnement.
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Tableaux des AC 2014 à 2019
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L’Investissement 1- Dette
L’endettement pluriannuel comprend les emprunts du budget principal et les emprunts des budgets
annexes (Coopérative et station-service) sachant que ces emprunts des budgets annexes sont
remboursés en totalité annuellement.
Dont emprunt Champ Perroud fin 2017.
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2- Structuration budgétaire
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3- Restes à réaliser investissement 2018 – Budget général
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4- Dépenses d'investissement prévisibles pour 2019
Budget principal :
Poursuite des études pour la construction de l’office de tourisme
intercommunale
Matériels - Véhicules
Travaux sur les bâtiments et sur les zones industrielles
Fin des études liées au PLUI
Programmes dans le cadre du TEPCV
Station de relevage des eaux usées sur la ZI Chartreuse Guiers
Opérations comptables liées à la transformation de l’avance à
Elégia pour la ZA Champ Perroud en achat de terrain.
Point info jeunesse (ancien siège de la CC Chartreuse Guiers)
Budgets annexes :
3ème tranche – Immeuble de Bureaux
Bâtiment Cottavoz
Investissement déchets (matériels et aménagements)
5- Projets structurants pour le territoire
D. Hypothèses de travail 2019
Augmentation du taux de la CFE
Maintien des économies
Budget annexe déchets
Pacte financier et fiscal
2017 2018 2019 2020 2021 2022 2023 2024
101 775,00 € 101 775,00 € 101 775,00 € 101 775,00 € 101 775,00 € 101 775,00 € 101 775,00 € 101 775,00 €Dépenses
TRES HAUT DEBIT ISERE