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RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010 Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris

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RAPPORT D’ACTIVITÉ 2010Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris

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rapport d’activité 2010(année scolaire 2009-2010)

président du conseil d’administration du conservatoire : Rémy Pflimlin

directeur : Bruno Mantovani

directeur adjoint : François Laurent

conservatoire national supérieur de musique et de danse de paris 209, avenue Jean-Jaurès - 75019 paris t. 01 40 40 45 45

www.cnsmdp.fr

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soMMaire

activités des départeMents

anneXes / taBLeaUX

synthèse / direction des étUdes MUsicaLes

activités des services

fiche signalétique du conservatoire 2009-2010 6

synthèse 11

direction des études musicales 17

indicateurs du contrat de performance 22

médiathèque hector berlioz 70

centre de recherche et d’édition 75

service audiovisuel 80

affaires scolaires / bourses et logements 83

affaires extérieures et communication 86

la sous-direction des affaires extérieures 86

la communication 94

services administratifs et financiers 96 affaires générales et financières 96 ressources humaines 118 apprentissage de la scène 123 informatique 127 bâtiment et sécurité 128

service intérieur 132

médiathèque hector berlioz 140

documents 140

évolution du fonds de prêt 144

section de consultation / accueil lecteurs extérieurs 145

prêts, lettres de rappel envoyées

affaires extérieures et communication

observatoire de l’insertion professionnelle 152

échanges d’enseignants et d’étudiants erasmus 168

master-classes 2009-2010 170

statistiques générales

répartition des candidats selon la nationalité 176

effectifs 2009-2010 178

répartition des étudiants selon l’âge 186

concours d’entrée 2009-2010 193

titres de fin d’études 2009-2010 201

disciplines instrumentales classiques et contemporaines 33disciplines vocales 38écriture, composition et direction d’orchestre 40musicologie et analyse 43musique ancienne 47jazz et musiques improvisées 50métiers du son 52pédagogie, formation à l’enseignement 55direction des études chorégraphiques 57

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Bâtiment livré en 1990

Surface totale du bâtiment : 35 000 m² 8 000 m² de locaux de cours et de répétition, 2 000 m² dédiés à l’apprentissage de la scène, 2 000 m² de locaux administratifs, 1 000 m² pour les ressources médiathèque et audiovisuel,14 000 m² de couloirs, dégagements et stockages, 8 000 m² de locaux divers.

SalleS 78 salles de classe (dont 5 grands studios de danse)70 studios de travail4 salles d’examens et de concours7 plateaux d’orchestre3 salles publiques : 180 places, 250 places, de 375 à 420 places.

inStrumentS 2 orgues de concert (Rieger et Dupont), 232 pianos, plus de 2 000 autres

PerSonnelS En 2008-2009 : 405 * enseignants et responsables pédagogiques permanents, ainsi que 7 agents périsco-laires représentant 261.68 ETP* (dont 256.53 ETP** sur budget de l’Etablissement et 5.17 ETP** sur budget du ministère de la Culture). Au 31.12.10 : 165 personnels scientifiques, administratifs et techniques permanents soit 158 ETP** ( dont 61.9 sur budget d’établissement et 96.10 sur budget ministère de la culture)(* = nombre d’individus) (** = Equivalent temps plein)

etudiantS 1 156 inscrits dans 1 317 cursus, dont 938 français et 218 étrangers (18,86 %)Candidats : 1 745 aux concours d’entrée, dont 1 350 français et 340 étrangers (20,12 %)Age des étudiants : de 14 à 53 ans (âge moyen : 23,31 ans)Aides : 211 étudiants boursiers, attribution de 195 aides privées Capacité d’accueil de la résidence pour mineurs : 40 lits

diSciPlineS 291 disciplines déclinées en 6 cycles et constituant 157 cursusDiplômes délivrés en 2010 :LMD : en 1er cycle : 141 DNSPM/D, 50 diplômes, 9 prix et 52 certificats ; en 2e cycle : 111 diplômes et 15 certificats d’aptitude (CA) aux fonctions de professeur ; en 3e cycle : 1 diplôme d’artiste interprète.Cycle de formation supérieure (en voie d’extinction) : 76 diplômes de formation supérieure (DFS), 2 prix.323 manifestations publiques dont 153 hors les murs

déPenSeS de fonctionnement (2010) 28,4 millions d’euros (25,7 M€ hors amortissements)Subvention de fonctionnement du ministère : 24,3 millions d’euros (hors bourses)Montant des recettes propres (exécuté 2010) : 1,9 millions d’euros (hors ressources affectées)

Fiche signalétique du conseRvatoiRe eXercice 2010 / année scoLaire 2009-2010

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synthèsedirection des étUdes MUsicaLes indicateUrs dU contrat de perForMance

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L’année 2010 est une année particulière pour le Conser-vatoire. Il s’agit en effet d’une année de transition entre la fin de l’intérim des fonctions de directeur de l’établisse-ment par la directrice-adjointe, Madame Anne Coutard, et l’arrivée en août d’un nouveau directeur, Monsieur Bruno Mantovani, puis, en octobre, d’un nouveau direc-teur-adjoint, Monsieur François Laurent.Dans ce contexte, il était difficile, pendant le premier semestre, d’arrêter des positions stratégiques pour l’éta-blissement. Il s’agissait avant tout d’assurer la gestion courante de l’établissement et de poursuivre la mise en place de la réforme du LMD. En revanche, le second se-mestre, à la faveur de l’arrivée de la nouvelle direction, a été l’occasion de lancer de nombreux chantiers tant péda-gogiques qu’administratifs et techniques.

un étaBliSSement d’excellence caractériSé Par le maintien d’une trèS forte attractivité

Au cours de l’année 2009-2010, le nombre d’élèves ins-crits dans les cursus très variés qu’offre le Conservatoire (disciplines vocales, musicologie et analyse, écriture, com-position et direction d’orchestre, instruments classiques et contemporains, musique ancienne, jazz et musiques improvisées, pédagogie et formation à l’enseignement, métiers du son, danseurs interprètes, notation du mou-vement) démontre l’attractivité de l’institution. Ce sont en effet 1317 élèves qui se sont inscrits dont près de 20 % d’étrangers représentant plus de 20 nationalités. Le dé-tail des statistiques élaboré par la mission études et sta-tistiques et l’observatoire de l’insertion professionnelle, donné en annexe du rapport, permet de mesurer la ré-partition par disciplines des élèves, les données relatives à leur âge ou encore leur répartition selon les nationalités.

L’attractivité du Conservatoire se vérifie également dans les actions internationales, que ce soient les échanges d’élèves et de professeurs, les projets de coopération, de création et de diffusion, le développement de cursus conjoints, la participation à des groupes de travail et col-loques. A titre d’illustration, on peut citer notamment les échanges d’enseignants et d’étudiants dans plus de 20 pays avec 46 établissements partenaires, pour l’essen-tiel en Europe. S’agissant en particulier des élèves, ils ont ainsi la possibilité de faire des séjours d’études de 3 à 9 mois et peuvent prétendre en particulier à ce titre à des bourses Erasmus.

Une politique pédagogique encore marquée par la mise en place du LMD mais également engagée vers de nou-velles réformes

L’ensemble des départements pédagogiques du Conser-vatoire, outre leur très dense activité, ont été encore mo-bilisés par la mise en place des dispositions nouvelles is-sues du LMD coordonnée, s’agissant de la musique, par la direction des études musicales et, s’agissant de la danse, par la direction des études chorégraphiques.

Dans le domaine musical, plusieurs dispositions signifi-catives ont ainsi été mises en place : la réception et l’éva-luation des premiers travaux d’étude personnel (TEP) et les premiers récitals libres des étudiants de deuxième cycle supérieur, l’ouverture du nouveau troisième cycle et, dans ce cadre, l’organisation des premières journées doctorales et d’un séminaire sur l’interprétation, la déli-vrance des premières licences universitaires dans le cadre du partenariat entre le Conservatoire et l’Université et en-fin l’obtention du grade de master pour les diplômes de deuxième cycle supérieur du Conservatoire.

Dans le domaine chorégraphique, la mise en place du di-plôme national supérieur professionnel de danseur à la rentrée 2009/2010 scelle le partenariat avec le cursus uni-versitaire en « Arts du spectacle chorégraphique » de Paris 8. Parallèlement, le cursus de formation en notation du mouvement Benesh et Laban est remodelé et s’inscrit dé-sormais dans le cadre du schéma Licence-Master tout en adaptant son organisation à un public de professionnels.

Par ailleurs, à l’automne 2010, sous l’impulsion du nou-veau directeur, Monsieur Bruno Mantovani, un premier train de réformes pédagogiques a été engagé et présenté dès le 17 novembre 2010 à l’occasion d’un conseil péda-gogique.L’une des modifications les plus significatives concerne les modalités d’évaluation des disciplines interprètes, modifications dont l’objet était de rendre plus visible la fin du 1er cycle supérieur qui conduit à la délivrance du DNSPM, diplôme national. Parallèlement, l’évaluation de 1ère année de 2e cycle supérieur est moins formelle qu’elle ne l’était et n’a plus d’incidence sur la mention finale du diplôme conférant le grade de Master.Ainsi, dès l’année 2010, le 1er cycle supérieur sera conclu

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par l’examen final du DNSPM public. En revanche, l’évaluation de 1ère année de 2e cycle supérieur n’est plus publique.

Une autre modification emblématique concerne l’ensei-gnement de l’harmonie pour lequel les professeurs ont souhaité centrer l’étude autour de période de référence stylistique et non d’un auteur. De plus, l’une des évalua-tions parmi les trois autorisera en loge l’usage du piano, ce qui est totalement nouveau.

Le renforcement d’une politique active en faveur de l’insertion future des élèves

Un accroissement des mises en situation profession-nellesPar ailleurs, il convient de relever le développement des actions du service de l’apprentissage de la scène qui permet de donner à chaque étudiant une expérience significative de rencontre avec un public. A cet égard, le service de l’apprentissage de la scène, en relation avec les responsables pédagogiques, s’est attaché à dé-velopper ou renforcer les coproductions et les parte-nariats avec de nouvelles institutions ainsi qu’avec les ensembles et les orchestres français et étrangers. Ce sont au total 323 manifestations publiques qui ont été organisées (273 hors examens publics) dont 153 à l’ex-térieur du Conservatoire en partenariat avec d’autres structures. C’est ainsi la première fois que le service de l’apprentissage de la scène organise plus de représenta-tions publiques à l’extérieur du Conservatoire qu’intra muros. La liste des partenariats, précisée dans le rap-port, démontre la diversité des institutions et des lieux où les élèves sont appelés à se produire. Dans ce contexte, le rôle du parc instrumental joue un rôle primordial. Or il est apparu clairement en 2010 que tant les difficultés de recrutement, le poste de ré-gisseur assistant des parcs instrumentaux étant vacant depuis juin 2007, que le vieillissement du parc d’ins-truments ne permettaient pas de rendre le meilleur service attendu pour les enseignements et les élèves.

verS un meilleur accomPagnement ProfeSSionnel

L’accompagnement professionnel constitue un autre moyen de soutenir les élèves dans leur parcours. C’est le cas avec les académies d’orchestre qui ont permis à des élèves, à l’issue d’une sélection, d’être mis en si-tuation de concert et en situation professionnelle au sein d’orchestres de très haut niveau tels l’Orchestre de Paris, l’Orchestre philharmonique de Radio France,

l’Orchestre de la musique de l’air ou encore l’Orchestre national du Capitole de Toulouse.Les master-classes et les conférences sont un autre moyen pour les élèves de rencontrer et de travailler avec des pro-fessionnels de haut niveau. En 2009-2010, plus de 500 élèves ont participé aux 44 master-classes et conférences proposées.

le déveloPPement de reSSourceS remarquaBleS au Service de la Pédagogie

A travers ses centres de ressources, le Conservatoire dis-pose de moyens remarquables au service de la recherche.

C’est le cas du service audiovisuel dont les activités durant l’année 2009/2010 se sont principalement concentrées autour des enregistrements liés à la pédagogie (orches-tration, instrumentation, travail des classes d’écriture…), des sonorisations de divers concerts, spectacles, confé-rences et concerts lectures (jazz, danse, créations…), des enregistrements et tournages pour les différents départe-ments, des trainings vidéo pour les étudiants souhaitant se présenter aux concours internationaux, de l’assistance auprès des étudiants pour la composition ou l’exécution de œuvres de musique contemporaine nécessitant des moyens électroniques…Les étudiants de la formation supérieure aux métiers du son participent de façon autonome ou en collaboration à l’ensemble de ces travaux. Ils peuvent assurer tour à tour des postes d’assistant, d’ingénieur du son, de sonorisa-teur, de directeur artistique ou de conseiller musical en vidéo.Quelques événements marquants sont à relever comme les journées de la composition et les concerts des classes d’électroacoustique, la venue de Pierre Boulez pour une master-class de direction d’orchestre, les spectacles de danse, l’opéra Les noces de Figaro de Mozart, les concerts de l’orchestre du Conservatoire ou de l’orchestre des lauréats du Conservatoire (OLC), les Innovatoires et les concerts de jazz.Il faut enfin signaler le souhait du Conservatoire de mettre en ligne des événements significatifs. Les années précé-dentes, avait été mis en ligne plusieurs produits courts de communication (Portes ouvertes au Conservatoire de Pa-ris, le junior ballet, La petite renarde rusée, A l’écoute du Louvre…). Pour la première fois, deux événements ont été diffusés sur internet : les deux jours de master-classe de direction d’orchestre avec Pierre Boulez en différé sur Arte Web Live pendant trois mois et le ciné-concert des 20 ans de la formation supérieure aux métiers du son en direct.

La médiathèque Hector Berlioz constitue un centre de ressources exceptionnel pour les élèves et chercheurs. Parmi les actions à distinguer en particulier en 2010, il faut citer une politique active d’enrichissement de ses collections : ce sont ainsi 12 166 documents supplémen-taires qui ont enrichi son fonds pour un total de collec-tions accessibles au public de 230 273 documents dont 54 500 accessibles au prêt. Par ailleurs, des actions soutenues ont été conduites dans la gestion des stockages qui posera d’ailleurs à terme la nécessité de dégager de nouveaux espaces disponibles. Enfin, préoccupation première de la médiathèque, le service rendu aux élèves a été diversifié, notamment en direction des élèves de master.

Parmi les diverses actions menées en 2010 par le centre de recherche et d’édition du Conservatoire, chargé éga-lement de la gestion des archives (CREC-archives), il convient de citer la poursuite de l’édition des CD « jeunes solistes », soutenus par la Fondation Meyer. Ce travail re-marquable permet de distinguer de jeunes élèves musi-ciens qui travaillent en synergie avec d’autres élèves du Conservatoire, les élèves du département de musicologie et d’analyse, pour la rédaction des notes de programme, et les élèves du département de la formation aux métiers du son, pour la direction artistique. Avec une finalité comparable, l’édition du coffret des journées de la com-position, enregistrement de l’examen de fin d’études de composition, permet aux compositeurs de disposer d’un outil valorisant d’aide à l’insertion professionnelle.Enfin, le Conservatoire a fait pour la première fois l’objet du questionnaire annuel sur l’activité des services d’ar-chives contrôlés. Cette enquête du service interminis-tériel des archives de France portait notamment sur les moyens de stockage, l’informatique, le contrôle des ar-chives, le traitement des archives, leur communication et leur valorisation.

la PourSuite d’une Politique de Soutien aux élèveS

Le Conservatoire, à travers la sous-direction des affaires scolaires, poursuit sa politique de soutien aux élèves à tra-vers un dispositif diversifié. La nouveauté réside dans le transfert, à partir de la rentrée 2009/2010, de la gestion des demandes de bourses au CROUS. Les élèves peuvent aussi bénéficier d’aides plus spécifiques comme notam-ment celles provenant du fonds national d’aide d’urgence annuel. A ce titre, ce sont au total 211 bourses qui ont été attribuées pour un montant de près de 410 000 euros. On constate enfin une augmentation d’environ 19% du nombre total de boursiers

A côtés des bourses versées sur fonds publics, le Conser-vatoire a attribué 195 aides sur fonds privés au titre des bourses d’études, en particulier pour les élèves étrangers ne bénéficiant pas de bourses du gouvernement français ou de la réalisation d’un projet professionnel. Le montant de ces aides en 2010 atteint 285 000 euros. Ces aides ont des provenances diverses : la Fondation Meyer, le Fonds de Tarrazi, le legs Jabès, le legs Yang, le mécénat de la Société générale, le legs Saint Paul, le Fonds Sylf, le Fonds Jean Brizard, le prix Oriolis, le Fonds Kriegelstein, les aides de la Fondation de France ou celles de l’ADAMI.En matière de logements, plus de 250 demandes de loge-ments ont été déposées et 186 élèves ont été logés.

une Politique menée danS un contexte contraint en matière de reSSourceS humaineS et BudgétaireS

S’agissant des ressources humaines, le Conservatoire en 2010 a poursuivi ses efforts de rigueur dans la gestion de ses effectifs et de sa masse salariale et a ainsi pleinement respecté le plafond d’emploi et l’enveloppe budgétaire dédiée à ses dépenses de personnel fixés par les minis-tères chargés de la culture et du budget.Les effectifs rémunérés par l’établissement étaient de 346,51 équivalents temps plein travaillés (ETPT). Ces ef-fectifs se sont répartis de la façon suivante :256,5 ETPT au titre des enseignants permanents ;20 ETPT au titre des enseignants non permanents ;61,8 ETPT au titre des personnels administratifs et tech-niques permanents ;8 ETPT au titre des personnels administratifs et tech-niques.Les dépenses relatives à ces emplois se sont élevées à 18,4 millions d’euros, soit une augmentation de 1,86 % par rapport à 2009. Par ailleurs, les effectifs rémunérés par le ministère de la culture et de la communication se sont élevés à 103,7 équivalents temps plein travaillés et concernent pour l’es-sentiel des personnels administratifs et techniques.Il convient de relever une légère sous-consommation des effectifs enseignants permanents et non-permanents liée en grande partie au report de l’ensemble des recrute-ments d’enseignants et au ralentissement des projets liés à la pédagogie, dans l’attente de la nomination d’un nou-veau directeur.Le haut niveau d’activité de l’établissement s’est encore fait dans des conditions très tendues en termes de per-sonnel, en particulier dans le domaine de l’apprentissage de la scène.

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S’agissant enfin de la formation professionnelle, elle a continué de faire l’objet d’une attention particulière et les dépenses qui lui ont été dédiées se sont élevées à plus de 100 000 euros.

Le budget du Conservatoire 2010 s’est élevé en dépenses à 28,4 millions d’euros contre 27,9 millions d’euros constatés dans le compte financier 2009, soit une pro-gression de 1,83 %, et en recettes à 28,8 millions d’euros contre 28,7 millions d’euros en 2009, soit une évolution très stable de 0,54%.Cette situation explique la nette diminution du résultat d’exploitation qui passe de 819 000 euros en 2009 à 464 400 euros en 2010, soit une baisse de plus de 43%, due pour l’essentiel au maintien du gel à hauteur de près de 464 000 euros.Il faut relever le bon niveau de réalisation des dépenses (97%) comme des recettes (99%), comparable en cela à 2009.Le résultat bénéficiaire conduit à une capacité d’autofi-nancement de 1,25 millions d’euros qui, ajoutés notam-ment à la subvention d’investissement de 190 000 euros, a permis de financer l’ensemble des investissements de l’année 2010 à hauteur de 1,056 millions d’euros et de réaliser un apport au fonds de roulement de près de 635 000 euros.Les dépenses d’investissement n’ont pas été réalisées à un niveau pleinement satisfaisant puisqu’elles ne l’ont été qu’à 58% alors que les recettes ont été réalisées à hauteur de 157 %.

Si l’on s’attache aux dépenses de fonctionnement, on peut considérer qu’elles illustrent la capacité de l’établis-sement à faire preuve de rigueur en la matière puisqu’elles progressent au total de 1,83% avec notamment une évo-lution de 1,86% pour les dépenses de personnel, de 0,89% pour le fonctionnement courant et de 10,11% pour les dépenses de production. S’agissant de cette dernière évo-lution, elle témoigne de l’intense activité du service de l’apprentissage de la scène.En matière de recettes, la subvention de fonctionnement de l’Etat demeure stable par rapport à 2009, soit 24,24 millions d’euros contre 24,26 millions d’euros, ce qui suppose, compte tenu des augmentations mécaniques de plusieurs postes, une forte maîtrise des dépenses. Cette situation est d’autant plus tendue que le niveau des ressources propres de l’établissement reste à un niveau modeste, soit 8% du total des ressources. Sur ce dernier point, des baisses sensibles ont affecté la gestion 2010 à hauteur de plus de 500 000 euros et en particulier la baisse des produits de valeurs mobilières de placement. Les quelques augmentations notables, de plus de 280 000

euros, sont dues notamment aux produits du restaurant à la suite du nouvel équilibre financier de la convention de délégation de service public.

deS actionS SuPPort indiSPenSaBleS au Bon fonctionnement de l’étaBliSSement aPPeléeS à évoluer

A côté du service des ressources humaines et du service des affaires générales et financières, les autres services « support » du Conservatoire ont poursuivi leur activité au service de l’ensemble de l’établissement. Des problé-matiques propres à chacun d’entre eux ont toutefois été identifiées en 2010 et permettront ainsi d’engager des chantiers essentiels pour le Conservatoire en 2011.

En matière de communication, la sous-direction des af-faires extérieures et de la communication a été sollicitée à l’automne 2010 sur plusieurs chantiers qui aboutiront en 2011 : la refonte du site internet, la conception d’une charte graphique afin de donner une cohérence à l’image de l’institution, la rénovation de la communication ins-titutionnelle dans le prolongement du chantier précé-dent et la mise en place d’un dispositif adéquat pour une bonne gestion des fichiers de l’établissement. Par ailleurs, il importe de rappeler un temps fort pour l’établissement : l’organisation d’un événement musical et chorégraphique le 7 décembre 2010 pour célébrer, en présence du ministre de la culture et de la communica-tion, Monsieur Frédéric Mitterrand, les 20 ans de l’instal-lation du Conservatoire à la Villette.

Le service intérieur, chargé de missions d’accueil, d’assis-tance au fonctionnement de la scolarité et plus générale-ment de l’établissement, a travaillé avec la nouvelle direc-tion sur la mise en place d’une nouvelle politique de mise à disposition et de location des espaces du Conservatoire. Les espaces extérieurs et les espaces verts ont été intégrés dans la réflexion et, à ce titre, il importait d’en assurer la réhabilitation. Le service intérieur s’est ainsi vu confier à la fin de l’année 2010 le suivi des espaces verts pour lesquels il a été prévu pour la première fois un marché annuel d’entretien.

Le service informatique, outre ses missions courantes re-latives en particulier à l’assistance et au dépannage qu’il assure auprès du personnel et au renouvellement du parc informatique, a poursuivi ses actions de développement du logiciel Phoenix qui permet notamment la gestion des activités de la scolarité et de la production. Il a par ailleurs mené la réflexion sur le chantier essentiel pour l’établis-sement de remise aux normes du réseau local. En effet,

l’obsolescence des installations et des équipements du ré-seau pénalisent à divers titres l’établissement.

S’agissant du bâtiment et de la sécurité, outre les travaux courants qu’il a accomplis, le service du bâtiment et de la sécurité a réalisé quelques petits travaux au cours de l’été 2010, période essentielle et prioritaire pour les tra-vaux d’envergure dans un établissement constamment occupé : le remplacement de l’éclairage dans les couloirs du patio, dans l’escalier monumental et dans le couloir d’accès à la danse, la réalisation de diverses prises pour les réseaux informatiques et quelques interventions de pein-ture, faux plafond et carrelage dans le restaurant.A la rentrée 2010, la nouvelle direction a constaté que le bâtiment concentrait de nombreux problèmes et a établi un état des lieux appelant l’élaboration d’un plan d’actions. Les chantiers sont nombreux et ont pour cer-tains une incidence sur la sécurité, que ce soit la réfec-tion complète des ascenseurs, la réfection des châssis, la réhabilitation de certains espaces très dégradés (studios des musiciens, sanitaires, plusieurs espaces de circulation, gardes-corps…), la reprise des bassins devant la façade principale et des murs carrelés de la façade arrière, la ré-habilitation des jardins et des espaces extérieurs environ-nants, le réaménagement de différents espaces dédiés à l’administration, la mise en place matérielle d’un accueil, préalable indispensable à la sécurité de l’établissement.Compte tenu de l’ampleur de la tâche, l’établissement a sollicité dès octobre 2010, en accord avec le minis-tère chargé de la culture, l’Opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture (OPPIC) pour la réalisation d’un audit général du bâtiment et la prise en charge de certains chantiers. Par ailleurs, l’établissement a repris contact à l’automne 2010 avec l’architecte du Conservatoire, Christian de Portzamparc, et son cabinet pour travailler sur plusieurs chantiers. Enfin, illustration de la forte sensibilité des questions liées au bâtiment, le ministère a dégagé les crédits nécessaires pour le recrute-ment en 2011 d’un agent chargé, auprès de la direction de l’établissement, de suivre et coordonner l’ensemble des chantiers.

A la fin de l’exercice 2010, plusieurs marchés impor-tants tant sur le plan financier que sur le plan fonctionnel étaient engagés ou en cours d’élaboration comme le mar-ché des ascenseurs ou celui du nettoyage.

verS une amélioration de l’organiSation

En dernier lieu, s’agissant de l’organisation de l’établis-sement, il est apparu important à la nouvelle direction

de réfléchir, pour une mise en oeuvre en 2011, à plusieurs ajustements afin que des missions essentielles soient mieux remplies. Ainsi, tant la communication que le mécénat, l’ac-tion internationale et certaines actions de recherche étaient regroupées au sein d’une même entité. Ce regroupement a démontré ses limites et il a semblé plus pertinent d’envisager un décloisonnement au service d’une plus grande efficacité en prévoyant la création de missions autonomes rattachées principalement à la direction.

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L’année 2009-2010 aura permis d’affirmer le rôle de la direction des études musicales et de consolider son ac-tion, d’une part en raison de la situation administrative de l’établissement, fragilisée par la suspension de son di-recteur en décembre 2009 qui a conduit le conseil d’ad-ministration du Conservatoire à confier à la directrice adjointe la mission d’assurer la continuité de la vie de l’éta-blissement […] avec le concours direct, pour les questions d’ordre pédagogique et artistique, du directeur des études musicales, d’autre part parce que cette deuxième année de fonctionnement dans le cadre du processus de Bologne consacrait, sous la conduite de la direction des études musicales, l’avène-ment de bon nombre de dispositions nouvelles propres au LMD parmi les plus significatives de la réforme, en particulier la réception et l’évaluation des premiers « Tra-vaux d’Etude Personnels » (TEP) et les premiers récitals libres des étudiants de 2e cycle supérieur, l’ouverture du nouveau 3e cycle supérieur et dans ce cadre, l’organisa-tion des premières journées doctorales et d’un séminaire sur l’interprétation, la délivrance des premières licences universitaires dans la cadre du partenariat Conservatoire/Université et, emblème du schéma LMD, l’obtention du grade de Master pour les diplômes de 2e cycle supérieur du Conservatoire.

1. L’attribution du grade de Master Pierre angulaire de l’édifice LMD, l’aboutissement heu-reux de l’attribution du grade de Master à l’ensemble des diplômes de 2e cycle supérieur du Conservatoire est enfin confirmé à la suite d’une longue procédure d’une durée de 28 mois dont il n’est pas inutile de rappeler les princi-pales étapes :février 2008 : dépôt auprès de la Direction de la Musique, de la Danse, du Théâtre et du Spectacle vivant (DMDTS) du dossier de demande de validation au grade de Master des diplômes de 2e cycle supérieur du Conservatoire de Paris pour transmission au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ;23 octobre 2008 : rencontre DMDTS/Conservatoires de Paris et de Lyon/AERES (Agence d’Evaluation de la Re-cherche et de l’Enseignement Supérieur) pour élaborer le calendrier et le déroulement de la procédure d’attribution du grade de Master ;26 mars 2009 : visite d’évaluation sur site du Conserva-toire par le comité d’experts désignés par l’AERES ;

direction des étUdes MUsicaLes

17 septembre 2009 : réception du rapport d’évaluation des diplômes de 2e cycle supérieur rédigé par le comité d’experts de l’AERES donnant un avis très favorable à l’attribution du grade de Master ;23 octobre 2009 : demande adressée au Conservatoire par Madame la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche de précisions et de réponses aux remarques formulées dans le dossier de l’AERES ;30 novembre 2009 : réponse à la demande de Madame la ministre de l’Enseignement supérieur et de la re-cherche adressée par la direction des études musicales ; 22 mars 2010 : émission par Madame la ministre de l’En-seignement supérieur et de la Recherche d’un avis favo-rable à la demande de reconnaissance au grade de Master des diplômes de 2e cycle supérieur du Conservatoire et annonce de l’inscription de la demande à l’ordre du jour du CNESER (Conseil National de l’Enseignement Supé-rieur et de la Recherche) ;17 mai 2010 : vote favorable à l’unanimité du CNESER ;31 mai 2010 : arrêté de Madame la ministre de l’Ensei-gnement Supérieur et de la Recherche conférant de plein droit le grade de master aux titulaires des diplômes de 2e cycle supérieur du Conservatoire de Paris ;1er juillet 2010 : parution au bulletin officiel n°26 du mi-nistère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche: NOR : ESRS1000207A - arrêté du 31-5-2010 - ESR - DGESIP A3

« Par arrêté de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en date du 31 mai 2010, le grade de master est conféré de plein droit, pour les sessions 2010 à 2015, aux titulaires des diplômes de deuxième cycle supérieur : y d’interprète de la musique ; y d’écriture et de composition ; y de musicologie ; y de musicien-ingénieur du son ; y de pédagogie et formation à l’enseignement de la musique ; y délivrés par le Conservatoire national supérieur de musique et

de danse de Paris. »

2. Les preMiers « tep » Après une première année au cours de laquelle les étu-diants de 2e cycle supérieur ont défini et arrêté leur sujet de recherche, l’année 2009-2010 aura vu l’achèvement et l’évaluation des tout premiers Travaux d’Etude Person-nels (TEP), élément essentiel de l’attribution du grade de Master puisqu’il formalise l’adossement à la recherche des cursus.

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Il s’agit d’apporter aux étudiants des classes de chant, d’instruments, de musique de chambre, de jazz, de mu-sique ancienne, d’écriture, de composition et de direc-tion d’orchestre, par un accompagnement fortement individualisé, les outils nécessaires à l’appropriation de nouvelles connaissances sur lesquelles ils appuieront une réflexion personnelle en lien avec « l’artisanat artistique » de très haut niveau qui leur est dispensé dans et autour de leur discipline principale.Directement encadrée par la direction des études musi-cales, la promotion 2009-2010 concernait : y 118 TEP dont 6 communs (5 écrits par 2 étudiants et

1 par 3 étudiants), soit 125 étudiants accompagnés par 96 tuteurs ; y l’ensemble des TEP comportait :

- de 5 à 214 pages, soit une moyenne de 30 pages/ TEP ; - un CD ou DVD en complément de la part écrite pour 26 TEP ; - une annexe autre que CD ou DVD (partitions, extraits de fac simile, éléments chiffrés, relevés d’enquêtes…) pour 14 TEP ; - formes diverses : mémoire (le plus fréquent), livret de CD, notes de programme, article type presse spécialisée, préface d’édition, édition cri tique, simple rédaction… y Notation/évaluation :

- Chaque TEP a été noté par le tuteur de l’étu diant et 2 autres lecteurs. - Tous les TEP ont été validé sauf un (réécrit pendant l’été et finalement validé à la rentrée). - 68 mentions TB (de 15 à 20) - 42 mentions B (de 12 à – de 15) - 8 mentions AB (de 10 à – de 12) - Pour 9 TEP, on note un écart sensible (> 5 pts) entre la note du tuteur et l’une des notes des lecteurs. - Note moyenne de l’ensemble des TEP : 14,7

Le bilan de la réalisation et de l’évaluation des TEP réalisé en fin d’année scolaire a permis de relever : y une démarche nouvelle pour bon nombre d’étu-

diants : réaliser le lien entre pensée, rédaction et discipline artistique ; y une loyauté absolue de la plupart d’entre eux qui ont

parfaitement « joué le jeu » de ce premier pas de la ré-flexion ; y un bénéfice important pour l’acquisition de principes

de recherche et la maîtrise de l’écrit allant jusqu’à la mé-tamorphose de certains parvenus à construire une re-cherche qui les a conduit à acquérir de nouveaux savoirs ; y le rôle très important du tuteur dans l’aide à la verba-

lisation, parfois difficile ;

y un afflux de lecteurs en nette augmentation, de l’ordre de 30 % environ, à la Médiathèque du Conservatoire, ac-compagné d’une progression sensible des consultations de documents ; y Pour les prochaines promotions, il conviendrait d’ac-

centuer : - l’acquisition de savoirs nouveaux ; - la capacité de synthèse ; - le développement de la réflexion personnelle ; - la manipulation rigoureuse et méthodique des sources.

3. Les preMiers « récitaLs Libres » Autre disposition phare de la réforme LMD, le « récital libre » clôt les études de 2e cycle supérieur des interprètes en jazz, musique ancienne, chant et disciplines instru-mentales pour s’attacher à mettre en évidence les capaci-tés de réflexion et de création des étudiants. D’un point de vue artistique, selon les retours de certains présidents et membres des jurys, une large part de ces récitals libres ont donné lieu à de très belles réalisations, parfois très abouties, voire transposables en l’état dans un cadre professionnel extérieur. Ils ont également mon-tré une ouverture artistique et conceptuelle originale de bon nombre de candidats et ont permis une très forte transversalité interdisciplinaire et/ou interdépartemen-tale. De plus, la dimension ‘mise en espace’ avait été prise en compte par bon nombre d’étudiants. Il s’agit donc d’« objets » artistiques nouveaux, soulignés par beaucoup comme une véritable avancée et un nouvel élan de l’éta-blissement : « un pas franchi par le Conservatoire ! ».

4. l’ouverture du nouveau 3e cycle supérieur

Le Conservatoire a très vite exprimé le souhait d’offrir des formations couvrant l’ensemble des champs autori-sés par le LMD, en particulier le « D », soit un 3e cycle supérieur.Conscient que la délivrance du Doctorat est, en France, le domaine spécifique de l’Université et ne peut s’entendre sans la rédaction d’une thèse de recherche, le Conserva-toire a donc conçu deux orientations post-master : y le Doctorat d’interprète de la Musique (durée : 3

ans)Conçu en collaboration avec l’Université Paris Sorbonne-Paris IV, ce cycle, ouvert sans limite d’âge sur concours, s’adresse aux étudiants qui souhaitent conjointement pratiquer une activité d’interprète de haut niveau et me-ner une recherche conduisant à la rédaction d’une thèse.

y le diplôme d’artiste interprète (durée : 1 an éven-tuellement prorogeable 1 fois)Ce diplôme d’établissement (donc hors LMD) propose aux étudiants conjointement une activité d’interprète de

haut niveau et la réalisation d’un projet personnel s’ap-puyant sur l’initiative et la créativité d’une part, sur les moyens et les ressources techniques, artistiques et/ou pé-dagogiques du Conservatoire d’autre part. 45 candidats (toutes disciplines)

Le premier concours d’entrée, commun aux deux cursus, s’est tenu en septembre 2009 et a concerné : y 53 candidats : 22 en DIM, 24 DAI dont 3 dans les 2

cursus ; y 7 membres du jury comprenant le directeur des études

musicales, président et MM. Laurent CUGNY, Florent HEAU, Christian IVALDI, Eric PICARD, Serge SAÏTA, Dominique VISSE ; y 5 candidats admis en DIM (violon, flûte, piano, harpe,

pianoforte) ; y 6 candidats admis en DAI (2 piano, 2 jazz et 2 duos

piano/violon, soit 8 étudiants au total) ;

Les 5 étudiants en DIM ont du également franchir avec succès les étapes d’admission à l’université ; les sujets de thèse et les directeurs de recherche sont les suivants (dir. recherche/instrument/sujet de thèse) : y D. COHEN-LEVINAS - violon - L’interprétation

du répertoire pour violon de la première moitié du XXe siècle ; y J.-Y. BOSSEUR - flûte traversière - Terrains limites

entre Brian Ferneyhough et Salvatore Sciarrino ; y R. LEGRAND - harpe - La transcription du réper-

toire de clavecin français pour la harpe ; y J.-P. BARTOLI - pianoforte - L’œuvre de Jan Vaclav

Hugo Vorisek (1791-1825) dans la production pour pia-no de son époque ; y J.-Y. BOSSEUR - piano - L’art pianistique selon

Iannis Xenakis.

A l’intention des étudiants de 3e cycle supérieur, la direc-tion des études musicales a mis en place

4 journéeS doctoraleS organiSéeS en collaBora-tion avec l’univerSité PariS-SorBonne :

y Samedi 13 mars 2010 - salon Vinteuil Nicolas MEEUS : « La problématique de l’identité de l’œuvre »Sylvie LANNES : « La transcription musicale, de la pra-tique à la recherche » avec la participation de Victorien VANOOSTEN, piano, étudiant en 2e cycle supérieur Raphaëlle LEGRAND : « De l’emploi au Fach, les inter-prètes co-auteurs de l’œuvre lyrique »Moment musical proposé par Petra MATEJOVA, piano forte, étudiante en DIM

Michael LEVINAS : « Le son et sa notation : le compo-siteur-interprète ? »

y Samedi 3 avril 2010 - salon VinteuilLaurent CUGNY : Quelques considérations sur les diffé-rents régimes de l’œuvre musicaleFlorence BADOL-BERTRAND : Les Sérénades pour instruments à vent de Mozart : de l’imitation du modèle français à l’Harmoniemusik, de la table au concert, du fonc-tionnalisme à l’œuvre d’artLucie KAYAS : Vingt Regards sur l’Enfant-Jésus. Ar-chéologie de l’imaginaire et interprétation

y Samedi 15 mai 2010 - Maison de la RechercheRémy CAMPOS : Les symphonies de Beethoven entre vandalisme et sacralisation, ou Comment définir une œuvre musicale au milieu du xixe siècle ? Jean-Pierre BARTOLi et Jeanne ROUDET : L’identité en question de la fantaisie libre pour clavier entre CPE Bach et Chopin

y Jeudi 3 juin 2010 - Sorbonne, salle J326Matteo CESARI, étudiant en DIM : Notation et Composi-tion : reflet du texte ou réflexion sur le texte ? Stefanos THOMOPOULOS, étudiant en DIM : Du concept compositionnel à la réalisation instrumentaleMoment musical proposé par Sébastien BOUVEYRON, violon, , étudiant en DIM Carl SCHACHTER : Making music speak clearly: an approach to the teaching of phrase structure and phrase rhythm (Faire parler la musique clairement : une approche de l’enseignement de la struc-ture et du rythme de la phrase)

un Séminaire Sur l’interPrétation muSicale (animé PAR Rémy STRICKER)

y Vendredi 12 mars 2010 - salon Vinteuil Place et fonction de l’interprète (avec la participation de Théodore PARASCHIVESCO)

y Vendredi 26 mars 2010 - plateau 2Jugement de valeur et valeur d’un jugement

y Mardi 6 avril 2010 - salon Vinteuil Avatars de Carmen de Bizet (avec la participation de Georges BLOCH)

y Vendredi 16 avril 2010 - plateau 1 Le piano de Schumann : création, révision et interpréta-tion (avec la participation de Gredorio NARDI)

y Vendredi 4 juin 2010 - salon Vinteuil Pour une histoire critique du chant mozartien (avec la participation d’Alain BUET)

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A l’issue de cette première année, le Conservatoire a attribué 4 diplômes d’artiste interprète (2 en Jazz, 2 en piano) et accordé une 2e année de scolarité aux deux duos Piano/Violon.

5. les premières licences universi-taires du parcours réservé

Entre octobre 2009 et juin 2010, l’Université Paris Sor-bonne-Paris IV a délivré à 13 étudiants du Conservatoire, suite au transfert par la direction des études musicales des points ECTS qu’ils avaient validés au Conservatoire, les premières licences de Musique et Musicologie obtenues dans le cadre du parcours réservé défini dans la conven-tion signée par le Conservatoire et l’Université Paris Sor-bonne-Paris IV en juin 2008.

6. la coordination inter-départe-ments - les disciplines transversales

Durant l’année scolaire 2009-2010, la direction des études musicales a organisé :25 réunions des responsables de départements ;9 commissions de validations d’acquis antérieurs (VAA) ;5 réunions de validation des sujets de travaux d’étude per-sonnels (TEP) des étudiants de 1e année de 2e cycle (102 sujets validés) ;la procédure d’évaluation des 118 travaux d’étude per-sonnels (TEP) des étudiants de 2e année de 2e cycle ;

6 week-ends d’Initiation à la Pédagogie pour 121 étu-diants de 2e cycle supérieur relevant de 6 départements ;l’examen du Certificat et le suivi de la discipline trans-versale Aspects Pratiques du Métier (APM) pour 121 étudiants de 2e cycle supérieur relevant également de 6 départements ;le suivi et la validation des cours de méthodologie pour 111 étudiants de 1e année de 2e cycle supérieur ;le suivi des modules Communication en lien avec le dé-partement Pédagogie de la Cité de la Musique pour 166 étudiants de 1er cycle supérieur.

effectifs :Cursus LMD toutes disciplines1er CYCLE SUPERIEUR Rappel 2008-09 2009-2010Année 1 166 160Année 2 179 165Année 3 77 144Total 1er cycle 422 4692e CYCLE SUPERIEUR

Année 1 182 147Année 2 --- 171Total 2e cycle 182 3183e CYCLE SUPERIEUR

Doctorat d’interprète de la musique --- 5Diplôme d’artiste interprète --- 6Total 3e cycle 11METIERS DU SON (années 1 à 4) 24 32

TOTAL LMD 628 830

flux previsionnel des sortants en fin de 2e cycle supérieur :2010-2011Musique ancienne 8Disciplines instrumentales 81Disciplines vocales 8Jazz 82011-2012Musique ancienne 8Disciplines instrumentales 91Disciplines vocales 12Jazz 6

A noter : fin 2009-2010, 22 étudiants ont arrêté leurs études en cours de 1er cycle supérieur dont 10 contraints (5 mentions AB, 1 échec à l’examen et 4 diplômes incomplets)2 démissions2 retour DFS 8 engagés dans une activité professionnelle ou reçus en cycle de Master dans une autre institution.

taBLeaU des eFFectiFs aU 15 Mars 2010

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1 Source: enquête DESC n° 2, menée par le département de l’enseignement supérieur de la recherche et de la technologie du Ministère de la Culture

oBJectiF stratégiqUe 1 : aMéLiorer L’insertion proFessionneLLe des dipLôMés

indicateur 1.1 : taux d’insertion

levierS d’action identifiéS : y Mettre en place et assurer le suivi d'un outil d'enquête sur chaque promotion . -

Poursuivre le développement de la polyvalence et de la transversalité de l'enseignement. y Développer les dispositifs favorisant l'insertion professionnelle

Indicateur principal : taux d’insertion dans un emploi en rapport avec la formation reçue, 3 ans après le diplôme.Objectif (stabilité) réalisé :Taux 2005 (diplômés 2002) : 90 % (dont étudiants en poursuite d’étude : 5 %)En 2006 : changement du mode de calcul, exclusion des diplômés en poursuite d’étudeTaux 2006 (diplômés 2003) : 79 % + 16% en poursuite d’étude, total : 95 %Taux 2007 (insertion des diplômés 2004) : 81 % + 14 % en poursuite d’études, total : 95 %Taux 2008 (insertion des diplômés 2005) : 77% + 18% en poursuite d’études, total : 95 %Taux 2009 (insertion des diplômés 2006) : 90% + 8% en poursuite d’études, total : 98 %

taux de réuSSite aux concourS : Objectif (stabilité) réalisé 2004-2005 : 18 %2005-2006 : 19 % 2006-2007 : 19 % 2007-2008 : 19 %2008-2009 : 17,88 %2009-2010 : 18,74 %

Part deS étudiantS forméS aux aSPectS PratiqueS du métier : Objectif (atteindre 25%) dépassé mais situation différente2004-2005 : 5,5 % 2005-2006 : cible : 17 %, réalisé : 17 % (conférences « aspects pratiques du métier »)2006-2007 : cible : 20 %, réalisé : 20 % (création des « journées de la profession »)2007-2008 : cible : 25 %, réalisé : 23 % (mise en place progressive du LMD)2008-2009 : cible : 25 %, réalisé : 25 % (mise en place effective du LMD)2009-2010 : cible : 25 % : depuis la mise en place du LMD, les enseignements formant aux aspects pratiques du métier sont devenus obligatoires pour l'obtention des diplômes, comme suit :

1- Connaissance du contexte professionnel (Journées d'orientation / Journées de la profession / modules communication)

Enseignement obligatoire pour les étudiants de 1er cycle supérieur des disciplines suivantes : Chant - Jazz - Musique ancienne - Disciplines instrumentales classiques et contemporaines - Ecriture - Composition - Direction d'orchestre . 100% des étudiants de ces disciplines ayant obtenu leur diplôme de 1er cycle supérieur ou DNSPM (diplôme national supérieur professionnel de musicien) en 2009/10 ont suivi et validé cet enseignement.

2- Aspects pratiques du métier de musicien (cycle de 6 conférences + examen écrit final)Enseignement obligatoire pour tous les étudiants de 2e cycle supérieur des disciplines suivantes : Chant - Jazz - Musique ancienne - Disciplines instrumentales classiques et contemporaines - Ecriture - Composition - Direction d'orchestre → 100 % des étudiants de ces disciplines ayant obtenu leur diplôme de 2e cycle supérieur conférant le grade de Master en 2009/10 ont suivi et validé cet enseignement.

indicateur 1.2 :Mise en pLace de La vaLidation des acquis de L’expérience (vae)

levierS d’action identifiéS :

y Mettre en place une procédure de sélection des candidats et un référentiel de compétences professionnelles ; y Mettre en place une assistance méthodologique facultative à la constitution de leurs dossiers de VAE par les

candidats ; y Mettre en place des jurys d'examen des candidatures.

0bjectif atteint (3 étapes : adoption des référentiels, publicité et inscriptions, 1ère édition)

2006-2007 : 1ère édition : y 5 candidatures, dont 4 recevables ; y un refus (trompette) ; y une validation partielle (violon) et une avec demande de mise en situation complémentaire, refusée

par le candidat (écriture) ; y une validation (musicien ingénieur du son)

2007-2008 : 2e édition : y inscription de 5 candidats, dont 4 recevables ; y trois validations partielles (musicien ingénieur du son, jazz et cor après mise en situation complémentaire) y une validation (musicien ingénieur du son)

2008-2009 : 3e édition : y inscription de 4 candidats, toutes recevables ; y quatre validations partielles (musicien ingénieur du son, deux flûtistes, direction d’orchestre) après mise en

situation professionnelle complémentaire.

2009-2010 : 4e édition : y inscription de 9 candidats dans la phase de recevabilité, dont 5 recevables ; y 2 validations partielles après mise en situation professionnelle complémentaire (guitare, composition) ; y 1 validation partielle sans mise en situation professionnelle complémentaire (culture musicale) ; y 2 validations (guitare et direction d’orchestre).

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oBJectiF stratégiqUe 2 : préserver et proMoUvoir La diversité cULtUreLLe

indicateur 2.1 : nombre de disciplines enseignées en cursus du dfs et du lmd du cnsmdp

levierS d’action identifiéS : y Maintenir la diversité des disciplines enseignées ; y Favoriser la polyvalence et la transversalité pour accroître l'adaptibilité des étudiants sortants.

Objectif réalisé (stabilité), voire dépassé.

2004-2005 : 72 disciplines principales, 147 disciplines complémentaires ; 2005-2006 : 72 disciplines principales, 154 disciplines complémentaires ; 2006-2007 : 72 disciplines principales, 154 disciplines complémentaires ; 2007-2008 : 72 disciplines principales, 156 disciplines complémentaires ; 2008-2009 : disciplines enseignées en cursus LMD (6 départements) : 49 disciplines principales et 127 disciplines complémentaires2009-2010 : disciplines enseignées en cursus LMD (8 départements) : 63 disciplines principales et 123 disciplines complémentaires.

indicateur 2.2 : nombre d’établissements de formation partenaire

levierS d’action identifiéS : y Développer le partenariat avec d'autres structures d'enseignement ; y Poursuivre le développement des partenariats avec des structures de création, de production et de diffusion

pour permettre des mises en situations professionnelles.

Objectif (3 partenariats) dépassé

2004-2005 : 12005-2006 : 32006-2007 : 42007-2008 : 82008-2009 : 112009-2010 : 11

5 univerSitéS : y Université Paris-Sorbonne Paris IV :

délivrance de la licence de musicologie pour les étudiants en 1er cycle au CNSMDP doctorat d’interprète de la musique y Université Paris VIII :

accès direct des étudiants ayant suivi la formation diplômant au CA à la deuxième année de master "sciences de l'éducation" de l'Université partenariat pour la licence de danseur (septembre 2009)

y Université Pierre et Marie Curie : Enseignement en acoustique musicale y Université Paris Ouest Nanterre La Défense : Formation en Acoustique au CNSMDP pour les étudiants du

Master 2 d’ethnologie et de préhistoire y Institut d’Etudes politiques de Paris : Formation pour les étudiants du CNSMDP en formation

diplômante au CA de directeurs

3 centreS de recherche : y EHESS (master en sciences sociales, spécialité musique) : accueil des étudiants EHESS dans les cours du

CNSMDP, étudiants du CNSMDP en doctorat à l’ EHESS. y CNRS (Institut de Recherche sur le Patrimoine Musical Français, IRPMF) : direction des séminaires Debussy

au CNSMDP par des chercheurs du CNRS. + séminaires CNSMDP/CNRS (classes de composition). y IRCAM :

stages sur le logiciel Open Music (classes de composition) formation des étudiants du CNSMDP en Master 1 de composition au sein du Cursus 1 de l’IRCAM

oBJectiF stratégiqUe 3 : Mettre en œUvre La réForMe LMd et proMoUvoir Les

du cnsmdp

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échanges aU sein de L’espace cULtUreL nationaL et eUropéen.

indicateur 3.1 : nombre d’enseignants en échange dans l’union européenne

avec le cnsdmp.

levierS d’action identifiéS :

y Favoriser l'accueil d'enseignants d'autres pays de l'UE au CNSMDP y Favoriser l'envoi d'enseignants du CNSMDP vers d'autres pays de l'UE y Poursuivre la gestion dynamique des échanges Erasmus y Favoriser la prise en charge d'échanges par d'autres structures privées

oBjectif réaliSé, voire déPaSSé

2004-2005 8 enseignants accueillis et 9 enseignants envoyés2005-2006 : enseignants accueillis cible : 8 réalisé : 9 : enseignants envoyés cible 9 réalisé : 102006-2007 : enseignants accueillis cible : 9 réalisé : 11 : enseignants envoyés cible 9 réalisé : 92007- 2008 : enseignants accueillis cible : 9 réalisé : 9 : enseignants envoyés cible : 10 réalisé : 132008- 2009 : enseignants accueillis cible : 9 réalisé : 14 : enseignants envoyés cible : 10 réalisé : 132009- 2010 : enseignants accueillis cible : 9 réalisé : 14 : enseignants envoyés cible : 10 réalisé : 13

indicateur 3.1b : évolution du taux d’étudiants étrangers et européens du cnsmdp

levierS d’action identifiéS :

y Favoriser la communication externe à l'international y Favoriser les échanges avec des établissements d'enseignement étrangers

oBjectif réaliSé (StaBilité)

2004-2005 : étrangers : 18% et européens : 4% 2005-2006 : étrangers : 17% et européens : 4%2006-2007 : étrangers : 8% et européens : 4%2007- 2008 : étrangers : 18% et européens : 52008- 2009 : étrangers : 18,20% et européens : 4,41%2009-2010 : étrangers : 18,86 % et européens : 4,84 %

oBJectiF stratégiqUe 3 : Mettre en œUvre La réForMe LMd et proMoUvoir Les échanges

indicateur 3.2 : mise en œuvre du lmd

levierS d’action identifiéS :

y Elaborer un projet LMD pour le CNSMDP y Favoriser l'information autour de ce projet y Mettre en place un enseignement des langues vivantes pour tous les étudiants y Mettre en place de nouveaux enseignements au niveau master

oBjectif déPaSSé (étaPe 5/8) : leS 5 PremièreS annéeS danS le curSuS lmd Sont en Place

2004-2005 : étape 1/8 (consultations)2005-2006 : étape 2/8 (validation du projet LMD en conseil pédagogique et en conseil d’administration et publicité pour le concours) : reportée2006-2007 : rattrapage étape 2/8 2007-2008 : début de la réalisation de l’étape 3/8 (validation avec universités et autorités de tutelle) : dépôt du dossier d’agrément du master ; signature de la convention avec l’université Paris IV pour la délivrance de la licence ; habilita-tion à délivrer le DNSPM de musicien (spécialité interprète)2008-2009 : étape 4/8 (1ère année de scolarité LMD) ; habilitation à délivrer le DNSPM de danseur et celui de direction d’ensembles a été délivrée en 2009.

La mise en place du 3e cycle (doctorat d’interprète) est effective à la rentrée 2009.

2009-2010 : étape 5/8 (2e année de fonctionnement dans le schéma LMD : l’ensemble des années de scolarité LMD 1er et 2e cycles sont effectives) ; obtention du grade de Master pour tous les diplômes de 2e cycle supérieur (arrêté de la ministre de l’Enseignement supérieur du 31 mai 2010) ; stabilisation des effectifs ; ouverture effective du 3e cycle supé-rieur ; délivrance des premières licences universitaires dans le parcours CNSMDP/Université Paris IV ; délivrance des premiers diplômes de 2e cycle supérieur conférant le grade de Master ; réception et évaluation des premiers Travaux d’Etude Personnel de 2e cycle supérieur ; mise en place des dernières disciplines transversales de 2e cycle supérieur (Mise en situation professionnelle, Récital libre).Cible année scolaire 2011-2012 : les 8 années de scolarité selon le schéma LMD, de la 1ère année de 1er cycle à la dernière année de 3e cycle supérieur.

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oBJectiF stratégiqUe 4 : aa

indicateur 4.1 : ratio d’enseignants participant à des projets impliquant plusieurs départements

levierS d’action identifiéS :

y Favoriser l'élaboration de projets communs à plusieurs départements y Mobiliser l'équipe pédagogique

oBjectif réaliSé en Partie (ProgreSSion à 12 % contre 15 % Prévu)

2005 : 9 %2006 : 10 % (26 enseignants)2007 : 10 % (27 enseignants)2008 : 10 % (27 enseignants)2009 : stable2010 : 12 % (32 enseignants)

indicateur 4.2 : mise en place des outils informatiques d’un plan de commu-nication

levierS d’action identifiéS :

- Amélioration du site internet et attribution d'adresses e-mail aux étudiants et enseignants

Les différentes étapes listées dans la fiche indicateur ont été réalisées à l’exception des étapes 3, 8 et 9 qui concernent la réalisation du site internet.

Etapes 3, 8 et 9 La finalisation du cahier des charges techniques du nouveau site internet du Conservatoire est prévu en décembre 2010. L’opération « réalisation du site internet » est prévue dans la liste des opérations d’investissement du BP 2011 pour une mise en place courant 2011.

oBJectiF stratégiqUe 4 : aMéLiorer La coMMUnication interne et eXterne

oBJectiF stratégiqUe 5 : optiMiser Les Moyens et LeUr UtiLisation

indicateur 5.1 : taux de réalisation du programme annuel d’investissement

levierS d’action identifiéS :

y Améliorer le pourcentage d'engagements des crédits d'investissement arbitrés dans le programme annuel (% de crédits engagés) et l'exécution des opérations d'investissement (% de crédits mandatés) y Elaborer un plan pluriannuel d'investissement

Pour mémoire : y taux d’engagement : montant des crédits engagés ou restant engagés en année N (reports des années anté

rieures) divisé par montant des crédits ouverts en année N (dont reports). y taux de mandatement est égal au montant des crédits mandatés en année N divisé par les crédits engagés en

année N ou restant engagés en année N.

2004 : taux d’engagement : 46 % ; taux de mandatement : 59 %2005 : taux d’engagement : 50 % (prévu 68 %) ; taux de mandatement : 46 % (prévu 46%).2006 : taux d’engagement : 92 % (prévu 75 %) ; taux de mandatement : 68 % (prévu 52 %).2007 : taux d’engagement : 78 % (prévu 78 %) ; taux de mandatement : 81 % (prévu 60 %).2008 : taux d’engagement : 92 % (prévu 80 %) ; taux de mandatement : 70 % (prévu 66 %).2009 : taux d’engagement : 88 % (prévu 80 %) ; taux de mandatement : 71 % (prévu 66 %).2010 : taux d’engagement : 75 % (objectif 80 %) ; taux de mandatement : 78 % (objectif 66 %).

A noter que le ratio est calculé par rapport au programme revu en DM2 (où les opérations repoussées sur l’année suivante sont sorties des prévisions budgétaires et donc des crédits ouverts). Le taux est plus faible au regard du BP (où figure l’ensemble des opérations d’investissement initialement prévues pour l’année).

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activité des départeMents

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et conteMporaines

Trois grands enjeux pédagogiques ont marqué le départe-ment des disciplines instrumentales classiques et contem-poraines au cours de l’année 2009-2010 .

En cette année qui a vu les premiers étudiants sortant de 2e cycle avec un récital libre, ce qui fut l’occasion de programmes extrêmement variés et révélateurs de la per-sonnalité des étudiants, l’enjeu fondamental du départe-ment a néanmoins été la mise en place effective des deux cursus de 3e cycle, celui du « Doctorat d’interprète » et celui du « Diplôme d’artiste interprète ».Furent accompagnés au sein du département 4 des 5 doc-torants et 4 des 6 étudiants ou groupes d’étudiants en DAI .

Un point d’appui important a été offert à ces étudiants: échanges autour de la mise en œuvre de leurs projets respectifs, conseils quant au choix des personnes res-sources à solliciter, notamment le professeur référent de la maison, suggestions quant aux projets de concerts avec orchestre, en solo, en musique de chambre ou projets d’enregistrements.Les séminaires autour de l’interprétation animés par Rémy Stricker sont apparus à tous comme un outil de réflexion particulièrement adapté aux préoccupations des instrumentistes.

C’est à la réflexion autour du travail d’orchestre que se sont également concentrées les énergies tout au long de l’année. En étroite collaboration avec les enseignants, no-tamment les solistes des orchestres nationaux, un projet d’approfondissement du travail d’orchestre a vu le jour: courtes sessions de travail sur une œuvre majeure, orga-nisation systématique de répétitions par pupitres avec tutorat des professeurs, constitution progressive d’un répertoire symphonique à avoir abordé en cours de sco-larité.La 3e symphonie de Beethoven et la 39e symphonie de Mozart seront les premières à venir nourrir ce travail.

Enfin, dans le suite logique de l’année précédente, le tra-vail de prise de conscience corporelle au service de la jus-tesse du geste instrumental s’est vu ancré par la création d’une véritable discipline optionnelle de « préparation physique et mentale du musicien » sous la responsabilité de Catherine Coëffet et d’Isabelle Loiseleux.

discipLines instrUMentaLes cLassiqUes

Du côté des concerts et spectacles, c’est l’image de l’ef-fervescence dans laquelle évolue le département qui prime à nouveau : foisonnement de concerts de musique de chambre dans une quinzaine de lieux partenaires comme le musée de l’Armée, le collège des Bernardins, le musée de la Marine, l’Université Descartes, l’Hôtel de Soubise ou la Cité nationale de l’histoire de l’immigra-tion, concerts symphoniques et prestigieuses académies d’orchestre au sein de l’Orchestre de Paris, de l’Orchestre Philharmonique de Radio France ou de l’Ensemble In-tercontemporain, sous la baguette de chefs tels Christoph Eschenbach, Myung-Whun Chung ou Pascal Rophé.

Pour finir, voici quelques événements prometteurs qui ont émaillé l’année, portés par l’énergie des professeurs invitant nos étudiants à innover : la rencontre de pianistes classiques et de pianistes de jazz au cours d’un concert à deux pianos préparé par Bruno Rigutto et Hervé Sellin, l’atelier « musique et cirque » en partenariat avec l’Ecole des arts du cirque de Rosny-sous-bois, l’hommage à Albeniz des classes de guitare avec la transcription d’Iberia de Jean-Marc Zvellenreuther., les concerts « A l’écoute du Louvre », les créations d’œuvres mixtes en partenariat avec le département de pédagogie de l’Ircam.

1. le cursus et l’encadrement pédagogique

L’encadrement pédagogique est passé de 212 interve-nants pour 2008/2009 à 206 personnes pour 2009/2010. Il secompose de: y 97 professeurs ; y 18 professeurs associés ; y 67 assistants ; y 33 accompagnateurs.

2. les étudiants

concourS d’entrée 2010-2011Les concours d’entrée en 1er cycle supérieur sont précédés d’une épreuve éliminatoire de formation musicale qui est destinée à vérifier les acquis de base des candidats instru-mentistes dans les disciplines techniques. Cette épreuve doit inciter les candidats à se préparer préalablement, de façon à éviter durant leur cursus au Conservatoire les si-tuations d’échec dans les disciplines complémentaires.4,84% des candidats ont été éliminés.

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Toutes les épreuves instrumentales ont eu lieu pour l’en-trée en 1er cycle supérieur 2009/2010, durant la période des vacances d’hiver où les salles de cours et d’examens sont inoccupées ; cette organisation permet une utilisa-tion plus rationnelle des différents personnels ainsi qu’un meilleur confort des candidats, pour lesquels un grand nombre de salles sont disponibles.209 personnalités du monde musical international ont été invitées à siéger dans les jurys. Le nombre de candidats à l’entrée en 1er cycle de forma-tion supérieure est passé de 807 à 792. 92 étudiants ont été admis, tous instruments confondus (97 l’année précédente). 65 candidats se sont présentés au concours d’entrée 2e

cycle supérieur, 21 étudiants ont été admis.

leS effectifS

Le département a dénombré, en 2009/2010, 646 étu-diants (contre 669 l’année précédente). 403 en 1er cycle, 170 en 2e cycle, 63 en DFS et 10 en 3e cycle.La répartition des effectifs par cursus est donnée en an-nexe 1.

leS examenS de fin d’année

• Les jurys de ces examens ont mis à contribution 261 personnalités invitées.

• 100 étudiants ont obtenu le diplôme national supé-rieur professionnel de musicien : 68 avec la mention très bien, 29 avec une mention bien et 3 avec une mention assez-bien.

• De même en musique de chambre, les 50 étudiants réunis en 18 ensembles ont obtenu le certificat de fin de 1er cycle : 10 ensembles avec la mention Très Bien et 7 ensembles avec la mention Bien.

• Concernant la classe de quatuor à cordes, 2 groupes se présentaient, un a obtenu une mention très bien l’autre une mention bien.

• 49 étudiants ont obtenu en 2010 le diplôme de For-mation Supérieure : au total 1556 étudiants des dis-ciplines instrumentales ont obtenu le DFS depuis sa création en 1993.

• 69 étudiants ont obtenu le diplôme de 2e cycle supé-rieur : 39 avec la mention très-bien, 27 avec la men-tion bien et 3 avec la mention assez bien.

autreS activitéS PédagogiqueS

leS PreStationS PuBliqueS de muSique de chamBre (diSci-Pline comPlémentaire imPoSée)

Les sessions d’auditions de musique de chambre sont or-ganisées par année scolaire, en janvier et en mai, pour les étudiants inscrits en musique de chambre discipline com-plémentaire. Ce sont des prestations publiques qui font l’objet d’une évaluation. En 2009/2010, 209 étudiants, soit 64 groupes, ont participé à la première session de musique de chambre ; et 167 étudiants, soit 56 groupes sont intervenus lors de la deuxième session. En 2009/2010, 24 auditions de classes ont été programmées dans les salles publiques du Conservatoire, à la demande des professeurs et 25 master classes ont été planifiées.

concertS deS cycleS SuPérieurS de muSique de chamBre :

Premier cycle :• Première année :Sur 32 formations inscrites, 24 se sont produites en concert• Deuxième année :19 concerts ont été donnés par 14 des 17 formations ins-crites en 2e année. Deuxième cycle :• Première année :Les trois formations se sont produites soit six concerts.• Deuxième année :Le Trio piano, alto, saxophone inscrit dans se niveau a donné 2 concerts. 4. divers

leS commandeS

commandeS de SujetS d’éPreuveS Pour leS concourS d’en-trée 2009/2010 :

Christian Bellegarde (orgue), Roger Boutry (hautbois, tuba, saxhorn), Bernard De Crepy (clarinette, basson), Coralie Fayolle ( violoncelle), Graciane Finzi (accordéon, violon, contrebasse), Jean-Claude Henry (flûte), Yves Henry (cor, trompette), Cyrille Lehn (trombone, trom-bone basse), Alain Margoni (alto, harpe), Yann Ollivo (ondes Martenot), Jean-Marc Singier (saxophone), Jean-Marc Zvellenreuther (guitare).commandeS de SujetS d’éPreuveS Pour leS examenS de lec-ture à vue de fin d’année :Roger Boutry (hautbois, tuba, saxhorn), Bernard DeCrépy (clarinette, basson), Coralie Fayolle (violoncelle), Graciane Finzi (accordéon, violon, contrebasse), Jean-

Claude Henry (flûte), Yves Henry (cor, trompette, per-cussion), Cyrille Lehn (trombone, trombone basse), Alain Margoni (alto, violoncelle, harpe), Yann Ollivo (ondes Martenot), Jean-Marc Singier (saxophone), Rikako Wa-tanabe-Henry (alto), Jean-Marc Zvellenreuther (guitare). commande d’œuvre inStrumentale Pour l’éPreuve de récital du Prix :

Fuminori Tanada (ondes Martenot).

leS BiBliothèqueS de claSSe

Aucune demande de partition n’a été formulée par les enseignants au cours de l’année scolaire 2008-2009.

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Cursus 1er cycle Formation supérieure 2e cycle 3e cycle Total

Violon 38 5 28 1 72Alto 17 2 17 0 36Violoncelle 24 6 16 0 46Contrebasse 9 4 1 0 14Flûte 13 5 6 1 25Hautbois / Cor anglais 7 1 4 0 12

Clarinette 10 3 6 0 19Basson 7 2 3 0 12Fagott 2 1 3 0 6Saxophone 5 /// 9 0 14Cor 11 2 5 0 18Trompette / Cornet 8 6 5 0 19

Trombone 7 4 1 0 12Trombone basse 3 2 1 0 6Tuba 4 1 1 0 6Saxhorn basse / Euphonium 5 1 1 0 7

Percussion 11 /// 2 0 13Harpe 4 /// 6 1 11Guitare 9 2 5 0 16Ondes Martenot 3 /// 0 0 3Accordéon 3 1 3 0 7Piano 42 6 28 3 79Orgue / Interprétation 4 1 5 0 10

Improvisation au clavier (Orgue) 1 1 0 /// 2

Improvisation au clavier (Piano) 0 2 0 /// 2

Accompagnement 11 /// /// /// 11Accompagnement au piano /// 3 2 0 5

Musique de chambre /// /// 11 4 15

Clarinette basse /// /// 1 0 1Musique de chambre* 108 /// /// /// 108

Quatuor à cordes* 37 /// /// /// 37Clarinette basse* /// 2 /// /// 2Total 403 63 170 10 646* Disciplines "secondes principales »

noMBre d’étUdiants inscrits par cUrsUs