Rapport annuel Terrena 2012

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Rapport annuel 2012 Ensemble, pour une Nouvelle Agriculture ®

description

Rapport annuel 2012 du groupe Terrena

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Page 1: Rapport annuel Terrena 2012

Rapport annuel 2012

Ensemble, pour une Nouvelle Agriculture®

Page 2: Rapport annuel Terrena 2012

La Nouvelle Agriculture®,c’est trois différences :

1 – Nos agriculteurs organisés en coopérative,

véritables Sentinelles de la terre ;

2 – L’Agriculture Écologiquement Intensive comme socle technologique ;

3 – La Nutrition Santé comme bénéfice pour les consommateurs.

Sommaire

p. 01 Profil

p. 02 Message du Président et du Directeur général

La compétitivité de la Nouvelle Agriculture®

p. 04 Gouvernance Une vision moderne de la coopération

p. 06 Chiffres clés 2012 Coopérative et groupe Terrena

p. 08 Faits marquants 2012

p. 12 « TERRENA, VISION 2015 » Ensemble, pour une Nouvelle Agriculture®

p. 14 La Nouvelle Agriculture® au service

de l’agriculteur

p. 20 La Nouvelle Agriculture® au service

du consommateur

p. 22 TERRENA, 3 PÔLES D’ACTIVITÉS

p. 24 PÔLE PRODUCTIONS ANIMALES ET GRANDES CULTURES (PAGC)

Productions végétales

Distribution agricole et logistique

Nutrition animale

Ruminants

Monogastriques

Agriculture biologique

Semences Terrena

Viticulture

Pommes à jus

Protéines végétales

p. 36 PÔLE FILIÈRES VÉGÉTALES ET DISTRIBUTIONS SPÉCIALISÉES (FVDS)

Nutrition et santé végétale

Distributions spécialisées

Distribution grand public

Machinisme

Horticulture

p. 42 PÔLE AGROALIMENTAIRE (AA)

Gastronome

Multilap - ALPM

Elivia

Evélia

Laïta

p. 48 Scientifique et Environnement

p. 50 Rapport financier 2012

Page 3: Rapport annuel Terrena 2012

Rendre accessible au plus grand nombre de consommateurs

des produits de proximité issus de nos exploitations :

c’est l’objectif de la Nouvelle Agriculture®.

Les agriculteurs de Terrena sont convaincus que les pratiques

agricoles doivent évoluer profondément pour relever le nouveau défi

de ce siècle, produire plus et mieux avec moins. Plus pour nourrir

une population toujours plus nombreuse à un prix accessible au

plus grand nombre. Mieux pour améliorer les qualités nutritionnelles

des produits et contribuer par l’alimentation à la préservation du

capital santé de chacun d’entre nous. Et avec moins en réduisant le

recours aux pesticides, antibiotiques et autres engrais chimiques :

en d’autres mots avec moins d’intrants artificiels.

Pour cela, il s’agit d’innover pour mieux utiliser le potentiel naturel

des sols, pour replacer l’animal et son confort au cœur de nos

pratiques d’élevage. En d’autres termes, il s’agit de pratiquer

une Agriculture Écologiquement Intensive (AEI), c’est-à-dire qui

voit l’environnement comme un levier d’innovation plutôt qu’une

contrainte.

Profil

La Nouvelle Agriculture®, pour créer une grande proximité entre l’agriculteur et le consommateur

01RAPPORT ANNUEL 2012PROFIL

TERRENA

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Terrena02

 HUBERT GARAUD ET ALAIN GUILLEMIN, qUEL BILAN fAITEs-voUs DE L’ExERcIcE 2012 poUR TERRENA ?Hubert Garaud : 2012 a constitué un véritable test pour la capacité d’adaptation de nos modèles économiques. La situation de crise que nous connaissons n’est pas conjoncturelle. Elle est le signe d’une profonde mutation de nos économies. Malgré ce contexte très difficile, surtout sur le second semestre, nous nous sommes donné comme priorité de maintenir la qualité de l’accompagnement aux agriculteurs et la rémunération de nos adhérents. C’est un choix stratégique pour sortir plus fort de cette crise. Mais ce choix a une contrepartie, l’adaptation de nos fonctionnements que ce soit le déploiement de la Nouvelle Agriculture ou la rénovation de la contractualisation.Alain Guillemin : Dans un contexte où nous sommes convaincus que nous ne traversons pas une crise mais que nous vivons un changement profond et durable, nous avons choisi de ne pas céder à la facilité et de donner la priorité à la sauvegarde des compétences et de l’emploi. C’est un gage pour pouvoir rebondir. Par contre, à l’image des agriculteurs, c’est un contrat bilatéral. La contrepartie, c’est l’accélération du changement, la mutation des métiers et l’augmentation de la flexibilité et de la productivité.

 ET EN TERMEs DE pERfoRMANcE écoNoMIqUE ?AG : Si le résultat net a été divisé par deux pour atteindre 10 millions d’euros, la capacité d’autofinancement s’élève à 62,4 millions d’euros, supérieure à celle de l’année 2010. Nous avons sauvegardé les résultats dans la tempête. Cela nous permet de conserver notre capacité à réaliser nos projets d’investissements.HG : Deux actualités ont marqué l’année 2012 du point de vue économique. D’une part, la fragilité de l’économie et de la consommation française dans un contexte mondial en profonde mutation et l’impact déraisonnable des fluctuations du prix des matières premières sur les productions animales. Pour ce qui est du premier, il nous confirme que l’économie de notre Groupe est aujourd’hui trop dépendante de l’économie hexagonale. Nous devons absolument et rapidement ouvrir nos activités sur le marché européen et sans doute dans un second temps au niveau mondial. Il est symptomatique de voir que les activités de notre Groupe, qui sont déjà pour une part significative à l’international, sont celles qui résistent le mieux. Pour le second point, la situation est plus délicate. La rapidité des fluctuations sur les marchés des matières premières ne nous laisse pas le temps de les répercuter tout au long de la filière. Quand en quelques semaines le prix du blé augmente de + 40 %, il est impossible de faire varier les prix aux consommateurs en proportion dans le même délai.AG : Cette volatilité est d’autant plus impactante que les produits alimentaires bruts sont peu marketés. Il est donc fondamental de travailler le marketing de l’offre et de redonner de la valeur aux productions les plus concernées comme les viandes. C’est ce que font très bien les produits laitiers de grande consommation ou les biscuits.

 Message du Président et   du Directeur général 

La compétitivité de la Nouvelle Agriculture®

Hubert Garaud,Président du Groupe Terrena

rapport annuel 2012MESSAGE Du PréSIDENt Et Du DIrECtEur GéNérAL

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Terrena 03

 qUELLEs soNT LEs soLUTIoNs possIBLEs fAcE à cE coNsTAT ?AG : Il n’y a pas de surprise. Nous savons depuis plus de cinq ans que la dynamique des marchés irait dans ce sens et s’accentuerait. C’est d’ailleurs cette analyse qui a donné naissance à notre projet stratégique « terrena Vision 2015 ». Aussi, la solution, c’est d’avancer méthodiquement et avec persévérance dans sa mise en œuvre. En février, un accord a été finalisé avec les familles Lœul et Piriot pour constituer ALPM (Alliance Lœul et Piriot et Multilap). Cette dernière a d’ailleurs repris Bretagne Lapins en ce début 2013. Cette alliance permet à la filière lapin de disposer d’un leader dont la mission est de relancer cette production notamment par l’innovation produit et de développer son activité à l’international. En juillet, Davodeau-Ligonnière a repris la société Valois pour constituer le leader européen du plan de pommiers et l’un des tout premiers acteurs mondiaux. En production agricole, la première année de fonctionnement d’Agrihub a été réussie et a permis à chacun des partenaires de gagner en compétitivité. HG : Nous sommes également très satisfaits des investissements que nous avons réalisés dans la filière semences, notamment sur le site de Beaufort en Vallée. Cela se traduit très concrètement par des augmentations de surface en multiplication. Nous engageons le même plan sur l’activité céréales pour être à même de gérer les cahiers des charges, d’adapter nos productions aux marchés, et nos infrastructures à la mutation des exploitations agricoles et aux exigences de nos clients.

 DANs qUELLE DIREcTIoN LE TRAvAIL vA-T-IL sE poURsUIvRE EN 2013 ?HG : Les entreprises qui gagnent et qui seront là demain sont celles qui se sont donné les moyens d’aller chercher, hors de leur périmètre, les ressources humaines et financières nécessaires à leur croissance et à l’atteinte de la taille critique par métier. Pour accueillir des investisseurs extérieurs, il faut une organisation et une gouvernance adaptées, qui leur donnent confiance. C’est l’étape que nous allons franchir en 2013 avec l’évolution de notre gouvernance. Cette modernisation vise à accélérer le déploiement de vision 2015. Le conseil d’administration de la coopérative terrena s’impliquera plus dans la dimension agricole avec l’objectif de suivre plus précisément les productions. Les commissions de productions actuelles deviendront des commissions productions et marchés pour, d’une part créer les produits NA – La Nouvelle Agriculture® et d’autre part, mieux se connecter aux marchés et à ses évolutions. En parallèle, nous créerons un conseil des filiales et participation dont la mission sera de suivre spécifiquement les filiales en productions végétales et agroalimentaires ainsi que les participations

rapport annuel 2012MESSAGE Du PréSIDENt Et Du DIrECtEur GéNérAL

minoritaires. Ce conseil accueillera en septembre deux administrateurs indépendants. AG : Cette adaptation est nécessaire car la volatilité des prix a un impact très concret sur notre structure financière. Si le Groupe terrena a su constituer des fonds propres conséquents au fil des années, ces derniers sont fortement sollicités pour garantir le fonctionnement au quotidien. Aussi, la capacité à conclure les bons partenariats, à faire appel à des investisseurs ou partenariats est une condition sine qua non à la pérennité de nos métiers et à leur inscription dans le marché européen.

 ET poUR LEs AGRIcULTEURs ?AG : L’investissement que nous avons choisi de faire dans l’Agriculture écologiquement Intensive paye. Ceux qui nous prédisaient d’aller dans le mur se rallient à notre analyse. Le marché du biocontrôle, par exemple, explose à travers le monde, notamment aux uSA. C’est important de pouvoir proposer à nos adhérents les solutions les plus adaptées aux enjeux. En 2013, nous poursuivrons le développement de Solutions-NA® pour les agriculteurs et nous déploierons sur le maximum de productions les produits NA – La Nouvelle Agriculture® vers les consommateurs. Le déploiement du projet Sentinelles de la terre® avec la mise en place du fond de partage du risque innovation constituera une innovation unique en Europe. HG : Dans un monde économique aussi mouvant la clé, c’est l’offre. C’est en créant des offres pertinentes pour les agriculteurs et pour les consommateurs que nous assurons la pérennité de nos activités et de celles des agriculteurs qui nous font confiance. Soyons au diapason de nos clients et des tendances de société, sachons prendre des risques, innover, sortir du cadre avec conviction et courage. C’est par le rapprochement entre les agriculteurs et les consommateurs, dans une logique de contractualisation rénovée tout au long de la filière, y compris avec nos clients distributeurs, que nous trouverons les clés de notre avenir.

Alain Guillemin, Directeur général du groupe Terrena

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TERRENA04

Gouvernance

Une vision moderne de la coopération

LES ADMINISTRATEURSLE BUREAU

1. Éric Aubrun, agriculteur à Valdivienne (86)

2. Pierrick Babonneau, agriculteur à La Chapelle-Heulin (44)

3. Pascal Ballé, agriculteur à La Selle-Craonnaise (53)

4. Louis-Marie Besnard, agriculteur au Mesnil-en-Vallée (49)

5. Vincent Caillon, agriculteur à Campbon (44)

6. Daniel Frappreau,agriculteur à Trémont (49)

7. Christophe Godet, agriculteur à La Petite-Boissière (79)

8. Dominique Grasset, agriculteur au May-sur-Èvre (49)

9. Michel Guionnet, agriculteur à Luché-Thouarsais (79)

1. Hubert Garaud,agriculteur à Lusanger (44), Président du groupe Terrena,

2. Marcel Placet, agriculteur à Montreuil-sur-Maine (49), Vice-président de Terrena, Président d’Evélia

3. Pierre Ducellier,agriculteur à Lathus-Saint-Rémy (86), Vice-président de Terrena, Président de Terrena Poitou

4. Gérard Guilbaud,agriculteur à Chéméré (44), Secrétaire du Conseil, Président de Terrena Grand Public

5. Olivier Chaillou, agriculteur à Charcé-Saint-Ellier (49), Président du pôle Filières Végétales et Distributions Spécialisées, Président de Jouffray-Drillaud, Président de Davodeau Ligonnière

6. Dominique Chargé,agriculteur à La Rouxière (44), Président de Laïta

7. Thierry Lambert, agriculteur à Bouillé-Ménard (49), Président du groupement porcs Terrena

8. Philippe Martineau, agriculteur à Chemillé (49), Président d’Elivia

9. Jean-Yves Ménard,agriculteur à Saint-Jean-de-Linières (49), Président de Gastronome, Président de Valiance

10. Patrick Moron, agriculteur à Usseau (86), Vice-président de Terrena Poitou

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5 876

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RAPPORT ANNUEL 2012LES INSTANCES DE LA GOUVERNANCE

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TERRENA 05

Notre finalité première est de valoriser durablement et de façon performante

les productions de nos adhérents afin de pérenniser leurs exploitations.

Terrena regroupe 22 000 agriculteurs.

L’engagement et la solidarité entre tous, constitue un socle fort et un capital

essentiel à préserver. Cela résume l’essence de la coopération et le lieu qui

relie les adhérents dans la structure commune au service d’un projet collectif.

Le Conseil d’administration est composé de 27 administrateurs agriculteurs

dont un associé non coopérateur, salarié de la coopérative. Autour d’Hubert Garaud,

le Président de Terrena, neuf d’entre eux, fortement impliqués dans la stratégie

du Groupe, constituent le bureau du Conseil d’administration.

Le Comité de direction est, quant à lui, composé de sept directeurs autour

d’Alain Guillemin, le Directeur général.

LE COMITÉ DE DIRECTION

1. Alain Guillemin,Directeur général Groupe

2. Hubert de la Hamelinaye, Directeur général adjoint,Directeur pôle Productions Animales et Grandes Cultures

3. Philippe Vernet,Directeur pôle Agroalimentaire

4. Christophe Laederich,Directeur général Gastronome

5. Christian Vanhove, Directeur Administratif et Financier

6. Philippe Grié,Directeur des Ressources Humaines

7. Alain Montembault,Directeur Scientifique Recherche & Développement

8. Christophe Couroussé,Directeur Marketing stratégique et Communication

10. Jean-Marc Lalloué, agriculteur à Issé (44)

11. Olivier Martin, agriculteur à Vaudelnay (49)

12. Christophe Miault,agriculteur à Donges (44)

13. Pierre-Luc Pavageau, agriculteur à Boussay (44)

14. Bruno Perroteau, Salarié administrateur

15. Jean-Marc Poirier, agriculteur à Blou (49)

16. Marc Réveillère, agriculteur à Bouzillé (49)

17. Philippe Villain, agriculteur à Loudun (86)

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RAPPORT ANNUEL 2012LES INSTANCES DE LA GOUVERNANCE

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TERRENA06

1 342MILLIONS

D’EUROS*

DE CHIFFRE

D’AFFAIRES

1 232SALARIÉS

EN 2012

Chiffres clés 2012

La coopérative

Répartition du Chiffre d’affaires 2012

* Soldes Intermédiaires de Gestion (SIG)

2,3 %

Autres

27,6 %

Productions végétales

29,7 %

Productions animales

Nutrition animale 16,6 %

Distribution et agrofournitures 13,9 %

Lait

9,9%

RAPPORT ANNUEL 2012CHIFFRES CLÉS DE LA COOPÉRATIVE

Compte de résultat* en M€

2012 2011 2010

Chiffre d’affaires 1 342,3 17279,8 17111,9

Résultat opérationnel 17,3 12,5 7,2

Résultat net 20,8 22,6 12,6

Capacité d’autofinancement 28,4 27,0 17,5

Page 9: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA 07

12 046SALARIÉS

EN 2012

4 478MILLIONS

D’EUROS*

DE CHIFFRE

D’AFFAIRES

Le groupe Terrena

Répartition du Chiffre d’affaires 2012 par pôle d’activité

41,6 %

Pôle Productions Animales et Grandes Cultures (PAGC)

RAPPORT ANNUEL 2012CHIFFRES CLÉS DU GROUPE TERRENA

Compte de résultat* en M€

2012 2011 2010

Chiffre d’affaires 4 478,3 4 365,5 3 871,2

Résultat opérationnel 3,7 16,5 14,1

Résultat net 10,9 20,7 22,7

Capacité d’autofinancement 62,4 77,2 53,9

6,7 % Pôle Filières Végétales et Distributions Spécialisées (FVDS)

51,5 %

Pôle Agroalimentaire (AA)

Divers 0,2 %

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TERRENA08

Faits marquants

L’année 2012

FÉVRIER01. INVESTISSEMENT SUR L’USINE D’ALIMENT DU COUREAUL’usine de fabrication d’aliments située à Ceaux-en-Couhé (86) affiche désormais une capacité de production annuelle de 100 000 à 120 000 tonnes d’aliments pour bovins, ovins, caprins, porcs, canards prêts à gaver et basse-cour.

02. LAÏTA ET UN CENTRE DE RECHERCHE BASÉ EN BELGIQUE S’ASSOCIENT POUR CRÉER UN DES LEADERS EUROPÉENS DU COLOSTRUMEuropean Colostrum Industry (E.C.I.), société nouvellement créée, est le fruit d’une joint-venture à 50/50 avec le CER Groupe, centre de recherche basé à Marloie, en Belgique. ECI devient un des leaders européens sur le marché du colostrum bovin.

Les deux partenaires mutualisent leur savoir-faire et leurs moyens pour accélérer leur développement sur le marché porteur de l’immuno-nutrition.

MARS03. HUBERT DE LA HAMELINAYE NOMMÉ DIRECTEUR GÉNÉRAL ADJOINT DU GROUPE TERRENAHubert de la Hamelinaye, directeur du pôle PAGC est nommé Directeur général adjoint du Groupe Terrena. Dans le même temps, les activités de production de la coopérative sont regroupées dans le pôle PAGC : activité semences, viticulture, lupins, pommes à jus et bulbes.

04. TER’ELEVAGE : 3,5 MILLIONS D’EUROS POUR AIDER LES ÉLEVEURS À INVESTIRTer’Elevage lance un plan ambitieux de développement

de la production qui représente 3,5 millions d’euros sur cinq ans. Ce dispositif appelé « Elit 2017 » aidera à la création de 7 500 nouvelles places d’engraissement de jeunes bovins, la rénovation de 17 500 places dans les ateliers existantset l’extension d’ateliers existants avec un objectif de 7 500 places. Au final l’ensemble du plan vise à passer de 70 000 à un potentiel de 85 000 places d’engraissement disponibles pour les adhérents Ter’elevage soit une capacité d’élevage annuel de 100 000 jeunes bovins.

AVRIL05. CRÉATION D’ALPM EN LAPINSLes familles Lœul et Piriot, Terrena et Unigrains s’allient pour redynamiser le marché du lapin et créent la société ALPM détenue à 60 % par les familles Lœul et Piriot, 30 % par Terrena et 10 % par Unigrains. L’objectifest de mobiliser les moyens nécessaires, notamment

Quand le monde change, Terrena avance !

RAPPORT ANNUEL 2012FAITS MARQUANTS

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Phot

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en recherche et développement, en intégrant les grands enjeux que sont l’évolution des modes d’élevage ou le bien-être animal.

JUIN06. TERRENA ORGANISE LES TERRENALES À LA FERMEAprès une première édition des Terrenales en 2010, 1er rendez-vous mondial de l’Agriculture Écologiquement Intensive, Terrena organise du 1er au 19 juin 2012les Terrenales à la ferme autour de huit thématiques AEI. 4 500 agriculteurs ont pu ainsi découvrir les dernières innovations et solutions au travers d’ateliers et de temps forts.

07. 1ER PRIX EUROPÉEN POUR L’INNOVATION COOPÉRATIVETerrena a reçu au Parlement européen de Bruxelles, le 1er prix européen pour l’innovation

coopérative dans la catégorie Durabilité/Efficacité d’utilisation des ressources. Ce prix a été décerné à la coopérative par Paolo Bruni, Président de la Cogeca (association communautaire des coopératives européennes) en cette année 2012, déclarée année internationale des coopératives par l’ONU.

JUILLET08. TERRENA-LES FERMIERS D’ANCENIS CERTIFIÉ NF V 01-007 QUALITÉ ET ENVIRONNEMENTLa Commission Nationale de la Certification Environnementale (CNCE) a donné un avis favorable à Terrena-Les Fermiers d’Ancenis (production de volailles fermières) pour la reconnaissance au niveau 2 de leur certification NF V 01-007 (Agri Confiance). Les Fermiers d’Ancenis font partie des deux coopératives françaises à recevoir cette distinction.

09. DL ET VALOIS FUSIONNENTLes Pépinières Valois et DL Davodeau Ligonnière se rapprochent pour ne former qu’une seule et même entreprise spécialiste du pommier. Dès 2004, ils avaient mis en commun leurs moyens de recherche en créant une station commune baptisée International fruit obtention. En particulier leurs travaux sur les pommes à chair rouge.

RAPPORT ANNUEL 2012FAITS MARQUANTS

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SEPTEMBRE10. TERRENA RÉAGIT À LA HAUSSE DU PRIX DES CÉRÉALESLa flambée du prix des céréales et du soja a fortement impacté les productions animales. L’augmentation de + 50 % du prix des céréales conduit à une augmentation du coût de production de la volaille vive en moyenne de + 24 % et de plus de + 17 % sur le kilo de viande de volaille. Devant l’urgence de cette situation, le conseil d’administration de Terrena et de Valiance a mis en place un plan d’économie pour chacun des maillons de la filière qui, pour les éleveurs, a pris la forme d’une contribution de 2€/m² pour faire face à une situation exceptionnelle.

11. CAMPAGNE D’AFFICHAGE NATIONALE DES PRODUITS TENDRE ET PLUS…Du 18 au 24 septembre, Tendre Et PLUS s’est affichée, via son « Idée hamburger », dans les dix plus grosses

agglomérations de France. Ce produit a été reconnu « Saveur de l’année 2013 ».

OCTOBRE12. 3E ÉDITION DES ENTRETIENS DE L’AEI À L’ESA D’ANGERSCes entretiens portaient sur les agriculteurs innovants qui expérimentent des solutions nouvelles en matière d’agriculture fondée sur l’ingénierie écologique. Le Conseil d’administration de l’Association, présidé par Michel Griffon, père fondateur de l’AEI, a réfléchi à quelques propositions pour consolider le mouvement d’innovation en cours. En savoir plus sur www.aei-asso.org

13. CRÉATION DE TERRENA INNOVATION2012 voit s’ouvrir une nouvelle étape importante avec la création de Terrena Innovation qui regroupe l’ensemble des équipes de la Direction Scientifique et Recherche & Développement. Cette société détenue à 100 % par

Terrena, basée à Ancenis au siège de Terrena, touche de nombreux domaines : les produits, les services, la technologie, l’ingénierie, les analyses, les nouvelles énergies, la réglementation et l’environnement.

14. SIGNATURE D’UN PARTENARIAT ENTRE AGROCAMPUS OUEST ET TERRENAAgrocampus Ouest, établissement d’enseignement supérieur et de recherche en sciences du vivant, et Terrena ont signé un accord-cadre de partenariat dans une même ambition de contribuer à un développement durable des ressources sur leurs territoires.

15. INAUGURATION DE L’USINE DE MÉTHANISATION VALDISLa nouvelle usine de méthanisation d’Issé, près de Châteaubriant (44), permet de produire du biogaz transformé en électricité et en chaleur grâce au traitement

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RAPPORT ANNUEL 2012FAITS MARQUANTS

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TERRENA 11

de matières agricoles et de coproduits de la filière agroalimentaire (Elivia et Gastronome), de la grande distribution et de la restauration. Baptisée Valdis, la nouvelle usine pourra traiter annuellement 58 000 tonnes de biodéchets et produire l’équivalent de la consommation électrique d’une ville de 10 000 habitants. Pour ce nouvel équipement, l’un des plus importants du genre en France, cinq partenaires ont investi 15 millions d’euros, aux premiers rangs desquels le groupe Saria Industries, spécialisé dans la valorisation des coproduits alimentaires, et Terrena à hauteur de 34 %.

16. LE LAPIN NA - LA NOUVELLE AGRICULTURE EST EN RAYONAprès les Solutions Nouvelle Agriculture proposées aux agriculteurs, Terrena lance en rayon le premier produit alimentaire Nouvelle Agriculture à destination des consommateurs. Il s’agit d’un lapin découpé (entier ou demi) dont l’histoire prend racine chez les éleveurs du

groupement accompagnés des salariés de la coopérative qui ont su apporter une vraie différence au consommateur. En savoir plus sur www.lanouvelleagriculture.coop.

17. INAUGURATION DE LA STATION EXPÉRIMENTALE LAITIÈRE D’ARVALISL’Institut du Végétal ARVALIS a inauguré sa nouvelle station expérimentale laitière à la Chapelle St Sauveur, le 2 octobre 2012. Deux années de travail aux cours desquelles les équipes de Terrena se sont fortement mobilisées pour présenter un concentré d’innovations technologiques.

18. LES MOULINS D’EVELIA ET LEUR PARTENAIRE GABOPLA, ORGANISENT LES RENCONTRES DE LA BOULANGERIEPlutôt que de se centrer sur la fabrication, un meunier organise pour la première fois des ateliers centrés sur des thématiques économiques : animation et vente en

boulangerie, comment valoriser son fonds de commerce, comment investir et solliciter des financements, optimisation du travail dans un fournil Un concept unique en France de boulangeries mobiles et modulaires développé par la société Bongard a également été présenté en avant-première. C’est la solution idéale et innovante pour faciliter la première installation pour un couple. La Boulangerie mobile permet à des artisans de proposer un pain artisanal de grande qualité partout et à tous. Une vraie avancée pour lutter contre la désertification commerciale des territoires.

NOVEMBRE19. ÉCOLE DE MANAGEMENT TERRENATerrena, en partenariat avec le CNAM (Conservatoire National des Arts et Métiers) des Pays de Loire, a mis en place une école de management opérationnel.

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RAPPORT ANNUEL 2012FAITS MARQUANTS

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« TERRENA, VISION 2015 »

Ensemble, pour une Nouvelle Agriculture®

RAPPORT ANNUEL 2012« TERRENA, VISION 2015 »

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TERRENA 13

La Nouvelle Agriculture®, c’est trois différences :

1 – Nos agriculteurs organisés en coopérative,

véritables Sentinelles de la terre ;

2 – L’Agriculture Écologiquement Intensive

comme socle technologique ;

3 – La Nutrition Santé

comme bénéfice pour les consommateurs.

RAPPORT ANNUEL 2012« TERRENA, VISION 2015 »

Du 1er au 19 juin, Terrena a organisé 8 Terrenales à la ferme pour être encore plus proches des agriculteurs et approfondir les connaissances.

Page 16: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA14

FONGIPRO : le bon produit, à la bonne doseau bon endroit, au bon moment.

GAINS ENVIRONNEMENTAUX

Fongicides - 14 %

Fréquencedes traitements

59 % des parcelles en 2011 sansanti piétin verse.Suppression sécurisée du premier traitement sur 100 % des surfaces de blé tendre d’hiver en 2011.

GAINS TECHNIQUES ET ÉCONOMIQUES

Rendements + 3,2 q/ha (en moyenne sur 7 ans)Sur BTH, jusqu’à 4 semaines d’écart de déclenchement du traitement de 2007 et 2010.

Marge brute + 40 €/ha en moyenne sur 8 ans.

2 300 agriculteurs utilisent Fongipropour une surface de 77 000 hectares.

Cet outil de pilotage en céréales d’hiver basé sur la

prévision de l’évolution des maladies, vise à supprimer

les traitements fongicides systématiques en apportant un

conseil adapté à la réalité du risque et personnalisé à

la parcelle. Il permet de déterminer la nécessité ou non

d’une intervention mais également la date et la dose du

traitement sur blé tendre, blé dur et orge d’hiver.

Intégration dans un modèle de prévision informatique de données

expérimentales et météorologiques, renouvelées chaque année.

Communication à l’agriculteur en temps réel et personnalisée.

>

>

>

>

SEMONIA : semer son maïs au bon moment.

120 agriculteurs utilisent Sémonia.

Outil d’aide à la décision pour le déclenchement de

la date de semis de maïs, basé sur la mesure de la

température du sol (températures du sol relevées toutes les

60 mn) et la prévision météorologique (prévisions météo à

10 jours). L’agriculteur est informé en temps réel.

Intégration dans un modèle de prévision informatique de données

(températures du sol relevées toutes les 60 mn et prévisions météo

à 10 j). Communication à l’agriculteur en temps réel et personnalisée.

GAINS ENVIRONNEMENTAUX

Consommationd’eau

Baisse du nombre de tours d’eau d’irrigation. Humidité du grainplus faible (moins de séchage)(- 3,3 pts PEX 2009).

GAINS TECHNIQUES ET ÉCONOMIQUES

Rendements + 11,7 q/ha en sec (Pex 2009).

Marge brute Environ 30 €/ha d’économie en eau (soit 25 - 30 mm d’économisés).

Risque mycotoxineset maladies de fi nde cycle.

- 3,3 pts d’humidité en irrigué.

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OXYSTOP : une innovation dans la conservationdes ensilages.

330 agriculteurs utilisent Oxystop.

Plus hermétique à l’air et plus écologique, OxyStop, système

de protection et de conservation des ensilages et fourrages,

permet des gains de matières premières considérables.

Comparé en grandeur nature au système classique, ses

performances de conservation sont confi rmées.

Un réel progrès dans la conservation des fourrages. Ce concept a été

récompensé lors du space 2009 par un Innov’Space.

GAINS ENVIRONNEMENTAUX

Bilancarbone

Volume de fi lm plastique à recycler divisé par 3.

Réduction émission CO2 > 50 %.

GAINS TECHNIQUES ET ÉCONOMIQUES

Protection 28 fois plus étanche qu’un fi lm en polyéthylène.Préserve la quantité et la qualité du four-rage en limitant les pertes lors du stockage.

Limite le risque de corps étranger comparé aux pneus (limaille…) et assure une meilleure protection contre les rongeurs, corbeaux.

Coûts alimentaires 315 € de réduction des pertes pour 170 € de surcoût investis pour un silo de 350 m².

Consommationen fi lm de protection

Seul le fi lm alimentaire est à changer chaque année. Les autres produits (silosac et silosat) ont une durée de vie plus longue.

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CONCEPT BI-VARIÉTÉS : associer deux variétés de maïs.

1100 agriculteurs utilisent le ConceptBi-variétés pour une surface de plus de 13 000 ha.

Concept d’association de deux variétés de maïs fourrage

complémentaires sur le plan agronomique (meilleure

exploration des ressources du sol et interception du

rayonnement solaire) et alimentaire. Cette association

permet une meilleure expression du potentiel de rendement

et d’exploiter au mieux les différents types d’amidon.

La Solution NA « Concept Bi-variétés » est une offre unique en

France, basée sur de réels bénéfi ces pour l’éleveur (quantitativement

et qualitativement) sans aucun surcoût.

GAINS ENVIRONNEMENTAUX

Effi cacité Augmentation du rendement sans recours à des intrants supplémentaires.

Amélioration de l’état sanitaire de l’élevage (moindre recours aux traitements).

GAINS TECHNIQUES ET ÉCONOMIQUES

Rendements Jusqu’à + 8 %. Meilleure expression du potentiel de la culture.

Régularité Supprime l’effet transition entre 2 silos d’ensilage.

Acidoses - 25 % des acidoses (meilleur équilibre en amidon), soit un gain de 45 €/ha de maïs/an.

Marge brute Jusqu’à + 85 €/ha.

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PLANTES COMPAGNES : un couvert végétal entreles rangs de colza.

130 agriculteursutilisent les plantes compagnes.

L’implantation d’un couvert végétal entre les rangs de

colza permet de limiter le développement des adventices.

Certaines espèces ont été sélectionnées pour leur

installation rapide, avec une précocité favorable à leur

destruction par le gel avant le démarrage du colza en

sortie d’hiver. En occupant le sol pendant l’automne à

la place des adventices nuisibles à la culture, le couvert

végétal permet d’éviter le premier traitement herbicide au

semis, tout en ayant des effets agronomiques favorables.

GAINS ENVIRONNEMENTAUX

IFT - 27 % de traitement herbicidede pré-levée.

Lessivage Réduction du lessivage dans les eaux.

Ravageurs Effet positif sur les ravageurs(population moindre).

GAINS TECHNIQUES ET ÉCONOMIQUES

Rendements Maintien, voire légère progression jusqu’à 2 q/ha par absencede concurrence.

Sol Meilleure maîtrise de l’enherbement.

Meilleure redistribution de l’azote.

Amélioration de la structure du sol.

Marge + 25 €/ha en moyenne : réductiondu coût de traitement herbicides.

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Du 1er au 19 juin 2012

30 ha d’innovations répartis sur 8 exploitations

DÉMONSTRATIONS GRANDEUR NATURE

www.lesterrenalesalaferme.com

Basses (86) • La Chapelle St-Laurent (79)

Chauvigny (86) • Mazé (49) • St-Rémy en Mauges (49)

Grez Neuville (49) • Casson (44) • Grand-Fougeray (35)

8 sites à visiter

Rencontres professionnelles

de l’Agriculture Écologiquement Intensiveà la ferme

ORFY MEGA : de nouvelles solutions nutritionnelles.

12 producteurs utilisent Orfy Méga.

Orfy Méga est une gamme d’aliments pour lapins en engraissement composés, enrichis en Oméga 3 avec des apports de matières premières spécifi ques (graine de lin) et d’extraits végétaux, d’huiles essentielles, de parois de levures qui font offi ce d’antioxydants naturels. Ils sont utilisés au cours de la phase sevrage - vente. Cette Solution NA a été labellisée par le pôle de compététivité Valorial et développée en association avec CCPA et l’INRA.

GAINS ENVIRONNEMENTAUXSans additifchimique

L’absence de molécules d’origine chimique remplacées pardes nutrifacteurs.

GAINS TECHNIQUES ET ÉCONOMIQUESRésultats techniques :+ 5 à 10 %

Indice de consommation réduit de 0,1 point soit une amélioration technique de + 3,5 %.Un taux de mortalité amélioré de 15 %.

Marge Un gain possible de + 25 % de la MCA (marge sur coût alimentaire) contre un surcoût aliment de 5 à 10 %.Une baisse des frais de médication jusqu’à - 25 %.

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AXIOLIN : pour une bonne performance en élevage et améliorer la qualité de la viande.

15 producteurs utilisent Axiolin.

Axiolin est une gamme d’aliments composés pour porc en phase de croissance et de fi nition en vue d’une production de viande de porc enrichie en Oméga 3.

GAINS ENVIRONNEMENTAUXNote carbone Le contrôle de l’IC permet de diminuer

de 10 kg la consommation d’aliment par porc produit.Impact GES nutrition (estimé parNote Carbone* IC) amélioré de + 2 %.Impact GES : - 20 kg CO2/T porc vif.

GAINS TECHNIQUES ET ÉCONOMIQUESEffi cacité IC Engraissement = - 0,13.

TMP = + 0.5 point.

Coûtde production

Une amélioration des performances d’élevage permettant une amélioration du coût de production de 3,5 cts €/kg de carcasse.

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MILKBAR : un nourrisseur pour assurer le bondémarrage des veaux.

280 éleveurs utilisent le Milkbar.

Milkbar est un nourrisseur pour veau laitier. L’adaptation des veaux au nourrisseur est très rapide et permet à l’éleveur de vérifi er très facilement s’ils ont bu ou non. Avec autant de tétines que de veaux, il n’y a pas à faire jouer la concurrence pour obtenir sa ration ! L’emplacement des tétines du nourrisseur permet au veau de reproduire la position naturelle de tétée aux mamelles de sa mère : tête et cou tendu vers le haut, il boit ainsi moins vite qu’au seau. L’augmentation sensible de la salivation des veaux, grâce au nourrisseur, favorise la consommation d’eau - essentielle pour le développement ruminal. Enfi n, l’utilisation des tétines développe précocement la musculature de la mâchoire des veaux, ce qui facilite leur passage aux aliments solides.

GAINS TECHNIQUES ET ÉCONOMIQUESCroissance + 5 à 7 Kg à 5 semaines. A un effet

positif sur la consommation d’aliment solide ce qui facilite un sevrage précoce.Réduit la fréquence des diarrhées des veaux et limite par conséquent l’utilisation des antibiotiques.

Sevrage avancé Gains liés aux possibilités d’avancerle sevrage compte tenu du gainde poids additionnel.

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ECOSYSTEME VOLAILLES PRC : une nouvelle technologie pouréconomiser du gaz et améliorerle confort en production de volailles.

GAINS ENVIRONNEMENTAUXÉnergie - 30 % à - 40 % de consommation

de gaz.

GAINS TECHNIQUES ET ÉCONOMIQUESHygrométriemieux maîtrisée

Ambiance homogénéité dela température.

Coûtde chauffage

Selon les types de bâtiments :

de gaz (Gain de + 5 €/m2).

(Gain de + 2 €/m2).

25 producteurs ont installé Ecosysteme Volailles PRC.

Ecosysteme Volailles PRC est une technologie basée sur le transfert des calories par conduction en fl ux croisé d’air intérieur-extérieur, baptisée communément « échangeur et récupérateur d’air ». Son objectif est de réduire les consommations de gaz de chauffage dans les bâtiments de volailles. Cette offre s’accompagne d’un diagnostic et d’un conseil à l’installation.

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Farmstar®* est un outil de gestion globale des intrants sur céréales à paille (blé tendre, blé dur, triticale et orge) et colza. À partir d’images satellites, Farmstar permet d’ajuster la fertilisation azotée et soufrée des cultures et maîtriser le risque de verse. Farmstar permet aussi de mieux détecter les accidents en végétation, enherbement, perte de pieds liée aux ravageurs...* Farmstar® est développé par Astrium GEO-Information Services et ARVALIS - Institut du végétal, en collaboration avec le Cétiom.

Un pilotage innovant des parcelles par images satellites avec prise en compte de la variabilité intra parcellaire. Outil de gestion global des intrants (fertilisation, protection des cultures...).

FARMSTAR® : l’imagerie satellite pour plus de précision.

GAINS ENVIRONNEMENTAUXAzote

récolte 0 à 20 u N/ha, permise par le calcul de la dose, le pilotage et la modulation intra parcellaire.

des nitrates.GAINS TECHNIQUES ET ÉCONOMIQUESRendements + 4,4 q/ha en BTH**.Teneur en protéines + 0,5 point*.Marge brute 4 à 5 €/ha en conseil N sortie hiver

9 à 17 €/ha en conseil N de fi n montaison9 à 13 €/ha en conseil régulateur***.

1 991 agriculteurs Terrena utilisent Farmstarpour une surface cultivée de 89 266 ha.

**source Terrena 2011, ***source Arvalis 2010, BTH.

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LES SENTINELLES DE LA TERRE, FERS DE LANCE DE LA NOUVELLE AGRICULTURELes agriculteurs Sentinelles de la terre® jouent un rôle

essentiel, entre la recherche et l’utilisation des inno-

vations à grande échelle. Ces exploitants pionniers,

largement investis dans l’AEI, expérimentent de nou-

velles techniques et valident la fi abilité et l’effi cience

de chacune des Solutions-NA®.

LES GARANTIES DE L’ESTAMPILLE SOLUTIONS NOUVELLE AGRICULTURE :

1 Maintenir et améliorer

la performance technique et

économique de l’exploitation,

2 Limiter le recours aux intrants

non renouvelables et chimiques

par des alternatives fondées

sur des fonctionnalités naturelles,

3 Réduire de façon signifi cative

les impacts sur l’environnement,

4 Reposer sur une innovation

et avoir été testée par des

agriculteurs Sentinelles de la terre®.

PROFILIA : piloter la production et la santédu troupeau laitier par l’analyse du lait.

780 producteurs sont engagés dans la démarche.

Profi lia est un nouvel outil de pilotage de l’alimentation

des vaches. L’analyse du lait par infrarouges traduit la

manière dont les vaches ont valorisé la ration en matière

d’effi cacité laitière, d’effi cacité protéique, de prévention

de l’acidose, de qualité du transit et d’immunité. Profi lia

veille ainsi sur la santé et l’équilibre des animaux. Les

résultats permettent aux éleveurs de réagir rapidement

par des actions correctives sur la ration des animaux,

ce qui produit un triple effet positif : sur leur bien-être

et leur longévité, sur les qualités nutritionnelles du lait

(amélioration du profi l en acides gras) mais aussi une

meilleure performance technico-économique.

GAINS ENVIRONNEMENTAUX

Méthane Baisse des rejets de méthane.

GAINS TECHNIQUES ET ÉCONOMIQUES

Rendements Effi cacité laitière améliorée.Il faut moins de matière sècheingérée pour faire un litre de lait.

Effi cacité protéique.

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PERSILLE RUBIS : bien nourrir les vaches pour plusde performance en élevageet une meilleure qualité de la viande.

Persillé Rubis est une gamme d’aliments de fi nition des

vaches à l’engrais, enrichis en oméga 3. Persillé Rubis

offre de meilleures performances zootechniques, une

régularité dans la qualité des carcasses et une bonne

qualité nutritionnelle de la viande. L’incorporation dans

l’aliment de nutrifacteurs ajoutée à l’apport de lins extrudés

expliquent l’amélioration des performances. Cette Solution

NA est issue d’une technique innovante utilisant la cuisson

extrusion de la graine de lin et l’association d’extraits

végétaux et de levures.

GAINS ENVIRONNEMENTAUX

Méthane L’utilisation de graine de linpermet de réduire le dégagement

de méthane des vaches.

GAINS TECHNIQUES ET ÉCONOMIQUES

Croissance Gains de poids et GMQ en fi nition

améliorés de + de 10 %.Réduction signifi cative de la durée

d’engraissement.

Marge Gain économique possible de 15

à 30 € par vache comparé à une

technique classique.

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300 producteurs utilisent Persillé Rubis.

Capalia Méga est une gamme d’aliments pour chèvres

laitières aux teneurs en matières grasses équilibrées,

permettant d’améliorer la qualité de l’énergie et

l’effi cacité alimentaire de la ration. Cette Solution NA

est issue d’une technique innovante* utilisant la cuisson

extrusion de la graine de lin et l’association d’extraits

végétaux et de levures.

* Issue de la Recherche & Développement Terrena en partenariat avec CCPA

- essais INRA, 2 fermes de référence.

CAPALIA MEGA : un programme alimentaire alliantproduction, santé et valorisationdes fourrages.

100 producteurs utilisent Capalia Méga.

GAINS ENVIRONNEMENTAUX

Méthane L’utilisation de graine de linpermet de réduire le dégagement

de méthane des vaches.

GAINS TECHNIQUES ET ÉCONOMIQUES

Productivitéet qualité

+ 7 à 12 % de lait par chèvre.

+ 0,5 à 1,5 points de TP.+ 0,5 à 2,5 points de TB.

Marge Un gain possible de marge brute

de + 30 à + 50 € par chèvre et

par an pour un surcoût alimentaire

de 8 à 10 €.

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L’agriculture de demain devra inventer de nouvelles solutions technologiques capables de se substituer progressive-ment aux intrants non renouvelables actuels.

LES SOLUTIONS NOUVELLE AGRICULTURE

NouvellesSolutions et technologies

1an

Rendement

Fonctionnalités écologiqueset biologiques

Solutions «chimiques»(engrais, phyto, etc.)

5 ans 10 ans

Fonctionnalités écologiqueset biologiquesalités

Solutions «chimiques»(engrais, phyto, etc.)chimiques

Terrena signe par l’estampille Solutions-NA® (Solutions Nouvelle Agriculture) les produits et services qui rendent possibles une Agriculture Écologiquement Intensive. Des solutions accessibles au plus grand nombre d’agriculteurs et qui permettent de gagner en effi cacité économique tout en préservant l’écosystème. Les Solutions Nouvelle Agriculture® sont le fruit de la recherche et de l’innovation Terrena en lien avec nos agriculteurs expérimentateurs.

1ER PRIX EUROPÉEN POUR L’INNOVATION COOPÉRATIVETerrena a reçu le 1er prix européen pour l’innovation coopérative 2012, dans la ca-tégorie Durabilité/Effi cacité d’utilisation des ressources. Ce prix a été décerné à la coopérative par Paolo Bruni, Président de la Cogeca (association communautaire des coopératives européennes) en cette année 2012, déclarée année internationale des coopératives par l’ONU.

Ce prix récompense les innovations « Solutions Nouvelle Agriculture® ».

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La Nouvelle Agriculture®

au service de l’agriculteurLa Nouvelle Agriculture®, c’est mettre en place des démarches, basées

sur l’innovation, pour faire émerger de nouvelles pratiques agricoles

et de nouvelles solutions technologiques capables de se substituer

progressivement aux intrants d’origine chimique ou non renouvelables.

Par sa démarche, Terrena remet l’agriculteur au centre du dispositif.

PAROLE DE SENTINELLES

Sentinelles de la terreProducteur de maïs et de semences potagères à Blou (49)

SENTINELLES DE LA TERRELes agriculteurs adhérents de la

coopérative jouent un rôle essentiel

dans l’expérimentation de nouvelles

techniques issues d’une Agriculture

Écologiquement Intensive. Certains

d’entre eux, véritables Sentinelles

de la terre®, testent grandeur nature

chez eux des innovations.

SOLUTIONS NAPlantes compagnes du colza, Fongipro,

Farmstar, Profi lia, Broutard Max... une

vingtaine de Solutions Nouvelle Agriculture

sont accessibles au plus grand nombre

d’agriculteurs et permettent de gagner en

effi cacité économique tout en préservant

l’écosystème. Les Solutions Nouvelle

Agriculture® sont le fruit de la recherche

et de l’innovation Terrena en lien avec nos

agriculteurs expérimentateurs.

AGRICULTURE ÉCOLOGIQUEMENT INTENSIVEConçues et animées par les équipes

de la coopérative, les Terrenales à

la ferme ont réuni du 1er au 19 juin 2012

plus de 4 500 professionnels du monde

agricole venus écouter spécialistes

(instituts techniques et de recherche,

chambres d’agriculture, etc.) et agriculteurs

expérimentateurs. 8 thématiques

en huit lieux ont permis d’aborder

en profondeur les dernières idées,

solutions et innovations : analyse infrarouge

des acides gras du lait, association

de cultures, technique du Strip-till

et semis direct sous couvert, pilotage

des cultures par satellite, activité biologique

des sols, irrigation…

RAPPORT ANNUEL 2012« TERRENA, VISION 2015 »

Page 17: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA 15

BÂTIMENT DU FUTURL’inauguration, en octobre 2012, du bâtiment

vaches laitières de la station expérimentale

d’Arvalis à La Chapelle-Saint-Sauveur

est venue couronner deux années de

travail. Ce bâtiment du futur est le fruit du

savoir-faire pluriel des équipes de Terrena

associées à celles d’Arvalis : innovation,

conception, maîtrise d’œuvre dans Terrena

Innovation, matériel et montage avec Proval.

Sa construction a aussi permis de mettre

en pratique de nombreuses innovations

au service de l’environnement (eau,

production et économies d’énergie, insertion

paysagère), de la productivité du travail,

du confort de l’éleveur et des animaux

(ventilation naturelle, séparation des logettes

et de la zone d’alimentation, matelas paillés

dans les logettes…), etc.

Un concentré d’innovations technologiques— une chaîne d’alimentation robotisée :

mélangeuse à poste fixe qui mixe

les différents fourrages pouvant

préparer jusqu’à 32 rations différentes

et robot distributeur qui alimente les

animaux par un système de distribution

automatique par wagonnet sur rail ;

— paillage semi-automatique par soufflerie :

plus rapide et moins pénible, il limite

les poussières et apporte plus de confort

pour les hommes et les animaux ;— économie des ressources naturelles

(récupération des eaux de pluie

pour le lavage de la salle de traite et

l’air d’attente…).

LE PEXUn laboratoire à ciel ouvert : sous l’égide

du service agronomie, le PEX ou périmètre

expérimental est une station dédiée à

la recherche et à l’expérimentation.

Basé à Brain-sur-l’Authion (49) sur

22 hectares, il est le support de parcelles

d’essais. Pour répondre aux besoins

d’une Nouvelle Agriculture, 360 essais,

soit environ 14 000 micro-parcelles,

sont mis en place tous les ans sur les terres

du PEX ainsi que sur les terres mises à

disposition par 45 agriculteurs et réparties

sur l’ensemble du territoire de Terrena.

Les axes de travail portent aussi bien sur

les grandes cultures que sur les cultures

fourragères : performance génétique,

itinéraires culturaux, protection des plantes,

fertilité et travail du sol, gestion de l’eau

et de l’irrigation, conservation des fourrages,

valorisation animale et humaine, milieu

et environnement.

FORMATION CERTIPHYTOPrès de 2 000 adhérents et 400 techniciens, amenés à vendre ou

à conseiller des produits phytosanitaires,

ont bénéficié de la formation Certiphyto.

TERRENA INNOVATIONTerrena Innovation regroupe les 94 collaborateurs de la direction R&D et

Technologies de l’AEI (services agronomie, OAD NTIC, laboratoire, La Noëlle

Environnement, Recherche et Innovation AEI), de la R&D Nutrition Santé et

de la Direction Technique (services ingénierie et travaux neufs, patrimoine

et DAP, LNE Energies Renouvelables). Ils interviennent sur de nombreux

domaines : les produits, les services, la technologie, l’ingénierie, les analyses,

les nouvelles énergies, la réglementation, l’environnement.

La génératrice de ce tracteur JD6210 RE entraîne l’épandeur à électricité. Une première en France.

Bâtiment du futurUn quart d’heure suffit pour pailler les logettes de 50 vaches, sans effort ni poussières, avec la télécommande.

Découverte du Strip-till.

Lupin, féverole, pois, luzerne, trèfle et aussi colza, blé, à chacun sa façon de produire des protéines à la ferme.

RAPPORT ANNUEL 2012« TERRENA, VISION 2015 »

Page 18: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA16 RAPPORT ANNUEL 2012« TERRENA, VISION 2015 »

Page 19: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA 17RAPPORT ANNUEL 2012« TERRENA, VISION 2015 »

Page 20: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA18 RAPPORT ANNUEL 2012« TERRENA, VISION 2015 »

Page 21: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA 19RAPPORT ANNUEL 2012« TERRENA, VISION 2015 »

Page 22: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA20

La Nouvelle Agriculture®

au service du consommateur

PAROLE DE SENTINELLES

Véronique, Sentinelles de la terreProducteur de lapins à Vern-d’Anjou (49)

LE LAPIN NOUVELLE AGRICULTURELa viande de lapin ne fait aujourd’hui plus

partie des incontournables, malgré ses

qualités nutritionnelles. Face à ce constat,

les éleveurs de lapin Nouvelle Agriculture®

ont choisi de relever le défi et de proposer

une nouvelle offre.

Le lapin Nouvelle Agriculture® est lapremière concrétisation de la NouvelleAgriculture® pour le consommateur.C’est un lapin qui a été élevé par les éleveurs

de la coopérative, selon un cahier des

charges précis à partir du sevrage incluant

notamment :

— une alimentation avec luzerne

et graines de lin,

— une alimentation sans OGM (< 0,9 %),

— un élevage sans antibiotique.

Ce produit est le résultat d’une volonté

commune aux éleveurs de lapin travaillant

depuis 4 ans à la diminution puis la

suppression des antibiotiques en élevage.

Pour ce faire, la filière a dû revoir son mode

de fonctionnement, impliquant un travail

de R&D important et de nombreux

investissements. Elle a notamment réfléchi

à l’évolution de l’alimentation proposée aux

animaux pour réintroduire des sources

végétales traditionnelles, riches en oméga 3.

Des spécialistes, chercheurs en nutrition

animale, ont ainsi développé un aliment

de finition contenant du colza, du lin et

de la luzerne, qui favorise la nutrition

préventive et garantit une alimentation

avec des produits toujours plus sains

et naturels. Bien nourris, les animaux

présentent alors une viande de meilleure

qualité nutritionnelle.

Les agriculteurs ont ainsi la volonté de

mettre sur le marché des produits de qualité,

accessibles au plus grand nombre.

Les produits Nouvelle Agriculture® s’adressent à des consommateurs

attentifs aux conditions de production et aux modes d’élevage. Avec le

produit NA – La Nouvelle Agriculture®, le consommateur a l’assurance d’avoir

un produit de proximité issu d’un mode de production plus naturel, accessible

en prix, bon en goût et apportant un bénéfice Nutrition Santé.

RAPPORT ANNUEL 2012« TERRENA, VISION 2015 »

Page 23: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA 21

LES ENJEUX NUTRITION SANTÉEn association avec Bleu-Blanc-Cœur,

la Nouvelle Agriculture® promeut une

agriculture responsable à vocation santé

qui s’attache à mieux prendre en compte

les objectifs environnementaux et

nutritionnels dans les productions agricoles

et donc dans les produits.

Concrètement, la démarche Bleu-Blanc-

Cœur permet, à travers l’optimisation

de l’alimentation des lapins, d’améliorer

naturellement le profil lipidique de la viande.

La viande du lapin Nouvelle Agriculture®

est ainsi plus en adéquation avec

les recommandations nutritionnelles

françaises, grâce à :

— une amélioration des apports

en oméga 3 ;

— un meilleur rapport oméga 6/oméga 3

— une limitation des apports

en Acides Gras Saturés.

Ces améliorations nutritionnelles sont

garanties par le suivi du cahier des charges

Bleu-Blanc-Cœur (un plan de contrôle est

mis en place pour garantir que ces cibles

nutritionnelles sont atteintes). Ainsi, la viande

du lapin Nouvelle Agriculture® est plus

équilibrée au bénéfice du consommateur.

COMPARAISON DES VALEURS NUTRITIONNELLES ENTRE UN LAPIN STANDARD ET UN LAPIN BBC

Lapin standard (Source CIQUAL 2012)

Lapin entier Bleu-Blanc-Cœur(Source plan de contrôle 2011 - Association BBC)

Énergie (kcal/100g) 165 158

Protéines (g/100g) 20,5 19,6

Glucides (g/100g) traces 0

Lipides (g/100g) 9,2 8,8

AG* saturés (g/100g) 4,0 2,8

AG* monoinsaturés (g/100g) 2,6 2,5

AG* polyinsaturés (g/100g) 2,1 3,1

Total oméga 3 en mg/100g 221 798

Total oméga 6 en g/100g 1,8 2,3

Rapport omega6/3 8,3 2,9

Bleu-Blanc-Cœur reconnue comme :— une démarche agricole vertueuse

par la nutrition de l’homme et pour l’environnement, par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation ;

— une démarche de progrès nutritionnelpar le ministère de la Santé ;

— une démarche officielle de réduction des gaz à effet de serre par le ministère de l’Écologie et par les Nations-Unies.

* AG = acides gras

RAPPORT ANNUEL 2012« TERRENA, VISION 2015 »

Page 24: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA22 RAPPORT ANNUEL 2012LES 3 PÔLES D’ACTIVITÉS DE TERRENA

Terrena, 3 pôles d’activités

Productions végétales, Distribution logistique, Équipement, Proval, Nutrition animale, Lait, Bovins, Ovins, Porcs, Volailles label, Volailles classiques et certifiées, Gavage, Œufs, Lapins, Agriculture biologique, Terrena Semences, Viticulture, Protéines végétales, Pommes à jus, Terrena Bulbes

PÔLE PRODUCTIONS ANIMALES ET GRANDES CULTURES (PAGC)

2 479salariés

1,864 milliardd’euros de CA

250 points de collecte de céréales51 magasins Espace

Terrena

Page 25: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA 23RAPPORT ANNUEL 2012LES 3 PÔLES D’ACTIVITÉS DE TERRENA

Terrena répond à cinq finalités :— valoriser durablement et de façon performante

les productions de nos adhérents,

— offrir des services différenciants, performants

et de proximité,

— satisfaire durablement nos clients (industries

agroalimentaires, distribution, consommateurs)

par des approches en filières.

— permettre aux coopérateurs d’être acteurs

de leur devenir,

— renforcer le tissu social et économique

sur notre territoire.

Ného, LVVD, Distribution Grand Public, Machinisme et motoculture, Jouffray-Drillaud, Minier, DL-Valois, Jeanne de Laval

PÔLE FILIÈRES VÉGÉTALES ET DISTRIBUTIONS SPÉCIALISÉES (FVDS)

1 351salariés

301,4 millions d’euros de CA

50 magasinsGamm vert

7 858salariés

2,3 milliardsd’euros de CA

63 sites

PÔLE AGROALIMENTAIRE (AA)

Réaliser nos missions dans le respect de nos valeurs :— engagement et solidarité,— respect et considération des salariés,— culture du client,— création de valeur à long terme.

Page 26: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA24 RAPPORT ANNUEL 2012PÔLE PRODUCTIONS ANIMALES ET GRANDES CULTURES (PAGC)

Productions végétales CÉRÉALES ET OLÉOPROTÉAGINEUX

L’année 2012 restera marquée par une très bonne récolte en volume, malgré des conditions climatiques difficiles lors des récoltes tant estivales que d’automne.

D’autre part, les conditions de marché imposées par les très faibles productions exportables en Europe de l’Est ont fortement perturbé nos exports au moment de la récolte. Les capacités portuaires ont été bloquées, nous imposant de déplacer nos flux de grains pour réceptionner cette grosse récolte.

La conjonction de ces facteurs révèle les limites actuelles de nos installations. Aussi, il devient important pour la coopérative d’entamer un plan de modernisation et de redéploiement de nos outils de collecte et de stockage durant les prochaines années, avec le double objectif d’améliorer notre productivité et d’offrir un service de qualité tant à nos adhérents qu’à nos clients.

Le travail accompli avec le soutien du service agronomie – et avec le développement des OAD : Farmstar, Epicles – a permis une récolte de qualité en blé, avec des teneurs en protéines satisfaisantes. Ce travail est indispensable pour satisfaire la meunerie Française et Export.

Pour la mise en marché, l’année 2012 se décompose en deux périodes : la vente du solde de la récolte 2011 et celle du début de la récolte 2012.

CÉRÉALES ET OLÉOPROTÉAGINEUX* Collecte 2012 unités 2012 2011Groupe Terrena tonnes 1 799 197 1 388 254

dont Coopérative Terrena tonnes 1 247 099 954 710

Blé tendre et dur tonnes 766 011 578 742

Maïs tonnes 192 694 167 225

Colza tonnes 98 640 79 125

Tournesol tonnes 41 338 51 630

Autres tonnes 148 416 77 988

* Terrena et Terrena Poitou

Pôle Productions Animales et Grandes Cultures (PAGC)

Le second semestre de la campagne 2011 aura été sous l’influence des récoltes de l’hémisphère Sud.

Les cours de nos céréales et oléagineux marquent une reprise à l’encontre de l’analyse fondamentale initiale.

Pour le premier semestre de la campagne 2012, les estimations de production de prérécolte auront été invalidées par la réalité.

La baisse des disponibilités des principaux pays exportateurs, tant en blé, en maïs, qu’en oléagineux, constitue le moteur de la hausse des cours des matières premières agricoles.

La palette de nos offres apporte à nos adhérents les outils nécessaires pour valoriser leurs productions, tant en gestion déléguée qu’en gestion autonome, tout en garantissant le professionnalisme et la transparence indispensables à cette activité.

Autre source de satisfaction : la grande majorité des adhérents (80 % de la collecte) continue de faire confiance à sa coopérative Terrena en lui confiant la commercialisation de sa récolte via l’offre de valorisation céréperformance.

Le pôle Productions Animales et Grandes Cultures (PAGC) comprend l’ensemble des activités de production et de commercialisation des productions végétales et animales, les métiers de la nutrition animale et de l’agrofourniture, la distribution agricole et la logistique, le matériel et l’équipement d’élevage.

Le pôle PAGC travaille avec les agriculteurs pour rechercher chaque jour la meilleure performance économique par des évolutions techniques de production. Il propose des solutions qui permettent de mettre en pratique une Agriculture Écologiquement Intensive.

ÉLEVER & CULTIVER

Page 27: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA 25RAPPORT ANNUEL 2012PÔLE PRODUCTIONS ANIMALES ET GRANDES CULTURES (PAGC)

Distribution agricole et logistique

AGROFOURNITURES

La campagne 2012 est marquée par un fort contraste : la première partie de l’année a permis l’expression du potentiel des cultures d’automne, se concrétisant par de bons rendements, tant en céréales qu’en oléoprotéagineux. Le second semestre, quant à lui, se caractérise par une forte sécheresse de fin d’été puis par une pluviométrie très supérieure à la moyenne, perturbant aussi bien les récoltes que l’implantation des cultures d’automne. Les surfaces mises en place en céréales à paille pour la prochaine campagne sont donc en léger retrait.

Sur ce même exercice, on assiste aussi à un tassement des volumes en fertilisants et un développement en amendements amorcé depuis trois ans qui se poursuit tout particulièrement en amendements organiques.

2012 est également le premier exercice complet d’Agrihub, centrale nationale de référencement et d’achat d’agrofournitures regroupant quatre pôles régionaux : Catélys (dont fait partie Terrena), Seveal, Caliance et Euralis. Outre l’amélioration des conditions d’achat, Agrihub a permis également de gommer l’inflation demandée par les fournisseurs, tout particulièrement en santé végétale. Cependant, la force d’Agrihub ne se limite pas à la fonction d’achat mais s’appuie également sur le partage d’une vision commune pour le développement et la mise en marché de solutions innovantes et source de performance.

ESPACE TERRENA

2012 a été une année marquée par des conditions climatiques très médiocres (printemps tardif et pluvieux, été touché par le mauvais temps) et le manque de confiance en l’avenir des consommateurs qui freinent leurs achats.

Ces deux faits majeurs ont un impact direct sur l’activité des magasins : une baisse du chiffre d’affaires de 2,7 % et de la fréquentation de 4,2 % pour la gamme rurale. Ces chiffres viennent néanmoins consolider la progression de 2011 qui avait été forte.

La carte de fidélité d’Espace Terrena a rencontré son public : déjà 35 000 titulaires tandis que les souscriptions se poursuivent. Elle nous permettra de fidéliser notre clientèle et de lui faire des offres plus personnalisées.

Sur le plan de la relation avec les adhérents, l’action des commerciaux chargés de marchés complémentaires (films plastiques, ficelle, produits d’hygiène, huile tracteur, GNR) a été efficace : la progression de chiffre d’affaires a été de + 21 %. À noter aussi la mise en place du catalogue internet sur Terciel qui va permettre de faire mieux connaître l’ensemble des gammes à destination des éleveurs. Notre offre est large, mais les produits ne sont pas tous en magasin.

La transformation de nos magasins s’est poursuivie. Le nouveau Relais Terrena de Rougé a été inauguré début 2012. Les Espaces Terrena de Bressuire et de Saint-Mars-la-Jaille ont été agrandis et sont opérationnels depuis le printemps 2013.

Les magasins de Savenay et de Couesmes, précédemment dans le périmètre de Terrena Grand Public, sont passés sous enseigne Espace Terrena. Situés dans des zones agricoles significatives, ils viennent compléter le maillage territorial en redéployant une offre plus adaptée aux adhérents, tout en gardant leur ancrage auprès du grand public.

PLATE-FORME ODALIS : + 6,56 % de chiffre d’affaires

La Société Odalis exploite une plate-forme de 12 500 m², classée Seveso Seuil Haut, à Mésanger. Le chiffre d’affaires de l’année 2012 est de 3 874 K€. Odalis a continué à optimiser le nombre de livraisons directes (11 426 livraisons) pour les exploitations agricoles, arboricoles et viticoles du Groupe Terrena, afin de limiter la hausse des coûts logistiques. Le nombre de livraisons par exploitation est de plus en plus difficile à diminuer du fait de l’impact de la Loi de Modernisation de l’Économie (raccourcissement des délais de paiement) qui incite à fractionner les commandes, et des flux tendus en termes de disponibilité de certains produits (en santé végétale et semences).

La plate-forme continue à développer son activité hors agriculture sur les marchés des produits classés (25 % du chiffre d’affaires prestation logistique). L’évolution des différentes réglementations (REACH, Seveso 3, rubriques de stockage, CLP, traçabilité des produits) permet à Odalis de proposer ses services à des industriels européens et à des sociétés commerciales régionales. Cette année, l’objectif de maîtriser les coûts logistiques des coopératives actionnaires a été atteint grâce à ce développement.

Odalis, société certifiée ISO 14001 depuis mai 2011, diminue chaque année son impact environnemental et se fixe comme objectif d’appliquer le référentiel SQAS CEFIC (industrie chimique) en 2013. Ces référentiels et les audits HQSE de ses clients industriels sont un atout majeur pour continuer à se développer sur le plan européen. Le travail mené par Odalis au sein du groupe de travail européen SC Trace va aussi permettre en 2014 d’assurer la traçabilité depuis l’amont jusqu’à l’exploitation agricole. Le Conseil d’administration a fixé à Odalis un objectif clair de performance : être au meilleur niveau du marché français en termes de qualité de service et de sécurité.

Conformément au plan Écophyto 2018 de la loi Grenelle II, l’année 2013 verra un changement profond dans le conseil et la distribution en santé végétale. Chaque utilisateur professionnel de produits de santé végétale devra, en outre, disposer d’un Certiphyto. Afin de permettre à chaque producteur de répondre aux exigences demandées, Terrena va mettre à disposition des équipes de terrain un outil de traçabilité du conseil dès 2013. Chaque conseil délivré, sécurisé par rapport au respect de la réglementation, sera ainsi transmis au producteur, archivé et consultable à tout moment, en particulier en cas de contrôle.

AGROFOURNITURES – COOPERATIVE TERRENA* unités 2012 2011Amendements fertilisants tonnes 303 000 329 400

Santé végétale ha 1 459 300 1 454 825

équipement agricole et rural M€ 43 44

Semences ha 323 500 328 670

* Terrena, Espace Terrena et Terrena Poitou

Page 28: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA26 RAPPORT ANNUEL 2012PÔLE PRODUCTIONS ANIMALES ET GRANDES CULTURES (PAGC)

FIOUL

Le volume de FOD (Fuel Oil Domestique) et de GNR (Gazole Non Routier) vendu en 2012 a progressé de 1,2 % par rapport à 2011, ce qui est exceptionnel sur un marché en baisse depuis de nombreuses années. Espace Terrena Fioul vend désormais 55 % de GNR et 45 % de FOD. Cette évolution favorable a notamment permis de prendre la décision d’investir dans un nouveau camion de distribution de 19 m3.

En 2012, une opportunité de développement s’est confirmée pour Espace Terrena : les Certificats d’Économie d’Énergie qui permettent d’aider financièrement les particuliers ou les entreprises investissant dans les économies d’énergie. D’autant plus que cette aide vient d’être étendue à toutes les énergies : cela se traduit par la remise de bons d’achat dans les magasins Espace Terrena ou Gamm vert.

Mais le principal fait marquant de l’année est le lancement par Espace Terrena Fioul Service d’un GNR de nouvelle génération : le Générium. Testé sur six tracteurs, avant et après utilisation du Générium, ce nouveau carburant apporte un double bénéfice :• une baisse de consommation de 1,7 %,• une diminution des rejets d’imbrûlés de 60 %.

Notons que cette création s’inscrit dans une démarche plus globale de recherche d’économie de carburant. À cette fin, Espace Terrena Fioul lance (en synergie avec Terrena Innovation et Sicadima) un groupe d’agriculteurs « Sentinelles de la terre » sur le suivi des consommations sur trois ans. Cette initiative débouchera sur la création d’une formation à la conduite économique pour les agriculteurs.

FIOULVolumes commercialisés unités 2012 2011Groupe Terrena m3 74 855 78 807

Nutrition animaleNUTRITION ANIMALEVolumes commercialisés aliments composés unités 2012 2011Groupe Terrena tonnes 1 357 846 1 343 402

dont Coopérative Terrena tonnes 558 597 554 294

* reprise de l’usine Lea en 2012

RÉPARTITION DES VOLUMES DU GROUPE TERRENA

ÉVOLUTION DU MARCHÉLe marché français des aliments composés poursuit sa baisse des volumes (- 0,54 %) avec 19,9 millions de tonnes produites en 2012.

Les aliments volailles sont en baisse de 0,5 %, les aliments porcs de 2,3 %, les aliments lapins de 1,7 %, les aliments caprins de 9,8 % et les aliments ovins de 1,34 %.

Seuls les aliments bovins progressent de 2,2 %, cette performance étant uniquement due au marché des aliments vaches laitières.

Le contexte de prix élevés des matières premières a eu un impact négatif sur la rentabilité des productions animales avec des réductions, voire des arrêts de production.

PROVAL

En deux années, Proval a vu ses activités se développer. Elles concernent :• l’installation et la maintenance des équipements techniques en

production laitière et dans les bâtiments volailles-lapins et porcs,• la distribution des équipements et des matériaux pour les

élevages,• enfin le machinisme, avec la vente de matériel tracté dans les

Mauges et le nord des Deux-Sèvres.

Conforme aux prévisions du plan quinquennal arrêté en 2010, cette progression est le résultat des efforts de rationalisation qui ont été réalisés, ainsi que du renforcement des équipes techniques et commerciales. Ce travail va se poursuivre et permettre à l’entreprise d’être plus réactive, plus précise dans ses conseils et d’innover avec le référencement d’équipements.

Notons aussi que le renforcement des partenariats avec les groupements, la laiterie, l’équipe nutrition, les magasins Espace et Relais Terrena a aussi favorisé cette performance.

Au titre des faits marquants, trois actions ont contribué fortement à la croissance de Proval en 2012 :• l’installation des équipements techniques pour l’exploitation

laitière expérimentale d’Arvalis en Loire-Atlantique,• la distribution de plus de 450 silos dans le cadre de l’opération

Qualistock,• enfin, au niveau du machinisme, l’élargissement des gammes

avec la vente de presses à balles rondes Kuhn et de matériel de désherbage mécanique Hatzenbichler.

Pour 2013, nous prévoyons deux actions représentant des enjeux importants :• le plan à 5 ans de Ter’Elevage pour rénover et créer des places

d’engraissement de jeunes bovins,• la mise à disposition pour les abonnés Terciel d’un catalogue

en ligne commun aux activités Espace Terrena, santé animale, nutrition et Proval.

PROVAL unités 2012 2011Chiffre d’affaires M€ 13,6 12,2

3 %Autres

23 %Ruminants

4,9 %Lapins

59,1 %Volailles

10 %Porcs

Page 29: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA 27RAPPORT ANNUEL 2012PÔLE PRODUCTIONS ANIMALES ET GRANDES CULTURES (PAGC)

ACTIVITÉ DE LA COOPÉRATIVE

RUMINANTSLa flambée des prix des matières premières a eu plusieurs conséquences sur notre marché d’aliments pour ruminants : une contraction des achats pour assurer la trésorerie des élevages et des arrêts de production significatifs dans les zones céréalières en vaches laitières et bovins.

La baisse du prix du lait constatée pour plusieurs laiteries de la région a accentué les difficultés de trésorerie chez les producteurs.

En caprins, les producteurs ont subi des baisses de volume de production et des prix du lait en raison des difficultés de valorisation de la filière.

Dans ce contexte, les mises en place en production de viande se sont réduites dans toutes les catégories en Pays de la Loire : - 8,7 % en JB et - 7,2 % en vaches, avec une conséquence négative sur les ventes d’aliments bovins viande de la coopérative : - 6,7 % en aliments pour JB.

Les ventes d’aliments vaches laitières de la coopérative ont légèrement baissé avec des variations contrastées entre les régions du nord et du sud de la coopérative.

En aliments caprins, dans un contexte difficile, les ventes ont progressé de 1,7 % alors que le marché a chuté de plus de 9 % en 2012.

Soucieuse d’augmenter sa performance en conseil, Terrena Nutrition animale a mis en place un référentiel technique dénommé Nutrirama pour son équipe de techniciens ainsi que de nouveaux outils d’aide à la décision pour optimiser la qualité des programmes alimentaires (suivi des quotas, montée au pic, valorisation des réformes, optimisation des GMQ, etc.).

Avec près de 1 000 éleveurs, la Solution Nouvelle Agriculture Profilia continue de se développer avec succès. Associée aux analyses de lait issues de Profilia, une nouvelle démarche Écométhane a été mise en place fin 2012 pour réduire de façon significative les rejets de méthane chez les bovins. Les résultats sont enregistrés mensuellement et la démarche s’affiche sur un panneau à l’entrée des exploitations.

Pour faire évoluer les prestations de gestion technico-économique, l’activité nutrition animale a développé un programme spécifique : Capaction, utilisé par 90 producteurs laitiers.

L’activité santé animale a innové en créant une nouvelle offre de services vétérinaires dénommée Ter’Vet : déployée depuis septembre 2012, elle renforce les démarches de prévention en élevage et améliore l’efficacité des prestations vétérinaires.

Les formules d’abonnement Ter’Vet Primo, Progrès ou Sérénité favorisent une collaboration durable entre le vétérinaire de Terrena et l’adhérent, marquée par des objectifs de progrès concrets.

PORCSLe cours moyen du porc au cadran de Plérin a été en 2012 de 1,454 contre 1,309 € en 2011, soit une progression de 11 %.

Les dernières analyses du MPB indiquent que le cheptel de truies en France a été en baisse de 3,2 % en 2012.

Dans ce contexte, l’activité nutrition animale s’est attachée à limiter les hausses de prix et à améliorer l’efficacité alimentaire de ses programmes d’aliments. Malgré un marché qui a chuté de 2,3 % en 2012, le volume d’aliments porcs du Groupe a progressé de 1 %.

Dans le cadre de la démarche « Nouvelle Agriculture », Terrena nutrition animale a lancé début 2012 une nouvelle gamme d’aliments, 2e âge Axior Starty Digest, contenant des nutrifacteurs. Le programme présente deux intérêts : il renforce la sécurité digestive des porcelets et réduit l’utilisation de supplémentations médicamenteuses en élevage.

Une nouvelle offre Nuxia composée d’aliments minéraux, de concentrés, de matières premières et d’un service de formulation, a été proposée aux éleveurs de porcs qui fabriquent leurs aliments à la ferme.

LAPINSLe marché des aliments lapins poursuit son repli avec une réduction de 1,7 % en 2012, confirmant la baisse continue de la production nationale.

Dans un marché national en recul de 1,7 %, l’activité aliments lapins de Terrena a progressé quant à elle de 1,7 %.

Pour accompagner la démédicalisation en élevage, l’activité a continué de développer de nouvelles formules dans la gamme ORFY Élevage (stabilisateurs de flore, stimulation de l’immunité des mères).

De plus, un nouveau programme alimentaire accompagne la mise en place du cahier des charges de production Lapin Nouvelle Agriculture destiné aux consommateurs.

VOLAILLES DE CHAIR ET PONTEAlors que le marché des aliments toutes volailles a chuté de 0,5 % en France, les volumes d’aliments volailles de chair de Terrena ont progressé de 5,7 % et de 16,3 % en aliments pondeuses. Les performances et la compétitivité des programmes alimentaires, le développement des modes alternatifs de production (plein air, label rouge, bio, etc.) et la sécurité des débouchés du Groupe en sont les principales raisons.

• Volailles classiquesTerrena Nutrition Animale a mis en place des solutions alimentaires de réduction de rejets de phosphore à travers ses aliments.Les essais terrain ont révélé que les rejets de phosphore sont diminués de 15 % en dindes médium et de 27 % en dindes lourdes par rapport à la référence Corpen.

• PonteL’activité ponte poursuit la mise en place de nouveaux élevages engagés depuis 2011, notamment en plein air et en bio pour satisfaire la demande de l’aval.Les volumes de la coopérative sont en croissance de 17,8 % et dépassent désormais les 42 000 tonnes.

FLAMBÉE DES PRIX DE MATIÈRES PREMIÈRES EN 2012Les cours se sont envolés à partir du début de l’été avec une augmentation sur les céréales de 44 % en 2012.

Le cours du tourteau de soja a atteint un niveau record de 560 €/tonne à la mi-juillet et enregistré une hausse de 63 % en 2012. Les autres tourteaux (colza, tournesol) ont suivi cette évolution.

L’activité nutrition animale a été également pénalisée par l’augmentation du complexe « cellulose » (pulpes de betteraves, luzerne et son).

Face à ces évolutions de marché, la politique d’achat de la coopérative (l’optimisation de la formulation, le partenariat avec l’activité céréales) a permis de limiter la hausse.

AUTRES FAITS MARQUANTS 2012

• Bilan de l’opération qualistockAvec 402 exploitations, 475 silos et 54 containers, cette opération a permis d’améliorer la sécurité, la capacité et la qualité du stockage de ces élevages.

• Nouvelle sacherie terrena nutrition animaleAfin de répondre aux axes AEI et à la charte de communication de Terrena, une nouvelle sacherie Terrena Nutrition animale a été mise en place, totalement recyclable avec du papier certifié PEFC issu de bois de forêts gérées durablement.

• Développement de l’activité exportLes volumes à l’exportation ont progressé de 36 % avec de nouveaux clients en Europe, en Afrique de l’Ouest et aux Antilles.

Page 30: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA28 RAPPORT ANNUEL 2012PÔLE PRODUCTIONS ANIMALES ET GRANDES CULTURES (PAGC)

Ruminants LAIT

L’année 2012 aura été compliquée au niveau climatique pour l’activité laitière, avec un mois de mars très frais qui a retardé le pâturage, et une année humide rendant difficile les ensilages d’herbe, les semis de maïs, ainsi que les ensilages de maïs à l’automne. La production fourragère a néanmoins été correcte en quantité, mais de qualité moyenne.

L’exercice a aussi été marqué par une flambée des cours des céréales et de matières azotées. De ce fait, les coûts de production ont augmenté d’environ 20 €/1 000 litres. Ajoutons que les performances laitières n’ont pas été au rendez-vous, avec des fourrages de qualité médiocre, et que notre outil Profilia a pu démontrer toute sa pertinence dans ce contexte en permettant de mieux ajuster les rations et d’optimiser l’efficacité alimentaire.

Au sujet de la conjoncture laitière, le bilan est lui aussi assez mitigé : en début d’année, des volumes en forte progression dans tous les grands pays laitiers ; à partir de l’été, les conditions climatiques qui font régresser la production ; au final, avec une demande en produits laitiers toujours soutenue et une production en repli, l’équilibre offre/demande est meilleur, et de ce fait les cours mondiaux se sont orientés à la hausse.

Au niveau de la politique laitière, citons en début d’année l’interdiction de publier des recommandations interprofessionnelles relatives au prix du lait. À noter aussi la suppression du système de pénalité à la française en cas de dépassement du quota, une décision qui anticipe de fait la fin des quotas.

Dans ce contexte, 373 millions de litres ont été collectés, soit 2 de plus qu’en 2011 et 40 de plus par rapport à 2009. Ces volumes supplémentaires laissent à penser que notre dispositif « double volume/prix différencié » répond bien aux attentes de nos adhérents.

Un Plan d’Accompagnement Filière Lait de 3,5 millions d’euros a aussi été décidé par Terrena afin d’accompagner nos adhérents dans cette période de changement et de les encourager financièrement à mettre en œuvre de nouveaux outils comme la prévision de livraisons et Profilia.

Enfin, nous constatons que la dynamique Laïta est en marche avec de belles performances commerciales en beurre, en fromage, mais aussi en produits secs élaborés. Pour consolider ce développement, un plan d’investissement de 100 millions d’euros est engagé sur 2012-2013 afin de continuer « à valoriser fortement et durablement le lait de nos adhérents ».

Pour 2013, avec des perspectives de marché plutôt favorables, nous continuerons à travailler nos deux priorités stratégiques définies avec la Commission Lait :• permettre aux producteurs d’optimiser leurs outils de production

au travers de notre dispositif volumes/prix,• fournir des repères pour identifier les marges de progrès au

niveau des coûts de production.

200

180

160

140

120

100

80

Janv

ier 2

006

Juille

t 200

6Ja

nvier

200

7Ju

illet 2

007

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008

Août

200

8Fé

vrier

200

9Se

ptem

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009

Mar

s 201

0Se

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010

Avril

201

1Oc

tobr

e 201

1Av

ril 2

011

Nove

mbr

e 201

2IPAA : calculé par l’hebdomadaire La Dépêche–Le Petit Meunier, cet indice mesure l’évolution du prix en disponible d’un panier de 16 matières premières représentatives des utilisations globales par les fabricants d’aliments (indice 100 : janvier 1995).

IPAMPA : indice reflètant l’évolution des prix de vente sortie usine des aliments composés observés par l’INSEE (base 100 : année 2005).

PRIX DES MATIÈRES PREMIÈRES (IPAA)ET PRIX MOYEN DES ALIMENTS (IPAMPA)

PERSPECTIVES ET PROJETS 2013

Malgré des perspectives difficiles dans les productions animales, l’activité nutrition animale vise une progression de 1 % de ses volumes, avec les actions suivantes :• mise en place d’un Indicateur de Densité des Aliments Livrés

en vrac, logiquement baptisé IDAL. Il permet aux éleveurs d’ajuster le réglage de leurs équipements de distribution automatique en fonction des variations de densité observées entre les livraisons. IDAL sera indiqué sur les bons de livraison des aliments composés en vrac sortis des usines,

• fin janvier, un catalogue de produits et spécialités d’élevage sera disponible pour les adhérents dans l’extranet Terciel,

• vaches laitières et bovins viande : les équipes Ruminants ont pour objectif de développer et d’équiper plus de 100 exploitations en démarche écométhane avec un compteur CO

2 associé,

• porcs : mise en place d’une démarche de services avec Elixir IC, un outil d’optimisation de l’indice de consommation,

• lapins : travaux d’expérimentation pour améliorer durablement les performances en maternité,

• nouvelle technologie – Évolution du site d’Ingrandes-sur-Vienne pour fabriquer des produits et aliments extrudés pour le Groupe et ses partenaires.

ÉVOLUTION DU PRIX MOYEN PAYÉ PAR TERRENA

400

350

300

250

200

150

100

50

0

22

297

2010 2012

16

309

20

323

2011

15

270

2009

€/1 000 litres

Prix composition qualité

Prix de base

Page 31: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA 29RAPPORT ANNUEL 2012PÔLE PRODUCTIONS ANIMALES ET GRANDES CULTURES (PAGC)

BOVINS

Les années se suivent mais ne se ressemblent pas pour l’activité bovine : après la sécheresse printanière de 2011, c’est plutôt l’excès d’eau qui a caractérisé l’année 2012. Quoi qu’il en soit, les conditions climatiques ont été favorables à l’élevage bovin : nourriture en abondance, et prix de marché d’un niveau jamais atteint ont procuré une bouffée d’oxygène indispensable à la production.

En jeunes bovins, la baisse annoncée en 2011 a été confirmée (- 5 %), même si nous maintenons une position supérieure au national (- 6,5 %).

En réformes laitières, la démarche Eli’te VL initiée fin 2011 a atteint son plein rendement en 2012. Les objectifs ont été atteints voire dépassés avec une progression de 22 % de vaches laitières livrées à Elivia. Le marché national a quant à lui régressé de 6 %.

PRIX PAYÉ AU KILO DE CARCASSE DES VACHESELITE VL

En vaches de réforme issues du troupeau allaitant, l’offre globale a été déficitaire quasiment sur toute l’année. Après la décapitalisation du troupeau en 2011 (sécheresse), le nombre d’animaux à réformer a fortement diminué.

En bovins maigres, la baisse des volumes de - 8,1 % peut apparaître comme une contre-performance. C’est en fait une bonne nouvelle. En effet, les éleveurs qui avaient vendu leurs broutards en 2011 ont fait le choix de les garder en 2012 dans leur atelier d’engraissement. Autant d’animaux que nous retrouverons à l’abattoir en 2013.

BOVINSVolume d’activité unités 2012 2011Groupe Terrena têtes 293 125 326 038

Jeunes bovins têtes 74 056 86 737

Gros bovins têtes 79 271 90 199

Bétail maigre têtes 63 533 64 840

Veaux têtes 76 265 84 262

dont Coopérative Terrena têtes 100 030 76 664

ÉVOLUTION DE LA COLLECTE TERRENA

380

370

360

350

340

330

320

310

371

2011

350

2010

334

2009

Millions de litres

Prix au kilo de carcasse

51 521 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50

S44 : amplitude > à 0,30 €/kgde carcasse

3,60

3,50

3,40

3,30

3,20

3,10

3,00

2,90

2,80

2,70

2,60

2012, c’est aussi la confirmation d’un engagement fort de la coopérative vis-à-vis de la production bovine, avec une enveloppe de 3,5 millions d’euros, destinée au financement du « plan de confortement filière » sur cinq ans. La déclinaison de cet accompagnement financier se traduit par un plan d’actions sur trois axes :• la rénovation du parc existant (COP Renov’place),• la construction de places supplémentaires (COP Crea’place),• la création de nouveaux ateliers JB (COP Sérénité).

Nous abordons donc l’année 2013 avec ce dispositif structurant et la capacité de nos équipes à porter cette offre auprès du plus grand nombre de nos adhérents sera le facteur déterminant de notre réussite.

OVINS/CAPRINS

L’activité ovine de l’union Ter’Elevage continue de progresser en 2012 suite à la prise en compte de l’activité de l’année complète d’Ovi-Ouest. Les adhérents ovins de Terrena représentent 58 % des volumes collectés par les 530 apporteurs de Ter’Elevage, et se positionnent comme le principal opérateur ovin du Grand Ouest.

Les mises en marché de l’année 2012 ont permis une meilleure revalorisation des agneaux, nécessaire aux producteurs afin d’amortir l’évolution constante des coûts de production et les impacts importants, par endroits, de la maladie de Schmallenberg.

La diversité des démarches qualité a permis de bien valoriser la production de chaque adhérent pour atteindre 70 % des agneaux commercialisés. Agriculture biologique, démarches officielles de la qualité et de l’origine, signatures régionales, démarches de proximité, nutrition santé avec la marque du Groupe Terrena D’Anvial… tels sont les atouts de la production ovine de nos territoires.

La réflexion engagée en 2012 par les commissions d’éleveurs pour le confortement de notre filière ovine va maintenant s’articuler autour de trois grands axes :• transmission, installation & création d’ateliers,• contrats de production en adéquation avec les besoins de

la filière,• amélioration des indicateurs techniques de production.

Sur ce dernier point, l’identification individuelle électronique, désormais obligatoire, constitue pour l’équipe technique la base des actions à développer, avec près de la moitié des brebis d’ores et déjà suivies par un logiciel de gestion de troupeau.

L’activité caprine quant à elle, principalement représentée par l’engraissement des chevreaux, est en pleine mutation. Dans un contexte difficile marqué par un prix de l’aliment d’allaitement très tendu, un prix de vente du chevreau très dépendant des marchés fragiles d’Europe du Sud et une saisonnalité liée aux décisions de la production laitière, la collaboration entre Terrena et Lœul & Piriot au sein de LPM, acteur majeur de l’abattage de chevreaux de l’Ouest, laisse augurer de belles perspectives pour l’avenir.

OVINSAnimaux commercialisés unités 2012 2011 Groupe Terrena têtes 112 290 117 373

dont coopérative Terrena têtes 65 508 68 440

CAPRINSAnimaux commercialisés unités 2012 2011 Groupe Terrena têtes 38 295 40 598

dont coopérative Terrena têtes 37 219 –

373

2012

Semaines

Prix payé des vaches HolsteinPrix payé des vaches Elite Holstein

Page 32: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA30 RAPPORT ANNUEL 2012PÔLE PRODUCTIONS ANIMALES ET GRANDES CULTURES (PAGC)

Monogastriques PORCS

Le cours du cadran détermine à plus de 90 % le prix du porc, d’où son importance :• en 2010, 1,145 €/kg,• en 2011, 1,309 €/kg,• en 2012, 1,454 €/kg.

De 2010 à 2012, le prix du porc a gagné plus de 30 centimes d’euro. Dans le même temps, le coût alimentaire a atteint des sommets, comme par exemple le cours du soja qui a atteint plus de 550 € la tonne.

Pour les exploitations, l’année 2012 est très contrastée d’un point de vue économique : celles qui ont un lien fort au sol sont nettement moins dépendantes de la volatilité des matières premières et maîtrisent mieux les intrants par l’apport d’engrais organique produit par l’élevage.

Terrena a commercialisé 428 000 porcs dont 340 000 unités pour la section porc de la coopérative. Malgré un marché en recul de 3 % sur la moyenne des quatre dernières années, la coopérative a progressé de 19 % grâce à l’arrivée de nouveaux adhérents, preuve d’un dynamisme et de création de valeur ajoutée pour les éleveurs.

PERFORMANCE & TECHNICITÉAu cours du second semestre, un groupe d’étudiants de l’ESA (École Supérieure d’Angers) a mené une étude qualitative auprès d’un grand nombre d’éleveurs, intitulé « Bilan et perspectives à court et moyen terme ».

78 % des enquêtés se disent « plutôt satisfaits » de Terrena Porc et 18 % se disent même « tout à fait satisfaits ». Les travaux des étudiants ont permis de mettre en place un plan de progrès par service afin de continuer à délivrer le meilleur service possible.

INFORMATION & CONVIVIALITÉAu cours de l’année, plusieurs rendez-vous sont proposés : réunions de secteurs, assemblées de production, CETA, forums techniques, réunions « grillade »… Chacune de ces rencontres se termine autour d’un repas facilitant la poursuite des échanges entre producteurs.

La communication a également évolué au cours de l’année 2012 : la lettre hebdomadaire « Aveltis Hebdo » a, depuis le printemps, un volet spécifique Pays de Loire, et l’extranet « Terciel » est plus complet et convivial depuis l’automne.

GESTION DE PROJETSCela fait déjà un an qu’un homme « conception de bâtiment » est arrivé au sein du groupement. La mise aux normes des élevages avance à grand pas, et désormais les éleveurs se projettent dans l’avenir en repensant leurs outils. Pérennité, énergie, sanitaire, ergonomie,... sont des mots-clefs au cœur de notre réflexion. D’ailleurs, l’équipe technique est formée pour vous accompagner sur ces sujets.

En 2013, l’activité porcine de Terrena se fixe quatre objectifs :• optimiser le coût alimentaire, notamment par des outils

informatiques développés en interne,• continuer à accompagner la restructuration des élevages,• accélérer la démédicalisation avec un groupe de « Sentinelles de

la terre »,• renforcer les créneaux à valeur ajoutée.

EXTRAIT DE RÉSULTATS GTE NAISSEURSENGRAISSEURS*Critères unités Terrena Terrena Pays de 20 % > Moyenne LoireTruies présentes têtes 215 162 147

Vifs produits/truie/an kg 2 793 2 538 2 460

Porcs produits/truie/an têtes 24 22,1 21,8

IC global 2,76 2,83 2,90

* Année 2011

VOLAILLES LABEL — FERMIERS D’ANCENIS

Au regard des volumes produits et de la consommation, le marché des volailles Label rouge est resté stable en 2012 et n’a pas été directement affecté par la baisse du pouvoir d’achat des consommateurs. Dans ce contexte, la production aux Fermiers d’Ancenis a atteint un volume de 8,69 millions de volailles label.

Avec 295 000 m2 de surface de bâtiments, dont 4 % sont consacrés à la production biologique, le potentiel de production du groupement de producteurs se maintient, les arrêts d’élevage étant compensés par des créations. Avec l’accompagnement financier de Terrena et de Gastronome, 10 nouveaux bâtiments ont été construits et 25 sont en prévision sur 2013.

Sous l’angle économique, l’ensemble de la filière a été affecté par des hausses de matières premières sans précédent qui n’ont été que partiellement répercutées sur le produit fini. Les producteurs des Fermiers d’Ancenis ont contribué à cette difficulté à hauteur de 1 €/m² sur une bande de volaille.

2012, c’est l’année du rapprochement entre les Fermiers d’Ancenis et la gastronomie. Fortes de quatre nouvelles médailles au Concours général agricole cette année, nos volailles fermières ont été mises à l’honneur par de grands chefs qui les ont sublimées au travers de recettes d’exception, comme sur le pont de Verdun à Angers le 1er juillet dans le cadre des Tablées Uniques, ou lors du concours Gargantua des meilleurs cuisiniers de la restauration collective à Jallais.

Autre fait marquant : la reconnaissance du travail effectué par tous les éleveurs en matière d’environnement avec l’obtention de la certification Valeur Environnementale de niveau 2. C’est le niveau le plus élevé de certification collective et cette distinction va dans le prolongement des engagements pris dans le cadre de la norme Agriconfiance NF V 01-007.

L’ensemble des actions menées par les Fermiers d’Ancenis a pour objectif de répondre aux attentes de nos clients et aux attentes des consommateurs. Aussi, nous intégrons dans notre réflexion les préoccupations en matière de santé humaine.

Page 33: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA 31RAPPORT ANNUEL 2012PÔLE PRODUCTIONS ANIMALES ET GRANDES CULTURES (PAGC)

Fiers de leur métier, les éleveurs des Fermiers d’Ancenis sont à l’écoute des consommateurs. Ils sont allés à leur rencontre dans les magasins où ils ont animé 62 week-ends, mettant en avant les qualités de nos volailles fermières.

En 2013, nous poursuivrons les échanges avec nos ambassadeurs que sont les chefs cuisiniers de la région, nous finaliserons le programme d’implantation de haies sur les parcours pour atteindre plus de 200 kilomètres et nous nous attacherons à valoriser nos différences auprès de nos clients et consommateurs

VOLAILLES LABELVolailles Fermiers d’Ancenis unités 2012 2011Chiffre d’affaires M€ 48,9 48,3

Labellisations % - 0,8 - 0,5

Productions label têtes 8 688 607 8 731 216

VOLAILLES CLASSIQUES ET CERTIFIÉES

L’année 2012 s’est achevée avec des volumes de production en volaille de chair en hausse de 1 % (139 250 tonnes) par rapport à l’année précédente. Un exercice marqué une fois de plus par des prix de vif élevés (+ 25 %) que les abattoirs n’ont pu répercuter que pour moitié à leurs clients distributeurs. Les cours des céréales ont atteint un niveau élevé, proche des 250 €/tonne jusqu’au troisième trimestre. Le cours du soja a notamment culminé à un prix supérieur à 550 €/tonne. En fin d’année, ces cours ont connu une accalmie qui a remis définitivement en cause la dernière hausse tant attendue par les abatteurs. Ainsi, 2012 aura été la réédition de 2011 dans des proportions démesurées qui ont impacté très lourdement l’ensemble de la filière volailles françaises. Les performances technico-économiques ont été supérieures aux objectifs pour toutes les espèces.

Le niveau de production de Valiance s’est maintenu en 2012 avec des rotations plus rapides des élevages qu’en 2011, notamment en poulets de chair.

Autre fait marquant : la mise en route du nouvel abattoir de dindes à Moncoutant avec le passage de la production de dindes médium en dindes plus lourdes. Cette nouvelle approche industrielle de la dinde de chair dans un contexte de marché déplorable était nécessaire au groupe Gastronome pour gagner en compétitivité et investir de nouveaux marchés. Du côté des élevages, les performances techniques en dindes lourdes ont été au rendez-vous.

En canards, l’année a été correcte en volume, tant sur le marché intérieur en frais que pour l’export en congelé (bien qu’il y ait des incertitudes croissantes sur les volumes de l’Allemagne qui devient très contraignante sur le sujet du bien-être animal).

INDICE DE PERFORMANCE 2012COMPARÉ ITAVI/VALIANCE

500

450

400

350

300

250

200

150

100

50

0ItaviItavi ValianceValianceItaviValiance

Poulet standard Dinde Canard

Indice de performance = [(GMQ * VIABILITE)/indice de consommation]/10

La répercussion des hausses n’a été prise en compte que pour moitié à fin décembre par les clients, ce qui illustre bien pour la troisième année consécutive les difficultés pour les abatteurs à surmonter des hausses de tarifs. Ces derniers ne pourront supporter longtemps de telles volatilités du coût alimentaire (70 % du coût vif) car elles mettent en péril cette filière. D’ailleurs, nous avons dû demander aux éleveurs une contribution exceptionnelle de 2 € du m² au titre de cette année 2012.

En résumé, notre environnement a changé et notre marché national est de plus en plus convoité par des producteurs étrangers qui prennent des parts de marché supplémentaires d’année en année, au fur et à mesure des référencements.

GAVAGE

L’année 2012 a été marquée par un recul de la production en France de 5 %. Cette baisse est volontaire afin d’adapter au plus juste les volumes à la demande suite à l’envolée des coûts des matières premières. Une augmentation des coûts de production qui n’a pas impacté les marges des éleveurs du fait d’un ajustement des prix de reprise.

Les volumes du groupement en prêts à gaver sont en légère augmentation avec 519 000 canards produits. Cette année 2012 a vu l’installation de cinq nouveaux projets dans cette production. En canards gras, les mises en gavage sont stables avec 345 000 animaux gavés. Les résultats techniques en élevage sont en progression avec une augmentation de 3,1 % de la marge brute des éleveurs.

Sur le premier semestre 2013, les premiers logements collectifs seront installés dans les bâtiments de gavage. De plus, un plan de développement d’une dizaine de bâtiments sera mis en place sur le second semestre afin de pallier l’arrêt de production d’éleveurs qui ne souhaitent pas investir pour se mettre aux normes avant 2016.

GROUPEMENT PALMIPÈDES GRAS21 producteurs (canards PAG) unités 2012 2011Production (PAG) nombre 519 150 518 900

16 gaveurs unités 2012 2011Canards gras nombre 345 000 369 428

Foies tonnes 186 203

Viande tonnes 1 479 1 081

ŒUFS

Après une chute très importante survenue au printemps 2012, la production d’œufs en France a retrouvé en fin d’année son niveau d’avant la mise aux normes.

En production d’œufs standards, nous assistons à une concentration des élevages, puisque le Groupe comprend désormais 16 éleveurs pour 1 817 000 poules.

En termes de perspective, notre développement est toujours axé sur la construction de bâtiments de 30 000 poules en volières, afin de répondre aux besoins en production d’œufs plein air ou au sol exprimés par nos clients locaux.

PRODUCTION ŒUFSGroupe Terrena unités 2012 2011Producteurs nombre 141 150

Œufs milliers 793 000 777 032dont coopérative TerrenaProducteurs nombre 64 67

Œufs milliers 263 000 218 312

305 296

451 437

181 179

Page 34: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA32 RAPPORT ANNUEL 2012PÔLE PRODUCTIONS ANIMALES ET GRANDES CULTURES (PAGC)

LAPINS

Dans un contexte de baisse de la production nationale du fait d’arrêts d’élevage (baisse de 2,1 % des inséminations) et de difficultés sanitaires, Terrena Production Lapins a maintenu ses apports à hauteur de 3,894 millions de lapins en 2012. Une performance qui s’explique principalement par l’arrivée de nouveaux adhérents entre 2011 et 2012 et qui traduit bien le dynamisme et l’attractivité du groupement de producteurs.

Sous l’angle économique, l’année est marquée par les hausses sans précédent des matières premières. La revalorisation du prix de base par les abattoirs (+ 3,6 % en par rapport à 2011) a permis de maintenir partiellement les marges éleveurs affectées par l’augmentation du prix de l’aliment.

Au regard du Renaceb 2011, Terrena Production Lapins s’inscrit toujours dans le quart supérieur des 24 groupements du réseau, avec une marge sur coût alimentaire de 0,97 €/kg et une productivité de 15,54 kg/IA.

Autre fait marquant de l’année : la mise en marché du lapin Nouvelle Agriculture à l’issue de plus de 4 années de réflexion menée par l’ensemble de la filière lapin, les éleveurs, le groupement, la nutrition animale et l’abattoir. Le lapin Nouvelle Agriculture est le résultat d’un progrès technique majeur, obtenu grâce à la maîtrise croissante des différents facteurs de production par les éleveurs qui peuvent désormais s’affranchir de l’utilisation de médicaments du sevrage à l’enlèvement des lapins. C’est aussi la conséquence d’une bonne analyse du marché mettant en avant la nécessité de proposer aux consommateurs de nouveaux produits en rayon, plus en accord avec leurs attentes, notamment en matière de nutrition santé et de proximité avec l’éleveur.

À noter enfin un événement de taille : l’émergence d’un vrai leader dans le paysage cunicole avec la création d’ALPM, Association Lœul & Piriot Terrena dont l’objectif est de mobiliser les moyens nécessaires, notamment en Recherche & Développement, en intégrant les grands enjeux que sont l’évolution du mode d’élevage ou le bien-être animal.

Pour 2013, Terrena Production Lapins réaffirme sa volonté de conforter sa production de lapins Nouvelle Agriculture et de conserver son avance en poursuivant sa politique d’innovation continue.

LAPINSGroupement Lapins Terrena unités 2012 2011Lapins mis en marché milliers 3 894 3 559

Évolution % + 0,9 % + 17,0 %

Chiffre d’affaires M€ 17,9 14,4

Agriculture biologiqueLa France comptait 23 135 exploitations agricoles engagées en bio en 2011, soit 4,5 % des exploitations françaises. Les surfaces bio ont donc continué de progresser (+ 15,3 % en 2011 par rapport à 2010) pour représenter 3,5 % de la Surface Agricole Utile (SAU).

Avec 3,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires, la consommation de produits alimentaires bio atteint désormais 2,3 % du marché alimentaire total. Notons que ce marché connaît une progression constante d’environ 10 % par an depuis le début des années 2000.

Bien que nous ne disposions pas encore de chiffres officiels, la croissance est toujours au rendez-vous en 2012.

Concernant Terrena, nous assistons à un nouveau développement des productions bio : près de 40 % en collecte de grains, 11 % en nutrition animale et 17 % en œufs, pour ne citer que ces productions.

Face à ce développement, nous avons consacré la totalité du silo de Pouancé (11 000 tonnes) au stockage des grains biologiques à partir de la collecte 2012. Nous avons aussi sécurisé nos approvisionnements de matières premières pour la nutrition animale.

Les prix des produits végétaux et animaux quant à eux se sont maintenus à de très bons niveaux pour la quatrième année consécutive.

On peut déduire de ces résultats que le ralentissement de la croissance économique a pour l’instant peu impacté les marchés bio.

Sur 2013, nous nous attendons à une consolidation des marchés car il faut sans doute souffler un peu après ces années de très forte croissance. Nous allons en profiter pour renforcer les collaborations avec nos partenaires régionaux pour encore mieux préparer l’avenir.

AGRICULTURE BIOLOGIQUEQuantités commercialisées unités 2012 2011Viandes rouges tonne 3 300 3 331

Volailles tonne 3 297 4 464

Œufs tonne 5 198 4 430

Céréales tonne 9 351 6 272

Nutrition animale tonne 42 652 38 347

Page 35: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA 33RAPPORT ANNUEL 2012PÔLE PRODUCTIONS ANIMALES ET GRANDES CULTURES (PAGC)

Semences Terrena SEMENCES TERRENA

Terrena est l’un des leaders français de la production de semences autour de 4 grandes familles de productions : potagères et fleurs, fourragères, céréales et protéagineux, maïs.

Le chiffre d’affaires de l’activité semences a progressé de 23 % en 2012.

• En semences de maïs, les surfaces de multiplication ont à nouveau progressé plus vite que le marché national en 2012 pour dépasser le précédent record (2009) de 7 %. L’année a été très atypique d’un point de vue climatique avec un retard de 15 jours des semis dû à une forte pluviométrie. Une période sèche s’en est suivie alors que les réserves en eaux étaient déjà très basses. Revenue au moment de la floraison, la pluie a ensuite duré jusqu’à la fin de l’année et a fortement perturbé les récoltes. Compte tenu du volume record qui était prévu à la récolte, la période de séchage a été allongée de trois semaines. La pluie n’a pas favorisé une récolte rapide, les engins ne pouvant pas rentrer dans les parcelles. Il a alors fallu faire appel à des équipements dédiés aux rizières en Italie pour récolter quelques centaines d’hectares. Au final, aucune parcelle n’a été perdue. Ces conditions ont néanmoins perturbé l’organisation et la productivité des stations, tant au niveau des réceptions et du séchage que du triage et du calibrage. À noter une augmentation de 36 % du nombre de variétés multipliées en 2012 par rapport à la moyenne des années précédentes.

• En semences de céréales, la campagne 2012 a été très soutenue avec une progression de 10 % vs 2011. Les stations ont réalisé une production proche des records.

• En semence potagères, la production de pois potager a vu un repli très net par rapport aux années précédentes, expliqué par un assainissement des stocks de nos clients, notamment en Afrique du Nord. Les autres cultures potagères quant à elles ont progressé, en plein champ comme en tunnel.

Le travail commercial initié en 2011 a aussi commencé à porter ses fruits en 2012 avec la progression du nombre de nouveaux clients.

• En semences fourragères, Le bilan de l’année est mitigé : bon globalement en graminées et mauvais en légumineuses. Là encore, l’influence négative d’une météo pluvieuse est manifeste, avec des rendements en luzerne assez médiocres.

L’activité semences se déploie sur trois sites : Beaufort-en-Vallée, Lusignan, Vern-d’Anjou.

Le projet de rénovation des outils industriels a débuté en 2012 sur Beaufort avec une première tranche de 7 M€. La station de Beaufort a vu en 2012, en plus des mises aux normes nécessitées par notre classement ICPE, l’ajout de 3 300 m² de stockage, une nouvelle ligne de triage (potagères) et une ligne d’ensachage automatisée. La capacité de séchage a été augmentée dès 2012 et le sera encore en 2013.

Le programme d’investissement continuera sur 2013 jusqu’à 2015 et concernera l’ensemble des trois stations.

COOPÉRATIVE TERRENA unités 2012 2011Production de semences qx 420 800 350 887

Effectif ETP 155 142

Producteurs nombre 566 555

Surfaces ha 10 846 9 396

Clients internationaux nombre 70 70

Page 36: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA34 RAPPORT ANNUEL 2012PÔLE PRODUCTIONS ANIMALES ET GRANDES CULTURES (PAGC)

Viticulture VIGNERONS DES TERROIRS DE LA NOËLLE

L’année 2012 des Vignerons des Terroirs de la Noëlle a été marquée par un volume commercialisé à nouveau en hausse de 3 % (+ 27 % déjà l’année passée par rapport à 2010). Les appellations muscadet ont été les moteurs de cette hausse (+ 26 %) alors que les autres appellations ont connu une tendance à peu près similaire à l’année 2011. Notons toutefois une nouvelle progression de 13 % de notre anjou rouge qui a encore été médaillé d’or.

Le chiffre d’affaires de l’année quant à lui suit la même tendance avec une progression de 2 %.

VIGNERONS DES TERROIRS DE LA NOËLLE unités 2012 2011Chiffre d’affaires M€ 7,0 6,9

Produits commercialisés hl 53 000 50 600

Volumes commercialisés en vins finis conditionnés hl 26 600 28 000

Volumes vinifiés hl 21 200 41 600

Surfaces de vignes ha 712 721

Le fait marquant de l’année 2012 reste la faiblesse des volumes récoltés, un constat que la profession n’a pu effectuer que très tardivement, parfois même une fois la récolte engrangée. Même si les prévisions étaient modestes, le résultat a surpris et ce, jusqu’au début des vendanges ! Citons pour preuve les estimations de l’interprofession qui ont baissé de 30 % en volume entre le 1er septembre et la fin du même mois. Ainsi, les rendements enregistrés ont été cette année de 22 hectolitres/hectares en muscadet et de 40 hl/ha en gamay. Plusieurs causes peuvent expliquer cette baisse conduisant à la plus faible récolte en Loire, mais aussi en France depuis 1991 : mauvais mois d’août 2011, gels printaniers, mois d’avril très frais, mauvaise floraison en juin, très maussade, sécheresse d’août à fin septembre, etc. Quant aux pluies d’automne, elles n’ont pas inquiété les vignerons du Muscadet et de la région d’Ancenis qui cultivent des cépages précoces ayant pu être vendangés avant les pluies. Ainsi, la qualité du millésime 2012 aux Vignerons de la Noëlle est extraordinaire, avec des degrés naturels quasiment tous supérieurs à 12° en blancs.

L’activité de l’année a été marquée par le renouvellement de notre certification IFS/BRC, mais aussi par notre certification bio pour désormais pouvoir vinifier, conditionner et commercialiser un véritable « vin bio », en l’occurrence du muscadet-sèvre-et-maine sur lie bio. Autre innovation de l’année : la mise en place d’un filtre tangentiel utilisable sur bourbes et sur vins. Cet outil présente l’intérêt d’améliorer les conditions de travail, de limiter les pertes de matières premières, de diminuer les effluents viticoles et permet une qualité accrue de filtration avec une meilleure productivité.

Après le succès retentissant du lancement fin 2011 de notre vin liquoreux « Les Grains Givrés de la Noëlle », produit à partir de raisins récoltés sur l’exploitation viticole de Terrena, nous avons souhaité innover autrement en 2012. Ainsi, du travail méticuleux à la vigne chez plusieurs de nos adhérents et des synergies entre les équipes salariées de l’activité et de LVVD (Loire Viti Vini Distribution) est née une gamme d’excellence : les crémants de Loire Madame de Chanceny. Lancés à l’automne au Caveau des Vignerons de la Noëlle et dans les réseaux Gamm vert et Espace Terrena, ces crémants, proposés en blanc ou rosé, sec ou demi-sec, se veulent être des vecteurs pour faire savoir notre savoir-faire, en sublimant les palais les plus avertis comme ceux des découvreurs. La première cuvée vient d’ailleurs d’obtenir une prometteuse médaille d’argent pour son premier concours.

ALLIANCE LOIRE

La filiale de commercialisation commune avec les caves coopératives partenaires a connu un exercice en hausse de 4,5 % en volume et de 1 % en chiffre d’affaires. En 2012, la croissance a été soutenue par le marché français, et notamment par le marché dit « Trad », (un véritable paradoxe au regard des éléments météorologiques ayant perturbé la saison touristique). Cette bonne performance conforte la politique de développement de la structure avec plusieurs nouvelles arrivées de commerciaux cette année.

L’événement majeur de l’année est sans nul doute l‘arrivée de la Cave de Mareau-aux-Prés (Orléans) qui produit un peu moins de 5 000 hectolitres annuellement. Son cépage phare est le pinot meunier, qu’aucune autre cave ne produit.

ACKERMAN

Avec un chiffre d’affaires en hausse de 2 % en 2012, Ackerman confirme sa croissance et surfe sur les retombées de son bicentenaire fêté en 2011. La société Monmousseau, basée à Montrichard, et acquise en fin 2010, a connu quant à elle un exercice en hausse de 4 %. Les deux entreprises enregistrent toutes deux une forte croissance à l’export, mais aussi au travers de l’activité de leurs caveaux de vente aux particuliers. Enfin, l’activité de vente à distance issue de la reprise de Donatien Bahuaud en 2009 connaît une nouvelle année de hausse significative.

Page 37: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA 35RAPPORT ANNUEL 2012PÔLE PRODUCTIONS ANIMALES ET GRANDES CULTURES (PAGC)

POMMIAUX

Filiale de Terrena, la SA Pommiaux a transformé sur son site de Martigné-Ferchaud en Ille-et-Vilaine un volume de 9 000 tonnes de pommes en 2012.

Cette matière première issue à 50 % des coopérateurs arboriculteurs Terrena est complétée par 50 % d’achats sur le marché libre auprès de groupements de producteurs sur tout le territoire national.

Les 65 800 hectolitres de jus de pommes « 100 % pur jus » obtenus ont été commercialisés auprès d’industriels français conditionnant pour leur propre marque et majoritairement pour la grande distribution à marque MDD.

Pommes à jusLa SA Pommiaux a vu son prix de matière première augmenter de 25 %, fragilisant pour la deuxième année consécutive son compte d’exploitation.

Malgré les ajustements opérationnels apportés sur sa productivité et les démarches commerciales auprès de ses clients, cet exercice 2012 ressort déficitaire.

Pour 2013, un retour à la normale des cours de pommes est indispensable pour une stabilisation de l’activité.

LUP’INGRÉDIENTS

En 2012, l’activité Lup’Ingrédients a poursuivi son développement commercial sur une dynamique proche de l’exercice 2011, avec une augmentation de ses volumes de 14 %, soit une progression cumulée de 30 % sur les deux dernières années.

Fidèle à son modèle stratégique, Lup’Ingrédients s’appuie sur les adhérents de la coopérative et sur toute la filière lupin de Terrena pour approvisionner son unité de production en matière première.

Les mises en production de graines de lupin étant tirées par les débouchés, nous assurons un écoulement total de la marchandise et une progression du revenu minimum garanti à nos producteurs.

La progression à deux chiffres de nos marchés est le fruit du travail collégial de toute une équipe sur :• des travaux R&D pour la fiabilisation de notre produit P 450

breveté fin 2011,• des améliorations technologiques en production permettant des

gains de productivité,• la refonte globale de notre système qualité sur les bases du

référentiel ISO 22000,• des démarches commerciales raisonnées et concurrentielles sur

un marché de dimension européenne.

Protéines végétalesAinsi, Lup’Ingrédients aura gagné en 2012 des parts de marchés sur ses concurrents et ouvert de nouvelles perspectives en agroalimentaire, en travaillant sur les qualités nutritionnelles et fonctionnelles de ses ingrédients (riches en protéines, sources de fibres, associées à des acides gras essentiels, vitamines et minéraux).

Pour 2013, Lup’Ingrédients vise la place de leader européen, un objectif ambitieux mais réaliste si l’on se réfère aux progressions enregistrées depuis deux ans ainsi qu’aux engagements forts contractés sur cette fin d’année.

Pour soutenir ce développement commercial, la certification ISO 22000 attendue pour le 1er semestre sera un atout supplémentaire.

Des projets R&D seront travaillés pour l’élargissement de notre gamme et des sujets en lien avec la nutrition santé seront examinés sur des échéances à moyen terme.

Notre activité est en plein essor, les champs d’applications sont nombreux et loin d’être tous explorés... nous mettons donc tout en œuvre pour les découvrir et les exploiter au mieux.

Page 38: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA36 RAPPORT ANNUEL 2012PÔLE FILIÈRES VÉGÉTALES ET DISTRIBUTIONS SPÉCIALISÉES (FVDS)

JOUFFRAY-DRILLAUD

• SemencesDe la recherche fondamentale à la production de semences, Jouffray-Drillaud (JD) est créateur de variétés fourragères et de plantes de couverture de sol. En 2012, le marché des ventes de semences fourragères a été peu porteur. Cependant, l’expertise reconnue de JD lui a permis de conforter sa position parmi les leaders à l’échelle nationale. L’entreprise a aussi pérennisé le lancement d’un conservateur d’ensilage unique en France, provenant d’une technologie développée aux USA. Le développement de la gamme SAS (Solution Appliquée à la Semence) est une véritable innovation pour les fourragères d’un point de vue technologique et voit ses ventes en forte progression, tout comme les couverts végétaux et plantes compagnes qui continuent à se développer fortement. On retiendra aussi l’annonce d’une alliance stratégique avec Syngenta sur la gamme hybrides, ainsi que la création de Phytunion semences, filiale JD à 100 %, qui commercialise une gamme de services avec des premiers résultats très prometteurs.

• Nutrition-santé végétaleAdjuvants extemporanés, produits de bio-protection et de bio-nutrition, solutions appliquées aux semences sont les champs d’investigation de la Recherche & Développement de Jouffray-Drillaud. Le développement de ces nouveaux produits s’appuie sur des partenaires ressources en substances actives, des méthodes innovantes de screening, un réseau d’expérimentation multilocal et un savoir-faire dans l’homologation. La gamme santé végétale a connu un développement significatif des produits adjuvants, permettant à JD de conforter sa place de leader sur ce marché.

La gamme biosciences connaît aussi un développement commercial soutenu, ainsi qu’un fort élargissement de sa gamme avec plusieurs projets de recherche en cours pour des mises en marché dans les années à venir.

Enfin, la gamme antilimaces a souffert d’une demande modérée et d’une pression importante sur les prix, en raison d’une nuisance modérée des limaces et d’une concurrence accrue.

Nutrition et santé végétaleLe déploiement du projet industriel en cours (atelier de conditionnement, enrobage et triage) va permettre des gains significatifs en productivité et en sécurité, avec l’objectif de développer un outil industriel de référence, en semences fourragères et en gazons.Enfin, Jouffray-Drillaud a déployé sa nouvelle image et son nouveau logotype, deux initiatives venant s’inscrire dans la stratégie de la société, l’écoperformance, ou comment allier l’efficacité agronomique, économique et le respect de l’environnement. Sans oublier la mise en ligne d’un nouveau site Internet pour assurer une promotion efficace de Jouffray-Drillaud auprès de ses différents publics.

RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2012DE JOUFFRAY-DRILLAUD

44 %NutritionSanté végétale

3 %

53 %Semences

Prestations

JOUFFRAY-DRILLAUD ET FILIALES unités 2012 2011Chiffre d’affaires M€ 56,4 54,3

Effectifs ETP 142 138

Pôle Filères Végétales et Distributions Spécialisées (FVDS)

Le pôle Filières Végétales et Distributions Spécialisées (FVDS) travaille au développement de solutions innovantes afin de satisfaire la demande grandissante de ses adhérents et des consommateurs. Pour cela, il faut progresser dans la connaissance scientifique, investir dans les processus d’innovation et explorer la santé des plantes.

SEMER & DISTRIBUER

Page 39: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA 37RAPPORT ANNUEL 2012PÔLE FILIÈRES VÉGÉTALES ET DISTRIBUTIONS SPÉCIALISÉES (FVDS)

NÉHO

2012 a été pour Ného une année de transition, marquée par des changements d’organisation liés à notre volonté d’être encore plus proches de nos clients, Le contexte quant à lui s’est révélé peu favorable :• les horticulteurs et pépiniéristes, après une année 2011 très

difficile du fait de la sécheresse au printemps, ont d’abord épuisé les stocks de fournitures non utilisés sur 2011 et ont donc réduit leurs approvisionnements sur 2012,

• l’automne très humide a retardé les chantiers d’Espaces Verts et freiné les ventes aux paysagistes et aux collectivités.

Ného a cependant maintenu le même niveau de chiffre d’affaires qu’en 2011, soit 32 M€.

Les efforts des équipes ont porté sur une nouvelle sélection d’offres-produits, le renforcement des relations avec les fournisseurs par le biais de la signature de chartes, l’amélioration des relations commerciales avec les clients et la progression de notre taux de service.

La supply chain a été optimisée avec, en région lyonnaise, le transfert du dépôt de Saint-Genis-les-Ollières vers un magasin mieux situé, à Écully. Le back-office de l’activité espaces verts a, lui, été transféré sur le siège des Ponts-de-Cé, près d’Angers, pour être plus proche des équipes commerciales.

En 2013, nous améliorons la présentation de nos gammes. Nous étoffons notre offre de produits innovants et de nouveaux services vers les professionnels. Les forces de vente vont être dotées d’un nouvel outil de GRC (Gestion de la Relation Clients) qui leur permettra d’être encore plus réactives. Enfin, nous nous mettons en ordre de marche en vue d’obtenir l’agrément de Ného pour la vente de produits phytosanitaires, en améliorant notamment la traçabilité de nos conseils.

Distributions spécialisées LVVD

Loire Viti Vini Distribution est spécialisée dans la distribution et le conseil viticole et vinicole, la culture de la vigne, le traitement et l’élaboration des vins. LVVD possède huit espaces de vente LVVD, des côtes-de-grand-lieu à Chinon.

Le chiffre d’affaires 2012 est en recul de 8 % par rapport à 2011 et s’établit à 24,6 M€.

L’activité a été impactée par la pression des maladies de la vigne de début mai à fin août et par une récolte incroyablement faible, la plus basse depuis 40 ans. Le vignoble a subi plusieurs aléas climatiques : gel, floraison hétérogène, grêle localisée, coulures importantes, nouaisons difficiles.

Au titre des faits marquants 2012, citons un nouvel élan pour la Méthode traditionnelle : nous avons investi dans une nouvelle chaîne de dégorgement pour l’élaboration des vins effervescents afin d’obtenir un produit homogène et de meilleure qualité, ainsi qu’un gain appréciable de productivité. Nous avons aussi recruté une œnologue spécialisée dans les vins effervescents et développé la méthode ancestrale, vin effervescent très aromatique et faible en degré alcool à destination des nouveaux consommateurs.

Nous avons aussi adapté notre offre packaging pour une meilleure personnalisation et segmentation de nos produits avec la mise en route d’une unité d’impression « flexo » pour les cartons et les Bag-in-Box (BIB).

Pour 2013, nous sommes d’ores et déjà engagés dans la poursuite ou la réalisation de plusieurs grands projets, aux objectifs clairement définis :• créer de la valeur pour nos clients viticulteurs grâce à

la personnalisation des cartons et BIB dans notre atelier d’impression,

• développer nos produits Line Biotech®, produits œnologiques, bouchons, matériel vinicole,

• améliorer et sécuriser notre chaîne d’approvisionnement (Supply Chain),

• animer nos espaces de ventes avec de nouvelles offres saisonnières.

RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2012DE NÉHO

3 %Divers

41 %Horticulture et Pépinière

19 %Espaces verts

25 %Maraîchage

12 %Arboriculture

NÉHO unités 2012 2011Chiffre d’affaires M€ 32,8 32,5

LVVD unités 2012 2011Chiffre d’affaires M€ 24,9 26,8

RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2012DE LVVD

Méthodes traditionnelles 4 %Divers4 %

29 %Vigne

50 %Packaging

8 %Œnologie

5 %Matériel vinicole

Page 40: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA38 RAPPORT ANNUEL 2012PÔLE FILIÈRES VÉGÉTALES ET DISTRIBUTIONS SPÉCIALISÉES (FVDS)

GAMM VERT

Avec 50 jardineries sous enseigne Gamm vert, Terrena Grand Public (TGP) exploite un des principaux réseaux franchisés de la marque.

Le chiffre d’affaires réalisé en 2012 est de 55 M€, soit une régression de 1,8 % à périmètre constant. Les rayons porteurs des jardineries Gamm vert sont les végétaux (pépinière, plantes d’intérieur et marché aux fleurs), les produits et accessoires de jardin et l’alimentation animale avec près de 70 % du chiffre d’affaires.

L’exercice a été marqué par un recul général du marché du jardin. Si la morosité économique peut expliquer une partie de ce retrait, l’impact de la météo printanière et en particulier du mois d’avril (25 % de baisse par rapport à 2011 alors que traditionnellement, c’est le plus gros mois d’activité) a été la raison majeure du retard d’activité que les autres mois n’ont pu rattraper. L’arrivée de concurrents sur quatre de nos sites a eu également un effet important sur la performance de l’activité.

En 2012 aussi, plusieurs magasins ont été transformés, dans le prolongement d’investissements déjà engagés en 2011 :• Neuville-de-Poitou (86), un des cinq plus gros chiffres d’affaires

de TGP, agrandissement et modernisation (façade et mobilier),• Pont-Château (44), agrandissement de la serre (marché aux

fleurs) et de la pépinière, nouvelle façade et nouveau mobilier,• Bain-de-Bretagne (35), nouvelle façade et réimplantation de la

pépinière,• Saumur (49), agrandissement de la serre (marché aux fleurs) et

réaménagement de la pépinière (pavage du sol),• Nort-sur-Erdre, nouvelle façade et nouvelle entrée.

TGP a aussi créé une fonction d’Expert Végétaux et d’Expert Animalerie afin d’augmenter l’expertise métier des équipes de magasins : les résultats ont été immédiats sur l’amélioration des collections, de la marge et sur la diminution de la démarque.

La formation est un point fort chez TGP : la première promotion de l’école des futurs responsables a été diplômée avec succès en mars 2012, et les huit personnes formées occupent toutes un poste de responsable de magasin désormais. Encouragée par succès, TGP mettra en place une seconde promotion de huit élèves en juin 2013.

En 2013, les projets sont nombreux pour conforter l’image de Gamm vert auprès du grand public et développer l’activité de TGP :• création, le 6 mars, d’un nouveau Gamm vert à Cholet. Ce

magasin de 2 600 m2 portera la nouvelle enseigne des jardineries d’attraction « Gamm vert Nature » et sera le 1 000e magasin du réseau Invivo,

• réouverture, le 21 février, du Gamm vert d’Angers-Saint-Serge après travaux.

Distribution grand publicCes deux nouveaux magasins auront la particularité d’offrir une animalerie avec oiseaux, rongeurs, poissons et reptiles et seront ouverts le dimanche (matin pour Angers et toute la journée de mars à juin pour Cholet).• Le magasin de Nort-sur-Erdre terminera sa modernisation

entamée en 2012 par la création d’une grande serre pour accueillir le marché aux fleurs,

• en partenariat avec Atlantic Motoculture, un Service après-vente centralisé sera créé pour réparer les tondeuses, motoculteurs et autres appareils à moteur de nos clients, en complément des SAV magasins existants,

Notons enfin que Gamm vert fera de la publicité à la télévision pendant le printemps afin de développer la fréquentation dans nos jardineries et la notoriété de l’entreprise.

EDIMAG

Edimag est la plate-forme de stockage des marchandises et la centrale d’achats de l’activité grand public au service des magasins Gamm vert de Terrena Grand Public et Espace Terrena.

En 2012, Edimag a réalisé un chiffre d’affaires de 24,7 millions d’euros, en diminution de 9,6 % par rapport à 2011. La diminution significative du niveau de stocks dans les magasins explique cette baisse d’activité.

2012 a été l’année de travaux conséquents avec la mise aux normes des racks et la réfection d’une partie des aires de préparation extérieures.

La mise en place du logiciel d’aide au réapprovisionnement est désormais effective à la plate-forme et dans 100 % des Gamm vert. Elle sera finalisée à la fin du 1er trimestre 2013 dans les Espaces et Relais Terrena.

Pour la plate-forme, la gestion affinée des approvisionnements a permis une baisse effective du niveau de stocks de 15 % par rapport à 2011.

RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2012D’EDIMAG

35 %Espace Terrena

63 %Terrena Grand Public

2 %Autres filiales

Page 41: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA 39RAPPORT ANNUEL 2012PÔLE FILIÈRES VÉGÉTALES ET DISTRIBUTIONS SPÉCIALISÉES (FVDS)

SICADIMA – BEAUPRÉAU MOTOCULTURE – PÉHU

En 2012, l’environnement agricole a été favorable à la vente des agroéquipements, notamment avec les cours soutenus, mais aussi les innovations développées par les constructeurs qui ont également permis de tirer le marché vers le haut.

Les immatriculations des tracteurs toutes marques confondues ont progressé différemment selon les départements : une progression de 22 % sur la Loire-Atlantique (contre une régression de 1 % en 2011), une progression de 11 % sur le Maine-et-Loire (après une progression de 15 % en 2011).

Dans ce contexte, les ventes de nos activités machinisme ont progressé de 23 % en 2012 pour atteindre, et ce pour la première fois, un chiffre d’affaires de 75 M€.

Nous avons aussi enregistré une progression de 29 % des ventes de matériels neufs et de matériels d’occasion. Les activités de services quant à elles, même si elles progressent de 6 %, connaissent une année très difficile en organisation des équipes du fait des conditions climatiques compliquées pour les semis et les récoltes.

Le plan de développement mis en place, suite au partenariat signé avec la société Péhu fin 2010 a porté tous ses fruits : le chiffre d’affaires de l’entreprise a progressé de 51 % sur l’année 2012 pour atteindre les 15 M€.

L’excellent accueil fait à notre nouvelle gamme de tracteurs John Deere série 6 R et les performances constatées sur ces matériels nous laissent espérer un bon début d’année 2013. Toutefois, les conditions climatiques du printemps seront déterminantes pour les implantations du maïs ou d’autres cultures afin de compenser les pertes prévisibles dues aux mauvaises conditions de semis des cultures d’automne.

Pour le machinisme, 2013 sera l’année de la construction d’une nouvelle base machinisme de Péhu à Beaufort-en-Vallée.

Nous allons également développer en 2013 nos propositions de contrat d’entretien et de garantie des matériels dans le but d’améliorer la satisfaction de nos clients par un bon suivi de leurs matériels, une diminution des risques de pannes et une valeur de revente optimisée.

2012, année du développement des réseaux RTKAprès cinq années de commercialisation de réseaux RTK, propriétaires dans le secteur des Maraîchers Nantais (2007 à 2011), nous avons pris l’initiative de créer nos propres réseaux au sein de l’activité machinisme du groupe Sicadima en 2012 : trois réseaux ont vu le jour sur les silos Terrena de Trémentines, Doué-la-Fontaine et Beaufort-en-Vallée. La mise à disposition du signal RTK est facilitée pour les agriculteurs se trouvant dans ces zones de couverture représentant environ 40 000 hectares chacune (superficie incluant les habitations, les voies d’accès et les forêts). Permettant aux exploitations de travailler avec plus de précision et de répétabilité, ce service favorise des pratiques culturales plus respectueuses de leur cahier des charges économique et environnemental.

Une quinzaine d’équipements RTK véhicule ont déjà été commercialisés en 2012, ce qui laisse espérer un développement important en 2013 dans ces territoires.

Machinisme

SICADIMA – BEAUPRÉAU MOTOCULTURE – PÉHU unités 2012 2011Chiffre d’affaires M€ 74,8 61,2

Tracteurs neufs facturés nombre 286 259

2012, année des synergies du machinisme avec les activités de la coopérative Terrena : Un travail en partenariat avec les équipes du service agronomie a permis de valoriser l’offre Farmstar. Les adhérents de Terrena ont ainsi pu trouver des solutions de modulation automatique des fertilisants auprès des techniciens du groupe Sicadima.

Fin 2012, un projet de collecte des données issues de sondes capacitives John Deere Water a été initié avec l’équipe AEI et le service agronomie dans la région de Beaufort-en-Vallée. Il entrera dans une phase active au printemps 2013 avec les équipes commerciales PAGC. Le groupe Sicadima, par l‘intermédiaire de sa filiale Ets Péhu, assurera le suivi des modems équipant les sondes capacitives pour permettre la vente d’un service de suivi et de maîtrise de l’irrigation chez les producteurs de maïs.

ATLANTIC MOTOCULTURE

L’année 2012 a connu un fort développement de l’activité professionnelle vers les collectivités et paysagistes : + 30 % avec 2 619 K€. Le chiffre d’affaires global de l’entreprise, 9 439 K€, marque une progression de 13 % par rapport à 2011. Les activités de services progressent quant à elles de 7 % (2 582 K€) et l’activité plaisance augmente de 8 % (3 689 K€) sur un marché parfaitement étal.

Implantée sur trois départements avec six magasins employant 46 personnes, l’entreprise poursuit sa réorganisation pour atteindre son objectif de rentabilité, avec une contribution importante des métiers de service : management, coaching de chaque unité de l’entreprise, critères de production permettant d’atteindre un taux d’absorption (des frais généraux) de 55 %.

Début 2013, nous déplaçons notre magasin situé au nord de La Roche-sur-Yon pour rejoindre une zone plus commerciale, avec l’objectif de doubler le chiffre d’affaires de ce point de vente. Atlantic Motoculture travaille également en étroite collaboration avec Terrena Grand Public, filiale de Terrena, pour la fourniture des matériels motoculture aux magasins Gamm vert. Pour offrir un service après-vente des plus efficaces, nous projetons de créer un SAV centralisé et dédié aux magasins Gamm vert, avec une logistique et un transport du matériel assuré par Edimag.

Enfin, Atlantic Motoculture continue de valoriser son engagement environnemental en faisant la promotion de solutions alternatives au désherbage chimique. L’entreprise apporte aussi aux professionnels du paysage un conseil à quatre dimensions (sociale, économique, environnementale et culturelle) sur la conception et la gestion différenciée du paysage.

RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2012D’ATLANTIC MOTOCULTURE

30 %Professionnels

40 %Jardiniers amateurs

30 %Services

Page 42: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA40 RAPPORT ANNUEL 2012PÔLE FILIÈRES VÉGÉTALES ET DISTRIBUTIONS SPÉCIALISÉES (FVDS)

PÉPINIÈRES – MINIER

Acteur majeur sur le plan européen, les pépinières Minier sont spécialisées dans la production d’arbres, d’arbustes et de conifères d’ornement. Une gamme de 1 200 variétés est ainsi distribuée dans 17 pays auprès d’une clientèle principalement constituée de distributeurs spécialisés, de pépiniéristes revendeurs, d’entreprises de paysage et de grossistes.

Après quatre années difficiles, l’année 2012 marque le retour annoncé à la profitabilité !

L’exercice a pourtant bien mal commencé avec un fort épisode de gel conduisant à une destruction significative du stock végétal. Malgré une indemnisation partielle dans certaines régions, cette calamité est venue s’ajouter à quelques problèmes récurrents de profitabilité, comme la difficulté à répercuter des coûts en forte croissance, par exemple.

Fort heureusement, le printemps fut dynamique et marqué par une demande soutenue qui s’est prolongée dans le temps, même si l’automne est venu tempérer l’optimisme naissant par une humidité qui a ralenti précocement les ventes en jardineries.

Pour la profession, le bilan 2012 est assez hétérogène suivant les productions et les typologies d’entreprises et se traduit dans le meilleur des cas par une stagnation des volumes. L’offre étrangère quant à elle est toujours aussi agressive puisque stimulée par des coûts de main-d’œuvre significativement plus faibles.

Dans ce contexte, les pépinières Minier ont parfaitement su tirer leur épingle du jeu en déployant les mesures mises en place par la nouvelle direction depuis mi-2010 :• clarification et partage du projet d’entreprise,• capitalisation sur nos fondamentaux : qualité, diversité variétale

et innovation,• émergence de nouvelles fonctions, recrutement de nouveaux

talents et meilleures définitions des rôles et missions de chacun en encourageant l’initiative et la prise de responsabilité,

• développement de nos efforts en R&D (récompensés par de nombreuses nouveautés comme le rosier Queen Babylon Eyes, l’hortensia arbustif rose, le kiwi à chair jaune, le prunus spécial déco, etc.),

• et en particulier de nos accords et licences internationaux pour un accès privilégié à l’innovation.

Sans oublier un effort tout particulier en termes de dynamisation marketing et commerciale avec le développement de nouvelles thématiques et de nouveaux services, à destination de la Distribution spécialisée comme du circuit professionnel.

175 ans d’existence... Et une volonté d’entreprendre intacte.

1838-2013 : les pépinières Minier n’ont jamais paru aussi jeunes et innovantes que l’année de leurs 175 ans. La société entend bien d’ailleurs poursuivre son développement à l’export et conforter son statut de première pépinière ornementale française avec, à ce jour, 118 créations testées de par le monde, dont 11 d’ores et déjà protégées.

En 2013, les pépinières Minier veulent affirmer leur différence en offrant à leurs clients et partenaires l’ensemble des moyens nécessaires à la satisfaction de l’utilisateur ainsi qu’à une bonne efficacité technico-économique : une offre large et de qualité ; des innovations marketing et variétales permettant de maintenir une longueur d’avance ; des services simplifiant la vie des clients en rendant leur offre plus attractive et plus facile à mettre en œuvre.

« Minier, la tranquillité d’esprit », cette signature que nous venons d’adopter résume clairement ce que nos clients trouvent et trouveront chaque jour davantage en faisant appel à nos services… pour optimiser leur rentabilité et fidéliser les consommateurs.

Une promesse forte et engageante pour chacun de nos collaborateurs que nous assumons tous ensemble avec enthousiasme, optimisme et bonne humeur.

Tandis que l’offre se raréfie, que nos clients se développent tout en se recentrant sur leur métier de distributeur ou de producteur, nous sommes convaincus que les spécificités des pépinières Minier trouveront un écho de plus en plus important sur leur marché.

En ce sens, 2013 doit conforter ce retour à la profitabilité par la réalisation de nouveaux objectifs très ambitieux.

PÉPINIÈRES – MINIER unités 2012 2011Chiffre d’affaires M€ 28,0 25,9

• Distribution Spécialisée (DS) M€ 15,2 13,0

• Professionnel (Pro) M€ 12,8 12,9

Dont :

DS France M€ 13,0 11,3

Pro France M€ 4,6 4,4

DS Export M€ 1,5 1,7

Pro Export M€ 8,2 8,5

Horticulture

Page 43: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA 41RAPPORT ANNUEL 2012PÔLE FILIÈRES VÉGÉTALES ET DISTRIBUTIONS SPÉCIALISÉES (FVDS)

DAVODEAU LIGONNIÈRE

2012 est une année qui restera dans la mémoire de Davodeau Ligonnière (DL) par sa fusion avec le groupe des Pépinières du Valois. Prolongement logique de la création en 2004 d’IFO, une unité commune de Recherche & Développement, les deux groupes ont décidé d’unir leurs forces en fusionnant leurs holdings au sein de la SA Davodeau-Ligonnière, transformée depuis en SAS Dalival.

Ce mariage va apporter plus de pertinence et d’efficacité aux développements des projets d’IFO, un catalogue variétal et une offre produit très complets, tout en optimisant le service client par une présence sur le terrain plus forte et plus étendue. Par la complémentarité de ses hommes et de ses savoir-faire, le groupe Dalival se prépare dès maintenant aux évolutions et aux mutations futures de sa filière.

2012 est aussi l’année de naissance de la SAS Ifored, société internationale dont les associés proviennent de dix pays répartis sur quatre continents. Sa vocation est simple : développer de nouvelles variétés de pommes à chair rouge à travers le monde.

L’activité pépinière se maintient dans un contexte de production européenne de fruits plus faible. Du fait de la fusion, les ventes d’arbres progressent fortement par rapport à 2011/2012, avec un maintien de nos parts de marché en France, la fidélisation de la clientèle, une prospection dynamique à l’export liée à nos huit filiales et à son réseau d’agents. La vente de porte-greffe quant à elle se conforte avec une fidélisation sur de nouveaux pays.

Sur la saison 2012-2013, le verger poursuit sa réorganisation après l’arrachage de 25 hectares début 2012 : nouvelles méthodes de travail, une seule station d’emballage au lieu de deux, maintien des investissements par une accélération du renouvellement du matériel.

Dalival maintient dans son verger une expérimentation poussée pour développer une production AEI (Agriculture Écologiquement Intensive). Le réseau d’expérimentation mis en place depuis trois ans affiche des premiers résultats encourageants dans la perspective de nouvelles alternatives pour atteindre l’objectif d’un verger AEI productif et rentable.

Du fait de la fusion, Dalival a vu son chiffre d’affaires 2012 enregistrer une progression mécanique de 18 % et présente pour 2013 un potentiel de vente de plus de 4 millions d’arbres et de 6 000 tonnes de pommes.

JEANNE DE LAVAL

Jeanne de Laval distribue et commercialise des bulbes à fleurs, dont 20 % sont cultivés par les producteurs adhérents de la coopérative (près de 60 % sur le Printemps). Avec 16 % de part de marché, cette filiale du Groupe est aujourd’hui le 1er producteur français de dahlias. La progression des ventes de dahlias label rouge (+ 66 %) et de bulbes en végétation ou en fleurs permet notamment à certains producteurs du Groupe Terrena de se développer.

En 2012, l’activité a légèrement progressé (+ 3 %), caractérisée par deux faits marquants : au printemps, une progression de ses ventes de 7 % liée aux bulbes en pots et pépinière (+ 40 %) ; en automne, une légère baisse de ses ventes de 3 % liée aux conditions climatiques défavorables.

L’usine de Beaufort quant à elle a profité de l’investissement dans une plate-forme pour améliorer la productivité.

Jeanne de Laval a aussi poursuivi la commercialisation de produits de diversification en lançant une gamme de rosiers à la pépinière et aux plantes grimpantes… L’ensemble représentant maintenant plus de 15 % de notre chiffre d’affaires printanier.

Précisons aussi que cette initiative vient compléter d’autres offres en végétaux d’ornement comme une gamme de ligneux développée en partenariat avec les pépinières Minier.

Les ventes aux jardineries ont progressé plus vite que celle des autres créneaux de distribution.

Les dahlias label rouge, quant à eux, ont représenté 8 % des ventes et leur progression sur 2013 sera importante.

Pour 2013, nous tablons sur une progression de notre chiffre d’affaires grâce à l’arrivée de nouveaux clients et à la mise sur le marché de nouveaux produits comme « les rapides à fleurir », des bulbes pour les consommateurs pressés, des assortiments qui attirent les insectes pollinisateurs, ainsi qu’un fort développement de ventes de pépinière.

DAVODEAU LIGONNIÈRE ET VALOIS unités 2012 2011Chiffre d’affaires M€ 19,9 16,8

Arbres commercialisés millions 4,8 2,6

Production de pommes tonnes 5 200 6 763

Surface de vergers pour la créationet l’expérimentation variétales-IFO ha 12 12

* Changement de périmètre

RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2012DE JEANNE DE LAVAL

49 %GSA hyper et supermarchés

42 %Jardineries Lisa

GSB bricolage

8 %

1 % Hard discount, autres

Page 44: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA42 RAPPORT ANNUEL 2012PÔLE AGROALIMENTAIRE

Volailles GASTRONOME

RÉSULTATS 2012En 2012, Gastronome a développé son volume (+ 2,5 %) et son chiffre d’affaires (+ 2 %), défendant ainsi ses parts de marché et l’emploi.

Notre marché a néanmoins connu des perturbations majeures en 2012.

L’envol du cours des matières premières, notamment le soja à partir de l’été a pesé lourdement sur nos comptes car la hausse subséquente du vif n’a pu être répercutée que pour moitié environ dans les prix de vente (malgré une mobilisation forte des équipes concernées). D’autre part, la surproduction en dinde au plan européen a aggravé les résultats de cette filière pour l’ensemble des acteurs et s’est conjuguée chez Gastronome avec les surcoûts de démarrage du nouvel abattoir et de la nouvelle souche alourdie.

Malgré les efforts déployés pour augmenter les prix de vente, améliorer le mix produits et pour déployer le plan « Sursaut d’économie » lancé en septembre, Gastronome a connu une année difficile. L’investissement a été freiné mais les projets stratégiques ont pu être préservés.

Globalement, l’activité poulets classiques a bien résisté et démontré son potentiel, les performances techniques ou de coûts s’avérant conformes au budget, voire meilleures, excepté sur la dinde.

Les filiales ont également bien résisté à la conjoncture. Une mention particulière doit être faite à l’activité bio et à notre filiale Bodin, qui a continué en 2012 à se développer et à conforter sa position de leader européen en volailles bio. Son modèle de filière a été récompensé par le prix Carrefour du développement durable.

INITIATIVES 2012En termes d’offre produits, signalons tout d’abord le lancement du premier produit Terrena portant la marque NA, traduisant la volonté des agriculteurs de la coopérative de valoriser jusqu’au consommateur leur démarche Nouvelle Agriculture et leur capacité à se différencier avec un produit « premium ». Il s’agit de produits « lapin », élevés par le groupement d’éleveurs de Terrena lapins, abattus chez Multilap et commercialisés par Gastronome.

En termes de marque, Douce France a adopté sur toute sa gamme une nouvelle charte graphique et lancé plusieurs nouveautés, dont les « Sensation’Ailes ».

Au plan commercial, Gastronome a fait évoluer son organisation pour être plus proche de ses clients dans l’ensemble de ses circuits de distribution, spécialiser et renforcer les équipes en place et développer le BtoB : de nouveaux comptes ont été démarchés avec succès. Sans oublier que la force de vente GMS a été étoffée.

Dans le domaine de l’amont, Gastronome a mis en place une production de poulets alourdis, complétant une démarche similaire déjà lancée sur les dindes. En parallèle, face à une conjoncture dégradée, Terrena et Gastronome ont annoncé la nécessité de faire évoluer le modèle de contractualisation volaille en vigueur depuis de nombreuses années.

Sur nos sites de production, le projet MVP (Management Visuel de la Performance) a été étendu à tous les sites et a permis d’engranger de nouveaux gains. Le projet VIF (GPAO) a démarré comme prévu sur le site pilote du Bignon.

Enfin, au plan logistique, un test pilote a été conduit avec succès, en commun avec Elivia, pour massifier les livraisons clients sur une partie de la France à partir d’une plate-forme située en Maine-et-Loire.

Au niveau des filiales, les Fermiers du Sud-Ouest (FSO) ont repris les Fermiers du Périgord à Terrasson (Dordogne).

Pôle Agroalimentaire (AA)

Le pôle Agroalimentaire s’attache à satisfaire les consommateurs par la qualité de ses produits.

Il s’inscrit comme un acteur responsable et engagé. L’origine des produits, les méthodes et les conditions de production sont pour nous des critères de choix. Notre modèle coopératif tire sa force de la cohérence d’une filière qui va des agriculteurs à la mise en marché.

PRODUIRE & CONSOMMER

Page 45: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA 43RAPPORT ANNUEL 2012PÔLE AGROALIMENTAIRE

Lapins MULTILAP – ALPM

Multilap poursuit sa stratégie consistant à optimiser la rentabilité de son fonds de commerce.Nous noterons trois faits marquants pour l’année 2012 :• la hausse conséquente du prix du vif, en corrélation avec la

hausse des matières premières impactant le prix de l’aliment,• la création de ALPM (Alliance Lœul et Piriot - Multilap) pour

additionner les forces de deux acteurs majeurs du marché,• le lancement du lapin Nouvelle Agriculture.

Dans un contexte de consommation en légère régression, la société Multilap, grâce à sa collaboration avec l’équipe commerciale Gastronome, est parvenue à faire progresser ses ventes sur le marché de la GMS.

Cependant, la hausse subite du prix du vif, liée au contexte de « flambée » des matières premières, n’a pas pu être répercutée immédiatement et dans sa totalité aux différents clients.

PERSPECTIVES 2013Pour 2013, les priorités de Gastronome seront de :• mieux répercuter le prix du vif dans le prix de vente,• optimiser les filières (amont/aval) dans leur globalité,• améliorer le portefeuille de marques et de produits (le mix),• combler les déficits de compétitivité,• relever le défi spécifique sur la dinde,• financer le plan de retournement.

Parmi les nombreux projets et plans d’actions initiés figurent notamment :• un développement de la marque et du business Douce France,

ainsi que de la marque Saint-Sever en label,• le succès des produits NA lapin et le lancement d’autres produits

à marque NA,• l’émergence de la marque Gastronome Professionnels comme la

marque transversale de référence en restauration,

• le renfort de nos positions commerciales dans le marché BtoB, en pleine croissance,

• la concrétisation de synergies entre les différentes entités du groupe Gastronome,

• le chantier contractualisation avec les éleveurs avec la prise en compte de critères techniques de performance, en ligne avec les besoins aval/clients,

• les progrès à faire dans tous les domaines sur notre filière dinde, à Moncouttant et ailleurs,

• l’optimisation des souches alourdies,• le démarrage du projet MVP au siège,• le démarrage d’un 2e site en GPAO (Saint-Nicolas-du-Pelem),• la poursuite de nos optimisations logistiques de concert avec

Elivia,• la mise en place pour nos clients d’un Pacte de développement

durable prolongeant dans notre métier d’industriel l’approche faite à l’amont (AEI et Nouvelle Agriculture) par nos agriculteurs et éleveurs.

MULTILAP unités 2012 2011Chiffre d’affaires M€ 39,7 34,7

Volumes commercialisésde produits finis tonnes 5 142 5 379

Investissements M€ 1,2 1,0

Effectifs nombre 258 133

La création de ALPM au mois de juillet 2012 nous a permis sur la fin d’année d’entamer une réflexion sur l’évolution industrielle de nos deux sites, en cumulant trois objectifs décisifs : compétitivité, qualité, sécurité. Cette alliance autorise aussi des échanges de matières premières pour assurer un taux de service optimum à nos clients.

Enfin, le lancement de la gamme Nouvelle Agriculture constitue une réelle opportunité pour l’entreprise mais aussi pour le groupement d’éleveurs Terrena et Gastronome : segmentation de l’offre, création de valeur et de volumes, reconnaissance du travail effectué par les éleveurs, image de leadership vers nos clients, etc.

GASTRONOME unités 2012 2011Chiffre d’affaires M€ 836.4 819,9

Volumes de produits finis* tonnes 179 046 177 947

Investissements M€ 17,6 27,6

Effectifs nombre 3 727 3 646

* Hors FSO

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TERRENA44 RAPPORT ANNUEL 2012PÔLE AGROALIMENTAIRE

Bovins ELIVIA

Filiale viande de Terrena, Elivia abat, transforme et commercialise les viandes bovines, porcines et ovines. Numéro deux français de la viande de bœuf, c’est le spécialiste des démarches « filières qualité » et le leader en porc dans l’abattage de coches de réformes. La diversité est aussi l’un de ses points forts : avec 18 sites industriels répartis en France, Elivia s’appuie sur des sites spécialisés ou polyvalents, à dimension nationale ou régionale, aussi bien dans les technologies du frais que du surgelé, à destination de tous les circuits de distribution, en France comme à l’export. Aujourd’hui, plus de 2 300 salariés assurent le bon fonctionnement de l’organisation et garantissent une expertise dans tous les métiers.

ELIVIA unités 2012 2011Chiffre d’affaires M€ 892,0 893,7

Investissements M€ 9,5 14,6

Effectifs* nombre 2 710 2 776

Volumes commercialisés tonnes 140 870 156 047

* Hors tâcherons

Un marché en baisseL’année 2012 aura été principalement marquée par une baisse générale des abattages nationaux de 6 %, soit un retrait de 135 000 animaux. Cette réduction s’explique par une diminution de la disponibilité des animaux, conséquence logique de deux phénomènes :• les jeunes bovins ont été impactés par l’exportation d’animaux en

vifs, notamment à destination de la Turquie, et l’augmentation du prix des aliments,

• la production de vaches de réforme continue de régresser, l’attractivité de la filière animale étant devenue moins importante que la filière végétale en termes de rentabilité.

Plus ou moins significative en fonction des types de viande, la baisse du cheptel a aussi entraîné une explosion du prix des animaux vivants, certaines catégories enregistrant une hausse de 30 % sur deux années. Citons pour exemple le prix des races à viande, qui a progressé de 10 % en 2011 et de 20 % en 2012, soit un supplément de 1,00 €/kg.

Autre fait marquant : une compétition accrue sur les prix, avec la difficulté récurrente de répercuter les hausses de prix que nous subissons, que ce soit sur les produits de découpe ou sur les produits élaborés.

Dans ce contexte difficile et incertain, entre une baisse de la consommation de viande et un renchérissement du prix des animaux, Elivia est tout de même parvenue à augmenter ses parts de marché sur la vente de produits élaborés en frais et en produits surgelés.

Au registre des satisfactions, notons aussi la reconnaissance de la qualité de nos produits avec la remise de nouvelles récompenses par les professionnels de notre secteur d’activité.Elivia a poursuivi avec rigueur sa démarche environnementale par une recherche d’économies pertinentes sur tout ce qui n’est pas de l’ordre de la matière première : consommations d’énergie, consommation d’eau, emballages, etc.Enfin, au chapitre événementiel, les sixièmes journées Steak-Expert de juin ont été un franc succès, avec de nombreuses visites et interventions de nos clients comme de nos confrères pour partager ensemble nos expériences et nos points de vue sur de nombreux sujets ayant trait à la profession.

Quels enjeux & perspectives pour 2013 ?Le grand enjeu de 2013 et des années à venir sera notre capacité à collecter un nombre suffisant d’animaux pour parvenir à satisfaire la demande des consommateurs et de nos distributeurs.

En termes d’objectif, nous visons en permanence l’amélioration de nos performances pour assurer la pérennité de notre activité.

Focus sur l’activité ChevilleEn 2011, le Comité Cheville mensuel a été créé pour mettre l’accent sur les activités traditionnelles du groupe Elivia et favoriser l’échange et la stimulation autour de nos métiers de valorisation des viandes à destination des boucheries artisanales et des rayons « traditionnels » de la GMS. En 2012, l’activité Cheville a enregistré de bonnes performances commerciales du fait de notre proximité avec l’outil et le client et de la qualité des animaux, issus d’élevages de référence.

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TERRENA 45RAPPORT ANNUEL 2012PÔLE AGROALIMENTAIRE

Porcs HOLVIA

Holvia Porc est spécialisée dans les coches et porcs sous signes de qualité, destinés pour l’essentiel au secteur de la boucherie traditionnelle et à la salaisonnerie. L’activité de cette filiale représente à elle seule près de 50 % du marché de l’abattage de coches en France.

Un marché en baisseComme pour l’ensemble des produits carnés, le principal fait marquant a résidé dans la difficulté à trouver le nombre suffisant d’animaux : la baisse du cheptel porcin, initiée par l’obligation de mise à niveau au titre du bien-être animal dans les élevages, a créé une dépression sur la disponibilité des coches. Nous ne sommes donc pas en perte de parts de marché au niveau de nos capacités de collecte mais nous rencontrons simplement un problème d’approvisionnement en matières premières nécessaires à l’exercice de notre activité.

Quels enjeux & perspectives pour 2013 ?Holvia Porc poursuit sa stratégie consistant à produire des porcs de qualité au détriment des porcs charcutiers traditionnels, avec l’ambition d’aller chercher de la valeur ajoutée sur ce marché, notamment pour valoriser son expérience et son savoir-faire en la matière.

Pour palier le problème de disponibilité animale qui conditionne le développement de nos activités, nous souhaitons adopter une démarche globale de fiabilisation de nos approvisionnements, en allant chercher plus loin, en investiguant davantage et en passant les accords nécessaires. Nous devons accompagner nos adhérents pour sécuriser la sortie de leurs animaux et lisser leur entrée dans nos abattoirs. En face de nos charges fixes, nous devons en permanence être en adéquation entre les besoins externes et l’expression du marché. Dans ce but, nous devons pouvoir juguler l’accès des animaux aux abattoirs sur les périodes de faible demande et intensifier leur arrivée aux moments propices.

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TERRENA46 RAPPORT ANNUEL 2012PÔLE AGROALIMENTAIRE

EVÉLIA (ou TERRENA MEUNERIE)

En 2012, l’environnement et le marché ont été une fois de plus très compliqués pour les meuniers français :• en quatre mois seulement, le prix du blé s’est envolé de plus de

30 %,• la situation financière de nombreux artisans boulangers est

tendue et les banques sont de plus en plus fébriles,• les industriels utilisateurs de farine (pain, biscuit, biscotte,

brioche, etc.) voient leurs marges se restreindre car ils n’arrivent pas à répercuter auprès de leurs clients, les grandes enseignes de la distribution, la hausse de leurs prix de revient liée à l’envolée du coût des matières premières (beurre, œufs, farine).

Malgré ce contexte, après deux années de restructuration lourdes mais nécessaires, les résultats et volumes de l’activité Meunerie de Terrena sont à la hausse : les huit moulins du Groupe ont écrasé 202 653 tonnes de blé dans l’année, soit une production de 166 655 tonnes de farine pour une progression de + 4 % par rapport à 2011.

En marge de cette performance volumique, les équipes commerciales ont été fortement mobilisées en fin d’année pour répercuter les hausses de prix des matières premières. L’amélioration globale de la rentabilité, de près de 2,5 M€ par rapport à l’année 2011, est en partie due à ce travail difficile et délicat.

Cette performance économique est aussi le fruit des efforts et restructurations qui ont été menés ces dernières années sur les plans industriel et logistique. En 2012, de nouvelles capacités de stockage de farine ont été installées à Andrezé et la mise en route d’une nouvelle station d’ensachage entièrement automatisée a permis de regrouper les volumes initialement traités à La Varenne et à Andrezé. L’installation de palettiseurs automatiques à Andrezé et à Faymoreau a également permis d’augmenter la productivité tout en améliorant les conditions de travail.

Un nouvel atelier de thermisation (broyage et chauffage des produits du blé) a été mis en route en 2012 à Livrac (44), notre filiale qui assure les prestations d’usine de mélange et le labo R&D pour l’ensemble du périmètre. Il permet d’envisager de nouveaux débouchés à plus forte valeur ajoutée (germe de blé, farines étuvées, etc.).

Notons enfin que la réorganisation initiée il y a deux ans s’est terminée cette année par une nouvelle organisation des équipes commerciales et la mise en place, au 1er janvier 2013, d’un nouveau progiciel de gestion commerciale... Un projet ô combien mobilisant mais tellement important et structurant pour l’avenir du Groupe.

Sur ces bases, l’année 2013 s’annonce sans projet de restructuration ni d’investissement majeur et ce, pour la première fois depuis trois ans. L’heure est donc à la consolidation de nos acquis, en travaillant tout particulièrement sur la relance de l’activité commerciale en boulangerie artisanale et en bio.

Pour réussir le challenge en boulangerie artisanale, nous continuons bien évidemment à nous appuyer sur Festival des Pains dont la dynamique et la renommée ne cessent de croître auprès des 1 500 boulangers que nous livrons chaque jour sous cette marque. Nous entretenons aussi un lien étroit avec le boulanger artisanal : citons pour exemple l’organisation du salon « Rencontres de la Boulangerie » en octobre dernier à Ancenis. Cette initiative a réuni plus d’un millier de professionnels de la boulangerie artisanale et permis de faire le point avec toutes ces PME sur les meilleurs moyens de résister au ralentissement économique.

Pour clarifier notre offre et répondre aux artisans qui ne souhaitent pas être associés à une marque nationale, nous avons aussi décidé de supprimer au 1er février 2013 toutes les anciennes marques historiques des moulins pour les regrouper sous la marque « Ami du Village » qui bénéficie pour l’occasion d’un relooking total. À la fois dynamique et chaleureuse, cette nouvelle image résume en deux mots tout simples, les valeurs de respect, de confiance et de proximité que nous portons auprès des boulangers.

Gageons que l’année 2013 connaîtra le même succès que celui rencontré lors de notre premier salon, « les Rencontres de la boulangerie » organisé en octobre dernier, et que la construction de nouvelles filières, relatives aux travaux de Terrena sur la Nouvelle Agriculture, nous permettra de nous différencier de la concurrence.

EVÉLIA unités 2012 2011Chiffre d’affaires M€ 84,9 80,1

Volumes farines tonnes 166 655 160 500

Volumes de blés écrasés tonnes 202 653 194 221

Effectifs ETP 226 222

Meunerie

Page 49: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA 47RAPPORT ANNUEL 2012PÔLE AGROALIMENTAIRE

LAÏTA

2012 : une année de forte croissance organiquepour LaïtaRépondre le plus qualitativement possible à nos clients pour accompagner leur développement : voilà le chemin que Laïta a suivi en 2012 et qui a conduit à une année de forte croissance organique. Ainsi, en produits de grande consommation, la progression des tonnages a été de 4,5 % dans un marché européen mature.

Beurres et fromages progressent non seulement auprès des distributeurs français mais aussi en Europe, avec une mention particulière pour le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Italie où les filiales Eurilait, Fromka et Laïta Italia sont en forte croissance, notamment en fromages.

Paysan Breton confirme sa position de leader en beurre moulé et son potentiel de leader national en GMS tous formats confondus en beurre. Avec une activité progressant de plus de 10 % en 2012, le fromage fouetté de Paysan Breton poursuit sa rencontre avec les consommateurs et permet à notre marque d’élargir son territoire. Ce développement est également conforté par le Lait Ribot et les Crêpes, autres succès commerciaux de l’année grâce à une diffusion de plus en plus nationale pour des produits jusqu’alors plutôt régionaux.

Régilait fait également une bonne année (+ 6,5 %). Mamie Nova reste leader sur le marché des Gourmands, dans un marché de l’Ultra-Frais en régression.

Les clients industriels et ceux de la Restauration Hors Domicile ont continué de faire confiance à Laïta qui devient année après année un fournisseur de référence en répondant spécifiquement à leur demande de conditionnements adaptés à leurs process. Ce secteur demeure néanmoins celui qui souffre le plus de la crise économique et qui a vu ses conditions de marché (prix et volumes) se dégrader le plus.

Le marché des ingrédients secs quant à lui s’est inscrit dans un équilibre mondial offre-demande qui s’est rétabli à partir de l’été 2012 mais qui, jusque-là, conduisait à des pertes importantes sur ces marchés. Laïta poursuit l’évolution de son mix produit vers des poudres de lait à plus forte valeur ajoutée (poudres prémium, à cahier des charges techniques ou rituels, …) ou vers des ingrédients élaborés (mix fonctionnels, poudres fermentées), voire des produits finis (lait infantile). Cette orientation a notamment permis de mieux supporter la difficile conjoncture du premier semestre.

En nutrition santé, Even Santé Industrie continue de diversifier son activité auprès des grands comptes de la nutrition en Europe. Son challenge est désormais de conquérir une clientèle dans les pays émergents et de devenir encore plus international.

La poursuite d’un ambitieux plan d’investissementsAméliorer le mix produit, être plus performant sur nos prix de revient, répondre aux demandes qualitatives des clients... voici en trois objectifs la finalité des investissements de Laïta qui auront été proches de 50 millions d’euros en 2012. Les principaux dossiers ont concerné : la réorganisation des beurreries qui a été finalisée, de nouvelles capacités en affinage à la fromagerie d’Ancenis pour répondre au pic de demande de fin d’année (notamment sur les marchés anglais) et l’amélioration de l’environnement qualitatif des tours de séchage pour satisfaire aux nouvelles exigences en matière de sécurité des aliments.

Un contexte européen qui évolue viteRestructurations, concurrence entre acteurs européens sur tous les marchés nationaux, crise économique, la filière laitière européenne traverse à nouveau des turbulences fortes, notamment sur son marché intérieur. En 2013, les enjeux de Laïta se dessinent encore plus clairement du fait de ces évolutions : confirmer le développement européen en produits de grande consommation, conquérir des marchés dans les pays tiers (hors Europe) en ingrédients et en produits nutrition-santé, investir pour être plus performant et qualitatif. C’est la voie pour s’adapter à une volatilité mondiale permanente et à des valorisations sur les marchés domestiques de moins en moins assurées. C’est aussi et surtout la voie la plus efficace pour valoriser durablement le lait des 3 800 éleveurs qui livrent leur production à Laïta.

Lait

ACTIVITÉ LAÏTA unités 2012 2011Produits de grandeconsommation (hors Régilait) tonnes 196 000 187 000

Régilait tonnes 23 350 21 900

Ingrédients Secs tonnes 85 670 83 370

Aliments Jeunes Mammifères tonnes 42 140 42 435

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TERRENA48 RAPPORT ANNUEL 2012SCIENTIFIQUE ET ENVIRONNEMENT

LA NOËLLE ENVIRONNEMENT (LNE)

L’année 2012 a été marquée par le rattachement du bureau d’études LNE à la Direction R&D et technologies AEI, puis le transfert dans Terrena Innovation. Au niveau de l’activité, retenons en particulier une dynamique d’innovation sur les bâtiments et une évolution des formations certyphyto des agriculteurs vers les techniciens.

CertiphytoAprès une année 2011 très occupée avec les certyphytos agriculteurs, la quantité réduite de crédits VIVEA accordés ont fortement limité le nombre de sessions de formation. Néanmoins, sur la fin de l’année, la mise en place de la réforme de l’agrément pour la distribution, le conseil et l’application des produits phytosanitaires ainsi que le choix de l’entreprise de passer par la formation plutôt que par les QCM ont eu pour conséquence de mobiliser les équipes. Entre novembre 2012 et juin 2013, 1 506 journées de formation sont organisées pour former 461 techniciens, conseillers vendeurs de Terrena, TGP ou LVVD,… Une collaboration étroite entre LNE et les services concernés a aussi permis de construire des formations adaptées et de mettre en avant les solutions AEI.

Valorisation de la matière organiqueAu-delà des plans d’épandage habituels, l’année aura été marquée par la mise en place du plan d’épandage de Valdis : 50 agriculteurs et 5 000 hectares pour une valorisation agronomique du digestat issu de l’unité de méthanisation. Toutefois, l’automne pluvieux a rendu les conditions d’épandage difficiles.

Déclaration PACCe service a continué son développement grâce à la formation des Conseillers Expert Service. LNE et le service agronomie ont assuré le transfert de compétences et le suivi de la campagne dont le volume a doublé par rapport à 2011.

Bâtiments d’élevage du futurGénéralement positif, le contexte des productions animales ainsi que la mise aux normes animales des ateliers de truies ont conduit les éleveurs à investir dans leur outil de production. Un nombre important de dossiers a donc pris forme. Citons pour exemple l’inauguration du bâtiment vaches laitières de la station expérimentale d’Arvalis à La Chapelle-Saint-Sauveur qui est venue couronner deux années de travail. Ce bâtiment du futur est le fruit du savoir-faire pluriel des équipes de Terrena : innovation, conception, maîtrise d’œuvre dans Terrena Innovation, matériel et montage avec Proval. Sa construction a aussi permis de mettre en pratique de nombreuses innovations au service de l’environnement, de la productivité du travail, du confort de l’éleveur et des animaux.

LES ÉNERGIES RENOUVELABLES

Avec 25 installations photovoltaïques réalisées en 2012 pour 1,3 MWc, dont 16 installations déjà mises en service, le service Énergies Renouvelables (EnR) de Terrena Innovation a porté en 2012 à 5,44 MWc la puissance raccordée cumulée depuis le début de l’activité photovoltaïque en 2007.

Sur le plan commercial, l’année a été marquée par une très forte demande de la part des agriculteurs pour engager de nouveaux projets et ce, malgré les baisses trimestrielles des tarifs de rachat de l’électricité photovoltaïque. Les demandes concernaient, pour la plupart, des bâtiments neufs (de stockage ou d’élevage). Les modèles de hangars photovoltaïques conçus fin 2011 par l’équipe EnR ont d’ailleurs pu répondre aux attentes de ces agriculteurs. Ce sont ainsi 351 demandes qui ont été enregistrées en 2012, parmi lesquelles :• 25 projets pour 1 MWc ont été signés et seront réalisés d’ici

fin 2013,• 62 dossiers réglementaires ont été engagés pour un potentiel

de 3,6 MWc supplémentaires.

Afin de gagner en compétitivité, le service EnR a poursuivi en 2012 sa politique de négociations de prix avec des distributeurs allemands de référence sur le marché photovoltaïque. En plus de leur proximité, gage de réactivité, ces fournisseurs sont garants de la qualité de leurs produits et services, tests à l’appui : certificats de conformité aux normes européennes, tests d’électroluminescences, conditionnement optimum pour la résistance aux chocs lors du transport, par exemple.

Par ailleurs, dans le cadre du plan de confortement de la filière bovine, Ter’Elevage a sollicité l’appui d’un technicien de l’équipe EnR pour la mise au point d’une gamme de bâtiments d’élevage, équipés d’une toiture photovoltaïque. L’objectif est de réaliser les premiers bâtiments d’ici fin 2013.

Enfin, en parallèle de l’activité photovoltaïque agricole, le dossier de rénovation des couvertures des bâtiments Terrena est au cœur des préoccupations : les études menées cette année ont permis de conserver dans le portefeuille projets 10 sites à fort potentiel. La sélection d’un investisseur tiers est en cours de finalisation et la réalisation des chantiers est prévue pour le premier semestre 2013.

Pour favoriser les synergies entre tous les techniciens intervenant dans la conception des bâtiments d’élevage, un groupe transversal a été créé. Il va permettre de partager les expériences et les connaissances sur les différentes façons de travailler ainsi que les solutions d’optimisation à proposer aux agriculteurs.

Enfin, les dossiers de méthanisation, en lien étroit avec Onova, sont en cours d’étude et présentent de nouvelles perspectives pour 2013.

Au final, l’ensemble de cette activité a permis à LNE de réaliser le budget initialement prévu de 1,4 M€.

INNOVER ET PRÉSERVER

Scientifique et Environnement

Page 51: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA 49RAPPORT ANNUEL 2012SCIENTIFIQUE ET ENVIRONNEMENT

LABORATOIRE

Créé en 1963 pour répondre aux besoins analytiques des secteurs vins et céréales, le laboratoire a traité plus de 20 000 échantillons et réalisé 100 000 analyses en 2012, pour un chiffre d’affairesde 1,25 M€ contre 1,19 M€ en 2011, soit une progression de plus de 5 %.

L’année 2012 a été marquée par la mise en place du progiciel de gestion LIMS (Laboratory Information Management System). Utilisé par tous les grands laboratoires, il permet :• la traçabilité des échantillons et des analyses,• la gestion des utilisateurs, des instruments, des stocks...• le suivi des produits, des équipements utilisés...• la facturation.

Notons aussi qu’il garantit la maîtrise et la qualité des données du laboratoire.

Parallèlement, des formations techniques ont été dispensées à l’ensemble de l’équipe pour développer de nouvelles compétences et permettre d’élargir notre offre de services (analyses bactériologiques et chromatographiques). Au total, 46 jours de formation ont été suivis par dix personnes.

Enfin, la compétence et le savoir-faire du laboratoire ont été une nouvelle fois reconnus par les auditeurs COFRAC. L’accréditation selon le référentiel NF EN ISO/CEI 17025 a donc été renouvelée jusqu’en juin 2014 pour les programmes :• LAB GTA 25 : analyses physico-chimique en vue de la

détermination de la composition, des critères de qualité et technologiques, et de l’étiquetage nutritionnel dans l’alimentation humaine et animale,

• 96 : analyses de terre.

Le laboratoire est également agréé par le ministère de l’Agriculture et de la Pêche pour les analyses de sols (type T1-physico-chimie + granulométrie + oligo-éléments + éléments traces) ainsi que pour le dosage de l’eau dans les grains et les farines par le ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie.

ONOVA

Terrena et Lyonnaise des Eaux se sont associées pour donner naissance en mars 2012 à une structure pionnière dédiée à l’eau et à la terre : Onova. Basée à Ancenis, Onova développe et propose de nouvelles solutions aux agriculteurs et aux industriels, pour une meilleure utilisation de l’eau et des ressources.

Produire plus en dépensant moins, c’est possible ! Onova propose une gamme de services complète à chaque maillon de la chaîne d’irrigation : du développement de la ressource en eau et de sa gestion, jusqu’au bon apport d’eau à la racine. Le déploiement de technologie de contrôle et de modélisation des consommations garantit à l’utilisateur une réduction des charges opérationnelles : en énergie et en temps. Une dizaine d’adhérents ont demandé à Onova la réalisation d’études de faisabilité de retenues d’eau, afin de pouvoir sécuriser leurs rendements en période estivale mais aussi de développer leurs activités par le biais de nouvelles cultures à plus forte valeur. Les premières réalisations seront mises en service en 2013.

Onova accompagne aussi les agriculteurs dans le développement de nouveaux outils de valorisation énergétique des matières organiques produites à la ferme, de type méthaniseur individuel ou collectif.

Plusieurs projets sont en cours, et quatre réalisations sont prévues dès début 2013. Principal fait marquant pour cette année 2012, Onova a été retenue pour construire la partie process d’un méthaniseur collectif sur la commune de Mortagne-sur-Sèvre (85). Cette unité sera l’une des premières à produire du biogaz valorisé par injection directe dans le réseau de gaz de ville. Ce projet innovant est porté par la société Agri BioMéthane, dont Terrena et Lyonnaise des Eaux sont chacune actionnaire à hauteur de 3,5 %.

Enfin, Onova intervient auprès des sites industriels Terrena pour les accompagner dans la gestion du cycle de l’eau. Le site Gastronome de Falleron a fait appel à Onova pour réaliser l’extension de sa station d’épuration. Le site Elivia de Villers-Bocage a retenu Onova pour assurer l’exploitation de sa station d’épuration. Une vingtaine de dossiers sont en cours avec en particulier des projets liés au recyclage de l’eau, pour une utilisation sur site, ou en agriculture pour irriguer des parcelles après un traitement complémentaire.

Moins d’un an après sa création, Onova débute 2013 avec un carnet de commandes d’un montant supérieur à 1,7 million d’euros. Ce résultat montre le dynamisme de l’équipe et vient confirmer les enjeux liés à l’eau pour les agriculteurs et pour les industriels.

Page 52: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA50 RAPPORT ANNUEL 2012COMPTES

BILAN COMBINÉ

Actif Montant brut Amortissement Montant net Montant net (en milliers d’euros) 31.12.2012 et provisions 31.12.2012 31.12.2011

Capital souscrit non appelé 5 850 0 5 850 0

Écart d’acquisition 42 715 - 33 740 8 976 10 847Immobilisations Incorporelles 95 447 - 32 313 63 134 51 951Immobilisations Corporelles 1 221 563 - 879 006 342 557 326 890Immobilisations Financières 57 870 - 2 754 55 115 51 409Titres mis en équivalence 21 176 0 21 176 21 118

Actif Immobilisé 1 438 772 - 947 813 490 958 462 215

Stocks & en-cours 599 446 - 12 692 586 753 488 933Fournisseurs - avances et acomptes versés sur commande 10 126 0 10 126 13 091Clients et comptes rattachés 391 793 - 19 031 372 763 413 920Autres créances 199 545 - 5 890 193 655 164 250VMP - Équivalents de trésorerie 23 979 0 23 979 14 076Disponibilités 38 014 0 38 014 24 030

Actif Circulant 1 262 903 - 37 613 1 225 289 1 118 299

Comptes de régularisation 9 857 0 9 857 5 813

Total Actif 2 717 382 - 985 427 1 731 955 1 586 327

Passif 31.12.2012 31.12.2011

Capital 37 894 37 213Réserves 488 074 468 244Résultat de l’exercice 12 607 21 635

Capitaux propres part Groupe 538 575 527 092

Intérêts minoritaires 19 201 17 843

Autres fonds propres 181 0

Provisions risques & charges 69 883 65 475

Emprunts & dettes financières 366 196 284 525Clients - Avances et acomptes reçus sur commande 5 869 3 803Dettes fournisseurs et comptes rattachés 405 489 361 647Autres dettes & comptes de régularisation 326 560 325 942

Dettes 1 104 115 975 917

Total Passif 1 731 955 1 586 327

COMPTE DE RÉSULTAT

(en milliers d’euros) 31.12.2012 31.12.2011

Chiffre d’Affaires 4 478 317 4 365 492

Autres Produits exploitation 33 896 19 505Achats consommés - 3 910 871 - 3 791 293Charges de Personnel - 466 823 - 445 662Autres Charges exploitation - 9 906 - 10 731Impôts & taxes - 59 146 - 56 693Dotation nette aux amortissement & provisions - 61 786 - 64 095

Résultat d’exploitation 3 681 16 524

Résultat financier - 2 501 - 3 494

Résultat courant des entreprises intégrées 1 180 13 029

Résultat exceptionnel 416 4 453Impôts sur les résultats 9 957 2 983

Résultat net des entreprises intégrées 11 554 20 465

Quote-part des résultats des sociétés en équivalence 903 1 653Amortissement des écarts d’acquisition - 1 561 - 1 414

Résultat net de l’ensemble consolidé 10 896 20 704

Intérêts des minoritaires 1 711 931

Résultat net part du Groupe 12 607 21 635

Comptes combinés du Groupe Terrena

Page 53: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA 51RAPPORT ANNUEL 2012COMPTES

BILAN

Actif Montant brut Amortissement Montant net Montant net (en milliers d’euros) 31.12.2012 et provisions 31.12.2012 31.12.2011

Immobilisations Incorporelles 33 703 14 869 18 833 10 523Immobilisations Corporelles 300 752 240 704 60 048 51 503Titres de Participations 153 633 4 563 149 070 152 337Autres immobilisations financières 26 812 216 26 596 22 993

Actif Immobilisé 514 900 260 351 254 548 237 355

Stocks & en-cours 143 483 645 142 838 114 716Avances et acomptes versés 1 681 1 681 6 987Clients et comptes rattachés 106 366 871 105 495 90 494Créances associés coopérateurs 35 122 4 064 31 058 27 640Autres créances 277 919 32 277 888 267 050Disponibilités 7 643 7 643 5 064

Actif Circulant 572 215 5 612 566 602 511 951

Comptes de régularisation 4 955 4 955 969

Total Actif 1 092 070 265 964 826 106 750 276

Passif 31.12.2012 31.12.2011

Capital 36 882 35 763Réserves et divers 414 276 393 404Résultat de l’exercice 20 792 22 554

Capitaux propres 471 949 451 721

Autres fonds propres 0 0

Provisions pour risques et charges 18 491 20 708

Emprunts et dettes financières 75 292 37 210Dettes fournisseurs et comptes rattachés 99 599 67 277Dettes Associés coopérateurs 120 609 124 702Autres dettes 39 074 48 309Comptes de régularisation 1 092 349

Dettes 335 666 277 846

Total Passif 826 106 750 276

COMPTE DE RÉSULTAT

(en milliers d’euros) 31.12.2012 31.12.2011

Chiffre d’affaires 1 342 256 1 279 718

Autres produits exploitation 7 060 4 957Achats consommés - 1 250 592 - 1 191 325Charges de personnel - 63 282 - 61 261Autres charges exploitation - 3 351 - 3 225Impôts et taxes - 6 731 - 6 438Dotation nette aux amortissement & provisions - 8 025 - 9 927

Résultat d’exploitation 17 334 12 498

Quotes-parts des opérations faites en communs - 104 - 72Résultat financier 4 364 4 964

Résultat courant avant Impôts 21 594 17 390

Résultat exceptionnel - 567 5 845Participations des salariés - 212 - 225Impôts sur les résultats - 24 - 456

Résultat net 20 792 22 554

Comptes de la coopérative Terrena

Page 54: Rapport annuel Terrena 2012

TERRENA52

Page 55: Rapport annuel Terrena 2012

Rédaction : Direction marketing stratégique et communication Groupe Terrena ; Keima.

Conception et création : Keima.

Crédits photos : Photothèque Direction marketing stratégique et communication Groupe Terrena ; Horizon, le magazine de Terrena ; photothèque John Deere. Photographes : Nathalie Gautier, Michel Stassart, Scopic. – Infographies : Agence Idé.

Imprimeur : Hauts de Vilaine • Document imprimé sur un papier 100 % certifié FSC mixte.

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