Rapport annuel Développement Durable 2012 Lille Métropole

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Lille Métropole Communauté urbaine Rapport annuel développement durable 2012

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Lille Métropole Communauté urbaineRapport annuel

développement durable

2012

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Rapport annuel développement durable 2012 • LILLE MÉTROPOLE COMMUNAUTÉ URBAINE2

Les 87 communes de Lille Métropole (dont 2 associées)

ANSTAING

ARMENTIERES

BAISIEUX

BEAUCAMPS-LIGNY

BONDUES

BOUSBECQUE

BOUVINES

CAPINGHEM

CHERENG

COMINES

CROIX

DEULEMONT

DON

EMMERIN

ENGLOS

ENNETIERES-EN-WEPPES

ERQUINGHEM-LE-SEC

ERQUINGHEM-LYS

ESCOBECQUES

FACHES-THUMESNIL

FOREST-SUR-MARQUE

FOURNES-EN-WEPPES

FRELINGHIEN

FRETIN

GRUSON

HALLENNES-LEZ-HAUBOURDIN

HALLUIN

HANTAY

HAUBOURDIN

HEM

HERLIES

HOUPLIN-ANCOISNE

HOUPLINES

ILLIES

LA BASSÉE

LA CHAPELLE D’ARMENTIÈRES

LA MADELEINE

LAMBERSART

LANNOY

LEERS

LESQUIN

LEZENNES

LILLE (avec les communes associées

HELLEMMES et LOMME)

LINSELLES

LOMPRET

LOOS

LYS-LEZ-LANNOY

MARCQ-EN-BAROEUL

MARQUETTE-LEZ-LILLE

MARQUILLIES

MONS-EN-BAROEUL

MOUVAUX

NEUVILLE-EN-FERRAIN

NOYELLES-LEZ-SECLIN

PERENCHIES

PERONNE-EN-MÉLANTOIS

PREMESQUES

QUESNOY-SUR-DEULE

RONCHIN

RONCQ

ROUBAIX

SAILLY-LEZ-LANNOY

SAINGHIN-EN-MELANTOIS

SAINGHIN-EN-WEPPES

SAINT-ANDRÉ-LEZ-LILLE

SALOME

SANTES

SECLIN

SEQUEDIN

TEMPLEMARS

TOUFFLERS

TOURCOING

TRESSIN

VENDEVILLE

VERLINGHEM

VILLENEUVE D’ASCQ

WAMBRECHIES

WARNETON

WASQUEHAL

WATTIGNIES

WATTRELOS

WAVRIN

WERVICQ-SUD

WICRES

WILLEMS

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Tourcoing

Bondues

Mouvaux

Linselles

Bousbecque

CominesWarneton

Deûlémont

Frelinghien

Houplines

La Chapelled'Armentières

Armentières

Ennetières en Weppes

Don

HantaySalomé

La Bassée

HellemmesLILLE

Lomme

Capinghem

Prémesques

Verlinghem

Lompret

Lambersart

St André

Wambrechies

La Madeleine

Wasquehal

Croix

Roubaix

Hem

Leers

Toufflers

Bouvines

Lannoy

Wattrelos

Péronne-en-Mélantois

Halluin

Roncq

Marquillies

Herlies

Illies

Fournes-en-Weppes

WicresWavrin

en-WeppesSainghin-

Hallennes-lez-

Haubourdin

Santes

Sequedin

Beaucamps-Ligny

Haubourdin

Englos

EscobecquesErquinghem-le-Sec

Pérenchies

Seclin

Loos

LesquinFaches-

ThumesnilEmmerin

Wattignies

Ronchin

Vendeville

Fretin

Houplin-Ancoisne

Noyelles-lez-Seclin

Templemars

Lezennes

Villeneuved'Ascq

Baisieux

Mons-en-Baroeul

Willems

Chéreng

Gruson

Anstaing

Tressin

Sainghin-en-Mélantois

Forest-sur-Marque

Neuville-en-Ferrain

Lys-lez-Lannoy

Sailly-lez-Lannoy

Marcq-en-Baroeul

Marquette-lez-Lille

Erquinghem-Lys

Wervicq-Sud

Quesnoy-sur-Deûle

TERRITOIRE TOURQUENNOIS

TERRITOIRE ROUBAISIEN

TERRITOIRE EST

COURONNESUD DE LILLE

TERRITOIREDES WEPPES

TERRITOIRELILLOIS

COURONNENORD DE LILLE

TERRITOIREDE LA LYS

Lille Métropole :

• 1,1 million d’habitants

• 87 communes (dont 2 associées)

• 8 territoires

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Rapport annuel développement durable 2012 • LILLE MÉTROPOLE COMMUNAUTÉ URBAINE4

SommaireLes 87 communes de Lille Métropole (dont 2 associées) 2

Sommaire 4

Avant-propos 6

Les actions 2012ENGAGER LATRANSITION ÉNERGÉTIQUE 8

Vers un Plan climat-énergies territorial 11

Les biodéchets valorisés en biogaz au Centre de Valorisation Organique 12

OVILLEO produit aussi du biogaz 13

Pour un centre de valorisation énergétique (CVE) plus performant 14

Des équipements sportifs moins énergivores 14

Vers une plus grande maîtrise des dépenses d’électricité 15

Une chau� erie à copeaux de bois aux Prés du Hem 15

DÉVELOPPER UN HABITAT, DES TRANSPORTS ET UNE VILLE PLUS DURABLES 16

Rénover pour lutter contre la précarité énergétique 19

De la formation à la réhabilitation de qualité : l’opération « 100 000 logements » 20

Soutenir la � lière d’excellence de l’éco-construction : Vertuoze 21

Améliorer le parc de logements sociaux existant 21

6 000 logements neufs énergétiquement performants et bien situés 22

Plan de déplacements urbains : déploiement du vélo et du V’Lille 24

Favoriser le développement de l’autopartage 25

Déplacements : Lille Métropole exemplaire 26

ÉcoCité : développer des éco-quartiers pilotes 26

Un espace public accessible à tous 27

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PRODUIRE ETCONSOMMER DURABLEMENT 28

Encombrants : rendez-vous en déchetterie ou par téléphone 31

Les déchets verts réutilisés en compost 32

Des produits locaux et/ou bio au menu des cantines 32

Travaux de voirie exemplaires : insertion sociale et recyclage des matériaux 34

Marchés publics : développement des clauses d’insertion 35

PRÉSERVER LA SANTÉ AU QUOTIDIEN 36

Connaître la ressource en eau et la préserver 39

Moins de pesticides pour la qualité de l’eau 40

Surveiller la qualité de l’air : une priorité publique 41

Ondes électromagnétiques : vers une meilleure information 42

Des cartes pour connaître les nuisances sonores 43

ÉCHANGER DES SAVOIRS ET DES PRATIQUES 44

Partager une culture « développement durable » 47

Des Agendas 21 conçus par et pour les communes 47

Sensibiliser au développement durable : l’appui à la Maison Régionale de l’Environnement et des Solidarités 48

Les rencontres des « villes et villages à vivre » 48

Un guide pour mieux gérer les eaux de pluie 49

La coopération transfrontalièreau service du développement durable 50

Transports : votre avis nous intéresse 51

La culture, catalyseur du développement durable de Lille Métropole 52

Le projet « Gestion Optimisée des Déchetsen Méditerranée » : partager les bonnes pratiques 53

ABRÉVIATIONS ET SIGLES 54

Certaines actions sont développées dans le rapport d’activité 2012. Elles sont indiquées dans ce rapport développement durable avec ce symbole.

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Conformément au projet de mandature, « Vivre ensemble notre Eurométropole », avec le grand débat consacré au développement durable en 2009, les élus ont souhaité partager leurs ambitions en la matière avec les habitants et les communes du territoire.

Avec son Agenda 21 en 2006 et la délibération-cadre adoptée en 2010, Lille Métropole rend concret le concept de développement durable qui aujourd’hui irrigue les grandes politiques et les compétences communautaires. Le programme communautaire lui apporte une large dimension : il est la clé de voûte du projet et renforce les ambitions politiques de Lille Métropole.

Le développement durable irrigue les politiques de l’habitat, de la mobilité, de la ville intense et de la ville renouvelée qui sont menées depuis plusieurs années. Il contribue à la réduction des inégalités, notamment en ce qui concerne l’accès aux ressources vitales (eau, air, sol, énergie, alimentation saine) et, ainsi, à la santé, en préservant l’environnement. Il accompagne la recherche de la cohésion sociale et se traduit par des démarches proches des citoyens, équitables et contribuant à la lutte contre la précarité. Cette volonté est renforcée grâce à la gouvernance mise en œuvre par Lille Métropole avec ses communes, et qui met en pratique le principe de solidarité.

Le développement durable irrigue également l’économie. Lille Métropole porte, en eff et, l’ambition d’un développement dynamique, créatif et responsable : elle entend ainsi asseoir une nouvelle économie verte et créer des emplois avec une exigence de responsabilité environnementale et sociale ; elle favorise aussi l’innovation économique au service des besoins actuels et futurs des habitants.

AVANT-PROPOS

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Une obligation nouvelle pour les collectivitésCe document répond à une obligation, issue de la loi Grenelle II qui impose aux collectivités de plus de 50 000 habitants de rendre compte annuellement de l’ensemble des actions de développement durable qu’elles ont engagées.

Pour la deuxième année, Lille Métropole fait donc le point sur les politiques et les pratiques communautaires qui se sont imprégnées des principes du développement durable.

Ce rapport, portant sur l’année civile n-1, est présenté par l’exécutif de la collectivité préalablement aux débats sur le projet de budget, comme prévu par le décret n° 2011-687 du 17 juin 2011 relatif au rapport sur la situation en matière de développement durable dans les collectivités territoriales.

Un cadre de suivi et d’optimisation• Améliorer la lisibilité de la politique menée par Lille Métropole auprès

des élus, de ses partenaires, mais aussi des habitants, sur les engagements et sur la mise en œuvre du développement durable. Lille Métropole prévoit la communication du rapport aux services de l’État et au grand public, afi n d’enrichir le débat démocratique sur ce sujet.

• Mieux piloter la politique de développement durable à l’aide des rapports annuels dédiés, support d’échanges et de débats. Ces rapports sont l’occasion d’offi cialiser des points d’étape réguliers sur la diff usion des principes de durabilité dans les politiques communautaires. Avec une évaluation chiff rée et qualitative des actions présentées, chaque fois que cela est pertinent, le rapport annuel a vocation, à moyen terme, à devenir un véritable outil de pilotage.

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Rapport annuel développement durable 2012 • LILLE MÉTROPOLE COMMUNAUTÉ URBAINE8

ENGAGERLA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

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ENGAGERLA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

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Objectifs• Réduire les émissions de gaz à e� et de serre du

territoire de 30 % en 2020 par rapport à 1990 et diviser par 4 les émissions de gaz à e� et de serre à l’horizon 2050.

• Aller vers une métropole à énergie positive (qui produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme), en maîtrisant les consommations d’énergie et en développant, sur le territoire, la production d’énergies alternatives aux énergies fossiles.

Contexte et enjeuxLa question du dérèglement climatique est posée.La question de l’énergie, avec la raréfaction de la ressource, l’augmentation des coûts et, par conséquent, de la précarité, est de plus en plus centrale et préoccupante. Elle fait partie du quotidien et impacte fortement la facture énergétique.

Lille Métropole s’est engagée à relever le dé� localement, dès 2006, dans son Agenda 21, en annonçant l’objectif de construire un Plan climat-énergies territorial et en signant, en 2011, la Convention des Maires pour une énergie durable, qui engage ses signataires à dépasser les objectifs européens.

Avec l’élaboration du Plan climat, dès 2009, Lille Métropole impulse une forte dynamique pour que toutes les parties prenantes, au sein de l’institution et sur l’ensemble du territoire, se saisissent des enjeux et amorcent le changement nécessaire.

Ciblant les objectifs européens et internationaux,et s’inscrivant dans la transition énergétique, Lille Métropole réduit ses émissions de gaz à e� et de serre, diminue ses consommations d’énergie et produit des énergies renouvelables grâce à ses équipements et dans le cadre de ses compétences (assainissement, gestion des déchets…).

Lille Métropole in� ue tous les acteurs du territoire dans l’atteinte de ces objectifs, en mettant en cohérence les politiques engagées, au prisme de l’énergie et du climat, en matière d’habitat, de déplacement et d’urbanisme : des leviers majeurs pour relever le dé� .

Aperçu des partenaires de Lille Métropole• les 87 communes de Lille Métropole

(dont 2 associées)

• les associations

• Carbiolane, exploitant du CVO

• Valnor, exploitant du CVE

• Gaz réseau Distribution France (GrDF)

• Agence de l’Eau Artois-Picardie

• Veolia-Deletrez

• le Syndicat Mixte Espace Naturel Lille Métropole

ENGAGER LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

Convention des MairesPour une énergie locale durable

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Vers un Plan climat-énergiesterritorial

Lancée dès 2009 avec les services de Lille Métropole et les acteurs du territoire (communes, institutionnels, associatifs, entreprises et citoyens), l’élaboration du Plan climat-énergies territorial se poursuit en 2012 avec des groupes de travail pour � naliser le plan d’actions.

Le Plan climat-énergies territorial sera adopté en 2013, dans le contexte du débat national sur la transition énergétique, de la mission « Rifkin » sur la « troisième révolution industrielle » en région et du projet de loi de décentralisation, qui pourrait con� er aux communautés urbaines une compétence énergie.

Ce plan vise une réduction des émissions de gaz à e� et de serre et des consommations d’énergie. Il a également pour objectif une hausse de la production d’énergies renou-velables. En� n, le Plan climat doit préparer le territoire aux conséquences du changement climatique.

Sa co-construction a permis d’identi� er les priorités, notamment en matière d’énergie, surtout dans le bâtiment (habitat et tertiaire), les transports et la manière d’amé-nager le territoire et la ville (cf. chapitre II de ce rapport). Lille Métropole assume sa part de responsabilité dans l’atteinte des objectifs en matière d’énergie, comme en témoignent les diverses réalisations présentées dans les pages suivantes.

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Rapport annuel développement durable 2012 • LILLE MÉTROPOLE COMMUNAUTÉ URBAINE12

ENGAGER LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

Les biodéchets valorisés en biogaz au Centre de Valorisation Organique

Le biogaz est un gaz organique produit par méthanisation (fermentation en absence d’air des biodéchets collectés) sur le site du Centre de Valorisation Organique. Après un nettoyage poussé, le biogaz a des qualités chimiques similaires à celles du gaz naturel : on parle alors de biométhane.

Lille Métropole a été le premier producteur de biométhane à procéder à l’injection dans les réseaux de distribution en France (depuis le 11 juin 2011). Cette expérimentation est aujourd’hui une référence pour le traitement des déchets et la production d’énergies renouvelables.

Le biométhane produit sur le territoire de Lille Métropole et injecté dans les réseaux de distribution est majoritairement utilisé comme carburant pour les bus du dépôt Transpole, situé face au CVO.

Les bus se ravitaillent en biométhane la nuit. Le biométhane produit la journée poursuit sa course dans les réseaux de distribution pour alimenter les maisons et les entreprises du secteur. Ce mode de distribution permet de consommer une plus grande quantité du biogaz produit.

En 2012, la production de CVO a doublé par rapport à 2011.

La loi Grenelle II de juillet 2010 et les décrets et arrêtés d’application associés relatifs à l’injection du biométhane ont instauré les tarifs boni� és d’achat de biométhane injecté. Ces derniers ont permis, en 2012, de doubler les recettes issues de la vente de biométhane à GDF SUEZ.

Une famille de 4 personnes jette 320 kg de biodéchets par an

= 32 m3 de biométhane = 50 km parcourus par 1 bus.

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OVILLEO produit aussi du biogaz

La station d’épuration de Marquette est la plus ancienne de Lille Métropole. Compte tenu de son importance et du volume de traitement quotidien, Lille Métropole a souhaité qu’avec les travaux de mise aux normes, accélérés en 2012, la future usine ultramo-derne – baptisée OVILLEO – opérationnelle � n 2014, béné� cie des dernières innovations et constitue un exemple au-delà de notre territoire.

Outre la production d’une eau de qualité, tout a été mis en œuvre en 2012 pour que l’usine contribue à la production d’énergies renouvelables sur le territoire. Avec un procédé innovant nommé Exelys pour la digestion des boues permettant d’augmenter la production de biogaz, la station présentera dorénavant plusieurs modes de valorisation du biogaz :

• Production de chaleur via 2 chaudières pour les besoins de l’atelier de séchage des boues.

• Production d’électricité par cogénération (réutilisation des équipements existants) et exportation de l’électricité.

• Production de chaleur pour les besoins de la digestion via 3 chaudières fonctionnant aux biogaz/gaz naturel.

• Production de vapeur.

• Production et stockage de biocarburant.

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Pour un centre de valorisation énergétique (CVE) plus performant

Dans le procédé de traitement de ses fumées, le centre de valorisation énergétique (CVE) de Halluin détruit les oxydes d’azote via un système de destruction catalytique. Pour son bon fonctionnement, il faut augmenter fortement la température des gaz de combustion.

La première édition du bilan Carbone de Lille Métropole a mis en évidence le fait que le réchau� age de ces gaz, initialement assuré par un brûleur au gaz naturel, était une source importante d’émission de CO2. C’est pourquoi, dès 2011, des études d’amélioration du process ont été entreprises. Ces études ont conclu à la possibilité d’installer, sur chacune des 3 lignes de traitement, un échangeur de chaleur : une partie de la vapeur produite lors de la combustion des déchets est utilisée pour réchau� er les gaz de combustion. Le procédé de traitement des fumées se fait alors sans consommation de gaz naturel. La mise en route est e� ective depuis décembre 2012.

Des équipements sportifs moins énergivores

Lille Métropole cherche à optimiser les consommations d’électricité, de gaz et d’eau de ses équipements sportifs (patinoire Serge Charles Lille Métropole à Wasquehal, piscine des Weppes à Herlies, Stadium Lille Métropole à Villeneuve d’Ascq) et des piscines du territoire, � nancées dans le cadre de son Plan piscines.

En 2012, celui-ci a notamment permis de réaliser des études à Seclin pour programmer en 2013-2014 le remplacement de toutes les installations obsolètes de traitement d’air, a� n de permettre la récupération de calories sur l’air extrait, mais aussi d’amé-liorer la qualité de l’air dans tout l’équipement. Ou encore à Mons-en-Baroeul où la ville, avec l’aide de Lille Métropole, raccorde en 2013 la pisicine au réseau de chaleur urbain et installe un récupérateur de chaleur des eaux usées des douches. Et ce, a� n de béné� cier d’une énergie renouvelable à plus de 50 %. Mais aussi à Halluin, où des travaux de toiture et de châssis ont été engagés. Ils permettront de réduire de moitié les déperditions énergétiques subies jusqu’ici.

ENGAGER LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

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Vers une plus grande maîtrise des dépenses d’électricité

Lille Métropole cherche à mieux analyser ses dépenses d’électricité pour les optimiser (4,5 millions d’euros).

Une analyse des consommations/coûts d’électricité a ainsi été formalisée, avec la mise en place de tableaux de bord mensuels. Cette analyse � ne doit permettre une facturation au plus juste et une adaptation des contrats au plus près des besoins des services communautaires.

Près de 1 800 compteurs sont recensés et leur gestion est désormais assurée par 13 référents désignés auprès des di� érents services de Lille Métropole.

Une chaufferie à copeaux de bois aux Prés du Hem

La base de loisirs des Prés du Hem à Armentières a été mise à la disposition de Lille Métropole en 2003, au titre de la compétence Espace Naturel Métropolitain. Elle comprend plusieurs bâtiments qui nécessitent des travaux de mise en conformité, de confort et de sécurité.

Lille Métropole a changé le mode de chau� age vétuste en installant, en 2012, une chau� erie à copeaux de bois pour chau� er les bâtiments administratifs, le restaurant et la salle polyvalente.

Les copeaux sont issus de la � lière énergétique bois (système déjà en place sur le site de Mosaïc), respectant les enjeux de l’Espace Naturel Métropolitain et ceux relatifs au Plan climat-énergies.

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DÉVELOPPER UN HABITAT, DES TRANSPORTS ET UNE VILLE PLUS DURABLES

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DÉVELOPPER UN HABITAT, DES TRANSPORTS ET UNE VILLE PLUS DURABLES

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DÉVELOPPER UN HABITAT, DES TRANSPORTS ET UNE VILLE PLUS DURABLES

Objectifs• Assurer à tous les habitants l’accès aux ressources

et aux services de base.

• Améliorer l’accessibilité des espaces publics aux personnes à mobilité réduite.

• Faire de l’urbanisme durable la norme à l’échelle de la Métropole.

• Généraliser l’aménagement, la construction et la réhabilitation durables.

Contexte et enjeuxPour l’équité énergétique, la cohésion et le bien-être social, Lille Métropole met l’accent sur la qualité des services rendus aux habitants, notamment dans le logement (existant et neuf), les transports publics, les aménagements… Ils sont essentiels pour garantir un cadre de vie de qualité.

Au cœur de son projet de mandat « Vivre ensemble notre Eurométropole », Lille Métropole développe des politiques ambitieuses, notamment avec le Pro-gramme local de l’habitat (PLH), adopté en décembre 2012, le Plan de déplacements urbains (PDU 2010-2020) et les délibérations-cadre « ville intense » et « ville renouvelée ».

Prônée par Lille Métropole, la « ville durable », la forme urbaine de la métropole du XXIe siècle, est à inventer et à construire, notamment par le biais du

renouvellement urbain. Elle concilie cohésion sociale, mixité entre les générations, les activités (loisirs, habitat et commerce/entreprises) et les milieux sociaux, mais aussi effi cacité et attractivité économiques, et respect de l’environnement.

La « ville durable » améliore les échanges et limite, par la maîtrise des déplacements automobiles, les émissions de gaz à eff et de serre. Urbanisme, logement et mobilité sont les principaux leviers politiques de Lille Métropole pour relever le défi du changement climatique et de la transition énergétique.

Aperçu des partenaires de Lille Métropole• les 87 communes de Lille Métropole

(dont 2 associées)

• la Région Nord-Pas de Calais

• le Département du Nord

• les opérateurs de l’habitat tels que l’association CRESUS, la SPLA « la Fabrique des Quartiers »…

• le Centre de développement des éco-entreprises (Cd2e)

• les organismes de logements sociaux

• Transpole

• l’ADAV (association Droit au vélo)

• Lilas Autopartage

• les aménageurs

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Rénover pour lutter contre la précarité énergétique

Sur le territoire de Lille Métropole, plus de 66 000 ménages consacrent plus de 10 % de leur budget aux consommations d’énergie dans leur logement. Autrement dit, 15 % des ménages sont confrontés à la précarité énergétique.

Le mal logement toucherait près de 110 000 personnes. Les locataires du parc privé (24 000 ménages) constituent une grande majorité des ménages précaires éner-gétiquement (36 %). Les propriétaires occupants sont moins précaires, mais occupent des logements moins performants énergétiquement (26 000 ménages).

L’augmentation des prix de l’énergie et la crise économique aggravent ces phénomènes. Aussi, dans le cadre de la politique locale de l’habitat, l’une des priorités de Lille Métropole, depuis 2006, est de soutenir la rénovation des logements pour permettre aux ménages modestes de maîtriser leurs consommations énergétiques.

Lille Métropole a mis en place un accompagnement gratuit par des professionnels quali� és pour sensibiliser, informer et engager des rénovations chez les habitants. Elle � nance des opérations pour l’amélioration de l’habitat, dans le cadre du renou-vellement urbain, de la requali� cation des quartiers et de programmes d’intérêt général, et des actions d’accompagnement des habitants par des associations spécialisées.

En 2012, Lille Métropole a aussi engagé une expérimentation d’auto-réhabilitation accompagnée, qui permet aux habitants de réaliser une partie des travaux de rénovation, notamment énergétique. Lille Métropole a aussi conduit, en 2012, une étude sur les copropriétés, a� n qu’en 2013 elle puisse accompagner les 45 000 copropriétés construites avant la 1re réglementation thermique vers un habitat plus durable.

520 logements ont été améliorés en 2012. Au total plus de 6 000 logements améliorés dans le cadre de la politique locale de l’habitat depuis 2006.

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Rapport annuel développement durable 2012 • LILLE MÉTROPOLE COMMUNAUTÉ URBAINE20

De la formation à la réhabilitation de qualité : l’opération « 100 000 logements »

Dans le cadre des objectifs du Grenelle de l’environnement, la région Nord-Pas de Calais s’est engagée à réhabiliter 100 000 logements sur son territoire d’ici 2014. Dans la perspective de son 2e Programme local de l’habitat, Lille Métropole s’est engagée aux côtés de la Région en signant, en février 2012, une convention de partenariat. Sur la période 2012-2014, Lille Métropole entreprend la réhabilitation de 28 000 loge-ments existants, dans les parcs sociaux et privés.

Ce programme régional de réhabilitation énergétique et environnementale impulse une dynamique globale autour de la rénovation en visant les trois piliers du développement durable. Les « 100 000 logements » sont vertueux tant sur le plan social, économique qu’environnemental et innovent sur le plan � nancier en explorant le � nancement par un tiers à l’horizon 2014 ou 2015.

Ainsi, sur le plan social, Lille Métropole contribue à la réduction de la précarité énergétique, à l’amélioration du confort et à la qualité des logements. L’environnement est préservé, d’une part, grâce à la réduction des consommations énergétiques et, d’autre part, avec l’utilisation de matériaux sains, recyclables ou renouvelables. En� n, Lille Métropole stimule le marché de la réhabilitation et maintient des emplois non délocalisables, ce qui participe au développement économique. De plus, elle accompagne la � lière du bâtiment avec la formation, l’information et la quali� cation des artisans et des entreprises dans le domaine de l’éco-rénovation.

En 2012, Lille Métropole a posé le socle des actions à mener en 2013 et 2014. Elle articule pleinement ses actions avec les dispositifs régionaux pour mutualiser et coordonner les politiques régionales et communautaires en faveur du conseil et de l’accompagnement des ménages, et du développement des � lières économiques.

DÉVELOPPER UN HABITAT, DES TRANSPORTS ET UNE VILLE PLUS DURABLES

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Soutenir la filière d’excellence de l’éco-construction : Vertuoze

Dans le contexte économique actuel défavorable, le marché de la construction-rénovation se développe peu. Toutefois, les « 100 000 logements » et les objectifs liés au Grenelle de l’environnement devraient faire évoluer les métiers, tirer le marché et soutenir la structuration de la � lière éco-construction, notamment autour de la rénovation thermique des bâtiments.

Les entreprises du bâtiment manquent pour la plupart d’expérience dans ce domaine. Aussi, dans le cadre du Plan métropolitain de développement économique, adopté en 2009, Lille Métropole s’est donnée pour priorité de soutenir la montée en compétences de l’ensemble des acteurs de cette � lière d’excellence et, plus particulièrement, celle des artisans et des petites entreprises du bâtiment. C’est le programme Vertuoze.

L’année 2012 a été marquée par le lancement du site vertuoze.fr, portail d’information sur les aspects réglementaires et techniques, le marché, les formations… Huit « Rendez-vous Vertuoze » – conférences ou visites – ont été programmés sur des thèmes d’actualité à l’attention des professionnels. Moments d’apport d’expertise et d’échanges entre professionnels, ils se déroulent au plus près des acteurs de la � lière, dans des « lieux ressources » répartis sur les huit infra-territoires de la Métropole. Ils ont réuni 250 participants en 2012.

Les créateurs d’entreprises du secteur du bâtiment ont également été sensibilisés aux enjeux du Grenelle de l’environnement, en partenariat avec les structures qui les accompagnent. Lille Métropole soutient en� n le développement d’une o� re globale de travaux de rénovation thermique via la constitution de groupements d’entreprises exerçant des métiers complémentaires autour de l’isolation. Un premier groupement de 5 entreprises s’est déjà constitué avec le soutien de Vertuoze.

Améliorer le parc de logements sociaux existant

Dans le cadre d‘une stratégie dé� nie avec les organismes de logements sociaux et les communes, le Programme local de l’habitat estime que 1 600 logements sont à réhabiliter par an. Depuis 2008, Lille Métropole soutient les organismes de loge-ments sociaux pour la réhabilitation de logements. Au total 3 666 ont été réhabilités.

Cette politique s’inscrit pleinement dans les trois piliers du développement durable. Sur le plan social, Lille Métropole vise à assurer un cadre de vie de qualité aux habitants (confort des logements et des résidences, qualité urbaine, qualité de service) et à adapter les logements aux évolutions des modes de vie (vieillissement et handicap). Elle maintient l’accessibilité économique du parc social aux ménages modestes avec la maîtrise des loyers et des charges. En� n, la performance énergétique du bâtiment permet également de réduire les émissions de gaz à e� et de serre.

Lille Métropole conditionne ses subventions : a minima, la réhabilitation thermique doit permettre d’atteindre une performance énergétique inférieure à 150 kWh/(m²/an), telle que l’impose la loi Grenelle sur les bâtiments existants, et de maîtriser les charges énergétiques du locataire.

La � lière éco-construction• 4 500 entreprises artisanales

représentant 45 % du chi� re d’a� aire du secteur du bâtiment et la majeure partie de celui de la rénovation

• 17 000 salariés et artisans du bâtiment

• 700 architectes partenaires

• plus de 600 créations d’entre-prises en 2010

• 31 structures d’insertion par l’activité économique (SIAE) sur le territoire.

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Rapport annuel développement durable 2012 • LILLE MÉTROPOLE COMMUNAUTÉ URBAINE22

De plus, Lille Métropole subventionne les opérations répondant à ces critères, jusqu’à 5 000 € par logement, et apporte sa garantie pour les emprunts contractés. En 2012, les 4 147 500 € d’aide mobilisés ont permis de � nancer la réhabilitation de 971 logements, soit 11 % de plus qu’en 2011. Les réhabilitations ont été e� ectuées aussi bien dans des logements individuels, des cités-jardins, des lotissements, des tours que des résidences étudiantes ou accueillant des personnes âgées. Les demandes de garanties d’emprunts, destinés à � nancer la construction de 3 575 logements sociaux et la réhabilitation de 1 705 logements sociaux, ont atteint un total de 280 millions d’euros.

6 000 logements neufs énergétiquement performants et bien situés

La demande en logements est supérieure à l’o� re de construction neuve sur le territoire. Pour répondre aux évolutions démographiques et aux besoins de renouvellement du parc de logements, les besoins en logements neufs sont estimés à 6 000 par an, répartis de la manière suivante : un tiers de logements sociaux, un tiers de loge-ments intermédiaires (accession et locatif à prix maîtrisés), un tiers de logements du secteur libre.

En décembre 2012, Lille Métropole a adopté son 2e Programme local de l’habitat. Il propose, pour les constructions neuves, d’économiser les ressources foncières en privilégiant des secteurs d’implantation et prolonge les e� orts entrepris en faveur de la qualité des logements neufs, sur le plan énergétique comme de l’adaptation de l’habitat (vieillissement, handicap…).

DÉVELOPPER UN HABITAT, DES TRANSPORTS ET UNE VILLE PLUS DURABLES

Page 23: Rapport annuel Développement Durable 2012 Lille Métropole

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Pour dé� nir la bonne localisation des logements, urbanisme, déplacements et habitat s’entrecroisent. Les secteurs sont dé� nis en fonction de critères : dans le tissu urbain et à proximité des transports en commun, des services et des équipements. En tenant compte de deux à trois critères de bonne localisation et des objectifs annuels de constructions neuves, le potentiel de 47 000 logements neufs sur le territoire, identi� é avec les communes, permettrait de répondre aux besoins.

En 2012, les deux tiers des logements sociaux � nancés réunissaient au moins deux critères de bonne localisation. Ces critères s’ajoutent à ceux du « référentiel BBC+ » que Lille Métropole met en place depuis 2010. Le bilan de cette action est par ailleurs largement positif selon le groupe de travail qui s’est réuni en 2012 : les bailleurs se sont appropriés les exigences.

Son objectif était d’inciter les bailleurs sociaux à anticiper la nouvelle réglementation thermique (RT 2012), entrée en vigueur au 1er janvier 2013 pour l’ensemble des bâtiments. Les bâtiments doivent répondre aux exigences d’exemplarité sur au moins deux des quatre critères suivants :

• le bioclimatique (apports gratuits),

• la qualité de l’enveloppe,

• la performance des équipements,

• la mise en œuvre d’énergies renouvelables.

Référentiel BBC+ (bâtiments Basse Consommation)

Page 24: Rapport annuel Développement Durable 2012 Lille Métropole

Rapport annuel développement durable 2012 • LILLE MÉTROPOLE COMMUNAUTÉ URBAINE24

Plan de déplacements urbains : déploiement du vélo et du V’Lille

Le Plan de déplacements urbains (PDU 2010-2020), document réglementaire, cadre l’ensemble des actions de Lille Métropole en matière de mobilité durable. Il cible des objectifs forts pour 2020 et au-delà, fondés sur un scénario extrêmement ambitieux.

L’objectif majeur du PDU est de ramener la part de la voiture en dessous de 35 % des déplacements quotidiens d’ici à 2020 contre 56 % en 2006. Pour atteindre cet objectif, le PDU s’appuie sur le développement de la marche à pied, premier mode de déplacement, mais surtout sur celui du vélo. L’objectif est de passer de 2 à 10 % de part du vélo dans les déplacements quotidiens en 2020.

En e� et, le vélo est un mode de transport individuel, rapide et non-polluant. Il peut concurrencer e� cacement la voiture en ville, en particulier sur les courtes distances (1 à 6 km).

A� n de soutenir le développement rapide du vélo, Lille Métropole déploie depuis sep-tembre 2011 le système de vélo en libre service : le V’Lille ! En avril 2012, le V’Lille s’est étendu avec une centaine de stations supplémentaires (passant de 110 à 210), implantées dans sept nouvelles communes de la métropole : Croix, Lambersart, Lomme, Roubaix, Tourcoing, Villeneuve d’Ascq et Wattrelos. Le cumul des locations V’Lille VLS (Vélos en libre-service), réalisées entre le 1er janvier 2012 et le 31 décembre 2012, atteint un total de 2 795 758. Au cours de l’année 2012, on compte en moyenne 5,4 utilisateurs par vélo et par jour.

Pour développer l’usage du vélo, Lille Métropole met également l’accent sur l’amélioration des aménagements cyclables, le stationnement vélo à proximité des transports en commun (objectif 2015 : 28 abris vélo sécurisés) et la communication-sensibilisation.

DÉVELOPPER UN HABITAT, DES TRANSPORTS ET UNE VILLE PLUS DURABLES

Plus de 1 500 métropolitains se sont abonnés avant même le lancement du service.

• Lors de la 1re étape, le 16 septembre 2011, 800 vélos en libre-service (VLS), accessibles 24h/24 et 7 j/7 dans 110 stations à Lille, La Madeleine et Mons-en-Baroeul ont été mis en service (300 VLS supplémentaires en octobre 2011).

• Parallèlement, 3 000 vélos longue durée (VLD) sont dispo-nibles à la location, permettant d’en pro� ter sur l’ensemble du territoire métropolitain.

• Entre avril et septembre 2012, V’Lille s’installe dans 7 autres communes, a� n que les 350 000 habitants concernés soient toujours à proximité (300 m environ) d’une des 210 stations V’Lille.

• En 2013, une nouvelle extension est prévue avec une douzaine de stations autour du Sud de Lille et sur le versant Nord-ouest.

Petite histoire du V’Lille

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L’étude « Vers une métropole cyclable 2020 » a été lancée en mai 2012, a�n d’identi�er les priorités pour achever le réseau cyclable principal et de refondre le réseau cyclable secondaire. D’ores et déjà, �n 2012, Lille Métropole compte 473 km de voirie aménagées pour les cyclistes (pistes, bandes, aménagements mixtes) et 150 km d’itinéraires récréatifs, constitués de voies vertes.

Le PDU porte également l’objectif « zéro tué ou blessé grave ». Aussi, les aménagements doivent-ils être pensés, a�n d’assurer une sécurité optimale aux usagers vulnérables : cyclistes et piétons et, en particulier, les enfants, les personnes âgées et celles à mobilité réduite.

Favoriser le développement de l’autopartage

Dans le cadre du Plan de déplacements urbains (PDU 2010-2020), parallèlement au développement des transports alternatifs à la voiture, Lille Métropole vise également à favoriser l’utilisation « intelligente » de la voiture, qui reste dans bien des cas indis-pensable. Lille Métropole souhaite ainsi développer l‘autopartage, qui ne doit pas être confondu avec le covoiturage.

L’autopartage permet de disposer d’une voiture en libre-service 24h/24 et 7j/7 sans pour autant en posséder une. Ainsi, il est possible de louer, d’une heure à une journée, un véhicule, disponible instantanément, sans démarche administrative. Ce service s’adresse à tous ceux, particuliers ou professionnels, qui ont besoin d’une voiture ponctuellement. Il évite l’achat d’un véhicule et ses contraintes (entretien, assurance, stationnement, coût…).

Soutenue par Lille Métropole, la SCIC Lilas Autopartage met en œuvre un plan de déploiement annuel de nouvelles stations. Il existe aujourd’hui 25 stations, aménagées sur 8 communes : Tourcoing, Roubaix, Mons, Villeneuve d’Ascq, Hellemmes, Armentières, Croix et Lille. L’objectif est d’atteindre 45 stations et 100 véhicules en 2015.

Le service rencontre un réel succès : 1 600 personnes sont actuellement abonnées, dont 400 professionnels, contre 1 071 en 2011.

Une voiture en autopartage remplace 9 voitures personnelles

et libère 8 places de parking !

Les pôles d’Échanges Multimo-daux permettent de rassembler en un seul et même lieu, di�érents modes de transports, en créant notamment des parkings en lien avec les transports collectifs. Par ailleurs, des parcs-relais (P+R) en lien avec le réseau Transpole permettent également de dévelop-per les pratiques d’intermodalité (l’utilisation combinée de plusieurs modes de transports pour se déplacer), en o�rant des lieux de stationnement à proximité de lignes de métro notamment. Ces actions contribuent à la politique de développement durable de Lille Métropole, car ils permettent notamment de favoriser l’usage des transports collectif. Deux pôles d’échanges ont déjà été ouverts (Armentières en 2008, puis Don Sainghin en 2011).

En 2012, deux parcs-relais ont été mis en service. Il s’agit des parcs-relais 4 Cantons et Triolo, situés sur la ligne 1 du métro. Ils sont d’une capacité respective de 2 000 et 1 400 places. Leur fonction parcs-relais est également mutualisée avec celle de parking du Grand Stade Pierre Mauroy, lors d’événements dans cette enceinte.

Plus d’intermodalité dans les transports !

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Rapport annuel développement durable 2012 • LILLE MÉTROPOLE COMMUNAUTÉ URBAINE26

Déplacements : Lille Métropole exemplaire

Lille Métropole veille également, en tant qu’institution, à rendre ses propres déplacements plus durables. À ce titre, elle privilégie, dans le cadre de son Plan de déplacements d’administration (PDA), toutes les solutions de transport capables de limiter ou d’optimiser l’utilisation de la voiture individuelle.

Lille Métropole met à disposition des vélos, des douches, un parking vélo sécurisé, un remboursement à hauteur de 50 % des abonnements en transports collectifs et privilégie les véhicules moins énergivores. Ainsi, en 2012, 98 véhicules anciens et polluants ont été réformés.

En 2012, a� n de réactualiser le PDA et renforcer son appropriation au sein de l’institution, un groupe de travail s’est constitué. Il a permis de réaliser une enquête, � n 2012, auprès des agents. L’objectif est de connaître les pratiques de déplacements et d’identi� er les nouveaux besoins, a� n de mettre en place un plan d’actions courant 2013.

ÉcoCité : développer des éco-quartiers pilotes Lille Métropole met en œuvre une politique urbaine ambitieuse, concrétisée dans le cadre de projets urbains tels que les éco-quartiers. Lille Métropole souhaite innover pour une ville durable, notamment par le biais de ses délibérations-cadre « ville intense » et « ville renouvelée ».

Avec l’adoption de la charte éco-quartier, sous une première version en 2007 (deuxième version en 2010), Lille Métropole s’illustre dans ses réalisations, notamment avec des projets pilotes tels que l’Union ou encore les Rives de la Haute Deûle à Lille (primé au niveau national en 2009), qui allient aménagement urbain, développement éco-nomique d’excellence, production de logements, mobilité durable et intégration des problématiques de développement durable.

Ainsi, la candidature de Lille Métropole a été retenue pour participer au projet « ÉcoCité - Ville de Demain », lancé en 2011 par l’État. Lille Métropole a orienté sa candidature autour du thème de la régénération urbaine avec 8 actions innovantes en termes d’usages urbains et de performance environnementale sur l’Union à Roubaix, Tourcoing, Wattrelos et les Rives de la Haute Deûle à Lille.

La signature de la Convention locale sur les actions sélectionnées est prévue mi-2013. Ces dernières pourraient générer un apport de subventions d’environ 12 millions d’euros d’ici 2020.

DÉVELOPPER UN HABITAT, DES TRANSPORTS ET UNE VILLE PLUS DURABLES

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Un espace public accessible à tous Lille Métropole inscrit la qualité du cadre de vie au centre de ses priorités. Aussi, elle vise à garantir à tous l’accessibilité des espaces publics, nouveaux et existants, en les requali� ant. Elle favorise l’égalité des droits et des chances à toutes les personnes à mobilité réduite.

Chacun d’entre nous peut, à un moment donné, voir sa capacité de mobilité réduite. Ainsi, une femme enceinte, une personne malvoyante ou malentendante, une personne sou� rant d’arthrite ou de di� cultés respiratoires, une personne avec béquille ou en chaise roulante, une personne avec une poussette… sont toutes à mobilité réduite.

Une étude, menée en 2012 sur plusieurs sites pilotes, a été l’occasion d’échanger avec les associations, les usagers et les acteurs locaux sur les problématiques courantes. Des principes types d’aménagements ont été dé� nis et il s’agit désormais d’étudier � nement les travaux à mettre en œuvre et d’élargir le périmètre d’intervention pour tendre vers les objectifs du PDU : 200 km d’itinéraires prioritaires, aménagés à l’horizon 2020 (hors travaux de voirie courants).

De plus, des principes ont été dé� nis pour l’implantation des places de stationnement des personnes à mobilité réduite au sein de Lille Métropole. Ils visent à fournir un emplacement à proximité de chaque demandeur, tout en privilégiant une répartition spatiale régulière des places et en dépersonnalisant les emplacements réalisés, gage de durabilité et d’accessibilité de ces places.

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Rapport annuel développement durable 2012 • LILLE MÉTROPOLE COMMUNAUTÉ URBAINE28

PRODUIRE ET CONSOMMER DURABLEMENT

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PRODUIRE ET CONSOMMER DURABLEMENT

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Rapport annuel développement durable 2012 • LILLE MÉTROPOLE COMMUNAUTÉ URBAINE30

PRODUIRE ET CONSOMMER DURABLEMENT

Objectifs• Accompagner les changements de pratiques

des habitants, des entreprises et des acteurs du territoire.

• Aller plus loin dans le « jeter moins » et le « traiter mieux », parfaire le « trier plus ».

• Soutenir le développement et les initiatives de l’économie sociale et solidaire.

• Développer des circuits de commercialisation de proximité.

• Mettre en place une gestion publique responsable.

• Être un acteur à part entière de l’insertion professionnelle des personnes éloignées de l’emploi.

Contexte et enjeuxLa production et la consommation de masse caractérisent notre société. Ce système « achat, utilisation, élimination » contribue à l’épuisement des ressources, tout en accumulant les déchets. Les matières premières n’étant pas inépuisables, ce système n’est pas viable à terme : il engendre des impacts socio-économiques (emplois), environnementaux et sanitaires (pollutions) majeurs.

Lille Métropole engage des actions concrètes à deux niveaux : au sein de l’institution et sur le territoire. D’une part, dans le cadre de ses politiques, notamment celle de la gestion des résidus urbains, elle accompagne les habitants vers des comportements plus durables. D’autre part, en privilégiant les achats et les réalisations responsables, socialement et environnementalement, elle incite ses fournisseurs à produire durablement.

En affi rmant le développement durable comme l’une des exigences du Plan métropolitain de développement économique (PMDE), adopté en 2009, Lille Métropole a mis en place le soutien aux fi lières « éco-activités » d’excellence, ainsi que le développement d’une économie sociale et solidaire.

Aperçu des partenaires de Lille Métropole• les 87 communes de Lille Métropole

(dont 2 associées)

• la Chambre de Commerce et de l’Industrie – Grand Lille

• carbiolane – exploitant du Centre de Valorisation Organique

• les 9 déchetteries du territoire

• le Conseil régional Nord-Pas de Calais

• l’association A Pro Bio

• la Chambre d’Agriculture

• le Gabnor – Groupement des agriculteurs biologiques du Nord

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Encombrants : rendez-vous en déchetterie ou par téléphone

« Jeter moins, trier plus, traiter mieux » : ainsi se résume le schéma global de collecte et de traitement des résidus urbains. À ce titre, la prestation de collecte des encombrants en porte-à-porte s’avère inadaptée aux enjeux de développement durable ; cette prestation ne favorisant ni le recyclage, ni le réemploi des déchets.

Dès 2004, 4 communes (Deûlémont, Frelinghien, Quesnoy-sur-Deûle et Warneton) ont expérimenté la collecte des encombrants sur rendez-vous téléphonique.

La collecte en porte-à-porte sur rendez-vous téléphonique est réservée aux particuliers. Les habitants sont invités à se rendre prioritairement en déchetterie pour évacuer les déchets encombrants, ce service leur étant proposé pour prendre en charge les encombrants les plus volumineux.

Depuis janvier 2012, après le développement du réseau de déchetteries communautaires, 29 autres communes (Armentières, Bousbecque, Capinghem, Comines, Don, Englos, Ennetières-en-Weppes, Erquinghem-Lys, Fournes-en-Weppes, Halluin, Hantay, Herlies, Houplines, Illies, La Bassée, La Chapelle d’Armentières, Linselles, Lompret, Marquillies, Neuville-en-Ferrain, Pérenchies, Prémesques, Roncq, Sainghin-en-Weppes, Salomé, Verlinghem, Wambrechies, Wervicq-Sud et Wicres) ont adopté ce système de col-lecte des encombrants.

En 2012, pour les 33 communes intégrant le nouveau dispositif, 806 tonnes d’encombrants ont été prises en charge par le système de rendez-vous, soit 12 % du tonnage collecté en porte-à-porte en 2011 sur ces 33 communes. Une forte hausse de l’utilisation des déchetteries a été constatée.

Ce nouveau mode de collecte a permis de passer d’un taux de valorisation global (matière et énergétique) de 10 % à un taux proche de 70 % et, ainsi, de réduire l’en-fouissement des déchets encombrants. Ce mode de collecte permet également d’améliorer la propreté de l’espace public. Ce dispositif va se déployer progressivement sur l’ensemble du territoire.

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Rapport annuel développement durable 2012 • LILLE MÉTROPOLE COMMUNAUTÉ URBAINE32

PRODUIRE ET CONSOMMER DURABLEMENT

Les déchets verts réutilisés en compost

Un quart de nos ordures ménagères sont des biodéchets : tontes de gazon, tailles de haies, � eurs fanées, épluchures, reliefs de repas… Collectés en porte-à-porte ou dans les déchetteries, ils se décomposent naturellement et peuvent alors être transformés en biogaz ou en compost au Centre de Valorisation Organique (CVO) (cf. chapitre I de ce rapport).

Ce compost est utilisable dans l’agriculture et chez les particuliers. Cette matière riche et naturelle évite l’utilisation de fertilisants chimiques, nocifs pour l’environnement et pour l’homme.

En 2012, Lille Métropole a produit 15 007 tonnes de compost, qui ont pu être valorisées localement en amendement agricole.

Dès 2013, Lille Métropole souhaite poursuivre la distribution de 2 400 tonnes de compost aux services techniques des communes du territoire et initier la distribution de 600 tonnes aux particuliers (distribution en déchetterie).

Des produits locaux et/ou bio au menu des cantines

Depuis 2011, Lille Métropole favorise l’approvisionnement de la restauration collective en produits biologiques et/ou locaux. Elle souhaite ainsi répondre, à l’échelle locale, à l’objectif national � xé par le Grenelle de l’environnement, de 20 % de produits bio dans la restauration collective à l’horizon 2012. Lille Métropole privilégie l’approvi-sionnement en produits locaux.

Cette démarche permet d’aborder plusieurs facettes du système alimentaire et de répondre aux enjeux du développement durable. Elle fait appel à plusieurs compétences au sein de Lille Métropole : � lières économiques, développement durable et économie sociale et solidaire.

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En raison du volume d’achats (75 000 repas/jour) et de la régularité de ses approvi-sionnements, la restauration collective constitue en e� et un levier intéressant pour structurer la � lière biologique régionale, et pour maintenir et développer des emplois locaux dans l’agriculture. Elle contribue également à la préservation des terres agricoles et de la qualité de l’eau en zones périurbaines. En� n, cela assure une alimentation saine et de qualité. Le projet invite ainsi à changer à la fois les pratiques et les habitudes alimentaires, vers des modes de production et de consommation plus durables.

Pour Lille Métropole et les 43 communes du territoire participant actuellement au projet, l’un des principaux enjeux est d’introduire des produits biologiques et/ou locaux à budget constant. Aussi, en 2012, de nombreuses actions ont-elles été menées en parallèle pour accompagner les changements de comportements : formation des chefs de cuisine à une meilleure gestion des produits et à la recomposition des menus, sensibilisation à la réduction du gaspillage alimentaire...

L’accompagnement apporté aux communes en 2012 s’est aussi concrétisé avec l’appui à la rédaction de commandes aux fournisseurs locaux et avec l’identi� cation de mutualisations possibles. Ainsi, 58 % des communes de la métropole ont expérimenté l’introduction des produits locaux et/ou bio.

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PRODUIRE ET CONSOMMER DURABLEMENT

Travaux de voirie exemplaires : insertion sociale et recyclage des matériaux

Lille Métropole gère et aménage un patrimoine d’espaces publics comprenant plus de 2 500 kilomètres de voirie. Dans le cadre des nombreux chantiers d’aménagement menés chaque année, Lille Métropole met en œuvre les objectifs de développement durable, tant sur le plan social qu’environnemental.

En e� et, dès 2006, Lille Métropole a édité un guide technique « Démarche qualité et utilisation des matériaux recyclés ». L’objectif de ce document est, en particulier, de faciliter le recours à des matériaux issus de � lières de recyclage, dans le cadre des chantiers sur l’espace public, pratique aujourd’hui courante.

Ainsi, Lille Métropole recourt à des matériaux recyclés, ce qui permet d’économiser les ressources naturelles issues des carrières, comme le sable et les granulats. Avec, autant que possible, le recyclage des matériaux sur place, Lille Métropole réduit les déchets issus du chantier et limite les transports. Elle incite également les entre-prises qui e� ectuent des travaux à respecter un critère de développement durable. En 2012, ce fut le cas dans 15 marchés de travaux sur l’espace public.

Par ailleurs, Lille Métropole a recours, depuis 2010, à un marché réservé à des en-treprises ou à des associations employant des personnes en situation de handicap pour e� ectuer des travaux de tri et de nettoyage de pavés en pierre naturelle (grès, granit…), en vue d’une nouvelle pose.

Le CRID en chi� res (Centre régional d’informa-tion et de documentation sur l’environnement et le développement durable)• 23 303 m3 de matériaux issus de

la � lière recyclage, dont 4 582 m3 pour les trottoirs et pistes cyclables.

• 730 m3 de pavés de pierre naturelle à réutiliser.

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Marchés publics : développement des clauses d’insertionLa démarche engagée en 2009 en faveur de l’insertion professionnelle des publics éloignés de l’emploi, en s’appuyant sur la commande publique de Lille Métropole, s’est poursuivie en 2012.

Ce sont 28 opérations, marchés publics et concessions d’aménagement confondus, qui ont, cette année, intégré une clause permettant de réserver des heures de travail à des personnes en di� culté d’insertion. 101 personnes ont ainsi pu intégrer les chantiers menés par des entreprises attributaires des contrats de Lille Métropole pour découvrir un métier et faire un premier pas vers le retour à l’emploi.

Cette démarche socialement responsable s’appuie sur un partenariat avec la Maison de l’emploi de Lille-Lomme-Hellemmes et la Maison des Initiatives et de l’emploi du Roubaisis, qui accompagnent les services de Lille Métropole, les personnes béné� ciaires des heures d’insertion et les entreprises pendant toute la durée des contrats.

Page 36: Rapport annuel Développement Durable 2012 Lille Métropole

Rapport annuel développement durable 2012 • LILLE MÉTROPOLE COMMUNAUTÉ URBAINE36

PRÉSERVER LA SANTÉ AU QUOTIDIEN

Page 37: Rapport annuel Développement Durable 2012 Lille Métropole

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PRÉSERVER LA SANTÉ AU QUOTIDIEN

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Rapport annuel développement durable 2012 • LILLE MÉTROPOLE COMMUNAUTÉ URBAINE38

PRÉSERVER LA SANTÉ AU QUOTIDIEN

Objectifs• Assurer à tous les habitants l’accès aux ressources

et aux services de base.

• Avoir une vision globale de l’environnement et des risques sanitaires sur l’ensemble du territoire métropolitain.

• Partager un diagnostic actualisé des problématiques santé-environnement sur le territoire métropolitain.

• Adopter une approche systémique pour dépolluer durablement les sols et les eaux.

• Améliorer la qualité de l’air.

• Prévenir les risques technologiques pour l’environ-nement et la santé.

Contexte et enjeuxLille Métropole off re à tous les habitants un cadre de vie de qualité, respectueux de leur santé. Dans notre environnement urbain au passé industriel lourd, les sources de pollution sont multiples et dégradent l’eau, l’air, les sols… Les nouvelles technologies et les transports peuvent également modifi er notre cadre de vie : ondes électromagnétiques, bruit…

Plus les pollutions sont présentes, plus les risques sanitaires sont nombreux et s’amplifi ent, notamment pour les personnes vulnérables et celles en situation de précarité : maux de tête, problèmes respiratoires, stress… Les coûts de ces maux sont élevés.

Dans le cadre de ses politiques d’urbanisme, d’habitat, de déplacements, et en particulier de gestion de l’eau et de l’espace public (voirie, places, accessibilité des équipements), Lille Métropole préserve l’eau, dépollue les sols et améliore la qualité de l’air. Elle limite les nuisances et informe communes et citoyens sur leurs impacts. Lille Métropole confi rme plus que jamais sa volonté d’améliorer l’accès aux ressources vitales de qualité pour tous.

Aperçu des partenaires de Lille Métropole• les 87 communes de Lille Métropole

(dont 2 associées)

• l’Agence de l’Eau Artois-Picardie

• la Région Nord-Pas de Calais

• le Conseil général du Nord

• les Communautés urbaines de Lens-Liévin et Hénin Carvin

• Noréade

• l’Union des syndicats d’assainissement du Nord (USAN)

• la Fédération Atmo Nord – Pas de Calais, association agréée pour la surveillance de la qualité de l’air (AASQA), par le Ministère, pour la Région Nord-Pas de Calais

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Connaître la ressource en eau et la préserver

Lille Métropole veille à garantir durablement l’accès pour tous à une eau potable de qualité. Or, les pollutions héritées du passé industriel appellent à la vigilance : plus les quantités d’eau sont polluées, moins les quantités d’eau propres à la consommation seront importantes. Pour garantir un bon état qualitatif et quantitatif de l’eau, c’est à toutes les échelles qu’il faut agir : d’une frontière à l’autre (projet européen SCALDWIN), de l’amont à l’aval, de l’eau de pluie à l’eau des nappes phréatiques, en passant par les rivières et les sols…

Cette ressource indispensable est gérée à plusieurs niveaux. Des objectifs sont � xés dans l’Union européenne par la directive cadre « Eau » et déclinés en Artois-Picardie par le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (Sdage) et, plus précisément encore, sur chaque bassin versant. Ainsi, Lille Métropole participe à l’élaboration du Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux Marque-Deûle (SAGE) et devra rendre compatibles ses documents d’urbanisme.

Pour l’ensemble des partenaires, il s’agit de plani� er, concilier et garantir durablement les usages de l’eau au sens large : production d’eau potable, gestion des milieux aquatiques, gestion des risques, activités nautiques et de loisirs. En 2012, deux premières étapes de l’« état des lieux » complet ont été rédigées : l’état initial, c’est-à-dire la synthèse des connaissances, et le diagnostic. L’année 2013 sera celle des « tendances et scénarii » visant à résorber les points noirs identi� és dans le diagnostic.

Par ailleurs, dans ce contexte, Lille Métropole vise la gestion et la protec-tion collective et partagée des nappes phréatiques. Ces nappes d’eau souter-raines permettent de fournir aux habi-tants de Lille Métropole plus de 70 % des besoins en eau potable (la Lys fournit les 26 % complémentaires). Elles alimentent également l’aire mé-tropolitaine de Lille et la Belgique. Pour une meilleure gestion, l’accent est mis sur l’amélioration de la connaissance du fonctionnement des nappes et sur la gouvernance entre gestionnaires et producteurs.

En 2012, a� n de rendre, librement et gratuitement, disponible l’information sur les eaux souterraines, Lille Métropole et ses partenaires ont mis en place un portail appelé « Système d’Informations pour la Gestion des Eaux Souterraines » (SIGES) : http://sigesnpc.brgm.fr/. Il facilite l’accès aux données pour tous les projets dans lesquels les eaux souterraines sont à prendre en compte : études d’impact environ-nemental, géothermie, carrières…

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Rapport annuel développement durable 2012 • LILLE MÉTROPOLE COMMUNAUTÉ URBAINE40

PRÉSERVER LA SANTÉ AU QUOTIDIEN

Moins de pesticides pour la qualité de l’eau

40 % de l’eau potable, distribuée à plus d’un million d’habitants de Lille Métropole, est prélevée dans la nappe souterraine de la zone de captage du Sud de Lille. Or, la couche géologique du sol est fragile : l’eau potable n’est que faiblement protégée contre les in� ltrations de produits phytosanitaires utilisés dans l’agriculture et l’entretien des espaces verts et des jardins.

Lille Métropole, agglomération à 50 % agricole, est confrontée à la dégradation de ses nappes. Aussi, la préservation de ces « champs captants » est une priorité ! Ils jouent un rôle primordial pour l’alimentation en eau du territoire.

Aussi, dès 2008, Lille Métropole a-t-elle engagé l’Opération de reconquête de la qualité de l’eau (ORQUE), notamment pour réduire l’utilisation des produits phytosanitaires. Un état des lieux a été mené en 2008-2009 pour identi� er les pollutions susceptibles d’a� ecter les ressources en eau. Ensuite, un diagnostic a été réalisé auprès de 51 exploitants agricoles (soit 65 % des terres) et des communes sur leurs pratiques. Les premières actions de sensibilisation de ces acteurs ont été menées en 2012.

Lille Métropole accompagne les changements de pratiques avec la formation des services techniques communaux chargés de l’entretien des espaces publics à des solutions alternatives : 13 mairies se sont engagées sur les 32 du secteur. Elle soutient également le développement d’une agriculture respectueuse de l’environnement avec l’aide à la reconversion vers la production biologique. Ces actions se poursuivront jusqu’en 2015.

Dans la ville d’Haubourdin, des « particuliers-jardiniers »

ont été sensibilisés et invités à s’engager à ne plus utiliser de pesticides.

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Surveiller la qualité de l’air : une priorité publique Sur le territoire de Lille Métropole comme dans l’ensemble de la Région Nord-Pas de Calais, la qualité de l’air est dégradée : les concentrations de l’air en particules en suspension, en oxydes d’azote et en ozone sont supérieures aux niveaux prévus par la réglementation. Une étude, réalisée dans le cadre de l’élaboration du Schéma régional du climat de l’air et de l’énergie (SRCAE), indique que 90 % de la population régionale est exposée à un air dégradé. Si les concentrations de l’air en poussières en suspension respectaient les valeurs guides de l’OMS, les béné� ces économiques et sanitaires seraient conséquents en région avec près de 200 hospitalisations évitées et une espérance de vie allongée.

Les polluants, émis par les automobiles, les procédés industriels, les installations de chau� age individuel et collectif, ou encore les épandages a� ectent les voies res-piratoires, notamment des personnes âgées et des jeunes enfants, plus vulnérables. La qualité de l’air est un enjeu à prendre en compte dans des domaines aussi variés que la construction (matériaux, ventilation, type de chau� age…), les déplacements, l’agriculture… Une culture commune est à construire pour que chacun – services de Lille Métropole, communes, acteurs économiques et particuliers – prenne en compte cette problématique à son niveau.

Enjeu majeur de santé publique, la qualité de l’air est une préoccupation dont Lille Métropole s’est saisie depuis 1979. Elle participe annuellement à la surveillance de la qualité de l’air, en soutenant � nancièrement le dispositif régional de surveillance. Lille Métropole participe également à des études localisées, telles que l’étude trans-frontalière AEROPA, sur les PCB-DL et les dioxines, menée en 2012.

Un rapport relatif à la qualité de l’air sur le territoire de Lille Métropole de 1996 à 2010 a été réalisé en 2012. Le rapport, qui présente l’évolution des concentrations des 10 principaux polluants atmosphériques et leurs e� ets sur la santé et l’environ-nement, a été di� usé lors d’une conférence, à l’occasion de la Semaine nationale du développement durable. A� n de mettre à disposition de chacun une information claire et objective sur la qualité de l’air, le rapport a été di� usé à l’ensemble des communes du territoire métropolitain.

En 2012, Lille Métropole s’est également investie dans la révision du Plan de protection de l’atmosphère régional, élaboré sous le pilotage de l’État. A� n de renforcer la prise en compte de la qualité de l’air dans les politiques publiques, le Plan climat-énergies territorial de Lille Métropole prévoit la dé� nition, puis l’adoption d’une feuille de route pour la qualité de l’air.

Les données de la surveillance de la qualité de l’air, assurée par

Atmo Nord - Pas de Calais, sont disponibles sur le site de l’association

(www.atmo-npdc.fr).

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Rapport annuel développement durable 2012 • LILLE MÉTROPOLE COMMUNAUTÉ URBAINE42

Ondes électromagnétiques : vers une meilleure information Les ondes électromagnétiques sont présentes autour de nous depuis toujours, tout simplement parce qu’il existe un environnement électromagnétique naturel.

Mais le développement des appareils émetteurs d’ondes électromagnétiques – fours à micro-ondes, radios, Wi-Fi, plaques à induction, télécommandes, babyphones, lignes électriques à très haute tension... – et, surtout, l’expansion de la téléphonie mobile à partir des années 1990 placent aujourd’hui ce sujet au cœur des préoccupations de la population et donc des collectivités.

Lille Métropole mène depuis quelques années un important travail sur les antennes relais et les ondes électro-magnétiques en général. La prise en compte de cette thématique dans le cadre du volet 3 des contrats de territoire permet à Lille Métropole d’agir au-delà de ses compétences originelles ; en lien avec l’ensemble des communes membres. Dans ce cadre, un plan d’ac-tions a été voté en juin 2012, comprenant notamment un volet important relatif à l’amélioration de l’information du public sur le sujet, en particulier grâce à la mise en place d’une exposition destinée au grand public.

En e� et, plusieurs actions ont été votées : campagnes de mesures régulières in situ pour les antennes relais du patri-moine communautaire, développement des méthodes de concertation préalable à l’implantation de nouvelles antennes relais, campagne de sensibilisation, suspension de toute nouvelle installa-tion dans l’attente d’une convention et charte sur l’implantation d’antennes relais sur le patrimoine, mise en place d’une page web dédiée pour porter à l’échelle de la métropole ces informa-tions, cartographie des antennes relais, guide pratique de la concertation à l’attention des communes, mise à la disposition des communes des données mesures…

PRÉSERVER LA SANTÉ AU QUOTIDIEN

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Des cartes pour connaître les nuisances sonoresLe bruit a des e�ets physiologiques et psychologiques. Des niveaux sonores excessifs peuvent entraîner des lésions du système auditif et la gêne occasionnée par le bruit ambiant peut également perturber l’organisme, a�ecter le sommeil et générer du stress. Ces impacts sur la santé engendrent des coûts et dégradent le bien-être des individus.

Ce sujet est devenu une préoccupation de l’Union européenne dès 2002 avec la directive relative à l’évaluation et la gestion du bruit dans l’environnement. Sur le territoire, Lille Métropole, au titre de la gestion des infrastructures, et 60 communes du territoire (sur les 87), au titre de leur compétence en matière de lutte contre les nuisances sonores doivent réaliser des cartes de bruit et des plans de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE).

Ces cartes de bruit, documents d’information, permettent de mieux connaître l’envi-ronnement sonore et d’évaluer l’exposition des populations au bruit. Elles prennent principalement en compte les bruits liés aux transports et aux activités industrielles, événementielles et domestiques. Y sont indiqués le nombre d’habitants et d’établisse-ments sensibles exposés au bruit des infrastructures de transport (tra�c routier, ferro-viaire, aérien) et des installations industrielles.

Ces cartes constituent un outil d’aide à la décision pour les acteurs locaux, en particulier pour dé�nir des actions de réduction des nuisances sonores et de préservation des zones calmes.

Pour cette première étape qu’est l’élaboration des cartographies du bruit, Lille Métropole a proposé aux communes de les accompagner de son expertise. Tout au long de l’année 2012, les communes ont approuvé les cartes et les ont di�usées auprès de leurs habitants. Lille Métropole poursuit son appui pour l’établissement des plans de prévention du bruit dans l’environnement (PPBE) à l’horizon 2014.

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ÉCHANGER DES SAVOIRS ET DES PRATIQUES

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ÉCHANGER DES SAVOIRS ET DES PRATIQUES

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Rapport annuel développement durable 2012 • LILLE MÉTROPOLE COMMUNAUTÉ URBAINE46

ÉCHANGER DES SAVOIRS ET DES PRATIQUES

Objectifs• Animer les territoires et accompagner

les communes vers le développement durable.

• Adapter nos politiques pour faire progresser le bien-être des habitants.

• Accompagner les changements de pratiques des habitants, des entreprises et des acteurs du territoire.

• Viser l’amélioration continue de nos pratiques par l’implication des agents communautaires et la participation des services des communes.

• Favoriser les échanges de savoir et de pratiques avec des collectivités étrangères et s’enrichir des bonnes pratiques développées dans d’autres territoires.

Contexte et enjeuxLille Métropole a inscrit le développement durable comme clé de voûte du programme du mandat. Il s’inscrit en eff et dans l’ensemble des politiques de Lille Métropole pour off rir un cadre de vie de qualité à tous les habitants. Afi n de renforcer la prise en compte de ses enjeux sur tout le territoire métropolitain de manière équilibrée et équitable, Lille Métropole veille à accompagner dans ce domaine les 87 communes et l’ensemble des acteurs locaux, relais indispensables auprès des citoyens.

Les communes et les acteurs du territoire manquent parfois d’expertise et de moyens humains pour se saisir des pratiques nouvelles qu’implique le dévelop-pement durable. Ces sujets font donc l’objet de réfl exions et d’échanges d’expériences avec Lille Métropole, les communes et les partenaires.

Cela constitue en eff et l’un des champs de partage d’expertise et de savoirs avec les communes, dans le

cadre des contrats de territoire, adoptés en février 2010. La mutualisation permet d’ailleurs de mettre en œuvre une partie des principes du développement durable : la solidarité, la coopération mais aussi la sensibilisation et la concertation.

Ainsi, Lille Métropole apporte son expertise technique aux communes. Elle diff use aussi des connaissances et renforce les capacités d’action des communes et des acteurs du territoire. Lille Métropole fait de même au-delà de son territoire, dans le cadre des relations tissées au sein de réseaux transfrontaliers, euro-péens et internationaux, qui lui permettent en retour de s’enrichir d’expériences intéressantes mises en œuvre dans des territoires confrontés aux mêmes défi s en matière de développement durable : gestion de l’eau, énergie, gestion des déchets, culture…

Aperçu des partenaires de Lille Métropole• les 87 communes de Lille Métropole

(dont 2 associées)

• la Maison Régionale de l’Environnement et des Solidarités (MRES)

• le Centre d’études techniques de l’équipement (CETE)

• l’Aire Métropolitaine de Lille

• les partenaires de l’Eurométropole Lille-Kortrijk-Tournai

• le réseau des collectivités locales européennes EUROCITIES

• le réseau international d’autorités locales sur les déchets (ACR +)

• les partenaires au sein de la commission culture de Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU)

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Partager une culture « développement durable »Le club Développement Durable des communes rassemble les communes de Lille Métropole, a� n de favoriser le partage d’expériences en matière de développement durable, en lien avec des projets portés par Lille Métropole. Ce temps de rassemblement s’inscrit dans la volonté d’animer le territoire depuis 2004 ; il marque un temps de dialogue directement avec les élus chargés du développement durable des communes et Mme Scharly, vice-présidente déléguée à l’Agenda 21 et au développement durable.

Le club permet le partage d’expériences autour de sujets précis. Par exemple, en 2012, il s’est réuni pour discuter de l’introduction des produits bio et locaux en restauration collective. Il servira également, en 2013, à piloter la démarche de mutualisation en matière d’énergie, rassemblant les communes autour de 4 sujets dans des groupes de travail : la distribution d’énergie, l’éclairage public, la performance énergétique des bâtiments communaux et la maîtrise de l’énergie dans l’habitat.

Des Agendas 21 conçus par et pour les communes

Promouvoir des Agendas 21 intercommunaux résulte de la volonté de Lille Métropole d’étendre la prise en compte du développement durable à tout son territoire en tenant compte des di� cultés des communes de petite taille, périurbaines ou rurales. Certaines ne disposent pas de moyens pour réaliser un Agenda 21, c’est-à-dire, un plan d’actions qui permet d’intégrer toutes les composantes du développement durable dans les politiques et projets menés localement.

L’élaboration d’un Agenda 21, par une structure seule ou de manière partenariale, demande une certaine expertise : réalisation d’un diagnostic, puis d’une stratégie, intégrant l’économie, le social et l’environnement dans chacune des actions plani� ées. La construction et la mise en œuvre d’un Agenda 21 nécessite la mobilisation des acteurs et l’animation des actions, avec une gouvernance large.

Dans un souci de mutualisation de projets, visant l’échange d’expériences entre des communes aux di� cultés diverses, Lille Métropole a donc lancé un appel à projets « Agenda 21 intercommunaux » en 2010. Des groupements de communes se sont constitués a� n qu’elles élaborent conjointement des Agendas 21 intercommunaux. Ceci permettra de compter, à la � n du mandat, environ deux tiers des communes de Lille Métropole doté d’un Agenda 21 ou d’une approche très intégrée de dévelop-pement durable.

En 2012, neuf groupes de deux à sept communes ont con� rmé leur engagement, soit 35 communes. Elles ont été invitées à participer à des « formations-actions » (trois demi-journées sur les modalités de réalisation d’un diagnostic, de la stratégie et du plan d’action Agenda 21, ainsi que de la participation des services municipaux et de la concertation avec les habitants).

L’année 2013 verra la � nalisation des plans d’actions et du bilan de la démarche coordonnée par Lille Métropole.

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ÉCHANGER DES SAVOIRS ET DES PRATIQUES

Sensibiliser au développement durable : l’appui à la Maison Régionale de l’Environnement et des Solidarités

Le développement durable propose une vision globale avec l’interrelation entre l’économie, le social et l’environnement. Il fait émerger des enjeux nouveaux que l’ensemble de la population peut s’approprier grâce à l’information et à la sensibilisation.

Dans le cadre de la relation aux habitants, Lille Métropole privilégie notamment le soutien aux associations locales, détentrices d’un lien particulier avec le citoyen, pour sensibiliser au développement durable. À ce titre, Lille Métropole appuie, à la hauteur de 50 000 €, la Maison Régionale de l’Environnement et des Solidarités (MRES) qui contribue à la sensibilisation et à l’éducation au développement durable sur Lille Métropole. Cette structure anime un réseau associatif étendu (112 associations) et diversi� é autour des enjeux de développement durable.

Elle gère notamment le Centre régional d’information et de documentation sur l’envi-ronnement et le développement durable (CRID), ainsi qu’un centre ressource sur l’énergie (1 600 références). Ils accueillent et conseillent un public varié : animateurs et responsables de structures éducatives, élus et techniciens de collectivité, enseignants, associations et grand public. Ils mettent à disposition des ressources généralistes, éducatives, scienti� ques ou spécialisées.

L’année 2012 a permis de préparer un renforcement de la sensibilisation en 2013 autour des enjeux climat énergie liés à l’élaboration du Plan climat-énergies de Lille Métropole, notamment concernant l’espace info énergie (EIE) qui abrite deux conseillers énergies à la MRES.

Les rencontres des « villes et villages à vivre »

Lille Métropole prône la ville intense, les villages durables, les éco-quartiers… Consciente que ces concepts ne sont pas toujours compris par les habitants et les élus des communes, Lille Métropole montre des réalisations concrètes sur le territoire, lors de visites et d’un cycle de rencontres. La métropole durable prend alors sens à l’échelle de toutes les communes, non pas uniquement à celle de grands éco-quartiers.

Les élus, les acteurs locaux et les habitants des communes sont invités à se réunir autour de l’urbanisme durable et à découvrir des réalisations intéressantes. L’objectif pour les communes est d’apprendre les unes des autres dans une saine émulation. Pour les habitants, c’est l’occasion de découvrir des exemples concrétisant notre métropole durable. Les projets visités sont également décrits dans des guides-parcours pour le grand public.

Le CRID en chi� res• 926 documents acquis en 2012.

• 1 800 références et dossiers documentaires thématiques sur l’énergie, le climat, les territoires durables.

• 15 000 personnes sensibilisées.

Le soutien au réseau associatif• 71 000 visites sur le site web,

50 000 visiteurs.

• 3 400 réunions tenues dans les locaux.

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Une première visite a eu lieu en novembre 2012, à la Cité-jardins et aux jardins du Moulin de Seclin et à Ennetières-en-Weppes. Avec ses 35 participants, l’initiative a eu du succès. Un premier guide-parcours pour le grand public a été réalisé début 2013.

Un guide pour mieux gérer les eaux de pluie

Le cycle naturel de l’eau a été modi� é en raison de l’urbanisation du territoire qui a imperméabilisé des surfaces. La disparition du couvert végétal diminue fortement l’évapotranspiration par les plantes et augmente le ruissellement et le lessivage des sols, qui impactent la qualité de l’eau des rivières. Cela entraîne de nombreuses conséquences : inondations, réduction de la biodiversité, dégradation des construc-tions, des infrastructures et du confort de vie…

Les communes sont directement concernées par ces problématiques : d’une part, elles délivrent les permis de construire et, d’autre part, elles subissent les dégâts. A� n de limiter ces situations et réconcilier urbanisme et cycle de l’eau, Lille Métropole a � nalisé, en 2012, son premier guide de gestion des eaux pluviales. Le guide a été transmis aux aménageurs, aux maîtres d’ouvrage publics et privés, et aux communes.

Il fournit des outils méthodologiques aux aménageurs et aux services techniques des communes, a� n de prendre en compte le cycle de l’eau dans les pratiques et les projets urbains. Sont identi� ées des mesures « alternatives » visant à rétablir les conditions hydrologiques : noues, chaussées réservoirs, bassin de stockage… Les études à mettre en œuvre, ainsi que le dimensionnement des ouvrages, sont précisés.

Pour accompagner la di� usion du guide et faciliter son appropriation, des formations sont proposées en 2013 aux communes et aux services communautaires.

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Rapport annuel développement durable 2012 • LILLE MÉTROPOLE COMMUNAUTÉ URBAINE50

ÉCHANGER DES SAVOIRS ET DES PRATIQUES

La coopération transfrontalière au service du développement durableL’eau, les transports, l’énergie, l’agriculture et l’agro-alimentaire, ou encore la gestion des déchets sont des problématiques partagées avec nos voisins belges et nos partenaires européens. Certaines thématiques, pour être gérées à la bonne échelle, demandent de réunir les bons acteurs, car les territoires sont interdépendants : le développement durable de Lille Métropole s’inscrit dans une approche globale qui doit intégrer l’impact de ses choix sur les territoires voisins belges ou au sud de Lille, et inversement.

À l’échelle de l’Eurométropole comme de l’Aire Métropolitaine de Lille, Lille Métropole cherche à faire émerger des projets communs dans les domaines de l’urbanisme et de l’habitat durables, de l’énergie, ou encore des espaces naturels et écologiques, a� n d’améliorer les dispositifs mis en place sur les territoires, grâce à l’échange des bonnes pratiques. Lille Métropole participe également au groupe de travail « aires métropolitaines » d’Eurocities, plateforme d’échanges entre villes et régions urbaines européennes sur la question de la coopération interterritoriale (mobilité durable, re-nouvellement urbain, agriculture périurbaine, limitation de l’étalement…

Un groupe de travail de l’Eurométropole a piloté, en 2012, une importante étude sur le potentiel de développement du transport collectif de personnes au sein de l’Euro-métropole. Un plan d’actions découlant de cette étude sera mis en place en 2013 autour de 4 axes :

• remplacement des outils de communication et d’information,

• développement d’une billetique sans contact,

• renforcement de l’intermodalité et création d’un réseau de pôles d’échanges,

• mise en place d’un système de gouvernance entre les opérateurs de transports en commun.

Dans le cadre de l’Aire Métropolitaine de Lille, en 2012, la question de l’eau a particu-lièrement fait l’objet d’une coopération territoriale fructueuse. Celle-ci renforce et assure la bonne cohérence des actions du Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE), de l’Opération de reconquête de la qualité de l’eau (ORQUE), et des études sur les eaux souterraines. En novembre 2012, un séminaire intitulé « la res-source en eau dans l’aire métropolitaine de Lille, vers une vision concertée » a été organisé à Saint-Amand-les-eaux, réunissant tous les acteurs. Il a été l’occasion de consolider les perspectives de travail communes pour 2013 notamment sur l’interconnexion des réseaux.

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Transports : votre avis nous intéresse Lille Métropole entend o� rir un cadre de vie de qualité à ses habitants. Elle souhaite ainsi adapter ses politiques publiques pour répondre aux besoins des citoyens. Cette démarche, qui consiste à associer la population, relève des principes forts du développement durable.

Dans le cadre du Plan de déplacements urbains (PDU), l’objectif de Lille Métropole est de doubler la part des transports collectifs à l’horizon 2020. Ce projet doit s’appuyer sur un réseau de transport innovant, tourné en priorité vers la satisfaction des usagers. En e� et, la fréquentation du réseau dépend de plusieurs paramètres : le circuit et la longueur du trajet, la position de l’arrêt, la fréquence de passage…A� n d’augmenter l’usage des bus, du tramway et du métro, un dialogue suivi avec les usagers et les partenaires est nécessaire.

Les comités de lignes ont ainsi été créés par Lille Métropole en 2012. Ils permettent aux utilisateurs du réseau de dialoguer avec les élus, les services de Lille Métropole, les associations et Transpole. Cette démarche de démocratie participative a pour objectif d’améliorer la qualité du service rendu aux utilisateurs en adaptant l’o� re de transports et en trouvant un compromis cohérent entre la desserte globale et les besoins locaux.

La première expérimentation a été initiée en février 2012. Concluante, elle sera reconduite en 2013 et des évolutions verront le jour : 11 comités de lignes seront organisés – un pour chacun des huit territoires de Lille métropole et un pour chacun des trois modes de transports (métro, tramway et V’Lille).

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Rapport annuel développement durable 2012 • LILLE MÉTROPOLE COMMUNAUTÉ URBAINE52

ÉCHANGER DES SAVOIRS ET DES PRATIQUES

La culture, catalyseur du développement durable de Lille MétropoleForte de sa vitalité sur le plan culturel, Lille Métropole œuvre à l’échelle internationale aux côtés des membres de la commission culture du réseau Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU).

Cités et Gouvernements Locaux Unis est la plus grande association du monde de « gouvernements locaux », c’est-à-dire de collectivités. Elle regroupe plus de 1 000 membres, issus de 136 États, et 112 associations nationales de collectivités. Ce réseau agit aux côtés de l’ONU, de l’Unesco et des autres organisations internationales et prépare les grandes orientations du développement post-2015.

La commission culture du CGLU a plaidé pour la réalisation d’un Agenda 21 de la culture en 2004. Elle est à l’origine de la déclaration plaçant la culture comme 4e pilier du développement durable (2010), en interrelation avec la protection de l’environnement, une croissance économique durable, un développement social équilibré et une gouvernance.

Cette commission impulse ainsi une nouvelle vision du développement des territoires. Dans une perspective durable, celui-ci nécessite la prise en compte d’une dimension intellectuelle, créative, artistique et culturelle : reconnaissance et protection de la diversité culturelle, protection du patrimoine, accès à la culture et aux œuvres de l’esprit comme source d’autonomie et de dignité, dialogue interculturel et égalité de droits… autant d’enjeux qui méritent d’être placés au cœur des objectifs du développement.

Lille Métropole s’illustre d’ores et déjà : son dynamisme culturel est perçu comme porteur d’inclusion sociale, de vivre ensemble, mais aussi comme le-vier de notre développement écono-mique (structuration des � lières créa-tives et culturelles, porteuses d’emploi et de croissance) et de nos politiques de développement urbain. Lille Métro-pole a su faire valoir son expérience et sa légitimité : la présidence de la com-mission culture lui a été con� ée le 20 septembre 2012 à Barcelone.

Lille Métropole incite également les acteurs locaux en � xant des critères pour le soutien d’événements culturels : actions en direction de publics dits éloignés, réduction de l’impact envi-ronnemental des manifestations (tri des déchets, achats et mobilité du-rables) et à l’innovation. Elle vise, en 2013, à réaliser un guide des bonnes pratiques de l’éco-manifestation, en collaboration avec la ville de Lille.

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Le projet « Gestion Optimisée des Déchets en Méditerranée » : partager les bonnes pratiques Dans le cadre du projet « Gestion Optimisée des Déchets en Méditerranée » (GODEM), lancé en 2010 pour 2 ans par la Commission européenne, Lille Métropole valorise son expertise et échange ses expériences à travers une coopération internationale dans le domaine de la gestion des déchets.

Le réseau vise à améliorer les moyens d’actions des autorités locales, en associant des partenaires européens à des collectivités du sud de la Méditerranée. Le projet s’inscrit dans le cadre du réseau international d’autorités locales sur les déchets. Il prévoit des actions concrètes, comme la création d’un centre de compostage à Tripoli (Liban), l’organisation de la � lière de tri informel à Rabat (Maroc) ou encore la construction d’une déchetterie municipale à Sousse (Tunisie).

Lille Métropole intervient, aux côté de Roubaix particulièrement, en appuyant la ville de Sousse dans la construction de cette déchetterie et dans la publication d’une pla-quette de sensibilisation au tri des déchets encombrants. La ville algérienne de Bouira – jumelée avec Roubaix – est également associée au projet, en qualité de commune observatrice, a� n de pro� ter des échanges d’expérience et d’enrichir sa ré� exion sur sa stratégie de gestion des résidus urbains. Le projet est � nancé par le programme européen « Ciudad » et a été prolongé jusqu’à la � n juillet 2012.

Le projet GODEM a été clôturé en novembre 2012, lors d’une conférence réunissant l’ensemble des partenaires européens et africains. Un nouveau programme a été présenté à l’ensemble du réseau : « ACR+ MED ». Toujours dans le domaine de la gestion des déchets, ce projet rassemblerait désormais 43 pays, les 27 de l’Union européenne et 16 pays méditerranéens. Lille Métropole poursuivra très concrètement sa coopération avec Sousse dans la mise en œuvre de la déchetterie, en 2013, tout en intégrant ce nouveau réseau élargi.

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ABRÉVIATIONS ET SIGLES

ADEME : Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’ÉnergieADULM : Agence de Développement et de l’Urbanisme de Lille MétropoleANAH : Agence Nationale pour l’Amélioration de l’HabitatANRU : Agence Nationale de Rénovation UrbaineA.M.O : Assistance à Maîtrise d’OuvrageAOT : Autorité Organisatrice des TransportsADIE : Association pour le Droit à l’Initiative ÉconomiqueAPES : Acteurs Pour une Économie SolidaireACR + MED : Association of Cities and Région for Recycling BBC : Bâtiment de Basse Consommation (norme 50 kwh/m²/an)BEPAS : Bâtiment à Énergie PASsiveBAFA : Brevet d’Aptitudes aux Fonctions d’AnimateurBEI : Banque Européenne d’InvestissementCVO : Centre de Valorisation OrganiqueCVE : Centre de Valorisation ÉnergétiqueCAUE : Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’EnvironnementCERTU : Centre d’Études sur les Réseaux, les Transports, l’Urbanisme et les ConstructionsCERDD : Centre Ressources du Développement DurableCDC : Caisse des Dépôts et ConsignationsCD2E : Centre Expert pour l’Émergence des Écotechnologies au service du Développement des éco entreprisesCNRS : Centre National de la Recherche Scienti� queCRIDA : Centre de Recherche et d’Information sur la Démocratie et l’AutonomieCSNPDC : Caisse Solidaire du Nord-Pas de CalaisCapeb : Chambre des Artisans et Petites Entreprises du BâtimentCEMEA : Centre d’Entrainement aux Méthodes d’Éducation ActiveCNDS : Centre National pour le Développement du SportDREAL : Direction Régionale de l’Aménagement et du LogementDUP : Déclaration d’Utilité PubliqueDEEE ou D3E : Déchets d’Équipement Électroniques et ÉlectriquesDSP : Délégation de Service PublicDELD : Demandeurs d’Emploi Longue DuréeESS : Économie Sociale et SolidaireEPF : Établissement Public FoncierFRAMEE : Fonds Régional d’Aide à la Maîtrise de l’Énergie et de l’EnvironnementFEDER : Fond Européen de Développement RégionalFFB : Fédération Française du BâtimentFFN : Fédération Française de NatationGES : Gaz à E� et de Serre

GODEM : Gestion Optimisée des Déchets En MéditerranéeLed : Light-Emitting Diode (diode faible consommatrice d’énergie électrique)MOUS insalubrité : Maîtrise d’Œuvre Urbaine et Sociale spéci� que insalubritéMAS : Maison d’Accueil SpécialiséeMRES : Maison Régionale de l’Environnement et des SolidaritésNef : Nouvelle Économie FraternelleORQUE : Opération de Reconquête de la Qualité de l’EauOPAH : Opération Programmée d’Amélioration de l’HabitatPADD : Projet d’Aménagement et de Développement DurablePMDE : Plan Métropolitain de Développement ÉconomiquePCET : Plan Climat Énergies TerritorialPIG : Programme d’Intérêt GénéralPDE : Plan de Déplacements d’EntreprisePDA : Plan de Déplacements d’AdministrationPDU : Plan de Déplacements UrbainsPLH : Programme Local de l’HabitatPLU : Plan Local d’UrbanismePLUS : Prêt Locatif à Usage SocialPLAI : Prêt Locatif Aidé d’Intégration

PPBE : Plan de prévention du Bruit dans l’Environnement PRDES : Programme Régional de Développement de l’Économie Sociale et SolidairePRCTE : Programme Régional de Création et de Transmission d’EntreprisePRU : Programmes de Rénovation UrbainePMRQAD : Programme Métropolitain de Requali� cation des Quartiers Anciens DégradésRSA : Revenu de Solidarité ActiveSCOT : Schéma de COhérence TerritorialeSIAE : Structures d’Insertion par l’Activité ÉconomiqueSCIC : Société Coopérative d’Intérêt CollectifSPLA : Société Publique Locale d’AménagementTPN : Tarif Première NécessitéTSS : Tarif Social SolidaritéUE : Union EuropéenneURC : Union Régionale des CoopérativesUSAN : Union des Syndicats d’Assainissement du NordVLS : (location) Vélos Libre ServiceVLD : Vélo Longue DuréeVNF : Voies Navigables de FranceZAC : Zone d’Aménagement ConcertéeSEM : Société d’Économie Mixte

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Coordination : Direction de la Communication de Lille Métropole Communauté urbaine

Rédaction : Services de Lille Métropole Communauté urbaine

Photographies : Pascaline CHOMBART, Francois DUVERNAY, Vincent LECIGNE et Max LEROUGE (Lille Métropole Communauté urbaine). Éric POLLET, Antoine REPESSÉ.

Conception et réalisation graphique : PCA Communication

Impression : Imprimerie La Monsoise

Cet ouvrage est imprimé sur papier recyclé. La couverture est imprimée sur du papier écologique blanchi sans chlore. Septembre 2013

Page 56: Rapport annuel Développement Durable 2012 Lille Métropole

Rapport annuel développement durable 2012 • LILLE MÉTROPOLE COMMUNAUTÉ URBAINE56

Lille Métropole Communauté urbaine

1, rue du Ballon - 59034 LILLE CedexTél. : 03 20 21 22 23 - Fax : 03 20 21 22 99

Site internet : www.lillemetropole.fr

Le présent document, rapport développement durable 2012, est complété, au sein d’une même collection, de trois rapports.