RAPPORT D’ACTIVITES 2004 GROUPE URD · - renforcer la cohérence de notre gestion des ressources...

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RAPPORT D’ACTIVITES 2004 GROUPE URD Groupe URD- La Fontaine des Marins- 26 170 Plaisians- France Tel : 00 33 (0)4 75 28 29 35 http://www.urd.org

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RAPPORT

D’ACTIVITES 2004

GROUPE URD

Groupe URD- La Fontaine des Marins- 26 170 Plaisians- France

Tel : 00 33 (0)4 75 28 29 35 http://www.urd.org

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SOMMAIRE SOMMAIRE ..................................................................................................................................... 3

RAPPORT MORAL DU PRESIDENT ........................................................................................... 5

RAPPORT D’ACTIVITES............................................................................................................... 9

1. DES PROJETS QUI S’ACHEVENT ...............................................................................10

1.1. Le projet Qualité ................................................................................................10

1.2. L’Etude Globale sur la participation..................................................................11

1.3. Villes en guerre et guerres en ville...................................................................11

2. LES SUITES EN COURS OU EN REDEFINITION...........................................................12

2.1. Promouvoir les démarches qualité grâce au COMPAS QUALITE..................12

2.2. Synergie Qualité ................................................................................................13

2.3. Phase 2 pour les recherches sur l’urbanisme dans les situations de crise ..13

2.4. Projet «Suivi du lien entre urgence et développement en Afghanistan» ....14

3. LES NOUVELLES PISTES ..............................................................................................15

3.1. Populations déplacées dans une planète en crise.............................................15

3.2. Les enjeux de la nutrition dans un monde d’instabilité ..................................15

3.3. Gestion des catastrophes naturelles ...............................................................16

4. DEVELOPPEMENT DU VOLET FORMATION .............................................................17

4.1. Une demande de formation de plus en plus diversifiée en France ................17

4.2. Une formation vers l’international ...................................................................18

4.3. Des pistes explorées mais non encore finalisées............................................18

5. COMMUNICATION, DOCUMENTATION ET RESEAUX............................................18

5.1. Mieux communiquer ............................................................................................19

5.2. Diagnostic d’image..............................................................................................19

5.3. Les sites Internet du Groupe URD ..................................................................20

5.4. La stratégie autour de la documentation.........................................................22

6. RENFORCER NOS OUTILS DE GESTION ...................................................................23

6.1. La rigueur de la gestion financière en exergue ...............................................23

6.2. Pour une amélioration de la gestion des ressources humaines. .....................23

6.3. Renforcer la vie associative et le fonctionnement collectif .........................24

RAPPORT FINANCIER................................................................................................................25

7. EVOLUTION DES FINANCES DU GROUPE URD.......................................................26

8 UNE CERTAINE DIVERSIFICATION DES RESSOURCES ..............................................26

POUR CONCLURE .........................................................................................................................29

9. REBONDIR ..................................................................................................................30

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Guinée

Somalie

Soudan

Afghanistan Nord Caucase

Thaïlande

Sri Lanka

Est Congo Burundi

Colombie

Les missions

(d’évaluation, de

formation et/ou de

recherche) du Groupe

URD en 2004 (et prévision 2005)

Sénégal

Maroc

République Centre Africaine

Indonésie

Inde

Libéria

Tanzanie

Algérie

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RAPPORT MORAL DU PRESIDENT Humanitaires assassinés en Afghanistan et en Irak, crises gravissimes au Darfour et désastres à Haïti, conflits oubliés au Népal et en Birmanie, horreurs dans les vallées caucasiennes, scandales au HCR et à l’ONU. 2004, née dans les ruines de Balm, en Iran, et s’achevant le 26 décembre sur un désastre sur les zones côtières d’Asie du sud et du sud-est, aura été une année difficile pour la planète.

Avec aussi quelques espoirs, heureusement : Les élections en Afghanistan se sont bien passées, et ont démontré l’importance que tout un chacun, même paysan illettré du fond d’une province montagneuse, pouvait donner à l’expression démocratique. Un souffle nouveau est peut-être en train de changer la donne au Proche-Orient et sur la Palestine. Les élections au Mozambique et en Ukraine sont autant de signes qu’à côté des fractions de territoires qui sombrent dans le désordre, la paix et les valeurs humanistes gagnent parfois aussi du terrain. Enfin, la Somalie, le Libéria, la Côte d’Ivoire et le Congo continuent d’osciller entre guerre et paix. Autant de raisons pour que notre mobilisation autour des enjeux de réflexion opérationnelle, de recherche thématique et de développement méthodologique restent entières. Les années charnières sont rarement faciles, souvent prometteuses, toujours pleines de points d’interrogation. Pour le Groupe URD, 2004 aura résolument été le début d’un virage. D’une part, nous avons mené à bien et conduit jusqu’à leur aboutissement un certain nombre de gros chantiers.

- Le Projet Qualité aura abouti avec la création du COMPAS QUALITE, première méthode qualité pour les projets humanitaires,

- L’Etude sur la participation aura vu se dérouler la phase de test du Manuel sur le terrain et la révision de cet ouvrage.

- Enfin, le projet « Villes en Guerre et Guerres en Villes » aura produit un ouvrage important résultat de plusieurs années de travail « dans l’ombre ».

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Pour certains de ces projets, la deuxième partie de l’année 2004 aura été une période d’investigation car il y a un enjeu de continuité : comment améliorer et diffuser le COMPAS QUALITE ? Comment approfondir et rendre opérationnelles les recommandations du projet « Villes en Guerre » ? Des pistes sont apparues, d’autres sont encore en cours d’exploration. D’autre part, plus que jamais, nous voyons notre place être toujours plus reconnue dans le secteur, notamment à l’international. 2004 aura été l’année de la multiplication des partenariats : - En France, en approfondissant notre relation de partenariat avec Coordination Sud

dans le cadre du projet « Synergie Qualité », en articulant mieux nos travaux avec ceux des acteurs collectifs tels que Coordination Sud (via Synergie Qualité) , en s’insérant dans un pôle de recherche universitaire (le Centre International de recherche « Sociétés, Communication et échanges internationaux » CEISEI), et en développant notre fonction d’appui-conseil à diverses institutions publiques et associatives, le Groupe URD renforce sa capacité à jouer son rôle de créateur/développeur d’idées et de méthodes.

- A l’étranger, en développant nos travaux avec les grandes agences nordiques, les

agences onusiennes, en multipliant nos interventions dans les espaces de formations européens, américains et africains, et en diversifiant nos terrains de recherche opérationnelle, nous avons augmenté considérablement notre espace de travail et notre indépendance financière.

L’articulation entre ces deux « espaces-temps », celui du «travail de terrain» et celui de la «réflexion prospective» a commencé à prendre une forme cohérente autour d’un nouveau mode de rencontres et d’échanges initié en 2003, les Universités d’Automne de l’Humanitaire (UAH). Les UAH 2003 portaient sur les nouvelles césures qui modifiaient les données de l’action humanitaire (dégradation du respect du droit,

demande croissante de participation et impact de l’épidémie de VIH/SIDA sur les capacités de résilience). La cuvée 2004 de ces Universités d’Automne a ciblé une thématique plus globale, mais qui nous est chère : Autour de la question « Le lien Urgence -développement : quoi de Neuf ? », se sont réunis dans notre site drômois plus de 70 personnes venant de France, des Etats-Unis, du Japon, d’Europe, d’Afrique .

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2004 a aussi été l’année de la structuration administrative. Avec la croissance de nos budgets et de notre équipe ; il était important de revisiter notre fonctionnement interne, afin d’assurer que « développement » ne rimait pas avec « crise de croissance ». Trois directions ont été prises : - répéter les audits financiers (un a été conduit en 2003, le second dans l’été

2004) ; - remettre à plat tout notre système de comptabilité (pour passer d’une

comptabilité de trésorerie à une comptabilité d’engagement) et enfin, - renforcer la cohérence de notre gestion des ressources humaines, tâche conduite

avec le soutien de la Direction du Travail de la Drôme et des experts de l’URSSAF. Ces tâches ont fortement mobilisé toute une partie des énergies et notamment celles de l’équipe administrative sous la direction de la trésorière de l’association et du nouvel expert comptable. Cette mobilisation doit nous permettre maintenant d’être mieux à même de gérer les fonds publics qui sont mis à notre disposition, mais aussi à assurer des conditions décentes pour l’équipe. A notre responsabilité face aux populations pour lesquelles nous devons participer à l’amélioration des pratiques des acteurs, à celle qui nous lie aux acteurs humanitaires qui sont nos « clients directs » en tant que destinataires/utilisateurs de nos travaux, à la responsabilité que nous devons démontrer envers les bailleurs qui nous soutiennent, s’en rajoute en effet une quatrième, celle que toute organisation a vis-à-vis de ses salariés. Pour toutes ces raisons, 2004 aura été une année d’introspection. Nous avons fait réaliser un « audit d’image », afin de mieux comprendre comment nous étions compris par le « système » humanitaire. Nous avons aussi changé de logo. Notre site web www.urd.org, outil essentiel de notre travail, est en cours de refonte complète, avec une nouvelle version relookée, plus ergonomique, prête pour le début 2005. Nous aurons cherché au cours de ces douze mois à faire rimer aboutissement avec renforcement, interrogation avec consolidation, chaleur avec rigueur. Autour de ces défis, toute l’équipe s’est mobilisée. Les grands projets mobilisateurs du Groupe URD pour 2005-2006 sont encore à définir : les déplacements de populations ? Sécurité alimentaire dans un monde de raréfaction des ressources ? Gestion des risques naturels ? Un travail collectif pour définir les grandes directions à prendre, associant l’équipe de salariés, les élus et les membres devrait prendre place dans le premier trimestre de 2005. François Grünewald Président du Groupe URD Professeur associé à l’Université Paris XII

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RAPPORT D’ACTIVITES

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1. DES PROJETS QUI S’ACHEVENT

1.1. Le projet Qualité

Le projet Qualité s’était organisé depuis plusieurs années autour de trois axes :

- collecte d’information sur le terrain et recherche des leçons à tirer pour améliorer l’action humanitaire et post-conflit ;

- transformer ces leçons en un capital de connaissances - extraire de ce capital les éléments qui permettent de développer les outils et

démarches qualité que le Groupe URD cherche à promouvoir.

Les deux premiers axes ont été largement explorés au cours des premières années du projet en Amérique centrale, en Afghanistan et en Afrique de l’Ouest. L’année 2004 a essentiellement été dédiée à l’élaboration d’une méthode qualité : le COMPAS QUALITE (Critères et Outils Pour la Mise en œuvre et le Pilotage d’une Assistance humanitaire de Qualité). Les énergies de l’équipe se sont concentrées, durant la première partie de l’année 2004, sur la finalisation de l’outil lui-même (CD-Rom, manuel, cf. www.compasqualite.org) Ces travaux ont été présentés le 23 juin 2004 lors d’une conférence de lancement organisée au Centre International de l’Avenue Kléber à Paris, réunissant près de 150 personnes de différentes origines. Les retours des participants furent très enthousiastes et encourageants.

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1.2. L’Etude Globale sur la participation

Avec la publication en 2004 de la dernière des monographies réalisées par le Groupe URD dans le cadre de l’Etude Globale sur la participation, portant sur la problématique des réfugiés en Guinée, les activités de recherche de ce projet se sont achevées. Des tests de terrain du Manuel du praticien ont eu lieu sur plusieurs terrains (Afghanistan, Est-Congo, Colombie et Liberia), tandis que le module de formation plus général sur les pratiques participatives dans l’action humanitaire était élaboré et mis en place une première fois en Tanzanie, lors d’une formation pour les chefs de projet du Danish Refugee Council. A côté de ces tests terrain, un questionnaire était envoyé à de nombreux acteurs ayant reçu le manuel afin d’avoir leurs premières réactions et suggestions. C’est sur double base d’informations (réponses au questionnaire et test terrain) que la révision du Manuel (y compris la production d’un « Guide de poche » pour le terrain) a été entamé. Le document, existant en français et en espagnol, est actuellement en cours de validation. Le Groupe URD a achevé la Phase 2 de l’Etude Globale.

Reste un travail important : finaliser certaines parties du nouveau manuel, en liaison avec le Comité de Pilotage d’ALNAP.

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1.3. Villes en guerre et guerres en ville

Ce projet a mobilisé des ressources humaines et financières importantes, dont une grande partie en fonds propres. Il a abouti à une publication importante dans la collection « Pratiques Humanitaires » que le Groupe URD dirige aux éditions Karthala : « Villes en Guerre et Guerres en Ville ».

Ces travaux et cet ouvrage ont été présentés dans de nombreuses conférences internationales :

- lors de la conférence internationale de conclusion du projet « Programme de Recherche Urbaine pour le Développement » dans les locaux de l’UNESCO à Paris, en Mai 2004 ;

- lors de la conférence organisée par le Programme des Nations Unies pour l’Habitat (UN-Habitat) à Genève en Octobre 2004.

2. LES SUITES EN COURS OU EN REDEFINITION

2.1. Tester & améliorer le prototype du COMPAS QUALITE tout en promouvant

les démarches qualité dans le secteur humanitaire

Le COMPAS Qualité est un prototype qui, avant d’être diffusé à grande ampleur doit être testé et amélioré. Un certain nombre de structures (de taille, d’origine et de nature différentes) nous ont démontré leur intérêt à utiliser le COMPAS et à le tester dans leurs programmes. Nous allons donc accompagner ces tests afin suivre l’utilisation de la méthode, d’en étudier les effets, d’apporter des améliorations et les adaptations nécessaires. Par ailleurs des développements techniques autour de la méthode existante pourraient en démultiplier l’impact. Nous étudions actuellement, en lien avec l’Ecole des Mines de Douai, la possibilité de développer le COMPAS Dynamique, c'est-à-dire la possibilité d’enregistrer des réponses/projet à l’utilisation du COMPAS dans une base de données pour créer une mémoire/projet et éventuellement le partage de ces mémoires/projets. A l’issue de cette phase de test et d’accompagnement (18-24 mois), une version améliorée du COMPAS sera produite pour diffusion large. Une stratégie de formation

de formateurs et de publication d’un kit pédagogique pour l’utilisateur sera alors envisagée.

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2.2. Synergie Qualité

L’articulation entre les travaux du Groupe URD et la dynamique de Synergie Qualité sous l’égide de Coordination Sud a continué tout au cours de 2004. Dans ce travail collectif, le Groupe URD aura démarré en 2004 et finalisera en 2005 deux études majeures pour Synergie Qualité : - un travail de présentation des enjeux opérationnels de la qualité à travers le cycle

de projet (du diagnostic à l’évaluation) sur la base des acquis du COMPAS Qualité ; - un travail de synthèse des travaux réalisés par le Groupe sur la thématique de la

satisfaction et de la participation des populations affectées dans l’action humanitaire (notamment avec une valorisation en français des recherches et productions méthodologiques réalisées dans le cadre de l’Etude Globale sur la Participations effectués pour ALNAP).

2.3. Phase 2 pour les recherches sur l’urbanisme dans les situations de crise

Des contacts noués au cours des différentes manifestations durant lesquelles les résultats du projet « Villes en Guerre et Guerres en Ville » ont été présentés (à Paris à l’UNESCO, à Genève lors d’un colloque organisé par l’agence des Nations Unies HABITAT, lors des Universités d’Automne de l’Humanitaire dans notre centre drômois, etc.) ont montré qu’il ne fallait s’arrêter là.

Nous avons commencé à paver le chemin pour une deuxième phase au cours des derniers mois de 2004, avec un travail de capitalisation avec le HCR ainsi qu’à travers des liens avec des institutions internationales intéressées. 2005 et 2006 seront l’occasion pour ce projet de développer ses travaux et aboutir, selon notre objectif en tant que Groupe URD, à des propositions méthodologiques novatrices pour les projets d’aide humanitaire dans les contextes

urbains en crise.

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2.4. Projet «Suivi du lien entre urgence et développement en Afghanistan»

Conçu en 2003 et lancé en 2004, ce projet « LRRD » (Linking Relief, Rehabilitation and Development in the Afghan context) est la continuation du processus d’évaluation itérative avec mini-séminaires lancé en Afghanistan en 2001 dans le cadre du projet Qualité. Il comprend en plus une composante « recherche opérationnelle » (sur la santé, le développement rural, l’eau et l’urbain) et un volet « formation à l’évaluation » pour les ONG afghanes et les cadres des ministères afghans.

Après un premier semestre de présentations et explications, divers travaux ont été lancés : - sur la santé : problématiques liées aux PPA et nouveaux modes de

contractualisation des ONG dans le secteur de la santé ; - sur la nutrition (en capitalisation de nombreux travaux et en co-action avec la FAO

et l’Université de Tufts) ; - sur l’eau, avec un premier travail de balayage bibliographique ; - sur l’urbain, en finalisation les premiers travaux sur Kabul. Nous avons recruté notre future représentante à Kabul et tout était prêt pour la mission d’installation du bureau durant l’été, quand l’assassinat de nos collègues de MSF, de gros attentats dans Kabul et la dégradation accélérée de la sécurité des humanitaires a fait craindre le pire. A la vue des risques d’instabilité liés à la proximité des élections présidentielles en Afghanistan, nous avons décidé, d’un commun accord avec la Délégation de la Commission Européenne à Kabul, de geler le projet pour quelques mois. Les élections et l’installation du nouveau président s’étant déroulées dans le calme, nous avons décidé de relancer le projet au début 2005. Le bureau du Groupe URD ouvrira donc ses portes à Kabul durant le premier trimestre 2005.

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Un soutien du MAE français, obtenu dans la fin 2004, nous aura permis de faire le tuilage en termes d’activités, afin de ne pas perdre contact avec la situation afghane tout en posant les bases d’une publication….

3. LES NOUVELLES PISTES

3.1. Populations déplacées dans une planète en crise

La problématique des personnes déplacées est un des sujets les plus graves et les plus dramatiques de l’ère contemporaine. Le Groupe URD a dans le passé réalisé quelques travaux sur ce sujet (au Cambodge, au Soudan, dans les Grands lacs, en ex-Yougoslavie). En 2004, nous avons été impliqués dans d’importants travaux sur ce sujet en Somalie, au Soudan (avec la crise du Darfour), en Afghanistan ainsi que sur la logique « déplacement-migration-co-développement » au Sénégal. Il est donc très probable que ce sujet constituera une des épines dorsales de nos travaux dans les prochaines années.

3.2. Les enjeux de la nutrition dans un monde d’instabilité

La question de la nutrition et de la sécurité alimentaire dans les situations de turbulence reste un thème central pour le Groupe URD car il représente deux enjeux importants tant pour les situations de crise que pour les contextes de reconstitution des économies rurales et urbaines en post crise.

Nous allons donc continuer les travaux engagés avec la FAO et l’Université Américaine Tufts sur ces thématiques pointues. En effet, la composition de l’équipe du Groupe URD, permet d’aborder les problématiques de nutrition au sens strict mais aussi de sécurité alimentaire et économique de façon multidisciplinaire (articulée avec les questions de santé, de gestion de l’eau, etc.).

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3.3. Gestion des catastrophes naturelles

Nous avions été très présents sur cette thématique au cours des dernières années, avec nos travaux suite à l’ouragan Mitch en 1998-99, ceux sur la gestion des cyclones à Madagascar en 1999, sur le tremblement de terre de Nahrin en Afghanistan en 2001, les séismes du Salvador en 2001, l’irruption du Nyiragongo en RDC en 2002.

Cette thématique a été très présente lors des réflexions sur Haïti conduites avec les étudiants du DESS « Gestion de l’Humanitaire » de Paris XII et durant les Universités d’Automne de l’Humanitaire en Octobre 2004. Le terrible drame du Tsunami le 26 Décembre 2004, alors que le présent rapport commençait à s’élaborer, a ramené au cœur de nos préoccupations les enjeux de vulnérabilité croissante de notre planète. Ce sujet devra remobiliser nos énergies en 2005.

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4. DEVELOPPEMENT DU VOLET FORMATION

4.1. Une demande de formation de plus en plus diversifiée en France

La présence du Groupe URD s’est systématisée dans un certain nombre de réseaux de formation :

- réseau des universités françaises : Paris XII, Lille II, Aix en Provence, Bordeaux III, IEDES ainsi que dans les Universités du réseau NOHA ;

- réseau des écoles de commerce et/ou d’écoles préparant aux « métiers du développement » : IFAID, 3A, AUDENCIA;

- réseau de formation permanente pour des cadres de la fonction publique : Hauts Fonctionnaires français du MAE ou leurs collaborateurs internationaux à l’Ecole Nationale d’Administration ;

- réseau des formations para institutionnelles telles qu’au CESH1 et au Centre de

Médecine Tropicale de Marseille le Pharo, l’Université de Montpellier etc. - réseaux régionaux : HUMACOOP, Plate forme de Romans.

1 CESH : Centre Européen de Santé Humanitaire ; Université Claude Bernard LYON I.

CESH 3 A

HUMACOOP

Université D’Aix en Provence

AUDENCIA

IFAID, Université Borde aux III

Université Paris XII IEDES IRIS INA-PG

Université Lille II

Centre de Formation du Groupe URD

Université de Genève CICR

IMTSSA, Marseille

CNEARC

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4.2. Une formation vers l’international

L’année 2004 aura été celle de l’exportation de nos capacités de formation :

- formations en Afghanistan (pour le PAM) sur les pratiques participatives en zones grises ;

- formation en Tanzanie pour des acteurs humanitaires (Norvegian Refugee Council) sur les pratiques participatives ;

- formation de formateurs en Algérie et au Maroc pour les réseaux d’ONG et les Universités, dans le cadre de la Chaire UNESCO de Développement Durable et des programmes Européens MEDA ;

- formations auprès du CICR (Cadre logique & qualité de l’action) - Formation dans le cycle spécial « évaluation des actions humanitaires » de la

London School of Hygiene and Tropical Medecine ;

4.3. Des pistes explorées mais non encore finalisées

Un certain nombre de demandes sont encore en cours d’étude et devraient aboutir en 2005 :

- Des séminaires de formations ad hoc demandés par différentes institutions (Chaire Unesco, Licence Professionnelle par Validation des Acquis par l’Expérience de Bordeaux III, etc.)

- Des séminaires de formations en faveur de groupes de praticiens : bénévoles ou salariés ou cadres d’ONG internationales ou nationales.

- Des séminaires de formation sur des

sujets pointus tels que « la sécurité en mission », « la gestion du Cycle de Projet » etc. à destinations des institutions et ONG des pays du sud et de l’est.

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5. COMMUNICATION, DOCUMENTATION ET RESEAUX

5.1. Mieux communiquer

La communication et la maïeutique sont, pour le Groupe URD, deux des clés les plus importantes de la capitalisation et du partage des informations. Ceci passe nécessairement par une recherche permanente d’amélioration de notre présence dans les conférences (tant au niveau national qu’à l’international), dans les publications (francophones, anglophones et hispanophones) que sur internet. Ceci implique :

- un travail permanent pour renforcer notre articulation avec les réseaux existants ; - une allocation suffisante de temps et de ressources aux travaux d’écriture et aux

activités de capitalisation ; - une exigence sur l’organisation de notre propre système documentaire ; - et enfin une meilleure compréhension de l’image que les acteurs ont de nous.

5.2. Diagnostic d’image

C’est pour répondre à cette dernière question que cette année, un sondage a été conduit auprès d’un public très large pour savoir comment nous sommes perçus dans le système. Les principales rubriques du questionnaire utilisées sont : le statut du Groupe URD, sa place dans le paysage de la solidarité internationale, son rôle, la taille de l’équipe et ses moyens, les activités/travaux connus, les activités/travaux utilisés et une partie réservée à tout commentaire/remarque/suggestion. Plus de 200 questionnaires ont été envoyés à différents interlocuteurs en France, en Europe, en Amérique et dans des pays du sud et de l’est. 54 réponses ont été reçues. Ce taux de plus de 25 % de réponses a permis un petit traitement statistique et de faire ressortir de façon claire un certain nombre de points forts et de points faibles de notre image. D’une manière générale, l’analyse des réponses a montré que ceux qui ont répondu connaissent le Groupe URD et ont une idée relativement exacte (en dehors de quelques exceptions) de ce qu’est le Groupe URD. Ce sondage a démontré que l’un des

canaux importants par lequel on nous connaît est Internet. Nous sommes également heureux de voir que les activités/ travaux/ publications du Groupe URD sont souvent connus et utilisés.

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Les principaux acteurs du secteur humanitaire et de la reconstruction reconnaissent notamment que nous ne sommes pas un structure opérationnelle mais bien un centre de recherche, de développement méthodologique. Notre équipe est donc bien positionnée en ce qui concerne la qualité de ce que nous produisons. Par contre, il apparaît clair que la plupart des acteurs ont une mauvaise estimation de nos ressources et nous croient beaucoup plus « riches » que nous ne sommes. On retrouve ici la question connue des difficultés de financement qu’une structure comme la nôtre rencontre, notamment en France.

De façon générale, ce sondage fait aussi ressortir un très bon positionnement du Groupe URD dans les sphères spécialisées, notamment anglophones et onusiennes. Il nous donne en tout cas deux grandes directions de communication :

- améliorer les outils existants (le site et la plaquette - une nouvelle plaquette de présentation du Groupe URD est en cours de préparation et sera prête dans le courant du premier semestre 2005) ;

- continuer les efforts de multilinguisme (traduction du maximum de matériaux du site en anglais et en espagnol).

5.3. Les sites Internet du Groupe URD

Le Groupe URD gère trois sites Internet pour mettre à disposition du public l’ensemble des résultats de ses travaux. Le site Internet principal du Groupe URD (www.urd.org), s’est rapidement implanté

dans le paysage de la solidarité internationale depuis sa création en 2000 avec un nombre croissant de visites distinctes par jour (en moyenne 40 fin 2000, 130 fin 2001, 220 fin 2002 et 220 fin 2003) et par mois (en moyenne 900 en fin 2000, plus de 3 100 fin 2001, 6 700 fin 2002, 6 600 fin 2003). Il s’est actuellement stabilisé avec un nombre de visites de 250 en moyenne par jour et de 7 500 en moyenne par mois pendant la période hors vacances (confère graphique). De même, du point de vue

de sa couverture géographique, elle est passée de la France principalement et quelques pays d’Europe à une ouverture sur le monde entier (la part des visites à partir des pays européens, notamment la Grand Bretagne, la Belgique, l’Espagne etc. se sont progressivement accrues en même temps qu’apparaissent les pays du monde entier).

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Le Groupe URD a créé en 2002 deux sites Internet pour ses principaux projets de recherche que sont « l’Etude Globale sur la participation des populations affectées dans l’action humanitaire » (www.globalstudyparticipation.org) et le « Projet Qualité » (www.projetqualite.org). Ces deux projets ont connu leur aboutissement au cours de cette année. Les visites sur ces deux sites Internet se sont très rapidement stabilisées autour de 1 100 visites distinctes par mois environ 1 an après leur création. Les statistiques de consultation de cette année confirment cette stabilisation.

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Evolution du nombre de visiteurs sur le site principal du Groupe URD en 2004

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Evolution du nombre de viteurs sur le site de L'Etude Globale sur la participation

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Evolution du nombre de visiteurs du site Projet Qualité/COMPAS Qualité

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Du fait de l’aboutissement de ces projets à la création d’outils de travail (le manuel du praticien pour le premier et le COMPAS Qualité pour le second), une réflexion est en cours sur l’avenir de ces sites Internet dans le but de mettre en valeur leur produit. Elle vise une augmentation des fonctionnalités des sites en intégrant des échanges avec le public à travers des « fora de discussion » et des possibilités de commenter les différents articles. De même, l’aspect général des sites sera amélioré pour soigner l’image du Groupe URD qui y transparaît. Plusieurs tâches ont été réalisées dans ce cadre en 2004, notamment, la conversion de l’ensemble des documents sous le nouveau format (PHPNuke) et l’élaboration de la nouvelle architecture du site. Le nouveau site devrait être en ligne avant l’été 2005.

5.4. La stratégie autour de la documentation

Convaincu de l’importance de son centre de documentation dans la stratégie de communication, le Groupe URD a mobilisé des ressources cette année pour la construction d’une base de données pour ses ressources bibliographiques. Ainsi, avec l’aide d’un stagiaire d’une école de documentation de Lyon, environ 1/5 des ouvrages sont actuellement enregistrés dans la base de donnée adoptée par le Groupe URD, celle du réseau RITIMO (Réseau des centres de documentation pour le développement et la solidarité internationale).

Le Groupe URD est membre associé du réseau RITIMO depuis novembre 2003. L’aide des étudiants sera encore sollicitée l’année prochaine pour avancer dans le projet de l’informatisation du centre de documentation et de la mise en ligne des ressources bibliographiques du Groupe URD.

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6. RENFORCER NOS OUTILS DE GESTION

6.1. La rigueur de la gestion financière en exergue

Le Groupe URD a vu ses ressources augmenter progressivement mais régulièrement. Le mode de gestion financière que nous avions eu jusque là avait fait ses preuves lorsque nous avions peu de financements mais s’avère maintenant dépassé face aux niveaux atteints et aux exigences croissantes de rendu financier des bailleurs. En cela, le Groupe URD n’échappe pas à la tendance globale de contrôle croissant dans le secteur humanitaire. Après un premier audit financier classique en 2003, nous en avons fait réaliser un second en 2004, afin de répondre aux exigences de la Commission Européenne. Nous avons parallèlement fait réaliser une mise à plat complète de notre mode de gestion budgétaire et comptable. Suite aux recommandations des différents experts impliqués dans ces exercices, nous avons entrepris un certain nombre de réajustements et pris les mesures recommandées :

- le passage d’une comptabilité de trésorerie à une comptabilité d’engagement, qui permettra une meilleure compréhension du niveau réel d’activité annuelle du Groupe URD;

- un changement de bureau d’expert comptable (après un audit) afin qu’une proximité géographique facilite les missions de conseils juridiques et comptables. Via des contacts plus fréquents entre lui et les responsables « administration/gestion » du Groupe URD un suivi personnalisé se met en place.

- Une formation systématique à la gestion des responsables de projet qui travailleront désormais en symbiose avec le service de « gestion – comptabilité », afin d’optimiser les contraintes des ressources et dépenses en fonction de la nécessaire flexibilité de chaque action.

6.2. Pour une amélioration de la gestion des ressources humaines.

Le Groupe URD est passé en 7 ans de deux bénévoles militants à 10 salariés et un cercle de consultants réguliers. Ceci n’est pas sans implication en termes de RH. Les statuts sont variables en fonction des tâches et des sources de financement des

postes : - Un certain nombre de postes « Emploi –Jeune », sont en cours de consolidation et

pérennisation via les financements « par projet » ; - Des postes de salariés non aidés, qu’il faut financer sur projet ; - Des individus rémunérés sur contrat d’honoraires ; - Un CES ;

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- Des stagiaires étudiants de troisième cycle venant d’écoles et d’universités diverses ;

- Des bénévoles impliqués dans nos travaux par intérêt pour les thématiques.

En milieu d’année 2004 nous afin enfin pu faire une augmentation des salaires de l’équipe déjà sous contrat. C’était un dû depuis longtemps, vu la qualité du travail fait par les uns et les autres. Nos ressources ne nous l’avaient pas encore permis. C’est chose faite. Ceci s’appliquera en début 2005 aux nouveaux arrivés.

6.3. Renforcer la vie associative et le fonctionnement collectif

L’équipe de salariés et des proches collaborateurs a depuis longtemps un fonctionnement d’équipe riche dans lequel le « jeu collectif » est à la fois une valeur de l’association et un vrai levier de « valeur ajoutée » dans nos travaux. La question de la vie associative du Groupe URD est un « serpent de mer » pour nous. Elle a été forte un temps, puis a disparue, quand il s’est avéré que ce qui intéressait les associations partenaires était plus nos travaux qu’une vie associative qui se surimposait à la leur, souvent déjà lourdes. Nous avions un peu abandonné l’idée… Nous cherchons à voir comment mieux associer à nos réflexions le groupe toujours plus grand d’individus et d’associations qui s’intéresse à nos activités. L’empathie qui se manifeste depuis deux ans lors des Universités d’Automne de l’Humanitaire semble en effet indiquer qu’il est maintenant possible de relancer la dynamique associative.

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RAPPORT FINANCIER

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7. EVOLUTION DES FINANCES DU GROUPE URD

Pour l’année 2004, le budget du Groupe URD s’est stabilisé à un niveau similaire à celui de l’année précédente. Ce résultat est intéressant puisque qu’il a été réalisé alors que nos principaux projets de recherche se sont achevés en milieu d’année. Les ressources qui nous ont permis d’aboutir à ce bon résultat proviennent essentiellement de la demande croissante en expertise pour laquelle le Groupe URD est sollicité.

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valorisations

financementsprojets etsubventions

fonds propres

8 UNE CERTAINE DIVERSIFICATION DES RESSOURCES

Avec la présentation du Compas Qualité en Juin 2004 au Centre de Conférences Internationales de l’Avenue Kléber à Paris et la réduction des ressources mises à notre disposition dans le cadre de l’étude Globale sur la participation lors de la fin des tests de terrain, les grands projets de recherche qui constituaient le gros de nos ressources se sont achevés. De plus, le principal projet de recherche initié en 2004, le projet « Suivi du Lien Urgence-développement en Afghanistan » a du être mis en veille après l’assassinat de nos collègues de Médecins Sans Frontière au début de l’été.

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Ceci aurait pu amener une crise majeure, mais d’autres financements, plus petits, plus diversifiés, ont pris le relais.

- les ressources liées à la multiplication des évaluations (coopérations hollandaise, britannique, onusienne) ;

- celles résultant de la réponse de plus en plus construite et adaptable à des demandes accrues en matière de formation (notamment vers le Sud),

- l’initiation de nouveaux thèmes de travail (nutrition avec la FAO et l’Université Tufts à Boston),

- et enfin la fructification des recherches antérieures (premiers contrats de recherche arrivant dans le cadre du projet « Villes en Guerre »)

A côté de cela, un travail de diversification des sources de financement, avec une approche plus systématique de nouveaux bailleurs de fonds, comme par exemple la Région Rhône Alpes, qui a soutenu l’organisation des Universités d’Automne..

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POUR CONCLURE

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9. REBONDIR

La neige de fin d’année recouvre enfin la Fontaine des Marins, siège du Groupe URD.

Fin de phase pleine de défis et d’interrogation : Les périodes d’ « accouchements collectifs » des années 2003-2004 ont été fortes de créativité, de vie d’équipe. Elles laissent maintenant, c’est classique, un impalpable sentiment de vide. Alors que le présent rapport est sous presse, le Groupe URD est en train de définir ses futures directions de travail. L’exploration de nouvelles directions de recherche et de production méthodologique, toutes devant s’ancrer dans la quête d’une meilleure qualité de l’action, apportera de nouvelles actions mobilisatrices pour l’ensemble de l‘équipe du Groupe URD. Nous devrons donc imaginer et définir les nouvelles pistes de travail, avec cet esprit d’anticipation qui nous a jusqu’à présent caractérisé. L’équipe devra en 2005 se « projeter en avant » sur les nouveaux défis de l’humanitaire et de la reconstruction, trouver dans le creuset de la réalité les interrogations auxquelles le système humanitaire sera confronté dans les années futures. C’est là que nous forgeons notre stratégie de recherche-action : toujours au service des acteurs, donc au service des populations dans la détresse.

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Ceci devra se faire en parallèle à la mise en œuvre des réponses aux sollicitations toujours plus nombreuses dans les domaines de l’évaluation, de la formation et de la capitalisation, en faisant attention de ne pas éparpiller nos forces qui restent, malgré tout limitées Ainsi meilleure sera la récolte …