Rapport d’activités 2012 - Chambres d'Agriculture de ... d’activités 2012 ... (centrale...

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tions animales Communication Emploi et compétences Économie Territoires Agronomie Productions végétales Coopération internationa Rapport d’activités 2012 Edition 2013

Transcript of Rapport d’activités 2012 - Chambres d'Agriculture de ... d’activités 2012 ... (centrale...

tions animales

Communication

Emploi

et compétences

Économie

Territoires

Agronomie Productions végétales

Coopération internationa

Rapport d’activités 2012

Edition 2013

Poursuivre une orientation est toujours utile lorsque celle-ci a été conçue pour ouvrir de réelles perspec-tives.Or la mandature qui débute s’inscrit dans un contexte de profonde reconstruction : de la PAC, des équi-libres économiques de nombreuses filières, de la dy-namique de territoires qui s’interrogent sur leur avenir et celui d’emplois agroalimentaires…Ce contexte justifie les réflexions engagées sur la durabilité des exploitations agricoles pour que leurs productions soient bien reconnues comme créatrices de richesses, et soient encouragées. Ce contexte justifie l’importance de la réponse ap-portée par l’encouragement à l’inno-vation de tout acteur économique, pour qu’il anticipe les changements et saisisse toutes les opportunités au profit de son entreprise, de sa filière et des emplois qu’elle génère.Voilà pourquoi les activités de la Chambre s’inscrivent dans une réelle dynamique, avec des partenaires et à l’écoute de tous les agriculteurs et de tous les territoires.

développerL’année d’activités 2012 a été particuliè-rement structurante.Elle a impliqué très concrètement la Chambre d’agriculture, ses élus et ses agents, dans la préparation des condi-tions d’adaptation de notre agriculture départementale aux évolutions en cours.Adaptation des projets des agriculteurs, quels que soient leur système de pro-duction, leurs productions et leur terri-toire… avec la mise en œuvre d’un nou-veau Projet Agricole Départemental qui permet de promouvoir et développer une agriculture :- basée sur l’élevage, moteur du déve-

loppement économique et social de nos territoires,

- viable et rentable qui procure un revenu décent et pérenne aux producteurs, en s’appuyant sur une répartition équi-table de la valeur ajoutée,

- professionnelle, créatrice d’emplois et exercée par des agriculteurs formés à la gestion d’entreprise,

- innovante, diversifiée, s’appropriant les grands enjeux de la société et présente sur l’ensemble du territoire.

Dans ce cadre, les activités de la Chambre d’agriculture en 2012 ont été déployées de façon à contribuer :

- au développement des filières agri-coles et agroalimentaires perfor-mantes, compétitives et pérennes,

- au renforcement de la dimension de chef d’entreprise des agricul-teurs,

- à la consolidation des emplois et de l’attractivité de l’agriculture,

- au développement d’une agricul-ture reconnue et ancrée dans les territoires.

Cette volonté d’adaptation a tou-ché également les services de la Chambre d’agriculture, qui se sont structurés de façon à favoriser l’accompagnement des entreprises agricoles tout au long de leur exis-tence.

Au cours de l’année 2012, la Chambre d’agriculture a déployé un budget de 9,9 millions d’euros, dont un peu plus de la moitié provient du produit de l’impôt, moins du quart résulte d’actions auprès de financeurs publics (Union Européenne, Etat, Conseil Régional, Conseil Général) ou institutionnels (VIVEA, CASDAR).Les prestations réalisées directement auprès d’agri-culteurs, collectivités locales ou associations ont représenté 17% des recettes d’activité ; parmi les-quelles sont désormais comptabilisées les missions d’accompagnement des entreprises agricoles en situation difficile avec l’intégration des activités de l’ATESE depuis le 1er octobre 2012. Ce budget a permis à la Chambre d’agriculture d’Ille-et-Vilaine d’exercer ses deux missions de représen-tation et d’intervention dans les multiples domaines d’activités que sont : la recherche et le développe-ment (élevage, agronomie, énergie…) mais aussi l’économie, l’environnement, et les dynamiques de territoire ainsi que de formation et d’amélioration des compétences.Avec une démarche qualité active pour structurer nombre de ses actions, la Chambre d’agriculture a amélioré sa capacité de réponse aux attentes des agriculteurs dans la réalisation de nombreuses ac-tions de conseil. Parmi celles-ci « Dynavenir » est sans doute une des plus significatives du contexte d’incertitude que connaît le monde agricole au-jourd’hui, justifiant de faire le point sur les facteurs d’influence de la performance de toute exploitation agricole.Pour être engagée de façon active au service des agriculteurs et des élus, la Chambre a disposé en 2012 d’un effectif global de 117 agents (105 ETP). Ceux-ci se sont investis dans les antennes comme à l‘échelle du département, mais aussi au sein d’ac-tions régionales ou inter-départementales mises en œuvre avec les autres Chambres d’agriculture de Bretagne, afin de rationaliser la mobilisation de nos ressources au service du monde agricole.

Répartition des recettes Répartition des activités

Pierre-Yves MahieuDirecteur général

En 2012En 2012, promouvoir et développer

5 Entreprise

11 Environnement-Énergie

8 Productions

animales

17 Communication

Économie 4

Agronomie -

productions végétales 10

Coopération internationale

18

Emploi etcompétences

7

Territoires 12Dans les pays 13

8 % Techniques et système de production - Développement

11 % Missions régaliennes

23 % Economie

4 % Missions consulaires

5 % Conseil régional et Conseil général

7 % Environnement

24 % Emploi compétences

9 % Territoires

14 % Techniques et système de production - Recherche

5 % CASDAR

52 % Impôt

12 % Financeurs (UE, Vivéa, Etat, Agence de service des paiements)

17 % Clients (agriculteurs, collectivités locales, associations)

9 % Autres (immeuble, exceptionnel)

Renforcement

des services aux entreprises

Un budget 2012 de 9,9 millions d’euros

Encourager et accompagner l’innovation en 2013

Marcel DenieulPrésident

Entreprise

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Economie

orientations filièresPAD, SDDS : des outils pour une agriculture performante Légumes bio : relocaliser la commercialisation

Gilles Guillomon, président de la commission économie

« Face à la volatilité, des choix productifs déterminants »

« Les marchés agricoles sont par nature volatils : ils fluctuent, au gré de la météo et de ses aléas. Longtemps, la PAC a gommé cette volatilité et stabilisé les prix pour l’agriculteur comme le consomma-teur. Cette page de notre histoire s’est tournée. Les marchés se révèlent tou-jours plus erratiques. Ainsi en 2012, le prix des céréales a flambé ; les cours du maïs ont même dépassé le record de 2007. Ces fluctuations fragilisent la ren-tabilité des exploitations d’élevage. Elles nous imposent de raisonner toujours plus finement nos systèmes et nos choix productifs.»

Jean-Luc Moulin, président de la commission bio

« Faire connaître notre filière longue bio auprès des opérateurs bretons »

« Lorsqu’on parle de légumes bio, on a souvent tendance à penser vente directe : marchés, paniers ou autre. On oublie souvent qu’il existe une filière longue qui confère à la Bretagne le pre-mier rang des surfaces de légumes bio en France. Terres de Saint Malo, au sein du Cerafel, contribue à la production de plus de 30 légumes bio différents. C’est ce que nous voulions mettre en valeur lors d’une journée d’échanges au sein de toute la filière : de la fourche à la four-chette. »

Le PAD qui a fait l’objet d’un arrêté préfec-toral en mars 2012 s’adresse tout d’abord aux filières agricoles, mais se veut éga-lement un projet partagé par la société. Il se fait notamment l’écho des attentes exprimées en matière d’environnement, de territoire et de proximité. Aussi, il ins-crit l’agriculture et ses acteurs dans une démarche de progrès appuyée par une batterie d’indicateurs concrets à décliner à l’échelle de l’exploitation. Ces indicateurs permettent de positionner l’exploitation en termes de durabilité économique, sociale et environnementale.

À l’heure où des études dénon-cent le gaspillage insoutenable de denrées qui s’opère tout au long de la chaîne alimentaire, le PAD rappelle que l’agricul-ture départementale a pour rôle avant tout de nourrir les hommes. Dans ce monde où les usages de la terre font l’objet de vives concurrences - produire ou urbaniser, affourager les ani-maux ou produire des céréales - et où les besoins alimentaires sont grandissants, les agricul-teurs sont plus que jamais tenus

d’éviter tout gâchis. Autrement dit, de faire preuve de «performance nourricière». Celle-ci se calcule comme le nombre potentiel de personnes qu’une exploitation agricole peut permettre de nourrir. Améliorer la performance nourri-cière de l’exploitation, cela sup-pose donc de valoriser au mieux les ressources (sol, intrants...). La démarche d’agriculture écologi-quement intensive trouve là tout son sens !

Le Schéma Directeur Départemental des Structures (SDDS), réformé en 2012, est un des outils d’accompagnement du PAD. Il définit des priorités pour les attributions de terres et l’évolution des structures agri-coles, en cohérence avec les orientations du PAD. Le nouveau SDDS privilégie la mise en place de structures solides et l’op-timisation des systèmes via notamment le regroupement parcellaire. Tout cela tou-jours dans l’optique de produire encore mieux et d’accroître la performance nour-ricière.

La production en agriculture biologique a été fortement encouragée dans le cadre du Grenelle de l’environnement mais la commercialisation semble avoir été ou-bliée. Alors que les filières longues pro-duisent plus de la moitié des volumes en Bretagne, ces légumes bio sont exportés en grosse partie et peinent à se retrouver sur les étals des commerces régionaux et sur les tables de la restauration collective. Pourquoi ? Quels en sont les freins : prix, conditionnement non approprié, présenta-tion... ? Pour répondre à ces questions, les élus des commissions bio départementales et régionales des chambres d’agriculture de Bretagne se sont associées à la com-mission bio du Cerafel pour organiser une rencontre le 4 décembre à Terres de Saint-Malo.La journée intitulée, « S’approvisionner en

légumes bio bretons toute l’année, c’est possible » a permis de faire témoigner un distributeur (Breizh primeurs), la GMS (centrale d’achat d’Intermarché), un trans-formateur (Gelagri) et la restauration hors domicile (Centre de production alimentaire de Coëtquidan). Objectifs : mettre en rela-tion les acteurs et montrer que les filières longues ont des atouts pour répondre à une demande d’approvisionnement régu-lier sur toute l’année.

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• Révision du Schéma Directeur Départe-mental des Structures au 2ème semestre 2012.

• Déclaration PAC 2012 : 10 réunions PAC or-ganisées avec la DDTM dans les différents pays pour 300 agriculteurs ; avec un peu plus de 70% de dossiers PAC télédéclarés, le département prend la première place en Bretagne pour la télédéclaration.

Bretagne

• Participation des Chambres d’agricul-ture de Bretagne et des Pays de la Loire à l’étude sur la prospective laitière du bassin laitier du Grand ouest, à l’horizon 2020.

• Communiquer sur la PAC. • Renouveler les Portes-ouvertes « contrôles sans stress » en juin

2013 sur le pays de Vitré.• Apporter des outils concrets aux collectivités et aux agriculteurs

pour développer les volumes de vente de produits locaux aux professionnels alimentaires (restauration collective, commerciale, petits commerces) à l’échelle des Pays : - identification et qualification de l’offre produits locale- appui à l’organisation de forums de rencontre professionnels

alimentaires-agriculteurs- conseil à la rédaction et à la réponse aux appels d’offre- scénarios logistiques territorialisés.

Bretagne

• Organiser un colloque de restitution de l’étude sur la prospective laitière à l’échelle de la Bretagne. Pilotage par la recherche appli-quée de la Chambre régionale et l’observatoire des IAA. N

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• 474 contacts au Point Info Installation, dont 34% sur les nouveaux marchés.

• 191 jours de formation installation ; réalisation d’un ca-talogue régional des formations installation.

• 187 porteurs de projet formés dans le cadre du stage 21 heures et 166 dans le cadre du chiffrage de leur projet.

• 185 plans de professionnalisation personnalisés (PPP) agréés et 160 validés (dont 5 pour des plus de 40 ans).

• 116 installations aidées sur le département, dont 45 en production laitière spécialisée, soit 39% (62% d’ateliers laitiers au total, spécialisés et mixtes), 17 en nouveaux marchés et 12 en agriculture biologique (24 en 2011).

• Profil des agriculteurs (installations aidées) : 26 % de femmes et 74 % d’hommes, 17 % d’installation Hors Cadre Familial et 15 % de candidats d’origine non agri-cole.

• 84% des installations réalisées dans un cadre sociétaire.• 19 installations réalisées dans le cadre d’exploitations

inscrites au Répertoire Départ Installation (RDI).• 114 jeunes à la recherche d’une exploitation se sont ins-

crits au RDI.• 59 nouvelles inscriptions de cédants ou exploitants en

recherche d’associés.

Bretagne

• 220 participants en Bretagne à la Semaine de la trans-mission, dont 60 à Meillac (35).

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Le dispositif d’accompagnement de la création d’entreprise reconnu par une nouvelle labellisationL’année 2012 a été marquée par l’évaluation du dispositif d’accompagnement de l’ins-tallation à l’occasion du dépôt d’une nouvelle labellisation. Depuis 2009, la chambre avec ses partenaires (JA35, FDcivam, Agrobio35, CFPPA et CPSA) est reconnue comme Centre d’élaboration du Plan de Professionnalisation Personnalisé (PPP), Point info ins-tallation et pour l’animation du stage 21 heures obligatoire. Des enquêtes ont été menées auprès des porteurs de projets, des opérateurs, des partenaires financiers (Région, Etat) et des réseaux. Il en ressort un bilan très positif, avec un dispositif de proximité attaché à la mixité du public. Dans son nouvel appel à projet, le Comité régional installation trans-mission (Crit) a toutefois fixé de nouvelles orientations : meilleure prise en compte des porteurs de projet de plus de 40 ans, élargissement de l’offre de formation, accompagne-ment à l’émergence de projets, mise en situation au travers de stages en exploitation… La Chambre d’agriculture travaille avec ses partenaires à l’adaptation de son offre pour répondre aux attentes des porteurs de projet. Signe de la reconnaissance de notre dispo-sitif d’accompagnement, une nouvelle labellisation a été obtenue en juin.

Compétitivité, entreprenariat, attractivité, ancrage territorial... autant de mots-clés qui résument les orientations données à l’agriculture d’Ille-et-Vilaine par le Projet agricole Départemental 2012-2014.

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• Maintenir un potentiel de 120 installations aidées sur l’année, dans un contexte de baisse des dé-parts à la retraite.

• Poursuivre l’accompagnement des projets de types nouveaux marchés.

• Analyser le décrochage en 2012 des installations en agriculture biologique et poursuivre leur accom-pagnement.

• Déployer l’outil de formation « gestion prévision-nelle » sur internet, en lien avec le logiciel utilisé pour les études économiques des projets (PDE).

• Apporter un appui aux porteurs de projet dès l’étape de l’émergence de projet

• Proposer un dispositif mieux adapté pour les stages en exploitation dans le cadre de l’installa-tion (projet régional agriformateur).

• Poursuivre la sensibilisation des acteurs locaux au maintien de l’agriculture dans l’économie territo-riale en leur proposant des études de territoire.

• Maintenir le taux d’inscription au RDI.• Accompagner les futurs cédants dans la phase de

transmission (formation, conseil individuel).

Bretagne

• Engager une étude sur le travail à plusieurs dans les exploitations.

A Meillac, le 27 novembre 2012

Entreprise (suite)

accompagner formationCircuit-court : accompagnement individuel à la création d’activité

Adaptation de l’offre de formation

David Dugueperoux, commission entreprise

« Etre acteur de son projet »

« La maîtrise de son projet par l’agricul-teur est essentielle pour qu’il en reste l’acteur principal. La formation, lieu de confrontation et d’échange avec d’autres porteurs de projet en est un des piliers. Par la conception de scéna-rii, la maîtrise d’outils de chiffrage ou la réflexion sur les relations humaines dans le cadre d’une installation en société, les jeunes prennent leur réussite en main. Dans le domaine des installations en activités d’accueil ou en circuits courts, de plus en plus fréquentes, les études de marchés et la réflexion sur la com-mercialisation deviennent également des outils incontournables de la sécurisation de son projet. »

Elisabeth Chevrier, présidente de la commission formation

« A l’écoute du terrain »

« L’Ille-et-Vilaine est toujours le premier département réalisateur de formation continue aux agriculteurs en France. Depuis longtemps, nous avons fait de l’adaptation de l’offre formation à la demande du terrain, l’une de nos prio-rités. Elle passe par une plus grande souplesse dans la mise en œuvre des formations (horaires, visites…), un élar-gissement des thèmes d’intervention notamment techniques, mais aussi une plus grande implication des participants dans l’appropriation des contenus (ex-périmentation, tests, échanges de pra-tiques). »

En Ille-et-Vilaine, de plus en plus de porteurs de projets optent pour la vente en circuits courts. Ce choix nécessite un accompagnement spécifique à l’installation. En amont, en plus de la procédure classique PPP, le jeune bénéficie d’un module particulier sur la stratégie commerciale et le chiffrage de son projet. Il peut également disposer d’une aide indi-viduelle au travers du Programme d’accom-pagnement aux projets d’installation (PAPI) financé par la région qui lui permet de réa-liser sa propre étude de marché. L’objectif est de faire prendre conscience au jeune de l’importance d’orienter son projet par rap-port au marché. Compte tenu des difficultés inhérentes à ce type de projets et des premières années de démarrage souvent critiques, un accom-pagnement post-installation est proposé avec une journée de suivi. Le « passeport », dispositif du conseil régional permet d’aller plus loin dans l’accompagnement afin de l’ajuster aux besoins spécifiques de l’agri-culteur. Il peut s’agir de réfléchir au développement commercial de l’activité, au volet technique ou au volet financier.

Le projet agricole départemental 2012 a fixé dans ses orientations, le renforce-ment des compétences des chefs d’en-treprise en matière d’approche straté-gique, pour les aider à être compétitifs et à rentabiliser leur outil économique. C’est aussi l’axe choisi par Vivéa pour cibler ses aides dans un contexte de de-mande croissante de formations et de ressources limitées. Sont concernées, les formations relatives à la stratégie, la gestion économique de l’entreprise, les relations humaines, l’installation… Les formations techniques sont désor-mais exclues du financement Vivéa. Pour autant, les besoins existent. C’est ce qui nous a conduit, en partenariat avec la FDGEDA, à travailler sur les nouvelles thématiques qui vont permettre aux agricul-teurs d’adapter leurs exploitations aux nouvelles techniques. Au programme : Comment faire évoluer mon installation de traite ? Comment pratiquer l’homéopathie dans mon élevage ? L’affouragement en vert ? Comment améliorer mes conditions de travail ? Ces formations sont proposées sous forme de journées à la carte, à la journée ou demi-jour-née. Les méthodes sont participatives et intègrent largement visites et échanges entre participants.

ContaCt : service formation – 02 23 48 28 40 ContaCt : service Odasea – 02 23 48 29 90

Emploi et compétences

Problèmes de santé, difficultés finan-cières, problèmes d’entente au sein d’une société….depuis plusieurs années, la chambre organise avec la MSA une for-mation pour les agriculteurs qui se posent des questions sur leur poursuite d’activité ou sur une reconversion professionnelle. En liaison avec le comité départemental Vivéa, la formule a été remise à plat cette année pour être encore plus à l’écoute des demandes des stagiaires. En s’appuyant sur l’expérience de la chambre d’agricul-ture et de la MSA du Morbihan, la forma-tion est passée de deux jours à quatre

jours dont trois jours en résidentiel afin de s’extraire de son milieu et mieux se plon-ger dans la réflexion. Les contenus ont été revus. Objectifs : faire le point sur sa situa-tion, clarifier un nouveau projet profession-nel en dehors ou dans le monde agricole et déterminer un plan d’action avec l’aide de nombreux intervenants (MSA, service Odasea-Atese de la chambre, pôle emploi, AEF). La nouvelle formule a été présentée auprès de nombreux organismes poten-tiels prescripteurs (Eilyps, Conseil général, banque, centre de gestion, DDTM…).

anticiperLa transmission… un acte citoyen

« Et si la transmission était devenue un acte citoyen… pour la bonne santé de nos territoires bretons ». C’est avec ce slogan que les chambres d’agriculture en partenariat avec les JA et la FRSEA ont interpellé les élus et les acteurs des terri-toires (organismes professionnels et éco-nomiques) à l’occasion de la semaine de la transmission en novembre 2012. Cet événement régional décliné dans chaque département, a eu lieu le 27 novembre à Meillac pour l’Ille-et-Vilaine. Le canton de Combourg a fait l’objet d’une étude de repérage par le service Odasea de la Chambre pour connaître le devenir des exploitations à cinq ans. Il ressort de cette étude l’intérêt de réaliser des échanges

parcellaires dans la zone, afin de restructu-rer les exploitations et les rendre transmis-sibles. Deux jeunes agriculteurs ont pu té-moigner de leur intégration sur le territoire grâce à l’adhésion à un groupe de déve-loppement pour l’un et grâce à la création d’une activité en circuit court créatrice de valeur ajoutée pour l’autre.Si la volonté d’installer davantage en agri-culture est bien affirmée, les intérêts diver-gent parfois au profit d’ambitions diverses (infrastructures, urbanisation, loisir…) allant jusqu’à compromettre une exploita-tion en place, voire l’installation d’un jeune. Il est nécessaire que les transmissions soient anticipées et accompagnées dans le respect des projets des agriculteurs.

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métierReconversion professionnelle : un nouvel accompagnement

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• 200 formations réalisées pour 564 jours de formation (stabilité par rapport à 2011).

• Le taux de réalisation de 86% est en constante pro-gression (85% en 2011, 73% en 2010).

• Les formations des groupes de développement (tels que les groupes Geda, …) ont progressé : 165 jours (contre 114 en 2011) pour 644 participants.

• 23 participants pour les formations de réflexion sur la reconversion professionnelle.

• Orientation professionnelle des jeunes : 656 contacts orientation métier sur l’année. N

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2013

• Maintenir le niveau de formation dans les groupes, malgré les difficultés de financement rencontrées.

• Développer l’accompagnement aux relations hu-maines dans les exploitations et en particulier dans les structures sociétaires.

• Mettre en place la nouvelle opération de promotion des métiers : planète métiers avec AGEFA PME en mars 2013.

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Nathalie Marchand, présidente de la commission porcs

« Filière porcine : l’échéance de la mise aux normes bien-être repoussée »

« Les mises aux normes bien être repré-sentent un enjeu important pour la filière porcine. Nous avons mené un travail de sensibilisation sur ce sujet depuis plu-sieurs années. La conjoncture difficile a freiné les travaux chez de nombreux éleveurs. Les élus chambre, associés au syndicalisme et au Comité Régional Porcin, ont entrepris des démarches qui ont abouti au report des échéances au 30 mars 2014. Ceci devrait permettre à un maximum d’éleveurs de se mettre en conformité. Il en va du maintien de l’emploi dans nos industries agro- alimentaires en Bretagne et de la vie dans nos territoires. Accompagner les agriculteurs face aux contraintes environnementales est aussi une de nos préoccupations. Cette année un important travail a été mené afin de permettre une évolution du cahier des charges du compostage et la réduction des normes CORPEN des fumiers de volailles. »

Productions animales

rechercheL’optimisation des coûts de production au menu de la recherche

La réduction des coûts de production et la compétitivité sont au cœur des préoc-cupations des éleveurs. Afin de répondre au mieux aux questions soulevées par ces problématiques, les équipes des pôles ré-gionaux herbivores et porcs-aviculture col-laborent avec celles du développement.Pour travailler sur le coût de production, il faut tout d’abord bien le connaître et pou-voir s’appuyer sur des références. C’est le travail que mènent les chambres d’agricul-ture depuis des années via les réseaux de référence.En porc et aviculture, le coût alimentaire est le premier poste de charge. Le pôle porcs mène des essais sur l’alimentation à la station de Crecom (niveaux de plafon-nement pour les porcs charcutiers en fin d’engraissement, étude de la croissance compensatrice…). Des études sur l’indice de consommation visent à mettre en évi-dence de nouveaux leviers d’action. D’autres théma-tiques sont liées à l’amélioration de la compétitivité : l’optimisation des bâtiments et notam-ment du poste éner-gie, la biosécurité et la gestion sanitaire de l’élevage, sans oublier la question de la gestion des effluents. En élevage bovins, les travaux portent sur la sécurité four-ragère et l’autono-mie en protéine. En 2012, un travail

sur l’affouragement en vert réalisé à par-tir d’enquêtes, de résultats d’essai sur la ferme expérimentale de Trévarez, et de si-mulations économiques a permis de défi-nir sa place dans le système et son intérêt économique. Il a été présenté au Salon de l’herbe et aux portes-ouvertes de Trévarez. Les espèces prairiales adaptées à la fauche et moins sensibles à la sécheresse sont une solution pour sécuriser les stocks fourragers. Des essais sur les prairies de fauche sont conduits depuis 2009 à la ferme expérimentale de Mauron. L’amé-lioration de l’autonomie en protéine des exploitations bovines passe par l’intro-duction de légumineuses fourragères. Des essais sur l’implantation de luzerne et de RGA-TB avec différents couverts associés ont été mis en place à l’automne 2012 dans les fermes expérimentales de Mau-ron et de Trévarez.

Jean-Yves Rissel, président de la commission lait

« Accompagner les mutations en production laitière »

« La production laitière connaît une mu-tation sans précédent. Les nouvelles technologies sont de plus en plus pré-sentes. Au niveau de la traite, la part des robots, représente plus de 20% des nouvelles installations de traite. Le monitoring, sous des formes diverses, est de plus en plus présent dans nos élevages (surveillance des chaleurs, dé-tection des vêlages…) et vient assister l’agriculteur dans son travail quotidien. Le développement de la génomique bouleverse nos habitudes et permet d’accélérer le progrès génétique, tout en augmentant la diversité. Parallèle-ment, de nouvelles pratiques, comme l’affouragement en vert, intéressent un nombre d’éleveurs croissant. Ces mutations ne concernent pas uni-quement les éleveurs mais bien l’en-semble de la filière. L’accroissement des tailles d’élevages impacte aussi les stratégies des entreprises situées en amont et en aval des producteurs.La Chambre d’agriculture se doit de répondre à toutes leurs interrogations, quels que soient les systèmes de pro-duction, sans jamais perdre de vue que les éleveurs investissent et travaillent en vue d’obtenir un revenu décent. »

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dynamiqueDéveloppement : progresser grâce au groupe

Dans un contexte de hausse des matières premières, de fluctuations des prix et de libéralisation des quotas laitiers, le travail en groupe s’avère utile pour progresser et maintenir ses marges. Les groupes lait, pour l’essentiel des groupe du réseau FDGEDA, se sont inté-ressés aux stratégies à adopter pour se préparer à l’après quota. Nous avons travaillé avec eux sur les facteurs de production (sur-face, bâtiment, capacité de stockage, main d’œuvre) en lien avec l’évolution des normes environnementales. Sont-ils limitant ? Quel sera l’impact des nouvelles me-sures Pac sur le système ? L’objectif étant de réfléchir sur la globalité de son sys-tème.

Les producteurs de bovins sont particu-lièrement sensibles au calcul et à l’évo-lution des coûts de production. Ils sont attentifs à comment optimiser la complé-mentation, à revoir leur système pour être plus autonomes en protéine. Ils cherchent des pistes de solutions. Nouveauté 2012,

les groupes bovins viande ont travaillé sur les coûts de production grâce à une méthode mise au point par l’Institut de l’élevage. Au sein du groupe, les éle-veurs peuvent se comparer, échanger. Ils ont un accès privilégié et précoce aux travaux de recherche des chambres d’agriculture de Bretagne. Ce travail collectif permet de s’enrichir indivi-duellement.

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stratégieDynAvenir : un accompagnement pour se projeter dans l’avenirRéforme de la Pac, fin des quotas, changement des normes Corpen, prix des intrants… Face à un contexte très changeant, les agriculteurs se posent beaucoup de questions. Pour les aider dans leurs prises de décisions, les chambres d’agriculture bretonnes ont lancé DynAvenir, avec l’appui financier de la DRAAF. L’objectif de ce dispositif est de proposer un accompagnement personnel à chaque agriculteur pour faire le point et se projeter. Il se déroule en trois étapes : un diagnostic de la situation, un plan d’actions, et

au bout de six mois un bilan avec des ajustements si besoin. La volonté est de rendre les agriculteurs autonomes de manière durable dans leurs prises de décision, afin qu’ils soient en mesure de réagir rapi-dement face à une situation nouvelle et d’engager sereinement des inves-tissements.Depuis son lancement en octobre 2011, 190 dossiers ont été réalisés, es-sentiellement en production laitière. On retrouve beaucoup d’éleveurs ins-tallés depuis 6 ou 7 ans. Autre public à s’intéresser à cet accompagnement, celui des agriculteurs en difficulté qui veulent trouver une nouvelle dyna-mique une fois leur problème résolu.

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s • Formations en groupe (en majorité au sein du réseau FDGEDA) : 35 groupes suivis, dont 26 en lait conventionnel, 2 en lait bio, 2 groupes caprins dont un bio, 1 groupe brebis laitières, 1 groupe ovins, 2 groupes vaches allaitantes et 1 groupe porcs, ce qui représente près de 1 400 journées éleveurs et 150 jours de formation.

• 4 groupes porcs suivis en partenariat avec la FDCETA.

• Actions sur la qualité du lait : 6 journées « cellules » en collaboration avec Eilyps et le GDS d’Ille-et-Vilaine.

• Concours d’élevage à la foire de Rennes et au SPACE : 14 races bovines, 5 ovines et 2 caprines, soit 1 000 animaux sélectionnés issus de 1 500 éle-vages.

• Agriculture biologique : intervention auprès d’une quarantaine d’éleveurs en groupes du réseau FDGEDA, création d’un groupe bio caprin en collaboration avec le Morbihan. Création d’une commission bio.

• Production ovine : organisation des sélections à Saint Méen-le-Grand pour les ovinpiades, par-ticipation de 3 lycées agricoles. Un groupe de jeunes issus d’Ille-et-Vilaine remporte la finale des ovinpiades au SIA 2013.

• Journées Innov’action : 5 portes ouvertes, 1 dans un atelier lait, 1 dans un atelier lait et volailles, 1 sur l’énergie, 1 ferme écophyto et 1 sur les TCS. Plus de 200 personnes se sont déplacées sur le département.

• Production porcine : organisation d’une journée en novembre sur le travail en élevage. Cette jour-née a rassemblé une cinquantaine d’éleveurs.

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• Toutes productions :- Renforcer l’accompagnement des éleveurs inno-

vants.- Accompagner les éleveurs dans leurs réflexions

stratégiques.

• Production laitière :- Poursuivre les actions sur la qualité du lait avec

nos partenaires.- Organiser une journée sur la flexisécurité.- Publication de guides sur la flexisécurité, la

conduite de l’élevage des génisses…

• Organiser des journées pour les éleveurs en volaille de chair et pour les éleveurs de porcs.

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normes

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Agronomie • Productions végétales Environnement • Énergie

AEiAEI : vers une réduction des intrants Directive nitrates : une année de transition

SAGE : les zones humides en question

Jean-Baptiste Mainsard, président de la commission agronomie

« L’Agriculture Ecologiquement Intensive, le fil rouge de nos activités »

« Les portes ouvertes « Innov’action » ont été un moment fort de notre ac-tion sur l’AEI. Elles ont permis d’illus-trer notre vision de l’AEI, de montrer l’importance de la prise en compte de l’agronomie pour le respect du milieu mais aussi pour la performance de nos exploitations. Une performance qui se mesure sur le plan des conditions de travail et du revenu de l’agriculteur. Dans la même logique, tous ces as-pects sont abordés dans nos forma-tions à l’AEI. Mais avant tout, nous cherchons à mettre les expériences et les innovations de chacun au service des autres. Le conseiller devient facilita-teur d’échanges. Une nouvelle manière d’exercer son métier. »

Joseph Ménard, président de la commission environnement

« 2012 poursuite des négociations environnementales nationales et locales »

« La France est face à un contentieux européen quant à l’application de la Directive Nitrates. Ce contexte laisse peu de marge de manœuvre. Toutefois nous nous sommes attachés à donner un sens à la réglementation en proposant des solutions agronomiques comme seules réponses acceptables. C’est une voie difficile et complexe à faire accepter à Bruxelles et ma mobilisation a été quotidienne pour que les nouvelles contraintes n’engagent pas de nouveaux investissements pour les agriculteurs. A l’échelle départementale la chambre d’agriculture a assuré la représentation des intérêts agricoles, toujours minoritaires, dans les SAGE, mini parlements de l’eau. Chaque mesure proposée doit pouvoir faire l’objet d’une étude poussée de son impact économique et s’appuyer sur des arguments scientifiques légitimes. Sur ces dossiers de territoires, l’implication du monde agricole localement est prépondérante. »

L ’ a g r i c u l t u r e écologiquement intensive (AEI) doit permettre de produire plus (ou autant) avec moins d’intrants tout en optimi-sant le fonc-tionnement des écosystèmes. Le concept est en-core mal connu.

C’est pourquoi il a été retenu pour la semaine Innov’Action, une opération régionale des chambres d’agriculture, déclinée à l’échelle départementale et pour la première fois en Ille-et-Vilaine. Du 18 au 22 juin, six fermes ont ouvert leurs portes pour mettre en avant des techniques innovantes qui permettent de concilier performances économiques, so-ciales et environnementales. Parmi ces innovations, citons la valorisation du bois bocage, l’identification électronique en élevage…La démarche AEI est également portée notamment dans les groupes de développement tels que les 6 groupes locaux « agrocultures » et le groupe départemental TCS (techniques culturales simplifiées). Au sein de ces groupes qui travaillent sur la réduction des intrants, la preuve est faite que le fractionnement des apports, les interventions à la bonne dose et au bon moment, ne pénalisent pas le revenu des agriculteurs. Pour les aider dans leur prise de décision, le système d’alerte « interventions cultures » par envoi de SMS s’est intensifié en 2012. Il permet aux exploitants d’être vigilants.

La campagne culturale 2012/2013 est une année de transition. Les textes adoptés fin 2011 en application du 4ème programme directive nitrates sont en cours d’appli-cation. Ce dernier est bousculé par des procédures contentieuses qui pourraient apporter des modifications. Un 5ème pro-gramme est prévu pour l’été 2013.La mise en place des nouvelles évolutions réglementaires liées à la directive nitrates a démarré en septembre 2012. Les éleveurs laitiers sont les plus concernés à travers la modification des normes d’émissions des vaches laitières. Ces valeurs permettent de vérifier le respect du plafond de 170 unités d’azote organique/ha de SAU de la Directive Nitrates. La norme de rejets azotés de 85 kg d’azote/VL/an évolue en tenant compte du temps de pâturage et du niveau de production avec un cas particu-lier pour les systèmes les plus herbagers. Les éleveurs ont la responsabilité de se situer dans le nouveau tableau. Cela peut

poser problème sur des territoires à enjeux forts (ex : pays de Fougères). En Bretagne, un arrêté issu des travaux du Groupe Régional d’Expertise Nitrates (GREN) du 27 juillet 2012 a défini les règles du plan prévisionnel de fumure (PPF). La profession a demandé une simplifica-tion du dispositif. En conséquence, elle demande une année de transition sur les contrôles.

ContaCt : environnement – 02 23 48 27 30

ContaCt : environnement – 02 23 48 27 30

ContaCt : service agronomie – 02 23 48 27 10

Au niveau local, l’application de la poli-tique de l’eau se fait au travers du schéma d’aménagement et de gestion de l’eau (Sage). Il en existe cinq en Ille-et-Vilaine :

Vilaine, Rance, Couesnon, Sélune et Dol. Datant de 2003, les Sage de Rance et Vilaine sont en cours de révision pour se mettre en conformité avec le Schéma direc-teur d’aménagement et de gestion de l’eau (Sdage) du bassin Loire-Bretagne. Les trois autres sont en cours d’élaboration. Nos inquiétudes portent sur la réglemen-tation applicable dans les zones humides. Des groupes de travail doivent se réunir pour voir comment adapter les règles dans ces secteurs. Quelles seront les règles de gestion pour l’agriculture ? Quelles seront les contreparties ? Notre volonté est d’y maintenir une activité agricole productive sans abandon des cultures.

• Observatoire des cultures : 50 parcelles suivies, 1 parcelle suivie pour 1 000 ha de colza et 1 pour 2 700 ha de blé.

• Bulletin de Santé du Végétal : diffusion de 100 bulletins et 5 600 consultations sur le conseil cultures en 2012.

• Conseil de saison : augmentation constante des consultations sur www.agriculteurs35.com.

• Formations en groupes : 6 groupes Agrocultures , 1 groupe dépar-temental Techniques Culturales Simplifiées, 1 groupe culture en agrobiologie.

• Formations « Certiphyto » : 1 255 agriculteurs ont été formés de-puis 2010, dont 270 en 2012.

• Mes p@rcelles : déploiement de l’outil de gestion de la fertilisation et de l’enregistrement des données phytosanitaires en lien avec la base Sol.

• Mesures Agro Environnementales : 1 370 agriculteurs engagés dans un contrat portant sur des MAE sur les 6 dernières années ; 50% des MAE SFEI (système fourrager économe en intrants) en Bretagne ont été contractualisées par des agriculteurs du dépar-tement.

• Animation de la collecte de bâches plastiques : plus de 700 tonnes pour environ 1500 agriculteurs. Une progression de plus de 20%.

• Animation de la collecte de pneus : plus de 630 tonnes soit une progression de plus de 40%.

• Appui aux agriculteurs en conseil photovoltaïque et en métha-nisation.

• Poursuivre l’accompagnement du plan Eco-phyto et en particulier les formations Certi-phyto.

• Assurer le suivi du réseau DEPHY de fermes de références multi-partenaires.

• Accompagner l’Agriculture Ecologiquement Intensive sur les exploitations : portes ou-vertes et formation des agriculteurs.

• Assurer l’intégration des Bonnes Conduites Environnementales (BCAE) dans les exploi-tations et en particulier auprès des signa-taires de Mesures Agro-Environnementales (MAE).

• Poursuivre l’accompagnement des actions d’échanges parcellaires.

• Représenter localement la profession dans les SAGE ou les captages stratégiques.

• Veiller à la poursuite de l’harmonisation régio-nale des cadres environnementaux.

Energie

• Participer au développement des projets de méthanisation.

• A l’échelle régionale, simuler les effets éco-nomiques et environnementaux de mise en place de pratiques innovantes en agriculture et communiquer sur l’évolution des GES entre 1990 et 2010.N

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expérimenterRéseau de fermes Dephy Ecophyto : les agriculteurs expérimententAvant, le conseiller culture apportait des « recettes » toutes faites. Aujourd’hui, les choses ont évolué. L’exploitant adopte sa propre « recette » en expérimentant et en s’intéressant à ce que font les autres agri-culteurs. Dans le cadre du plan Ecophyto, qui vise la réduction de l’usage des produits phytos en France, la Chambre d’agriculture d’Ille-et-Vilaine pilote un réseau de 12 fermes multipartenaires dites fermes Dephy Eco-phyto. C’est un réseau de démonstration, d’acquisition de références et d’expéri-

mentation qui a un rôle de diffusion. Les agriculteurs se retrouvent régulièrement pour échanger et progresser. Objectif : tester pour se convaincre en suivant une démarche très précise (description du sys-tème de culture, le projet et les évolutions pratiques pour la campagne à venir, la mise en œuvre, l’évaluation finale, les ajus-tements en vue de préparer la campagne suivante). Les échanges au sein du groupe enrichissent l’expérience personnelle. Les agriculteurs deviennent ainsi acteurs de leur propre formation.

ContaCt : service agronomie – 02 23 48 27 10

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Dans les pays

Daniel Fournier, membre de la commission Territoires

« Des agriculteurs impliqués dans leurs territoires »

« Dans chacune des antennes de pays, la Chambre d’agriculture est aujourd’hui reconnue pour sa politique de proximité adaptée aux enjeux, aux besoins locaux. Par leur implication dans les échanges parcellaires en partenariat avec les collectivités, le développement de la vente directe, leurs actions en faveur de la biodiversité ou contre le réchauffement climatique, les agriculteurs démontrent combien ils contribuent à la dynamique locale. Au travers de toutes ces actions, c’est toute la diversité de l’agriculture qui est prise en compte. »

aménagement

Environnement • Énergie (suite)

Territoires

Territoires (suite)

diagnosticPlan de performance énergétique : un vif succès en volailles La charte agriculture et urbanisme fait référence

L’Ille-et-Vilaine est le département le plus urbanisé de Bretagne avec 84% des ha-bitants qui résident en aire urbaine (138 habitants/km²). C’est aussi le premier département laitier et bovin de France. De ce fait, la question du foncier y est parti-culièrement sensible. L’évolution démo-graphique, 1,2 % par an depuis 1999, explique en partie l’augmentation des tensions sur le partage de l’espace rural. Face à la croissance économique et dé-mographique, une charte pour concilier agriculture et urbanisme a été signée à Rennes par la Chambre d’agriculture, la Préfecture, le Conseil général, l’Associa-

tion des maires d’Ille-et-Vilaine, la SAFER et les chambres consulaires. Elle fournit des préconisations sur l’aménagement du territoire en lien avec l’activité agricole. Elle s’est fixée deux objectifs prioritaires. Premièrement, préserver les espaces et activités agricoles en maitrisant l’étale-ment urbain grâce à des zones d’habitat et d’activités plus compactes. Deuxième-ment, mieux prendre en compte l’activité agricole dans l’aménagement du départe-ment. Et même si ce document n’est pas réglementaire, c’est un document d’enga-gement et de sensibilisation de tous les signataires.

ContaCt : service territoires - 02 23 48 26 60

durableContributions aux zonages trame bleue, trame verte et au SRCAEIssus des lois Grenelle, deux nouveaux dispositifs co-pilotés par l’Etat et la région sont en cours d’élaboration.Le Schéma régional de cohérence écologique (SRCE) plus connu sous les termes de trames verte et bleue, sera un outil d’aménagement du territoire pour préserver et restau-rer les continuités écologiques. L’objectif étant de sauvegarder la biodiversité. Au niveau agricole, l’enjeu est de conserver le potentiel des terres. Interlocuteur parmi d’autres de la concertation, les Chambres d’agriculture sont vigilantes pour rappeler que l’agriculture contribue au quotidien à la préservation de cette biodiversité.Le schéma régional climat air énergie (SRCAE) est destiné à orienter et coordonner les actions des collectivités régionales en matière de développement des énergies renouve-lables et de lutte contre le réchauffement climatique et la pollution de l’air. En Bretagne, l’agriculture contribue également aux GES (gaz à effet de serre) par les émissions de méthane issues des activités d’élevage. Le groupe énergie des Chambres d’agriculture de Bretagne travaille sur le dossier. Il a commencé à lister des actions appelées « sans regrets » ayant des effets bénéfiques sur le climat mais également sur les économies d’énergie.

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• Groupes de développement : 2 groupes du réseau FDGEDA en produc-tion laitière et 2 groupes «Cultures».

• Installations : 12 installations aidées.

• Plan Locaux d’Urbanisme : 47 avis formulés.

• Porte ouverte à Chavaigné sur l’Agriculture Ecologiquement Intensive (AEI)

• Echanges parcellaires sur les communes de Saint-Médard-sur-Ille, Guipel et Melesse. Phase de sensibilisation sur le canton de Rennes Nord-est.

• Programme Local de l’Agriculture : - Finalisation de l’observatoire des circuits courts - Mise en œuvre de l’atlas parcellaire - 6 champs urbains caractérisés.

• Accompagner les agriculteurs dans leurs travaux de groupes.

• Assurer un suivi auprès des jeunes agri-culteurs après leur installation.

• Poursuivre l’accompagnement des agriculteurs dans le cadre de la mise en place d’un projet d’approvisionnement en produits locaux de la restauration collective.

• PLA : diffuser l’observatoire des cir-cuits courts, étendre l’atlas parcelllaire à l’ensemble des communes du pays, accompagner la réflexion sur l’utilisa-tion du foncier dans le cadre du Scot.

La consommation d’énergie pèse de plus en plus lourdement dans les charges opérationnelles des exploi-tations. Consommatrice mais éga-lement potentiellement productrice d’énergie, l’agriculture est au cœur de l’enjeu énergétique. D’où la volonté issue du Grenelle de l’Environnement d’en faire un secteur exemplaire avec un objectif de 30% d’exploitations à faible dépendance énergétique d’ici 2013. En 2009, le gouvernement a lancé un plan de performance éner-gétique (PPE) des exploitations pour

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S• « Les Rencontres de l’Agriculture » organisées pour les collectivités sur le thème de l’Agriculture Ecologique-ment Intensive : 4 réunions et 235 participants.

• Promotion de la charte agriculture et urbanisme.

• Mise en œuvre des échanges parcellaires : 23 com-munes concernées.

• 12 réunions d’antennes : partage d’informations, de pré-occupations locales, animation de projets inter-réseaux.

• Accompagner les agriculteurs sur la réglementation en matière d’aménagement de l’espace.

• Sortir une nouvelle édition des « profils de territoires », outils de positionnement et de valorisation de l’activité agricole dans les territoires.

• Poursuivre les opérations d’échanges parcellaires.• Accompagner l’émergence, la réalisation de projets

locaux entre les réseaux agricoles et les collectivités territoriales.

• Sensibiliser localement les acteurs des territoires à l’AEI.Nos

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Gilles Guillomon, président de la commission d’antenne du pays de Rennes

« A l’aube de la révision des Scot, la concertation ville-campagne est indispensable à la viabilité de la ville et à la pérennité de la fonctionnalité agricole du territoire. »

« Le bilan d’activités est le dernier de cette mandature qui s’est illustrée par son engagement en faveur de la proximité : proximité envers les agriculteurs et leurs territoires. Sur le pays de Rennes, elle s’est caractérisée par la mise en œuvre du Programme Local de l’Agriculture (PLA), qui a contribué au renforcement des liens entre citadins et agriculteurs et à la pérennité de l’activité agricole au sein de la ville archipel (champs urbains, atlas parcellaire). Le temps fort en 2012 a porté sur la finalisation de l’observatoire des circuits courts.

Aujourd’hui, j’émets le vœu que ces bases continuent d’engendrer des réflexions communes et la réalisation de projets partagés entre les acteurs du territoire. »

observatoirePays de Rennes : un outil d’observation des circuits courts

Depuis 2011, la Chambre d’agriculture, la FRCivam et Agrobio travaillent sur la mise en commun de leurs don-nées pour la réalisation d’un observatoire des circuits courts en expérimentation sur le Pays de Rennes. Il en ressort que pas loin de 200 dispositifs de vente en cir-cuits courts sont présents sur le Pays de Rennes. Le re-censement montre une dominante pour la vente directe à la ferme et les marchés. Grâce à ce projet, les parte-naires ont élaboré un guide méthodologique qui devrait pouvoir être déployé sur d’autres Pays. Le document a été validé en novembre 2012 et bénéficie d’un finance-ment de l’Etat.

ContaCt : service territoires - 02 23 48 26 60

subventionner les investissements destinés à maîtriser la consommation d’énergie. Pour bénéficier des aides, l’agri-culteur doit réaliser un diagnostic énergie sauf pour cer-tains équipements tels que les pré-refroidisseurs de lait et les récupérateurs de chaleurs. La chambre d’agriculture a réalisé près de 40 diagnostics en 2012 soit 150 depuis 2009, essentiellement en volailles. Il a notamment permis de financer l’isolation de bâtiments et des échangeurs de chaleur. Depuis le dernier appel d’offres qui a été lancé en décembre 2012, le diagnostic prend désormais en compte les énergies indirectes (aliment, engrais minéraux, phyto-sanitaires…) et les émissions de gaz à effet de serre. Ob-jectif : faire le point sur sa situation et repérer des leviers d’actions.

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• Groupes de développement : 2 groupes cultures et 2 groupes lait (44 agri-culteurs).

• 75 personnes formées au Certiphyto.• 6 diagnostics phyto.• 24 visites pour des porteurs de projet et formation sur le chiffrage des

projets.• Porte ouverte sur l’Agriculture Ecologiquement Intensive.• Livraison de 3 6850 t de sable du Mont-Saint-Michel aux légumiers.• Guide pour l’insertion et le développement de l’activité légumière.• Participation à la création du site internet « Saveurs du Pays de Saint-Malo ».• Porte ouverte de la zone conchylicole à Cancale avec l’ACCETEM.

• Accompagner les installations.• Travailler sur la modernisation des ex-

ploitations (mécanisation,…) avec les groupes de développement.

• Mener une étude agricole sur le Pays de Saint-Malo visant à alimenter la révision du SCOT.

• Ouvrir le point de vente collectif Les Fermiers de la Baie.

• Travailler sur la qualité de l’eau avec les professionnels de l’ACCETEM.N

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Dans les pays (suite)

ContaCt : service territoires – 02 23 48 26 60

Le projet de création d’un point de vente collectif de produits agricoles et de la mer existe depuis 2007, mais l’année 2012 marque sa concrétisation. Les producteurs ont enfin trouvé un terrain à Saint-Malo grâce à l’appui de la municipalité. Situé sur la route Saint-Malo-Cancale, il présente un très bon potentiel selon l’étude de marché réalisée par le lycée maritime. Depuis, le groupe de dix producteurs travaille à la phase opérationnelle. Ils ont créé l’association « Les Fermiers de la Baie ». Le permis de construire est en cours d’instruction. La chambre les accompagne sur le montage du projet : structure juridique, plan du bâtiment et agencement du magasin en collaboration avec un architecte.Les agriculteurs proposeront un panel complet de produits (légumes, viande bovine, lait, fromage de chèvre, volailles, porc, agneau, pommes, fruits rouges, huîtres, moules, poisson, cidre, miel, confiture) mais également des produits artisanaux (galettes, crêpes, craquelins, pains). Ce qui en fait un véritable projet de territoire. L’ouverture est prévue pour novembre 2013.

Jean-Baptiste Mainsard, président de la commission

d’antenne du pays de Saint Malo

« A l’écoute des attentes locales, nous encourageons et nous accompagnons les projets de territoire. »

André Février, présidentde la commission d’antenne du pays de Fougères

« Les débats sur l’énergie qui s’ouvrent sur le pays sont l’occasion de parler de la réalité de notre métier et de montrer comment l’agriculture est en constante adaptation. »

vente

Le pays de Fougères s’est lancé dans l’élaboration d’un plan climat énergie terri-torial (PCET) de façon volontaire. C’est une démarche participative qui a pour objec-tif d’identifier des actions visant à réduire l’émission de gaz à effet de serre (GES) et ainsi lutter contre le réchauffement clima-tique. Un diagnostic a été réalisé sur le ter-ritoire. Après la « Rando Plan Climat » an-nonçant l’ouverture des débats sur le pays Fougères, le diagnostic a été présenté fin décembre lors de trois ateliers. L’agriculture et notamment l’élevage sont

particulièrement regardés pour leurs émis-sions de méthane et de protoxyde d’azote. Ces gaz sont issus des mécanismes bio-logiques. Les solutions techniques sont donc moins évidentes à mettre en place. La contribution à la réduction des GES est un nouveau chantier d’innovation pour les agriculteurs. Pour que chacun puisse s’adapter en connaissance de cause, la Chambre organise localement des réu-nions de sensibilisation et invite les agri-culteurs volontaires à prendre leur place dans les débats locaux.

ContaCt : service territoires – 02 23 48 26 60

GESPays de Fougères : Lancement du Plan Climat Energie Territorial (PCET)

innovationsAlain Bignon,présidentde la commissiond’antennedu pays de Vitré Porte de Bretagne

« L’agriculture écologiquement intensive est une réponse aux émissions de gaz à effet de serre de l’agriculture. J’encourage tous les agriculteurs à être forces de proposition quand ces sujets sont abordés sur leur territoire. »

A l’occasion de l’opération des « Rencontres de l’Agriculture », les réseaux agricoles ont souhaité mieux faire connaître le concept d’agriculture écologiquement intensive (AEI) aux élus locaux. Alain Bignon, agriculteur à Etrelles a ouvert les portes de son exploi-tation le 16 juillet. Sept agriculteurs repré-sentants les FDSEA, JA, FDGEDA, Cuma et Crédit agricole ont témoigné sur les innova-tions mises en place chez eux. A l’image de Bruno Beucher, en production porcine, qui a fait le choix de l’aliment multiphase pour réduire ses rejets azotés et phosphore tout en améliorant ses performances. Ou encore de Nicolas Rubin qui a implanté des asso-ciations de RGA TB et des prairies multi-es-pèces, faisant ainsi rimer biodiversité avec

économie. Catherine Debroize et Sébastien Sachet, quant à eux, produisent de l’énergie et réfléchissent au recyclage des sacs d’ali-mentation des veaux.Les maires, conseillers municipaux, conseil-lers généraux et sénateurs présents ont pu constater l’évolution des pratiques agricoles. La démarche a également permis de faire prendre conscience aux agriculteurs qu’ils pratiquaient eux aussi l’AEI.

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• Installations : 14 installations aidées.• Contribution au Schéma d’Aménagement et de Gestion de l’Eau du

Couesnon.• Accompagnement des agriculteurs des BV à enjeux « Eau potable »

de Loisance-Minette, des Echelles, du Haut-Couesnon et de l’Airon : 1 237 agriculteurs.

• Echanges parcellaires : animation des échanges sur les Drains 3 et 4 de la ville de Rennes.

• Contribution au projet territorial Circuits-courts alimentaires en colla-boration avec EcoSolidaireS.

• Sensibilisation à la « Biodiversité et l’Agriculture » en partenariat avec le Lycée agricole de Saint-Aubin-du-Cormier et l’INRA.

• Poursuivre l’accompagnement des agricul-teurs situés sur les bassins-versants à enjeu « eau potable ».

• Accompagner les réseaux dans la collecte et la revalorisation des pneus agricoles usagés.

• Assurer l’animation agricole des projets de méthanisation territoriale.

• Accompagner les agriculteurs dans les ré-flexions locales (Plan climat énergie, Contrat de bassin-versant, prospective économique du pays…)

• Contribuer aux fêtes agricoles et événemen-tiels locaux.N

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• 422 agriculteurs en formation. Accompagnement des groupes : 13 groupes lait, 1 groupe cultures, 1 groupe herbe,1 groupe viande.

• 33 installations aidées.• Enquête sur le devenir des exploitations dont le chef d’entreprise a plus

de 55 ans (Vitré ville).• Démo d’entretien de la haie à Rannée et sensibilisation des collectivités

à l’achat de chaudières bois.• Foire de Retiers : infos économies d’énergie.• Mobilisation des réseaux agricoles à la réflexion sur le PCET de Vitré

communauté.• Actions d’information des restaurateurs et collectivités sur les produits

locaux.

• Former les responsables professionnels sur les questions foncières.

• Informer les agriculteurs sur les gaz à effet de serre en agriculture et sur les solutions de réduction des émissions possibles.

• Mettre en place un appui à la télé-dé-claration Pac à la Maison de l’emploi de Vitré.

• Organiser une journée sur les contrôles sans stress avec la FDGEDA et l’adminis-tration.

Pays de Saint Malo : Les fermiers de la Baie, un projet de territoire

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• 250 participant à 50 formations (8 groupes permanents).• 55 bilans MAE phyto annuels, 6 contractualisations.• 12 fermes de références Ecophyto, démonstrations et vi-

sites (50 personnes).• 36 avis PLU formulés.• 380 randonneurs à la Rando Gourmande des agricultrices

du Geda de Montfort.• 150 tonnes de pneus collectés avec la CUMA d’Iffendic.• 35 personnes à la journée Innov’actions sur l’AEI.• Etude sur la transmission des fermes sur GAEL.• Atout biodiversité sur les fermes : 4 fermes tests. • Participation à 12 opérations festives et débats locaux

(énergie, PAC, produits locaux, foncier...).

• Accompagner la vingtaine d’installations aidées pré-vues.

• Contribuer au bilan des 5 dernières années de MAE sur le BV du Meu.

• Optimiser l’organisation du parcellaire agricole sur le pays.

• Organiser en mai un Forum des produits locaux à des-tination des professionnels (restauration collective et commerçants).

• Faire valoir l’atout biodiversité en agriculture (interven-tions de scientifiques sur fermes).

• Proposer des rencontres aux élus locaux sur l’innova-tion en agriculture.

• Contribuer aux opérations festives agricoles locales.

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Joseph Gauthier, président de la commission d’antenne du pays de Brocéliande.

« Maintenir nos élevages, source d’emplois et façonneurs de paysages. »

Dans le pays de Brocéliande, plusieurs communes s’intéressent aux échanges parcellaires (Tréffendel, Boisgervilly, Ta-lensac). Souvent, les problèmes d’orga-nisation parcellaire ne se limitent pas aux frontières de la commune. D’où l’idée de travailler sur une démarche à l’échelle du Pays qui compte 43 communes. Une réu-nion a été organisée dans chacune des 5 communautés de communes (Mont-fort-sur-Meu, Montauban, Saint-Méen-le Grand, Bécherel, Brocéliande) avec les maires et 2 à 3 agriculteurs désignés dans chaque commune. Chaque commune dis-

pose maintenant de la cartographie de son parcellaire qui est consultable en mairie. Un technicien de Breizh Bocage est inter-venu. Douze secteurs à enjeux ont été repérés. Dans ces zones, des réunions ont été organisées pour expliquer les atouts des échanges parcellaires aux agricul-teurs. En 2013, si des groupes d’exploi-tants sont intéressés par une démarche collective, la Chambre d’agriculture les ac-compagnera pour procéder aux échanges. La démarche est soutenue financièrement par le fonds européen Leader.

ContaCt : service territoires – 02 23 48 26 60

collectifPays de Brocéliande : Etude sur le morcellement parcellaire

Pays de vitré : Rencontre avec les élus locaux sur l’AEI

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Dans les pays (suite)

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• Animation de groupes de développement : 5 groupes (dont 4 du réseau FDGEDA), 55 agriculteurs.

• Formations certiphyto : 10 agriculteurs.• 300 personnes à la journée Innov’actions sur l’AEI.• 200 personnes à la journée annuelle de Maure de Bretagne sur le tra-

vail du sol.• Installation : 20 installations aidées.• 20 personnes à la porte-ouverte sur le thème biodiversité et aménage-

ment foncier de la 2x2 voies Rennes-Redon.• Accompagnement des exploitants de + de 55 ans en partenariat avec

la FDCIVAM sur le pays des vallons de Vilaine. • Accompagnement de la communauté de communes du Pays de Re-

don sur la réflexion à l’approvisionnement en produits locaux.• Etude sur le renouvellement des générations à l’échelle de la commu-

nauté de communes de Pipriac.

• Poursuivre l’animation de groupes de dé-veloppement avec la création d’un groupe bio GEDA.

• Poursuivre l’optimisation de l’organisation du parcellaire agricole sur le pays des val-lons de Vilaine.

• Poursuivre l’accompagnement des ex-ploitants de + de 55 ans sur le pays des vallons de Vilaine.

• Mettre en place la collecte de pneus à l’échelle du SMICTOM du Nord Arrondis-sement de Redon.

• Animation et réflexion locales sur l’activité agricole dans les marais, sur le bois-éner-gie et le plan climat-énergie.

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conférences

web

Communication

« Le Grand Espoir » à l’écomusée

nouveau : site agriculteurs35.com

Joseph Ménard, président de la commission communication

« Contribuer au dialogue de proximité »

« Notre cible de communication prioritaire reste les agriculteurs. Pour eux, nous avons développé la diffusion de Terra, opéré la rénovation de notre site Internet et renforcé notre présence sur le web. Mais dans un département à forte dimension urbaine, nous devons aussi mener une communication de proximité avec nos concitoyens, citadins et néo-ruraux. Pour leur dire que nous sommes fiers de travailler pour les nourrir, fiers de contribuer à la richesse économique de notre département, à la qualité de nos paysages et aux dynamiques territoriales. La radio, la télévision locale et les événements grand public sont autant de lieux de convergence qui contribuent à renforcer le dialogue sociétal de proximité. Nous en ferons encore la preuve, lors de la prochaine édition de « La ferme en ville » à Rennes en juin. »

L’exposition « Le Grand Espoir », présen-tée par l’écomusée du pays de Rennes, a retracé les années décisives de la révolu-tion de l’agriculture bretonne des années 60, et ouvert le débat sur l’agriculture d’aujourd’hui. En parallèle de cette expo-sition, la Chambre d’agriculture d’Ille-et-Vilaine et Rennes Métropole ont éla-boré avec l’écomusée un programme de conférences-débats. Comment concilier des besoins alimentaires en augmenta-tion avec les attentes sociétales sur les questions environnementales et sanitaires ? C’est sur ces enjeux de l’agriculture d’aujourd’hui et sur les nouveaux liens à tis-ser entre agriculteurs et société que le grand public a été invité à s’interroger. Deux conférences, l’une avec Bruno Parmentier et l’autre avec Patrice Lepage et Joseph Guenanten ont réuni plus de 700 personnes aux Champs

Libres à Rennes. Agriculteurs, chercheurs et conseillers se sont également retrou-vés dans le cadre d’une table-ronde sur les circuits courts pour témoigner et ten-ter d’expliquer au public, les ressorts des comportements des consommateurs et les motivations des agriculteurs. Convaincus que l’agriculture bretonne vit un nouveau virage, les organisateurs ont souhaité revenir sur le passé pour mieux comprendre le présent et appréhender l’avenir.

ContaCt : communication – 02 23 48 28 60

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Selon des statistiques de décembre 2011, 58% des agriculteurs sont connectés à Inter-net en Bretagne et ce sont les élevages spécialisés les plus équipés. Ce taux approche 80% pour les élevages de porcs. Pour améliorer nos services aux agriculteurs, la moder-nisation du site web des Chambres d’agriculture était nécessaire. Elle a abouti en sep-tembre dernier à la mise en ligne d’un nouveau site qui favorise la proximité. Dès la page d’accueil du site agriculteurs35.com, l’agriculteur dispose d’un accès à l’actualité, aux conseils de saison hebdomadaires, à l’ensemble de l’offre formation et conseil de son département. La proximité a été poussée jusqu’à offrir une entrée territoriale par Pays. Pour autant, le projet a été mené dans un cadre régional, permettant la mutualisation de l’ingénierie et de l’expertise. Avec la volonté de toujours s’adapter aux nouveaux comportements des « agrinautes » qui pour 37%, en majorité les jeunes, sont inscrits sur un réseau social, la Chambre construit petit à petit sa présence sur Facebook et Twitter. Un moyen d’accroître sa noto-riété, de promouvoir ses actions, ses formations et de générer du trafic sur son site Inter-net agriculteurs35.com.

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• 116 chroniques radio dans le cadre du programme Terres et Mers de Bretagne sur France Bleue Armorique.

• 40 chroniques et émission TV dans le cadre du programme Terres et Mers de Bretagne sur les chaînes locales TVR, Ty Télé et Tébéo.

• 41 reportages TV et radio sur l’agriculture hors partenariats.• 450 followers sur twitter, 750 amis sur le compte facebook agriculture

35.• Foire de Rennes : 1 700 visiteurs accueillis dont 30 classes du dépar-

tement.• Participation de la Chambre d’agriculture avec les Jeunes Agricul-

teurs 35 à la Fête de l’Europe à Rennes à l’occasion des 50 ans de la PAC

• Dans le cadre des rencontres à la ferme organisées par la Fdsea et les JA35, porte ouverte sur un élevage ovin avec l’appui de la Chambre : plus de 2 000 visiteurs.

• Développer nos relations presse et notre visibilité sur le web pour renforcer la notoriété de la Chambre et améliorer la communication sur nos actions et nos services.

• Poursuivre la communication de proximi-té, notamment au travers de nos partena-riats avec les télévisions.

• Organiser l’opération « La ferme en ville » en juin, en partenariat avec les organisa-tions agricoles et les collectivités.

• Renforcer nos partenariats avec les ac-teurs de l’agriculture dans le cadre d’opé-rations de communication grand public.

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Dans le Pays de Redon Bretagne Sud, les agriculteurs de la commune de Bruc-sur-Aff ont procédé concrètement à des échanges. Comme dans beaucoup de municipalités dont le remembrement date des années 70, le parcellaire est très mor-celé avec des parcelles éloignées des sièges d’exploitation, de nombreux petits îlots, mal découpés notamment au nord de la commune. A la demande de quelques agriculteurs, la Chambre a organisé une première réunion d’information. Une car-tographie du parcellaire a été réalisée

pour les 31 exploitations ayant donné leur autorisation, sur 44 exploitants des terres sur la commune. Il s’en est suivi, plusieurs réunions de travail par petits groupes pour imaginer des scénarii possibles et procé-der ensuite aux échanges. Au final, ce sont près de 100 ha qui ont été échangés, 17 exploitations impliquées, avec de 1 à 15 ha échangés par exploitation. Une opération très réussie, auto-financée par les exploi-tants (22 €/ha) et une dynamique impulsée par un groupe très motivé et qui a su se prendre en main.

Pays de Redon Bretagne Sud :sensibiliser aux échanges parcellaires

motivésPays des vallons de vilaine :Echanges parcellaires : de la sensibilisation à la concrétisation

Dans le pays des Vallons de Vilaine, après l’étude de repérage de l’Odasea qui avait mon-tré l’importance de travailler sur le parcellaire, la campagne de sensibilisation se pour-suit. Dans chaque commune, la chambre a ou va organiser une réunion d’information à destination des agriculteurs, des élus, et des propriétaires identifiés. Pour les communes de plus de 25 exploitations, une enquête avec cartographie du parcellaire est réalisée. Si la participation reste relativement modeste (150 personnes au bilan à mi-parcours), les agriculteurs sont motivés. Reste à convaincre leurs voisins. Deux communes volontaires, Guichen et Pléchâtel, ont été retenues pour aller jusqu’à la réalisation concrète des échanges. Le projet bénéficie d’un financement européen Lea-der.Première commune à avoir lancé les échanges parcellaires en 2006, Bain-de-Bretagne poursuit sa dynamique. Déjà, 29 exploitations ont réalisé des échanges et 121 ha ont ainsi changé de main. Il en ressort, moins de traversées de grands axes, un gain de temps et de confort de travail. Ce sont majoritairement des petites surfaces qui ont été échangées pour reconfigurer des îlots.

Bernard Gautier,président de la commission d’antenne et référent sur le pays de Redon Bretagne Sud

« Des dynamiques partenariales pour satisfaire les intérêts de tous : agriculteurs, élus, et autres acteurs du territoire. »

Dominique Langouet, élu référent sur le pays des vallons de Vilaine

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Coopération internationale

échangevalorisation des produits locaux et des traditions rurales

Joseph Ménard, président de la Chambre d’agriculture d’Ille-et-Vilaine

« Structuration de l’agriculture au Sud et à l’Est »

« A l’heure des bouleversements mondiaux (mutations économiques, changements climatiques, évolution de la démographie dont les enjeux dépassent les limites de la Bretagne, en tant que paysan breton, on ne peut pas se désintéresser de ce contexte, bien au contraire. C’est pour cela que les Chambres d’agriculture de Bretagne ont amplifié leurs actions de coopération. Elles se traduisent d’abord au Sud par des échanges bilatéraux entre la Bretagne et quelques pays africains tels que le Mali, le Bénin, l’Algérie sur des missions de structuration de l’agriculture, clé de voûte de la lutte pour la souveraineté alimentaire. Dans de nombreux pays, il est important de veiller à ce que les hommes et les femmes soient reconnus par un statut de paysan. Ces échanges sont renforcés par des relations économiques à l’occasion du SPACE.Les rencontres avec les pays de l’Est se développent aussi, avec l’ambition de faire partager notre expérience de structuration des filières, forte attente en particulier des Polonais et des Roumains. C’est aussi l’occasion de confronter nos visions de la construction de l’Europe agricole et de l’Europe en général. »

Depuis de nombreuses années, la Chambre régionale d’agriculture et notamment celle d’Ille-et-Vilaine, en raison de son échange spécifique avec la région de Sibiu, mène une coopération avec des régions agricoles de Roumanie et de Pologne. Dans le cadre de ces relations triangulaires, une délégation bretonne composée de représentants des pôles régionaux nouveaux marchés, porc et énergie, s’est rendue à un séminaire à Poznan (Pologne) en mai 2012. Concernant le volet nouveaux marchés, l’ob-jectif était d’observer comment les polonais s’engagent dans la promotion et la valo-risation des produits locaux et des traditions rurales. Leurs préoccupations sont nom-breuses : Comment fédérer des agriculteurs potentiellement concurrents pour regrouper l’offre ? Quelles sont les conditions de réussite des projets collectifs ? Dans ce pays, agri-culture et ruralité se confondent. Ils ont peu conscience de la valeur des traditions rurales qui pour eux sont trop passéistes. Les chambres d’agriculture bretonnes leur apportent une réflexion méthodologique à partir de l’expérience du pôle nouveaux marchés et du réseau Bienvenue à la ferme.

filièreSpace : Echanges sur le développement de la production laitièreLes pays d’Afrique du Sud sont en forte attente pour comprendre comment développer des filières laitières dans leurs pays. Haut lieu d’échanges internationaux, le SPACE a été l’occasion pour les chambres d’agriculture de Bretagne, l’Afdi et l’Adevia (1) d’organiser un rencontre, sur le sujet. Le Cilouest a présenté le développement de la filière en Bretagne et sa structuration. La présidente de l’Union des mini-laiteries du Burkina Faso a fait

part de son expérience de valorisation du lait local grâce à ces instruments, en particulier par des femmes produc-trices transformatrices. La volonté des pays d’Afrique est d’échanger entre eux tout en bénéficiant de l’expertise bretonne sur le sujet.Une cinquantaine de personnes ont participé au débat dont plusieurs représentants de pays de l’UEMOA (union économique et monétaire ouest africaine). Les échanges ont permis de cerner les obstacles auxquels se heurtent les initiatives mais aussi les expériences réalisées et les pistes de travail.(1) Association pour le développement international agricole

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• En Pologne, en Wielkoposka, des Roumains du Judet de Sibiu, des Bretons de dif-férentes structures ont partagé des expériences concernant les activités d’agritou-risme, de valorisation des produits locaux, des projets de territoire dans le domaine de la filière porcine et de production d’énergie renouvelable.

• 4 débats organisés au SPACE 2012 par ADEVIA, AFDI et les Chambres d’agricul-ture de Bretagne ont réuni plus de 180 personnes de nombreux pays : Burkina Faso, Mali, Bénin, Côte d’ivoire, Sénégal, Algérie, Cameroun, Roumanie, France.

Ces nombreux échanges internationaux ont été rendus possibles grâce à la collabo-ration des Pôles régionaux énergie, porcs, aviculture, nouveaux marchés / Bienvenue à la Ferme des Chambres d’agriculture de Bretagne, de la FDCUMA 35, du Cilouest, d’Agronomes et Vétérinaires sans Frontières, des Jeunes Agriculteurs, de Rennes-Métropole, du conseil général d’Ille-et-Vilaine, de la Région Bretagne, de la Maison Internationale de Rennes, de l’ADEME…

• Répondre aux attentes de visiteurs étrangers du SPACE, par l’organisation d’échanges sur des sujets issus de leurs préoccupations. Leur objectif étant de pouvoir bénéficier de l’expérience de l’agriculture bretonne et de partager leurs savoir-faire.

ContaCt : direction – 02 23 48 28 54

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schiffres clésLes chiffres clés de l’agriculture d’ille-et-vilaine

Les exploitations

Valeurs des productions agricolesdu département

Les surfaces agricoles

Bovins mixte : 4 %Ovins, caprins et autres herbivores : 2 %

Elevages hors sols : 21 %

Polyculture - polyélevage : 10 %Cultures : 9 %

Lait et produits laitiers : 29 %

Viande porcine : 14 %

Viande bovine : 18 %

Aviculture (volailles, oeufs) : 6 %

Autres animaux : 1 %

Plantes fourragères : 10 %

Céréales : 11 %

Légumes Pommes de terre : 3 %

Autres végétaux : 3 %

Autres activités agricoles : 6 %

Ille-et-vilaine Bretagne

nombre total exploitations 9 630 34 447Dont moyennes et grandes 6 670 27 916

Ille-et-Vilaine Bretagne France

63 ha 60 ha 80 ha

2005 2006 2007 2008 2009 2010

Artificialisation (ha) 479 486 835 747 604 445

Loisirs-résidences (ha) 819 928 854 802 768 850

total (ha) 1298 1414 1689 1549 1372 1295

Source : Agreste - DRAAF Bretagne - Enquêtes structure et recensements agricoles

Source : Agreste - DRAAF Bretagne - Enquêtes structure et recensements agricoles

Source : Agreste - DRAAF Bretagne - Recensement agricole 2010

Source : SAFER Bretagne

Source : Agreste - DRAAF Bretagne - Recensement agricole 2010

Source : Agreste, comptes de l’agriculture, 2011 provisoire.

• Nombre d’exploitations - 9 600 exploitations agricoles dont 6 670 exploitations

moyennes et grandes. - 28 % du nombre total des exploitations bretonnes mais

moins de 26 % des exploitations moyennes et grandes.

L’emploi en agriculture

2000 2010

Emploi salarié Iaa (1) 15 774 16 939Emploi agricole (2) 20 427 15 141 dont Emploi salarié agricole 3 167 3 258 dont Emploi non salarié agricole 17 260 11 883total emploi agricole et salarié Iaa 36 201 32 080Emploi total en Ille-et-Vilaine 401 308 446 734Sources : (1) INSEE, emploi au 31.12, Secteur «Fabrication de denrées alimentaires, de boissons et de produits à base de tabac» , (2) Agreste, Comptes de l’agriculture 2000 et 2010, Emploi en unités de travail annuel total, y compris ETA et CUMA

• Part des emplois agricoles et agroalimentaires dans les emplois totaux Les emplois agricoles et l’emploi salarié agroalimentaire représentent environ 7 % de l’emploi total du département, contre 5 % pour la France métropolitaine et 10 % pour la région Bretagne.

• La SaU du département représente 72% de la surface totale du département. 1 450 ha par an en moyenne ont quitté l’agriculture au profit de l’artificialisation et des loisirs-résidences entre 2005 et 2010

• Les productions animales représentent les deux tiers du produit de l’agriculture départementale.1 955 millions d’euros en 2011, soit une progression de 9 % par rapport à 2010

• Evolution du nombre d’exploitations du département En 20 ans, le nombre d’exploitations a été divisé par 2,5

• SAU moyenne des exploitations moyennes et grandes en 2010 Des exploitations dont la taille moyenne, 63 ha, est infé-rieure de 22 % à la moyenne nationale.

• Orientation technico-économique des exploitations moyennes et grandes L’élevage bovin est présent dans au moins 58% des exploitations.

1990 1993 1995 1997 2000 2005 2007 2010

30000

25000

20000

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5000

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La création d’entreprise en agriculture

BtS et plus : 37 %

BTA, BAC pro, STAE : 29 %

2007 2008 2009 2010 2011 2012

Ille-et Vilaine 177 207 143 137 147 116Source : ODASEA

Source : ODASEA

• Evolution du nombre des installations aidées Au cours des trois dernières années, on compte en moyenne 130 installations aidées.

• Formation des nouveaux installés en 2012 Plus d’un tiers des nouveaux installés a un niveau BAC +2 et plus. De plus en plus d’équivalences de diplômes recon-nues pour des jeunes initialement bien formés dans d’autres domaines.

Equivalences 5 %

BPREA : 29 %

Bovins viande : 5 %

Bovins lait : 49 %

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23

4 5

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tolia

comprendre

Plus prochespour mieux se comprendre

1 Siège et antenne du Pays de Rennes

Rue Maurice Le LannouCS 14226 – 35042 Rennes CedexTél. 02 23 48 23 23 – Fax 02 23 48 23 [email protected]

2 Antenne du Pays de St-Malo4 rue Pierre-Flaux35120 Dol-de-BretagneTél. 02 99 48 06 25 – Fax 02 99 48 12 [email protected]

3 Pôle technique zone légumière Terres de Saint Malo

Le Pont Robin - 35350 La Gouesnière Tél. 02 99 89 10 93 – Fax 02 99 89 27 70 [email protected]

4 Station expérimentale des CormiersLa Bourdinière35140 St-Aubin-du-CormierTél. 02 99 39 72 90 – Fax 02 99 39 72 [email protected]

5 Antenne du Pays de FougèresZA La Martinais – 35133 LécousseTél. 02 99 94 85 85 – Fax 02 99 94 85 [email protected]

6 Antenne du Pays de Vitré Porte de Bretagne

9 place du Champ de foire35500 VitréTél. 02 99 74 11 68 – Fax 02 99 75 82 28 [email protected]

7 Antenne du Pays des Vallons de Vilaine et du Pays de Redon Bretagne Sud

52 avenue du Port – 35480 GuipryTél. 02 99 34 63 30 – Fax 02 99 34 28 [email protected]

8 Antenne du Pays de BrocéliandeAntenne interconsulaire - A3C – 2 Place St-Nicolas35160 Montfort-sur-MeuTél. 02 99 09 31 67 – Fax 02 99 09 30 [email protected]

9 Centre de formation Agr’EquipLa Bonnerie – 35340 La BouëxièreTél. 02 99 62 62 62 – Fax 02 99 04 40 [email protected]

Rue Maurice Le Lannou • CS 14226 - 35042 Rennes Cedex • Tél. 02 23 48 23 23 • Fax 02 23 48 23 25 • www.agriculteurs35.com