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RAPPORT ANNUEL 2012 DES EXPORTATIONS POUR UN DÉVELOPPEMENT DURABLE

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RAPPORT ANNUEL2012

DES EXPORTATIONS POUR UN DÉVELOPPEMENT DURABLE

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Nous avons suivi avec intérêt l'évolution du nouveau projet de Plan stratégique de l'ITC et de son cadre logique institutionnel et appuyons pleinement ces efforts. Nous encourageons l'ITC dans ses efforts pour établir des indicateurs permettant de mesurer non seulement le résultat mais aussi les retombées de votre travail sur les objectifs de développement durable.

Dr Supachai Panitchpakdi, Secrétaire général, CNUCED

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L’ITC est un des partenaires clés de l’OMC pour le renforcement des capacités commerciales. Nous savons tous que le renforcement des capacités commerciales, plus que les

moyen de mettre le commerce au service du développement [...] L’avantage comparatif de l’ITC, à savoir son vaste réseau de producteurs, fournisseurs et entrepreneurs, peut être utilisé pour rassembler davantage d’informations de

sont confrontées les PME et les mesures

Pascal Lamy, Directeur général, OMC

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2 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

ACDI Agence canadienne de développement international ATLC Assistance technique liée au commerceBRIC Brésil, Russie, Inde, ChineCAE Communauté de l’Afrique de l’EstCCS Conseil des chefs de secrétariat des organismes des

Nations Unies pour la coordinationCEDEAO Communauté économique des États de l’Afrique de

l’Ouest CEEAC Communauté économique des États de l’Afrique

centraleCEMAC Communauté économique et monétaire de l’Afrique

centraleCER Communautés économiques régionales CIR Cadre intégré renforcéCNUCED Conférence des Nations Unies sur le commerce et le

développementCOMESA Marché commun de l’Afrique orientale et australeCTAP Programme de conseillers commerciaux agréésDAP Dépenses d’appui aux programmesDBIS Division de l’appui aux entreprises et institutionnelDCP Division des programmes paysDFID Département du développement international du

Royaume-UniDMD Division du développement des marchésDPS Division de l’appui aux programmesEnACT Programme de renforcement des capacités

commerciales des pays arabesFANDC Fonds pour l’application des normes et le

développement du commerceFMI Fonds monétaire internationalGAR Gestion axée sur les résultatsGCC Groupe consultatif communIAC Institution d’appui au commerceITES Services utilisant les TICIWCA Alliance internationale des femmes pour le café MLS-SCM Système de formation modulaire pour la gestion de la

chaîne d’approvisionnementMNT Mesures non tarifairesNTF II Programme du Fonds d’affectation spéciale des

Pays-BasOCDE Organisation de coopération et de développement

économiquesOIF Organisation internationale de la FrancophonieOIT Organisation internationale du travailOMC Organisation mondiale du commerceOMD Objectifs du Millénaire pour le développementOMPI Organisation mondiale de la propriété intellectuelle

ONUDI Organisation des Nations Unies pour le développement industriel

OPC Organisation de promotion du commercePACT II Programme d’appui au renforcement des capacités

de commerce international au service de l’AfriquePCTP Programme en faveur des communautés pauvres et

du commercePDSL Pays en développement sans littoralPEID Petit État insulaire en développementPIB Produit intérieur brutPITAD Institut pakistanais du commerce et du

développementPMA Pays moins avancéPME Petites et moyennes entreprisesPNUD Programme des Nations Unies pour le

développementSADC Communauté de développement de l’Afrique australeSECO Secrétariat d’État à l’économie (Suisse)SPS Mesures sanitaires et phytosanitairesT4SD Programme relatif au commerce en faveur du

développement durableTI Technologies de l’informationUE Union européenneUEMOA Union économique et monétaire ouest-africaineUSAID Agence américaine pour le développement

internationalWEDF Forum mondial pour le développement des

exportationsWTI World Trade Institute

ABRÉVIATIONS

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RAPPORT ANNUEL 2012 3

TABLE DES MATIÈRES

AVANT-PROPOS 4

L’ITC EN BREF 6

CONTEXTE 9

TENDANCES DU COMMERCE MONDIAL 10PANORAMA DE LA POLITIQUE COMMERCIALE 11DIFFICULTÉS ÉMERGENTES 13

RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT 15

SENSIBILISATION 18ÉTUDE DE CAS : SENSIBILISER AU TRAVERS D’ÉVÉNEMENTS MONDIAUX 22ÉTUDE DE CAS : MESURES NON TARIFAIRES : ABAISSER LES OBSTACLES 26

RENFORCEMENT DES INSTITUTIONS D’APPUI AU COMMERCE 28ÉTUDE DE CAS : DOPER LES EXPORTATIONS EN PROVENANCE DU COULOIR SEPTENTRIONAL DU PÉROU 32ÉTUDE DE CAS : AMÉLIORER L’ACCÈS DES PME AU FINANCEMENT AU BÉNIN 34

AMÉLIORATION DES POLITIQUES 36ÉTUDE DE CAS : PRODUCTEURS ET EXPERTS DE LA BRANCHE ÉLABORENT CONJOINTEMENT LA STRATÉGIE POUR LE SECTEUR DE L’IGNAME AU GHANA 40ÉTUDE DE CAS : RENFORCEMENT DES CAPACITÉS INSTITUTIONNELLES AU PAKISTAN 42

APPUI AUX ENTREPRISES 44ÉTUDE DE CAS : LES ENTREPRISES DE TI DU BANGLADESH TROUVENT DE NOUVEAUX CLIENTS 48ÉTUDE DE CAS : LES BIJOUX JORDANIENS FONT LEUR ENTRÉE AU LOUVRE 50

INCLUSION ET DURABILITÉ 52ÉTUDE DE CAS : ACCES! AU FINANCEMENT POUR LES FEMMES D’AFFAIRES D’AFRIQUE 56ÉTUDE DE CAS : AMÉLIORATION DES MOYENS DE SUBSISTANCE DES TRAVAILLEURS DE LA SOIE AU CAMBODGE 58

AVANCÉES INSTITUTIONNELLES 61

GESTION AXÉE SUR LES RÉSULTATS 62ÉVALUATION 63GROUPE CONSULTATIF CONJOINT 63SITUATION FINANCIÈRE 64EFFECTIFS 69COMMUNICATION ET SENSIBILISATION 71PARTENARIATS 72PARTICIPATION À DES RÉUNIONS DE HAUT NIVEAU 76

APPENDICES 79

APPENDICE I : COOPÉRATION TECHNIQUE DE L’ITC PAR RÉGION ET PRIORITÉ STRATÉGIQUE 80APPENDICE II : PROJETS DE COOPÉRATION TECHNIQUE DE L’ITC PAR PROJET ET PORTÉE 85APPENDICE III : DOTATIONS AUX PROJETS 95APPENDICE IV : RÉPARTITION DES MISSIONS PAR NATIONALITÉ / SEXE 102APPENDICE V : RÉPARTITION DES MISSIONS PAR PAYS 105APPENDICE VI : RÉPARTITION DES MISSIONS PAR RÉGION 106

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4 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

AVANT-PROPOS

première vue, 2012 aura été une année dif cile pour l’économie mondiale, y compris pour les exportateurs. Fin septembre l’Organisation mondiale du commerce (OMC) revoyait à la baisse ses prévisions concernant l’expansion du commerce mondial de 3,7% à 2,5%.

Dans ce contexte, les entreprises des pays en développement ont eu le plus grand mal à se développer ou même à maintenir leurs exportations. Les principaux clients de l’ITC dans ses États membres, les institutions d’appui au commerce (IAC), y compris les organisations de promotion du commerce (OPC), ont été contraints de trouver des moyens innovants de diversi er leurs lignes de produits et d’ouvrir de nouveaux marchés à leurs exportateurs. Ces enjeux ont été au cœur du Forum mondial pour le développement des exportations (WEDF) et de la Conférence mondiale et Prix du Réseau des OPC organisés au mois d’octobre par l’ITC et qui ont attiré un nombre record de participants (voir page 22).

Alors que l’année touchait à sa n, il est toutefois apparu que le tableau n’était pas si sombre que cela. En Chine, le tassement brutal que beaucoup craignaient n’a pas eu lieu et l’économie a poursuivi sa croissance au rythme soutenu d’environ 8%. Le pays est en train de lentement rééquilibrer son économie, la part du revenu national destinée à la consommation intérieure étant en hausse, créant de nouveaux débouchés pour les exportateurs d’autres pays.

Bien que l’économie des États-Unis n’ait pas enregistré de rebond marqué, les chiffres con rment qu’elle s’est mieux portée que l’économie européenne, en dépit des incertitudes liées à la “falaise budgétaire” et à ses conséquences. L’Indonésie, hôte du WEDF de l’année dernière, est devenue une des économies les plus prometteuses d’Asie, alors que le Mexique a béné cié du retour d’entreprises américaines d’Asie et pourrait surpasser le Brésil pour devenir l’économie la plus dynamique d’Amérique latine.

Dans le même temps, les marchés émergents sont en pleine mutation, l’expansion rapide de la classe moyenne créant une demande nouvelle et différente de biens et de services. Cette hausse de la demande de produits à plus forte valeur ajoutée crée de nouveaux débouchés même pour les petites nations, pour autant qu’elles puissent trouvent des secteurs de niche dans lesquels être compétitives.

MONTÉE EN PUISSANCE DE L’AFRIQUE

Rares sont les régions qui avancent sur la voie de la prospérité plus rapidement que l’Afrique subsaharienne, le Fonds monétaire international (FMI) estimant la croissance de la région à 5,5% pour 2012. Quatre des dix nations qui connaissent la croissance la plus rapide au monde se trouvaient en Afrique. Les recherches menées par l’ITC ont mis en lumière une réorientation des exportations en provenance d’Afrique subsaharienne vers les marchés émergents, en particulier en Asie. Nos analyses permettent de prédire que les échanges commerciaux entre l’Afrique de l’Ouest et l’Asie progresseront de 14% par an au cours de la décennie à venir, une croissance beaucoup plus élevée que la croissance prévue du commerce mondial. Toutefois, sur la base des tendances actuelles, cette croissance est tirée par une augmentation des exportations de produits de base plutôt que de marchandises à valeur ajoutée. Le dé pour les décideurs politiques africains va consister à maintenir la croissance globale des exportations vers l’Asie tout en se hissant le long de la chaîne de valeur pour exporter des produits transformés.

Pour comprendre comment atteindre cet objectif, il nous faut nous demander pourquoi les exportations africaines vers l’Europe englobent toujours plus de produits à valeur ajoutée. Nombre de ces exportations passent par les chaînes d’approvisionnement de multinationales. En d’autres termes, elles sont la conséquence d’investissements étrangers directs consentis en Afrique par des multinationales basées en Europe. Ainsi, pour augmenter les exportations de produits à valeur ajoutée vers l’Asie et l’Amérique latine, les pays d’Afrique doivent trouver le moyen d’obtenir des investissements de ces régions, non seulement dans les industries extractives, mais aussi dans le secteur manufacturier et les services.

PROGRESSION DU COMMERCE SUD-SUD

Avec la stagnation des économies développées, les pays en développement doivent accroître leurs exportations vers les marchés émergents. La croissance durable du commerce Sud-Sud exigera des investissements dans de nouvelles capacités, des mesures de facilitation des échanges, des infrastructures et un nancement du commerce. Aujourd’hui, la production étant

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plus fragmentée, l’essentiel des échanges commerciaux a lieu entre des multinationales et leurs liales et sous-traitants. La fragmentation des chaînes d’approvisionnement signi e que les pays échangent non seulement des biens mais aussi des tâches. Ce n’est cependant possible que dans la mesure où les biens, services et personnes peuvent franchir les frontières rapidement et ef cacement. Les petites et moyennes entreprises (PME) peuvent aussi béné cier de la mondialisation des chaînes d’approvisionnement : alors que nombre d’entre elles ne peuvent pas toujours exporter directement, elles peuvent s’insérer dans les chaînes d’approvisionnement mondiales de plus grandes entreprises sur le marché intérieur.

Les pays qui ne peuvent réunir ces conditions resteront à la traîne. Une étude de l’ITC a estimé qu’en réduisant simplement les délais de dédouanement de 50%, le PIB de l’Afrique subsaharienne augmenterait de $E.-U. 15 milliards par an. (Pour de plus amples informations, voir www.intracen.org/Africa-trade-potential-Export-opportunities-in-growth-markets/.)

RELEVER LE DÉFI

Les mesures prises par l’ITC pour relever les dé s de cette année dif cile sont décrites dans le présent rapport. Nous nous sommes concentrés sur les projets liés à nos objectifs stratégiques et produisant des résultats concrets. Ces dernières années, l’ITC a revu son modèle opérationnel pour mettre davantage l’accent sur les programmes d’envergure et intégrés à plus fort impact. Il a par ailleurs mis en œuvre les principes de la gestion axée sur les résultats (GAR) dans tous ses projets (voir page 62).

Notre attention reste centrée sur l’obtention de résultats positifs pour nos trois groupes de clients – PME, IAC et décideurs politiques. L’organisation est bien placée pour travailler en partenariat avec les pays béné ciaires dans le cadre de l’Aide pour le commerce, pour élaborer et mettre en œuvre des programmes tirés par les exportations fondés sur les besoins réels des pays et qui participent d’une croissance durable et inclusive, y compris les programmes qui béné cient aux groupes marginalisés et aux femmes.

RENFORCER NOS CAPACITÉS

Comme le montre le présent rapport, nous avons en 2012 considérablement amélioré notre ef cacité et renforcé nos propres capacités. À titre d’exemple, s’agissant de notre programme d’appui à l’intégration régionale en Afrique, PACT II, nous avons recensé les chaînes de valeur régionales les plus prometteuses, analysé leurs failles et renforcé les institutions locales pour les combler. Ces interventions complexes et polyvalentes contribuent à une plus grande ef cacité et augmentent les retombées du travail de l’ITC. Au cours de l’année nous avons aussi procédé à plusieurs évaluations à mi-parcours formelles de programmes d’envergure, lesquelles con rment que nous sommes sur la bonne voie lorsque nous mettons l’accent sur la mise en œuvre de programmes qui recèlent un plus fort potentiel d’impact sur le terrain et qui permettent des économies d’échelle plus importantes. Les enseignements tirés des évaluations et de l’élaboration d’une approche plus structurée de la gestion des risques sont intégrés à nos processus de conception et de mise en œuvre de programmes.

Après une année record en 2011, ce processus de consolidation nous a permis d’adopter une approche plus conservatrice du volume d’activités à mener en 2012. Nous souhaitions pouvoir tenir compte des conclusions des évaluations à mi-parcours de nos programmes d’envergure actuels avant de concevoir une nouvelle génération de programmes d’envergure appelés à remplacer ceux qui s’achèveront en 2012 et début 2013. Tout en mettant à la fois l’accent sur la qualité et le volume de nos activités, c’est la qualité qui prime et nous ne voulions pas en accroître le volume sans être certains d’être sur la bonne voie. Le processus d’élaboration de la prochaine génération de programmes d’envergure avance à présent rapidement et nous nous attendons à ce que le volume d’activités dans les années à venir soit au moins aussi important que celui de 2011. Nous avons lancé une stratégie de collecte de fonds destinée à mettre à pro t le soutien des donateurs traditionnels et à en trouver de nouveaux, y compris des fondations et des sociétés dont les objectifs sont alignés sur les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et le programme Des exportations pour un développement durable de l’ITC. Pendant l’année 2012, l’organisation et ses partenaires sont convenus de lancer une évaluation de l’ITC pour étudier les progrès réalisés sur la base des recommandations de l’évaluation de 2006 et donner à l’organisation des orientations pour l’avenir. Le rapport devrait vraisemblablement être disponible début 2014.

Permettez-moi de conclure cet avant-propos sur une note personnelle. Ce Rapport annuel est le dernier que je présenterai étant donné que mon mandat s’achèvera en juin après sept années à la barre de l’ITC. Avoir été Directrice exécutive de l’ITC aura été extrêmement grati ant et je pense que l’organisation a fait beaucoup et a réalisé des progrès considérables. Bien qu’il doive atteindre de nouvelles normes de qualité, d’ef cacité et de responsabilité comme l’exigent ses parties prenantes, l’ITC est aujourd’hui mieux placé que jamais pour servir les exportateurs des pays en développement, y compris les entreprises appartenant à des femmes et les communautés pauvres. J’ai beaucoup appris et noué dans le monde entier des amitiés qui me sont très chères. Je voudrais rendre hommage à Pascal Lamy, Directeur général de l’OMC et à son équipe, ainsi qu’à Supachai Panitchpakdi, Secrétaire général de la CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement) ainsi qu’à son équipe et les remercier pour leurs conseils. Je souhaite aussi remercier la direction et le personnel de l’ITC qui ont travaillé avec un grand dévouement pour faire de notre vision commune une réalité; ainsi que tous nos béné ciaires et donateurs, qui continuent de croire en nous et à nous fournissent un retour d’informations très utiles qui contribuent à notre succès. Je vous suis profondément reconnaissante à tous et vous adresse mes vœux les meilleurs pour l’avenir.

Patricia FrancisDirectrice exécutiveCentre du commerce international

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6 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

L’ITC EN BREF

Objectifs du Millénaire pour le développement

Aide pour le commerce Renforcer les capacités des économies en développement les moins avancées pour en faire des acteurs dynamiques de l’économie mondiale

Objectif 1 : Réduire l’extrême pauvreté et la faimObjectif 3 : Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation

des femmes

Objectif 7 : Préserver l’environnementObjectif 8 : Mettre en place un partenariat mondial pour le développement

Mesures non tarifaires

Questions et événements

Publications

Intelligence commerciale

Gestion des entreprises

Marketing et appariement

des entreprises

Développe-ment sectoriel

Chaînes de valeur

mondiales

Autonomisation économique

Les femmes et le commerce

Communautés pauvres

Stratégie nationale à

l’exportation

Négociations commerciales

Influencer la politique

commerciale

Créer des réseaux

Étalonnage des IAC

Services aux exportateurs

Accession à l’OMC

Environnement

Tenir compte des milieux

d’affaires dans les processus décisionnels

INSTITUTIONS D’APPUI AUCOMMERCE

DÉCIDEURS

POLI

TIQ

UE

S

EN

TR

EPRISES

Des exportations pour un dével-

oppement durable

L’ITC est le partenaire de développement au service de

la réussite à l’exportation

Sensibiliser

comprendre les conditions du marché

Compétitivité des exportateurs

donner aux entreprises les moyens d’exporter

Consolider les IAC

renforcer les capacités institutionnelles pour aider les exportateurs

Intégration et durabilité

valeurs sociales dominantes

Améliorer les politiques

créer un environne-ment propice aux

exportations

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Depuis 1964, l’ITC aide les économes en développement et en transition à se développer durablement grâce aux exportations, en entreprenant, soutenant et réalisant des projets mettant l’accent sur la compétitivité. Pour ce faire nous fournissons des services de développement du commerce au secteur privé, aux IAC et aux décideurs politiques et nous travaillons avec des organismes nationaux, régionaux et internationaux.

Organisations de tutelle : OMC et Nations Unies, via la CNUCED.

Siège : Genève, Suisse

DIRECTION DE L’ITC

Patricia Francis, Directrice exécutive

Jean-Marie Paugam, Directeur exécutif adjoint

Anders Aeroe, Directeur, Division du développement des marchés (DMD)

Aïcha Pouye, Directrice, Division de l’appui aux entreprises et institutionnel (DBIS)

Eva K. Murray, Directrice, Division de l’appui aux programmes (DPS)

Friedrich von Kirchbach, Directeur, Division des programmes pays (DCP)

OBJECTIFS STRATÉGIQUES

Amélioration de la disponibilité et de l’utilisation des informations commerciales

Renforcement des IAC

Amélioration des politiques pour le bien des entreprises exportatrices

Renforcement des capacités d’exportation des entreprises pour exploiter les débouchés existants

Inclusivité et durabilité des politiques de promotion du commerce et de développement des exportations

CHIFFRES CLÉ

76,5 millions total des dépenses de l’ITC (nettes) en 2012, en $E.-U.

17 stratégies de développement des exportations élaborées et mises en œuvre

955 entreprises ont rencontré des acheteurs potentiels, décroché des contrats, grâce à l’appui de l’ITC

255 437 utilisateurs enregistrés des outils d’analyse des marchés de l’ITC

12 000 personnes ont consulté les modules d’autoformation en ligne et en accès libre de l’ITC (de 151 pays)

122 entreprises ont adhéré à la Plate-forme mondiale d’action pour l’approvisionnement auprès de femmes commerçantes

260 000 contrats disponibles par le biais des outils d’intelligence commerciale (de 60 pays)

98 IAC directement aidées par l’ITC en 2012

354 ateliers de renforcement des capacités, séminaires, forums et sessions de formation organisés, avec 12 178 participants, dont 48% de femmes

217 projets actifs en 2012

264 membres du personnel à l’ITC au 31 décembre 2012 : 47% d’hommes, 53% de femmes représentant 71 nationalités

708 consultants et vacataires possédant des compétences

FINANCEMENT DE L’ITC

Le travail de l’ITC est nancé par un budget ordinaire et des ressources extrabudgétaires, lesquelles comprennent les dépenses d’appui au programme (DAP). Le budget ordinaire est approuvé tous les deux ans par l’Assemblée générale des Nations Unies et le Conseil général de l’OMC. Les DAP sont nancées par un prélèvement sur les dépenses extrabudgétaires et le budget est approuvé sur une base annuelle.

Les ressources extrabudgétaires passent par le Fonds d’affectation spéciale de l’ITC. Celles-ci se divisent en deux catégories de fonds connus sous le nom de comptes. Le premier compte s’entend des contributions des donateurs non affectées ou légèrement orientées, alors que le deuxième compte est constitué par les contributions bilatérales allouées à des projets ou des programmes précis, ainsi que par les recettes tirées des fonds renouvelables.

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l’économie mondiale et en particulier pour les

mondiale du commerce (OMC) revoyait à la

du commerce mondial de 3,7% à 2,5%. Dans

développement ont eu le plus grand mal à se développer ou même à maintenir leurs

Patricia Francis, Avant-propos

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CONTEXTE

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10 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

CONTEXTE

TENDANCES DU COMMERCE MONDIAL

2012 aura encore été une année dif cile pour le commerce mondial. Au lendemain de la crise nancière mondiale, en 2009, les exportations mondiales avaient reculé de 23%. Ce repli devait néanmoins être suivi d’un rebond prononcé et en 2010 les exportations progressaient de 22%. Cette reprise s’est maintenue en 2011, avec une croissance de près de 19%. Les échanges commerciaux mondiaux se sont toutefois ralentis au début de 2012 et ont enregistré une contraction généralisée pendant au moins la moitié de l’année.

Les exportations des pays en développement n’ont dans une grande mesure pas échappé à ce contexte d’après-crise, même si leurs résultats ont été bien meilleurs que ceux des pays développés (voir le graphique ci-dessous). Les exportations des pays en développement ont progressé de 4,6% au premier semestre de 2012 par rapport à la même période en 2011, alors que les exportations des économies développées reculaient de 0,1%. Les premiers chiffres disponibles (qui couvrent près de 94% du commerce mondial) indiquent une accentuation de cette tendance négative au premier trimestre, y compris une légère contraction des exportations des économies en développement.

En 2010, l’ensemble des pays en développement ont enregistré une hausse bien plus importante de leurs exportations que les

pays développés. Cet avantage s’est réduit en 2011 (passant de 13% à 6%) pour baisser encore au premier semestre de 2012 et atteindre moins de 5%.

La croissance des exportations des pays en développement sans littoral (PDSL), des pays d’Afrique subsaharienne et des pays moins avancés (PMA), qui a été la plus affectée par la crise de 2009, a été très forte en 2011, dépassant la moyenne des pays en développement. Ces résultats s’avèrent toutefois moins impressionnants dès lors que l’on exclut le pétrole du calcul et, dans l’ensemble, la croissance a été fragile, principalement du fait de paniers d’exportations limités dans ces pays. Les pays en développement et plus particulièrement les PMA, se caractérisent par une faible diversi cation de leur marché en comparaison des économies développées. Cette situation induit une plus grande volatilité, laquelle, en 2012, a tiré vers le bas les résultats à l’exportations des PMA, des pays d’Afrique subsaharienne et des PDSL, plus que celle des pays en développement d’une manière générale.

Les pays en développement diversi ent leurs exportations et, jusqu’en 2008, étaient en train de rattraper les pays développés. Cependant, les résultats ont depuis marqué le pas et les PMA, les PDSL et, dans une moindre mesure, les pays d’Afrique subsaharienne et les petits États insulaires en développement (PEID), se trouvent bien loin derrière les pays en développement dans leur ensemble.

-40

-30

-20

-10

0

10

20

30

40

Pays développés Pays en développement

2008 2009 2010 2011 2012

Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3 Q4 Q1 Q2 Q3Q3 Q4

FIGURE 1 Exportations : variation annuelle (%)

CONTEXTE

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RAPPORT ANNUEL 2012 11

CONTEXTE

PANORAMA DE LA POLITIQUE COMMERCIALE

Les règlements fondés sur des mesures non tarifaires (MNT), y compris dans des secteurs des services clés, sont de plus en plus considérés comme déterminants de l’avantage comparatif dans un système de production géographiquement fragmenté. La complexité des MNT tient au fait que nombre d’entre elles visent à répondre à des objectifs de politique publique tels que la santé, la sécurité ou la qualité de l’environnement. Dans ce cas là, la légitimité des mesures dépend en grande partie de la manière dont elles sont conçues et mises en œuvre, pour déterminer si elles ont un effet de restriction des échanges injusti able.

Conjugué à l’augmentation du commerce Sud-Sud, ce facteur important participe à l’environnement commercial mondial en constante mutation. Pendant ce temps, la tendance à l’intégration régionale et à la prolifération des accords commerciaux préférentiels se maintient. Il existe actuellement près de 400 accords de ce type et chaque Membre de l’OMC est, en moyenne, partie à 13 différents accords.

En dépit de l’impasse dans laquelle se trouve le Cycle de négociations de Doha, l’OMC reste la principale enceinte au sein de laquelle pays en développement et économies en transition peuvent négocier et faire respecter les engagements pris et les règles qui régissent le commerce

FIGURE 2 Dépenses extrabudgétaires 2012 au titre des objectifs stratégiques

Sensibilisation 16%

Amélioration des politiques 10%

Consolidation des IAC 24%

Appui aux entreprises 22%

Intégration et durabilité 20%

Efficacité des entreprises 8%

16%

10%

24%22%

20%

8%

chapter-02

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12 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

CONTEXTE

international, au béné ce du secteur privé. L’enthousiasme des pays désireux de mener à bien leurs négociations d’accession pour devenir Membres de l’OMC atteste de son importance. En 2012, parmi les pays en développement, la République démocratique populaire lao a rati é son protocole d’accession à l’OMC et l’ensemble des conditions d’accession du Tadjikistan a été approuvé par le Conseil général de l’OMC. Les nouveaux membres admis à l’OMC en 2012 ont été le Monténégro, la Fédération de Russie, le Samoa et Vanuatu. Vingt-quatre autres gouvernements sont aujourd’hui candidats à l’accession à l’OMC et en sont à des stades différents du processus d’accession, alors que seuls 13 États membres des Nations Unies n’ont pas demandé à accéder à l’OMC.

Cette dynamique de l’environnement commercial mondial détermine la politique commerciale interne destinée à améliorer le climat d’affaires pour attirer les investissements dans les produits et services à valeur ajoutée et être plus compétitif et plus ef cace.

FIGURE 3 Dépenses extrabudgétaires 2012 par région

Afrique subsaharienne 53%

États arabes 16%

Asie-Pacifique 15%

Europe de l’Est et Asie centrale 6%

Amérique latine etCaraïbes 10%

59%

Dépensesconsacrées auxPMA, PDSL, PEID etpays d’Afriquesubsaharienne

15% 53%

16%

6%

10%

ACTIVITÉS DESTINÉES AUX PAYS PRIORITAIRES (2006–2012)

Le graphique ci-dessous montre comment les activités de l’ITC dans les pays et régions prioritaires ont évolué au cours des six dernières années, en valeur et en part des activités réalisées par pays ou région. Cette mesure ne tient pas compte de la fourniture par l’ITC de biens publics mondiaux tels que les outils et publications d’intelligence commerciale, ainsi que les dépenses relatives aux projets d’amélioration institutionnelle tels que de communication et d’introduction de la GAR. La part des activités mises en œuvre pour les pays et régions prioritaires a augmenté pour atteindre son maximum en 2011, des

programmes d’envergure ayant été lancés dans ces pays. Toutefois, étant donné qu’en 2012 deux vastes programmes axés sur ces régions touchaient à leur n, les activités de l’ITC en faveur des pays prioritaires ont légèrement reculé. En 2013, grâce à la revitalisation de programmes d’envergure axés sur les pays prioritaires, la part des activités de l’ITC en faveur de ces pays devrait selon toute vraisemblance repasser au-dessus de la barre des 70% des activités d’une portée géographique donnée.

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

En proportion des activités exécutées par pays et par région

0

5

10

15

20

25

2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

Exécution des activités extrabudgétaires en millions de $E.-U.

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RAPPORT ANNUEL 2012 13

CONTEXTE

DIFFICULTÉS ÉMERGENTES

Le monde étant chaque jour plus interconnecté, c’est toute la production qui se réorganise, les pays ayant accès à des biens et des services divers situés à des endroits géographiquement dispersés. Cette fragmentation de la production offre aux pays en développement et aux PMA la possibilité de pénétrer les chaînes de valeur régionales et mondiales.

Progresser le long de ces chaînes de valeur est une préoccupation particulière pour les pays en développement. Ils sont cependant confrontés à des dif cultés à l’heure d’attirer des investissements étrangers “à la recherche de gains d’ef cience”; ils doivent se doter de politiques d’investissement et commerciales et adopter les règlements connexes qui attireront ces investissements. Pour ce faire, une stratégie globale et créative est nécessaire pour s’assurer le soutien des sociétés transnationales et les encourager à collaborer avec les PME.

Les multinationales peuvent concilier leurs intérêts et ceux des PME dans les pays en développement en encourageant les partenariats durables. Elles peuvent aussi tenir compte des retombées sur le développement dans leurs calculs d’investissement et leurs décisions d’approvisionnement. Cela étant, s’il est important

d’établir des liens entre les petits producteurs et les grandes entreprises, intégrer durablement les PME aux chaînes d’approvisionnement mondiales ne suf t pas. Pour satisfaire les demandes des acheteurs les petites entreprises ont besoin de compétences et c’est là que les IAC peuvent intervenir.

Par le biais de leurs IAC, les gouvernements nationaux se concentrent toujours plus sur le renforcement des capacités de leurs PME pour leur permettre de s’intégrer aux chaînes de valeur internationales. Les stratégies nationales peuvent encourager la collaboration public-privé pour le renforcement de ces capacités.

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Notre attention reste centrée sur l’obtention de résultats positifs pour nos trois groupes de clients – PME, IAC et décideurs politiques. L’organisation est bien placée pour travailler en

cadre de l’Aide pour le commerce, pour élaborer et mettre en œuvre des programmes tirés par

pays et qui participent d’une croissance durable et inclusive.

Patricia Francis, Avant-propos

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RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

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RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

16 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

L’Aide pour le commerce est le principal vecteur des partenariats axés sur le commerce en faveur du développement entre les gouvernements, le secteur privé et les institutions internationales. Elle offre un cadre qui permet de relever les dé s en émergence sur la scène commerciale internationale et donne aux pays en développement la possibilité de mettre le commerce au

service du développement durable. L’Aide pour le commerce guide le programme de travail de l’ITC, lequel s’articule autour de cinq objectifs stratégiques : sensibilisation; renforcement des IAC; amélioration des politiques; appui aux entreprises; et inclusion et durabilité. Le Rapport annuel 2012 présente les réalisations de l’ITC au cours de l’année pour chacun de ces objectifs.

TABLEAU 1 Indicateurs de performance et de mesure des résultats de l’ITC, exercice biennal 2012–2013

INDICATEURS DE PERFORMANCEMESURE DES RÉSULTATS

2012–2013 (objectifs)

2012 (résultats effectifs)

Intégration renforcée des milieux d’affaires dans l’économie mondiale grâce à un appui accru aux décideurs politiques

Augmentation du nombre de stratégies de développement des exportations élaborées et mises en œuvre, y compris du nombre de cas dans lesquels le commerce est intégré aux stratégies nationales de développement grâce à l’appui accordé par l’ITC pour permettre aux décideurs politiques de concevoir des programmes de développement du commerce et des exportations ef caces.

Nombre de stratégies de développement du commerce

40 17

Augmentation du nombre de réseaux de pays ayant généré des activités en lien avec le système commercial multilatéral et augmentation du nombre de propositions sur le système commercial multilatéral préparées et mises en œuvre par les réseaux de pays, grâce à l’appui accordé par l’ITC pour permettre aux décideurs politiques de comprendre les besoins des entreprises et de créer un environnement qui leur soit favorable.

Nombre de réseaux de pays

98 32

Augmentation du nombre de cas dans lesquels la position de négociation des pays a été enrichie par les contributions analytiques et la participation des entreprises, avec l’appui de l’ITC, pour permettre aux décideurs politiques d’intégrer les milieux d’affaires aux négociations commerciales.

Nombre de positions de négociation

52 36

Renforcement des capacités des IAC de soutenir les entreprises

Augmentation du nombre d’IAC ayant vu leur classement s’améliorer dans le système d’analyse comparative ITC-IAC grâce à l’appui de l’ITC.

Nombre d’IAC 105 98

Augmentation du nombre de propositions de politiques présentées par les IAC aux autorités compétentes impliquant un appui de l’ITC.

Nombre de propositions de politiques

89 32

Renforcement de la compétitivité internationale des entreprises grâce à la formation et à un appui aux TIC

Augmentation du nombre d’entreprises en mesure d’élaborer des stratégies commerciales éclairées grâce aux formations, directes et indirectes, de l’ITC à la gestion des exportations.

Nombre d’entreprises

2 600 925

Augmentation du nombre d’entreprises prêtes à exporter grâce aux formations, directes et indirectes, de l’ITC axées sur la préparation à l’exportation.

Nombre d’entreprises

1 623 1 489

Augmentation du nombre d’entreprises ayant rencontré des acheteurs potentiels et, de ce fait, ayant conclu des transactions grâce à l’appui de l’ITC.

Nombre d’entreprises

1 506 955

RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

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RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

RAPPORT ANNUEL 2012 17

SENSIBILISATION

Ce premier objectif de l’ITC vise à sensibiliser aux dif cultés et débouchés auxquels sont confrontées les PME des économies en développement et en transition en matière de commerce international et à les aider à faire face aux défaillances du marché causées par le manque d’information commerciale et de transparence. Les efforts déployés par l’ITC en 2012 ont porté sur :

L’amélioration et l’extension de sa palette d’outils d’intelligence commerciale;

L’accroissement de la capacité des partenaires à contribuer à une plus grande transparence commerciale et à l’amélioration de leur position sur le marché par la production, l’analyse et la diffusion de l’intelligence commerciale;

L’assistance aux pays pour leur permettre de mieux comprendre les obstacles non tarifaires auxquels sont confrontés leurs secteurs d’activité; et

L’utilisation des plate-formes mondiales pour encourager le débat sur les questions commerciales.

RENFORCEMENT DES INSTITUTIONS D’APPUI AU COMMERCE

L’ITC travaille en étroite collaboration avec les IAC pour encourager le développement durable par le biais des exportations. En 2012, le travail de l’ITC avec les IAC a notamment consisté à :

Favoriser le développement et la mise en œuvre des outils axés sur les IAC pour améliorer la performance et la fourniture des services tout en récompensant l’excellence;

Offrir un soutien personnalisé aux IAC pour les aider à améliorer leurs résultats et à concevoir des services spécialisés répondant aux besoins des PME; et

Faciliter le développement sectoriel intégré en renforçant le rôle des IAC dans les chaînes de valeur à l’exportation.

AMÉLIORATION DES POLITIQUES

L’ITC soutient l’élaboration de la politique commerciale en encourageant l’intégration des milieux d’affaires au processus décisionnel. En 2012, l’ITC s’est particulièrement attaché à :

Élargir la participation du secteur privé aux processus d’accession à l’OMC et d’intégration commerciale régionale;

Amener les IAC et les décideurs politiques à piloter les processus d’élaboration de la stratégie d’exportation et à soutenir la mise en œuvre pour faire de la vision stratégique une réalité; et à

Faciliter les partenariats pour améliorer les compétences en matière d’élaboration de la politique commerciale.

APPUI AUX ENTREPRISES

L’ITC accorde un soutien direct aux entreprises ou opère par le biais des IAC pour encourager le développement des exportations à l’échelle de l’entreprise. Les interventions axées en 2012 sur l’appui aux entreprises se sont attachées à :

Lancer des initiatives directes et personnalisées à l’appui de la création d’emplois, de la production à forte valeur ajoutée et à fort potentiel à l’exportation;

Faciliter, avec le soutien des IAC, une approche sectorielle intégrée de nature à aider de multiples entreprises dans une chaîne de valeur unique; et à

Mettre en œuvre des programmes mondiaux normalisés destinés à renforcer les compétences en matière de commerce international des entreprises grâce au vaste réseau d’IAC de l’ITC.

INCLUSION ET DURABILITÉ

En 2012, l’ITC a continué d’intégrer les objectifs de développement à ses initiatives d’assistance technique liée au commerce (ATLC) :

Mise en œuvre de projets dédiés axés sur l’égalité homme-femme, la réduction de la pauvreté ou l’environnement;

Intégration des principes de durabilité et d’inclusion dans les activités de l’organisation en général;

Élaboration d’un modèle pour la préparation de futurs rapports sur ces éléments dans le cadre de la GAR; et

Ajustement du cadre dans les limites duquel seront déterminés les objectifs stratégiques de l’ITC pour la période 2014–2015 pour mettre davantage l’accent tant sur la transparence que sur les considérations de genre.

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RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

18 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

1 Formation à Standards Map, Burkina Faso

2 Page Facebook de Standards Map

3 Formation à Standards Map à l’ITC

1 2

3

La sensibilisation aux dif cultés et aux débouchés liés au commerce international et l’aide aux pays en développement en matière d’accès au commerce et aux informations sur les marchés sont au cœur des activités de l’ITC depuis sa création en 1964.

En 2012, l’ITC a continué de faire fond sur ses assises solides en matière d’intelligence commerciale. L’organisation a amélioré et étendu sa palette de biens publics mondiaux; elle a renforcé la capacité des IAC d’analyser et de produire leur propre intelligence commerciale personnalisée au béné ce des PME exportatrices; elle a utilisé l’intelligence commerciale pour obtenir des résultats tangibles; et elle a utilisé les plate-formes et publications mondiales pour sensibiliser aux enjeux du commerce et du développement.

L’INTELLIGENCE COMMERCIALE, BIEN PUBLIC MONDIAL

L’approche des biens publics mondiaux de l’ITC consiste à fournir des informations accessibles qui fassent la différence pour ses clients, des informations opportunes et factuelles ayant un impact direct sur la réussite des PME à l’exportation. Pour nombre de ses béné ciaires, l’ITC est synonyme de recherches, de publications, d’outils et de bases de données qui facilitent la prise de décisions à l’exportation, comme l’attestent les résultats systématiquement positifs des sondages réalisés : 92% des IAC et des décideurs politiques interrogés sur les outils d’analyse des marchés des l’ITC en 2012 ont con rmé que ces outils avaient une in uence positive sur la qualité des services offerts par leurs institutions, alors que 62% des entreprises ont af rmé que les outils avaient eu une in uence positive sur leurs exportations et leurs importations.

En 2012, l’ITC comptait plus de 255 000 utilisateurs enregistrés de ses outils intégrés d’analyse des marchés tels que Trade Map, Market Access Map, Investment Map et Standards Map. Chaque outil est géré et mis à jour pour garantir la fourniture d’informations pertinentes et d’actualité. En 2012, la base de données Standards Map contenait des informations sur 79 normes et codes de conduite privés appliqués dans plus de 180 pays et sur plus de 40 groupes de produits. Market Access Map a été amélioré et relancé. Il contient des renseignements sur les MNT et tient compte des échos des pays béné ciaires. Depuis septembre 2012, des données d’entreprises de plus de 60 pays sont disponibles dans Trade Map, lesquelles permettent aux entreprises de mieux identi er les partenaires commerciaux dans le monde entier. L’inclusion de données d’entreprises dans Trade Map faisait suite à une enquête sur les outils d’analyse des marchés de l’ITC. Des améliorations ont aussi été apportées à LegaCarta, la base de données en ligne des traités commerciaux couvrant plus de 280 instruments, à laquelle ont été ajoutés 27 nouveaux traités. Cette transparence en matière de ux commerciaux, d’information sur les marchés et de prescriptions juridiques favorise la prise de décisions éclairées.

La demande d’intelligence commerciale et de publications de l’ITC conçues pour soutenir le secteur privé et lui permettre de participer de manière ef cace aux processus décisionnels a également connu une forte augmentation en 2012. Les publications de l’ITC sur la politique commerciale ont été utilisées pour concevoir des programmes d’apprentissage modulaire sur-mesure à l’intention des dirigeants d’entreprises. Cinquante-trois Business et Trade Polic Business Brie ngs de l’ITC ont été publiés pendant

SENSIBILISATION

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RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

RAPPORT ANNUEL 2012 19

1-4 Séminaire de l’ITC sur les “Mesures non tarifaires : Nouveaux dé s et voie pour l’avenir , en ve

uides environnementaux sur les débouc és de l’économie verte

5

4

1

2 3

l’année. Les opérateurs du secteur privé ont pu tirer des enseignements de l’expérience pratique acquise en matière de réforme de la politique commerciale grâce aux études de cas sur, par exemple, les engagements contractés par la Fédération de Russie pendant son processus d’accession à l’OMC et la réforme du secteur de l’électricité aux Philippines.

Les biens publics mondiaux de l’ITC aident aussi les PME dans leurs opérations commerciales. En réponse à une demande directe de ses partenaires, l’ITC a participé à l’élaboration d’un guide séquentiel pratique de l’exportation de farine et de pâtes vers l’Union européenne (UE) à l’intention des exportateurs de l’union douanière du Bélarus, du Kazakhstan et de la Fédération de Russie. Le guide a été élaboré dans le cadre d’un processus intensif de consultations avec les parties prenantes nationales, des experts et les milieux d’affaires et s’est accompagné d’un programme de formation des exportateurs et des IAC sur le potentiel d’exportation et les exigences du marché de l’UE. L’ITC a aussi élaboré un guide des bonnes pratiques en matière de contrats agricoles à l’intention des organisations de petits producteurs. Des liens ont été tissés avec des instituts de formation d’Afrique subsaharienne et d’autres organisations internationales pour aider les associations de petits producteurs à se tourner davantage vers le marché et à améliorer leurs relations contractuelles avec les acheteurs.

SENSIBILISATION AUX ENJEUX ÉMERGENTS

La sensibilisation est un volet important du Programme commerce et environnement de l’ITC, nancé par le Gouvernement du Danemark par le biais du Fonds d’affectation spéciale de l’ITC. En 2012, un certain nombre de documents techniques ont été publiés dans le cadre du programme pour informer les entreprises sur les débouchés offerts par l’économie verte. Parmi ces publications guraient une série de Sustainable Market uides, des

guides qui prodiguent aux exportateurs des conseils techniques pratiques sur les exigences des marchés, ainsi qu’une étude sur le commerce des peaux de python destinées à la haute couture. Cette étude a alimenté les discussions au titre de la Convention sur le commerce international de faune et de ore sauvages menacées d’extinction (CITES). Le document contenait une analyse de l’évolution du commerce et traitait des questions d’illégalité, du bien-être animal, de la responsabilité sociale des entreprises et de l’approvisionnement durable en peaux de python (www.intracen.org/The-Trade-in-South-East-Asian- Python-Skin/).

RENFORCEMENT DES CAPACITÉS

L’ITC améliore la capacité des décideurs politiques, des IAC et des PME d’utiliser au mieux l’intelligence commerciale dans les processus décisionnels. Les programmes de renforcement des capacités permettent aux participants de former d’autres institutions et entreprises en accroissant la valeur de leur portefeuille de services et en contribuant à la diffusion des connaissances. Le Programme de benchmarking de l’ITC qui permet aux IAC d’évaluer leur performance et de la comparer à celle de leurs pairs joue

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RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

20 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

1-2 teliers sur l’anal se des marc és, C te d’Ivoire

3 Formation aux MNT au a ak stan

4 uides des MNT personnalisés

1

2

3

4

aussi un rôle important. Une série de documents portant sur les bonnes pratiques en la matière verra aussi le jour.

S’appuyant sur les précédents travaux réalisés sur les contrats commerciaux type pour les PME, l’ITC a élaboré un guide du formateur visant à garantir une utilisation ef cace de ces biens publics et des résultats positifs pour les entreprises. Une formation pilote a été organisée avec 64 entreprises au Cambodge et en République démocratique populaire lao. Les travaux vont se poursuivre en partenariat avec la Chambre de commerce internationale dans les pays partenaires d’Afrique du Nord.

Au Sénégal, dans le cadre d’un programme soutenu par le Gouvernement des Pays-Bas via le Fonds d’affectation spéciale des Pays-Bas (NTF II), l’ITC a constitué une cellule de surveillance au sein de l’IAC nationale. Celle-ci se concentre sur le suivi et la diffusion des informations sur la lière mangue pour faire en sorte que les parties prenantes

de la branche soient mieux équipées pour soutenir la concurrence mondiale.

Les milieux d’affaires de l’Inde, du Kazakhstan, des Philippines et de la République-Unie de Tanzanie sont à présent mieux à même de participer à l’élaboration de la politique commerciale en apportant le point de vue des entreprises et ce grâce aux programmes de renforcement des capacités conçus sur-mesure pour répondre aux problèmes de chaque pays.

L’Agence albanaise de promotion des investissements et des exportations a élargi son portefeuille de services destinés aux exportateurs en développant des services de renseignement sur la concurrence, des informations sur les marchés d’exportation clés pour les entreprises albanaises. Grâce à la formation et à l’appui de l’ITC, l’agence est à présent en mesure d’adapter ses produits tels que l’huile d’olive, la con ture de gue et les plantes médicinales, aux marchés cibles. L’ITC intervient en Albanie par le biais du Fonds de cohérence Unité d’action des Nations Unies.

Une étude des béné ciaires formés à l’utilisation des outils d’analyse des marchés de l’ITC a révélé que 95% d’entre eux avaient vu leurs compétences s’améliorer après la formation. En outre, 85% ont indiqué que la formation de l’ITC avait eu pour eux des effets positifs, notamment une meilleure préparation aux négociations commerciales, une meilleure capacité à organiser des foires commerciales et une amélioration de la qualité des produits ou services fournis. Les béné ciaires ont indiqué que la formation avait induit des retombées à l’exportation d’une valeur moyenne de $E.-U. 71 500 par personne formée.

PAR-DELÀ LES OUTILS, DES RÉSULTATS CONCRETS

Recenser et comprendre les obstacles non tarifaires au commerce tels que les perçoivent le secteur privé est un des grands objectifs de l’ITC. En 2012, l’organisation a lancé sept enquêtes supplémentaires auprès des milieux d’affaires du Cambodge, de Côte d’Ivoire, de Guinée, d’Indonésie, du Kazakhstan, de Tunisie et de République-Unie de Tanzanie au titre du Programme sur les MNT, nancé par le Département du développement international du

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RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

RAPPORT ANNUEL 2012 21

1 CNUCED XIII – Réunion-débat sur “Les accords de libre-éc ange : nécessaires mais non suf sants

2 Réalisations du programme EnACT présentées pendant la CNUCED XIII

3 Mme Hebayeb, propriétaire de la société Silsal, à la réception EnACT, CNUCED XIII

1

2

3

Royaume-Uni (DFID). Les enquêtes portant sur les MNT sont un bon moyen de recenser les améliorations à apporter à l’environnement d’affaires du pays visé, ainsi que les obstacles auxquels sont confrontées les entreprises sur les marchés étrangers. Un certain nombre de pays visés par ces enquêtes par le passé utilisent leurs résultats pour améliorer l’environnement d’affaires, renforcer leurs positions de négociation avec d’autres pays et élaborer des stratégies d’exportation (voir l’étude de cas pages 26–27). Les données obtenues dans le cadre de ces enquêtes sur les MNT sont à présent disponibles via les outils d’intelligence commerciale de l’ITC.

L’intelligence commerciale et les activités de sensibilisation ont largement été utilisées pour parvenir à des résultats concrets dans le cadre du Programme d’appui au renforcement des capacités de commerce international au service de l’Afrique (PACT II), nancé par l’Agence canadienne de développement international (ACDI). L’ITC a travaillé avec les Communautés économiques régionales (CER) dans trois régions cibles – l’Afrique de l’Ouest, australe et centrale – pour renforcer durablement les capacités de production, d’analyse et d’utilisation de l’intelligence commerciale. Sachant que le PACT II s’achèvera en 2013, les professionnels de l’analyse des marchés et de l’information commerciale de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) ont pris la tête des opérations en matière d’intelligence commerciale en 2012, l’ITC jouant un rôle d’appui. Les CER ont coordonné le recueil des statistiques commerciales, produit des études de marché pour les entreprises, organisé des formations à l’analyse des marchés pour les IAC et les entreprises, conseillé les ministères en matière de performance commerciale et préparé leurs propres bulletins d’information sur les marchés pour les produits qui les intéressent. PACT II a ainsi permis de créer des capacités d’intelligence commerciale durables aux quatre coins de l’Afrique subsaharienne.

LE COMMERCE SUR LA SCÈNE INTERNATIONALE EN 2012

L’ITC sensibilise aux débouchés et aux dif cultés du commerce international en pilotant la ré exion et en encourageant le débat. Il rend les travaux de recherche complexes accessibles au grand public et organise des manifestations liées au commerce telles que le WEDF. Pour de plus amples informations sur le WEDF, voir l’étude de cas en page 22.

Le commerce et le développement ont occupé le devant de la scène en 2012 à l’occasion de la 13ème conférence ministérielle de la CNUCED de Doha, Qatar, organisée sur le thème de “La prospérité pour tous”. L’ITC a animé une réunion-débat portant sur son document de recherche, “Les accords de libre-échange : nécessaires mais non suf sants – leçons de la région arabe” et organisé un événement exposant les réalisations du Programme de renforcement des capacités commerciales des pays arabes (EnACT).

L’ITC a aussi intégré le commerce international à la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio+20). Grâce en partie à la contribution de l’organisation à quatre événements parallèles, le document nal de Rio+20 décrit le commerce comme un moteur du

développement durable.

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22 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

ÉTUDE DE CAS

Les événements mondiaux organisés par l’ITC en octobre et en novembre 2012 ont été consacrés à l’innovation et aux marchés émergents en tant que moteurs de la croissance durable des exportations en période d’instabilité économique. La 13ème édition du WEDF a eu lieu à Jakarta, Indonésie, du 15 au 17 octobre, suivie par la 9ème édition de la Conférence mondiale et Prix du réseau des OPC à Kuala Lumpur, Malaisie, les 18 et 19 octobre. La deuxième édition de l’Exposition et Forum des femmes commerçantes s’est tenue à Mexico les 6 et 7 novembre. Ces événements ont non seulement permis le partage de bonnes pratiques mais ils ont aussi été l’occasion de jeter les bases d’initiatives de renforcement de la croissance économique tirée par les exportations axées sur les PME et de contribuer aux initiatives existantes. Ces trois événements ont attiré un nombre record de participants – signe de leur intérêt en tant qu’enceintes permettant l’échange d’idées et d’expériences ainsi que la création de réseaux de contacts.

FORUM MONDIAL POUR LE DÉVELOPPEMENT DES EXPORTATIONS

Jakarta, Indonésie, octobre 2012

En 2012 le WEDF a été organisé par le Ministère du commerce de l’Indonésie sur le thème “Relier les marchés de croissance : nouvelle dynamique du commerce mondial”. L’événement a rassemblé quelque 500 délégués de plus de 60 pays. Parmi eux guraient des représentants de gouvernements, d’OPC et du

secteur privé de toute l’Asie-Paci que, du Moyen Orient, d’Afrique, d’Europe et des Amériques. L’accent mis sur le commerce Sud-Sud visait à re éter l’importance des échanges commerciaux entre les pays en développement et les marchés de croissance sur fonds de croissance lente et de stagnation

dans les économies de l’Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE), partenaires commerciaux traditionnels de la plupart des pays en développement.

Le commerce Sud-Sud n’est plus une aspiration mais une réalité pour nombre d’économies émergentes qui ont commencé à diversi er leurs exportations à destination d’autres pays émergents. Pour maintenir leur croissance, tous les pays en développement et les PMA doivent faire de même. La croissance durable du commerce Sud-Sud exigera toutefois des investissements dans de nouvelles capacités, des mesures de facilitation des échanges, des infrastructures et un nancement du commerce. Chacune de ces questions a été abordée au WEDF.

Pour résumer les discussions au WEDF, Patricia Francis, Directrice exécutive de l’ITC, a souligné les messages clés suivants :

Aujourd’hui les pays ne font plus seulement le commerce de marchandises mais aussi, et de plus en plus souvent, de tâches – ce qui n’est possible que si les biens, les services et les personnes peuvent franchir les frontières rapidement et ef cacement. Cette fragmentation de la production par le biais de chaînes de valeur mondiales et régionales offre davantage de possibilités aux PME d’intégrer la chaîne d’approvisionnement de plus grandes entreprises.

Si la notion de chaînes de valeur n’est pas nouvelle, elles opèrent actuellement un changement de cap majeur, induit par une modi cation du comportement et des préférences des consommateurs liée à l’augmentation de la classe moyenne dans les économies émergentes. La nouvelle demande de produits à plus forte valeur ajoutée crée des débouchés auxquels même les petites nations peuvent prétendre – pour autant qu’elles puissent trouver des secteurs de niche dans lesquels elles sont compétitives et dans lesquels leurs entreprises peuvent se développer.

Le commerce est une condition nécessaire à la sécurité alimentaire, même si elle n’est évidemment pas la seule. Le commerce est indispensable en termes d’accessibilité et d’accessibilité économique des denrées alimentaires : plus les obstacles au commerce sont nombreux, plus il est dif cile de mettre à la disposition de tous des denrées alimentaires à un prix abordable.

L’innovation technologique dans les services d’infrastructures est un moteur important du développement économique et social.

Le thème du WEDF 2013 sera “Créer des emplois tirés par l’exportation en intégrant les PME dans les chaînes d’approvisionnement”.

“Nous devons faire en sorte que l’émergence de marchés de croissance et la nouvelle dynamique du commerce internationale aient un sens pour notre peuple. J’exhorte les délégués ici présents à faire en sorte que les entreprises, en particulier les , et les entrepreneurs éné cient réellement du resserrement des liens entre les marchés de croissance et le reste du monde. Nous devons veiller à ce que, grâce au commerce et à l’investissement, notre qualité de vie s’améliore. Tout aussi important, nous devons nous efforcer d’associer notre peuple à toutes les mesures prises pour promouvoir le renforcement des liens et l’intégration entre nos nations.”

Susilo Bambang Yudhoyono, Président de la République d’Indonésie Déclaration liminaire à la 13ème édition du WEDF.

SENSIBILISER AU TRAVERS D’ÉVÉNEMENTS MONDIAUX

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RAPPORT ANNUEL 2012 23

1 Pléni re d’ouverture du EDF 2012, Jakarta, Indonésie

2 Le Président Susilo Bambang ud oyono de la Républi ue d’Indonésie a ouvert le EDF 2012

3 Patricia Francis et Laks mi enkatac alam, ice-Président, Secteur privé et pérations de co nancement, Ban ue asiati ue de développement

4-6 Conférence mondiale et des Prix du Réseau des OPC 2012, Kuala Lumpur, Malaisie

1

5

2

6

3

4

RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

CONFÉRENCE MONDIALE ET PRIX DU RÉSEAU DES ORGANISATIONS DE PROMOTION DU COMMERCE

Kuala Lumpur, Malaisie, octobre 2012

Les participants à la Conférence mondiale et des Prix du Réseau des OPC 2012, organisés en collaboration avec MATRADE, l’OPC de la Malaisie, se sont penchés sur la question de savoir comment les OPC pouvaient surmonter au mieux les dif cultés découlant des tendances commerciales mondiales recensées par le WEDF. L’événement a rassemblé plus de 200 participants de 65 pays autour du thème “Transformer l’activité des OPC par l’innovation”. En cherchant des solutions innovantes pour développer et promouvoir les exportations, les OPC jouent un rôle toujours plus important dans ce nouvel environnement.

Jean-Marie Paugam, Directeur exécutif adjoint de l’ITC, a déclaré aux participants : “Les OPC doivent être perçues par leurs clients et les parties intéressées comme des entités performantes obtenant des résultats concrets”. Parmi les questions clés couvertes pendant les deux jours qu’a duré la conférence guraient l’évaluation et l’amélioration des résultats des OPC en mettant tout particulièrement l’accent sur le nouveau Programme de benchmarking de l’ITC, sur la mesure de l’impact des OPC sur la création d’emplois, sur la nécessité d’anticiper les changements et de s’y adapter, de développer l’industrie verte, en exploitant les marchés de niche et en trouvant des solutions innovantes pour répondre aux besoins des clients.

La Directrice exécutive de l’ITC, Patricia Francis, a évoqué des exemples impressionnants d’innovation parmi les OPC, y compris d’Autriche, de Jamaïque, du Mexique et d’Ouganda – lauréats des Prix du Réseau des OPC 2012. “L’ITC, comme les OPC nationales, considère l’innovation comme une source de débouchés,” a-t-elle déclaré. “Nous comprenons que vous avez besoin de nouveaux services pour répondre aux besoins d’aujourd’hui [et de] demain. En partenariat avec les OPC, mandants clés de l’ITC, nous continuons de lancer de nouveaux produits et services pour nos partenaires.”

Les participants ont décidé que la 10ème édition de la Conférence mondiale et des Prix du Réseau des OPC aurait lieu à Dubaï, Émirats arabes unis en 2014.

“Si le commerce est le moteur de la croissance, alors le nancement du commerce en est le carburant.”

Na eem Noordali, Directeur général, Département nancement des entreprises et structuré, Société internationale islamique de nancement du

commerce

“Nous devons tous travailler ensemble, comme une grande communauté de négociants et d’exportateurs, pour faire en sorte que la croissance du commerce se poursuive et contribue à notre développement économique.”

Wong Lai Sum, Directeur général, MATRADE

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24 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

1 Conclusion de la 1 re journée, Exposition et Forum des femmes commerçantes 2012

2-3 Réseautage lors de la deuxi me Exposition et Forum des femmes commerçantes 2012

1

2 3

ÉTUDE DE CAS

Les séances de jumelage individuel organisées entre vendeurs et acheteurs devraient vraisemblablement déboucher sur de nombreux contrats supplémentaires dans les mois à venir, les délégués poursuivant les discussions bilatérales entamées à Mexico. Cette année, sur plus de 350 délégués ayant participé à l’événement, 150 étaient des vendeurs et 40 des acheteurs de multinationales et de PME, y compris des représentants de gouvernements et d’IAC.

Mme Francis a déclaré : “Les femmes commerçantes et leurs entreprises qui ont participé au Forum de cette année sont un exemple à suivre. Vendeurs et acheteurs ont montré combien il était important de sortir des sentiers battus pour réussir.”

Nathán Wolf, Directeur général en charge de la coopération et de la promotion économique internationale au Ministère mexicain des affaires étrangères, a con rmé le point de vue de Mme Francis. Il a déclaré : “L’Exposition et le Forum des femmes commerçantes de cette année nous ont offert une occasion remarquable d’intégrer les femmes entrepreneurs et les entreprises appartenant à des femmes aux chaînes d’approvisionnement d’entreprises mondiales.”

TABLE RONDE DE HAUT NIVEAU SUR L’APPROVISIONNEMENT AUPRÈS DE FEMMES COMMERÇANTES

La quatrième Table ronde de haut niveau sur l’approvisionnement auprès de femmes commerçantes s’est tenue le 5 novembre parallèlement à l’Exposition et au Forum des femmes commerçantes. Quelque 100 délégués appartenant à des gouvernements, des multinationales et des organisations ont partagé leur expérience à l’heure d’accroître le pourcentage de contrats décrochés par des femmes commerçantes.

Mme Francis, qui présidait la première séance de la table ronde, a déclaré : “Accroître l’approvisionnement auprès de femmes commerçantes est essentiel non seulement à l’augmentation du nombre de femmes d’affaires dans le commerce et à l’augmentation du revenu que tirent les femmes des chaînes de valeur mondiales, mais aussi à la relance de la croissance mondiale.”

EXPOSITION ET FORUM DES FEMMES COMMERÇANTES

Mexico, Mexi ue, novembre 2012

Les gouvernements de par le monde dépensent $E.-U. 11 trillions par an en achats et pourtant on estime que les entreprises appartenant à des femmes ne décrochent qu’1% de ces contrats. Deux événements ont été organisés à Mexico sous les auspices de la Plate-forme mondiale d’action pour l’approvisionnement auprès de femmes commerçantes du 5 au 7 novembre 2012 dans le but d’accroître ce pourcentage et d’intégrer davantage d’entreprises appartenant à des femmes aux chaînes de valeur mondiales. Des représentants de 38 pays en développement et PMA y ont pris part, permettant à des femmes entrepreneurs de signer 60 contrats d’une valeur totale de $E.-U. 6 millions. Selon, Aïcha Pouye, Directrice de la Division de l’appui aux entreprises et institutionnel de l’ITC, il s’agit là d’un pas certes modeste mais important vers l’augmentation des débouchés offerts aux femmes en matière de commerce international.

Mme Pouye a déclaré : “Grâce à l’Exposition et au Forum des femmes commerçantes nous faisons en sorte que les femmes trouvent leur place dans les chaînes de valeur mondiales. Si offrir aux femmes les mêmes débouchés peut sembler aller de soi, ce n’est pas encore le cas. Au travers de cet événement, nous voulons faire en sorte que les femmes aient les mêmes possibilités de diriger des PME viables et de réussir.”

“Investir dans les femmes entrepreneurs présente des avantages importants pour la création de communautés plus fortes, plus stables et plus durables.”

Nathán Wolf, Directeur général en charge de la coopération et de la promotion économique internationale,

Ministère des affaires étrangères, Mexico

“Les femmes dépensent davantage pour leurs familles, l’éducation, la santé et leurs communautés. Investir dans les femmes est une décision économiquement sage.”

Elizabeth Vazquez, Directeur général, WEConnect International

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RAPPORT ANNUEL 2012 25

1 Exposition et Forum des femmes commerçantes 2012, Mexico

2 uatri me Table ronde de aut niveau sur l’approvisionnement aupr s de femmes commerçantes, 2012

3 Cérémonie de signature – Lettres d’intention – Exposition et Forum des femmes commerçantes 2012

4-5 Réseautage lors de l’Exposition et Forum des femmes commerçantes 2012

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RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

Les participants à la table ronde sont convenus que :

Les grands groupes devraient redoubler d’efforts pour chercher activement des femmes commerçantes;

Les IAC doivent faire davantage pour trouver des entreprises appartenant à des femmes et devraient renforcer leurs capacités pour pouvoir intensi er ces efforts;

Les gouvernements devraient adopter des politiques préférentielles entrant dans le cadre de l’Accord plurilatéral de l’OMC sur les marchés publics a n d’accroître sciemment l’approvisionnement auprès d’entreprises appartenant à des femmes; et

Les femmes propriétaires d’entreprises devraient être plus proactives a n de décrocher davantage de marchés publics et de contrats auprès de grands groupes et ce en effectuant des recherches, en comprenant leurs clients et en utilisant mieux l’avantage compétitif qu’elles offrent en tant que fournisseurs.

De l’avis d’Elizabeth Vazquez, Directrice générale de WEConnect International, accroître les achats effectués auprès d’entreprises appartenant à des femmes ne se limite pas à faire en sorte que les femmes se voient offrir la possibilité de participer à l’économie et aux chaînes de valeur mondiales. Les gouvernements ont notamment de gros progrès à faire pour que la richesse soit répartie de manière plus équitable entre les sociétés et ce en concentrant le revenu entre les mains des femmes. “Les femmes dépensent davantage pour leurs familles, l’éducation, la santé et leurs communautés. Investir dans les femmes est une décision économiquement sage,” a déclaré Mme Vazquez.

L’Exposition et le Forum des femmes commerçantes 2012 et la Table ronde de haut niveau sur l’approvisionnement auprès de femmes commerçantes ont été organisés conjointement par l’ITC et WEConnect International, en coopération avec ProMéxico et le Ministère des affaires étrangères du Mexique.

“Dans de nombreux pays les femmes restent le groupe le plus pauvre et le plus marginalisé. Il s’agit d’un obstacle que nous avons surmonté, de sorte qu’elles puissent elles aussi béné cier du libre-échange.”

Carlos Casas, Responsable de la promotion des exportations, ProMéxico

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26 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

1 Formation aux MNT au Ka ak stan

2-4 Séminaire de l’ITC sur les “Mesures non tarifaires : Nouveaux dé s et voie pour l’avenir , en ve

5 Produits exportés visés par des MNT. ©jgmorard

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ÉTUDE DE CAS

Les MNT étant en train de devenir la principale entrave au commerce international, l’ITC œuvre avec le secteur privé dans 27 pays pour recenser les obstacles au commerce et conseiller les gouvernements sur la manière de les surmonter et de les réduire.

Si les accords commerciaux multilatéraux et régionaux ont induit une réduction des obstacles tarifaires au commerce mondial, le monde a connu une augmentation régulière du nombre de MNT. Celles-ci peuvent s’avérer un obstacle majeur au commerce local, régional et mondial tant de biens que de services, les entreprises luttant pour respecter un écheveau toujours plus complexe de politiques voire, dans certains cas, de normes techniques opaques. Sachant que faire face aux MNT représente un co t xe pour les entreprises, elles ont un impact relatif plus grand sur les PME.

Stephen Cadiz, Ministre du commerce et de l’industrie de Trinité-et-Tobago a déclaré lors du lancement de l’enquête de l’ITC sur les MNT : “Il est essentiel que les MNT soient recensées de sorte que nous au Ministère du commerce et de l’industrie puissions nous atteler à les abaisser et les supprimer pour essayer d’améliorer la facilitation des échanges à Trinité-et-Tobago et stimuler encore la croissance économique.”

Il n’est pas seul. Les décideurs politiques nationaux n’ont souvent pas une idée claire des principaux obstacles au commerce tels que les perçoivent leur secteur privé. Comprendre les principales préoccupations des entreprises liées aux MNT peut aider les gouvernements à mieux dé nir les stratégies et politiques nationales et à prendre des mesures concrètes pour remédier aux problèmes – en renforçant les capacités nationales pour satisfaire aux règlements techniques, par exemple. Pour relever ce dé , l’ITC mène des enquêtes de grande envergure auprès des entreprises exportatrices et importatrices, analyse les résultats et soumet des rapports détaillés aux parties prenantes nationales décrivant les obstacles au commerce ainsi que les possibilités de les surmonter.

D’après Poonam Mohun, Directeur du Programme sur les MNT : “Si les MNT les plus lourdes pouvaient être éliminées, ou au moins réduites et si les entreprises étaient en mesure d’y faire face tant dans leurs pays qu’à l’étranger, cela donnerait une réelle impulsion au commerce international.”

MESURES NON TARIFAIRES : ABAISSER LES OBSTACLES

“Si les MNT les plus lourdes pouvaient être éliminées, ou au moins réduites, et si les entreprises étaient en mesure d’y faire face tant dans leurs pays qu’à l’étranger, cela donnerait une réelle impulsion au commerce international.”

Poonam Mohun, Responsable du programme MNT, ITC

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RAPPORT ANNUEL 2012 27

RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

SRI LANKA : FEUILLE DE ROUTE DE LA RÉFORME

À partir des résultats d’une étude menée par l’ITC sur les MNT, le Gouvernement sri lankais a décidé de moderniser l’infrastructure SPS locale et un nancement de $E.-U. 554 000 a été approuvé à cet effet par le Fonds pour l’application des normes et le développement du commerce (STDF). Dans le cadre d’un nouveau projet, l’ITC et la Chambre de commerce de Ceylan évalueront la chaîne de valeur des fruits et légumes, actualiseront la base de données nationale des parasites, graines et maladies et renforceront les capacités des secteurs tant public que privé sur les questions SPS.

L’enquête réalisée au Sri Lanka a débouché sur l’élaboration d’une feuille de route visant à mener le pays à prendre des mesures concrètes pour améliorer l’environnement d’affaires, après que 69% des plus de 500 entreprises interrogées ont fait état de problèmes liés aux MNT et d’autres obstacles au commerce. Elles ont en particulier souligné les dif cultés liées aux essais techniques, aux inspections et à la certi cation, lesquels exigent de démontrer la conformité aux prescriptions SPS. Elles sont aussi confrontées au manque d’infrastructures liées au commerce et à des procédures commerciales lourdes.

À titre d’exemple, un producteur de jouets sri-lankais a déclaré : “L’UE impose des prescriptions très strictes à l’importation de jouets, qui vont de la teneur en produits chimiques des peintures aux spéci cations physiques. Le manque d’installations d’essai adaptées au Sri Lanka contraint les entreprises à envoyer des échantillons à l’étranger pour essai et certi cation, ce qui augmente le coût et les délais d’exportation.”

Après avoir reçu le rapport d’enquête de l’ITC, le Gouvernement du Sri Lanka a demandé à l’ITC de lui adresser des recommandations pour chaque domaine dans lequel des mesures devaient être prises, pour pouvoir consulter les parties prenantes nationales (autorités douanières, agences techniques, par exemple) et pour améliorer l’ef cacité de ses institutions. L’ITC a préparé une matrice couvrant tous les problèmes recensés, par institution nationale concernée par le commerce international, de même qu’il a rencontré des fonctionnaires pour discuter d’un programme de conseil et d’assistance technique.

Bien que nombre de MNT, voire la plupart d’entre elles, soient imposées pour des raisons légitimes, elles ont souvent une incidence négative sur le commerce et peuvent constituer une forme de protectionnisme déguisé. Même les MNT bien intentionnées peuvent avoir des conséquences négatives, notamment dans les pays en développement dotés d’infrastructures d’appui modestes. De par leur diversité et leur complexité, les MNT sont très dif ciles à évaluer et ce manque de transparence a tendance à aggraver leur impact sur le secteur privé. Les MNT comprennent, entre autres, les contingents à l’importation, les licences spéciales, les restrictions à l’exportation, les subventions à l’exportation, les obstacles techniques au commerce, les mesures sanitaires et phytosanitaires (SPS) et les règles d’origine.

Au titre du Programme de l’ITC sur les MNT, essentiellement nancé par le DFID, les entreprises sont interrogées pour

déterminer avec précision les obstacles auxquels elles sont confrontées. Pour la seule année 2012, 10 enquêtes de ce type ont été réalisées, ce qui porte le nombre total d’enquêtes menées à 19, alors que des mesures de suivi ont été prises par les gouvernements sur la base des enquêtes de l’année précédente et des recommandations de l’ITC (voir encadré).

Les enquêtes réalisées à ce jour ont montré que les obstacles au commerce incluent non seulement les MNT imposées par les pays partenaires, mais aussi les goulots d’étranglement dans les pays exportateurs et les insuf sances dans les installations techniques nécessaires pour respecter les règlements et démontrer le respect des MNT.

Une fois l’enquête achevée, l’ITC procède à une analyse approfondie des résultats dans un rapport débattu par la suite dans le cadre d’un atelier national rassemblant des représentants du secteur privé, des IAC, des instances gouvernementales et des universitaires. Ces ateliers ont pour but d’identi er les différents secteurs d’exportation nécessitant des mesures concrètes de la part des décideurs politiques. Elles aident aussi les IAC et les associations professionnelles à mieux comprendre les dif cultés de chaque branche d’activité, ce qui permet d’offrir un soutien ciblé aux entreprises et favorise la transparence et le dynamisme de l’activité commerciale.

Selon Patricia Francis, Directrice exécutive de l’ITC : “Le Programme sur les MNT répond directement aux besoins exprimés par nos béné ciaires – dans chaque enquête menée par l’ITC auprès de ses clients, les MNT ont été reconnues comme une priorité absolue exigeant le soutien et l’assistance technique de l’ITC.”

Cueilleuse de t é tamoule, Sri Lanka © iStockp oto

“Le Programme sur les MNT répond directement aux besoins exprimés par nos béné ciaires dans chaque enquête menée par l’ITC auprès de ses clients, les MNT ont été reconnues comme une priorité absolue exigeant le soutien et l’assistance technique de l’ITC.”

Patricia Francis, Directrice exécutive, ITC

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RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

28 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

1-2 Atelier analyse de marché sur la méthodologie d’évaluation à l’exportation, PALTRADE, Palestine

3-4 Atelier avec le personnel et les membres du conseil de PALTRADE pour l’élaboration du plan stratégique 2013–2017

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Désireux de faire en sorte que les exportations mènent au développement durable aux niveaux national et régional, l’ITC travaille en partenariat avec un réseau d’IAC, y compris des OPC, des administrations publiques, des organisations sectorielles et des associations professionnelles. La participation des IAC locales est essentielle à la pérennisation des résultats positifs obtenus dès lors que l’ITC se retire des projets. Les IAC sont à la fois béné ciaires d’assistance technique et des partenaires essentiels dans l’exécution des interventions de l’ITC. Pour renforcer les IAC en 2012, l’organisation a notamment conçu des outils, offert un appui sur-mesure pour améliorer la performance des IAC, soutenu des services spéci ques des IAC et facilité l’adoption d’une approche intégrée du développement des exportations dans différents secteurs, pays ou régions.

OUTILS DESTINÉS AUX IAC

L’ITC conçoit et opère un éventail de biens publics mondiaux pour aider les IAC à améliorer leurs résultats en termes de facilitation des exportations des PME de pays en développement. Ces outils permettent à l’ITC de fournir des services à des IAC supplémentaires avec lesquelles il ne travaille pas directement.

Trois modules de formation sur cinq conçus pour renforcer les capacités des IAC ont été lancés en 2012. Ils portent sur l’évaluation institutionnelle, les stratégies et la gestion, les portefeuilles de services, le réseautage et la mesure de la performance. Les premières IAC à avoir béné cié de ce service ont été NUCAFE, une association de la lière café d’Ouganda, PALTRADE, le Centre palestinien pour le commerce et KAZNEX INVEST du Kazakhstan.

ÉVALUATION COMPARATIVE DE LA PERFORMANCE DES IAC

Les IAC utilisent l’apprentissage des bonnes pratiques et leur partage avec des pairs pour offrir aux PME des services de grande qualité. Le Programme de benchmarking de l’ITC, nancé par le Fonds d’affectation spéciale de l’ITC, est un

nouvel outil destiné à aider les IAC à recenser leurs points forts et leurs points faibles à l’aune des normes industrielles. Il a été conçu en collaboration avec un groupe d’OPC et testé en 2011 et 2012. Sur les 13 OPC assistées à ce jour, six ont mis en œuvre des plans d’amélioration de leur performance sur la base des conclusions de l’exercice de benchmarking. Trois OPC supplémentaires ont demandé l’assistance de l’ITC pour adopter des mesures de suivi, alors que toutes les OPC soumises à évaluation ont admis que le programme pouvait potentiellement améliorer grandement leurs résultats. Lors de la réunion de Mexico en 2012, le B20 – première forum pour la coopération internationale en matière de commerce et d’investissement – a choisi la plate-forme web de benchmarking de l’ITC pour partager expériences et bonnes pratiques en matière de promotion du commerce et de l’investissement.

RENFORCEMENT DE LA PERFORMANCE DES IAC

Le renforcement de la performance des IAC est essentiel au développement durable à l’exportation. En 2012, les solutions proposées par l’ITC pour améliorer la performance des IAC en matière d’appui aux entreprises des pays en développement étaient au cœur d’un certain nombre de programmes.

Avec l’appui de l’ITC, PALTRADE a élaboré une stratégie organisationnelle pluriannuelle et un plan de mise en œuvre en vue d’institutionnaliser la GAR. L’organisation a aussi renforcé ses capacités d’associer les secteurs public et privé au dialogue sur la politique commerciale et amélioré son offre de services d’information commerciale

RENFORCEMENT DES INSTITUTIONS D’APPUI AU COMMERCE

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RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

RAPPORT ANNUEL 2012 29

1 Personnel d’exportation des Caraïbes formé à l’outil et à la méthodologie d’analyse comparative (benchmarking) de l’IAC

2 Formation en l’analyse comparative à l’intention d’experts régionaux à l’ITC

3 Plate-forme d’analyse comparative sur le web

4 Formation à l’acc s au nancement en ambie

5 Atelier sur l’arbitrage et le règlement des différends commerciaux en Côte d’Ivoire et dans la zone OHADA d’Afrique de l’Ouest

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et d’analyse des marchés à l’intention des entreprises, notamment des entreprises appartenant à des femmes. Une enquête sur les MNT a été menée par PALTRADE auprès de 400 entreprises a n de recenser les obstacles non tarifaires au commerce auxquels sont confrontés les exportateurs de Palestine, et ce avec l’assistance de l’ITC. Le rapport sur les MNT devrait aider PALTRADE à af ner sa stratégie et son offre de services.

Le renforcement des capacités des IAC locales en matière de politique commerciale a été jugé essentiel à l’amélioration de l’intégration économique de la Côte d’Ivoire dans l’économie de l’Afrique de l’Ouest et mondiale. ll est au cœur du programme nancé par l’UE en Côte d’Ivoire et mis en œuvre conjointement par l’ITC, l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI) et un certain nombre de partenaires ivoiriens, notamment le Ministère du commerce et de l’industrie et l’OPC nationale, APEX-CI. En 2012, APEX-CI a amélioré son offre de services pour la promotion du commerce et le développement des exportations effectifs, y compris de ses services d’information commerciale et d’analyse de marchés suite à une formation approfondie à l’intelligence commerciale et au développement du réseau d’information commerciale. Les priorités stratégiques recensées par l’organisation pour le développement des exportations sont les céréales, le manioc et les textiles. Elle a sélectionné six couples produits- marchés à cibler dans le cadre de ses initiatives de promotion des exportations.

Un programme sur trois ans, nancé par la Suisse et lancé en 2011 vise à consolider le réseau d’IAC du couloir septentrional du Pérou pour aider les exportateurs de denrées agroalimentaires. Le programme est décrit dans l’étude de cas en pages 32–33. À la lumière du succès du programme, le Gouvernement du Pérou et PromPerú, l’OPC nationale, souhaiteraient le reproduire dans d’autres régions du pays.

APPUI SPÉCIALISÉ AUX IAC

L’ITC offre aussi une assistance technique spéci que aux IAC dans des domaines spécialisés de la promotion du commerce et du développement des exportations. En 2012, le soutien offert portait sur des domaines tels que la commercialisation et la création de marques, l’accès au nancement, les aspects juridiques du commerce

extérieur, la politique commerciale et en faveur des entreprises, ainsi que la gestion de la qualité.

Faisant fond sur le succès de l’aide précédemment apportée aux petites et moyennes entreprises zambiennes pour leur permettre d’accéder au nancement du commerce dans le cadre d’une initiative nancée par son Fonds d’affectation spéciale, l’ITC met à présent ses compétences au service du programme Unité d’action des Nations Unies en Zambie. L’ITC a consolidé son partenariat avec l’Agence de développement de la Zambie et des institutions nancières locales ont été recensées pour participer au programme. Pour de plus amples informations sur le travail de l’ITC en matière d’Accès au nancement, voir l’étude de cas en pages 34–35.

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RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

30 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

1-5 Création d’une marque de clou de giro e de anzibar. © ITC/David Faulks

6- Atelier emballage à l’exportation au Mozambique.

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L’ITC travaille avec le FANDC pour aider les pays en développement à mettre en œuvre les normes SPS, améliorer la qualité des produits et faciliter l’accès aux marchés d’exportation. Les parties intéressées des secteurs des graines de sésame et du beurre de karité au Nigéria ont amélioré leur gestion, leur compréhension et la mise en œuvre des mesures SPS grâce à un partenariat entre le Conseil nigérian de promotion des exportations, l’ITC et le FANDC depuis 2010. L’ITC va poursuivre sa collaboration avec le FANDC dans d’autres pays partenaires, notamment au Sri Lanka dès 2013.

La différenciation des produits et la propriété intellectuelle sont des moteurs clés du commerce international. L’ITC collabore actuellement avec l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) dans le cadre d’un projet pilote nancé par le Fonds d’affectation spéciale de l’ITC. Celui-ci vise à concevoir une méthodologie de création de marques et des outils de création de valeur à l’exportation, à commencer par la création d’une marque pour le clou de giro e de Zanzibar, République-Unie de Tanzanie. Cette initiative est parrainée par des IAC clés de Zanzibar a n d’accroître la valeur du produit au béné ce des communautés locales de l’île. Le programme a débuté n 2012 et devrait s’intensi er en 2013.

Le Programme logistique et chaîne d’approvisionnement pour la région de l’Afrique australe, nancé par le Gouvernement régional des Flandres en Belgique et qui était axé sur le Malawi, le Mozambique et l’Afrique du Sud, s’est achevé en 2012. Au titre du programme, l’ITC a aidé des coopératives d’agriculteurs du Malawi à améliorer la gestion, la plani cation de la production et les activités de commercialisation a n d’améliorer les ventes aux acheteurs et aux supermarchés. Au Mozambique, l’ITC a facilité l’établissement d’un partenariat entre les IAC du pays et l’Afrique du Sud voisine pour accroître les connaissances en matière de conditionnement à l’exportation.

Dans le cadre d’une initiative conjointe avec l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) visant à promouvoir le commerce Sud-Sud, 25 PME et 12 IAC du Cambodge et de la République démocratique populaire lao ont amélioré leur capacité de formuler des accords contractuels internationaux, alors que les IAC de République centrafricaine et du Congo ont pu élargir leur offre de services et proposer un appui à la gestion de grande qualité destiné aux PME.

APPROCHE INTÉGRÉE DU RENFORCEMENT DES INFRASTRUCTURES DE DÉVELOPPEMENT DES EXPORTATIONS

L’approche intégrée de l’ITC pour l’appui à la promotion des échanges et au développement du commerce dans un secteur, un pays ou une région donné implique de renforcer les capacités de toutes les IAC compétentes le long d’une chaîne de valeur pour atteindre un objectif commun. Cette “infrastructure souple” débouche sur des résultats plus durables et favorise l’appropriation au niveau local. Cette approche holistique est la pierre angulaire d’un certain nombre de programmes intégrés et plus vastes de l’ITC.

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RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

RAPPORT ANNUEL 2012 31

1-2 Réunion d’acheteurs et de vendeurs du Viet Nam et du Moyen-Orient destinée à doper le commerce Sud-Sud

3 Plani cation, gestion et commercialisation de la production de produits agricoles au Malawi

4-5 Partage de compétences en matière d’emballage de légumes à l’exportation à Durban, Afrique du Sud

6 Partage de compétences en matière d’emballage d’agrumes à l’exportation au Cap oriental, Afrique du Sud

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Le PACT II vise à utiliser le commerce comme moteur du renforcement de l’intégration régionale au sein des trois régions d’Afrique couvertes par le programme : le COMESA, la CEEAC et la CEDEAO. La création d’une structure régionale pour les IAC, pour répondre aux besoins d’un secteur privé intégré au plan régional, est un des résultats importants du programme, lequel doit s’achever mi-2013. L’ITC aide les CER de chaque région à faire of ce de chef de le des IAC et ce en institutionnalisant un réseau d’organisations nationales et régionales qui favorise l’intégration du commerce et le développement des entreprises à l’exportation.

Le programme de développement sectoriel NTF II se concentre sur cinq pays – Afrique du Sud, Bangladesh, Kenya, Ouganda et Sénégal. Il vise à accroître la compétitivité des secteurs à fort potentiel dans les pays visés et ce en renforçant la capacité des IAC d’offrir aux PME des services liés au commerce améliorés. En 2012, avec l’appui de l’ITC, chaque IAC participante a pu élargir et approfondir son portefeuille de services pour satisfaire aux besoins de ses clients respectifs. Toutes les IAC ont aussi amélioré leur système de suivi et de noti cation a n de mieux mesurer les résultats enregistrés.

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32 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

Atelier sur le Programme d’analyse et d’étude de marchés de l’ITC, Tarapoto, région amazonienne du Pérou

ÉTUDE DE CAS

Les exportateurs de produits agricoles du couloir septentrional de l’Amazone béné cient de l’aide de l’ITC, travaillent avec les IAC nationales et locales, pour surmonter nombre des dif cultés auxquelles ils sont confrontés à l’heure de développer leurs marchés à l’étranger et de diversi er leur offre.

Un projet sur trois ans d’une valeur de $E.-U. 1,66 millions, nancé par la Suisse, appuie les efforts déployés par le Pérou

pour accélérer le développement par le biais du commerce, en renforçant la capacité des IAC du couloir septentrional de fournir des services de mise en valeur des entreprises qui répondent aux besoins des exportateurs de la lière agroalimentaire. L’ITC travaille avec deux partenaires nationaux, le Ministère du commerce extérieur et du tourisme ainsi que PromPerú, l’Of ce de promotion des exportations et du tourisme, de même qu’un réseau d’IAC locales telles que les chambres de commerce, les universités et établissements éducatifs et autres fournisseurs de services privés.

Les huit régions visées par le projet – Amazone, Cajamarca, La Libertad, Lambayeque, Loreto, Piura, San Martin et Tumbes – représentaient ensemble 20% du PIB du Pérou en 2009 et 23% de ses exportations. Selon Alberto Sanchez, coordonateur de PromPerú à Lambayeque, le couloir septentrional a cependant toujours pâti de l’absence de réseau ef cace d’appui au commerce offrant des services de développement des exportations aux exportateurs de l’agroalimentaire. Il a ajouté que la coordination pour le développement à l’exportation était par ailleurs limitée entre les secteurs public et privé à l’échelle nationale et régionale, ainsi qu’entre les régions.

DOPER LES EXPORTATIONS EN PROVENANCE DU COULOIR SEPTENTRIONAL DU PÉROU

Pour remédier à ce problème, le projet comporte un volet dialogue de politique générale. Celui-ci rassemble les acteurs clés des huit régions qui conviennent de leurs priorités communes en matière de développement des exportations et les communiquent à leurs autorités nationales. Parmi les priorités recensées guraient : la qualité pour pouvoir exporter; les problèmes d’organisation et d’association dans la branche d’activité visée; ainsi que l’accès à l’énergie pour la branche visée.

“Nombreuses sont les IAC du couloir septentrional qui ne connaissent pas leurs faiblesses” a déclaré Sanchez. “Nous aimons travailler dans le cadre de projets tels que ceux de l’ITC car ils nous permettent d’améliorer notre compétitivité. Nous espérons que l’économie au nord du pays continuera de croître et, avec l’appui de l’ITC, que les IAC pourront soutenir les entreprises pour leur permettre de grandir.”

Selon Augusto Vasquez, Responsable certi cation de l’Association Querecotillo de petits producteurs de bananes biologiques, Piura, la plupart des associations de producteurs du couloir septentrional doivent améliorer leurs capacités dans des domaines aussi variés que les processus décisionnels, la plani cation stratégique ou la gestion des ressources humaines.

Le projet vise à renforcer la capacité des IAC de la région à aider les PME à mieux comprendre et mettre en œuvre les systèmes de sécurité des aliments basés sur l’Analyse des risques – Points critiques pour leur maîtrise ( ACCP), une approche systématique et préventive de la sécurité des aliments. En 2012, 10 entreprises agricoles et agroalimentaires de Chiclayo et Piura ont béné cié d’une formation aux normes en matière de sécurité des aliments et aux ACCP. Dans le cadre de quatre séminaires organisés entre avril et décembre, 10 formateurs-conseillers ont béné cié d’une formation à l’utilisation des méthodologies de l’ITC et à son kit de formation sur les ACCP. Ils ont aussi été formés à la nécessité d’améliorer la sécurité des aliments et à ses conséquences sur le commerce mondial, une question vitale étant donné que les importateurs d’Asie, d’Europe et d’Amérique du Nord exigent tous un contrôle de la qualité certi é. Les formateurs utiliseront ensuite leur expérience et leur savoir pour former d’autres PME à l’application des

ACCP dès lors que le projet prendra n en 2014.

Selon M. Sanchez de PromPerú, le couloir septentrional, qui représente “80% des richesses du Pérou”, peut aussi se targuer d’un secteur de l’artisanat dynamique et cultive un vaste assortiment de fruits et de légumes tels que les asperges, le citron vert, les avocats et les haricots, qu’il souhaite vivement pouvoir vendre à l’étranger. Les résultats économiques du pays ont toujours été liés aux exportations,

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RAPPORT ANNUEL 2012 33

1-3 Producteurs de bananes biologiques et issues du commerce équitable de la Province de Sullana, Pérou, participant au Programme de gestion de la qualité à l’exportation de l’ITC

4-6 L’usine de transformation "Agrobeans", Chiclayo, Pérou

7-8 L’installation "Agro Pucala" de transformation de canne à sucre, district de Pucala, Pérou

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RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

lesquelles sont source de devises fortes permettant de nancer les importations et d’assurer le remboursement de la

dette extérieure. Mais si les exportations de marchandises telles que de cuivre, d’or, de zinc, de textiles et de farines de poisson ont dégagé des recettes substantielles, la croissance autonome et la répartition plus égalitaire du revenu ne sont toujours pas une réalité. Il n’en demeure pas moins que la pauvreté dans ce pays de 29 millions d’habitants n’a cessé de diminuer ces dernières années, passant de plus de 44% en 2006 à environ 31% en 2010 selon la Banque mondiale.

L’initiative de l’ITC a aidé la faculté d’économie de l’Université Santo Toribio de Mogrovejo de Lambayque à avancer sur la voie de la réalisation de son objectif d’amélioration de la qualité et de la portée de ses services de conseil aux PME. Selon Julia Maturana, Directrice de la faculté d’économie, dans le cadre de ses activités visant à aider les entreprises à accéder aux nancements des pouvoirs publics pour l’amélioration technologique, le personnel s’est rendu compte que les PME avaient besoin de conseils juridiques, de collecter et d’analyser des données.

“Nous sommes aussi en train de rédiger une proposition de nancement plus poussé,” a-t-elle déclaré. “Nous voulons

qu’un bureau se consacre entièrement à cette fonction, concentre tous les efforts. Nous voulons pouvoir nous tourner vers une équipe dotée d’une vision et chargée d’une mission claires. Nous y avons déjà travaillé par le passé, mais de manière très désorganisée. Ce cadre nous a aidé à structurer notre unité.”

Le Pérou illustre la logique qui sous-tend l’approche “de un à un à plusieurs” de l’ITC et montre comment elle contribue à la durabilité. Le projet institutionalise les succès et les enseignements tirés dans le but d’obtenir un effet durable et positif sur l’économie péruvienne grâce à la consolidation et à la diversi cation des exportations et il a déjà fait ses preuves.

“Nous utilisons à présent différents outils sur les marchés internationaux et nous savons mieux comment respecter les normes,” a déclaré M. Sanchez. “Nous nourrissons des attentes très positives. Nous, en tant qu’institution, tout comme entreprises, avons besoin d’outils différents pour nous aider à améliorer le produit et sa présentation pour vendre sur les marchés internationaux. Nous devons élargir notre relation avec l’ITC. Nous avons besoin de nous former encore. C’est très important pour nous car nous avons besoin de grandir en tant qu’institution et l’ITC nous y aide.”

“Nombreuses sont les IAC du couloir septentrional qui ne connaissent pas leurs faiblesses. Nous aimons travailler dans le cadre de projets tels que ceux de l’ITC car ils nous permettent d’améliorer notre compétitivité. Nous devons élargir notre relation avec l’ITC. Nous avons besoin de nous former encore. C’est très important pour nous car nous avons besoin de grandir en tant qu’institution et l’ITC nous y aide.”

Alberto Sanchez, coordonnateur PromPerú, Lambayeque

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34 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

1 Atelier de partage d’expériences avec des micro-entreprises productrices d’ananas, des PME et des IAC du Bénin, du Togo, de Côte d’Ivoire et de Guinée

2 Atelier de formation de conseilleurs en gestion nancière encadrant des micro-entreprises et des PME

3 Photo de groupe des conseillers et représentants de la banque

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ÉTUDE DE CAS

Estelle Ahoyo dirige au Bénin une petite entreprise qui produit et exporte des fruits et des légumes à destination du Nigéria, du Burkina Faso, du Mali, du Sénégal et du Niger. Dans l’avenir nous souhaiterions exporter vers l’Afrique du Nord et à terme vers l’UE et les États-Unis. L’entreprise a trouvé des clients potentiels mais ne dispose pas du capital nécessaire pour accroître sa production, acheter les emballages adéquats et respecter les normes régionales et internationales : toutes ses tentatives pour obtenir un prêt bancaire ont été vaines.

Le problème auquel est confrontée l’entreprise de Mme Ahoyo est commun à nombre de PME de pays en développement. Selon Cyprian Bangirana, Président de l’Association de caféiculteurs Kagango en Ouganda, le manque de con ance entre les institutions nancières, les micro-entreprises et les PME, les agriculteurs et les coopératives s’est aggravé depuis la crise nancière de 2008. Il a af rmé que la réticence du secteur bancaire était souvent compréhensible car dans de nombreuses entreprises la gestion et la discipline nancières sont insuf santes.

AMÉLIORER L’ACCÈS DES PME AU FINANCEMENT AU BÉNIN

L’ITC a répondu à ce problème par le biais du Programme d’accès au nancement pour les PME. Le programme permet de renforcer les compétences des dirigeants de PME en matière de gestion nancière, notamment d’asseoir leur stabilité nancière et leur capacité de présenter des projets bancables. Dans le même temps, il aide les institutions nancières à améliorer leur compréhension des besoins des

PME et leur capacité à évaluer le potentiel et les risques inhérents aux projets, tout en surveillant la performance des béné ciaires de prêts.

Au Bénin, le Programme 2010–2012 d’accès au nancement pour les PME a béné cié d’un nancement à hauteur de $E.-U. 1,4 millions du Gouvernement de la Finlande et soutient le Projet Agon – agon signi ant ananas en fon, une langue béninoise. L’objectif est d’aider les micro-entreprises, les PME, les coopératives et les associations prêtes à exporter et qui exportent déjà, à accéder au nancement et aux services nanciers. Le projet vise à contribuer au développement du secteur de l’ananas au Bénin en promouvant le commerce et la coopération Sud-Sud pour améliorer les moyens de subsistance de plus de 3 000 personnes, dont des propriétaires de PME, leur personnel et leurs familles.

Au Bénin, le secteur de l’ananas a été confronté à plusieurs dif cultés, notamment le prix élevé du fret et le manque de capacités de réfrigération et de conditionnement adéquates. Producteurs et PME n’ont pas pu obtenir de prêts auprès des institutions nancières locales pour améliorer leur production et leur commercialisation.

Aminatou Bagoudou, Présidente d’une association de femmes du secteur de la transformation des fruits, est une des béné ciaires du projet. Elle a déclaré : “Le projet nous a assigné un conseiller en gestion nancière qui nous a aidé à améliorer la gestion nancière de notre association et à élaborer un plan d’activité. La banque a approuvé notre demande de prêt d’un montant de 25 millions de francs CFA ($E.-U. 50 000) après avoir visité nos locaux et nous avoir interrogé. Le prêt va nous servir à moderniser notre équipement de transformation et à acheter des emballages plus appropriés dans le but d’exporter du jus d’ananas vers le Burkina Faso et le Niger.”

“Le projet nous a assigné un conseiller en gestion nancière qui nous a aidé à améliorer la gestion nancière de notre association et à concevoir un

plan d’activité.”

Aminatou Bagoudou, présidente d’une association de femmes transformateurs de fruits

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RAPPORT ANNUEL 2012 35

1-2 Séminaire sur le projet Agon avec Robert Akinde, Directeur général de l’Agence béninoise de promotion des échanges commerciaux

3 Aminatou Bagoudou, présidente d’une association de femmes transformateurs de fruits

4-6 Inspection d’un champ d’ananas

7 Jus d’ananas

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RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

Le projet de l’ITC a été mis en œuvre dans le cadre d’un partenariat avec la Bank of Africa (BOA), la Banque régionale de solidarité (BRS) et le Fonds National de Micro nance, trois banques ayant exprimé leur souhait d’élargir leur portefeuille de PME et de travailler dans le secteur de l’ananas. Pour améliorer leur compréhension du potentiel et des risques liés aux PME, une formation a été organisée à l’intention des agents de prêt. Loancom, un outil de notation du crédit de l’ITC tenant compte des paramètres nanciers et non nanciers des PME et des associations, a été fourni à la BOA. Ce logiciel permet aux agents de prêt de mieux évaluer les demandes de prêt présentées par les PME et les associations.

Le projet au Bénin a aussi permis de mettre à disposition deux fonds de garantie par l’Agence française de développement et le Fonds GARI, une banque de développement d’Afrique de l’Ouest, lesquels peuvent être utilisés par la BOA et la BRS au béné ce des participants à la chaîne de valeur de l’ananas du Bénin.

Léon Agba, conseiller agréé en gestion nancière et coordonateur du Projet Agon auprès de l’Agence béninoise de promotion des échanges commerciaux, l’OPC du Bénin, a déclaré : “Le Projet Agon est le premier du genre lancé au Bénin pour répondre aux besoins du secteur agricole de manière inclusive et holistique. Tout comme les autres conseillers en gestion nancière, j’ai noué des relations à long terme avec deux PME et continuerai de leur offrir des services d’encadrement et de suivi.”

Au titre du programme, 70 micro-entreprises et PME ont béné cié d’un accès aux services nanciers et, après un temps de latence, les banques évaluent à présent les demandes de prêt d’un montant de $E.-U. 3,9 millions. Parmi les demandes en souffrance gurent celle d’Estelle Ahoyo mais, dans l’intervalle, avec l’assistance technique de l’ITC, ses exportations vers le Burkina Faso, le Niger et le Nigéria ont considérablement augmenté.

aya Ouattara, Conseiller en accès au nancement pour les PME de l’ITC, a déclaré : “Le programme ne se limite pas aux prêts et au nancement : fournir un accès aux services nanciers, y compris aux comptes bancaires, et renforcer

les capacités nancières des négociants est tout aussi important. Je suis convaincu qu’ici au Bénin nous avons semé des graines qui porteront durablement leurs fruits.”

Le programme est aussi actif au Sénégal, en Ouganda et en Zambie, grâce à un nancement de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), du Gouvernement du Japon et du NTF II.

“Le Projet Agon est le premier du genre lancé au Bénin pour répondre aux besoins du secteur agricole de manière inclusive et holistique. Tout comme les autres conseillers en gestion

nancière, j’ai noué des relations à long terme avec deux PME et continuerai de leur offrir des services d’encadrement et de suivi.”

Léon Agba, coordonnateur du Projet Agon, Agence béninoise de promotion des échanges commerciaux

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RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

36 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

1-2 Symposium sur la stratégie nationale d’exportation, 1ères consultations, avec Jawad Al-Naji, Ministre de l’économie nationale et Manal Farhan, Directeur du département du développement industriel, Palestine

3 Symposium sur la stratégie nationale d’exportation, 2èmes consultations

4 Poster sur la stratégie nationale d’exportation au Kirghizistan

5-6 La stratégie d’exportation du Kirghizistan, 2èmes consultations, avec Djoomart Otorbaev, Vice Premier Ministre

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L’appui accordé par l’ITC aux décideurs politiques vise à les aider à s’y retrouver dans la nouvelle politique commerciale induite par l’impasse dans laquelle se trouve le Cycle de négociations commerciales de Doha. Si l’OMC reste pour les pays en développement et les économies en transition la principale enceinte pour négocier et faire valoir les règles qui régissent le commerce international, le nombre d’accords commerciaux régionaux et préférentiels a explosé. L’appui

de l’ITC se concentre sur l’intégration des milieux d’affaires dans l’économie mondiale par l’amélioration de l’ef cacité de la politique nationale et régionale de développement des exportations et de promotion des échanges. L’organisation procède en soutenant l’élaboration et la mise en œuvre de la stratégie d’exportation, en tenant compte de l’avis du secteur privé dans la politique commerciale et en renforçant les capacités d’élaboration de la politique commerciale.

DÉMARCHE DE L’ITC POUR L’ÉLABORATION DE LA STRATÉGIE D’EXPORTATION

La stratégie d’exportation est essentielle à la croissance ciblée des exportations. La démarche adoptée par l’ITC pour élaborer les stratégies d’exportation sectorielles, nationales ou régionales passe par une évaluation détaillée des besoins liés au commerce, la dé nition d’une vision, le recensement des conditions à remplir pour faire de cette vision une réalité et l’établissement d’un plan d’action pratique accompagné d’un cadre de gestion de la mise en œuvre. Si l’ITC fait of ce de facilitateur du processus, c’est aux décideurs politiques et aux milieux d’affaires qu’il revient d’élaborer ensemble et de s’approprier la stratégie d’exportation et d’assurer sa mise en œuvre. Compte tenu du nombre croissant de pays qui se dotent de stratégies d’exportation et créent des conseils nationaux des exportations, l’ITC est en train de constituer une base de données mondiale des stratégies d’exportation. En outre, l’ITC est en train de renforcer ses méthodes d’évaluation des besoins pour permettre une approche plus stratégique et systématique de la programmation de l’Aide pour le commerce.

STRATÉGIES NATIONALES D’EXPORTATION

L’ITC a contribué à l’élaboration de la stratégie d’exportation de plusieurs pays en 2012. Les parties prenantes du secteur public et des milieux d’affaires du Ghana, du Kirghizistan et du Libéria ont élaboré des stratégies visant à favoriser une culture de l’exportation et de croissance des exportations, tout en instaurant un dialogue public-privé pour faire du commerce international un moteur de développement national. Les parties prenantes au Ghana et au Libéria ont aussi établi des plans d’action et des cadres de gestion de la mise en œuvre pour donner corps à leurs ambitions. Pour de plus amples informations sur le travail de l’ITC en matière de stratégie d’exportation sectorielle au Ghana, voir l’étude de cas en pages 40–41. L’ITC a poursuivi ses actions de soutien à la Dominique qui s’est dotée d’une stratégie nationale d’exportation en 2011, et ce en aidant le pays à améliorer le dialogue public-privé et à mettre en œuvre la

AMÉLIORATION DES POLITIQUES

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RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

RAPPORT ANNUEL 2012 37

1-4 NTF II lière ougandaise du café : visites de plantations, atelier de dégustation

5-6 Renforcement de la compétitivité par la politique commerciale et la gestion des ressources humaines : formation à l’intention des responsables d’entreprises, Viet Nam

7-8 Atelier de validation d’une demi journée sur un document conceptuel du secteur privé relatif aux négociations d’accession de l’Éthiopie à l’OMC, Addis Abeba

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stratégie. Le Programme d’élaboration et de gestion de stratégies à l’exportation est nancé par des contributions au Fonds d’affectation spéciale de l’ITC.

Il a aussi commencé à soutenir la Palestine dans l’élaboration d’une stratégie d’exportation nancée par les partenaires chargés de la mise en œuvre au niveau local. L’ITC a aidé les parties prenantes à établir une cartographie du réseau d’IAC, à analyser la performance commerciale et à superviser les plans de développement. Les secteurs et fonctions prioritaires ont été recensés et la stratégie d’exportation conjointe devrait voir le jour en 2013.

STRATÉGIE D’EXPORTATION DANS LES PROGRAMMES D’ENVERGURE

L’ITC a poursuivi ses actions de soutien aux CER par le biais de PACT II pour l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies d’exportation régionales. En 2012 cette assistance s’est concentrée sur le COMESA. Après l’adoption d’une stratégie régionale pour le secteur du cuir en 2011, le COMESA a facilité le développement et l’approbation des documents de politique nationale par les parties intéressées des secteurs public et privé dans les États membres. Le COMESA s’est aussi efforcé de sensibiliser aux répercussions de la politique régionale et de mobiliser les parties prenantes pour faire en sorte qu’elles “s’approprient” ces politiques. Des mécanismes de gouvernance public-privé plus ef caces ont été établis et les priorités des parties prenantes ont été re étées dans les documents de stratégie.

Dans le cadre du Programme NTF II, la stratégie d’exportation de la lière café en Ouganda a été actualisée pour la période 2012–2017. L’intégration des questions de genre a été un volet important de cette stratégie actualisée, l’objectif étant de faire en sorte que les femmes de la lière, leurs familles et leurs communautés puissent pro ter des retombées des exportations ougandaises de café.

VOIX DU SECTEUR PRIVÉ DANS LA POLITIQUE COMMERCIALE

Tenir compte des intérêts et du point de vue du secteur privé dans le processus décisionnel est à la base de l’essentiel du travail de l’ITC pour intégrer les milieux d’affaires des économies en développement et en transition à l’économie mondiale. Pour s’assurer que la voix du secteur privé soit entendue dans la politique commerciale, en 2012 l’ITC s’est concentré sur trois grands domaines d’intervention : l’accession des PMA à l’OMC; la participation des entreprises au dialogue public-privé; et la sensibilisation aux conséquences de l’intégration commerciale régionale pour les entreprises.

La principale contribution de l’ITC au processus d’accession des PMA à l’OMC consiste à faire en sorte que les milieux d’affaires des PMA soient conscients des conséquences de l’accession et soient en mesure de contribuer de manière signi cative aux négociations. Grâce à un nancement du Fonds d’affectation spéciale de l’ITC, des activités ont été réalisées en 2012 en Éthiopie, en République démocratique populaire lao et au Samoa. La con ance du secteur privé

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RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

38 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

1 Accession du Samoa à l’OMC © OMC

2 Accession de la République démocratique populaire lao à l’OMC © OMC

3 Sensibilisation à l’accession à l’OMC et implication des parlementaires de la région Asie-Paci que au processus © Assemblée parlementaire de la Francophonie

4-5 Tirer le plus grand parti de l’accession à l’OMC : négociations sur les services nanciers et libéralisation du secteur, Tadjikistan

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dans l’accession à l’OMC dans ces trois pays s’est par ailleurs améliorée. Le Samoa a of ciellement fait son entrée à l’OMC en mai 2012 en tant que 155ème membre de l’organisation. L’ITC a poursuivi ses actions de soutien en faveur de cette île du Paci que en facilitant le dialogue public-privé, en effectuant des recherches et des analyses sur les conséquences pour les milieux d’affaires de l’ensemble des conditions d’accession du Samoa, y compris de ses obligations en matière de réforme scale. Quelque 85% des béné ciaires du soutien de l’ITC au Samoa en 2012 ont fait état d’une meilleure compréhension des incidences de l’accession du pays à l’OMC pour les entreprises.

L’accession de la République démocratique populaire lao à l’OMC a été annoncée pendant la réunion du Conseil général de l’OMC d’octobre 2012 à l’occasion de laquelle le négociateur en chef lao a salué la contribution de l’ITC au processus d’accession de son pays. Le soutien de l’ITC a contribué au renforcement de la capacité institutionnelle des associations professionnelles de fournir des services pertinents à leurs membres en relation avec l’accession à l’OMC. À ce titre a notamment été créé le Centre de référence sur l’OMC au sein de la Chambre de commerce et d’industrie nationale lao. L’Afghanistan et le Soudan ont béné cié de l’assistance de l’ITC aux PMA au début du processus d’accession à l’OMC. L’accent a été mis sur l’instauration d’un dialogue public-privé comme mécanisme de partenariat et de coordination.

En 2012, le Tadjikistan a béné cié de l’assistance de l’ITC pour la préparation de l’accession à l’OMC, grâce à un nancement du Secrétariat d’État à l’économie (SECO) de

la Suisse. Outre l’appui accordé au secteur privé pour susciter la con ance dans le processus d’accession, le programme a offert un soutien technique au Ministère du développement économique et du commerce responsable des négociations d’accession. Cet appui comprenait notamment des examens de la législation, des orientations et des conseils de politique générale sur des questions commerciales précises telles que l’agriculture et les services.

En 2012, les initiatives de l’ITC pour accroître la participation du secteur privé au processus d’intégration commerciale régionale se sont concentrées sur l’Afrique de l’Est et australe, notamment sur les secteurs des services. Des recherches et des analyses ont été effectuées et un dialogue public-privé a été instauré en partenariat avec les IAC clés du secteur privé de la région. À titre d’exemple, en partenariat avec le Conseil des entreprises de l’Afrique de l’Est, l’ITC a lancé une étude sur les conséquences potentielles sur le secteur privé de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) de l’accord de libre-échange tripartite entre la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), la CAE et le COMESA. La stratégie a été validée dans le cadre d’un dialogue public-privé.

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RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

RAPPORT ANNUEL 2012 39

1 Atelier d’évaluation de l’impact sur le secteur privé de l’accord tripartite de libre-échange COMESA-CEA-SADC

2 Formation en politique commerciale à l’intention du personnel du PITAD au WTI, Berne, Suisse

3 Conseil des entreprises du COMESA

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Initialement lancé en vertu du PACT II, le Conseil des affaires du COMESA est devenu un secrétariat intégré chargé d’assurer la promotion du commerce et le développement des entreprises pour le secteur privé des États membres du COMESA. En 2012, le Conseil a facilité la coopération Sud-Sud entre le COMESA et des pays émergents d’Asie et du Moyen-Orient dans le but d’encourager plus avant le développement économique de la région. Le Conseil est aujourd’hui le porte-parole reconnu du secteur privé dans la région du COMESA et s’est efforcé d’assurer sa pérennité nancière à l’achèvement du PACT II.

RENFORCER LES CAPACITÉS D’ÉLABORATION DE LA POLITIQUE COMMERCIALE

Depuis 2011, l’ITC travaille avec l’OMPI et l’ONUDI pour aider le Pakistan à se doter de capacités durables pour améliorer le processus d’élaboration de la politique commerciale. L’initiative nancée par l’UE se concentre sur le renforcement de l’Institut pakistanais du commerce et du développement (PITAD) par le biais d’un partenariat stratégique avec le World Trade Institute (WTI) de Berne, Suisse.

Un total de 12 modules de formation conçus par les formateurs du PITAD ont été agréés par le WTI. Quatorze maîtres formateurs ont été formés sous la direction du WTI et un Certi cat conjoint WTI-PITAD de droit commercial international et de diplomatie commerciale a été décerné à la première volée de 35 fonctionnaires formés. Pour de plus amples détails, voir l’étude de cas en pages 42–43.

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40 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

1 Atelier des parties intéressées du secteur de l’igname du Ghana

2 Tournée d’évaluation de la cha ne de valeur de l’igname : réunion avec des cultivateurs

ÉTUDE DE CAS

Lorsque Salama Tulari vendait de l’igname dans sa cabane au bord de la route à Tamale, se demandant comment elle allait trouver l’argent nécessaire pour développer son activité, elle n’aurait jamais pensé que son point de vue allait contribuer à déterminer l’avenir de la stratégie de développement du secteur de l’igname du Ghana.

Mais aujourd’hui, en tant que partie prenante de la Stratégie ghanéenne de l’igname pour le développement rural, Tulari a joint sa voix à celle de centaines d’autres des communautés rurales et agricoles pour expliquer clairement les mesures à prendre pour améliorer la production et la commercialisation de l’igname et des cultures connexes au Ghana. Dans le cadre du projet, mis en œuvre par le Gouvernement du Ghana en partenariat avec l’ITC et l’Institut international d’agriculture tropicale (IITA), la première stratégie de développement sectoriel du pays est en train d’être élaborée. Elle porte sur les systèmes de production d’igname et les cultures associées sous la responsabilité des parties prenantes qui se sont appropriées le processus. Le gouvernement a l’intention d’accroître massivement la commercialisation et l’ajout de valeur de l’igname national. Si le Ghana est le deuxième plus gros producteur d’igname au monde après le Nigéria, seules 30 000 des 7 millions de tonnes produites sont actuellement exportées.

STRATÉGIE DE PRODUCTEURS ET D’EXPERTS POUR LE SECTEUR DE L’IGNAME DU GHANA

“Nous voulons créer de la valeur”ajoutée, a af rmé Sarkodie Osei, un exportateur d’igname membre du Comité de coordination, une plate-forme public-privé chargée de la gestion et de la mise en œuvre de la stratégie. La large gamme de produits rattachés à l’igname “va nous ouvrir de nouveaux marchés de par le monde, des marchés vers lesquels nous n’aurions jamais pensé exporter l’igname traditionnel que nous exportons actuellement”, a-t-il déclaré.

Sachant que l’agriculture représente un tiers du PIB du Ghana et emploie plus de la moitié de la main-d’œuvre du pays – dont 70% de femmes dans le secteur de l’igname – le gouvernement et le secteur privé ont demandé à l’ITC et à l’IITA de concevoir un plan dirigé par les parties intéressées de nature à sous-tendre les efforts déployés pour doper les exportations d’igname et ouvrir de nouveaux marchés.

L’igname est un aliment de base de l’alimentation des Ghanéens et d’autres habitants de l’Afrique de l’Ouest, lesquels le font bouillir, frire et rôtir, mais il peut aussi être utilisé dans la fabrication de crème glacée, de pâtes, de farine de grande qualité, de bière, de vin et de cosmétiques et son amidon peut remplacer les amidons modi és dans les processus industriels. Selon Antonio Lopez, sélectionneur d’igname de l’IITA qui possède une vaste expérience de l’igname et de la R-D agricole, la stratégie pour le secteur de l’igname est non seulement axée sur la sécurité alimentaire mais aussi sur les solutions offertes à l’industrie agroalimentaire pour accroître le revenu et améliorer les moyens de subsistance des différents maillons de la chaîne de valeur en accroissant la valeur des cultures d’igname.

D’après ernan Manson, Conseiller de l’ITC en élaboration de stratégies et en développement de la chaîne de valeur, la démarche de l’ITC en matière d’élaboration de stratégies d’exportation consiste à associer le secteur privé non seulement aux consultations, mais aussi au processus décisionnel, pour faire en sorte que la stratégie réponde aux besoins réels. La stratégie pour le secteur de l’igname se fonde sur la conviction qu’il est essentiel d’écouter les agriculteurs,

“Nous voulons créer de la valeur ajoutée. La large gamme de produits rattachés à l’igname va nous ouvrir de nouveaux marchés de par le monde, des marchés vers lesquels nous n’aurions jamais pensé exporter l’igname traditionnel que nous exportons actuellement.”

Sarkodie Osei, exportateur d’igname

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RAPPORT ANNUEL 2012 41

1 Salama Tulari, cultivateur d’igname

2 Fufu, farine d’igname

3-6 Igname, transformation, emballage et exportation

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RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

les investisseurs et les entrepreneurs. Les acteurs du secteur privé ne sont en effet disposés à prendre des risques – nanciers ou autres – que s’ils pensent avoir de bonnes

chances de succès et la meilleure façon de les en convaincre consiste à les laisser participer à l’élaboration des mesures à prendre, a expliqué Manson. L’ITC a travaillé sur la préparation de stratégies nationales et/ou sectorielles dans neuf pays en 2012, mettant en pratique cette démarche participative unique.

Anthony Sikpa, Directeur exécutif par interim de la Fédération des associations d’exportateurs ghanéens et Président du Comité de coordination de la stratégie pour le secteur de l’igname, a déclaré : “Le secteur public et le secteur privé ne font pas bon ménage. Dans un premier temps les gens se sont sentis menacés car ils craignaient de perdre leur zone de confort, mais la mé ance disparaît peu à peu.”

Plusieurs ateliers ont été organisés au Ghana en 2012 qui ont réuni des agriculteurs, des exportateurs locaux et des acheteurs internationaux, des transformateurs, des IAC, des fonctionnaires des douanes, des banquiers, des représentants de gouvernements et des centres de recherche. L’objectif était de recenser et de classer par ordre prioritaire les problèmes de la lière de l’igname en tenant compte des considérations de

genre, de l’environnement et du développement rural. Les participants se sont notamment xé pour objectif de rendre la gestion des associations d’agriculteurs plus professionnelle, d’améliorer les stratégies de commercialisation, d’étudier les possibilités de diversi cation de la gamme de produits et d’améliorer l’accès au nancement.

Selon Mme Tulari, les dif cultés rencontrées pour obtenir un nancement sont un des principaux obstacles qui empêchent

les producteurs et les négociants en igname d’exploiter leur plein potentiel. Si tous les petits producteurs et négociants doivent batailler pour obtenir un nancement, elle estime que les banques sont particulièrement dures avec les femmes .

La stratégie ghanéenne pour le secteur de l’igname vise à surmonter ces dif cultés et bien d’autres encore. S’appuyant sur les décisions prises par les parties prenantes dans le cadre des premiers ateliers participatifs, le gouvernement, l’ITC, l’IITA et le Comité de coordination se sont lancés dans des études de faisabilité détaillées fondées sur les marchés cibles considérés comme prioritaires et dans des recherches approfondies sur l’ajout de valeur, la logistique, les zones de production et les régions pilotes. D’autres mesures ont été prises après les ateliers, notamment pour adapter et tester les nouveaux produits potentiels au plan industriel, mobiliser des ressources, organiser des négociations avec les partenaires, pour trouver un accord avec les partenaires sur les modalités et les délais de mise en œuvre ainsi que les résultats escomptés.

“Le secteur public et le secteur privé ne font pas bon ménage. Dans un premier temps les gens se sont sentis menacés car ils craignaient de perdre leur zone de confort, mais la mé ance dispara t peu à peu.”

Anthony Sikpa, Directeur exécutif par interim de la Fédération des associations d’exportateurs ghanéens et Président du Comité de

coordination de la stratégie pour le secteur de l’igname

“Le facteur humain est profondément ancré dans la stratégie,” a déclaré Manson. “Il ne s’agit pas simplement d’obtenir les statistiques adéquates, mais aussi d’instaurer une plate-forme adaptée, un partenariat public-privé digne de ce nom. Telle est la clef de la durabilité; leur destinée est entre leurs mains.”

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42 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

ÉTUDE DE CAS

RENFORCEMENT DES CAPACITÉS INSTITUTIONNELLES AU PAKISTAN

Dans le cadre de cours de courte durée au Pakistan, les fonctionnaires travaillant avec les milieux d’affaires du pays reçoivent une formation sur les mesures correctives commerciales, la propriété intellectuelle, les MNT et d’autres questions liées au commerce. Leur encadrement est assuré par des maîtres formateurs du PITAD, la cellule de ré exion du gouvernement. Les cours s’inscrivent dans le cadre d’un projet de l’UE d’une durée de quatre ans et demi et d’un montant de €10 millions visant à renforcer les capacités du PITAD en tant qu’institut de recherche, de formation et de développement des exportations, ainsi qu’en tant que point focal des consultations sur la politique commerciale avec le secteur privé (voir encadré).

“Je travaille avec de nouveaux fonctionnaires qui serviront le ministère pendant longtemps. Ce cours aura donc un effet durable,” a déclaré Muhammad Sha q aider, un des six maîtres formateurs du PITAD spécialiste du système commercial multilatéral. Les vrais béné ciaires du cours sont, bien entendu, les milieux d’affaires avec lesquels les stagiaires sont en contact au quotidien. “Ils n’ont jamais entendu parler du cours ou du PITAD, mais ce sont les milieux d’affaires qui en seront les béné ciaires ultimes,” a-t-il déclaré.

L’ITC est en train de mettre en œuvre le volet politique commerciale du projet, lequel vise à renforcer les capacités commerciales du Pakistan, dans le cadre d’un programme piloté par l’ONUDI. L’objectif du programme est d’encourager une réforme cohérente de la politique commerciale et réglementaire et d’améliorer la compétitivité à l’exportation.

Lorsqu’ils travaillent sur l’élaboration de la politique commerciale et des règlements connexes et sur leur mise en œuvre, les fonctionnaires du gouvernement doivent posséder une connaissance suf sante du cadre commercial international complexe, ainsi que de l’environnement réglementaire national lié au commerce. Selon Rajesh Aggarwal, Chef de la section du secteur privé et de la politique commerciale de l’ITC, la démarche de l’ITC en ce qui concerne le volet formation du projet consiste à renforcer les capacités du PITAD et de son personnel, de manière à lui permettre de former à son tour des fonctionnaires du gouvernement. Il s’agit pour lui d’un modèle plus durable et d’un meilleur rapport coût-ef cacité que de demander à des experts internationaux de former directement les fonctionnaires du gouvernement. Les maîtres formateurs ont tous pris part à une formation de formateurs facilitée par l’ITC et à un programme de conception de programmes d’études au WTI en Suisse.

Junaid Usman Akram, deuxième secrétaire de l’Of ce fédéral des recettes, faisait partie des 25 participants à la session de formation de deux jours organisée en octobre à Islamabad et

dirigé par M. aider du PITAD. “Avant la formation, je pensais que les MNT étaient des instruments réglementaires à la disposition du gouvernement mais après le premier jour de cours ... je me suis dit qu’il s’agissait d’une épée à double tranchant. Le gouvernement doit choisir de l’utiliser à bon escient pour donner un nouveau souf e à son économie en développement ou de l’utiliser à mauvais escient et en payer le prix,” a-t-il af rmé. Seema Raza Bokhari, Responsable de la cellule OMC au Ministère des industries, a déclaré que son expérience allait lui permettre de : “Contribuer à l’élaboration de la politique industrielle.”

Le programme comprend non seulement la formation de maîtres formateurs au WTI, mais aussi la conception de modules de formation par les participants du PITAD sous la direction d’experts internationaux. En 2011 et 2012, dix des cours élaborés par les participants ont reçu l’aval du WTI et trois autres devraient vraisemblablement être nalisés dans les mois à venir. Syed Kausar Ali Zaidi, Directeur de la formation et de la politique commerciale, a déclaré que “Le PITAD prévoit d’offrir un programme de maîtres formateurs agréés”.

“Le personnel du PITAD a, à ce jour, formé plus de 100 agents et escompte en former entre 250 et 300 de plus chaque année dans les années à venir,” a ajouté Zaidi. 35 agents stagiaires supplémentaires ont décroché un certi cat conjoint PITAD-WTI en Droit commercial international et en diplomatie commerciale. Pour l’avenir, le PITAD a l’intention de proposer des cours aux fonctionnaires d’autres pays de la région, tels le Sri Lanka et le Tadjikistan. Anirudh Shingal, Maître de recherche au WTI, a expliqué que : “Pour concevoir les cours, nous prenons les modules WTI existants et les adaptons au contexte et au public pakistanais.”

Le WTI mène des programmes dans d’autres pays, mais les maîtres formateurs de ces programmes sont des membres du corps enseignant universitaire, lesquels ont vraisemblablement

“Avant la formation, je pensais que les MNT étaient des instruments réglementaires à la disposition du gouvernement mais après le premier jour de cours ... je me suis dit qu’il s’agissait d’une épée à double tranchant. Le gouvernement doit choisir de l’utiliser à bon escient pour donner un nouveau souf e à son économie en développement ou de l’utiliser à mauvais escient et en payer le prix.”

unaid Usman Akram, deuxième secrétaire, Of ce fédéral des recettes

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RAPPORT ANNUEL 2012 43

1-3 Formation en politique commerciale à l’intention du personnel du PITAD au WTI, Berne, Suisse

4 "Commerce des produits agricoles : dé s et débouchés pour le Pakistan” – exposé de Nauman Aslam, Directeur, Autorité de développement du commerce du Pakistan

5 Dialogue public-privé : “Amélioration de la compétitivité et du potentiel à l’exportation dans les secteurs du bétail et des produits laitiers”, Lahore, Pakistan

6 Certi cat de participation remis au Vice-secrétaire des nances pour sa participation à la formation sur "Le commerce

des produits agricoles : dé s et débouchés pour le Pakistan”

7 Remise du certi cat conjoint en droit commercial international et en diplomatie commerciale

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RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

moins d’in uence sur la politique du gouvernement et la formation des fonctionnaires que le PITAD qui est une agence gouvernementale. “Le concept est extrêmement intéressant et un bon moyen de renforcer les capacités,” a déclaré Shingal à propos de l’approche de l’ITC.

DES CONSEILS D’ADMINISTRATION À LA POLITIQUE DU GOUVERNEMENT : DIALOGUE PUBLIC-PRIVÉ SUR L’ÉLABORATION DE LA POLITIQUE COMMERCIALE

Sans une contribution suf sante du secteur privé à l’élaboration de la politique commerciale, celle-ci est souvent peu rigoureuse. Le concept de dialogue public-privé (DPP) est au cœur de l’approche de l’ITC en matière d’élaboration des politiques. "La participation au DPP offre aux milieux d’affaires une occasion précieuse de contribuer au processus d’élaboration des politiques. L’objectif de chaque DPP est d’assurer la représentation du secteur privé et d’obtenir sa contribution," a déclaré Mohammad Owais Khan, Administrateur du programme de politique commerciale de l’ITC.

Le projet de politique commerciale de l’ITC au Pakistan porte sur l’institutionnalisation d’un dialogue approfondi, régulier et éclairé entre les représentants du Gouvernement du Pakistan et les milieux d’affaires sur l’élaboration et la mise en œuvre de la politique commerciale. L’initiative offre au secteur privé la possibilité de prendre une part plus active à l’élaboration de la politique commerciale du pays ainsi qu’à d’autres lois liées au commerce. Nombre des recommandations du secteur privé ont été prises en compte dans les documents de politique commerciale en cours d’approbation par le gouvernement. "Les recommandations de politique découlant de ces dialogues ont été précieuses dans l’élaboration de la politique commerciale... Le mécanisme a constitué une excellente plate-forme d’écoute du point de vue du secteur privé qui, dans le cas contraire, aurait pu passer inaperçu," a déclaré Tahir Maqsood, Directeur général du PITAD.

Mirza Abdul Rehman, Vice-président de la Fédération des chambres de commerce et d’industrie du Pakistan, a déclaré : "Le dialogue participatif et les contacts sont une réelle occasion de régler les problèmes qui pèsent sur le pays. Certaines des dif cultés qui mettent à rude épreuve les entreprises et le secteur industriel au Pakistan sont purement locale ou opérationnelles et sont la conséquence de la négligence et de l’apathie des fournisseurs de services publics, alors que d’autres sont dues à l’absence de communication, de dialogue et d’engagement entre les secteurs public et privé ... C’est en cela que le DPP est précieux."

Dans le cadre du processus, un comité directeur composé à part égale de représentants des secteurs public et privé a été constitué. Son mandat consiste à superviser la plani cation, la mise en œuvre et la surveillance du DPP sur les questions clés telles que la promotion des services professionnels, de TI et de transport, et l’amélioration de la compétitivité dans les secteurs des produits laitiers et du bétail.

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RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

44 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

1-2 Projet de commerce Sud-Sud de l’OIF : mission vietnamienne au Sénégal

3 Produits organiques tunisiens : Bio Tunisia à Dubaï (EnACT)

4-5 Artisanat jordanien et algérien (EnACT)

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APPUI AUX ENTREPRISES

La raison d’être de l’ITC consiste à contribuer au développement durable en facilitant les exportations des PME des pays en développement. Pour soutenir les entreprises, l’ITC offre des initiatives personnalisées axées sur le développement des entreprises par l’exportation, le développement sectoriel intégré, ainsi que des programmes mondiaux normalisés destinés à renforcer les compétences en affaires internationales des entreprises via son vaste réseau d’IAC partenaires.

CIBLER LES EXPORTATIONS DE GRANDE VALEUR ET LE COMMERCE SUD-SUD

L’ITC accorde un appui direct aux PME des pays en développement pour leur permettre de réussir à l’exportation au travers d’un certain nombre d’ initiatives ciblées. L’ITC coopère avec les IAC et les consultants locaux dans les pays partenaires pour renforcer les capacités locales et ainsi pérenniser les résultats à l’achèvement des projets.

En 2012, l’ITC et l’OIF ont poursuivi leur collaboration en élargissant le commerce intra- et interrégional (Sud-Sud) entre l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Ouest et dans la région du Mékong en Asie du Sud-Est. Cette initiative est soutenue par le Fonds d’affectation spéciale de l’ITC. Grâce à cette initiative, des transactions d’une valeur de plus de $E.-U. 5 millions ont été conclues sur du bois et des produits en bois entre le Cameroun, le Congo, le Gabon et le Viet Nam. Les chambres de commerce du Viet Nam et de Pointe-Noire (Congo) ont signé un accord de partenariat pour poursuivre leur collaboration une fois le projet de l’ITC achevé.

Les exportateurs du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord ont continué de béné cier du Programme EnACT au travers du recensement des produits qui recèlent un fort potentiel à l’exportation. Des producteurs de produits biologiques tunisiens ont pénétré les marchés du Golfe grâce à un encadrement personnalisé et à l’instauration de relations d’affaires avec des acheteurs du Koweit et des Émirats arabes unis. De plus, des conseillers formés utilisant les outils et appliquant les concepts du Programme de conseillers commerciaux agréés (CTAP) ont aidé plus de 300 entreprises en Algérie, au Maroc et en Tunisie. Plus de la moitié de ces entreprises ont commencé à mettre en œuvre les recommandations des tuteurs et nombre d’entre elles ont déjà fait état de retombées positives sur leur activité suite aux changements opérés.

En Jordanie, des artisans, pour la plupart des femmes et des jeunes, ont amélioré la qualité et la conception de leurs produits et ont démontré une meilleure maîtrise des coûts et des prix grâce à leur participation du programme EnACT. Pour de plus amples informations sur les ventes de bijoux jordaniens au Musée du Louvre de Paris, voir l’étude de cas en pages 50–51. Des entreprises égyptiennes des secteurs des produits alimentaires transformés ont exporté vers la Malaisie après s’être familiarisées avec le marché asiatique, en mettant tout particulièrement l’accent sur les produits halal. Des entreprises algériennes ont été mises en contact avec des acheteurs européens et nord-américains grâce à leur participation à des foires commerciales au Canada et en France. En Algérie, des femmes et des jeunes qui vivent à l’extérieur des grandes villes ont béné cié d’une aide pour utiliser Internet et le commerce électronique pour promouvoir leurs produits.

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RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

RAPPORT ANNUEL 2012 45

1-2 Entreprises textiles kirghizes

3 Entreprises tadjikes lors de la Foire internationale du l d’Istanbul

4 Entreprises tadjikes lors de la foire Textillegprom, Moscou

5 NUCAFE participe à la foire commerciale de Vienne. (NTF II café Ouganda)

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APPUI SECTORIEL AUX ENTREPRISES

Depuis 2009, l’ITC travaille avec des IAC et des PME du secteur du textile et des vêtements du Kirghizistan et du Tadjikistan via des projets nancés par le SECO et conçus pour améliorer la compétitivité à l’exportation de ce secteur. En 2012, des entreprises et des IAC de ces deux pays ont amélioré la conception de leurs produits, les processus de contrôle de la qualité et de gestion ainsi que la commercialisation, par le biais de formations sur-mesure suivies d’une participation à des foires commerciales internationales en Fédération de Russie et en Turquie. Des entreprises tadjikes présentes à la Foire internationale du l d’Istanbul ont décroché des contrats de vente préliminaires d’un montant de $E.-U. 750 000, alors que celles qui participaient à la foire Textillegprom de Moscou ont signé des contrats de vente préliminaires estimés à $E.-U. 1,5 millions.

Dans le cadre du NTF II, l’ITC a adopté une approche holistique pour améliorer la compétitivité à l’exportation d’un éventail de secteurs recelant un fort potentiel à l’exportation dans les pays partenaires. Durant l’année 2012, l’accent a davantage été mis sur l’appui aux entreprises en collaboration avec les IAC partenaires. Fin 2012, des exportateurs et des coopératives du secteur de la mangue du Sénégal ainsi que des agriculteurs et des associations d’agriculteurs de la lière café ougandaise avaient amélioré leurs processus de gestion de la qualité et acquis des compétences en matière de commercialisation et de nancement à l’exportation. Les entreprises sénégalaises

ont été exposés aux marchés internationaux en participant à la foire commerciale Fruit Logistica de Berlin.

Dans l’industrie automobile sud-africaine, 24 fabricants de second rang ont amélioré leur aptitude à exporter grâce à l’analyse systématique des lacunes et aux services d’encadrement personnalisés offerts par le Durban Automotive Cluster (DAC), un partenariat entre la municipalité d’eThekwini et l’industrie automobile créé en janvier 2002 dans le but premier de développer la compétitivité de l’industrie au KwaZulu-Natal. Au travers du NTF II, l’ITC a aidé le DAC à concevoir l’outil d’analyse des lacunes et les méthodes d’encadrement, ce qui a permis d’élargir son portefeuille de services destinés à l’industrie automobile du KwaZulu-Natal.

Grâce aux relations d’affaires instaurées par le biais du NTF II, les PME du Bangladesh dans les secteurs des technologies de l’information (TI) et des services utilisant les TIC (ITES) ont décroché des contrats pilotes et de nouvelles commandes à l’exportation vers le Danemark et les Pays-Bas. Des négociations sont par ailleurs en cours avec des acheteurs potentiels en Allemagne et au Royaume-Uni. Dans l’ensemble, le Bangladesh est bien positionné en tant que destination d’approvisionnement pour les marchés cibles européens. Pour de plus amples détails, voir l’étude de cas en pages 48–49.

Pour accroître les exportations des PME, le PACT II applique aussi une approche de développement sectoriel intégré. En travaillant directement avec le groupe chargé du secteur de la mangue au sein de la CEDEAO, qui englobe des partenaires publics et privés, l’ITC a aidé les entreprises

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RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

46 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

1 Réunions de rapprochement d’entreprises de TI & d’ITES, Dhaka, Bangladesh

2-3 Forum des investisseurs du cuir, Kenya

4-5 Conseillers du Programme de conseillers commerciaux agréés formés à l’organisation de formations de formateurs en Chine

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locales à développer leurs exportations vers le marché européen. En 2012, les ventes ont atteint $E.-U. 87 000 et un nouvel accord d’approvisionnement a été conclu pour la saison 2013 dont la valeur devrait atteindre $E.-U. 270 000.

Dans la région du COMESA, une formule innovante de tannage biologique mise au point par l’ITC pour les communautés rurales les a aidées à obtenir une certi cation internationale pour répondre à la demande de cuir écologique inodore des acheteurs. Une production pilote est en cours sur le marché intérieur kenyan pour un acheteur international. Le passage au cuir de tannage biologique a suscité énormément d’intérêt parmi les acheteurs de l’industrie de la mode et les investisseurs étrangers et les activités de l’ITC dans ce domaine, dans le cadre du PACT II, ont permis aux PME de la région du COMESA de réaliser des ventes d’un montant de $E.-U. 9 millions avec des acheteurs d’Inde, d’Italie et d’Indonésie.

MULTIPLIER L’APPUI DE L’ITC AUX ENTREPRISES

Pour élargir son champs d’activité, l’ITC élabore des programmes d’appui au développement des exportations exécutés par les IAC habilitées à reproduire sa méthode. Institutions et entreprises béné cient de cette approche étant donné que les IAC participantes peuvent approfondir et consolider leurs services à la clientèle et qu’un plus grand nombre de PME sont en mesure d’accéder aux services d’appui aux entreprises de l’ITC.

Le CTAP forme des conseillers d’entreprises qui peuvent intervenir directement auprès des petites entreprises pour accélérer leur préparation à l’exportation, ou servir de réseau virtuel de consultants à l’exportation pour les IAC locales, les ONG et les donateurs internationaux. Ces conseillers d’entreprises sont associés aux IAC, de sorte que les institutions partenaires de l’ITC ont accès à un réseau de personnes quali ées en soutien aux entreprises. Le CTAP a été incorporé à un certain nombre de programmes intégrés de l’ITC en tant qu’ingrédient de base du développement des exportations. Il s’agissait notamment d’EnACT en Algérie, au Maroc et en Tunisie, de NTF II en Ouganda et du programme pour la compétitivité des exportateurs en Palestine. De plus, l’ITC a conclu un partenariat avec le Conseil chinois de promotion du commerce international a n de reproduire le programme en Chine. C’est le Conseil qui nance lui-même cette initiative. Fin 2012, 16 participants avaient été certi és experts, ce qui les habilite à former des formateurs pouvant intervenir en tant que consultants en assistance technique et en tant que formateurs en développement des PME.

Le Système de formation modulaire en gestion de la chaîne d’approvisionnement (MLS-SCM), également nancé par le SECO, est un autre exemple de soutien indirect aux PME de l’ITC. Le réseau d’institutions partenaires du programme organise des programmes de formation certi és en gestion de la chaîne d’approvisionnement pour les PME des pays en développement. La structure du programme a été agréée par l’Organisation internationale de normalisation.

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RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

RAPPORT ANNUEL 2012 47

1 Atelier de formation aux diagnostiques des débouchés à l’exportation – Programme de conseillers commerciaux agréés, Algérie

2-3 Les participants à un atelier en Éthiopie visitent le port sec de Modjo pour étudier la gestion de la chaîne d’approvisionnement

4 Atelier de gestion de la chaîne d’approvisionnement, Éthiopie

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Au cours de l’année, un nouveau plan stratégique 2013–2015 a été nalisé et approuvé par la direction de l’ITC. Il se divise en quatre volets clés :

Faire des PME les béné ciaires visés par le programme MLS-SCM dans les pays en développement et les PMA;

Décentraliser et sous-traiter la gestion du programme;

Faire le lien entre le MLS-SCM et les autres activités d’ATLC de l’ITC ainsi que ses autres projets d’envergure; et

Établir des partenariats pour obtenir des nancements et favoriser l’expansion du programme, sa qualité et sa visibilité.

Un accord de réciprocité prévoyant la reconnaissance mutuelle des programmes de certi cation de chaque institution a été signé avec le Institute of Supply Management (ISM) aux États-Unis. En vertu de cet accord, les titulaires d’un diplôme MLS-SCM de l’ITC possédant trois années d’expérience professionnelle peuvent s’adresser à l’ISM pour obtenir le titre de Professionnel agréé de la gestion de l’approvisionnement®(CPSM®). De la même manière, les actuels titulaires du CPSM® peuvent s’adresser à l’ITC pour obtenir le diplôme MLS-SCM. En 2012, quelque 15 demandes ont été reçues de titulaires du CPSM pour le diplôme MLS-SCM.

De semblables initiatives de coopération, d’af liation et d’agrément du programme de formation MLS-SCM ont été lancées avec la International Federation of Purchasing and Supply Management (IFPSM), l’Institut européen de gestion des achats (EIPM), Bosch Gmb et le Karlsruhe Institute of Technology.

Des ateliers de formation de formateurs ont été organisés au Sud-Soudan et en Mongolie en 2012. Un total de 22 formateurs ont été formés par des experts régionaux. Un formateur expert en MLS-SCM de Singapour, a soutenu BCaD, une institution partenaire en Éthiopie, pour organiser à Addis-Abeba un atelier technique de cinq jours sur la logistique à l’intention de 18 fonctionnaires du gouvernement et d’ONG. La formation a été dispensée sous l’égide du PAM et a débouché sur la préparation d’un projet de plan stratégique qui régira la chaîne d’approvisionnement éthiopienne dans le cadre du “Conseil national de logistique” qu’il a été proposé de créer.

Au cours de l’année, les institutions membres du réseau MLS-SCM ont formé un total de 3 387 participants et 6 185 examens ont été passés, soit une augmentation de près de 12% par rapport à 2011.

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48 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

1-2 Conférence 2012 sur l’externalisation au Bangladesh

ÉTUDE DE CAS

LES ENTREPRISES DE TI DU BANGLADESH TROUVENT DE NOUVEAUX CLIENTS

La décision de l’homme d’affaires néerlandais Gerard Spin de participer à la foire commerciale SoftExpo 2012 au Bangladesh – la plus grosse vitrine du pays pour les technologies logicielles, de l’information et de la communication – s’est avérée très béné que pour sa société, Parkingware BV, qui fabrique des systèmes de reconnaissance des plaques d’immatriculation.

À la foire, M. Spin a pu rencontrer des représentants d’une vingtaine d’entreprises à l’occasion de réunions organisées par le projet NTF II Bangladesh de l’ITC. Il a ainsi pu signer des contrats avec deux entreprises bangladaises de TI qui étaient en mesure d’offrir une programmation de la meilleure qualité à sa société : Structured Data Systems Ltd. et Synesis IT Ltd. Pour les deux entreprises bangladaises, c’est NTF II Bangladesh qui leur a permis de décrocher ces contrats avec l’entreprise néerlandaise et leur a permis de mettre un pied sur le marché mondial des TI. Ce type de succès trouve écho auprès des 40 autres entreprises bangladaises spécialisées dans les TI et les ITES sélectionnées pour prendre part au projet.

Le Ministère des affaires étrangères des Pays-Bas a nancé les $E.-U. 2,1 millions du projet NTF II Bangladesh par le biais du Centre pour la promotion des importations en provenance de pays en développement. Il répond à l’objectif du Bangladesh de promouvoir le pays en tant que destination pour l’externalisation

et d’instaurer des relations à long terme et durables avec des entreprises de marchés européens tels que le Danemark, l’Allemagne, les Pays-Bas et le Royaume-Uni. L’ITC a sélectionné 40 entreprises bangladaises qui exportaient déjà ou pouvaient y prétendre pour prendre part aux réunions de rapprochement d’entreprises organisées chaque année en Europe. Elles ont béné cié d’un encadrement en commercialisation à l’exportation, d’une aide pour améliorer leur matériel promotionnel et accéder à un nouveau catalogue et à un annuaire en ligne de pro ls de vendeurs, lesquels sont utilisés pour commercialiser leurs offres de TI et d’ITES en Europe. La participation des entreprises béné ciaires est subordonnée à un processus de renouvellement annuel visant à con rmer leur engagement en faveur du projet : huit entreprises ont été remplacées en 2012.

Les IAC jouent un rôle clé dans l’établissement des liens. NTF II Bangladesh a donc instauré un partenariat étroit avec BASIS, l’Association bangladaise des services de logiciels et d’information et la Chambre de commerce et d’industrie de Dhaka (DCCI) pour offrir des services d’établissement de relations entre les entreprises au béné ce des PME. Le personnel des IAC est formé et encadré pour pouvoir gérer les services ef cacement, réaliser des analyses de la demande des nouvelles offres et tisser des liens solides avec ses homologues des marchés européens. Le BASIS et la DCCI assumeront l’intégralité du processus en temps voulu.

“Le NTF II Bangladesh a aidé Synesis à bien des égards – notamment à connaître le marché européen, son mécanisme de positionnement, le comportement du marché et sa culture – au travers d’une palette de formations, événements de rapprochement, séminaires, ateliers et foires commerciales internationales,” a indiqué Shohorab Ahmed Chowdhury, Directeur général de l’entreprise basée à Dhaka. “Synesis a participé à la plupart des événements et programmes organisés par NTF II Bangladesh et en a tiré le plus grand parti. NTF II a donné à Synesis une plate-forme pour faire connaître sa réussite locale aux entreprises européennes. Synesis, créée il y a six ans et qui comptait alors sept personnes, emploie aujourd’hui plus de 125 professionnels.” M. Chowdhury a ajouté : “NTF II n’est pas seulement un fonds d’affectation spéciale; il est devenu un ami de con ance.”

“NTF II n’est pas seulement un fonds d’affectation spéciale il est devenu un ami de con ance.”

Shohorab Ahmed Chowdhury, Directeur général, Synesis IT Ltd.

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RAPPORT ANNUEL 2012 49

1 Digital World 2012, Dhaka, Bangladesh

2 SoftExpo 2012, Dhaka, Bangladesh

3-4 Réunions de rapprochement d’entreprises de TI & d’ITES

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RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

Avec une économie dont la croissance annuelle moyenne a dépassé les 6% au cours des cinq dernières années, le Bangladesh est considéré comme un des 11 pays qui pourraient bien suivre les pays BRIC en tant que chef de le de la croissance mondiale. Il n’en demeure pas moins que si le secteur des ITES offre un large réservoir d’ingénieurs hautement quali és, la part actuelle du secteur dans les exportations du pays reste marginale. Le projet NTF II a été créé pour contribuer à combler cette lacune en améliorant la compétitivité à l’exportation et en aidant les entreprises de TI et d’ITES à instaurer des relations d’affaires avec les marchés européens.

A.K.M. Golam Murshed, qui dirige l’équipe de gestion de projets de Structured Data, a déclaré que l’entreprise travaillait avec des clients des États-Unis, d’Australie et d’Afrique du Sud depuis sa création en 1994 et se demandait comment développer son activité en Europe lorsqu’elle a été choisie début 2012 pour rejoindre le projet NTF II Bangladesh. “C’était l’occasion parfaite de découvrir le marché européen de la conception de logiciels,” a-t-il déclaré.

Depuis qu’elle a rejoint le projet, Structured Data a amélioré son site web, actualisé son pro l d’entreprise, préparé une brochure de marketing aux normes internationales et acquis une meilleure compréhension du marché et de la culture des TI en Europe, de même que de ses circuits de commercialisation. Outre son contrat pour Parkingware BV, l’entreprise en a décroché d’autres avec deux entreprises de TI du Danemark, des succès dont Reffat Zaman, fondateur et Directeur général de l’entreprise, considère qu’ils sont directement liés à sa participation aux activités du projet.

Selon Martin Labbé, Responsable du projet NTF II : “Les réunions de rapprochement d’entreprises – et le fait de veiller à ce que les besoins des entreprises bangladaises et de leurs clients potentiels européens soient satisfaits – sont essentiels au succès du programme.” “Si vous voulez accéder au marché européen de l’approvisionnement en TI dans un environnement actuellement très compétitif, il vous faut choisir les bons participants bangladais et les associer à des clients potentiels identi és au terme d’un processus de réseautage en profondeur,” a ajouté M. Labbé. “Avant que les deux parties ne se rencontrent, nous nous sommes assurés que les documents promotionnels des Bangladais étaient à la hauteur. L’accent mis sur l’amélioration de leur système de commercialisation sur le web, un support d’un bon rapport coût-ef cacité et un moyen de communication évident dans le secteur des TI, s’est avéré particulièrement payant.”

En novembre 2012, les entreprises béné ciaires du NTF II Bangladesh avaient décroché 19 contrats, essentiellement auprès de clients délisés, au titre desquels des concepteurs sont engagés sur une base mensuelle sur une période d’une année ou plus. Quelque 40% des entreprises béné ciaires ont signé des contrats dans le cadre du projet NTF II.

Gerard Spin de Parkingware BV a déclaré que bien qu’ayant eu des contacts avec des entreprises de TI indiennes, c’est le Bangladesh qui l’a dé nitivement séduit. “J’ai été réellement impressionné par le niveau de connaissances et la détermination de ces gens,” a-t-il conclu. “Il reste encore beaucoup à faire, mais Internet leur donne accès à un monde nouveau. Et nous aimerions en faire partie.”

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50 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

1 La boutique de Mme Dajani en Jordanie

2 Les bijoux de Mme Dajani et de la calligraphie d’art1

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ÉTUDE DE CAS

DES BIJOUX JORDANIENS FONT LEUR ENTRÉE AU LOUVRE

Les vitrines étincelantes de la boutique-souvenir du Musée du Louvre à Paris représentent un débouché totalement nouveau pour la créatrice de bijoux jordanienne Nadia Dajani. Ses pièces uniques en argent sterling et pierres précieuses naturelles sont vendues dans un lieu prestigieux grâce au concours d’EnACT, un programme de l’ITC.

“Au Louvre nos produits béné cient d’une exposition à très grande échelle, dont nous espérons qu’elle suscitera l’intérêt d’autres établissements pour notre marque,” a déclaré Mme Dajani. “Nous espérons qu’une porte s’ouvrira pour nous permettre de travailler davantage sur le marché international.”

EnACT, nancé en grande partie par l’ACDI, est présent dans cinq pays : Algérie, Égypte, Jordanie, Maroc et Tunisie. Le programme a aidé Mme Dajani à adapter ses produits aux goûts européens et à jeter les bases de la création d’une marque commercialisable sur les marchés internationaux.

En Jordanie, EnACT œuvre depuis 2010 pour créer des débouchés économiques durables pour les PME en leur donnant accès aux marchés internationaux. Une étude commandée par l’ITC cette année-là avait montré que l’artisanat traditionnel jordanien avait besoin d’innovation : le recours aux modèles et formes traditionnels limitait la gamme de produits et le prix de nombreux produits n’était pas compétitif en comparaison d’articles similaires fabriqués en Asie.

En septembre 2011, Nadia Dajani Jewellery était une des trois sociétés d’artisanat jordaniennes – avec Silsal Ceramics et Jordan River Foundation – présentée par EnACT au marché français à l’occasion du salon international de l’artisanat, Maison & Objet, à Paris. Une réunion avec le département des achats du Musée du Louvre fut ensuite organisée.

“Nous l’avons sélectionnée car nous pensions que son produit, moyennant quelques ajustements, pourrait correspondre aux goûts des acheteurs européens,” a déclaré Torek Farhadi, Coordonateur régional du programme EnACT. “Vendre à l’étranger exige d’avoir des contacts, de pouvoir commercialiser, de connaître les clients et de créer une marque. Si vous voyez quelque chose au Musée du Louvre, c’est qu’une marque est née.”

La réunion a permis à la société de Mme Dajani de pénétrer le marché français, lequel est considéré comme la clé de l’Europe. “L’entrée de nos produits au Louvre vient consacrer leur design et leur qualité,” a déclaré Mme Dajani qui vend aussi ses produits dans un magasin phare de l’hôtel Intercontinental à Amman. “Elle con rme la capacité de notre entreprise de traiter les commandes, de respecter les exigences et de livrer comme le souhaitent les grands établissements.”

“L’entrée de nos produits au Louvre consacre leur design et leur qualité. Elle con rme la capacité de notre entreprise de traiter les commandes, de respecter les exigences et de livrer comme le souhaitent les grands établissements.”

Nadia Dajani, créatrice de bijoux, Jordanie

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RAPPORT ANNUEL 2012 51

1 Nadia Dajani

2 Les bijoux de Mme Dajani

3 Sélection des bijoux qui seront présentés au Louvre

4 Vitrine des bijoux au Louvre

5-6 Les bijoux de Mme Dajani

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6

3

4

RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

Le département des achats du Louvre, dont le budget annuel s’élève à €70 millions, achète des produits pour les boutiques du musée à proprement parler, de même qu’il approvisionne les boutiques de souvenirs de 40 autres musées gérés par l’État.

À partir des résultats de l’étude menée en 2010, EnACT a commencé à organiser des ateliers de renforcement des capacités en arabe en dehors d’Amman pour atteindre les artisans des régions reculées. Ces ateliers couvrent des sujets tels que la conception des produits, l’innovation et la qualité, l’emballage, la compétitivité en matière de prix, le rapport coût-ef cacité dans les achats, les tactiques de négociation et la satisfaction des exigences des acheteurs.

Le programme met tout particulièrement l’accent sur l’amélioration de la participation des femmes et des jeunes aux activités liées à l’exportation. Les produits de l’artisanat sont essentiellement fabriqués par ces groupes appartenant à des coopératives rurales disséminées dans tout le pays et les ateliers de formation leur permettent d’acquérir les compétences qui leur permettront d’améliorer la compétitivité de leurs produits à l’étranger.

Grâce à la commande du Louvre décrochée grâce à EnACT, Nadia Dajani a décidé d’investir dans une formation bijouterie de trois mois pour un groupe de 28 femmes défavorisées et vivant en dehors d’Amman.

“Plus nous donnons de travail aux femmes, plus leur niveau de vie s’améliore,” a indiqué Mme Dajani. “Elles ont gagné en con ance. Elles pensent à leur avenir, elles se demandent ce que leurs lles pourraient faire.”

“Nadia Dajani forme des femmes pour le secteur privé – elle le fait pour gagner de l’argent, pas par charité,” af rme M. Farhadi. “Elle crée des emplois durables pour ses employés car elles leur permet de devenir des professionnels.”

Et M. Farhadi d’ajouter : “Le gouvernement nous a demandé de soutenir le secteur de l’artisanat car il crée des emplois beaucoup plus facilement que l’industrie chimique, par exemple.” “Des emplois sont créés non seulement grâce à la vente des produits à l’étranger, mais indirectement aussi car ils promeuvent le tourisme.”

Le projet de développement de l’artisanat d’EnACT béné cie du soutien du Ministère du commerce et de l’industrie de la Jordanie. Le gouvernement a lancé une Stratégie nationale pour l’artisanat touristique 2010–2015, laquelle vise à préserver le patrimoine culturel jordanien, à créer des débouchés pour les producteurs locaux et à accroître l’attrait touristique du pays.

“Ces changements auront un effet durable,” a conclu le Coordonateur régional du programme de l’ITC. “Il s’agit là de vraies réussites, lorsque les femmes et les jeunes trouvent du travail, car nombreux sont les jeunes qui aspirent à faire de même. Ils suivent l’exemple de pionniers tels que Nadia Dajani qui, avec l’aide d’EnACT, a donné aux jeunes l’envie de lui emboîter le pas.”

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RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

52 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

Ateliers de renforcement des capacités du secteur de la bijouterie du Mexique, Mexico

INCLUSION ET DURABILITÉ

L’ITC aide les pays en développement et les économies en transition à se développer durablement par l’exportation. Cependant, étant donné que la croissance des exportations ne se traduit pas automatiquement en développement humain et n’est donc pas une n en soi, l’ITC s’efforce d’intégrer les objectifs de développement humain à ses activités d’ATLC, en insistant tout particulièrement sur l’égalité homme-femme, les communautés pauvres et l’environnement.

LES FEMMES ET LE COMMERCE

L’ITC procède de trois manières pour mettre le commerce au service des femmes : créer un environnement d’affaires favorable aux entreprises appartenant à des femmes, proposer des programmes de développement des exportations axés sur l’égalité homme-femme et intégrer les considérations de genre dans toutes les activités de l’ITC. Le Programme femmes et commerce de l’ITC est nancé par le DFID et le Fonds d’affectation spéciale de l’ITC.

Sensibiliser, faciliter les ventes

Tisser des liens entre les femmes entrepreneurs et la chaîne de valeur mondiale est un objectif clé du programme. En 2012, l’ITC a travaillé en partenariat avec ProMéxico, l’OPC du Mexique, pour accueillir la quatrième Table ronde de haut niveau sur l’approvisionnement auprès de femmes commerçantes et l’Exposition et Forum des femmes commerçantes (voir l’étude de cas en pages 24–25). ProMéxico s’est engagé à continuer à assister les femmes entrepreneurs du Mexique sur les marchés.

Les activités menées les années précédentes pour mettre en contact les femmes entrepreneurs ont continué de porter leurs fruits en 2012. L’Alliance internationale des femmes pour le café (IWCA) a fait état de ventes de 5 000 kg de café à Walmart à titre expérimental. Accenture s’est engagé à s’approvisionner en café auprès de femmes entrepreneurs des Philippines et les hôtels Marriott ont aussi acheté du “café de femmes”.

La sensibilisation aux considérations de genre a été particulièrement importante dans la lière café en 2012. La African Fine Coffees Association a élaboré sa politique de genre à partir d’un dialogue poussé avec l’ITC et l’IWCA. La Specialty Coffee Association of America (principale organisation du café aux États-Unis) a apporté un soutien logistique et administratif à l’IWCA. La section de l’IWCA en Ouganda a été créée avec l’appui de l’ITC en 2012 suite à la création réussie des sections du Burundi et du Kenya en 2011.

Mise en place d’institutions

Au travers de PACT II, l’ITC travaille avec les institutions régionales pour promouvoir l’amélioration de la participation des Africaines au commerce international. Par le biais d’ACCES! les institutions locales et régionales adaptent leurs portefeuilles de services pour répondre aux besoins des entreprises appartenant à des femmes. En 2012, 19 IAC ont étoffé le portefeuille de services de développement des entreprises offerts à ces entreprises. Par ailleurs, 300 entreprises appartenant à des femmes ont amélioré leur préparation à l’exportation grâce aux activités de formation et de conseil, et 21 ont amélioré leur connaissance des exigences du marché de l’Allemagne, du Mexique et de l’Afrique du Sud en participant à des manifestations commerciales. La demande au titre d’ACCES! ne cesse de croître, 25 nouvelles demandes ayant été reçues de pays et d’institutions d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et du Moyen-Orient pour reproduire le programme et l’adapter à l’environnement local.

Pour de plus amples informations sur ACCES! voir l’étude de cas en pages 56–57.

Une approche sectorielle

Le Programme femmes et commerce souscrit pleinement à la promotion de l’augmentation pour les femmes entrepreneurs des retombées économiques des chaînes de valeur tournées vers l’exportation grâce au renforcement des IAC et à un appui personnalisé aux entreprises appartenant à des femmes en partenariat avec les IAC.

Les activités du programme dans le secteur des vêtements en alpaga au Pérou et des bijoux en argent au Mexique se sont

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RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

RAPPORT ANNUEL 2012 53

1 Formation ITC/IWCA en direction et en encadrement à Nairobi, Kenya : suivie par 22 femmes de la lière café de 12 pays

2 Atelier et dégustation de café (ITC/IWCA)

3-5 Projet alpaga au Pérou

1

5

2

3 4

achevées en 2012. L’OPC du Pérou, PromPerú, a renforcé son portefeuille de services a n de mieux aider les femmes entrepreneurs du secteur de l’alpaga, en particulier à satisfaire aux exigences du marché des États-Unis, en matière de positionnement et de promotion, d’intelligence commerciale et d’analyse de marché, ainsi que pour faciliter la collaboration entre les entrepreneurs. Grâce à l’appui offert au titre de ce programme, l’Instituto del Sur d’Arequipa lancera en 2013 un nouveau programme diplômant en design textile axé notamment sur l’alpaga.

Les entrepreneurs péruviens ont adapté leurs produits pour correspondre aux préférences et satisfaire aux exigences du marché des États-Unis. De même, les femmes entrepreneurs du Mexique du secteur des bijoux en argent ont adapté leurs lignes de produits pour satisfaire aux goûts internationaux et ont amélioré leurs compétences en commercialisation, leur connaissance des exigences du marché des États-Unis et leur aptitude à exporter. Trente-quatre entreprises appartenant à des femmes ont exposé leurs produits à l’occasion de foires internationales au Mexique et aux États-Unis. La plupart ont décroché des contrats ou obtenu des commandes d’échantillons.

Intégration des considérations de genre à l’ITC

En plus des programmes spéci quement consacrés aux femmes, l’ITC s’est engagé à s’assurer que ses méthodes de travail en règle générale soient plus sensibles à la dimension de genre. En 2012, les indicateurs liés au cadre stratégique de l’organisation ont été rendus plus sensibles aux questions de genre. La formation du personnel à l’intégration des questions de genre se poursuit, de même que le système introduit en 2011 pour faire en sorte que les questions de genre soient intégrées aux projets.

COMMUNAUTÉS PAUVRES ET COMMERCE

L’approche de la réduction de la pauvreté de l’ITC implique de jeter des ponts entre les communautés pauvres et les débouchés sur le marché. La croissance des exportations peut grandement contribuer à l’amélioration des moyens de subsistance en permettant aux communautés pauvres de produire des produits à valeur ajoutée très demandés sur les marchés internationaux, dans des conditions de travail équitables. En 2012, l’ITC a poursuivi son travail avec les communautés pauvres d’Afrique et d’Asie du Sud-Est.

La première moitié de l’année a été marquée par l’achèvement de la deuxième phase du projet de développement de la lière soie du Cambodge, nancé par la Nouvelle-Zélande. Cette phase portait sur le renforcement des capacités productives, principalement des femmes des communautés rurales pour leur permettre de satisfaire aux exigences du marché grâce à l’amélioration de leurs compétences techniques, à la création de services centralisés pour garantir une qualité constante et par la promotion de la spécialisation communautaire. Une évaluation du projet a indiqué que les béné ciaires en avaient tiré des résultats très positifs : le revenu des ménages a augmenté de 39%, le volume de ventes a augmenté de 43% et le volume de production de 57% en moyenne dans les 39 communautés visées par le projet. Un programme de suivi pour la diversi cation et l’expansion des exportations a été lancé n 2012, nancé par le Cadre intégré renforcé (CIR). La phase de lancement du projet s’est achevée et cinq entreprises ont reçu

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RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

54 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

1-3 Lancement par le village de Luang Prabang de sa propre marque de textiles et de vêtements

4-5 Initiative de mode éthique au Ghana

1

5

2 3

4

une formation en vue de leur participation à la foire eimtextil Fair de Francfort, Allemagne, début 2013. Pour de

plus amples informations sur le projet portant sur la lière soie du Cambodge, voir l’étude de cas en pages 58–59.

Un certain nombre de PMA ont considéré l’intégration des produits des communautés pauvres aux chaînes de valeur du tourisme comme une priorité de développement. En République démocratique populaire lao, l’ITC a lancé un projet nancé par le SECO reliant les secteurs de l’agriculture et de l’artisanat au tourisme durable. Fin 2012, les premiers produits agricoles propres étaient commercialisés à l’essai à Luang Prabang. Le terme “propres” renvoie à des légumes ayant été cultivés en utilisant de bonnes pratiques agricoles reconnues à l’échelle internationale – en d’autres termes, des pratiques qui garantissent la durabilité environnementale, économique et sociale des procédés des exploitations agricoles et débouchent sur des denrées alimentaires et des produits agricoles autres qu’alimentaires sûrs et de grande qualité. Un exercice de cartographie de la chaîne d’approvisionnement en produits agricoles propres a permis d’adopter une approche de commercialisation ciblée et induit des gains d’ef cacité. La Lao andicrafts Association a lancé un label d’origine Luang Prabang et accueilli le premier festival de l’artisanat de cette ville du centre-nord. Des activités promotionnelles ont été menées pendant la haute saison touristique pour sensibiliser à l’artisanat local et en promouvoir la vente.

L’ITC est l’agence de coordination du projet Unité d’action des Nations Unies au Viet Nam, nancé par le fonds espagnol pour les OMD. Le programme tisse des liens entre les communautés pauvres et des marchés plus rentables pour l’artisanat et le petit mobilier. En 2012, les entreprises et les IAC participantes ont amélioré leurs compétences en commercialisation et en promotion, en étude de marché et en commerce électronique. Les publications produites, y compris une stratégie sectorielle nationale pour les arts et l’artisanat, ont intégré le point de vue du secteur privé aux décisions politiques du gouvernement. Suite à leur participation à des foires commerciales internationales aux États-Unis et au Viet Nam, les entreprises ont enregistré des commandes d’un montant d’environ $E.-U. 200 000.

L’Initiative de mode éthique de l’ITC fait le lien entre les communautés désavantagées et leurs groupes de fabricants informels d’une part et la chaîne de valeur internationale des marques de luxe de l’industrie de la mode de l’autre. L’initiative a été menée avec succès pour commencer au Kenya et en Ouganda en 2010, grâce aux nancements du Fonds d’affectation spéciale de l’ITC et du

Japon. Une évaluation de 2012 a démontré les retombées positives de l’Initiative de mode éthique sur les communautés désavantagées et leurs groupes de fabricants informels. À titre d’exemple, 52,8% des béné ciaires ont à présent un compte bancaire et 74,4% d’entre eux ont constitué une épargne contre seulement 36% avant le projet. Par ailleurs, l’évaluation a montré que l’initiative avait induit une augmentation du pouvoir d’achat des béné ciaires et notamment une hausse importante de leur capacité à payer les dépenses médicales, d’éducation, de logement, d’équipement, des véhicules, entre autres.

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RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

RAPPORT ANNUEL 2012 55

1 Formation aux méthodes de l’agriculture biologique en ambie (compostage)

2-3 Culture de noix de Sacha Inchi biologiques dans le bassin de l’Amazone, Pérou

1

2 3

En 2012, l’initiative Mode éthique Afrique de l’Ouest a été lancée à partir d’un centre d’activité du Ghana, grâce au nancement du SECO. Un réseau mondial de

développement de produits a aussi vu le jour en 2012, tout comme un cadre destiné à reproduire le modèle d’activité et sa structure de mise en œuvre. Les activités de renforcement des capacités de 90 micro-producteurs se poursuivent en Afrique de l’Ouest et les activités de conception, production et commercialisation en cours ont assuré la sécurité de l’emploi à près de 600 travailleurs, dont une majorité de femmes. De nouveaux circuits de vente ont été établis avec des clients au Japon, aux États-Unis et en Australie. Des discussions sont actuellement en cours avec les donateurs potentiels en vue d’une possible extension du programme en aïti.

LE COMMERCE ET L’ENVIRONNEMENT

La montée en puissance de l’économie verte ces dernières années offre des débouchés et présente des dif cultés pour les exportateurs de pays en développement. L’ITC vise à améliorer la compétitivité de ces pays sur les marchés environnementaux et à les aider à surmonter les obstacles pouvant découler de l’imposition de normes liées à l’environnement. L’ITC renforce les capacités des PME et des IAC dans les secteurs concernés, y compris dans celui des produits biologiques et de la biodiversité, et des normes carbone pour les produits agricoles. L’essentiel du travail axé sur l’économie verte passe par le Programme commerce et environnement de l’ITC, nancé par le Gouvernement du Danemark via le Fonds d’affectation spéciale.

Développement sectoriel : une démarche verte

En 2012, l’ITC a poursuivi son travail en Zambie pour développer l’agriculture biologique locale. Cinquante représentants d’entreprises zambiennes ont amélioré leur connaissance des exigences des acheteurs sur le marché local du produit durable et ont aussi amélioré leurs compétences en commercialisation pour pouvoir satisfaire ces exigences. Des agriculteurs chefs de le ont acquis des connaissances techniques sur les questions liées à la production, au traitement, à la certi cation et à la commercialisation des produits biologiques ainsi qu’au développement des produits et des marchés; ils ont béné cié d’un appui à la préparation de leur certi cation biologique. Ces agriculteurs chefs de le partagent les connaissances acquises avec d’autres agriculteurs au travers de leurs associations respectives.

Les activités de l’ITC au Kenya ont essentiellement consisté à aider les producteurs locaux à s’adapter au changement climatique et à satisfaire aux exigences du marché en matière de normes carbone et de durabilité. En 2012, en collaboration avec les partenaires locaux, l’organisation a aidé 25 experts et formateurs d’Afrique de l’Est à renforcer leurs capacités d’appui aux exportateurs de fruits et de légumes en rapport avec les normes carbone.

En ce qui concerne le commerce des produits issus de la biodiversité, l’ITC a travaillé en étroite collaboration avec des IAC et des exportateurs du Pérou pour renforcer leurs

capacités de satisfaire aux exigences du marché des États-Unis en matière de produits naturels, en mettant l’accent sur l’étiquetage et les allégations concernant les avantages des produits.

Informations sur le commerce vert

L’accès à l’information sur les normes, les exigences et tendances du marché dans l’économie verte peut s’avérer un dé pour les entrepreneurs des pays en développement. L’ITC continue d’améliorer la transparence par le biais de ses biens publics mondiaux axés sur la durabilité et la biodiversité.

L’ITC, grâce au nancement du Gouvernement du Danemark, a publié un certain nombre de documents techniques destinés à informer les entreprises des exigences du marché et des débouchés qu’il offre dans l’économie verte. Normes d’empreinte carbone de produits agricoles, la question du changement climatique dans la lière café, le marché nord-américain des produits naturels et l’emballage des denrées alimentaires biologiques sont couverts dans des publications accessibles via le site web de l’ITC (www.intracen.org/projects/trade-and-environment/publications/).

La base de données Standards Map de l’ITC couvre 79 normes privées couvrant plus de 40 groupes de produits dans plus de 180 pays du monde, elle est nancée par le Fonds d’affectation spéciale de l’ITC et les contributions du SECO et de l’UE. Quarante-six des normes couvertes ont été traduites en français et en espagnol et 17 en portugais.

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56 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

Atelier ACCES! de développement des exportations au Kenya et en République démocratique du Congo

ÉTUDE DE CAS

ACCES! AU FINANCEMENT POUR LES FEMMES D’AFFAIRES D’AFRIQUE

Les femmes entrepreneurs dans toute l’Afrique créent des emplois et ajoutent de la valeur aux exportations en faisant preuve d’innovation et ce en dépit des différentes dif cultés rencontrées, y compris l’accès limité à la formation à l’exportation, à l’information sur les marchés et au nancement.

Depuis 2007, le programme ACCES! de l’ITC pour la formation à l’exportation, nancé par l’ACDI, s’attache à surmonter ces obstacles en renforçant la compétitivité de plus de 2 500 femmes exportatrices de 20 pays d’Afrique. Il dispose pour cela d’un réseau de plus de 60 formateurs nationaux agréés, quatre formateurs principaux agréés et un kit de formation complet en 32 modules disponible en anglais et en français. ACCES! s’attache aussi à renforcer la capacité des IAC telles que les ministères du commerce, les chambres de commerce et les associations professionnelles de femmes pour leur permettre d’assister ces exportateurs.

ACCES! s’inscrit dans le cadre du programme PACT II d’un montant de 19,8 millions de dollars canadiens, le programme le plus vaste de l’ITC. Il implique un partenariat stratégique entre l’ITC, agence d’exécution, des CER choisies en tant qu’homologues principaux et des IAC. Le programme s’attache essentiellement à encourager le dialogue politique entre les communautés régionales; militer pour le développement du commerce régional; renforcer les IAC; améliorer les compétences commerciales et les liens avec le marché; et à soutenir les femmes pour qu’elles réussissent à l’exportation.

Sachant que plus d’un tiers des entreprises dans le monde appartiennent au moins en partie à des femmes, les femmes entrepreneurs sont une force économique grandissante. Parmi elles gurent Antoinette Koudjal Mangaral du Tchad qui était déjà une femme d’affaires bien installée lorsqu’elle a décidé de rejoindre le programme ACCES!

Mme Mangaral a créé sa propre entreprise, les Établissements KAMA, en 1995, spécialisés dans la récolte et la transformation des noix de karité en beurre de karité. L’Afrique subsaharienne cultive déjà la noix de karité et livre déjà l’essentiel de la noix de karité consommée dans le monde, mais la production de la région n’a pas encore atteint son plein potentiel. Seul un petit pourcentage des millions de karités du pays sont récoltés, en dépit d’une forte demande locale de beurre de karité qui est utilisé pour cuisiner et dans les cosmétiques. Le potentiel à l’exportation est également considérable – l’Europe a elle seule consomme jusqu’à 60 000 tonnes de beurre de karité chaque année, essentiellement dans l’industrie du chocolat.

Lorsque Mme Mangaral a lancé son entreprise, elle savait que son succès dépendrait du développement du secteur de l’agriculture dans tout le pays. Pour s’assurer d’être en mesure d’exercer une in uence sur le secteur et de le promouvoir, elle s’est proposé de diriger l’Association tchadienne des opérateurs du secteur agroalimentaire en 2003. Sous sa direction l’association s’est développée et a accueilli de nombreux nouveaux membres. Mme Mangaral a aussi rejoint une association de femmes artisanes qui compte plus de 1 000 membres, dont certaines approvisionnent les Établissements KAMA en matières premières. Elle est par ailleurs membre de l’Association des femmes commerçantes du Tchad depuis plus de dix ans et y assume un rôle de mentor pour les femmes d’affaires des zones rurales. Sa réussite et ses actions positives ont valu à Mme Mangaral la reconnaissance par le Tchad de sa contribution au développement économique du pays et à la promotion des femmes dans les affaires.

Et pourtant, en dépit de son expérience de taille, Mme Mangaral a jugé bon de suivre le programme de formation ACCES! Cette

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RAPPORT ANNUEL 2012 57

1 Antoinette Koudjal Mangaral, propriétaire des “Établissements KAMA”, Tchad

2-4 Noix de karité transformées en beurre de karité. Photo 2 © iStockphoto, photos 3-4 © Erik (HASH) Hersman

3

4

1 2

RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

expérience a débouché sur un processus de transformation qui a duré de nombreux mois. Elle a expliqué : "J’ai totalement restructuré mon entreprise. J’y ai réorganisé toutes les tâches réalisées, nous avons renforcé notre système comptable et je me suis davantage impliquée dans certains domaines dont la supervision méritait d’être améliorée. Je forme à présent mon personnel pour qu’il puisse gérer l’entreprise lorsque je suis à l’étranger pour développer les marchés d’exportation. J’ai aussi transféré des compétences pour une meilleure gestion de la chaîne d’approvisionnement. Tout fonctionne à présent.

"J’ai tout particulièrement pro té des formations à la négociation, à l’établissement des prix et aux INCOTERMS© 2010" a-t-elle déclaré, se référant aux termes commerciaux prédé nis de la Chambre de commerce internationale largement utilisés dans les transactions commerciales. "Par le passé, je ne me préoccupais guère de ces questions. Les gens s’adressaient directement à nous pour acheter nos produits, mais je ne connaissais pas grand chose aux conditions des contrats. La formation ACCES! m’a aidé à formaliser les contrats sur la base de transactions commerciales et il s’est avéré qu’ils préservent mieux mes intérêts."

Les Établissements KAMA exportent à présent vers le Cameroun, la République centrafricaine, le Congo, le Nigéria et l’Europe et ils sont en train d’élargir leur ligne de produits pour y intégrer les arachides et l’huile de sésame. Tous les produits de l’entreprise sont certi és biologiques, ce qui, d’après Mme Mangaral, constitue un avantage pour son entreprise sur les nouveaux marchés comparé à ses concurrents non certi és. Dans l’avenir, les Établissements KAMA vont aussi améliorer l’emballage de leurs produits pour pouvoir mieux exploiter les débouchés à l’exportation.

L’avenir s’annonce très prometteur pour l’entreprise créée par Mme Mangaral il y a 17 ans. La demande de beurre de karité reste vigoureuse et les infrastructures économiques requises pour répondre à cette demande sont bien plus développées que lorsqu’elle s’est lancée dans l’aventure – notamment, bien entendu, grâce à son dévouement à la cause du développement de l’ensemble du secteur agricole.

À l’instar de Mme Mangaral, plusieurs dirigeantes d’entreprises africaines af rment que l’appui technique dont elles ont béné cié par le biais de la formation à l’exportation et des activités de conseil aux entreprises du programme ACCES! les ont menées à restructurer leurs entreprises pour optimiser leur ef cacité et maximiser les débouchés commerciaux régionaux et internationaux.

Mais comme Sébastien Turrel, Administrateur principal en promotion du commerce au Bureau Afrique de l’ITC, l’a déclaré : "’Avec la forte demande de services d’ACCES!, nous devons veiller à laisser dernière nous un héritage solide pour que ces activités se poursuivent à l’achèvement du programme. Il est là, il fonctionne et c’est le pays qui est aux commandes."

“J’ai totalement restructuré mon entreprise. Je forme à présent mon personnel pour qu’il puisse gérer l’entreprise lorsque je suis à l’étranger pour développer les marchés d’exportation.”

Antoinette Koudjal Mangaral, femme d’affaires, Tchad

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58 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

1 Association de tisseurs de soie

2 Atelier d’amélioration des compétences en production de soie

ÉTUDE DE CAS

AMÉLIORER LES MOYENS DE SUBSISTANCE DE LA FILIÈRE SOIE DU CAMBODGE

La vie de Sreymom eng, 21 ans, qui vit avec ses parents dans le village de Mreas Prov de la province de Takeo au sud du Cambodge est en train de changer. Elle fait partie des 700 tisseurs de soie qui ont vu leur revenu augmenter de près de 40% grâce au Projet en faveur du secteur de la soie de l’ITC d’une durée de deux ans.

Alors qu’il y a deux ans Melle eng ignorait pour ainsi dire que le marché était demandeur des foulards de soie et de l’étoffe qu’elle produisait, le projet l’a aidé à gagner de $E.-U. 800 à $E.-U. 1 000 par mois grâce à la vente moyenne de quelque 400 foulards et 450 mètres d’étoffe – deux fois plus que le revenu tiré par la famille de la culture du riz.

"La qualité de mes produits s’est améliorée, j’en produis aussi davantage et les commandes af uent de plus en plus," a déclaré Melle eng qui en 2010 a rejoint le projet

nancé par le Ministère des affaires étrangères de la Nouvelle-Zélande.

Le projet avait pour but de réduire la pauvreté au sein des 39 communautés rurales de tisseurs en améliorant leurs compétences techniques, en permettant aux tisseurs de créer de nouveaux produits, dessins et modèles qui satisfassent les attentes des acheteurs et en créant de nouveaux circuits de commercialisation.

Les agriculteurs et producteurs pauvres qui vivent dans les zones rurales représentent 85% de la population cambodgienne. Le secteur du tissage de la soie et ses quelque 20 000 tisseurs, essentiellement des femmes, est celui qui emploie la main-d’œuvre la plus importante. Il s’agit pour la plupart de travailleurs au contrat employés par des intermédiaires, des négociants ou des associations, lesquels fournissent la matière première et récupèrent le produit ni.

Après avoir évalué le potentiel à l’exportation de différentes branches d’activité, le Gouvernement du Cambodge a estimé que l’industrie de la soie était un pôle stratégie pour la lutte contre la pauvreté. Le tissage de la soie étant une activité à forte intensité de main-d’œuvre, il peut directement contribuer à la création d’emplois, en particulier dans les communautés rurales. Selon Pan Sorasak, Secrétaire d’État au Ministère du commerce, l’industrie de la soie peut aussi contribuer à réduire les pressions exercées sur les zones urbaines du fait de l’accélération de l’exode rural. D’après l’Étude diagnostique sur l’intégration du commerce du Cambodge, le secteur est non seulement prometteur pour le développement économique du pays, mais il contribue aussi à l’autonomisation économique des femmes et aide à préserver le riche patrimoine culturel du Cambodge.

Les revenus dégagés par l’artisanat aident les producteurs des zones rurales à sortir de la pauvreté et devraient selon toute vraisemblance offrir des béné ces à long terme, selon Raimund Moser, Responsable du projet de l’ITC. "Nombre de ces ménages ruraux investissent le revenu supplémentaire dégagé dans l’éducation, ce qui a des retombées positives de taille sur le développement social et économique," a-t-il déclaré.

Le programme de formation de l’ITC s’est concentré sur l’amélioration des compétences des tisseurs à différents stades du processus de production : lature, bobinage, ourdissage, teinture et tissage. La qualité des produits s’en est trouvée améliorée, tout comme les méthodes de production et de nouveaux modèles innovants ont été introduits pour suivre la mode internationale et répondre aux exigences des acheteurs.

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RAPPORT ANNUEL 2012 59

1-2 Produits en soie

3 Traitement du cocon du ver à soie à l’aide d’eau bouillante

4-7 Cambodgiennes tisseuses de soie

1

5

2

6

3

7

4

RÉSULTATS EN MATIÈRE DE DÉVELOPPEMENT

À titre d’exemple, Melle eng s’est formée à de nouvelles techniques telles que le tissage sur métier à tisser à navette, la teinture, le design, le calcul des coûts, l’établissement des prix et la commercialisation, qu’elle a su mettre en pratique.

"Par le passé j’utilisais un métier à tisser traditionnel sur lequel je ne pouvais tisser qu’un mètre d’étoffe par jour," a-t-elle déclaré. "Mais aujourd’hui je peux tisser de trois à quatre mètres par jour en utilisant des techniques et un équipement améliorés, ainsi que grâce au tissage sur métier à navette."

Dans l’intervalle, la nouvelle technique de préparation d’ourdissage acquise fait qu’elle a moins besoin d’aide dans son travail et qu’elle produit plus. "Avec un ourdissoir traditionnel, j’avais besoin de quatre personnes pour m’aider et je ne pouvais produire que deux chaînes par jour," a-t-elle ajouté. "Avec la nouvelle technique je n’ai besoin que d’une personne pour m’aider et je peux produire jusqu’à cinq chaînes par jour."

De nouveaux groupes de villageois créés se spécialisent à présent dans différentes étapes du processus de production. Selon Chomnab o, Responsable marketing de l’association des tisseurs des Villages khmers de la soie, il en découle une plus grande ef cacité dans le travail, des produits de plus grande qualité et une augmentation des commandes. "La chaîne de production s’est améliorée en termes de qualité et de quantité, ce qui vaut à l’association un plus grand nombre de commandes des acheteurs," a-t-il ajouté.

L’association a travaillé en étroite collaboration avec l’ITC, en organisant la plupart des activités de renforcement des capacités sur le terrain à l’intention des tisseurs et en établissant un réseau de formateurs de terrain. La présence d’agents de vulgarisation locaux garantit que les résultats du projet perdureront même au terme du projet de l’ITC. "L’association locale sera en mesure d’offrir un soutien technique à l’achèvement du projet", a déclaré M. o.

Dans le même temps, le fait d’être associée au projet a aussi aidé l’association, notamment grâce à l’amélioration de la gestion de l’activité et à l’amélioration des connaissances sur les tendances du marché et les marchés internationaux. "L’association a gagné de nouveaux clients tant nationaux qu’internationaux," a conclu M. o.

Sur la base des réalisations des précédents projets, un nouveau projet en faveur de la soie a été lancé en septembre 2012, pour un budget de $E.-U. 1 million. Il s’inscrit dans le cadre d’un programme plus vaste visant à diversi er les exportations cambodgiennes et à réduire leur vulnérabilité face aux chocs extérieurs induite par une dépendance vis-à-vis d’un nombre limité de produits et de

marchés. Le nouveau projet sera mis en œuvre par l’ITC et nancé par le Fonds d’affectation spéciale du CIR qui aide

les PMA à devenir des acteurs plus actifs du système commercial international, et ce en les aidant à surmonter les contraintes liées à l’offre.

“Par le passé j’utilisais un métier à tisser traditionnel sur lequel je ne pouvais tisser qu’un mètre d’étoffe par jour. Mais aujourd’hui je peux tisser de trois à quatre mètres par jour en utilisant des techniques et un équipement améliorés, ainsi que grâce au tissage sur métier à navette.”

Sreymom Heng, tisseuse, Cambodge

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Ces dernières années l'ITC a réformé son modèle opérationnel pour mettre davantage l'accent sur les programmes d'envergure et intégrés à plus fort impact et ancrer les principes de la GAR dans tous les projets [...] En 2012 nous avons bien avancé sur la

renforcement de nos propres capacités.

Patricia Francis, Avant-propos

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AVANCÉES INSTITUTIONNELLES

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AVANCÉES INSTITUTIONNELLES

62 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

GESTION AXÉE SUR LES RÉSULTATS

Savoir ce qui est investi, connaître les résultats obtenus et opérer constamment des réorientations pour améliorer les résultats, tels sont les piliers de la démarche de l'ITC. En 2012 l'ITC a continué d'améliorer son cadre de responsabilité au titre de la GAR, s'appuyant en cela sur les progrès réalisés les années précédentes. Une nouvelle application informatique a été conçue pour faciliter le suivi et la présentation de rapports axés sur les résultats. Soixante membres du personnel ont été formés à la GAR et une boîte à outil renforcée a été élaborée pour mettre en œuvre le projet. L'adoption de ces mesures a été un pas en avant important vers une mise en œuvre plus holistique de la GAR et donc vers une amélioration de la responsabilisation.

L'ITC a poussé plus avant la GAR en établissant des liens clairs et transparents entre les objectifs de l'organisation et la logique d'intervention à l'échelle des projets. Pendant l'année 2012, les huit sections techniques de l'ITC ont traduit le cadre logique de l'organisation en cadres logiques par section re étant les compétences techniques de l'ITC dans divers domaines d'intervention. Tous les projets d'ATLC ont ensuite été reliés aux nouveaux cadres logiques par section. Il est ainsi possible d'avoir une idée précise de la manière dont chaque projet contribue à la réalisation des objectifs de l'organisation. Un examen des procédures d'élaboration des projets est prévu pour 2013 a n d'institutionnaliser cette logique. Tous les projets sont à présent conçus en conformité avec les cadres logiques par section et de l'organisation.

Pour faciliter la mesure effective des résultats, l'ITC a amélioré sa plate-forme de TI en créant une nouvelle application de suivi et de présentation de rapports sur les réalisations par projet et au niveau de l'organisation. Outre les indicateurs propres à chaque projet, tous les projets d'ATLC recourent à présent à des mesures quantitatives normalisées qui permettent de comparer et d'agréger les résultats de différents projets. La méthode utilisée pour établir le coût des produits et des résultats a par ailleurs été af née et des données ont été collectées dans le cadre de la phase pilote d'un éventail de projets représentant environ 20% des dépenses monétaires consacrées aux projets en 2012.

Le nouveau système de collecte de données comporte aussi une interface d'établissement de rapports, un tableau de bord des résultats, ce qui permet aux parties prenantes externes au processus de suivre les réalisations de l'ITC dans le temps. D'autres améliorations sont en cours, qui

visent à donner accès aux données relatives à la performance et aux coûts via le site web de l'ITC en 2013.

À partir des résultats positifs enregistrés en 2011, des séances de formation et d'encadrement sur des questions liées à la conception et à la mise en œuvre de projets ont été organisées en 2012 à l'intention du personnel. Les formations sur la conception de projets axés sur les résultats ont été étendues à l'ensemble du personnel de niveau P2 et au-delà. Pendant l'année, 40 membres du personnel ont suivi le cours avec succès et appris à mettre les résultats au cœur des interventions de l'ITC axées sur le développement. Un programme condensé d'une journée sur la conception de projets a été conçu à l'intention de 20 membres du personnel n'étant pas directement associés à la gestion des projets, pour faire en sorte que la démarche axée sur les résultats soit ancrée à tous les niveaux de l'organisation. Quarante membres du personnel formés à la conception de projets en 2011 ont suivi une formation complémentaire sur le démarrage des projets.

L'ITC a aussi actualisé sa boîte à outils des bonnes pratiques pour la mise en œuvre des projets, en insistant sur la phase de démarrage. La boîte à outils fournit au personnel des conseils concrets sur les bonnes pratiques en matière de gestion des activités d'ATLC par le biais d'un site intranet dédié. En réponse aux demandes de clients et d'organisations partenaires, l'ITC a fait traduire ses Lignes directrices pour la conception de projets et sa Matrice de plani cation de projets en français et en espagnol.

Pour intégrer plus avant la qualité dans la conception des projets par l'amélioration de la coordination interne et l'intégration des services, l'ITC a consolidé ses procédures internes de conception de projets en créant un Comité d'évaluation des projets (PAC). Ce comité, qui se compose de cadres dirigeants de l'ITC, s'assure que chaque nouvelle proposition de projet est alignée sur les objectifs de l'organisation et détermine dans quelle mesure les recommandations du Groupe d'assurance qualité des projets (PQAG) ont été prises en compte dans la conception du projet. Les secrétariats du PQAG et du PAC ont été renforcés grâce au recrutement d'un Responsable de l'assurance qualité des projets au niveau P3, en insistant sur l'application effective et la diffusion des bonnes pratiques en matière de conception de projets. Les deux organes viennent en appui au processus décisionnel au niveau de la direction et sont un moyen de garantir la cohérence et une qualité élevée dans tous les projets de l'ITC.

AVANCÉES INSTITUTIONNELLES

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AVANCÉES INSTITUTIONNELLES

RAPPORT ANNUEL 2012 63

ÉVALUATION

Le programme d'évaluation de l'ITC vise à améliorer la qualité des programmes en garantissant un suivi et une évaluation ef caces de leurs retombées.

Pour améliorer le professionnalisme de la fonction d'évaluation, l'Unité d'évaluation et de suivi (EMU) a actualisé sa politique et ses lignes directrices pour l'évaluation et élaboré une méthodologie d'évaluation d'impact. Elle en a lancé une version test pour l'évaluation du Programme en faveur des communautés pauvres et du commerce (PCTP). Une attention particulière a été apportée à l'assistance aux responsables de projets pour les aider à rédiger leurs propositions de gestion et leurs plans d'action pour la mise en œuvre des recommandations d'évaluation déjà acceptées.

Évaluations réalisées en 2012

En 2012 un certain nombre d'évaluations débutées en 2011 ont été achevées. Elles portaient notamment sur EnACT, PACT II et le Programme sur le commerce, le changement climatique et l'environnement. L'EMU a aussi dirigé une analyse du marché pour le Programme du Système d'apprentissage modulaire, laquelle a permis d'orienter le programme.

L'EMU a nalisé son évaluation du programme sur le développement du commerce intra et interrégional entre la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (CEMAC), l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et les pays francophones du Mékong (projet de l'OIF). Outre l'examen des questions d'évaluation type – pertinence, ef cacité et retombées – cette évaluation a porté sur la valeur ajoutée des services et de la méthode de calcul des résultats.

L'unité a aussi évalué le WEDF pour voir si la manifestation répondait aux attentes des parties prenantes internes et externes et concevoir un cadre logique pour une utilisation plus stratégique de ses éditions futures. Elle a par ailleurs évalué le PCTP en se demandant si le programme avait un impact sur les communautés marginalisées et les micro-producteurs.

Deux évaluations ont été lancées qui s'achèveront en 2013. Elles portent sur la fonction stratégie à l'exportation de l'ITC et le Programme NTF II.

Conclusions et enseignements tirés

En 2012, l'EMU a renforcé l'attention portée aux enseignements tirés des évaluations. Pour ce faire, les conclusions, recommandations et bonnes pratiques recensées ont été analysées et diffusées pour faire en sorte que les évaluations alimentent les processus décisionnels de la direction et contribuent à la réalisation des objectifs de l'organisation.

Parmi les conclusions pouvant être tirées gurent le fait que l'ITC est perçu comme un fournisseur légitime et crédible de conseils et de compétences impartiaux et de grande qualité qui aident, concrètement, à faire face aux problèmes de commerce et de développement. Les produits et services de l'ITC et tout particulièrement sa

méthodologie pour l'analyse de la chaîne de valeur, sont très demandés et appréciés non seulement parce que l'ITC adapte son offre aux conditions et aux besoins locaux, mais aussi parce qu'il transfère effectivement des compétences, des connaissances et un savoir-faire. La démarche de "formation de formateurs" de l'ITC est considérée comme un moyen ef cace d'encourager le transfert de connaissances, alors que l'on estime que son approche fondée sur le travail d'équipe pour la mise en œuvre des programmes répond aux besoins. L'accent mis sur la GAR et la diffusion de cette culture sont considérés comme un élément important.

Les évaluations ont aussi montré que, malgré cela, les projets et les programmes de l'ITC ne partent pas toujours d'une approche globale. Cela ressort notamment dans les domaines tels que la plani cation, la noti cation des résultats, la gestion du risque, la communication, la coordination avec d'autres institutions et la clarté de sa position. Pour remédier à cette situation, une plani cation et une mise en œuvre de bout en bout, inclusives, de meilleure qualité et plus complètes sont nécessaires, qui passent par une analyse des besoins approfondie pour garantir leur pertinence, un meilleur suivi, une meilleure application des connaissances et des retombées de taille. Elle appelle aussi un suivi et une amélioration, une communication et une coordination fondées sur les résultats et de meilleure qualité.

Les évaluations ont con rmé que les gens étaient particulièrement bien disposés vis-à-vis de l'ITC, ce qui est un atout pouvant être mis à pro t. Il est encore possible d'élargir les services et l'offre de service dans les domaines tels que le marketing et les services en ligne. Étant donné sa place en tant qu'interface entre les Nations Unies, les gouvernements nationaux, les organismes régionaux et le secteur privé, l'ITC est idéalement positionné pour tirer parti des ressources et des capacités de tous ces acteurs pour réaliser l'objectif mutuellement convenu de l'amélioration de la performance commerciale.

GROUPE CONSULTATIF CONJOINT

La 46ème réunion du Groupe consultatif conjoint (GCC) de l'ITC s'est tenue à Genève les 21 et 22 mai 2012. Le GCC se réunit chaque année pour se pencher sur les activités de l'ITC sur la base de son Rapport annuel et pour formuler des recommandations à l'adresse du Conseil du commerce et du développement de la CNUCED et de l'OMC sur le programme de travail de l'ITC. Les États membres de la CNUCED et de l'OMC sont invités à envoyer des représentants à la réunion. La réunion du GCC est également ouverte aux institutions spécialisées des Nations Unies et à leurs organes, ainsi qu'à d'autres organisations intergouvernementales ayant statut d'observateur et aux ONG ayant un intérêt dans le développement des exportations.

La réunion de 2012 a été présidée par l'Ambassadeur Francisco Pírez Gordillo de l'Uruguay. Quelque 143 délégués de 70 pays, quatre organisations internationales, trois organisations intergouvernementales et deux ONG ont assisté à la réunion. Des délégués de 41 pays ont pris part à la discussion qui a suivi la présentation du Rapport

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AVANCÉES INSTITUTIONNELLES

64 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

annuel 2011 et du Plan stratégique 2012–2015, après les interventions liminaires du Directeur général de l'OMC et du Secrétaire général de la CNUCED.

Parmi les délégués un large consensus est apparu pour saluer l'ITC pour la grande qualité de ses résultats et l'exécution ef cace de ses activités. Le fait qu'en 2011 les activités d'assistance technique aient été plus nombreuses que jamais jusqu'ici a été largement salué, tout comme l'intérêt accru porté au développement sectoriel en Afrique subsaharienne. Plusieurs délégations ont demandé à ce que davantage d'appui soit accordé aux économies en transition d'Asie centrale, aux petites îles du Paci que et aux petites économies vulnérables d'Amérique latine et des Caraïbes.

Le GCC a entériné le Plan stratégique 2012–2015 de l'ITC ainsi que son nouveau Cadre stratégique, en soutenant tout particulièrement l'engagement de l'organisation en faveur de la mesure de l'impact socioéconomique et l'intégration des questions de genre aux indicateurs de performance de l'organisation.

Les délégations se sont largement prononcées en faveur de la mise en œuvre de la GAR dans toute l'organisation, en particulier par l'instauration d'un mécanisme d'établissement de rapports automatisé et intégré à l'échelle de l'organisation. Les efforts déployés par l'organisation pour améliorer la transparence et la communication ont été salués comme faisant partie intégrante de sa contribution à l'amélioration de la gouvernance.

Les discussions au GCC ont con rmé l'importance stratégique des programmes d'envergure pour la durabilité de la stratégie axée sur l'impact de l'ITC. Un appel a été lancé aux donateurs a n qu'ils renouvellent leur appui en faveur de la relance de projets d'envergure de l'ITC. D'aucuns ont aussi suggéré à l'organisation d'étudier les possibilités pour de multiples donateurs de nancer les programmes d'envergure et d'établir des

partenariats, y compris public-privé, pour accroître le volume et les retombées des activités.

Les délégués ont à l'unanimité encouragé l'ITC à continuer de renforcer les capacités du secteur privé dans le but d'intégrer les PME aux chaînes de valeur mondiales, en insistant tout particulièrement sur les PMA, les PDSL, les

PEID, l'Afrique subsaharienne et les économies les plus vulnérables. Ils ont aussi appuyé les efforts déployés par l'ITC pour promouvoir l'intégration régionale et le commerce intra-régional, l'accent mis sur le développement de l'intelligence commerciale pour les PMA, l'accent mis sur les MNT, les récents efforts en faveur du développement du commerce des services et les progrès réalisés dans le cadre du Programme de benchmarking.

Nombre de délégations ont dit soutenir l'accent mis par l'ITC sur les femmes et le commerce. Les délégations ont aussi indiqué qu'elles souhaitaient que l'ITC élargisse encore ses activités en rapport avec l'économie verte et, plus généralement, en faveur de la promotion d'un modèle de développement inclusif et durable axé sur la réduction de la pauvreté et l'autonomisation des femmes et des jeunes.

SITUATION FINANCIÈRE

En 2012, l'ITC a continué à consolider ses prévisions et son information nancières pour améliorer la plani cation à long terme, accroître la transparence interne et la responsabilisation vis-à-vis de l'extérieur. Tous les grands rapports à la direction, aux parties prenantes et aux partenaires ont été publiés en temps voulu. De nouvelles améliorations et des analyses supplémentaires ont été intégrées aux rapports nanciers mensuels et trimestriels, mettant en exergue les questions exigeant une attention de la direction. Elles ont permis d'enrichir les discussions de la direction et contribué à la prise de décisions éclairées. L'ITC a continué de soumettre régulièrement des rapports au Comité consultatif du Fonds d'affectation spéciale de l'ITC, accompagnés de tableaux explicites sur les résultats nanciers et la performance axée sur les résultats et moins verbeux. L'examen à mi-parcours 2012-2013 du budget ordinaire a été présenté au Comité du budget, des nances et de l'administration de l'OMC et approuvé.

L'ITC a continué à mettre l'accent sur la mise en œuvre des Normes comptables de la fonction publique internationale (IPSAS), ainsi que sur l'Umoja, le système

TABLEAU 2 États des ressources (millions de $E.-U bruts), au 31 décembre 2012

DESCRIPTIONBilan

d'ouvertureRevenu net

perçu* Dépenses

Total avoirs en

numéraire

Budget ordinaire - 41.11 36.32 4.79

Dépenses d'appui aux programmes 3.70 4.54 4.69 3.55

Ressources extrabudgétaires, Premier compte 16.49 13.28 17.35 12.42

Ressources extrabudgétaires, Second compte 21.05 19.86 22.47 18.44

Total ressources extrabudgétaires 37.54 33.14 39.82** 30.86

Total 41.24 78.79 80.83 39.20

* Contribution nette incluant les intérêts, les remboursements aux donateurs et les transferts vers la réserve opérationnelle** Le total des dépenses extrabudgétaires atteignait $E.-U. 39,82 millions bruts, soit $E.-U. 35,45 millions nets

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AVANCÉES INSTITUTIONNELLES

RAPPORT ANNUEL 2012 65

de plani cation des ressources de l'entreprise introduit à l'échelle des Nations Unies en remplacement du Système intégré de gestion (SIG) qui datait du début des années 90. L'Umoja devrait être déployé à l'Of ce des Nations Unies à Genève, y compris à l'ITC, en juillet 2015. La mise en œuvre des normes IPSAS, avec un premier jeu d'états nanciers conformes aux normes IPSAS, est prévue

pour 2014. Un jeu complet de principes et de procédures comptables a été élaboré et les discussions se poursuivent à propos des conséquences du budget en Francs suisses (devise fonctionnelle de l'organisation) sur la plani cation des ressources par les Nations Unies. En vertu du cadre de gestion du risque et pour appuyer la mise en œuvre des normes IPSAS, un outil de suivi de projet a été déployé pour saisir périodiquement les informations sur les projets, y compris les progrès réalisés en termes d'exécution des activités, par rapport aux listes de contrôle, aux calendriers et aux mesures à prendre pour gérer les risques et les atténuer.

Le projet en faveur de la transparence des coûts lancé en 2010 pour identi er et analyser les coûts associés aux processus administratifs clés (subventions, voyages et conseils) s'est achevé en 2012. Les résultats seront utilisés pour recenser les domaines dans lesquels des démarches plus ef caces pourraient être adoptées, en xant des fourchettes de coûts cibles et en instaurant un

système d'établissement des coûts et de budgétisation plus able et plus transparent. Les données disponibles sont intégrées au projet de développement de la GAR pour être prises en compte dans le processus d'établissement des coûts des produits et des résultats.

La gestion de la trésorerie est essentielle à la bonne exécution des projets. Pour assurer la continuité des opérations internes, l'ITC a poursuivi ses efforts en vue d'amener la réserve opérationnelle à 15% des nancements extrabudgétaires. En 2012, le niveau de la

réserve a augmenté de $E.-U. 0,40 millions grâce à une contribution de l'Irlande et aux intérêts perçus sur les contributions des donateurs, que l'ITC est autorisé à utiliser à cet effet.

Le niveau des engagements non liquidés pour les années précédentes a aussi diminué, re étant une gestion nancière plus stricte.

Ressources globales

Un total de $E.-U. 120,03 millions était disponible au titre des ressources globales pour l'année 2012 (2011 : $E.-U. 135,33 millions). Le bilan d'ouverture, y compris les ressources de 2011 rééchelonnées et non attribuées, s'élevait à $E.-U. 41,24 millions. Les contributions nettes perçues ont atteint un total de $E.-U. 78,79 millions (2011 : $E.-U, 87,83 millions) et les dépenses totales cumulées s'élevaient à $E.-U. 80,83 millions (2011 : $E.-U. 92,3 millions). Un solde de $E.-U. 39,20 millions restait disponible pour les activités en 2013 (voir le tableau 2).

En 2012, le total des dépenses, y compris au titre du budget ordinaire, des ressources extrabudgétaires et des DAP, a été inférieur à 2011, comme le montre le tableau 3, re étant une consolidation continue et l'accent mis sur la qualité et la plani cation pour la prochaine génération de projets d'envergure. Cette évolution re ète aussi la situation dans laquelle se trouve actuellement l'économie mondiale, les retards dans le démarrage de nouveaux projets, les facteurs de risque apparus dans certains programmes et les uctuations des taux de change.

TABLEAU 3 Évolution des dépenses 2007-2012 (millions de $E.-U. nets)

SOURCE DES FINANCEMENTS 2007 2008 2009 2010 2011 2012

Budget ordinaire (A) 28.2 29.1 32.9 31.9 40.2 36.3

Ressources extrabudgétaires (nettes) (B) 28.9 29.4 31.5 35.9 42.8 35.5

Dépenses d’appui aux programmes (DAP) (C) 3.8 3.9 3.1 3.3 4.2 4.7

Ressources extrabudgétaires y compris DAP (B+C) 32.7 33.3 34.6 39.2 47.0 40.1

Total dépenses (A+B+C) 60.9 62.4 67.5 71.0 87.2 76.5

28.2 29.1

32.9 31.9

40.2

36.332.66 33.3 34.6

39.2

47.0

40.1

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

50

2007 2008 2009 2010 2011 2012

Budget ordinaire Ressources extrabudgétaires (DAP incluses)

FIGURE 4 Évolution des dépenses 2007-2012 (millions de $E.-U. nets)

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AVANCÉES INSTITUTIONNELLES

66 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

Budget ordinaire

Le budget ordinaire biennal de l'ITC est nancé à part égale par l'Assemblée générale des Nations Unies et par le Conseil général de l'OMC pour couvrir les frais de fonctionnement de l'organisation, dont les traitements et les dépenses communes de personnel. Il nance aussi la recherche-développement générale en matière de promotion du commerce et de développement des exportations, qui débouche notamment sur la publication d'études, des informations sur les marchés et des services statistiques.

Le nancement du budget ordinaire représente environ la moitié du total des ressources annuelles de l'ITC. Le budget étant approuvé en Francs suisses, les montants signalés ont été convertis en dollars des États-Unis pour intégrer les données et donner une vue détaillée de la situation nancière de l'ITC à des ns comptables et d'établissement des rapports nanciers.

Sur fond de croissance zéro pour l'OMC et à raison d'une réduction de 5% du budget de l'ensemble du Secrétariat des Nations Unies, l'ITC a obtenu une augmentation de 3,5% de son budget ordinaire pour 2012-2013 comparé à 2010-2011. Cette somme supplémentaire est essentiellement liée au nancement sur 24 mois des nouveaux postes prévus dans l'exercice biennal précédent, lorsque le budget ne couvrait que 18 mois de traitement en plus des prescriptions légales.

Les ressources disponibles au titre du budget ordinaire pour 2012 s'élevaient approximativement à $E.-U. 41,11 millions (2011 : $E.-U. 42,04 millions). Au 31 décembre 2012, une somme d'environ $E.-U. 36,32 millions (2011 : $E.-U. 40,25 millions) était comptabilisée au titre des dépenses, soit un taux d'exécution des ressources disponibles d'environ 88% (2011 : 96%).

La diminution des dépenses au titre du budget ordinaire est imputable à un taux de change inférieur du dollar des

États-Unis par rapport au Franc suisse, à des dépenses de personnel inférieures aux dépenses prévues au budget, de nombreux postes vacants en passe d'être pourvus ayant été occupés par du personnel temporaire ou des consultants à moindre coût, et à la tendance à moins dépenser pendant la première année de l'exercice biennal et davantage pendant la seconde. Parmi les autres raisons expliquant la baisse des dépenses en 2012 gurent :

La différence entre les dépenses de personnel prévues et effectives liée à la nature imprévisible de certains coûts, tels que les indemnités pour frais d'étude, les indemnités d'affectation et de cessation de service, les congés dans les foyers, les allocations logement, les congés maladie ainsi que les remplacements des congés maternité et paternité;

Une diminution des dépenses autres que de personnel liée à la modi cation du calendrier 2013 relatif à l'achat de certains équipements et services contractuels; et

Ces cinq dernières années l'ITC a mis en œuvre des mesures d'ef cacité qui lui ont permis de travailler plus facilement avec ses béné ciaires et de les appuyer plus facilement tout en béné ciant de réductions des coûts. Ces mesures portent sur : l'amélioration du rapport coût-ef cacité dans la fourniture des services en matière d'appui aux programmes, de gestion des conférences, d'information publique et de changement des priorités des projets d'immobilisations; la diminution des ressources allouées aux volets d'appui aux programmes (y compris les projets d'amélioration structurelle, de construction, de modi cation, d'amélioration et de maintenance majeure); et les initiatives durables telles que d'amélioration des processus et de réorganisation des structures.

Étant donné que l'ITC suit le Règlement nancier et les Règles de gestion nancière des Nations Unies, les sommes non dépensées au cours de l'année 2012 sont

TABLEAU 4 Dépenses par type, en $E.-U.

DIVISION

DÉPENSES DÉPENSES PAR CATÉGORIE

PERSONNEL ET AUTRES COÛTS LIÉS AU

PERSONNEL VOYAGESSERVICES CON-

TRACTUELS

DÉPENSES OPÉRATION-

NELLES ACQUISITIONS SUBVENTIONSTOTAL

DÉPENSES

PERSONNEL ET AUTRES COÛTS LIÉS AU

PERSONNEL (%)AUTRES

COÛTS (%)

DBIS 4 650 942 91 561 2 650 421 - - 4 745 575 98% 2%

DCP 6 130 194 71 185 19 864 1 529 - - 6 222 771 99% 1%

DMD 6 259 308 67 238 31 620 304 670 - - 6 662 836 94% 6%

DPS 8 082 448 32 301 501 975 2 711 518 632 975 1 496 529 13 457 745 60% 40%

OED 4 178 797 88 546 753 238 207 952 - - 5 228 532 80% 20%

Total 29 301 690 350 830 1 309 347 3 226 090 632 975 1 496 529 36 317 460 81% 19%

Note : DBIS = Division de l'appui aux entreprises et institutionnel; DCP = Division des programmes pays; DMD = Division du développement des marchés; DPS = Division de l'appui aux programmes; OED = Bureau de la Directrice exécutive.

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AVANCÉES INSTITUTIONNELLES

RAPPORT ANNUEL 2012 67

reportées au budget 2013. L'ITC escompte une exécution intégrale de ses dépenses prévues au budget ordinaire pour l'exercice biennal 2012-2013.

Fonds extrabudgétaires

Les ressources extrabudgétaires dépendent des accords constamment conclus avec les donateurs, les budgets alloués aux projets portant souvent sur plusieurs années. Les fonds extrabudgétaires disponibles pour 2012 comprenaient :

$E.-U. 37,54 millions reportés de 2011; et

$E.-U. 33,14 millions de contributions nettes reçues en 2012.

L'ITC disposait ainsi d'un total de $E.-U. 70,68 millions pour 2012 et les années suivantes, contre $E.-U. 85,34 millions pour 2011 et les années suivantes.

L'exercice biennal 2010-2011 avait été marqué par un nombre record de programmes d'envergure mis en œuvre et, par voie de conséquence, un niveau historique de services d'ATLC fournis. En 2012 l'ITC s'est montré plus conservateur dans l'exécution des programmes, tout en mettant l'accent sur la qualité et la plani cation de la prochaine génération de programmes. Un objectif de $E.-U. 41 millions bruts en matière d'exécution, équivalant à $E.-U. 36,61 millions nets avant DAP, avait été xé pour l'année. Au 31 décembre 2012, le total des dépenses atteignait $E.-U. 35,45 millions nets (2011 : $E.-U. 42,75 millions) au titre des fonds extrabudgétaires. Le chiffre brut correspondant était de $E.-U. 39,82 millions.

Les activités d'ATLC nancées au titre des dépenses extrabudgétaires devraient à nouveau connaître une augmentation dans les années à venir avec la progression de la demande de services de TIC. Un solde de $E.-U. 30,86 millions (2011 : $E.-U. 37,54 millions) reste à utiliser pour les activités 2013 et les années suivantes.

Compte d'appui aux programmes

Conformément aux procédures nancières des Nations Unies, l'ITC facture des DAP standard de 13% pour les

activités nancées au titre de la coopération technique, 12% pour les experts associés, 7% pour les projets nancés par l'UE et le CIR et 10% pour les projets nancés

par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Les DAP couvrent les frais généraux et les coûts indirects liés à la gestion des projets, les fonctions administratives centrales et l'appui de fond aux projets.

Les recettes et ajustements au 31 décembre 2012 ($E.-U. 4,54 millions) étaient inférieurs comparés à décembre 2011 ($E.-U. 4,95 millions) principalement du fait de la baisse de l'ATLC fournie et, par voie de conséquence, des dépenses extrabudgétaires. Les DAP au 31 décembre 2012 s'élevaient à $E.-U. 4,69 millions (2011 : $E.-U. 4,25 millions), contre des recettes totales de $E.-U. 4,54 millions (2011 : $E.-U. 4,95 millions), soit un dé cit de recettes par rapport aux dépenses de $E.-U. 0,15 millions (2011 : excédent de $E.-U. 0,7 millions). Ce dé cit a été nancé par l'excédent cumulé des années précédentes. L'excédent cumulé de fonds de DAP après ajustements aux réserves s'élevait à $E.-U. 3,55 millions (2011 : $E.-U. 3,7 millions). Ce solde a été reporté pour 2013. L'ITC a décidé de constituer une provision de $E.-U. 1 million à partir de l'excédent cumulé

TABLEAU 5 Éxécution hors budget (nette) par type de dépense, en $E.-U.

3.625.97

8.5111.10

14.09

17.24

20.22

23.24

26.66

30.46

33.6135.45

4.01

7.26

10.84

14.08

18.98

23.24

26.93

30.23

33.53

37.05

40.0242.75

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

Jan. Févr. Mars Avril Mai Juin Juill. Août Sept. Oct. Nov. Déc.

Dépenses 2012 (nettes) Dépenses 2011 (nettes)

FIGURE 5 Évolution des dépenses 2012 et 2011 (en millions de $E.-U. nets)

DIVISION

DÉPENSES DÉPENSES PAR CATÉGORIE

DÉPENSES DE PERSON-NEL LIÉES À L'ASSISTANCE

TECHNIQUE VOYAGESSERVICES CON-

TRACTUELS

DÉPENSES OPÉRATION-

NELLES ACQUISITIONSUBVENTIONS

ET AUTRESTOTAL

DÉPENSES

DÉPENSES DE PERSON-NEL LIÉES À L'ASSISTANCE

TECHNIQUE (%)AUTRES

COÛTS (%)

DBIS 5 261 163 104 282 727 876 164 998 -5 555 901 193 7 153 957 74% 26%

DCP 9 693 082 457 952 849 197 196 840 343 156 1 482 679 13 022 906 74% 26%

DMD 8 707 349 420 679 932 438 242 418 480 127 523 361 11 306 371 77% 23%

DPS 1 612 127 8 212 225 088 5 676 41 578 1 892 682 85% 15%

OED 1 514 408 13 410 397 323 14 413 5 997 130 371 2 075 923 73% 27%

Total 26 788 128 1 004 536 3 131 922 624 345 865 304 3 037 604 35 451 839 76% 24%

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AVANCÉES INSTITUTIONNELLES

68 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

TABLEAU 6 Contributions volontaires au Fonds d'affectation spéciale de l'ITC reçues au titre des projets de coopération technique au 31 décembre 2012 ($E.-U.)*

2011 2012

DONATEURS C1 C2 Total C1 C2 Total

African Management Services Company (ATMS/AMSCO)

200 080 200 080

Afrique du Sud 141 537 141 537

Allemagne 2 718 169 498 845 3 217 014 2 484 472 321 509 2 805 981

Belgique – Gouvernement amand 245 098 245 098

Canada 963 694 7 005 037 7 968 731 949 235 1 244 683 2 193 918

Centre du commerce de la Palestine (PALTRADE)

319 633 319 633

Centre omanais pour la promotion des investissements et le développement des exportations (OCIPED)

103 952 103 952

Chine 100 000 100 000 326 600 326 600

CIR 1 411 218 1 411 218

Danemark 2 459 420 2 459 420 2 373 851 2 373 851

Deutsche Gesellschaft fuer Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH

492 228 492 228

DFID 3 254 723 3 254 723 1 871 409 1 871 409

Finlande 2 571 429 428 687 3 000 116 160 505 160 505

Fonds renouvelables 468 650 468 650 482 418 482 418

France 210 124 210 124 89 071 89 071

Irlande 1 283 880 1 283 880 1 119 403 116 883 1 236 286

Japon 106 957 106 957 80 230 80 230

Koweit - 199 175 199 175

Nouvelle-Zélande 391 456 391 456

Norvège 2 753 836 2 753 836 2 012 270 2 012 270

OIT 55 000 55 000

OMC 32 210 32 210

ONUDI 775 211 775 211 373 134 373 134

Organisation de la Francophonie (OIF) 85 536 85 536 49 751 49 751

Pays-Bas 1 181 533 1 181 533 4 126 693 4 126 693

PNUD 99 416 99 416 699 067 699 067

PNUD-Espagne/Fonds pour la réalisation des OMD

1 132 987 1 132 987 967 966 967 966

SECO 3 880 054 3 880 054 1 278 647 1 278 647

SECO/CIR 502 340 502 340 97 076 97 076

Suède 4 543 350 4 543 350 4 413 000 4 413 000

UE 6 470 794 6 470 794 5 026 237 5 026 237

USAID 62 950 62 950 107 925 107 925

TOTAL 17 293 777 26 932 999 44 226 776 13 352 230 20 342 237 33 694 467

* Exclut les contributions perçues au titre des arrangements interorganisations et des fonds renouvelables

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AVANCÉES INSTITUTIONNELLES

RAPPORT ANNUEL 2012 69

a n de nancer partiellement les prestations dues à la cessation de service et de conserver l'excédent restant comme fonds de roulement pour nancer les activités quotidiennes en 2013.

Réserve pour l'appui aux programmes

Les Principes directeurs des Nations Unies pour l'administration des DAP nancées sur des fonds extrabudgétaires exigent qu'une réserve soit constituée à hauteur de 20% des recettes annuelles pour l'appui aux programmes. Cette réserve est maintenue sur un compte distinct pour se protéger contre les dé cits imprévus consécutifs à des ajustements liés à l'exécution, à l'in ation ou aux opérations de change ou acquitter des obligations légales en cas de cessation soudaine d'activités nancées à partir de ressources extrabudgétaires.

Si la réserve est utilisée elle doit être reconstituée à hauteur de son niveau initial dans les plus brefs délais et au plus tard avant le début de l'année suivante. L'ITC a respecté ces principes au pied de la lettre et la réserve s'établissait à $E.-U. 0,87 millions pour la période s'achevant le 31 décembre 2012. En 2012, cette réserve a été abaissée de $E.-U. 0,14 millions pour maintenir le niveau des recettes annuelles d'appui aux programmes au regard du niveau d'exécution moins élevé en 2012.

Réserve du Fonds d'affectation spéciale de l'ITC

Tant le Comité des commissaires aux comptes des Nations Unies que l'évaluation externe de l'ITC réalisée en 2006, nancée par le Danemark, ont recommandé que l'ITC prenne des mesures a n d'augmenter la réserve du Fonds d'affectation spéciale de l'ITC pour atteindre le niveau prescrit de 15% des dépenses extrabudgétaires annuelles, conformément au Règlement nancier et aux Règles de gestion nancière des Nations Unies. Cette réserve est mise de côté pour couvrir les éventuels retards dans le paiement des contributions annoncées et peut être utilisée pour faire face aux dépenses nales liées aux activités nancées par le Fonds d'affectation spéciale de l'ITC, y compris le règlement des engagements. L'ITC va poursuivre ses efforts a n de relever progressivement le niveau de cette réserve pour l'amener au niveau prescrit par les procédures nancières des Nations Unies.

Au 31 décembre 2012, la réserve du Fonds d'affectation spéciale s'élevait à $E.-U. 4,78 millions. Cette somme représente environ 13,7% des dépenses 2012 du fonds d'affectation spéciale, contre un niveau prescrit de 15%. Sur la base des dépenses 2012, la réserve aurait dû atteindre $E.-U. 5,22 millions.

L'état de la réserve du Fonds d'affectation spéciale de l'ITC est présenté en gure 6. Étant donné le niveau d'exécution en 2012, le niveau prescrit de la réserve a été abaissé à $E.-U. 5,22 millions et la réserve sera sous-nancée d'un montant d'environ $E.-U. 0,45 millions.

EFFECTIFS

Au 31 décembre 2012, l'ITC employait 264 personnes à temps plein, à temps partiel, personnel permanent et affecté aux projets et cinq experts associés, représentant 71 nationalités (voir le tableau 7 en page suivante). Par ailleurs, 708 consultants et vacataires (269 femmes et 439 hommes de 83 pays) ont mis leurs compétences techniques au service de l'ITC cette année. Pour de plus amples informations, voir les appendices IV, V et VI.

Recrutement et sélection

Les efforts déployés en matière de recrutement restent soutenus : au total 49 concours ont été organisés en 2012 contre 56 en 2011. Cinq autres s'annonçaient à la n du processus. Sur les 33 postes de professionnels et de niveau supérieur, 18 (55%) ont été pourvus par des femmes, alors que 47% des concours pour des postes de professionnels et de niveau supérieur ont été remportés par des candidats de pays en développement et de PMA. Ces chiffres représentent une augmentation de 13% et 12% respectivement par rapport à 2011.

S'agissant des consultants, une innovation de taille a été introduite avec le lancement en ligne d'un chier central des consultants. L'objectif est de permettre aux meilleurs consultants du monde entier d'exprimer leur motivation à travailler avec l'ITC. Les responsables de projets peuvent consulter la base de données pour passer en revue les consultants possédant les compétences et l'expérience voulues pour ensuite retenir le pro l qui correspond le mieux, en toute transparence et rapidement. 1 044 consultants (607 hommes et 437 femmes) sont déjà enregistrés dans le chier auquel des améliorations supplémentaires ont été apportées, notamment une fonction de sélection électronique et des modules d'évaluation des prestations.

Apprentissage et développement

En 2012 une grande partie du travail de la Section des ressources humaines a consisté à traiter les questions soulevées dans l'enquête menée n 2011 auprès du personnel. À titre d'exemple, les thèmes de la promotion du principe de la responsabilisation et d'une direction plus

4.20 4.29 4.52

5.19

6.40

5.22

1.892.36

2.89

3.704.26

4.78

0

1

2

3

4

5

6

7

2007 2008 2009 2010 2011 2012

Niveau prescrit Niveau effectif

FIGURE 6 Réserve du Fonds d'affectation spéciale de l'ITC 2007–2012 ($E.-U. millions)

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AVANCÉES INSTITUTIONNELLES

70 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

TABLEAU 7 Diversité du personnel permanent de l'ITC par origine

PAYS HOM-MES

FEM-MES

TOTAL % DU TOTAL

PAYS EN DÉVELOPPEMENT**

Afrique du Sud - 1 1 0,38

Argentine 3 1 4 1,51

Arménie 1 1 2 0,75

Bolivie (État plurinational de)

1 - 1 0,38

Brésil 1 3 4 1,51

Chine 2 - 2 0,75

Colombie 1 1 2 0,75

Côte d'Ivoire 1 - 1 0,38

Croatie - 2 2 0,75

Équateur 2 - 2 0,75

Fédération de Russie - 1 1 0,38

Gabon 1 - 1 0,38

Géorgie - 1 1 0,38

Ghana 2 3 5 1,89

Guatemala - 1 1 0,38

Inde 7 2 9 3,4

Iran (République islamique d')

1 - 1 0,38

Jamaïque - 3 3 1,13

Kenya - 2 2 0,75

Malaisie 1 3 4 1,51

Maroc 2 1 3 1,13

Maurice 2 3 5 1,89

Mexique 3 2 5 1,89

Mongolie - 1 1 0,38

Ouzbékistan - 1 1 0,38

Pakistan 1 - 1 0,38

Panama - 1 1 0,38

Pérou 1 - 1 0,38

Philippines - 2 2 0,75

République arabe syrienne

2 - 2 0,75

Roumanie - 4 4 1,51

Serbie 1 - 1 0,38

Sri Lanka - 1 1 0,38

Thaïlande - 1 1 0,38

Tunisie 2 1 3 1,13

Turquie 1 - 1 0,38

Uruguay - 1 1 0,38

Zimbabwe 2 2 4 1,51

PAYS HOM-MES

FEM-MES

TOTAL % DU TOTAL

Total pays en développement

41 46 87 32,85

PAYS LES MOINS AVANCÉS

Afghanistan 1 - 1 0,38

Bénin 3 - 3 1,13

Comores 1 - 1 0,38

Éthiopie 1 1 2 0,75

Guinée 1 1 2 0,75

Ouganda 1 1 2 0,75

République démocratique du Congo

1 - 1 0,38

République-Unie de Tanzanie

- 1 1 0,38

Sénégal - 1 1 0,38

Total pays les moins avancés

9 5 14 5,28

PAYS DÉVELOPPÉS

Allemagne 6 7 13 4,91

Australie 3 1 4 1,51

Belgique 2 - 3 0,75

Canada 4 3 7 2,64

Danemark 2 1 3 1,13

Espagne 2 3 5 1,89

États-Unis d’Amérique

4 6 10 3,77

France 26 31 57 21,51

Finlande 1 1 2 0,75

Grèce - 1 1 0,38

Hongrie 2 - 2 0,75

Italie 4 6 10 3,77

Irlande 1 1 2 0,75

Israël 1 - 1 0,38

Japon - 1 1 0,38

Malte 1 - 1 0,38

Norvège 1 - 1 0,38

Nouvelle-Zélande 2 2 2 1,51

Pays-Bas 2 - 2 0,75

Pologne 1 2 3 1,13

Portugal - 1 1 0,38

Royaume-Uni 7 13 20 7,55

Suède - 1 1 0,38

Suisse 2 9 11 4,15

Total pays développés

74 90 164 61,88

TOTAL ITC 124 141 265* 100

* La différence entre ce total et d'autres totaux relatifs au personnel de l'ITC est due à une différence de période d'extrapolation

** Selon le Rapport sur le développement humain 2011, publié pour le PNUD. Disponible à l'adresse : http ://hdr.undp.org/fr/rapports/mondial/rdh2011/telecharger/ Listes de pays disponibles dans la section sur les notes techniques : http ://hdr.undp.org/en/media/HDR_2011_FR_TechNotes.pdf

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AVANCÉES INSTITUTIONNELLES

RAPPORT ANNUEL 2012 71

ef cace ont guidé de nombreuses activités liées aux formations : l'ITC a offert des possibilités d'apprentissage à quelque 140 membres de son personnel dans le cadre de cours de perfectionnement en encadrement et en gestion tels que sur la gestion des performances, les compétences en matière d'encadrement, la manière d'in uencer les autres et la gestion ascendante, ainsi que sur la transmission et la réception des retours d'information sur les performances. La prochaine enquête prévue auprès du personnel sera réalisée en décembre 2013.

Diversité

L'ITC reste engagé en faveur de la promotion de la diversité et de l'égalité hommes-femmes à tous les niveaux de ses effectifs. Une politique de parité entre les sexes a été approuvée par la direction de l'ITC en avril 2011. Cette politique s'inscrit dans le cadre d'un processus continu d'intégration systématique d'une perspective de genre dans notre méthode de travail par le biais de six engagements : faire en sorte que le cadre stratégique et les indicateurs de performance favorisent l'égalité des sexes, former le personnel à la parité entre les sexes, intégrer le principe de la parité à tous les projets, l'établissement de rapports, le suivi, l'évaluation tenant compte des sexospéci cités, réaliser la parité entre les sexes au sein du personnel et assurer un bon équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée. L'amélioration continue du recrutement de femmes et de candidats de pays en développement et de PMA est mise en évidence plus haut. Le personnel de l'ITC se compose de représentants de 71 pays et se répartit entre 55% de femmes et 45% d'hommes, hommes et femmes étant représentés à part égale au sein de la direction. Quelques améliorations restent toutefois à apporter : à titre d'exemple, si aux niveaux P1 –P3, 47% des postes sont occupés par des femmes, aux échelons professionnels supérieurs (P4–P5), seuls 15 postes sur 68 (22%) sont occupés par des femmes. L'ITC travaillera en étroite collaboration avec d'autres entités des Nations Unies tout au long de l'année 2013 pour élaborer des stratégies destinées à corriger ce déséquilibre.

COMMUNICATION ET SENSIBILISATION

L'ITC reconnaît l'importance de la communication pour remplir effectivement sa mission, tant aux plans de la sensibilisation que de la mise en œuvre des projets. Des éléments de communication ont été intégrés aux matrices d'élaboration des projets.

En 2012, l'organisation a intensi é ses activités de communication et de sensibilisation, notamment axées sur l'importance pour le développement de la croissance inclusive et durable tirée par les exportations. La Section communication et événements a organisé et appuyé de nombreuses manifestations, dont le WEDF, la Conférence mondiale et Prix du réseau des OPC ainsi que l'Exposition et Forum des femmes commerçantes, entre autres (voir l'étude de cas sur les grands événements de l'ITC en pages 22-25). Au cours de l'année, six nouveaux sites web ont été lancés ainsi qu'une version mobile optimisée du site principal de l'ITC, www.intracen.org. Le nombre de

pages consultées sur le site principal a augmenté de 45% pendant l'année, le nombre de visites ayant atteint 105 000 par mois vers la n de l'année. Le recours aux médias sociaux a augmenté pendant l'année et des comptes Twitter, Facebook et LinkedIn sont à présent utilisés pour constituer des réseaux et créer des communautés de parties prenantes pour 10 projets de l'ITC. Les séances plénières du WEDF ont été retransmises en direct sur Internet pour la première fois et un bulletin électronique mensuel a été lancé, qui comptabilise déjà 30 000 abonnés.

Pendant l'année, l'ITC a publié sept ouvrages et 21 documents techniques, tous disponibles gratuitement via son site web (www.intracen.org/publications). L'ITC a aussi préparé et publié plus de 300 nouveaux articles et communiqués de presse, trois fois plus que l'année précédente. Les activités et messages clés de l'ITC ont été couverts dans plus de 750 articles de presse au cours de l'année, contre 330 en 2011. Plusieurs projets, y compris l'Initiative de mode éthique, les manifestations internes à l'ITC et le rapport sur les peaux de python, ont suscité une attention considérable des médias, non seulement dans les publications spécialisées mais aussi dans les médias classiques, tant imprimés qu'en ligne.

Un système de traduction assistée par ordinateur (TAO) a été mis à l'essai dans le cadre d'une initiative visant à améliorer la qualité et la cohérence des produits de l'ITC en français et en espagnol. Il s'agit aussi d'une tentative d'accroître l'ef cacité et de réduire les coûts : nous avons l'intention de réduire les dépenses de traduction de 10% à court terme et de 20% à moyen terme. La TAO est un système de traduction dans lequel un traducteur humain utilise un logiciel pour appuyer et faciliter le processus de traduction.

Outre ces initiatives internes, l'équipe en charge de la communication a renforcé son appui aux différents projets et programmes en créant du matériel de marketing et de communication, en rédigeant des articles et des discours, contribuant ainsi à la production de publications et créant du contenu pour le web et les médias sociaux. Nous allons introduire dans un avenir proche des indicateurs de performance a n de mesurer le niveau des services de communication offerts aux projets et programmes.

Le système Microsoft Dynamics Client Relationship Direction (de gestion de la relation client) a été déployé dans toute l'organisation suite à l'adoption de l'outil en 2011. Au premier trimestre 2012, les coordonnées de plus de 50 000 organisations ont été téléchargées dans le système. Quelque 130 membres du personnel ont été formés au système, le reste des effectifs devant l'être au premier trimestre 2013.

Le système de gestion de la relation client basé sur le web centralise les coordonnées des clients de l'ITC, les communications et les échanges en un seul endroit, tous les membres du personnel pouvant y accéder tant depuis le siège qu'en mission. En se connectant au système, le personnel peut consulter ou compléter les échanges entre l'ITC et les pays béné ciaires, les donateurs et les partenaires stratégiques, y compris sur :

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AVANCÉES INSTITUTIONNELLES

72 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

La participation aux projets par clients;

La participation aux manifestations et aux formations;

La composition des réseaux;

Les abonnements aux bulletins d'information;

Les besoins exprimés pendant les réunions du GCC et du Comité consultatif du Fonds d'affectation spéciale; et

Les demandes d'assistance ou d'information.

Un certain nombre de processus opérationnels sont intégrés au système, y compris les rapports présentés lors du retour au bureau (Notes au dossier), l'enregistrement des contributions en nature, la gestion de la participation aux événements et le suivi de certaines des données requises pour l'établissement des rapports SIS (Système intégré de suivi).

Cours en ligne (apprentissage électronique)

En 2012, quatre nouveaux cours en ligne ont été conçus, amenant le nombre total de ces cours à neuf. Quelque 250 béné ciaires de 11 pays ont pris part aux cours, soit une augmentation de plus de 90% par rapport à 2011. Plus de 12 000 visites des modules d'autoformation en accès ouvert ont été enregistrées depuis 151 pays, modules contenant une présentation vidéo des outils d'analyse des marchés de l'ITC. Des matrices et des lignes directrices ont été produites pour développer plus avant les cours en ligne dans toute l'organisation.

La structure et le système de navigation du Système de gestion de l'apprentissage ont été perfectionnés en réponse aux commentaires formulés par les utilisateurs a n de mieux répondre aux besoins des béné ciaires et un système automatisé de délivrance de certi cats con rmant la participation à l'intégralité du cours a été lancé. Les consultations menées avec d'autres institutions (l'OMC, l'Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche, la CNUCED, la Société nancière internationale, entre autres) devraient déboucher en 2013 sur des partenariats portant sur la conception conjointe de programmes de formation ainsi que des aiguillages réciproques vers les cours et les béné ciaires. Les cours en ligne de l'ITC sont accessibles à l'adresse www.intracen.org/online-courses.

En 2013, l'ITC lancera un nouveau dispositif d'agrément fondé sur l'évaluation par les pairs et d'amélioration de la qualité appelé Open ECBCheck pour les programmes d'apprentissage électronique et les institutions associées au renforcement des capacités. Ce dispositif aide les organisations de renforcement des capacités à mesurer le succès de leurs programmes d'apprentissage électronique et permet une amélioration continue grâce à la collaboration entre pairs et l'apprentissage par le partage d'expériences (http ://ecbcheck.efquel.org).

PARTENARIATS

L'ITC attache une grande importance aux partenariats par le biais desquels elle peut s'acquitter de son mandat consistant à faciliter la réussite à l'exportation dans les pays en développement. Comme il a été démontré tout au long du présent rapport, les partenariats sont omniprésents dans les

programmes de l'ITC et la gestion ef cace de ces relations exige une collaboration, des consultations, la gestion des potentiels con its d'intérêt et de faire avec des capacités et des niveaux d'engagement différents. Les partenariats décrits dans la présente section ont une portée plus vaste qui dépasse des secteurs donnés ou des engagements par pays.

En 2012, l'ITC a continué de travailler en étroite collaboration avec ses organisations de tutelle, l'OMC et la CNUCED, pour exécuter le programme d'Aide pour le commerce qui oriente tout le travail de l'organisation. L'Aide pour le commerce offre un cadre qui permet de relever les dé s en émergence sur la scène commerciale internationale et donne aux pays en développement la possibilité de mettre le commerce au service du développement durable.

L'ITC, la CNUCED et l'OMC ont été chargés de suivre les progrès enregistrés sur la voie de la réalisation de l'OMD 8 des Objectifs du Millénaire pour le développement : instaurer un partenariat mondial pour le développement. Le suivi, qui est accessible sur le site www.mdg-trade.org site web, est conçu pour fournir des données et des indicateurs sur l'accès au marché pour les PMA.

Le projet sur les MNT de l'ITC a été conçu en collaboration avec la CNUCED et l'OMC et les trois organisations ont contribué à l'élaboration par la CNUCED d'une nouvelle nomenclature utilisée pour classer 240 types de MNT. Ils se partagent la tâche de réunir les règlements of ciels qui constituent des MNT. D'autres organisations, y compris la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, sont parties prenantes à cette collaboration pour la "Transparence dans le commerce" qui implique le partage des données recueillies sur les droits appliqués et les arrangements préférentiels. Grâce à cette collaboration, le projet de l'ITC accroît la transparence et permet de mieux comprendre l'accès au marché. En complément, l'ITC enquête auprès d'entreprises de pays en développement pour savoir en quoi les MNT constituent pour elles un obstacle au commerce. Le processus permet un dialogue public-privé amélioré au niveau national et de trouver le moyen de simpli er les procédures commerciales, d'améliorer la diffusion de l'information sur les procédures et les règlements et d'aider les entreprises à respecter les MNT à moindre coût. Pour ce faire, une étroite collaboration est nécessaire avec les ministères, agences de promotion des exportations, instituts de recherche, associations professionnelles, laboratoires d'essai, institutions de certi cation et experts locaux dans chaque pays (voir l'étude de cas en pages 26-27).

Il est un autre exemple de collaboration entre l'ITC, l'OMC et la CNUCED, à savoir la production et la publication conjointes des Pro ls tarifaires dans le monde, une publication annuelle.

OMC

L'ITC appuie les PMA qui aspirent à devenir membres de l'OMC. La principale contribution de l'ITC au processus d'accession des PMA à l'OMC consiste à faire en sorte que les milieux d'affaires des PMA soient conscients des conséquences de l'accession et soient en mesure de contribuer de manière signi cative aux négociations.

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AVANCÉES INSTITUTIONNELLES

RAPPORT ANNUEL 2012 73

Le rapport du Directeur général de l'OMC sur les accessions à l'OMC en 2012 accordait une mention spéciale à la collaboration avec l'ITC au titre du Programme conjoint OMC-ITC sur les capacités commerciales des PMA accédants, lancé en décembre 2009. Ce programme conjoint met l'accent sur les besoins du secteur privé en matière d'ATLC et de renforcement des capacités. Le rapport relève aussi que pour l'année à l'examen, des activités ont été réalisées dans la région Afrique pour aider le secteur privé et les représentants du gouvernement à mieux comprendre le processus d'accession et ce qu'implique la qualité de Membre de l'OMC, ainsi que pour renforcer les capacités des milieux d'affaires à trouver et saisir de nouvelles possibilités commerciales et d'investissement.

Grâce à un nancement du Fonds d'affectation spéciale de l'ITC, des activités ont été réalisées en 2012 en Éthiopie, en République démocratique populaire lao et au Samoa. La con ance du secteur privé dans l'accession à l'OMC dans ces trois pays s'est par ailleurs améliorée. En 2012, parmi les pays en développement, la République démocratique populaire lao a rati é son protocole d'accession à l'OMC et l'ensemble des conditions d'accession du Tadjikistan a été approuvé par le Conseil général de l'OMC. Samoa a of ciellement fait son entrée à l'OMC en mai en tant que 155ème membre de l'organisation. Le soutien de l'ITC a contribué au renforcement de la capacité institutionnelle des associations professionnelles de fournir des services pertinents à leurs membres en relation avec l'accession à l'OMC. À ce titre a notamment été créé le Centre de référence sur l'OMC au sein de la Chambre de commerce et d'industrie nationale lao.

L'Afghanistan et le Soudan ont béné cié de l'assistance de l'ITC aux PMA au début de leur processus d'accession à l'OMC. L'accent a été mis sur l'instauration d'un dialogue public-privé comme mécanisme de partenariat et de coordination. Au Tadjikistan, grâce au nancement du SECO, le programme de l'ITC a offert un appui technique au Ministère du développement économique et du commerce en charge des négociations d'accession. Cet appui comprenait notamment des examens de la législation, des orientations et des conseils de politique générale sur des questions commerciales précises telles que l'agriculture et les services. Le programme a aussi contribué a améliorer la compréhension qu'a le secteur privé des incidences pour les entreprises des réformes opérées dans le secteur des services.

En juin 2012, l'ITC a travaillé en étroite collaboration avec l'OMC, la CNUCED et le Projet d'analyse du commerce mondial (GTAP) dans le cadre de l'organisation de la 15ème Conférence annuelle de l'analyse économique mondiale. Le GTAP est le premier réseau mondial de chercheurs et de décideurs politiques procédant à des analyses quantitatives des questions de politiques commerciale internationale et il est coordonné par le Center for Global Trade Analysis du Département de l'économie agricole de l'Université de Purdue aux États-Unis. L'ITC produit des données sur l'accès au marché utilisées à travers le monde par les économistes qui ont recours au modèle de politique commerciale GTAP. La conférence 2012 a rassemblé

d'éminents économistes du commerce du monde entier qui ont partagé les résultats de leurs recherches sur des sujets aussi divers que la mesure et l'analyse des retombées des MNT et de la facilitation des échanges; le commerce, l'environnement et le développement durable; la pauvreté, l'inégalité et les progrès sur la voie de la réalisation des OMD; et l'analyse des accords multilatéraux et bilatéraux à l'heure de la mondialisation. La conférence a permis un échange d'informations importantes issues des travaux de recherche universitaire les plus récents et d'expériences pratiques du commerce de l'ITC, de la CNUCED et de l'OMC au béné ce des initiatives de développement liées au commerce.

CNUCED

En 2012, l'ITC a continué de développer sa collaboration avec la CNUCED et a travaillé en étroite collaboration avec l'Institut virtuel de la CNUCED pour renforcer les capacités des universités, groupes de ré exion et autres institutions universitaires de pays en développement et leur permettre d'utiliser les outils et méthodes d'analyse des marchés pour évaluer les résultats commerciaux et déterminer le potentiel d'exportation. Plus de 124 béné ciaires (dont 58% de femmes) de pays des Caraïbes, de Chine, de Fédération de Russie et de République-Unie de Tanzanie ont été formés grâce à ce partenariat. L'Institut virtuel fait régulièrement la promotion des outils d'analyse des marchés de l'ITC par le biais de son bulletin d'information aux membres. Les universités et étudiants des pays en développement représentent une part signi cative des utilisateurs des outils de l'ITC, lesquels sont utilisés avec le matériel de formation offert par l'ITC, dans leurs programmes d'étude sur le commerce international.

Les outils d'analyse des marchés de l'ITC – Trade Map; Market Access Map; Investment Map et Standards Map – ont été conçus pour répondre aux besoins des exportateurs, des IAC, des responsables des politiques commerciales et des institutions universitaires des pays en développement. Ils fournissent des informations sur les ux commerciaux de plus de 200 pays et territoires, sur les droits de douane (y compris les préférences tarifaires) appliqués par 191 pays à 239 pays et territoires, les contingents tarifaires, les mesures correctives commerciales, les règles et certi cats d'origine, les droits consolidés des Membres de l'OMC, les MNT, les coordonnées d'entreprises importatrices et exportatrices, les ux d'investissement étranger direct et les normes privées

en matière de durabilité. Les outils aident les entreprises, les conseillers commerciaux et les négociateurs commerciaux des pays en développement à dé nir leurs priorités à l'exportation et à analyser les marchés d'exportation, à évaluer la compétitivité du commerce de leur pays, à identi er le potentiel commercial inexploité et à se préparer pour les négociations sur l'accès au marché.

Le commerce et le développement ont occupé le devant de la scène en 2012 à l'occasion de la 13ème conférence ministérielle de la CNUCED de Doha, Qatar, organisée sur le thème de "La prospérité pour tous". L'ITC a animé une réunion-débat portant sur son document de recherche, "Les accords de libre-échange : nécessaires mais non suf sants – enseignements tirés de l'expérience de la région arabe", et

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AVANCÉES INSTITUTIONNELLES

74 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

a accueilli un événement mettant en exergue les réalisations du Programme EnACT. La Directrice exécutive Patricia Francis a déclaré aux participants au débat général qu'il était essentiel de veiller à ce que les pays en développement et les PMA tirent parti du commerce mondial. Elle a indiqué que l'ITC travaillait avec la CNUCED pour s'assurer que l'inclusivité et la durabilité soient intégrées aux politiques et pratiques de développement du commerce pour permettre aux pays vulnérables de trouver leur place dans l'économie mondiale.

L'ITC participe aussi activement au renforcement du Programme Empretec de la CNUCED, conçu pour promouvoir la création de PME pérennes, innovantes et compétitives à l'échelle internationale.

L'ITC a aussi été partenaire du 1er Congrès BioTrade organisé par l'Initiative BioTrade de la CNUCED à Rio de Janeiro pendant la conférence Rio+20. L'ITC a organisé une réunion-débat sur l'assistance technique et les méthodes de différenciation des marchés employées pour soutenir le développement à l'exportation des produits issus de la biodiversité en provenance d'Amérique latine et d'Afrique.

En mai, l'ITC a offert son assistance technique à l'Association de producteurs et de transformateurs de produits biologiques de Zambie, laquelle a organisé la 2ème Conférence africaine des produits biologiques en coopération avec le Ministère de l'agriculture et du bétail, la CNUCED et Grow Organic Africa, sous l'égide de l'Union africaine et de la Fédération internationale des mouvements d'agriculture biologique.

Groupe interorganisations du CCS

Au sein du Groupe interorganisations sur le commerce du Conseil de coordination des chefs de secrétariat (CCS) du Système des Nations Unies, l'ITC a resserré ses liens avec les agences non résidentes des Nations Unies, intégrant mieux et de manière plus cohérente son assistance technique au titre de l'Unité d'action des Nations Unies. Dans des pays tels que l'Albanie, le Lesotho et la République-Unie de Tanzanie, ce partenariat du Groupe interorganisations du CCS a permis d'intégrer l'assistance technique de l'ITC aux plans nationaux de développement mis en œuvre par le biais du processus pays coordonné de l'Unité d'action des Nations Unies. L'ITC considère ce partenariat du Groupe interorganisations du CCS comme une plate-forme importante pour la cohérence de ses efforts de programmation avec d'autres agences de développement du commerce et pour avancer dans la mise en œuvre du programme de développement du commerce. Il est ainsi en train d'adapter ses processus de conception et de mise en œuvre de projets en conséquence.

Cadre intégré renforcé (CIR)

En 2012, l'ITC a continué de resserrer sa coopération avec les PMA par sa participation active au CIR, une initiative à multiples parties prenantes et le cadre d'Aide pour le commerce le plus pertinent pour les PMA. En étroite collaboration avec les partenaires du CIR, l'ITC a appuyé la

participation des PMA au programme dans les domaines liés à la mise en valeur des exportations.

Au cours de l'année, l'ITC a contribué à donner un coup de fouet à la mise en œuvre du CIR en lançant des projets liés au commerce au Cambodge et en Gambie. L'essentiel de son travail a consisté à prodiguer des conseils aux unités nationales de mise en œuvre du CIR sur l'élaboration de programmes de renforcement des capacités des PME tournées vers l'exportation dans les secteurs prioritaires recensés dans le cadre des études diagnostiques sur l'intégration du commerce. Des dispositifs intégrés d'assistance technique ont ainsi été élaborés en coopération avec d'autres partenaires à la demande de plusieurs gouvernements, notamment des Comores, du Lesotho, du Népal, d'Ouganda, de République centrafricaine et de Zambie.

L'ITC a aussi instauré un partenariat stratégique solide au titre du Groupe interorganisations SECO-CIR. En République démocratique populaire lao, l'ITC a travaillé par le biais des IAC nationales dans le cadre du Groupe interorganisations au côté de la CNUCED, de l'ONUDI et de l'OIT. En République-Unie de Tanzanie, un certain nombre de réunions ont été organisées avec les partenaires du Groupe interorganisations a n de lancer un nouveau projet de réduction de la pauvreté par l'exportation.

L'ITC a fait équipe avec plus de 10 organismes partenaires du Comité directeur sur le tourisme au service du développement, lancé à la conférence PMA IV en 2011, pour aider les pays à trouver des solutions axées sur la création d'emplois par le développement du tourisme au béné ce des communautés pauvres.

Organisation internationale de normalisation

L'ITC faisait partie du jury du Concours ISO/DIN 2012 pour les jeunes normalisateurs dans les pays en développement. Ce concours, organisé par l'ISO et parrainé par DIN, l'Institut allemande de normalisation, vise à donner leur chance aux jeunes normalisateurs des pays en développement et des économies en transition. L'ITC a aussi contribué à la rédaction d'un article pour le Magazine ISO Focus de février 2013 sur l'appui aux PME en matière de normalisation. L'article mettait en lumière les efforts déployés par l'ITC pour promouvoir la mise en œuvre des normes internationales par les PME des pays en développement et des économies en développement pour accéder au marché.

Partenariats régionaux

L'ITC a continué d'instaurer de solides partenariats avec les CER africaines pour offrir des interventions d'ATLC ciblées pour le renforcement des capacités, en fonction de leurs priorités et du programme panafricain d'intégration. Ces efforts ont permis de consolider les partenariats transsectoriels qui sous-tendaient le développement du secteur de la mangue et d'autres chaînes de valeur de l'agroalimentaire dans la région de la CEDEAO; de renforcer le secteur du cuir et les conseils d'entreprises de la région du COMESA; et de créer un

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AVANCÉES INSTITUTIONNELLES

RAPPORT ANNUEL 2012 75

organe faîtier du secteur privé (RERINFOCOM) pour travailler en partenariat avec le Secrétariat de la CEEAC dans le cadre d'un dialogue public-privé pour le développement du commerce et la promotion dans la région.

Partenariats dans les pays

Parallèlement aux accords multilatéraux et régionaux, l'ITC a continué d'unir ses efforts à ceux des institutions nationales, lesquelles jouent un rôle stratégique de multiplicateur et garantissent la pérennité des interventions menées au titre des projets. À titre d'exemple peuvent être cités le Conseil de développement horticole et l'Association horticole de Tanzanie, ainsi que l'Association des investisseurs du tourisme de Zanzibar, des organismes qui collaborent avec l'ITC pour élaborer des programmes de promotion des exportations à l'appui des fournisseurs de fruits et légumes du continent et de Zanzibar, au titre du projet d'Intégration des chaînes d'approvisionnement en produits horticoles au secteur du tourisme.

En Gambie, au titre d'un projet nancé par le CIR, l'ITC soutient les producteurs d'arachides en collaboration avec l'Association des services et producteurs de l'agroalimentaire et il améliore les normes qualité et développe un cadre d'assurance qualité, y compris des processus d'accréditation, avec l'Institut national de la recherche et le Comité national CODEX-SPS.

En Côte d'Ivoire, en vertu du Programme d'appui au commerce et à l'intégration régionale, le mandat de l'Association pour la promotion des exportations consiste à exécuter des projets conjoints de promotion des exportations au sein des secteurs public et privé. C'est à ce titre que l'Association a travaillé avec l'ITC sur un guide des répercussions de l'intégration commerciale régionale pour les entrepreneurs et exportateurs ivoiriens. L'Association sera aussi associée à l'établissement d'un mécanisme national d'échange d'informations commerciales.

Centre pour la promotion des importations en provenance des pays en développement (CBI – Pays-Bas)

En plus de la gestion du Programme NTF II, en 2012 le partenariat de l'ITC avec CBI a été élargi pour englober le partage de connaissances et d'expériences de la gestion des programmes d'envergure et de l'instauration de systèmes de mesure d'impact ef caces. Les professionnels et la direction des deux organisations se sont rencontrés dans le cadre d'un atelier à Genève pour partager des renseignements et discuter des bonnes pratiques en matière de gestion des programmes d'envergure. Les approches de la mesure d'impact ont été abordées lors d'une séance de ré exion avec la direction des deux institutions.

CBI et l'ITC ont poursuivi leur collaboration sur les produits d'intelligence du marché, y compris l'élaboration de la nouvelle plate-forme d'intelligence de marché de CBI intégrant les données Trade Map et l'outil ASQ (de

questions et solutions aux questions sur l'intelligence de marché). Le Ministère néerlandais des affaires étrangères nancera le programme Commerce en faveur du

développement durable (T4SD) de l'ITC, lequel fonctionnera en lien étroit avec CBI sur l'évaluation comparative des normes, les guides des processus décisionnels à l'intention des exportateurs et le renforcement des capacités liées aux normes.

Partenariat mondial Vital Voices

Le partenariat mondial Vital Voices est une organisation à but non lucratif créée en juin 2000 pour trouver, former et autonomiser des femmes chefs de le en puissance et entrepreneurs sociales montantes aux quatre coins du monde. Il s'agit de leur donner les compétences en gestion, en développement des entreprises, en commercialisation et en communication nécessaires à l'expansion de leurs entreprises, pour satisfaire les besoins de leur famille et pour créer des emplois dans leurs communautés.

En 2012, l'ITC a signé un accord avec Vital Voices pour impliquer activement les membres des réseaux de femmes d'affaires de Vital Voices dans les pays en développement aux activités organisées par l'ITC en vertu du Programme femmes et commerce, dans le but d'accroître leur participation aux chaînes d'approvisionnement mondiales.

Près de 30 femmes entrepreneurs membres du réseau ont béné cié des activités de renforcement des capacités et des réunions entre acheteurs et vendeurs organisées lors de l'Exposition et Forum des femmes commerçantes de Mexico en novembre 2012 et un suivi est actuellement assuré pour naliser les transactions entamées lors de la réunion.

En 2013, l'ITC va essayer d'étendre ce partenariat avec Vital Voices pour élargir le réseau de femmes entrepreneurs béné ciant de ses interventions, ainsi que pour faire de Vital Voices un multiplicateur de taille sur le terrain.

WEConnect International

WEConnect International est un des membres fondateurs de la Plate-forme mondiale d'action pour l'approvisionnement auprès de femmes commerçantes dirigée par l'ITC. Dans le cadre d'une stratégie sur 10 ans, la Plate-forme mondiale vise à accroître la part des achats d'entreprises, publics et institutionnels revenant aux commerçantes dans le but ultime d'améliorer les retombées économiques pour les femmes et leurs communautés.

Le partenariat entre l'ITC et WEConnect, créé lors du WEDF de Chongqing en 2010, continue de prospérer, WEConnect mettant à contribution son réseau de plus de 55 multinationales représentant $E.-U. 700 milliards de pouvoir d'achat annuel pour accroître leurs achats auprès de femmes dans le monde entier, y compris auprès des béné ciaires cibles de l'ITC dans les pays en développement.

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AVANCÉES INSTITUTIONNELLES

76 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

Le succès de ce partenariat réside dans le cadre offert par le biais de la Plate-forme mondiale pour cultiver les relations à long terme entre acheteurs et vendeurs, en plus des activités de renforcement des capacités permettant aux commerçantes de répondre aux attentes des acheteurs et de conclure des transactions commerciales.

Alliance internationale des femmes pour le café (IWCA)

Depuis 2010, l'ITC et l'IWCA travaillent en partenariat pour accroître les débouchés offerts aux femmes de la lière café par l'établissement de sections nationales de l'IWCA au Burundi, en Éthiopie, au Kenya, en Ouganda, en République-Unie de Tanzanie et au Rwanda.

Par le biais du réseau de l'IWCA, les femmes ont pu accéder à des renseignements sur le secteur du café et les dispositifs de crédit et d'épargne; conjuguer leurs efforts en matière de production, de promotion et de vente; partager de bonnes pratiques sur la façon d'augmenter le revenu des ménages; et gagner en con ance grâce à la formation au leadership et à l'encadrement.

Les membres du réseau de l'IWCA ont aussi tiré parti des liens avec les chaînes de valeur à l'exportation. Ils ont notamment fait état d'une augmentation des revenus, d'une expansion des entreprises et de créations d'emplois. En septembre 2011, lors de l'Exposition et Forum des femmes commerçantes, Accenture a conclu un contrat d'achat de café auprès de femmes aux Philippines destiné à ses 25 000 salariés. Des discussions sont à présent en cours a n d'étendre la relation d'affaires avec des femmes entrepreneurs aux Philippines grâce à l'achat de sucre Muscovado et de cadeaux d'entreprise. En novembre 2012, du café de Cafetalera Lomas al Río (Costa Rica), membre de l'IWCA, a été lancé à l'essai dans 200 magasins Walmart aux États-Unis et les membres de l'IWCA en Afrique de l'Est ont béné cié des relations commerciales nouées avec la Bean There Coffee Company d'Afrique du Sud lors de l'Exposition et du Forum des femmes commerçantes le même mois.

PARTICIPATION À DES RÉUNIONS DE HAUT NIVEAU

Business Humanitarian Forum Association

Genève, mars

L'ITC a pris part à la conférence du Business Humanitarian Forum sur le thème "Tirer parti du potentiel du secteur privé pour favoriser le développement". Utilisant le commerce pour un développement durable et citant en exemple le Programme femmes et commerce et l'Initiative de mode éthique, la Directrice exécutive de l'ITC a démontré comment les PME peuvent dégager des revenus durables et offrir des moyens de subsistance aux pauvres en les mettant en lien avec les marchés mondiaux.

Unies sur le commerce et le développement (CNUCED XIII)

Doha, avril

L'ITC a participé à la CNUCED XIII dans le cadre de deux événements : une réunion-débat sur le thème "Les accords de libre-échange : nécessaires mais non suf sants – enseignements tirés de l’expérience de la région arabe", organisée en coopération avec l'Agence de développement des exportations du Qatar, ainsi qu'une réception axée sur "Les femmes et les jeunes au cœur des exportations et de la création d'emplois". Dans son intervention pendant le débat général, la Directrice exécutive de l'ITC a attiré l'attention sur le fait que la fourniture d'intelligence commerciale aux pays en développement est un des domaines dans lesquels le partenariat solide entre l'ITC et la CNUCED contribue au développement inclusif durable.

Forum mondial de l'investissement (WIF)

Doha, avril

La Directrice exécutive de l'ITC a assisté au WIF qui s'est tenu dans le cadre de la CNUCED XIII : en tant qu'intervenante lors de la table ronde sur le thème "Créer un environnement institutionnel propice à l'accroissement de l'investissement étranger et à un développement durable", elle a décrit les efforts de l'ITC pour intégrer la politique commerciale aux cadres de développement nationaux et pour instaurer un dialogue public-privé effectif a n de faciliter l'intégration des politiques de développement des entreprises aux stratégies nationales d'exportation.

Forum annuel des investissements

Dubaï, mai

La réunion, organisée par le Gouvernement des Émirats arabes unis, a constitué une plate-forme d'échange mondial sur les dernières tendances en matière de politiques d'investissement étranger et d'investissement étranger direct (IED), en mettant tout particulièrement l'accent sur les pays en développement. L'ITC a signé un mémorandum d'entente avec Strategic Marketing and Exhibitions, Dubaï, dans le but d'instaurer un partenariat institutionnel avec le Forum annuel des investissements. La Directrice exécutive a représenté l'ITC à la réunion-débat ministérielle d'ouverture consacrée au rôle de l'IED dans l'économie mondiale; en tant que co-présidente de Tables rondes ministérielles de réseautage; et en tant que modératrice d'une séance consacrée à la coopération et à l'intégration économiques dans la région des Amériques et des Caraïbes.

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AVANCÉES INSTITUTIONNELLES

RAPPORT ANNUEL 2012 77

Forum économique mondial sur l'Afrique

Addis-Abeba, mai

La Directrice exécutive de l'ITC a été invitée à plusieurs séances consacrées à la question de savoir comment abaisser ef cacement les obstacles à l'investissement étranger et intérieur. Elle a donné une vue d'ensemble des domaines ouverts à l'investissement et des principaux obstacles à l'investissement sur le continent, en particulier en Afrique subsaharienne. Elle a relevé l'important fossé entre la perception et la réalité, a expliqué en quoi il pouvait avoir une incidence sur la con ance des investisseurs et comment y remédier. Elle a aussi exposé une stratégie visant à accroître le contenu de main-d'œuvre et la durabilité de la croissance de l'Afrique.

Table ronde à l'intention des PMA sur les meilleures pratiques pour l'accession à l'OMC

Beijing, mai/juin

Pendant la table ronde sur l'accession à l'OMC, la Directrice exécutive de l'ITC a souligné l'importance de l'appui du secteur privé pour le succès des négociations d'accession à l'OMC. Elle a présenté la stratégie d'assistance technique de l'ITC qui consiste à appuyer les gouvernements des pays en accession pour susciter la con ance des parties prenantes dans leur candidature à l'accession à l'OMC.

Rio+20

Rio de Janeiro, juin

Dans le cadre de la conférence Rio+20, l'ITC a expliqué en quoi consistaient les débouchés liés au commerce vert pour les pays en développement et a présenté les modèles d'activité de nature à favoriser la durabilité et l'inclusivité. Le Programme commerce, changement climatique et environnement de l'ITC, le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et le Centre international de commerce et de développement durable (CICDD) ont organisé conjointement l'événement intitulé "Économie verte et commerce : évaluer les risques et les possibilités", suivi d'une journée entière de discussions entre les parties prenantes sur "Les débouchés commerciaux liés à la transition vers l'économie verte." En partenariat avec le PNUE et le CICDD, l'ITC a préparé neuf documents d'information couvrant différents aspects du commerce et de l'environnement, dont l'agriculture, les biens et services environnementaux et les normes en matière de durabilité. Dans le cadre du Forum sur la durabilité des entreprises du Pacte mondial des Nations Unies, le Programme communautés pauvres et commerce de l'ITC a organisé une séance consacrée aux "Bons modèles économiques pour un avenir pérenne". Il a pour cela utilisé l'Initiative de mode éthique pour démontrer qu'il était possible d'intégrer les communautés marginalisées. L'ITC et ses partenaires ont lancé un Comité consultatif international chargé de passer en revue les plans d'activité de petites entreprises pour instaurer des partenariats équitables, verts et béné ques pour les communautés pauvres.

Conférence annuelle du GTAP

Genève, juin

Pendant la conférence de trois jours du Global Trade Analysis Project (GTAP) sur "Les nouveaux dé s du commerce mondial et du développement durable", la Directrice exécutive a exhorté les analystes spécialisés en politique commerciale à envisager le commerce et le développement sous l'angle des entreprises et à trouver le moyen de tenir compte des MNT dans leurs travaux de recherche. Mondher Mimouni, Chef de la section de recherche et d'analyse de marché à l'ITC, s'est vu décerner une bourse de recherche GTAP pour sa contribution remarquable à la base de données GTAP via Market Access Map.

Forum mondial pour le développement des exportations

Jakarta, octobre

Voir l'étude de cas en page 22.

Conférence mondiale et Prix du réseau des OPC

Kuala Lumpur, octobre

Voir l'étude de cas en page 23.

Sommet du B20 sur la promotion du commerce et de l'investissement (TIP)

Mexico, novembre

La directrice exécutive de l'ITC, de même que des OPC et des agences de promotion de l'investissement de 18 des pays du G20, ont assisté au premier Sommet du B20 sur la promotion du commerce et de l'investissement. Elle a, à cette occasion, insisté sur l'importance des questions de genre, du partage de l'information et des meilleures pratiques pour faire face au nouveau paradigme de l'économie mondiale. En tant qu'agence d'appui clé du sommet, l'ITC a fait des suggestions substantielles sur la manière dont le G20 et les institutions internationales d'appui pourraient renforcer les synergies entre la promotion du commerce et de l'investissement. L'ITC a aussi expliqué en quoi son Programme de benchmarking pouvait aider les OPC à revoir leurs pratiques et processus pour plus d'ef cacité et des retombées plus importantes.

Exposition et Forum des femmes commerçantes

commerçantes

Mexico, novembre

Voir l'étude de cas en pages 24-25.

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Le processus d'élaboration de la prochaine génération de programmes d'envergure avance à présent rapidement [...] nous avons lancé une stratégie de collecte de fonds destinée à faire fond sur le soutien des donateurs traditionnels et à en trouver de nouveaux, y compris des fondations et des sociétés dont les objectifs sont alignés sur les OMD et le programme Des exportations pour un développement durable de l'ITC.

Patricia Francis, Avant-propos

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APPENDICES

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80 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

AppendiceAPPENDICES

APPENDICE I

COOPÉRATION TECHNIQUE DE L’ITC PAR RÉGION ET PRIORITÉ STRATÉGIQUE

OBJECTIFS STRATÉGIQUES

INTITULÉ BU

DG

ET

20

12

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INS

TITU

TIO

NN

ELL

E

Afrique subsaharienne

PACT II 3 000 2 668 89%

Côte d’Ivoire : Renforcement institutionnel de la politique économique et facilitation de l’intégration régionale et mondiale

1 000 1 366 137%

Éthiopie : Encourager les entreprises à appuyer le processus d’accession à l’OMC

191 109 57%

Facilitation des échanges : Faciliter les exportations des commerçantes informelles transfrontières, des micro-entreprises et des PME de la CAE et du Sud-Soudan

384 358 93%

Zambie : Accès au nancement pour les PME de l’agroalimentaire

75 95 127%

Programme conjoint des Nations Unies pour l’emploi vert dans le secteur de la construction et du bâtiment en Zambie : Amélioration de l’accès au nancement pour les micro-entreprises et les PME exportatrices et prêtes à exporter

55 36 65%

Autonomisation du réseau du secteur privé africain pour renforcer la compétitivité internationale des PME

62 30 49%

OMPI/ITC : Création de marques et instruments de création de valeur

130 58 44%

Appui à l’intégration commerciale régionale de la CAE 575 62 8%

Gambie : Compétitivité sectorielle et diversi cation des exportations

737 534 72%

Conception de projets : Lesotho – Productivité horticole et développement du commerce

22 22 98%

Conception de projets : Comores – Proposition de projet axé sur l’amélioration de la compétitivité des secteurs des épices et des huiles essentielles

52 24 46%

Programme axé sur la chaîne d’approvisionnement et la logistique au sein de la SADC – Malawi, Mozambique, Afrique du Sud

314 317 100%

République-Unie de Tanzanie : Intégration des chaînes de valeur et d’approvisionnement horticoles dans le secteur du tourisme (PNUAD)

387 170 44%

Conception de projets : Consolidation des producteurs de manioc pour améliorer la sécurité alimentaire, l’accès aux marchés et les revenus

28 26 93%

Conception de projets : Du coton au vêtement – renforcement des capacités et des échanges en Afrique grâce au savoir-faire turc

35 16 46%

NTF II : Pour une compétitivité à l’exportation durable dans le secteur des fruits au Kenya

300 303 97%

Page 83: RAPPORT ANNUEL 2012 -  · PDF filedu nouveau projet de Plan stratégique de ... UE Union européenne ... l’expansion rapide de la classe moyenne créant une

RAPPORT ANNUEL 2012 81

AppendiceAPPENDICES

OBJECTIFS STRATÉGIQUES

INTITULÉ BU

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NTF II : Amélioration de la compétitivité à l’exportation dans les secteurs du thé rooibos et des composants automobiles en Afrique du Sud

300 305 101%

NTF II : Amélioration de la compétitivité à l’exportation dans le secteur des mangues de la région de Niayes au Sénégal 534 536 100%

NTF II : Pour une compétitivité durable à l’exportation dans le secteur du café en Ouganda 784 721 92%

Fonds pour l’application des normes et le développement du commerce, Nigéria : Renforcement des capacités SPS pour l’exportation de graines de sésame et de beurre de karité

30 32 106%

Renforcement de la chaîne de valeur à l’exportation de l’ananas dans des pays d’Afrique de l’Ouest choisis 160 125 78%

Afrique de l’Ouest : Création de liens durables avec les marchés d’exportation et une chaîne d’approvisionnement pour la mode éthique et les produits d’art de vivre (Mode éthique)

1 167 1 752 107%

Afrique : Amélioration des béné ces économiques revenant aux femmes dans la lière café (Femmes et commerce) 267 295 111%

Conception de projets : Cambodge – Formation à l’analyse de marché et conception de projets 44 42 97%

Fidji : Renforcement des capacités et des services dans le secteur de l’agroalimentaire 500 302 60%

Pakistan : Aide à l’élaboration et à la mise en œuvre de la politique commerciale et de la réforme réglementaire pour améliorer les débouchés à l’exportation

359 277 77%

Samoa et Vanuatu : Encourager les entreprises à appuyer le processus d’accession à l’OMC 155 122 79%

République démocratique populaire lao : Encourager les entreprises à appuyer le processus d’accession à l’OMC 164 134 82%

NTF II Bangladesh 796 865 109%

Chine : Formation des ressources humaines locales et des décideurs politiques à l’analyse de marché, à l’innocuité des aliments et à la promotion du commerce

29 29 97%

Conception de projets : Fidji – Appui au secteur horticole 10 9 90%

Conception de projets : Népal – Valorisation du secteur du pashmina et appui au commerce 18 15 82%

Extension du Programme de conseillers commerciaux agréés (CTAP) 124 123 99%

Cambodge : Projet II en faveur de la lière soie 44 86 194%

Cambodge : Programme de diversi cation et d’expansion des exportations I : Soie de grande valeur 40 36 90%

République démocratique populaire lao : Amélioration du tourisme durable, de la production propre et des capacités d’exportation

334 330 99%

Viet Nam : Amélioration des revenus et des possibilités d’emploi pour les pauvres des zones rurales par la production verte (Unité d’action des Nations Unies)

600 409 68%

Asie du Sud-Est : Sensibilisation aux enjeux de la faune sauvage pour garantir la durabilité des chaînes d’approvisionnement

55 53 97%

Page 84: RAPPORT ANNUEL 2012 -  · PDF filedu nouveau projet de Plan stratégique de ... UE Union européenne ... l’expansion rapide de la classe moyenne créant une

82 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

AppendiceAPPENDICES

OBJECTIFS STRATÉGIQUES

INTITULÉ BU

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Amérique latine et Caraïbes

Conception de projets : Modernisation des services d’information commerciale pour les exportateurs de Sainte-Lucie

24 24 97%

Conception de projets : Aménagement d’un environnement juridique aux affaires en Haïti

42 9 22%

Promotion des industries créatives du CARIFORUM 50 19 38%

Autonomisation des entreprises péruviennes appartenant à des femmes dans le secteur de l’alpaga pour leur permettre de pénétrer le marché des États-Unis

288 283 98%

APEX Brésil : Formation au commerce extérieur 22 22 102%

Conception de projets : Renforcement institutionnel du Ministère du commerce et de l’industrie en Haïti

57 29 51%

Conception de projets : Appui aux institutions à vocation commerciale et aux entreprises cubaines

57 53 93%

Pérou : Permettre aux IAC du couloir septentrional du Pérou de répondre aux besoins des exportateurs

750 515 69%

Autonomisation des entreprises mexicaines appartenant à des femmes dans le secteur des bijoux en argent et des perles pour leur permettre de pénétrer le marché des États-Unis

359 329 92%

Programme en faveur des communautés pauvres et du commerce (PCTP) : volet haïtien

182 160 88%

Bureau régional de l’ITC pour l’Amérique latine et les Caraïbes à Mexique

97 75 77%

États arabes

Palestine : Renforcement des capacités de promotion du commerce pour le développement des exportations

801 697 87%

Palestine : Appui à l’élaboration d’une stratégie d’exportation 117 103 88%

Conception de projets : Afrique du Nord : Projet de développement de chaînes de valeur sectorielles

48 33 67%

Soudan : Renforcement des capacités du Centre d’information commerciale, Ministère du commerce extérieur (phase préparatoire I)

10 11 101%

Koweit : Amélioration de la compétitivité internationale des producteurs de denrées alimentaires et de boissons

186 125 66%

EnACT : Algérie, Égypte, Jordanie, Maroc, Tunisie 2 138 2 146 100%

Tunisie : Amélioration des capacités d’exportation des producteurs tunisiens

57 57 100%

Tunisie : Renforcement de l’approche fondée sur la chaîne de valeur textile (phase initiale)

90 50 56%

Conception de projets : Préparation du Programme pour l’emploi durable par le développement des exportations (SSED)

35 35 100%

Europe de l’Est et Asie centrale

Albanie : Fonds pour la cohérence "Unité d’action des Nations Unies" 30 28 92%

Tadjikistan : Mise en œuvre des dispositions de l’OMC et sensibilisation des milieux d’affaires à l’accession à l’OMC (deuxième volet)

200 214 107%

Tadjikistan : Négociations d’accession à l’OMC – conseils politiques et renforcement des capacités (premier volet) 238 183 77%

Page 85: RAPPORT ANNUEL 2012 -  · PDF filedu nouveau projet de Plan stratégique de ... UE Union européenne ... l’expansion rapide de la classe moyenne créant une

RAPPORT ANNUEL 2012 83

AppendiceAPPENDICES

OBJECTIFS STRATÉGIQUES

INTITULÉ BU

DG

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Communauté des États indépendants (CEI) : Préparation d’un document d’orientation pour une assistance adaptée de l’ITC à des pays choisis

89 78 88%

Kirghizistan : Amélioration de la compétitivité à l’exportation du secteur du textile et des vêtements et amélioration des infrastructures de gestion de la qualité

464 368 79%

Tadjikistan : Amélioration de la compétitivité à l’exportation du secteur du textile et des vêtements et amélioration des infrastructures de gestion de la qualité

572 583 102%

Régions multiples

Programme d’élaboration de stratégies à l’exportation et de gestion 1 240 1 168 94%

PMA : Sensibiliser les entreprises aux premières étapes du processus d’accession à l’OMC et les encourager à le soutenir 232 215 93%

Programme d’intégration régionale et d’accords de partenariat économique 476 287 60%

Conception de projets : appui aux PMA au titre du CIR 110 31 28%

Projet OIF/ITC : Expansion du commerce intra- et interrégional entre les États membres de la CEMAC, de l’UEMOA et les pays francophones du Mékong 2011

187 180 96%

DCP : Partenariat et coordination 150 134 90%

NTF II : Programme du Fonds d’affectation spéciale des Pays-Bas 700 744 106%

Conception de projets : Tirer parti des résultats du Programme Tous ACP relatif aux produits de base agricoles (AAACP) 45 45 100%

Déploiement du Programme de représentation commerciale à l’extérieur (FTR) 89 90 101%

Programme relatif aux dirigeants commerciaux 225 146 65%

Les femmes et le commerce : renforcement des capacités pour faire face aux contraintes sexospéci ques 771 749 97%

Programme commerce et environnement (T&E) 993 76%

Programme en faveur des communautés pauvres et du commerce (PCTP) 1 637 1 752 107%

Biens publics mondiaux

Fonds de roulement pour l’environnement des affaires 12 13 109%

Programme commerce en faveur du développement durable (T4SD) 1 722 1 366 79%

Contrats commerciaux type et matériel de formation à l’intention des PME via les IAC 60 57 95%

Conception de projets : Renforcement des capacités organisationnelles et contractuelles des organisations de petits producteurs tournées vers le marché et des coopératives de l’agroalimentaire

47 48 103%

MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce 1 165 788 68%

Market Access Map : Application offrant aux utilisateurs de pays à faible revenu un libre accès aux informations sur le marché 392 377 96%

Fonds renouvelable pour l’analyse et l’étude de marchés 388 424 109%

Page 86: RAPPORT ANNUEL 2012 -  · PDF filedu nouveau projet de Plan stratégique de ... UE Union européenne ... l’expansion rapide de la classe moyenne créant une

84 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

AppendiceAPPENDICES

OBJECTIFS STRATÉGIQUES

INTITULÉ BU

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Série de séminaires de l’ITC 15 15 100%

DMD : Coordination et innovation 156 125 80%

Fonds renouvelable pour la compétitivité sectorielle 59 61 104%

Fonds renouvelable pour les services d’information commerciale 35 30 85%

Forum mondial pour le développement des exportations 2012 – SECO 70 58 83%

Événements 800 711 89%

Programme Secteur privé et politique commerciale (BTP) 315 242 77%

Conférence mondiale et Prix du réseau des OPC 2012 415 273 66%

Dispositif d’évaluation comparative des IAC 568 481 85%

Modules de renforcement des capacités des IAC 114 79 69%

Meet in Africa (Rendez-vous en Afrique) 10 17 168%

Conseiller en chaîne de valeur à l’exportation 186 168 90%

Formation et certi cation professionnelle en gestion de la chaîne d’approvisionnement (MLS-SCM) 600 352 59%

Fonds renouvelable MLS-SCM 209 263 85%

Fonds renouvelable Section compétitivité des entreprises 57 40 70%

Partenariat avec Fairtrade Labelling Organizations 21 19 90%

Les femmes et le commerce : Amélioration de la parité à l’ITC 20 27 137%

Appui juridique et aux programmes pour la mise en œuvre des projets 360 313 87%

Renforcement organisationnel de l’ITC 420 461 110%

Politiques et projets relatifs aux ressources humaines 315 275 87%

TI&S et apprentissage électronique 19 17 91%

Mise en œuvre de la stratégie TI&S 1 035 929 90%

Appui aux communications pour les projets nancés par des ressources extrabudgétaires 349 385 110%

Mise en œuvre de l’outil de TAO 20 19 94%

Évaluation 212 201 95%

GAR 462 215 47%

Note : Les projets dont les dépenses sont inférieures à $E.-U. 3 000 ne sont pas inclus Fusionnés : PACT II, SADC, EnACT, T4SD, MNT, évaluation, IPSAS, OIFSupprimés : Experts associés, effectifs

Page 87: RAPPORT ANNUEL 2012 -  · PDF filedu nouveau projet de Plan stratégique de ... UE Union européenne ... l’expansion rapide de la classe moyenne créant une

RAPPORT ANNUEL 2012 85

AppendiceAPPENDICES

APPENDICE II

PROJETS DE COOPÉRATION TECHNIQUE DE L’ITC PAR PAYS ET PORTÉE

PAYS/RÉGIONPROGRAMMES MONDIAUX ET RÉGIONAUXPROJETS PAR PAYS

MONDE Programme BTP

Appui aux communications pour les projets nancés par des ressources extrabudgétaires

Postes essentiels DBIS

Postes essentiels DCP

Postes non essentiels DCP

Partenariat et coordination DCP

Postes essentielles DMD

Postes non essentiels DMD

Coordination et innovation DMD

DPS/Section des services des technologies de l’information : Personnel essentiel, de base et de projet du Fonds d’affectation spéciale de l’ITC

DPS/Section des services des technologies de l’information : Mise en œuvre de la stratégie de TI du Fonds d’affectation spéciale de l’ITC

Évaluation II

Événements

Système mondial d’information pour les marchés biologiques et les données relatives à la production

Politiques et projets relatifs aux ressources humaines

TI&S et apprentissage électronique

Enquête menée auprès des clients de l’ITC

Système de l’ITC pour la gestion de la relation client

Appui juridique et aux programmes pour la mise en œuvre des projets

Market Access Map : Application offrant aux utilisateurs de pays à faible revenu un libre accès aux informations sur le marché

Service de nouvelles sur les marchés

PACT II – COMESA

PACT II – CEEAC

PACT II – CEDEAO

Conception de projets : Tirer parti des résultats du programme AAACP

Programme d’intégration régionale et d’accords de partenariat économique

GAR

Formation et certi cation professionnelle en gestion de la chaîne d’approvisionnement (MLS-SCM)

T4SD Programme de renforcement des capacités des petits négociants

T4SD

Dispositif d’évaluation comparative des IAC

Modules de renforcement des capacités des IAC

OMPI/ITC : Création de marques et instruments de création de valeur

Les femmes et le commerce : renforcement des capacités pour faire face aux contraintes sexospéci ques

Les femmes et le commerce : personnel essentiel

Les femmes et le commerce : amélioration de la parité à l’ITC

Conférence mondiale et Prix du réseau des OPC

Page 88: RAPPORT ANNUEL 2012 -  · PDF filedu nouveau projet de Plan stratégique de ... UE Union européenne ... l’expansion rapide de la classe moyenne créant une

86 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

AppendiceAPPENDICES

PAYS/RÉGIONPROGRAMMES MONDIAUX ET RÉGIONAUXPROJETS PAR PAYS

AFRIQUE DU SUD ACCES! II

MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce

NTF II : Amélioration de la compétitivité à l’exportation dans les secteurs du thé rooibos et des composants automobiles en Afrique du Sud

Programme axé sur la chaîne d’approvisionnement et la logistique au sein de la SADC – Afrique du Sud

ALBANIE Fonds pour la cohérence "Unité d’action des Nations Unies"

ALGÉRIE Conception de projets : Contrats commerciaux type et matériel de formation à l’intention des PME via les IAC

EnACT

ANGOLA PACT II – CEEAC

ANTIGUA-ET-BARBUDA Bureau régional de l’ITC pour l’Amérique latine et les Caraïbes du Mexique (OLAC)

Atelier régional sur l’information commerciale

Évaluation comparative des IAC : Caribbean Export

BAHAMAS OLAC Bureau régional du Mexique

BANGLADESH Déploiement FTR

T4SD

NTF II

BARBADE OLAC Bureau régional du Mexique

Atelier régional sur l’information commerciale

Évaluation comparative des IAC : Caribbean Export

BÉLARUS CEI : Préparation d’un document d’orientation de l’assistance de l’ITC à des pays choisis

BELIZE OLAC Bureau régional du Mexique

Atelier régional sur l’information commerciale

Évaluation comparative des IAC : Caribbean Export

BÉNIN Conseils aux entreprises pour les femmes entrepreneurs d’Afrique (ACCES! II)

Projet OIF/ITC : Expansion du commerce intra- et interrégional entre les États membres de la CEMAC, de l’UEMOA et les pays francophones du Mékong 2011

PACT II – CEDEAO

Conception de projets : Renforcement des capacités organisationnelles et contractuelles des organisations de petits producteurs tournées vers le marché et des coopératives de l’agroalimentaire

Renforcement de la chaîne de valeur à l’exportation de l’ananas dans des pays d’Afrique de l’Ouest choisis

BHOUTAN Déploiement FTR

BOLIVIE (ÉTAT PLURINATIONAL DE)

T4SD

BRÉSIL T4SD

BURKINA FASO ACCES! II

Projet OIF/ITC : Expansion du commerce intra- et interrégional entre les États membres de la CEMAC, de l’UEMOA et les pays francophones du Mékong 2011

PACT II – CEDEAO

Page 89: RAPPORT ANNUEL 2012 -  · PDF filedu nouveau projet de Plan stratégique de ... UE Union européenne ... l’expansion rapide de la classe moyenne créant une

RAPPORT ANNUEL 2012 87

AppendiceAPPENDICES

PAYS/RÉGIONPROGRAMMES MONDIAUX ET RÉGIONAUXPROJETS PAR PAYS

BURUNDI Afrique : Amélioration des béné ces économiques revenant aux femmes dans la lière café (Femmes et commerce)

PACT II – COMESA

PACT II – CEEAC

Facilitation des échanges : Faciliter les exportations des commerçantes informelles transfrontières, des micro-entreprises et des PME de la CAE et du Sud-Soudan

Faciliter les exportations des commerçantes informelles transfrontières, des micro-entreprises et des PME de la CAE et du Sud-Soudan

CAMBODGE MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce

Projet OIF/ITC : Expansion du commerce intra- et interrégional entre les États membres de la CEMAC, de l’UEMOA et les pays francophones du Mékong 2011

Programme de diversi cation et d’expansion des exportations I : Soie de grande valeur

Conception de projets : Cambodge – Formation à l’analyse de marché et conception de projets

Projet II en faveur de la lière soie

CAMEROUN ACCES! II

Projet OIF/ITC : Expansion du commerce intra- et interrégional entre les États membres de la CEMAC, de l’UEMOA et les pays francophones du Mékong 2011

PACT II – CEEAC

CAP VERT PACT II – CEDEAO

Amélioration des capacités productives du Cap Vert (Unité d’action des Nations Unies)

CHINE Extension CTAP

Formation des ressources humaines locales et des décideurs politiques à l’analyse de marché, à l’innocuité des aliments et à la promotion du commerce

COMORES PACT II – COMESA

Conception de projets : Comores – Proposition de projet axé sur l’amélioration de la compétitivité des secteurs des épices et des huiles essentielles

CONGO ACCES! II

Projet OIF/ITC : Expansion du commerce intra- et interrégional entre les États membres de la CEMAC, de l’UEMOA et les pays francophones du Mékong 2011

PACT II – CEEAC

COSTA RICA OLAC Bureau régional du Mexique

COLOMBIE Atelier régional sur l’information commerciale

T4SD

CÔTE D’IVOIRE MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce

Projet OIF/ITC : Expansion du commerce intra- et interrégional entre les États membres de la CEMAC, de l’UEMOA et les pays francophones du Mékong 2011

PACT II – CEDEAO

T4SD

Renforcement institutionnel de la politique économique et facilitation de l’intégration régionale et mondiale

CUBA OLAC Bureau régional du Mexique

Conception de projets : Appui aux institutions à vocation commerciale et aux entreprises cubaines

DJIBOUTI PACT II – COMESA

Programme d’élaboration et de gestion de stratégies à l’exportation

DOMINIQUE Programme d’élaboration et de gestion de stratégies à l’exportation

OLAC Bureau régional du Mexique

Atelier régional sur l’information commerciale

Évaluation comparative des IAC : Caribbean Export

Page 90: RAPPORT ANNUEL 2012 -  · PDF filedu nouveau projet de Plan stratégique de ... UE Union européenne ... l’expansion rapide de la classe moyenne créant une

88 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

AppendiceAPPENDICES

PAYS/RÉGIONPROGRAMMES MONDIAUX ET RÉGIONAUXPROJETS PAR PAYS

ÉGYPTE MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce

PACT II – COMESA

Conception de projets : Contrats commerciaux type et matériel de formation à l’intention des PME via les IAC

Conception de projets : Développement de chaînes de valeur sectorielles d’Afrique du Nord

Conception de projets : Préparation du Programme SEED

EnACT

EL SALVADOR OLAC Bureau régional du Mexique

Évaluation comparative des IAC : PROESA (Agence de promotion des exportations et de l’investissement d’El Salvador)

T4SD

ÉQUATEUR T4SD

ÉRYTHRÉE PACT II – COMESA

ÉTHIOPIE ACCES! II

Afrique : Amélioration des béné ces économiques revenant aux femmes dans la lière café (Femmes et commerce)

PMA : Sensibiliser les entreprises aux premières étapes du processus d’accession à l’OMC et les encourager à le soutenir

PACT II – COMESA

Conception de projets : Du coton au vêtement : Renforcement des capacités et des échanges en Afrique grâce au savoir-faire turc

Projet relatif à la qualité du café éthiopien

Encourager les entreprises à appuyer le processus d’accession à l’OMC

FÉDÉRATION DE RUSSIE

CEI : Préparation d’un document d’orientation de l’assistance de l’ITC à des pays choisis

BTP

FIDJI Renforcement des capacités et des services dans le secteur de l’agroalimentaire

Conception de projets : Fidji – appui au secteur horticole

GABON Projet OIF/ITC : Expansion du commerce intra- et interrégional entre les États membres de la CEMAC, de l’UEMOA et les pays francophones du Mékong 2011

PACT II – CEEAC

GAMBIE PACT II – CEDEAO

Compétitivité sectorielle et diversi cation des exportations

GHANA ACCES! II

Création de liens durables avec les marchés d’exportation et une chaîne d’approvisionnement pour la mode éthique et les produits d’art de vivre (Initiative de mode éthique)

Programme d’élaboration et de gestion de stratégies à l’exportation

PACT II – CEDEAO

PCTP

T4SD

Projet pilote chaîne d’approvisionnement de la mode

GRENADE OLAC Bureau régional du Mexique

Atelier régional sur l’information commerciale

Évaluation comparative des IAC : Caribbean Export

GUATEMALA OLAC Bureau régional du Mexique

T4SD

Page 91: RAPPORT ANNUEL 2012 -  · PDF filedu nouveau projet de Plan stratégique de ... UE Union européenne ... l’expansion rapide de la classe moyenne créant une

RAPPORT ANNUEL 2012 89

AppendiceAPPENDICES

PAYS/RÉGIONPROGRAMMES MONDIAUX ET RÉGIONAUXPROJETS PAR PAYS

GUINÉE MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce

PACT II – CEDEAO

GUINÉE-BISSAU Projet OIF/ITC : Expansion du commerce intra- et interrégional entre les États membres de la CEMAC, de l’UEMOA et les pays francophones du Mékong 2011

PACT II – CEDEAO

GUINÉE ÉQUATORIALE Projet OIF/ITC : Expansion du commerce intra- et interrégional entre les États membres de la CEMAC, de l’UEMOA et les pays francophones du Mékong 2011

PACT II – CEEAC

GUYANA OLAC Bureau régional du Mexique

Évaluation comparative des IAC : Caribbean Export

HAÏTI OLAC Bureau régional du Mexique

PCTP

PCTP : Volet Haïti

Conception de projets : Aménagement d’un environnement juridique aux affaires en Haïti

Conception de projets : Renforcement institutionnel du Ministère du commerce et de l’industrie d’Haïti

HONDURAS OLAC Bureau régional du Mexique

T4SD

INDE T4SD

INDONÉSIE MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce

Asie du Sud-Est : Sensibilisation aux enjeux de la faune sauvage pour garantir la durabilité des chaînes d’approvisionnement

JAMAÏQUE MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce

OLAC Bureau régional du Mexique

Atelier régional sur l’information commerciale

Évaluation comparative des IAC : Caribbean Export

JORDANIE Programme d’élaboration et de gestion de stratégies à l’exportation

EnACT

KAZAKHSTAN BTP

CEI : Préparation d’un document d’orientation de l’assistance de l’ITC à des pays choisis

MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce

Dispositif d’évaluation comparative des IAC

KENYA Les femmes et le commerce : Amélioration des béné ces économiques revenant aux femmes dans la lière café

ACCES! II

Programme d’élaboration et de gestion de stratégies à l’exportation

MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce

PACT II – COMESA

PCTP

Conception de projets : Renforcement des capacités organisationnelles et contractuelles des organisations de petits producteurs tournées vers le marché et des coopératives de l’agroalimentaire

Page 92: RAPPORT ANNUEL 2012 -  · PDF filedu nouveau projet de Plan stratégique de ... UE Union européenne ... l’expansion rapide de la classe moyenne créant une

90 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

AppendiceAPPENDICES

PAYS/RÉGIONPROGRAMMES MONDIAUX ET RÉGIONAUXPROJETS PAR PAYS

KENYA (suite)

Appui à l’intégration commerciale régionale de la CAE

Programme commerce et environnement

Facilitation des échanges : Faciliter les exportations des commerçantes informelles transfrontières, des micro-entreprises et des PME de la CAE et du Sud-Soudan

T4SD

Afrique de l’Est : Création d’installations de production à Nairobi pour Ethical Fashion Africa (Ethical Fashion Institute)

NTF II : Pour une compétitivité à l’exportation durable dans le secteur des fruits au Kenya

MADAGASCAR MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce

PACT II – COMESA

Amélioration de l’encadrement juridique pour le commerce international

MALAISIE Déploiement FTR

Asie du Sud-Est : Sensibilisation aux enjeux de la faune sauvage pour garantir la durabilité des chaînes d’approvisionnement

Informations commerciales Globinmed sur la médecine complémentaire et traditionnelle

Renforcement du département formation de la Trade Development Corporation (MATRADE)

MALAWI MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce

PACT II – COMESA

Conception de projets : Du coton au vêtement – renforcement des capacités et des échanges en Afrique grâce au savoir-faire turc

Conception de projets : Renforcement des capacités organisationnelles et contractuelles des organisations de petits producteurs tournées vers le marché et des coopératives de l’agroalimentaire

Amélioration des liens commerciaux entre producteurs et acheteurs autour de Lilongwe (SADC)

MALI ACCES! II

Projet OIF/ITC : Expansion du commerce intra- et interrégional entre les États membres de la CEMAC, de l’UEMOA et les pays francophones du Mékong 2011

PACT II – CEDEAO

MAROC MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce

Conception de projets : Contrats commerciaux type et matériel de formation à l’intention des PME via les IAC

Conception de projets : Développement de chaînes de valeur sectorielles d’Afrique du Nord

EnACT

MAURICE MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce

PACT II – COMESA

MEXIQUE OLAC Bureau régional du Mexique

Femmes et commerce

T4SD

Autonomisation des entreprises mexicaines appartenant à des femmes dans le secteur des bijoux en argent et des perles pour leur permettre de pénétrer le marché des États-Unis

MONGOLIE Les femmes et le commerce : renforcement des capacités pour faire face aux contraintes sexospéci ques

MOZAMBIQUE ACCES! II

Conception de projets : Du coton au vêtement – renforcement des capacités et des échanges en Afrique grâce au savoir-faire turc

Programme d’appui à l’environnement d’affaires et de facilitation des échanges : Renforcement d’IPEX

Renforcement des capacités pour l’élaboration et la gestion ef caces de la politique commerciale

Amélioration des capacités de la chaîne d’approvisionnement des producteurs de fruits et légumes frais (SADC)

Page 93: RAPPORT ANNUEL 2012 -  · PDF filedu nouveau projet de Plan stratégique de ... UE Union européenne ... l’expansion rapide de la classe moyenne créant une

RAPPORT ANNUEL 2012 91

AppendiceAPPENDICES

PAYS/RÉGIONPROGRAMMES MONDIAUX ET RÉGIONAUXPROJETS PAR PAYS

MOZAMBIQUE (suite)

Renforcement d’INATUR : Formation en calibrage à l’intention des agents touristiques, création de visites communautaires et formation de guides

Renforcement des industries créatives et culturelles et politiques inclusives (Unité d’action des Nations Unies)

NAMIBIE Programme relatif aux dirigeants commerciaux

NÉPAL Conception de projets : Népal – Valorisation du secteur du pashmina et appui au commerce

NICARAGUA OLAC Bureau régional du Mexique

T4SD

NIGER Projet OIF/ITC : Expansion du commerce intra- et interrégional entre les États membres de la CEMAC, de l’UEMOA et les pays francophones du Mékong 2011

PACT II – CEDEAO

NIGÉRIA ACCES! II

Fonds pour l’application des normes et le développement du commerce, Nigéria – Renforcement des capacités SPS pour l’exportation de graines de sésame et de beurre de karité

OMAN Étude de faisabilité du Centre pour la promotion des investissements et le développement des exportations (OCIPED)

OUGANDA Afrique : Amélioration des béné ces économiques revenant aux femmes dans la lière café (Femmes et commerce)

ACCES! II

PACT II – COMESA

PCTP

Conception de projets : Du coton au vêtement – renforcement des capacités et des échanges en Afrique grâce au savoir-faire turc

Conception de projets : Renforcement des capacités organisationnelles et contractuelles des organisations de petits producteurs tournées vers le marché et des coopératives de l’agroalimentaire

Appui à l’intégration commerciale régionale de la CAE

Facilitation des échanges : Faciliter les exportations des commerçantes informelles transfrontières, des micro-entreprises et des PME de la CAE et du Sud-Soudan

Programme relatif aux dirigeants commerciaux

NTF II : Pour une compétitivité durable à l’exportation dans le secteur du café en Ouganda

Conception de projets : Tourisme inclusif en Ouganda – développement du commerce pour les micro-entreprises de la chaîne de valeur du tourisme

PAKISTAN Évaluation comparative des IAC :

Aide à l’élaboration et à la mise en œuvre de la politique commerciale et de la réforme réglementaire pour améliorer les débouchés à l’exportation

PALESTINE MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce

PACT II – CEDEAO

Renforcement des capacités de promotion du commerce pour le développement des exportations

Appui à l’élaboration d’une stratégie d’exportation

PÉROU MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce

Femmes et commerce

Renforcement de la compétitivité à l’exportation des femmes entrepreneurs dans le secteur du textile et des vêtements à Arequipa

T&E

T4SD

Autonomisation des entreprises péruviennes appartenant à des femmes dans le secteur de l’alpaga pour leur permettre de pénétrer le marché des États-Unis

Permettre aux IAC du couloir septentrional du Pérou de répondre aux besoins des exportateurs

Page 94: RAPPORT ANNUEL 2012 -  · PDF filedu nouveau projet de Plan stratégique de ... UE Union européenne ... l’expansion rapide de la classe moyenne créant une

92 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

AppendiceAPPENDICES

PAYS/RÉGIONPROGRAMMES MONDIAUX ET RÉGIONAUXPROJETS PAR PAYS

PHILIPPINES Déploiement FTR

T4SD

RÉPUBLIQUE ARABE SYRIENNE

Évaluation des besoins liés aux débouchés du tourisme inclusif dans la région d’al-Ghab

RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

Projet OIF/ITC : Expansion du commerce intra- et interrégional entre les États membres de la CEMAC, de l’UEMOA et les pays francophones du Mékong 2011

PACT II – CEEAC

PACT II – CEEAC : Appui juridique pour les entreprises de l’Afrique occidentale et centrale

RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

ACCES! II

Projet OIF/ITC : Expansion du commerce intra- et interrégional entre les États membres de la CEMAC, de l’UEMOA et les pays francophones du Mékong 2011

PACT II – COMESA

PACT II – CEEAC

RÉPUBLIQUE DOMINICAINE

OLAC Bureau régional du Mexique

Atelier régional sur l’information commerciale

Évaluation comparative des IAC : Caribbean Export

RÉPUBLIQUE-UNIE DE TANZANIE

Afrique : Amélioration des béné ces économiques revenant aux femmes dans la lière café (Femmes et commerce)

ACCES! II

MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce

Conception de projets : Du coton au vêtement – renforcement des capacités et des échanges en Afrique grâce au savoir-faire turc

Conception de projets : Renforcement des capacités organisationnelles et contractuelles des organisations de petits producteurs tournées vers le marché et des coopératives de l’agroalimentaire

Appui à l’intégration commerciale régionale de la CAE

Facilitation des échanges : Faciliter les exportations des commerçantes informelles transfrontières, des micro-entreprises et des PME de la CAE et du Sud-Soudan

Intégration des chaînes de valeur et d’approvisionnement horticoles dans le secteur du tourisme (PNUAD)

Fonds pour l’application des normes et le développement du commerce : Appui au conseil de développement des exportations horticoles

OMPI/ITC : Création de marques et instruments de création de valeur

RWANDA Amélioration des béné ces économiques revenant aux femmes dans la lière café (Femmes et commerce)

ACCES! II

MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce

PACT II – COMESA

Appui à l’intégration commerciale régionale de la CAE

Facilitation des échanges : Faciliter les exportations des commerçantes informelles transfrontières, des micro-entreprises et des PME de la CAE et du Sud-Soudan

Programme de réduction de la pauvreté par l’exportation et le tourisme

SAINTE-LUCIE OLAC Bureau régional du Mexique

Atelier régional sur l’information commerciale

Évaluation comparative des IAC : Caribbean Export

Conception de projets : Modernisation des services d’information commerciale pour les exportateurs de Sainte-Lucie

SAINT-KITTS-ET-NEVIS OLAC Bureau régional du Mexique

Évaluation comparative des IAC : Caribbean Export

Page 95: RAPPORT ANNUEL 2012 -  · PDF filedu nouveau projet de Plan stratégique de ... UE Union européenne ... l’expansion rapide de la classe moyenne créant une

RAPPORT ANNUEL 2012 93

AppendiceAPPENDICES

PAYS/RÉGIONPROGRAMMES MONDIAUX ET RÉGIONAUXPROJETS PAR PAYS

SAINT-VINCENT-ET-LES-GRENADINES

OLAC Bureau régional du Mexique

Atelier régional sur l’information commerciale

Évaluation comparative des IAC : Caribbean Export

SAMOA PMA : Sensibiliser les entreprises aux premières étapes du processus d’accession à l’OMC et les encourager à le soutenir

Samoa et Vanuatu : Encourager les entreprises à appuyer le processus d’accession à l’OMC

Programme relatif aux dirigeants commerciaux

SAO TOME ET PRINCIPE

PACT II – CEEAC

SÉNÉGAL ACCES! II

MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce

Projet OIF/ITC : Expansion du commerce intra- et interrégional entre les États membres de la CEMAC, de l’UEMOA et les pays francophones du Mékong 2011

PACT II – CEDEAO

Conception de projets : Renforcement des capacités organisationnelles et contractuelles des organisations de petits producteurs tournées vers le marché et des coopératives de l’agroalimentaire

T4SD

NTF II : Amélioration de la compétitivité à l’exportation dans le secteur des mangues de la région de Niayes au Sénégal

SEYCHELLES PACT II – COMESA

SIERRA LEONE PACT II – CEDEAO

SOUDAN PMA : Sensibiliser les entreprises aux premières étapes du processus d’accession à l’OMC et les encourager à le soutenir

PACT II – COMESA

Renforcement des capacités du Centre d’information commerciale, Ministère du commerce extérieur, Soudan (phase préparatoire I)

SRI LANKA Évaluation comparative des IAC

SUD-SOUDAN Appui à l’intégration commerciale régionale de la CAE

Facilitation des échanges : Faciliter les exportations des commerçantes informelles transfrontières, des micro-entreprises et des PME de la CAE et du Sud-Soudan

SWAZILAND PACT II – COMESA

TADJIKISTAN Amélioration de la compétitivité à l’exportation du secteur du textile et des vêtements et amélioration des infrastructures de gestion de la qualité

Mise en œuvre des dispositions de l’OMC et sensibilisation des milieux d’affaires à l’accession à l’OMC (deuxième volet)

Négociations d’accession à l’OMC : Conseils de politique et renforcement des capacités (volet I)

TCHAD ACCES! II

Projet OIF/ITC : Expansion du commerce intra- et interrégional entre les États membres de la CEMAC, de l’UEMOA et les pays francophones du Mékong 2011

PACT II – CEEAC

TOGO Projet OIF/ITC : Expansion du commerce intra- et interrégional entre les États membres de la CEMAC, de l’UEMOA et les pays francophones du Mékong 2011

PACT II – CEDEAO

Renforcement de la chaîne de valeur à l’exportation de l’ananas dans des pays d’Afrique de l’Ouest choisis

Page 96: RAPPORT ANNUEL 2012 -  · PDF filedu nouveau projet de Plan stratégique de ... UE Union européenne ... l’expansion rapide de la classe moyenne créant une

94 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

AppendiceAPPENDICES

PAYS/RÉGIONPROGRAMMES MONDIAUX ET RÉGIONAUXPROJETS PAR PAYS

TRINITÉ-ET-TOBAGO MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce

OLAC Bureau régional du Mexique

Atelier régional sur l’information commerciale

Évaluation comparative des IAC : Caribbean Export

TUNISIE Conception de projets : Contrats commerciaux type et matériel de formation à l’intention des PME via les IAC

Conception de projets : Développement de chaînes de valeur sectorielles d’Afrique du Nord

Conception de projets : Préparation du Programme SEED

EnACT

Amélioration des capacités d’exportation des producteurs tunisiens

Renforcement de l’approche fondée sur la chaîne de valeur textile (phase initiale)

TURQUIE Déploiement FTR

URUGUAY MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce

VANUATU Samoa Et Vanuatu : Encourager les entreprises à appuyer le processus d’accession à l’OMC

VIET NAM Projet OIF/ITC : Expansion du commerce intra- et interrégional entre les États membres de la CEMAC, de l’UEMOA et les pays francophones du Mékong 2011

Asie du Sud-Est : Sensibilisation aux enjeux de la faune sauvage pour garantir la durabilité des chaînes d’approvisionnement

T4SD

Amélioration des revenus et des possibilités d’emploi pour les pauvres des zones rurales par la production verte (Unité d’action des Nations Unies)

Conception de projets : Viet Nam – renforcement de la capacité de VIETRADE d’appuyer les IAC provinciales

YÉMEN PMA : Sensibiliser les entreprises aux premières étapes du processus d’accession à l’OMC et les encourager à le soutenir

Conception de projets : Préparation du Programme SEED

ZAMBIE ACCES! II

PACT II – COMESA

Conception de projets : Du coton au vêtement – renforcement des capacités et des échanges en Afrique grâce au savoir-faire turc

T&E

ACCES! au nancement pour les PME de l’agroalimentaire

Programme conjoint des Nations Unies pour l’emploi vert dans le secteur de la construction et du bâtiment en Zambie – Amélioration de l’accès au nancement pour les micro-entreprises et les PME exportatrices et prêtes à exporter

ZIMBABWE PACT II – COMESA

Conception de projets : Du coton au vêtement – renforcement des capacités et des échanges en Afrique grâce au savoir-faire turc

Page 97: RAPPORT ANNUEL 2012 -  · PDF filedu nouveau projet de Plan stratégique de ... UE Union européenne ... l’expansion rapide de la classe moyenne créant une

RAPPORT ANNUEL 2012 95

Appendice

PAYS PROJETNUMÉRO DU

PROJET SOURCE DES FINANCEMENTS 2012

($E.-U.)

AFRIQUE

Afrique du Sud Programme logistique et chaîne d’approvisionnement SADC

SAF/17/05A Belgique – Gouvernement amand 64 458

NTF II : Amélioration de la compétitivité à l’exportation dans les secteurs du thé rooibos et des composants automobiles

SAF/47/112A Pays-Bas 305 872

Cap-Vert Amélioration des capacités productives du Cap Vert CVI/1A/01A Unité d’action des Nations Unies – Fonds pour la réalisation des OMD

10 710

Comores Conception de projets : Proposition de projet axé sur l’amélioration de la compétitivité des secteurs des épices et des huiles essentielles

INT/U1/94A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 21 501

Côte d’Ivoire Renforcement institutionnel de la politique économique et facilitation de l’intégration régionale et mondiale

IVC/75/25A UE 1 597 504

Éthiopie Encourager les entreprises à appuyer le processus d’accession à l’OMC

INT/U1/20F Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 97 200

Gambie Compétitivité sectorielle et diversi cation des exportations

GAM/4B/01A CIR 520 016

Kenya NTF II : Pour une compétitivité à l’exportation durable dans le secteur des fruits au Kenya

KEN/47/111A Pays-Bas 404 885

Libéria Conception de projets : Consolidation des producteurs de manioc pour améliorer la sécurité alimentaire, l’accès aux marchés et les revenus

INT/U1/104A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 22 590

Lesotho Conception de projets : Productivité horticole et développement du commerce

INT/U1/102A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 19 455

Malawi Amélioration des liens commerciaux entre producteurs et acheteurs autour de Lilongwe (SADC)

MLW/17/03A Belgique – Gouvernement amand 71 643

Mozambique Amélioration des capacités de la chaîne d’approvisionnement des producteurs de fruits et légumes frais (SADC)

MOZ/17/04A Belgique – Gouvernement amand 144 035

Renforcement des industries créatives et culturelles et politiques inclusives

MOZ/1A/01A Unité d’action des Nations Unies – Fonds pour la reálisation des OMD

10 298

Renforcement des capacités pour l’élaboration et la gestion ef caces de la politique commerciale

MOZ/6A/01A Mozambique – Unité d’action des Nations Unies

11 290

Nigéria Fonds pour l’application des normes et le développement du commerce : Renforcement des capacités SPS pour l’exportation de graines de sésame et de beurre de karité

NIR/98/02A OMC 30 684

Ouganda NTF II : Pour une compétitivité durable à l’exportation dans le secteur du café

UGA/47/110A Pays-Bas 669 271

République-Unie de Tanzanie

Intégration des chaînes de valeur et d’approvisionnement horticoles dans le secteur du tourisme (PNUAD)

URT/1A/01A Unité d’action des Nations Unies – Fonds pour la reálisation des OMD

159 045

APPENDICES

APPENDICE III

DOTATIONS AUX PROJETS

Page 98: RAPPORT ANNUEL 2012 -  · PDF filedu nouveau projet de Plan stratégique de ... UE Union européenne ... l’expansion rapide de la classe moyenne créant une

96 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

Appendice

PAYS PROJETNUMÉRO DU

PROJET SOURCE DES FINANCEMENTS 2012

($E.-U.)

Sénégal NTF II : Amélioration de la compétitivité à l’exportation dans le secteur des mangues de la région de Niayes au Sénégal

SEN/47/109A Pays-Bas 509 181

Zambie Accès au nancement pour les PME de l’agroalimentaire

ZAM/1B/01A African Management Services Company

86 484

Programme conjoint des Nations Unies pour l’emploi vert dans le secteur de la construction et du bâtiment en Zambie – Amélioration de l’accès au nancement pour les micro-entreprises et les PME exportatrices et prêtes à exporter

ZAM/86/04A OIT 31 593

Régional Afrique de l’Ouest : Création de liens durables avec les marchés d’exportation et une chaîne d’approvisionnement pour la mode éthique et les produits d’art de vivre (Initiative de mode éthique)

GHA/61/131A SECO 990 755

Afrique de l’Ouest : PACT II – Renforcement des réseaux régionaux d’information commerciale au sein de la CEDEAO

INT/20/126A ACDI 68 541

Afrique : Amélioration des béné ces économiques revenant aux femmes dans la lière café (Femmes et commerce)

INT/71/03A DFID 278 877

Autonomisation du réseau du secteur privé africain pour renforcer la compétitivité internationale des PME

INT/75/27A UE 28 369

Meet in Africa (Rendez-vous en Afrique) INT/S1/01A Autre fonds – Meet in Africa (Rendez-vous en Afrique)

24 031

Renforcement de la chaîne de valeur à l’exportation de l’ananas dans des pays d’Afrique de l’Ouest choisis

INT/U1/54A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 110 472

Facilitation des échanges : Faciliter les exportations des commerçantes informelles transfrontières, des micro-entreprises et des PME de la CAE et du Sud-Soudan

INT/U1/74A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 320 102

Appui à l’intégration commerciale régionale de la CAE

INT/U1/84A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 55 138

Conception de projets : Renforcement des capacités organisationnelles et contractuelles des organisations de petits producteurs tournées vers le marché et des coopératives de l’agroalimentaire

INT/U1/92A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 42 865

OMPI/ITC : Création de marques et instruments de création de valeur

INT/U1/101A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 51 141

PACT II : CEEAC – Amélioration des capacités techniques et GAR

RAF/20/109C ACDI 56 130

PACT II : CEDEAO – Amélioration des capacités techniques et GAR

RAF/20/110D ACDI 24 246

PACT II : CEEAC – Réseaux d’IAC nationales et régionales

RAF/20/118C ACDI 58 794

PACT II : CEDEAO – Réseaux d’IAC nationales et régionales

RAF/20/119D ACDI 82 894

PACT II : Afrique centrale – Renforcement des réseaux régionaux d’appui au commerce pour faciliter le dialogue public-privé au sein de la CEEAC

RAF/20/121C ACDI 38 553

PACT II : Afrique centrale – Renforcement des réseaux régionaux d’appui au commerce pour faciliter le dialogue public-privé au sein de la CEDEAO

RAF/20/122D ACDI 24 786

PACT II – CEEAC : Appui juridique pour les entreprises de l’Afrique occidentale et centrale

RAF/20/123C ACDI 79 243

APPENDICES

Page 99: RAPPORT ANNUEL 2012 -  · PDF filedu nouveau projet de Plan stratégique de ... UE Union européenne ... l’expansion rapide de la classe moyenne créant une

RAPPORT ANNUEL 2012 97

Appendice

PAYS PROJETNUMÉRO DU

PROJET SOURCE DES FINANCEMENTS 2012

($E.-U.)

Régional (Afrique, suite)

PACT II : Afrique centrale – Renforcement du réseau régional d’information commerciale au sein de la CEEAC

RAF/20/125A ACDI 85 059

PACT II : Afrique de l’Ouest – Développement du secteur de la mangue pour accroître le potentiel à l’exportation des pays de la CEDEAO

RAF/20/129A ACDI 78 193

ACCES! II : Conseils aux entreprises pour les femmes entrepreneurs

RAF/20/133B ACDI 34 748

PACT II : Conception d’un réseau d’experts en commerce CEDEAO-DIX

RAF/20/134A ACDI 66 669

ACCES! II : Programme relatif aux femmes d’affaires africaines dans le commerce international

RAF/20/101A ACDI 279 033

PACT II : Stratégie sectorielle pour le COMESA RAF/20/114B ACDI 71 647

PACT II : Stratégie sectorielle pour la CEEAC RAF/20/115C ACDI 45 929

PACT II : COMESA – Réseaux d’IAC nationales et régionales

RAF/20/117B ACDI 21 496

PACT II : Afrique orientale et australe – Renforcement des réseaux régionaux d’appui au commerce pour faciliter le dialogue public-privé au sein du COMESA

RAF/20/120B ACDI 39 396

PACT II : Afrique orientale et australe – Renforcement du réseau régional d’information commerciale dans le secteur du cuir au sein du COMESA

RAF/20/124B ACDI 22 945

PACT II : PROGRAMME CADRE INT/20/100A ACDI 678 907

PACT II COMESA : Coordination INT/20/102B ACDI 209 186

PACT II CEEAC : Coordination INT/20/103C ACDI 150 903

PACT II CEDEAO : Coordination INT/20/104D ACDI 297 392

ÉTATS ARABES

Algérie EnACT RAB/20/132A ACDI 219 401

Égypte EnACT RAB/20/133A ACDI 338 502

Jordanie EnACT RAB/20/134A ACDI 233 831

Koweit Amélioration de la compétitivité internationale des producteurs de denrées alimentaires et de boissons

KUW/87/01A Koweit 117 500

Maroc EnACT RAB/20/135A ACDI 154 855

Palestine Appui à l’élaboration d’une stratégie d’exportation OCT/5B/01A Centre du commerce de la Palestine (PALTRADE)

95 781

Renforcement des capacités de promotion du commerce pour le développement des exportations

OCT/78/517A PNUD 658 847

Soudan Renforcement des capacités du Centre d’information commerciale, Ministère du commerce extérieur (phase préparatoire I)

SUD/2B/01A Soudan 9 309

Tunisie EnACT RAB/20/136A ACDI 337 400

Amélioration des capacités d’exportation des producteurs tunisiens

TUN/61/120A SECO 55 553

Renforcement de l’approche fondée sur la chaîne de valeur textile (phase initiale)

TUN/61/121A SECO 57 519

Régional Conception de projets : Préparation du Programme SEED

INT/U1/76A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 30 744

Conception de projets : Développement de chaînes de valeur sectorielles d’Afrique du Nord

INT/U1/90A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 28 778

EnACT : Coordination RAB/20/131A ACDI 780 235

APPENDICES

Page 100: RAPPORT ANNUEL 2012 -  · PDF filedu nouveau projet de Plan stratégique de ... UE Union européenne ... l’expansion rapide de la classe moyenne créant une

98 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

Appendice

PAYS PROJETNUMÉRO DU

PROJET SOURCE DES FINANCEMENTS 2012

($E.-U.)

ASIE ET PACIFIQUE

Bangladesh NTF II : Bangladesh BGD/47/114A Pays-Bas 820 077

Cambodge Projet II en faveur de la lière soie CMB/49/05A Nouvelle-Zélande 78 195

Programme de diversi cation et d’expansion des exportations (CEDEP) I : Soie de grande valeur

CMB/4B/02A CIR 37 414

Conception de projets : Formation à l’analyse de marché et conception de projets

INT/U1/98A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 37 610

Chine Formation des ressources humaines locales et des décideurs politiques à l’analyse de marché, à l’innocuité des aliments et à la promotion du commerce

CPR/22/07A Chine 26 957

Extension CTAP CPR/22/08A Chine 109 793

Fidji Renforcement des capacités et des services dans le secteur de l’agroalimentaire

FIJ/75/30A UE 318 166

Conception de projets : Appui au secteur de l’horticulture

INT/U1/69A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 7 547

République démocratique populaire lao

Encourager les entreprises à appuyer le processus d’accession à l’OMC

INT/U1/20C Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 118 838

Amélioration du tourisme durable, de la production propre et des capacités d’exportation

LAO/3B/01A SECO/CIR 328 664

Népal Conception de projets : Valorisation du secteur du pashmina et appui au commerce

INT/U1/96A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 12 874

Pakistan Aide à l’élaboration et à la mise en œuvre de la politique commerciale et de la réforme réglementaire pour améliorer les débouchés à l’exportation

PAK/70/02A ONUDI 325 754

Viet Nam Amélioration des revenus et des possibilités d’emploi pour les pauvres des zones rurales par la production verte

VIE/1A/01A Unité d’action des Nations Unies – Fonds pour la reálisation des OMD

404 891

Régional Samoa et Vanuatu : Encourager les entreprises à appuyer le processus d’accession à l’OMC

INT/U1/20B Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 108 055

Asie du Sud-Est : Sensibilisation aux enjeux de la faune sauvage pour garantir la durabilité des chaînes d’approvisionnement

INT/U1/68A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 47 269

EUROPE ET CEI

Albanie Fonds pour la cohérence "Unité d’action des Nations Unies"

ALB/1A/01A Unité d’action des Nations Unies – Fonds pour la reálisation des OMD

28 037

Kirghizistan Amélioration de la compétitivité à l’exportation du secteur du textile et des vêtements et amélioration des infrastructures de gestion de la qualité

KYR/61/123A SECO 365 690

Tadjikistan Amélioration de la compétitivité à l’exportation du secteur du textile et des vêtements et amélioration des infrastructures de gestion de la qualité

TAJ/61/124A SECO 550 882

Mise en œuvre des dispositions de l’OMC et sensibilisation des milieux d’affaires à l’accession à l’OMC (deuxième volet)

TAJ/61/125A SECO 194 690

Négociations d’accession à l’OMC – conseils politiques et renforcement des capacités (premier volet)

TAJ/61/126A SECO 168 326

Régional CEI : Préparation d’un document d’orientation de l’assistance de l’ITC à des pays choisis

INT/U1/32A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 69 191

APPENDICES

Page 101: RAPPORT ANNUEL 2012 -  · PDF filedu nouveau projet de Plan stratégique de ... UE Union européenne ... l’expansion rapide de la classe moyenne créant une

RAPPORT ANNUEL 2012 99

Appendice

PAYS PROJETNUMÉRO DU

PROJET SOURCE DES FINANCEMENTS 2012

($E.-U.)

AMÉRIQUE LATINE ET CARAÏBES

Brésil APEX Brésil : Formation au commerce extérieur BRA/65/02A Apex-Brésil 20 412

Cuba Conception de projets : Appui aux institutions à vocation commerciale et aux entreprises cubaines

INT/U1/99A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 46 715

Haïti PCTP : Volet Haïti HAI/39/012A Japon 147 585

Conception de projets : Aménagement d’un environnement juridique aux affaires en Haïti

INT/U1/100A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 8 179

Conception de projets : Renforcement institutionnel du Ministère du commerce et de l’industrie en Haïti

INT/U1/103A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 25 771

Mexique Autonomisation des entreprises mexicaines appartenant à des femmes dans le secteur des bijoux en argent et des perles pour leur permettre de pénétrer le marché des États-Unis

INT/U1/62A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 162 050

Autonomisation des entreprises mexicaines appartenant à des femmes dans le secteur des bijoux en argent et des perles pour leur permettre de pénétrer le marché des États-Unis

MEX/71/11A DFID 141 104

Pérou Autonomisation des entreprises péruviennes appartenant à des femmes dans le secteur de l’alpaga pour leur permettre de pénétrer le marché des États-Unis

INT/U1/61A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 173 409

Permettre aux IAC du couloir septentrional du Pérou de répondre aux besoins des exportateurs

PER/61/129A SECO 522 124

Autonomisation des entreprises péruviennes appartenant à des femmes dans le secteur de l’alpaga pour leur permettre de pénétrer le marché des États-Unis

PER/71/10A DFID 80 625

Renforcement de la compétitivité à l’exportation des femmes entrepreneurs dans le secteur du textile et des vêtements à Arequipa

RLA/58/07A Espagne 12 922

Sainte-Lucie Conception de projets : Modernisation des services d’information commerciale pour les exportateurs

INT/U1/93A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 20 997

Régional OLAC Bureau régional du Mexique INT/U1/47A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 66 400

Promotion des industries créatives du CARIFORUM RLA/75/26A UE 17 734

PROJET NUMÉRO DU

PROJET SOURCE DES FINANCEMENTS 2012

($E.-U.)

ACTIVITÉS INTERRÉGIONALES (par programme)

Infrastructure institutionnelle, y compris les organisations professionnelles, pour la promotion du commerce et le développement des exportations

Expert associé : Alexander Riveros – DBIS/BE INT/07/11A France 140 153

Expert associé : Tobias Schiedermair – OED/ODED INT/08/13A Allemagne 70 836

Expert associé : Hanna Bucher – DMD/OD INT/08/14A Allemagne 140 441

Expert associé : Eeva Alho – DBIS/BE INT/26/02A Finlande 11 444

Projet OIF/ITC : Expansion du commerce intra- et interrégional entre les États membres de la CEMAC, de l’UEMOA et les pays francophones du Mékong

INT/28/10A OIF 81 043

Programme du Fonds d’affectation spéciale des Pays-Bas (NTF II) INT/47/108A Pays-Bas 682 964

Les femmes et le commerce : renforcement des capacités pour faire face aux contraintes sexospéci ques

INT/71/06A DFID 450 242

Les femmes et le commerce : personnel essentiel INT/71/09A DFID 595 043

APPENDICES

Page 102: RAPPORT ANNUEL 2012 -  · PDF filedu nouveau projet de Plan stratégique de ... UE Union européenne ... l’expansion rapide de la classe moyenne créant une

100 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

Appendice

PROJET NUMÉRO DU

PROJET SOURCE DES FINANCEMENTS 2012

($E.-U.)

Conception de projets : Du coton au vêtement – renforcement des capacités et des échanges en Afrique grâce au savoir-faire turc

INT/U1/105A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 14 572

T&E INT/U1/16A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 668 000

PCTP INT/U1/19A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 1 550 058

Programme BTP INT/U1/20A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 214 072

PMA : Sensibiliser les entreprises aux premières étapes du processus d’accession à l’OMC et les encourager à le soutenir

INT/U1/20D Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 190 340

Programme d’intégration régionale et d’accords de partenariat économique

INT/U1/20E Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 254 307

Programme de réduction de la pauvreté par l’exportation et le tourisme INT/U1/23A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 48 773

Programme d’élaboration et de gestion de stratégies à l’exportation INT/U1/26A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 1 033 897

Conception de projets : appui aux PMA au titre du CIR INT/U1/58A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 27 612

Projet OIF/ITC : Expansion du commerce intra- et interrégional entre les États membres de la CEMAC, de l’UEMOA et les pays francophones du Mékong 2011

INT/U1/75A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 80 467

Postes essentiels DBIS INT/U1/77A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 831 715

Postes essentielles DMD INT/U1/78A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 1 613 218

Postes essentiels DCP INT/U1/79A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 459 021

DMD : postes extrabudgétaires additionnels INT/U1/81A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 157 094

DCP : postes extrabudgétaires additionnels INT/U1/82A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 417 045

OED : postes extrabudgétaires additionnels INT/U1/83A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 578 347

Programme relatif aux dirigeants commerciaux INT/U1/85A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 129 554

DCP : Partenariat et coordination INT/U1/86A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 118 964

DMD : Coordination et innovation INT/U1/87A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 110 933

Déploiement FTR INT/U1/89A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 79 235

Conception de projets : Contrats commerciaux type et matériel de formation à l’intention des PME via les IAC

INT/U1/91A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 50 452

Conception de projets : Tirer parti des résultats du programme AAACP INT/U1/95A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 39 991

Les femmes et le commerce : renforcement des capacités pour faire face aux contraintes sexospéci ques

INT/U1/97A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 222 731

Expert associé : M. Arvonen – BPR/RPG INT/S26/01A Finlande 125 335

Expert associé : Johan Krister Ahlberg –

DBIS/EC

INT/S26/03A Finlande 125 338

Conseiller en chaîne de valeur à l’exportation INT/27/10A France 149 999

Programme ACP : Équipe de coordination INT/75/24A UE 9 205

DBIS : postes extrabudgétaires additionnels INT/U1/80A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 415 451

Biens publics mondiaux

Formation et certi cation professionnelle en gestion de la chaîne d’approvisionnement (MLS-SCM)

INT/U61/105A SECO 334 977

T4SD INT/U61/127A SECO 100 741

Partenariat avec Fairtrade Labelling Organizations (FLO) INT/61/128A SECO 19 136

WEDF 2012 INT/61/132A SECO 61 947

MNT : Améliorer la transparence et la compréhension des MNT et des obstacles au commerce

INT/71/02A DFID 775 908

APPENDICES

Page 103: RAPPORT ANNUEL 2012 -  · PDF filedu nouveau projet de Plan stratégique de ... UE Union européenne ... l’expansion rapide de la classe moyenne créant une

RAPPORT ANNUEL 2012 101

Appendice

PROJET NUMÉRO DU

PROJET SOURCE DES FINANCEMENTS 2012

($E.-U.)

TI&S/apprentissage électronique INT/71/07A DFID 16 531

T4SD INT/75/28A UE 248 819

Market Access Map : Application offrant aux utilisateurs de pays à faible revenu un libre accès aux informations sur le marché

INT/75/29A UE 365 962

T4SD Programme de renforcement des capacités des petits négociants INT/75/31A UE 41 206

Fonds renouvelable MLS-SCM INT/R1/01A RF/MLS-SCM 243 057

Fonds renouvelable pour l’analyse et l’étude de marchés INT/R2/01A RF/MAR 411 519

Fonds renouvelable pour les services d’information commerciale INT/R3/01A RF/TIS 30 605

Fonds renouvelable ECS INT/R4/01A RF/ECS 35 064

Fonds renouvelable IAC INT/R6/01A RF/BG 5 809

Fonds renouvelable pour la compétitivité sectorielle INT/R8/02A RF/SC 54 335

Fonds renouvelable pour l’environnement des affaires INT/R9/01A RF/Environnement des affaires 12 550

T4SD INT/U1/09A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 848 806

Appui aux communications pour les projets nancés par des ressources extrabudgétaires

INT/U1/13A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 341 094

Conférence mondiale et Prix du réseau des OPC INT/U1/30A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 241 408

Dispositif d’évaluation comparative des IAC INT/U1/42A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 425 595

Modules de renforcement des capacités des IAC INT/U1/44A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 69 878

Événements INT/U1/55A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 628 887

Série de séminaires de l’ITC INT/U1/73A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 13 439

EFFICACITÉ INSTITUTIONNELLE

Expert associé : Yannik Kapfer – DPS/OD INT/08/15A Allemagne 127 020

Renforcement organisationnel de l’ITC INT/71/01A DFID 303 871

Les femmes et le commerce : Amélioration de la parité à l’ITC INT/71/04A DFID 24 271

Évaluation II INT/71/11A DFID 22 955

Politiques et projets relatifs aux ressources humaines INT/U1/05B Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 243 593

DPS/ITS : Mise en œuvre de la stratégie TI&S INT/U1/06A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 822 469

Appui juridique et aux programmes pour la mise en œuvre des projets INT/U1/07B Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 276 738

Évaluation INT/U1/52A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 158 096

GAR INT/U1/53A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 190 667

Renforcement organisationnel de l’ITC INT/U1/59A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 112 567

Mise en œuvre d’un outil de traduction assistée par ordinateur INT/U1/88A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 16 725

OED – Déplacements 2012 INT/U1/107A Fonds d’affectation spéciale de l’ITC 8 440

APPENDICES

Page 104: RAPPORT ANNUEL 2012 -  · PDF filedu nouveau projet de Plan stratégique de ... UE Union européenne ... l’expansion rapide de la classe moyenne créant une

102 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

AppendiceAPPENDICES

TOTAL FEMMES HOMMES

MISSIONSMOIS DE TRAVAIL MISSIONS

MOIS DE TRAVAIL MISSIONS

MOIS DE TRAVAIL

ÉCONOMIES EN DÉVELOPPEMENT ET EN TRANSITION

AFRIQUE

Afrique du Sud 22 36,30 5 10,35 17 25,,95

Bénin 8 20,88 - - 8 20,88

Burkina Faso 3 1,10 2 0,70 1 0,40

Burundi 1 4,00 - - 1 4,00

Cameroun 2 1,90 1 0,50 1 1.40

Côte d’Ivoire 13 17,90 5 10,25 8 7,65

Érythrée 2 3,20 2 3,20 - -

Éthiopie 3 1,90 - - 3 1,90

Ghana 6 21,30 1 1,25 5 20,05

Guinée 1 1.50 - - 1 1.50

Kenya 31 46,15 9 18,50 22 27,65

Libéria 3 6.50 2 4.50 1 2,00

Madagascar 2 2,15 2 2,15 - -

Malawi 1 0,45 - - 1 0,45

Mali 4 5.90 2 4.15 2 1,75

Maurice 5 17.05 4 15,25 1 1,80

Namibie 1 5,00 - - 1 5,00

Ouganda 39 61,00 11 12,50 28 48,50

République-Unie de Tanzanie 2 4,50 - - 2 4,50

Rwanda 5 18,40 3 11,15 2 7,25

Sénégal 29 30,20 10 5,00 19 25,20

Togo 1 2,75 - - 1 2,75

Zambie 7 11,85 1 2,50 6 9,35

Zimbabwe 3 15,25 2 4,90 1 10,35

TOTAL 194 337,13 62 106,85 132 230,28

APPENDICE IV

RÉPARTITION DES MISSIONS PAR NATIONALITÉ ET PAR SEXE DES EXPERTS, 2012

Page 105: RAPPORT ANNUEL 2012 -  · PDF filedu nouveau projet de Plan stratégique de ... UE Union européenne ... l’expansion rapide de la classe moyenne créant une

RAPPORT ANNUEL 2012 103

AppendiceAPPENDICES

TOTAL FEMMES HOMMES

MISSIONSMOIS DE TRAVAIL MISSIONS

MOIS DE TRAVAIL MISSIONS

MOIS DE TRAVAIL

ASIE PACIFIQUE

Bangladesh 2 1,50 1 0,50 1 1,00

Cambodge 3 4,35 1 0,50 2 3,85

Chine 2 5,10 - - 2 5,10

Fidji 3 4,70 - - 3 4,70

Inde 11 31,48 2 12,58 9 18,90

Malaisie 6 5,20 4 4,25 2 0,95

Népal 3 13,25 1 0,80 2 12,45

Pakistan 18 18,45 3 5,30 15 13,15

Philippines 4 4,60 3 2,75 1 1,85

République de Corée 3 9,45 3 9,45 - -

République démocratique populaire lao 5 8,65 2 5,35 3 3,30

Singapour 6 7,70 3 5,25 3 2,45

Thaïlande 3 4,75 2 3,50 1 1,25

Viet Nam 1 4,05 1 4,05 - -

TOTAL 70 123,23 26 54,28 44 68,95

ÉTATS ARABES

Algérie 12 23,50 3 13,40 9 10,10

Égypte 12 23,98 3 13,68 9 10,30

Jordanie 9 21,33 - - 9 21,33

Koweit 1 1,75 - - 1 1,75

Liban 1 0,70 1 0,70 - -

Maroc 7 22,15 4 19,30 3 2,85

République arabe syrienne 1 0,75 - - 1 0,75

Tunisie 26 74,75 8 17,60 18 57,15

TOTAL 69 168,90 19 64,68 50 104,23

EUROPE ET CEI

Bélarus 1 0,40 - - 1 0,40

Croatie 1 2,25 1 2,25 - -

Fédération de Russie 4 6,80 3 5,80 1 1,00

Géorgie 1 1,25 - - 1 1,25

Hongrie 2 1,05 1 0,25 1 0,80

Kazakhstan 4 3,95 3 3,80 1 0,15

Kirghizistan 22 44,55 8 21,95 14 22,60

Roumanie 4 9,00 2 2,00 2 7,00

Tadjikistan 7 23,45 2 5,50 5 17,95

Ukraine 2 0,60 - - 2 0,60

TOTAL 48 93,30 20 41,55 28 51,75

Page 106: RAPPORT ANNUEL 2012 -  · PDF filedu nouveau projet de Plan stratégique de ... UE Union européenne ... l’expansion rapide de la classe moyenne créant une

104 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

AppendiceAPPENDICES

TOTAL FEMMES HOMMES

MISSIONSMOIS DE TRAVAIL MISSIONS

MOIS DE TRAVAIL MISSIONS

MOIS DE TRAVAIL

AMÉRIQUE LATINE ET CARAÏBES

Argentine 5 10,13 2 7,48 3 2,65

Brésil 4 11,95 3 10,05 1 1,90

Chili 1 1,15 - - 1 1,15

Colombie 4 6,93 - - 4 6,93

Grenade 1 2,20 - - 1 2,20

Jamaïque 1 3,50 1 3,50 - -

Mexique 12 19,65 10 17,40 2 2,25

Pérou 38 71,93 18 27,33 20 44,60

Trinité-et-Tobago 2 10,00 2 10,00 - -

Uruguay 4 13,20 3 11,08 1 2,13

Venezuela (République bolivarienne du) 3 7,65 1 1,40 2 6,25

TOTAL 75 158,28 40 88,23 35 70,05

PAYS DÉVELOPPÉS

Allemagne 22 49,60 11 24,10 11 25,50

Australie 15 37,45 3 3,75 12 33,70

Autriche 2 4,45 - - 2 4,45

Belgique 3 5,35 - - 3 5,35

Canada 21 33,95 10 18,20 11 15,75

Espagne 4 2,33 - - 4 2,33

États-Unis d’Amérique 44 71,43 32 51,20 12 20,23

France 37 68,50 15 29,15 22 39,95

Grèce 1 2,55 1 2,55 - -

Irlande 3 3,15 1 1,00 2 2,15

Italie 25 58,60 3 13,20 22 45,40

Japon 1 2,50 1 2,50 - -

Nouvelle-Zélande 6 5,33 1 0,35 5 4,98

Pays-Bas 16 41,45 7 21,60 9 19,85

Suisse 21 41,05 10 25,55 11 15,50

Royaume-Uni 28 59,85 6 14,10 22 45,75

TOTAL 249 487.53 101 207.25 148 280.28

TOTAL, TOUTES RÉGIONS 705 1 368.35 268 562.83 437 805.53

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RAPPORT ANNUEL 2012 105

AppendiceAPPENDICES

APPENDICE V

RÉPARTITIONS DES MISSIONS PAR CATÉGORIE DE PAYS, 2012

CATÉGORIE DE PAYS

TOTAL

MISSIONS % MOIS DE TRAVAIL %

FEMMES 268 38,01 562,83 41,13

Économies en développement et en transition 164 23,26 353 25,82

Pays développés 104 14,75 209,50 15,31

HOMMES 437 61,99 805,53 58,87

Économies en développement et en transition 286 40,57 517 37,82

Pays développés 151 21,42 288,08 21,05

TOTAL, 2012 705 100,00 1 368,35 100, 00

Économies en développement et en transition 450 63,83 871 63,64

Économies développées 255 36,17 497,58 36,36

Page 108: RAPPORT ANNUEL 2012 -  · PDF filedu nouveau projet de Plan stratégique de ... UE Union européenne ... l’expansion rapide de la classe moyenne créant une

106 CENTRE DU COMMERCE INTERNATIONAL

AppendiceAPPENDICES

APPENDICE VI

RÉPARTITION DES MISSIONS PAR RÉGION, 2012

MISSIONS

RÉGION D’AFFECTATION

INTER- RÉGIONAL ÉA AFR A-P ECEI ALC

AFRIQUE TOTAL Mission 195 65 1 128 - 1 -

Mois de travail 337,9 139,68 2 194,43 - 1,8 -

FEMMES Mission 62 30 1 31 - - -

Mois de travail 106,85 69,7 2 35,15 - - -

HOMMES Mission 133 35 - 97 - 1 -

Mois de travail 231,05 69,98 - 159,28 - 1,8 -

ASIE ET PACIFIQUE

TOTAL Mission 70 37 2 3 26 2 -

Mois de travail 123,23 67,93 1,75 12,65 39,95 1,55 -

FEMMES Mission 26 15 1 1 9 - -

Mois de travail 54,28 25,58 0,75 11 16,95 - -

HOMMES Mission 44 22 1 2 17 2 -

Mois de travail 68,95 42,35 1 1,65 22,4 1,55 -

ÉTATS ARABES

TOTAL Mission 69 11 51 6 - - 1

Mois de travail 168,9 38,73 124,63 5,15 - - 0,4

FEMMES Mission 19 7 9 2 - - 1

Mois de travail 64,68 17,88 44,7 1,7 - - 0,4

HOMMES Mission 50 4 42 4 - - -

Mois de travail 104,23 20,85 79,93 3,45 - - -

EUROPE ET CEI

TOTAL Mission 48 25 1 2 - 20 -

Mois de travail 93,3 27,05 1 3,8 - 61,45 -

FEMMES Mission 20 14 1 - - 5 -

Mois de travail 41,55 17,55 1 - - 23 -

HOMMES Mission 28 11 - 2 - 15 -

Mois de travail 51,75 9,5 - 3,8 - 38,45 -

Page 109: RAPPORT ANNUEL 2012 -  · PDF filedu nouveau projet de Plan stratégique de ... UE Union européenne ... l’expansion rapide de la classe moyenne créant une

RAPPORT ANNUEL 2012 107

AppendiceAPPENDICES

MISSIONS

RÉGION D’AFFECTATION

INTER- RÉGIONAL ÉA AFR A-P ECEI ALC

AMÉRIQUE LATINE ET CARAÏBES

TOTAL Mission 75 23 2 5 - - 45

Mois de travail 158,28 60,23 4,73 14,5 - - 78,83

FEMMES Mission 40 15 - 3 - - 22

Mois de travail 88,23 46,5 - 11,65 - - 30,08

HOMMES Mission 35 8 2 2 - - 23

Mois de travail 70,05 13,73 4,73 2,85 - - 48,75

PAYS DÉVELOPPÉS

TOTAL Mission 250 149 22 33 27 6 13

Mois de travail 497,03 319,8 40,9 74,4 37,8 4,45 19,68

FEMMES Mission 102 67 5 16 4 1 9

Mois de travail 216,75 150,13 5,2 37,7 7,35 0,5 15,88

HOMMES Mission 148 82 17 17 23 5 4

Mois de travail 280,28 169,68 35,7 36,7 30,45 3,95 3,8

TOTAL Mission 707 310 79 177 53 29 59

Mois de travail 1 378,63 653,4 175 304,93 77,15 69,25 98,9

FEMMES Mission 269 148 17 53 13 6 32

Mois de travail 572,33 327,33 53,65 97,2 24,3 23,5 46,35

HOMMES Mission 438 162 62 124 40 23 27

Mois de travail 806,3 326,08 121,35 207,73 52,85 45,75 52,55

Note : ÉA = États arabes, AFR = Afrique, A-P = Asie et le Paci que, ECEI = Europe et CEI, ALC = Amérique latine et les Caraîbes.

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Les appellations employées dans la présente publication et la présentation des données qui y gurent n’impliquent de la part du Centre du commerce international aucune prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites.

Avril 2013Original: anglais

© Centre du commerce international 2013

ITC/AG(XLVII)/250

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