.

Rapport annuel

“Nous voyons une population Malgache solidaire, qui reprend son avenir en main, des communautés en sécurité alimentaire et plus résilientes face aux catastrophes, où les femmes jouent des rôles économiques et décisionnels importants.”

CARE Madagascar

2015

Tables des matières Mots de la Directrice ............................................................................................................................... 3

Zoom sur la pauvreté à Madagascar ....................................................................................................... 4

Le “Dingana” de CARE Madagascar ......................................................................................................... 6

Théorie de changement .......................................................................................................................... 8

Programme stratégique .......................................................................................................................... 9

Domaines programmatiques ............................................................................................................... 9

La résilience et l’humanitaire .......................................................................................................... 9

La sécurité alimentaire .................................................................................................................. 10

Axes transversaux .............................................................................................................................. 11

L’autonomisation des femmes ...................................................................................................... 11

La gouvernance ............................................................................................................................. 12

Association Villageoise d’Epargne et de Crédit (AVEC) initiée par CARE Madagascar .................. 13

Régions d’intervention en 2015 ............................................................................................................ 14

Résultats clés des projets en cours ....................................................................................................... 15

Le programme « résilience et humanitaire » ........................................................................................ 16

PROJET FANAMBY ......................................................................................................................... 17

PROJET RANO SOA SY FIDIOVANA ................................................................................................. 19

PROJET FISONG/ FAMAFA ............................................................................................................. 21

PROJET DIPECHO IV ....................................................................................................................... 23

PROJET APINGA ............................................................................................................................. 25

PROJET MAHAFATOKY ................................................................................................................... 28

PROJET IARIVO ............................................................................................................................... 30

PROJET INONDATION A TANA ....................................................................................................... 32

PROJET REPONSE A LA SECHERESSE DU SUD ................................................................................ 34

Le programme « sécurité alimentaire » ................................................................................................ 35

PROJET RAN-AINA.......................................................................................................................... 36

PROJET AINA .................................................................................................................................. 38

PROJET MASOALA MIKARY ............................................................................................................ 39

PROJET VELONTEGNA .................................................................................................................... 42

PROJET ASARA / FRDA Anosy ........................................................................................................ 44

CARE et ses partenaires ......................................................................................................................... 45

CARE accueille des parlementaires français ...................................................................................... 46

CARE dans les médias ........................................................................................................................ 47

CARE accompagne la première plate-forme humanitaire du secteur privé ..................................... 49

Mots de la Directrice

CARE INTERNATIONAL est une confédération mondiale de 14 organisations membres travaillant ensemble pour l’éradication de la pauvreté.

En 2015, CARE a travaillé dans 95 pays à travers le monde pour mettre en œuvre 890 projets de développement durable et actions d’aide humanitaire, pour atteindre en tout plus de 65 millions de personnes.

CARE a ouvert des bureaux à Madagascar en 1992 avec pour mission de traiter les causes profondes de la pauvreté des communautés les plus vulnérables. CARE a identifié comme principales sources des problèmes : l'exclusion sociale, le manque d'accès aux ressources et aux services de base, la mauvaise gouvernance et l'inégalité basée sur le genre.

Soucieux d’atteindre toujours plus d’impact et de qualité au sein de ses programmes, CARE Madagascar a consacré l’année 2015 à une profonde revue de sa stratégie, de son approche programmatique et de sa culture organisationnelle, et est fier de vous présenter dans ce rapport annuel ses priorités pour les années futures.

Bien que tout changement soit souvent difficile à vivre, nous avons souhaité transformer cette année en une expérience forte en changements et en apprentissage, et y associer autant que possible nos différents partenaires de la société civile, du secteur privé et du gouvernement. Notre nouvelle stratégie est donc le fruit d’importantes consultations et de nombreux échanges. Soyez en tous remerciés ici.

Notre succès à l’avenir dépendra donc de notre capacité à continuer de fédérer toutes ces énergies qui nous ont accompagnés jusqu’à présent pour une plus grande justice sociale à Madagascar.

Sophie PEREZ, Directrice

86% des pauvres vivent en

milieu rural

Zoom sur la pauvreté à Madagascar

Environ 86% des pauvres vivent dans les régions rurales. La plupart des paysans pratiquent l’agriculture de subsistance qui produit à peine de quoi nourrir leur famille. Ces deux dernières décennies, la distribution de terres cultivables est devenue plus inégale, en partie parce que les ménages les plus vulnérables sont parfois forcés à vendre leurs terres en réponse à des chocs1. Les régions où CARE est implanté sont parmi les plus vulnérables à cause notamment de la fréquence des aléas climatiques (côte est) et de l’insécurité alimentaire chronique dans le Sud.

«Les familles dirigées par une femme divorcée, séparée ou veuve sont plus pauvres que les ménages correspondants dirigés par des hommes. De plus, les femmes célibataires sont sensiblement plus

pauvres que les hommes célibataires ». Elles représentent 22% des ménages malgaches, avec 27% en milieu urbain et 21% en milieu rural. Que ce soit en milieu rural ou en milieu urbain, les femmes ont toujours moins de ressources et d’opportunités que les hommes. En effet, les femmes ont un accès limité aux actifs productifs tels que de la terre en raison de restrictions traditionnelles pesant sur leurs droits patrimoniaux.

Cette pauvreté rurale qui touche particulièrement les femmes s’ancre sur des temps longs et ne peut être considérée comme un phénomène de court terme. Elle est le résultat d’une construction dans laquelle entrent des processus sociaux de long terme, comme les relations asymétriques de pouvoir au sein de la société ou les relations économiques qui marginalisent une partie de la population.

La population malgache est jeune. En effet, 53,8% de la population malgache est composée de jeunes de moins de 20 ans, et les jeunes entre 10 et 24 ans représentent 32% d’une population malgache estimée à 20 millions en 20122. Le niveau d’instruction des jeunes malgaches est très faible et plus d’un quart des jeunes rejoignent le secteur de l’emploi sans savoir lire ni écrire (Unicef 2008–2012).

1“Pauvreté, Vulnérabilité et Sources de Risque”, Mai 2011 in Madagascar Three Years into the Crisis, Report No. AAA68-MG of the World Bank, 2012 2http://countryoffice.unfpa.org/madagascar/2013/12/02/8531/jeunes_et_adolescents/, 14/02/15

Les familles nombreuses (38% de la pop) et les jeunes

22% des familles

sont dirigées par les femmes

Aperçu des indicateurs de l’OMD pour Madagascar

Goal 1: Eradicate Extreme Poverty and Hunger

81.3% Proportion of population living below $1.25 (PPP) per day (%)- (2010)

Goal 4: Reduce child mortality

56.0 Under-five mortality rate (deaths of children per 1,000 births)- (2013)

Goal 5: Improve maternal health

440 Maternal mortality ratio (maternal deaths per 100,000 live births)- (2013)

Goal 7: Ensure environmental sustainability

21.6% Proportion of land area covered by forest (%)- (2010)

49.6% Proportion of population using an improved drinking water source (%)- (2012)

13.9% Proportion of population using an improved sanitation facility (%)- (2012)

76.2% Proportion of urban population living in slums (%)- (2009)

Goal 8: Develop a global partnership for development

2.2 Internet users per 100 inhabitants- (2013)

Goal 2: Achieve Universal Primary Education

77.4% Net enrolment ratio in primary education (enrollees per 100 children)- (2003)

Goal 3: Promote Gender Equality and Empower Women

0.99 Ratio of girls to boys in primary education- (2012)

35.4% Share of women in wage employment in the nonagricultural sector (%)- (2010)

23.1% Proportion of seats held by women in national parliament (single or lower house only -%)- (2014)

Le “Dingana” de CARE Madagascar

La Vision de CARE Madagascar

L’année 2015 fut comme un chemin pour l’ensemble de CARE Madagascar pour s’engager dans un processus de réflexion programmatique pour le futur de CARE dans la Grande Île.

Ce processus participatif, appelé Country Presence Review (CPR) ou Dingana en malgache, visait à : − Atteindre une pertinence, un impact et une légitimité accrus ; − Aligner les programmes de CARE Madagascar avec la stratégie

programmatique de CARE international et le processus de transition globale actuellement en cours ;

− Appuyer les priorités choisies par CARE Madagascar avec les ressources au niveau global.

DINGANA : mot Malgache décrivant le passage d’un stade de connaissance à un autre, franchissement, évolution, voyage.

Le processus a ainsi été illustré comme une jeune fille dénommée Ketaka qui remplit sa boite de toute la richesse qu’elle récolte des réflexions et des recommandations au cours de son parcours. Au bout de ce parcours, Ketaka va mettre en œuvre sa stratégie en faveur de la population Malgache.

“Nous voyons une population Malgache solidaire, qui reprend son avenir en main, des communautés en sécurité alimentaire et plus résilientes face aux catastrophes, où les femmes jouent des rôles économiques et décisionnels importants.”

En 2020, CARE est un partenaire de référence et influent, qui fédère en ce sens des énergies publiques, privées, et de la société civile, pour créer et diffuser des savoir-faire et pour généraliser des expérimentations réussies.

Atelier de consultation de partenaires lors des réflexions stratégiques. Mars 2015

Le processus a vu la participation de l’ensemble du staff, avec le soutien des différents réseaux de CARE dans le monde et la contribution active des partenaires locaux, OSC nationales et internationales travaillant à Madagascar, des représentants du secteur privé, des acteurs politiques et des Ministères. Le CPR fait également partie intégrante du processus de transition globale entrepris par CARE International qui cherche à devenir une organisation totalement interdépendante qui permettra à un réseau de pairs d’atteindre une pertinence accrue et un impact plus grand auprès des populations les plus vulnérables et de mieux aligner ses ressources limitées à ses priorités programmatiques.

Des espaces d’échange et de réflexion avec les différentes parties prenantes (des groupes de Femmes leaders, jeunes, Société Civile, Secteur privé, Gouvernement) à Madagascar ont été des moments forts d’interpellation :

Le DINGANA est non seulement un cheminement pour l’organisation, mais aussi pour les employés :

« Avec les 23 années de travail, vous avez acquis des expertises en gouvernance et les stratégies d’actions sont intégrées dans la mise en œuvre des activités. Maintenant, il est temps de passer le flambeau, la mise en œuvre directe des activités fait partie des rôles des acteurs locaux. Le rôle de CARE est d’accompagner les OSC ».

«Il faut oser prendre des décisions, osez montrer qui vous êtes vraiment»

“Le partenariat doit être basé sur la communication, la coordination, chercher une position de gagnant-gagnant et avoir un appui sur les expériences de l’autre”

« Pour moi, le Dingana signifie «avancer vers quelque chose de mieux », c’est très bien que CARE veut chercher le meilleur dans ce qu’il fait. En tant que citoyenne malgache, je veux aussi chercher ce qui est mieux pour mon pays. CARE fait le DINGANA, moi aussi, je fais mon propre DINGANA. » Sylvia, CARE Madagascar

Théorie de changement

Programme stratégique

Dans sa programmation stratégique, CARE met en action les éléments majeurs suivants :

• Mettre à l’échelle des modèles, approches et outils innovateurs de CARE et de ses partenaires. Il s’agit de générer plus d’impact et d’adapter les approches en fonction des nouveaux contextes ;

• Conduire des recherches et des apprentissages, puis partager les connaissances à travers les programmes de CARE et des partenaires ;

• Analyser et influencer les politiques, les financements et les pratiques avec les partenaires nationaux et régionaux en utilisant nos résultats.

Domaines programmatiques

La résilience et l’humanitaire La Réduction de Risques de Catastrophes, le renforcement de la résilience aux chocs et aléas de la communauté en lien avec la Sécurité Alimentaire, l’accès à l’Eau-Hygiène-Assainissement et l’Education liée à la Gestion des Risques et des Catastrophes constituent la base de ce domaine ; en tenant compte des besoins spécifiques des hommes, des femmes, des filles et des garçons.

Il s’agit de contribuer à :

• la reconnaissance de l’approche de Réduction de Risques de Catastrophes comme un moyen incontournable de préserver la dignité humaine et de préserver la pérennité des actions de développement ;

• renforcement institutionnel des structures étatiques œuvrant dans le domaine de la Gestion des risques et des Catastrophes au niveau national, régional, communal et local ;

• développement des alliances stratégiques avec les instituts de recherches pour tester, développer et diffuser les approches innovantes sur le continuum Urgences- Relèvement-Développement ;

• renforcement de la capacité de la société civile malgache à la préparation, à la réponse et au relèvement face aux crises ;

• la mobilisation et le soutien du rôle actif du secteur privé dans la préparation, la réponse et le relèvement face aux crises ;

• la promotion de la bonne gouvernance à tous les niveaux et acteurs --gouvernement, Société Civile, Communauté, secteur privé, partenaires techniques et financiers— pour la création d’un environnement favorable à la préparation, à la réponse et au relèvement face aux crises.

La sécurité alimentaire Nous soutenons l’amélioration de la disponibilité, l’accessibilité et l’utilisation de la nourriture pour les groupes vulnérables en particulier les femmes chefs de ménages et les filles, par l’augmentation du volume de production agricole, la facilitation de l’accessibilité aux filières et la valorisation de ces produits, même en cas de chocs et stress climatiques. Il s’agit de créer un environnement favorable pour la rencontre et l’adéquation de l’offre et la demande de service. Nous appuyons la mise en place d’un système de sécurité alimentaire durable et juste. Ainsi, nous mettons l’accent sur quelques principes clés que nous avons définis « SuPER » :

• Durable (Sustainable) : Un système pérenne est mis en place dans un écosystème sain, soutenu par des institutions stables, redevables et financièrement durables, qui protège les individus et son environnement ;

• Productif : Un système productif sain et bénéfique, son intensification multiplie le retour sur investissement pour la main d’œuvre, les producteurs et est à la fois climato-intelligent ;

• Equitable : Un revenu équitable est généré par nos appuis en promouvant l’égalité des droits, l’accès aux opportunités, aux ressources et aux récompenses pour les producteurs, tout en considérant les besoins spécifiques des femmes. Appuyer les accès aux aliments nutritifs à prix abordable par les consommateurs ruraux et urbains ;

• Résilient : Des individus, des familles et des communautés résilients dans un système permettant une bonne résistance aux chocs et aux contraintes y compris les impacts climatiques et autres risques.

Les interventions incluent la promotion des technologies d’agriculture, l’agroalimentaire, l’adaptation au changement climatique (incluant les technologies agri-climato-intelligentes), la promotion des Associations Villageoises d’Epargne et de Crédit, le renforcement des moyens de production et de subsistance ainsi que le renforcement économique des femmes.

Axes transversaux

L’autonomisation des femmes Nous promouvons les rôles économiques et décisionnels des femmes dans la société par des interventions transformatives en matière de genre et d’amélioration des revenus de la femme.

En effet, les 70 ans d’expérience de CARE International ont démontré que lorsqu’une femme ou une fille devient autonome, c’est la communauté tout entière qui en bénéficie. Dans les communautés les plus pauvres de la planète, ce sont les femmes et les filles qui souffrent le plus de la pauvreté et qui sont les plus impactées par les catastrophes humanitaires. Selon CARE, c’est le résultat de déséquilibres sous-jacents dans la répartition des pouvoirs, qui se traduisent par une distribution inégale des ressources et des opportunités entre les femmes et les hommes. C’est pourquoi autonomiser économiquement les femmes et les filles est primordial pour lutter contre la pauvreté et les inégalités.

Aussi, CARE Madagascar renforce les capacités de ses partenaires et des parties prenantes dans l’objectif de s’allier pour l’autonomisation économique et le leadership des femmes. Ceci n’a de sens que si les femmes jouent un rôle décisif dans le progrès économique de leur ménage, de leur communauté et accèdent aux instances de prise de décision pour faire entendre leur voix. Pour ce faire, les différentes structures incluant les associations de femmes ou les clubs de jeunes filles sont appuyées. L’intégration des approches « Association Villageoise d’Epargne et de Crédit » et « Engagement positif des hommes » dans les programmes tendra vers l’amélioration des revenus et les femmes deviendront un acteur incontournable pour leur propre développement et investiront pour un meilleur accès aux services sociaux de base.

Ainsi, CARE Madagascar et ses partenaires orientent leurs efforts vers un changement des normes de genre et des relations de pouvoir pour promouvoir l’égalité des genres et sortir les femmes de la pauvreté.

La gouvernance Le renforcement de la gouvernance à travers l’appui à la décentralisation, la redevabilité sociale, et l’engagement citoyen au niveau local est un pilier vital dans la lutte contre la pauvreté. Il s’agit de promouvoir un pouvoir public redevable et responsable et des citoyens actifs dans la défense de leurs droits. La décentralisation, une priorité de l’Etat, bien qu’encore ineffective, constitue une opportunité pour donner plus de voix aux communautés les plus vulnérables.

Cet axe soutient les Organisations de la Société Civile (OSC) dans leur rôle d’appui aux citoyens en quête de redevabilité et de bonne gouvernance et pour les aider à se professionnaliser et à développer leurs capacités de mobilisation et d’influence par le biais de réseautage et de renforcement de leur ancrage à la base. CARE établit des alliances stratégiques avec les OSC. CARE mène des actions de lobbying auprès des élus, du gouvernement et des bailleurs. Son réseau international permet d’enrichir les évidences pour soutenir les actions de plaidoyer au niveau national et international en renforcement aux actions des OSC.

Ces actions auront pour résultats de :

− Démultiplier l’impact : Un grand nombre d’organisations auront les moyens d’agir pour promouvoir des changements sociaux en portant une attention particulière aux groupes les plus vulnérables en particulier les femmes et les jeunes filles ;

− Promouvoir un changement durable : La société civile en partenariat avec d’autres acteurs diffusera les enseignements et innovera en vue de l’autonomisation des personnes les plus vulnérables ;

− Mobiliser des alliances et des ressources : les alliances permettront d’influencer l’Etat pour reconnaitre le rôle clé des OSC en tant qu’acteurs dans la lutte contre la pauvreté, pour l’élaboration des politiques et stratégies nationales.

Association Villageoise d’Epargne et de Crédit (AVEC) initiée par CARE Madagascar Une des plus grandes difficultés que vivent les ménages malgaches est l’insuffisance des revenus, aussi bien en nature qu’en numéraire, pour satisfaire leurs besoins élémentaires. En milieu rural, l’absence de revenu mensuel stable et l’inaccessibilité au service financier en général limitent les capacités d’investissement des producteurs. Ils se contentent seulement de la vente, le plus souvent occasionnelle, d’une partie des récoltes pour avoir des fonds et assurer leurs charges quotidiennes. Selon la tradition, c’est le père de famille, souvent aussi le chef d’exploitation, qui a le pouvoir décisionnel sur la gestion des ressources au sein du ménage même s’il y a concertation avec sa conjointe. Ce déséquilibre de pouvoir met la femme en position de faiblesse en altérant tous ses potentiels et ses efforts de développement personnel.

Au vu de ces contextes, les Associations Villageoises d’Epargne et de Crédit (AVECs) ont été promues pour offrir une éducation financière aux femmes défavorisées : bien gérer les revenus et les dépenses quotidiennes pour pouvoir dégager au moins une petite partie de la somme pour mettre à l’épargne et avoir une économie non négligeable pour les besoins futurs (nourriture, fournitures scolaires, petits intrants agricoles, etc.). C’est également au niveau des AVECs qu’est introduit le système de crédit à partir des épargnes constituées et adapté aux capacités de remboursement pour des mini-projets rentables. Outre ces avantages économiques, les AVECs renforcent les liens sociaux entre les femmes membres en les rendant plus responsables les unes envers les autres vis-à-vis de leurs engagements et intérêts communs au sein de leur propre association. Les AVECs sont un formidable outil d’autonomisation des femmes qui acquièrent ainsi un niveau de confiance et d’estime leur permettant de jouer des nouveaux rôles au sein de leurs communautés. De 2009 à 2015, CARE Madagascar a pu promouvoir la création de 1192 AVECs regroupant 23 751 membres, dont 66% sont des femmes et réparties dans 10 districts de la grande île. L’épargne cumulé depuis leur création monte jusqu’à plus de 730 000 000 MGA, et le crédit cumulé à 690 000 000 MGA.

Régions d’intervention en 2015

Résultats clés des projets en cours

Eau, Hygiène et Assainissement : - 113 905 individus ayant accès à l’eau potable - 4 330 individus bénéficiaires de latrines hygiéniques améliorées

Sécurité alimentaire et nutrition:

- 57 706 ménages ruraux bénéficiaires directs d’appui à la production agricole (346 200 individus membres des ménages)

- 2 225 ha de périmètres rizicoles irrigués - 1 192 AVEC renforcées pour 23 751 membres (66% femmes) - 17 515 enfants moins de 5 ans du Sud du pays (district d’Amboasary)

bénéficiaires des actions de santé nutritionnelle Actions humanitaires et de résilience :

- 28 salles de classe aux normes anticycloniques construites (1 400 élèves du primaire)

- 187 secouristes (112 à Vatomandry et 75 à Antananarivo) formés pour les réponses d’urgence

- 1 500 femmes bénéficiaires de kits d’hygiène et dignité lors des inondations à Antananarivo

Le programme «résilience et humanitaire»

Vatomandry

PROJET FANAMBY

Domaine d’intervention Education District d’intervention Vatomandry Objectif global Améliorer l'accès à l'éducation primaire de qualité pour au moins 17 000 enfants âgés de 5 et de 15 ans dans le district de Vatomandry, dans la région Atsinanana de Madagascar (côte Est), avec une attention particulière à l'éducation des filles Objectifs spécifiques OS.1 : Améliorer l'environnement scolaire de 11 écoles primaires par la construction de 26 salles de classe dans le respect des normes anticycloniques; 8 latrines et 8 pompes à eau, afin de veiller à ce que les élèves, les filles en particulier, bénéficient de conditions de scolarisation améliorées OS.2 : Contribuer à l'amélioration de la qualité de l'enseignement et de résultats d'apprentissage par le renforcement des compétences des 188 enseignants des 47 écoles cibles pour mettre en œuvre efficacement les approches pédagogiques adoptées par le ministère de l'Éducation. OS.3 : Accroître la participation et la responsabilité de la mère et 32 associations communautaires en faveur de l'inscription et le maintien des enfants à l'école, surtout les filles, en encourageant des activités qui développent leur capital économique et accroissent leur résilience aux catastrophes Types d’activités - Construction de salles de classe et latrines - Renforcement de capacité des enseignants Bénéficiaires directs 17 000 élèves de 5 à 15 ans, dont 8 450 filles 34 000 parents d’élèves Groupes d’Impact Prioritaires 17 102 femmes mères des élèves Durée du projet 48 mois Date de démarrage Mai 2014 Date de clôture Juillet 2018 Bailleur financier LYRECO Budget 1 000 000 EUR

: 1 000 000,00 EUR Réalisations OS1 : Améliorer les infrastructures de 11 écoles primaires détruites par le cyclone - 28 salles de classes aux normes

anticycloniques - 700 tables bancs, 28 tables et 28 chaises - 10 latrines séparées nouvellement construites - 8 puits équipés de château d’eau pour

alimenter le dispositif de lavage des mains - 32 écoles primaires initiées à la planification

d’aménagement paysager

OS2 : Améliorer la qualité de l’enseignement et apprentissage - 57 gestionnaires de l’éducation formés sur la

planification, la gestion et contrôle qualité - 183 enseignants non fonctionnaires

bénéficiaires de renforcements de capacités dispensés par le Centre Régional de l’Institut National de Formation Pédagogique

- 237 enseignants formés pour le perfectionnement de la langue française par les réseaux d’enseignants

- 270 enseignants bénéficiaires de formation sur la gestion des classes multigrades

OS3 : Améliorer le rôle et l’implication des parents concernant la scolarisation des enfants - 94 Associations Villageoises d’Epargne et de

Crédit (AVEC) opérationnelles regroupant les parents d’élèves

- 1975 membres des AVEC - 8 Club RRC constitués et accompagnés

regroupant des élèves des écoles primaires

Témoignage sur le projet FANAMBY/APPUI A L’EDUCATION Le projet de la dernière chance « Si le projet FANAMBY n’était pas là, nous n’aurions jamais eu un bâtiment scolaire en dur étant donné notre enclavement. C’est pourquoi nous avons tout fait pour le mériter ». Ces propos sont ceux de M Jacques Eugène. Chef du village de Bengimena, situé à 18 km de Vatomandry mais quasi inaccessible pendant la période de pluie. Selon ses dires, les ONG et projets opérant dans la zone préfèrent toujours les sites les plus accessibles au détriment des plus reculés. De ce fait à chaque fois qu’il y a un projet de construction d’infrastructures scolaires, Bengimena en est toujours exclu. « Nous avons su nous montrer dynamiques et motivés et cela a convaincu le projet. Il nous a donné ce beau bâtiment flambant neuf» a conclu le chef du village. L’école primaire de Bengimena n’avait que deux salles de classe mal équipées, construites avec des matériaux locaux, mais la détermination de la communauté est telle qu’elle a remis en état une vielle piste de 4km pour faciliter l’acheminement des matériaux de construction.

Jacques, Chef du village Bengimena

Le nouveau bâtiment scolaire de l’EPP Bengimena avec son dispositif de lavage des mains

Antananarivo

PROJET RANO SOA SY FIDIOVANA Domaine d’intervention Eau, hygiène et assainissement District d’intervention Antananarivo Renivohitra, Atsimondrano et Avaradrano ; Ambohidratrimo Objectif global Soutenir l'adoption et la réplication des modèles efficaces, durables et évolutifs de l’accessibilité des pauvres en eau potable et assainissement amélioré par les fournisseurs de services et le gouvernement local / national dans la CUA et des 17 Communes aux alentours d’Antananarivo regroupées dans FIFTAMA. Résultats attendus R1: Démonstration d’ un modèle de services améliorés, équitables et financièrement viables par l’amélioration des conditions d’accès de la population, des femmes et des enfants pauvres, dans la CUA et les 17 communes périphériques de la ville d’Antananarivo R2: Renforcement des capacités des prestataires de services pour soutenir le processus d'amélioration du secteur WASH à long terme R3: Mobilisation des différentes sources de financement par le rapprochement des entités communales aux bailleurs R4: Capitalisation des bonnes pratiques concernant l’EHA à travers les partages des leçons tirées à d’autres communes de la ville d’Antananarivo. Bénéficiaires directs 209 800 personnes, dont 107 100 femmes Groupes d’Impact Prioritaires 85 000 femmes Durée du projet 32 mois Date de démarrage Octobre 2012 Date de clôture Juin 2015 Bailleur financier Coca-Cola Africa Foundation ; DFID (Gouvernement Britanique) Partenaires stratégiques WSUP, Associations FAMELONA et MIARINTSOA, Communes, JIRAMA Budget 879 496,00 USD

: 2 359 691,92 USD : WSUP, Communes, MIFAMELONA, MIARINTSOA, JIRAMA Réalisations R.1 : Démonstration d’un modèle de services améliorés, équitables et financièrement viables par l’amélioration des conditions d’accès de la population, des femmes et des enfants pauvres, dans la CUA et les 17 communes périphériques de la ville d’Antananarivo - 184 bornes fontaines, 40 bassins lavoirs

fonctionnels et 2 réservoirs d’eau construits - 381 ménages bénéficiaires des branchements

particuliers - 22 RF2 créées, équipées et opérationnelles, et

ont impacté l’accès à l’assainissement de 37% des ménages des 22 fokontany d’intervention

R.2 : Renforcement des capacités des prestataires de services pour soutenir le processus d'amélioration du secteur WASH à long terme - 1 300 individus bénéficiaires de renforcement

de capacité sur la bonne gouvernance (RF2, AUE, CCD, Comité de Santé, Inspecteurs d’Hygiène, Service BMH et autorités locales)

- 60% des AUE capables d’assurer de manière autonome l’extension des services d’eau

- 335 membres de Comités Communaux de Développement (CCD) disposent d’expériences sur la bonne gouvernance, le genre et le pilotage de projet EHA

- 514 femmes formées en leadership et planification de développement

R.3 : Mobilisation des différentes sources de financement par le rapprochement des entités communales à travers les bailleurs - 20 CCD formés en partenariat, négociation de

projet et mobilisation des ressources existantes

- 111 projets de développement communautaires prévus par les PCD mis en œuvre à l’initiative des Communes

- 37 partenaires techniques et financiers mobilisés par les Communes

R.4 : Capitalisation des bonnes pratiques concernant l’EHA à travers les partages des leçons tirées à d’autres communes de la ville d’Antananarivo - 10 séances de discussion des bonnes pratiques

et leçons apprises entre les Communes d’intervention

- 5 types de documents d’apprentissage diffusés.

Adoption des pratiques d’hygiène

Antananarivo

PROJET FISONG/ FAMAFA Domaine d’intervention Hygiène et assainissement District d’intervention Antananarivo Renivohitra Objectif global Améliorer les conditions de vie et sanitaires des populations vulnérables dans la Commune Urbaine d’Antananarivo. Contribuer à la réduction des maladies d’origine hydrique, notamment chez les enfants en bas âge, par l’accès facilité à la gestion sanitaire de déchets et de gestion de l’eau, associé à un comportement collectif et individuel adéquat. Objectifs spécifiques Améliorer les conditions d’hygiène et d’assainissement pour 11053 ménages les plus vulnérables dont 28186 femmes, dans les quartiers ciblés de l'action Résultats attendus R1: 18 structures locales sont mobilisées pour garantir un mécanisme d'autofinancement local de gestion intégrée des déchets de façon pérenne R2: 144 femmes issues de la population cible sont impliquées pour influencer les décisions relatives à l'EHA tout au long de la chaîne complète R3: 15 474 ménages (77 370 individus) issus de 12 Fokontany contribuent à l'opérationnalisation du cycle complet de la gestion intégrée des déchets solides R4: 4 160 ménages (20 800 individus) issus de 12 Fokontany contribuent à l'opérationnalisation du cycle complet de la gestion intégrée des déchets liquides Stratégies adoptées - Promotion du partenariat à tous les niveaux - Responsabilisation des communautés dans le

processus de développement local - Implication de partenaires relais dans la mise en

œuvre et la pérennisation des actions - Promotion du changement de comportement

respectant les normes d’hygiène et d’assainissement

Bénéficiaires directs 77 400 personnes, dont 39 500 femmes Groupes d’Impact Prioritaires 22 500 femmes Durée du projet 36 mois Date de démarrage Mai 2013

: 560 990,00 EUR : WSUP, Commune, FIOMBONANA, JIRAMA Réalisations R.1 : 18 structures locales sont mobilisées pour garantir un mécanisme d'autofinancement local de gestion intégrée des déchets de façon pérenne - 12 RF2 promues et formalisées avec 103

individus membres, dont 53 femmes - 11 membres de l’association Fiombonana

bénéficiaires de renforcement de capacité - 18 maçons pour la construction des latrines

familiales professionnalisés et opérationnels - 7 471 ménages cotisants au financement du

mécanisme de gestion des déchets solides R.2 : 144 femmes issues de la population cible sont impliquées pour influencer les décisions relatives à l'EHA tout au long de la chaîne complète - 46 femmes agents de collectes actives pour

influencer les décisions relatives à l’EHA au niveau des fokontany

- 99 femmes membres de RF2 actives pour des actions de plaidoyer et de mobilisation sociale au niveau de leur localité

R.3 : 15 474 ménages (77 370 individus) issus de 12 Fokontany contribuent à l'opérationnalisation du cycle complet de la gestion intégrée des déchets solides - 56 400 individus touchés directement par les

IEC sur l’adoption de système de tri préalable des déchets et sur la facilité de paiement pour acquisition de latrine améliorée

- 56 agents de collecte recrutés par la RF2 - 124 bacs intermédiaires et 104 brouettes, 218

pelles, 89 fourches et 71 râteaux répartis dans les 12 fokontany

Date de clôture Avril 2016 Bailleur financier AFD Partenaires stratégiques WSUP, Association FIOMBONANA, CUA, JIRAMA Budget 560 990,00 EUR

R.4 : 4 160 ménages (20 800 individus) issus de 12 Fokontany contribuent à l'opérationnalisation du cycle complet de la gestion intégrée des déchets liquides - Des études socio-économiques et analyse

sociale sur les barrières liées à l’utilisation des latrines familiales auprès de 386 ménages dans les 12 fokontany réalisées ;

- 866 ménages bénéficiaires de latrines hygiéniques améliorées nouvellement construites

- 188 latrines familiales construites et 78 dalles Sanplat vendues

- Études d’impact environnemental pour la mise en place du site de traitement de boues de vidange effectuées

Une femme agent de collecte

Vatomandry

PROJET DIPECHO IV Domaine d’intervention Réduction des Risques de Catastrophes ; Sécurité Alimentaire District d’intervention Antalaha, Sambava, Fénérive-Est et Vatomandry Objectif global Contribuer au processus de développement durable dans les zones les plus exposées aux aléas naturels en renforçant la résilience des communautés selon une approche multisectorielle et intégrée Objectifs spécifiques Les communautés vulnérables localisées dans les zones à risques sont dotées de capacités résilientes stables grâce à la consolidation des acquis des 03 phases de et développement des activités innovatrices. Résultats attendus - R1 : Les structures et les communautés locales ont renforcé leur capacité d’autonomie de réponses aux risques des catastrophes naturelles dans un environnement institutionnel propice. - R2 : Les communautés se sont approprié des techniques agricoles adaptées aux contraintes climatiques, ainsi qu’une meilleure gestion de leurs ressources leur permettant de maintenir un niveau de sécurité alimentaire résiliente. - R3 : Les acteurs de soin réunis au sein des comités GRC sont les secouristes, les agents des Centres de santé de base, les agents du « Service du District de Santé Publique » - R4 : Les partenaires de DIPECHO disposent d’un mécanisme et d’un espace d’échanges leur permettant de consolider et dupliquer les acquis des 03 phases de précédentes pour un meilleur impact au niveau communautaire Stratégies adoptées - Valorisation des acquis des deux premières

phases du DIPECHO pour le développement de stratégie d'autonomisation des structures

- Planification participative et soutien aux initiatives locales

Bénéficiaires directs 136 930 individus, incluant 60 250 élèves des écoles primaires Groupes d’Impact Prioritaires 30 125 femmes Durée du projet 18 mois

: 1 428 429,00 EUR : BNGRC, Médecins du Monde, Initiative Commune de Plaidoyer pour la RRC à Madagascar (ICPM) Réalisations R1 : Les structures et les communautés locales ont renforcé leur capacité d’autonomie de réponses aux risques de catastrophes naturelles dans un environnement institutionnel propice. - 96 CLS, 9 CCGRC et 4 CDGRC opérationnels,

avec 2 507 membres en tout (dont 708 femmes)

- 90 fokontany ayant mis à jour leur PPU - 53 clubs RRC créés et opérationnels au niveau

des établissements scolaires primaires - 146 charpentiers locaux professionnalisés à la

construction des habitats anticycloniques - 163 cases d’habitation en bois et

anticycloniques nouvellement construites - 980 individus bénéficiaires directs des cases - 15 puits équipés de pompes à pédale

construits - 22 balises hydrométriques mises en place dans

les rivières et bas fond

R2 : Les communautés se sont approprié des techniques agricoles adaptées aux contraintes climatiques, ainsi qu’une meilleure gestion de leurs ressources leur permettant de maintenir un niveau de sécurité alimentaire résiliente. - 2 503 ménages bénéficiaires directs d’appui - 5 Groupements Producteurs de Semences - 60 Agents Communautaires en Nutritions

(dont 51 femmes) et 1 897 individus bénéficiaires (dont 1 146 femmes) formés sur la transformation, conservation des aliments et des recettes culinaires

R3 : Les acteurs de soin réunis au sein des comités GRC sont les secouristes, les agents des Centres de santé de base (CSB), les agents du

Antalaha, Sambava

Fénérive Est

Date de démarrage Avril 2014 Date de clôture Octobre 2015 Bailleur financier ECHO (Commission Européenne) Partenaires stratégiques BNGRC, MDM, ICPM Budget 1 428 429,00 EUR

« Service du District de Santé Publique » (SDSP) - 112 secouristes professionnalisés, validés et

équipés de kits de soins - 6 Centres de Santé de Base appuyés pour

s’aligner aux normes anticycloniques, et aptes à la mise en œuvre de CRENAS et SUREPI

R4 : Les partenaires de DIPECHO disposent d’un mécanisme et d’un espace d’échanges leur permettant de consolider et dupliquer les acquis des 03 phases de précédentes pour un meilleur impact au niveau communautaire. - 12 visites d’échanges inter-comités GRC

(CDGRC, CCGRC et CLS) réalisées pour la capitalisation des Exercices de simulation, financement et journées RRC

- 1 carrefour d’échange d’expériences inter-acteurs de RRC organisés

- 2 documents de capitalisation de DIPECHO produits

60 Communes couvertes par les activités GRC de CARE

CARE Madagascar a commencé à travailler dans le domaine de la Réduction de Risques de Catastrophes (RRC) à Madagascar en 1998, sur un projet expérimental appelé CYPREP (Cyclone Preparedness) et intervient depuis sur cette thématique sans discontinuer. Actuellement, CARE Madagascar est reconnu comme l'un des acteurs majeurs au niveau des structures nationales telles que le Bureau National de Gestion des Risques de Catastrophes (BNGRC) et la CPGU (Cellule de Prévention et de Gestion des Urgences). L'ONG a contribué activement à la conception de la Stratégie Nationale de Gestion des Risques de Catastrophes et aux différents plans de contingence nationaux. Au niveau de la base, la création de Comités de Gestion des Risques de Catastrophes, au niveau communal et/ou local, tient compte de rapports sociaux complexes au sein de chaque groupe d'individus. Pour CARE, la mise en lien de la RRC avec les actions de développement à la suite des leçons apprises lors des passages d’aléas climatiques améliore encore la chance d’augmentation de la résilience du ménage et de son système d’exploitation agricole même. Entrent ensuite la prise en considération de l’adaptation au changement climatique, la protection des ressources naturelles et la gouvernance pour mieux assurer la qualité des interventions et un impact durable. Des initiatives de plaidoyer auprès de l'État central malgache ont été menées par CARE avec ses partenaires stratégiques en vue de l’amélioration de la politique nationale en matière de RRC et d'adaptation des actions au changement climatique, tout en mettant l’accent sur l’allocation et la mobilisation des ressources et l’intégration des activités de prévention dans les différents secteurs concernés par les risques de catastrophes. A travers les projets de RRC, CARE a soutenu la création d’au moins 60 Comités Communaux de GRC répartis dans 10 districts.

Toamasina II, Vatomandry,

Brickaville

PROJET APINGA

Domaine d’intervention Réduction des Risques de Catastrophes ; Sécurité Alimentaire District d’intervention Brickaville, Fénérive-Est, Toamasina II, Vatomandry et Vangaindrano Objectif global D’ici 2016, 250 000 personnes vivant dans cinq districts exposés aux cyclones et aux inondations dans l’Est de Madagascar ont des moyens de subsistance plus sûrs et renforcent leur résilience face aux aléas naturels. Ce chiffre comprend au moins 25 000 femmes extrêmement vulnérables, et 100 adolescentes extrêmement vulnérables (avec qui le projet travaillera directement) Résultats attendus - R.1 : Les comités GRC au niveau commune développent les capacités techniques et organisationnelles nécessaires pour fonctionner de manière durable et pour assurer l'intégration des groupes extrêmement vulnérables, notamment les femmes et les adolescentes, dans les efforts communautaires de réduction des risques d’aléas. - R.2 : Les communautés cibles sont capables d'assumer leurs responsabilités collectives pour améliorer les issues suite à une catastrophe. - R.3 : La disponibilité alimentaire dans les communautés cibles, et notamment pour les femmes et les adolescentes vulnérables, est améliorée par l'adoption de techniques culturales améliorées et la diversification agricole. - R.4 : L'accès des ménages aux semences est amélioré grâce à la mise en place de prestataires de services agricoles locaux. - R.5 : Les femmes et les adolescentes vulnérables ont réduit leurs risques par rapport aux catastrophes par l'augmentation de leurs niveaux de revenus et l'amélioration et une meilleure connaissance des aliments et de la nutrition. - R.6 : Les infrastructures sociales et les infrastructures de production essentielles ont été renforcées pour être plus résistantes aux aléas. Bénéficiaires directs 77 000 individus Groupes d’Impact Prioritaires 25 000 femmes Durée du projet 36 mois

: 1 200 000,00 EUR Réalisations R.1 : Les comités GRC au niveau commune développent les capacités techniques et organisationnelles nécessaires pour fonctionner de manière durable et pour assurer l'intégration des groupes extrêmement vulnérables, notamment les femmes et les adolescentes, dans les efforts communautaires de réduction des risques d’aléas. - 15 CCGRC de 2582 membres opérationnels - 1 103 membres des CCGRC (dont 415 femmes) - 73 Comités Locaux de Secours (CLS) - 15 Plans de Préparation aux Urgences (PPU)

R.2 : Les communautés cibles sont capables d'assumer leurs responsabilités collectives pour améliorer les issues suite à une catastrophe - 186 fokontany ayant réalisés des Journées GRC

et Exercice de Simulation

R.3 : La disponibilité alimentaire dans les communautés cibles, et notamment pour les femmes et les adolescentes vulnérables, est améliorée par l'adoption de techniques culturales améliorées et la diversification agricole - 18 924 ménages vulnérables bénéficiaires de

semences - 565 producteurs (dont 139 femmes) formés en

agriculture de conservation - 19 950 jeunes plants de culture pérenne

(giroflier, litchis, orangers, caféiers) et 16 400 plants pour bois d’œuvre diffusés

R.4 : L'accès des ménages aux semences est amélioré grâce à la mise en place de prestataires de services agricoles locaux - 15 Groupements de Producteurs de Semences

opérationnels

Vangaindrano

Fénérive Est

Date de démarrage Septembre 2013 Date de clôture Septembre 2016 Bailleur financier BMZ Budget 1 200 000,00 EUR

- 15 centres de distribution construits et fonctionnels

R.5 : Les femmes et les adolescentes vulnérables ont réduit leurs risques par rapport aux catastrophes par l'augmentation de leurs niveaux de revenus et l'amélioration et une meilleure connaissance des aliments et de la nutrition. - 75 AVEC actives - 1 433 individus membres de VSLA - 111 jeunes filles leaders promues

R.6 : Les infrastructures sociales et les infrastructures de production essentielles ont été renforcées pour être plus résistantes aux aléas - 15 abris communautaires à usage multiple

construits, au profit des 450 élèves d’éducation primaire par an

- 14 cases de santé construites et équipées - 490 ha de PPI aménagés au bénéfice de 724

ménages

Petit matériel de séchage artisanal, Ampasimalemy, Vangaindrano

La transformation et la conservation de produits agricoles

Depuis le lancement de cette activité, les ménages commencent à constituer des stocks de denrées alimentaires, comme le manioc, la patate douce, l’igname, le fruit à pain et le litchi. A titre indicatif, les ménages appuyés par le projet à Vangaindrano arrivent à gérer les produits de saison par le conditionnement des produits périssables, et en réduisant les pertes pendant les périodes où les produits sont en abondance. Avant, la technique de conservation n’étant pas encore connue, chaque produit qui ne peut plus être consommé périssait et était jeté sinon destiné à l’alimentation des bétails. Avant la vulgarisation de la technique de conservation et de transformation, la perte pour chaque produit selon la saison s’élèvait à plus de 20% de la production.

Produits finis de transformation, Vatomandry. Les ménages les plus vulnérables sont mobilisés dans la conservation et la transformation des produits agricoles pour une disponibilité alimentaire en situation d’urgence et période de soudure

Antalaha, Sambava

PROJET MAHAFATOKY

Domaine d’intervention Sécurité Alimentaire ; Réduction des Risques de Catastrophes ; Adaptation au Changement Climatique District d’intervention Antalaha, Sambava Objectif global D’ici fin 2017, 50 000 ménages dans les 14 communes des deux Districts dans la zone côtière de la Région SAVA auront augmenté leur résilience et sécurité alimentaire à travers des renforcements de capacité d’adaptation et de mitigation face aux changements climatiques Résultats attendus - R.1 : Le réseau des comités locaux de gestion des risques de catastrophe est en mesure d'élaborer et de mobiliser le soutien public pour des plans d'adaptation au changement climatique favorables à l'égalité des sexes. - R.2 : Les comités locaux de GRC disposent des capacités techniques et organisationnelles pour fonctionner durablement et pour mettre en œuvre des plans d'adaptation au changement climatique sensibles au genre. - R.3 : Les stratégies d'ACC, programmes et débats au niveau régional/national témoignent d’une plus grande transparence et une redevabilité accrue envers les communautés locales. - R.4 : Les exploitants agricoles locaux ont accès à des informations météorologiques et climatiques à jour pour la prise de décision proactive dans le secteur agricole. - R.5 : Les petits exploitants agricoles mettent en pratique les techniques agricoles améliorées pour maintenir des niveaux de production alimentaire stables face aux cyclones, aux inondations et à la variabilité des précipitations. - R.6 : Les communautés ont adopté des stratégies de gestion des ressources naturelles améliorées pour atténuer l'effet des chocs climatiques sur leurs actifs de production et leurs maisons. - R.7 : Les femmes vulnérables ont réduit leur risque climatique grâce au rehaussement des niveaux de revenu et au renforcement de la capacité de la collectivité à faire entendre ses points de vue. Bénéficiaires directs 22 500 individus

: 1 673 418,46 EUR Réalisations R.1 : Le réseau des comités locaux de gestion des risques de catastrophe est en mesure d'élaborer et de mobiliser le soutien public pour des plans d'adaptation au changement climatique favorables à l'égalité des sexes - 16 Comités Communaux GRC et 182 Comités Locaux GRC redynamisés R.2 : Les comités locaux de GRC disposent des capacités techniques et organisationnelles pour fonctionner durablement et pour mettre en œuvre des plans d'adaptation au changement climatique sensibles au genre - 8 324 personnes (dont 3 218 des jeunes moins de 18 ans) touchées par les actions de sensibilisation de masse R.3 : Les stratégies d'ACC, programmes et débats au niveau régional/national témoignent d’une plus grande transparence et une redevabilité accrue envers les communautés locales - Participation active de DGAT et des Chefs de district dans les ateliers de lancement du projet au niveau du chef-lieu des districts et Communes pour témoigner leur engagement sur la question d’adaptation au changement climatique et à contribuer à la mise en œuvre du projet R.4 : Les exploitants agricoles locaux ont accès à des informations météorologiques et climatiques à jour pour la prise de décision proactive dans le secteur agricole - Acquisition des 14 lots de matérielles micro-stations météorologiques en cours de négociation

Groupes d’Impact Prioritaires 3 640 individus vulnérables Durée du projet 36 mois Date de démarrage Janvier 2015 Date de clôture Décembre 2017 Bailleur financier BMZ Budget 1 673 418,46 EUR

R.5 : Les petits exploitants agricoles mettent en pratique les techniques agricoles améliorées pour maintenir des niveaux de production alimentaire stables face aux cyclones, aux inondations et à la variabilité des précipitations - 4 186 producteurs bénéficiaires de formations techniques pratiques au niveau des champs écoles - 16 ateliers de réflexion pour le Développement Participative des Technologies organisés avec 567 participants (dont 140 femmes) - 5 250 individus bénéficiaires de semences améliorées (tubercules, légumineuses, graminées et maraîchage) - 6 075 individus (dont 3 247 femmes) bénéficiaires de formation sur les techniques culturales améliorées R.6 : Les communautés ont adopté des stratégies de gestion des ressources naturelles améliorées pour atténuer l'effet des chocs climatiques sur leurs actifs de production et leurs maisons - 109 structures de gestion de pépinières villageoises et 4 comités de surveillance et d’entretien des mangroves créés et opérationnels - 23,4 ha de mangroves restaurés avec la plantation des 257 840 propagules - 5 bassins versants reboisés avec 11 580 pots de culture de rente et d’arbres fruitiers R.7 : Les femmes vulnérables ont réduit leur risque climatique grâce au rehaussement des niveaux de revenu et au renforcement de la capacité de la collectivité à faire entendre ses points de vue 141 VSLA de 2 990 membres (dont 2 721 femmes) créées

Antananarivo

PROJET IARIVO Domaine d’intervention Réponses Humanitaires aux Urgences District d’intervention Antananarivo Renivohitra Objectif global Renforcer la résilience aux catastrophes des communautés exposées aux inondations dans la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) en réduisant leur vulnérabilité et en renforçant les capacités et la collaboration des parties prenantes Objectifs spécifiques - OS.1 : Améliorer la situation post-catastrophe des communautés sujettes aux inondations dans la Commune urbaine d'Antananarivo. - OS. 2 : Améliorer la préparation aux catastrophes des collectivités inondables dans la Commune urbaine d'Antananarivo Résultats attendus Sous-secteur 1.1 : Renforcement de la sensibilisation et la mobilisation communautaire Sous-secteur 1.2 : Renforcement de capacité des ménages Sous-secteur 1.3 : Politique et planification Sous-secteur 1.4 : Partenariat public-privé Sous-secteur 2 : Risques hydrométéorologique Stratégies adoptées - Promotion du partenariat publique à tous les

niveaux - Responsabilisation des communautés locales

dans le processus de planification et réflexion stratégiques

- Implication des partenaires relais (RF2) dans la mise en œuvre et la pérennisation des actions

Bénéficiaires directs 91 000 personnes Bénéficiaires finaux 653 694 personnes Durée du projet 12 mois Date de démarrage Juillet 2015 Date de clôture Juin 2016 Bailleur financier OFDA Partenaires stratégiques CUA, BNGRC Budget 835 474, 92 USD

: 835 472,92 USD : Commune Urbaine Antananarivo, BNGRC Réalisations Sous-secteur 1.1 : Renforcement de la sensibilisation et la mobilisation communautaire - 773 personnes (dont 464 femmes) membres

de CLS bénéficiaires des 75 sessions de renforcement de capacité

Sous-secteur 1.3 : Politique et planification - 1 plan communal de la CUA intégrant des

stratégies de préparation aux urgences - 33 collectivités et intervenants représentés

par 149 individus (dont 39 femmes) ayant participé à la planification stratégique avec la CUA

Sous-secteur 1.4 : Partenariat public-privé - 100% des plans d’urgences intégrant les

aspects sur le secteur privé

Sous-secteur 2 : Risques hydrométéorologiques - 735 personnes (dont 556 femmes)

bénéficiaires des activités sur l’hydrométéorologie

Lancement du projet IARIVO

Le lancement du projet IARIVO ou Initiative d’Amélioration de la Résilience Intégrée de la Communauté de la ville d’Antananarivo s’est tenu le 30 novembre 2015. Ce fut l’occasion de la signature d’une convention de partenariat entre la Commune Urbaine d’Antananarivo et CARE International pour la mise en œuvre du projet.

De gauche à droite : SEM Ambassadeur des Etats-Unis à Madagascar, Le Maire de la CUA et Le Directeur des Programmes de CARE

Antananarivo

PROJET INONDATION A TANA Domaine d’intervention Réponses Humanitaires aux Urgences District d’intervention Antananarivo Renivohitra Objectif global Contribuer au rétablissement de bonnes conditions de vie aux 3 540 personnes déplacées dans le site d’accueil à Andohatapenaka, en améliorant les conditions d'hygiène et d'assainissement par la distribution de kits d'hygiène et de dignité Stratégies adoptées - Collecte directe de besoins prioritaires des

sinistrés, en lien avec le genre et la dignité humaine, sur les lieux

- Coordination des actions avec l’ensemble des intervenants

Bénéficiaires directs 1 500 femmes et jeunes filles Bénéficiaires finaux 8 186 personnes dans les sites d’accueil provisoires Durée du projet 4 mois Date de démarrage Mars 2015 Date de clôture Juin 2016 Bailleur financier USAID Budget 50 000,00 USD

: 50 000,00 USD : BNGRC Réalisations - 1 500 femmes et filles bénéficiaires directes de

kits d'hygiène et de dignité - 1500 dépliants d’IEC par la plate-forme

nationale DIORANO WASH insérés directement dans les kits

- 3 250 affiches de sensibilisation sur l’hygiène diffusées dans les sites d'hébergement (dont 2 000 par CARE)

- 1 500 individus touchés directement par les 7 séances d’IEC en matière d'hygiène

- 97% des femmes ciblées satisfaites des dons reçus

- 95% des ménages interrogés préférent les dons matériels comme les kits (selon la norme actuelle des acteurs humanitaires) au lieu d’appui en numéraire

En mars 2015, après avoir reçu une demande officielle du BNGRC, CARE Madagascar a mis à disposition des sinistrés 125 rouleaux de bâches en plastique pour couvrir les besoins de logement pour environ 10 000 personnes. 25 rouleaux ont été utilisés pour construire 6 tentes collectives, 1 centre de commandement, 1 hangar de transit et 1 aire pour les enfants. Cette initiative a bénéficié à 469 personnes et 1 636 enfants.

Livraison des rouleaux de plastic sheeting au site d’hébergement d’Andohatapenaka avec la présence des représentants de (de gauche à droite) : la Primature, la CUA, l’ONG CARE et le BNGRC

Les kits d’hygiène et de dignité distribués aux familles sinistrées

Ambovombe, Amboasary

PROJET REPONSE A LA SECHERESSE DU SUD

Domaine d’intervention Réponses Humanitaires aux Urgences Districts d’intervention Ambovombe, Amboasary Objectif global Contribuer à la restauration rapide du mode de subsistance de 3 000 ménages bénéficiaires cibles dans les Districts d’Ambovombe, d’Amboasary Sud, afin de prévenir une détérioration prolongée de leur situation alimentaire et nutritionnelle Objectifs spécifiques - OS.1 : Restaurer le mode de subsistance des 3 000 ménages affectés par la sècheresse dans le district d’Amboasary Atsimo (Communes Tanandava, Ifotaka et Maromby) et Ambovombe (Communes Ambohimalaza, Maroalomainty et Anjeky) - OS. 2 : Renforcer la capacité de réponse des institutions. Stratégies adoptées - Distribution des facteurs de production pour

relance agricole - Valorisation des ressources techniques

disponibles localement pour l’accompagnement de proximité des bénéficiaires

Bénéficiaires directs 3 000 ménages Bénéficiaires finaux 36 000 personnes Durée du projet 4 mois Date de démarrage Juin 2015 Date de clôture Septembre 2015 Bailleur financier FAO Budget 52 626 717,00 MGA

: 52 626 717,00 MGA Réalisations - 3 360 ménages

bénéficiaires directs d’appui à la production - 180 paysans leaders formés et opérationnels - 4 000 kg de semence tubercules de patate

douce, 17 253 boutures de manioc, 5 500 paquets de semence maraîchère, 6 900 kg de semences de maïs, 7 150 kg semences de légumineuses (niébé et haricot blanc) distribuées et cultivées

- 540 unités d’angady, 539 pelles et 540 arrosoirs distribués

- 67 sites de démonstration développés en milieu paysan

- 33 ha de parcelles cultivées

Le programme « sécurité alimentaire »

Amboasary

PROJET RAN-AINA Domaine d’intervention Nutrition District d’intervention Amboasary Objectif global Contribuer à l’amélioration de l’état nutritionnel d’au moins 17 000 enfants de moins de cinq ans (dont 51% filles) et de 7000 femmes allaitantes et femmes enceintes dans 88 Fokontany du District d’Amboasary Objectifs spécifiques - OS.1 : Améliorer les pratiques nutritionnelles d’hygiène et sanitaire des 18000 ménages en faveur des enfants de moins de cinq ans, des femmes enceintes et allaitantes - OS. 2 : Améliorer la collaboration entre les centres de santé et les acteurs communautaires en matière de nutrition Résultats attendus - R.1 : Les ménages adoptent les bonnes pratiques relatives à l’alimentation, hygiène, soins en faveur des femmes enceintes, allaitantes, et des enfants moins de cinq ans - R.2 : Les femmes enceintes, allaitantes et enfants de moins de cinq ans à risque de la malnutrition aigüe bénéficient des mesures préventives - R.3 : Les enfants de moins de cinq ans bénéficient des séances régulières de suivi de croissance au niveau communautaire - R.4 : Un mécanisme de redevabilité institutionnelle est fonctionnel à tous les niveaux (communautaire – communal – régional) - R.5 : Les Centres d’Accueil des Enfants et des Mères sont mis en place et fonctionnels Stratégies adoptées - Renforcement des structures relais communautaires déjà existantes (volontaires en nutrition, matrones, agents VSL) - Intégration du projet avec le programme AINA - Promotion de la masculinité positive Bénéficiaires directs 17 000 enfants moins de 5 ans Groupes d’Impact Prioritaires 7 000 femmes enceintes et allaitantes Partenaires stratégiques ONN, GRET, AIM Durée du projet 36 mois

: 1 051 109,03 EUR : ONN, GRET, AIM Réalisations R.1 : Les ménages adoptent les bonnes pratiques relatives à l’alimentation, hygiène, soins en faveur des femmes enceintes, allaitantes, et des enfants moins de cinq ans - 16 507 individus (dont 11 573 femmes) touchés - 894 séances de démonstration culinaires réalisées - 100 silos métalliques pour conservation des produits alimentaires confectionnés pour les membres de VSLA - 400 membres de VSLA (dont 268 femmes) et 2 250 ménages bénéficiaires de formation sur la transformation et conservation des produits alimentaires R.2 : Les femmes enceintes, allaitantes et enfants de moins de cinq ans à risque de la malnutrition aigüe bénéficient des mesures préventives - 42 t de Produits Suppléments Nutritionnels distribués aux 17 436 individus (dont 12 597 enfants, 2 140 femmes enceintes et 2 699 femmes allaitantes) R.3 : Les enfants de moins de cinq ans bénéficient des séances régulières de suivi de croissance au niveau communautaire - 88 sites SPC équipés et opérationnels - 17 515 enfants de moins de 5 ans (dont 9 536 filles) ayant participé au SPC - TIP moy = 24,8% (2015) ; TIP max = 30,3% (juin 2015) ; TIP min = 19,9% (juillet 2015) R.4 : Un mécanisme de redevabilité institutionnelle est fonctionnel à tous les niveaux (communautaire – communal – régional)

Date de démarrage Décembre 2015 Date de clôture Décembre 2017 Bailleur financier Union Européenne Budget 1 051 109, 03 EUR

- 52 membres du staff, de l’ORN et du service de santé de la région Anosy bénéficiaires de formation sur la conduite de Community Score Card - 6 PACN actualisés et validés pour toutes les Communes R.5 : Les Centres d’Accueil des Enfants et des Mères sont mis en place et fonctionnels 80 VSLA sensibilisées sur les bonnes pratiques en AEN

Un enfant d’Amboasary Sud

Amboasary

PROJET AINA

Domaine d’intervention Sécurité Alimentaire ; Nutrition District d’intervention Amboasary Objectif global Contribuer à réduire la proportion des familles vulnérables qui souffrent de la faim à Madagascar Objectifs spécifiques Améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des familles vulnérables dans les zones ciblées Résultats attendus - R.1 : La production agricole vivrière est significativement augmentée et diversifiée - R.2 : La disponibilité et l’accessibilité alimentaires des ménages les plus vulnérables ciblés sont sécurisées - R.3 : Les pratiques nutritionnelles et d’hygiène sont améliorées Stratégies adoptées - Renforcement des structures relais communautaires déjà existantes (paysans MAFA, volontaires en nutrition, agents VSL) - Intégration du programme AINA avec le projet ASARA/FRDA Bénéficiaires directs 51400 individus, incluant 17000 enfants moins de 5 ans Groupes d’Impact Prioritaires 1850 femmes Durée du projet 36 mois Date de démarrage Mai 2013 Date de clôture Mai 2016 Bailleur financier Union Européenne Partenaires stratégiques GRET Budget 1 693 501,00 EUR

: 1 693 501,00 EUR : FAO, GRET, AIM, ICCO, WHH, PAM, FIDA Réalisations R.1 : La production agricole vivrière est significativement augmentée et diversifiée - 3 104 ménages agricoles adoptant au moins

une innovation pendant l’année, dont semences de qualité

- 2 473 ménages agricoles bénéficiaires de système de micro-irrigation pour les maraîchages et légumineuses (220 ha cultivées)

- 215 ménages agricoles bénéficiaires d’aménagement de périmètres rizicoles (75 ha irriguées et cultivables)

R.2 : La disponibilité et l’accessibilité alimentaires des ménages les plus vulnérables ciblés sont sécurisées - 3 538 ménages bénéficiaires directs des 12

Greniers Communautaires Villageois nouvellement construits

- 2 730 ménages bénéficiaires directs des123 silos métalliques de stockage des denrées

9 360 individus (dont 5 376 femmes) membres de 447 VSLA R.3 : Les pratiques nutritionnelles et d’hygiène sont améliorées - 19 051 enfants moins de 5 ans touchés

directement par le Suivi et Promotion de Croissance

- 4 951 enfants de 6 à 23 mois bénéficiaires d’aliments de compléments

- 7 150 femmes enceintes et/ou allaitantes bénéficiaires directes

- 11 573 femmes touchées directement des actions d’IEC/CCC sur les bonnes pratiques nutritionnelles, l’hygiène et le suivi des croissances

Antalaha

PROJET MASOALA MIKARY

Domaine d’intervention Sécurité Alimentaire District d’intervention Antalaha Objectif global 1. Contribuer à l'amélioration de la sécurité alimentaire de la population autour des aires protégées dans la zone Nord Est de Madagascar 2. Contribuer à la préservation des ressources animales et végétales dans la zone Objectifs spécifiques Amélioration des moyens de subsistance des populations cibles (Communautés de base ou COBA, membre des Comités Locaux de Gestion des Risques de Catastrophes et ménages) Résultats attendus R.1 : Les productions agricoles des communautés riveraines du Parc Masoala sont améliorées durablement R.2 : Les revenus économiques des ménages sont améliorés par l'écotourisme et la mise en valeur de l’artisanat local au sein du Parc National de Masoala R.3 : Les retombées économiques des activités agricoles et d’élevage au niveau des ménages sont améliorées R.4 : Le contrôle et la surveillance du Parc National par l'ensemble de la population (communautés, membres des COBA et CLGRC) sont améliorés Bénéficiaires directs 19 000 paysans Groupes d’Impact Prioritaires 8 000 femmes Durée du projet 36 mois Date de démarrage Octobre 2012 Date de clôture Septembre 2015 Bailleur financier EUROPAID Partenaires stratégiques MNP, WCS, COBA et CLGRC déjà existants Budget 998 882 022,00 MGA

: 998 882 022,00 MGA : MNP, WCS, COBA Réalisations R.1 : Les productions agricoles des communautés riveraines du Parc Masoala sont améliorées durablement - 11 000 ménages adoptant les techniques

d’autoproduction de semence des tubercules (sets d’igname, bouture de taro et liane de patate douce)

- 14 922 ménages adoptant les techniques de production améliorées pour l’ensemble des systèmes de cultures

- 105 ha de périmètres rizicoles irrigués, bénéficiant au moins 113 ménages riziculteurs

- 93 ménages adoptant de pisciculture en étang, dont 19 de ces pisciculteurs deviennent fournisseurs locaux d’alevins

- 82 ménages adoptant la pratique améliorée d’apiculture, avec 220 ruches en tout

R.2 : Les revenus économiques des ménages sont améliorés par l'écotourisme et la mise en valeur de l’artisanat local au sein du Parc National de Masoala - 1 écolodge construit et fonctionnel, sous

gestion d’association féminine - 99 femmes artisanes bénéficiaires directes de 4

sessions de renforcement de capacité sur les techniques de confection des objets artisanaux et adoption des nouvelles espèces de plantes sauvages comme matières premières

R.3 : Les retombées économiques des activités agricoles et d’élevage au niveau des ménages sont améliorées - 264 producteurs (dont 184 femmes) formés sur

les techniques de séchage et de transformation des produits

- 2 GCV construits d’une capacité totale de 4 t de

semence en paddy, pouvant ainsi servir au moins 200 ha de rizières

R.4 : Le contrôle et la surveillance du Parc National par l'ensemble de la population (communautés, membres des COBA et CLGRC) sont améliorés - 656 élèves répartis dans 20 écoles primaires

bénéficiaires directes des 31 séances d’éducation environnementale menées par les agents du MNP

291 participants (dont 54 femmes) à l’analyse participative au niveau communautaire de la dégradation des ressources naturelles

Mise en place d’un site écolodge pour la promotion de la participation des femmes au développement des activités de tourisme au niveau du Parc Masoala

Le lancement officiel de l’exploitation de l’écolodge d’Ambatonilaidama a été effectué le 24 septembre 2015 et a été honoré par les autorités locales, des représentants du MNP, de la chaîne Télévision Malagasy de Maroantsetra, des membres de l’association de femmes gestionnaires de l’écolodge et du projet Masoala Mikary, rassemblant au total plus de 53 participants dont 21 femmes. L’écolodge est non seulement conçu pour générer des revenus pour l’association, mais aussi comme moteur/stimulus de développement, pour créer la demande en produits agricoles et artisanat. Les communautés aux environs de l’écolodge trouveront un lieu d’écoulement de leurs produits. L’écolodge est également construit comme un lieu d’apprentissage, d’échanges et d’épanouissement des femmes membres de l’association en contact avec des visiteurs.

Formation des membres d’association féminine gestionnaires de l’écolodge à Ambatolaidama

Formation des femmes pour la fabrication des produits artisanaux à base des matières premières disponibles localement à Ambodirafia Ambohitralanana

Toamasina II

Brickaville

PROJET VELONTEGNA

Domaine d’intervention Sécurité Alimentaire District d’intervention Toamasina II ; Brickaville Objectif global A la fin du projet (fin mai 2018), 85 000 personnes (17 000 ménages) de 6 communes les plus vulnérables des deux districts : Toamasina II et Brickaville de la Région d'Antsinanana, Madagascar auront amélioré de façon durable leur sécurité alimentaire. Ce chiffre comprend environ 21 970 femmes et filles âgées de 15 à 49 ans et au moins 4 000 femmes vulnérables chef de ménage Résultats attendus - R.1 : Amélioration de la disponibilité alimentaire : Les ménages, y compris les ménages agricoles dirigés par une femme, améliorent leur niveau de production alimentaire dans un contexte de chocs et de stress climatiques. - R.2 : Amélioration de l’accès économique aux aliments : Les ménages agricoles, y compris les ménages agricoles dirigés par une femme, obtiennent un meilleur accès aux marchés pour la vente de leurs produits et améliorent leurs revenus. - R.3 : Amélioration de l’utilisation des aliments : Les ménages mettent en pratique des comportements nutritionnels plus sains grâce à une amélioration de leurs connaissances et une meilleure capacité à générer des revenus et à les investir dans des activités qui renforcent leur résilience. - R.4 : Stabilité/durabilité des améliorations de la sécurité alimentaire : Les comités de Gestion des Risques de Catastrophe (GRC) renforcent leurs capacités à coordonner des initiatives sensibles au genre qui réduisent les impacts négatifs des chocs et des variations climatiques dans les communes d’intervention du projet, notamment en ce qui concerne les impacts sur la sécurité alimentaire des ménages. - R.5 : Stabilité/durabilité des améliorations de la sécurité alimentaire: Les ménages ont un meilleur accès aux services et des systèmes sont en place pour permettre de maintenir les améliorations de leur sécurité alimentaire sur le long terme. Bénéficiaires directs 85 000 individus

: 2 494 000,00 EUR : SAF-FJKM Réalisations Le premier semestre d’activité du projet est dominé par la phase de démarrage de quatre mois, et dont les réalisations essentielles en sont : - Formalisation de la relation de partenariat entre SAF/FJKM et CARE par la signature d'une convention de partenariat - Recrutement du personnel et orientation générale - Orientation du personnel technique en matière de système de suivi et évaluation, et conception des outils de collecte des informations de base - Acquisition des matériels - Visites de courtoisie des autorités - Lancement officiel du projet Les réalisations techniques sont : - Réalisation de l’évaluation initiale - Organisation de la prestation pour identification des filières porteuses à appuyer - Sensibilisation à la création des VSLA

Groupes d’Impact Prioritaires 21 970 femmes Durée du projet 36 mois Date de démarrage Juin 2015 Date de clôture Mai 2018 Bailleur financier BMZ Budget 2 494 000,00 EUR

« Je suis forte »

Tolagnaro, Amboasary,

Betroka

PROJET ASARA / FRDA Anosy Domaine d’intervention Financement des Services Agricoles ; Sécurité Alimentaire District d’intervention Tolagnaro, Amboasary et Betroka Objectif global - OG. 1 : Contribuer à soutenir le développement d’exploitations agricoles, incluant celles dirigées par les femmes pour améliorer leur productivité et rentabiliser leurs investissements - OG. 2 : Contribuer à assurer la sécurité alimentaire en favorisant un accès équitable des producteurs aux services, incluant les femmes vulnérables. Objectifs spécifiques Opérationnaliser l’outil financier FRDA pour qu’il permette un accès équitable des Exploitations Agricoles Familiales (EAF) à des services de qualité répondant à leurs besoins et qu’il contribue au renforcement et la structuration d’institutions pérennes assurant des services de proximité. Résultats attendus - R.1 : Les instances du FRDA sont renouvelées et renforcées - R.2 : Les outils définissant le cadre d'intervention sont améliorés - R.3 : Les FRDA finance les services aux EAF et acteurs du développement agricoles - R.4 : Les enseignements sont capitalisés Stratégies adoptées - Collaboration étroite avec les services techniques déconcentrés (DRDR) et les secteurs privés (IMF) - Intégration du projet ASARA/FRDA avec le programme AINA Bénéficiaires directs 150 000 individus Groupes d’Impact Prioritaires 5 500 femmes Durée du projet 42 mois Date de démarrage Janvier 2014 Date de clôture Juillet 2017 Bailleur financier Union Européenne Budget 2 474 392,54 EUR

: 2 474 392,54 EUR Réalisations R.1 : Les instances du FRDA sont renouvelées et renforcées - Équipe de la Direction Exécutive Régionale

(DER) et celle du Comité Régional d’Orientation et d’Allocation (CROA) opérationnelles

- Les sous-commissions Pré-CROA, Commission Technique d’Evaluation des Offres (CTEO) et Comité d’Agrémentation des Prestataires de Service (CAPS) mis en place et opérationnelles

R.2 : Les outils définissant le cadre d'intervention sont améliorés - Protocoles d’accord de partenariat signés avec

les IMF FIVOY et CECAM - 11 projets par Commune financés par FRDA en

moyenne

R.3 : Les FRDA finance les services aux EAF et acteurs du développement agricoles - Nombre de demandes reçues pour 2015 : 762 - Nombre de demandes validées : 719 - Montant des subventions accordées :

2 593 689 719 Ar - Nombre des bénéficiaires : 21 516 ménages - Nombre cumulé des bénéficiaires depuis le

démarrage du projet : 33 490

R.4 : Les enseignements sont capitalisés - 3 ateliers de bilan pour tous les districts de la

Région pour parles des apports bénéficiaires, produits offerts par les IMF, le fonctionnement des CSA, communication de FRDA à la base, protection des infrastructures hydro-agricoles nouvellement construites

CARE et ses partenaires

Les femmes artisans font développer leur famille

CARE accueille des parlementaires français

Le changement climatique vu à travers des yeux des femmes

Afin d’appréhender concrètement les impacts des changements climatiques sur les populations et communautés avec lesquelles CARE travaille et de mettre en évidence les défis et solutions développées par divers acteurs (ONG, associations locales, municipalités, régions…), CARE International a organisé une visite d’étude pour des parlementaires français.

• Jean-Luc BLEUNVEN - Député du Finistère (3ème circonscription) ; • Brigitte GONTHIER-MAURIN - Sénatrice des Hauts-de-Seine (Ile de France) ; • Geneviève GAILLARD - Députée des Deux-Sèvres (1ère circonscription) ; • Didier MANDELLI - Sénateur de la Vendée (Pays de la Loire).

ont participé à ce programme du 7 au 10 septembre 2015 à Madagascar.

Visite champs de culture et discussion avec les agriculteurs sur l'adaptation au changement climatique et sécurité alimentaire. - CARE

Sahamatevina, Vatomandry

Rencontre avec le Général Jean Ravelonarivo, Premier Ministre Chef du gouvernement ; Monsieur Ralava Beboarimisa, Ministre de l’Environnement et Madame Onitiana Realy, Ministre de la Population de la Protection Sociale et de la Promotion de la Femme.

Les parlementaires accompagnés de SE Mme Vouland-Aneini, Ambassadeur de France à Madagascar

CARE dans les médias

L’inauguration des écoles construites par CARE marque de manière officielle la rentrée scolaire 2015-2016

Le Ministre de l’Éducation Nationale, Monsieur Paul Rabary, s’est rendu à Ilaka Est, district de Vatomandry, Région Atsinanana, le lundi 5 octobre 2015 pour marquer de manière officielle le début

de l’année scolaire 2015-2016.

Cette initiative s’inscrit dans l’objectif d’améliorer la qualité de l’éducation primaire pour au moins 17 000 enfants de 5 à 15 ans dans 8 communes rurales du district de Vatomandry. Les salles de classe sont équipées de tables-bancs, de latrines appropriées aux filles et aux garçons et des dispositifs de lavage de mains.

CARE Madagascar fait entendre sa voix à la COP 21

A la veille de la COP21, CARE Madagascar partage les impacts réels du changement climatique sur les moyens de subsistance des familles dans les pays comme Madagascar. Katia Rakotobe, Responsable des Communications Stratégiques et du Plaidoyer de CARE Madagascar met l’accent sur les expériences et les pratiques concrètes en matière d’adaptation et de prévention des risques de catastrophes mises en œuvre par CARE à Madagascar. Lors d’une table ronde organisée dans le cadre du Festival « Changer le Monde », le 26 septembre 2015 à Paris, CARE Madagascar fait un focus sur le travail mené particulièrement avec les femmes, véritables actrices de la lutte contre le dérèglement climatique.

Katia Rakotobe, Chargée de la Communication Stratégique de CARE Madagascar, sur le plateau du Monde à Paris. Parmi les panélistes Jean-Bernard Lévy, Président-directeur général du groupe Electricité de France

(EDF) ; Chantal Jouanno, Ancienne secrétaire d’Etat à l’Ecologie ; Pierre Radanne, ancien président de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie).

SE M Le Ministre coupant le ruban lors de l’inauguration des nouvelles infrastructures scolaires à Ambodivandrika.

CARE Madagascar renforce ses initiatives dans la sécurité alimentaire

Parution dans le quotidien Midi Madagasikara du 18 novembre 2015 du lancement du projet Velontengna pour l’amélioration de façon durable de la sécurité alimentaire de 85 000 personnes, dont près de 22 000 femmes et filles à Tamatave II et Brickaville, Région Atsinanana, en partenariat avec SAF/FJKM.

Sommet National des Jeunes Filles : CARE Madagascar reçoit un trophée de partenariat

CARE International Madagascar a appuyé l’organisation du Sommet National des Jeunes Filles, 7 au 11 Décembre 2015. CARE a facilité des sessions dans le renforcement intensif de capacités des jeunes filles : La technique de montage de projet et La Technique de communication

CARE Madagascar a été nominé parmi les 4 finalistes de la catégorie ONG internationale modèle travaillant dans le domaine du renforcement de l’autonomisation des jeunes filles.

Des jeunes filles participantes au programme Girl in Risk Reduction Leadership (GIRRL) mis en place par CARE ont été sélectionnées à participer au NGLS. Des vidéos du sommet sont accessibles sur les liens https://www.youtube.com/watch?v=RXFa-qC9xUc et https://www.youtube.com/playlist?list=PLItwT9yGBlI0dvc5n55Bqp6mI5xPVKaRh

CARE accompagne la première plate-forme humanitaire du secteur privé

CARE Madagascar renforce sa collaboration avec la plateforme du Secteur Privé pour plus d’implication dans le domaine de l’humanitaire, en l’occurrence dans les réponses aux urgences, à travers les formations sur les principes et normes humanitaires

Des membres de la plateforme du Secteur Privé

CARE Madagascar Villa Sylvie, Lot II K 63 Ter Ivandry

B.P. 1677, Antananarivo 101

Madagascar

T: (+261) (0) 20 23 339 10/ 53/ 83 | E: MdgCare@care.org