Rapport coopératif 2013 hd 2

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Rapport Coopératif 2013

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Rapport Coopératif 2013

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PARTICIPEZÀ LA VIE COOPÉRATIVE

DE VOTRE BANQUE

@ Pour plus d’informations,vous pouvez consulter le site du Crédit Coopératif

www.credit-cooperatif.coop

Le rapport annuel document de référence 2012 sera disponiblesur le site www.credit-cooperatif.coop à partir du 10 avril 2013.

en assistant à l’Assemblée générale de votre région (voir dernière page) ;

en votant les résolutions soumises au vote par le Conseil d’administration si vous êtes client sociétaire ;

en exprimant votre voix par correspondance si vous ne pouvez pas vous déplacer ;

en exprimant votre avis ou en posant une question au Conseil d’administration par écrit à l’adresse suivante : [email protected]. Votre question sera examinée par le Conseil d’administration puis présentée à l’Assemblée générale des délégués le 30 mai 2013 avec la réponse individualisée qui vous sera transmise.

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Longtemps considérée comme une économie marginale, portée par des utopistes, l’économie sociale se renforce peu à peu. La crise économique et financière qui a frappé et frappe encore les économies de nombreux pays a fait vaciller nombre de certitudes. Notre époque contribue à faire mieux percevoir le rôle de l’économie sociale et solidaire, son modèle, ses valeurs et ses effets sur l’économie et la société. En France, un ministère de l’économie sociale et solidaire, rattaché au ministère de l’Économie et des finances, a été créé. Une loi-cadre est en cours d’élaboration.Dans le même temps, la Banque publique d’investissement voit le jour. Des fonds y seront réservés pour ceux qui entreprennent différemment pour créer des emplois pérennes, de la valeur utile dans le cadre d’une gouvernance démocratique. Ces secteurs répondent aux aspirations les plus actuelles et font apparaître un monde nouveau.

Sociétaire du Crédit Coopératif, la banque de l’économie sociale et solidaire, votre participation active à votre Assemblée générale vous donne le pouvoir d’agir pour que se développent toujours davantage cette vision différente et cette démarche volontaire. Surtout cette année où une partie significative des mandats des administrateurs du Crédit Coopératif sera renouvelée. Surtout cette année où le Crédit Coopératif fête ses 120 ans : 120 ans d’histoires, la sienne et celles de ses clients, 120 ans d’innovation économique, financière et sociale. En participant aux débats, en votant, vous partagez la vie coopérative de votre banque, vous renforcez sa vitalité démocratique et sa capacité d’intervention.

Si vous pensez, si vous dites que le pouvoir ça se partage, faites-nous signe.

Éditorial

Jean-Louis BancelPrésident du Groupe Crédit Coopératif

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Du 12 avril au 17 mai 2013 auront lieu les Assemblées générales régionalesdu Crédit Coopératif. Elles sont au cœur de la vie démocratique de la banque.

Avec les autres instances coopératives, elles permettent aux clientssociétaires et associés de se rencontrer, d’échanger et de peser

sur les décisions de leur banque.

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ASSEMBLÉES GÉNÉRALES :

Assemblée générale des délégués

Elle réunit au niveau national les délégués de chaque Assemblée générale régionaleet des deux Assemblées spéciales. Ils reportent les votes et avis de chaque assemblée pour adopter ou refuser définitivement les résolutions.

Direction générale

de la banque

elle transmet le résultat des votes au Conseil

d’administration

contrôle l’exécution de cette politique et la gestion de

l’entreprise par la direction générale

soumet les résolutions au vote des sociétaires

Conseil d’administration

Y siègent des représentants des sociétaires, dans un souci de représentation équilibrée de leurs secteurs d’activité, ainsi que des représentants des clients particuliers associés, mais aussi quatre administrateurs élus par les salariés. Il détermine les stratégies de la banque en vue de servir les besoins des coopérateurs et des clients.

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LE CONSEIL NATIONAL DU CRÉDIT COOPÉRATIFLe Crédit Coopératif est également doté d’une instance consultative, le Conseil national du Crédit Coopératif (CNCC), qui regroupe des représentants des sociétaires, des clients et partenaires. Il est représenté au Conseil d’administration par un administrateur et un censeur pour porter les attentes exprimées par les sociétaires au niveau local dans les Conseils d’agence et au niveau régional dans les Comités de région. Ses maîtres mots : informer et dialoguer sur tous les sujets ! De l’accueil téléphonique à la stratégie de développement du Crédit Coopératif en passant par les produits, les évolutions réglementaires… Depuis mars 2011, il est présidé par la Conférence permanente des coordinations associatives (CPCA), représentée par Jacques Henrard.

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élisent leurs délégués à l’Assemblée générale

élisent leurs déléguésà l’Assemblée générale

Assemblées spéciales des porteurs

de parts P et C

Les clients associés sont invitésà y exprimer leur avis sur les résolutions proposées par le Conseil d’administration.

Assemblées générales régionales

On y présente les comptes de l’année, le bilande l’activité au niveau national et régional ainsi queles projets de résolutions. Tous les porteurs de parts sociales, personnes morales et personnes physiques peuvent y participer. Seules les personnes moralesont le droit de voter les résolutions.

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RENOUVELLEMENTDU CONSEIL D’ADMINISTRATION :

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Les membres du Conseil d’administration sont nommés pour une duréede six ans. En 2013, les mandats de huit administrateurs

du Crédit Coopératif sur dix-huit arrivent à leur terme. C’est à l’Assemblée générale des sociétaires que revient de décider du renouvellement des mandats ou de la nomination des nouveaux administrateurs.

Un choix de première importance pour la banque auquel tous les sociétaires sont associés, sur le principe « une personne, une voix ».

UNE REPRÉSENTATION ÉQUILIBRÉE

Le Conseil d’administration est le reflet de la vocation et de l’activité du Crédit Coopératif. Ses administrateurs représentent la diversité des secteurs de l’économie sociale et solidaire dont sont issues ses clientèles. Ce sont principalement des personnes morales qui représentent les mouvements et les fédérations professionnelles qui regroupent les sociétaires du Crédit Coopératif : fédérations de mutuelles, de coopératives ou d’associations, regroupements ou associations d’organismes d’intérêt général. Le renouvellement des mandats des administrateurs est donc une échéance importante pour le Crédit Coopératif dont la gouvernance coopérative est fondée sur la relation ternaire entre le client sociétaire, son mouvement d’appartenance et le Crédit Coopératif (voir encadré).

AU SERVICE DES COOPÉRATEURS

Le rôle du Conseil d’administration est de déterminer la stratégie de la banque. Il garantit

que la politique de la banque est au service des besoins bancaires et financiers de ses coopérateurs et clientèles de l’économie sociale et solidaire. Pour cela, chaque administrateur s’appuie sur ses compétences, son expérience, la connaissance de son secteur.

CONSTRUIRE UNE BANQUE UTILE

Cette instance d’intercoopération participe à la construction d’une banque utile à tous ses sociétaires et clients grâce à la convergence d’intérêts de ses acteurs. Tous les choix, toutes les recommandations du Conseil d’administration font l’objet d’une décision collégiale. Car si la vocation naturelle de chaque administrateur est d’exprimer les besoins du mouvement qui l’a mandaté, il est aussi le représentant de tous les sociétaires du Crédit Coopératif. Avec, pour objectif, l’intérêt des clients et la pérennité du projet coopératif de la banque.

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UN NOUVEAU REPRÉSENTANT POURLES CLIENTS PARTICULIERS

Les clients particuliers sont de plus en plus nombreux à témoigner leur confiance au Crédit Coopératif en souscrivant des parts sociales. Ils disposeront donc d’un deuxième administrateur au Conseil d’administration de la banque de manière à garantir que leurs intérêts sont bien pris en compte. Les clients particuliers détenteurs de parts sociales P ont été invités à participer au processus de désignationde leur représentant en exprimant leur soutienaux personnes s’étant portées candidates.L’élection de l’administrateur représentant les porteursde parts P fera également l’objet d’une résolution soumise au vote des sociétaires lors des Assemblées générales régionales.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Le renouvellement du Conseil d’administration met en lumière l’un des fondements de la gouvernance du Crédit Coopératif : la relation ternaire. Elle unit :

• le client sociétaire (association, mutuelle, coopérative, PME-PMI…), qui détient une part du capital de la banque ;

• la fédération ou organisation professionnelle à laquelle il adhère et qui représente son secteur au Conseil d’administration ;

• la banque.

De cette relation stable et durable naît la capacité du Crédit Coopératif à répondre et anticiper les besoins de ses clients.

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ENTRETIEN

Rencontre avec Martine Clément,administratrice représentant la Caisse mutuelle de garantie

des industries mécaniques et transformatrices de métaux (CMGM)au Conseil d’administration du Crédit Coopératif.

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Comment êtes-vous entrée au Conseil d’administration du Crédit Coopératif ?

Mon histoire personnelle avec le Crédit Coopératif remonte à de longues années… J’ai appris à connaître le Crédit Coopératif alors que j’étais présidente d’une commission du Conseil national du patronat français (CNPF). J’avais pu constater alors que le Crédit Coopératif accompagnait les entreprises du secteur industriel en accordant une grande confiance à ses clients. Ce qui était rare ! Ensuite, en tant que présidente de la Fédération des industries mécaniques, j’ai été amenée à être en contact régulier avec les instances de la banque. Le rapprochement s’est encore accentué lorsque j’ai été nommée au poste de présidente de la Caisse mutuelle de garantie de la mécanique, société de caution mutuelle professionnelle. Et puis, presque tout naturellement, serais-je tentée de dire, par affinité et par proximité avec les valeurs du Crédit Coopératif, j’ai accepté d’entrer au Conseil d’administration.

Justement, quel regard portez-vous sur votre mission d’administratrice ?

Tout d’abord, un administrateur ne doit jamais oublier qu’il travaille avant tout dans l’intérêt du Crédit Coopératif, qu’il doit œuvrer à son développement et non pas défendre les intérêts de

l’organisme qu’il représente. Le Conseil d’administration du Crédit Coopératif n’est pas une tribune au service de la promotion des avantages des uns ou des autres. Un administrateur est là pour mettre ses compétences au profit du Crédit Coopératif, pour faire partager son expérience et la connaissance de son secteur. C’est ce que je m’efforce de faire. J’ai toujours eu la mentalité PME « chevillée au cœur ». C’est cette dimension que je souhaite apporter au Crédit Coopératif.

Qu’est ce qui fait pour vous la spécificité du Crédit Coopératif ?

Tout d’abord, son organisation, avec le rôle-clé joué par les sociétaires du Crédit Coopératif. Ensuite, la dynamique de la coopérative, qui guide son développement et qui repose sur la relation ternaire entre les sociétaires, les représentants des mouvements et la banque, que l’on retrouve aussi au sein du Conseil d’administration. C’est ce qui fait son originalité avec la grande diversité de ses clients. Des clients affinitaires, qui partagent la même vision, les mêmes valeurs de solidarité et de partenariat que la banque. Car on ne vient pas au Crédit Coopératif simplement pour ouvrir un compte, mais aussi pour participer à un projet collectif. Enfin, la variété de ses produits. Car le Crédit Coopératif a toujours fait preuve de créativité en la matière.

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SOCIÉTARIAT :

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Le renouvellement d’une partie du Conseil d’administrationdu Crédit Coopératif sera l’un des temps forts de l’Assemblée générale 2013.

Mais d’autres projets de résolutions figurent à l’ordre du jourde ce rendez-vous démocratique.

LA RÉMUNÉRATION DES PARTS SOCIALES

Une partie du résultat du Crédit Coopératif est affectée à la rémunération des parts sociales (voir page 14). Le taux d’intérêt des parts sociales est proposépar le Conseil d’administration et soumis au votedes sociétaires en Assemblées générales.La rémunération proposée tient compte des contraintes réglementaires et de la conjoncture des taux. La partie non distribuée du résultat annuel est mise en réserves impartageables afin de garantir la capacité du Crédit Coopératif à poursuivre le financement de l’économie sociale.

LA CONSTATATION DE LA VARIATION DU CAPITAL

Le Crédit Coopératif est une société coopérative à capital variable dont 80 % sont constitués de parts sociales (A, B, C et P), que seuls les clients peuvent souscrire. Ils sont, pour la plupart, des personnes morales issues de l’économie sociale et solidaire et des clients particuliers qui soutiennent leurs projets. Les 20 % restants sont constitués de certificats coopératifs d’investissement (CCI), des valeurs mobilières sans droit de vote apportées par Natixis, filiale du groupe BPCE dont le Crédit Coopératif est l’une des maisons-mères. Un projet de rachat par le Crédit Coopératif de ces CCI est prévu courant 2013. Il fera l’objet d’une résolution soumise à une Assemblée générale extraordinaire. À l’issue de cette opération, 100 % du capital du Crédit Coopératif seront détenus par ses clients.

Répartition des clients porteurs de parts sociales au 31/12/2012 (répartition par personne juridique)

48 % Particuliers

26 % Associations et services d’intérêt général

2 % CE / Syndicats

1 % Mutuelles

1 % Logement social

1 % Secteur public

10 % Secteur coopératif

10 % Autres entreprises et professionnels1 % Autres (Institutionnels

et divers)

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Quelle est votre lecture de l’activité du Crédit Coopératif en 2012 ?

2012 aura été une bonne année en termes d’activité commerciale, témoignant que la confiance de nos sociétaires et clients est toujours manifeste. Nos ressources de bilan ont augmenté de 9 % et le total de la collecte de 4 %, c’est-à-dire une variation plus importante que nos prévisions et supérieure à celle du secteur bancaire. De même, le volume des crédits aux clientèles du Groupe a lui aussi connu une progression conséquente (+14 %), illustrant l’accompagnement des projets de nos clients par leur banque coopérative. Dans un contexte économique morose, notre activité est donc restée favorable ; toutefois, notre performance a été amoindrie par la conjoncture financière, avec une conséquence sur nos résultats.

Comment expliquer ce décalage ?

Comme toutes les banques, le Crédit Coopératif a été pénalisé par la conjoncture des taux. Quand le taux du Livret A s’est maintenu à 2,25 % tout au long de l’année 2012, tous les autres taux n’ont cessé de baisser. Le coût des ressources confiées par nos clients est donc resté élevé alors que le rendement des crédits, lui, a baissé. Par ailleurs, nos frais généraux ont progressé pour deux raisons principales : le maintien de notre haut niveau d’investissement pour adapter notre modèle et notre offre aux attentes de nos sociétaires et clients, et le poids des évolutions réglementaires. Enfin, le coût du risque, exceptionnellement faible en 2011 en raison de reprises de provisions, s’est élevé à 49 millions d’euros, du fait des difficultés économiques de certains de nos secteurs de clientèles. Ceci explique que le résultat net n’atteint pas pour 2012 les performances de 2011, mais reste à un bon niveau pour le Crédit Coopératif, et globalement conforme à nos prévisions.

Quelles sont les perspectives pour l’année à venir ?

L’activité commerciale devrait rester soutenue, mais, dans le même temps, la conjoncture financière continuera d’avoir un impact sur notre modèle. Traditionnellement centré sur le financement de l’économie réelle, le Crédit Coopératif devra rester vigilant sur son coût du risque, tout en restant dynamique dans l’accompagnement de ses sociétaires et clients, y compris ceux qui font face à un contexte incertain. Pour autant, si 2013 semble devoir être plus difficile sur le plan économique, nous vivons également un réel développement de l’appétence pour les solutions portées par l’économie sociale et solidaire. Ainsi, nos sociétaires et clients doivent avoir une pleine confiance dans la capacité de l’ensemble des équipes du Crédit Coopératif à se mobiliser pour les écouter et satisfaire leurs attentes.

« Nos résultats montrent que le Crédit Coopératif demeure un véritable partenaire pour ses clients sociétaires »

3 QUESTIONS à François Dorémus, directeur général du Crédit Coopératif.

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Quelques faits marquants

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2012 2011

RÉSULTATS* (en millions d’euros)

Produit net bancaire 423,3 406,3

Résultat brut d’exploitation 103,5 108,3

Résultat net (part du Groupe) 27,2 51,2

ACTIVITÉ (en milliards d’euros)

Encours de crédits 11,5 10

Encours des ressources 10 9,1

AUTRES

Nombre de clients actifs 302 228 291 000

dont personnes morales 71 327 70 400

Nombre d’agences Crédit Coopératif 73 72

Nombre d’agences BTP Banque 40 39

Salariés (unité écononomique et sociale du Crédit Coopératif) 2 058 1996

2,15 milliards d’euros de crédits ont été réalisés en 2012 par le Groupe Crédit Coopératif.

Le Crédit Coopératif a été admis en 2012 au sein du réseau Global Alliance for Banking on Values (GABV), qui réunit à l’échelle du monde 21 banques qui ont en commun de placer l’humain, l’environnement et la transparence au cœur de leur activité bancaire.

Le Crédit Coopératif a renforcé son o�re de banque à distance en proposant à ses clients particuliers un nouveau site Internet et une application mobile.

En parallèle de son activité de financeur,le Crédit Coopératif s’engage, sous forme de mécénat (direct et via sa fondation), de partenariats non commerciaux et de temps consacré, à soutenir des projets et des organisations qui participentà la construction d’une société plus harmonieuse. En 2012, ce soutien s’est élevé à 3,2 millions d’euros.

Chi�res clés au 31 décembre 2012

* Résultats estimés à la date de parution. À confirmer lors du Conseil d’administration du 6 mars 2013.

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LE CIRCUIT DE L’ARGENT AU CRÉDIT COOPÉRATIF

* Proportion calculée sur le seul périmètre Crédit Coopératif et BTP Banque.(1) Immobilisations.

Coopération et groupements 47 %

- dont distribution 37 %

- dont Scop 3 %

- dont coopératives agricoles / d’artisans /

du transport / divers 7 %

Éco-activités 9 %

PMI 16 %

PME de services 7 %

Entreprises du BTP 11 %

Divers 10 %

Personnes âgées et santé 23 %

Handicap 15 %

Secteur public 25 %

Logement social 11 %

Associations familiales et sociales 9 %

Formation, enseignement, recherche 7 %

Environnement, culture, tourisme, sport 4 %

Divers 6 %

ENTREPRISES 100 %ASSOCIATIONS ET SERVICES D’INTÉRÊT GÉNÉRAL 100 %

CRÉDITS AUX PARTICULIERS

9 %*

AUTRES EMPLOIS

IMMO.(1)

ET DIVERS

Où va l’argent ? Les emplois

D’où vient l’argent ?Les ressources

DÉPÔTS DES PARTICULIERS

33 %*

DÉPÔTS DES ENTREPRISES, ASSOCIATIONS ET SERVICES D’INTÉRÊT GÉNÉRAL

67 %*

RESSOURCES OBLIGATAIRES ET HORS CLIENTÈLE

CAPITAUX PROPRES

TOTAL DES RESSOURCES

CRÉDITS AUX ASSOCIATIONS ET SERVICES D’INTÉRÊT

GÉNÉRAL 40 %*

CRÉDITS AUX ENTREPRISES51 %*

Bilan du Groupe Crédit Coopératif 2012

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Les emploisLes ressources

LES DÉPÔTS DE LA CLIENTÈLE

En déposant leurs liquidités, les clients apportent à la banque des ressources financières, non rémunérées (comptes-chèques) ou rémunérées aux taux des produits d’épargne. Ces dépôts constituent les principales ressources de la banque et permettent de financer les crédits à la clientèle.

LES RESSOURCES OBLIGATAIRES ET HORS CLIENTÈLE

Le Crédit Coopératif, qui réalise de nombreux crédits à moyen et long termes, ne peut les financer avec les seuls dépôts de la clientèle dont la plupart peuvent être retirés à tout moment. Pour gérer ce « risque de liquidité », il complète ses ressources par des emprunts à moyen et long termes, soit auprès d’institutions financières publiques, soit en émettant des obligations ou titres assimilés. Dans une moindre mesure, la banque obtient des ressources de court terme auprès d’autres institutions financières.

LES CAPITAUX PROPRES

Les capitaux propres sont constitués du capital, essentiellement apporté par les clients, et des bénéfices non distribués mis en réserves. Y figurent également les intérêts minoritaires, correspondant à la part détenue par les actionnaires minoritaires dans les filiales.

LES CRÉDITS À LA CLIENTÈLE

Plus de 77% des ressources totales de la banque sont utilisés pour réaliser des crédits à la clientèle. Le Crédit Coopératif finance des secteurs à forte valeur ajoutée sociale et environnementale, ancrés dans l’économie réelle. Associations du secteur sanitaire et médico-social, logement social, formation, entreprises coopératives ou groupées, PME du commerce et de l’industrie, éco-activités… Au total, 64 % des crédits concernent des organismes d’intérêt général et des entreprises d’économie sociale.

LES AUTRES EMPLOIS

La banque dispose d’un excédent de trésorerie, qui est placé à court terme essentiellement auprès d’autres banques, de manière à pouvoir être mobilisé rapidement en cas de besoin. Le Crédit Coopératif possède également des participations minoritaires. Il détient, par exemple, 1 % de BPCE. Les autres participations sont, pour l’essentiel, des sociétés d’investissement dans des entreprises d’économie sociale ou des PME/PMI.

LES IMMOBILISATIONS

Elles désignent les actifs immobiliers et les autres biens amortissables (matériels, logiciels). Le Crédit Coopératif est propriétaire de son siège social et de certaines de ses agences, mais n’effectue pas d’investissements immobiliers à caractère financier.

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Le compte d’exploitation du Groupe Crédit Coopératif 2012

FORMATION ET AFFECTATIONDU RÉSULTAT

MARGE D’INTÉRÊTS SUR L’ACTIVITÉ BANCAIRE70 %

SERVICES BANCAIRES26 %

DIVERS4 %

RESSOURCES HUMAINES43 %

COÛT DU RISQUE

12 %

IMPÔTS 4 %

DIVERS 2 %

RÉSULTAT DU GROUPE

6,4 %

RÉMUNÉRATION DUCAPITAL ET RISTOURNE

COOPÉRATIVE 72 %

BÉNÉFICE CONSERVÉ

28 %

Comment se sont formés ses revenus ?

Comment ont-ils été utilisés ?

dont 3,2 millions d’euros consacrés au soutien d’actionsd’intérêt général

DE REVENUS NETS (PNB)

EXPLOITATION32 %

DONT BÉNÉFICE DISTRIBUABLE

DU CRÉDIT COOPÉRATIF25,8 M€

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Leur utilisationLes revenus

MARGE D’INTÉRÊTS SUR L’ACTIVITÉ BANCAIRE

Ces revenus correspondent à la différence entre, d’une part, les intérêts perçus sur les crédits aux clients et les placements de trésorerie de la banque, et, d’autre part, les intérêts versés aux épargnants et aux autres sources de financement.

SERVICES BANCAIRES

Ces revenus correspondent aux commissions perçues sur les services rendus aux clients (tenue de compte, moyens de paiement, constitution des dossiers de crédits, services de banque à distance, gestion des OPCVM...) diminuées des charges payées à certains prestataires pour réaliser ces opérations.

DIVERS

Les autres revenus nets incluent principalement le résultat de cession de certains titres financiers.

RESSOURCES HUMAINES

Elles comprennent les salaires, les charges sociales et les autres taxes liées aux rémunérations.

EXPLOITATION

Ce poste correspond aux achats et charges générales de la banque : loyers, moyens généraux, informatique, communication, ainsi que le mécénat et autres actions d’intérêt général.

COÛT DU RISQUE

Il représente les pertes et les provisions que la banque doit constater lorsqu’un crédit n’est pas remboursé, après prise en compte des garanties.

DIVERS

Ce poste comprend les ajustement financiers et les intérêts minoritaires.

IMPÔTS

Ce poste correspond aux divers impôts et taxes payés sur les activités de la banque et à l’impôt sur les sociétés calculé sur le résultat.

BÉNÉFICE

Le bénéfice distribuable (résultat du Crédit Coopératif et report à nouveau) est affecté selon les principes coopératifs :– à la constitution de réserves pour le

développement et la capacité de crédit de la banque ;

– à la rémunération du capital ; – au versement d’une ristourne coopérative

aux sociétaires emprunteurs.

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PARTICIPEZ À VOTRE ASSEMBLÉE

TOULOUSE, Balma – vendredi 12 avril 2013 Coopératives, il en faut plus.

NANTES, Saint-Herblain – mercredi 17 avril 2013 La responsabilité sociétale de l’entreprise : levier d’innovations pour l’économie sociale et solidaire.

CLERMONT-FERRAND – mercredi 17 avril 2013 Esprit coopératif : vecteur d’innovation.

CAEN, Hérouville-St-Clair – jeudi 18 avril 2013 « Agir pour les femmes en Afrique » avec l’association Lysistrata et Titouan Lamazou, « un navigateur solitaire, un artiste solidaire ».

NANCY – jeudi 18 avril 2013 Animation théâtrale : le cirque Gones présente son spectacle « Wunderbar ».

BESANÇON, Pirey – jeudi 18 avril 2013 Les Jardins de Cocagne : cultivons la solidarité.

CARCASSONNE – vendredi 19 avril 2013 Banque coopérative, valeurs d’avenir. Comment concilier économie, éthique et solidarité ?

LYON – vendredi 19 avril 2013 Mutations sociales et habitat : quelles innovations ?

BORDEAUX, Saint-Selve – mardi 23 avril 2013 L’innovation dans nos organisations : un moteur de croissance porteur d’avenir.

PAU, Assat – jeudi 25 avril 2013 L’économie sociale, des pistes de réussites dans la conjoncture actuelle.

ROUEN – mardi 14 mai 2013 Ces commerçants qui innovent face au recul de la consommation.

BRIVE-LA-GAILLARDE – mardi 14 mai 2013 Inauguration de la nouvelle agence de Brive-la-Gaillarde.

AMIENS, Guise – mardi 14 mai 2013 Visite du familistère de Guise.

PARIS, Nanterre – mardi 14 mai 2013 Appuyer et financer l’innovation sociale.

DIJON – mardi 14 mai 2013 Donnons de la valeur à l’épargne : les produits de partage.

MONTPELLIER – mardi 14 mai 2013 Les banques « durables » sont-elles performantes et innovantes ?

MARSEILLE – mercredi 15 mai 2013 La culture : une chance pour la Provence, la France et l’Europe ? Un moyen d’inventer le futur ?

LENS – mercredi 15 mai 2013 Musée du Louvre-Lens : visite privée de la Galerie du temps.

STRASBOURG – mercredi 15 mai 2013 Finance éthique et alternative des acteurs européens solidaires, au service du développement en région.

BREST, Guipavas – jeudi 16 mai 2013 Quels leviers de développement pour l’économie sociale ?

POITIERS, Ligugé – jeudi 16 mai 2013 Le Crédit Coopératif, acteur de l’innovation aux côtés des sociétaires : témoignages en Poitou-Charentes.

ORLÉANS, St-Jean-de-Braye – jeudi 16 mai 2013 120 ans d’innovations sociales avec nos sociétaires.

REIMS – vendredi 17 mai 2013 120 ans d’innovations financières.

Chaque Assemblée générale régionale est suivie d’un forumou d’un événement dont vous trouverez le détail ci-dessous :

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