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UN SDG I T C LE COMMERCE POUR LE BIEN DE TOUS Rapport Annuel 2016

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U N S D G I T C

LE COMMERCE POUR LE BIEN DE TOUS

Rapport Annuel 2016

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II CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

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RAPPORT ANNUEL 2016 1

Le commerce pour le bien de tous

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2 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

Sommaire

Avant-propos 4

Les objectifs mondiaux des Nations Unies sont les objectifs de ITC 6

Le contexte mondial 8

INTERVENTIONS DE L'ITC : EN FAIRE PLUS, MIEUX 12

Fournir une veille commerciale et économique 16

Créer un environnement propice aux affaires 24

Renforcer les institutions d'appui au commerce et à l'investissement 32

Relier les PME aux chaînes de valeur internationales 38

Promouvoir et intégrer un commerce inclusif et vert 46

Faciliter l'intégration économique régionale et les relations Sud-Sud 58

RÉSULTATS INSTITUTIONNELS 66

Gouvernance et structure institutionnelle 68

Évaluation et performance 70

Aperçu financier 72

Gestion des ressources humaines 75

Communication et sensibilisation 77

Principaux événements de l'ITC 79

Partenariats 81

APPENDICES 92

APPENDICE I : Domaines d’intervention et programmes de l'ITC 94

APPENDICE II : Coopération technique de l'ITC par région et domaine d’intervention 96

APPENDICE III : Projets et programmes nationaux et régionaux de l’ITC par pays 103

APPENDICE IV : Évaluation des besoins de l’ITC et conception de projets en 2016 par région 110

APPENDICE V : Profil du personnel de l'ITC 112

APPENDICE VI : Répartition des missions par nationalité et par sexe des experts, 2016 113

APPENDICE VI : Répartition des contributions volontaires au Fonds d'affectation spéciale de l’ITC 117

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RAPPORT ANNUEL 2016 3

Consolider la paix et les moyens de subsistance

durables grâce au tourisme inclusif au

Myanmar

Le pouvoir de marché et l'ajout de valeur offrent des gains de revenus

pour les producteurs de coton zambien

40

60

Augmentation des ventes pour les exportateurs et

hausse des prix pour les agriculteurs du secteur de

l'avocat du Kenya

Soutenir l'approvisionnement et

les ventes internationales pour le secteur tunisien du textile et de l'habillement

42

62

Alliances pour une industrie de la noix de coco

des Caraïbes plus concurrentielle

Faciliter le commerce et l'investissement

Chine-Afrique pour l'ajout de valeur et la

création d'emplois

44

64

In partnership with

INVESTING INTRADE PROMOTION GENERATES REVENUE

Quantifier l'impact des institutions d'appui au commerce et à l’investissement sur les performances commerciales et le PIB

Renforcer l'infrastructure du Zimbabwe pour la conformité aux normes et la certification

34 36

ePing : Coopérer pour fournir aux PME des informations en temps réel sur les mesures non tarifaires

Études de cas

Équiper les PME de l'information dont elles ont besoin pour accéder aux marchés

20 22

Lutter contre les mesures non tarifaires au niveau régional pour améliorer

le climat des affaires

FOURNIR UNE VEILLE COMMERCIALE ET ÉCONOMIQUE

CRÉER UN ENVIRONNEMENT PROPICE AUX AFFAIRES

RENFORCER LES INSTITUTIONS D’APPUI AU COMMERCE ET À L’INVESTISSEMENT

RELIER LES PME AUX CHAÎNES DE VALEUR INTERNATIONALES

APPUYER L'INTÉGRATION ÉCONOMIQUE RÉGIONALE ET LES RELATIONS SUD-SUD

SheTrades : Autonomiser les femmes entrepreneures dans les marchés internationaux

Autonomiser les fabricants de chapeaux en Haïti par la mode éthique

Se servir du commerce pour créer des emplois et développer des compétences chez les réfugiés

51 54 56PROMOUVOIR ET INTÉGRER UN COMMERCE INCLUSIF ET VERT

Tirer parti des engagements de l'OMC visant à stimuler le commerce intra régional en

Afrique de l'Ouest

28 30

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4 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

Avant-propos

Pour la communauté du commerce et du développement, 2016 a mérité cette phrase de Dickens très citée : « C'était le meilleur des temps, c'était le pire des temps ».

L'année d'après que, les gouvernements mondiaux ont adopté les Objectifs de développement durable, les tendances internationales de la pauvreté, de la faim et de la mortalité infantile ont continué de reculer. L'Accord sur la facilitation des échanges de l'Organisation mondiale du commerce a progressé vers l'entrée en vigueur pendant que des dizaines de pays le ratifiaient et entamaient la mise en œuvre des mesures visant à réduire les coûts de transactions et les retards aux frontières. Dans de nombreuses économies majeures, c'était l'année au cours de laquelle l'énergie solaire ou éolienne est devenue moins chère que l'électricité produite à partir de combustibles fossiles, une étape importante sur la voie de la lutte contre le changement climatique conformément à l'Accord de Paris.

Et pourtant, 2016 a vu l'économie mondiale ouverte, un facteur clé de toutes ces tendances positives, subir une attaque politique persistante d'un degré jamais égalé depuis des décennies. L'opposition aux marchés ouverts a suscité l'appui d'importantes sections de l'électorat dans plusieurs pays développés. Cette hostilité a en grande partie résulté d'années de politiques nationales inadéquates pour faire en sorte que les gains de la mondialisation bénéficient à tous. Pourtant, le fait est que si la rhétorique protectionniste se traduit par la réalité, les possibilités de croissance axée sur le commerce diminueront pour les pays en développement tout en limitant les gains de la spécialisation et de la productivité partout.

En plein dans les tensions d'aujourd'hui, une chose est évidente : la croissance inclusive et la rentabilité des échanges pour les 99 % sont plus importantes que jamais, aussi bien dans les économies développées que dans les pays en développement.

Le Centre du commerce international (ITC) reste déterminé à respecter ces objectifs. Amener les pays et les communautés marginalisés vers le centre de l'économie mondiale a été l'objectif pour lequel nous avons travaillé depuis notre fondation en 1964. L'autonomisation des petites et moyennes entreprises (PME) pour leur permettre de se connecter aux chaînes de valeur internationales est essentielle pour traduire l'intervention commerciale en augmentations équitables des revenus et des opportunités dans la vie, car ces PME emploient la grande majorité de la main-d'œuvre. Surtout dans les pays les moins développés, les petites économies vulnérables et les États fragiles, un commerce inclusif sera essentiel pour réaliser la croissance et la création d'emplois à grande échelle nécessaires pour atteindre les objectifs mondiaux d'ici 2030. Dans l'environnement politique

actuel, l'objectif principal de l'ITC : permettre aux entreprises d'utiliser au mieux les niveaux d'ouverture du marché existants, est particulièrement pertinent. Ce rapport résume la manière dont l'ITC a travaillé pour que les échanges se produisent en 2016, ce qui représente près de 50 millions de dollars de dépenses extrabudgétaires pour l'assistance technique, l'appui pour le renforcement des capacités et les analyses innovantes malgré un contexte de financement complexe. En collaboration avec ses partenaires des secteurs public et privé, l'ITC a multiplié par quatorze chaque dollar dans de nouvelles ouvertures commerciales pour les entreprises qui utilisent des outils de l'ITC ou participent directement aux projets de l'ITC.

Sur le plan analytique, la deuxième édition de notre rapport phare annuel, Perspectives de compétitivité des PME, met en lumière la manière dont les mesures non tarifaires pèsent sur les exportations de petites entreprises et donne des idées sur la manière dont les gouvernements pourraient aider les PME à surmonter les défis découlant des normes et règlements ainsi les domaines dans lesquels le secteur privé pourrait investir pour une croissance future.

En termes de mise en œuvre, une douzaine d'études de cas dans les six domaines prioritaires de notre travail servent à mettre en évidence les approches axées sur les solutions de l'ITC, en partenariat avec les gouvernements et les institutions régionales pour améliorer le climat d'affaires pour le commerce ou autonomiser les femmes entrepreneures afin qu'elles puissent développer leurs entreprises et accéder aux marchés internationaux. Trois autres

4

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RAPPORT ANNUEL 2016 5

narratifs « ITC Innovates » décrivent de nouvelles initiatives qui tel que nous l'espérons, produiront des résultats considérables dans le futur. L'un d'entre eux, qui vise à tirer parti du pouvoir de la technologie de l'Internet mobile pour créer des opportunités de revenus pour les réfugiés et les demandeurs d'asile, répond à l'un des plus grands défis humanitaires de notre époque. Comme la plupart de nos approches les plus innovantes récentes de résolution des problèmes de longue date, l'initiative de renforcement de capacités des réfugiés a émergé du Laboratoire d'innovation de l'ITC, qui a atteint son objectif de favoriser une culture de l'innovation dans toute l'organisation. Un motif particulier de fierté en 2016 était l'émergence de dividendes et de multiplicateurs visibles d'initiatives antérieures de l'ITC. Par exemple, SheTrades a été lancé en 2015 ; À la fin de l'année dernière, des organisations partenaires du Nigéria à la Finlande en passant par le Sri Lanka avaient signé son appel à l'action, s'engageant à relier 600 000 femmes entrepreneures aux marchés, déjà plus que la moitié de l'objectif initial de permettre à 1 million de femmes d'accéder au marché en 2020.

Sur le plan institutionnel, l'ITC s'engage à poursuivre son auto-amélioration afin de mieux servir ses clients. C'est pourquoi, au cours des deux dernières années, nous sommes passés à une approche-programme pour concevoir et organiser nos interventions. La nouvelle approche promet une efficacité managériale accrue ainsi qu'un portefeuille de projets plus cohérent conformément aux Objectifs mondiaux. À cette fin, les

structures internes de l'ITC ont été réorganisées pour mieux aligner les lignes directrices de rapports institutionnels avec nos principaux domaines d'intervention dans le but de renforcer l'efficacité opérationnelle au fur et à mesure de la mise en œuvre de notre projet ambitieux. Nous avons également continué à progresser vers notre objectif de parité entre les sexes à tous les niveaux professionnels. Enfin, en réponse au fait que la satisfaction de nos partenaires nécessite des ressources, nous avons fait d'importants efforts en 2016 pour augmenter et diversifier nos sources de financement. Face à des réductions inattendues des contributions volontaires, nous avons continué à mener nos interventions de commerce pour le bien de tous et avons déployé des efforts de collecte de fonds qui promettent de porter leurs fruits en 2017. Nous espérons que, dans les pages qui suivent, vous reconnaîtrez le succès que nous avons réalisé sur le terrain et que vous constaterez le bien-fondé de l'investissement dans l'ITC en tant que partenaire pour le commerce et le développement inclusifs.

Arancha González Directrice exécutive

1 Entrepreneurs de E-commerce lors du lancement par le Groupe consultatif commun 2016 2. Lancement de Perspectives de compétitivité des PME 2016 3. Lancement de l'initiative SheTrades, Nigéria 4. Forum mondial 2016 pour le développement des exportations à Colombo 5. Gagnants de prix à la Conférence mondiale et Prix du réseau des OPC 2016, Marrakesh 6. Forum du commerce pour le développement durable 2016, Genève

2 3

5 6

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6 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

Les objectifs mondiaux des Nations Unies sont les objectifs de l’ITC

Les objectifs mondiaux pour le développement durable représentent un programme de développement universel, global pour tous les États membres des Nations Unies et tous les acteurs du développement jusqu’en 2030. Ils se composent d’un ensemble de 17 objectifs intégrés, étroitement liés et soutenus par 169 objectifs-cibles liés au développement économique, social et environnemental. L’ITC appuie directement 10 objectifs mondiaux.

L’ITC contribue aux objectifs mondiaux grâce à son soutien à la compétitivité internationale des petites et moyennes entreprises (PME) pour une croissance inclusive et durable grâce à l’ajout de valeur, au commerce, aux investissements et aux partenariats mondiaux. Il a mis en place des systèmes pour surveiller les résultats et aide la communauté mondiale à suivre les progrès réalisés dans l’atteinte des Objectifs mondiaux. Un code de conduite guide les interventions de l’ITC.

Compétitivité internationale des PME

Petites et moyennes entreprises

Institutions d'appui au commerce et à l'investissement

Décideurs politiques

BE

SO

INS

LIÉ

S A

U C

OM

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RC

E

DOMAINES D'INTERVENTIONCOMMERCE

Fournir une veille commerciale et économique

Créer un environnement propice aux affaires

Renforcer les institutions d’appui au commerce et à l’investissement

Relier les PME aux chaînes de valeur internationales

Promouvoir et intégrer un commerce inclusif et vert

Faciliter l'intégration économique régionale et les relations Sud-Sud

25 % 19 % 17 % 30 %9 %

TRAVAIL DÉCENT ET CROISSANCE ÉCONOMIQUETRAVAIL DÉCENT ET CROISSANCE ÉCONOMIQUE

PARTENARIATS AXÉS SUR LES OBJECTIFS

TRAVAIL DÉCENT ET CROISSANCE ÉCONOMIQUE

PAS DE PAUVRETÉ

ÉGALITÉ DES SEXES

FAIM ZÉRO

ÉDUCATION DE QUALITÉ

INDUSTRIE, INNOVATION ET INFRASTRUCTURE

INÉGALITÉS RÉDUITES

CONSOMMATION ET PRODUCTION RESPONSABLES

SOLIDES INSTITUTIONS POUR LA PAIX ET LA JUSTICE

Lien entre les projets de l’ITC et les ODD individuels

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RAPPORT ANNUEL 2016 7

PAS DE PAUVRETÉ

FAIM ZÉRO

ÉDUCATION DE QUALITÉ

ÉGALITÉ DES SEXES

TRAVAIL DÉCENT ET CROISSANCE ÉCONOMIQUE

INÉGALITÉS RÉDUITES

INDUSTRIE, INNOVATION ET INFRASTRUCTURE

CONSOMMATION ET PRODUCTION RESPONSABLES

SOLIDES INSTITUTIONS POUR LA PAIX ET LA JUSTICE

PARTENARIATS AXÉS SUR LES OBJECTIFS

OBJECTIF 1

� Réduire la proportion d’hommes, de femmes et d'enfants de tous âges vivant dans la pauvreté. � Créer des cadres de politique rationnels basés sur des stratégies de développement favorables

aux pauvres et sensibles au genre.

OBJECTIF 2

� Doubler la productivité et les revenus des producteurs d’aliments à petite échelle, en particulier des femmes.

� Donner accès à des connaissances, des marchés et des débouchés à valeur ajoutée. � Veiller à la mise en place de systèmes de production alimentaire durables.

OBJECTIF 4

� S’assurer que les jeunes et les adultes ont les compétences requises pour l’emploi, des emplois décents et l’esprit d’entreprise.

OBJECTIF 5

� Veiller à la participation pleine et effective des femmes dans les affaires et le commerce et à l’égalité des chances.

� Soutenir l’égalité des droits des femmes aux ressources économiques. � Améliorer l’utilisation de la technologie pour promouvoir l’autonomisation des femmes.

OBJECTIF 8

� Atteindre des niveaux plus élevés de productivité économique grâce à la diversification, la modernisation et l'innovation technologique.

� Promouvoir des politiques qui soutiennent les activités productives, la création d’emplois décents, l'entrepreneuriat, la créativité et l'innovation.

� Encourager les micro, petites et moyennes entreprises à entrer dans le secteur formel et favoriser leur croissance.

� Mettre en œuvre des politiques visant à promouvoir un tourisme durable qui crée des emplois et fait la promotion des produits et de la culture locale.

� Accroître l’aide pour l'appui au commerce.

OBJECTIF 9

� Assurer un environnement politique favorable pour la diversification industrielle et l'augmentation de la valeur ajoutée.

� Accroître l’accès des PME aux services financiers et leur intégration dans les chaînes de valeur mondiales et les marchés internationaux.

OBJECTIF 10

� Parvenir à la croissance du revenu des 40 % les moins aisés de la population. � Mettre en place un traitement spécial et différencié pour les pays en développement, en

particulier les moins avancés, conformément aux accords de l’OMC.

OBJECTIF 12

� Gérer durablement et utiliser rationnellement les ressources naturelles. � Aider les entreprises à adopter des pratiques durables et à intégrer des informations sur le

développement durable dans leurs cycles de rapports.

OBJECTIF 16

� Soutenir des institutions efficaces, responsables et transparentes à tous les niveaux. � Assurer une prise de décision réactive, inclusive, participative et représentative. � Assurer la participation des pays en développement dans les institutions de gouvernance mondiale.

OBJECTIF 17

� Assurer un système commercial multilatéral universel, fondé sur des règles, ouvert, non discriminatoire et équitable dans le cadre de l’OMC.

� Soutenir les exportations considérablement accrues des pays en développement, doublant la part des exportations mondiales des pays les moins avancés à l'horizon 2020.

� Réaliser la mise en œuvre en temps voulu d'un accès au marché sans droits de douane et sans quota pour tous les PMA.

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8 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

U N S D G I T C

La croissance du commerce mondial reste modérée

La croissance du commerce mondial en 2016 est demeurée lente. Les exportations mondiales de biens et de services ont augmenté de 2,3 %, bien en dessous de la moyenne de 5,6 % en 25 ans, et sont inférieures au taux de 2,9 % enregistré l'année précédente (tous les chiffres en termes de volume). Les exportations de services commerciaux ont continué à dépasser la croissance du commerce de marchandises, soulignant le rôle de plus en plus important que jouent les services dans le soutien de l'activité économique.

Les exportations mondiales de biens et de services devraient augmenter de 3,5 % en 2017, bien que des estimations similaires, ces dernières années, aient été revues à la baisse à la lumière d'une croissance décevante de l'activité économique globale. La croissance de la production mondiale en 2016 est restée modérée à 3,1 %, en baisse de 0,3 point de pourcentage par rapport à 2015.

Les économies développées ont vu la croissance des exportations de marchandises diminuer de plus de la moitié en 2016 à 1,0 % contre 2,2 % en 2015. Cela s'explique par une croissance anémique au premier trimestre, en partie par du fait d'une forte baisse de la demande d'importations des pays en développement. Les pays en développement se sont rétablis d'une baisse du premier trimestre pour afficher une croissance annuelle des exportations de marchandises de 1,8 %.

La croissance du PIB inférieure à la prévision dans les grands pays en développement tels que la Chine et le Brésil, conjuguée à une faible croissance de la demande d'importations dans les pays développés, a été un facteur majeur de la lenteur de la croissance du commerce. Parallèlement à ces facteurs cycliques, la relation entre la croissance du commerce et la croissance du PIB a continué à s'affaiblir. Depuis les années 1980, le commerce a généralement augmenté 1,5 fois plus rapidement que la production, un ratio qui a grimpé de 1 à environ 2 points au cours des années 1990, alors que la désagrégation de la production manufacturière entre les pays et les régions augmentait. Toutefois, depuis la crise financière de 2008-2009, le commerce mondial et le PIB ont augmenté au même rythme, et c'est en 2016 que la première fois en 15 ans, le commerce a progressé

plus lentement que le PIB. Les économistes ont suggéré qu'une partie de la convergence est structurelle : autrement dit, qu'elle résulte du raccourcissement des chaînes de valeur, car les fabricants peuvent de plus en plus s'approvisionner en composants au niveau national au lieu de les importer.

En outre, les perspectives d'une croissance future du commerce grâce à de nouvelles initiatives commerciales majeures ont diminué, car la forte rhétorique anti-commerce pèse sur les politiques dans certains grands pays développés. Même les accords commerciaux et les unions douanières établis depuis longtemps peuvent être confrontés à des pressions défavorables dans les années à venir. Dans ce contexte politique, permettre aux pays en développement d'utiliser plus efficacement l'accès au marché international qu'ils apprécient est l'une des clés de l'utilisation du commerce comme moteur de développement. Les normes et les règlements jouent un rôle crucial ici.

Faire du commerce une force pour le bien de tous : Le rôle des normes et des règlements

Une grande partie de la critique au commerce découle d'une croyance erronée selon laquelle la mondialisation économique est un jeu à somme nulle. Cependant, il est clair que la façon dont les gains du commerce sont répartis entre les pays et à l'intérieur des pays est en cause et que les dirigeants de gouvernement et des entreprises de nombreux pays ont négligé ces conséquences d'une répartition inadéquate. Les décideurs doivent maintenant aborder ces questions de façon directe. Bien qu'une grande partie de la réponse nécessaire relève du domaine des politiques sociales à l'échelle nationale, il existe une marge de manœuvre considérable pour que le commerce soit davantage une force pour le bien de tous, ce qui améliore le bien-être économique tout en protégeant les consommateurs ; une force économiquement habilitante, socialement responsable et respectueuse de l'environnement.

Les normes et les règlements jouent un rôle clé à la fois pour que le commerce se produise dans la pratique et pour en faire une force pour le bien de tous. Sans des normes communes, les écrous fabriqués par une usine ne pourraient certainement être utilisés pour les vis fabriquées par une autre usine et un ordinateur ne pourrait pas communiquer avec un autre. Les

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Le contexte mondial

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RAPPORT ANNUEL 2016 9

gouvernements adoptent des règlements pour protéger la sécurité des consommateurs et la santé des animaux et des plantes, pour éviter que les sièges d'auto pour enfants ne s'effondrent sous la pression pour mauvaise qualité et pour réduire le risque que des fruits importés portent involontairement des maladies ou des ravageurs qui décimeront les espèces végétales d'origine d'un pays d'importation. Les entreprises introduisent des normes dans leurs chaînes de valeur afin d'assurer la qualité du produit et de protéger la réputation de leur marque. De plus en plus, les entreprises et les organisations à but non lucratif développent des normes non obligatoires liées à un large éventail d'objectifs sociaux et environnementaux. Ces « normes volontaires de durabilité » proviennent principalement du monde industrialisé, mais la tendance évolue, avec de nouvelles mesures qui proviennent souvent des pays en développement comme le Brésil, la Colombie, l'Inde, le Kenya et l'Afrique du Sud.

L'édition 2016 du rapport de recherche phare annuel de l'ITC, Perspectives de compétitivité des PME, a porté sur le rôle des normes et des réglementations dans la promotion de ces différentes variétés de ce que l'ITC qualifie de « bon commerce ».

Intitulé Répondre à la norme pour le commerce, elle a mis un accent particulier sur l'examen de la façon dont les PME

qui cherchent à traverser les frontières sont influencées autant, positivement que négativement par ces normes et réglementations.

Parce que les PME représentent la majorité des entreprises et des emplois dans la plupart des pays, leur capacité à devenir plus productives et à réussir dans le commerce tend à se traduire par des gains de revenus pour les personnes dans les segments les plus pauvres et les plus vulnérables de la société et se pose en voie incontournable pour le commerce qui cherche à reconquérir le soutien généralisé du public en tant que moteur de la croissance économique inclusive. Les PME qui n'importent ni exportent ont tendance à être moins productives et à payer des salaires plus bas que les entreprises qui mènent l'une des activités ou les deux.

Le respect des normes et des règlements est de plus en plus une condition préalable à l'entrée sur le marché. Il peut créer des opportunités commerciales pour les PME : lorsqu'une exigence donnée est associée à une chaîne de valeur internationale, la conformité peut ouvrir la porte à un accès privilégié aux acheteurs au sein de cette chaîne de valeur. Dans de tels cas, les normes et les règlements peuvent aider à faciliter l'accès des PME aux marchés internationaux.

Pourtant, répondre aux normes et aux règlements nécessite généralement des coûts pour les PME. Ces coûts dépendent en partie de la manière dont les mesures sont conçues et de la qualité et de l'accessibilité financière de l'infrastructure technique locale pour tester et certifier la conformité aux normes et aux règlements. Lorsque les normes sont conçues avec peu d'accent sur les besoins des fournisseurs et que les institutions techniques sont faibles, les coûts de conformité peuvent rapidement devenir prohibitifs, en particulier pour les petites entreprises. L'analyse dans Perspectives de compétitivité des PME 2016 a montré que ce fardeau réglementaire frappe les petites entreprises deux fois plus lourdement que les grandes entreprises : une augmentation de 10 % du fardeau réglementaire réduit les recettes d'exportation pour les grandes entreprises de 1,6 %, mais de 3,2 % pour les petites entreprises. Si les marges des petites entreprises sont plus étroites, l'impact sur la rentabilité sera encore plus important.

FIGURE 1 Croissance du commerce mondial : Tendances à moyen et à court termes

À gauche : (Axe de gauche) l'indice de volumes des exportations mondiales des biens et services était 2001=100. (Axe de droite) Variation en pourcentage des volumes d'exportations d'une année à l'autre. Source : Perspectives économiques mondiales du FMI, octobre 2016.

À droite : Volume des exportations trimestrielles de marchandises pour les pays développés et les pays en développement (corrigés des variations saisonnières). Source : Organisation mondiale du commerce.

0 %

-5 %

-10 %

-15 %

5 %

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15 %

20 %

20162002 2004 2006 2008 2010 2012 20142001 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015

Pays développés Pays en développementTaux de croissance

(Axe de droite) Indice des volumes mondiaux d’exportations où 2001=100.

Index (2001=100) S.A., croissance des exportations en volume (%)

0

25

50

75

100

125

150

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225

20162002 2004 2006 2008 2010 2012 20142001 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015‐3,0

‐2,0

‐1,0

0,0

1,0

2,0

3,0

4,0

2012 2013 2014 2015 2016

Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4

Protection des consommateurs

Environnement durable

Responsabilité sociale

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10 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

Encourager le bon commerce : un plan d'action

Les Perspectives de compétitivité des PME 2016 soulignent cinq façons dont les décideurs politiques peuvent s'assurer que les normes et les règlements fonctionnent pour et non contre les PME, favorisant ainsi le commerce socialement inclusif et respectueux de l'environnement.

1. Faciliter l'accès à l'information : L'obtention d'informations sur la pléthore de normes et règlements obligatoires et volontaires peut être onéreuse, en particulier pour les petites entreprises. Les institutions d’appui au commerce et à l’investissement peuvent aider à relever ce défi en diffusant des informations pertinentes et en répondant directement aux besoins des entreprises avec lesquelles elles interagissent.

2. Permettre aux entreprises de se conformer aux normes techniques : Pour les entreprises qui envisagent de mettre en œuvre une norme ou une réglementation, les coûts sont tangibles et immédiats, alors que les bénéfices se situent dans le futur et peuvent être difficiles à estimer. Les outils et la formation pour aider les entreprises à mieux comprendre ces compromis peuvent les aider à prendre de meilleures décisions. Faire partie d'une chaîne de valeur peut aider les fournisseurs à surmonter les obstacles financiers, car certaines entreprises principales partagent le fardeau de la certification et des coûts de mise en œuvre. (Bien que l'incapacité de se conformer aux normes puisse empêcher les PME d'accéder à ces chaînes de valeur en premier lieu).

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Évaluation du potentiel d'exportations et de diversification : Aider les décideurs politiques à penser stratégiquement au sujet du commerce

L'évaluation du potentiel d'exportation et de diversification de l'ITC (EPDA) s'appuie sur le commerce, les tarifs, la production et les données géographiques afin d'évaluer le potentiel des pays à augmenter leurs exportations. Pour les produits déjà présents dans le panier d'exportation d'un pays, elle définit des marchés nouveaux ou sous-exploités; à des fins de diversification, elle détermine des lignes de produits et des marchés prometteurs.

Dans le cas de l'Égypte, pour prendre un exemple, l'analyse révèle un potentiel non réalisé d'1 milliard de dollars dans l'exportation des carreaux de céramique glacés vers les pays en développement. Elle définit les tapis fabriqués artisanalement et les pistaches comme présentant des opportunités importantes de diversification du panier d'exportation du pays.

Comprendre quels produits offrent le plus fort potentiel d'exportation permet aux décideurs de concentrer leurs ressources plutôt limitées sur les réformes des secteurs pouvant générer les meilleurs bénéfices pour l'économie en termes d'augmentation des exportations.

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3. Soutenir l'infrastructure technique : Pour les gouvernements, en particulier dans les pays en développement, la mise en place de l'infrastructure technique liée à l'évaluation de la conformité est complexe et potentiellement onéreuse. Les normes et les règlements sont spécifiques à certains secteurs : un laboratoire pour tester les additifs alimentaires est très différent d'un institut de test de collision pour les véhicules ou d'une institution de réglementation financière. La prise de décision sur la façon d'allouer des ressources plutôt limitées devient ainsi difficile. Les pays voudraient naturellement aligner leurs investissements dans l'infrastructure technique avec des secteurs à même de générer le rendement le plus élevé en termes d'augmentation des exportations. Pour aider les pays à prendre ces décisions stratégiquement, l'ITC a développé l'Évaluation des potentialités d'exportation et de diversification, qui, comme son nom l'indique, est un outil permettant de recenser les secteurs et les produits à fort potentiel d'exportation.

4. Renforcer la gouvernance au niveau national : L'une des causes les plus courantes de retards dans les procédures administratives et de conformité pour les exportations est le manque de coordination entre les organisations qui sont concernées par le processus commercial, comme les organismes d'évaluation de la conformité et les organismes frontaliers. Résoudre cette difficulté serait utile, tout comme la délimitation claire des rôles et des responsabilités de toutes les institutions concernées dans l'infrastructure technique nationale.

5. Tirer parti des mécanismes internationaux : La certification de biens ou de services au niveau national ne facilite le commerce que si les organismes d'évaluation de la conformité sur les marchés étrangers reconnaissent le certificat. La participation à des accords de reconnaissance mutuelle de certification, ou à des efforts pour harmoniser les normes et réglementations sur le plan international peut donc se révéler utile pour abaisser ces obstacles et constitue un secteur dans lequel les forums multilatéraux et régionaux peuvent concourir grandement à faciliter le commerce.

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1,6 % 2,6 % 3,2 %

Augmentation de la charge réglementaire Baisse des valeurs à l'exportation

Grandes entreprises

Entreprises moyennes

Petites entreprises

10 %

Les réglementations pèsent plus lourd sur les petites entreprises

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U N S D G s I T C

Interventions de l'ITC : En faire plus, mieux

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14 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

Les réalisations de l’ITC en 2016

Les chiffres ci-dessous fournissent un aperçu de la manière dont l’ITC a rendu son mandat en 2016. Dans le cycle de planification et de budgétisation des Nations Unies, les objectifs sont fixés pour des périodes de deux ans. Les chiffres ci-dessous montrent certains des principaux résultats de l’ITC pour la première moitié de l’exercice

biennal 2016-2017. Certains des chiffres se rapportent aux indicateurs d’évaluation de la performance de l’ITC par rapport aux objectifs généraux définis dans son plan stratégique pour 2015-17. D’autres reflètent la performance globale de l’ITC en ce qui concerne l’incitation au commerce inclusif.

Intégration renforcée du secteur privé dans l'économie mondiale

Amélioration de la compétitivité internationale des entreprises

Autonomisation des femmes dans l'économie mondiale

Amélioration de la performance des institutions d'appui au commerce et à l'investissement (IACI) pour en faire bénéficier les entreprises

233 000Les utilisateurs supplémentaires de la veille commerciale ont une plus grande prise de conscience du commerce international à la suite du soutien de l'ITC (Objectif biennal : 175 000)

170Les IACI ont rapporté que le soutien de l'ITC les a aidés à améliorer les performances opérationnelles et / ou managériales (Objectif biennal : 400)

6 500 Des entreprises supplémentaires ont été soutenues pour améliorer leur compétitivité internationale ou pour rencontrer des acheteurs avec lesquels elles ont ensuite mené des transactions (Objectif biennal : 14 000)

22 000 Participants aux cours de formation de l'ITC (Objectif biennal 20 000)

600 000 Les signataires de l'initiative SheTrades ont promis de relier 600 000 femmes entrepreneures aux marchés internationaux d'ici à 2020 (Objectif 2020 : 1 million)

ANALYSE

51 % des 6 500 entreprises supplémentaires mentionnées ci-dessus étaient détenues, exploitées et contrôlées par des femmes. (Objectif biennal : 40 %)

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RAPPORT ANNUEL 2016 15

Principaux indicateurs de performance

Les indicateurs ci-dessous suivent les services d'assistance technique fournis par l'ITC et le travail effectué pour améliorer l’efficacité.

Tirer parti du financement dans le commerce

L'ITC a réalisé une estimation de la valeur des transactions commerciales internationales générées par ses interventions en 2016. La projection est basée sur trois composantes : les commentaires des utilisateurs des outils de veille économique et de marché de l'ITC ; les prospects

et offres d'affaires documentées ; et les exportations supplémentaires générées grâce aux gains d'efficacité opérationnels et de gestion réalisés par les 18 IACI qui ont travaillé en étroite collaboration avec l'ITC.

$85,4 millions

$685 millions

Prestations de l'ITC à travers tous les budgets

En valeur estimative d'exportation et d'investissement résultant de la veille économique et commerciale de l'ITC, des connexions commerciales et du soutien aux IACI

> 85 % de l'aide spécifique au pays était destinée aux pays prioritaires (Objectif : 70 %)

$201 millions pour les projets de pipeline en cours posant les jalons d'une croissance future (Objectif : $175 millions)

$78 millions

97 % de clients$1 $21

$1 $14

Fonds extrabudgétaires recueillis pour 2017 et au-delà (Objectif : $95 million)

Services de l'ITC évalués positivement (Objectif : 80 %)

Chaque dollar investi dans le Fonds de développement de l'entreprise de l'ITC a catalysé $21 en financement extrabudgétaire (Objectif : $20)

L'ITC tire parti de chaque dollar dans le financement XB, 14 $ de transactions d’export et d’investissements internationaux

2017

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Transparence des échanges commerciaux

Le programme Transparence des échanges commerciaux vise à améliorer les décisions commerciales et d'investissement des entreprises, notamment des petites et moyennes entreprises (PME), des institutions d'appui au commerce et à l’investissement (IACI) et des décideurs. En particulier, il aide les PME à mieux préparer leurs produits pour les marchés les plus prometteurs ainsi qu'à diversifier et à ajouter de la valeur à leurs produits. L'ITC a développé une suite d’outils et des bases de données en ligne pour plus de transparence dans le commerce mondial et pour faciliter l’accès à de nouveaux marchés.

Les résultats clés

$300 millions en transactions commerciales facilités par les outils de veille économique

>600 000 utilisateurs enregistrés des outils d'analyse des marchés de l'ITC; 3 500 téléchargements d'applications mobiles

2,8 millions de visites de la Carte des échanges commerciaux : 1 visite toutes les 11 secondes - 28 % d'augmentation par rapport à 2015

47 nouveaux didacticiels vidéo sur l'analyse du commerce ; Plus de1 500 inscriptions

1 331 téléchargements de Perspectives de compétitivité des PME 2016 après publication en octobre

Faits saillants

En 2016, l'ITC a commencé à mettre en place une base de données couvrant tous les accords commerciaux existants et prospectifs dans la région Asie-Pacifique. Accessible via la Carte d'accès aux marchés de l'ITC, la base de données comprendra des calendriers de réduction tarifaire pour 25 pays selon différents accords commerciaux. Elle aidera les entreprises et les décideurs à comprendre la complexité des accords commerciaux qui se chevauchent dans la région et facilitera la prise de décisions liées au commerce.

Une version de test de la nouvelle Carte du potentiel d'exportation de l'ITC était lancée en novembre lors de la Conférence et remise des prix mondiaux des organisations de promotion du commerce à Marrakech, au Maroc. Plus de 150 leaders de la promotion du commerce et de l'investissement du monde entier ont manifesté leur vif intérêt à utiliser ce nouvel outil, qui se sert de la Méthodologie d'évaluation du potentiel d'exportation et de diversification de l'ITC pour repérer les secteurs et les marchés ayant un potentiel d'exportation inutilisé ou sous-utilisé. Grâce à une interface conviviale et à des visualisations innovantes, la Carte de potentiel à l'exportation traduit des analyses rigoureuses en informations pratiques sur les opportunités commerciales.

Une évaluation globale du potentiel d'exportation a déterminé des secteurs d'exportation prometteurs, traditionnels et nouveaux, en Éthiopie, au Kenya, au Mozambique et en Zambie. Complétée par des entretiens avec des parties prenantes dans chaque pays, l'analyse informera la conception et la mise en œuvre du projet Partenariat pour l'investissement et la croissance en Afrique (PIGA), car il vise à renforcer les liens commerciaux et d'investissement entre la Chine et ces quatre pays africains.

La Plateforme de l'Initiative pour le développement durable dans l'agriculture (SAI), une initiative de durabilité soutenue par plus de 90 entreprises internationales de produits

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Fournir une veille commerciale et économique

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INTERVENTIONS DE L'ITC : EN FAIRE PLUS, MIEUX

RAPPORT ANNUEL 2016 17

alimentaires et de boissons avec un chiffre d'affaires annuel combiné de centaines de milliards de dollars, a fondé son nouvel outil en ligne d'évaluation de la durabilité des exploitations agricoles sur la Carte des normes de l'ITC, qui contient des informations sur plus de 230 normes volontaires. Le nouvel outil aidera les membres de la plate-forme SAI à atteindre leurs cibles d'approvisionnement durable et renseigner leurs milliers de fournisseurs sur l'approche pour respecter les critères de durabilité et éviter des chevauchements dans les évaluations de durabilité.

La deuxième édition de la publication de recherche phare de l'ITC a été lancée en octobre. Perspectives de compétitivité des PME 2016. Se mettre aux normes du commerce contient des analyses et des recommandations pratiques à l'attention des décideurs, des directeurs de PME et des organismes de normalisation sur la façon de permettre aux PME de respecter les normes et les règlements, souvent une condition préalable à la participation aux chaînes de valeur internationales, pour stimuler la croissance et la création d'emplois.

Les outils de veille commerciale et économique de l'ITC sont des biens publics mondiaux qui fournissent en continu des informations commerciales à jour aux entreprises, aux chercheurs et aux journalistes à travers le monde. Sur la base de l'enquête annuelle des utilisateurs de l'ITC, les outils ont permis de générer environ 300 millions de dollars en transactions commerciales en 2016 (voir étude de cas).

Mesures non tarifaires

Le Programme des mesures non tarifaires (MNT) porte les préoccupations des PME concernant les obstacles commerciaux réglementaires et de procédure à l'attention des décideurs et d'autres parties prenantes, ce qui permet des réponses concrètes et spécifiques. Cela augmente la transparence des mesures non tarifaires à travers la collecte et la diffusion de données de niveau de l’entreprise et fournit un leadership éclairé par le biais de la recherche appliquée et l'analyse, contribuant ainsi à l'élaboration de politiques fondées sur des données probantes et à la réduction des coûts commerciaux.

Les résultats clés

Enquêtes sur les MNT dans 13 pays en développement >18 000 réglementations liées au commerce pour 90 pays documentées dans la Carte d'accès au marché

Faits saillants

Les enquêtes sur les MNT de l'ITC ( www.ntmsurvey.org) et les mécanismes d'alerte aux obstacles commerciaux en 2016 ont permis de canaliser des points de vue de plus de 5 700 PME de 13 pays en développement vers les décideurs. Les enquêtes et les alertes témoignent des obstacles commerciaux que les entreprises rencontrent sur le terrain. Des consultations avec les parties prenantes au Bénin, aux Comores, en République dominicaine, en Équateur, en Éthiopie, en Jordanie, au Kirghizstan, au Mali, au Népal, aux Philippines, aux Seychelles et en Ouganda, ainsi qu'au niveau régional en Afrique de l'Ouest, ont exploré des moyens pratiques d'éliminer ces obstacles.

L'analyse des MNT de l'ITC a éclairé le travail de simplification des procédures commerciales d'un comité technique du gouvernement des Philippines ainsi que l'établissement des stratégies du secteur d'exportation du Népal soutenu par l'ITC. Dans certains cas, elle a déjà entraîné des changements tangibles sur le terrain, illustrés par la levée partielle d'une interdiction d'exportation de ferraille à l'île Maurice après que les entreprises l'ont signalée au mécanisme d'alerte aux obstacles commerciaux du pays.

En outre, un sondage auprès des entreprises des 28 États membres de l'Union européenne (UE) met en lumière les obstacles liés aux MNT auxquels sont confrontées les entreprises de l'UE lors de l'exportation vers les pays en développement. Sur la base de l'apport de plus de 8 000 entreprises de l'UE dont quatre sur cinq étaient des PME, l'enquête a produit des idées qui par la suite serviront de référence pour la comparaison des défis rapportés par

1. Table ronde nationale sur les mesures non tarifaires, Ouganda 2. Cabine pour la Carte d'accès au marché l'ITC, Forum pour le commerce en Asie centrale 2016, Kazakhstan

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INTERVENTIONS DE L'ITC : EN FAIRE PLUS, MIEUX

18 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

les entreprises situées dans ces pays en développement.

Les efforts de transparence, de recherche et d'analyse se sont poursuivis en 2016. Les nouvelles publications de pays de l'ITC pour la Thaïlande, l'Indonésie et l'Égypte ont porté le total de la série sur les MNT à 28.

À la fin de l'année, des informations sur plus de 18 000 règlements sur les exportations et les importations appliqués par 90 pays étaient disponibles en ligne via la Carte d'accès au marché. Pour certains pays, comme la Jordanie et le Bangladesh, ces données ont été complétées par des informations sur les procédures administratives liées à l'exportation et à l'importation.

En novembre, l'ITC, l' Organisation mondiale du commerce et le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies ont lancé conjointement un nouveau système d'alerte réglementaire, appelé ePing, qui informera les utilisateurs lorsque les pays annonceront des modifications à leurs normes de santé et sécurité ou aux réglementations techniques pour les produits qui les intéressent (voir étude de cas). L'objectif consiste à maintenir les utilisateurs informés des changements réglementaires et à donner aux entreprises l'occasion de rapporter les problèmes commerciaux potentiels aux autorités nationales afin qu'elles puissent promptement les résoudre.

Bien que le travail d'enquête sur les MNT de l'ITC se soit concentré sur le commerce des marchandises, il s'étendra bientôt aux services après la finalisation et le test en 2016 d'une méthodologie pour capturer les obstacles rencontrés par les opérateurs dans les secteurs des technologies de l'information, des transports et de la logistique et du tourisme.

Veille concurrentielle

Le programme de veille concurrentielle de l'ITC offre des services de formation et de conseil et développe des solutions en ligne pour renforcer la capacité des IACI dans les économies en développement à fournir aux clients, des informations personnalisées en temps réel, dont ils ont besoin pour améliorer les performances opérationnelles et mener une concurrence plus efficace sur les marchés internationaux. Il aide également les PME à définir leurs besoins en matière d'information, à cerner les opportunités et à anticiper les risques.

Les résultats clés

Portail d'information sur le commerce créé au Zimbabwe

IACI autonomisées dans 3 pays africains pour rendre les données du marché plus accessibles aux clients

Faits saillants

Au Zimbabwe, l'ITC a mis en place un portail national d'information commerciale (tradezimbabwe.com), en s'appuyant sur les contributions d'un réseau d'institutions liées au commerce. Le portail fournit aux communautés commerciales nationales l'actualité et des informations à jour sur les marchés étrangers et leurs exigences, couvrant des questions allant des procédures douanières, lignes directrices à l'exportation, accords commerciaux, aux informations sur les opportunités d'affaires et les contacts utiles. Le portail fonctionne comme une vitrine internationale en ligne pour les entreprises zimbabwéennes, les biens, les services et les opportunités commerciales locales. En outre, tradezimbabwe.com accueille le Centre européen d'information sur les entreprises en ligne, une plate-forme de services en ligne contenant des services d'information spécifiques à l'Europe pour les fabricants et les exportateurs

1. Réunion du mécanisme de facilitation des investissements commerciaux, Égypte 2. Table ronde sur les mesures non tarifaires, Népal

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RAPPORT ANNUEL 2016 19

intéressés par les marchés européens. La plate-forme permet également aux entrepreneurs européens d'accéder aux sociétés, produits et opportunités zimbabwéennes.

En Tunisie, l'ITC a jeté les bases pour l'établissement d'une cellule de surveillance pour fournir une veille économique et commerciale sur les tendances, les risques et les opportunités dans le commerce en ligne. Une fois connecté au début de l'année 2017, le service qui fonctionnera dans le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) du pays permettra une meilleure prise de décision et élargira l'accès aux marchés pour les PME tunisiennes qui vendent des biens et des services sur Internet.

Aux Bahamas, l'ITC a été choisi par la Banque de développement des Caraïbes pour développer un portail d'information commerciale en coordination avec le ministère des Services financiers et la Chambre de commerce des Bahamas. Le portail servira de guichet unique pour répondre aux besoins informatiques des entrepreneurs locaux qui cherchent à internationaliser leurs opérations et devrait donc aider le pays à diversifier son économie pour réduire la dépendance actuelle sur le tourisme et les services off-shore. Ce sera également un pont permettant aux entrepreneurs étrangers de construire des liens vers les fournisseurs de biens et de services des Bahamas.

Enfin, au Kenya, en République Unie de Tanzanie et en Zambie, l'ITC a accompagné un projet sur la promotion du commerce intra régional avec la formation des IACI sur la façon de collecter et de présenter des données de marché pour leurs clients. Le Conseil de promotion des exportations du Kenya a déployé sa nouvelle expertise pour diffuser

régulièrement des informations sur le commerce de la mangue aux acteurs du secteur. L'Agence de développement de Zambie a créé en février un portail de veille concurrentielle pour son secteur du miel afin d'aider les acteurs de l'industrie à prendre de meilleures décisions commerciales.

Financé en 2016 par :

Principaux bailleurs de fonds :

Allemagne, Canada, Chine, Finlande, Inde, Irlande, Suède

Bailleurs de fonds des projets :

Banque de développement des Caraïbes, Danemark, Union européenne, Fédération européenne des fabricants d'aliments pour animaux (FEFAC), Allemagne, Institut humaniste pour la coopération avec les pays en développement (HIVOS), Centre islamique pour le développement du commerce, Japon, PepsiCo, Fédération de Russie, Sime Darby, Suisse, Stichting IDH Sustainable Trade Initiative, Plateforme de l'Initiative pour le développement durable dans l'agriculture (SAI), Royaume-Uni, États-Unis, Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE)

Académie de commerce pour les PME libyennes : Développer l'esprit d'entreprise dans un État fragile

Au deuxième semestre de 2016, l'ITC s'est associé à Expertise France, l'agence française de coopération technique internationale, pour développer et lancer un cours pilote en langue arabe pour les jeunes entrepreneurs libyens. Le cours axé sur les jeunes permet de comprendre l'esprit d'entreprise comme un moyen de surmonter des conditions économiques difficiles.

Compte tenu de l'instabilité politique du pays, le cours de six semaines a été lancé en collaboration avec des municipalités et sept universités dans des villes telles que Tripoli, Misrata et Benghazi. Les partenaires locaux ont complété les cours en ligne avec des informations personnelles et un encadrement.

Malgré la pénurie d'électricité et les crises d'insécurité répétées, 1074 jeunes, dont plus d'un quart étaient des femmes se sont auto-inscrits au cours, 303 l'ont terminé avec succès et ont reçu un certificat numérique. Les participants au cours provenaient de 40 localités dans toute la Libye (voir la carte).

L'objectif de ce projet pilote était de confirmer que l'apprentissage en ligne, appuyé par un encadrement local, peut être une approche efficace pour le renforcement des capacités en Libye. Sur la base des résultats initiaux positifs, Expertise France a annoncé un financement supplémentaire tout en incluant le projet dans un programme plus vaste financé par l'Union européenne

pour le développement économique durable en Libye. Grâce à ce soutien, Expertise France et l'ITC étendront en 2017 et 2018 les offres de l'Académie de commerce pour les PME axées sur la Libye en un programme de 100 heures accompagné d'outils en ligne pour les entrepreneurs qui lancent des entreprises en Libye et contribuent ainsi à la reprise économique du pays.

ZawiyaTripoli

Misrata

SirteNalut

Gharyan

Bani Walid

Hun

Ghat

Sabha

Kufra

Jalu

TobrukBenghazi

Ajdabiya

300 100 50 10 1

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20 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

1

ÉTUDE DE CAS

ePing : Coopérer pour fournir aux PME des informations en temps réel sur les mesures non tarifaires

Le défi

Pour les entreprises du monde entier, le respect des réglementations techniques et des normes de produits est un aspect de plus en plus important des processus d'affaires, que ce soit à l'international ou au niveau national. Avec la production manufacturière de plus en plus fragmentée à travers les pays et les régions, les normes jouent un rôle crucial en garantissant que les composants fabriqués dans une usine soient utilisés dans le processus de fabrication dans une autre. Pendant ce temps, les attentes des consommateurs en matière de sécurité, de qualité et de durabilité des produits se sont progressivement intensifiées. La Carte d'accès aux marchés de l'ITC compte actuellement plus de 13 000 règlements et procédures d'évaluation de la conformité qui relèvent des règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) pour les mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) et les obstacles techniques au commerce (OTC).

Le nombre croissant de telles mesures non tarifaires (MNT) rend le commerce plus complexe, en particulier pour les petites et moyennes entreprises (PME) des pays en développement. Ces entreprises ont souvent du mal à donner un sens à la pléthore d'exigences en matière de santé et de sécurité, de réglementation des produits, de tests et de procédures de certification et d'autres mesures nécessaires à l'entrée sur le marché.

Les enquêtes commerciales de l'ITC menées dans plus de 60 pays révèlent que plus de 50 % des obstacles commerciaux rencontrés par les entreprises concernent les mesures SPS et OTC.

Dans le même temps, le nombre de MNT continue de croître. Chaque année, les gouvernements notifient à l'OMC plus de 3 500 mesures sur les OTC et SPS, conformément aux obligations de transparence pour les politiques susceptibles d'affecter le commerce international. Les notifications sont censées donner aux partenaires commerciaux un préavis pour comprendre et commenter les changements de politique imminents. Toutefois, les PME

qui se démêlent pour faire face aux MNT existantes sont mal équipées pour digérer ces nouveaux flux d'informations.

La réponse

L'ITC s'est jointe au Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies (UNDESA) et à l'OMC pour mettre en place ePing, un mécanisme d'alerte en ligne pour les nouvelles notifications SPS et OTC. Après l'inscription (gratuite), les utilisateurs reçoivent des alertes quotidiennes ou hebdomadaires sur les nouvelles notifications de l'OMC dans les secteurs et les marchés qui les intéressent. Les PME sont donc mieux équipées pour faire part de leurs inquiétudes concernant les besoins futurs du marché à leurs propres autorités nationales et pour finalement comprendre et se conformer aux mesures qui entrent en vigueur.

De manière plus générale, en permettant un débat en temps réel sur les exigences spécifiques des produits, l'outil en ligne appuie l'engagement opportun et efficace du secteur privé et des acteurs publics sur les problèmes liés aux SPS et OTC.

Le système ePing complète la suite des outils de commerce en ligne et de veille économique et commerciale de l'ITC, qui présentent de manière accessible les données sur le commerce, l'investissement, les tarifs douaniers, les MNT, les normes privées et les marchés publics. En plus des alertes en temps réel, les entreprises peuvent utiliser ePing pour rechercher des notifications SPS et OTC plus anciennes pour les secteurs et les marchés dans lesquels elles opèrent.

Les résultats

Avant son lancement mondial le 8 novembre, le mécanisme ePing a été testé dans des pays comme l'Australie, le Canada, le Népal, les Philippines et l'Ouganda. Les commentaires d'utilisateurs ont été positifs, les représentants de gouvernement et les représentants des entreprises ont fait l'éloge du système pour ce qui est de l'amélioration de la transparence au sujet des MNT et la facilitation de la préparation au changement de politique par les entreprises.

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« ePing est une plate-forme utile pour nos exportateurs et nos parties prenantes pour aborder facilement les nouveaux défis commerciaux qui affectent leurs produits et leurs marchés », a déclaré Nora Terrado, sous-secrétaire du Département du commerce et de l'industrie des Philippines. « Ce projet tripartite a certainement amélioré l'accessibilité et la transparence concernant les MNT prévalentes pour les PME participant au commerce mondial sans coûts supplémentaires pour elles ».

« ePing fournit des informations en temps opportun sur les règlements techniques en matière de pêche pour mes membres », a ajouté Ovia Katiti Matovu, responsable de l'Association pour le traitement et l'exportation de poisson de l'Ouganda et utilisateur du nouveau système. « Je suis maintenant en mesure de recevoir et de partager des informations avec mes membres sur les modifications apportées aux réglementations techniques notifiées

à l'OMC, ainsi que de discuter sur le forum sur diverses notifications préoccupantes ». Elle a déclaré que le mécanisme lui a permis de communiquer avec les membres de l'association professionnelle qu'elle dirige.

L'avenir

Avec ses partenaires, l'ITC travaillera à intégrer ePing avec d'autres types d'informations et d'alertes commerciales. Une priorité clé sera de rendre le système ePing plus accessible au niveau international, notamment par le biais de partenariats avec des institutions locales pour traduire les notifications en langues au-delà de l'anglais, du français et de l'espagnol. Les interfaces personnalisées d'ePing pourraient être intégrées dans les portails nationaux de veille commerciale.

1. ©shutterstock.com 2. Lancement de ePing à l'Organisation mondiale du commerce, Genève 3. plate-forme web ePing © shutterstock.com

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Partenaires

Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies, Organisation mondiale du commerce

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« ePing est une plate-forme utile pour nos exportateurs et nos parties prenantes pour aborder facilement les nouveaux défis commerciaux qui affectent leurs produits et leurs marchés. Ce projet tripartite a certainement amélioré l'accessibilité et la transparence sur les MNT répandues pour les PME participant au commerce mondial sans coûts supplémentaires pour elles. »

Nora Terrado, sous-secrétaire, ministère du Commerce

et de l'Industrie, Philippines

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22 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

ÉTUDE DE CAS

Équiper les PME de l'information dont elles ont besoin pour accéder aux marchés

Le défi

Même à l'ère de l'information, les types d'informations dont les entreprises ont besoin pour vendre sur de nouveaux marchés peuvent être difficiles à trouver. Les données sur les tendances de la demande internationale et les informations sur les niveaux et les exigences tarifaires comme les normes de santé et de sécurité sur les marchés cibles ont tendance à être fragmentées, indisponibles ou coûteuses. Les normes volontaires de durabilité sont de facto de plus en plus obligatoires pour entrer dans certains segments de marché lucratifs. Même avant que les entreprises ne puissent s'attaquer aux coûts de la certification, elles doivent comprendre quelles normes sont pertinentes sur un marché donné et ce qu'elles devraient faire pour se conformer.

Les coûts et le temps associés à cette veille pèsent lourdement sur les petites et moyennes entreprises (PME), en particulier celles des pays en développement, qui ont tendance à être moins concurrentielles sur le plan international. En conséquence, il devient plus difficile que cela ne devrait être le cas pour les PME d'acheter ou de vendre à travers les frontières et de se connecter à des chaînes de valeur.

En outre, l'internationalisation des entreprises peut avoir pour conséquence la chute des prix au cas où elles finissent par occasionner une surabondance d'approvisionnement. Avec une meilleure connaissance de la demande du marché et des tendances des prix, les PME seraient en mesure de prendre de meilleures décisions sur le commerce.

La réponse

Mettre l'information commerciale à la disposition des entreprises dans les pays en développement est la raison d'être de l'ITC depuis sa fondation. À partir de 1999, l'ITC a créé une série d'outils de veille commerciale et économique en ligne qui sont totalement gratuits pour les utilisateurs des pays en développement. Ces biens publics mondiaux : la Carte des échanges commerciaux, la Carte d'accès au marché et la Carte des normes conservent des données provenant de plus de 190 pays et permettent une visualisation aisée à travers des tableaux, des graphiques et des cartes. Certaines des données contenues dans les outils sur des mesures non tarifaires, des tarifs équivalents ad

valorem et des contingents tarifaires, ne peuvent être trouvées ailleurs. Les experts de l'ITC calculent les statistiques et les partagent avec d'autres agences internationales.

Les outils de veille commerciale et économique de l'ITC aident les utilisateurs : exportateurs, importateurs, journalistes, chercheurs et autres, à naviguer dans le paysage en constante évolution du commerce international et de la réglementation. Par exemple, une éventuelle exportatrice peut utiliser la Carte des échanges commerciaux pour découvrir quels marchés pour ses produits PME ont été les plus dynamiques ces dernières années et accéder aux informations de contact des importateurs sur ces marchés. Elle peut par la suite se servir de la Carte d'accès au marché pour voir si son pays bénéficie d'un accès tarifaire préférentiel à un marché cible et pour comprendre les taux tarifaires et les mesures non tarifaires qui s'appliqueraient à ses produits. Enfin, la Carte des normes lui permettrait de définir les normes de durabilité pertinentes et de déterminer si elles pourraient valoir la peine d'être adoptées.

Une composante parallèle du travail de l'ITC consiste à former des représentants des entreprises, des gouvernements, des institutions d'appui au commerce et à l’investissement (IACI) et des médias dans l'utilisation des outils de veille économique et commerciale, contribuant à une meilleure analyse et à une compréhension fondée sur les faits du commerce.

En 2016, le nombre d'utilisateurs enregistrés des outils de veille commerciale et économique de l'ITC a dépassé 600 000, avec plus de 3,2 millions de visites en ligne.

Les résultats

En 2016, les outils de veille commerciale et économique de l'ITC ont contribué à générer environ 300 millions de dollars de transactions commerciales, d'après les réponses des entreprises à l'enquête annuelle de l'ITC sur les utilisateurs.

Une de ces entreprises était Maneks Dis Ticaret, une société commerciale installée à Istanbul traitant de produits sidérurgiques, de ciment et de minerais métalliques. Yilmaz Manisali, son directeur du développement d'entreprise, a déclaré que les données commerciales actuelles dans les outils de l'ITC, en particulier la Carte des échanges commerciaux, avaient aidé la société à prendre des décisions commerciales rentables, à renforcer les ventes tout en réduisant les coûts.

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RAPPORT ANNUEL 2016 23

1. Carte du potentiel à l'exportation © shutterstock.com 2.-3. Ateliers sur la Carte d'accès au marché, Oman et Éthiopie

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Manisali a expliqué : « les outils de l'ITC nous ont été utiles à la phase de planification : ils nous ont aidé à cibler les marchés dans lesquels nous avons par la suite réalisé des bonne affaires ». Il a par la suite expliqué que les outils de l'ITC ont aidé l'entreprise non seulement à augmenter les revenus des exportations en ciblant les marchés adéquats mais également à réduire les frais d'expédition. « Nous avons étudié les itinéraires d'exportation et d'importation de certains produits et, grâce à cette information, nous avons pu établir des circuits commerciaux dans la direction opposée des lignes occupées, ce qui nous permet d'avoir des tarifs de fret très raisonnables », a-t-il déclaré.

Les fournisseurs de services de conseil aux entreprises utilisent également des outils de l'ITC pour aider leurs clients à surmonter les obstacles à l'accès aux marchés étrangers. « Les outils de l'ITC sont d'une grande utilité dans notre service d'exportation », a déclaré Lorena Zamudio Benitez, directrice générale de Dragon Pacific International, société installée dans l'État Michoacán du Mexique, qui fournit des services de conseil aux exportateurs. « Ils nous aident à évaluer les marchés potentiels et à trouver des tarifs et des mesures non tarifaires, et avec cette information, nous pouvons conseiller à nos clients quels produits promouvoir à l'étranger.

Un responsable de Bors Dis Ticaret, exportateur turc de vêtements pour bébés et de mobilier domestique, a déclaré : « Les outils d'analyse de marché de l'ITC sont comme une boussole pour nous. Ils fournissent des informations très

détaillées pour notre secteur et nous guident pour prendre les bonnes décisions en fin de compte.

Les commentaires sur le travail de formation sur la veille économique et commerciale de l'ITC ont été également positifs. Au Viet Nam en 2016, l'ITC a formé une cinquantaine de formateurs affiliés à la Chambre de commerce et d'industrie du Viet Nam et à l'Université du commerce extérieur dans l'utilisation des outils. À leur tour, ils ont organisé des cours dans tout le pays pour plus de 600 représentants des entreprises et du gouvernement. Selon une enquête auprès des participants, 42 % des entreprises ont augmenté les exportations suite à la formation, tandis que des proportions légèrement plus élevées ont eu accès à de nouveaux clients ou marchés soit pour l'exportation, soit pour l'importation.

L'avenir

La suite de biens publics mondiaux de l'ITC dans le domaine de la veille commerciale devrait se développer. Les experts de l'ITC construisent ce qui sera la base de données la plus complète au monde sur les règles d'origine préférentielles associées aux accords de libre-échange bilatéraux et régionaux (ALE). Les entreprises, en particulier les PME, ont souvent du mal à comprendre ces règles et les procédures administratives connexes, de sorte qu'elles ne peuvent pas utiliser l'accès au marché négocié dans un accord de libre-échange. La nouvelle base de données, qui sera opérationnelle d'ici la fin de 2017, donnera aux utilisateurs une visibilité et des conseils pratiques sur les règles et procédures liées à l'origine.

À la suite d'un vif intérêt pour la Carte du potentiel d'exportation lors de son lancement de test à la fin de 2016, l'ITC prépare un déploiement plus étendu en 2017. Des informations sur le potentiel du commerce des services et la création de chaînes de valeur régionales axées sur l'exportation sont ajoutées à la méthodologie pour donner aux clients une image complète des secteurs prometteurs pour la croissance et la diversification des exportations.

Financé par :

Allemagne, Fédération Russe, Japon, Suisse et Union européenne

« Les outils de l'ITC nous ont été utiles à la phase de planification : ils nous ont aidé à cibler les marchés dans lesquels nous avons réalisé des bonnes affaires par la suite. »

Yilmaz Manisali, Directeur de développement d'entreprise, Maneks Dis Ticaret, une entreprise commerciale installée à d'Istanbul

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24 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

Stratégie de développement du commerce

Le programme Stratégie de développement du commerce permet aux décideurs des pays partenaires de définir les priorités et les orientations politiques et d'intervenir pour intégrer leurs économies dans le commerce et les investissements internationaux. Grâce à la conception et à la gestion des stratégies sectorielles, nationales et régionales, le programme vise à atteindre des niveaux plus élevés de performance commerciale axée sur le marché, en particulier des petites et moyennes entreprises (PME), pour améliorer la croissance, la création d'emplois et le niveau de vie.

Les résultats clés

9 solutions stratégiques déployées dans 7 pays

13 plateformes de dialogue public-privé créées pour gérer, surveiller et mesurer la mise en œuvre de la stratégie

Mise en œuvre de la stratégie soutenue dans 4 pays

Faits saillants

En 2016, l'ITC a travaillé avec le Myanmar pour gérer la mise en œuvre de la Stratégie nationale d'exportation (NES) du pays, développée avec l'assistance technique de l'ITC deux ans plus tôt. Quelques 96 projets, mis en œuvre par un large éventail de partenaires internationaux du développement, acteurs du secteur public et privé, ont concouru à répondre aux objectifs de la Stratégie nationale d'exportation consistant à stimuler la croissance axée sur les exportations et la création d'emplois dans des secteurs à fort potentiel. Dix comités axés sur le secteur, établis avec le soutien de l'ITC, ont travaillé avec le Groupe de travail sur le commerce et la promotion des entreprises du Myanmar pour coordonner la mise en œuvre et assurer l'alignement sur la stratégie. L'ITC a également apporté son soutien aux initiatives de conception et de gestion de la stratégie commerciale au Cambodge, en Éthiopie, au Kenya, à Maurice, au Népal et en République-Unie de Tanzanie.

Au Libéria, suite à des consultations auprès de plus de 200 décideurs politiques, des institutions d'appui au commerce et à l’investissement (IACI) et des entreprises, l'ITC a aidé le gouvernement à élaborer un plan visant à diversifier son portefeuille d'exportation dans les secteurs du tourisme et du mobilier en bois. Ce travail s'appuie sur la Stratégie nationale d'exportation de 2014 que l'ITC a aidé le pays à développer. Destinées à générer une transformation économique grâce à la valeur ajoutée, ces deux nouvelles stratégies sectorielles ont mis en place une série d'actions aux niveaux des politiques, des institutions, des entreprises et des partenaires de marché afin de stimuler la capacité de production et de moderniser l'infrastructure pour déclencher un potentiel latent pour un commerce intérieur et international plus important.

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Créer un environnement propice aux affaires

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INTERVENTIONS DE L'ITC : EN FAIRE PLUS, MIEUX

RAPPORT ANNUEL 2016 25

Dans les régions méridionales d'Ukraine Kherson, Mykolaiv et Odessa, l'ITC a réuni les autorités gouvernementales et les producteurs de fruits et légumes pour remodeler les chaînes de valeur traditionnelles et les liens du marché et relancer la compétitivité des PME locales. Plus de 150 intervenants, dont 44 femmes, ont élaboré une feuille de route pour créer et capturer plus de valeur. Cette feuille de route est actuellement mise en œuvre par les autorités nationales avec le soutien de l'ITC.

Au Qatar, qui veut réduire sa dépendance à l'égard du pétrole et du gaz, l'ITC a facilité les consultations auprès des leaders du secteur public et du secteur privé pour déterminer les secteurs à fort potentiel de développement des exportations. Ce travail a également porté sur les besoins d'investissement, les réformes du climat des affaires et les services de soutien nécessaires pour stimuler l'esprit d'entreprise et réaliser ce potentiel. La feuille de route stratégique pour le développement du commerce qui en résulte décrit des interventions rapides visant à créer des opportunités d'emploi grâce à un commerce diversifié dans la région et avec le monde.

Facilitation des échanges

Le Programme de facilitation du commerce œuvre en collaboration avec les décideurs politiques des pays en développement et les pays les moins avancés pour mettre en œuvre des réformes en matière de facilitation des échanges visant à réduire le coût de la conduite des affaires. Il s'associe également aux opérateurs logistiques et aux autres acteurs de la facilitation du commerce afin de s'assurer que les PME sont en mesure de comprendre et de se conformer aux exigences douanières et autres exigences de frontière.

Les résultats clés

6 pays avec lesquels l'ITC a travaillé ont ratifié l'accord de facilitation du commerce de l'OMC

11 pays ont été soutenus dans leurs estimations des besoins d'assistance technique et financière pour mettre en œuvre les obligations de l'AFE

> 2 000 femmes au Burundi, en Tanzanie et en Ouganda ont adhéré au réseau informel de commerçants transfrontaliers soutenu par l'ITC

Faits saillants

L'ITC a participé à la conception et à l'adoption de recommandations politiques pour la mise en œuvre de l'Accord de facilitation du commerce (AFE) de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Curaçao, en Dominique, en Haïti, à Saint-Vincent-et-les Grenadines, au Suriname et à l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Le travail de l'UEMOA a été marqué par le consensus que l'ITC a aidé le bloc des 15 membres à atteindre pour la mise en œuvre de l'AFE à l'échelle de la région (voir étude de cas).

Le point d'orgue de cette assistance a été la mise en place de processus de dialogue interinstitutions et de dialogue public-privé inclusifs afin de s'assurer que les perspectives d'affaires contribuent à la conception des réformes transfrontalières et que les PME en particulier sont habilitées à comprendre et à se conformer aux exigences de frontière. Dans certains cas, ce soutien nécessite la mise en place ou le renforcement de comités nationaux de facilitation du commerce (NTFC). Ces

1.-2. Visite de site : Producteur de mobilier en bois, Liberia

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INTERVENTIONS DE L'ITC : EN FAIRE PLUS, MIEUX

26 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

comités sont requis dans le cadre de l'AFE et rassemblent des intervenants tels que les agences de frontière, les fournisseurs de services logistiques et les commerçants. Ils jouent un rôle important dans la conception et le suivi de la mise en œuvre de la facilitation du commerce. L'ITC a travaillé à faire en sorte que le secteur privé, en particulier les PME, soit représentées dans les NTFC. L'ITC a aidé le Botswana, la Côte d'Ivoire, la Guinée, le Sénégal, le Tadjikistan et l'Ukraine à établir ou à renforcer ces comités. Trois pays que l'ITC a appuyés sur les questions liés à l'AFE à savoir l'Afghanistan, Dominique et le Sénégal ont ratifié l'AFE en 2016. En outre, l'ITC a aidé 11 pays à estimer les besoins et à élaborer des propositions de projets pour l'assistance technique et financière dont ils ont besoin pour mettre en œuvre les obligations dites de « catégorie C » dans le cadre de l'AFE.

Afin de renforcer l'impact de ses interventions de facilitation du commerce, l'ITC a développé un réseau de partenariats avec les principaux acteurs publics et privés, notamment la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), la Commission économique des Nations Unies pour l'Europe (CEE-ONU), la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l'Asie et le Pacifique (UNESCAP), le Ministère brésilien de l'industrie, du développement et du commerce extérieur et le Forum économique mondial. Le travail institutionnel va de la formation technique à la publication de documents sur la mise en œuvre des AFE.

Au Burundi, en Ouganda et en République unie de Tanzanie, plus de 2 000 entreprises de commerçants transfrontaliers informels ont adhéré à un réseau soutenu par l'ITC, qui sert de moyen de diffusion de connaissances sur les procédures transfrontalières, augmentant ainsi leur capacité à mener leurs activités commerciales en toute sécurité ainsi qu'à rendre formelle et développer leurs entreprises.

Appui aux négociations commerciales

Le programme de négociation commerciale de l'ITC aide les associations commerciales à articuler les opinions du secteur privé et à influencer les décideurs afin de s'assurer que les négociations commerciales, les politiques nationales et les réformes réglementaires reflètent les perspectives commerciales. L'objectif principal est de contribuer à la cohérence des politiques et à un environnement commercial plus propice.

Les résultats clés

Appui du Soudan pour la préparation de Mémorandum du régime du commerce extérieur et du Plan d'action juridique pour l'adhésion à l'OMC

Appui des Comores pour le code de l'investissement renouvelable

Tonga aidé dans la rédaction du Cadre national de politique commerciale

Faits saillants

Dans les pays les moins avancés (PMA) adhérant à l'OMC, l'ITC travaille à renforcer les capacités des entreprises, des IACI et des gouvernements à comprendre et à se préparer à saisir les opportunités offertes par l'adhésion à l'organe du commerce mondial. En 2016, l'ITC a appuyé les efforts du Soudan pour relancer son offre de l'OMC en aidant le gouvernement à rédiger son « Mémorandum de régime du commerce extérieur ». Ce document, étape obligatoire dans le processus d'adhésion, a été soumis au Secrétariat de l'OMC.

L'ITC a également aidé le Soudan à rédiger un plan d'action juridique et une offre initiale d'engagements d'ouverture du marché des services. En outre, l'ITC a travaillé à sensibiliser

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1.-2. Visite sur le terrain : exploitation de fruits et légumes, Qatar 3. Un marché aux Comores

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INTERVENTIONS DE L'ITC : EN FAIRE PLUS, MIEUX

RAPPORT ANNUEL 2016 27

sur les effets de l'adhésion au sein de la communauté commerciale soudanaise. Aux Comores, l'ITC a travaillé avec le gouvernement pour aligner son code d'investissement sur les meilleures pratiques internationales et les éventuelles obligations de l'OMC.

En 2016 l'ITC a tiré parti des travaux antérieurs visant à lutter contre les mesures non tarifaires (MNT) entravant le commerce intra régional dans les secteurs des pièces détachées et des boissons dans l'Accord de libre-échange d'Europe centrale (ALECE, voir étude de cas). L'ITC a travaillé avec les gouvernements membres et le Secrétariat de l'ALECE pour réviser les lois et les règlements de la concurrence ainsi que pour freiner les pratiques anticoncurrentielles des opérateurs privés.

Dans l'Organisation des États des Caraïbes orientales (OECS), l'ITC a suivi des travaux antérieurs avec la Commission de cette organisation pour mener à terme une évaluation réglementaire des principaux secteurs de services et produire une liste des engagements potentiels d'ouverture de marché dans ses négociations avec les partenaires commerciaux.

En coordination avec le Secrétariat du Forum des îles du Pacifique, l'ITC a aidé Tonga à rédiger un cadre stratégique préliminaire de politique commerciale basé sur de vastes consultations du secteur public et privé visant à aligner les politiques de Tonga sur les chaînes d'approvisionnement des entreprises.

Au Pakistan, l'ITC a participé au renforcement de capacité à long terme de la Commission nationale de la concurrence, en interne, grâce à la création d'un service dédié à la formation et à la recherche et à l'externe par le biais d'un partenariat pour organiser des cours sur la politique de concurrence avec l'Université nationale des sciences et de la technologie.

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Financé en 2016 par :

Principaux bailleurs de fonds :

Allemagne, Canada, Chine, Finlande, Inde, Irlande, Suède

Bailleurs de fonds des projets :

Amélioration du cadre intégré, Union européenne, Finlande, France, Allemagne / Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH, Italie, Qatar, Fonds pour l'application des normes et le développement du commerce, Suisse, Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), Western NIS Enterprise Fund

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4. Atelier sur la stratégie d'exportation de l'Ukraine 5. Atelier sur les procédures commerciales transfrontalières, Burundi

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28 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

ÉTUDE DE CAS

Lutter contre les mesures non tarifaires au niveau régional pour améliorer le climat des affaires

Le défi

Des dizaines d'années d'ouverture progressive du marché ont abaissé les barrières tarifaires dans le monde entier, de sorte que les mesures non tarifaires (MNT) se posent désormais en source de fond de frictions commerciales.

Les MNT couvrent un large éventail de politiques telles que les règlements techniques, les mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS), les restrictions quantitatives, les frais et dépenses divers, les exigences de certification et d'autres problèmes d'évaluation de la conformité. Beaucoup de ces politiques sont conçues pour préserver la sécurité des consommateurs et la santé des personnes, des plantes et des animaux. La conformité aux exigences des MNT peut nécessiter des coûts importants pour les commerçants : des coûts qui pèsent particulièrement sur les petites et moyennes entreprises (PME) dans les pays en développement.

La rationalisation des MNT est devenue une composante majeure des programmes nationaux de politique commerciale, y compris dans les initiatives d'intégration bilatérale et régionale. Malgré des progrès significatifs, des défis majeurs subsistent, en particulier, l'harmonisation des procédures d'application des MNT, qui elles-mêmes peuvent constituer une source importante d'incertitude, de coûts et de retards.

La réponse

L'ITC travaille à aborder les MNT sur plusieurs fronts. Les outils de transparence tels que la Carte d'accès au marché fournissent des informations sur les exigences de milliers de normes obligatoires et privées. Les enquêtes auprès des entreprises révèlent comment les entreprises des pays en développement se heurtent à des obstacles liés aux MNT lorsqu'elles recherchent des échanges transfrontaliers, et éclairent la question de savoir si les obstacles à la compétitivité sont le résultat de procédures bureaucratiques ou du contenu des mesures elles-mêmes. Les résultats du sondage peuvent à leur tour être analysés afin de déterminer comment les organismes de réglementation et les organismes frontaliers peuvent éliminer les inefficacités qui empêchent les petites entreprises dans les secteurs prioritaires de participer à l'économie mondiale, mais contribuent peu à la réalisation des objectifs de la politique

publique. L'ITC travaille avec les gouvernements et les institutions régionales pour concevoir et mettre en œuvre des solutions facilitant les flux commerciaux.

En s'appuyant sur les enquêtes sur les MNT, l'ITC a élaboré une méthodologie en trois étapes pour s'attaquer aux obstacles réglementaires et de procédure au commerce au niveau régional. Tout d'abord, il travaille avec les institutions régionales et les gouvernements nationaux pour définir les secteurs, les réglementations et les chaînes de valeur prioritaires afin d'intervenir en fonction des avantages potentiels qui résulteraient des réformes régionales. Ensuite, il examine les causes sous-jacentes des obstacles réglementaires et de procédure. Et enfin il conçoit et met en œuvre des plans pour résoudre les obstacles réglementaires et de procédure.

Les résultats

En réponse à des niveaux relativement faibles de commerce et d'investissement intra régional, l'ITC a travaillé dans des régions telles que l'Accord de libre-échange de l'Europe centrale (ALECE), les États arabes et la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) pour déterminer et éliminer les mesures non tarifaires.

Dans le bloc ALECE sur une période de 16 mois, l'ITC a mobilisé des entreprises et des fournisseurs leaders du secteur privé dans les secteurs des pièces détachées et des boissons afin de recenser les obstacles commerciaux lourds et d'articuler leurs préoccupations de manière à concevoir des politiques et des réformes réglementaires pour y remédier. Le dialogue public-privé a forgé un consensus éclairé entre les parties prenantes à l'ALECE : les entreprises et les gouvernements, sur les MNT les plus lourdes et sur la façon de les aborder. (Dans le secteur des boissons, il s'agissait d'accises discriminatoires et du manque de reconnaissance mutuelle des certificats de qualité ; dans le secteur de l'automobile, les exigences complexes de la documentation douanière étaient une source particulière de problèmes.)

Les partis à l'ALECE ont mis en place une série de procédures de facilitation du commerce visant à résoudre ces problèmes en 2016, en promettant de reconnaître mutuellement la législation et la documentation liées aux

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échanges et d'éliminer les principales MNT recensées au début de l'année 2017. Ces réformes promettent que les procédures commerciales dans la région soient plus transparentes et prévisibles, avec pour effet de réduire les coûts commerciaux et faciliter le commerce à l'intérieur des frontières de la région et à l'échelle internationale.

Dans la région du sud de la Méditerranée, les résultats des enquêtes commerciales et une table ronde régionale sur les MNT ont informé le travail de l'ITC pour favoriser l'intégration économique en Algérie, en Égypte, en Israël, en Jordanie, au Liban, au Maroc, dans l'État de Palestine, en Tunisie et en Turquie. La version bêta d'EuroMed Trade Helpdesk était testée tout au long de 2016 avant le lancement officiel de 2017. Son portail en ligne fournit aux opérateurs économiques des informations sur les statistiques du commerce, les procédures douanières, les contacts commerciaux et les politiques tarifaires et non tarifaires dans toute la région tout en servant de lieu de diffusion de l'actualité et d'informations sur les événements liés au commerce. En outre, un réseau de résolution de problèmes de fonctionnaires du commerce et d'autres ministères des gouvernements participants s'efforcera d'accroître la transparence et de promouvoir le commerce et les investissements intra régionaux.

Parallèlement à ce travail, l'ITC s'est associé à la Ligue des États arabes et aux institutions nationales pour relever les principaux défis liés aux MNT déterminés à travers des enquêtes commerciales. Il s'agissait notamment d'un manque de laboratoires accrédités pour certifier que les produits respectent les règles de santé et de sécurité, des questions concernant la délivrance et la reconnaissance des documents liés au commerce ainsi que de l'incertitude quant aux procédures douanières. Les groupes de travail thématiques ont élaboré un ensemble de recommandations visant à promouvoir l'harmonisation de la qualité des produits et des mesures de sécurité alimentaire, ainsi que des procédures d'évaluation de la conformité à l'échelle régionale.

Dans la CEDEAO, où les entreprises interrogées ont indiqué que le commerce dans la région était confronté à des frais supplémentaires et à des taxes aux frontières non rencontrées dans le commerce avec le reste du monde, l'ITC et la Banque africaine de développement ont organisé conjointement une table ronde régionale de haut niveau sur les MNT en juin. Lors de cette table ronde, les délégués de toute la région ont accepté de s'attaquer à ces coûts frontaliers. Ils se sont également mis d'accord sur les mesures visant à lutter contre d'autres MNT définies dans les enquêtes, telles que les exigences de qualité et les tests de produits agricoles, la difficulté à obtenir des certificats d'origine prouvant que les produits manufacturés sont fabriqués dans la région, et un niveau d'obstacles réglementaires et de procédure au commerce généralement élevé par rapport au reste du monde.

L'avenir

Les partis à l'ALECE se sont mis d'accord sur les recommandations pour les réformes politiques liées aux MNT pour les chaînes d'approvisionnement en pièces détachées et boissons, et sont maintenant en train de les mettre en œuvre. L'ITC et l'ALECE s'appuieront sur ce point en travaillant avec GIZ, l'agence allemande de coopération technique, pour aborder les MNT le long d'autres chaînes de valeur dans la région.

Dans les États arabes, l'ITC continuera à faire la lumière sur les MNT et à coopérer avec les gouvernements et les institutions régionales pour mettre en œuvre les plans d'action visant à répondre aux règles d'origine, à la qualité des produits et à la salubrité des aliments.

Dans la région de la CEDEAO, les recommandations issues des travaux sur les MNT ont alimenté les projets d'intégration régionale tels que le système régional d'alerte aux barrières commerciales dont la mise en œuvre débutera en 2017.

Financé par :

Allemagne, Allemagne / GIZ, Canada, Chine, États-Unis, Finlande, Inde, Irlande, Royaume-Uni, Suède, Union européenne

1. ©shutterstock.com 2. Formation sur les mesures non tarifaires : Bangladesh 3. Table ronde nationale sur les mesures non tarifaires, Philippines

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30 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

ÉTUDE DE CAS

Tirer parti des engagements de l'OMC visant à stimuler le commerce intra régional en Afrique de l'Ouest Le défi

Le commerce avec les voisins peut être un facteur important d'ajout de valeur et de création d'emplois indépendamment du niveau de développement d'un pays. Mais dans une grande partie du monde en développement, en particulier en Afrique, les niveaux de commerce intra régional sont faibles par rapport à ceux de l'Europe et de l'Amérique du Nord. Dans l'Union économique et monétaire ouest-africaine, une communauté économique régionale comprenant le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger et le Togo, les échanges entre les membres du bloc en 2014 ne représentaient que 13 % de leur total de commerce international.

Cette situation ne témoigne pas du manque d'initiatives de politique régionale en faveur de l'intégration. À l'instar d'autres communautés économiques régionales en Afrique, les pays de l'UEMOA (souvent désignés par leur sigle en français, UEMOA) ont pris des mesures importantes pour fixer des tarifs douaniers communs avec l'objectif ultime d'établir un marché régional unique.

Malgré des progrès significatifs, cependant, les entreprises de la région ont eu du mal à échanger davantage entre elles à travers les frontières. Une des principales raisons à cela est le coût commercial élevé. Selon les indicateurs de commerce transfrontalier Doing Business de la Banque mondiale, les transactions commerciales dans la région de l'UEMOA sont 15 % plus coûteuse que la moyenne mondiale et presque quatre fois plus coûteuse que dans les économies avancées. L'infrastructure inappropriée, ainsi que les dépenses élevées et les longs délais d'opérations transfrontalières, découragent le commerce intra régional.

Pour relever ces défis, les membres de l'UEMOA ont lancé en 2013, un programme ambitieux de facilitation du commerce en vue de faciliter le commerce international des marchandises en simplifiant et en harmonisant les procédures et les exigences transfrontalières. Après que les membres de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ont adopté l'Accord de facilitation du commerce (AFE) à Bali en décembre 2013, le secrétariat de l'UEMOA et ses gouvernements membres ont décidé d'accélérer ces efforts.

La réponse

Depuis le début de l'année 2014, l'ITC a soutenu le secrétariat de l'UEMOA et la poursuite par ses États membres d'une mise en œuvre régionale harmonisée et coordonnée de l'AFE, en vue de réaliser des économies d'échelle tout en établissant un environnement commercial plus prévisible dans toute la région. Cet appui a consisté à œuvrer pour un consensus régional parmi les acteurs des secteurs public et privé de tous les États membres de l'UEMOA sur les modalités de mise en œuvre de l'AFE.

Dans le cadre de l'AFE, les pays en développement doivent répartir leurs obligations futures en trois catégories : Les engagements de catégorie A, qu'ils mettent en œuvre ou le feront immédiatement après l'entrée en vigueur de l'accord ; les engagements de Catégorie B, pour lesquels ils ont besoin de plus de temps ; et les engagements de catégorie C, pour lesquels ils ont besoin de temps et d'assistance technique ou financière.

Alors que la plupart des gouvernements mettront en œuvre l'AFE au niveau national, l'ITC a travaillé avec l'UEMOA sur une voie alternative : la mise en œuvre de certaines mesures de la catégorie B et de la catégorie C dans toute la région, grâce à un effort coordonné pour augmenter l'assistance technique et financière dont les membres de l'UEMOA ont besoin.

Même pour les gouvernements individuels, la catégorisation des obligations de l'AFE et la quantification des besoins en assistance technique n'est pas simple, car de nombreux pays en développement ont cherché et bénéficié d'une assistance technique externe pour le processus. Pour le bloc de l'UEMOA, l'ITC a développé un cadre conceptuel pour aider le secrétariat et les États membres à cerner des mesures adaptées à une approche coordonnée.

Les obligations de l'AFE seront mises en œuvre à l'échelle régionale si elles répondent aux critères suivants : premièrement, la majorité des pays de l'UEMOA les placent dans les catégories B ou C ; deuxièmement, la modification nécessaire du cadre juridique régional de mise en œuvre ; troisièmement, L'AFE appuie le cadre du « corridor » pour l'intégration régionale ; et quatrièmement, l'argent et les ressources sont économisés par la mise en œuvre au niveau régional par rapport au niveau national.

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RAPPORT ANNUEL 2016 31

À partir de juin 2014, l'ITC a appuyé le secrétariat de l'UEMOA pour évaluer la conformité des membres aux AFE, en recensant les lacunes ainsi que les meilleures pratiques. Ils ont ensuite évalué les besoins techniques et financiers communs pour la mise en œuvre des AFE dans la région, en élaborant des propositions de projets détaillées pour la mise en œuvre des mesures de catégorie C dans six des huit pays du bloc.

La mise en œuvre à l'échelle de la région n'est pas appropriée pour toutes les mesures des AFE, de sorte que l'ITC a proposé un schéma à quatre niveaux pour le degré de coopération sur chaque obligation. Le niveau le plus bas, la coopération régionale, nécessite le partage d'informations dans l'UEMOA. Le niveau suivant, l'harmonisation régionale, comprendrait l'élaboration de lignes directrices de l'UEMOA permettant à chaque pays de déterminer quand et dans quel ordre appliquer les mesures. La coordination régionale, le troisième niveau, donnerait au secrétariat de l'UEMOA une surveillance à l'échelle de la région pour assurer une mise en œuvre synchrone. Ce n'est que pour le niveau supérieur qu'il y aurait une mise en œuvre régionale complète, le secrétariat de l'UEMOA étant directement responsable de la mise en œuvre des mesures au nom des gouvernements membres.

Les résultats

Les membres de l'UEMOA sont parvenus à un consensus à la fois sur le principe de la mise en œuvre de l'AFE régionale et sur un ensemble de mesures à mettre en œuvre de manière harmonisée. Lors d'une rencontre régionale organisée par l'ITC à Dakar en mars 2016, les acteurs du secteur public et privé de tous les pays de l'UEMOA ont convenu de la mise en œuvre coordonnée de neuf mesures de l'AFE. Ceux-ci incluent les règles de l'AFE sur la publication de procédures frontalières sur Internet afin que les entreprises puissent facilement les consulter, en établissant des points d'information pour les commerçants et

en assurant la coordination des agences aux frontières. Parmi les autres mesures retenues figurent les règles de l'AFE sur la manière dont les autorités douanières gèrent les risques liés au transit des marchandises et les procédures pour déterminer les « opérateurs économiques autorisés » qui sont admissibles à un dédouanement plus rapide aux frontières.

À la suite de l'atelier régional, l'UEMOA a adopté une série de recommandations, dont une pour établir, avec le soutien de l'ITC, un Comité national de facilitation des échanges :, un comité régional analogue des comités nationaux requis dans le cadre de l'AFE ; pour coordonner et superviser la mise en œuvre des mesures choisies.

L'avenir

L'ITC travaillera à soutenir la création de comités nationaux et régionaux de facilitation des échanges, des structures de gouvernance qui faciliteront la mise en œuvre de l'AFE aux deux niveaux. En particulier, il cherchera à assurer une participation adéquate du secteur privé à ces comités afin que les problèmes rencontrés par les entreprises sur le terrain soient pris en compte dans les réformes politiques. L'ITC créera également un solide réseau d'experts en matière de facilitation du commerce dans la région afin d'assurer un appui soutenu pour rendre les processus fluides aux frontières.

En outre, l'ITC travaillera avec le secrétariat de l'UEMOA pour reproduire les meilleures pratiques du bloc recensées lors de l'évaluation de conformité de l'AFE. Un exemple de ces pratiques est le certificat électronique d'origine. Actuellement, certains membres du bloc émettent toujours des certificats physiques pour les marchandises échangées.

L'approche collective de l'UEMOA pour la mise en œuvre de l'AFE pourrait finalement être émulée par d'autres communautés économiques régionales.

32

1.-3. © shutterstock.com

Financé par :

Allemagne, Canada, Chine, CNUCED, Finlande, Inde, Irlande, Qatar, Suède

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32 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

U N S D G I T C

Renforcer les institutions d'appui au commerce et à l’investissement

Le programme de Renforcement des institutions d’appui au commerce et à l’investissement (IACI) vise à améliorer les performances managériales et opérationnelles des IACI afin qu’elles puissent mieux aider les petites et moyennes entreprises (PME) à s’internationaliser. Son approche AIM for Results (viser les résultats) aide les IACI à évaluer, à améliorer et à mesurer leur performance. D’autres interventions visent à favoriser le dialogue entre les IACI, afin de soutenir la création de nouvelles organisations au besoin et de renforcer les aspects particuliers des IACI individuelles ou des groupes d’IACI.

Les résultats clés

100 % des IACI interrogées recommanderaient le soutien de l’ITC aux institutions homologues 90 % d’IACI participantes ont déclaré que les cours de formation en ligne de l’ITC leur ont enseigné de nouvelles compétences opérationnelles et managériales qu’elles peuvent appliquer dans leurs établissements $280 millions estimatifs d’exportations supplémentaires résultant du soutien intensif de l’ITC à 18 IACI

Faits saillants

En 2016, le programme a fourni des études de cas et des recherches, des évaluations institutionnelles, le renforcement des capacités, le réseautage et la création d’entreprises pour plus de 800 institutions. À la suite d’un atelier tenu en septembre à Zanzibar, les directeurs de 15 IACI d’Afrique de l’Est, de Maurice et du Népal ont rapporté des améliorations dans la gestion des membres et la création de revenus. La Chambre nationale de commerce, d’industrie et d’agriculture de Zanzibar (ZNCCIA) rapporte que, alors que seulement 55 % des membres de la plupart des PME ont payé leurs cotisations en 2015, 74 % l’ont fait en 2016. Computer Association of Nepal a mis en pratique l’approche de segmentation enseignée pendant l’atelier, permettant à ses membres de s’inscrire en ligne pour différents niveaux d’adhésion et de soutien en fonction de leurs besoins.

En 2016, 10 IACI ont été évalués selon la méthodologie AIM for Results : Le Bureau de développement du Rwanda, l’Agence de promotion de l’investissement et de l’exportation de Gambie, Maroc Export, Canada Global Affairs, la Chambre nationale de commerce et d’industrie de Mongolie, ZimTrade, ASEPEX (Agence sénégalaise de promotion des exportations, Sénégal), l’Autorité de promotion des exportations du Ghana, ITHRAA (Autorité publique pour la Promotion des investissements et le développement des exportations, Oman) et Pacific Islands Trade & Invest. Pour deux d’entre eux à savoir Maroc Export et ZimTrade, l’exercice a été une étape importante et un nouveau départ suite à leur obtention du diplôme du projet AIM for Results. Cette évaluation a démontré que les deux organismes avaient enregistré des améliorations significatives de la performance, les notations passant d’une moyenne inférieure à la moyenne en première classe pour la région.

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Renforcer les institutions d'appui au commerce et à l’investissement

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INTERVENTIONS DE L'ITC : EN FAIRE PLUS, MIEUX

RAPPORT ANNUEL 2016 33

En 2016, l'ITC a travaillé intensément avec 18 clients IACI, ce qui a résulté en des gains d'efficacité managériale et opérationnelle d’une valeur estimative de 280 millions de dollars US d'exportations supplémentaires. Il s'est engagé de manière substantielle avec 105 IACI supplémentaires, les aidant à remédier à des faiblesses spécifiques telles que la capacité de coopération entreprise à entreprise (B2B) et d'autres activités créatrices. L'ITC a également atteint des clients supplémentaires grâce à des modules d'apprentissage en ligne, des webinaires, la plate-forme IACIbenchmarking.org et un bulletin d'information associé.

Les commentaires des clients démontrent un degré de satisfaction élevé concernant le soutien de l'amélioration du rendement des IACI par l'ITC, car 100 % des bénéficiaires interrogés ont déclaré qu'ils recommanderaient les services de l'ITC à d'autres organisations.

En novembre, l'ITC a co-organisé, avec Maroc Export, la 11e Conférence et Prix Mondiaux du Réseau de

l'Organisation de promotion du commerce (WTPO) à Marrakech, au Maroc. Plus de 200 décideurs politiques, des chefs d'entreprises et des représentants de plus de 80 organisations de promotion du commerce et de l'investissement du monde entier ont participé à la réunion.

1. Concevoir une feuille de route de performance avec la Chambre nationale de commerce et d'industrie de la Mongolie 2. Les participants à l'atelier explorent comment multiplier l'impact de leur IACI, Zanzibar

21

Financé en 2016 par :

Principaux bailleurs de fonds :

Allemagne, Canada, Chine, Finlande, Inde, Irlande, Suède

Bailleurs de fonds des projets :

Banque de développement des Caraïbes (CDB), Une ONU, Sainte-Lucie

18

105

171

550 +

IntensifsEngagement multi-Année suite

à la méthodologie AIM

De fondAteliers, diligence raisonnable,

appui consultatif, etc.

TechniqueWebinaires, apprentissage en ligne, conférences,

étalonnage d'auto-service, publications techniques

Light Touchs'adresse à un large public grâce à des bulletins d'information,

des médias, des publications, des blogs, des possibilités de prise de parole

FIGURE 2 : Approche des clients IACI et résultats clés en 2016

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34 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

ÉTUDE DE CAS

Quantifier l'impact des institutions d'appui au commerce et à l'investissement sur les performances commerciales et le PIB

Le défi

Les institutions d'appui au commerce et à l'investissement (IACI) telles que les chambres de commerce, les associations professionnelles et les agences de promotion des exportations jouent un rôle essentiel en permettant aux entreprises d'accéder aux informations et aux réseaux dont elles ont besoin pour réussir sur les marchés internationaux. Pour les petites entreprises, en particulier dans les pays en développement, le renforcement des capacités internes en matière de commerce est quasiment impossible, ce qui rend les IACI beaucoup plus importantes. Néanmoins, les parties prenantes des IACI dans le monde entier, en particulier des gouvernements à risque de trésorerie, demandent constamment à ces IACI de prouver leur rentabilité.

Pour les types de travaux que les IACI font, quantifier précisément les effets de leur soutien aux clients d'entreprises est un défi, exacerbé par la difficulté d'indiquer des impacts particuliers en termes d'augmentation des échanges et de l'investissement.

En plus de compliquer leurs efforts pour justifier les investissements et les frais de leurs parties prenantes, ces difficultés à indiquer l'impact font partie d'un défi plus fondamental pour les IACI : En fait la capacité de comprendre l'impact de leurs divers services générés est une condition préalable à l'amélioration de l'allocation des ressources et à la définition de leurs portefeuilles de services. Fort de ces défis, le réseau des organisations européennes de promotion du commerce (ETPO) a

demandé à l'ITC de coordonner une étude d'impact pour les aider à démontrer la valeur ajoutée que les IACI offrent.

L'ITC était bien placé pour répondre à l'appel, ayant travaillé depuis des années avec les IACI dans les économies en développement et en transition pour les soutenir dans l'évaluation, l'amélioration et la mesure de leur efficacité et de leur efficience. Le processus en trois étapes est surnommé « AIM for Results ».

La réponse

L'ITC a invité une équipe d'économistes de l'Université de Genève à mener l'étude. L'équipe d'étude a utilisé les données de trois enquêtes distinctes sur l'organisation de promotion du commerce (OPC), deux menées par la Banque mondiale en 2005 et 2010 et un sondage réalisé en 2014 par l'ITC en partenariat avec les membres du réseau ETPO. Au total, la base de données couvrait 94 pays avec une attention particulière à 14 OPC européennes.

L'équipe a développé une méthodologie économétrique pour comparer différentes OPC et mesurer l'impact des changements dans les budgets de promotion des exportations sur les exportations et le PIB par habitant. Elle a également défini les caractéristiques d'OPC, que ce soit la gouvernance, les activités, le niveau de financement ou la source de financement ; qui débouchent sur les rendements les plus élevés.

In partnership with

INVESTING INTRADE PROMOTION GENERATES REVENUE

1

ADDITIONNELS DES EXPORTATIONS et dépensé dans la génère

$1 $87

PROMOTION DES EXPORTATIONS

additionnel

D'AUGMENTATION DU PIB$384

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RAPPORT ANNUEL 2016 35

Les résultats

Le rapport qui en résulte, Investir dans la promotion du commerce génère des revenus, a fourni de fortes preuves de la façon dont le financement des OPC peut accroître les exportations et le PIB.

L'étude a estimé que chaque dollar supplémentaire dépensé pour aider les entreprises à développer et à améliorer leurs exportations peut générer des exportations supplémentaires de $87 et une hausse de $384 du PIB. Elle a ouvert un nouveau terrain dans la littérature académique sur le sujet en montrant que la promotion des exportations peut avoir des retombées positives en termes de productivité plus élevée, même dans les secteurs non exportateurs.

En outre, l'étude a montré que les pratiques managériales et opérationnelles des OPC concernaient les exportations des pays ainsi que leurs performances économiques plus étendues. Par exemple, des pratiques telles que la représentation du secteur privé dans les conseils d'appel d'offres, les frais de services, la focalisation sur un nombre limité de secteurs et de marchés cibles, et l'accent mis sur les exportateurs établis tend à être associé à des rendements plus élevés tant en termes d'exportations que de PIB. Les résultats ont également montré que l'investissement dans la marque de pays et les petites et moyennes entreprises (PME) peuvent contribuer à une croissance plus rapide du PIB.

Walter Koren, directeur général d'Advantage Austria, l'agence nationale de promotion du commerce, a déclaré : « l'étude soutient et renforce notre ferme conviction que les organisations de promotion du commerce fournissent un retour sur investissement très élevé, contribuent au

développement d'une économie nationale et contribuent de manière significative à la croissance du PIB ». Maroc Export, agence de promotion du commerce du Maroc, a demandé à l'ITC de mener une étude similaire sur son impact global sur les exportations marocaines ainsi que sur la manière dont les différents programmes de promotion des exportations ont un impact sur les résultats des exportations.

L'avenir

Le rapport Investir dans la promotion des échanges génère des revenus sera utilisé comme référence pour encourager la poursuite de la recherche. L'ITC s'engage à mener des études d'impact similaires dans d'autres régions et à coopérer avec des organismes de recherche indépendants pour élaborer et appliquer des méthodologies rigoureuses de mesure de la valeur créée par les organisations de promotion du commerce et de l'investissement. Les résultats de ces études mettront en lumière les politiques et les pratiques que les agences pourraient mettre en place pour maximiser leur impact.

En continuant de coopérer avec le milieu de la recherche sur la mesure de l'impact, l'ITC cherche à renforcer l'impact de son travail visant à renforcer les organisations de promotion du commerce et de l'investissement. Cela renforce en même temps la mesure dans laquelle ces IACI importantes peuvent concourir à la réussite du commerce des PME, et à travers elle à une croissance plus étendue et à la création d'emplois.

1. Investir dans la promotion du commerce génère des revenus rapport 2.-3. Atelier sur l'amélioration de la mesure du rendement, Costa Rica

Financé par :

Allemagne, Finlande

2 3

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36 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

ÉTUDE DE CAS

Renforcer l'infrastructure du Zimbabwe pour la conformité aux aux normes et la certification

Le défi

La capacité de respecter les normes et les règlements techniques dans les chaînes de valeur et les marchés cibles est devenue un facteur déterminant pour savoir si les entreprises peuvent réussir dans le commerce international.

Toutefois, pour la grande majorité des entreprises, en particulier les petites et moyennes entreprises (PME), la conformité et la certification de la conformité ne peuvent se faire isolément. Un écosystème d'institutions et des infrastructures techniques qui fonctionne bien est essentiel pour que les entreprises puissent saisir les opportunités du marché international qu'offre la conformité aux normes. Cet écosystème s'étend des organismes nationaux de normalisation, qui développent et encouragent les normes ; aux laboratoires de test et d'inspection qui vérifient si les produits sont effectivement conformes ; des organismes de certification ; et un éventail d'organismes de réglementation technique. Le travail de ces organismes est essentiel pour aider les entreprises à appliquer les normes pertinentes, à respecter les règles du marché d'exportation ainsi qu'à prouver aux partenaires commerciaux que leurs produits sont conformes.

Dans de nombreux pays en développement, cependant, les institutions techniques liées à la qualité sont souvent limitées par l'insuffisance des ressources, de savoir-faire et des équipements. Les installations de test sont insuffisantes et les organismes d'évaluation de la conformité ne sont souvent pas reconnus sur les marchés internationaux. Cela impose des coûts élevés et des procédures lourdes et longues pour les entreprises qui souhaitent obtenir une certification, entrave le commerce et limite sa contribution potentielle à la croissance et au développement socioéconomique.

Le Zimbabwe est un tel pays. Il est confronté à de multiples obstacles à la réalisation de son objectif consistant à développer le commerce international et à exploiter au mieux les opportunités offertes par les initiatives d'intégration régionale et l'accord de partenariat économique intérimaire avec l'Union européenne. L'un d'entre eux est la capacité limitée des institutions nationales de soutien de la qualité. Sans les services d'inspection, de dépistage et de certification acceptés dans les marchés d'exportation, que ce soit dans la région ou ailleurs, les exportateurs ne sont pas

en mesure de démontrer qu'ils respectent les normes et règlements techniques pertinents, et ainsi, les accords d'ouverture de marché n'existent pour la plupart que sur papier. Un autre obstacle pour les exportateurs potentiels est que les autorités réglementaires du Zimbabwe manquent souvent de capacité technique pour élaborer et mettre en œuvre des règlements et des normes techniques conformes aux Accords de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) sur les mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) et les obstacles techniques au commerce (OTC). Le non-alignement qui en résulte avec les normes régionales et internationales limite également la capacité des entreprises zimbabwéennes à accéder aux marchés étrangers.

La réponse

L'ITC a travaillé à renforcer les capacités en infrastructure de qualité du Zimbabwe, les capacités de son organisme national de normalisation, de l'Association des normes du Zimbabwe (SAZ), et des laboratoires qui testent et certifient leurs produits d'exportation, en particulier les produits agricoles.

Les formateurs dans les ministères du Zimbabwe en charge de la recherche, l'agriculture, la santé et la biotechnologie ont été équipés pour éduquer les PME sur la conformité aux normes et aux exigences d'importation de l'Union européenne, en particulier les directives de la Commission européenne fixant des limites maximales de sécurité pour les niveaux résiduels de pesticides et d'antibiotiques vétérinaires dans les produits alimentaires. En outre, les fonctionnaires des ministères concernés ont reçu une formation sur les règles de l'OMC pour les normes de santé et de sécurité et les règlements techniques pour les équiper pour mieux aider les PME à accéder aux marchés étrangers.

L'ITC a travaillé avec la SAZ pour améliorer ses systèmes de certification pour les principales normes de gestion internationale. Ces systèmes certifient que tous les processus de gestion des entreprises sont de classe mondiale, que ce soit leur système de gestion de la qualité (ISO 9001), de gestion environnementale (ISO 14001), ou de santé et sécurité au travail (OHSAS 18001). L'obtention de certificats de système de gestion bien détaillé constitue un signal crédible que les entreprises peuvent fournir des biens et des

1

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RAPPORT ANNUEL 2016 37

services de grande qualité et améliorer leur position aux yeux des acheteurs potentiels nationaux et étrangers.

En outre, les laboratoires de tests et de certification formés par l'ITC répondent à une norme internationale qui reconnaît leur compétence pour mener des tests et des mesures aux fins d'accréditation (ISO 17025). Lorsque les laboratoires ont cette accréditation, cela augmente l'acceptation des certificats qu'ils délivrent pour les produits zimbabwéens sur les marchés d'exportation. L'ITC a également soutenu l'acquisition de nouveaux équipements de test par les principales installations de test de la SAZ.

Les résultats

Depuis qu'elle a commencé à coopérer avec l'ITC, la SAZ a pu augmenter le rythme de la certification. En 2016, elle a certifié 12 entreprises aux normes de gestion de la qualité ISO 9001, 21 aux normes de gestion environnementale ISO 14001 et 13 aux normes OHSAS 18001 de gestion de la santé et de la sécurité au travail. Dix entreprises ont été certifiées HACCP / ISO 22000, une norme internationale qui s'appuie sur les analyses de risque et les points de contrôle critiques (HACCP), un processus largement utilisé pour une production alimentaire sûre, qui est une condition préalable à l'entrée sur plusieurs marchés majeurs. Les laboratoires de la SAZ ont doublé leur capacité de test d'échantillon, augmentant ainsi considérablement le nombre de produits et les entreprises qui peuvent recevoir la certification chaque mois.

En outre, les laboratoires affiliés à la SAZ ont élargi la gamme de tests qu'ils peuvent effectuer, ce qui leur permet de répondre aux besoins des clients qu'ils n'étaient pas encore équipés pour servir. Leur laboratoire principal abrite actuellement des instruments analytiques pour la

spectrométrie de masse en chromatographie en phase gazeuse et en chromatographie liquide haute performance. Cela permet de séparer et de déterminer les différents composants d'un échantillon et ainsi de détecter les toxines fongiques dangereuses et de mesurer le contenu nutritionnel détaillé et les niveaux résiduels d'antibiotiques ou de pesticides dans les exportations potentielles de produits alimentaires.

Les laboratoires SAZ sont déjà reconnus par le système d'accréditation régional de la Communauté de développement de l'Afrique australe en tant que compétent pour effectuer des tests chimiques sur l'eau conformément à l'ISO 17025. Leur mise à niveau est prévue pour inclure le test des mycotoxines : les substances chimiques toxiques produites par des champignons qui peuvent être présentes dans les cultures vivrières. La capacité de test accrue de la SAZ va concourir à rendre les produits alimentaires zimbabwéens plus compétitifs au sein et au-delà des frontières du pays.

Enfin, le projet a aidé la SAZ à réaliser des gains d'efficacité opérationnelle grâce à l'utilisation de logiciels pour suivre l'information relative aux normes.

L'avenir

L'ITC s'appuiera sur ces résultats en partenariat avec des institutions comme la SAZ et le ministère du Commerce et de l'Industrie dans le but d'améliorer la qualité de l'infrastructure du Zimbabwe pour élargir et diversifier la base d'exportation du pays.

Une priorité initiale sera de renforcer les capacités des organismes d'inspection et de quatre laboratoires de tests liés à la santé végétale et vétérinaire ; la biotechnologie ; et la sécurité des aliments et des médicaments.

Financé par :

l'Union européenne

1. ©shutterstock.com 2.-3 Laboratoire de l'Association des normes du Zimbabwe après la remise à neuf 4. Marché des fruits et légumes, Zimbabwe

2 3 4

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38 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

U N S D G I T C

Relier les PME aux chaînes de valeur internationales La valeur ajoutée aux échanges commerciaux

Le programme de Valeur ajoutée aux échanges commerciaux met l'accent sur l'amélioration de la capacité des petites et moyennes entreprises (PME) pour satisfaire les exigences du marché et s'intégrer dans les chaînes de valeur locales, régionales et mondiales. Cela permet de les rendre plus compétitives en améliorant les capacités sectorielles et au niveau de l'entreprise, en renforçant les écosystèmes dans lesquels les PME opèrent à chaque étape de la chaîne de valeur et en créant des plates-formes de dialogue public-privé pour les changements transformationnels à grande échelle.

Les résultats

Des projets de développement sectoriel ciblés

ont créé > 1 200 emplois

Plus de $20 millions d'exportations supplémentaires ont été récoltés

Plus de 560 entreprises ont bénéficié de l'assistance technique de l'ITC

Faits saillants

En 2016, l'ITC a travaillé à la fois pour transformer la capacité commerciale dans l'ensemble des secteurs économiques et pour améliorer les aspects individuels de l'ajout de valeur.

Un portefeuille de projets de financement unique au Bangladesh, au Kenya et à l'Ouganda pour améliorer les capacités et les exportations dans des secteurs allant des services de technologie de l’information (TI) aux avocats a augmenté les exportations d'environ 20 millions de dollars et créé 1 254 nouveaux emplois à plein temps et à temps

partiel. Les exportations des entreprises ont augmenté en moyenne de 71,4 % ; ont été déployées dans 33 nouveaux marchés d'exportation et des transactions ont été réalisées avec 165 nouveaux clients. L'industrie kenyane de l'avocat (voir étude de cas) et le secteur informatique et des services ayant recours à informatiques au Bangladesh ont enregistré certaines des meilleures performances.

Dans la région des Caraïbes, l'ITC a travaillé en étroite collaboration avec les producteurs de noix de coco, les agro-transformateurs, les acheteurs et les institutions d'appui afin de jeter les bases de l'amélioration de la capacité et de l'efficacité, de la qualité des produits et de l'ajout de valeur dans l'ensemble du secteur (voir le narratif l'ITC innove).

Un meilleur emballage du produit peut être essentiel aux efforts d'une entreprise pour faire progresser la chaîne de valeur. En République-Unie de Tanzanie, l'ITC a travaillé avec l'Organisation de développement des petites industries du pays pour investir $250 000 dans l'établissement d'une installation d'emballage polyvalente. Cela permettra aux PME locales du secteur de l'alimentation et des boissons d'acheter des matériaux d'emballage de classe mondiale jusqu'à 40 % de plus à moindre coût qu'ils ne pouvaient lorsque leurs tailles inférieures étaient le facteur sur la base duquel les emballeurs conventionnels exigeaient des tarifs inabordables.

L'amélioration de la qualité et de l'image de marque est également essentielle pour ajouter et capturer de la valeur, tant dans les biens que dans les services. Au Myanmar, l'ITC a aidé les acteurs du secteur public et du secteur privé à encourager un tourisme économiquement inclusif et culturellement respectueux dans l'État Kayah (voir étude de cas). Au Népal, l'ITC a aidé le secteur de pashmina à élaborer ses premières lignes directrices officielles de marque et à enregistrer la marque Chyangra Pashmina. Au Sri Lanka, l'ITC a conclu un projet visant à améliorer la qualité des fruits et légumes qui a vu les alertes de santé et de sécurité de l'Union européenne liées aux importations alimentaires originaires de Sri Lanka diminuer d'environ 40 % depuis 2013.

En Zambie, l'ITC a introduit des concepteurs internationaux pour aider les petits producteurs de miel à développer des étiquettes attrayantes, des marques et des approches de

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INTERVENTIONS DE L'ITC : EN FAIRE PLUS, MIEUX

RAPPORT ANNUEL 2016 39

marketing, ce qui leur permet de concurrencer les grandes entreprises sur les marchés locaux et régionaux. Parallèlement à ces améliorations de la marque, l'ITC a favorisé les liens avec des entreprises internationales, y compris le groupe argentin Parodi, qui a permis des améliorations de qualité et de nouvelles ventes à l'exportation d'environ $500 000.

E-solutions

Le commerce de biens et de services via des réseaux numériques a créé de nouvelles opportunités commerciales majeures. Cependant, les entreprises dans les pays pauvres, en particulier les PME, sont entravées par des facteurs tels que les carences logistiques et le manque d’accès aux systèmes de paiement. Le Programme E-Solutions aide les PME à surmonter ces obstacles.

Résultats

Plus de $60 000 en ventes générées par le programme « Caravane E-Commerce » pour les PME du Maroc, de la Côte d'Ivoire, du Sénégal, de l'Éthiopie et de la Syrie

1 000 clients ont acheté des marchandises auprès des entreprises

Faits saillants

L'ITC en 2016 s'appuie sur son approche innovante pour soutenir les PME des pays en développement et des pays les moins avancés à se servir du commerce électronique pour effectuer des transactions internationales, générer des ventes, accélérer la croissance et la création d'emplois.

S'appuyant sur des travaux antérieurs visant à permettre à une coopérative de PME marocaines de vendre sur Internet de manière concurrentielle sur le plan économique et légalement conforme, l'ITC a développé une plate-forme de démonstration pour montrer comment le gouvernement rwandais pourrait mettre en œuvre un projet de portail de commerce « Made in Rwanda » pour aider les PME du pays à vendre des biens et des services. Cette initiative a été suivie par un camp de démarrage du commerce électronique à Kigali en novembre, où 16 PME ont reçu une formation pratique sur la façon de créer du contenu en ligne dans la plate-forme, qui devrait être diffusé à la mi-2017.

L'ITC a appuyé la création d'E-Com Coop, une entité commerciale détenue et gérée par des PME d'Afrique et du Moyen-Orient, pour regrouper les efforts de marketing et gérer collectivement les transactions transfrontalières, les droits, les taxes et les accords avec de grands marchés en ligne au nom de ses membres. En juillet, certains membres de l'E-Com Coop ont participé à une « Caravane E-Commerce » (voir encadré), une série de magasins et d'événements itinérants en Suisse destinés à lancer la vente en personne et en ligne. Parallèlement à ce travail, l'ITC a produit du matériel de formation et des outils pour permettre aux PME d'évaluer la pertinence de leurs produits pour le commerce électronique et de préparer des listes de produits plus attrayantes.

La visibilité et l'impact de ces initiatives ont permis à l'ITC de créer de nouveaux partenariats avec des entreprises clés du secteur privé. En juillet, eBay, la plate-forme chef de file du commerce électronique, a signé un protocole d'accord avec l'ITC pour soutenir les PME dans les pays bénéficiaires du projet en faisant leur promotion en ligne et en leur fournissant des outils d’analyse. Le cabinet d'avocats mondial Sidley Austin conseille sur les modèles juridiques pour les transactions internationales. DHL Express a continué à fournir un soutien logistique et technique en Europe et en Afrique.

Caravane E-Commerce

Au-delà de l'accès aux marchés en ligne, aux systèmes de paiement et à la logistique, les entreprises des pays en développement sont confrontées à un autre grand défi avec les éventuels clients en ligne hors de leurs marchés nationaux : la confiance. Les gens hésitent à acheter auprès de vendeurs inconnus à moins qu'ils ne puissent voir des commentaires d'autres consommateurs heureux. Mais les entreprises ne peuvent accumuler suffisamment de témoignages positifs si seulement quelques personnes achètent leurs biens.

Pour aider à remédier à cela, en juillet 2016 l'ITC a organisé une « Caravane commerce électronique » en Suisse pour les PME de Côte d'Ivoire, d'Éthiopie, du Maroc, du Rwanda, du Sénégal et de la Syrie. Les boutiques itinérantes à Genève et à Zurich ont permis à plus de 70 entreprises de présenter des produits allant des aliments aux cosmétiques et aux vêtements directement aux clients potentiels et généré plus de $60 000 en ventes directes et en ligne, en plus d'une augmentation substantielle du trafic Internet.

Les événements ont présenté des séquences de réalité virtuelle du Rwanda et du Sénégal qui ont permis aux visiteurs de la caravane d'avoir une idée de l'origine de certains produits.

Financé en 2016 par :

Principaux bailleurs de fonds :

Allemagne, Canada, Chine, Finlande, Inde, Irlande, Suède

Bailleurs de fonds des projets :

Canada, Banque de développement des Caraïbes, Chine, DHL, Equateur / Corporación de Promoción de Exportaciones e Inversiones (CORPEI), Cadre intégré amélioré, Union européenne, Allemagne, Banque de développement islamique, Japon, République de Corée, Pays-Bas, Oman / Autorité publique pour la promotion des investissements et le développement des exportations (ITHRAA), UNE ONU, Sime Darby, Fonds pour l'application des normes et le développement du commerce (STDF), Suède, Suisse, Banque mondiale

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40 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

ÉTUDE DE CAS

Consolider la paix et les moyens de subsistance durables grâce au tourisme inclusif au Myanmar

Le défi

Le tourisme est un outil potentiel à travers lequel de nombreux pays en développement commercialisent leurs biens naturels et culturels pour générer plus d'emplois, de revenus et de croissance. Mais traduire le tourisme en développement durable est loin d'être facile. Pour attirer les touristes internationaux, les pays ont besoin d'investissements dans les infrastructures de transport et d'accueil, une main-d'œuvre industrielle bien formée et un écosystème de services de soutien. Pour gagner un flux de revenus stable et non saisonnier, les destinations touristiques potentielles doivent développer un portefeuille diversifié de produits et de services bien commercialisés.

Enfin, minimiser les impacts environnementaux et inclure les communautés pauvres sans exploiter leur patrimoine culturel nécessite à la fois une sensibilité et une analyse sophistiquée.

Le Myanmar est un pays qui se démêle à résoudre ces problèmes. Le tourisme représentait déjà 29,5 % des exportations totales du pays en 2015. Les revenus du secteur devraient croître à un taux annuel robuste de 8,5 % au cours des dix prochaines années. Pourtant, les arrivées de touristes internationaux ne sont fortement concentrées que sur six destinations principales : Yangon, Bagan, Inle Lake, Kyaikhto, Mandalay et Ngapali Beach. L'élargissement à d'autres régions permettrait à plus d'États de bénéficier directement des avantages économiques du tourisme.

L'État de Kayah dans l'est du Myanmar est l'un des plus pauvres du pays et a subi des années de guerre civile suite auxquelles les réfugiés cherchent maintenant à rentrer chez eux. Dans le même temps, l'État est doté d'une nature vierge et d'une diversité ethnique et culturelle riche. Cependant, la faible capacité des fournisseurs de tourisme : des hôtels et des restaurants aux opérateurs touristiques et guides locaux, a entravé les perspectives de développement du tourisme durable. Jusqu'à récemment, l'État n'était simplement pas sur la carte pour les opérateurs touristiques internationaux au Myanmar. Le petit tourisme que l'État a accueilli a consisté en des courtes visites de villages, mal gérées et éthiquement douteuses qui n'ont laissé que quelques gains de revenus dans les communautés en question.

La réponse

Depuis 2014, l'ITC a travaillé avec le ministère du commerce du Myanmar, le ministère en charge des hôtels et du tourisme, Union of Myanmar Travel Association et Myanmar Tourism Marketing pour renforcer l'industrie du tourisme dans l'État Kayah et en faire un moteur du développement durable.

Le projet vise à développer des compétences dans la chaîne de valeur du tourisme et à maximiser les avantages pour les communautés et les entreprises locales. L'un des principaux objectifs est de présenter de manière responsable des ressources culturelles et environnementales, créant ainsi des incitations financières pour leur préservation.

Le projet vise à déterminer et à combler les goulets d'étranglement à chaque étape de la chaîne de valeur. Cela peut aller du développement des produits touristiques dignes de respect au niveau communautaire où il n'en existe pas, à la formation des opérateurs touristiques, la mise en place d'associations commerciales du secteur du tourisme en passant par la promotion du dialogue entre le gouvernement et les acteurs du marché. Les produits de tourisme culturel communautaires ont été développés grâce à un processus en plusieurs étapes regroupant les jeunes, les personnes âgées et les personnes de toutes les échelles ethniques de l'État de Kayah. Vingt-cinq opérateurs touristiques du Myanmar établis à Yangon ont été formés sur le marketing d'exportation et reçoivent de l'assistance pour leur connexion aux opérateurs touristiques internationaux. Le personnel des associations nationales et locales de tourisme a été formé pour offrir des services plus efficacement aux demandeurs tels que les opérateurs touristiques. Le projet a également publié des lignes directrices pour le développement de meilleures marques de destination et de matériel promotionnel. En outre, l'ITC travaille avec l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) pour renforcer la capacité nationale de collecte de statistiques liées au tourisme, une condition préalable à l'élaboration efficace des politiques à l'avenir.

Les résultats

Dans quatre villages traditionnels, l'ITC a aidé à développer un tourisme culturel digne, à créer des emplois et à augmenter les revenus des résidents issus de minorités ethniques qui, dans de nombreux cas, étaient des rapatriés après conflit.

1

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RAPPORT ANNUEL 2016 41

Plus de 20 opérateurs touristiques nationaux installés au Myanmar s'occupant des touristes étrangers ont élargi leurs offres pour inclure les nouveaux produits de l'État de Kayah. L'ITC est également en train de former les entreprises pour mieux atteindre les clients internationaux.

Auparavant absents dans la région, les prestataires locaux en escale : le terme de l'industrie pour les opérateurs locaux travaillant dans les activités hôtelières et de transport, ont renforcé leurs capacités pour répondre à la demande des touristes internationaux pour des expériences culturelles authentiques hors des sentiers battus. Par exemple, en 2015, Nay Moe Aung, qui avait de l'expérience de travail avec des touristes nationaux, a créé 9Generations Travel and Tours. Son entreprise travaille maintenant régulièrement avec les opérateurs touristiques de Yangon qui s'occupent des clients internationaux et sont de plus en plus recherchés par des voyageurs étrangers qui visitent l'État. Les opérateurs touristiques internationaux sont un autre ensemble d'acteurs importants dans la conduite du tourisme au Myanmar. L'ITC et ses partenaires installés au Myanmar ont travaillé à promouvoir l'État de Kayah dans les grandes foires du tourisme international telles que le Berlin Internationale Tourismus-Börse en mars et le World Travel Market à Londres en novembre.

Entre 2014 et 2016, le nombre de touristes internationaux à Kayah a augmenté d'environ 140 %. Selon les opérateurs touristiques installés au Myanmar et les fournisseurs de tourisme de l'État Kayah travaillant avec le projet, les dépenses des clients dans l'État ont presque doublé au cours de cette période.

Dans Kayah, une trentaine de PME liées au tourisme, allant des hôtels et des restaurants aux producteurs d'aliments et boissons et aux prestataires locaux en escale, 35 guides touristiques locaux et un groupe de 20 stagiaires du gouvernement local, des villages ethniques et des associations de tourisme bénéficient de revenus et d'acquisition de compétences pour développer le tourisme.

« Avant le début du projet, les touristes ne venaient à Kayah que pour un jour pour simple visite et pour prendre des photos, ce qui ne profitait pas aux communautés », a déclaré Aung de 9Generations Travel and Tours. « L'ITC aide Kayah à trouver des emplois et des revenus, fournir des connaissances et des perspectives de développement socio-économique de la région ». Le projet a également contribué à la réconciliation post-conflit dans l'État en facilitant la coopération entre les autorités gouvernementales, les entreprises privées et les communautés locales, notamment par le biais d'une plate-forme publique de dialogue public-privé sur le tourisme.

« Le tourisme peut apporter la paix au Myanmar. Le projet de tourisme inclusif de l'ITC a stabilisé la paix dans l'État de Kayah », a déclaré Ohn Maung, ministre en charge des Hôtels et du Tourisme du Myanmar. Le président U Htin Kyaw et le vice-président U Henry Van Thio ont visité le projet en le louant pour son objectif de préservation de la culture locale et de création des moyens de subsistance.

L'avenir

Au cours des six derniers mois du projet, jusqu'en juin 2017, le développement de produits sera consolidé dans deux des quatre villages, Htay Kho et Daw Ta Ma Gyi, parallèlement à la participation à des salons touristiques importants. Les fonctionnaires du gouvernement du Myanmar ont exprimé leur intérêt à étendre l'approche de l'État de Kayah à d'autres parties sous-visitées du pays. En étroite collaboration avec les homologues nationaux, l'ITC mène des études de faisabilité pour recenser des régions candidates potentielles.

1. Apprendre à connaître les membres de la communauté, Myanmar © Nutchanat Singhapooti 2. Dégustation de vin Kayah traditionnel, Myanmar 3. Enfants à Kayah, Myanmar © ITC / Peter Richards

Financé par :

Pays-Bas

2 3

Touristes internationaux dans l'État de Kayah

140 %2014 2016

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42 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

ÉTUDE DE CAS

Augmentation des ventes pour les exportateurs et hausse des prix pour les agriculteurs du secteur de l'avocat du Kenya

Le défi

Le commerce peut être un facteur important de la hausse des ventes, des revenus et de la création d'emplois pour le secteur agricole dans les pays en développement. Pour les agriculteurs, obtenir un meilleur prix pour leur production se traduit en plus d'argent dans le budget de leurs ménages pour l'alimentation, la santé et l'éducation, ainsi qu'en investissements dans d'autres activités à plus fort rendement et de meilleure qualité. Pour les entreprises agroalimentaires locales, l'augmentation des ventes à l'exportation peut se traduire en revenus plus élevés qu'ils peuvent à leur tour réinvestir dans la progression de la chaîne de valeur par la transformation de leur produit ou le ciblage de niches de marché à forte valeur ajoutée.

Mais pour les agriculteurs du Kenya, même ceux qui cultivent des aliments aussi convoités à l'échelle internationale que les avocats, bénéficier de la valeur de la croissance constante de la demande mondiale reste une gageure.

Les agriculteurs kenyans d'avocat vendent traditionnellement leurs fruits directement aux courtiers locaux. Ces courtiers les vendent ensuite aux entreprises exportatrices nationales. Ces entreprises, dont certaines sont de petite ou moyenne taille, vendent à leur tour les avocats aux entreprises commerciales internationales opérant à partir de la ville portuaire de Mombasa. Ce n'est que de là que les avocats expédiés à l'étranger se retrouvent sur les étagères des supermarchés.

Les agriculteurs vendent aux courtiers sur une base unique, souvent à bas prix. L'absence générale de relations durables et pluriannuelles avec les acheteurs a pour conséquence que les agriculteurs ne comprennent guère les exigences du marché partout où leurs avocats finissent leur parcours. Les agriculteurs ont donc peu d'incitation à investir dans une plus grande qualité, et ils n'ont pas non plus de soutien financier pour le faire.

Ce modèle d'entreprise comporte également des débouchés pour les PME exportatrices. Étant donné que les fruits qu'ils achètent auprès des courtiers sont souvent de qualité moyenne, ils ne peuvent vendre que dans des marchés ou des segments de marché à faible valeur en Asie, en Europe et au Moyen-Orient. Et comme ces entreprises n'ont pas de lien direct avec les agriculteurs, elles ne peuvent pas facilement investir dans l'amélioration des méthodes de production.

Pour exploiter les niches de marché les plus lucratives comme les grandes chaînes européennes de supermarchés, les

avocats doivent être formellement certifiés pour la qualité. La certification la plus répandue pour le marché européen est une norme privée appelée GLOBALG.AP, qui définit les exigences pour les processus agricoles et la sécurité alimentaire. Le respect et la conformité avec les exigences de ces normes nécessitent que les agriculteurs et les entreprises mettent à contribution du temps et de l'argent. L'obtention de la certification GLOBALG.AP, cependant, ouvre des portes aux PME kenyanes pour établir des relations durables avec des entreprises commerciales qui vendent aux détaillants haut de gamme en Europe et offrent des prix toujours plus élevés.

La réponse

Pour aider les agriculteurs et les entreprises kényans à obtenir de meilleurs gains dans la production et les exportations d'avocats, l'ITC a d'abord travaillé avec des PME dans le secteur de l'avocat pour les aider à comprendre les avantages de modifier leur modèle d'entreprise : les achats directs chez les agriculteurs plutôt que des courtiers leur donneraient un meilleur contrôle sur la qualité de l'offre, ouvrant ainsi la voie aux ventes sur des marchés plus lucratifs.

En outre, l'ITC a aidé les PME à se connecter à de nouveaux acheteurs internationaux et à mieux comprendre leurs besoins et leurs exigences en organisant des rencontres B2B avec les entreprises commerciales et en facilitant la participation aux grands salons internationaux tels que Fruit Logistica à Berlin et World of Perishables à Dubaï. Il a également fourni aux entreprises des services de conseil en marketing et image de marque.

Parallèlement, l'ITC a travaillé avec un agronome local dans le comté de Muranga au nord de Nairobi, l'une des plus grandes régions productrices d'avocats du pays, pour suivre 10 groupes d'agriculteurs et favoriser les liens directs entre eux et 10 PME. Ces liens directs ont été formalisés en 2016 par des lettres contractuelles avec chaque groupe d'agriculteurs, en fixant des prix garantis pour les fruits à livrer la saison suivante. Dans le cadre de l'accord, les PME ont promis des investissements pour améliorer la qualité de la production et la durabilité en échange de la fidélité à l'offre.

Compte tenu de l'importance des normes dans le marché de l'avocat, importance soulignée aux PME lors de leurs rencontres avec des acheteurs européens à Berlin, l'ITC a formé 314 agriculteurs et 10 PME sur la façon de répondre aux exigences de GLOBALG.AP.

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RAPPORT ANNUEL 2016 43

Les résultats

En 2014, lorsque le projet a démarré, les exportateurs d'avocat kenyan associés au projet ont déclaré des exportations d'un total de 6 143 tonnes. Ce chiffre a atteint 9 334 tonnes l'année suivante et 12 141 tonnes en 2016, ce qui représente une augmentation de 98 % sur la période de deux ans. Grâce aux nouvelles relations commerciales avec les entreprises commerciales internationales facilitées par le projet, les PME ont déclaré 90 nouvelles commandes au cours de cette période, principalement des commerçants qui vendent sur le marché européen.

Des ventes plus élevées ont entraîné une plus grande création d'emplois dans les entreprises, puisqu'elles ont suscité l'embauche de 49 travailleurs permanents et 508 travailleurs occasionnels en 2016, soit une augmentation de 128 % par rapport à l'année précédente.

Pendant ce temps, pour les agriculteurs, l'élimination des courtiers du processus s'est déjà traduite par des prix plus élevés et plus prévisibles pour leurs avocats. Selon les contrats signés avec les exportateurs de PME en 2016, les agriculteurs, dans la prochaine saison de croissance, recevront des prix trois fois plus élevés que ce qu'ils recevaient de leurs ventes ponctuelles aux courtiers. Une partie de cette bonification ira vers la récolte et la collecte

des fruits, une tâche qui était faite par les courtiers. Les groupes d'agriculteurs ont déjà embauché 102 nouveaux travailleurs permanents et 187 travailleurs occasionnels pour s'acquitter de ces nouvelles responsabilités.

En réponse à la hausse des revenus et à la demande croissante des clients, certaines entreprises exportatrices kenyanes ont investi dans l'expansion et la modernisation de leurs installations d'emballage, l'ajout des chambres froides, des machines de calibrage et de nettoyage et des entrepôts pour faire face à la croissance de l'entreprise. Elles ont également investi dans les groupes d'agriculteurs, les aidant à construire des hangars, des entrepôts et d'autres infrastructures physiques qui contribueront à améliorer la qualité et à satisfaire les exigences de GLOBALG.AP.

La formation GLOBALG.AP de l'ITC pour les groupes d'agriculteurs et les PME a bien progressé : les processus de production ont été adaptés aux exigences de la certification. Le projet a soutenu les audits pour les groupes d'agriculteurs à la fin de 2016 et au début de 2017 et les 10 groupes s'attendent à recevoir une certification formelle à temps pour la saison agricole 2017.

L'avenir

Les 10 entreprises exportatrices envisagent d'étendre l'approche, d'investir dans d'autres groupes d'agriculteurs et de tirer parti de la certification pour élargir leur position sur le marché européen.

Un travail similaire de l'ITC en 2016 a entraîné une croissance de 35 % des volumes de ventes internationaux pour huit exportateurs de mangues sénégalaises. L'ITC continuera de tirer parti de ce travail en facilitant la participation des producteurs de fruits et légumes des pays comme l'Ukraine aux grandes foires industrielles au Moyen-Orient et en Europe.

1 Avocats, Kenya 2.–4. Planteurs d'avocats kenyans travaillant avec le projet NTFIII

2 3 4

Financé par :

Pays-Bas

Exportation des avocats pour les entreprises participantes

6 143 12 141 9 334 tonnes tonnes tonnes

2014 20162015

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44 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

L'ITC INNOVE

Alliances pour une industrie de la noix de coco des Caraïbes plus concurrentielle

Le défi

Les petits agriculteurs de nombreux pays en développement ont du mal à se connecter aux chaînes de valeur nationales, régionales et internationales, même si les cultures qu'elles produisent sont très demandées. Ceci est évident dans le secteur de la noix de coco des Caraïbes. Au cours des cinq dernières années, l'évolution de la santé des consommateurs et des préférences en matière de bien-être a stimulé un essor de la demande mondiale de produits comme l'eau de coco et l'huile de coco. Le marché mondial de l'eau de coco seule a été estimé à 1,3 milliards de dollars en 2014 et devrait plus que tripler d'ici 2019.

Pourtant, les producteurs de noix de coco dans les Caraïbes trop souvent ne peuvent pas obtenir un moyen de subsistance durable de leur culture. Des années de faibles rendements au niveau de village, en partie à cause des liens physiques et commerciaux médiocres avec des marchés exacerbés par les prix mondiaux alors en baisse leur ont donné peu d'incitation à investir dans la production de noix de coco. Le sous-investissement prolongé a entrainé le vieillissement des plantations vulnérables aux ravageurs et aux maladies des plantes, ce qui a conduit à une faible capacité d'approvisionnement et une incapacité à concurrencer les producteurs d'Asie du Sud-Est et du Pacifique.

Le fait de surmonter ces faiblesses de l'offre et de la coordination et de relier les petits exploitants des Caraïbes, les petites et moyennes entreprises (PME) et les grandes entreprises à des marchés en plein essor qui offrent des rendements élevés sur les produits de noix de coco permettrait d'améliorer les moyens de subsistance dans toute la région.

La solution

Étant donné l'éventail de différents facteurs entravant la compétitivité du secteur de la noix de coco des Caraïbes, la correction des lacunes exige une action simultanée à travers de multiples fronts. L'ITC, en partenariat avec l'Institut de recherche et de développement agricole des Caraïbes (CARDI), travaille avec les parties prenantes à chaque étape de la chaîne de valeur : des agriculteurs et des micro-entreprises aux acheteurs internationaux, ministères et institutions de recherche de Belize, Dominique, République Dominicaine, Jamaïque, Guyane, Sainte-Lucie, Saint-Vincent-

et-les Grenadines, Suriname et Trinité-et-Tobago pour favoriser les réponses coopératives et mutuelles aux besoins du marché. Le projet s'inscrit dans le cadre d'un programme Intra-ACP financé par l'Union européenne et visant à promouvoir l'accroissement du commerce, de la valeur ajoutée et de la production d'ensemble des pays ACP.

Dans la pratique, cela signifie, faciliter la coopération entre les acteurs de la chaîne de valeur pour tirer parti de l'investissement requis ainsi que du soutien technique et politique. Cela a nécessité, par exemple, la formation des agriculteurs aux techniques agricoles et aux compétences commerciales, le renforcement de capacité des PME transformatrices à respecter les normes internationales en matière de santé et de sécurité, et l'introduction des méthodes de production rationalisée qui optimisent la réduction des pertes et l'efficacité.

Le projet vise également à améliorer la capacité des institutions d'appui, des prêteurs aux services de recherche et de vulgarisation agricoles, à établir des liens de marché avec les acheteurs, et avec d'autres chaînes de valeur comme celle du tourisme dans la région. L'objectif ultime est de traduire une compétitivité accrue et de meilleures capacités commerciales en termes de l'échange plus favorables, une plus grande valeur ajoutée et des revenus accrus pour les petits agriculteurs et les transformateurs.

Dans les neuf pays participants, le projet a créé des plateformes nationales du secteur de la noix de coco pour améliorer la coordination des parties prenantes. En partenariat avec le Centre pour la mondialisation, la gouvernance et la compétitivité de l'Université Duke, les partenaires du projet ont analysé la chaîne de valeur de la noix de coco dans le monde entier pour recenser les opportunités de marché et les tendances de consommation, ainsi que les lacunes en matière de compétitivité. Sur la base de cette analyse, les parties prenantes ont élaboré des feuilles de route nationales pour le développement du secteur.

En outre, pour compléter les revenus des agriculteurs dans les cinq à huit années nécessaires pour réhabiliter ou développer pleinement les plantations de noix de coco, le projet soutient les agriculteurs à procéder à l'interculture des cocotiers avec le plantain, la banane ou le cacao à croissance rapide pour diversifier les flux de revenus et diminuer leur exposition aux risques environnementaux et commerciaux.

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RAPPORT ANNUEL 2016 45

2 3 4

Dans le cadre de l'approche de mise en œuvre du projet dénommé Alliances for Action, l'ITC, CARDI et les parties prenantes nationales se sont fondés sur les feuilles de route sectorielles pour recenser des zones géographiques spécifiques où les producteurs de noix de coco et les transformateurs avec lesquels ils travaillent ont un potentiel considérable de connexion aux chaînes de valeur internationales. Dans ces domaines, des alliances commerciales locales sont mises en place pour associer les agriculteurs aux acheteurs locaux et internationaux ainsi qu'aux institutions nationales qui peuvent aider à renforcer leurs capacités. Les partenaires du projet fourniront un ensemble intégré d'assistance technique aux agriculteurs, aux transformateurs et aux institutions d'appui, qui orientent le processus de définition des contraintes clés et travaillent ensemble pour résoudre les problèmes le long de la chaîne de valeur. En plus de faciliter le travail de cette plate-forme multipartite, l'ITC collabore avec les acheteurs internationaux pour l'approvisionnement dans les Caraïbes et l'investissement dans le développement de la chaîne de valeur de la noix de coco de la région.

L'avenir

L'ITC continuera à négocier des interactions et à créer des réseaux parmi les agriculteurs, les transformateurs, les institutions d'appui nationales et internationales, les acheteurs intéressés et les investisseurs potentiels dans le but d'attirer plus de partenaires pour soutenir le développement rural inclusif.

Grâce au cadre d'Alliances for Action, l'ITC travaillera à renforcer la capacité des parties prenantes, à sécuriser les investissements et à générer des entreprises pour développer des chaînes de valeur durables, inclusives et résilientes dans le secteur de la noix de coco des Caraïbes. Le cadre est conçu pour être répliqué dans d'autres zones géographiques et d'autres produits, personnalisé pour les besoins locaux et spécifiques aux produits, et est donc propice à un déploiement à grande échelle pour plus d'impact.

Financé par :

l'Union européenne

1.–4. Chaîne d'approvisionnement en lait de coco, Caraïbes

Les partenaires du projet fourniront un ensemble intégré d'assistance technique aux agriculteurs, aux transformateurs et aux institutions d'appui, qui orientent le processus de détermination des contraintes clés et travaillent ensemble pour résoudre les problèmes le long de la chaîne de valeur.

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46 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

U N S D G I T C

Promouvoir et intégrer un commerce inclusif et vert

Renforcer le rôle des femmes dans le commerce

Le Programme de renforcement du rôle des femmes dans le commerce contribue à l'autonomisation économique des femmes en augmentant leur participation au commerce, en valorisant les activités internationales qu'elles commercialisent et en diversifiant les marchés auxquels elles ont accès.

Les résultats clés

Engagements visant à relier 600 000 femmes entrepreneures au marché d'ici à 2020

$11 millions prospectifs pour les entreprises appartenant à des femmes

Faits saillants

L'initiative SheTrades de l'ITC a continué de prendre de l'ampleur en 2016, regroupant des promesses de soutien à l'autonomisation économique des femmes auprès des principaux gouvernements et institutions privées et reliant les femmes entrepreneurs à des partenaires commerciaux potentiels à travers le monde (voir étude de cas).

Près de 100 institutions du Nigéria à l'Inde se sont inscrites à l'initiative SheTrades, s'engageant à modifier les politiques et les pratiques afin de mieux permettre aux femmes et aux entreprises qu'elles exploitent de réussir sur les marchés internationaux. Les engagements totaux à la fin de 2016 permettront à 600 000 femmes entrepreneurs d'avoir accès au marché d'ici 2020, ce qui représente déjà 60 % de la cible de l'initiative fixée à un million. Une de ces promesses provient de Barclays Bank Kenya, qui a mis en place une facilité de crédit

de $50 millions pour les entreprises détenues ou dirigées par des femmes. Barclays Bank Kenya travaillera avec l'ITC pour doter 10 000 femmes entrepreneurs locales de nouvelles compétences et leur permettre d'avoir accès aux opportunités commerciales internationales d'ici 2020. En outre, le Conseil nigérien de promotion des exportations s'est résolu de coopérer avec les gouvernements, les banques, les entreprises et d'autres parties prenantes pour relier 200 000 femmes aux marchés d'ici à 2020.

Les institutions locales d’appui au commerce et à l’investissement (IACI) ont continué d'être des multiplicateurs essentiels pour le travail du programme. L'ITC s'est appuyé sur les efforts visant à renforcer la capacité des IACI à soutenir les femmes entrepreneures et à les aider à se connecter aux marchés. Dans l' État de Palestine, par exemple, l'ITC s'est associé étroitement au Business Women's Forum (BWF). La capacité améliorée du service à la clientèle de l'institution et son efficacité avérée lui ont permis de gagner un appel d'offre d'une valeur de $800 000 d'ONU Femmes pour fournir un soutien aux entreprises appartenant à des femmes. À Vanuatu, l'ITC a aidé à établir la première association d'exportatrices, en soutenant les artisans autochtones dans l'amélioration de leur production et de leurs compétences commerciales pour les produits qu'ils commercialisent.

En 2016, les efforts de l'ITC visant à relier les femmes entrepreneurs aux marchés, notamment par l'entremise de l'application de réseautage et d'affaires SheTrades, ont généré des ventes d'une valeur de $11 millions. Ceux-ci incluent des accords potentiels de $5,2 millions garantis par des femmes du Rwanda, de la République-Unie de Tanzanie et de l'Ouganda par le biais de la participation facilitée par l'ITC à des salons importants de l'industrie du café tels que l'Association spécialisée du café du Japon (SCAJ), où les fournisseurs du Rwanda ont signé des accords pour des ventes d'une valeur de $500 000 pour la saison agricole 2017.

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INTERVENTIONS DE L'ITC : EN FAIRE PLUS, MIEUX

RAPPORT ANNUEL 2016 47

Dans le secteur des textiles et des vêtements, l'ITC a reçu l'appui d'experts techniques de la Parsons School of Design à New York pour préparer les jeunes entrepreneurs en provenance de Mongolie, d'Éthiopie, du Ghana et de l'Inde à assister à des foires commerciales de premier plan telles que Coterie à New York et la Foire internationale du textile à Dubaï. Les résultats obtenus pour leurs entreprises ont totalisé 4,3 millions de dollars.

Renforcement de la participation des communautés défavorisées au commerce

Le Programme de renforcement de la participation des communautés défavorisées au commerce a pour but de créer des possibilités de revenus durables pour les communautés pauvres, marginalisées (y compris les groupes de réfugiés) en les connectant aux marchés internationaux. Il favorise l'accès aux marchés et aide les petits producteurs, souvent dans le secteur informel, à ajouter de la valeur aux biens et services grâce à des chaînes d’approvisionnement axées sur le marché dans les secteurs de la mode et de l'industrie agroalimentaire, du tourisme et des services d'externalisation des processus métier.

Les résultats clés

Augmentation de 216 % des revenus des artisans en Haïti

Augmentation de 400 % des revenus des artisans au Burkina Faso et au Mali

Centres de production connectés à 35 acheteurs internationaux et 19 acheteurs locaux

Faits saillants

En 2016, l'initiative de mode éthique a placé l'accent sur la mise en œuvre des activités au Burkina Faso, en Éthiopie, en Haïti, au Kenya et au Mali, en insistant sur l'investissement dans la formation technique pour développer les compétences des artisans à répondre aux normes exigeantes de l'industrie mondiale de la mode.

L'ITC a fait venir en Haïti, des maîtres équatoriens de la confection des chapeaux, l'Équateur étant un pays célèbre pour ses chapeaux tissés traditionnels, pour partager leurs connaissances avec des artisans, toutes des femmes. Les femmes vendent maintenant des chapeaux à trois marques installées aux États-Unis : Tucker, Yestadt Millinery et Yanvalou Designs. Cette coopération triangulaire, s'appuyant sur l'expertise du Sud et sur les marchés du Nord, a aidé les fabricants de chapeaux haïtiens à augmenter six fois leurs revenus. Dans l'ensemble, les artisans associés aux projets EFI en Haïti, produisant des bijoux et des accessoires en plus des chapeaux, ont vu leurs revenus augmenter de 216 %.

Au Burkina Faso et au Mali, 729 micro-producteurs de textiles tissés à la main ont reçu une formation sur le contrôle de la qualité et le développement de produits, ce qui leur a permis, en 2016, de passer du simple à plus du double, la quantité de tissu fabriqué pour l'exportation.

En Éthiopie, les artisans du cuir de la capitale, Addis-Abeba, ont été formés à la fabrication de chaussures et de cuir sans chrome. En 2016, les artisans ont produit 2 800 paires de chaussures pour Brother Vellies, une marque à New York et Camper, une société de chaussures espagnole. Camper a lancé sa première collection avec l'Initiative de mode éthique en mai.

Des marques comme Vivienne Westwood, Stella McCartney, Karen Walker, United Flerows et Mimco ont renouvelé leurs commandes auprès de l'Initiative de mode éthique en 2016. Plusieurs nouveaux concepteurs et acheteurs internationaux ont rejoint le réseau, créant de nouvelles opportunités d'exportation en Haïti et en Afrique. Il s'agissait notamment d'EDUN, Alice + Olivia, Mimi Plange x Roche Bobois, Sindiso Khumalo et Brooklyn Circus. Les magasins occasionnels et la participation à l'industrie de la mode et aux événements gouvernementaux à New York, à Florence,

1. Les femmes à Vanuatu travaillent avec l'Association des exportatrices. 2. SheTrades et l'Association spécialisée du café du Japon travaillent ensemble au salon du café, au Japon

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INTERVENTIONS DE L'ITC : EN FAIRE PLUS, MIEUX

48 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

1. Salon de la Coterie dans les textiles et les vêtements pour les femmes entrepreneurs, New York 2. Initiative de mode éthique : fabrication de chaussures, pour Camper, Éthiopie © ITC/ Louis Nderi

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à Port-au-Prince et à Bruxelles ont également aidé l'Initiative de mode éthique à faire connaître son travail et son impact.

L'ITC a lancé un nouveau domaine de travail faisant intervenir des migrants et des demandeurs d'asile en Italie. En partenariat avec Lai-momo, une coopérative sociale italienne qui gère des centres d'accueil pour les demandeurs d'asile, l'ITC a soutenu la création d'un programme de formation professionnelle en fabrication de sacs en cuir près de Bologne. Les stagiaires pourront utiliser les compétences du secteur de la mode qu'ils acquièrent soit dans les pays de réinstallation, soit dans leur pays d'origine.

Enfin, dans la région du Pacifique, l'ITC a relié des concepteurs installés en Australie avec des associations de tisserands traditionnels de bilum en Papouasie-Nouvelle-Guinée et de fibres végétales au Vanuatu. Grâce à cette formation, les équipes ont développé des concepts de sac à main, des chapeaux de plage et des bijoux pour exportation vers le marché australien. Les commandes à destination de l'Australie ont débuté en 2016 et doivent être livrées dans les délais prévus. Les ventes d'artisanat du Pacifique à la Galerie des arts modernes à Brisbane ont ouvert la voie à des partenariats commerciaux supplémentaires.

Les jeunes et le commerce

Le programme Les jeunes et le commerce adopte une approche axée sur le marché pour permettre aux jeunes entrepreneurs de développer leurs compétences et de se connecter à des chaînes de valeur internationales afin de créer davantage et de meilleures possibilités d'emploi pour les jeunes. Grâce à des feuilles de route pour définir les contraintes et les opportunités, les accélérateurs offrant une gamme de services de facilitation du commerce aux nouvelles entreprises détenues par des jeunes et un soutien pour mettre en place un environnement politique plus favorable, le programme favorise les compétences axées sur le marché tout en reliant les jeunes entrepreneurs aux acteurs du marché tant au niveau national qu'à l'étranger.

Les résultats clés

12 PME appartenant à des jeunes travaillent avec l'accélérateur de commerce de l'ITC au Maroc

Faits saillants

Au Maroc, l'ITC a, avec l'Association marocaine des exportateurs (ASMEX) et le ministère du commerce extérieur, mis en place un accélérateur de commerce pilote pour aider 12 petites et moyennes entreprises (PME) appartenant aux jeunes à se lancer dans le commerce international. Les jeunes entrepreneurs chefs de ces entreprises signalent une meilleure compréhension du marché et des contacts commerciaux dans l'Union européenne ainsi que dans des marchés non traditionnels tels que l'Afrique subsaharienne.

Grâce en partie à l'accélérateur, Rhizlane El Alaoui, dont la société a développé une application mobile permettant aux utilisateurs d'échanger des informations de contact par voie électronique au lieu de cartes de visite, a reçu des droits officiels pour la conférence climatique des Nations Unies en 2016 (COP22) à Marrakech. Cela a entraîné une nette amélioration de la visibilité et de l'utilisation. L'application de la société de Mme Alaoui, appelée Easyshair, est maintenant disponible sur les plates-formes Apple et Android.

Au Libéria, où l'ITC a soutenu l'élaboration d'une stratégie nationale d'exportation ainsi que des stratégies sectorielles pour stimuler la performance commerciale, la diversification économique et la création d'emplois, le secteur du mobilier en bois de caoutchouc a été considéré comme un potentiel important pour l'emploi des jeunes. La stratégie pour le secteur cerne les défis auxquels les jeunes qui cherchent à entrer dans la production de meubles en bois de caoutchouc sont confrontés ainsi que les contraintes concernant l'employabilité des jeunes, comme le travail inadéquat du

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INTERVENTIONS DE L'ITC : EN FAIRE PLUS, MIEUX

RAPPORT ANNUEL 2016 49

3. Initiative de Mode Éthique ; Réfugiés au Centre de formation Lai-Momo © ITC / Ingrid Colonna 4. Production de beurre de karité pour The Body Shop, Ghana 5. Formation des associations locales dans la culture et la transformation du raphia résistant aux intempéries, Madagascar

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bois et les compétences professionnelles. Elle souligne également les possibilités pour les jeunes de recevoir une formation sur le tas au sein des entreprises existantes, ainsi que des conseils et du soutien pour démarrer leurs propres entreprises dans le secteur.

Commerce et environnement

Le Programme commerce et environnement vise à renforcer la compétitivité des PME des pays en développement sur les marchés de l'économie verte. Grâce au renforcement des capacités, à la veille économique et commerciale et aux connexions du marché, il utilise la demande internationale pour créer des incitations à une meilleure pratique environnementale tout en améliorant les moyens de subsistance dans les communautés rurales marginalisées.

Les résultats clés

Des prix plus élevés et un meilleur accès au marché pour 1 800 petits producteurs de cacao péruviens

La marque communautaire Aynok'a lancée pour aider les coopératives péruviennes à recevoir des bonifications pour le quinoa organique

Faits saillants

Au Pérou, l'ITC a soutenu huit PME productrices de cacao et des coopératives représentant plus de 1 800 petits agriculteurs afin d'améliorer les techniques de traitement, de commercialisation et de marketing post-récolte, dans le but d'accroître les ventes et de stimuler la culture des variétés de cacao indigènes. Six entreprises péruviennes ont reçu une formation de l'ITC sur la marque, le marketing et l'emballage durables : deux d'entre elles ont déjà complètement adopté les emballages recyclables.

Toujours au Pérou, l'ITC a formé huit PME et coopératives de quinoa représentant 1 519 petits agriculteurs sur les systèmes de contrôle de la qualité pour la production biologique. Deux

des huit coopératives ont reçu une certification organique, ouvrant la voie à des bonifications plus lucratives sur les marchés d'exportation ; quatre ont été certifiées HACCP (Analyse des risques - maîtrise des points critiques), un système de gestion de la sécurité alimentaire de bout en bout qui peut être essentiel pour accéder à certains marchés.

Une nouvelle publication ITC, Commercialisation de quinoa : L'impact sur le bien-être des communautés péruviennes, a utilisé des données d'enquête pour démontrer que la hausse des prix du quinoa avait amélioré le bien-être et la nutrition des ménages ruraux et que la baisse récente des prix avait renversé cette tendance. Conformément à la recommandation du rapport pour les producteurs péruviens de chercher des créneaux de marché rentables, l'ITC a contribué au développement et au lancement de la marque Aynok'a sous laquelle six coopératives exporteront du quinoa organique.

Au Ghana, l'ITC a mis en place un projet pilote avec The Body Shop International pour améliorer la durabilité et la compétitivité des producteurs de onze communautés dans la chaîne de valeur du karité et définir des principes directeurs pour le marché international du karité en matière d'approvisionnement durable et de pratiques de production.

À Madagascar, l'ITC a travaillé avec sept associations locales pour former 275 femmes dans le parc naturel de Makira sur la culture et le traitement du raphia résistant au climat, une fibre de palme utilisée pour fabriquer des objets artisanaux et des cordes. Elles ont également appris des techniques de conception et des compétences commerciales visant à fournir des chapeaux de raphia au secteur du luxe international.

Financé en 2016 par :

Principaux bailleurs de fonds :

Allemagne, Canada, Chine, Finlande, Inde, Irlande, Suède

Bailleurs de fonds des projets :

Allemagne, Australie, Cadre intégré amélioré, États-Unis, Japon, Royaume-Uni, SDG Fund, Suisse, Trademark East Africa

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INTERVENTIONS DE L'ITC : EN FAIRE PLUS, MIEUX

50 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

1.–3. Employés de SweetNDried, un producteur de collations à la mangue au Kenya

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En partenariat avec le groupe Kering et l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l’ITC a travaillé à la sensibilisation aux pratiques d’approvisionnement et de gouvernance durables pour les peaux python, utilisées dans les articles en cuir haut de gamme. Deux publications de l’ITC ont souligné les avantages socioéconomiques du commerce de python durable en Malaisie et au Vietnam.

L'ITC a publié Intégration environnementale : Orientations des directeurs de projet, qui explique comment intégrer les questions environnementales dans l'aide aux projets commerciaux, tant au sein de l'ITC que dans la communauté de développement plus étendue.

ITC L'effet multiplicateur : Construire une expertise en production rationalisée au Kenya

Depuis 2014, l'ITC s'est associée à Bosch, l'entreprise allemande d'ingénierie et d'électronique, pour former les PME kenyanes dans des méthodologies de production dites « rationalisées », grâce à un projet financé par la Finlande. Lancée par les constructeurs japonais, la fabrication rationalisée fait référence à la réforme méthodique continue des processus de la chaîne d'approvisionnement des entreprises pour éliminer les pertes et les inefficacités telles que les mouvements inutiles ou l'attente. Au cours des trois dernières années, des ateliers de formation avec l'ITC et Bosch ont enseigné aux PME à analyser et à ajuster leurs processus de production. Des ajustements simples tels que le pesage des pots de miel au fur et à mesure qu'on les remplit, au lieu de les peser individuellement après avoir récolté du miel dans chaque pot ; ou le fait de passer de la production en « lot » où tous les travailleurs effectuent la même séquence de tâches au processus de « flux continu » avec une division du travail a entraîné une augmentation spectaculaire de l'efficacité de la production, la réduction des délais de livraison et l'amoindrissement des taux de défauts, sans nécessiter d'investissements majeurs dans des nouveaux équipements coûteux.

Des représentants d'un partenaire local, l'Institut kenyan de gestion des approvisionnements (KISM), ont commencé en assistant aux sessions de formation l'ITC-Bosch en tant qu'apprenants. L'équipe KISM a procédé à la prestation de services de formation, d'analyse et de conseil aux côtés de l'ITC, sans participation d'experts de Bosch. Les résultats restent impressionnants Pour SweetNDried, un producteur de collations à la mangue, une formation en rationalisation de procédures, ainsi qu'une certification clé en matière de santé et de sécurité, ont entraîné une forte augmentation

des volumes de production, de la qualité et de l'emploi. La production a doublé, les renvois de produits par des clients ont été éliminés et les ventes ont considérablement augmenté. En 2014, l'entreprise a acheté deux tonnes de mangues brutes de 75 agriculteurs locaux. En 2016, elle a acheté plus de 40 tonnes, générant des activités pour 24 agriculteurs dans la région de Chuka Town, à quatre heures de Nairobi.

Bosch prend toujours part au projet et, en 2016, a travaillé avec l'ITC et KISM pour offrir une formation à trois PME, avec des résultats similaires. Il est important de noter que les services consultatifs pour la rationalisation des procédures ont été ajoutés au portefeuille de services de KISM pour les PME au Kenya et dans la Communauté de l'Afrique de l'Est. L'ITC fournira un soutien à court terme à KISM lorsqu'il est nécessaire dans son cheminement vers un modèle de financement indépendant et durable pour fournir ces services consultatifs aux institutions et aux entreprises régionales.

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RAPPORT ANNUEL 2016 51

ÉTUDE DE CAS

SheTrades : Autonomiser les femmes entrepreneurs dans les marchés internationaux

Le défi

Au cours du siècle dernier, les femmes du monde entier ont fait de grands progrès en matière de droits de vote, de statut social et de participation à l'économie. Et pourtant, elles restent moins susceptibles que les hommes d'avoir un emploi rémunéré et quand elles réussissent ce pari, elles gagnent moins que les hommes dans des professions similaires. Les entraves juridiques fondées sur le sexe et les restrictions sur le travail limitent trop souvent les femmes au travail peu rémunéré dans le secteur informel. Les femmes sont 20 % moins à même que les hommes d'avoir un compte bancaire et moins à même que les hommes d'appartenir à des réseaux commerciaux formels.

En plus des conséquences pour les filles, femmes et familles prises individuellement, ces inégalités ont un coût économique immense : selon certaines estimations, l'égalité des sexes dans l'économie ajouterait jusqu'à un quart au PIB mondial. Les Objectifs de développement durable reconnaissent à juste titre que l'élimination de l'extrême pauvreté est impossible sans progrès substantiel vers l'égalité des sexes à la maison, l'école et dans le milieu professionnel.

La réponse

Malgré le potentiel énorme de gains pour les familles, les entreprises et les pays, les obstacles à l'autonomisation économique des femmes sont nombreux et substantiels. Les éliminer nécessite une combinaison de politiques gouvernementales mutuellement renforcées, ainsi que d'actions du secteur privé et de changement social. L'ITC a créé l'initiative SheTrades pour fournir un cadre et une plate-forme permettant aux partenaires de travailler ensemble afin d'autonomiser les femmes.

Lancée en 2015, l'initiative a été le résultat de mois de consultations avec les parties prenantes du monde entier visant à accélérer la trajectoire pour l'éradication de l'extrême pauvreté d'ici 2030. Les consultations ont révélé qu'un défi majeur pour la réalisation de l'égalité des sexes était la persistance des différences entre les acteurs travaillant dans ce domaine ainsi qu'entre les facteurs de fond qui sous-tendent la capacité des femmes à démarrer et à mener des

entreprises prospères, y compris la recherche, les politiques, les finances et l'accès aux marchés.

L'initiative SheTrades visait à supprimer ces barrières et à fournir un plan d'action exhaustif pour l'autonomisation économique des femmes par le commerce. Son objectif primordial est de relier un million de femmes entrepreneurs aux marchés d'ici 2020. À cette fin, elle présente sept actions mondiales pour faire face aux obstacles au commerce et élargir les possibilités offertes aux femmes entrepreneurs tout en invitant les gouvernements, les entreprises, les institutions d'appui au commerce et à l'investissement et les entités de la société civile à travers le monde à prendre des engagements spécifiques et vérifiables pour :

1. Recueillir, analyser et diffuser des données sur la participation économique des femmes ;

2. Créer des politiques commerciales et des accords qui renforcent la participation des femmes au commerce ;

3. Habiliter les entreprises appartenant à des femmes à participer aux dépenses afférentes à la passation des marchés publics ;

4. Créer des programmes institutionnels de marchés publics qui intègrent la diversité et l'inclusion dans les chaînes de valeur ;

5. Aborder les contraintes de l'offre qui affectent particulièrement les entreprises appartenant à des femmes ;

6. Combler l'écart entre les hommes et les femmes pour l'accès aux services financiers ; et

7. Veiller à ce que les réformes législatives et administratives garantissent les droits des femmes à l'appropriation et au contrôle des ressources.

L'initiative SheTrades visait à supprimer ces différences et à fournir un plan d'action complet pour l'autonomisation économique des femmes par le commerce.

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52 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

1. Rose Saitabao, directrice générale, Asilia Safaris, Kenya 2. Foire exposition Origin Africa 2016, Madagascar

Une application Web et mobile SheTrades, elle-même créée par une entreprise appartenant à une femme du Kenya qui a remporté le défi technologique mondial organisé par l'ITC, Google et l'entreprise brésilienne CI & T, permet aux femmes entrepreneurs de se mettre en réseau, présenter leurs produits et services, et se connecter à des acheteurs potentiels à travers le monde.

Les résultats

En décembre 2016, les partenaires s'étaient engagés à relier 600 000 femmes aux marchés, ce qui représentait l'atteinte d'un jalon sur la voie de la réalisation de l'objectif 2020 de l'initiative.

L'initiative a reçu des endossements retentissants et plus important encore, des engagements d'un nombre croissant de décideurs, d'institutions et de femmes entrepreneurs.

Faciliter le commerce international pour les femmes entrepreneurs

Marie Laetitia Kayitesire possède et gère Sake Farm, une plantation de café et une station de lavage sur les rives du lac Sake, dans l'Est du Rwanda. L'exploitation traite et vend le café qu'elle cultive, mais également celui cultivé dans 1 500 petites plantations familiales à proximité.

Grâce à l'initiative SheTrades, Laetitia, membre active de la branche rwandaise de l'Alliance internationale des femmes pour le café (IWCA), était membre des groupes de formation d'acheteurs et d'importateurs internationaux de café ainsi que des torréfacteurs, offrant une formation sur la qualité, les besoins des acheteurs et la négociation des ventes. Elle a également assisté à des événements B2B avec des acheteurs potentiels. Lors d'un tel rassemblement, un événement Specialty Coffee Association of Europe organisé à Dublin en juin 2016, Laetitia a établi une relation avec la filière européenne d'InterAmerican Coffee, un importateur de café vert de qualité supérieure lié au chef de file allemand Neumanns Kaffe Gruppe. Cela a conduit à une vente de 19 tonnes (320 sacs ou l'équivalent d'un conteneur d'expédition standard) de café pour une valeur de $95 000. Le prix de $5 par kilo était presque le double de la moyenne de $2,67 pour le café rwandais en 2016.

« Cette vente m'a été très bonne parce que le prix était excellent et m'a aidé à être rentable », a déclaré M. Laetitia. Sake Farm a également bénéficié d'un partenariat facilité par l'ITC avec Rwacof, l'unité rwandaise du marchand de café Sucafina, installé à Genève, avec laquelle l'ITC coopère sur le travail axé sur le genre pour la

chaîne d'approvisionnement du café. Rwacof exploite des installations de traitement des « moulins secs » pour les étapes finales de la production et de l'emballage du café vert pour l'exportation. Selon Laetitia, la qualité du nettoyage et de classement de Rwacof est supérieure à celle des autres transformateurs que Sake Farm avait contractés par le passé. Rwacof sert également de source d'information sur le marché et de financement moins cher par rapport aux banques locales. Pour Sake Farm et d'autres producteurs de café, Rwacof sert d'acheteur en dernier ressort au cas où ils ne pourraient pas conclure un accord plus favorable avec un autre acheteur international améliorant ainsi la sécurité des revenus pour les producteurs et la sécurité de l'approvisionnement pour Sucafina.

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RAPPORT ANNUEL 2016 53

3. Première Dame du Rwanda, Jeannette Kagame, au salon Coterie, New York Partenariat 4. SheTrades avec Barclays Kenya 5. Lancement de SheTrades au Kenya

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En juillet, le Conseil nigérian de promotion des exportations s'est engagé à collaborer avec les gouvernements, les banques, les entreprises et d'autres parties prenantes pour relier 200 000 femmes aux marchés d'ici à 2020. Le même mois, Barclays Bank of Kenya et l'ITC ont lancé un partenariat pour former 10 000 femmes entrepreneurs locales en compétences financières et commerciales et pour les relier à des opportunités commerciales internationales. Plus de 1 400 femmes entrepreneurs kenyanes ont déjà bénéficié de ce partenariat, qui complète le fonds de crédit de la banque de 5 milliards de shillings kényans ($50 millions) pour les entreprises détenues ou dirigées par des femmes.

Les organisations de promotion du commerce et de l'investissement s'engagent activement dans SheTrades. Apex-Brasil, l'agence de promotion commerciale du Brésil, a mis en place en mars un nouveau programme « Autonomiser les femmes entrepreneurs par l'exportation » qui s'est engagé à relier 6 000 femmes entrepreneurs aux marchés internationaux d'ici à 2018. Le programme a déjà atteint 1 360 entreprises dirigées par des femmes, organisant près de 200 réunions entreprise à entreprise (B2B) qui ont facilité des nouvelles perspectives commerciales d'une valeur de 7,8 millions de dollars.

Le système de passation des marchés publics du Chili, l'un des plus de 100 partenaires de SheTrades, travaille à permettre aux femmes entrepreneurs de bénéficier de l'attribution d'une part plus élevée des marchés publics. ChileCompra a déjà desservi 15 000 femmes entrepreneurs et s'est engagée à travailler avec 25 000 femmes supplémentaires dans le cadre de SheTrades.

Dans trois pays membres de l'Association des pays riverains de l'Océan indien (IORA) à savoir l'Indonésie, le Kenya et le Sri Lanka, l'ITC travaille à renforcer la compétitivité des PME

appartenant à des femmes dans des secteurs tels que les technologies de l'information et le tourisme et à les aider à se connecter aux marchés internationaux.

À la fin de 2016, plus de 4 600 entreprises s'étaient inscrites sur l'application SheTrades et avaient commencé à accéder à des cours en ligne, des séances d'encadrement en ligne, des webinaires et des informations ciblées sur des sujets tels que les compétences de négociation et l'analyse de marché. L'application est régulièrement mise à jour pour ajouter de nouvelles fonctionnalités, comme un système de suivi des engagements pris par les signataires de SheTrades.

La plate-forme SheTrades offre aux entreprises appartenant à des femmes des occasions de participer à diverses foires et expositions commerciales. En 2016, la participation à de tels événements, dans des secteurs allant du café au tourisme, a conduit à des perspectives commerciales d'une valeur estimée de onze millions de dollars. Certaines de ces perspectives se sont déjà concrétisées (voir encadré).

L'avenir

L'application SheTrades sera disponible dans plus de langues, à commencer par l'espagnol et le français et d'autres systèmes d'exploitation informatiques et de smartphones pour le rendre plus accessible aux femmes d'affaires et aux acheteurs du monde entier.

L'ITC cherchera des partenaires pour l'établissement des Centres d'excellence SheTrades dans les centres régionaux du monde entier, qui s'appuieront sur l'écosystème local d'acteurs habilitants : des banques aux entreprises de logistique et de télécommunications, permettant de concrétiser les perspectives commerciales des femmes entrepreneurs.

Financé par :

Allemagne, Australie, Canada, Chine, Finlande, Inde, Irlande, Royaume-Uni, Suède

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54 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

ÉTUDE DE CAS

Autonomiser les fabricants de chapeaux en Haïti par la mode éthique

Le défi

L'Initiative de la mode éthique de l'ITC (EFI) a servi depuis 2009 de pont entre certaines des communautés les plus pauvres du monde et certaines de ses marques de mode les plus importantes, de moyen de renforcement des capacités et de création d'emplois décents pour les travailleurs, du Burkina Faso en Haïti, avec un accent sur l'authenticité et les techniques artisanales utilisées dans des produits proposés à un réseau croissant d'entreprises telles que Vivienne Westwood et Mimco.

Les clients internationaux se sont adressés ces dernières années à l'EFI demandant des compétences artisanales en matière de fabrication de chapeaux.

En Haïti, il existe une longue tradition de fabrication de chapeaux en complément du revenu agricole des femmes qui tissent au niveau national et passent leurs compétences d'une génération à l'autre. Souvent, les femmes veuves se spécialisent dans la fabrication de chapeaux pour assurer la survie de leurs familles.

L'EFI s'est déployée en 2016 pour trouver des fabricants de chapeaux avec lesquels travailler, menant des enquêtes à Port-au-Prince et les zones touristiques en dehors de la ville pour aboutir finalement à une communauté de fabricants de chapeaux de femmes autour du petit village de Labiche, près de Côtes-De-Fer dans le sud du pays.

Mais alors que les chapeaux qu'ils fabriquaient étaient plus que satisfaisants pour les touristes, ils ne respectaient pas les normes exigeantes des fabricants internationaux de chapeaux : les chapeaux variaient considérablement en qualité, en partie à cause du fait que les femmes travaillaient isolément plutôt qu'en groupe.

La réponse

Après avoir évalué l'intérêt d'environ 100 fabricants de chapeaux, l'ITC a organisé les 20 artisans les plus motivés en une coopérative, ce qui a permis une production plus standardisée. L'étape suivante consistait à mettre l'accent sur l'amélioration de la qualité de la fabrication de chapeaux grâce à la formation technique.

Tout d'abord, Molly Yestadt, fabricant de chapeaux installée à New York, s'est rendue dans le centre de l'EFI de Port-au-Prince pour former le collectif sur la qualité, la maniabilité et la propreté de la paille. Elle a également démontré des techniques de blocage ainsi que des techniques pour donner une forme et façonner des chapeaux.

Ensuite, l'EFI a développé un partenariat avec une école équatorienne de fabrication de chapeaux, Escuela Taller Pile, d'une région renommée pour les chapeaux de paille tissés du pays, mieux connus sous le nom de chapeaux du Panama, classés par l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) dans le cadre du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Dans le cadre de cette coopération Sud-Sud, des artisans qualifiés de l'école sont venus en Haïti et ont partagé des connaissances techniques sur le traitement des fibres, le tissage des chapeaux et la finition des chapeaux.

Un nouveau système de maîtrise de la qualité a été mis en place dans le cadre duquel les 20 femmes travaillaient en groupes de trois ou quatre. Un leader de chaque groupe fait rapport à un tisserand chargé du contrôle de la qualité qui, à son tour, fait rapport au centre de l'EFI à Port-au-Prince, responsable des relations avec la clientèle, de la gestion de la production et des contrôles qualité finale pour tous les articles produits dans le pays.

En outre, l'équipe de l'EFI a fourni une expertise technique et des commentaires sur la maîtrise de la qualité, en investissant dans des outils de fabrication de chapeaux et en développant la capacité des artisans haïtiens à déchiffrer les fiches de conception technique.

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RAPPORT ANNUEL 2016 55

Les résultats

Depuis que les fabricants de chapeaux de Labiche ont commencé à travailler avec l'ITC, ils ont produit des chapeaux pour trois marques de mode : à savoir Tucker, Yestadt Millinery et Yanvalou Designs, trois marques dont les sièges sont aux États-Unis. Dans le processus, ils ont augmenté leurs revenus six fois, d'environ 50 gourdes haïtiennes (ou moins de $1) à 300 gourdes haïtiennes (environ $4,40) par jour.

L'avenir

L'objectif principal est de renforcer les partenariats existants et de relier les nouveaux acheteurs américains et européens aux communautés de fabricants de chapeaux afin de générer des ventes, des revenus et des emplois plus importants. La stratégie d'expansion vise également à établir des liens avec l'industrie touristique de la région ; La compagnie de croisière Royal Caribbean, par exemple, a exprimé son intérêt à acheter des chapeaux de milieu de gamme pour ses clients.

Une augmentation de la demande nécessitera une amélioration des capacités de production des fabricants de chapeaux haïtiens. L'équipe de l'EFI organisera une formation technique supplémentaire et mettra en place des processus pour s'assurer que des pratiques améliorées de maîtrise de la qualité continuent d'être mises en œuvre.

Financé par :

États-Unis

1. Brother Vellies à Haïti (ITC) Marie Arago 2. Initiative de Mode éthique en Haïti (ITC) Marie Arago 3. Yanvalou Production à Haïti (ITC) Marie Arago 4. Yestadt Production à Haïti © ITC/Marie Arago

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Augmentation de revenus pour les fabricants de chapeaux de Labiche

Avant

50 Après

300Gourdes haïtiennes par jour

Gourdes haïtiennes par jour

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56 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

L'ITC INNOVE

Se servir du commerce pour créer des emplois et développer des compétences chez les réfugiés

Le défi

Le nombre mondial de réfugiés, de déplacés internes et de demandeurs d'asile dépasse 65 millions. Ce nombre n'a jamais été égalé depuis la Seconde Guerre mondiale.

De plus, les circonstances ont considérablement changé depuis que l'architecture politique internationale pour les réfugiés a été créée dans la période d'après-guerre. Au lieu d'une réinstallation relativement rapide, le temps moyen de séjour dans un camp de réfugiés dépasse maintenant 17 ans selon certaines estimations. L'ampleur des crises met à rude épreuve la résilience économique des pays hôtes. En fait, les plus grands bénéficiaires de réfugiés sont des pays en développement, qui ne sont souvent pas beaucoup plus riches que les lieux d'origine des réfugiés.

Pour les personnes déplacées, en particulier les jeunes, les options sont limitées. Les agences humanitaires ont traditionnellement fourni l'alphabétisation et la formation professionnelle telles que la confection, la menuiserie et, plus récemment, les technologies de l'information. Bien qu'utile, ce travail n'a généralement pas donné la priorité aux compétences en lien avec les opportunités de création de revenus basées sur le marché. Dans les situations de réfugiés prolongés, le système conventionnel de soutien alimentaire, hébergement et formation professionnelle ne suffit plus. Sans compétences liées aux opportunités de revenus, les réfugiés restent piégés dans la dépendance et sont moins bien équipés pour s'intégrer au courant économique, que ce soit au niveau national ou dans un pays de réinstallation.

Le commerce peut jouer un rôle utile dans la création d'opportunités de revenus basés sur le marché. Les avancées dans les télécommunications, surtout l'accès à Internet, permettent aux personnes et aux entreprises des lieux de réfugiés de se connecter à des clients étrangers et de gagner des moyens de subsistance durables. En fait, relier les petites et moyennes entreprises aux marchés internationaux peut créer du travail pour les ressortissants des pays hôtes aux côtés des réfugiés, ce qui contribue à la croissance et à la résilience dans les communautés d'accueil.

La solution

L'ITC a travaillé avec divers partenaires pour créer des outils et des liens de marché qui permettraient aux réfugiés et aux demandeurs d'asile à plusieurs endroits de gagner des revenus en se connectant aux marchés internationaux.

L'ITC s'est associé à des étudiants en design d'Hyper Island, une école de commerce à vocation numérique, Innovation consultancy Common Good, et Freeman XP, une agence de marque ; pour développer un concept pour une application mobile devant permettre aux réfugiés talentueux d'effectuer des services de traduction, d'entrée de données, de transcription et d'autres services numériques pour les clients étrangers.

Le résultat était une application prototype, nommée Uable, qui relie les réfugiés multilingues aux entreprises qui ont besoin de services de traduction. L'application permettra aux réfugiés de convertir les compétences en revenus et en meilleures opportunités à l'avenir. Pour les entreprises, elle fournira des services de production participative rapides, à prix compétitifs et sûrs, ainsi que la possibilité de s'engager dans un socle d'impact significatif.

La conception de l'application permet l'utilisation hors ligne : la connexion uniquement pour télécharger de nouvelles tâches et télécharger des documents complets, comme moyen de gérer un accès internet irrégulier ou coûteux.

L'équipe a testé avec succès un prototype précoce de l'application à travers des traductions de l'anglais vers le

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Sans compétences liées aux opportunités de revenus, les réfugiés restent piégés dans la dépendance et sont moins bien équipés pour s'intégrer au courant économique, que ce soit au niveau national ou dans un pays de réinstallation.

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RAPPORT ANNUEL 2016 57

français des transactions de la vie quotidienne des résidents de Nakivale, un camp dans le sud-est de l'Ouganda qui abrite des réfugiés de pays comme le Burundi, le Rwanda et la République démocratique du Congo. Les paiements ont été traités par le système de paiement mobile M-pesa.

Parallèlement à ces initiatives préliminaires visant à relier les réfugiés aux marchés internationaux, l'ITC s'emploie également à soutenir les migrants (y compris les demandeurs d'asile) en Europe pour développer des compétences professionnelles qui les aideront à se réintégrer éventuellement dans leur pays d'origine. Dans la ville de Lama di Reno, près de Bologne, en Italie, l'ITC travaille avec Lai-momo, une organisation italienne qui travaille avec les demandeurs d'asile, pour former les migrants dans la fabrication de sacs en cuir et les compétences textiles pour l'industrie de la mode. Le programme a débuté en juillet ; 18 personnes du Bangladesh, du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, de la Guinée, du Pakistan et du Sénégal ont participé à la couture, à la fabrication de base des sacs, au collage et aux cours sur les modèles. Cette formation technique est accompagnée d'une formation en italien et en mathématiques. Les stagiaires pourront mettre leurs compétences dans le secteur de la mode à profit, en Europe ou dans leur pays d'origine.

L'avenir

La prochaine étape pour l'application Uable consiste à développer et tester la plate-forme et de faciliter les affaires à l'échelle commerciale pour les réfugiés en Ouganda, par exemple, ou des déplacés internes en Colombie et en Équateur. Le développement de partenariats avec les bureaux locaux du HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés et les organisations non gouvernementales permettrait de compléter le déploiement avec une formation en compétences numériques. Le but ultime est de faire tourner la plate-forme comme une entreprise sociale autonome qui peut s'étendre à l'échelle mondiale et offrir des services plus sophistiqués de back-office de technologie de l'information, y compris les processus d'affaires et l'externalisation des processus de connaissance.

En ce qui concerne la formation à la mode pour les demandeurs d'asile en Italie, il existe un potentiel considérable pour reproduire ce modèle ailleurs en Europe. Après le rapatriement, les anciens stagiaires pourraient recevoir un soutien pour rejoindre le secteur artisanal dans leur pays d'origine, où leurs compétences leur permettraient de jouer le rôle d'innovateurs, de formateurs, d'encadreurs ou d'entrepreneurs qui augmentent la qualité de production. Dans certains pays, notamment le Burkina Faso, l'Éthiopie, le Mali et le Kenya, les anciens demandeurs d'asile pourraient être connectés aux centres d'EFI et à leur vaste réseau d'acheteurs de mode et de mode de vie.

Financé par :

Allemagne, Canada, Chine, Finlande, Inde, Irlande, Suède

1. Visite d'un centre de formation professionnelle des réfugiés, Nairobi 2. Les réfugiés apprennent des compétences informatiques dans un centre de formation, Nairobi 3. Centre de formation Lai-Momo pour les réfugiés © ITC / Ingrid Colonna 4. Réfugiés sculptant des figurines en bois, Nairobi

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58 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

Stimuler le commerce régional

Le programme de renforcement du commerce régional collabore avec les gouvernements et le secteur privé pour accroître la participation des petites et moyennes entreprises (PME) des économies en développement et en transition au commerce et aux investissements régionaux.

Les résultats

$1 million d'exportations par des entreprises de mangues kényanes

Faits saillants

En 2016, l'ITC a continué à soutenir les efforts d'intégration régionale en Afrique, conformément au Plan d'action de l'Union africaine pour le renforcement du commerce intra-africain. Dans le cadre d'un projet pluriannuel de promotion du commerce intra-régional en Afrique de l'Est, l'ITC a travaillé à accroître la compétitivité à l'exportation des PME du Kenya, de la République-Unie de Tanzanie et de la Zambie dans des chaînes de valeur agroalimentaires régionales sélectionnées. Les principales priorités ont été d'équiper les PME pour satisfaire aux normes internationales en matière de qualité et de sécurité alimentaire et d'améliorer leur gestion de la chaîne d'approvisionnement, leur image de marque et leur commercialisation. Les connexions au marché facilitées par l'ITC lors d'une foire commerciale à Dubaï ont permis à sept entreprises kényanes de vendre des mangues pour 1 million de dollars, principalement au Moyen-Orient.

En Algérie, au Liban et à Oman, l'ITC a travaillé à améliorer la capacité et l'efficacité des institutions d'appui au commerce et à l’investissement (IACI) pour stimuler le

commerce intrarégional. Une étude de faisabilité pour créer un fonds de promotion du commerce a été lancée au Koweït.

En outre, l'ITC a lancé le Réseau des organisations de commerce et d'investissement des pays arabes (ACTION) lors de la Conférence et des prix du réseau mondial des organisations de promotion du commerce (OPC) à Marrakech, au Maroc, en novembre 2016. L'ITC a également poursuivi la mise en œuvre d'un projet visant à améliorer la collecte de données sur les mesures non tarifaires (MNT) pour répondre aux besoins des entreprises, des institutions commerciales et des décideurs politiques. Un guide sur les procédures douanières de la Jordanie sert de modèle pour les futurs guides spécifiques aux pays de la région.

Le commerce et les investissements Sud-Sud

Le programme de commerce et d'investissement Sud-Sud favorise les liens commerciaux entre les économies émergentes, les pays en développement et les pays les moins avancés (PMA) axés sur l'amélioration du commerce à valeur ajoutée ; les connexions de transfert d'investissement et de technologie entre les PME et les acheteurs et investisseurs des marchés émergents.

Les résultats clés

$60 millions d'investissements et d'accords commerciaux en négociation entre des entreprises de Chine, d'Éthiopie, d'Inde, du Kenya, du Rwanda, de Singapour, de la République-Unie de Tanzanie et de l'Ouganda

$15 millions en commandes internationales de légumineuses originaires d'Éthiopie, du Kenya et de la République-Unie de Tanzanie

U N S D G I T C

Faciliter l'intégration économique régionale et les relations Sud-Sud

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INTERVENTIONS DE L'ITC : EN FAIRE PLUS, MIEUX

RAPPORT ANNUEL 2016 59

Faits saillants

Le projet de soutien au commerce et aux investissements indiens pour l'Afrique (SITA) a continué de favoriser les liens commerciaux et d'investissement entre les entreprises d'Afrique de l'Est, d'Inde et au-delà. En 2016, 33 entreprises d'Éthiopie du Kenya et de la République-Unie de Tanzanie exécutaient des commandes de légumes secs et d'épices d'une valeur d'environ 15 millions de dollars avec des acheteurs d'Inde, de Singapour et de Turquie. Un investisseur indien au Rwanda a introduit de nouvelles variétés de piment dans le pays dans le but de produire pour l'exportation. Les autres opérations d'investissement en cours de négociation comprennent la production d'huile de tournesol en République-Unie de Tanzanie, le tannage du cuir et la fabrication de chaussures en Ouganda et la production de vêtements en Éthiopie.

Les connexions commerciales favorisées par l'ITC par le biais du projet ont donné lieu à 28 protocoles d'entente et de partenariat et d'accords de non-divulgation dans le secteur de l'externalisation des processus métier via Internet. Le gouvernement rwandais a approuvé une étude de faisabilité sur la mise en place d'un système de garantie du crédit à l'exportation en partenariat avec Import Export Bank of India et l'ITC. Cela ferait partie d'un fonds élargi de développement des exportations pour financer les petits et moyens exportateurs du Rwanda.

Dans cinq PMA asiatiques (Bangladesh, Cambodge, République démocratique populaire Laos, Myanmar et Népal) l'ITC a organisé des ateliers de formation sur le thème, « Comment exporter vers la Chine », appuyés par un guide sur les normes et les exigences du marché chinois. Plus de 100 PME ont assisté aux ateliers, avec 95 % des participants indiquant que la formation a atteint son objectif. Avec le géant chinois du commerce électronique Alibaba, l'ITC a publié en octobre 2016 « E-Commerce en Chine : Le rapport servira de base à de futurs travaux conjoints de recherche et de renforcement des capacités en faveur des PME en Asie, en particulier dans les PMA, pour accroître leur compétitivité et leurs ventes en Chine.

La phase initiale de « définition de la portée » du projet de Partenariat pour l'investissement et la croissance en Afrique (PIGA, voir ITC innove) a permis à quelque 20 entreprises chinoises de lancer des discussions commerciales sur les investissements en Éthiopie, au Kenya, au Mozambique et en Zambie. Près de 200 entreprises chinoises ont amélioré leur compréhension de l'environnement commercial et des opportunités d'investissement dans les quatre pays africains. Le cadre de mise en œuvre du projet PIGA a été validé par les parties prenantes nationales en septembre, ouvrant la voie à une transition vers une mise en œuvre de grande envergure.

D'autres initiatives de l'ITC ont également favorisé les liens entre le commerce et l'investissement Sud-Sud. Un de ces projets a augmenté les revenus des producteurs de coton zambien tout en augmentant les ventes en Afrique australe (voir étude de cas). Un autre a étendu les réseaux d'approvisionnement des entreprises tunisiennes de textile et d'habillement en Égypte (voir étude de cas) dans le cadre du renforcement de la compétitivité internationale des entreprises.

1. Atelier d'analyse des processus opérationnels SITA, Kenya 2. Mission de sensibilisation PIGA, Zambie 3. Mission de sensibilisation PIGA, Éthiopie

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Financé en 2016 par :

Principaux bailleurs de fonds :

Allemagne, Canada, Chine, Finlande, Inde, Irlande, Suède

Bailleurs de fonds des projets :

Chine, Finlande, International Islamic Trade Finance Corporation, Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA) / Mécanisme d'appui à l'intégration régionale de l'UE (EU-RISM), Pays-Bas, Royaume-Uni, Union européenne

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60 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

ÉTUDE DE CAS

Le pouvoir de marché et l'ajout de valeur offrent des gains de revenus pour les producteurs de coton zambien

Le défi

Les cotonculteurs africains, comme ceux de Zambie, ont souvent du mal à avoir une vie raisonnable. Il y a trois raisons principales à cela.

La première est le faible rendement. Les rendements en coton en Afrique sont parmi les plus bas au monde. Les rendements moyens en Afrique orientale et australe se situaient à 238 kg par hectare en 2015-2016 contre 370 kg en Afrique de l'Ouest et une moyenne mondiale de 693 kg par hectare.

La deuxième est le prix élevé et les risques météorologiques. Tous les ans, les agriculteurs décident de cultiver ou non le coton en fonction des niveaux de prix au cours de la saison précédente. Au moment où le coton est prêt pour la récolte, cependant, les prix peuvent avoir changé de façon spectaculaire. De plus, le coton est vulnérable à la sécheresse et aux changements dans les précipitations.

Enfin, la dynamique du marché dans de nombreux pays africains est défavorable pour les producteurs de coton. Les prix que les agriculteurs zambiens reçoivent pour leur coton graines (le coton et la graine s'intégrant étroitement) sont parmi les plus bas en Afrique : en 2015-2016, les agriculteurs zambiens ont été payés $0,30 par kg au taux de change alors répandu par rapport aux $0,43 par kg de moyenne reçus par les agriculteurs d'Afrique orientale et australe. En outre, les usines d’égrenage auxquelles les cotonculteurs vendent leurs graines de coton pour séparer les fibres ou « peluches », des graines, étape nécessaire avant que le coton ne puisse être filé et transformé en tissu appartiennent généralement à un petit nombre de multinationales. Les usines d’égrenage conservent les graines, ce qui a pour conséquence l'impossibilité pour les cotonculteurs de presser les graines pour obtenir de l’huile ou les utiliser pour l’alimentation animale, et la nécessité de les racheter afin de les replanter la saison suivante.

Si les agriculteurs zambiens pouvaient obtenir plus d'argent pour leur coton grâce à de meilleurs taux d'égrenage et en lui ajoutant eux-mêmes de leur valeur, cela augmenterait leurs revenus et réduirait leur vulnérabilité à la volatilité des prix. Les revenus plus élevés pour le coton leur permettront de cultiver du coton chaque année plutôt que de le faire de manière irrégulière ; et auraient pour effet plus d'incitation

des agriculteurs à investir du temps et de l'argent dans l'amélioration du rendement.

La réponse

En partenariat avec l’Association zambienne du coton (CAZ), l’ITC est intervenue sur deux fronts : accroître le pouvoir de marché des cotonculteurs en soutenant la mise en place et l’exploitation d’une nouvelle usine d’égrenage détenue conjointement par les cotonculteurs, et favoriser une plus grande valeur ajoutée en formant les agriculteurs à filer la laine à la main et à produire des tissus tissés à la main en vue de la vente sur les marchés national, régional et international.

À la fin de 2015, l'ITC a participé à la mise en place de la première entreprise d'égrenage appartenant à la Zambie, la Compagnie d'égrenage et de pressage des agriculteurs de Mumbwa (MFGPCo), dans la province centrale du pays. L'ITC et la CAZ travaillent maintenant avec l'usine d'égrenage pour former son personnel sur la gestion des exportations et pour faciliter les liens avec les marchés d'exportation pour le coton qu'elle traite. En outre, ils travaillent avec les agriculteurs pour améliorer la qualité en introduisant une structure de classement du coton graine en fonction de la qualité, ce qui inciterait les agriculteurs à produire du coton graine de meilleure qualité pour recevoir des prix plus élevés.

Parallèlement à ce travail, l’ITC et l'Association cotonnière de Zambie travaillent à équiper plus de 300 cotonculteurs locaux afin d’ajouter de la valeur à certaines des peluches nettoyées qu’ils récupèrent de l’usine d’égrenage. Des experts de l’Inde et de l’Éthiopie, les principaux producteurs de produits tissés au monde ont formé les cotonculteurs à filer la laine, puis à la tisser. Beaucoup de ces agriculteurs, dont 90 % sont des femmes, ont également été formés à des compétences professionnelles, à la gestion de la qualité et à la conception.

Les résultats

En 2016, la MFGPCo a vendu 257 tonnes de peluches d'une valeur de $363 321 à des usines en Afrique australe aux fins de transformation en fils de qualité industrielle.

La MFGPCo a déjà considérablement modifié la tarification dans le secteur du coton. Avec une bonification de

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RAPPORT ANNUEL 2016 61

2,50 kwacha zambien ($0,26) payée par kg par les usines d'égrenage multinationales de la région aux agriculteurs pour la semence de coton, la MFGPCo a obligé les autres à faire de même, augmentant ainsi les recettes des agriculteurs de plus de 20 %, soit 3,00 kwachas par kg pour les non-membres et 3,10 kwachas par kg pour les membres.

En outre, la MFGPCo offre aux cotonculteurs de multiples modèles commerciaux, au lieu de simplement vendre leurs graines de coton à l’usine d’égrenage et d'en racheter plus tard.

« Les agriculteurs ont maintenant des options pour vendre leurs produits », explique Joseph Nkole, coordinateur national de la CAZ. Il a donné un exemple de la façon dont cela s’est traduit par des gains de revenus substantiels pour un cotonculteur. Le cotonculteur avait produit 3,5 tonnes de graines de coton. S’il avait vendu ces graines de coton à des égreneurs multinationaux établis, il aurait gagné 2,5 kwachas par kg, ce qui aurait totalisé 8 750 kwachas. La saison suivante, s'il avait voulu planter du coton, il aurait fallu acheter des graines de l'usine d'égrenage à 5 kwachas par kg.

Avec la nouvelle usine d’égrenage appartenant aux cotonculteurs, il aurait simplement vendu ses graines de coton au taux plus élevé, mais la MFGPCo lui a également offert la possibilité d’égrener ses graines de coton moyennant 1 000 kwachas. Le cotonculteur a choisi cette dernière option et a reçu 1 575 kg de peluches et 1 925 kg de graines de l’usine d’égrenage. Il a pu vendre la peluche à 17 kwachas par kg, et la graine pour 5 kwachas par kilo,

pour un total de 36 400 kwachas - ou plus de quatre fois ce qu’il aurait gagné auparavant.

La filature génère aux agriculteurs un gain supplémentaire de $0,65 pour chaque kg de peluches. Le fait de tisser le fil et de le vendre localement et autour de la région multiplie sa valeur. Au cours de la première Expo zambienne de textile et cuir 2016, les cotonculteurs associés à l’usine d’égrenage Mumbwa ont remporté le premier prix pour le meilleur exposant de textile.

L'avenir

Bien qu'une activité pilote, l'usine d'égrenage de Mumbwa a démontré le potentiel considérable pour les producteurs de coton d'augmenter leurs revenus grâce à une augmentation du pouvoir de marché et à l'ajout de valeur. Les opérations de Mumbwa seront mises à l'échelle en 2017 alors que plus d'agriculteurs vendent du coton-graine à l'usine détenue par les contonculteurs, qui prévoit également de mettre en place une presse à huile pour permettre aux agriculteurs de transformer les graines de coton en huile. Le gouvernement zambien a annoncé des plans pour la mise en place de trois autres usines d'égrenage appartenant aux agriculteurs dans d'autres régions du pays.

Les pays de la région tels que le Mozambique ont exprimé leur intérêt à reproduire l'approche.

Financé par :

Royaume-Uni, Union européenne

1. Classement du coton à Mumbwa 2. Société d’égrenage et de pressage des cotonculteurs de Mumbwa (MFGPCo) 3.-4. Formation en filage manuel du coton

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« Les agriculteurs ont maintenant des options pour vendre leurs produits »

Joseph Nkole, coordonnateur national, Cotton Association of Zambia

Prix reçus par les cotonculteurs pour les graines de coton

multinationales

2,50 MFGPCo

3 à 3,10 kwacha/kg kwacha/kg

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62 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

ÉTUDE DE CAS

Soutenir l'approvisionnement et les ventes internationales pour le secteur tunisien du textile et de l'habillement

Le défi

Le secteur du textile et de l'habillement est la principale source de revenus manufacturiers et d'ajout de valeur de la Tunisie. Le secteur emploie environ 200 000 personnes, dont les trois quarts sont des femmes, principalement dans les petites et moyennes entreprises (PME). Il offre un potentiel considérable de croissance et de création d'emplois.

Pourtant, les exportateurs tunisiens de textiles et de vêtements ont souvent du mal à exploiter leur plein potentiel sur les marchés internationaux. La concurrence de longue date de la Chine, du Viet Nam et du Bangladesh a été exacerbée par l'entrée de nouveaux acteurs comme l'Égypte, la Turquie, le Maroc et le Sri Lanka dans le marché. Les PME tunisiennes faisant partie des réseaux d'approvisionnement internationaux dans le secteur sont surtout les sous-traitants des grandes entreprises et se situent au niveau le plus bas de la chaîne de production. Elles ont du mal à différencier leurs produits sur le marché international hautement concurrentiel, freiné par les faibles capacités de conception, de modélisation et de préparation des collections. Leur base de fournisseurs est réduite, ce qui limite leur capacité déjà restreinte de réponse aux attentes et aux demandes en pleine évolution des acheteurs.

La réponse

L'ITC travaille avec le gouvernement tunisien, des institutions sectorielles telles que la Fédération Nationale du Textile (FENATEX), le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) et 37 entreprises du secteur textile et habillement du pays pour accroître les revenus d'exportation et créer de nouvelles opportunités d'emploi pour les jeunes.

Le Projet d'appui à la compétitivité de la chaîne de valeur du secteur textile et habillement (COM-TEXHA) fonctionne sur de multiples fronts. Il fournit une formation sur la gestion des approvisionnements en intrants et facilite les liens avec de nouveaux fournisseurs potentiels pour permettre aux PME de diversifier leur base d'approvisionnement et de renforcer leurs capacités d'exportation. Il favorise les partenariats entre les

entreprises des zones côtières plus intégrées au niveau international et celles de l'intérieur relativement isolées pour les aider à élargir les chaînes de valeur et à générer des emplois dans ces domaines. En créant un groupe de jeunes travailleurs spécialisés dans le développement de produits, le projet répond aux besoins des entreprises pour la conception et la gestion de la production de pointe.

Enfin, le projet vise à relier les entreprises tunisiennes à des clients internationaux potentiels grâce à des événements de rencontres commerciales dans certains marchés tels que l'Égypte, les Émirats arabes unis, le Danemark, l'Espagne et la Suède.

Les résultats

Les entreprises participant au projet ont bien diversifié leurs bases de fournisseurs, amélioré la qualité des produits et fait des incursions sur les marchés internationaux tout en stimulant les activités commerciales transfrontalières indépendantes du projet ITC. Une mission commerciale en Égypte en 2016 a rapporté que cinq des entreprises ont conclu des accords avec des fournisseurs égyptiens.

« Cette mission a été une découverte pour nous. Nous étions trop focalisés sur notre vie quotidienne et ne voyions pas plus loin que le bout de notre nez, mais cette mission nous a ouvert les yeux », a déclaré Safouene Chebbi, propriétaire de Sarra Creation installée à Sfax et produisant des vêtements prêt-à-porter, après avoir signé un accord pour l'approvisionnement en intrants d'un fournisseur égyptien à des taux inférieurs à ceux de son entreprise. Pour réduire les coûts de transaction associés à l'approvisionnement, quatre fabricants concurrents de lingerie et de maillots de bain : Bacovet International, Enfavet International, Isalys et Mahdco Tunisie ont uni leurs forces pour créer un consortium d'achat. En tant que premier groupe de ce pays, l'alliance réduira les coûts unitaires grâce aux achats en gros et leur permettra de partager le fardeau de participation aux foires commerciales et de recherche de nouveaux fournisseurs.

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En rencontrant les entreprises tunisiennes, huit fournisseurs égyptiens de textiles, fils, accessoires et autres intrants ont ouvert un nouveau bureau en Tunisie pour suivre les nouveaux contrats.

La formation sur les tendances de la mode et le développement de la collection a aidé 17 entreprises à développer des produits de meilleure qualité et plus attrayants. Quatre sont prêts à être considérés comme des fabricants de lingerie à la pointe du marché international en France en 2017.

Les entreprises associées au projet en 2016 ont embauché 11 des jeunes diplômés de l'Institut supérieur des métiers de la mode de Monastir en Tunisie formés par l'ITC dans les tendances du marché.

Depuis qu'elle a commencé à travailler avec l'ITC en 2015, Sarra Creation, qui a débuté en 2002 en tant que sous-traitant d'une marque tunisienne plus connue, a développé sa propre marque, Bellino, et a ouvert deux nouvelles boutiques dans les villes de Sfax et Sousse.

L'ITC, en collaboration avec le CEPEX, a organisé des rencontres commerciales en septembre au Danemark et en Suède, où 25 entreprises tunisiennes ont rencontré 29 clients nordiques potentiels. L'ITC veille à ce que ces négociations préliminaires soient converties en contrats de vente.

L'avenir

Une évaluation indépendante menée en 2016 a révélé que le projet avait été efficace et efficient pour fournir une assistance aux PME du secteur textile et de l'habillement de la Tunisie. Sur la base des recommandations des évaluateurs, l'ITC continuera de soutenir les efforts d'internationalisation de l'entreprise.

Le projet servira également à négocier de nouveaux partenariats entre les PME intérieures et les grandes entreprises basées dans la grande région de Tunis et du Sahel dans le sud du pays. Les entreprises de logistique du pays peuvent avoir besoin d'aide pour améliorer leur capacité de livraison directe aux clients étrangers.

L'ITC continuera à soutenir le gouvernement tunisien dans l'amélioration de l'environnement commercial pour les PME, en mettant l'accent sur la recherche et la réduction des obstacles au commerce. L'ITC continuera également à travailler avec les institutions d'appui au commerce et à l'investissement dans le secteur du textile et de l'habillement pour les équiper à mieux servir les clients PME qui cherchent à se connecter aux marchés internationaux.

Financé par :

Suisse

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1. Rencontres B2B entre les entreprises tunisiennes et les éventuels acheteurs espagnols 2. Ateliers de gestion de la qualité des exportations 3. Société textile, Tunis 4. Atelier de développement de collections

« Nous ne voyions pas plus loin que le bout de notre nez mais cette mission nous a ouvert les yeux. »

Safouene Chebbi, entrepreneur tunisien en habillement, après avoir signé un accord avec un nouveau fournisseur en Égypte

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64 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

L'ITC INNOVE

Faciliter le commerce et l'investissement Chine-Afrique pour l'ajout de valeur et la création d'emplois

Le défi

Une grande partie de l'Afrique a connu une forte croissance économique soutenue au cours des dix dernières années. Le maintien de cet élan et la création d'emplois pour la population jeune et croissante du continent nécessiteront une transformation structurelle continue des activités de productivité faible à élevée et une augmentation de la valeur ajoutée dans les secteurs.

L'émergence de la Chine en tant qu'investisseur et partenaire commercial pour de nombreux pays africains présente de grandes opportunités pour stimuler la croissance inclusive. Pourtant, tandis que la Chine met de plus en plus l'accent sur la dimension de développement plus large qu'elle cherche à réaliser grâce à ses investissements en Afrique, il existe de multiples contraintes sur la mesure dans laquelle les investissements peuvent être déployés dans des secteurs riches en emplois tels que l'agro-industrie et l'industrie du secteur manufacturier. Il existe également des contraintes concernant l'impact de ces investissements sur la réduction de la pauvreté. La hausse des coûts au niveau national pousse les fabricants chinois à développer des installations de production à l'étranger. Contrairement à leurs homologues dans les secteurs de l'extraction et de la construction, les investisseurs chinois dans la fabrication et l'agro-transformation ont relativement peu d'expérience d'affaires en Afrique. Ils manquent d'informationset de compréhension sur les opportunités d'investissement et de commerce, les lois locales sur le travail et l'environnement commercial général. Pour leur part, les institutions gouvernementales africaines et les petites et moyennes entreprises (PME) manquent d'informations sur les intérêts et les besoins des investisseurs chinois. Le cadre réglementaire variable dans différents pays africains peut également dissuader les investisseurs potentiels. Le résultat cumulatif est que les investissements chinois ont tendance à se concentrer sur de grands projets dans un nombre limité de secteurs.

Les lacunes institutionnelles et culturelles sont également une préoccupation. Les agences de promotion des investissements des pays africains sont efficaces pour attirer des investissements étrangers mais manquent souvent de stratégies visant à cibler les investisseurs chinois. La coordination entre les agences de promotion du commerce et des investissements est souvent insuffisante, ce qui conduit à des réponses insuffisantes et incomplètes aux enquêtes des investisseurs sur les possibilités d'investissement orienté vers l'exportation. Les barrières linguistiques et les différences dans la culture des entreprises entravent également la confiance et la compréhension entre les partenaires commerciaux africains et chinois.

La maximisation des gains de développement et d'emploi provenant des investissements étrangers nécessite alors plus que la simple force du marché.

La solution

En Éthiopie, au Kenya, au Mozambique et en Zambie, le projet Partenariat pour l'investissement et la croissance en Afrique (PIGA) s'emploie à encourager les investissements chinois dans les secteurs de l'agro-industrie et de la fabrication à procédures rationalisée et à veiller à ce que cet investissement se traduise en une croissance inclusive et en création d'emplois.

Lancé en octobre 2015, PIGA est un partenariat entre l'ITC, le Département du développement international du Royaume-Uni (DFID) et le Fonds de développement Chine-Afrique (CADFund). Les partenaires du projet comprennent également le Conseil chinois pour la promotion du commerce international (CCPIT) et les institutions d'appui au commerce et à l’investissement (IACI) en Éthiopie, au Kenya, au Mozambique et en Zambie.

L'idée qui sous-tend l'initiative est de permettre aux pays d'Afrique subsaharienne de capturer plus que leur gamme actuelle d'activité manufacturière mondiale créerait des emplois productifs et une croissance stable. L'impact principal du projet serait la réduction de la pauvreté. Au titre de sous-produit, la Chine, les pays africains et le Royaume-Uni espèrent renforcer la coopération et générer un apprentissage utile sur les investissements liés au commerce et l'aide au développement, en mettant l'accent sur les PME.

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Contrairement à leurs homologues des secteurs de l'extraction et de la construction, les investisseurs chinois dans la fabrication et l'agro-transformation ont relativement peu d'expérience d'affaires en Afrique.

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Afin d'aider les pays africains à réaliser une transition vers une productivité plus élevée et une croissance plus inclusive, le projet cherchera à stimuler les investissements orientés vers l'exportation ancrés dans les secteurs à forte intensité de main-d'œuvre.

Le projet s'est ouvert avec une phase de définition de la portée et de conception entre novembre 2015 et mars 2017, au cours de laquelle l'ITC a travaillé pour recenser les contraintes auxquelles font face les exportateurs et les investisseurs dans les quatre pays et commencer à les aborder. Ces contraintes allaient de l'insuffisance de l'information sur le marché et de la faible capacité de l'offre à la difficulté d'aborder les obstacles réglementaires sur les marchés d'exportation et à obtenir un financement pour le capital d'investissement ou pour souscrire des transactions commerciales. Parallèlement à ces efforts, l'ITC a analysé le potentiel d'exportation et les possibilités d'investissement de chaque pays tout en décrivant les efforts continus de promotion de l'investissement.

Deux événements importants en Chine : un séminaire de février à Tangshan pour promouvoir l'investissement dans les quatre pays et une réunion de mai à Pékin sur l'investissement chinois pour le commerce durable et la croissance en Afrique plus largement, ont amélioré la sensibilisation sur le projet auprès de 500 investisseurs, cadres supérieurs, institutions d'appui au commerce et à l’investissement (IACI) et associations professionnelles d'Afrique, de Chine et du Royaume-Uni. Plus important encore, les réunions ont abouti à des liens commerciaux directs et à l'ouverture de négociations sur des projets d'investissement potentiels.

À la fin de 2016, une réunion à Guangzhou a rassemblé plus de 200 entreprises africaines à la recherche de coentreprises et d'investisseurs chinois pour étendre leurs activités en Afrique. Au cours de l'événement, les entreprises chinoises et africaines ont lancé des accords d'investissement dont l'équipe du projet contribuera à la réalisation à travers de services de

conseil, de visites de suivi et de soutien pour mieux équiper les IACI africaines afin de faciliter les investissements étrangers en provenance de Chine.

L'avenir

L'ITC et ses partenaires du projet s'efforcent de faire face aux goulets d'étranglement institutionnels et aux contraintes politiques qui entravent le développement des liens entre les investisseurs étrangers et l'économie locale en Éthiopie, au Kenya, au Mozambique et en Zambie. Pour chaque pays, le projet développera des guides d'investissement et des plateformes d'information en ligne en anglais et en chinois. Il définira également les liens d'intérêt potentiels entre les investisseurs chinois et les chaînes d'approvisionnement des entreprises africaines et organisera des événements B2B axés sur l'investissement et l'exportation en Chine et dans les pays africains.

En travaillant sur des investissements réels et des accords d'exportation avec des PME, des investisseurs étrangers et des acheteurs, le projet rencontrera plusieurs des contraintes réelles auxquelles les entreprises sont confrontées dans des contextes similaires. Cela entraînera à son tour des enseignements pour des actions politiques qui vont au-delà des notions générales concernant les contraintes à l'investissement. En conséquence, le PIGA a le potentiel d'apporter une contribution significative à la base publiques de connaissances sur ce que les pays africains peuvent faire pour renforcer l'intégration dans les chaînes de valeur internationales des secteurs à forte intensité de main-d'œuvre.

Le projet mettra également en lumière les effets multiplicateurs potentiels que les investissements étrangers dans les secteurs de l'agriculture et de la fabrication peuvent créer en termes de croissance de la productivité, de création d'emplois, d'amélioration de la qualité des produits et de liens avec le reste de l'économie.

Financé par :

Royaume-Uni

4

1.-2. Événement de partenariat commercial PIGA, Guangzhou, Chine 3. Forum PIGA sur l'investissement chinois pour le commerce durable et la croissance économique en Afrique, Beijing 4. Visite sur le terrain : Producteurs de champignons à Lusaka, Zambie

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Résultats institutionnels

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68 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

L'ITC recherche les contributions de ses parties prenantes et les informe sur les principales avancées dans ses travaux à l'occasion des sessions annuelles du Groupe consultatif commun (GCC) et des réunions du Comité consultatif du fonds de dépôt de l'ITC (CCTIF). Le GCC est composé de représentants gouvernementaux des membres de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) et de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ; Les sessions du GCC sont également ouvertes aux observateurs d'autres organismes intergouvernementaux et d'organisations non gouvernementales compétentes.

Groupe consultatif commun

Le GCC de l'ITC a tenu sa cinquantième session formelle à Genève le 4 juillet 2016. Les membres ont discuté du rapport annuel 2015 et ont présenté leurs points de vue sur l'orientation stratégique future de l'ITC. Dans leur allocution à la session, le Directeur général de l'OMC, Roberto Azevêdo, et le Secrétaire général adjoint de la CNUCED, Joakim Reiter, ont félicité l'ITC pour ses prestations record en 2015 et ont reconnu l'ITC comme un partenaire précieux dans la promotion de la croissance et du développement durables impulsés par le commerce. Chacun a exprimé sa gratitude pour la collaboration de l'ITC tout au long de 2015 dans des domaines tels que la facilitation des échanges, les solutions électroniques, la veille commerciale et économique et la compétitivité des PME.

La Directrice exécutive de l'ITC, Arancha González, a déclaré que les réformes structurelles et l'accent mis sur l'innovation avaient permis à l'ITC d'étendre ses prestations à son plus haut niveau sans compromettre l'efficacité. Elle a noté que l'ITC avait intégré les Objectifs de développement durable de manière exhaustive dans sa formulation de programmes. Soulignant la nécessité d'un financement pluriannuel prévisible pour renforcer la capacité de l'ITC à mener la planification à plus long terme et à réagir de manière créative aux changements dans l'environnement de fonctionnement,

elle a mentionné le projet en bonne voie de l'après 2016 de l'ITC en tant que témoignage de la confiance continue des bailleurs de fonds en l'organisation comme fournisseur de solutions durables d'aide pour l'appui au commerce.

Les délégués se sont félicités des excellentes prestations de l'ITC et de son leadership dans la résolution des principaux défis du développement. Ils se sont également félicités de l'adoption par l'ITC de l'Agenda 2030 pour le développement durable en tant que cadre et ont salué l'engagement de l'organisation à soutenir le bas de la pyramide. Les délégués ont exprimé une appréciation particulière pour le travail de l'ITC sur l'autonomisation économique des femmes, l'emploi des jeunes et l'esprit d'entreprise, l'intégration régionale et la coopération Sud-Sud, ainsi que l'offre d'outils de veille commerciale et économique gratuits qui sont des biens publics mondiaux. Les délégués ont décrit l'ITC comme une organisation unique dans le centre commercial de Genève et comme un partenaire fiable qui offre un bon rapport qualité-prix.

Comité consultatif du fonds de dépôt de l'ITC

Composé de bailleurs de fonds et de bénéficiaires de l'ITC, le Comité consultatif du fonds de dépôt de l'ITC (CCITF) est chargé d'examiner périodiquement le financement extrabudgétaire de l'ITC provenant des contributions volontaires des bailleurs de fonds ainsi que les prestations de l'ITC par le biais de programmes et de projets.

Une réunion informelle et deux réunions officielles du CCTIF ont eu lieu en 2016. Les principaux thèmes examinés comprenaient la performance et les prestations de l'ITC en 2015 et au premier semestre 2016, la planification pour 2017, les mises à jour sur la réponse de la direction de l'ITC aux évaluations passées des Nations Unies et aux évaluations indépendantes, l'approche axée sur les programmes de l'ITC pour organiser son travail et la transition vers Umoja, le nouveau système de planification des ressources d'entreprise à l'échelle des Nations Unies.

U N S D G I T C

Gouvernance et structure institutionnelle

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RÉSULTATS INSTITUTIONNELS

RAPPORT ANNUEL 2016 69

Alignement de la structure organisationnelle de l'ITC

En novembre 2016, l'ITC a réformé sa structure organisationnelle pour intégrer les lignes de déploiement des ressources humaines et les lignes de reporting de manière plus complète dans les six domaines cibles d'intervention de l'ITC, ainsi que pour rationaliser le processus de conception de projet. Cela va concourir à accroître les synergies et l'efficacité organisationnelle dans tous les programmes dans les domaines d'intervention.

Dans le cadre de la nouvelle structure, la Division du développement du marché (DMD) abrite toutes les équipes qui travaillent pour la fourniture de la veille commerciale et économique et la création d'un environnement propice aux affaires, notamment les équipes sur la stratégie commerciale, la facilitation des échanges et les négociations commerciales et la réforme des politiques, en plus de l'Académie du commerce pour les PME. À la lumière de la demande rapidement croissante des cours d'apprentissage en ligne de cette dernière, le personnel spécialisé dans le développement des cours a été centralisé dans l'Académie du commerce des PME.

La Division des entreprises et des institutions (DEI) regroupe les domaines d’intervention tels le Renforcement des institutions de soutien au commerce et à l'investissement (IACI), la connexion aux chaînes de valeur internationales et la promotion et l'intégration du commerce inclusif et vert. Cela facilite les travaux de l'ITC sur l'amélioration de la compétitivité de la chaîne de valeur sectorielle, en utilisant le commerce pour créer des incitations à l'environnement durable et l'augmentation des possibilités de revenus pour les femmes, les jeunes et les communautés marginalisées. La section IACI joue un rôle majeur dans le soutien des institutions qui aident les entreprises à se développer et à devenir plus compétitives.

La Division des programmes pays (DCP), avec ses cinq bureaux régionaux, reste la base du domaine ultime

d'intervention de l'ITC à savoir l'appui à l'intégration économique régionale et aux liens Sud-Sud. Elle accueille également le laboratoire d'innovation de l'ITC et le nouveau Project Design Taskforce, une équipe dédiée qui travaille avec des spécialistes de l'ITC pour répondre rapidement à la demande croissante de développement de projets de l'ITC avec des propositions de projets personnalisées.

La section Communication et événements au Bureau du Directeur exécutif (OED) a intégré l'équipe de la bibliothèque de l'ITC, qui ne gère plus une bibliothèque physique au siège de l'ITC mais se concentre plutôt sur le service aux clients de l'ITC avec des publications et des mises à jour de nouvelles liées aux échanges. Dans la Division de l'appui aux programmes, certains rôles ont été élargis pour permettre au personnel de s'adapter à l'évolution de la charge de travail dans différents domaines fonctionnels.

1.-2. 50e Session du Groupe consultatif commun à l'OMC, Genève

21

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RÉSULTATS INSTITUTIONNELS

70 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

L'Unité d'évaluation indépendante de l'ITC (IEU), conformément à sa politique de 2015, a commencé à mettre progressivement en œuvre une approche à trois niveaux pour accroître la portée, la qualité et l'utilisation de l'évaluation dans l'ensemble de l'organisation. Dans le cadre de cette approche, l'IEU se concentrera sur les évaluations de programme et de l'ITC, les directeurs de projet auto-évalueront les projets de grande envergure, et toutes les équipes de projet examineront leurs résultats dans les rapports de fermeture des projets. Un effet escompté de la nouvelle politique est de favoriser une culture d'évaluation dans l'ensemble de l'ITC, et le personnel est encouragé à s'habituer à trouver des preuves de l'impact de ses interventions, puis à modifier la pratique pour un impact maximal.

En conséquence, en 2016, l'IEU, qui fonctionne comme un organe interne indépendant pour l'apprentissage et la responsabilité au sein de l'ITC, a réalisé et dirigé des évaluations de plusieurs grands projets et programmes. La plupart étaient des évaluations finales réalisées après l'achèvement de toutes les activités de l'ITC. Cela a été le cas pour les projets visant à promouvoir le commerce intrarégional en Afrique de l'Est et à stimuler la compétitivité et la diversification des exportations en Gambie, ainsi que pour le Programme d'affectation des fonds spéciaux des Pays-Bas - Phase II (NTF II) et du Programme sur les mesures non tarifaires. Un projet en cours visant à renforcer le soutien au secteur pashmina au Népal a été évalué à mi-parcours.

En outre, l'IEU a synthétisé les messages clés de ses propres évaluations et des bailleurs de fonds en un rapport de synthèse d'évaluation annuelle 2016, qui a été présenté et discuté lors de la session annuelle du Groupe consultatif commun.

Évaluations 2016 : Quatre leçons à retenir

La première leçon des évaluations menées par l'IEU en 2016 est que l'ITC est la plus efficace des organisations pour améliorer la compétitivité des exportations des PME

lorsqu'elle intègre avec succès des partenaires dans la prise de décision et la mise en œuvre. Les évaluations ont révélé que l'accent mis par l'ITC sur l'adaptation de son assistance technique pour permettre aux partenaires de mieux servir leurs propres circonscriptions était un facteur clé pour maximiser l'impact.

Par exemple, l'évaluation de l'impact NTF II (voir encadré) a démontré un lien entre le renforcement des capacités institutionnelles d'un partenaire national clé de l'ITC, dans ce cas, un organisme de coordination des associations d'agriculteurs, et l'impact généré par l'ITC en termes de gains de revenus durables pour les producteurs individuels de café.

La deuxième leçon a été que les outils d'intégration de la dimension de genre conçus par le Programme sur les femmes et le commerce de l'ITC, ainsi que le soutien continu par la direction de l'ITC, ont été efficaces pour intégrer les perspectives sexospécifiques tout au long de la mise en œuvre du projet, ainsi que dans les rapports et des pratiques en matière de gestion des ressources humaines. Cela a été confirmé dans les évaluations de projets spécifiques de l'ITC.

La troisième leçon était l'importance d'un suivi efficace. Une évaluation du Secrétariat de l'État suisse pour les affaires économiques (SECO) a félicité l'approche de l'Initiative de mode éthique pour le suivi et évaluation basée sur la conformité à la performance, appelée Respect Invest Sustain Empower (RISE), pour sa solidité méthodologique dans la mesure systématique des données par rapport à une ligne de référence soigneusement déterminée. Cette approche de la surveillance axée sur les résultats peut être reproduite dans d'autres opérations de l'ITC, en particulier dans les cas faisant appel à un grand nombre de travailleurs, de communautés et d'entreprises.

Une affirmation finale provient du Groupe d'évaluation par les pairs du Groupe d'évaluation des Nations Unies pour la coopération et le développement économiques (UNEG-OCDE), qui à la demande de l'ITC, a réalisé une évaluation par les pairs de la fonction d'évaluation de l'ITC. Il a conclu que l'IEU avait des normes professionnelles élevées et que les résultats de l'évaluation étaient pris en compte à la fois par la direction et les parties prenantes de l'ITC.

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Évaluation et performance

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RÉSULTATS INSTITUTIONNELS

RAPPORT ANNUEL 2016 71

Réponse aux évaluations externes

Au cours de l'année 2016, l'ITC a continué de répondre aux recommandations formulées dans deux grandes évaluations externes de l'organisation : une évaluation indépendante en 2014 et une évaluation de 2015 par le Bureau des services de contrôle interne (BSCI) des Nations Unies.

À la fin de l'année, l'ITC avait pleinement mis en œuvre trois des cinq recommandations globales : accélérer l'intégration des questions intersectorielles dans les projets de l'ITC ; passer à une base stratégique pour soutenir et déployer les forces uniques de l'ITC en matière d'aide au commerce ; et accroître la visibilité et l'engagement de l'ITC en tant qu'acteur dans le domaine de l'aide au développement lié au commerce. Ces réformes se reflètent, par exemple, dans le passage de l'ITC à une approche programmatique, avec la conception, la planification et les rapports de projets axés sur les résultats liés aux théories du changement spécifiques au programme. L'ITC a également mené à terme un ensemble d'actions visant à améliorer sa visibilité, ses partenariats stratégiques, ses interactions avec les parties prenantes et ses interactions au niveau régional, l'image de marque et la sensibilisation.

Concernant les deux recommandations stratégiques restantes : développer davantage les capacités distinctives de l'ITC pour l'assistance technique liée au commerce et le travail avec le secteur privé, et renforcer la gouvernance et la responsabilité tout en minimisant la bureaucratie, l'ITC a fait des progrès considérables en 2016, avec des réformes sur la bonne voie en 2017. Parmi ces actions figurent les nouveaux processus d'évaluation décrits dans cette section du rapport annuel.

Renforcer la culture d'évaluation de l'ITC

En 2016, l'IEU a observé que les équipes de l'ITC internalisaient de plus en plus les recommandations d'évaluation aux fins de la conception et de la mise en œuvre des projets, ainsi que de renforcement des partenariats avec les bailleurs de fonds et les clients et d'amélioration de l'efficacité du suivi et du reporting des projets.

Conformément aux bonnes pratiques promues dans le système des Nations Unies, l'IEU a introduit de nouvelles approches de planification du travail pour l'évaluation, telles que l'utilisation d'approches d'évaluation des risques pour le programme de travail d'évaluation, la mise en œuvre de l'évaluation et la communication.

Au cours des années à venir, l'IEU travaillera plus étroitement avec les fonctions de conception et de gestion de projet de l'ITC pour continuer à mettre en œuvre sa politique d'évaluation à trois niveaux. En 2017, cette perspective aura pour répercussions le lancement d'un cours d'apprentissage en ligne sur l'évaluation à l'attention des concepteurs et directeurs de projet ainsi que d'un nouveau processus d'auto-évaluation et de reporting de clôture de projet.

L'évaluation du projet de café 2009-2012 financée par les Pays-Bas en Ouganda montre un impact à long terme

En 2016, l'IEU a effectué une évaluation de l'impact de suivi d'un projet NTF II 2009-2012 en Ouganda qui a cherché à aider les petits producteurs de café à augmenter leurs revenus en améliorant les rendements, le prix et la qualité et en se connectant plus directement à la chaîne de valeur internationale du café. Le projet a mis l'accent sur les contraintes de la chaîne de valeur en renforçant les organisations paysannes et les institutions faîtières telles que le Syndicat national des agro-industries du café et les entreprises agricoles telles que NUCAFE, un organisme de coordination des associations de producteurs de café. Il a soutenu NUCAFE pour étendre son portefeuille de services afin de permettre aux agriculteurs de vendre en gros sur les marchés européens.

L'évaluation, qui a étudié 398 ménages de caféiculteurs à travers le pays, notamment les ménages bénéficiaires et non bénéficiaires, a conclu que le projet avait eu un impact considérable à long terme. Trois ans après la fermeture du projet, les rendements, les prix, et les revenus de certains ménages sont restés élevés parmi les producteurs de café qui ont participé au projet, ce qui confirme l'amélioration soutenue des moyens de subsistance. Entre 2011 et 2015, les ménages agricoles bénéficiaires ont gagné en moyenne 1808 $ par année de la vente de café, comparativement à une moyenne de 683 $ pour des agriculteurs non bénéficiaires. Les revenus améliorés ont été largement attribués à la hausse des prix et des volumes due à l'amélioration des pratiques agricoles, une qualité accrue du café et le marketing collectif grâce à NUCAFE. Dans certains cas, la productivité et les revenus accrus par le projet ont permis aux familles d'atténuer les effets d'une épidémie de flétrissement du café, une maladie végétale.

L'évaluation a révélé que le modèle de marketing collectif et de propriété agricole de NUCAFE avait été efficace pour transférer les bonifications directement aux agriculteurs ainsi que pour diffuser des connaissances sur de meilleures techniques agricoles et un contrôle de qualité. Les exportations de NUCAFE, toutes réalisées par les associations de producteurs de café, se sont accrues de 190 tonnes en 2010 à 577 tonnes en 2015, passant de 300 000 $ à 1,28 million $, grâce à l'amélioration des rendements et de la qualité, ainsi qu'à un meilleur marketing à l'exportation, notamment la participation aux salons internationaux du commerce du café.

L'évaluation a conclu que l'approche du marketing collectif appuyée par l'ITC et le bailleur de fonds du projet, le gouvernement néerlandais à travers le Centre pour la promotion des importations des pays en développement (CBI), avait réussi à augmenter les revenus des petits exploitants et recommandé d'élargir le modèle à d'autres parties de l'Ouganda et d'autres régions.

Revenu annuel des ménages, 2011–2015

bénéficiaires du projet

ménages comparables

$1 808 $683

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RÉSULTATS INSTITUTIONNELS

72 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

U N S D G I T C

FIGURE 3 MODÈLE de dépenses 2012-2016 (en millions de dollars)

Le financement des activités de l'ITC est axé sur deux composantes principales : le budget ordinaire (BO) approuvé pour l'exercice biennal par l'Assemblée générale des Nations Unies et le Conseil général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), et les fonds extra-budgétaires (XB) qui dépendent des accords signés avec les bailleurs de fonds sur une base régulière, généralement sur plusieurs années. Les Dépenses d'appui aux programmes (DAP) sont perçues via l'imputation aux dépenses XB ; ce budget est établi chaque année.

RESSOURCES GLOBALES

�� $119,33 millions mis à disposition sous forme de ressources globales pour 2016 ;

�� $94,39 millions de contributions brutes reçues ;

�� $90,31 millions de dépenses globales cumulées. (dépenses brutes du BO, XB et DAP).

Les dépenses totales en 2016 ont diminué de 11,72 millions de moins qu'en 2015 :

Les dépenses de BO ont diminué de $3,76 millions, de XB de $7,57 millions et des DAP de $0,39 million.

Budget ordinaire

L'Assemblée générale des Nations Unies et le Conseil général de l'OMC financent de manière équitable le BO biennal, ce qui couvre les frais d'exploitation, y compris les salaires et les dépenses communes de personnel. Il finance aussi la recherche-développement générale en matière de promotion du commerce et de développement des exportations, qui débouche notamment sur la publication d'études, des informations sur les marchés et des services statistiques. Le budget ordinaire de l'ITC pour l'exercice biennal 2016-2017 se montait à 75,50 millions de francs suisses

�� $38,60 millions de ressources BO étaient disponibles pour 2016.

�� $36,41 millions étaient comptabilisés en dépenses au 31 décembre 2016, l’équivalent d’un taux d’exécution de 94,3 % des ressources disponibles.

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Aperçu financier

36,3 40,0

37,4 40,2

36,4 40,1 39,6

51,3 56,1

49,0

0

10

20

30

40

50

60

2012 2013 2014 2015 2016

Budget ordinaire Dépenses extrabudgétaires nettes plus dépenses DAP

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RÉSULTATS INSTITUTIONNELS

RAPPORT ANNUEL 2016 73

La diminution de 3,76 millions de dollars des dépenses de BO en 2016 par rapport à l'Année précédente est attribuable à la baisse des dépenses de personnel et des améliorations au bâtiment de l'ITC, ainsi que des pratiques de gestion prudentes reflétant la tendance à dépenser moins au cours de la première d'année d'un exercice biennal (2016 dans ce cas) et plus au cours de la seconde année, soit 2017.

Fonds extra-budgétaires

Les ressources XB dépendent des contributions des donateurs. Les contributions volontaires couvrent souvent des périodes de plusieurs années. Cela signifie que les ressources disponibles en 2016 sont destinées aux activités en cours ou futures. Total de ressources disponibles en 2016 :

�� $21,66 millions reportés de l'année 2015 ;

�� $50,72 millions de contributions brutes reçues en 2016.

En 2016, en mesurant les dépenses en dollars américains, l'ITC a réalisé des prestations d'assistance technique et renforcement des capacités, et de veille économique et commerciale pour environ 13,7 % en moins par rapport à l'année précédente, avec des dépenses extrabudgétaires totales de 47,69 millions de dollars. Le rendement général était conforme aux cibles de résultats fixées pour l'exercice

biennal 2016-17, mais reflétait également un déficit inattendu du financement de base d'une poignée de bailleurs de fonds confrontés à des priorités concurrentes au niveau national. Cette diminution a été partiellement compensée par des fonds supplémentaires affectés. Les performances de l'ITC ont continué d'être fortement soutenues par les initiatives de l'entreprise pour l'innovation et le développement de projets.

Compte d'appui aux programmes

Conformément aux procédures financières des Nations Unies, l’ITC impute des DAP standards sur les dépenses XB de 7 à 13 %. Ce revenu d’appui au programme est utilisé pour couvrir les frais indirects et supplémentaires associés aux projets XB. Ces coûts incluent l’administration centrale des ressources humaines, financières et des technologies de communication et d’information, le contrôle et la surveillance.

�� $5,07 millions reçus en revenus de DAP ;

�� $6,21 millions en DAP ;

�� $2,15 millions d'excédent cumulé sur le compte DAP à la fin de l'année.

TABLEAU 2 Dépenses du BO en 2016 (en millions $) *

CATÉGORIES Dépenses

Personnel et autres coûts liés au personnel 29,97

Coûts d'exploitation et autres coûts directs 3,72

Services contractuels 1,38

Voyages 0,52

Équipement, véhicules et mobilier 0,48

Subventions accordées 0,33

Fournitures, marchandises et matériaux 0,00

Total 36,41

Ressources disponibles 38,60

% de livraison 94,3 %

*Étant donné que le budget est approuvé en francs suisses, le montant fourni ci-dessous a été converti en dollars US pour permettre de comparer les données plus facilement et pour fournir une vision plus complète de la situation financière de l’ITC en termes de comptabilité et de reporting.

TABLEAU 1 État des ressources (en millions $ brut) au 31 décembre 2016

DESCRIPTION Bilan d'ouverture Revenu net perçu* DépensesTotal avoirs en

numéraire

Budget ordinaire - 38,60 36,41 2,19

Dépenses d'appui aux programmes 3,28 5,07 6,21 2,14

Total ressources extra-budgétaires 21,66 50,72 47,69 24,69

Ressources extrabudgétaires, Premier compte

1,68 10,90 10,53 2,04

Ressources extrabudgétaires, Second compte

19,98 39,82 37,15 22,65

Total 24,94 94,39 90,31 29,02

* Contribution nette y compris les remboursements aux donateurs ($0,44 million), et hormis les intérêts et transferts aux réserves opérationnelles.

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RÉSULTATS INSTITUTIONNELS

74 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

Application des normes IPSAS et déploiement d'Umoja

En 2016, les Commissaires aux comptes des Nations Unies ont émis une opinion d'audit sans réserve à l'endroit de l'ITC concernant ses deuxièmes États financiers basés sur des Normes comptables internationales pour le secteur public (IPSAS) pour l’exercice clôturé le 31 décembre 2015. Les États financiers vérifiés pour l’exercice se terminant le 31 décembre 2016 seront disponibles au second semestre de 2017.

La production d'états financiers conformes aux normes IPSAS pour la troisième année consécutive confirme la capacité de l'ITC de maintenir la conformité IPSAS sur le long terme. La durabilité de l'IPSAS englobe cinq composantes majeures :

1. La gestion des avantages IPSAS, qui fait appel au suivi, et la compilation de rapports réguliers, y compris à l'Assemblée générale des Nations Unies, sur les avantages de l'IPSAS ;

2. Le renforcement des contrôles internes dans toute l'organisation ;

3. La gestion du cadre réglementaire IPSAS pour mettre en œuvre des changements dans les normes, nécessitant le suivi des normes élaborées ou modifiées par le conseil d'administration de l'IPSAS et la mise à jour du cadre de politique IPSAS de l'ITC ;

4. Le soutien de la transition vers Umoja en tant que système et livre d'enregistrements de comptabilité et de rapports compatibles IPSAS, y compris pour la comptabilité d'actifs et l'automatisation des états financiers ; et

5. La formation continue et le développement des compétences IPSAS. Toutes les activités ci-dessus sont actuellement en cours et se poursuivront jusqu'en 2017.

En 2016, Umoja a introduit de nouveaux modules de reporting, y compris l'automatisation des processus pour les états financiers. D'autres travaux seront néanmoins nécessaires pour profiter du plein potentiel d'Umoja.

TABLEAU 3 Dépenses XB par domaine d’intervention en 2016 (million de $ brut)

PRINCIPAUX DOMAINES Dépenses

Fournir une veille commerciale et économique 6,97

Créer un environnement propice aux affaires 2,54

Renforcer les institutions d’appui au commerce et à l’investissement 1,36

Relier les PME aux chaînes de valeur internationales 18,82

Promouvoir et intégrer un commerce inclusif et vert 7,65

Faciliter l'intégration économique régionale et les relations Sud-Sud 9,73

Institutionnel (IT, gestion basée sur les résultats, visibilité et partenariats)** 0,62

Total 47,69

La répartition des projets en fonction des domaines d'intervention est basée sur le programme auquel ils sont rattachés.

** Comprend des initiatives qui soutiennent et améliorent la mise en œuvre des projets d'assistance technique liée au commerce : Institutionnel (IT, gestion basée sur les résultats, visibilité et partenariats)

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RÉSULTATS INSTITUTIONNELS

RAPPORT ANNUEL 2016 75

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En termes de gestion des ressources humaines, les principales priorités de l'ITC en 2016 étaient la diversité, en particulier la parité entre les sexes ; la poursuite du renforcement du leadership et des compétences techniques des membres du personnel ; et l'élargissement du programme d'administrateurs auxiliaires (JPO) de l'organisation. En outre, l'équipe des ressources humaines de l'ITC a travaillé à améliorer la manière dont elle offre des services aux divisions et à rationaliser l'administration via Umoja et les processus connexes.

Plus de progrès sur la parité entre les sexes

En 2016, le pourcentage de femmes professionnelles et de cadres de l'ITC a atteint la cible de 42 %, sur la bonne voie pour atteindre la cible institutionnelle de 2017 fixée à 44 %.

L'ITC s'est bien comporté concernant les indicateurs de l'égalité des sexes et l'autonomisation des femmes (UN-SWAP) des Nations Unies, qui établissent un cadre de responsabilisation pour l'intégration de la dimension de genre dans le système des Nations Unies. Non seulement l'ITC satisfait ou dépasse les exigences minimales sur 12 des 15 indicateurs UN-SWAP (huit en 2014), il a atteint les notes les plus élevées sur sept repères (par rapport à un seul en 2014). L'ITC est actuellement un chef de file sur la parité entre les sexes dans le système.

Pour cimenter et renforcer la réputation de l'ITC en tant que lieu de travail tenant compte des sexospécificités, la gestion des ressources humaines a obligé les directeurs de division et les chefs de section à démontrer, dans leurs évaluations de performance à partir de 2016, leurs contributions spécifiques à la parité hommes-femmes, à l'équilibre travail-vie et à la prévention et la résolution des conflits. L'ITC a assuré que tous les objectifs obligatoires sont quantifiables et mesurables afin de pouvoir surveiller et façonner sa culture organisationnelle pour promouvoir un environnement propice à l'égalité des sexes et à l'autonomisation des femmes.

En 2017, l'ITC s'efforcera d'approfondir sa culture organisationnelle de reconnaissance de bonne pratique de gestion.

Amélioration des compétences techniques et de leadership

En 2016, 385 membres du personnel ont entrepris une formation dans divers domaines allant de la compétitivité des petites et moyennes entreprises (PME) et de la gestion et du développement des performances à la prise en compte des questions environnementales, la résolution des conflits, la discrimination inconsciente et l'économie du changement climatique.

Élargissement du programme JPO de l'ITC

En 2016, l'ITC comptait neuf administrateurs auxiliaires (JPO) venant de Finlande, Allemagne, Indonésie (financement par les Pays-Bas), Italie, Japon et Pays-Bas. L'ITC vise à employer 16 JPO en 2017.

En collaboration avec des collègues de l'Organisation internationale du Travail et de l'Organisation mondiale de la santé, l'ITC a conçu, organisé et lancé un programme primé de camp d'entrainement JPO pour transiter les JPO de l'apprentissage passif vers l'apprentissage actif et augmenter leurs chances lors de la demande d'emploi au sein de l'ONU.

Améliorer la sensibilisation des clients

L'équipe des ressources humaines a maintenant des partenaires commerciaux dédiés à chacune des cinq divisions de l'ITC. Le système permet à chaque partenaire commercial des ressources humaines de développer une meilleure compréhension des problèmes opérationnels spécifiques, des opportunités et des contraintes auxquels font face les équipes de gestion des divisions ; ainsi que de répondre avec des solutions sur mesure.

Une enquête du personnel de janvier 2017 sur les perceptions de l'équité, du bien-être, du partage de l'information et de l'engagement personnel a donné des résultats largement inchangés depuis l'enquête précédente sur l'engagement menée fin 2015.

Gestion des ressources humaines

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RÉSULTATS INSTITUTIONNELS

76 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

Kuliya Nikusheva Assistante financière (Kazakhstan)

« La section des finances, qui fournit un soutien fonctionnel pour la mise en œuvre du projet de l'ITC conformément aux principes financiers des Nations Unies et aux normes comptables internationales du secteur public (IPSAS), est un domaine de travail dynamique. Pour le moment, Umoja et le climat financier actuel sont des défis que nous devons aborder ensemble. Dans l'ensemble, l'ITC, avec son personnel dynamique de nombreuses cultures et nationalités, offre un environnement professionnel avec des opportunités inestimables pour l'apprentissage et le développement personnel.

Premières impressions

Membres du personnel représentant 83 nationalités(en hausse par rapport à 82 nationalités en 2015)

Stagiaires recrutés issus de 41 pays

315

82

Les ressources humaines de l’ITC en chiffres

Diane Sayinzoga Conseillère, Bureau de la Directrice exécutive (Rwanda)

« Mon travail en tant qu'agent Mo Ibrahim au Bureau du Directeur exécutif consiste à participer à des discussions de haut niveau et à préparer des documents de travail. Je participe à des projets permanents de l'ITC, y compris dans mon pays, le Rwanda. Travailler à l'ITC a amélioré mon professionnalisme. C'est une expérience très intéressante et précieuse de voir comment le travail de l'ITC accroît la compétitivité des PME et leur permet de s'intégrer dans l'économie mondiale.

Petra Walterova Conseillère, Programmes et partenariats stratégiques (République tchèque)

« Je suis entrée à l'ITC avec une expérience dans la politique et la pratique du commerce international, mais mon travail quotidien se concentre ici sur un aspect longtemps marginalisé dans les décisions commerciales, mais qui est maintenant la pierre angulaire de la compétitivité : la durabilité. Les activités de l'ITC ont vraiment un impact sur ce qui se passe dans le monde. Travailler avec les principaux acteurs privés et publics pour aider des milliers de PME dans le monde entier à naviguer dans le paysage complexe de la durabilité est incroyablement motivant.

Membres du personnel issus des économies en développement et en transition (Baisse à 115 en 2015)

111

Membres du personnel de pays moins développés (inchangé à partir de 2015)

18

des concours au niveau professionnel ou plus ont été remportés par des candidats issus des pays en développement et moins avancés (inchangé)

35 %

Concours de recrutement à durée déterminée remportés par les femmes (de 45 % en 2015)

52 %

55 %

45 %

76 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

52%

48%

La part des femmes parmi les consultants de l'ITC est passée à 42 % en 2016 (contre 38 % en 2015)

42 %

42%

58%

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RÉSULTATS INSTITUTIONNELS

RAPPORT ANNUEL 2016 77

Communication et sensibilisation

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Utilisation des médias sociaux et conventionnels pour étendre l'influence de l'ITC

En 2016, l'ITC a continué d'afficher le profil de son travail en engageant les médias dans les pays bénéficiaires et des pays financiers et en préconisant un commerce inclusif qui profite à de vastes couches de la société.

La couverture de presse de l'ITC est restée forte, avec 4 619 mentions dans les médias, car les médias internationaux et les médias régionaux et nationaux ont pris en compte les initiatives de l'ITC et ont utilisé les données de l'ITC dans leurs rapports et leurs analyses. L'ITC a également utilisé la presse pour passer directement son propre message à travers 25 articles d'opinion dans les journaux et l'influent réseau syndical du projet ainsi que le blog du Directeur exécutif sur le Huffington Post.

Plus 3,4 millions de pages ont été visitées sur le site Web de l'ITC en 2016 au cours de plus de 1,7 million de sessions utilisateur. Les deux chiffres ont augmenté d'environ 5 % par rapport à l'année précédente. Quelque 96 nouvelles et 44 communiqués de presse et avis aux médias ont fait connaître les réalisations des projets de l'ITC consultées près de 130 000 fois. 284 000 pages de l'édition en ligne de la publication trimestrielle de l'ITC, Forum du commerce international, ont été consultées au cours de l'année.

L'information commerciale représente une partie importante de l'empreinte médiatique de l'ITC. En 2016, les données commerciales de l'ITC ont été largement citées dans la presse à travers le monde. Les sources de journaux mondiaux tels que Reuters, Bloomberg, Financial Times, New York Times et Deutsche Welle, ainsi que les médias nationaux dans des dizaines de pays, ont utilisé des chiffres tirés des outils de veille commerciale et économique de l'ITC pour injecter des faits dans le débat sur le commerce.

Pour informer un public plus étendu sur ses projets, ses événements et ses publications, l'ITC a continué d'augmenter le temps et l'attention consacrés aux médias sociaux et à développer des matériels audio-visuels et

infographiques intéressants. Au cours de l'année 2016, le compte principal de Twitter de l'ITC (@ITCNews) a élargi sa portée de plus de 60 % pour atteindre 15 240 inscrits. Les réseaux LinkedIn de l'ITC ont augmenté de plus de 26 %, atteignant 21 334 connexions. Et sur Facebook, les suivis de l'ITC ont presque doublé pour s'établir à 10 190.

Les campagnes médiatiques de vidéos et graphiques ont contribué à attirer l'attention sur les initiatives de l'ITC telles que SheTrades, des événements comme le Forum mondial pour le développement des exportations et des publications comme Perspectives de compétitivité des PME. Trade Compass, le programme d'information vidéo de l'ITC sur le commerce et le développement, s'est déployé dans d'importantes activités de l'ITC, couvrant des thèmes tels que le commerce électronique, le commerce respectueux de l'environnement et l'émergence du Sri Lanka en tant que centre commercial de l'océan Indien.

Publications soutenues par une nouvelle stratégie

Les publications de recherche pratiques et axées sur les politiques de l'ITC ont augmenté en visibilité en 2016, avec des téléchargements Web pour 47 nouvelles publications et les collections antérieures en croissance de 33 % pour atteindre 36 300 téléchargements. L'augmentation a été motivée en partie par la pertinence politique et la ponctualité de la recherche et en partie par une nouvelle stratégie de diffusion visant à se concentrer sur des thèmes spécifiques et à promouvoir des publications sur les médias sociaux et les événements de l'ITC et des partenaires.

L'approche a porté les publications de l'ITC à l'attention des principaux chefs d'entreprise, des responsables gouvernementaux et des chercheurs ainsi que des médias : un rapport sur l'impact du commerce de quinoa sur la nutrition des ménages des agriculteurs andinaux a été présenté dans The Economist et The Guardian. Des demandes ont été envoyées dans 25 pays pour personnaliser et distribuer des versions nationales de publications axées sur les PME portant sur les services juridiques et la gestion de la qualité.

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RÉSULTATS INSTITUTIONNELS

78 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

1. Personnel de communication du Groupe consultatif commun 2016   2. Lancement du rapport de l'ITC : investir dans la promotion des échanges génère des revenus 

1 2

Mentions dans les médias

4 619

visiteurs du site web de l'ITC(une augmentation de 11 par rapport à 2015)

1,7 million

Facebook

Twitter

LinkedIn

Adeptes dans les réseaux sociaux

(augmentation par rapport à 2015)

98 %61 %26 %

page ITC , consultées en ligne (une augmentation de 4 % par rapport à 2015)

3,4 millions

Téléchargement de publications (une augmentation de 33 % par rapport à 2015)

36 300

Conformément au plan stratégique de l'ITC, le thème général des publications en 2016 portait sur les normes et réglementations, qui peuvent imposer des coûts aux PME qui cherchent à réaliser des échanges commerciaux, mais peuvent également présenter des opportunités de marché pour ces dernières. La deuxième édition du rapport annuel phare de l'ITC, Perspectives de compétitivité des PME, a abordé des recommandations aux entreprises, aux institutions d'appui au commerce et à l’investissement et aux décideurs gouvernementaux sur la façon de renforcer les capacités des PME à se conformer à ces mesures et à se connecter à de nouveaux marchés. Les documents de travail académiques et les rapports techniques ont renforcé le thème des normes, tout comme une nouvelle collection de publications sur la gestion de la qualité, les normes sociales et environnementales volontaires, les mesures non tarifaires et les emballages, tous publiés lors de la Journée mondiale de la normalisation.

D'autres sujets abordés en 2016 comprenaient des opportunités de commerce électronique pour les PME, des mesures non tarifaires dans l'Union européenne et le commerce des services en Afrique orientale et australe. Les publications les plus téléchargées continuent d'être le guide du café de l'ITC, les perspectives de compétitivité des PME et les contrats types pour les petites entreprises.

78 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

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RÉSULTATS INSTITUTIONNELS

RAPPORT ANNUEL 2016 79

Les principaux événements de l'ITC aident à informer les populations et les coalitions informelles à l'appui des petites et moyennes entreprises (PME) comme base du développement à travers le commerce. En 2016, l'ITC a organisé quelque 75 événements avec un large éventail de partenaires, en s'appuyant sur les voix des entreprises, du gouvernement et du milieu universitaire pour présenter des recommandations pragmatiques et novatrices pour aider les PME à échanger. Le rôle des normes était un thème récurrent dans les événements de l'année, notamment au Forum du commerce pour le développement durable.

Ci-dessous les faits saillants d'une sélection d'événements de l'ITC.

Forum mondial pour le développement des exportations

Commerce pour le succès : connectivité, concurrence et changement pour une croissance solidaire

Colombo, Sri Lanka, Sri Lanka, 12–13 octobre 2016

Le Forum mondial pour le développement des exportations (WEDF) est l'événement phare de l'ITC, organisé pour « parler affaire et faire des affaires ». Le pays d'accueil, le Sri Lanka a travaillé en étroite collaboration avec l'ITC pour tirer le meilleur parti de l'événement pour sa stratégie de développement axée sur le commerce national, aboutissant à la plus forte représentation du secteur privé depuis les 16 années d'existence du forum. Des entreprises telles que Dilmah Tea, Jetwings, Alibaba, eBay et DHL ont partagé des idées avec les participants à la conférence. Les associations du secteur privé ont travaillé avec le Conseil de développement des exportations du Sri Lanka et l'ITC pour organiser quelque 300 réunions internationales entreprise à entreprise dans sept secteurs allant des épices et des aliments transformés aux technologies de l'information. Pour les préparer aux réunions, l'École de commerce des PME de l'ITC a offert une formation en ligne aux partenaires commerciaux sri lankais. L'événement a également présenté le lancement international des Perspectives de compétitivité des PME, un rapport ITC-Alibaba sur les opportunités de commerce électronique des PME sur le marché chinois et un programme SheTrades pour les femmes entrepreneurs sri-lankaises.

Conférence et prix du réseau mondial des OPC

En perspective : L'avenir de la promotion du commerce et de l'investissement

Marrakesh, Maroc, 24–25 novembre 2016

La Conférence et les Prix du Réseau de l'Organisation Mondiale pour la Promotion du Commerce (WOPC), qui se tient tous les deux ans depuis 1996, a réuni des agences nationales de promotion du commerce et des investissements de plus de 80 pays à Marrakech. Le partenariat avec le co-organisateur, Maroc Export a conduit à une forte présence des organisations régionales et nationales africaines et à un nombre record de couverture médiatique traditionnelle. Parmi les sujets abordés lors de la conférence figuraient les effets perturbateurs de la transformation numérique ; la gestion des risques lors des crises naturelles, politiques et économiques ; et des solutions innovantes telles que le financement communautaire pour stimuler le commerce mené par les PME. Les agences de Madagascar, du Costa Rica et de la France ont remporté des prix pour leurs initiatives novatrices pour aider les PME à bénéficier des opportunités commerciales. La conférence a également permis la mise en place d'un nouveau réseau pour stimuler les liens commerciaux entre les pays arabophones. Grâce à une stratégie multilingue de plaidoyer pour faciliter les communications aux participants, l'événement a connu une forte présence sur Twitter, tandis que les interviews de Facebook Live ont permis à de nouveaux publics de s'imprégner.

Principaux événements de l'ITC

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RÉSULTATS INSTITUTIONNELS

80 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

Caravane E-Commerce

La route suisse

Genève, Zurich, Suisse, 30 juin - 11 juillet 2016

En partenariat avec eBay et DHL, la Caravane E-Commerce de l'ITC a permis aux PME de six pays d'Afrique et du Moyen-Orient de vendre leurs produits dans des magasins itinérants à Genève et à Zurich. En plus de près de 60 000 $ en ventes directes, l'événement a généré une augmentation substantielle du trafic en ligne pour les vendeurs. La participation à la caravane a permis aux entrepreneurs de mieux comprendre les attentes des clients ainsi que la logistique douanière. En outre, ils ont reçu une formation sur la présentation et les prix en ligne à partir d'eBay.

Forum sur le commerce pour le développement durable

Chaînes de valeur durable : Les données ouvertes font la différence

Genève, 28-30 septembre 2016

La troisième édition du Forum pour le développement du commerce de l'ITC a souligné l'importance de collecter et d'analyser les données afin de permettre aux petits producteurs d'améliorer leurs moyens de subsistance en répondant plus efficacement à la demande des consommateurs pour des produits qui reflètent leurs valeurs sociales et environnementales. Les données ouvertes, et de sources diversifiées, sont essentielles pour favoriser le commerce durable, mais nécessitent des partenariats entre les agriculteurs, les entreprises et le gouvernement.

1. Forum mondial 2016 pour le développement des exportations à Colombo 2. Conférence mondiale et Prix du réseau des OPC 2016, Marrakesh  3. Caravane E-Commerce, Genève  4. Forum du commerce pour le développement durable 2016, Genève 

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RÉSULTATS INSTITUTIONNELS

RAPPORT ANNUEL 2016 81

Organisation intergouvernementale

L'Organisation mondiale du commerce (OMC) et l'ITC ont continué à travailler ensemble sur l'aide pour l'appui au commerce, en particulier la mise en œuvre de l'Accord de facilitation des échanges de l'OMC (AFE), afin de veiller à ce que les réformes des mesures à la frontière et des procédures douanières répondent aux besoins du secteur privé dans les pays en développement, en particulier les petites et moyennes entreprises (PME). Au Forum public de 2016 de l'OMC, l'ITC a organisé des discussions publiques sur l'autonomisation économique des femmes, les changements climatiques et le développement durable.

L'OMC et l'ITC, en partenariat avec le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies (DESA), ont lancé un nouveau système d'alerte en ligne, appelé ePing, pour aider les organismes gouvernementaux et les PME à suivre les notifications de gouvernement concernant les politiques de réglementation liées au commerce.

En collaboration avec la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), l'ITC et l'OMC ont publié les profils tarifaires internationaux annuels documentant les tarifs douaniers pour 161 membres de l'OMC ainsi que d'autres pays et zones douanières. Les données de la compilation sur les tarifs appliqués et les équivalents ad valorem sont tirés de la base de données de la Carte d'accès aux marchés de l'ITC. Les trois organisations collaborent également pour publier des statistiques annuelles sur le commerce mondial des services.

L'ITC a également travaillé avec l'OMC et la CNUCED pour mesurer les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs et des indicateurs liés au commerce des Objectifs de développement durable et de l'Agenda d'action d'Addis-Abeba sur le financement du développement. Dans le contexte du Groupe interorganisations des Nations Unies sur le commerce et les capacités productives, l'ITC a renforcé sa collaboration avec la CNUCED dans des domaines tels que l'information commerciale ; la facilitation des échanges ; l'emploi et les

chaînes de valeur mondiales ; et l'autonomisation économique des femmes, avec le lancement de SheTrades au Kenya lors de la XIVe conférence de la CNUCED.

L'ITC a continué d'être une agence d'exécution clé et partenaire du Cadre intégré amélioré (CIR), contribuant aux projets du volet 2 du CIR dans les pays les moins avancés (PMA) tels que le Bénin, le Tchad, les Comores, la Guinée et le Sénégal et en lançant de nouvelles activités au Togo.

L'ITC travaille avec la Division de statistique de l'ONU (UNSD) pour partager les données commerciales et développer une méthodologie commune pour détecter et corriger les irrégularités dans les données commerciales.

La Banque mondiale et l'ITC ont continué à travailler ensemble sur plusieurs fronts. Dans la région arabe, les deux organisations ont renforcé leur partenariat pour soutenir les PME en Tunisie, au Maroc et en Jordanie dans le commerce en ligne. En collaboration avec l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), ils ont publié un rapport indiquant des réformes politiques et des mesures d'assistance technique par lesquelles les gouvernements du G20 pourraient faciliter la participation des pays en développement et des PME aux réseaux de production multi-pays.

Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l'ITC ont poursuivi l'établissement conjoint de programmes pour la collaboration axée sur les pays dans les Comores, Madagascar, l'État de Palestine et le Rwanda. L’ONU-femme, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, et l'ITC ont soutenu les PME et les coopératives appartenant à des femmes dans l'État de Palestine pour qu'elles deviennent plus compétitives et accroissent leur participation dans les chaînes de valeur orientées vers l'exportation.

L'ITC a continué de travailler avec d'autres organismes des Nations Unies pour coordonner l'assistance par l'intermédiaire des équipes de pays des Nations Unies (UNCT) et des

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Partenariats

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RÉSULTATS INSTITUTIONNELS

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cadres des Nations Unies pour l'aide au développement (UNDAF) dans l'État de Palestine, ainsi que pour mettre en œuvre un projet de commerce et de développement de l'ONU au Rwanda et en République-Unie de Tanzanie.

L'ITC et l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) ont renforcé leur partenariat stratégique et opérationnel. L'OMT a ouvert un bureau à Genève dans le bâtiment de l'ITC et les deux organisations ont travaillé ensemble pour promouvoir le tourisme inclusif dans les îles du Pacifique et le Myanmar.

L'Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) et l'ITC ont lancé un projet commun au Sri Lanka visant à accroître la compétitivité internationale des PME. Ces interventions complètent le travail commun dans d'autres régions d'Afrique et d'Asie.

L'Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) et l'ITC ont lancé un projet pilote en Iran pour promouvoir l'innovation collaborative en technologie et élaborer une approche conjointe ITC-OMPI sur la stratégie de propriété intellectuelle et l'innovation, et la commercialisation. Le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, le Conseil norvégien des réfugiés et l'ITC ont collaboré à la création de meilleures opportunités économiques pour les réfugiés dans le cadre d'un projet pilote en Ouganda.

L'ITC, par l'intermédiaire de son programme Les jeunes et le commerce, a rejoint l'Initiative mondiale de l'Organisation internationale du travail (BIT) sur les emplois décents pour les jeunes, premier effort du système des Nations Unies ; pour promouvoir l'emploi des jeunes dans le monde entier.

Le Pacte mondial des Nations Unies (UNGC) et l'ITC ont poursuivi leurs efforts pour relier les femmes entrepreneurs des pays en développement aux marchés par le biais de chaînes de valeur internationales.

Dans le cadre du projet de soutien au commerce et aux investissements indiens pour l'Afrique (SITA), l'ITC collabore avec le Programme alimentaire mondial (PAM) pour faciliter les liens commerciaux directs entre les agriculteurs africains et

les acheteurs indiens. L'ITC a lancé un partenariat avec l' Organisation internationale pour les migrations (OIM) sur l'élaboration de programmes de moyens de subsistance pour les communautés de migrants, y compris un programme pilote sur l'engagement des micro, petites et moyennes entreprises (MPME) et la diaspora arabe pour soutenir la croissance économique axée sur l'exportation en Afrique du Nord.

Organisations régionales

L'ITC et la Commission de l'Union africaine (CUA) ont poursuivi leur partenariat pour élaborer et mettre en œuvre des programmes qui soutiennent les priorités d'intégration commerciale énoncées dans le plan stratégique 2014-2017 de la CUA. Ce travail, qui contribue aux efforts d'intégration de l'Union africaine et des communautés économiques régionales et à leur Agenda 2063 pour la croissance et le développement, a inclus le soutien à la création d'un Observatoire du commerce et d'un Conseil africain des entreprises.

Le marché commun pour l'Afrique orientale et australe (COMESA) et l'ITC ont publié un rapport soulignant la nécessité de renforcer les services de soutien aux entreprises transfrontalières, ainsi que la participation directe des fournisseurs de services aux processus d'intégration régionale, afin d'accélérer le commerce, la croissance économique et l'emploi dans la région.

La Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC) et l'ITC ont commencé à mettre en place un projet commun pour permettre aux PME d'intensifier leurs affaires à la fois dans la région et dans le reste du monde.

L'ITC et l' Union économique et monétaire de l'Afrique de l'Ouest (plus connue sous le nom de l'UEMOA) se sont appuyés sur une collaboration antérieure pour établir un projet commun visant à promouvoir les exportations du bloc de huit membres ainsi qu'à approfondir l'intégration commerciale et améliorer l'environnement commercial au sein de la région.

1. Ouverture officielle du bureau de liaison de l'Organisation mondiale du tourisme 2. L'Union européenne et le projet de lancement des Nations Unies soutiennent le commerce au Sri Lanka 3. Forum public de l'OMC 2016

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RÉSULTATS INSTITUTIONNELS

RAPPORT ANNUEL 2016 83

L'ITC et la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) ont travaillé ensemble sur le réseautage des entreprises et ont élaboré un plan d'action pour mettre en œuvre le Cadre de politique de développement industriel de la Communauté.

L'ITC a poursuivi sa collaboration avec le Groupe de la Banque islamique de développement (ISDB), en particulier avec la Société internationale de financement du commerce islamique (CIIFC), pour fournir une assistance technique au Groupe arabe à l'OMC à Genève afin de renforcer les institutions d'appui au commerce et à l’investissement (IACI) et d'aborder les mesures non tarifaires (MNT) affectant le commerce intra-arabe. Grâce à l'École de commerce des PME de l'ITC, l'IsDB et l'ITC ont lancé un programme d'apprentissage en ligne sur l'accès aux marchés halal.

L'ITC s'est également associé à la Ligue des États arabes (LAS) pour contribuer à l'accélération de la mise en œuvre de l'Accord de libre-échange arabe (GAFTA) en définissant les solutions aux obstacles non tarifaires au commerce.

L'ITC et la Banque de développement d'Amérique latine (CAF) ont poursuivi leur collaboration sur les MNT en Colombie et en Équateur et ont avancé dans leur travail conjoint pour améliorer la contribution du commerce du cacao à l'amélioration des moyens de subsistance et à la protection de la biodiversité au Pérou.

L'ITC a collaboré avec la banque de développement des Caraïbes (CDB) pour créer le Service d'information commerciale des Bahamas (BTIS) comme une plate-forme pour l'information commerciale, le dialogue et la prise de décision éclairée parmi les entreprises. Les deux organisations ont également collaboré à l'évaluation de l'industrie de l’amarante à Saint-Vincent-et-les Grenadines et à l'amélioration de l'infrastructure pour la sécurité et la qualité alimentaire du sous-secteur des condiments à la Barbade.

L'ITC a travaillé avec l'Institut caribéen de recherche et de développement agricoles(CARDI) pour améliorer les possibilités de revenus et d'emplois, la sécurité alimentaire et la compétitivité globale du secteur de la noix de coco des Caraïbes.

La direction générale de la Commission européenne du commerce et l'ITC ont publié une étude sur l'effet des MNT sur les PME européennes. L'ITC collabore également avec la Direction générale de la coopération et du développement international (DG DEVCO) de la Commission pour aider les entreprises des pays en développement, en particulier les PME, à participer au commerce international.

L’ITC a intensifié sa collaboration avec l’ensemble des pays ACP, en mettant l’accent sur l’augmentation de la valeur ajoutée et du commerce dans les secteurs agro-alimentaire et des services.

L'ITC a continué de collaborer avec le secrétariat de l'Accord de libre-échange de l'Europe centrale (ALECE) pour s'attaquer aux MNT qui freinent les échanges au sein du bloc.

L'ITC s'est associé à World Alliance for Quality pour lancer Global Platform for Quality (GPQ), une initiative qui vise à permettre aux PME de répondre à l'éventail croissant des exigences techniques et des normes requises par les acheteurs internationaux.

L'ITC a signé un protocole d'accord avec l'Institut des normes et de la métrologie pour les pays islamiques (SMIIC) pour collaborer à des initiatives, notamment en augmentant la transparence et la connaissance des normes halal ainsi que le renforcement de capacités des organismes de normalisation et des PME.

Institutions partenaires nationales

L'Agence de promotion des exportations commerciales (TEPA) de Sainte-Lucie et l'ITC ont avancé dans leur partenariat pour stimuler les capacités d'exportation des entreprises, ouvrant la voie à une mise à jour de la Stratégie nationale d'exportation de 2004 (NES) de Sainte-Lucie.

L'ITC s'est associé à Maroc Export pour organiser la 11e Conférence et les Prix Mondiaux du Réseau de l'Organisation de promotion du commerce (WOPC) à Marrakech, au Maroc. La conférence a abordé l'avenir de la promotion du commerce et de l'investissement.

4. Signature d'un protocole d'accord avec le CIIFC sur l'Initiative Aide pour le commerce pour les États Arabes  5. Signature d'un protocole d'accord entre la Commission du Sri Lanka pour le développement des exportations et l'ITC pour le WEDF 2016  6. Protocole d'accord entre l'ITC et l'Agence de promotion des exportations de Sainte-Lucie

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RÉSULTATS INSTITUTIONNELS

84 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

Le Conseil de développement des exportations du Sri Lanka (EDB) et l'ITC ont organisé conjointement le 16e Forum mondial pour le développement des exportations à Colombo. L'événement s'est concentré sur la croissance inclusive et la création d'emplois par le commerce.

L'ITC et la Banque de développement du Qatar (QDB) ont collaboré à une initiative conjointe pour renforcer la compétitivité du secteur privé du pays, notamment pour élaborer une feuille de route stratégique pour le développement du commerce visant à orienter la diversification économique.

L'ITC et le Centre néerlandais pour la promotion des importations en provenance des pays en développement, ont poursuivi leur coopération dans le cadre du programme Netherlands Trust Fund III au Bangladesh, au Kenya, en Ouganda et au Myanmar et ont entamé des discussions pour une collaboration ultérieure dans une phase ultérieure de l'initiative. L'École de commerce des PME de l'ITC a travaillé avec le CBI et le bureau de promotion des importations de sequa gGmbH, une organisation allemande de développement du secteur privé, pour élaborer et diffuser un cours en ligne sur la responsabilité sociale des entreprises. Avec Switzerland Global Enterprise (S-GE), l'ITC a mis à niveau un test d'aptitude à l'exportation pour les organisations de promotion du commerce de Bosnie, d'Ukraine et de Serbie et les associations sectorielles.

L'ITC a continué de travailler conjointement avec le Département du développement international du Royaume-Uni (DFID)et le Fonds de développement Chine-Afrique (CADFund) sur la phase de « mise à l'échelle » du projet Partenariat pour l'investissement et la croissance en Afrique (PIGA).

L'ITC et Expertise France ont coopéré pour une initiative pilote visant à dispenser des formations en ligne de six semaines pour les jeunes entrepreneurs et aspirants en Libye.

Secteur privé et fondations

La société agroalimentaire PepsiCo et l'ITC ont continué de travailler conjointement pour développer un outil de gestion de la durabilité pour les fournisseurs agricoles de PepsiCo, recueillir des données et renforcer la résilience aux niveaux des exploitations et du paysage dans le cadre de l'Initiative d'agriculture durable de l'entreprise.

L'ITC et eBay, la société de commerce électronique, ont formé un nouveau partenariat pour renforcer les capacités des PME des pays en développement et des PMA à participer au commerce numérique mondial. Les PME participant au programme e-Solutions de l'ITC auront accès au réseau logistique d'eBay.

L'ITC et le géant de la logistique DHL ont élargi leur collaboration pour couvrir la facilitation des échanges et la logistique afin de permettre à plus d'entreprises africaines de faire des affaires en ligne. Les deux organisations ont collaboré avec eBay pour organiser une caravane e-Commerce (série de magasins itinérants visant à générer des ventes directes et en ligne pour des produits des PME travaillant avec l'ITC) en Suisse.

L'ITC et la société chinoise de commerce électronique Alibaba ont lancé un guide pour aider les PME asiatiques à comprendre comment vendre leurs produits et services sur les plates-formes virtuelles chinoises.

L'ITC et Barclays Bank du Kenya ont lancé un partenariat dans le cadre de l'initiative SheTrades visant à développer des compétences en gestion financière et commerciale pour 10 000 femmes entrepreneurs locales afin de leur permettre de se connecter aux opportunités commerciales internationales. Google a accepté d'être le partenaire technologique de l'ITC qui fournit un soutien technique et une assistance marketing pour les activités technologiques de l'initiative SheTrades, y compris pour les applications Web et mobiles.

1. Le CBI signe les principes du commerce pour le développement durable 2. Protocole d'accord entre eBay et l'ITC

21

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RÉSULTATS INSTITUTIONNELS

RAPPORT ANNUEL 2016 85

3. Signature du partenariat SheTrades Kenya avec Barclays 4. L'ITC et les membres de la World Alliance for Quality mettent en place une plate-forme mondiale pour aider les PME

L'Initiative de la mode éthique de l'ITC s'est associée à plusieurs entreprises du secteur privé en 2016 : avec la marque de style de vie Karen Walker pour publier une nouvelle collection « Made in Kenya » ; Avec la société espagnole de chaussures Camper pour lancer un projet à long terme pour fabriquer des chaussures et créer des emplois équitables et dignes en Éthiopie tout en minimisant les impacts sur l'environnement ; et avec l'événement de mode italien Pitti Immagine Uomo pour promouvoir de jeunes concepteurs de mode talentueux d'Afrique.

L'ITC a continué de travailler avec Parodi Group, un producteur et commerçant de miel installé en Argentine, pour stimuler les volumes d'exportation et la qualité du miel en provenance de Zambie.

L'ITC et Bosch, le géant allemand de l'électronique, ont continué à former les PME d'Afrique de l'Est en une méthodologie de rationalisation des processus afin de réduire l'inefficacité.

L'ITC et The Body Shop ont poursuivi leur projet pilote dans le secteur du beurre de karité du Ghana afin de permettre aux agricultrices et aux producteurs d'améliorer leurs revenus et l'environnement durable.

L'ITC s'est associé à Fair Trade Africa, Fair Trade Max HavelaarSuisse et Chocolats Halba pour diversifier les sources de revenus et réduire les risques pour les petits exploitants dans le secteur du cacao.

L'ITC a continué de travailler avec l' Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et Kering pour créer des incitations économiques pour la conversation de la biodiversité en ce qui concerne les pythons en Asie du Sud-Est et les crocodiles à Madagascar. Sime Darby, une multinationale diversifiée installée en Malaisie, a appuyé le travail de l'ITC visant à aligner les efforts du gouvernement et du secteur privé pour atteindre les Objectifs de développement durable, en mettant particulièrement l'accent sur le secteur agroalimentaire.

Autres partenariats

L'ITC a continué de travailler avec Child Youth Finance International (CFYI), un réseau multi-sectoriel mondial dédié à l'amélioration des capacités financières des enfants et des jeunes, afin d'aider les jeunes entrepreneurs à accéder aux réseaux d'encadreurs et à influencer les investisseurs.

L'ITC et Youth Business International (YBI), un réseau mondial d'initiatives indépendantes sans but lucratif opérant dans 42 pays, ont créé un partenariat pour fournir aux jeunes entrepreneurs du monde entier les connaissances, les compétences et la capacité de profiter des opportunités commerciales internationales.

L'ITC et l’Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID) ont continué de coopérer sur une variété de sujets liés à la recherche, y compris les superaliments et la durabilité.

L'ITC et l'Institut universitaire européen (EUI) ont publié conjointement une étude sur la contribution des normes sociales et environnementales aux chaînes de valeur durables. Le document présente également un programme de recherche sur les normes volontaires de durabilité.

Le Centre de l'Université Duke pour la mondialisation, la gouvernance et la compétitivité (CGGC) et l'ITC ont signé un protocole d'accord pour la coopération institutionnelle sur l'analyse de la chaîne de valeur mondiale et le développement inclusif du secteur.

L'ITC et le Réseau mondial des banques d'exportation et d'importation et des institutions de financement du développement (G-NEXID) ont renouvelé leurs partenariats pour renforcer les PME et les institutions financières dans les pays en développement.

3 4

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RÉSULTATS INSTITUTIONNELS

86 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

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U N S D G I T C

U N S D G I T C

Appendices

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APPENDICES

94 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

APPENDICE IDOMAINES D’INTERVENTION ET PROGRAMMES DE L’ITC

DOMAINE D’INTERVENTION PROGRAMMES

1 Fournir une veille commerciale et économique

Transparence des échanges commerciaux

Mesures non tarifaires appliquées aux biens et services

Veille concurrentielle

2 Créer un environnement propice aux affaires

Stratégies de développement du commerce

Facilitation des échanges

Appui aux négociations commerciales et aux réformes politiques

3 Renforcer les institutions d’appui au commerce et à l’investissement

Renforcement des institutions d'appui au commerce et à investissement

4 Relier les PME aux chaînes de valeur internationales

La valeur ajoutée aux échanges commerciaux

E-Solutions : Faciliter le commerce grâce aux canaux numériques

5 Promouvoir et intégrer le commerce inclusif et vert

Programme au renforcement du rôle des femmes dans le commerce

Renforcement de la participation des communautés défavorisées au commerce

Les jeunes et le commerce

Commerce et environnement

6 Faciliter l’intégration économique régionale et les liens Sud-Sud

Stimuler le commerce régional

Commerce et les investissements Sud-Sud

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APPENDICES

RAPPORT ANNUEL 2016 95

LIEN ENTRE LES PROGRAMMES DE L'ITC ET LES OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE ET LEURS CIBLES

ODD CIBLES PROGRAMMES

Objectif 1Éradiquer la pauvreté sous toutes ses formes partout dans le monde

1.2 Réduire la proportion d’hommes, de femmes et d'enfants de tous âges vivant dans la pauvreté.

Tous les programmes

1.7 Créer des cadres de politique rationnels basés sur des stratégies de développement favorables aux pauvres et sensibles au genre.

Objectif 2Éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l'agriculture durable.

2.3 (1) Doubler la productivité et les revenus des producteurs d’aliments à petite échelle, en particulier des femmes. and (2) Donner accès à des connaissances, des marchés et des débouchés à valeur ajoutée.

Programme sur les MNT

Programme pour la transparence des échanges commerciaux

Programme commerce et environnement

Programme de renforcement au commerce en valeur ajoutée

2.4 Veiller à la mise en place de systèmes de production alimentaire durables.

Objectif 4Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie.

4.4 S'assurer que les jeunes et les adultes ont les compétences requises pour l’emploi, des emplois décents et l’esprit d’entreprise.

Programme Les jeunes et le commerce de l’ITC

Objectif 5Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles.

5.5 Veiller à la participation pleine et effective des femmes dans les affaires et le commerce et à l’égalité des chances.

Programme au renforcement du rôle des femmes dans le commerce

Programme E-Solutions

Programme commerce et environnement5a Soutenir l’égalité des droits des femmes aux ressources économiques.

5b Améliorer l’utilisation de la technologie pour promouvoir l’autonomisation des femmes.

Objectif 8Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous.

8.2 Atteindre des niveaux plus élevés de productivité économique grâce à la diversification, la modernisation et l'innovation technologique.

Tous les programmes

8.3(1) Promouvoir des politiques axées sur le développement qui favorisent les activités productives, la création d’emplois décents, l’entrepreneuriat, la créativité et l’innovation et (2) Stimuler la croissance des micro-entreprises et des petites et moyennes entreprises et facilitent leur intégration dans le secteur formel, y compris par l’accès aux services financiers

8.9 Mettre en œuvre des politiques visant à promouvoir un tourisme durable qui crée des emplois et fait la promotion des produits et de la culture locale.

8.11 Accroître l’aide pour l'appui au commerce.

Objectif 9Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation.

9.3 Accroître l’accès des PME aux services financiers et leur intégration dans les chaînes de valeur mondiales et les marchés internationaux.

Programme pour la transparence des échanges commerciaux

Stratégies de développement du commerce

Programme de renforcement au commerce en valeur ajoutée

9b Assurer un environnement politique favorable pour la diversification industrielle et l'augmentation de la valeur ajoutée.

Objectif 10Réduction des inégalités au sein et entre les pays.

10.1 Assurer une croissance des revenus des 40 pour cent de la population les plus pauvres

Appui aux négociations commerciales

Programme de renforcement au commerce en valeur ajoutée10.8 Mettre en place un traitement spécial et différencié pour les pays

en développement, en particulier les moins avancés, conformément aux accords de l’OMC.

Objectif 12Consommation et production responsables.

12.2 Parvenir à une gestion durable et à une utilisation rationnelle des ressources naturelles

Programme pour la transparence des échanges commerciaux

Programme commerce et environnement

Programme de renforcement au commerce en valeur ajoutée

12.6 Aider les entreprises à adopter des pratiques durables et à intégrer des informations sur le développement durable dans leurs cycles de rapports.

Objectif 16Promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et ouvertes à tous aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice et mettre en place, à tous les niveaux.

16.6 Soutenir des institutions efficaces, responsables et transparentes à tous les niveaux.

Renforcement des institutions d'appui au commerce et à investissement

Appui aux négociations commerciales16.7 Assurer une de décision réactive, inclusive, participative et représentative.

16.8 Assurer la participation des pays en développement dans les institutions de gouvernance mondiale.

Objectif 17Renforcer les moyens de mise en œuvre et revitaliser les partenariats mondiaux pour la réalisation des objectifs de développement durable.

17.10 Assurer un système commercial multilatéral universel, fondé sur des règles, ouvert, non discriminatoire et équitable dans le cadre de l’OMC.

Tous les programmes

17.11 Soutenir les exportations considérablement accrues des pays en développement, doublant la part des exportations mondiales des pays les moins avancés à l'horizon 2020.

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APPENDICES

96 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

APPENDICE IICOOPÉRATION TECHNIQUE DE L'ITC PAR RÉGION ET DOMAINE

DOMAINE D’INTERVENTION / PROGRAMME / PROJET D

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1 Fournir une veille commerciale et économique

Transparence des échanges commerciaux

Mécanisme de facilitation du commerce et de l’investissement Euro-Med : un outil en ligne et un réseau de résolution de problème

Union européenne n 743 441 59 %

Carte du potentiel à l'exportation ITF C1 n 200 193 96 %

Biens publics mondiaux : Carte d’accès au marché Union européenne,

Fédération Russe et Japon

n 1 308 966 74 %

Malawi : Améliorer les systèmes d’information et de statistiques commerciales

Union européenne n 90 35 39 %

Indice de compétitivité des PME ITF C1 n 50 13 25 %

Commerce pour le développement durable (T4SD)

Allemagne, Institut humanitaire pour

la coopération avec les pays en développement (HIVOS), ITF C1,

PepsiCo, Suisse, FEFAC, Danemark ;

UNEP, Initiative Sicthing IDH pour le commerce

durable (Pays-Bas), Initiative pour le

commerce durable (plate-forme SAI)

n 1 918 2 023 105 %

Améliorer la transparence du commerce grâce à des outils intégrés d'analyse du marché

Centre Islamique pour le

Développement du Commerce

n 0 8 -

Mesures non tarifaires appliquées aux biens et services

États arabes : Coordonner une approche régionale pour surmonter les obstacles commerciaux liés aux MNT

États-Unis n 750 137 18 %

Mesures non tarifaires (Phase II)

Union européenne, ITF C1,

Royaume-Uni, États-Unis

n 1 440 1 609 112 %

Veille concurrentielle

Veille concurrentielle ITF C1 n 40 24 60 %

Market Insider ITF C1 n 96 96 100 %

Note : ITF C1 fait référence au financement de base (aussi appelé « Premier comptoir, fonds d’affectation spéciale de l'ITC »). Il comprend des contributions non affectées et réservées à des fins génériques par des bailleurs de fonds, que l'ITC alloue conformément aux préférences de ces derniers dans le cadre du Plan stratégique de l'ITC.

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APPENDICES

RAPPORT ANNUEL 2016 97

DOMAINE D’INTERVENTION / PROGRAMME / PROJET D

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Myanmar : feuille de route pour la création du réseau national d’information commerciale

Royaume-Uni n 56 50 90 %

Fonds renouvelable IC / E-learning Fonds renouvelable n 300 248 83 %

Bahamas : Mise en place des services d'information commerciale de Bahamas (BTIS)

Banque de développement des

Caraïbes (CDB) n 0 106 -

2 Créer un environnement propice aux affaires

Stratégies de développement du commerce

Élaboration et gestion des stratégies à l'exportation ITF C1 n 623 620 99 %

Libéria : Stratégies pour le tourisme et le mobilier en boisCadre intégré renforcé (CIR) n 199 177 89 %

Tadjikistan : Stratégie nationale de sécurité alimentaire

OMC : Fonds pour l'application des normes et le

développement du commerce (FANDC)

n 45 39 86 %

Ukraine : Feuille de route pour le développement stratégique

Western NIS Enterprise Fund

(WNISEF)n 92 84 92 %

Qatar : Améliorer la compétitivité des PME Qatar n 203 267 131 %

Togo : Programme d'appui au commerce ITF C1 (BDF) n 17 0 0 %

Myanmar : Soutien de la gestion de la mise en œuvre de la stratégie nationale d'exportation

Allemagne n 0 83 -

Facilitation des échanges

Amélioration de l’environnement des affaires pour les PME exportatrices par le biais de la facilitation des échanges

Qatar, CNUCED, ITF C1 n 1 006 493 49 %

Experts associés - Facilitation des échanges Italie n 10 131 1 320 %

Appui aux négociations commerciales et aux réformes politiques

Experts associés - Négociation et politique commerciale pour les entreprises

France n 100 28 28 %

ALECE : aborder les barrières d'accès au marché Allemagne n 45 23 52 %

Pakistan : Aide à l'élaboration et à la mise en œuvre de la politique commerciale et de la réforme réglementaire pour améliorer les débouchés à l'exportation

Union européenne / ONUDI n 50 21 42 %

Appui aux négociations commerciales ITF C1 n 200 199 99 %

Tadjikistan : Négociations d'accession à l'OMC - conseils politiques et renforcement des capacités (premier volet)

Suisse n 99 140 141 %

Experts associés - Appui aux négociations commerciales et aux réformes de politique

Finlande n 0 56 -

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APPENDICES

98 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

DOMAINE D’INTERVENTION / PROGRAMME / PROJET D

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3 Renforcer les institutions d’appui au commerce et à l’investissement

Renforcement des institutions d'appui au commerce et à investissement

AIM for Results : AIM for Results : Amélioration de la performance des IACI et mesure - (Phase I)

ITF C1 n 600 599 100 %

Sainte-Lucie : Renforcer l'infrastructure institutionnelle pour la promotion de l'exportation

Sainte-Lucie, ITF C1 n 464 92 20 %

Fonds renouvelable IACI Fonds renouvelable n 40 82 205 %

Zambie : emplois verts Une ONU n 100 125 125 %

Barbade : Renforcer l'infrastructure de sécurité et de qualité alimentaire dans le sous-secteur des condiments

Banque de développement des

Caraïbes (CDB) n 0 94 -

4 Relier les PME aux chaînes de valeur internationales

La valeur ajoutée aux échanges commerciaux

Afghanistan : Assistance technique liée au commerce Union européenne n 650 159 25 %

Expert associé : Bureau pour l'Asie et le Pacifique Japon n 150 131 88 %

Bangladesh : Compétitivité des exportations dans le secteur IT & ITES (NTF III)

Pays-Bas n 439 439 553 126 %

Bénin : Renforcement des capacités de production et des capacités commerciales

Cadre intégré renforcé (CIR) n 226 278 123 %

Région caribéenne : Développement des produits à valeur ajoutée et du commerce intrarégional pour améliorer les moyens de subsistance tirés des noix de coco

Union européenne n 1 200 1 336 111 %

Tchad : Améliorer la compétitivité de l'industrie de la gomme arabique

Cadre intégré renforcé (CIR) n 120 95 79 %

Comores : Améliorer la compétitivité des filières de vanille et de l'ylang-ylang et exportations des clous de girofle

Cadre intégré renforcé (CIR) n 380 440 116 %

Partenariat avec DHL : Élaborer une offre innovante en matière de transport et de logistique

DHL n 83 85 102 %

Équateur : Développer l'exportation de services

Équateur / Corporación E Promoción E

Exportaciones E Inversiones (CORPEI)

n 81 45 56 %

Fonds renouvelable ECS Fonds renouvelable n 100 154 154 %

Gestions du Programme de compétitivité à l'exportation (NTF III)

Pays-Bas n 555 696 125 %

Fidji : Amélioration des principaux services destinés à l'agriculture

Union européenne n 580 452 78 %

Fidji : Amélioration des principaux services destinés à l'élevage et des produits dérivés

Union européenne n 1 215 1 418 117 %

Gambie : Compétitivité sectorielle et diversification des exportations

Cadre intégré renforcé (CIR) n 16 23 146 %

Page 95: Rapport Annuel 2016 - intracen.org · PME 2016 3. Lancement de l'initiative SheTrades, Nigéria 4. Forum mondial 2016 pour le développement des exportations à Colombo 5. Gagnants

APPENDICES

RAPPORT ANNUEL 2016 99

DOMAINE D’INTERVENTION / PROGRAMME / PROJET D

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Guinée : Développement du secteur de la mangue Cadre intégré renforcé (CIR) n 202 159 78 %

Kenya : Améliorer la compétitivité des exportations de l'industrie IT et ITES (NTF III)

Pays-Bas n 455 440 97 %

Kenya : Améliorer la compétitivité des exportations dans l'industrie de l'avocat (NTF III)

Pays-Bas n 386 464 120 %

Kirghizistan : Renforcement de la compétitivité à l'exportation des PME dans le secteur du textile et de l'habillement et optimisation de la capacité des institutions à soutenir le commerce

Suisse n 453 458 101 %

Lesotho : Productivité horticole et développement du commerce

Cadre intégré renforcé (CIR) n 901 750 83 %

Maroc : Développement des exportations pour la création d’emplois

Canada n 1 100 872 79 %

Myanmar : Tourisme inclusif axé sur l’État de Kayah (NTF III) Pays-Bas n 760 1 006 132 %

STDF Myanmar : Améliorer la sécurité alimentaire et la conformité aux mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) pour accroître les revenus d'exportation dans la chaîne de valeur des oléagineux

OMC : Fonds pour l'application des normes et le

développement du commerce (FANDC)

n 400 166 42 %

Rwanda : Stimuler la compétitivité internationale des groupes de PME

Une ONU n 350 196 56 %

Adjoint : Bureau pour l’Asie et le Pacifique Corée du Sud n 306 240 79 %

Sénégal : Améliorer la compétitivité de l'industrie de la mangue

Cadre intégré renforcé (CIR) n 300 366 122 %

Sri Lanka : Améliorer la sécurité et la qualité des fruits et légumes srilankais

OMC : Fonds pour l'application des normes et le

développement du commerce (FANDC)

n 51 70 138 %

Sri Lanka : Assistance relative au commerce Union européenne n 650 211 33 %

Tadjikistan : Renforcement de la compétitivité à l'exportation des PME dans le secteur du textile et de l'habillement et optimisation de la capacité des institutions à soutenir le commerce

Suisse n 752 740 98 %

Tanzanie : Intégration de l’offre de la chaîne de valeur de l’horticulture dans le tourisme

Une ONU n 254 222 87 %

Tanzanie : Intégration de l’offre de la chaîne de valeur de l’horticulture dans le tourisme - Composante SECO

Suisse n 273 165 60 %

Les échanges dans les services : Veille commerciale, développement de partenariat et assistance technique

ITF C1, Chine n 80 173 216 %

Extension des exportations de services des pays en développement et des PMA par le biais de la Foire internationale du commerce des services de Chine

Chine n 200 192 96 %

Tunisie : Renforcer la compétitivité de la chaîne de valeur du textile et des vêtements

Suisse n 1 000 903 90 %

Ouganda : Améliorer la compétitivité à l'exportation de l'industrie du café (NTF III)

Pays-Bas n 105 124 119 %

Kenya : Améliorer la compétitivité des exportations de l'industrie IT et ITES (NTF III)

Pays-Bas n 327 338 103 %

Ukraine : Relier les PME de la filière des fruits et légumes aux chaînes de valeur nationales et mondiales

Suède, ITF C1 (BDF) n 725 335 46 %

Page 96: Rapport Annuel 2016 - intracen.org · PME 2016 3. Lancement de l'initiative SheTrades, Nigéria 4. Forum mondial 2016 pour le développement des exportations à Colombo 5. Gagnants

APPENDICES

100 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

DOMAINE D’INTERVENTION / PROGRAMME / PROJET D

ON

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Enterprise Diagnostic Platform (Valeur ajoutée aux initiatives commerciales)

ITF C1 n 200 186 93 %

Zimbabwe : Renforcer le cadre institutionnel pour les mesures sanitaires et phytosanitaires

Union européenne n 650 636 98 %

Zimbabwe : Appui au commerce et développement du secteur privé

Union européenne n 614 1 090 177 %

Togo : Renforcement des capacités productives et commerciales de la filière soja

Cadre intégré renforcé (CIR) n 0 88 -

Mali : Appui au développement des Exportations ITF C1 (BDF) n 13 18 136 %

Experts associés - compétitivité des secteurs Pays-Bas n 0 137 -

Développement de projets au titre de la phase II du CIR (Djibouti, Mauritanie, Guinée-Bissau, Libéria)

ITF C1 (BDF) n 18 14 81 %

Partenariats orientaux : Encourager l'intégration des PME dans les chaînes de valeur de l'Union européenne

ITF C1 (BDF) n 29 30 103 %

Soutenir les services d'exportation des PMA grâce à une dérogation de services pour les PMA

Suède n 0 65 -

Saint-Vincent-et-les-Grenadines évaluation du respect du marché, de la technologie et de la sécurité alimentaire pour l'industrie de l'amarante

Banque de développement des

Caraïbes n 0 70 -

Zambie : Fourniture de l'ATLC Union européenne n 0 176 -

BHOUTAN : ATLC ITF C1 (BDF) n 0 24 -

Experts associés : Bureau de la Directrice exécutive (DEI) Allemagne n 0 45 -

Madagascar : Développement des exportations ITF C1 (BDF) n 0 3 -

La valeur ajoutée aux échanges commerciaux ITF C1 n 0 33 -

E-Solutions : Faciliter le commerce grâce aux canaux numériques 187 446 238 %

E-solutions : outils de base et formation ITF C1 n 100 97 97 %

États arabes : Développement des exportations des PME grâce aux marchés virtuels

Banque mondiale n 1 000 737 74 %

5 Promouvoir et intégrer le commerce inclusif et vert

Programme au renforcement du rôle des femmes dans le commerce

Afrique : Amélioration des bénéfices économiques revenant aux femmes dans la filière café (Femmes et commerce, Phase II)

Royaume-Uni, ITF C1 n 461 404 88 %

Faciliter les échanges commerciaux transfrontaliers des femmes et des MPME dans la Communauté d'Afrique de l'Est – phase II

Royaume-Uni n 40 23 59 %

Autonomisation économique des femmes dans les pays de l'Association des pays riverains de l'Océan indien (IORA)

Australie n 432 257 59 %

Éthiopie et Mongolie : Soutien aux entreprises détenues par des femmes dans le secteur du textile et des vêtements (Les Femmes et le commerce Phase II)

ITF C1 n 228 225 99 %

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APPENDICES

RAPPORT ANNUEL 2016 101

DOMAINE D’INTERVENTION / PROGRAMME / PROJET D

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Ghana : Amélioration de la compétitivité des femmes dans la chaîne de valeur de l’igname (Femmes et commerce Phase II)

Royaume-Uni, ITF C1 n 154 198 129 %

Pacifique : Autonomisation économique des femmes dans le Pacifique (Les femmes et le commerce Phase II)

Australie n 907 704 78 %

Palestine : Améliorer le développement des PME détenues par les femmes (Femmes et commerce Phase II)

Royaume-Uni, ITF C1 n 37 41 111 %

Palestine : Créer un guichet unique pour le développement d'entreprises viables

SDG Fund n 197 179 91 %

La Plateforme mondiale d'action pour l'approvisionnement auprès des commerçantes (Femmes et commerce Phase II)

Royaume-Uni, ITF C1 n 798 556 70 %

Programme sur les femmes et le commerce Phase II - Gestion de programme

Australie, Royaume Uni n 1 813 1 616 89 %

Zambie : Autonomisation des femmes dans le secteur du coton (Femmes et commerce - Phase II)

Royaume-Uni n 37 24 64 %

Afrique de l'Est : Autonomiser les femmes au commerceTrademark East

Africa (TMEA) n 0 143 -

Renforcement de la participation des communautés défavorisées au commerce

Cambodge : Programme de diversification et d'expansion des exportations - Soie de grande valeur

Cadre intégré renforcé (CIR) n 67 63 94 %

Initiative de mode éthique : Label privé ITF C1 n 150 146 98 %

Ghana : Création de liens durables avec les marchés d'exportation et une chaîne d'approvisionnement pour la mode éthique et les produits d'art de vivre (Initiative de mode éthique)

Suisse n 71 101 142 %

Haiti : Initiative mode éthique États-Unis n 200 297 148 %

République démocratique populaire lao : Amélioration du tourisme durable, de la production propre et des capacités d'exportation

Suisse/CIR n 73 83 115 %

Népal - Valorisation du secteur pashmina et appui au commerce

Cadre intégré renforcé (CIR) n 467 541 116 %

Programme communautés défavorisées et commerce ITF C1, Japon n n 1 123 1 052 94 %

Kenya : Relier les réfugiés de Dadaab aux opportunités de marché habilitées par l'informatique (Initiative pour l'emploi et les compétences des réfugiés, RESI :Phase pilote)

ITF C1 n 147 153 104 %

Experts associés: Les communautés pauvres et le commerce

Allemagne n n 61 138 227 %

Les jeunes et le commerce

Accélérer le Programme jeunes et commerce au Maroc ITF C1 (BDF) n 23 0 0 %

Le programme « Jeunes et commerce » ITF C1 n 100 72 72 %

Autonomisation de la jeunesse de Gambie ITF C1 (BDF) n 0 29 -

Programme commerce et environnement

Expert associé - Commerce et environnement Allemagne n 159 157 99 %

Namibie : Soutenir la compétitivité commerciale des PME ITF C1 (BDF) n 20 15 77 %

Initiative de mode éthique : Label privé ITF C1 n 500 425 85 %

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APPENDICES

102 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

DOMAINE D’INTERVENTION / PROGRAMME / PROJET D

ON

ATE

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6 Faciliter l’intégration économique régionale et les liens Sud-Sud

Stimuler le commerce régional

Afrique : Stratégies sectorielles régionales pour le coton Union européenne n 11 48 432 %

États arabes : Initiative Aide pour le commerce

Corporation islamique

internationale pour le financement du commerce (CIIFC)

n 1 000 636 64 %

Expert associé : Office of Africa Finlande n 92 108 118 %

Communauté d'Afrique de l'Est : commerce et intégration régionale

ITF C1 n 552 551 100 %

Kenya : Promotion du commerce intrarégional en Afrique de l’Est

ITF C1 n 397 381 96 %

Tanzanie : Promotion du commerce intrarégional en Afrique de l’Est

ITF C1 n 523 582 111 %

Promotion du commerce et valorisation du coton africain Union européenne n 350 168 48 %

UEMOA : Projet de développement Union européenne n 400 0 0 %

Zambie : Promotion du commerce intrarégional en Afrique de l’Est

ITF C1 n 503 501 100 %

Ouganda : Améliorer les moyens de subsistance des personnes déplacées et des communautés hôtes en Ouganda à travers le commerce

ITF C1 (BDF) n 3 0 0 %

Expert associé : Office of Africa Pays-Bas n 0 164 -

Afrique de l'Ouest : Route du Coton C4 ITF C1 (BDF) n 0 8 -

Madagascar : Prestation d'assistance technique dans le cadre du projet de renforcement des capacités d'intégration régionale

Mécanisme de soutien à l'intégration régionale COMESA /

EU (EU-RISM)

n 0 69 -

Zimbabwe : Projet d'intégration régionale et de renforcement des capacités pour le secteur du coton au vêtement

Mécanisme de soutien à l'intégration régionale COMESA /

EU (EU-RISM)

n 0 265 -

Commerce et investissements Sud-Sud

PMA d'Asie : Amélioration de la capacité d'exportation pour le commerce intrarégional

Chine n 300 279 93 %

Partenariats pour l'investissement et la croissance en Afrique (phase d'évaluation de la portée et de conception)

Royaume-Uni n 1 136 917 81 %

Soutien au commerce et à l’investissement indien en Afrique (SITA)

Royaume-Uni n 3 900 5 200 133 %

7 Institutionnel (TI et performance, Visibilité et partenariats)

Systèmes d’information améliorés ITF C1 n 130 75 58 %

Adhésion : Fondation Mo Ibrahim Fondation Mo Ibrahim n 100 114 114 %

Gestion axée sur les résultats ITF C1 n 40 31 77 %

Visibilité et partenariats ITF C1 n 422 385 91 %

Fonds de développement de l’entreprise ITF C1 (BDF) n 347 0 -

Page 99: Rapport Annuel 2016 - intracen.org · PME 2016 3. Lancement de l'initiative SheTrades, Nigéria 4. Forum mondial 2016 pour le développement des exportations à Colombo 5. Gagnants

APPENDICES

RAPPORT ANNUEL 2016 103

APPENDICE IIIPROJETS ET PROGRAMMES NATIONAUX ET RÉGIONAUX DE L’ITC PAR PAYS

PAYS/RÉGION � PROGRAMMES MONDIAUX ET RÉGIONAUX � PROJETS PAR PAYS

AFGHANISTAN � PMA d'Asie : Amélioration de la capacité d'exportation pour le commerce intrarégional

� Afghanistan : Assistance relative au commerce

ALBANIE � AIM for results : Amélioration de la performance et de la mesure des IACI (Phase I)

� ALECE : aborder les barrières d'accès au marché

ALGÉRIE � États arabes : Initiative Aide pour le commerce

� Mécanisme de facilitation du commerce et de l’investissement Euro-Med : un outil en ligne et un réseau de résolution de problème

ANGOLA � Afrique : Stratégies sectorielles régionales pour le coton

ARMÉNIE � Partenariats orientaux : Encourager l'intégration des PME dans les chaînes de valeur de l'Union européenne

AZERBAIJAN � Partenariats orientaux : Encourager l'intégration des PME dans les chaînes de valeur de l'Union européenne

BAHAMAS � Mise en place des services d'information commerciale des Bahamas (BTIS)

BAHREÏN � États arabes : Initiative Aide pour le commerce

BANGLADESH � AIM for results : Amélioration de la performance et de la mesure des IACI (Phase I)

� PMA d'Asie : Amélioration de la capacité d'exportation pour le commerce intrarégional

� Gestions du Programme de compétitivité à l'exportation (NTF III)

� Bangladesh : Compétitivité des exportations dans le secteur IT & ITES (NTF III)

BARBADE � AIM for results : Amélioration de la performance et de la mesure des IACI (Phase I)

� Barbade : Renforcer l'infrastructure de sécurité et de qualité alimentaire dans le sous-secteur des condiments

BÉLARUS � Partenariats orientaux : Encourager l'intégration des PME dans les chaînes de valeur de l'Union européenne

BELIZE � AIM for results : Amélioration de la performance et de la mesure des IACI (Phase I)

� Région caribéenne : Développement des produits à valeur ajoutée et du commerce intrarégional pour améliorer les moyens de subsistance tirés des noix de coco

BÉNIN � Afrique : Stratégies sectorielles régionales pour le coton

� Afrique de l'Ouest : Route du Coton C4

� Bénin CIR : Renforcement des capacités de production et commerciale

BHOUTAN � Bhutan : assistance liée au commerce*

BOSNIE-HERZÉGOVINE � ALECE : aborder les barrières d'accès au marché

BURKINA FASO � Afrique : Stratégies sectorielles régionales pour le coton

� AIM for results : Amélioration de la performance et de la mesure des IACI (Phase I)

� Initiative de mode éthique : Label privé

� Ghana : Création de liens durables avec les marchés d'exportation et une chaîne d'approvisionnement pour la mode éthique et les produits d'art de vivre (EFI)

� Programme communautés défavorisées et commerce

� Afrique de l'Ouest : Route du Coton C4

* Financé par le Fonds de développement de l’entreprise

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APPENDICES

104 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

PAYS/RÉGION � PROGRAMMES MONDIAUX ET RÉGIONAUX � PROJETS PAR PAYS

BURUNDI � Afrique : Amélioration des bénéfices économiques revenant aux femmes dans la filière café (Femmes et commerce, Phase II)

� Communauté d'Afrique de l'Est : commerce et intégration régionale

� Communauté d'Afrique de l'Est : Facilitation du commerce pour les commerçants femmes informels et transfrontaliers et les TPME (Phase II)

CAMBODGE � PMA d'Asie : Amélioration de la capacité d'exportation pour le commerce intrarégional

� Initiative de mode éthique : Label privé

� Programme communautés défavorisées et commerce

� Cambodge : Programme de diversification et d'expansion des exportations I : Soie de grande valeur

CAMEROUN � Afrique : Amélioration des bénéfices économiques revenant aux femmes dans la filière café (Femmes et commerce, Phase II)

� Afrique : Stratégies sectorielles régionales pour le coton

RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE � Afrique : Stratégies sectorielles régionales pour le coton

TCHAD � Afrique : Stratégies sectorielles régionales pour le coton

� Afrique de l'Ouest : Route du Coton C4

� Projet de Renforcement des Capacités Commerciales de la Filière Gomme Arabique Tchadienne

CHINE � Partenariats pour l'investissement et la croissance en Afrique (phase d'évaluation de la portée et de conception)

COMORES � Comores : Améliorer la compétitivité des filières de vanille et de l'ylang-ylang et exportations des clous de girofle

CÔTE D’IVOIRE � Afrique : Stratégies sectorielles régionales pour le coton

RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

� Afrique : Stratégies sectorielles régionales pour le coton

DJIBOUTI � Autonomisation économique des femmes dans les pays de l'Association des pays riverains de l'Océan indien (IORA)

� CIR Phase II (Djibouti, Mauritanie, Guinée-Bissau, Libéria)*

DOMINIQUE � Région caribéenne : Développement des produits à valeur ajoutée et du commerce intrarégional pour améliorer les moyens de subsistance tirés des noix de coco

RÉPUBLIQUE DOMINICAINE � AIM for results : Amélioration de la performance et de la mesure des IACI (Phase I)

� Région caribéenne : Développement des produits à valeur ajoutée et du commerce intrarégional pour améliorer les moyens de subsistance tirés des noix de coco

ÉQUATEUR � Équateur : Développer l'exportation de services

ÉGYPTE � États arabes : Initiative Aide pour le commerce

� Mécanisme de facilitation du commerce et de l’investissement Euro-Med : un outil en ligne et un réseau de résolution de problème

ÉTHIOPIE � Afrique : Amélioration des bénéfices économiques revenant aux femmes dans la filière café (Femmes et commerce, Phase II)

� Afrique : Stratégies sectorielles régionales pour le coton

� Initiative de mode éthique : Label privé

� Éthiopie et Mongolie : Soutien aux entreprises détenues par des femmes dans le secteur du textile et des vêtements (Les Femmes et le commerce Phase II)

� Partenariats pour l'investissement et la croissance en Afrique (phase d'évaluation de la portée et de conception)

� Programme communautés défavorisées et commerce

� Soutien au commerce et à l’investissement indien en Afrique (SITA)

FIDJI � Fidji : Amélioration des principaux services destinés à l'agriculture

� Fidji : Amélioration des principaux services destinés à l'élevage et des produits dérivés

GAMBIE � AIM for results : Amélioration de la performance et de la mesure des IACI (Phase I)

� Gambie : compétitivité du secteur et diversification des exportations

� Gambie : Autonomisation des jeunes de Gambie

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APPENDICES

RAPPORT ANNUEL 2016 105

PAYS/RÉGION � PROGRAMMES MONDIAUX ET RÉGIONAUX � PROJETS PAR PAYS

GÉORGIE � Partenariats orientaux : Encourager l'intégration des PME dans les chaînes de valeur de l'Union européenne

GHANA � AIM for results : Amélioration de la performance et de la mesure des IACI (Phase I)

� Ghana : Création de liens durables avec les marchés d'exportation et une chaîne d'approvisionnement pour la mode éthique et les produits d'art de vivre (EFI)

� Programme communautés défavorisées et commerce

� Ghana : Amélioration de la compétitivité des femmes dans la chaîne de valeur de l’igname (Femmes et commerce Phase II)

GUINÉE � Guinée : Développement du secteur de la mangue

GUINÉE-BISSAU � Afrique : Stratégies sectorielles régionales pour le coton

� Conception de projets : CIR Phase II (Djibouti, Mauritanie, Guinée-Bissau, Libéria)

GUYANA � Région caribéenne : Développement des produits à valeur ajoutée et du commerce intrarégional pour améliorer les moyens de subsistance tirés des noix de coco

HAÏTI � Programme communautés défavorisées et commerce

� Haiti : Initiative mode éthique

INDE � Soutien au commerce et à l’investissement indien en Afrique (SITA)

INDONÉSIE � Autonomisation économique des femmes dans les pays de l'Association des pays riverains de l'Océan indien (IORA)

� Programme commerce et environnement

IRAQ � États arabes : Initiative Aide pour le commerce

JAMAÏQUE � AIM for results : Amélioration de la performance et de la mesure des IACI (Phase I)

� Région caribéenne : Développement des produits à valeur ajoutée et du commerce intrarégional pour améliorer les moyens de subsistance tirés des noix de coco

JORDANIE � États arabes : Initiative Aide pour le commerce

� États arabes : Développement des exportations des PME grâce aux marchés virtuels

� Mécanisme de facilitation du commerce et de l’investissement Euro-Med : un outil en ligne et un réseau de résolution de problème

KENYA � Afrique : Amélioration des bénéfices économiques revenant aux femmes dans la filière café (Femmes et commerce, Phase II)

� Afrique : Stratégies sectorielles régionales pour le coton

� AIM for results : Amélioration de la performance et de la mesure des IACI (Phase I)

� Afrique de l'Est : Autonomisation de la femme dans le commerce (Femme et commerce, Phase II)

� Communauté d'Afrique de l'Est : commerce et intégration régionale

� Autonomisation économique des femmes dans les pays de l'Association des pays riverains de l'Océan indien (IORA)

� Gestions du Programme de compétitivité à l'exportation (NTF III)

� Kenya : Relier les réfugiés à Dadaab au Kenya aux débouchés commerciaux facilités par les technologies de l'information - Phase pilote

� Partenariats pour l'investissement et la croissance en Afrique (phase d'évaluation de la portée et de conception)

� Programme communautés défavorisées et commerce

� Soutien au commerce et à l’investissement indien en Afrique (SITA)

� Programme commerce et environnement

� Kenya : Améliorer la compétitivité des exportations de l'industrie IT et ITES (NTF III)

� Kenya : Améliorer la compétitivité des exportations dans l'industrie de l'avocat (NTF III)

� Kenya : Promotion du commerce intrarégional en Afrique de l’Est

KOWEÏT � États arabes : Initiative Aide pour le commerce

* Financé par le Fonds de développement de l’entreprise

Page 102: Rapport Annuel 2016 - intracen.org · PME 2016 3. Lancement de l'initiative SheTrades, Nigéria 4. Forum mondial 2016 pour le développement des exportations à Colombo 5. Gagnants

APPENDICES

106 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

PAYS/RÉGION � PROGRAMMES MONDIAUX ET RÉGIONAUX � PROJETS PAR PAYS

KIRGIZISTAN � AIM for results : Amélioration de la performance et de la mesure des IACI (Phase I)

� Kirghizstan : Renforcer la compétitivité des exportations des PME dans le secteur du textile et de l'habillement

RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE POPULAIRE LAO :

� PMA d'Asie : Amélioration de la capacité d'exportation pour le commerce intrarégional

� République démocratique populaire lao : Amélioration du tourisme durable, de la production propre et des capacités d'exportation

LIBAN � États arabes : Initiative Aide pour le commerce

� Mécanisme de facilitation du commerce et de l’investissement Euro-Med : un outil en ligne et un réseau de résolution de problème

LESOTHO � Lesotho : Productivité horticole et développement du commerce

LIBÉRIA � Conception de projets : CIR Phase II (Djibouti, Mauritanie, Guinée-Bissau, Libéria)

� Libéria : Stratégies pour le tourisme et le mobilier en bois

LIBYE � États arabes : Initiative Aide pour le commerce

MADAGASCAR � Programme commerce et environnement

� Madagascar : Renforcement de la normalisation et de la qualité

� Programme d’appui au développement des exportations malgaches*

MALAWI � Afrique : Stratégies sectorielles régionales pour le coton

� Malawi : Améliorer les systèmes d’information et de statistiques commerciales

MALAISIE � Programme commerce et environnement

MALI � AIM for results : Amélioration de la performance et de la mesure des IACI (Phase I)

� Initiative de mode éthique : Label privé

� Ghana : Création de liens durables avec les marchés d'exportation et une chaîne d'approvisionnement pour la mode éthique et les produits d'art de vivre (EFI)

� Programme communautés défavorisées et commerce

� Afrique de l'Ouest : Route du Coton C4

� Mali : Appui au développement des exportations*

MAURITANIE � AIM for results : Amélioration de la performance et de la mesure des IACI (Phase I)

� États arabes : Initiative Aide pour le commerce

� Développement de projets au titre de la phase II du CIR (Djibouti, Mauritanie, Guinée-Bissau, Libéria)

MONGOLIE � AIM for results : Amélioration de la performance et de la mesure des IACI (Phase I)

� Éthiopie et Mongolie : Soutien aux entreprises détenues par des femmes dans le secteur du textile et des vêtements (Les Femmes et le commerce Phase II)

MONTÉNÉGRO � ALECE : aborder les barrières d'accès au marché

MAROC � États arabes : Initiative Aide pour le commerce

� États arabes : Développement des exportations des PME grâce aux marchés virtuels

� Mécanisme de facilitation du commerce et de l’investissement Euro-Med : un outil en ligne et un réseau de résolution de problème

� Maroc : Développement des exportations pour la création d’emplois

MOZAMBIQUE � Afrique : Stratégies sectorielles régionales pour le coton

� Partenariats pour l'investissement et la croissance en Afrique (phase d'évaluation de la portée et de conception)

Page 103: Rapport Annuel 2016 - intracen.org · PME 2016 3. Lancement de l'initiative SheTrades, Nigéria 4. Forum mondial 2016 pour le développement des exportations à Colombo 5. Gagnants

APPENDICES

RAPPORT ANNUEL 2016 107

PAYS/RÉGION � PROGRAMMES MONDIAUX ET RÉGIONAUX � PROJETS PAR PAYS

MYANMAR � PME asiatiques : renforcer les capacités d'exportation pour le commerce intrarégional

� Gestions du Programme de compétitivité à l'exportation (NTF III)

� STDF Myanmar : Améliorer la sécurité alimentaire et la conformité aux mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) pour accroître les revenus d'exportation dans la chaîne de valeur des oléagineux

� Myanmar : Tourisme inclusif axé sur l’État de Kayah (NTF III)

� Myanmar : Soutien de la gestion de la mise en œuvre de la stratégie nationale d'exportation

� Myanmar : feuille de route pour la création du réseau national d’information commerciale

NAMIBIE � AIM for results : Amélioration de la performance et de la mesure des IACI (Phase I)

� Namibie : Soutenir la compétitivité commerciale des PME*

NÉPAL � AIM for results : Amélioration de la performance et de la mesure des IACI (Phase I)

� PMA d'Asie : Amélioration de la capacité d'exportation pour le commerce intrarégional

� Initiative de mode éthique : Label privé

� Programme communautés défavorisées et commerce

� Népal - Valorisation du secteur pashmina et appui au commerce

NIGER � Afrique : Stratégies sectorielles régionales pour le coton

NIGÉRIA � AIM for results : Amélioration de la performance et de la mesure des IACI (Phase I)

OMAN � États arabes : Initiative Aide pour le commerce

PAKISTAN � Pakistan : Aide à l'élaboration et à la mise en œuvre de la politique commerciale et de la réforme réglementaire pour améliorer les débouchés à l'exportation

PAPOUASIE-NOUVELLE-GUINÉE

� Pacifique : Autonomisation économique des femmes dans le Pacifique (Les femmes et le commerce Phase II)

PÉROU � Initiative de mode éthique : Label privé

� Programme commerce et environnement

QATAR � États arabes : Initiative Aide pour le commerce

� Qatar : Améliorer la compétitivité des PME

RÉPUBLIQUE DE MOLDAVIE � ALECE : aborder les barrières d'accès au marché

� Partenariats orientaux : Encourager l'intégration des PME dans les chaînes de valeur de l'Union européenne

RWANDA � Afrique : Amélioration des bénéfices économiques revenant aux femmes dans la filière café (Femmes et commerce, Phase II)

� AIM for results : Amélioration de la performance et de la mesure des IACI (Phase I)

� Afrique de l'Est : Autonomisation de la femme dans le commerce (Femme et commerce, Phase II)

� Communauté d'Afrique de l'Est : commerce et intégration régionale

� Soutien au commerce et à l’investissement indien en Afrique (SITA)

� Rwanda : Stimuler la compétitivité internationale des groupes de PME

SAINTE-LUCIE � Région caribéenne : Développement des produits à valeur ajoutée et du commerce intrarégional pour améliorer les moyens de subsistance tirés des noix de coco

� Sainte-Lucie : Renforcer l'infrastructure institutionnelle pour la promotion de l'exportation

SAINT-VINCENT-ET- LES-GRENADINES

� Région caribéenne : Développement des produits à valeur ajoutée et du commerce intrarégional pour améliorer les moyens de subsistance tirés des noix de coco

� Saint-Vincent-et-les-Grenadines Marché, technologie et évaluation du respect de la sécurité alimentaire pour l'industrie de l'amarante

SAMOA � Pacifique : Autonomisation économique des femmes dans le Pacifique (Les femmes et le commerce Phase II)

ARABIE SAOUDITE � États arabes : Aide pour le commerce

* Financé par le Fonds de développement de l’entreprise

Page 104: Rapport Annuel 2016 - intracen.org · PME 2016 3. Lancement de l'initiative SheTrades, Nigéria 4. Forum mondial 2016 pour le développement des exportations à Colombo 5. Gagnants

APPENDICES

108 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

PAYS/RÉGION � PROGRAMMES MONDIAUX ET RÉGIONAUX � PROJETS PAR PAYS

SÉNÉGAL � Afrique : Stratégies sectorielles régionales pour le coton

� Sénégal : Améliorer la compétitivité de l'industrie de la mangue

� Le programme « Jeunesse et commerce »

SIERRA LEONE � AIM for results : Amélioration de la performance et de la mesure des IACI (Phase I)

SOMALIE � Autonomisation économique des femmes dans les pays de l'Association des pays riverains de l'Océan indien (IORA)

SRI LANKA � AIM for results : Amélioration de la performance et de la mesure des IACI (Phase I)

� Autonomisation économique des femmes dans les pays de l'Association des pays riverains de l'Océan indien (IORA)

� Sri Lanka : Améliorer la sécurité et la qualité des fruits et légumes srilankais

� Sri Lanka : Assistance relative au commerce

ÉTAT PALESTINIEN � États arabes : Initiative Aide pour le commerce

� Mécanisme de facilitation du commerce et de l’investissement Euro-Med : un outil en ligne et un réseau de résolution de problème

� État palestinien : Créer un guichet unique pour le développement d'entreprises viables

� État palestinien : Améliorer le développement des PME féminines (Femmes et commerce, Phase II)

SOUDAN � États arabes : Initiative Aide pour le commerce

SURINAME � Région caribéenne : Développement des produits à valeur ajoutée et du commerce intrarégional pour améliorer les moyens de subsistance tirés des noix de coco

TADJIKISTAN � Tadjikistan : Stratégie nationale de sécurité alimentaire

� Tadjikistan : Renforcer la compétitivité des exportations des PME dans le secteur du textile et de l'habillement

� Tadjikistan : Négociations d'accession à l'OMC - conseils politiques et renforcement des capacités (premier volet)

ANCIENNE RÉPUBLIQUE YOUGOSLAVE DE MACÉDOINE

� ALECE : aborder les barrières d'accès au marché

TOGO � Afrique : Stratégies sectorielles régionales pour le coton

� Togo : Renforcement des capacités productives et commerciales de la filière soja

TRINITÉ-ET-TOBAGO � AIM for results : Amélioration de la performance et de la mesure des IACI (Phase I)

� Région caribéenne : Développement des produits à valeur ajoutée et du commerce intrarégional pour améliorer les moyens de subsistance tirés des noix de coco

TUNISIE � États arabes : Initiative Aide pour le commerce

� États arabes : Développement des exportations des PME grâce aux marchés virtuels

� Mécanisme de facilitation du commerce et de l’investissement Euro-Med : un outil en ligne et un réseau de résolution de problème

� Tunisie : Renforcer la compétitivité de la chaîne de valeur du textile et des vêtements

TURQUIE � Mécanisme de facilitation du commerce et de l’investissement Euro-Med : un outil en ligne et un réseau de résolution de problème

OUGANDA � Afrique : Amélioration des bénéfices économiques revenant aux femmes dans la filière café (Femmes et commerce, Phase II)

� AIM for results : Amélioration de la performance et de la mesure des IACI (Phase I)

� Afrique de l'Est : Autonomisation de la femme dans le commerce (Femme et commerce, Phase II)

� Communauté d'Afrique de l'Est : commerce et intégration régionale

� Communauté d'Afrique de l'Est : Faciliter les échanges commerciaux transfrontaliers des femmes et des MPME dans la Communauté d'Afrique de l'Est (phase II)

� Gestions du Programme de compétitivité à l'exportation (NTF III)

� Kenya : Relier les réfugiés à Dadaab au Kenya aux débouchés commerciaux facilités par les technologies de l'information - Phase pilote

� Soutien au commerce et à l’investissement indien en Afrique (SITA)

� Programme de commerce et environnement

� Ouganda : Améliorer la compétitivité des exportations de l'industrie IT et ITES (NTF III)

� Ouganda : Améliorer la compétitivité à l'exportation de l'industrie du café (NTF III)

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APPENDICES

RAPPORT ANNUEL 2016 109

PAYS/RÉGION � PROGRAMMES MONDIAUX ET RÉGIONAUX � PROJETS PAR PAYS

UKRAINE � Partenariats orientaux : Encourager l'intégration des PME dans les chaînes de valeur de l'Union européenne

� Ukraine : Feuille de route pour le développement stratégique

� Ukraine : Relier les PME de la filière des fruits et légumes aux chaînes de valeur nationales et mondiales

ÉMIRATS ARABES UNIS � États arabes : Initiative Aide pour le commerce

RÉPUBLIQUE-UNIE DE TANZANIE

� Afrique : Amélioration des bénéfices économiques revenant aux femmes dans la filière café (Femmes et commerce, Phase II)

� Afrique : Stratégies sectorielles régionales pour le coton

� AIM for results : Amélioration de la performance et de la mesure des IACI (Phase I)

� Communauté d'Afrique de l'Est : commerce et intégration régionale

� Communauté d'Afrique de l'Est : Facilitation du commerce pour les commerçants femmes informels et transfrontaliers et les TPME (Phase II)

� Soutien au commerce et à l’investissement indien en Afrique (SITA)

� Tanzanie : Intégration de l’offre de la chaîne de valeur de l’horticulture dans le tourisme - Composante SECO

� Tanzanie : Intégration de l’offre de la chaîne de valeur de l’horticulture dans le tourisme

� Tanzanie : Promotion du commerce intrarégional en Afrique de l'Est

VANUATU � Pacifique : Autonomisation économique des femmes dans le Pacifique (Les femmes et le commerce Phase II)

VIET NAM � Programme commerce et environnement

YÉMEN � États arabes : Initiative Aide pour le commerce

ZAMBIE � Afrique : Stratégies sectorielles régionales pour le coton

� AIM for results : Amélioration de la performance et de la mesure des IACI (Phase I)

� Partenariats pour l'investissement et la croissance en Afrique (phase d'évaluation de la portée et de conception)

� Zambie : Autonomisation des femmes dans le secteur du coton (Femmes et commerce - Phase II)

� Zambie : emplois verts

� Zambie : Promotion du commerce intrarégional en Afrique de l’Est

� Zambie : Prestation d'assistance technique dans le cadre du projet de renforcement des capacités d'intégration régionale

ZIMBABWE � Afrique : Stratégies sectorielles régionales pour le coton

� AIM for results : Amélioration de la performance et de la mesure des IACI (Phase I)

� Zimbabwe : Projet d'intégration régionale et de renforcement des capacités pour le secteur du coton au vêtement

� Zimbabwe : Renforcer le cadre institutionnel pour les mesures sanitaires et phytosanitaires

� Zimbabwe : Appui au commerce et développement du secteur privé

* Financé par le Fonds de développement de l’entreprise

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APPENDICES

110 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

RÉGION RÉGIONAL PROPRE AU PAYS

Afrique subsaharienne

CEEAC : Appui au commerce intra-africain Comores : Projet d’appui institutionnel pour améliorer la participation des Comores dans le processus d’intégration régionale du COMESA

CEDEAO : Compétitivité des exportations et développement inclusif de l'entreprise

Djibouti : Developpement du tourisme*

CAE : Project d'accès aux marchés de la Communauté de l'Afrique de l'Est

Guinée-Bissau : CIR Phase II, Développement du secteur agricole *

Corne de l'Afrique : Relier les réfugiés aux opportunités de marché facilitées par l'informatique (initiative pour l'emploi et les compétences des réfugiés - RESI)

Libéria : CIR Phase II, Stratégie de développement du tourisme et du secteur du bois *

Afrique de l'Ouest : Route du coton - C4* Gambie : Programme d'autonomisation des jeunes de Gambie*

Kenya : Relier les réfugiés de Dadaab aux opportunités de marché habilitées par l'informatique (Initiative pour l'emploi et les compétences des réfugiés, RESI : Phase pilote)*

Madagascar : Programme d’appui au développement des exportations malgaches*

Mali : Projet d'appui au Développement des Exportations maliennes (PADEM)*

Namibie : Soutenir la compétitivité commerciale des PME*

Togo : Programme d’appui au commerce*

Ghana : Projet de renforcement des exportations non conventionnelles

Seychelles : Appui post Adhésion à l'OMC

Asie-Pacifique Bhutan : assistance liée au commerce*

Myanmar : Création d'un portail d'information sur le commerce intégré

Sri Lanka : Assistance liée au commerce

Pays arabes États arabes : Surmonter les obstacles commerciaux liés aux mesures non tarifaires dans les pays arabes

Libye : Académie du commerce - Renforcement des capacités commerciales des entrepreneurs libyens

Mécanisme de facilitation du commerce et des investissements Euromed Phase II

Palestine : améliorer la compétitivité des biens services sélectionnés pour répondre à la demande du marché international

État palestinien : Gestion nationale de la mise en œuvre de la stratégie d'exportation

Qatar : Plan d'action du Qatar*

Tunisie : Projet de valorisation des industries créatives et agroalimentaires pour un emploi durable

APPENDICE IVÉVALUATION DES BESOINS DE L’ITC ET CONCEPTION DE PROJETS EN 2016 PAR RÉGION

* Financé par le Fonds de développement de l’entreprise

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APPENDICES

RAPPORT ANNUEL 2016 111

RÉGION RÉGIONAL PROPRE AU PAYS

Amérique latine et Caraïbes

Région caribéenne : Développement des produits à valeur ajoutée et du commerce intrarégional pour améliorer les moyens de subsistance tirés des noix de coco

Guatemala : Création d'une nouvelle organisation de promotion du commerce et de l'investissement au Guatemala (GTI)

Amérique centrale : Relier les entreprises féminines avec le marché mondial de l'industrie des cadeaux et de la décoration artisanale

Saint-Vincent-et-les-Grenadines : Marché, technologie et évaluation du respect de la sécurité alimentaire pour l'industrie de l'amarante

Fortalecimiento de la Red Centroamericana de Comercio (RCAC)

Barbade : Renforcer l'infrastructure de sécurité et de qualité alimentaire dans le sous-secteur des condiments

Permettre aux populations vulnérables de générer de la valeur des déchets de vêtements dans la zone frontalière haïtienne-dominicaine

Les Bahamas : Mise en place des services d'information commerciale des Bahamas (BTIS)

Colombie : Desarrollo de oportunidades de mercado para las frutas tropicales en la Unión Europea

Grenade : Soutenir la Grenade dans la mise en œuvre de la stratégie d'exportations de produits frais

Cuba : Autonomiser les petites et moyennes entreprises dirigées par des femmes (WBE)

CARICOM : Autonomiser les petites et moyennes entreprises dirigées par des femmes (WBE)

Europe orientale et Asie centrale

L'Europe de l'Est : Partenariat oriental - Favoriser l'intégration des PME dans les chaînes de valeur de l'UE *

Ukraine : Relier les PME de l'industrie des fruits et légumes aux chaînes de valeur mondiales et nationales *

Mondial et multi-régional

Initiative chinoise sur la ceinture et route de la soie*

Partenariat pour la croissance orientée vers l'investissement en Afrique - Phase principale

Partenariat intra-ACP de l'UE pour le développement du secteur privé

Évaluation des besoins pour les projets du quatrième Fonds d’affectation spéciale des Pays-Bas (NTF IV) en Ouganda (services informatiques et services facilités par l'informatique, oléagineux) ; au Sénégal (services informatiques et services facilités par l'informatique), Sierra Leone, Mano River Association (cacao et cultures associées) ; et au Myanmar (tourisme)

Relier les pays africains (Éthiopie, Côte d'Ivoire, Rwanda) et les PME asiatiques au monde du commerce électronique

* Financé par le Fonds de développement de l’entreprise

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APPENDICES

112 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

PAR PAYS FEMMES HOMMES TOTAL % DU TOTAL

PAYS EN DÉVELOPPEMENT ET EN TRANSITION

Argentine 1 5 6

Arménie 1 1 2

Barbade 1 1

Bélarus 1 1

Bolivie 1 2 3

Brésil 4 1 5

Chine 3 3

Colombie 1 2 3

Côte d'Ivoire 2 2

Croatie 3 3

République Dominicaine 1 1

Équateur 2 2

Égypte 1 1

Géorgie 1 1

Ghana 1 1 2

Guatemala 1 1

Inde 3 7 10

Indonésie 1 1

Iran 1 1

Jamaïque 1 1 2

Kazakhstan 1 1

Kenya 3 3

Madagascar 1 1

Malaisie 2 1 3

Maurice 2 3 5

Mexique 1 4 5

Mongolie 1 1

Maroc 1 2 3

Namibie 1 1

Pakistan 2 2

Panama 1 1

Pérou 1 1

Philippines 1 1

Roumanie 4 1 5

Fédération de Russie 4 4

Serbie 1 1

Afrique du Sud 1 2 3

Sri Lanka 1 1

État palestinien 1 1

Syrie 1 2 3

Thaïlande 1 1

Tunisie 2 3 5

Turquie 1 1 2

Ouzbékistan 2 2

Venezuela 1 1

Zimbabwe 2 2 4

Total pays en développement et en transition

55 57 112 35,9 %

PAR PAYS FEMMES HOMMES TOTAL % DU TOTAL

PAYS LES MOINS AVANCÉS

Afghanistan 1 1

Bénin 2 2

Burkina Faso 1 1

Comores 1 1

République démocratique du Congo 1 1

Éthiopie 1 2 3

Guinée 1 1 2

Népal 1 1

République du Congo 1 1

Sénégal 1 1

Ouganda 1 1 2

Zambie 2 2

Total pays les moins avancés

8 10 18 5,8 %

AUTRES PAYS

Australie 4 4

Belgique 2 2

Canada 4 5 9

République tchèque 1 1

Danemark 1 1

Finlande 2 1 3

France 35 25 60

Allemagne 14 2 16

Grèce 1 1

Hongrie 1 1

Irlande 2 1 3

Italie 9 7 16

Japon 2 2

Malte 1 1

Pays-Bas 1 1

Nouvelle-Zélande 1 2 3

Norvège 1 1

Pologne 1 2 3

Portugal 1 1

République de Corée 1 1

Espagne 5 2 7

Suède 1 1

Suisse 8 4 12

Royaume-Uni 11 6 17

États-Unis 8 6 14

Total Autres pays 107 74 181 58,3 %

TOTAL ITC 170 141 311 100 %

APPENDICE VPROFIL DU PERSONNEL DE L'ITC

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APPENDICES

RAPPORT ANNUEL 2016 113

APPENDICE VIRÉPARTITION DES MISSIONS PAR NATIONALITÉ ET PAR SEXE DES EXPERTS, 2016

DE

TOTAL FEMMES HOMMES

NOMBRE D’EXPERTS

JOURS TRAVAILLÉS

NOMBRE D’EXPERTS

JOURS TRAVAILLÉS

NOMBRE D’EXPERTS

JOURS TRAVAILLÉS

ÉCONOMIES EN DÉVELOPPEMENT ET EN TRANSITION

AFRIQUE

Bénin 3 165 3 165

Botswana 1 22 1 22

Burkina Faso 2 148 2 148

Burundi 2 64 1 24 1 40

Cameroun 2 70 2 70

Comores 2 119 1 69 1 50

Côte d'Ivoire 2 261 1 251 1 10

Éthiopie 9 609 2 412 7 197

Ghana 4 486 1 160 3 326

Kenya 39 1 675 18 839 21 836

Lesotho 4 315 1 25 3 290

Libéria 3 140 2 100 1 40

Madagascar 4 422 3 409 1 13

Mali 2 141 2 141

Maurice 2 236 1 231 1 5

Mozambique 1 35 1 35

Rwanda 8 912 2 641 6 271

Sénégal 3 333 3 333

Afrique du Sud 12 336 5 169,5 7 166,5

Soudan 2 35 1 20 1 15

Ouganda 19 1 042 10 444 9 598

République-Unie de Tanzanie 21 983 3 277 18 706

Zambie 8 212 1 35 7 177

Zimbabwe 17 696 3 213 14 483

AFRIQUE(22,1 % du total)

172 9 457 56 4 319,5 116 5 137,5

ASIE-PACIFIQUE

Bangladesh 8 223 1 28 7 195

Cambodge 2 39 2 39

Chine 7 516 5 421 2 95

Taipei chinois 1 190 1 190

Fidji 13 741 5 336 8 405

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APPENDICES

114 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

DE

TOTAL FEMMES HOMMES

NOMBRE D’EXPERTS

JOURS TRAVAILLÉS

NOMBRE D’EXPERTS

JOURS TRAVAILLÉS

NOMBRE D’EXPERTS

JOURS TRAVAILLÉS

Inde 37 2 046 9 864 28 1 182

Indonésie 1 263 1 263

République démocratique populaire lao 2 135 1 85 1 50

Malaisie 2 30 2 30

Myanmar 3 356 3 356

Népal 8 390 1 115 7 275

Pakistan 4 316 4 316

Papouasie-Nouvelle-Guinée 5 543 5 543

Philippines 3 155 3 155

Samoa 1 30 1 30

Singapour 3 31 2 16 1 15

Sri Lanka 2 256 1 204 1 52

Thaïlande 1 97 1 97

Vanuatu 2 178 1 132 1 46

Viet Nam 3 312 1 30 2 282

TOTAL ASIE-PACIFIQUE(13,9 % du total)

108 6 847 42 3 865 66 2 982

PAYS ARABES

Algérie 4 302 1 37 3 265

Égypte 6 135 6 135

Jordanie 4 158 2 124 2 34

Liban 2 132 2 132

Maroc 23 506 19 120 4 386

République arabe syrienne 2 118 2 118

Tunisie 31 1 356 9 365 22 991

TOTAL PAYS ARABES(9,3 % du total)

72 2 707 31 646 41 2 061

EUROPE ET COMMUNAUTÉ D’ÉTATS INDÉPENDANTS (CEI)

Arménie 1 240 1 240

Bélarus 2 222 1 22 1 200

Kazakhstan 1 60 1 60

Kirgizistan 3 382 2 222 1 160

Roumanie 2 222 2 222

Fédération de Russie 10 1 033 10 1 033

Serbie 1 25 1 25

Tadjikistan 6 467 6 467

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APPENDICES

RAPPORT ANNUEL 2016 115

DE

TOTAL FEMMES HOMMES

NOMBRE D’EXPERTS

JOURS TRAVAILLÉS

NOMBRE D’EXPERTS

JOURS TRAVAILLÉS

NOMBRE D’EXPERTS

JOURS TRAVAILLÉS

Ancienne République yougoslave de Macédoine 1 6 1 6

Turquie 2 57 1 45 1 12

Ukraine 3 315 2 290 1 25

EUROPE ET CEI TOTAL(4,1 % du total)

32 3 029 21 2 140 11 889

AMÉRIQUE LATINE ET CARAÏBES

Argentine 6 365 3 93 3 272

Bolivie 2 52 2 52

Brésil 3 796 3 796

Chili 2 45 1 30 1 15

Colombie 4 332 3 212 1 120

République Dominicaine 2 70 2 70

Équateur 6 164 2 71 4 93

Guatemala 1 50 1 50

Guyana 1 30 1 30

Honduras 1 207 1 207

Jamaïque 3 108 3 108

Mexique 1 80 1 80

Panama 1 15 1 15

Pérou 8 768 3 505 5 263

Uruguay 1 12 1 12

TOTAL AMÉRIQUE LATINE ET CARAÏBES

(5,4 % du total)

42 3 094 21 1 960 21 1 134

PAYS DÉVELOPPÉS

Australie 11 889 10 764 1 125

Autriche 1 7 1 7

Belgique 7 702 1 220 6 482

Bulgarie 2 434 2 434

Canada 12 641 6 335 6 306

République tchèque 4 322 3 311 1 11

Danemark 1 3 1 3

Finlande 4 137 2 115 2 22

France 60 4 521 17 1 071 43 3 450

Allemagne 21 1 454 9 821 12 633

Grèce 1 20 1 20

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APPENDICES

116 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

DE

TOTAL FEMMES HOMMES

NOMBRE D’EXPERTS

JOURS TRAVAILLÉS

NOMBRE D’EXPERTS

JOURS TRAVAILLÉS

NOMBRE D’EXPERTS

JOURS TRAVAILLÉS

Hongrie 1 35 1 35

Irlande 2 47 1 20 1 27

Israël 2 50 2 50

Italie 20 1 182 10 451 10 731

Japon 2 53 2 53

Pays-Bas 19 1 403 3 502 16 901

Nouvelle-Zélande 3 172 1 140 2 32

Pologne 2 66 2 66

Portugal 1 3 1 3

République de Corée 1 60 1 60

Slovaquie 1 7 1 7

Espagne 11 360 7 250 4 110

Suède 2 135 1 59 1 76

Suisse 19 2 046 11 884 8 1 162

Royaume-Uni 27 1 814 10 514 17 1 300

États-Unis 29 1 491 15 881 14 610

TOTAL PAYS DÉVELOPPÉS(45,2 % du total)

266 18 054 117 7 981 149 10 073

TOTAL TOUTES LES RÉGIONS 692 43 188 288 20 911 404 22 275

En outre :

l'ITC a fait appel en 2016 à 692 consultants et entrepreneurs (288 femmes et 404 hommes de 104 pays) pour bénéficier de leur expertise technique.

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APPENDICES

RAPPORT ANNUEL 2016 117

APPENDICE VIIRÉPARTITION DES CONTRIBUTIONS VOLONTAIRES AU FONDS D’AFFECTATION SPÉCIALE DE L’ITC

DONATEURS

2015 (000 $ ) 2016 (000 $)

PREMIER COMPTE

DEUXIÈME COMPTE TOTAL

PREMIER COMPTE

DEUXIÈME COMPTE TOTAL

Experts associés – Finlande - 138 138 - 245 245

Experts associés – Allemagne - 364 364 - 526 526

Experts associés - Italie - 181 181 - 139 139

Experts associés - Pays-Bas - 357 357 - 135 135

Australie - 902 902 - 1 147 1 147

Coopération pour le développement et l'investissement en Barbade

- - - - 54 54

Canada 749 962 1 712 730 757 1 487

Banque de développement des Caraïbes - - - - 60 60

Accord de libre-échange d’Europe centrale (CEFTA)

- 91 91 - - -

Centre pour le dévelopement de l'entreprise

- 88 88 - - -

Chine 100 400 500 100 400 500

Chambre de compensation, COMESA - - - - 254 254

Danemark 2 125 63 2 188 - - -

DHL - 63 63 - 85 85

Cadre intégré renforcé (CIR) - 3 027 3 027 - 1 012 1 012

Union européenne - 6 317 6 317 - 15 503 15 503

FEFAC - 34 34 - - -

Finlande 2 116 - 2 116 3 370 - 3 370

Allemagne (GIZ) - 136 136 - 173 173

Allemagne 2 353 - 2 353 2 169 - 2 169

Institut humaniste de coopération avec les pays en développement ; (Hivos)

- 108 108 - - -

OIT - 160 160 - 183 183

Inde 50 - 50 50 - 50

Corporation islamique internationale pour le financement du commerce (CIIFC)

- - - - 15 15

Irlande 900 - 900 877 - 877

Centre Islamique pour le Développement du Commerce

- - - - 25 25

Banque islamique de développement - 570 570 - 800 800

Japon - 347 347 - 49 49

La Corporacion de Promocion de Exportaciones e Inversiones (CORPEI) de Ecuador

- - - - 87 87

Madagascar - - - - 67 67

Mali - 50 50 - - -

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APPENDICES

118 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

DONATEURS

2015 (000 $ ) 2016 (000 $)

PREMIER COMPTE

DEUXIÈME COMPTE TOTAL

PREMIER COMPTE

DEUXIÈME COMPTE TOTAL

National Graduate Institute for Policy Studies (GRIPS)

- 104 104 - 112 112

Pays-Bas - 3 052 3 052 - 1 600 1 600

Norvège 2 619 - 2 619 - - -

Fonds Une ONU - 726 726 - 156 156

PepsiCo - - - - 540 540

Qatar Development Bank - 725 725 - - -

République de Corée - 35 35 - 306 306

Agence de promotion des exportations commerciales en Sainte-Lucie (TEPA)

- - - - 200 200

Saint-Vincent-et-les-Grenadines - - - - 43 43

Sime Darby 100 - 100 58 - 58

Stichting IDH Sustainable Trade Initiative - - - - 85 85

Plateforme de l'Initiative pour le développement durable dans l'agriculture (SAI)

- 93 93 - 22 22

Suède 3 669 1 145 4 814 3 479 - 3 479

Suisse 206 2 731 2 937 - 2 231 2 231

Suisse/CIR - 244 244 - 167 167

Sultanat d'Oman - 27 27 - 27 27

La Fondation Mo Ibrahim - 114 114 - 114 114

Marques de fabrique ou de commerce Afrique de l'Est

- - - - 350 350

CNUCED - - - - 368 368

PNUD - 150 150 - - -

PNUE - - - - 105 105

ONUDI - 110 110 - 88 88

Royaume-Uni - 9 398 9 398 - 10 066 10 066

Uruguay - 28 28 - - -

USAID - 887 887 - 254 254

Western NIS Enterprise Fund (WNISEF) - - - - 87 87

Banque mondiale - 1 006 1 006 - 848 848

OMC-STDF - 458 458 - - -

Zambie - - - - 145 145

Fonds renouvelables - 781 781 - 698 698

TOTAL 14 986 36 172 51 159 10 834 40 325 51 159

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Mai 2017Original : anglais

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ITC/AG(LI)/266

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