Rapport annuel 2012 13
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Notre missioNL’Institut universitaire en santé mentale de Montréal voit au mieux-être des personnes, en offrant les
meilleurs soins et services spécialisés et surspécialisés en santé mentale, en contribuant à repousser
les limites de la maladie par la recherche et l’évaluation des modes d’intervention, en formant les
intervenants par l’enseignement et en diffusant les savoirs, en collaboration avec ses partenaires.
Notre visioNÀ l’issue de sa récente démarche de planification
stratégique, l’Institut universitaire en santé
mentale de Montréal s’est doté d’une nouvelle
vision reproduite ici.
Chef de file dans le développement et la diffu-
sion de pratiques de pointe, l’Institut partage
avec ses partenaires et la communauté une
vision clinique de l’organisation des services en
santé mentale centrée sur la pleine citoyenneté
et il est reconnu pour son leadership et son sou-
tien dans la mise en place de modèles cliniques
novateurs favorables à cette vision.
L’Institut offre un milieu de travail de choix,
performant, mobilisant, sécuritaire et cohérent
avec son projet clinique. Il est reconnu comme
un centre d’excellence où les pratiques cliniques
sont valorisées et soutenues par ses activités de
recherche, d’évaluation des technologies et des
modes d’intervention et d’enseignement.
L’Institut est aussi à l’avant-plan de la sensibi-
lisation des acteurs politiques et socio-
économiques à l’action sociale et à la lutte à la
stigmatisation.
rapport aNNuelle reNouvellemeNt
20
12-2
013
À bien des égards, l’année 2012-2013 aura été marquée par le renouvellement.
Renouvellement à la direction, suite à la nomination d’une nouvelle directrice
générale. Renouvellement découlant également de l’élection d’un nouveau
conseil d’administration, en début d’année 2012. Avec l’obtention récente
du statut d’institut universitaire en santé mentale, il devenait donc indiqué
d’entreprendre un exercice de planification stratégique.
La démarche visant à se doter du plan stratégique 2013-2016 a associé plus
de 200 personnes tant à l’interne qu’auprès de nos nombreux partenaires. Au
terme de l’exercice, nous avons formulé un nouvel énoncé de vision de même
que cinq orientations stratégiques.
Maintenant, c’est l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal
À l’automne 2011, le ministère de la Santé et des Services sociaux nous
accordait le statut d’institut universitaire en santé mentale. Afin de témoigner
de notre nouveau statut, nous avons procédé à un changement de nom pour
devenir l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal.
Pour rendre
les services
conformément
à sa mission,
notre établissement
peut compter sur
2 220 employés
et 101 médecins
et dentistes.
« Il devenait indiqué d’entreprendre un exercice de planification stratégique. »
les orientations stratégiquesPour réaliser sa vision, l’institut a défini
cinq orientations pour les trois prochaines
années, soit :
Associer les partenaires dans la construction
d’un Institut reconnu pour son leadership et son
modèle de collaboration novateur.
Transformer nos services et nos pratiques
cliniques et organisationnelles en harmonie
avec notre vision clinique de pleine citoyenneté
et en partenariat avec le patient et ses proches
ainsi que les acteurs clés du réseau et de la
communauté.
Rayonner comme pôle universitaire où les
fonctions de recherche, d’évaluation des tech-
nologies et des modes d’intervention, d’ensei-
gnement et de promotion de la santé agissent
en synergie entre elles et avec celle des soins
et services.
Créer un environnement de travail où cha-
cun est mobilisé par le projet clinique et engagé
dans sa mise en œuvre.
Consolider une culture d’amélioration
continue de la qualité et de la sécurité de nos
pratiques cliniques et de gestion.
Depuis quelques
années déjà, l’Institut
voit à la promotion
de la pleine
citoyenneté des
personnes qui font
appel à ses services.
« Maintenant,
c’est l’Institut
universitaire en
santé mentale
de Montréal »
RAPPORT ANNUEL
2012-2013
Le 24 avril 2012, l’équipe des commu-
nications de l’Institut s’est vue décerner,
pour une deuxième année consécutive, le
Prix de la communication de l’Association
québécoise des établissements de santé et
de services sociaux. Ce prix lui a été attribué
pour les projets de série télé Maisons de fous
(produite par Pixcom et diffusée sur TV5)
et la websérie Foliewood réalisés par
Alexandre Hamel.
À l’occasion du Salon des ressources
en santé mentale, les 24 et 25 avril 2012,
un hommage a été rendu à Jean Lepage,
adjoint à la direction générale – communi-
cations, pour sa contribution, pendant près
de 10 ans, à la Table de concertation en
santé mentale de l’Est et son engagement à
l’égard de la lutte aux préjugés.
Karim Benkirane, biochimiste clinique
consultant et chargé d’enseignement
clinique au Département de biochimie de
l’Université de Montréal, a obtenu le 25 juin
2012 un prix d’excellence en enseignement.
Il s’agit du plus haut prix décerné par cette
institution pour des accomplissements en
enseignement.
Le 29 juin 2012, Francine Décary, pré-
sidente du conseil d’administration de
l’Institut, a été nommée Officier de l’Ordre
du Canada « pour son apport au domaine
de l’hématologie en tant que chercheuse,
professeure et gestionnaire ».
Marie-Ève Koué, doctorante en biochimie
au centre de recherche et à l’Université de
Montréal, a vu ses travaux sur le rôle de la
sérotonine dans la régulation des cellules
immunitaires récompensés à trois occa-
sions au courant des derniers mois. D’abord,
en mai 2012, elle a reçu le prix de la meil-
leure présentation au colloque sur Les faces
cachées de la sérotonine au congrès annuel
de l’ACFAS. Puis, en juin, le prix de la meil-
leure présentation à la Journée annuelle
de la recherche du Centre de recherche de
l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Enfin, le
Travel Award de la National Institute on
Drug Abuse qui lui a permis de participer
au Serotonin Club Meeting à Montpellier au
début du mois de juillet.
Le 13 septembre 2012, le réalisateur
Alexandre Hamel a remporté, dans le cadre
du gala hors d’ondes, le prix Gémeaux de la
Meilleure réalisation - affaires publiques,
série documentaire, pour sa série télé Mai-
sons de fous. Ce documentaire, produit par
Pixcom, met en vedette des résidents et
des professionnels de nos ressources dans
la communauté.
En octobre 2012, le Conseil québécois en
développement professionnel continu des
médecins a remis son Prix de l’innovation
pédagogique en développement profes-
sionnel continu au Dre Jocelyne Cournoyer
pour sa contribution à un programme de
formation sur les troubles psychotiques à
l’intention des équipes de 1re ligne.
Le 8 novembre 2012, le Salon des meil-
leures pratiques d’affaires du Mouvement
québécois de la qualité acceptait la propo-
sition de l’Institut visant à présenter son
projet de suivi systématique de la clientèle
en ambulatoire. Seulement deux établisse-
ments de santé, dont le nôtre, faisaient partie
des exposants.
À l’occasion du Rendez-vous du Savoir,
qui s’est tenu au Palais des congrès de Mon-
tréal les 14 et 15 novembre 2012, Marie-
France Marin a été honorée dans le cadre du
concours Ça mérite d’être reconnu ! L’excel-
lence de ses travaux en sciences neurolo-
giques, plus précisément ceux portant sur
la modulation des souvenirs négatifs par les
hormones de stress, a ainsi été soulignée.
Dr Olivier Lipp, psychiatre au Programme
des troubles psychotiques et chercheur, a
reçu le 29 janvier 2013 le Prix Emmanuel
Stip remis par le Département de psychia-
trie de la Faculté de médecine de l’Université
de Montréal. Ce prix récompense le travail
d’un psychiatre clinicien qui a su, par son
engagement, soutenir le développement de
la recherche clinique.
L’ adaptation du programme Déstresse et
progresse s’est méritée, le 28 février 2013,
un prix prestigieux de la Ligue pour le bien-
être de l’enfant du Canada. Ce programme
du Centre d’études sur le stress humain vise
à réduire le stress chez les enfants lors de leur
transition du primaire vers le secondaire.
L’équipe de suivi intensif (PACT) du Pro-
gramme des troubles psychotiques a été
reconnue en tant qu’équipe école par le
Centre national d’excellence en santé
mentale. L’équipe de Suivi Intensif est ainsi
officiellement reconnue pour la qualité des
services et comme un modèle pour la forma-
tion des équipes à travers le Québec.
Suite à une visite de nos installations et à
l’analyse de notre dossier, nous avons obte-
nu le renouvellement de notre certification
BOMA BESt (Visez-vert) niveau 3. BOMA
BESt est un programme de certification
environnementale d’avant-garde pour les
immeubles commerciaux qui comprend no-
tamment une certification à quatre niveaux.
En janvier 2013, l’Institut a reçu la recon-
naissance de niveau 1 du programme ICI ON
RECYCLE!. Ce programme est conçu pour
aider les organisations à atteindre les objec-
tifs de la Politique québécoise de gestion des
matières résiduelles, qui demande notam-
ment aux établissements de recycler 70 %
du papier, carton, plastique, verre et métal.
pr
ix e
t d
ist
iNc
tio
Ns
Félicitations à tous et toutes!
Pour consulter la version complète du rapport annuel, rendez-
vous à la section publications de notre site internet :
IUSMM.CA
Conception graphique : Alibi Acapella | alibiacapella.com
Rédaction et coordination : Service des communications
ISBN 9782923984018
© Institut universitaire en santé mentale de Montréal
Notre missioNL’Institut universitaire en santé mentale de Montréal voit au mieux-être des personnes, en offrant les
meilleurs soins et services spécialisés et surspécialisés en santé mentale, en contribuant à repousser
les limites de la maladie par la recherche et l’évaluation des modes d’intervention, en formant les
intervenants par l’enseignement et en diffusant les savoirs, en collaboration avec ses partenaires.
Notre visioNÀ l’issue de sa récente démarche de planification
stratégique, l’Institut universitaire en santé
mentale de Montréal s’est doté d’une nouvelle
vision reproduite ici.
Chef de file dans le développement et la diffu-
sion de pratiques de pointe, l’Institut partage
avec ses partenaires et la communauté une
vision clinique de l’organisation des services en
santé mentale centrée sur la pleine citoyenneté
et il est reconnu pour son leadership et son sou-
tien dans la mise en place de modèles cliniques
novateurs favorables à cette vision.
L’Institut offre un milieu de travail de choix,
performant, mobilisant, sécuritaire et cohérent
avec son projet clinique. Il est reconnu comme
un centre d’excellence où les pratiques cliniques
sont valorisées et soutenues par ses activités de
recherche, d’évaluation des technologies et des
modes d’intervention et d’enseignement.
L’Institut est aussi à l’avant-plan de la sensibi-
lisation des acteurs politiques et socio-
économiques à l’action sociale et à la lutte à la
stigmatisation.
rapport aNNuelle reNouvellemeNt
20
12-2
013
À bien des égards, l’année 2012-2013 aura été marquée par le renouvellement.
Renouvellement à la direction, suite à la nomination d’une nouvelle directrice
générale. Renouvellement découlant également de l’élection d’un nouveau
conseil d’administration, en début d’année 2012. Avec l’obtention récente
du statut d’institut universitaire en santé mentale, il devenait donc indiqué
d’entreprendre un exercice de planification stratégique.
La démarche visant à se doter du plan stratégique 2013-2016 a associé plus
de 200 personnes tant à l’interne qu’auprès de nos nombreux partenaires. Au
terme de l’exercice, nous avons formulé un nouvel énoncé de vision de même
que cinq orientations stratégiques.
Maintenant, c’est l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal
À l’automne 2011, le ministère de la Santé et des Services sociaux nous
accordait le statut d’institut universitaire en santé mentale. Afin de témoigner
de notre nouveau statut, nous avons procédé à un changement de nom pour
devenir l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal.
Pour rendre
les services
conformément
à sa mission,
notre établissement
peut compter sur
2 220 employés
et 101 médecins
et dentistes.
« Il devenait indiqué d’entreprendre un exercice de planification stratégique. »
les orientations stratégiquesPour réaliser sa vision, l’institut a défini
cinq orientations pour les trois prochaines
années, soit :
Associer les partenaires dans la construction
d’un Institut reconnu pour son leadership et son
modèle de collaboration novateur.
Transformer nos services et nos pratiques
cliniques et organisationnelles en harmonie
avec notre vision clinique de pleine citoyenneté
et en partenariat avec le patient et ses proches
ainsi que les acteurs clés du réseau et de la
communauté.
Rayonner comme pôle universitaire où les
fonctions de recherche, d’évaluation des tech-
nologies et des modes d’intervention, d’ensei-
gnement et de promotion de la santé agissent
en synergie entre elles et avec celle des soins
et services.
Créer un environnement de travail où cha-
cun est mobilisé par le projet clinique et engagé
dans sa mise en œuvre.
Consolider une culture d’amélioration
continue de la qualité et de la sécurité de nos
pratiques cliniques et de gestion.
Depuis quelques
années déjà, l’Institut
voit à la promotion
de la pleine
citoyenneté des
personnes qui font
appel à ses services.
« Maintenant,
c’est l’Institut
universitaire en
santé mentale
de Montréal »
RAPPORT ANNUEL
2012-2013
Le 24 avril 2012, l’équipe des commu-
nications de l’Institut s’est vue décerner,
pour une deuxième année consécutive, le
Prix de la communication de l’Association
québécoise des établissements de santé et
de services sociaux. Ce prix lui a été attribué
pour les projets de série télé Maisons de fous
(produite par Pixcom et diffusée sur TV5)
et la websérie Foliewood réalisés par
Alexandre Hamel.
À l’occasion du Salon des ressources
en santé mentale, les 24 et 25 avril 2012,
un hommage a été rendu à Jean Lepage,
adjoint à la direction générale – communi-
cations, pour sa contribution, pendant près
de 10 ans, à la Table de concertation en
santé mentale de l’Est et son engagement à
l’égard de la lutte aux préjugés.
Karim Benkirane, biochimiste clinique
consultant et chargé d’enseignement
clinique au Département de biochimie de
l’Université de Montréal, a obtenu le 25 juin
2012 un prix d’excellence en enseignement.
Il s’agit du plus haut prix décerné par cette
institution pour des accomplissements en
enseignement.
Le 29 juin 2012, Francine Décary, pré-
sidente du conseil d’administration de
l’Institut, a été nommée Officier de l’Ordre
du Canada « pour son apport au domaine
de l’hématologie en tant que chercheuse,
professeure et gestionnaire ».
Marie-Ève Koué, doctorante en biochimie
au centre de recherche et à l’Université de
Montréal, a vu ses travaux sur le rôle de la
sérotonine dans la régulation des cellules
immunitaires récompensés à trois occa-
sions au courant des derniers mois. D’abord,
en mai 2012, elle a reçu le prix de la meil-
leure présentation au colloque sur Les faces
cachées de la sérotonine au congrès annuel
de l’ACFAS. Puis, en juin, le prix de la meil-
leure présentation à la Journée annuelle
de la recherche du Centre de recherche de
l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Enfin, le
Travel Award de la National Institute on
Drug Abuse qui lui a permis de participer
au Serotonin Club Meeting à Montpellier au
début du mois de juillet.
Le 13 septembre 2012, le réalisateur
Alexandre Hamel a remporté, dans le cadre
du gala hors d’ondes, le prix Gémeaux de la
Meilleure réalisation - affaires publiques,
série documentaire, pour sa série télé Mai-
sons de fous. Ce documentaire, produit par
Pixcom, met en vedette des résidents et
des professionnels de nos ressources dans
la communauté.
En octobre 2012, le Conseil québécois en
développement professionnel continu des
médecins a remis son Prix de l’innovation
pédagogique en développement profes-
sionnel continu au Dre Jocelyne Cournoyer
pour sa contribution à un programme de
formation sur les troubles psychotiques à
l’intention des équipes de 1re ligne.
Le 8 novembre 2012, le Salon des meil-
leures pratiques d’affaires du Mouvement
québécois de la qualité acceptait la propo-
sition de l’Institut visant à présenter son
projet de suivi systématique de la clientèle
en ambulatoire. Seulement deux établisse-
ments de santé, dont le nôtre, faisaient partie
des exposants.
À l’occasion du Rendez-vous du Savoir,
qui s’est tenu au Palais des congrès de Mon-
tréal les 14 et 15 novembre 2012, Marie-
France Marin a été honorée dans le cadre du
concours Ça mérite d’être reconnu ! L’excel-
lence de ses travaux en sciences neurolo-
giques, plus précisément ceux portant sur
la modulation des souvenirs négatifs par les
hormones de stress, a ainsi été soulignée.
Dr Olivier Lipp, psychiatre au Programme
des troubles psychotiques et chercheur, a
reçu le 29 janvier 2013 le Prix Emmanuel
Stip remis par le Département de psychia-
trie de la Faculté de médecine de l’Université
de Montréal. Ce prix récompense le travail
d’un psychiatre clinicien qui a su, par son
engagement, soutenir le développement de
la recherche clinique.
L’ adaptation du programme Déstresse et
progresse s’est méritée, le 28 février 2013,
un prix prestigieux de la Ligue pour le bien-
être de l’enfant du Canada. Ce programme
du Centre d’études sur le stress humain vise
à réduire le stress chez les enfants lors de leur
transition du primaire vers le secondaire.
L’équipe de suivi intensif (PACT) du Pro-
gramme des troubles psychotiques a été
reconnue en tant qu’équipe école par le
Centre national d’excellence en santé
mentale. L’équipe de Suivi Intensif est ainsi
officiellement reconnue pour la qualité des
services et comme un modèle pour la forma-
tion des équipes à travers le Québec.
Suite à une visite de nos installations et à
l’analyse de notre dossier, nous avons obte-
nu le renouvellement de notre certification
BOMA BESt (Visez-vert) niveau 3. BOMA
BESt est un programme de certification
environnementale d’avant-garde pour les
immeubles commerciaux qui comprend no-
tamment une certification à quatre niveaux.
En janvier 2013, l’Institut a reçu la recon-
naissance de niveau 1 du programme ICI ON
RECYCLE!. Ce programme est conçu pour
aider les organisations à atteindre les objec-
tifs de la Politique québécoise de gestion des
matières résiduelles, qui demande notam-
ment aux établissements de recycler 70 %
du papier, carton, plastique, verre et métal.
pr
ix e
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iNc
tio
Ns
Félicitations à tous et toutes!
Pour consulter la version complète du rapport annuel, rendez-
vous à la section publications de notre site internet :
IUSMM.CA
Conception graphique : Alibi Acapella | alibiacapella.com
Rédaction et coordination : Service des communications
ISBN 9782923984018
© Institut universitaire en santé mentale de Montréal
Notre missioNL’Institut universitaire en santé mentale de Montréal voit au mieux-être des personnes, en offrant les
meilleurs soins et services spécialisés et surspécialisés en santé mentale, en contribuant à repousser
les limites de la maladie par la recherche et l’évaluation des modes d’intervention, en formant les
intervenants par l’enseignement et en diffusant les savoirs, en collaboration avec ses partenaires.
Notre visioNÀ l’issue de sa récente démarche de planification
stratégique, l’Institut universitaire en santé
mentale de Montréal s’est doté d’une nouvelle
vision reproduite ici.
Chef de file dans le développement et la diffu-
sion de pratiques de pointe, l’Institut partage
avec ses partenaires et la communauté une
vision clinique de l’organisation des services en
santé mentale centrée sur la pleine citoyenneté
et il est reconnu pour son leadership et son sou-
tien dans la mise en place de modèles cliniques
novateurs favorables à cette vision.
L’Institut offre un milieu de travail de choix,
performant, mobilisant, sécuritaire et cohérent
avec son projet clinique. Il est reconnu comme
un centre d’excellence où les pratiques cliniques
sont valorisées et soutenues par ses activités de
recherche, d’évaluation des technologies et des
modes d’intervention et d’enseignement.
L’Institut est aussi à l’avant-plan de la sensibi-
lisation des acteurs politiques et socio-
économiques à l’action sociale et à la lutte à la
stigmatisation.
rapport aNNuelle reNouvellemeNt
20
12-2
013
À bien des égards, l’année 2012-2013 aura été marquée par le renouvellement.
Renouvellement à la direction, suite à la nomination d’une nouvelle directrice
générale. Renouvellement découlant également de l’élection d’un nouveau
conseil d’administration, en début d’année 2012. Avec l’obtention récente
du statut d’institut universitaire en santé mentale, il devenait donc indiqué
d’entreprendre un exercice de planification stratégique.
La démarche visant à se doter du plan stratégique 2013-2016 a associé plus
de 200 personnes tant à l’interne qu’auprès de nos nombreux partenaires. Au
terme de l’exercice, nous avons formulé un nouvel énoncé de vision de même
que cinq orientations stratégiques.
Maintenant, c’est l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal
À l’automne 2011, le ministère de la Santé et des Services sociaux nous
accordait le statut d’institut universitaire en santé mentale. Afin de témoigner
de notre nouveau statut, nous avons procédé à un changement de nom pour
devenir l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal.
Pour rendre
les services
conformément
à sa mission,
notre établissement
peut compter sur
2 220 employés
et 101 médecins
et dentistes.
« Il devenait indiqué d’entreprendre un exercice de planification stratégique. »
les orientations stratégiquesPour réaliser sa vision, l’institut a défini
cinq orientations pour les trois prochaines
années, soit :
Associer les partenaires dans la construction
d’un Institut reconnu pour son leadership et son
modèle de collaboration novateur.
Transformer nos services et nos pratiques
cliniques et organisationnelles en harmonie
avec notre vision clinique de pleine citoyenneté
et en partenariat avec le patient et ses proches
ainsi que les acteurs clés du réseau et de la
communauté.
Rayonner comme pôle universitaire où les
fonctions de recherche, d’évaluation des tech-
nologies et des modes d’intervention, d’ensei-
gnement et de promotion de la santé agissent
en synergie entre elles et avec celle des soins
et services.
Créer un environnement de travail où cha-
cun est mobilisé par le projet clinique et engagé
dans sa mise en œuvre.
Consolider une culture d’amélioration
continue de la qualité et de la sécurité de nos
pratiques cliniques et de gestion.
Depuis quelques
années déjà, l’Institut
voit à la promotion
de la pleine
citoyenneté des
personnes qui font
appel à ses services.
« Maintenant,
c’est l’Institut
universitaire en
santé mentale
de Montréal »
RAPPORT ANNUEL
2012-2013
Le 24 avril 2012, l’équipe des commu-
nications de l’Institut s’est vue décerner,
pour une deuxième année consécutive, le
Prix de la communication de l’Association
québécoise des établissements de santé et
de services sociaux. Ce prix lui a été attribué
pour les projets de série télé Maisons de fous
(produite par Pixcom et diffusée sur TV5)
et la websérie Foliewood réalisés par
Alexandre Hamel.
À l’occasion du Salon des ressources
en santé mentale, les 24 et 25 avril 2012,
un hommage a été rendu à Jean Lepage,
adjoint à la direction générale – communi-
cations, pour sa contribution, pendant près
de 10 ans, à la Table de concertation en
santé mentale de l’Est et son engagement à
l’égard de la lutte aux préjugés.
Karim Benkirane, biochimiste clinique
consultant et chargé d’enseignement
clinique au Département de biochimie de
l’Université de Montréal, a obtenu le 25 juin
2012 un prix d’excellence en enseignement.
Il s’agit du plus haut prix décerné par cette
institution pour des accomplissements en
enseignement.
Le 29 juin 2012, Francine Décary, pré-
sidente du conseil d’administration de
l’Institut, a été nommée Officier de l’Ordre
du Canada « pour son apport au domaine
de l’hématologie en tant que chercheuse,
professeure et gestionnaire ».
Marie-Ève Koué, doctorante en biochimie
au centre de recherche et à l’Université de
Montréal, a vu ses travaux sur le rôle de la
sérotonine dans la régulation des cellules
immunitaires récompensés à trois occa-
sions au courant des derniers mois. D’abord,
en mai 2012, elle a reçu le prix de la meil-
leure présentation au colloque sur Les faces
cachées de la sérotonine au congrès annuel
de l’ACFAS. Puis, en juin, le prix de la meil-
leure présentation à la Journée annuelle
de la recherche du Centre de recherche de
l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Enfin, le
Travel Award de la National Institute on
Drug Abuse qui lui a permis de participer
au Serotonin Club Meeting à Montpellier au
début du mois de juillet.
Le 13 septembre 2012, le réalisateur
Alexandre Hamel a remporté, dans le cadre
du gala hors d’ondes, le prix Gémeaux de la
Meilleure réalisation - affaires publiques,
série documentaire, pour sa série télé Mai-
sons de fous. Ce documentaire, produit par
Pixcom, met en vedette des résidents et
des professionnels de nos ressources dans
la communauté.
En octobre 2012, le Conseil québécois en
développement professionnel continu des
médecins a remis son Prix de l’innovation
pédagogique en développement profes-
sionnel continu au Dre Jocelyne Cournoyer
pour sa contribution à un programme de
formation sur les troubles psychotiques à
l’intention des équipes de 1re ligne.
Le 8 novembre 2012, le Salon des meil-
leures pratiques d’affaires du Mouvement
québécois de la qualité acceptait la propo-
sition de l’Institut visant à présenter son
projet de suivi systématique de la clientèle
en ambulatoire. Seulement deux établisse-
ments de santé, dont le nôtre, faisaient partie
des exposants.
À l’occasion du Rendez-vous du Savoir,
qui s’est tenu au Palais des congrès de Mon-
tréal les 14 et 15 novembre 2012, Marie-
France Marin a été honorée dans le cadre du
concours Ça mérite d’être reconnu ! L’excel-
lence de ses travaux en sciences neurolo-
giques, plus précisément ceux portant sur
la modulation des souvenirs négatifs par les
hormones de stress, a ainsi été soulignée.
Dr Olivier Lipp, psychiatre au Programme
des troubles psychotiques et chercheur, a
reçu le 29 janvier 2013 le Prix Emmanuel
Stip remis par le Département de psychia-
trie de la Faculté de médecine de l’Université
de Montréal. Ce prix récompense le travail
d’un psychiatre clinicien qui a su, par son
engagement, soutenir le développement de
la recherche clinique.
L’ adaptation du programme Déstresse et
progresse s’est méritée, le 28 février 2013,
un prix prestigieux de la Ligue pour le bien-
être de l’enfant du Canada. Ce programme
du Centre d’études sur le stress humain vise
à réduire le stress chez les enfants lors de leur
transition du primaire vers le secondaire.
L’équipe de suivi intensif (PACT) du Pro-
gramme des troubles psychotiques a été
reconnue en tant qu’équipe école par le
Centre national d’excellence en santé
mentale. L’équipe de Suivi Intensif est ainsi
officiellement reconnue pour la qualité des
services et comme un modèle pour la forma-
tion des équipes à travers le Québec.
Suite à une visite de nos installations et à
l’analyse de notre dossier, nous avons obte-
nu le renouvellement de notre certification
BOMA BESt (Visez-vert) niveau 3. BOMA
BESt est un programme de certification
environnementale d’avant-garde pour les
immeubles commerciaux qui comprend no-
tamment une certification à quatre niveaux.
En janvier 2013, l’Institut a reçu la recon-
naissance de niveau 1 du programme ICI ON
RECYCLE!. Ce programme est conçu pour
aider les organisations à atteindre les objec-
tifs de la Politique québécoise de gestion des
matières résiduelles, qui demande notam-
ment aux établissements de recycler 70 %
du papier, carton, plastique, verre et métal.
pr
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Pour consulter la version complète du rapport annuel, rendez-
vous à la section publications de notre site internet :
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Rédaction et coordination : Service des communications
ISBN 9782923984018
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le
parte-NariatLE PARTENARIAT DE L’INSTITUT
UNIVERSITAIRE EN SANTé MENTALE
En moins d’un an, nos six partenaires initiaux,
l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, l’Hôpital du
Sacré-Cœur de Montréal, l’Institut Philippe-Pinel
de Montréal, l’Hôpital Rivière-des-Prairies et le
CHU Sainte-Justine, auxquels s’est récemment
joint l’Institut de cardiologie de Montréal, ont
mis sur pied la Table des directeurs généraux des
établissements du RUIS de l’Université de
Montréal ainsi que le comité des partenaires, ras-
semblant les chefs des départements de psychia-
trie, avec le mandat d’évaluer l’état du partenariat
et d’en assurer le développement.
En plus d’assurer la mission universitaire de
l’Institut, le comité des partenaires doit définir
la nature et la portée des partenariats, concré-
tiser ces derniers, identifier le pôle pédopsy-
chiatrique, développer au moins trois nouvelles
pratiques de pointe, démontrer l’intégration
des activités d’évaluation et innover sur le
plan clinique. De concert avec les directeurs
généraux, il a notamment défini son mandat
et les principes directeurs du partenariat, a
signifié son ouverture à d’autres partenaires, a
réfléchi sur les projets multicentres actuels et
potentiels ainsi que sur les critères de choix des
projets menés en partenariat, a convenu
d’organiser une journée d’étude sur le parte-
nariat, s’est entendu sur une définition des
pratiques de pointe, a prévu le développement
des tables réseau, etc.
d’accès aux services spécialisés. Ce guide en
ligne, qui s’adresse aux omnipraticiens et aux
équipes de santé mentale des centres de santé
et de services sociaux, facilite l’accès à un niveau
de service adapté dans les meilleurs délais aux
personnes en attente de soins.
Le développement du rôle de médecin spé-
cialiste répondant en santé mentale, qui agit
comme interlocuteur privilégié des interve-
nants de première ligne qui ont besoin de l’avis
d’un spécialiste, découle de la collaboration
entre notre Institut et les Centres de santé et
de services sociaux de St-Léonard et St-Michel,
Lucille-Teasdale et de la Pointe-de-l’Île. Ainsi,
sept médecins spécialistes répondants en san-
l’expressioN
de la pleiNe citoyeN-NetéDepuis quelques années déjà, l’Institut voit
à la promotion de la pleine citoyenneté des
personnes qui font appel à ses services. Voilà
pourquoi nous avons accepté avec fierté que
le siège social du Mouvement international
citoyenneté et santé mentale soit situé à l’Insti-
tut. Cet organisme, qui associe actuellement des
représentants de la France, de la Belgique, des
États-Unis, du Bénin, du Canada, de l’Italie, de la
Suisse et de la Mauritanie, offre un lieu d’échange
international autour de la psychiatrie citoyenne,
du rétablissement et de la pleine citoyenneté.
Le 30 octobre dernier, des représentants du
Mouvement ont d’ailleurs été accueillis à l’Hôtel
de Ville. La Ville de Montréal est particulièrement
fière d’accueillir à Montréal un organisme qui jouera
un rôle essentiel à l’égard de l’innovation dans le
domaine de l’inclusion sociale des personnes qui
présentent un problème de santé mentale.
LA LUTTE AUx PRéJUGéS
EN SANTé MENTALE
Les projets de lutte aux préjugés de l’Institut ont
encore une fois été primés en cours d’année.
En effet, le 13 septembre dernier, le réalisateur
Alexandre Hamel (Clé 56) a remporté, dans le cadre
du gala hors d’ondes, un prix Gémeaux pour sa série
documentaire télé Maisons de fous, filmée à l’été et
l’automne 2010 et diffusée pour la première fois à
l’automne 2011 sur les ondes de TV5. Cette série
met en vedette des usagers et des professionnels
de nos ressources résidentielles.
de 600 stagiaires, de 56 maisons d’ensei-
gnement différentes, représentant 150 000
heures de stage.
La Direction de l’enseignement de l’Institut
organise plusieurs activités destinées aux
professionnels, gestionnaires et stagiaires et
accessibles par visioconférence. En réponse
aux besoins des organismes communautaires
et des CSSS de l’Est de Montréal, une série de
formations a été élaborée à l’intention des
intervenants des équipes de santé mentale et
des omnipraticiens. Ces formations magistrales
ou basées sur des cas cliniques visent d’une
part à outiller les participants dans l’interven-
tion auprès des individus atteints de troubles
psychiatriques et à créer des ponts entre les
différents acteurs œuvrant auprès de la clien-
tèle. Plusieurs formations sur mesure ont aussi
été développées par les équipes multidiscipli-
naires des programmes.
LA REChERChE
Après quatre ans de consultation, conception
et planification, le projet de la Banque Signa-
ture de données médicales, psychosociales et
de matériel biologique humain est maintenant
bien réel. En effet, en novembre dernier, l’équipe
a recruté le tout premier participant à l’urgence
de l’Institut. La Banque Signature n’aurait pu
voir le jour sans l’inestimable contribution d’un
grand nombre de personnes et de la collabora-
tion de l’ensemble des directions, services et
unités de soins.
L’éVALUATION
Afin de favoriser le développement de notre
rôle à l’égard de l’évaluation, nous nous sommes
dotés d’une équipe dédiée à cette fonction :
l’Unité d’évaluation des technologies et des
modes d’intervention en santé mentale. Dans la
perspective de la promotion de l’excellence cli-
nique, cette unité évaluera les avantages de l’im-
plantation d’une technologie ou d’une nouvelle
pratique afin de soutenir la prise de décisions à
la direction générale. Un comité d’orientation a
été institué et déjà certains travaux d’évaluation
ont été entrepris.
Nous avons également entrepris une dé-
marche globale d’évaluation de la satisfac-
tion de la clientèle par le biais d’un envoi de
questionnaires par la poste. Plus de 6 231
utilisateurs de services ont été sollicités
dont 1 974 ont rempli le questionnaire. Cette
démarche révélait un taux de satisfaction
général de 85 % chez la clientèle hospitalisée,
de 94 % chez celle suivie en clinique externe
et de 91 % pour les personnes qui demeurent
dans nos ressources résidentielles. L’analyse
approfondie des résultats obtenus permettra
d’identifier certaines pistes d’amélioration.
Dans le domaine de la santé mentale, notre
Institut fait figure de référence. En effet, de-
puis de nombreuses années, notre établis-
sement contribue au développement des
connaissances par la pratique clinique, la
recherche et l’évaluation. Il favorise également
le transfert de l’expertise grâce à ses activités
d’enseignement. Notre désignation, à titre
d’institut universitaire, est venue confirmer ce
rôle particulier que nous jouons au plan des
services, de l’enseignement, de la recherche et
de l’évaluation.
LES LIENS AVEC NOS PARTENAIRES
DE LA PREMIèRE LIGNE
En février dernier, nous avons mis en ligne un
nouveau site interactif à l’égard des mécanismes
« La Fondation a
encore une fois
largement contribué
à la réalisation de la
mission de l’Institut »
Le 7 juin 2012, le Centre d’étude sur le trauma
célébrait son cinquième anniversaire. Ce centre
vise à développer les connaissances sur l’éva-
luation et le traitement de l’état de stress post-
traumatique et à promouvoir les connaissances
qui y sont liées. L’ équipe du centre a alors dévoilé
sa plus récente édition du Traumag et présenté
son tout nouveau site Web : plusqu1souvenir.ca.
Le 27 septembre 2012, nous avons accueilli
le Symposium scientifique annuel de l’Acadé-
mie canadienne d’épidémiologie psychiatrique
(Canadian Academy of Psychiatric Epidemiology).
Cette initiative vise à regrouper et réunir les
personnes qui partagent un intérêt pour l’épidé-
miologie psychiatrique au Canada.
Le 5 octobre 2012, en grande primeur, trois
applications mobiles développées au centre de
recherche, en collaboration avec l’École de tech-
nologie supérieure, ont été dévoilées lors de la
journée « Quand la santé mentale devient mo-
bile ». Grâce à l’aide financière de Bell Canada, des
chercheurs ont conçu trois applications mobiles
afin d’assister les patients dans leur traitement
et leur rétablissement, une première au Québec
sur le développement et l’utilisation de nouvelles
technologies mobiles en santé mentale.
Le 9 octobre 2012, s’est tenu, à l’intention du
grand public et des professionnels de la santé, la
première édition des « Rendez-vous de la santé
mentale », dans le cadre de la Journée mondiale
de la santé mentale. Les participants à cette jour-
née ont participé à de nombreuses activités sur
la question des préjugés et de la discrimination
à l’égard des personnes vivant avec un problème
de santé mentale. En soirée, Dre Marie-Ève Cotton,
psychiatre au Programme des troubles psycho-
tiques, a clôturé la journée avec une conférence sur
la représentation de la santé mentale au cinéma.
Du 19 au 29 novembre 2013, l’Institut accueil-
lait deux ergothérapeutes de renommée inter-
nationale, Christine Chapparo et Judy Ranka de
l’Université de Sydney en Australie. Fruit d’une
collaboration entre les services d’ergothérapie de
notre établissement, du CHUM et le programme
d’ergothérapie de l’Université de Montréal, cette vi-
Dans le cadre de la Semaine de la santé men-
tale, du 7 au 13 mai 2012, l’Institut a organisé un
concours photos sur le thème « Chambre noire,
lumière sur la santé mentale ». Ce concours,
ouvert à tous les photographes amateurs ou
professionnels, s’est révélé un franc succès, plus
de 70 personnes ayant soumis une photo. Près
d’un an plus tard, du 16 janvier au 29 mars, le
Centre hospitalier Le Vinatier, à Lyon en France,
présentait cette même exposition.
Également dans le cadre de la Semaine
de la santé mentale, se tenait le 23 avril 2012
la conférence « Stress post-traumatique : répa-
rer l’irréparable ? » Cette conférence a présenté
un portrait réaliste des enjeux auxquels font
face les militaires qui sont et ont été déployés
en mission.
C’est sous le thème « Le plaisir de la décou-
verte », que se sont réunis les chercheurs
et étudiants du centre de recherche, le
10 mai 2012, à l’occasion de leur journée
annuelle de la recherche.
Le 31 mai 2012, s’est tenue une journée
d’échanges sur les technologies et la santé men-
tale. Cet événement visait notamment à déve-
lopper un créneau spécifique de recherche et de
développement dans les technologies en santé
mentale, dans le cadre d’un partenariat avec
l’École de technologie supérieure.
PROJETS D’OPTIMISATION
Notre établissement a répondu à l’appel de projet
fait par l’Agence de Montréal pour un soutien fi-
nancier afin de réaliser des projets d’optimisation.
Sur les 23 projets retenus par l’Agence, l’Institut
est associé à huit projets avec des partenaires et
est maître d’œuvre d’un projet (projet de fiabilisa-
tion des données clinico-administratives).
ChANGEMENTS à LA STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
L’organigramme, quant à lui, a été révisé en oc-
tobre 2012. Cette révision a permis de définir et
départager les rôles et fonctions d’une Direction
des affaires médicales et cliniques et d’une Direc-
tion du développement des pratiques profes-
sionnelles, cette dernière regroupant la Direction
des soins infirmiers et la Direction des services
multidisciplinaires. Ce changement permettra de
développer le rayonnement de nos pratiques de
pointe axées sur la poursuite de l’excellence.
C’est le Dr J. André Luyet qui a été nommé direc-
teur des affaires médicales et cliniques. Il assume-
ra ainsi le rôle d’autorité clinique et coordonnera
les activités médicales pour l’ensemble de l’orga-
nisation. Frédéric Doutrelepont, pour sa part, a été
nommé directeur des services multidisciplinaires.
Aussi, madame Céline Morin a été nommée direc-
trice générale adjointe. Elle assume cette fonc-
tion en plus de ses responsabilités de directrice
des services administratifs.
Enfin, durant l’année, la Direction du soutien à
l’intégration sociale a entrepris une réorganisa-
tion clinico-administrative. Rappelons qu’il y a
deux ans, l’Institut a été désigné gestionnaire des
ressources résidentielles en santé mentale par
l’Agence de la santé et des services sociaux de
Montréal. Cette réorganisation, qui porte notam-
ment sur une révision de la structure de postes
cliniques et de l’encadrement, vise également à
accentuer la collaboration avec nos partenaires,
notamment à l’égard du centre de crise. Elle per-
mettra enfin le rehaussement de notre expertise
dans certains domaines, dont la psychiatrie lé-
gale, les troubles du comportement, les conduites
addictives et la gérontopsychiatrie.
LA CONTRIBUTION DE LA FONDATION
La Fondation de l’Institut universitaire en santé
mentale de Montréal a encore une fois large-
ment contribué à la réalisation de la mission
de l’Institut. En effet, grâce à la générosité de
ses nombreux donateurs, la Fondation a amé-
lioré le quotidien des personnes utilisatrices de
services et soutenu la recherche de pointe en
santé mentale.
Le plaisir, la générosité et la reconnaissance
étaient au rendez-vous, le 12 avril 2012, lors de
la soirée-bénéfice qui a réuni plus de 400 invi-
tés et permis d’amasser plus de 155 000 $. Cet
événement était fièrement coprésidé par Denis
Berthiaume, premier vice-président et directeur
général, Gestion du patrimoine et Assurance de
personnes du Mouvement Desjardins, et Jean
Guay, premier vice-président, Ventes et Marke-
ting chez Standard Life.
Fidel à sa tradition, l’Omnium de golf de la Fonda-
tion, qui se tenait au club de golf de Boucherville
le 20 août 2012, a été couronné de succès. En
effet, 140 golfeurs ont pris part à cette 9e édition
qui a permis d’amasser 100 000 $.
La Fondation a également à cœur d’initier de
nouveaux partenariats profitables à sa cause.
C’est dans cette perspective qu’elle a été asso-
ciée à la plus importante activité de finance-
ment au profit de la santé mentale à ce jour
au Québec : le Bal des lumières. Ce partena-
riat, notamment soutenu par Bell, associe trois
grandes fondations : la Fondation des maladies
mentales, la Fondation de l’Institut universi-
taire en santé mentale de Montréal et la Fonda-
tion de l’Institut universitaire en santé mentale
Douglas. Le 20 mars dernier, plus de 800 invi-
tés ont ainsi contribué à amasser 1,1 million de
dollars répartis entre les trois fondations.
Grâce à ses nombreuses activités et aux reve-
nus générés par la campagne majeure de fi-
nancement, la Fondation a pu ainsi effectuer
un don de 810 000 $ à l’Institut. Cette belle
performance résulte assurément de l’engage-
ment et du travail soutenu accompli par les
membres du conseil d’administration et du
soutien de l’équipe de la Fondation. Il découle
également de la contribution de nos généreux
donateurs et du soutien de leurs nombreux
bénévoles.
L’éqUILIBRE BUDGéTAIRE
Encore une fois cette année, nous avons terminé
l’exercice financier en équilibre budgétaire. Tou-
tefois, nous avons dû puiser dans notre avoir
propre pour atteindre cet équilibre.
LE DéFI DES IMMOBILISATIONS
Avec des infrastructures dont certaines sont
centenaires, l’aménagement et l’entretien de nos
installations posent des défis importants. Aussi,
nous devons veiller à ce que nos ressources
techniques soutiennent adéquatement nos ac-
tivités cliniques, d’enseignement, de recherche
et d’évaluation. C’est dans cette perspective que
nous avons entrepris une démarche visant à
nous doter, à l’automne 2012, d’un plan directeur
clinique et immobilier. Ce plan aborde tant les
interventions essentielles requises à l’égard du
maintien des actifs (vétusté des installations)
que celles nécessaires pour répondre adéquate-
ment à notre mission. Pour procéder à sa mise
en œuvre, essentielle à la poursuite de nos acti-
vités, nous devrons toutefois compter sur l’appui
de l’Agence de la Santé et des Services sociaux,
de même que sur celui du ministère.
CONCLUSION
Les paragraphes précédents ne font que traduire
trop brièvement le travail, l’énergie, la passion
des équipes de professionnels, médecins, cher-
cheurs, gestionnaires et employés administra-
tifs et de soutien de l’Institut. Chaque jour, ils
accomplissent ce qu’hier, nous croyions impos-
sible. Ils permettent à des gens qui auraient été
autrefois condamnés, un retour rapide à leur
pleine citoyenneté. S’il n’y avait qu’une chose
à ajouter, à titre de conclusion, ce serait de té-
moigner de notre fierté et de notre reconnais-
sance immense d’appartenir à une organisation
comme celle-ci.
Denise Fortin, directrice générale
Francine Décary, présidente
té mentale de l’Institut ont été déployés dans
les équipes de santé mentale des CSSS de l’Est
de Montréal, puis, progressivement, dans des
cliniques médicales, des groupes de médecine
familiale et autres polycliniques.
Notre Institut s’est également engagé dans
une démarche visant à diriger certains de ses
usagers vers des ressources d’hébergement
adaptées à leur condition, notamment en
CHSLD. Il s’agit de personnes dont la condi-
tion psychiatrique est stabilisée, qui sont
déjà suivies par des omnipraticiens, mais qui
ne peuvent vivre en appartement ou en res-
source d’hébergement, notamment à cause
de leur condition de santé (maladie physique
due à l’âge). Une première cohorte de ces per-
sonnes a déjà été dirigée vers un héberge-
ment adapté à leur condition et cela devrait
se poursuivre au cours de la prochaine année.
Des discussions sont en cours avec l’Agence
de la santé et des services sociaux de Mon-
tréal pour développer, à partir des ressources
ainsi dégagées, nos services spécialisés et
surspécialisés.
L’ENSEIGNEMENT
Notre établissement a encore joué un rôle
majeur dans la formation des intervenants
de demain. En effet, nous avons accueilli près
RéSULTATS DE L’ExERCICE FINANCIERFONDS D’ExPLOITATION 2013
Revenus
Financement public 162 862 612 $
Usagers 13 194 992 $
Autres (ventes de services, recouvrements, etc.) 7 760 593 $
183 818 197 $
Charges
Masse salariale 116 390 995 $
Autres dépenses 65 479 848 $
181 870 843 $
Excédent 1 947 354 $
Contribution aux projets autofinanciés et utilisation de l’avoir propre 1 947 354 $
Résultats du fonds d’exploitation - $
LA GES-TION
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ur
Né
es
s
cie
Nt
ifiq
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s
Denise Fortin, directrice générale
Francine Décary, présidente
Fernand Seguin
site a permis aux ergothérapeutes de recevoir une
formation sur un système d’analyse de tâche valide
et fidèle qui mesure l’impact des déficits cognitifs
sur l’accomplissement des tâches quotidiennes.
Le 28 novembre 2012, l’Institut accueillait
la 6e « Journée de partenariat » organisée par le
Comité de recherche de la Faculté des sciences
infirmières de l’Université de Montréal sur le thème
«Gérer l’innovation en période de mouvance».
Le 24 janvier 2013, le Centre d’études sur les
troubles obsessionnels compulsifs et les tics pro-
cédait au lancement d’un livre traitant du trouble
d’accumulation compulsive. L’ouvrage, qui est
conçu comme un guide clinique pratique, s’ins-
pire des données probantes actuelles issues de la
recherche clinique.
Le 11 avril 2013, nous avons accueilli Luc
Vigneault, pair aidant, et Marie-Luce Quintal,
psychiatre, ainsi que leurs collègues de l’Institut
universitaire en santé mentale de Québec, pour
le lancement du livre « Je suis une personne, pas
une maladie! ».
LES CONFéRENCES DE VULGARISATION SCIENTIFIqUE FERNAND-SEGUIN
Inspirées de l’œuvre du grand vulgarisateur
Fernand Seguin, l’Institut est fier d’offrir à sa com-
munauté des conférences permettant de mieux
comprendre les enjeux de la santé mentale.
Le 15 novembre 2012, une centaine de personnes
participaient à la conférence tenue sous le thème
«Toxique : le cerveau des jeunes et les drogues».
Cette soirée a permis d’aborder la dépendance à
l’alcool et aux drogues et leurs effets psychiatriques.
Le 27 mars 2013, s’est tenue une conférence sur
le stress post-traumatique. Cette conférence, qui
aura réuni plus de 70 personnes, a notamment
permis de distinguer les effets des évènements
traumatiques pouvant survenir à tout âge.
LES CONFéRENCES SUR L’APPROChE COLLABORATIVE
Ces conférences visent le partenariat entre la
recherche, la clinique, l’enseignement, les utilisa-
teurs de services et leurs proches.
Le jeudi 15 novembre 2012, 80 personnes
ont participé à la conférence « Apprendre à se
rapprocher sans agressivité ». Cette conférence
a abordé le soutien nécessaire à accorder aux
proches lorsque qu’ils sont confrontés à des
comportements agressifs.
Le 4 avril 2013, une seconde conférence sur
l’approche collaborative a porté sur la participa-
tion citoyenne des utilisateurs de services. Cette
conférence a permis de soulever les enjeux tou-
chant à la participation de la personne utilisa-
trice de services au développement de projets
cliniques, de recherche et d’enseignement au sein
de notre Institut et contribuer à l’avancement des
connaissances à l’égard du savoir expérientiel.
LE
PARTE-NARIATLE PARTENARIAT DE L’INSTITUT
UNIVERSITAIRE EN SANTÉ MENTALE
En moins d’un an, nos six partenaires initiaux,
l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, l’Hôpital du
Sacré-Cœur de Montréal, l’Institut Philippe-Pinel
de Montréal, l’Hôpital Rivière-des-Prairies et le
CHU Sainte-Justine, auxquels s’est récemment
joint l’Institut de cardiologie de Montréal, ont mis
sur pied la Table des directeurs généraux ainsi que
le comité des partenaires, rassemblant les chefs
des départements de psychiatrie, avec le mandat
d’évaluer l’état du partenariat et d’en assurer le
développement.
En plus d’assurer la mission universitaire de
l’Institut, le comité des partenaires doit définir
la nature et la portée des partenariats, concré-
tiser ces derniers, identifier le pôle pédopsy-
chiatrique, développer au moins trois nouvelles
pratiques de pointe, démontrer l’intégration
des activités d’évaluation et innover sur le
plan clinique. De concert avec les directeurs
généraux, il a notamment défini son mandat
et les principes directeurs du partenariat, a
signifié son ouverture à d’autres partenaires, a
réfléchi sur les projets multicentres actuels et
potentiels ainsi que sur les critères de choix des
projets menés en partenariat, a convenu
d’organiser une journée d’étude sur le parte-
nariat, s’est entendu sur une définition des
pratiques de pointe, a prévu le développement
des tables réseau, etc.
d’accès aux services spécialisés. Ce guide en
ligne, qui s’adresse aux omnipraticiens et aux
équipes de santé mentale des centres de santé
et de services sociaux, facilite l’accès à un niveau
de service adapté dans les meilleurs délais aux
personnes en attente de soins.
Le développement du rôle de médecin spé-
cialiste répondant en santé mentale, qui agit
comme interlocuteur privilégié des interve-
nants de première ligne qui ont besoin de l’avis
d’un spécialiste, découle de la collaboration
entre notre Institut et les Centres de santé et
de services sociaux de St-Léonard et St-Michel,
Lucille-Teasdale et de la Pointe-de-l’Île. Ainsi,
sept médecins spécialistes répondants en san-
L’EXPRESSION
DE LA PLEINE CITOYEN-NETÉDepuis quelques années déjà, l’Institut voit
à la promotion de la pleine citoyenneté des
personnes qui font appel à ses services. Voilà
pourquoi nous avons accepté avec fierté que
le siège social du Mouvement international
citoyenneté et santé mentale soit situé à l’Insti-
tut. Cet organisme, qui associe actuellement des
représentants de la France, de la Belgique, des
États-Unis, du Bénin, du Canada, de l’Italie, de la
Suisse et de la Mauritanie, offre un lieu d’échange
international autour de la psychiatrie citoyenne,
du rétablissement et de la pleine citoyenneté.
Le 30 octobre dernier, des représentants du
Mouvement ont d’ailleurs été accueillis à l’Hôtel
de Ville. La Ville de Montréal est particulièrement
fière d’accueillir à Montréal un organisme qui jouera
un rôle essentiel à l’égard de l’innovation dans le
domaine de l’inclusion sociale des personnes qui
présentent un problème de santé mentale.
LA LUTTE AUX PRÉJUGÉS
EN SANTÉ MENTALE
Les projets de lutte aux préjugés de l’Institut ont
encore une fois été primés en cours d’année.
En effet, le 13 septembre dernier, le réalisateur
Alexandre Hamel (Clé 56) a remporté, dans le cadre
du gala hors d’ondes, un prix Gémeaux pour sa série
documentaire télé Maisons de fous, filmée à l’été et
l’automne 2010 et diffusée pour la première fois à
l’automne 2011 sur les ondes de TV5. Cette série
met en vedette des usagers et des professionnels
de nos ressources résidentielles.
de 600 stagiaires, de 56 maisons d’ensei-
gnement différentes, représentant 150 000
heures de stage.
La Direction de l’enseignement de l’Institut
organise plusieurs activités destinées aux
professionnels, gestionnaires et stagiaires et
accessibles par visioconférence. En réponse
aux besoins des organismes communautaires
et des CSSS de l’Est de Montréal, une série de
formations a été élaborée à l’intention des
intervenants des équipes de santé mentale et
des omnipraticiens. Ces formations magistrales
ou basées sur des cas cliniques visent d’une
part à outiller les participants dans l’interven-
tion auprès des individus atteints de troubles
psychiatriques et à créer des ponts entre les
différents acteurs œuvrant auprès de la clien-
tèle. Plusieurs formations sur mesure ont aussi
été développées par les équipes multidiscipli-
naires des programmes.
LA RECHERCHE
Après quatre ans de consultation, conception
et planification, le projet de la Banque Signa-
ture de données médicales, psychosociales et
de matériel biologique humain est maintenant
bien réel. En effet, en novembre dernier, l’équipe
a recruté le tout premier participant à l’urgence
de l’Institut. La Banque Signature n’aurait pu
voir le jour sans l’inestimable contribution d’un
grand nombre de personnes et de la collabora-
tion de l’ensemble des directions, services et
unités de soins.
L’ÉVALUATION
Afin de favoriser le développement de notre
rôle à l’égard de l’évaluation, nous nous sommes
dotés d’une équipe dédiée à cette fonction :
l’Unité d’évaluation des technologies et des
modes d’intervention en santé mentale. Dans la
perspective de la promotion de l’excellence cli-
nique, cette unité évaluera les avantages de l’im-
plantation d’une technologie ou d’une nouvelle
pratique afin de soutenir la prise de décisions à
la direction générale. Un comité d’orientation a
été institué et déjà certains travaux d’évaluation
ont été entrepris.
Nous avons également entrepris une dé-
marche globale d’évaluation de la satisfac-
tion de la clientèle par le biais d’un envoi de
questionnaires par la poste. Plus de 6 231
utilisateurs de services ont été sollicités
dont 1 974 ont rempli le questionnaire. Cette
démarche révélait un taux de satisfaction
général de 85 % chez la clientèle hospitalisée,
de 94 % chez celle suivie en clinique externe
et de 91 % pour les personnes qui demeurent
dans nos ressources résidentielles. L’analyse
approfondie des résultats obtenus permettra
d’identifier certaines pistes d’amélioration.
Dans le domaine de la santé mentale, notre
Institut fait figure de référence. En effet, de-
puis de nombreuses années, notre établis-
sement contribue au développement des
connaissances par la pratique clinique, la
recherche et l’évaluation. Il favorise également
le transfert de l’expertise grâce à ses activités
d’enseignement. Notre désignation, à titre
d’institut universitaire, est venue confirmer ce
rôle particulier que nous jouons au plan des
services, de l’enseignement, de la recherche et
de l’évaluation.
LES LIENS AVEC NOS PARTENAIRES
DE LA PREMIÈRE LIGNE
En février dernier, nous avons mis en ligne un
nouveau site interactif à l’égard des mécanismes
« La Fondation a
encore une fois
largement contribué
à la réalisation de la
mission de l’Institut »
Le 7 juin 2012, le Centre d’étude sur le trauma
célébrait son cinquième anniversaire. Ce centre
vise à développer les connaissances sur l’éva-
luation et le traitement de l’état de stress post-
traumatique et à promouvoir les connaissances
qui y sont liées. L’ équipe du centre a alors dévoilé
sa plus récente édition du Traumag et présenté
son tout nouveau site Web : plusqu1souvenir.ca.
Le 27 septembre 2012, nous avons accueilli
le Symposium scientifique annuel de l’Acadé-
mie canadienne d’épidémiologie psychiatrique
(Canadian Academy of Psychiatric Epidemiology).
Cette initiative vise à regrouper et réunir les
personnes qui partagent un intérêt pour l’épidé-
miologie psychiatrique au Canada.
Le 5 octobre 2012, en grande primeur, trois
applications mobiles développées au centre de
recherche, en collaboration avec l’École de tech-
nologie supérieure, ont été dévoilées lors de la
journée « Quand la santé mentale devient mo-
bile ». Grâce à l’aide financière de Bell Canada, des
chercheurs ont conçu trois applications mobiles
afin d’assister les patients dans leur traitement
et leur rétablissement, une première au Québec
sur le développement et l’utilisation de nouvelles
technologies mobiles en santé mentale.
Le 9 octobre 2012, s’est tenu, à l’intention du
grand public et des professionnels de la santé, la
première édition des « Rendez-vous de la santé
mentale », dans le cadre de la Journée mondiale
de la santé mentale. Les participants à cette jour-
née ont participé à de nombreuses activités sur
la question des préjugés et de la discrimination
à l’égard des personnes vivant avec un problème
de santé mentale. En soirée, Dre Marie-Ève Cotton,
psychiatre au Programme des troubles psycho-
tiques, a clôturé la journée avec une conférence sur
la représentation de la santé mentale au cinéma.
Du 19 au 29 novembre 2013, l’Institut accueil-
lait deux ergothérapeutes de renommée inter-
nationale, Christine Chapparo et Judy Ranka de
l’Université de Sydney en Australie. Fruit d’une
collaboration entre les services d’ergothérapie de
notre établissement, du CHUM et le programme
d’ergothérapie de l’Université de Montréal, cette vi-
Dans le cadre de la Semaine de la santé men-
tale, du 7 au 13 mai 2012, l’Institut a organisé un
concours photos sur le thème « Chambre noire,
lumière sur la santé mentale ». Ce concours,
ouvert à tous les photographes amateurs ou
professionnels, s’est révélé un franc succès, plus
de 70 personnes ayant soumis une photo. Près
d’un an plus tard, du 16 janvier au 29 mars, le
Centre hospitalier Le Vinatier, à Lyon en France,
présentait cette même exposition.
Également dans le cadre de la Semaine
de la santé mentale, se tenait le 23 avril 2012
la conférence « Stress post-traumatique : répa-
rer l’irréparable ? » Cette conférence a présenté
un portrait réaliste des enjeux auxquels font
face les militaires qui sont et ont été déployés
en mission.
C’est sous le thème « Le plaisir de la décou-
verte », que se sont réunis les chercheurs
et étudiants du centre de recherche, le
10 mai 2012, à l’occasion de leur journée
annuelle de la recherche.
Le 31 mai 2012, s’est tenue une journée
d’échanges sur les technologies et la santé men-
tale. Cet événement visait notamment à déve-
lopper un créneau spécifique de recherche et de
développement dans les technologies en santé
mentale, dans le cadre d’un partenariat avec
l’École de technologie supérieure.
PROJETS D’OPTIMISATION
Notre établissement a répondu à l’appel de projet
fait par l’Agence de Montréal pour un soutien fi-
nancier afin de réaliser des projets d’optimisation.
Sur les 23 projets retenus par l’Agence, l’Institut
est associé à huit projets avec des partenaires et
est maître d’œuvre d’un projet (projet de fiabilisa-
tion des données clinico-administratives).
CHANGEMENTS À LA STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
L’organigramme, quant à lui, a été révisé en oc-
tobre 2012. Cette révision a permis de définir et
départager les rôles et fonctions d’une Direction
des affaires médicales et cliniques et d’une Direc-
tion du développement des pratiques profes-
sionnelles, cette dernière regroupant la Direction
des soins infirmiers et la Direction des services
multidisciplinaires. Ce changement permettra de
développer le rayonnement de nos pratiques de
pointe axées sur la poursuite de l’excellence.
C’est le Dr J. André Luyet qui a été nommé direc-
teur des affaires médicales et cliniques. Il assume-
ra ainsi le rôle d’autorité clinique et coordonnera
les activités médicales pour l’ensemble de l’orga-
nisation. Frédéric Doutrelepont, pour sa part, a été
nommé directeur des services multidisciplinaires.
Aussi, madame Céline Morin a été nommée direc-
trice générale adjointe. Elle assume cette fonc-
tion en plus de ses responsabilités de directrice
des services administratifs.
Enfin, durant l’année, la Direction du soutien à
l’intégration sociale a entrepris une réorganisa-
tion clinico-administrative. Rappelons qu’il y a
deux ans, l’Institut a été désigné gestionnaire des
ressources résidentielles en santé mentale par
l’Agence de la santé et des services sociaux de
Montréal. Cette réorganisation, qui porte notam-
ment sur une révision de la structure de postes
cliniques et de l’encadrement, vise également à
accentuer la collaboration avec nos partenaires,
notamment à l’égard du centre de crise. Elle per-
mettra enfin le rehaussement de notre expertise
dans certains domaines, dont la psychiatrie lé-
gale, les troubles du comportement, les conduites
addictives et la gérontopsychiatrie.
LA CONTRIBUTION DE LA FONDATION
La Fondation de l’Institut universitaire en santé
mentale de Montréal a encore une fois large-
ment contribué à la réalisation de la mission
de l’Institut. En effet, grâce à la générosité de
ses nombreux donateurs, la Fondation a amé-
lioré le quotidien des personnes utilisatrices de
services et soutenu la recherche de pointe en
santé mentale.
Le plaisir, la générosité et la reconnaissance
étaient au rendez-vous, le 12 avril 2012, lors de
la soirée-bénéfice qui a réuni plus de 400 invi-
tés et permis d’amasser plus de 155 000 $. Cet
événement était fièrement coprésidé par Denis
Berthiaume, premier vice-président et directeur
général, Gestion du patrimoine et Assurance de
personnes du Mouvement Desjardins, et Jean
Guay, premier vice-président, Ventes et Marke-
ting chez Standard Life.
Fidel à sa tradition, l’Omnium de golf de la Fonda-
tion, qui se tenait au club de golf de Boucherville
le 20 août 2012, a été couronné de succès. En
effet, 140 golfeurs ont pris part à cette 9e édition
qui a permis d’amasser 100 000 $.
La Fondation a également à cœur d’initier de
nouveaux partenariats profitables à sa cause.
C’est dans cette perspective qu’elle a été asso-
ciée à la plus importante activité de finance-
ment au profit de la santé mentale à ce jour
au Québec : le Bal des lumières. Ce partena-
riat, notamment soutenu par Bell, associe trois
grandes fondations : la Fondation des maladies
mentales, la Fondation de l’Institut universi-
taire en santé mentale de Montréal et la Fonda-
tion de l’Institut universitaire en santé mentale
Douglas. Le 20 mars dernier, plus de 800 invi-
tés ont ainsi contribué à amasser 1,1 million de
dollars répartis entre les trois fondations.
Grâce à ses nombreuses activités et aux reve-
nus générés par la campagne majeure de fi-
nancement, la Fondation a pu ainsi effectuer
un don de 810 000 $ à l’Institut. Cette belle
performance résulte assurément de l’engage-
ment et du travail soutenu accompli par les
membres du conseil d’administration et du
soutien de l’équipe de la Fondation. Il découle
également de la contribution de nos généreux
donateurs et du soutien de leurs nombreux
bénévoles.
L’ÉQUILIBRE BUDGÉTAIRE
Encore une fois cette année, nous avons terminé
l’exercice financier en équilibre budgétaire. Tou-
tefois, nous avons dû puiser dans notre avoir
propre pour atteindre cet équilibre.
LE DÉFI DES IMMOBILISATIONS
Avec des infrastructures dont certaines sont
centenaires, l’aménagement et l’entretien de nos
installations posent des défis importants. Aussi,
nous devons veiller à ce que nos ressources
techniques soutiennent adéquatement nos ac-
tivités cliniques, d’enseignement, de recherche
et d’évaluation. C’est dans cette perspective que
nous avons entrepris une démarche visant à
nous doter, à l’automne 2012, d’un plan directeur
clinique et immobilier. Ce plan aborde tant les
interventions essentielles requises à l’égard du
maintien des actifs (vétusté des installations)
que celles nécessaires pour répondre adéquate-
ment à notre mission. Pour procéder à sa mise
en œuvre, essentielle à la poursuite de nos acti-
vités, nous devrons toutefois compter sur l’appui
de l’Agence de la Santé et des Services sociaux,
de même que sur celui du ministère.
CONCLUSION
Les paragraphes précédents ne font que traduire
trop brièvement le travail, l’énergie, la passion
des équipes de professionnels, médecins, cher-
cheurs, gestionnaires et employés administra-
tifs et de soutien de l’Institut. Chaque jour, ils
accomplissent ce qu’hier, nous croyions impos-
sible. Ils permettent à des gens qui auraient été
autrefois condamnés, un retour rapide à leur
pleine citoyenneté. S’il n’y avait qu’une chose
à ajouter, à titre de conclusion, ce serait de té-
moigner de notre fierté et de notre reconnais-
sance immense d’appartenir à une organisation
comme celle-ci.
Denise Fortin, directrice générale
Francine Décary, présidente
té mentale de l’Institut ont été déployés dans
les équipes de santé mentale des CSSS de l’Est
de Montréal, puis, progressivement, dans des
cliniques médicales, des groupes de médecine
familiale et autres polycliniques.
Notre Institut s’est également engagé dans
une démarche visant à diriger certains de ses
usagers vers des ressources d’hébergement
adaptées à leur condition, notamment en
CHSLD. Il s’agit de personnes dont la condi-
tion psychiatrique est stabilisée, qui sont
déjà suivies par des omnipraticiens, mais qui
ne peuvent vivre en appartement ou en res-
source d’hébergement, notamment à cause
de leur condition de santé (maladie physique
due à l’âge). Une première cohorte de ces per-
sonnes a déjà été dirigée vers un héberge-
ment adapté à leur condition et cela devrait
se poursuivre au cours de la prochaine année.
Des discussions sont en cours avec l’Agence
de la santé et des services sociaux de Mon-
tréal pour développer, à partir des ressources
ainsi dégagées, nos services spécialisés et
surspécialisés.
L’ENSEIGNEMENT
Notre établissement a encore joué un rôle
majeur dans la formation des intervenants
de demain. En effet, nous avons accueilli près
RÉSULTATS DE L’EXERCICE FINANCIERFONDS D’EXPLOITATION 2013
Revenus
Financement public 162 862 612 $
Usagers 13 194 992 $
Autres (ventes de services, recouvrements, etc.) 7 760 593 $
183 818 197 $
Charges
Masse salariale 116 390 995 $
Autres dépenses 65 479 848 $
181 870 843 $
Excédent 1 947 354 $
Contribution aux projets autofinanciés et utilisation de l’avoir propre 1 947 354 $
Résultats du fonds d’exploitation - $
LA GES-TION
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NÉ
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IFIQ
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S
Denise Fortin, directrice générale
Francine Décary, présidente
Fernand Seguin
site a permis aux ergothérapeutes de recevoir une
formation sur un système d’analyse de tâche valide
et fidèle qui mesure l’impact des déficits cognitifs
sur l’accomplissement des tâches quotidiennes.
Le 28 novembre 2012, l’Institut accueillait
la 6e « Journée de partenariat » organisée par le
Comité de recherche de la Faculté des sciences
infirmières de l’Université de Montréal sur le thème
«Gérer l’innovation en période de mouvance».
Le 24 janvier 2013, le Centre d’études sur les
troubles obsessionnels compulsifs et les tics pro-
cédait au lancement d’un livre traitant du trouble
d’accumulation compulsive. L’ouvrage, qui est
conçu comme un guide clinique pratique, s’ins-
pire des données probantes actuelles issues de la
recherche clinique.
Le 11 avril 2013, nous avons accueilli Luc
Vigneault, pair aidant, et Marie-Luce Quintal,
psychiatre, ainsi que leurs collègues de l’Institut
universitaire en santé mentale de Québec, pour
le lancement du livre « Je suis une personne, pas
une maladie! ».
LES CONFÉRENCES DE VULGARISATION SCIENTIFIQUE FERNAND-SEGUIN
Inspirées de l’œuvre du grand vulgarisateur
Fernand Seguin, l’Institut est fier d’offrir à sa com-
munauté des conférences permettant de mieux
comprendre les enjeux de la santé mentale.
Le 15 novembre 2012, une centaine de personnes
participaient à la conférence tenue sous le thème
«Toxique : le cerveau des jeunes et les drogues».
Cette soirée a permis d’aborder la dépendance à
l’alcool et aux drogues et leurs effets psychiatriques.
Le 27 mars 2013, s’est tenue une conférence sur
le stress post-traumatique. Cette conférence, qui
aura réuni plus de 70 personnes, a notamment
permis de distinguer les effets des évènements
traumatiques pouvant survenir à tout âge.
LES CONFÉRENCES SUR L’APPROCHE COLLABORATIVE
Ces conférences visent le partenariat entre la
recherche, la clinique, l’enseignement, les utilisa-
teurs de services et leurs proches.
Le jeudi 15 novembre 2012, 80 personnes
ont participé à la conférence « Apprendre à se
rapprocher sans agressivité ». Cette conférence
a abordé le soutien nécessaire à accorder aux
proches lorsque qu’ils sont confrontés à des
comportements agressifs.
Le 4 avril 2013, une seconde conférence sur
l’approche collaborative a porté sur la participa-
tion citoyenne des utilisateurs de services. Cette
conférence a permis de soulever les enjeux tou-
chant à la participation de la personne utilisa-
trice de services au développement de projets
cliniques, de recherche et d’enseignement au sein
de notre Institut et contribuer à l’avancement des
connaissances à l’égard du savoir expérientiel.
le
parte-NariatLE PARTENARIAT DE L’INSTITUT
UNIVERSITAIRE EN SANTé MENTALE
En moins d’un an, nos six partenaires initiaux,
l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, l’Hôpital du
Sacré-Cœur de Montréal, l’Institut Philippe-Pinel
de Montréal, l’Hôpital Rivière-des-Prairies et le
CHU Sainte-Justine, auxquels s’est récemment
joint l’Institut de cardiologie de Montréal, ont
mis sur pied la Table des directeurs généraux des
établissements du RUIS de l’Université de
Montréal ainsi que le comité des partenaires, ras-
semblant les chefs des départements de psychia-
trie, avec le mandat d’évaluer l’état du partenariat
et d’en assurer le développement.
En plus d’assurer la mission universitaire de
l’Institut, le comité des partenaires doit définir
la nature et la portée des partenariats, concré-
tiser ces derniers, identifier le pôle pédopsy-
chiatrique, développer au moins trois nouvelles
pratiques de pointe, démontrer l’intégration
des activités d’évaluation et innover sur le
plan clinique. De concert avec les directeurs
généraux, il a notamment défini son mandat
et les principes directeurs du partenariat, a
signifié son ouverture à d’autres partenaires, a
réfléchi sur les projets multicentres actuels et
potentiels ainsi que sur les critères de choix des
projets menés en partenariat, a convenu
d’organiser une journée d’étude sur le parte-
nariat, s’est entendu sur une définition des
pratiques de pointe, a prévu le développement
des tables réseau, etc.
d’accès aux services spécialisés. Ce guide en
ligne, qui s’adresse aux omnipraticiens et aux
équipes de santé mentale des centres de santé
et de services sociaux, facilite l’accès à un niveau
de service adapté dans les meilleurs délais aux
personnes en attente de soins.
Le développement du rôle de médecin spé-
cialiste répondant en santé mentale, qui agit
comme interlocuteur privilégié des interve-
nants de première ligne qui ont besoin de l’avis
d’un spécialiste, découle de la collaboration
entre notre Institut et les Centres de santé et
de services sociaux de St-Léonard et St-Michel,
Lucille-Teasdale et de la Pointe-de-l’Île. Ainsi,
sept médecins spécialistes répondants en san-
l’expressioN
de la pleiNe citoyeN-NetéDepuis quelques années déjà, l’Institut voit
à la promotion de la pleine citoyenneté des
personnes qui font appel à ses services. Voilà
pourquoi nous avons accepté avec fierté que
le siège social du Mouvement international
citoyenneté et santé mentale soit situé à l’Insti-
tut. Cet organisme, qui associe actuellement des
représentants de la France, de la Belgique, des
États-Unis, du Bénin, du Canada, de l’Italie, de la
Suisse et de la Mauritanie, offre un lieu d’échange
international autour de la psychiatrie citoyenne,
du rétablissement et de la pleine citoyenneté.
Le 30 octobre dernier, des représentants du
Mouvement ont d’ailleurs été accueillis à l’Hôtel
de Ville. La Ville de Montréal est particulièrement
fière d’accueillir à Montréal un organisme qui jouera
un rôle essentiel à l’égard de l’innovation dans le
domaine de l’inclusion sociale des personnes qui
présentent un problème de santé mentale.
LA LUTTE AUx PRéJUGéS
EN SANTé MENTALE
Les projets de lutte aux préjugés de l’Institut ont
encore une fois été primés en cours d’année.
En effet, le 13 septembre dernier, le réalisateur
Alexandre Hamel (Clé 56) a remporté, dans le cadre
du gala hors d’ondes, un prix Gémeaux pour sa série
documentaire télé Maisons de fous, filmée à l’été et
l’automne 2010 et diffusée pour la première fois à
l’automne 2011 sur les ondes de TV5. Cette série
met en vedette des usagers et des professionnels
de nos ressources résidentielles.
de 600 stagiaires, de 56 maisons d’ensei-
gnement différentes, représentant 150 000
heures de stage.
La Direction de l’enseignement de l’Institut
organise plusieurs activités destinées aux
professionnels, gestionnaires et stagiaires et
accessibles par visioconférence. En réponse
aux besoins des organismes communautaires
et des CSSS de l’Est de Montréal, une série de
formations a été élaborée à l’intention des
intervenants des équipes de santé mentale et
des omnipraticiens. Ces formations magistrales
ou basées sur des cas cliniques visent d’une
part à outiller les participants dans l’interven-
tion auprès des individus atteints de troubles
psychiatriques et à créer des ponts entre les
différents acteurs œuvrant auprès de la clien-
tèle. Plusieurs formations sur mesure ont aussi
été développées par les équipes multidiscipli-
naires des programmes.
LA REChERChE
Après quatre ans de consultation, conception
et planification, le projet de la Banque Signa-
ture de données médicales, psychosociales et
de matériel biologique humain est maintenant
bien réel. En effet, en novembre dernier, l’équipe
a recruté le tout premier participant à l’urgence
de l’Institut. La Banque Signature n’aurait pu
voir le jour sans l’inestimable contribution d’un
grand nombre de personnes et de la collabora-
tion de l’ensemble des directions, services et
unités de soins.
L’éVALUATION
Afin de favoriser le développement de notre
rôle à l’égard de l’évaluation, nous nous sommes
dotés d’une équipe dédiée à cette fonction :
l’Unité d’évaluation des technologies et des
modes d’intervention en santé mentale. Dans la
perspective de la promotion de l’excellence cli-
nique, cette unité évaluera les avantages de l’im-
plantation d’une technologie ou d’une nouvelle
pratique afin de soutenir la prise de décisions à
la direction générale. Un comité d’orientation a
été institué et déjà certains travaux d’évaluation
ont été entrepris.
Nous avons également entrepris une dé-
marche globale d’évaluation de la satisfac-
tion de la clientèle par le biais d’un envoi de
questionnaires par la poste. Plus de 6 231
utilisateurs de services ont été sollicités
dont 1 974 ont rempli le questionnaire. Cette
démarche révélait un taux de satisfaction
général de 85 % chez la clientèle hospitalisée,
de 94 % chez celle suivie en clinique externe
et de 91 % pour les personnes qui demeurent
dans nos ressources résidentielles. L’analyse
approfondie des résultats obtenus permettra
d’identifier certaines pistes d’amélioration.
Dans le domaine de la santé mentale, notre
Institut fait figure de référence. En effet, de-
puis de nombreuses années, notre établis-
sement contribue au développement des
connaissances par la pratique clinique, la
recherche et l’évaluation. Il favorise également
le transfert de l’expertise grâce à ses activités
d’enseignement. Notre désignation, à titre
d’institut universitaire, est venue confirmer ce
rôle particulier que nous jouons au plan des
services, de l’enseignement, de la recherche et
de l’évaluation.
LES LIENS AVEC NOS PARTENAIRES
DE LA PREMIèRE LIGNE
En février dernier, nous avons mis en ligne un
nouveau site interactif à l’égard des mécanismes
« La Fondation a
encore une fois
largement contribué
à la réalisation de la
mission de l’Institut »
Le 7 juin 2012, le Centre d’étude sur le trauma
célébrait son cinquième anniversaire. Ce centre
vise à développer les connaissances sur l’éva-
luation et le traitement de l’état de stress post-
traumatique et à promouvoir les connaissances
qui y sont liées. L’ équipe du centre a alors dévoilé
sa plus récente édition du Traumag et présenté
son tout nouveau site Web : plusqu1souvenir.ca.
Le 27 septembre 2012, nous avons accueilli
le Symposium scientifique annuel de l’Acadé-
mie canadienne d’épidémiologie psychiatrique
(Canadian Academy of Psychiatric Epidemiology).
Cette initiative vise à regrouper et réunir les
personnes qui partagent un intérêt pour l’épidé-
miologie psychiatrique au Canada.
Le 5 octobre 2012, en grande primeur, trois
applications mobiles développées au centre de
recherche, en collaboration avec l’École de tech-
nologie supérieure, ont été dévoilées lors de la
journée « Quand la santé mentale devient mo-
bile ». Grâce à l’aide financière de Bell Canada, des
chercheurs ont conçu trois applications mobiles
afin d’assister les patients dans leur traitement
et leur rétablissement, une première au Québec
sur le développement et l’utilisation de nouvelles
technologies mobiles en santé mentale.
Le 9 octobre 2012, s’est tenu, à l’intention du
grand public et des professionnels de la santé, la
première édition des « Rendez-vous de la santé
mentale », dans le cadre de la Journée mondiale
de la santé mentale. Les participants à cette jour-
née ont participé à de nombreuses activités sur
la question des préjugés et de la discrimination
à l’égard des personnes vivant avec un problème
de santé mentale. En soirée, Dre Marie-Ève Cotton,
psychiatre au Programme des troubles psycho-
tiques, a clôturé la journée avec une conférence sur
la représentation de la santé mentale au cinéma.
Du 19 au 29 novembre 2013, l’Institut accueil-
lait deux ergothérapeutes de renommée inter-
nationale, Christine Chapparo et Judy Ranka de
l’Université de Sydney en Australie. Fruit d’une
collaboration entre les services d’ergothérapie de
notre établissement, du CHUM et le programme
d’ergothérapie de l’Université de Montréal, cette vi-
Dans le cadre de la Semaine de la santé men-
tale, du 7 au 13 mai 2012, l’Institut a organisé un
concours photos sur le thème « Chambre noire,
lumière sur la santé mentale ». Ce concours,
ouvert à tous les photographes amateurs ou
professionnels, s’est révélé un franc succès, plus
de 70 personnes ayant soumis une photo. Près
d’un an plus tard, du 16 janvier au 29 mars, le
Centre hospitalier Le Vinatier, à Lyon en France,
présentait cette même exposition.
Également dans le cadre de la Semaine
de la santé mentale, se tenait le 23 avril 2012
la conférence « Stress post-traumatique : répa-
rer l’irréparable ? » Cette conférence a présenté
un portrait réaliste des enjeux auxquels font
face les militaires qui sont et ont été déployés
en mission.
C’est sous le thème « Le plaisir de la décou-
verte », que se sont réunis les chercheurs
et étudiants du centre de recherche, le
10 mai 2012, à l’occasion de leur journée
annuelle de la recherche.
Le 31 mai 2012, s’est tenue une journée
d’échanges sur les technologies et la santé men-
tale. Cet événement visait notamment à déve-
lopper un créneau spécifique de recherche et de
développement dans les technologies en santé
mentale, dans le cadre d’un partenariat avec
l’École de technologie supérieure.
PROJETS D’OPTIMISATION
Notre établissement a répondu à l’appel de projet
fait par l’Agence de Montréal pour un soutien fi-
nancier afin de réaliser des projets d’optimisation.
Sur les 23 projets retenus par l’Agence, l’Institut
est associé à huit projets avec des partenaires et
est maître d’œuvre d’un projet (projet de fiabilisa-
tion des données clinico-administratives).
ChANGEMENTS à LA STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
L’organigramme, quant à lui, a été révisé en oc-
tobre 2012. Cette révision a permis de définir et
départager les rôles et fonctions d’une Direction
des affaires médicales et cliniques et d’une Direc-
tion du développement des pratiques profes-
sionnelles, cette dernière regroupant la Direction
des soins infirmiers et la Direction des services
multidisciplinaires. Ce changement permettra de
développer le rayonnement de nos pratiques de
pointe axées sur la poursuite de l’excellence.
C’est le Dr J. André Luyet qui a été nommé direc-
teur des affaires médicales et cliniques. Il assume-
ra ainsi le rôle d’autorité clinique et coordonnera
les activités médicales pour l’ensemble de l’orga-
nisation. Frédéric Doutrelepont, pour sa part, a été
nommé directeur des services multidisciplinaires.
Aussi, madame Céline Morin a été nommée direc-
trice générale adjointe. Elle assume cette fonc-
tion en plus de ses responsabilités de directrice
des services administratifs.
Enfin, durant l’année, la Direction du soutien à
l’intégration sociale a entrepris une réorganisa-
tion clinico-administrative. Rappelons qu’il y a
deux ans, l’Institut a été désigné gestionnaire des
ressources résidentielles en santé mentale par
l’Agence de la santé et des services sociaux de
Montréal. Cette réorganisation, qui porte notam-
ment sur une révision de la structure de postes
cliniques et de l’encadrement, vise également à
accentuer la collaboration avec nos partenaires,
notamment à l’égard du centre de crise. Elle per-
mettra enfin le rehaussement de notre expertise
dans certains domaines, dont la psychiatrie lé-
gale, les troubles du comportement, les conduites
addictives et la gérontopsychiatrie.
LA CONTRIBUTION DE LA FONDATION
La Fondation de l’Institut universitaire en santé
mentale de Montréal a encore une fois large-
ment contribué à la réalisation de la mission
de l’Institut. En effet, grâce à la générosité de
ses nombreux donateurs, la Fondation a amé-
lioré le quotidien des personnes utilisatrices de
services et soutenu la recherche de pointe en
santé mentale.
Le plaisir, la générosité et la reconnaissance
étaient au rendez-vous, le 12 avril 2012, lors de
la soirée-bénéfice qui a réuni plus de 400 invi-
tés et permis d’amasser plus de 155 000 $. Cet
événement était fièrement coprésidé par Denis
Berthiaume, premier vice-président et directeur
général, Gestion du patrimoine et Assurance de
personnes du Mouvement Desjardins, et Jean
Guay, premier vice-président, Ventes et Marke-
ting chez Standard Life.
Fidel à sa tradition, l’Omnium de golf de la Fonda-
tion, qui se tenait au club de golf de Boucherville
le 20 août 2012, a été couronné de succès. En
effet, 140 golfeurs ont pris part à cette 9e édition
qui a permis d’amasser 100 000 $.
La Fondation a également à cœur d’initier de
nouveaux partenariats profitables à sa cause.
C’est dans cette perspective qu’elle a été asso-
ciée à la plus importante activité de finance-
ment au profit de la santé mentale à ce jour
au Québec : le Bal des lumières. Ce partena-
riat, notamment soutenu par Bell, associe trois
grandes fondations : la Fondation des maladies
mentales, la Fondation de l’Institut universi-
taire en santé mentale de Montréal et la Fonda-
tion de l’Institut universitaire en santé mentale
Douglas. Le 20 mars dernier, plus de 800 invi-
tés ont ainsi contribué à amasser 1,1 million de
dollars répartis entre les trois fondations.
Grâce à ses nombreuses activités et aux reve-
nus générés par la campagne majeure de fi-
nancement, la Fondation a pu ainsi effectuer
un don de 810 000 $ à l’Institut. Cette belle
performance résulte assurément de l’engage-
ment et du travail soutenu accompli par les
membres du conseil d’administration et du
soutien de l’équipe de la Fondation. Il découle
également de la contribution de nos généreux
donateurs et du soutien de leurs nombreux
bénévoles.
L’éqUILIBRE BUDGéTAIRE
Encore une fois cette année, nous avons terminé
l’exercice financier en équilibre budgétaire. Tou-
tefois, nous avons dû puiser dans notre avoir
propre pour atteindre cet équilibre.
LE DéFI DES IMMOBILISATIONS
Avec des infrastructures dont certaines sont
centenaires, l’aménagement et l’entretien de nos
installations posent des défis importants. Aussi,
nous devons veiller à ce que nos ressources
techniques soutiennent adéquatement nos ac-
tivités cliniques, d’enseignement, de recherche
et d’évaluation. C’est dans cette perspective que
nous avons entrepris une démarche visant à
nous doter, à l’automne 2012, d’un plan directeur
clinique et immobilier. Ce plan aborde tant les
interventions essentielles requises à l’égard du
maintien des actifs (vétusté des installations)
que celles nécessaires pour répondre adéquate-
ment à notre mission. Pour procéder à sa mise
en œuvre, essentielle à la poursuite de nos acti-
vités, nous devrons toutefois compter sur l’appui
de l’Agence de la Santé et des Services sociaux,
de même que sur celui du ministère.
CONCLUSION
Les paragraphes précédents ne font que traduire
trop brièvement le travail, l’énergie, la passion
des équipes de professionnels, médecins, cher-
cheurs, gestionnaires et employés administra-
tifs et de soutien de l’Institut. Chaque jour, ils
accomplissent ce qu’hier, nous croyions impos-
sible. Ils permettent à des gens qui auraient été
autrefois condamnés, un retour rapide à leur
pleine citoyenneté. S’il n’y avait qu’une chose
à ajouter, à titre de conclusion, ce serait de té-
moigner de notre fierté et de notre reconnais-
sance immense d’appartenir à une organisation
comme celle-ci.
Denise Fortin, directrice générale
Francine Décary, présidente
té mentale de l’Institut ont été déployés dans
les équipes de santé mentale des CSSS de l’Est
de Montréal, puis, progressivement, dans des
cliniques médicales, des groupes de médecine
familiale et autres polycliniques.
Notre Institut s’est également engagé dans
une démarche visant à diriger certains de ses
usagers vers des ressources d’hébergement
adaptées à leur condition, notamment en
CHSLD. Il s’agit de personnes dont la condi-
tion psychiatrique est stabilisée, qui sont
déjà suivies par des omnipraticiens, mais qui
ne peuvent vivre en appartement ou en res-
source d’hébergement, notamment à cause
de leur condition de santé (maladie physique
due à l’âge). Une première cohorte de ces per-
sonnes a déjà été dirigée vers un héberge-
ment adapté à leur condition et cela devrait
se poursuivre au cours de la prochaine année.
Des discussions sont en cours avec l’Agence
de la santé et des services sociaux de Mon-
tréal pour développer, à partir des ressources
ainsi dégagées, nos services spécialisés et
surspécialisés.
L’ENSEIGNEMENT
Notre établissement a encore joué un rôle
majeur dans la formation des intervenants
de demain. En effet, nous avons accueilli près
RéSULTATS DE L’ExERCICE FINANCIERFONDS D’ExPLOITATION 2013
Revenus
Financement public 162 862 612 $
Usagers 13 194 992 $
Autres (ventes de services, recouvrements, etc.) 7 760 593 $
183 818 197 $
Charges
Masse salariale 116 390 995 $
Autres dépenses 65 479 848 $
181 870 843 $
Excédent 1 947 354 $
Contribution aux projets autofinanciés et utilisation de l’avoir propre 1 947 354 $
Résultats du fonds d’exploitation - $
LA GES-TION
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es
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cie
Nt
ifiq
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s
Denise Fortin, directrice générale
Francine Décary, présidente
Fernand Seguin
site a permis aux ergothérapeutes de recevoir une
formation sur un système d’analyse de tâche valide
et fidèle qui mesure l’impact des déficits cognitifs
sur l’accomplissement des tâches quotidiennes.
Le 28 novembre 2012, l’Institut accueillait
la 6e « Journée de partenariat » organisée par le
Comité de recherche de la Faculté des sciences
infirmières de l’Université de Montréal sur le thème
«Gérer l’innovation en période de mouvance».
Le 24 janvier 2013, le Centre d’études sur les
troubles obsessionnels compulsifs et les tics pro-
cédait au lancement d’un livre traitant du trouble
d’accumulation compulsive. L’ouvrage, qui est
conçu comme un guide clinique pratique, s’ins-
pire des données probantes actuelles issues de la
recherche clinique.
Le 11 avril 2013, nous avons accueilli Luc
Vigneault, pair aidant, et Marie-Luce Quintal,
psychiatre, ainsi que leurs collègues de l’Institut
universitaire en santé mentale de Québec, pour
le lancement du livre « Je suis une personne, pas
une maladie! ».
LES CONFéRENCES DE VULGARISATION SCIENTIFIqUE FERNAND-SEGUIN
Inspirées de l’œuvre du grand vulgarisateur
Fernand Seguin, l’Institut est fier d’offrir à sa com-
munauté des conférences permettant de mieux
comprendre les enjeux de la santé mentale.
Le 15 novembre 2012, une centaine de personnes
participaient à la conférence tenue sous le thème
«Toxique : le cerveau des jeunes et les drogues».
Cette soirée a permis d’aborder la dépendance à
l’alcool et aux drogues et leurs effets psychiatriques.
Le 27 mars 2013, s’est tenue une conférence sur
le stress post-traumatique. Cette conférence, qui
aura réuni plus de 70 personnes, a notamment
permis de distinguer les effets des évènements
traumatiques pouvant survenir à tout âge.
LES CONFéRENCES SUR L’APPROChE COLLABORATIVE
Ces conférences visent le partenariat entre la
recherche, la clinique, l’enseignement, les utilisa-
teurs de services et leurs proches.
Le jeudi 15 novembre 2012, 80 personnes
ont participé à la conférence « Apprendre à se
rapprocher sans agressivité ». Cette conférence
a abordé le soutien nécessaire à accorder aux
proches lorsque qu’ils sont confrontés à des
comportements agressifs.
Le 4 avril 2013, une seconde conférence sur
l’approche collaborative a porté sur la participa-
tion citoyenne des utilisateurs de services. Cette
conférence a permis de soulever les enjeux tou-
chant à la participation de la personne utilisa-
trice de services au développement de projets
cliniques, de recherche et d’enseignement au sein
de notre Institut et contribuer à l’avancement des
connaissances à l’égard du savoir expérientiel.
le
parte-NariatLE PARTENARIAT DE L’INSTITUT
UNIVERSITAIRE EN SANTé MENTALE
En moins d’un an, nos six partenaires initiaux,
l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, l’Hôpital du
Sacré-Cœur de Montréal, l’Institut Philippe-Pinel
de Montréal, l’Hôpital Rivière-des-Prairies et le
CHU Sainte-Justine, auxquels s’est récemment
joint l’Institut de cardiologie de Montréal, ont
mis sur pied la Table des directeurs généraux des
établissements du RUIS de l’Université de
Montréal ainsi que le comité des partenaires, ras-
semblant les chefs des départements de psychia-
trie, avec le mandat d’évaluer l’état du partenariat
et d’en assurer le développement.
En plus d’assurer la mission universitaire de
l’Institut, le comité des partenaires doit définir
la nature et la portée des partenariats, concré-
tiser ces derniers, identifier le pôle pédopsy-
chiatrique, développer au moins trois nouvelles
pratiques de pointe, démontrer l’intégration
des activités d’évaluation et innover sur le
plan clinique. De concert avec les directeurs
généraux, il a notamment défini son mandat
et les principes directeurs du partenariat, a
signifié son ouverture à d’autres partenaires, a
réfléchi sur les projets multicentres actuels et
potentiels ainsi que sur les critères de choix des
projets menés en partenariat, a convenu
d’organiser une journée d’étude sur le parte-
nariat, s’est entendu sur une définition des
pratiques de pointe, a prévu le développement
des tables réseau, etc.
d’accès aux services spécialisés. Ce guide en
ligne, qui s’adresse aux omnipraticiens et aux
équipes de santé mentale des centres de santé
et de services sociaux, facilite l’accès à un niveau
de service adapté dans les meilleurs délais aux
personnes en attente de soins.
Le développement du rôle de médecin spé-
cialiste répondant en santé mentale, qui agit
comme interlocuteur privilégié des interve-
nants de première ligne qui ont besoin de l’avis
d’un spécialiste, découle de la collaboration
entre notre Institut et les Centres de santé et
de services sociaux de St-Léonard et St-Michel,
Lucille-Teasdale et de la Pointe-de-l’Île. Ainsi,
sept médecins spécialistes répondants en san-
l’expressioN
de la pleiNe citoyeN-NetéDepuis quelques années déjà, l’Institut voit
à la promotion de la pleine citoyenneté des
personnes qui font appel à ses services. Voilà
pourquoi nous avons accepté avec fierté que
le siège social du Mouvement international
citoyenneté et santé mentale soit situé à l’Insti-
tut. Cet organisme, qui associe actuellement des
représentants de la France, de la Belgique, des
États-Unis, du Bénin, du Canada, de l’Italie, de la
Suisse et de la Mauritanie, offre un lieu d’échange
international autour de la psychiatrie citoyenne,
du rétablissement et de la pleine citoyenneté.
Le 30 octobre dernier, des représentants du
Mouvement ont d’ailleurs été accueillis à l’Hôtel
de Ville. La Ville de Montréal est particulièrement
fière d’accueillir à Montréal un organisme qui jouera
un rôle essentiel à l’égard de l’innovation dans le
domaine de l’inclusion sociale des personnes qui
présentent un problème de santé mentale.
LA LUTTE AUx PRéJUGéS
EN SANTé MENTALE
Les projets de lutte aux préjugés de l’Institut ont
encore une fois été primés en cours d’année.
En effet, le 13 septembre dernier, le réalisateur
Alexandre Hamel (Clé 56) a remporté, dans le cadre
du gala hors d’ondes, un prix Gémeaux pour sa série
documentaire télé Maisons de fous, filmée à l’été et
l’automne 2010 et diffusée pour la première fois à
l’automne 2011 sur les ondes de TV5. Cette série
met en vedette des usagers et des professionnels
de nos ressources résidentielles.
de 600 stagiaires, de 56 maisons d’ensei-
gnement différentes, représentant 150 000
heures de stage.
La Direction de l’enseignement de l’Institut
organise plusieurs activités destinées aux
professionnels, gestionnaires et stagiaires et
accessibles par visioconférence. En réponse
aux besoins des organismes communautaires
et des CSSS de l’Est de Montréal, une série de
formations a été élaborée à l’intention des
intervenants des équipes de santé mentale et
des omnipraticiens. Ces formations magistrales
ou basées sur des cas cliniques visent d’une
part à outiller les participants dans l’interven-
tion auprès des individus atteints de troubles
psychiatriques et à créer des ponts entre les
différents acteurs œuvrant auprès de la clien-
tèle. Plusieurs formations sur mesure ont aussi
été développées par les équipes multidiscipli-
naires des programmes.
LA REChERChE
Après quatre ans de consultation, conception
et planification, le projet de la Banque Signa-
ture de données médicales, psychosociales et
de matériel biologique humain est maintenant
bien réel. En effet, en novembre dernier, l’équipe
a recruté le tout premier participant à l’urgence
de l’Institut. La Banque Signature n’aurait pu
voir le jour sans l’inestimable contribution d’un
grand nombre de personnes et de la collabora-
tion de l’ensemble des directions, services et
unités de soins.
L’éVALUATION
Afin de favoriser le développement de notre
rôle à l’égard de l’évaluation, nous nous sommes
dotés d’une équipe dédiée à cette fonction :
l’Unité d’évaluation des technologies et des
modes d’intervention en santé mentale. Dans la
perspective de la promotion de l’excellence cli-
nique, cette unité évaluera les avantages de l’im-
plantation d’une technologie ou d’une nouvelle
pratique afin de soutenir la prise de décisions à
la direction générale. Un comité d’orientation a
été institué et déjà certains travaux d’évaluation
ont été entrepris.
Nous avons également entrepris une dé-
marche globale d’évaluation de la satisfac-
tion de la clientèle par le biais d’un envoi de
questionnaires par la poste. Plus de 6 231
utilisateurs de services ont été sollicités
dont 1 974 ont rempli le questionnaire. Cette
démarche révélait un taux de satisfaction
général de 85 % chez la clientèle hospitalisée,
de 94 % chez celle suivie en clinique externe
et de 91 % pour les personnes qui demeurent
dans nos ressources résidentielles. L’analyse
approfondie des résultats obtenus permettra
d’identifier certaines pistes d’amélioration.
Dans le domaine de la santé mentale, notre
Institut fait figure de référence. En effet, de-
puis de nombreuses années, notre établis-
sement contribue au développement des
connaissances par la pratique clinique, la
recherche et l’évaluation. Il favorise également
le transfert de l’expertise grâce à ses activités
d’enseignement. Notre désignation, à titre
d’institut universitaire, est venue confirmer ce
rôle particulier que nous jouons au plan des
services, de l’enseignement, de la recherche et
de l’évaluation.
LES LIENS AVEC NOS PARTENAIRES
DE LA PREMIèRE LIGNE
En février dernier, nous avons mis en ligne un
nouveau site interactif à l’égard des mécanismes
« La Fondation a
encore une fois
largement contribué
à la réalisation de la
mission de l’Institut »
Le 7 juin 2012, le Centre d’étude sur le trauma
célébrait son cinquième anniversaire. Ce centre
vise à développer les connaissances sur l’éva-
luation et le traitement de l’état de stress post-
traumatique et à promouvoir les connaissances
qui y sont liées. L’ équipe du centre a alors dévoilé
sa plus récente édition du Traumag et présenté
son tout nouveau site Web : plusqu1souvenir.ca.
Le 27 septembre 2012, nous avons accueilli
le Symposium scientifique annuel de l’Acadé-
mie canadienne d’épidémiologie psychiatrique
(Canadian Academy of Psychiatric Epidemiology).
Cette initiative vise à regrouper et réunir les
personnes qui partagent un intérêt pour l’épidé-
miologie psychiatrique au Canada.
Le 5 octobre 2012, en grande primeur, trois
applications mobiles développées au centre de
recherche, en collaboration avec l’École de tech-
nologie supérieure, ont été dévoilées lors de la
journée « Quand la santé mentale devient mo-
bile ». Grâce à l’aide financière de Bell Canada, des
chercheurs ont conçu trois applications mobiles
afin d’assister les patients dans leur traitement
et leur rétablissement, une première au Québec
sur le développement et l’utilisation de nouvelles
technologies mobiles en santé mentale.
Le 9 octobre 2012, s’est tenu, à l’intention du
grand public et des professionnels de la santé, la
première édition des « Rendez-vous de la santé
mentale », dans le cadre de la Journée mondiale
de la santé mentale. Les participants à cette jour-
née ont participé à de nombreuses activités sur
la question des préjugés et de la discrimination
à l’égard des personnes vivant avec un problème
de santé mentale. En soirée, Dre Marie-Ève Cotton,
psychiatre au Programme des troubles psycho-
tiques, a clôturé la journée avec une conférence sur
la représentation de la santé mentale au cinéma.
Du 19 au 29 novembre 2013, l’Institut accueil-
lait deux ergothérapeutes de renommée inter-
nationale, Christine Chapparo et Judy Ranka de
l’Université de Sydney en Australie. Fruit d’une
collaboration entre les services d’ergothérapie de
notre établissement, du CHUM et le programme
d’ergothérapie de l’Université de Montréal, cette vi-
Dans le cadre de la Semaine de la santé men-
tale, du 7 au 13 mai 2012, l’Institut a organisé un
concours photos sur le thème « Chambre noire,
lumière sur la santé mentale ». Ce concours,
ouvert à tous les photographes amateurs ou
professionnels, s’est révélé un franc succès, plus
de 70 personnes ayant soumis une photo. Près
d’un an plus tard, du 16 janvier au 29 mars, le
Centre hospitalier Le Vinatier, à Lyon en France,
présentait cette même exposition.
Également dans le cadre de la Semaine
de la santé mentale, se tenait le 23 avril 2012
la conférence « Stress post-traumatique : répa-
rer l’irréparable ? » Cette conférence a présenté
un portrait réaliste des enjeux auxquels font
face les militaires qui sont et ont été déployés
en mission.
C’est sous le thème « Le plaisir de la décou-
verte », que se sont réunis les chercheurs
et étudiants du centre de recherche, le
10 mai 2012, à l’occasion de leur journée
annuelle de la recherche.
Le 31 mai 2012, s’est tenue une journée
d’échanges sur les technologies et la santé men-
tale. Cet événement visait notamment à déve-
lopper un créneau spécifique de recherche et de
développement dans les technologies en santé
mentale, dans le cadre d’un partenariat avec
l’École de technologie supérieure.
PROJETS D’OPTIMISATION
Notre établissement a répondu à l’appel de projet
fait par l’Agence de Montréal pour un soutien fi-
nancier afin de réaliser des projets d’optimisation.
Sur les 23 projets retenus par l’Agence, l’Institut
est associé à huit projets avec des partenaires et
est maître d’œuvre d’un projet (projet de fiabilisa-
tion des données clinico-administratives).
ChANGEMENTS à LA STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
L’organigramme, quant à lui, a été révisé en oc-
tobre 2012. Cette révision a permis de définir et
départager les rôles et fonctions d’une Direction
des affaires médicales et cliniques et d’une Direc-
tion du développement des pratiques profes-
sionnelles, cette dernière regroupant la Direction
des soins infirmiers et la Direction des services
multidisciplinaires. Ce changement permettra de
développer le rayonnement de nos pratiques de
pointe axées sur la poursuite de l’excellence.
C’est le Dr J. André Luyet qui a été nommé direc-
teur des affaires médicales et cliniques. Il assume-
ra ainsi le rôle d’autorité clinique et coordonnera
les activités médicales pour l’ensemble de l’orga-
nisation. Frédéric Doutrelepont, pour sa part, a été
nommé directeur des services multidisciplinaires.
Aussi, madame Céline Morin a été nommée direc-
trice générale adjointe. Elle assume cette fonc-
tion en plus de ses responsabilités de directrice
des services administratifs.
Enfin, durant l’année, la Direction du soutien à
l’intégration sociale a entrepris une réorganisa-
tion clinico-administrative. Rappelons qu’il y a
deux ans, l’Institut a été désigné gestionnaire des
ressources résidentielles en santé mentale par
l’Agence de la santé et des services sociaux de
Montréal. Cette réorganisation, qui porte notam-
ment sur une révision de la structure de postes
cliniques et de l’encadrement, vise également à
accentuer la collaboration avec nos partenaires,
notamment à l’égard du centre de crise. Elle per-
mettra enfin le rehaussement de notre expertise
dans certains domaines, dont la psychiatrie lé-
gale, les troubles du comportement, les conduites
addictives et la gérontopsychiatrie.
LA CONTRIBUTION DE LA FONDATION
La Fondation de l’Institut universitaire en santé
mentale de Montréal a encore une fois large-
ment contribué à la réalisation de la mission
de l’Institut. En effet, grâce à la générosité de
ses nombreux donateurs, la Fondation a amé-
lioré le quotidien des personnes utilisatrices de
services et soutenu la recherche de pointe en
santé mentale.
Le plaisir, la générosité et la reconnaissance
étaient au rendez-vous, le 12 avril 2012, lors de
la soirée-bénéfice qui a réuni plus de 400 invi-
tés et permis d’amasser plus de 155 000 $. Cet
événement était fièrement coprésidé par Denis
Berthiaume, premier vice-président et directeur
général, Gestion du patrimoine et Assurance de
personnes du Mouvement Desjardins, et Jean
Guay, premier vice-président, Ventes et Marke-
ting chez Standard Life.
Fidel à sa tradition, l’Omnium de golf de la Fonda-
tion, qui se tenait au club de golf de Boucherville
le 20 août 2012, a été couronné de succès. En
effet, 140 golfeurs ont pris part à cette 9e édition
qui a permis d’amasser 100 000 $.
La Fondation a également à cœur d’initier de
nouveaux partenariats profitables à sa cause.
C’est dans cette perspective qu’elle a été asso-
ciée à la plus importante activité de finance-
ment au profit de la santé mentale à ce jour
au Québec : le Bal des lumières. Ce partena-
riat, notamment soutenu par Bell, associe trois
grandes fondations : la Fondation des maladies
mentales, la Fondation de l’Institut universi-
taire en santé mentale de Montréal et la Fonda-
tion de l’Institut universitaire en santé mentale
Douglas. Le 20 mars dernier, plus de 800 invi-
tés ont ainsi contribué à amasser 1,1 million de
dollars répartis entre les trois fondations.
Grâce à ses nombreuses activités et aux reve-
nus générés par la campagne majeure de fi-
nancement, la Fondation a pu ainsi effectuer
un don de 810 000 $ à l’Institut. Cette belle
performance résulte assurément de l’engage-
ment et du travail soutenu accompli par les
membres du conseil d’administration et du
soutien de l’équipe de la Fondation. Il découle
également de la contribution de nos généreux
donateurs et du soutien de leurs nombreux
bénévoles.
L’éqUILIBRE BUDGéTAIRE
Encore une fois cette année, nous avons terminé
l’exercice financier en équilibre budgétaire. Tou-
tefois, nous avons dû puiser dans notre avoir
propre pour atteindre cet équilibre.
LE DéFI DES IMMOBILISATIONS
Avec des infrastructures dont certaines sont
centenaires, l’aménagement et l’entretien de nos
installations posent des défis importants. Aussi,
nous devons veiller à ce que nos ressources
techniques soutiennent adéquatement nos ac-
tivités cliniques, d’enseignement, de recherche
et d’évaluation. C’est dans cette perspective que
nous avons entrepris une démarche visant à
nous doter, à l’automne 2012, d’un plan directeur
clinique et immobilier. Ce plan aborde tant les
interventions essentielles requises à l’égard du
maintien des actifs (vétusté des installations)
que celles nécessaires pour répondre adéquate-
ment à notre mission. Pour procéder à sa mise
en œuvre, essentielle à la poursuite de nos acti-
vités, nous devrons toutefois compter sur l’appui
de l’Agence de la Santé et des Services sociaux,
de même que sur celui du ministère.
CONCLUSION
Les paragraphes précédents ne font que traduire
trop brièvement le travail, l’énergie, la passion
des équipes de professionnels, médecins, cher-
cheurs, gestionnaires et employés administra-
tifs et de soutien de l’Institut. Chaque jour, ils
accomplissent ce qu’hier, nous croyions impos-
sible. Ils permettent à des gens qui auraient été
autrefois condamnés, un retour rapide à leur
pleine citoyenneté. S’il n’y avait qu’une chose
à ajouter, à titre de conclusion, ce serait de té-
moigner de notre fierté et de notre reconnais-
sance immense d’appartenir à une organisation
comme celle-ci.
Denise Fortin, directrice générale
Francine Décary, présidente
té mentale de l’Institut ont été déployés dans
les équipes de santé mentale des CSSS de l’Est
de Montréal, puis, progressivement, dans des
cliniques médicales, des groupes de médecine
familiale et autres polycliniques.
Notre Institut s’est également engagé dans
une démarche visant à diriger certains de ses
usagers vers des ressources d’hébergement
adaptées à leur condition, notamment en
CHSLD. Il s’agit de personnes dont la condi-
tion psychiatrique est stabilisée, qui sont
déjà suivies par des omnipraticiens, mais qui
ne peuvent vivre en appartement ou en res-
source d’hébergement, notamment à cause
de leur condition de santé (maladie physique
due à l’âge). Une première cohorte de ces per-
sonnes a déjà été dirigée vers un héberge-
ment adapté à leur condition et cela devrait
se poursuivre au cours de la prochaine année.
Des discussions sont en cours avec l’Agence
de la santé et des services sociaux de Mon-
tréal pour développer, à partir des ressources
ainsi dégagées, nos services spécialisés et
surspécialisés.
L’ENSEIGNEMENT
Notre établissement a encore joué un rôle
majeur dans la formation des intervenants
de demain. En effet, nous avons accueilli près
RéSULTATS DE L’ExERCICE FINANCIERFONDS D’ExPLOITATION 2013
Revenus
Financement public 162 862 612 $
Usagers 13 194 992 $
Autres (ventes de services, recouvrements, etc.) 7 760 593 $
183 818 197 $
Charges
Masse salariale 116 390 995 $
Autres dépenses 65 479 848 $
181 870 843 $
Excédent 1 947 354 $
Contribution aux projets autofinanciés et utilisation de l’avoir propre 1 947 354 $
Résultats du fonds d’exploitation - $
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Denise Fortin, directrice générale
Francine Décary, présidente
Fernand Seguin
site a permis aux ergothérapeutes de recevoir une
formation sur un système d’analyse de tâche valide
et fidèle qui mesure l’impact des déficits cognitifs
sur l’accomplissement des tâches quotidiennes.
Le 28 novembre 2012, l’Institut accueillait
la 6e « Journée de partenariat » organisée par le
Comité de recherche de la Faculté des sciences
infirmières de l’Université de Montréal sur le thème
«Gérer l’innovation en période de mouvance».
Le 24 janvier 2013, le Centre d’études sur les
troubles obsessionnels compulsifs et les tics pro-
cédait au lancement d’un livre traitant du trouble
d’accumulation compulsive. L’ouvrage, qui est
conçu comme un guide clinique pratique, s’ins-
pire des données probantes actuelles issues de la
recherche clinique.
Le 11 avril 2013, nous avons accueilli Luc
Vigneault, pair aidant, et Marie-Luce Quintal,
psychiatre, ainsi que leurs collègues de l’Institut
universitaire en santé mentale de Québec, pour
le lancement du livre « Je suis une personne, pas
une maladie! ».
LES CONFéRENCES DE VULGARISATION SCIENTIFIqUE FERNAND-SEGUIN
Inspirées de l’œuvre du grand vulgarisateur
Fernand Seguin, l’Institut est fier d’offrir à sa com-
munauté des conférences permettant de mieux
comprendre les enjeux de la santé mentale.
Le 15 novembre 2012, une centaine de personnes
participaient à la conférence tenue sous le thème
«Toxique : le cerveau des jeunes et les drogues».
Cette soirée a permis d’aborder la dépendance à
l’alcool et aux drogues et leurs effets psychiatriques.
Le 27 mars 2013, s’est tenue une conférence sur
le stress post-traumatique. Cette conférence, qui
aura réuni plus de 70 personnes, a notamment
permis de distinguer les effets des évènements
traumatiques pouvant survenir à tout âge.
LES CONFéRENCES SUR L’APPROChE COLLABORATIVE
Ces conférences visent le partenariat entre la
recherche, la clinique, l’enseignement, les utilisa-
teurs de services et leurs proches.
Le jeudi 15 novembre 2012, 80 personnes
ont participé à la conférence « Apprendre à se
rapprocher sans agressivité ». Cette conférence
a abordé le soutien nécessaire à accorder aux
proches lorsque qu’ils sont confrontés à des
comportements agressifs.
Le 4 avril 2013, une seconde conférence sur
l’approche collaborative a porté sur la participa-
tion citoyenne des utilisateurs de services. Cette
conférence a permis de soulever les enjeux tou-
chant à la participation de la personne utilisa-
trice de services au développement de projets
cliniques, de recherche et d’enseignement au sein
de notre Institut et contribuer à l’avancement des
connaissances à l’égard du savoir expérientiel.
Notre missioNL’Institut universitaire en santé mentale de Montréal voit au mieux-être des personnes, en offrant les
meilleurs soins et services spécialisés et surspécialisés en santé mentale, en contribuant à repousser
les limites de la maladie par la recherche et l’évaluation des modes d’intervention, en formant les
intervenants par l’enseignement et en diffusant les savoirs, en collaboration avec ses partenaires.
Notre visioNÀ l’issue de sa récente démarche de planification
stratégique, l’Institut universitaire en santé
mentale de Montréal s’est doté d’une nouvelle
vision reproduite ici.
Chef de file dans le développement et la diffu-
sion de pratiques de pointe, l’Institut partage
avec ses partenaires et la communauté une
vision clinique de l’organisation des services en
santé mentale centrée sur la pleine citoyenneté
et il est reconnu pour son leadership et son sou-
tien dans la mise en place de modèles cliniques
novateurs favorables à cette vision.
L’Institut offre un milieu de travail de choix,
performant, mobilisant, sécuritaire et cohérent
avec son projet clinique. Il est reconnu comme
un centre d’excellence où les pratiques cliniques
sont valorisées et soutenues par ses activités de
recherche, d’évaluation des technologies et des
modes d’intervention et d’enseignement.
L’Institut est aussi à l’avant-plan de la sensibi-
lisation des acteurs politiques et socio-
économiques à l’action sociale et à la lutte à la
stigmatisation.
rapport aNNuelle reNouvellemeNt
20
12-2
013
À bien des égards, l’année 2012-2013 aura été marquée par le renouvellement.
Renouvellement à la direction, suite à la nomination d’une nouvelle directrice
générale. Renouvellement découlant également de l’élection d’un nouveau
conseil d’administration, en début d’année 2012. Avec l’obtention récente
du statut d’institut universitaire en santé mentale, il devenait donc indiqué
d’entreprendre un exercice de planification stratégique.
La démarche visant à se doter du plan stratégique 2013-2016 a associé plus
de 200 personnes tant à l’interne qu’auprès de nos nombreux partenaires. Au
terme de l’exercice, nous avons formulé un nouvel énoncé de vision de même
que cinq orientations stratégiques.
Maintenant, c’est l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal
À l’automne 2011, le ministère de la Santé et des Services sociaux nous
accordait le statut d’institut universitaire en santé mentale. Afin de témoigner
de notre nouveau statut, nous avons procédé à un changement de nom pour
devenir l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal.
Pour rendre
les services
conformément
à sa mission,
notre établissement
peut compter sur
2 220 employés
et 101 médecins
et dentistes.
« Il devenait indiqué d’entreprendre un exercice de planification stratégique. »
les orientations stratégiquesPour réaliser sa vision, l’institut a défini
cinq orientations pour les trois prochaines
années, soit :
Associer les partenaires dans la construction
d’un Institut reconnu pour son leadership et son
modèle de collaboration novateur.
Transformer nos services et nos pratiques
cliniques et organisationnelles en harmonie
avec notre vision clinique de pleine citoyenneté
et en partenariat avec le patient et ses proches
ainsi que les acteurs clés du réseau et de la
communauté.
Rayonner comme pôle universitaire où les
fonctions de recherche, d’évaluation des tech-
nologies et des modes d’intervention, d’ensei-
gnement et de promotion de la santé agissent
en synergie entre elles et avec celle des soins
et services.
Créer un environnement de travail où cha-
cun est mobilisé par le projet clinique et engagé
dans sa mise en œuvre.
Consolider une culture d’amélioration
continue de la qualité et de la sécurité de nos
pratiques cliniques et de gestion.
Depuis quelques
années déjà, l’Institut
voit à la promotion
de la pleine
citoyenneté des
personnes qui font
appel à ses services.
« Maintenant,
c’est l’Institut
universitaire en
santé mentale
de Montréal »
RAPPORT ANNUEL
2012-2013
Le 24 avril 2012, l’équipe des commu-
nications de l’Institut s’est vue décerner,
pour une deuxième année consécutive, le
Prix de la communication de l’Association
québécoise des établissements de santé et
de services sociaux. Ce prix lui a été attribué
pour les projets de série télé Maisons de fous
(produite par Pixcom et diffusée sur TV5)
et la websérie Foliewood réalisés par
Alexandre Hamel.
À l’occasion du Salon des ressources
en santé mentale, les 24 et 25 avril 2012,
un hommage a été rendu à Jean Lepage,
adjoint à la direction générale – communi-
cations, pour sa contribution, pendant près
de 10 ans, à la Table de concertation en
santé mentale de l’Est et son engagement à
l’égard de la lutte aux préjugés.
Karim Benkirane, biochimiste clinique
consultant et chargé d’enseignement
clinique au Département de biochimie de
l’Université de Montréal, a obtenu le 25 juin
2012 un prix d’excellence en enseignement.
Il s’agit du plus haut prix décerné par cette
institution pour des accomplissements en
enseignement.
Le 29 juin 2012, Francine Décary, pré-
sidente du conseil d’administration de
l’Institut, a été nommée Officier de l’Ordre
du Canada « pour son apport au domaine
de l’hématologie en tant que chercheuse,
professeure et gestionnaire ».
Marie-Ève Koué, doctorante en biochimie
au centre de recherche et à l’Université de
Montréal, a vu ses travaux sur le rôle de la
sérotonine dans la régulation des cellules
immunitaires récompensés à trois occa-
sions au courant des derniers mois. D’abord,
en mai 2012, elle a reçu le prix de la meil-
leure présentation au colloque sur Les faces
cachées de la sérotonine au congrès annuel
de l’ACFAS. Puis, en juin, le prix de la meil-
leure présentation à la Journée annuelle
de la recherche du Centre de recherche de
l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Enfin, le
Travel Award de la National Institute on
Drug Abuse qui lui a permis de participer
au Serotonin Club Meeting à Montpellier au
début du mois de juillet.
Le 13 septembre 2012, le réalisateur
Alexandre Hamel a remporté, dans le cadre
du gala hors d’ondes, le prix Gémeaux de la
Meilleure réalisation - affaires publiques,
série documentaire, pour sa série télé Mai-
sons de fous. Ce documentaire, produit par
Pixcom, met en vedette des résidents et
des professionnels de nos ressources dans
la communauté.
En octobre 2012, le Conseil québécois en
développement professionnel continu des
médecins a remis son Prix de l’innovation
pédagogique en développement profes-
sionnel continu au Dre Jocelyne Cournoyer
pour sa contribution à un programme de
formation sur les troubles psychotiques à
l’intention des équipes de 1re ligne.
Le 8 novembre 2012, le Salon des meil-
leures pratiques d’affaires du Mouvement
québécois de la qualité acceptait la propo-
sition de l’Institut visant à présenter son
projet de suivi systématique de la clientèle
en ambulatoire. Seulement deux établisse-
ments de santé, dont le nôtre, faisaient partie
des exposants.
À l’occasion du Rendez-vous du Savoir,
qui s’est tenu au Palais des congrès de Mon-
tréal les 14 et 15 novembre 2012, Marie-
France Marin a été honorée dans le cadre du
concours Ça mérite d’être reconnu ! L’excel-
lence de ses travaux en sciences neurolo-
giques, plus précisément ceux portant sur
la modulation des souvenirs négatifs par les
hormones de stress, a ainsi été soulignée.
Dr Olivier Lipp, psychiatre au Programme
des troubles psychotiques et chercheur, a
reçu le 29 janvier 2013 le Prix Emmanuel
Stip remis par le Département de psychia-
trie de la Faculté de médecine de l’Université
de Montréal. Ce prix récompense le travail
d’un psychiatre clinicien qui a su, par son
engagement, soutenir le développement de
la recherche clinique.
L’ adaptation du programme Déstresse et
progresse s’est méritée, le 28 février 2013,
un prix prestigieux de la Ligue pour le bien-
être de l’enfant du Canada. Ce programme
du Centre d’études sur le stress humain vise
à réduire le stress chez les enfants lors de leur
transition du primaire vers le secondaire.
L’équipe de suivi intensif (PACT) du Pro-
gramme des troubles psychotiques a été
reconnue en tant qu’équipe école par le
Centre national d’excellence en santé
mentale. L’équipe de Suivi Intensif est ainsi
officiellement reconnue pour la qualité des
services et comme un modèle pour la forma-
tion des équipes à travers le Québec.
Suite à une visite de nos installations et à
l’analyse de notre dossier, nous avons obte-
nu le renouvellement de notre certification
BOMA BESt (Visez-vert) niveau 3. BOMA
BESt est un programme de certification
environnementale d’avant-garde pour les
immeubles commerciaux qui comprend no-
tamment une certification à quatre niveaux.
En janvier 2013, l’Institut a reçu la recon-
naissance de niveau 1 du programme ICI ON
RECYCLE!. Ce programme est conçu pour
aider les organisations à atteindre les objec-
tifs de la Politique québécoise de gestion des
matières résiduelles, qui demande notam-
ment aux établissements de recycler 70 %
du papier, carton, plastique, verre et métal.
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Félicitations à tous et toutes!
Pour consulter la version complète du rapport annuel, rendez-
vous à la section publications de notre site internet :
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Conception graphique : Alibi Acapella | alibiacapella.com
Rédaction et coordination : Service des communications
ISBN 9782923984018
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