Rapport annuel 2008-2009

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A u x r a c i n e s d e l i n s p i r a t i o n Rapport annuel 2008-2009 Réseau des aliments et des matériaux d’avant-garde www.afmnet.ca L'AFMNet est financé par le gouvernement du Canada dans le cadre du programme Réseaux de centres d'excellence.

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Annual Report for the Year

Transcript of Rapport annuel 2008-2009

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Aux racines de l’inspiratio

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Rapport annuel 2008-2009

Réseau des aliments et des matériaux d’avant-garde

www.afmnet.ca

L'AFMNet est financé par le gouvernement du Canada dansle cadre du programme Réseaux de centres d'excellence.

Page 2: Rapport annuel 2008-2009

Le Programme des Réseaux de centres d'excellence (RCE) est un programme

conjoint du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, des

Instituts de recherche en santé du Canada et d'IndustrieCanada. Le Programme des RCE a été lancé en 1989

dans le but de gérer premiers réseaux. À l'heure actuelle,le Secrétariat des RCE exécute les quatre programmes

nationaux suivants :les Réseaux de centres d'excellence (RCE); les Centres

d'excellence en commercialisation et en recherche(CECR); les Réseaux de centres d'excellence dirigés par l'entreprise (RCE-E); les stages

en R et D industrielle (SRDI).

3 | Rapport annuel 2008-2009

L’AFMNet poursuit en fait quatre grandes priorités.Illustrées par les exemples de projets qui émaillent le présentrapport, ces priorités sont les suivantes :

Excellence en rechercheAu cours des cinq dernières années, la recherche financée parl’AFMNet a fait l’objet de 490 publications scientifiquesapprouvées par des pairs. Pour découvrir des exemples d’excellenceen recherche, consultez les pages 3 et 4.

Renforcement des capacitésL’AFMNet se fait un devoir de contribuer à la formation desdirigeants de demain. Dans cette optique, le Réseau offre à sonpersonnel hautement qualifié, formé d’étudiants au premier cycleet aux cycles supérieurs, de chercheurs postdoctoraux et d’agrégésde recherche, une formation multidisciplinaire et plurisectorielle quirenforce leur valeur sur le marché du travail, leur permet de se faireconnaître et multiplie eux pour les possibilités d’interaction avec lesuniversités ainsi qu’avec les employeurs des secteurs public et privé.

Pour découvrir certains des membres du PHQ de l’AFMNet,consultez les pages 5 et 6.

Réseautage et partenariatsL’AFMNet compte 149 chercheurs ainsi qu’un personnel hautementqualifié (PHQ) formé de 208 personnes. Le Réseau entretient parailleurs des partenariats avec 44 entreprises, 24 universités, 20 organismes gouvernementaux et 24 organisations nongouvernementales. Chacun de ces collaborateurs et partenairesjoue un rôle important dans l’atteinte des objectifs de l’AFMNet. LeRéseau entend continuer à tisser des liens concrets avec les leadersde l’industrie, du milieu universitaire et du secteur public afin, grâce à eux, d’améliorer l’orientation de ses programmes de recherche et de progresser sur le plan de lacommercialisation des nouvelles technologies.

Pour avoir un aperçu de ce que cette collaboration permetd’accomplir, consultez les pages 7 à 9.

Transfert de connaissances et de technologiesLes découvertes scientifiques sont à l’origine des retombées de larecherche pour le Canada. Depuis 2004, les rechercheschapeautées par l’AFMNet ont conduit à la naissance de 3 jeunespousses, à l’obtention de 9 brevets, au dépôt de 18 demandesvisant d’autres brevets et à l’octroi de 9 licences. En outre, lesrésultats de ces recherches ont été mis à profit par les organismesprovinciaux et fédéraux responsables de la réglementation enmatière de santé aux fins de l’élaboration des politiques et desrèglements relatifs à l’alimentation.

Pour découvrir certains des projets fructueux ou prometteurs duRéseau, consultez les pages 10 à 12.

Le Réseau des aliments etdes matériaux d’avant-gardeAUX RACINES DE L’INSPIRATION

Donner la priorité auSUCCÈSL’AFMNet est l’organisme national canadien de recherche sur lesaliments et les biomatériaux. Ensemble, ses chercheurs proposent denouvelles idées et développent des technologies biologiques en vuede créer de nouveaux produits et processus à valeur ajoutée quisoient commercialisables, socialement acceptables et profitables àtous les Canadiens. En partenariat avec l’industrie, le gouvernement,des organismes sans but lucratif et des établissements de recherchenationaux et étrangers, l’AFMNet génère des retombéesscientifiques, sociales et économiques pour le Canada.

En août 2008, l’AFMNet a lancé un troisième appel de propositionspour ensuite, au terme d’une analyse rigoureuse, réduire de 20 à12 le nombre de ses projets de recherche axés sur la découverte. Àces projets s’ajoutent ceux du programme de transition stratégiqueet d’application de la recherche (STAR) du Réseau, actuellement aunombre de six. Si l’AFMNet chapeaute moins de projets que par lepassé, ceux-ci sont en revanche plus vastes et multidisciplinaires. Ilss’appuient en outre sur des financements plus importants. Lesprojets du troisième cycle du Réseau visent à renforcer la poursuitede l’objectif de celui-ci consistant à atteindre l’équilibre entre les

projets de recherche axés sur ladécouverte et ceux du programmeSTAR axés sur l’application desdécouvertes.

À l’heure où il entame son troisièmecycle de financement, l’AFMNet entendcontinuer de concentrer ses recherchessur les aspects suivants, absolument fondamentaux : • la nanotechnologie appliquée aux aliments et aux biomatériaux; • la nutrigénomique et la maladie; • l’attitude et le comportement des consommateurs; • la traçabilité et l’authenticité des aliments et de leurs

ingrédients.

Les projets touchant l’acceptabilité sociale des produits et servicesissus des nouvelles technologies de même que les obstacles légauxet réglementaires susceptibles de nuire à la viabilité des nouveauxproduits et services constituent une priorité.

Le Réseau des aliments et des matériaux d’avant-garde(AFMNet) a connu un formidable exercice 2008-2009.

En octobre 2008, dans le cadre de son programmeRéseaux de centres d’excellence, le gouvernementfédéral a donné son feu vert au troisième cycle definancement de l’AFMNet. Cela a permis au Réseau deprocéder sans plus attendre au lancement de12 nouveaux projets de recherche axés sur ladécouverte tout en continuant à financer les nombreuxprojets déjà en cours dans le cadre de son programmede transition stratégique et d’application de larecherche (STAR).

À la lecture du présent rapport, vous apprendrezcomment l’AFMNet s’attaque aux quatre grandespriorités qui sont les siennes et qui ont trait àl’excellence en matière de recherche, à la formationdes dirigeants de demain, à l’établissement de réseauxet de partenariats, ainsi qu’à la facilitation du partageet de l’exploitation des connaissances et destechnologies. Vous apprendrez également comment leschercheurs de l’AFMNet, en améliorant l’alimentationdes Canadiens, aident ceux-ci à lutter contre lesmaladies chroniques comme le diabète et les

cardiopathies. Vous découvrirez de quelle façon sonprogramme Personnel hautement qualifié (PHQ) ouvrela porte à des carrières passionnantes et commentl’industrie participe à nombre de projets du Réseaudestinés à aider le consommateur à profiter desprogrès de la science.

Vous découvrirez enfin deux nouvelles initiatives toutà fait emballantes de l’AFMNet, à savoir le programmede Verna Kirkness intitulé « Deviens chercheuralimentaire pour une semaine », ainsi que le projetGuelph Wellness. Ces deux initiatives illustrent àmerveille la façon dont l’AFMNet agit au profit de lacollectivité canadienne en y renforçant l’amour de larecherche tout en améliorant la santé globale descitoyens.

Le Réseau entend continuer à mettre l’accent sur larecherche novatrice visant les aliments et lesbiomatériaux. Il est fier de ce qu’il a réussi à accomplirà ce jour et se réjouit par avance des retombées à longterme de son action pour les Canadiens.

Dr Rickey YadaConseiller en chef de

la recherche

Dr Larry MilliganPrésident du conseil

d’administration

Dr Ron WoznowChef de la direction

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Le Programme des Réseaux de centres d'excellence (RCE) est un programme

conjoint du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, des

Instituts de recherche en santé du Canada et d'IndustrieCanada. Le Programme des RCE a été lancé en 1989

dans le but de gérer premiers réseaux. À l'heure actuelle,le Secrétariat des RCE exécute les quatre programmes

nationaux suivants :les Réseaux de centres d'excellence (RCE); les Centres

d'excellence en commercialisation et en recherche(CECR); les Réseaux de centres d'excellence dirigés par l'entreprise (RCE-E); les stages

en R et D industrielle (SRDI).

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L’AFMNet poursuit en fait quatre grandes priorités.Illustrées par les exemples de projets qui émaillent le présentrapport, ces priorités sont les suivantes :

Excellence en rechercheAu cours des cinq dernières années, la recherche financée parl’AFMNet a fait l’objet de 490 publications scientifiquesapprouvées par des pairs. Pour découvrir des exemples d’excellenceen recherche, consultez les pages 3 et 4.

Renforcement des capacitésL’AFMNet se fait un devoir de contribuer à la formation desdirigeants de demain. Dans cette optique, le Réseau offre à sonpersonnel hautement qualifié, formé d’étudiants au premier cycleet aux cycles supérieurs, de chercheurs postdoctoraux et d’agrégésde recherche, une formation multidisciplinaire et plurisectorielle quirenforce leur valeur sur le marché du travail, leur permet de se faireconnaître et multiplie eux pour les possibilités d’interaction avec lesuniversités ainsi qu’avec les employeurs des secteurs public et privé.

Pour découvrir certains des membres du PHQ de l’AFMNet,consultez les pages 5 et 6.

Réseautage et partenariatsL’AFMNet compte 149 chercheurs ainsi qu’un personnel hautementqualifié (PHQ) formé de 208 personnes. Le Réseau entretient parailleurs des partenariats avec 44 entreprises, 24 universités, 20 organismes gouvernementaux et 24 organisations nongouvernementales. Chacun de ces collaborateurs et partenairesjoue un rôle important dans l’atteinte des objectifs de l’AFMNet. LeRéseau entend continuer à tisser des liens concrets avec les leadersde l’industrie, du milieu universitaire et du secteur public afin, grâce à eux, d’améliorer l’orientation de ses programmes de recherche et de progresser sur le plan de lacommercialisation des nouvelles technologies.

Pour avoir un aperçu de ce que cette collaboration permetd’accomplir, consultez les pages 7 à 9.

Transfert de connaissances et de technologiesLes découvertes scientifiques sont à l’origine des retombées de larecherche pour le Canada. Depuis 2004, les rechercheschapeautées par l’AFMNet ont conduit à la naissance de 3 jeunespousses, à l’obtention de 9 brevets, au dépôt de 18 demandesvisant d’autres brevets et à l’octroi de 9 licences. En outre, lesrésultats de ces recherches ont été mis à profit par les organismesprovinciaux et fédéraux responsables de la réglementation enmatière de santé aux fins de l’élaboration des politiques et desrèglements relatifs à l’alimentation.

Pour découvrir certains des projets fructueux ou prometteurs duRéseau, consultez les pages 10 à 12.

Le Réseau des aliments etdes matériaux d’avant-gardeAUX RACINES DE L’INSPIRATION

Donner la priorité auSUCCÈSL’AFMNet est l’organisme national canadien de recherche sur lesaliments et les biomatériaux. Ensemble, ses chercheurs proposent denouvelles idées et développent des technologies biologiques en vuede créer de nouveaux produits et processus à valeur ajoutée quisoient commercialisables, socialement acceptables et profitables àtous les Canadiens. En partenariat avec l’industrie, le gouvernement,des organismes sans but lucratif et des établissements de recherchenationaux et étrangers, l’AFMNet génère des retombéesscientifiques, sociales et économiques pour le Canada.

En août 2008, l’AFMNet a lancé un troisième appel de propositionspour ensuite, au terme d’une analyse rigoureuse, réduire de 20 à12 le nombre de ses projets de recherche axés sur la découverte. Àces projets s’ajoutent ceux du programme de transition stratégiqueet d’application de la recherche (STAR) du Réseau, actuellement aunombre de six. Si l’AFMNet chapeaute moins de projets que par lepassé, ceux-ci sont en revanche plus vastes et multidisciplinaires. Ilss’appuient en outre sur des financements plus importants. Lesprojets du troisième cycle du Réseau visent à renforcer la poursuitede l’objectif de celui-ci consistant à atteindre l’équilibre entre les

projets de recherche axés sur ladécouverte et ceux du programmeSTAR axés sur l’application desdécouvertes.

À l’heure où il entame son troisièmecycle de financement, l’AFMNet entendcontinuer de concentrer ses recherchessur les aspects suivants, absolument fondamentaux : • la nanotechnologie appliquée aux aliments et aux biomatériaux; • la nutrigénomique et la maladie; • l’attitude et le comportement des consommateurs; • la traçabilité et l’authenticité des aliments et de leurs

ingrédients.

Les projets touchant l’acceptabilité sociale des produits et servicesissus des nouvelles technologies de même que les obstacles légauxet réglementaires susceptibles de nuire à la viabilité des nouveauxproduits et services constituent une priorité.

Le Réseau des aliments et des matériaux d’avant-garde(AFMNet) a connu un formidable exercice 2008-2009.

En octobre 2008, dans le cadre de son programmeRéseaux de centres d’excellence, le gouvernementfédéral a donné son feu vert au troisième cycle definancement de l’AFMNet. Cela a permis au Réseau deprocéder sans plus attendre au lancement de12 nouveaux projets de recherche axés sur ladécouverte tout en continuant à financer les nombreuxprojets déjà en cours dans le cadre de son programmede transition stratégique et d’application de larecherche (STAR).

À la lecture du présent rapport, vous apprendrezcomment l’AFMNet s’attaque aux quatre grandespriorités qui sont les siennes et qui ont trait àl’excellence en matière de recherche, à la formationdes dirigeants de demain, à l’établissement de réseauxet de partenariats, ainsi qu’à la facilitation du partageet de l’exploitation des connaissances et destechnologies. Vous apprendrez également comment leschercheurs de l’AFMNet, en améliorant l’alimentationdes Canadiens, aident ceux-ci à lutter contre lesmaladies chroniques comme le diabète et les

cardiopathies. Vous découvrirez de quelle façon sonprogramme Personnel hautement qualifié (PHQ) ouvrela porte à des carrières passionnantes et commentl’industrie participe à nombre de projets du Réseaudestinés à aider le consommateur à profiter desprogrès de la science.

Vous découvrirez enfin deux nouvelles initiatives toutà fait emballantes de l’AFMNet, à savoir le programmede Verna Kirkness intitulé « Deviens chercheuralimentaire pour une semaine », ainsi que le projetGuelph Wellness. Ces deux initiatives illustrent àmerveille la façon dont l’AFMNet agit au profit de lacollectivité canadienne en y renforçant l’amour de larecherche tout en améliorant la santé globale descitoyens.

Le Réseau entend continuer à mettre l’accent sur larecherche novatrice visant les aliments et lesbiomatériaux. Il est fier de ce qu’il a réussi à accomplirà ce jour et se réjouit par avance des retombées à longterme de son action pour les Canadiens.

Dr Rickey YadaConseiller en chef de

la recherche

Dr Larry MilliganPrésident du conseil

d’administration

Dr Ron WoznowChef de la direction

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Établir le lien entre carence envitamine C et obésité chez lesjeunes adultes canadiens

Excellence en RECHERCHEPh

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Chercheurs à l’AFMNet, Leah Cahill et Ahmed El Sohemydémontrent qu’on n’est jamais trop jeune pour bénéficier d’un

bon apport en vitamine C.

4 | Rapport annuel 2008-2009 5 | Rapport annuel 2008-2009

Chercheur à l’AFMNet, Dérick Rousseau aide l’industrie alimentaire canadienneà réduire la teneur en sel des aliments sans les affadir.

Photo : Dario Ruberto, Ryerson

Chercheur à l’AFMNet, Dérick Rousseau, de l’Université Ryerson,aide le secteur des aliments transformés à mettre au point desprocédés efficaces pour proposer des aliments présentant un goûtsalé tout en contenant moins de sel, qu’il s’agisse de pizzas, defromages, de pains ou de soupes.

Les études montrent qu’un abaissement de 20 à 30 pour cent dela teneur en sel des aliments pourrait se traduire par une réductionsensible des frais liés aux soins de santé en contribuant à atténuerles risques d’hypertension artérielle et de cardiopathies.Malheureusement, la réduction de la teneur en sel des aliments setraduit habituellement par une perte de saveur.

Les chercheurs de l’AFMNet utilisent le principe de la libérationcontrôlée – sur lequel reposent entre autres les capsulesd’acétaminophène à diffusion progressive – pour simuler unesuccession de « salves salées ». « Les aliments transformés, commeles pizzas et les soupes, contiennent souvent beaucoup de sel. Or,la façon dont le sel est réparti dans les aliments et la vitesse àlaquelle les papilles gustatives le détectent influent sur le goût desaliments, que le consommateur perçoit donc comme plus ou moinssalé, explique M. Rousseau. Par exemple, les consommateurs ontl’impression que les croustilles sont plus salées que les soupes auxtomates en conserve. Cela tient simplement au fait que la plusgrande partie du sel contenu dans les croustilles se trouve à leursurface, de sorte qu’on en perçoit le goût plus rapidement.

En revanche, le sel présent dans les soupes aux tomates y estuniformément dissous. En réalité, croustilles et soupes comportentpratiquement la même teneur en sel. » L’étude de M. Rousseau, quivise à encapsuler les grains de sel pour provoquer une salve saléeinitiale suivie de nouvelles salves au cours de la mastication, devraitpermettre aux fabricants d’aliments d’abaisser d’environ 25 pourcent la teneur en sel de ceux ci, sans en atténuer la saveur.

Les travaux de M. Rousseau pourraient constituer une avancéeimportante pour l’industrie alimentaire, à qui l’on demande de plusen plus de réduire la teneur en sodium de ses aliments sans que celanuise à leur saveur. Signalons également qu’en prévoyantl’utilisation de sel de table ordinaire plutôt que de succédanés,l’approche des chercheurs de l’AFMNet devrait permettre auxfabricants de préserver non seulement l’attrait, la qualité et lasécurité des aliments, mais également leur rentabilité commerciale.

Créer un goût « salé » sans utiliser beaucoup de sel

Veiller à ce que l’alimentation des Canadienscontienne l’apport recommandé en folate tout enévitant les effets négatifs possibles de l’acide folique

Professeur à l’Université de la Colombie-Britannique, David Kitts cherche avec ses

collègues des moyens de remplacer l’acidefolique dans les processus d’enrichissement alimentaire par uneforme réduite de folate – l’une des vitamines B – appeléeméthyltétrahydrofolate L 5 (MTHF L).

Une carence en folate, attribuable à un apport insuffisant parl’alimentation, peut accroître les risques de maladies aiguës etchroniques, et notamment de malformations du tube médullairecomme le spina bifida. Elle peut également accentuer les risques demaladies cardiovasculaires. Depuis 1998, le Canada milite pour

l’enrichissement obligatoire des farines au moyen d’acide folique(une forme de folate synthétique). Toutefois, selon certaines études,la consommation excessive d’acide folique pourrait nuire à la santé,notamment en masquant une carence en vitamine C.

Les chercheurs de l’AFMNet s’emploient à trouver des moyens destabiliser le MTHF L de manière qu’il puisse remplacer l’acide folique.Une fois qu’ils seront parvenus à encapsuler le MTHF L, les chercheursmèneront de nouvelles études nutrigénomiques afin de mieuxcomprendre les mécanismes épigénétiques liés au MTHF L. Enfin, uneétude clinique devrait avoir lieu en Asie du Sud-Est, où les populationsprésentent des prédispositions en matière de carence en folate.

Au Canada, un adulte sur sept souffre d’une carence en vitamine C,selon la toute première étude sur la question menée par l’AFMNetauprès de Canadiens âgés de 20 à 29 ans. Celle-ci a été réaliséesous la direction de deux chercheurs du Réseau, Ahmed El Sohemyet Leah Cahill, tous deux attachés au département des sciencesnutritionnelles de l’Université de Toronto.

En plus de mettre en lumière cette déplorable carence en vitamine C, l’étude a montré que les jeunes adultes victimes de celle-ci affichent un tour de taille, un indice de masse corporelle,une tension artérielle et un taux d’inflammation sensiblement plusimportants que le reste de la population.

Tous ces problèmes, indicateurs de maladies chroniques et d’obésité,sont dus au fait que la carence dont souffrent ces jeunes adultesles prive des nombreux bienfaits de la vitamine C pour la santé.Celle-ci, par exemple, protège les cellules et leur ADN desdommages susceptibles de provoquer diverses maladies chroniques,comme des inflammations ou des cardiopathies. La vitamine Cstimule également en permanence le système immunitaire,renforçant sa capacité à lutter contre divers maux allant du simplerhume aux divers types de cancers. Elle aide en outre à combattrel’obésité en favorisant la production d’une molécule appeléecarnitine, essentielle à la combustion des graisses. Diverses étudesmontrent que les sujets dont le sang présente un taux de vitamineC insuffisant brûlent moins de graisses que les autres au cours desséances d’exercice physique. C’est pourquoi les personnes souffrantd’une carence en vitamine C ont plus de mal à éliminer les graisses

et risquent donc davantage de devenir obèses. La fatigue associéeà la carence en vitamine C peut également empêcher ces sujetsd’être aussi actifs qu’ils le seraient sinon.

« Notre étude nous a permis de constater que 47 pour cent desjeunes adultes canadiens présentent dans leur sang un taux devitamine C insuffisant, ou du moins inférieur au taux optimal, ce quinuit à leur santé, explique M. El Sohemy. Cela montre bienl’importance d’assurer aux jeunes Canadiens l’apport nutritionnelrecommandé en vitamine C. »

L’apport nutritionnel quotidien recommandé en vitamine C est de 75 mg chez les femmes et de 90 mg chez les hommes. Comme lecorps ne produit pas naturellement de vitamine C, chacun doittrouver ce nutriment essentiel dans son alimentation. Selon LeahCahill, diététiste et membre du personnel hautement qualifié (PHQ)de l’AFMNet, « les fruits et légumes sont d’excellentes sources devitamine C. Par exemple, un poivron jaune en contient 341 mg, troisbranches de brocoli en contiennent 87 mg, et une seule orange enrenferme 70 mg. Les Canadiens doivent intégrer davantage devitamine C à leur régime alimentaire, souligne Mme Cahill. C’est facileà faire et excellent pour la santé. En prime, nombre d’alimentscontenant de la vitamine C sont délicieux. »

Les conclusions de l’étude de Mme Cahill et de M. El Sohemy, « Vitamin C Deficiency in a Population of Young Canadian Adults »,ont été soumises à American Journal of Epidemiology en mars 2009,qui les a publiées dès juillet 2009.

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Établir le lien entre carence envitamine C et obésité chez lesjeunes adultes canadiens

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Chercheurs à l’AFMNet, Leah Cahill et Ahmed El Sohemydémontrent qu’on n’est jamais trop jeune pour bénéficier d’un

bon apport en vitamine C.

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Chercheur à l’AFMNet, Dérick Rousseau aide l’industrie alimentaire canadienneà réduire la teneur en sel des aliments sans les affadir.

Photo : Dario Ruberto, Ryerson

Chercheur à l’AFMNet, Dérick Rousseau, de l’Université Ryerson,aide le secteur des aliments transformés à mettre au point desprocédés efficaces pour proposer des aliments présentant un goûtsalé tout en contenant moins de sel, qu’il s’agisse de pizzas, defromages, de pains ou de soupes.

Les études montrent qu’un abaissement de 20 à 30 pour cent dela teneur en sel des aliments pourrait se traduire par une réductionsensible des frais liés aux soins de santé en contribuant à atténuerles risques d’hypertension artérielle et de cardiopathies.Malheureusement, la réduction de la teneur en sel des aliments setraduit habituellement par une perte de saveur.

Les chercheurs de l’AFMNet utilisent le principe de la libérationcontrôlée – sur lequel reposent entre autres les capsulesd’acétaminophène à diffusion progressive – pour simuler unesuccession de « salves salées ». « Les aliments transformés, commeles pizzas et les soupes, contiennent souvent beaucoup de sel. Or,la façon dont le sel est réparti dans les aliments et la vitesse àlaquelle les papilles gustatives le détectent influent sur le goût desaliments, que le consommateur perçoit donc comme plus ou moinssalé, explique M. Rousseau. Par exemple, les consommateurs ontl’impression que les croustilles sont plus salées que les soupes auxtomates en conserve. Cela tient simplement au fait que la plusgrande partie du sel contenu dans les croustilles se trouve à leursurface, de sorte qu’on en perçoit le goût plus rapidement.

En revanche, le sel présent dans les soupes aux tomates y estuniformément dissous. En réalité, croustilles et soupes comportentpratiquement la même teneur en sel. » L’étude de M. Rousseau, quivise à encapsuler les grains de sel pour provoquer une salve saléeinitiale suivie de nouvelles salves au cours de la mastication, devraitpermettre aux fabricants d’aliments d’abaisser d’environ 25 pourcent la teneur en sel de ceux ci, sans en atténuer la saveur.

Les travaux de M. Rousseau pourraient constituer une avancéeimportante pour l’industrie alimentaire, à qui l’on demande de plusen plus de réduire la teneur en sodium de ses aliments sans que celanuise à leur saveur. Signalons également qu’en prévoyantl’utilisation de sel de table ordinaire plutôt que de succédanés,l’approche des chercheurs de l’AFMNet devrait permettre auxfabricants de préserver non seulement l’attrait, la qualité et lasécurité des aliments, mais également leur rentabilité commerciale.

Créer un goût « salé » sans utiliser beaucoup de sel

Veiller à ce que l’alimentation des Canadienscontienne l’apport recommandé en folate tout enévitant les effets négatifs possibles de l’acide folique

Professeur à l’Université de la Colombie-Britannique, David Kitts cherche avec ses

collègues des moyens de remplacer l’acidefolique dans les processus d’enrichissement alimentaire par uneforme réduite de folate – l’une des vitamines B – appeléeméthyltétrahydrofolate L 5 (MTHF L).

Une carence en folate, attribuable à un apport insuffisant parl’alimentation, peut accroître les risques de maladies aiguës etchroniques, et notamment de malformations du tube médullairecomme le spina bifida. Elle peut également accentuer les risques demaladies cardiovasculaires. Depuis 1998, le Canada milite pour

l’enrichissement obligatoire des farines au moyen d’acide folique(une forme de folate synthétique). Toutefois, selon certaines études,la consommation excessive d’acide folique pourrait nuire à la santé,notamment en masquant une carence en vitamine C.

Les chercheurs de l’AFMNet s’emploient à trouver des moyens destabiliser le MTHF L de manière qu’il puisse remplacer l’acide folique.Une fois qu’ils seront parvenus à encapsuler le MTHF L, les chercheursmèneront de nouvelles études nutrigénomiques afin de mieuxcomprendre les mécanismes épigénétiques liés au MTHF L. Enfin, uneétude clinique devrait avoir lieu en Asie du Sud-Est, où les populationsprésentent des prédispositions en matière de carence en folate.

Au Canada, un adulte sur sept souffre d’une carence en vitamine C,selon la toute première étude sur la question menée par l’AFMNetauprès de Canadiens âgés de 20 à 29 ans. Celle-ci a été réaliséesous la direction de deux chercheurs du Réseau, Ahmed El Sohemyet Leah Cahill, tous deux attachés au département des sciencesnutritionnelles de l’Université de Toronto.

En plus de mettre en lumière cette déplorable carence en vitamine C, l’étude a montré que les jeunes adultes victimes de celle-ci affichent un tour de taille, un indice de masse corporelle,une tension artérielle et un taux d’inflammation sensiblement plusimportants que le reste de la population.

Tous ces problèmes, indicateurs de maladies chroniques et d’obésité,sont dus au fait que la carence dont souffrent ces jeunes adultesles prive des nombreux bienfaits de la vitamine C pour la santé.Celle-ci, par exemple, protège les cellules et leur ADN desdommages susceptibles de provoquer diverses maladies chroniques,comme des inflammations ou des cardiopathies. La vitamine Cstimule également en permanence le système immunitaire,renforçant sa capacité à lutter contre divers maux allant du simplerhume aux divers types de cancers. Elle aide en outre à combattrel’obésité en favorisant la production d’une molécule appeléecarnitine, essentielle à la combustion des graisses. Diverses étudesmontrent que les sujets dont le sang présente un taux de vitamineC insuffisant brûlent moins de graisses que les autres au cours desséances d’exercice physique. C’est pourquoi les personnes souffrantd’une carence en vitamine C ont plus de mal à éliminer les graisses

et risquent donc davantage de devenir obèses. La fatigue associéeà la carence en vitamine C peut également empêcher ces sujetsd’être aussi actifs qu’ils le seraient sinon.

« Notre étude nous a permis de constater que 47 pour cent desjeunes adultes canadiens présentent dans leur sang un taux devitamine C insuffisant, ou du moins inférieur au taux optimal, ce quinuit à leur santé, explique M. El Sohemy. Cela montre bienl’importance d’assurer aux jeunes Canadiens l’apport nutritionnelrecommandé en vitamine C. »

L’apport nutritionnel quotidien recommandé en vitamine C est de 75 mg chez les femmes et de 90 mg chez les hommes. Comme lecorps ne produit pas naturellement de vitamine C, chacun doittrouver ce nutriment essentiel dans son alimentation. Selon LeahCahill, diététiste et membre du personnel hautement qualifié (PHQ)de l’AFMNet, « les fruits et légumes sont d’excellentes sources devitamine C. Par exemple, un poivron jaune en contient 341 mg, troisbranches de brocoli en contiennent 87 mg, et une seule orange enrenferme 70 mg. Les Canadiens doivent intégrer davantage devitamine C à leur régime alimentaire, souligne Mme Cahill. C’est facileà faire et excellent pour la santé. En prime, nombre d’alimentscontenant de la vitamine C sont délicieux. »

Les conclusions de l’étude de Mme Cahill et de M. El Sohemy, « Vitamin C Deficiency in a Population of Young Canadian Adults »,ont été soumises à American Journal of Epidemiology en mars 2009,qui les a publiées dès juillet 2009.

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Former les leaders de DEMAINChaque année, des membres du PHQ de l’AFMNet vont occuper des postes passionnants au sein de facultés situées aussi bien auCanada qu’à l’étranger. Voici le parcours d’Apollo Tsopmo et de Kunal Pal.

Apollo Tsopmo raconteson histoire. Je suis entréau département dessciences de la nutritionhumaine de l’Université duManitoba en juillet 2005 àtitre de boursierpostdoctoral du laboratoirede James Friel. À peinequelques mois plus tard,l’AFMNet décidait desubventionner notre projetsur les composés bioactifsdu lait maternel, marquantainsi le point de départ dema participation au Réseauet à l’Association du PHQ.

Dans le cadre de ce projet, j’ai travaillé au développement deméthodes de séparation et de dosage devant servir à isoler denouveaux composés du lait maternel dotés de propriétésantioxydantes. Ces antioxydants permettent de réduire les maladiespulmonaires et intestinales chez les nourrissons, qui pour la plupartsont liées aux effets du stress oxydatif. Les conclusions de larecherche ont été publiées et présentées à l’occasion de diverscongrès internationaux, dont Biologie expérimentale et Biologie desradicaux libres ainsi que la Conférence scientifique de l’AFMNet.

En tant que membre de l’Association du PHQ, j’ai participéactivement à trois ateliers de perfectionnement professionnelorganisés par l’Association. J’ai trouvé ces ateliers très enrichissants,non seulement au chapitre du réseautage, mais également en raisonde ce que les conférenciers et séances m’ont apporté.

J’ai terminé mes travaux de doctorat avec M. Friel en juillet 2008,après quoi j’ai accepté un poste de professeur adjoint auprogramme des sciences alimentaires et de la nutrition del’Université de Carlton, à Ottawa. Il s’agit d’un nouveau programmeayant pour mandat de fournir aux étudiants de solidesconnaissances scientifiques en chimie, biologie et biochimie, avecun accent sur l’évaluation, la gestion et la communication desrisques liés à la sécurité alimentaire. Le programme produit desscientifiques compétents, mais également des experts en évaluationdes risques et formulation de politiques.

Ma participation au Réseau des aliments et des matériaux d’avant-garde a fait de moi un meilleur chercheur. Mais surtout, elle m’aenseigné l’importance de commercialiser les résultats des recherchesscientifiques, qu’il s’agisse d’une préparation améliorée pournourrissons ou de politiques de sécurité publique. Je tiens àremercier l’AFMNet de l’expérience qu’elle m’a permis d’acquérir.J’ai grand plaisir à intégrer ce que j’ai appris dans mes cours dechimie alimentaire et d’analyse de produits alimentaires.

Apollo Tsopmo, ancien membre du PHQde l’AFMNet, est aujourd’hui membre du

corps professoral de l’Université deCarlton à Ottawa, en Ontario.

Kunal Pal raconte sonhistoire. En 2007, j’aientamé mes étudespostdoctorales à titre deboursier à l’UniversitéRyerson de Toronto. Quandl’avion s’est posé àl’Aéroport internationalPearson, un manteau blancrecouvrait le paysage.C’était magnifique. Jen’avais jamais rien vu de telen Inde, où il faut aller dansles montagnes pour espérervoir un peu de neige. Mon

superviseur, Dérick Rousseau, m’attendait à l’aéroport. Lelendemain, nous nous sommes rendus à son laboratoire derecherche alimentaire de l’Université Ryerson, où j’ai étéchaleureusement accueilli par toute l’équipe.

À peine deux semaines plus tard, M. Rousseau m’invitait à visiter lelaboratoire d’Allan Paulson, à l’Université Dalhousie de Halifax,premier voyage d’un séjour qui m’amènerait aux quatre coins dupays. J’ai en effet eu l’occasion par la suite de participer à diversesrencontres et de visiter des écoles associées. Cette expérience m’agrandement aidé à améliorer mes compétences techniques, mesconnaissances scientifiques, mes techniques de présentation ainsique ma confiance en moi. J’ai également été élu vice-président duConseil d’administration du programme PHQ de l’AFMNet en 2008-2009, ce qui m’a permis de perfectionner mes aptitudes en matièrede communication, d’administration et d’organisation.

Conscient que j’avais le mal du pays et que je désirais poursuivreune carrière universitaire chez moi, M. Rousseau m’a encouragé lorsde ma seconde année à postuler des emplois en Inde. J’ai envoyéplusieurs demandes, dont une à l’Institut national de technologiede Rourkela, qui depuis cinq ans est considéré comme un institutd’importance nationale en plus d’être subventionné par legouvernement indien.

Nul doute que l’expérience pratique que j’ai acquise auprès de M. Rousseau m’a conféré un net avantage sur les candidats ayantpostulé en Inde et m’a permis d’obtenir ce poste très intéressant.Cela fait maintenant quelques mois que j’ai pris mes fonctions et jeconstate à quel point mon séjour à l’Université Ryerson et maformation administrative en tant que membre du PHQ de l’AFMNetm’ont bien préparé aux enjeux auxquels un jeune membre du corpsprofessoral doit faire face. Les habiletés que j’ai acquises m’aiderontà cheminer dans ce nouveau milieu concurrentiel. Je vous remercieet vous invite à me rendre visite en Inde!

Kunal Pal, ancien membre du PHQ del’AFMNet, occupe aujourd’hui un poste de

professeur à l’Institut national detechnologies, en Inde.

6 | Rapport annuel 2008-2009

Le programme PHQ de l’AFMNet aide chaque année nombre denouveaux étudiants à se faire une place au sein de laboratoires derecherche. En 2008-2009, le PHQ a élargi son champ d’activité enjouant un rôle actif auprès d’élèves de secondaire au Canada,notamment dans le cadre du programme « Deviens un chercheuralimentaire pendant une semaine » (voir la page 7). Sarah Schoolinget Jenny Tian sont un autre bel exemple de réussite.

En janvier 2009, Jenny Tian, une élève de 11e année du CentennialCollegiate Vocational Institute de Guelph, désirait se renseigner surl’efficacité des produits nettoyants utilisés à la maison, dans leshôpitaux et dans les usines de transformation des aliments. Pourréaliser ses expériences et répondre aux questions qu’elle se posait,elle avait toutefois besoin de l’aide d’un mentor et d’un laboratoireplus perfectionné que celui de son école.

L’administration de l’école l’a donc jumelée à Sarah Schooling, unemembre du PHQ de l’AFMNet travaillant à l’Université de Guelph.Boursière postdoctorale du laboratoire de John Dutcher, Mme Schooling participe au projet Bactéries, biofilms et alimentsfinancé par l’AFMNet.

Dès janvier 2009, Jenny s’est rendue deux fois par semaine, aprèsl’école, au laboratoire de Mme Schooling afin de tester l’efficacité de divers agents nettoyants à détruire les microbes présents à la maison, dans l’industrie et dans les établissements

comme les hôpitaux. Avec Mme Schooling, elle a étudié des

souches bactériennes bénignes,notamment Escherichia coli, leSatphylococcus aureus et lePseudomonas aeruginosa.

Utilisés aux concentrations recommandées, les désinfectants etagents d’assainissement réduisent la charge bactérienne, maisn’éradiquent pas les bactéries. Les expériences que Jenny a réaliséesmontrent que des bactéries revivifiables réussissent à adhérer auxsurfaces pendant le nettoyage et à former un biofilm, et cela, mêmeaux concentrations et durées d’application recommandées. Cesbiofilms peuvent générer d’autres problèmes. En effet, ils sontessentiellement plus résistants au traitement et libèrent des celluleset des produits extracellulaires susceptibles de contaminernotamment les aliments et les surfaces de traitement des aliments.Il importe alors de se demander si la désinfection chimique nefavoriserait pas l’adhérence de cellules et la formation d’un biofilm.

En avril 2009, Jenny a présenté les résultats de ses expériences à laFoire des sciences et du génie de Waterloo-Wellington. Elle aremporté la médaille d’or dans la catégorie de la biotechnologiepour son niveau scolaire ainsi qu’un prix en techniques novatricesde laboratoire. Jenny a aussi présenté les fruits de ses travaux auDéfi BioTalent sanofi-aventis 2009 et à la Conférence scientifiqueannuelle 2009 de l’AFMNet. Elle affirme avoir beaucoup appris deces expériences ainsi que de son mentor à l’Université de Guelph.

Mme Schooling a quant à elle trouvé sa participation au programme de mentorat fort enrichissante. « J’ai vécu uneexpérience inestimable, explique-t-elle. Je n’avais jusque-là jamaisparticipé à un projet de sensibilisation, ni eu à superviser et encadrer des élèves du secondaire, ce qui n’est pas du tout la même chose que de travailler avec des étudiants universitaires. Jenny a fait preuve d’un sens éthique et d’unedétermination exemplaires. C’était également une occasionexceptionnelle pour elle de découvrir ce qu’est la vie dans unlaboratoire. »

Le PHQ de l’AFMNet encadre des projets gagnantsd’élèves du secondaire

Phot

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Schw

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Sarah Schooling, membre du PHQ de l’AFMNet, a aidé Jenny Tianà gagner le premier prix d’une expo-sciences régionale.

Page 7: Rapport annuel 2008-2009

7 | Rapport annuel 2008-2009

Former les leaders de DEMAINChaque année, des membres du PHQ de l’AFMNet vont occuper des postes passionnants au sein de facultés situées aussi bien auCanada qu’à l’étranger. Voici le parcours d’Apollo Tsopmo et de Kunal Pal.

Apollo Tsopmo raconteson histoire. Je suis entréau département dessciences de la nutritionhumaine de l’Université duManitoba en juillet 2005 àtitre de boursierpostdoctoral du laboratoirede James Friel. À peinequelques mois plus tard,l’AFMNet décidait desubventionner notre projetsur les composés bioactifsdu lait maternel, marquantainsi le point de départ dema participation au Réseauet à l’Association du PHQ.

Dans le cadre de ce projet, j’ai travaillé au développement deméthodes de séparation et de dosage devant servir à isoler denouveaux composés du lait maternel dotés de propriétésantioxydantes. Ces antioxydants permettent de réduire les maladiespulmonaires et intestinales chez les nourrissons, qui pour la plupartsont liées aux effets du stress oxydatif. Les conclusions de larecherche ont été publiées et présentées à l’occasion de diverscongrès internationaux, dont Biologie expérimentale et Biologie desradicaux libres ainsi que la Conférence scientifique de l’AFMNet.

En tant que membre de l’Association du PHQ, j’ai participéactivement à trois ateliers de perfectionnement professionnelorganisés par l’Association. J’ai trouvé ces ateliers très enrichissants,non seulement au chapitre du réseautage, mais également en raisonde ce que les conférenciers et séances m’ont apporté.

J’ai terminé mes travaux de doctorat avec M. Friel en juillet 2008,après quoi j’ai accepté un poste de professeur adjoint auprogramme des sciences alimentaires et de la nutrition del’Université de Carlton, à Ottawa. Il s’agit d’un nouveau programmeayant pour mandat de fournir aux étudiants de solidesconnaissances scientifiques en chimie, biologie et biochimie, avecun accent sur l’évaluation, la gestion et la communication desrisques liés à la sécurité alimentaire. Le programme produit desscientifiques compétents, mais également des experts en évaluationdes risques et formulation de politiques.

Ma participation au Réseau des aliments et des matériaux d’avant-garde a fait de moi un meilleur chercheur. Mais surtout, elle m’aenseigné l’importance de commercialiser les résultats des recherchesscientifiques, qu’il s’agisse d’une préparation améliorée pournourrissons ou de politiques de sécurité publique. Je tiens àremercier l’AFMNet de l’expérience qu’elle m’a permis d’acquérir.J’ai grand plaisir à intégrer ce que j’ai appris dans mes cours dechimie alimentaire et d’analyse de produits alimentaires.

Apollo Tsopmo, ancien membre du PHQde l’AFMNet, est aujourd’hui membre du

corps professoral de l’Université deCarlton à Ottawa, en Ontario.

Kunal Pal raconte sonhistoire. En 2007, j’aientamé mes étudespostdoctorales à titre deboursier à l’UniversitéRyerson de Toronto. Quandl’avion s’est posé àl’Aéroport internationalPearson, un manteau blancrecouvrait le paysage.C’était magnifique. Jen’avais jamais rien vu de telen Inde, où il faut aller dansles montagnes pour espérervoir un peu de neige. Mon

superviseur, Dérick Rousseau, m’attendait à l’aéroport. Lelendemain, nous nous sommes rendus à son laboratoire derecherche alimentaire de l’Université Ryerson, où j’ai étéchaleureusement accueilli par toute l’équipe.

À peine deux semaines plus tard, M. Rousseau m’invitait à visiter lelaboratoire d’Allan Paulson, à l’Université Dalhousie de Halifax,premier voyage d’un séjour qui m’amènerait aux quatre coins dupays. J’ai en effet eu l’occasion par la suite de participer à diversesrencontres et de visiter des écoles associées. Cette expérience m’agrandement aidé à améliorer mes compétences techniques, mesconnaissances scientifiques, mes techniques de présentation ainsique ma confiance en moi. J’ai également été élu vice-président duConseil d’administration du programme PHQ de l’AFMNet en 2008-2009, ce qui m’a permis de perfectionner mes aptitudes en matièrede communication, d’administration et d’organisation.

Conscient que j’avais le mal du pays et que je désirais poursuivreune carrière universitaire chez moi, M. Rousseau m’a encouragé lorsde ma seconde année à postuler des emplois en Inde. J’ai envoyéplusieurs demandes, dont une à l’Institut national de technologiede Rourkela, qui depuis cinq ans est considéré comme un institutd’importance nationale en plus d’être subventionné par legouvernement indien.

Nul doute que l’expérience pratique que j’ai acquise auprès de M. Rousseau m’a conféré un net avantage sur les candidats ayantpostulé en Inde et m’a permis d’obtenir ce poste très intéressant.Cela fait maintenant quelques mois que j’ai pris mes fonctions et jeconstate à quel point mon séjour à l’Université Ryerson et maformation administrative en tant que membre du PHQ de l’AFMNetm’ont bien préparé aux enjeux auxquels un jeune membre du corpsprofessoral doit faire face. Les habiletés que j’ai acquises m’aiderontà cheminer dans ce nouveau milieu concurrentiel. Je vous remercieet vous invite à me rendre visite en Inde!

Kunal Pal, ancien membre du PHQ del’AFMNet, occupe aujourd’hui un poste de

professeur à l’Institut national detechnologies, en Inde.

6 | Rapport annuel 2008-2009

Le programme PHQ de l’AFMNet aide chaque année nombre denouveaux étudiants à se faire une place au sein de laboratoires derecherche. En 2008-2009, le PHQ a élargi son champ d’activité enjouant un rôle actif auprès d’élèves de secondaire au Canada,notamment dans le cadre du programme « Deviens un chercheuralimentaire pendant une semaine » (voir la page 7). Sarah Schoolinget Jenny Tian sont un autre bel exemple de réussite.

En janvier 2009, Jenny Tian, une élève de 11e année du CentennialCollegiate Vocational Institute de Guelph, désirait se renseigner surl’efficacité des produits nettoyants utilisés à la maison, dans leshôpitaux et dans les usines de transformation des aliments. Pourréaliser ses expériences et répondre aux questions qu’elle se posait,elle avait toutefois besoin de l’aide d’un mentor et d’un laboratoireplus perfectionné que celui de son école.

L’administration de l’école l’a donc jumelée à Sarah Schooling, unemembre du PHQ de l’AFMNet travaillant à l’Université de Guelph.Boursière postdoctorale du laboratoire de John Dutcher, Mme Schooling participe au projet Bactéries, biofilms et alimentsfinancé par l’AFMNet.

Dès janvier 2009, Jenny s’est rendue deux fois par semaine, aprèsl’école, au laboratoire de Mme Schooling afin de tester l’efficacité de divers agents nettoyants à détruire les microbes présents à la maison, dans l’industrie et dans les établissements

comme les hôpitaux. Avec Mme Schooling, elle a étudié des

souches bactériennes bénignes,notamment Escherichia coli, leSatphylococcus aureus et lePseudomonas aeruginosa.

Utilisés aux concentrations recommandées, les désinfectants etagents d’assainissement réduisent la charge bactérienne, maisn’éradiquent pas les bactéries. Les expériences que Jenny a réaliséesmontrent que des bactéries revivifiables réussissent à adhérer auxsurfaces pendant le nettoyage et à former un biofilm, et cela, mêmeaux concentrations et durées d’application recommandées. Cesbiofilms peuvent générer d’autres problèmes. En effet, ils sontessentiellement plus résistants au traitement et libèrent des celluleset des produits extracellulaires susceptibles de contaminernotamment les aliments et les surfaces de traitement des aliments.Il importe alors de se demander si la désinfection chimique nefavoriserait pas l’adhérence de cellules et la formation d’un biofilm.

En avril 2009, Jenny a présenté les résultats de ses expériences à laFoire des sciences et du génie de Waterloo-Wellington. Elle aremporté la médaille d’or dans la catégorie de la biotechnologiepour son niveau scolaire ainsi qu’un prix en techniques novatricesde laboratoire. Jenny a aussi présenté les fruits de ses travaux auDéfi BioTalent sanofi-aventis 2009 et à la Conférence scientifiqueannuelle 2009 de l’AFMNet. Elle affirme avoir beaucoup appris deces expériences ainsi que de son mentor à l’Université de Guelph.

Mme Schooling a quant à elle trouvé sa participation au programme de mentorat fort enrichissante. « J’ai vécu uneexpérience inestimable, explique-t-elle. Je n’avais jusque-là jamaisparticipé à un projet de sensibilisation, ni eu à superviser et encadrer des élèves du secondaire, ce qui n’est pas du tout la même chose que de travailler avec des étudiants universitaires. Jenny a fait preuve d’un sens éthique et d’unedétermination exemplaires. C’était également une occasionexceptionnelle pour elle de découvrir ce qu’est la vie dans unlaboratoire. »

Le PHQ de l’AFMNet encadre des projets gagnantsd’élèves du secondaire

Phot

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Sarah Schooling, membre du PHQ de l’AFMNet, a aidé Jenny Tianà gagner le premier prix d’une expo-sciences régionale.

Page 8: Rapport annuel 2008-2009

Percer les structures moléculaires et les défenses bactériennes grâce à une collaboration canado-germanique Tous les organismes vivants se composent de molécules protéiquesinnées, les peptides antimicrobiens cationiques (PAC), qui combattentnaturellement les bactéries. Deux questions se posent à leur sujet.Comment les PAC réussissent-ils à inhiber les bactéries gram-négatif,un type de bactéries dotées d’une structure de membrane cellulaireunique? Comment ces bactéries se protègent-elles à l’échellemoléculaire dès leur premier contact avec le monde extérieur? S’ilstrouvaient réponse à ces questions, les chercheurs disposeraient desdonnées nécessaires pour fabriquer des PAC capables de percer lesdéfenses bactériennes et de détruire les bactéries responsables desmaladies et de la détérioration des aliments.

Au cours des trois années pendant lesquelles l’AFMNet a soutenudes projets tentant justement de répondre à ces questions, un réseauinternational de chercheurs a travaillé d’arrache-pied et réussi àdéterminer comment les bactéries gram-négatif façonnent leur paroicellulaire en un dense enchevêtrement afin de se protéger contre lesintrusions et plus particulièrement contre les attaques des PAC.

Au Canada, David Pink, physicien théoricien de l’Université St. FrancisXavier, a redoublé d’effort pour fournir à l’équipe une image précisedu comportement des surfaces bactériennes dans des milieux réels.Il a conçu des modèles mathématiques visant à prédire ce qu’il fautchercher et où le chercher, en plus de faciliter l’interprétation desdonnées expérimentales. Les modèles étaient si complexes qu’il a dûavoir recours aux ordinateurs hautement performants de sonuniversité, financés par le Fonds d’innovation de l’Atlantique.

Initialement, M. Pink a collaboré avec les équipes de Terry Beveridge, del’Université de Guelph, ainsi que de Tom Gill et Lisbeth Truelstrup Hansen,de l’Université de Dalhousie. Ces dernières avaient pour mandat demesurer la concentration minimale inhibitrice de la protamine, un PACparticulier nécessaire à l’inhibition de la bactérie. Ces mesures confirmentles prédictions des modèles mathématiques. Par contre, les expériencesn’ont pas permis de prouver les prédictions des modèles mathématiquesquant aux réactions à l’échelle moléculaire, une information essentielleà la conception de nouveaux PAC.

M. Pink a donc fait appel à son collègue Motomu Tanaka, professeurde chimie biophysique de l’Université de Heidelberg, en Allemagne, qu’il avait rencontré à Munich alors qu’il était boursier postdoctoral.

Grand utilisateur des installations européennes de neutroniques etsynchrotoniques, M. Tanaka a testé, avec l’aide de l’équipe de M. Beveridge qui l’approvisionnait en échantillons, les prédictionsmoléculaires des modèles de M. Pink. Afin de parvenir à ses fins, il adécidé de recourir à la technique de diffusion de rayons X à incidencerasante de l’ESRF (European Synchroton Radiation Facility) deGrenoble.

Dans un premier temps, l’équipe de M. Tanaka a étudié desmonocouches de lipopolysaccharides provenant de mutants bruts deS. enterica, une bactérie gram-négatif. De son côté, M. Pink adéveloppé de nouveaux modèles mathématiques et de nouvellessimulations par ordinateur. Grâce à cette symbiose complète de lathéorie et de l’expérimentation, les chercheurs ont réussi à démontrerque le calcium a effectivement la capacité de protéger la surface dela membrane comme prévu. Le plus grand défi demeurait toutefoisd’élaborer les expériences devant être menées sur deslipopolysaccharides (LPS) provenant d’un type sauvage depseudomonas aeruginosa, que devait fournir Erzsi Papp-Szabo del’équipe de M. Beveridge. Emmanuel Schneck, de l’équipe de M. Tanaka, a inventé une technique permettant de préparer les couchesde LPS requises et l’équipe de M. Pink a procédé à la modélisation.Une fois la polydispersité prise en compte, les deux approches sontarrivées pratiquement aux mêmes résultats (voir la figure 1).

Les expériences et les études théoriques menées conjointement pardes chercheurs de l’AFMNet au Canada et leurs collaborateurs enAllemagne ont mis au jour les principaux mécanismes de résistancedes bactéries gram-négatif aux PAC. Les cations bivalents de l’eau ontla propriété de se fixer spontanément aux lipopolysaccharidesélectrisés, entraînant la formation d’une structure moléculaire denseà l’extérieur de la paroi cellulaire qui contribue à protéger lesbactéries contre les attaques de PAC et d’autres molécules.

Le démêlement de ces mécanismes moléculaires et l’imagemoléculaire qui en résulte ont ouvert la porte au développementde nouveaux antimicrobiens plus efficaces (des médicaments quituent les microbes ou en préviennent la propagation, incluant lesbactéries, les champignons et les virus) et éventuellement denouveaux composés antimicrobiens évolués pour le secteur de la santé.

8 | Rapport annuel 2008-2009 9 | Rapport annuel 2008-2009

Réseautage et PARTENARIATS

Les partenariats formés entre les participants, les chercheurs et le PHQ durera toujours. D'autres partenariats ont également été développésou renforcés à la suite de ce partenariat unique. Ils comprennent :• L’AFMNet et des écoles secondaires partout au pays – L’AFMNet a demandé à des écoles secondaires partout au Canada de promouvoir

ce nouveau programme et d’encourager les élèves à soumettre une demande. Des enseignants en science, des conseillers d’orientationprofessionnelle et des directeurs d’école aux quatre coins du pays ont fait connaître le programme, rédigé des lettres derecommandation élogieuses et encouragé les élèves à profiter de cette chance unique.

• L’AFMNet et les chefs autochtones – L’AFMNet a forgé un partenariat avec la communauté autochtone et parlé du programme à deschefs de groupes d’influence comme le Ralliement national des Métis, le Congrès des Peuples Autochtones, l’Association des femmesautochtones du Canada, la Fondation nationale des réalisations autochtones et Inuit Tapiriit Kanatami.

• L’AFMNet et les médias – Les médias canadiens ont fait bonne presse au programme, celui-ci ayant étécouvert dans 10 quotidiens, 8 journaux communautaires, 22 sites en ligne, 8 émissions de télévision,

8 émissions de radio et 2 magazines. En tout, la couverture médiatique nous a permis de joindre plus de7,98 millions de personnes. • L’AFMNet et Calm Air – Calm Air, une compagnie aérienne desservant le Manitoba et le Nunavut, acommandité les frais de transport aller-retour de Shyanne, entre Baker Lake, au Nunavut, et Toronto.Nous aimerions inviter d’autres commanditaires à soutenir le programme en 2010. Si vous désirezaider des jeunes autochtones à développer un amour pour les sciences et découvrir des débouchésdans ce domaine, n’hésitez pas à communiquer avec l’AFMNet.

Le programme « Deviens un chercheur alimentaire pendant une semaine » a été créé en l’honneurde Verna J. Kirkness, membre de l’Ordre du Canada et défenseure de longue date de l’éducation aux

Autochtones. « L’éducation est la clé de l’avenir des jeunes autochtones du pays; l’occasion de devenirchercheur alimentaire pendant une semaine constitue un lien stimulant et important avec le vaste monde de la science, explique

Mme Kirkness. Le programme incitera les jeunes à considérer les sciences comme un champ d’études inspirant. »

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Renforcer l’amour des sciences au sein des communautés autochtones

L’AFMNet a lancé en 2009 un programme à l’intention des élèvesautochtones (Premières nations, Métis et Inuits) de 11e et 12e annéequi ont des aptitudes en sciences et en sciences sociales, et quimanifestent un intérêt pour la science alimentaire et la nutrition. Ils’agit du programme « Deviens chercheur alimentaire pendant unesemaine ».

Parmi tous les candidats ayant postulé, douze élèves autochtones del’Ontario, du Québec, du Manitoba, de la Saskatchewan, de l’Alberta,des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut ont eu la chance decôtoyer certains des meilleurs scientifiques du Canada, d’effectuer desexpériences sur des aliments d’avant-garde et de mener des recherchessur la nutrition, pendant la semaine de relâche du printemps 2009.

Ces semaines ont été riches en activités et en apprentissages. Ainsi,Lindsay de Winnipeg et Shyanne du Nunavut ont passé du temps au

laboratoire de nutrigénomique du professeur Ahmed El-Sohemy, del’Université de Toronto, où elles ont observé la méthode de collectedes données de sujets et ont appris certaines techniques delaboratoire, notamment celle consistant à isoler l’ADN et legénotypage. Les étudiantes ont également ont eu droit à une visitedu campus de l’Université de Toronto ainsi que des laboratoires deconception et de développement d’aliments du Collège GeorgeBrown en plus de rencontrer le chef David Wolfman de l’émissionCooking with the Wolfman diffusée sur la chaîne APTN (AboriginalPeoples Television Network).

Pour Lindsay, la semaine qu’elle a passée à Toronto dans le cadre duprogramme « Deviens un chercheur alimentaire pendant unesemaine » s’est avérée l’une des expériences les plus enrichissantesde sa vie. Elle a découvert différentes universités et un large éventailde carrières en recherche sur la nutrition.

Ahmed El-Sohemy en compagnie des participantes Lindsay (Winnipeg, Manitoba) et Shyanne (Baker Lake, Nunavut).

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Figure 1À gauche : Données expérimentales de la diffusion de rayons X à incidence rasante indiquant une hausse de la densité électronique approchant z = 0 en présence d’ions de calcium (dans les

bactéries naturelles), suggérant l’effondrement des molécules de lipopolysaccharides à la surface des bactéries. Au centre : Densité électronique prédite par le modèle mathématique à l’ajout de calcium. À droite : Instantané de molécules de lipopolysaccharides sans calcium et avec calcium (rouge) illustrant l’effondrement en un enchevêtrement moléculaire dense.

Page 9: Rapport annuel 2008-2009

Percer les structures moléculaires et les défenses bactériennes grâce à une collaboration canado-germanique Tous les organismes vivants se composent de molécules protéiquesinnées, les peptides antimicrobiens cationiques (PAC), qui combattentnaturellement les bactéries. Deux questions se posent à leur sujet.Comment les PAC réussissent-ils à inhiber les bactéries gram-négatif,un type de bactéries dotées d’une structure de membrane cellulaireunique? Comment ces bactéries se protègent-elles à l’échellemoléculaire dès leur premier contact avec le monde extérieur? S’ilstrouvaient réponse à ces questions, les chercheurs disposeraient desdonnées nécessaires pour fabriquer des PAC capables de percer lesdéfenses bactériennes et de détruire les bactéries responsables desmaladies et de la détérioration des aliments.

Au cours des trois années pendant lesquelles l’AFMNet a soutenudes projets tentant justement de répondre à ces questions, un réseauinternational de chercheurs a travaillé d’arrache-pied et réussi àdéterminer comment les bactéries gram-négatif façonnent leur paroicellulaire en un dense enchevêtrement afin de se protéger contre lesintrusions et plus particulièrement contre les attaques des PAC.

Au Canada, David Pink, physicien théoricien de l’Université St. FrancisXavier, a redoublé d’effort pour fournir à l’équipe une image précisedu comportement des surfaces bactériennes dans des milieux réels.Il a conçu des modèles mathématiques visant à prédire ce qu’il fautchercher et où le chercher, en plus de faciliter l’interprétation desdonnées expérimentales. Les modèles étaient si complexes qu’il a dûavoir recours aux ordinateurs hautement performants de sonuniversité, financés par le Fonds d’innovation de l’Atlantique.

Initialement, M. Pink a collaboré avec les équipes de Terry Beveridge, del’Université de Guelph, ainsi que de Tom Gill et Lisbeth Truelstrup Hansen,de l’Université de Dalhousie. Ces dernières avaient pour mandat demesurer la concentration minimale inhibitrice de la protamine, un PACparticulier nécessaire à l’inhibition de la bactérie. Ces mesures confirmentles prédictions des modèles mathématiques. Par contre, les expériencesn’ont pas permis de prouver les prédictions des modèles mathématiquesquant aux réactions à l’échelle moléculaire, une information essentielleà la conception de nouveaux PAC.

M. Pink a donc fait appel à son collègue Motomu Tanaka, professeurde chimie biophysique de l’Université de Heidelberg, en Allemagne, qu’il avait rencontré à Munich alors qu’il était boursier postdoctoral.

Grand utilisateur des installations européennes de neutroniques etsynchrotoniques, M. Tanaka a testé, avec l’aide de l’équipe de M. Beveridge qui l’approvisionnait en échantillons, les prédictionsmoléculaires des modèles de M. Pink. Afin de parvenir à ses fins, il adécidé de recourir à la technique de diffusion de rayons X à incidencerasante de l’ESRF (European Synchroton Radiation Facility) deGrenoble.

Dans un premier temps, l’équipe de M. Tanaka a étudié desmonocouches de lipopolysaccharides provenant de mutants bruts deS. enterica, une bactérie gram-négatif. De son côté, M. Pink adéveloppé de nouveaux modèles mathématiques et de nouvellessimulations par ordinateur. Grâce à cette symbiose complète de lathéorie et de l’expérimentation, les chercheurs ont réussi à démontrerque le calcium a effectivement la capacité de protéger la surface dela membrane comme prévu. Le plus grand défi demeurait toutefoisd’élaborer les expériences devant être menées sur deslipopolysaccharides (LPS) provenant d’un type sauvage depseudomonas aeruginosa, que devait fournir Erzsi Papp-Szabo del’équipe de M. Beveridge. Emmanuel Schneck, de l’équipe de M. Tanaka, a inventé une technique permettant de préparer les couchesde LPS requises et l’équipe de M. Pink a procédé à la modélisation.Une fois la polydispersité prise en compte, les deux approches sontarrivées pratiquement aux mêmes résultats (voir la figure 1).

Les expériences et les études théoriques menées conjointement pardes chercheurs de l’AFMNet au Canada et leurs collaborateurs enAllemagne ont mis au jour les principaux mécanismes de résistancedes bactéries gram-négatif aux PAC. Les cations bivalents de l’eau ontla propriété de se fixer spontanément aux lipopolysaccharidesélectrisés, entraînant la formation d’une structure moléculaire denseà l’extérieur de la paroi cellulaire qui contribue à protéger lesbactéries contre les attaques de PAC et d’autres molécules.

Le démêlement de ces mécanismes moléculaires et l’imagemoléculaire qui en résulte ont ouvert la porte au développementde nouveaux antimicrobiens plus efficaces (des médicaments quituent les microbes ou en préviennent la propagation, incluant lesbactéries, les champignons et les virus) et éventuellement denouveaux composés antimicrobiens évolués pour le secteur de la santé.

8 | Rapport annuel 2008-2009 9 | Rapport annuel 2008-2009

Réseautage et PARTENARIATS

Les partenariats formés entre les participants, les chercheurs et le PHQ durera toujours. D'autres partenariats ont également été développésou renforcés à la suite de ce partenariat unique. Ils comprennent :• L’AFMNet et des écoles secondaires partout au pays – L’AFMNet a demandé à des écoles secondaires partout au Canada de promouvoir

ce nouveau programme et d’encourager les élèves à soumettre une demande. Des enseignants en science, des conseillers d’orientationprofessionnelle et des directeurs d’école aux quatre coins du pays ont fait connaître le programme, rédigé des lettres derecommandation élogieuses et encouragé les élèves à profiter de cette chance unique.

• L’AFMNet et les chefs autochtones – L’AFMNet a forgé un partenariat avec la communauté autochtone et parlé du programme à deschefs de groupes d’influence comme le Ralliement national des Métis, le Congrès des Peuples Autochtones, l’Association des femmesautochtones du Canada, la Fondation nationale des réalisations autochtones et Inuit Tapiriit Kanatami.

• L’AFMNet et les médias – Les médias canadiens ont fait bonne presse au programme, celui-ci ayant étécouvert dans 10 quotidiens, 8 journaux communautaires, 22 sites en ligne, 8 émissions de télévision,

8 émissions de radio et 2 magazines. En tout, la couverture médiatique nous a permis de joindre plus de7,98 millions de personnes. • L’AFMNet et Calm Air – Calm Air, une compagnie aérienne desservant le Manitoba et le Nunavut, acommandité les frais de transport aller-retour de Shyanne, entre Baker Lake, au Nunavut, et Toronto.Nous aimerions inviter d’autres commanditaires à soutenir le programme en 2010. Si vous désirezaider des jeunes autochtones à développer un amour pour les sciences et découvrir des débouchésdans ce domaine, n’hésitez pas à communiquer avec l’AFMNet.

Le programme « Deviens un chercheur alimentaire pendant une semaine » a été créé en l’honneurde Verna J. Kirkness, membre de l’Ordre du Canada et défenseure de longue date de l’éducation aux

Autochtones. « L’éducation est la clé de l’avenir des jeunes autochtones du pays; l’occasion de devenirchercheur alimentaire pendant une semaine constitue un lien stimulant et important avec le vaste monde de la science, explique

Mme Kirkness. Le programme incitera les jeunes à considérer les sciences comme un champ d’études inspirant. »

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Renforcer l’amour des sciences au sein des communautés autochtones

L’AFMNet a lancé en 2009 un programme à l’intention des élèvesautochtones (Premières nations, Métis et Inuits) de 11e et 12e annéequi ont des aptitudes en sciences et en sciences sociales, et quimanifestent un intérêt pour la science alimentaire et la nutrition. Ils’agit du programme « Deviens chercheur alimentaire pendant unesemaine ».

Parmi tous les candidats ayant postulé, douze élèves autochtones del’Ontario, du Québec, du Manitoba, de la Saskatchewan, de l’Alberta,des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut ont eu la chance decôtoyer certains des meilleurs scientifiques du Canada, d’effectuer desexpériences sur des aliments d’avant-garde et de mener des recherchessur la nutrition, pendant la semaine de relâche du printemps 2009.

Ces semaines ont été riches en activités et en apprentissages. Ainsi,Lindsay de Winnipeg et Shyanne du Nunavut ont passé du temps au

laboratoire de nutrigénomique du professeur Ahmed El-Sohemy, del’Université de Toronto, où elles ont observé la méthode de collectedes données de sujets et ont appris certaines techniques delaboratoire, notamment celle consistant à isoler l’ADN et legénotypage. Les étudiantes ont également ont eu droit à une visitedu campus de l’Université de Toronto ainsi que des laboratoires deconception et de développement d’aliments du Collège GeorgeBrown en plus de rencontrer le chef David Wolfman de l’émissionCooking with the Wolfman diffusée sur la chaîne APTN (AboriginalPeoples Television Network).

Pour Lindsay, la semaine qu’elle a passée à Toronto dans le cadre duprogramme « Deviens un chercheur alimentaire pendant unesemaine » s’est avérée l’une des expériences les plus enrichissantesde sa vie. Elle a découvert différentes universités et un large éventailde carrières en recherche sur la nutrition.

Ahmed El-Sohemy en compagnie des participantes Lindsay (Winnipeg, Manitoba) et Shyanne (Baker Lake, Nunavut).

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o : Bud

Mort

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Figure 1À gauche : Données expérimentales de la diffusion de rayons X à incidence rasante indiquant une hausse de la densité électronique approchant z = 0 en présence d’ions de calcium (dans les

bactéries naturelles), suggérant l’effondrement des molécules de lipopolysaccharides à la surface des bactéries. Au centre : Densité électronique prédite par le modèle mathématique à l’ajout de calcium. À droite : Instantané de molécules de lipopolysaccharides sans calcium et avec calcium (rouge) illustrant l’effondrement en un enchevêtrement moléculaire dense.

Page 10: Rapport annuel 2008-2009

Une équipe de chercheurs composée de John Dutcher, Oleg Stukalov,Anton Korenevsky et Erzsebet Papp-Szabo a fait une formidabledécouverte. Baptisées nanoPSMD, les nanoparticules polysaccharidesmises au jour par l’équipe sont le fruit d’une collaboration à longterme entre des chercheurs des départements de physique et debiologie moléculaire et cellulaire de l’Université de Guelph, qui depuis2004 bénéficient du soutien financier de l’AFMNet et d’autresorganismes. En 2007, l’équipe d’inventeurs fut d’ailleurs l’une despremières à profiter du programme STAR de l’AFMNet, grâce auquelMM. Stukalov et Korenevsky ont pu se consacrer pleinement à lacommercialisation de leur nouvelle technologie.

Les nanoparticules polysaccharides NanoPS présentent nombre de propriétés intéressantes. Outre leur chimie de surface uniforme, ellessont notamment biodégradables, non toxiques et solubles dans l’eau, donnant ainsi des solutions sans viscosité marquée même à desconcentrations relativement élevées. La capacité de regrouper ces propriétés en un seul produit est tout à fait unique et ouvre la porte ànombre d’applications commerciales. En décembre 2007, une demande de brevet provisoire a été déposée aux États-Unis afin de protégerles occasions d’affaires liées à cette technologie. L’entente a été conclue entre l’Université de Guelph et les chercheurs, une part desrevenus générés par la commercialisation de la découverte devant revenir à l’AFMNet.

En mars 2008, les inventeurs ont fondé Mirexus Biotechnologies inc. avec l’intention que cette entreprise devienne l’unique entité decommercialisation de la technologie nanoPS. L’équipe a fait appel aux services-conseils du partenaire de l’AFMNet Bioentreprise inc. etde MaRS Discovery District. Elle a ensuite réussi à obtenir une subvention du programme de préparation à la commercialisation des Centresd’excellence de l’Ontario (Phase I) équivalente à celle accordée par C4, un consortium de transfert de technologies qui relie les universitésdu sud-ouest de l’Ontario. Les fonds ainsi acquis ont été injectés dans le développement d’un prototype, l’amélioration des procédés etune étude de marché. D’après les conclusions de cette étude, le secteur de la médecine et celui de la peinture et du revêtement constituentles deux applications les plus prometteuses de la technologie nanoPS.

Après diverses consultations avec ses conseillers en affaires et avec l’équipe R2B (Research to Business), Mirexus a décidé de se concentrersur le marché des revêtements, qui comprend aussi l’encre et la poudre d’encre. Mirexus a mis au point, avec l’aide du Centre de technologiealimentaire de Guelph en matière de développement de procédés, deux adjuvants écologiques à faible bilan carbone pour le secteur dela peinture et du revêtement. 1) Le premier est un agent dispersant de pigments blancs qui permet de réduire la quantité de pigments utilisés et d’améliorer les

propriétés chromatiques de la peinture. 2) Le second est un modificateur de viscosité qui améliore l’étalement et la résistance aux éclaboussures de la peinture.

Mirexus collabore actuellement avec deux entreprises de peinture et revêtement, à savoir Lorama inc. de Milton au Canada, et uneentreprise américaine anonyme.

Bien qu’initialement conçus pour le secteur de la peinture, les adjuvants nanoPS offrent d’autres débouchés intéressants, notamment dansles secteurs des plastiques, des poudres d’encre et de l’imprimerie, des cosmétiques et de l’alimentation.Jusqu’à présent, Mirexus a testé, avec le concours de Xerox Research Centre of Canada, l’intégrationd’adjuvants nanoPS aux poudres d’encre. Elle continue en outre de collaborer avec des universitairesafin de développer des applications biomédicales et alimentaires pour la technologie nanoPS.

Phot

o:M

artin

Schw

albe

Les fondateurs de Mirexus Biotechnologies inc. Oleg Stukalovet Anton Korenevsky à leur laboratoire de fermentation

de l’Université de Guelph.

Échange et exploitationDES CONNAISSANCES ET DESTECHNOLOGIES Développer des adjuvants

écologiques et à faible bilancarbone pour le secteur de lapeinture et du revêtement

Faire de Guelph la capitalecanadienne du bien-être

Réseautage et PARTENARIATS

La ville de Guelph est une

dynamique communauté de plus

de 100 000 habitants située en

plein sud de l’Ontario, 100 km à

l’ouest de Toronto. Hôte de l’une des

premières universités de recherche

au pays (l’Université de Guelph) et

d’un large éventail d’entreprises des

secteurs de la fabrication, des

services et de la technologie de

pointe, Guelph est également l’une

des régions du Canada à afficher

la plus forte croissance.

Dernier-né de l’AFMNet, le projet Guelph Wellness a pour but dedémontrer que le bien-être d'une communauté peut être améliorégrâce à l'engagement des citoyens, l'éducation et des programmesaccessibles. L’AFMNet dirige ce projet dans le cadre de son mandatde traduire la recherche en avantages sociaux et économiques pourles Canadiens.

Le projet Guelph Wellness vise à harmoniser les programmes desanté et de bien-être de Guelph, à créer des réseaux favorisant laparticipation des citoyens à leur propre bien-être, à supprimer leslacunes des initiatives locales en cours et à bâtir des partenariats etdes occasions au sein de la collectivité.

Le projet a reçu un formidable soutien. Ron Woznow, chef de ladirection de l’AFMNet, est tout bonnement enchanté. « De toutesmes années dans le domaine communautaire, je n’ai jamais vu lesgens être aussi enthousiasmés par une idée. »

Des joueurs clés du domaine appuient également le projet :« Je sais que ce projet représente une plus-value pour notrecollectivité. La Ville de Guelph est heureuse de participer au projet etenthousiasmée à l’idée que notre municipalité devienne la capitale

mondiale du bien-être », déclare Karen Farbridge, mairesse de Guelph.

Nicola Mercer, directrice de la Santé publique de Wellington-Dufferin-Guelph, souligne la valeur de ce projet : « Le leadershipdont l’AFMNet a fait preuve en réunissant des organisations desoins de santé et d’autres secteurs du bien-être afin d’améliorer lebien-être général de notre collectivité représente une valeurinestimable. »

Le directeur du YMCA-YWCA de Guelph, Jim Bonk, appuieentièrement le projet et déclare à son sujet : « J’applaudis lacapacité de l’AFMNet à réunir des organisations de santé et desecteurs connexes dans le but d’améliorer le bien-être général denotre collectivité [...] Je suis ravi que le YMCA-YWCA puisseparticiper au projet. »

Les participants auront accès à des ressources locales qui les aiderontà modifier leur mode de vie et à améliorer leur bien-être. Les résultatsseront évalués à l’aide de six grands critères, à savoir la tensionartérielle, la glycémie, l'indice de masse corporelle (IMC), la souplesse,l’équilibre et le bonheur. Les premiers résultats devraient êtreaccessibles d’ici juin 2010. Restez à l’affût d’autres nouvelles!

11 | Rapport annuel 2008-200910 | Rapport annuel 2008-2009

Page 11: Rapport annuel 2008-2009

Une équipe de chercheurs composée de John Dutcher, Oleg Stukalov,Anton Korenevsky et Erzsebet Papp-Szabo a fait une formidabledécouverte. Baptisées nanoPSMD, les nanoparticules polysaccharidesmises au jour par l’équipe sont le fruit d’une collaboration à longterme entre des chercheurs des départements de physique et debiologie moléculaire et cellulaire de l’Université de Guelph, qui depuis2004 bénéficient du soutien financier de l’AFMNet et d’autresorganismes. En 2007, l’équipe d’inventeurs fut d’ailleurs l’une despremières à profiter du programme STAR de l’AFMNet, grâce auquelMM. Stukalov et Korenevsky ont pu se consacrer pleinement à lacommercialisation de leur nouvelle technologie.

Les nanoparticules polysaccharides NanoPS présentent nombre de propriétés intéressantes. Outre leur chimie de surface uniforme, ellessont notamment biodégradables, non toxiques et solubles dans l’eau, donnant ainsi des solutions sans viscosité marquée même à desconcentrations relativement élevées. La capacité de regrouper ces propriétés en un seul produit est tout à fait unique et ouvre la porte ànombre d’applications commerciales. En décembre 2007, une demande de brevet provisoire a été déposée aux États-Unis afin de protégerles occasions d’affaires liées à cette technologie. L’entente a été conclue entre l’Université de Guelph et les chercheurs, une part desrevenus générés par la commercialisation de la découverte devant revenir à l’AFMNet.

En mars 2008, les inventeurs ont fondé Mirexus Biotechnologies inc. avec l’intention que cette entreprise devienne l’unique entité decommercialisation de la technologie nanoPS. L’équipe a fait appel aux services-conseils du partenaire de l’AFMNet Bioentreprise inc. etde MaRS Discovery District. Elle a ensuite réussi à obtenir une subvention du programme de préparation à la commercialisation des Centresd’excellence de l’Ontario (Phase I) équivalente à celle accordée par C4, un consortium de transfert de technologies qui relie les universitésdu sud-ouest de l’Ontario. Les fonds ainsi acquis ont été injectés dans le développement d’un prototype, l’amélioration des procédés etune étude de marché. D’après les conclusions de cette étude, le secteur de la médecine et celui de la peinture et du revêtement constituentles deux applications les plus prometteuses de la technologie nanoPS.

Après diverses consultations avec ses conseillers en affaires et avec l’équipe R2B (Research to Business), Mirexus a décidé de se concentrersur le marché des revêtements, qui comprend aussi l’encre et la poudre d’encre. Mirexus a mis au point, avec l’aide du Centre de technologiealimentaire de Guelph en matière de développement de procédés, deux adjuvants écologiques à faible bilan carbone pour le secteur dela peinture et du revêtement. 1) Le premier est un agent dispersant de pigments blancs qui permet de réduire la quantité de pigments utilisés et d’améliorer les

propriétés chromatiques de la peinture. 2) Le second est un modificateur de viscosité qui améliore l’étalement et la résistance aux éclaboussures de la peinture.

Mirexus collabore actuellement avec deux entreprises de peinture et revêtement, à savoir Lorama inc. de Milton au Canada, et uneentreprise américaine anonyme.

Bien qu’initialement conçus pour le secteur de la peinture, les adjuvants nanoPS offrent d’autres débouchés intéressants, notamment dansles secteurs des plastiques, des poudres d’encre et de l’imprimerie, des cosmétiques et de l’alimentation.Jusqu’à présent, Mirexus a testé, avec le concours de Xerox Research Centre of Canada, l’intégrationd’adjuvants nanoPS aux poudres d’encre. Elle continue en outre de collaborer avec des universitairesafin de développer des applications biomédicales et alimentaires pour la technologie nanoPS.

Phot

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Les fondateurs de Mirexus Biotechnologies inc. Oleg Stukalovet Anton Korenevsky à leur laboratoire de fermentation

de l’Université de Guelph.

Échange et exploitationDES CONNAISSANCES ET DESTECHNOLOGIES Développer des adjuvants

écologiques et à faible bilancarbone pour le secteur de lapeinture et du revêtement

Faire de Guelph la capitalecanadienne du bien-être

Réseautage et PARTENARIATS

La ville de Guelph est une

dynamique communauté de plus

de 100 000 habitants située en

plein sud de l’Ontario, 100 km à

l’ouest de Toronto. Hôte de l’une des

premières universités de recherche

au pays (l’Université de Guelph) et

d’un large éventail d’entreprises des

secteurs de la fabrication, des

services et de la technologie de

pointe, Guelph est également l’une

des régions du Canada à afficher

la plus forte croissance.

Dernier-né de l’AFMNet, le projet Guelph Wellness a pour but dedémontrer que le bien-être d'une communauté peut être améliorégrâce à l'engagement des citoyens, l'éducation et des programmesaccessibles. L’AFMNet dirige ce projet dans le cadre de son mandatde traduire la recherche en avantages sociaux et économiques pourles Canadiens.

Le projet Guelph Wellness vise à harmoniser les programmes desanté et de bien-être de Guelph, à créer des réseaux favorisant laparticipation des citoyens à leur propre bien-être, à supprimer leslacunes des initiatives locales en cours et à bâtir des partenariats etdes occasions au sein de la collectivité.

Le projet a reçu un formidable soutien. Ron Woznow, chef de ladirection de l’AFMNet, est tout bonnement enchanté. « De toutesmes années dans le domaine communautaire, je n’ai jamais vu lesgens être aussi enthousiasmés par une idée. »

Des joueurs clés du domaine appuient également le projet :« Je sais que ce projet représente une plus-value pour notrecollectivité. La Ville de Guelph est heureuse de participer au projet etenthousiasmée à l’idée que notre municipalité devienne la capitale

mondiale du bien-être », déclare Karen Farbridge, mairesse de Guelph.

Nicola Mercer, directrice de la Santé publique de Wellington-Dufferin-Guelph, souligne la valeur de ce projet : « Le leadershipdont l’AFMNet a fait preuve en réunissant des organisations desoins de santé et d’autres secteurs du bien-être afin d’améliorer lebien-être général de notre collectivité représente une valeurinestimable. »

Le directeur du YMCA-YWCA de Guelph, Jim Bonk, appuieentièrement le projet et déclare à son sujet : « J’applaudis lacapacité de l’AFMNet à réunir des organisations de santé et desecteurs connexes dans le but d’améliorer le bien-être général denotre collectivité [...] Je suis ravi que le YMCA-YWCA puisseparticiper au projet. »

Les participants auront accès à des ressources locales qui les aiderontà modifier leur mode de vie et à améliorer leur bien-être. Les résultatsseront évalués à l’aide de six grands critères, à savoir la tensionartérielle, la glycémie, l'indice de masse corporelle (IMC), la souplesse,l’équilibre et le bonheur. Les premiers résultats devraient êtreaccessibles d’ici juin 2010. Restez à l’affût d’autres nouvelles!

11 | Rapport annuel 2008-200910 | Rapport annuel 2008-2009

Page 12: Rapport annuel 2008-2009

fermé, ce qui entraîne de coûteuses périodes d’interruption desopérations de récolte et de transformation. L’élimination de l’acidedomoïque de la chaîne alimentaire présente donc deux grandsavantages :• augmenter et uniformiser la production conchylicole, offrant ainsi

aux producteurs et transformateurs la possibilité de respecterleurs obligations contractuelles et de préserver leur part dumarché;

• améliorer la sécurité des consommateurs et préserver des vies.

Même si l’utilisation de bactéries comment agents de dégradationde l’acide domoïque a fait l’objet d’études par le passé, très peu derecherche avait été axée sur l’application pratique de telsorganismes, du moins jusqu’à présent. Tom Gill, chercheur del’AFMNet rattaché à l’Université Dalhousie, observe avec son équipele taux de dégradation bactérienne des toxines de l’acide domoïqueet cherche à développer des cultures compétentes pouvant êtreintroduites chez les mollusques vivants. Ces cultures contribueraientà supprimer la toxicité de l’acide domoïque, et par conséquent àéliminer la toxine dangereuse des centres de production coquillièreet éventuellement de l’approvisionnement alimentaire.

Le projet fait appel à une approche multidisciplinaire. Outre TomGill, directeur de projet et scientifique des produits alimentaires,l’équipe réunit Rafael Garduno, microbiologiste, Carrie Donovan, ancienne membre du PHQ de l’AFMNet, ainsi que John Batt, expert en aquaculture et son personneltechnique du laboratoire Aquatron del’Université de Dalhousie. Le projetcompte également sur la participation du gouvernement et del’industrie. Des conchyliculteurs, unétablissement de dépurationcommerciale des coquillages(Innovative Fishery Products) et lepersonnel de l’Agence canadienned’inspection des aliments figurent aunombre des collaborateurs du projet.

Éradiquer l’intoxication par phycotoxineamnestique (IPA) et aider les producteurset transformateurs du secteur coquillier

Propagation d’algues marines afin de polluer des moules àl’Aquatron de l’Université de Dalhousie.

Les premiers cas d’intoxication par phycotoxine amnestique (IPA)ont été signalés en 1987 à l’Île-du-Prince-Édouard, où 19 personnesont été hospitalisées et 4 sont mortes des suites de l’ingestion demoules bleues. Le grand coupable de cette intoxication n’est nulautre que l’acide domoïque, un acide tricarboxylique pouvantentraîner une perte permanente et irréversible de la mémoire etmême la mort. Produit à l’échelle planétaire par certaines algues,l’acide domoïque entre dans la chaîne alimentaire par le truchementde mollusques bivalves filtreurs comme les moules, les palourdes etles pétoncles.

Grâce au programme exhaustif de contrôle de la salubrité desmollusques de l’Agence canadienne d’inspection des aliments, lescas d’IPA sont heureusement peu nombreux au Canada. Lesrépercussions de ce programme sont par contre désastreuses pour

les entreprises canadiennes de ce secteur. En effet, tout site deproduction dont les échantillons contrôlés affichent une teneur enacide domoïque dépassant 20 ug/g de tissu est automatiquement

Photo : Marc Robitaille

De 2006 à 2009, l’AFMNet a financé une étude des nutrimentsdu poisson et de leurs effets sur le profil métabolique etgénétique des êtres humains menée par une équipe dechercheurs sous la direction du professeur André Marette, del’Université Laval.

Dans un premier temps, l’étude consistait à donner desprotéines et des huiles de poisson à des animaux delaboratoire obèses. Les conclusions de cette partie del’étude sont maintenant disponibles.• Les protéines de poisson contribuent à réduire les facteurs

inflammatoires causés par les tissus adipeux abdominaux, qui sont responsables de problèmes de santé liés à l’obésité. Qui plus est, l’hydrolysat de protéine de saumon et l’hydrolysatde gélatine de poisson contribuent tous deux à améliorer lasensibilité à l’insuline et donc à réduire les risques de diabètechez les animaux obèses.

• Outre les propriétés des protéines de poisson, l’équipe adémontré que la consommation d’huiles de poisson prévenaitla croissance des tissus adipeux chez les animaux obèses,réduisait la concentration de glucose dans le sang etnormalisait la tolérance au glucose et la sensibilité à l’insuline.

La somme des données recueillies permet d’envisager deformidables débouchés pour les produits nutritionnels dérivés dupoisson ciblant des problèmes métaboliques liés à l’obésité commele diabète ainsi que les maladies cardiaques et cardiovasculaireschez les êtres humains. Et c’est justement à cet aspect quel’équipe s’est ensuite intéressée.

Dans le cadre du projet actuellement subventionné par l’AFMNet,l’équipe tente en effet de découvrir des peptides bioactifs depoisson qui, sous forme d’aliments fonctionnels, préviendraient lediabète et les maladies cardiaques chez les personnes obèsesprésentant une insulinorésistance. Ces travaux permettrontégalement à l’industrie de l’aquaculture canadienne de réduirel’impact environnemental des déchets de poisson et de faciliter leurintroduction dans le marché plus lucratif des aliments fonctionnels.

Jusqu’à présent, quatre collaborations industrielles trèsintéressantes ont émané des travaux en cours. • Proteus Industries est une entreprise américaine qui cherche à

commercialiser un isolat de protéine de poisson novateur ayantla particularité de bloquer les graisses. Le laboratoire de M. Marette s’est vu confier la tâche de tester la capacité de cetisolat de protéine de poisson à améliorer le syndromemétabolique des animaux obèses.

L’équipe de chercheurs d’André Marette, de l’UniversitéLaval, utilise des poissons pour vaincre la maladie.

Développer des produits nutritionnels dérivésdu poisson ciblant les troubles métaboliquesliés à l’obésité comme le diabète, les maladies cardiaques et les maladies cardiovasculaires

• Cooke Aquaculture s’intéresse à l’utilisation des coproduits dupoisson dans la production d’un nouvel ingrédient nutraceutiquepour le traitement de l’obésité et des troubles métaboliques.L’équipe de M. Marette procédera à des essais précliniques surdes modèles animaux de troubles métaboliques.

• Partenaire de la première heure, Ocean Nutrition Canadacontinuera à fournir au projet des acides gras oméga-3 dérivésdu poisson.

• Nortland Industries, un autre partenaire important, continuerad’approvisionner l’équipe en hydrolysats de gélatine de poissonafin qu’elle puisse réaliser d’autres travaux sur des modèlesanimaux et éventuellement des essais cliniques.

L’équipe fera également appel à Santé Bioactives inc. pour lacommercialisation des peptides bioactifs et lipides de poissondécouverts. Santé Bioactives est une société pancanadiennespécialisée en peptides bioactifs créée par l’AFMNet et seschercheurs dans ce domaine.

12 | Rapport annuel 2008-2009 13 | Rapport annuel 2008-2009

Page 13: Rapport annuel 2008-2009

fermé, ce qui entraîne de coûteuses périodes d’interruption desopérations de récolte et de transformation. L’élimination de l’acidedomoïque de la chaîne alimentaire présente donc deux grandsavantages :• augmenter et uniformiser la production conchylicole, offrant ainsi

aux producteurs et transformateurs la possibilité de respecterleurs obligations contractuelles et de préserver leur part dumarché;

• améliorer la sécurité des consommateurs et préserver des vies.

Même si l’utilisation de bactéries comment agents de dégradationde l’acide domoïque a fait l’objet d’études par le passé, très peu derecherche avait été axée sur l’application pratique de telsorganismes, du moins jusqu’à présent. Tom Gill, chercheur del’AFMNet rattaché à l’Université Dalhousie, observe avec son équipele taux de dégradation bactérienne des toxines de l’acide domoïqueet cherche à développer des cultures compétentes pouvant êtreintroduites chez les mollusques vivants. Ces cultures contribueraientà supprimer la toxicité de l’acide domoïque, et par conséquent àéliminer la toxine dangereuse des centres de production coquillièreet éventuellement de l’approvisionnement alimentaire.

Le projet fait appel à une approche multidisciplinaire. Outre TomGill, directeur de projet et scientifique des produits alimentaires,l’équipe réunit Rafael Garduno, microbiologiste, Carrie Donovan, ancienne membre du PHQ de l’AFMNet, ainsi que John Batt, expert en aquaculture et son personneltechnique du laboratoire Aquatron del’Université de Dalhousie. Le projetcompte également sur la participation du gouvernement et del’industrie. Des conchyliculteurs, unétablissement de dépurationcommerciale des coquillages(Innovative Fishery Products) et lepersonnel de l’Agence canadienned’inspection des aliments figurent aunombre des collaborateurs du projet.

Éradiquer l’intoxication par phycotoxineamnestique (IPA) et aider les producteurset transformateurs du secteur coquillier

Propagation d’algues marines afin de polluer des moules àl’Aquatron de l’Université de Dalhousie.

Les premiers cas d’intoxication par phycotoxine amnestique (IPA)ont été signalés en 1987 à l’Île-du-Prince-Édouard, où 19 personnesont été hospitalisées et 4 sont mortes des suites de l’ingestion demoules bleues. Le grand coupable de cette intoxication n’est nulautre que l’acide domoïque, un acide tricarboxylique pouvantentraîner une perte permanente et irréversible de la mémoire etmême la mort. Produit à l’échelle planétaire par certaines algues,l’acide domoïque entre dans la chaîne alimentaire par le truchementde mollusques bivalves filtreurs comme les moules, les palourdes etles pétoncles.

Grâce au programme exhaustif de contrôle de la salubrité desmollusques de l’Agence canadienne d’inspection des aliments, lescas d’IPA sont heureusement peu nombreux au Canada. Lesrépercussions de ce programme sont par contre désastreuses pour

les entreprises canadiennes de ce secteur. En effet, tout site deproduction dont les échantillons contrôlés affichent une teneur enacide domoïque dépassant 20 ug/g de tissu est automatiquement

Photo : Marc Robitaille

De 2006 à 2009, l’AFMNet a financé une étude des nutrimentsdu poisson et de leurs effets sur le profil métabolique etgénétique des êtres humains menée par une équipe dechercheurs sous la direction du professeur André Marette, del’Université Laval.

Dans un premier temps, l’étude consistait à donner desprotéines et des huiles de poisson à des animaux delaboratoire obèses. Les conclusions de cette partie del’étude sont maintenant disponibles.• Les protéines de poisson contribuent à réduire les facteurs

inflammatoires causés par les tissus adipeux abdominaux, qui sont responsables de problèmes de santé liés à l’obésité. Qui plus est, l’hydrolysat de protéine de saumon et l’hydrolysatde gélatine de poisson contribuent tous deux à améliorer lasensibilité à l’insuline et donc à réduire les risques de diabètechez les animaux obèses.

• Outre les propriétés des protéines de poisson, l’équipe adémontré que la consommation d’huiles de poisson prévenaitla croissance des tissus adipeux chez les animaux obèses,réduisait la concentration de glucose dans le sang etnormalisait la tolérance au glucose et la sensibilité à l’insuline.

La somme des données recueillies permet d’envisager deformidables débouchés pour les produits nutritionnels dérivés dupoisson ciblant des problèmes métaboliques liés à l’obésité commele diabète ainsi que les maladies cardiaques et cardiovasculaireschez les êtres humains. Et c’est justement à cet aspect quel’équipe s’est ensuite intéressée.

Dans le cadre du projet actuellement subventionné par l’AFMNet,l’équipe tente en effet de découvrir des peptides bioactifs depoisson qui, sous forme d’aliments fonctionnels, préviendraient lediabète et les maladies cardiaques chez les personnes obèsesprésentant une insulinorésistance. Ces travaux permettrontégalement à l’industrie de l’aquaculture canadienne de réduirel’impact environnemental des déchets de poisson et de faciliter leurintroduction dans le marché plus lucratif des aliments fonctionnels.

Jusqu’à présent, quatre collaborations industrielles trèsintéressantes ont émané des travaux en cours. • Proteus Industries est une entreprise américaine qui cherche à

commercialiser un isolat de protéine de poisson novateur ayantla particularité de bloquer les graisses. Le laboratoire de M. Marette s’est vu confier la tâche de tester la capacité de cetisolat de protéine de poisson à améliorer le syndromemétabolique des animaux obèses.

L’équipe de chercheurs d’André Marette, de l’UniversitéLaval, utilise des poissons pour vaincre la maladie.

Développer des produits nutritionnels dérivésdu poisson ciblant les troubles métaboliquesliés à l’obésité comme le diabète, les maladies cardiaques et les maladies cardiovasculaires

• Cooke Aquaculture s’intéresse à l’utilisation des coproduits dupoisson dans la production d’un nouvel ingrédient nutraceutiquepour le traitement de l’obésité et des troubles métaboliques.L’équipe de M. Marette procédera à des essais précliniques surdes modèles animaux de troubles métaboliques.

• Partenaire de la première heure, Ocean Nutrition Canadacontinuera à fournir au projet des acides gras oméga-3 dérivésdu poisson.

• Nortland Industries, un autre partenaire important, continuerad’approvisionner l’équipe en hydrolysats de gélatine de poissonafin qu’elle puisse réaliser d’autres travaux sur des modèlesanimaux et éventuellement des essais cliniques.

L’équipe fera également appel à Santé Bioactives inc. pour lacommercialisation des peptides bioactifs et lipides de poissondécouverts. Santé Bioactives est une société pancanadiennespécialisée en peptides bioactifs créée par l’AFMNet et seschercheurs dans ce domaine.

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Page 14: Rapport annuel 2008-2009

570 Radio (Kitchener) – 1er juin 2008; CFPL-AM (London)– 30 mai 2008

Couverture médiatique de la conférence annuelle de l’AFMNet,comprenant des entrevues avec Rotimi Aluko, Spencer Henson,Barb Moffatt et Louise Nelson, chercheurs de l’AFMNet, au sujetde leurs projets de recherche.

Globe and Mail – 10 juillet 2008David Castle, Conrad Brunk et Richard Gold, chercheurs del’AFMNet, font partie du groupe d’experts qui publie un rapportsignalant une possible toxicité des produits contenant desnanomatériaux. Or ces substances microscopiques sontemployées dans toutes sortes de produits, des écrans solairesjusqu’au carburant diesel.

Ottawa Citizen – 1er août 2008; nutraingredients.com– 23 juin 2008Gregor Reid, chercheur de l’AFMNet, est cité dans des articles surles probiotiques.

Fruit and Vegetable Magazine – Septembre-octobre 2008Reportage sur les recherches de Louise Nelson, chercheuse del’AFMNet, portant sur l’élimination des pertes post-récolte dues àla pourriture par des agents fongiques dans l’industrie pomicole.

farmcentre.com – 1er septembre 2008Robert Hancock, John Vederas et Santosh Misra, chercheurs del’AFMNet, font partie d’une équipe qui se penche sur la créationde nouveaux agents antimicrobiens pour la salubrité des aliments.

farmcentre.com – 15 septembre 2008Yoshi Mine, chercheur de l’AFMNet, a prouvé que le calciumprésent dans les coquilles d’œufs est hautement biodisponible(une grande proportion du calcium présent est absorbé parl’organisme) et très sécuritaire par rapport à d’autressuppléments de calcium.

AgriSuccess Journal – Septembre-octobre 2008Entrevue avec Rickey Yada, conseiller en chef de la recherche àl’AFMNet, au sujet de la nutrigénomique.

Good Fruit Grower, vol. 59, no 15 – 1er octobre 2008Louise Nelson et Peter Sholberg, chercheurs de l’AFMNet, sont entrain de résoudre le problème millénaire des pertes post-récoltedues à la pourriture par les agents fongiques dans l’industriefruitière. Leurs recherches portent principalement sur les pommes,mais peuvent s’appliquer à d’autres fruits et légumes.

Nickel Belt News – 19 décembre 2008; Metro (Calgary)– 16 décembre 2008; Shaw TV, Winnipeg – 11 décembre 2008;Fredericton Daily Gleaner, Moncton Times and Transcript, SaultStar – 6 décembre 2008; Sudbury Star, Welland Tribune– 5 décembre 2008; Brandon Sun, Prince George Citizen, ReginaLeader Post – 4 décembre 2008; GlobalTV.com– 3 décembre 2008; The Labradorian – 1er décembre 2008;Central Plains Herald-Leader – 29 novembre 2008; Portage DailyGraphic – 28 novembre 2008; Prince Albert Daily Herald– 27 novembre 2008; 24 Hours (Calgary et Toronto), Brantford

Expositor – 26 novembre 2008L’AFMNet annonce le lancement du programme de stages« Deviens chercheur alimentaire pendant une semaine » de VernaJ. Kirkness, destiné aux jeunes Autochtones canadiens.

Réseau des aliments et des matériaux d’avant-garde/Réseau canadien en obésité/Réseau canadiencontre les accidents cérébrovasculairesDoctor’s Review, Ontario Restaurant News – mars 2009; CalgaryHerald, marketwire.com, The Gazette (Montréal), Nanaimo DailyNews, Ottawa Citizen, Vancouver Province, Vancouver Sun,Victoria Times-Colonist, Windsor Star, Winnipeg Free Press– 2 février 2009 Trois des Réseaux de centres d’excellence canadiens ont décernéle deuxième prix « Pierre à lécher » aux fabricants de pizzas dupays, montrés du doigt parce que leurs produits contiennent unegrande quantité de sel, contribuant ainsi à augmenter la tensionartérielle des consommateurs.

CITY-TV, Breakfast Television (Edmonton), Wynyard Advance-Gazette – 30 mars 2009; 630 CHED (Edmonton) – 28 mars 2009;At Guelph – 25 mars 2009; Edmonton Journal, Yellowknife NewsNorth – 23 mars 2009; Metro (Edmonton) – 20 mars 2009;K103.7 FM, (Kahnawake) – 19 mars 2009; CBC-Radio (OttawaMorning) – 16 mars 2009; CBC-Radio (Ontario Today) –11 mars 2009; Guelph Mercury – 10 mars 2009; Regina LeaderPost, The Varsity – 9 mars 2009; CFRA Radio (Ottawa) –8 mars 2009; Eastern Door, CJOH-TV/CTV (Ottawa) –6 mars 2009; Global TV (Toronto) – 5 mars 2009; 24 Heures,Metro (Ottawa) – 4 mars 2009; APTN – 27 février 2009; KivalliqNews (Yellowknife) – 25 février 2009; CBC-Radio (Up To Speed -Winnipeg) – 24 février 2009; Metro (Toronto et Edmonton), CITY-TV Breakfast Television (Winnipeg) – 23 février 2009; CBC-TV(Winnipeg) – 20 février 2009Pendant cinq semaines, en février et en mars, 12 élèvesautochtones de 11e et 12e année se sont rendus dans deslaboratoires de l’AFMNet aux quatre coins du pays pour participerau programme de stages « Deviens chercheur alimentairependant une semaine » de Verna J. Kirkness.

14 | Rapport annuel 2008-2009

L’AFMNet dans LES MÉDIAS(extraits de la couverture médiatique du 1er avril 2008 au 31 mars 2009) CBC TV – 3 avril 2008Ahmed El-Sohemy, chercheur de l’AFMNet, est cité dans unreportage sur la nutrigénomique.

farmcentre.com – 14 avril 2008Reportage sur les recherches menées par l’équipe de Rickey Yada,conseiller en chef de la recherche à l’AFMNet, sur une pomme deterre du Dakota du Nord qui produit une enzyme empêchant lebrunissement des croustilles faites à partir de tuberculesconservés au froid. L’équipe tente d’identifier les gènesresponsables pour pouvoir les introduire dans des pommes deterre canadiennes.

nowtoronto.com – 1er mai 2008Serguei Golovan, chercheur de l’AFMNet, est cité dans un articleportant sur la prime d’un million de dollars offerte par PETA(organisme pour la défense des droits des animaux) au premiergroupe de recherche qui répondra à ses critères et saura fabriquerde la viande de poulet in vitro.

YouTube.com – 9 juin 2008; New York Times – 20 mai 2008;La Presse canadienne, Le Devoir, CHCH (Hamilton) – 15 mai 2008;CTV Newsnet, CTV News, CBC News, A-Channel News (CHUM -Barrie), Physorg.com, ScienceDaily, Genetic Engineering & BiotechNews, Toronto Star, CTV.ca, Kingston Whig-Standard, St. Catharines Standard, Kitchener-Waterloo Record, Sarnia Observer,Peterborough Examiner, Breitbart.com, Yahoo News, Canoe.ca, TheTelegraph (R.-U.), Halifax Chronicle Herald, Truro Daily News,Thaindian News, CBC.ca, Confectionary News, HamiltonSpectator, MSN News, Science Codex, Science Daily, EurekAlert,Newkerala.com, Newswise, Thecheers.org, Guelph Mercury,ScientificBlogging.com, foodnavigator.com – 14 mai 2008; Bio-Medicine.org, Science Centric, Thunder Bay Chronicle Journal,MetroNews.ca, Freepublic.com, GeneRef.com – 13 mai 2008Chercheur de l’AFMNet, Ahmed El-Sohemy est l’auteur principald’une étude publiée dans la revue Physiological Genomics quiprouve qu’une variante du gène GLUT2 est liée à laconsommation excessive de sucre.

Pharmacy Post – mai 2008Heather Boon, chercheuse de l’AFMNet, est citée dans un articlesur les produits de santé naturels.

570 Radio (Kitchener) – 1er juin 2008; AM980 Radio (London)– 30 mai 2008Barbara Moffatt et Gregor Reid, chercheurs de l’AFMNet, sontinterviewés chacun de leur côté au sujet de leurs projets derecherche.

Science Daily, Chemical Science, Physorg.com, Science Centric– 10 juin 2008 Chercheur de l’AFMNet, Dérick Rousseau est à la tête d’une équipe quicherche un moyen de conserver à la surface du chocolat son apparencebrillante et brune au lieu de devenir mate et blanche avec le temps.

Top Crop Manager – 12 juin 2008Nicholas Low et Mike Nickerson, chercheurs de l’AFMNet,mettent actuellement au point un processus de création demicrocapsules de protéines de pois et de canola pouvant contenirdes gouttelettes d’huile de lin.

St. Catherines Standard, Belleville Intelligencer, Sudbury Star,London Free Press, CanadaEast.com, La Presse canadienne, YahooCanada – 17 juin 2008Ahmed El-Sohemy, chercheur de l’AFMNet, commente une étudequi montre qu’une consommation régulière de café n’est pas liéeà un taux de mortalité accru.

nutraingredients-usa.com – 25 juin 2008Dérick Rousseau, chercheur de l’AFMNet, publie une étude dansle Journal of Nutrition qui montre que l’apport en vitamine D dufromage enrichi est égal à celui des suppléments vitaminiques.

Rogers Television-First Local News (London) – 30 juin 2008Reportage sur le projet de recherche de Jamie Hemsworth,membre PHQ de l’AFMNet, et de son conseiller, Gregor Reid,chercheur de l’AFMNet.

nutraingredients.com – 1er juillet 2008Parution d’un article sur une étude menée par Dérick Rousseau,chercheur de l’AFMNet, sur les ingrédients à libération contrôlée.

Guelph Mercury – 4 juillet 2008Rickey Yada, conseiller en chef de la recherche à l’AFMNet, estcité dans un reportage sur le Réseau des aliments et desmatériaux d’avant-garde.

Hamilton Spectator – 9 juillet 2008; Fresh Plaza.com– 4 juillet 2008; Simcoe Reformer , Calibre Macro World Online,Guelph Mercury, Kitchener Waterloo Record, Lethbridge Herald,NewsNow.co.uk, Brandon Sun, CBC.ca, Cornwall Seaway News,East Ottawa.ca, Medicine Hat News, MySask.com, MyTELUS.com,Orleans Star, Prince George Citizen, The Monitor.ca, West IslandChronicle, Westmount Examiner – 3 juillet 2008; Kelowna DailyCourier, Vernon Daily Courier – 2 juillet 2008; Prince GeorgeCitizen – 28 juin 2008; La Presse canadienne – 27 juin 2008;Business News Network – 12 juin 2008Diffusion de plusieurs entrevues réalisées avec Louise Nelson,chercheuse de l’AFMNet, au sujet de ses recherches portant surl’élimination des pertes post-récolte dues à la pourriture par desagents fongiques dans l’industrie pomicole.

Woodstock Sentinel Review, Hamilton Spectator – 9 juillet 2008;Brandon Sun, Cornwall Seaway News, Guelph Mercury, KitchenerWaterloo Record, Lethbridge Herald, Medicine Hat News,Montreal Monitor, Westmount Examiner, West Island Chronicle– 3 juillet 2008; Ming Pao, Simcoe Reformer – 1er juillet 2008;

Cape Breton Post – 30 juin 2008; Prince George Citizen– 28 juin 2008; Business News Network – 11 juin 2008.

15 | Rapport annuel 2008-2009

Page 15: Rapport annuel 2008-2009

570 Radio (Kitchener) – 1er juin 2008; CFPL-AM (London)– 30 mai 2008Couverture médiatique de la conférence annuelle de l’AFMNet,comprenant des entrevues avec Rotimi Aluko, Spencer Henson,Barb Moffatt et Louise Nelson, chercheurs de l’AFMNet, au sujetde leurs projets de recherche.

Globe and Mail – 10 juillet 2008David Castle, Conrad Brunk et Richard Gold, chercheurs del’AFMNet, font partie du groupe d’experts qui publie un rapportsignalant une possible toxicité des produits contenant desnanomatériaux. Or ces substances microscopiques sontemployées dans toutes sortes de produits, des écrans solairesjusqu’au carburant diesel.

Ottawa Citizen – 1er août 2008; nutraingredients.com– 23 juin 2008Gregor Reid, chercheur de l’AFMNet, est cité dans des articles surles probiotiques.

Fruit and Vegetable Magazine – Septembre-octobre 2008Reportage sur les recherches de Louise Nelson, chercheuse del’AFMNet, portant sur l’élimination des pertes post-récolte dues àla pourriture par des agents fongiques dans l’industrie pomicole.

farmcentre.com – 1er septembre 2008Robert Hancock, John Vederas et Santosh Misra, chercheurs del’AFMNet, font partie d’une équipe qui se penche sur la créationde nouveaux agents antimicrobiens pour la salubrité des aliments.

farmcentre.com – 15 septembre 2008Yoshi Mine, chercheur de l’AFMNet, a prouvé que le calciumprésent dans les coquilles d’œufs est hautement biodisponible(une grande proportion du calcium présent est absorbé parl’organisme) et très sécuritaire par rapport à d’autressuppléments de calcium.

AgriSuccess Journal – Septembre-octobre 2008Entrevue avec Rickey Yada, conseiller en chef de la recherche àl’AFMNet, au sujet de la nutrigénomique.

Good Fruit Grower, vol. 59, no 15 – 1er octobre 2008Louise Nelson et Peter Sholberg, chercheurs de l’AFMNet, sont entrain de résoudre le problème millénaire des pertes post-récoltedues à la pourriture par les agents fongiques dans l’industriefruitière. Leurs recherches portent principalement sur les pommes,mais peuvent s’appliquer à d’autres fruits et légumes.

Nickel Belt News – 19 décembre 2008; Metro (Calgary)– 16 décembre 2008; Shaw TV, Winnipeg – 11 décembre 2008;Fredericton Daily Gleaner, Moncton Times and Transcript, SaultStar – 6 décembre 2008; Sudbury Star, Welland Tribune– 5 décembre 2008; Brandon Sun, Prince George Citizen, ReginaLeader Post – 4 décembre 2008; GlobalTV.com– 3 décembre 2008; The Labradorian – 1er décembre 2008;Central Plains Herald-Leader – 29 novembre 2008; Portage DailyGraphic – 28 novembre 2008; Prince Albert Daily Herald– 27 novembre 2008; 24 Hours (Calgary et Toronto), Brantford

Expositor – 26 novembre 2008L’AFMNet annonce le lancement du programme de stages« Deviens chercheur alimentaire pendant une semaine » de VernaJ. Kirkness, destiné aux jeunes Autochtones canadiens.

Réseau des aliments et des matériaux d’avant-garde/Réseau canadien en obésité/Réseau canadiencontre les accidents cérébrovasculairesDoctor’s Review, Ontario Restaurant News – mars 2009; CalgaryHerald, marketwire.com, The Gazette (Montréal), Nanaimo DailyNews, Ottawa Citizen, Vancouver Province, Vancouver Sun,Victoria Times-Colonist, Windsor Star, Winnipeg Free Press– 2 février 2009 Trois des Réseaux de centres d’excellence canadiens ont décernéle deuxième prix « Pierre à lécher » aux fabricants de pizzas dupays, montrés du doigt parce que leurs produits contiennent unegrande quantité de sel, contribuant ainsi à augmenter la tensionartérielle des consommateurs.

CITY-TV, Breakfast Television (Edmonton), Wynyard Advance-Gazette – 30 mars 2009; 630 CHED (Edmonton) – 28 mars 2009;At Guelph – 25 mars 2009; Edmonton Journal, Yellowknife NewsNorth – 23 mars 2009; Metro (Edmonton) – 20 mars 2009;K103.7 FM, (Kahnawake) – 19 mars 2009; CBC-Radio (OttawaMorning) – 16 mars 2009; CBC-Radio (Ontario Today) –11 mars 2009; Guelph Mercury – 10 mars 2009; Regina LeaderPost, The Varsity – 9 mars 2009; CFRA Radio (Ottawa) –8 mars 2009; Eastern Door, CJOH-TV/CTV (Ottawa) –6 mars 2009; Global TV (Toronto) – 5 mars 2009; 24 Heures,Metro (Ottawa) – 4 mars 2009; APTN – 27 février 2009; KivalliqNews (Yellowknife) – 25 février 2009; CBC-Radio (Up To Speed -Winnipeg) – 24 février 2009; Metro (Toronto et Edmonton), CITY-TV Breakfast Television (Winnipeg) – 23 février 2009; CBC-TV(Winnipeg) – 20 février 2009Pendant cinq semaines, en février et en mars, 12 élèvesautochtones de 11e et 12e année se sont rendus dans deslaboratoires de l’AFMNet aux quatre coins du pays pour participerau programme de stages « Deviens chercheur alimentairependant une semaine » de Verna J. Kirkness.

14 | Rapport annuel 2008-2009

L’AFMNet dans LES MÉDIAS(extraits de la couverture médiatique du 1er avril 2008 au 31 mars 2009) CBC TV – 3 avril 2008Ahmed El-Sohemy, chercheur de l’AFMNet, est cité dans unreportage sur la nutrigénomique.

farmcentre.com – 14 avril 2008Reportage sur les recherches menées par l’équipe de Rickey Yada,conseiller en chef de la recherche à l’AFMNet, sur une pomme deterre du Dakota du Nord qui produit une enzyme empêchant lebrunissement des croustilles faites à partir de tuberculesconservés au froid. L’équipe tente d’identifier les gènesresponsables pour pouvoir les introduire dans des pommes deterre canadiennes.

nowtoronto.com – 1er mai 2008Serguei Golovan, chercheur de l’AFMNet, est cité dans un articleportant sur la prime d’un million de dollars offerte par PETA(organisme pour la défense des droits des animaux) au premiergroupe de recherche qui répondra à ses critères et saura fabriquerde la viande de poulet in vitro.

YouTube.com – 9 juin 2008; New York Times – 20 mai 2008;La Presse canadienne, Le Devoir, CHCH (Hamilton) – 15 mai 2008;CTV Newsnet, CTV News, CBC News, A-Channel News (CHUM -Barrie), Physorg.com, ScienceDaily, Genetic Engineering & BiotechNews, Toronto Star, CTV.ca, Kingston Whig-Standard, St. Catharines Standard, Kitchener-Waterloo Record, Sarnia Observer,Peterborough Examiner, Breitbart.com, Yahoo News, Canoe.ca, TheTelegraph (R.-U.), Halifax Chronicle Herald, Truro Daily News,Thaindian News, CBC.ca, Confectionary News, HamiltonSpectator, MSN News, Science Codex, Science Daily, EurekAlert,Newkerala.com, Newswise, Thecheers.org, Guelph Mercury,ScientificBlogging.com, foodnavigator.com – 14 mai 2008; Bio-Medicine.org, Science Centric, Thunder Bay Chronicle Journal,MetroNews.ca, Freepublic.com, GeneRef.com – 13 mai 2008Chercheur de l’AFMNet, Ahmed El-Sohemy est l’auteur principald’une étude publiée dans la revue Physiological Genomics quiprouve qu’une variante du gène GLUT2 est liée à laconsommation excessive de sucre.

Pharmacy Post – mai 2008Heather Boon, chercheuse de l’AFMNet, est citée dans un articlesur les produits de santé naturels.

570 Radio (Kitchener) – 1er juin 2008; AM980 Radio (London)– 30 mai 2008Barbara Moffatt et Gregor Reid, chercheurs de l’AFMNet, sontinterviewés chacun de leur côté au sujet de leurs projets derecherche.

Science Daily, Chemical Science, Physorg.com, Science Centric– 10 juin 2008 Chercheur de l’AFMNet, Dérick Rousseau est à la tête d’une équipe quicherche un moyen de conserver à la surface du chocolat son apparencebrillante et brune au lieu de devenir mate et blanche avec le temps.

Top Crop Manager – 12 juin 2008Nicholas Low et Mike Nickerson, chercheurs de l’AFMNet,mettent actuellement au point un processus de création demicrocapsules de protéines de pois et de canola pouvant contenirdes gouttelettes d’huile de lin.

St. Catherines Standard, Belleville Intelligencer, Sudbury Star,London Free Press, CanadaEast.com, La Presse canadienne, YahooCanada – 17 juin 2008Ahmed El-Sohemy, chercheur de l’AFMNet, commente une étudequi montre qu’une consommation régulière de café n’est pas liéeà un taux de mortalité accru.

nutraingredients-usa.com – 25 juin 2008Dérick Rousseau, chercheur de l’AFMNet, publie une étude dansle Journal of Nutrition qui montre que l’apport en vitamine D dufromage enrichi est égal à celui des suppléments vitaminiques.

Rogers Television-First Local News (London) – 30 juin 2008Reportage sur le projet de recherche de Jamie Hemsworth,membre PHQ de l’AFMNet, et de son conseiller, Gregor Reid,chercheur de l’AFMNet.

nutraingredients.com – 1er juillet 2008Parution d’un article sur une étude menée par Dérick Rousseau,chercheur de l’AFMNet, sur les ingrédients à libération contrôlée.

Guelph Mercury – 4 juillet 2008Rickey Yada, conseiller en chef de la recherche à l’AFMNet, estcité dans un reportage sur le Réseau des aliments et desmatériaux d’avant-garde.

Hamilton Spectator – 9 juillet 2008; Fresh Plaza.com– 4 juillet 2008; Simcoe Reformer , Calibre Macro World Online,Guelph Mercury, Kitchener Waterloo Record, Lethbridge Herald,NewsNow.co.uk, Brandon Sun, CBC.ca, Cornwall Seaway News,East Ottawa.ca, Medicine Hat News, MySask.com, MyTELUS.com,Orleans Star, Prince George Citizen, The Monitor.ca, West IslandChronicle, Westmount Examiner – 3 juillet 2008; Kelowna DailyCourier, Vernon Daily Courier – 2 juillet 2008; Prince GeorgeCitizen – 28 juin 2008; La Presse canadienne – 27 juin 2008;Business News Network – 12 juin 2008Diffusion de plusieurs entrevues réalisées avec Louise Nelson,chercheuse de l’AFMNet, au sujet de ses recherches portant surl’élimination des pertes post-récolte dues à la pourriture par desagents fongiques dans l’industrie pomicole.

Woodstock Sentinel Review, Hamilton Spectator – 9 juillet 2008;Brandon Sun, Cornwall Seaway News, Guelph Mercury, KitchenerWaterloo Record, Lethbridge Herald, Medicine Hat News,Montreal Monitor, Westmount Examiner, West Island Chronicle– 3 juillet 2008; Ming Pao, Simcoe Reformer – 1er juillet 2008;

Cape Breton Post – 30 juin 2008; Prince George Citizen– 28 juin 2008; Business News Network – 11 juin 2008.

15 | Rapport annuel 2008-2009

Page 16: Rapport annuel 2008-2009

Partenaires dans lesecteur privé et lesecteur publicMinistères et agencesfédérauxAgriculture et agroalimentaire CanadaOttawa, Ontario

Commission canadienne du laitOttawa, Ontario

Agence canadienne d’inspection des alimentsOttawa, Ontario

Fondation canadienne pour l’innovationOttawa, Ontario

Canadian Neutron Beam CentreChalk River, Ontario

Environnement CanadaGatineau, Québec

Santé CanadaNepean, Ontario

Indian Institute of Technology - KharagpurKharagpur, India

Conseil national de recherches du CanadaOttawa, Ontario

Conseil de recherche en sciencesnaturelles et en génie du CanadaOttawa, Ontario

Réseaux de centres d’excellenceOttawa, Ontario

Pacific Northwest National LaboratoryRichland, Washington

Agence de la santé publique du CanadaOttawa, Ontario

United States Department of AgricultureWashington, D.C.

EntreprisesAgropurLongueuil, Québec

Ambrilia Biopharma Inc.Verdun, Québec

Axcelon Biopolymers Corp.London, Ontario

BC Fruit Growers’ AssociationKelowna, Colombie-Britannique

Bell Alliances International Inc.Mississauga, Ontario

Bioriginal Food & Science Corp. Saskatoon, Saskatchewan

BioSyntech Canada Inc.Laval, Québec

Burnbrae Farms Ltd.Lyn, Ontario

Cargill Inc.Minneapolis, Minnesota

ChenomxEdmonton, Alberta

CIBCHalifax, Nouvelle-Écosse

CNKonsultingMontréal, Québec

CoaSun Inc.Guelph, Ontario

Cobalt Pharmaceuticals Inc.Mississauga, Ontario

CognisLa Grange, Illinois

Danone VitapolePalaiseau, France

FloraPure BioSciences Inc.Victoria, Colombie-Britannique

Produits alimentaires et deconsommation du CanadaWoodbridge, Ontario

Fuji Vegetable Oil Inc.White Plains, New York

General MillsMinneapolis, Minnesota

HFS Food ServiceBurlington, Ontario

Inimex Pharmaceuticals Inc.Vancouver, Colombie-Britannique

Life Science AdvisorsChute-à-Blondeau, Ontario

Lipid Nutrition North AmericaChannahon, Illinois

Maple Leaf FoodsGuelph, Ontario

McLaughlin Consultants Inc.Guelph, Ontario

Miller Thomson LLPGuelph, Ontario

Nestlé Research CenterDavis, Californie

Nexia Biotechnologies Inc.Vaudreuil-Dorion, Québec

Norland Products Inc.Cranbury, New Jersey

Nutri-Pea Ltd.Portage la Prairie, Manitoba

Ocean Nutrition Canada Ltd.Dartmouth, Nouvelle-Écosse

Okanagan Tree Fruit CooperativeKelowna, Colombie-Britannique

Ontario PorkGuelph, Ontario

Parrheim FoodsPortage la Prairie, Manitoba

Pilot Plant Corp.Saskatoon, Saskatchewan

Polymer Source Inc.Montréal, Québec

Protein Fractionation Inc.Toronto, Ontario

Senomyx, Inc.San Diego, Californie

Specialty BiopolymersBozeman, Montana

Syngene Biotek Inc.Victoria, Colombie-Britannique

Taiyo Kagaku Co., Ltd.Yokkaichi, Japon

The Coca-Cola CompanyBeijing, Chine

Wrigley Science InstituteChicago, Illinois

AutresCentre d’information sur le boeufMississauga, Ontario

Bejo Sheetal Seeds Pvt. Ltd.Jalna, India

BIOCAP Canada FoundationKingston, Ontario

Boise State UniversityBoise, Idaho

Canadian Centre for Functional MedicineCoquitlam, Colombie-Britannique

Carl Zeiss MeditecBaden-Würtemberg, Allemagne

CLA NetworkRed Deer, Alberta

Producteurs laitiers du CanadaMontréal, Québec

Les diétetistes du CanadaToronto, Ontario

FEAST EnterprisesOshawa, Ontario

Food & Nutrition DeltaWageningen, Pays-Bas

Instituto Potosino de InvestigaciónCientífica y Tecnológica (IPICYT)San Luis Potosí, Mexique

Joint Institute for Food Safety and Applied NutritionSouthport, Caroline du Nord

Marine Harvest IngredientsHjelmeland, Norvège

Massey UniversityAuckland, Nouvelle-Zélande

National Institute of Nutrition and Seafood ResearchOslo, Norvège

Institut national de recherche sur les eauxBurlington, Ontario

Richardson Centre for Functional Foods and NutraceuticalsWinnipeg, Manitoba

Ministères et agencesprovinciauxAgri-Food Research andDevelopment InitiativeMorris, Manitoba

Alberta Agriculture, Food and Rural DevelopmentEdmonton, Alberta

Genome British ColumbiaVancouver, Colombie-Britannique

Fonds québécois de la recherche sur la nature et les technologiesQuébec, Québec

Ministère de l’Agriculture, del’Alimentation et des Affaires rurales de l’OntarioGuelph, Ontario

Saskatchewan Agriculture and FoodSaskatoon, Saskatchewan

Chercheurs paruniversitéUniversité DalhousieTom GillManfred JerichoMartin KalmokoffRoger McLeodAllan PaulsonLisbeth Truelstrup Hansen

Université McGillMarc FortinMartina Stromvik

Université McMasterPremysl BercikLori BurrowsAdam HitchcockElena Verdu

Université Queen’sBrian Amsden

Université Polytechnique RyersonDérick Rousseau

Université St. Francis XavierDavid Pink

Université de MonctonChantal Matar

Université de MontréalRobert Prud'hommeJean-Claude Lavoie (CHU Sainte-Justine)

Université de SherbrookeStephen Cunnane

Université LavalHélène JacquesAndré MaretteMichel PézoletMarie-Claude VohlJohn Weisnagel

Université de l’AlbertaTimothy CaulfieldJohn VederasDonna Vine

Université de la Colombie-BritanniqueJiri FrohlichRobert HancockDavid KittsShuryo NakaiLouise Nelson (Okanagan)

Université de GuelphMarica BakovicAnthony ClarkeJohn DutcherHermann EberlMing FanCecil ForsbergSusan GlasauerChris GrayGeorge HarauzSpencer HensonBruce HolubJohn KatsarasYoshinori Mine

Université de LethbridgeBrent Selinger

Université du ManitobaRotimi AlukoHarold AukemaTrust BetaWilliam Diehl-JonesJames FrielPeter JonesMiyoung Suh

Institut universitaire detechnologie de l’OntarioJulia Green-Johnson

Université d’OttawaDavid CastleGary W. Slater

Université de la SaskatchewanDarren KorberNicholas LowMichael Nickerson

Université de TorontoHeather BoonAhmed El-SohemyMolly Shoichet

Université de VictoriaConrad BrunkSantosh MisraPatrick von Aderkas

Université de WaterlooBarbara Moffatt

Université de Western OntarioWankei Wan

Conseild’administrationLarry Milligan, PrésidentUniversité de GuelphGuelph, Ontario

Valerie BellBell Alliances International Inc.Mississauga, Ontario

J. Bruce GermanNestlé Research CenterDavis, Californie

Lorelei GrahamMiller Thomson LLPGuelph, Ontario

Joe HallCIBCHalifax, Nouvelle-Écosse

Lekh JunejaTaiyo Kagaku Co., Ltd.Yokkaichi, Japon

Jean-Paul LaforestUniversité LavalQuébec, Québec

Benoît LamarcheInstitut des nutraceutiques et des alimentsQuébec, Québec

Jim F. LawrenceSanté CanadaOttawa, Ontario

David LinebackJoint Institute for Food Safety and Applied NutritionSouthport, Caroline du Nord

Stephen LissUniversité de GuelphGuelph, Ontario

Brad McKayHFS Food ServiceBurlington, Ontario

Enikö Megyeri-LawlessRéseaux de centres d’excellenceOttawa, Ontario

Barbara MoffattUniversité de WaterlooWaterloo, Ontario

Pamela MossRéseaux de centres d’excellenceOttawa, Ontario

Allan PaulsonUniversité DalhousieHalifax, Nouvelle-Écosse

Gabriel PietteAgriculture et Agroalimentaire CanadaSaint-Hyacinthe, Québec

Ellen SilvaGeneral MillsMinneapolis, Minnesota

Jan SmithRéseaux des aliments et des matériaux d’avant-gardeGuelph, Ontario

Emöke SzathmáryUniversité du ManitobaWinnipeg, Manitoba

Phyllis TanakaProduits alimentaires et deconsommation du CanadaWoodbridge, Ontario

Ron WoznowRéseaux des aliments et des matériaux d’avant-gardeGuelph, Ontario

Rickey YadaRéseaux des aliments et des matériaux d’avant-gardeGuelph, Ontario

Comité consultatifscientifiqueinternationalDavid Lineback, PrésidentJoint Institute for Food Safety and Applied NutritionSouthport, Caroline du Nord

Jean-Michel AntoineDanone VitapolePalaiseau Cedex, France

Hongda ChenUnited States Department of AgricultureWashington, D.C.

Tanya DitschunSenomyx, Inc.La Jolla, Californie

John FinleyLouisiana State UniversityBaton Rouge, Louisiane

Lynn FrewerWageningen UniversityWageningen, Pays-Bas

J. Bruce GermanUniversity of CaliforniaDavis, Californie

Kees de GooijerFood & Nutrition DeltaWageningen, Pays-Bas

Lekh JunejaTaiyo Kagaku Co., Ltd.Yokkaichi, Japon

Mary L’AbbéSanté CanadaOttawa, Ontario

Michael LyonCanadian Center for Functional MedicineCoquitlam, Colombie-Britannique

Allan PaulsonUniversité DalhousieHalifax, Nouvelle-Écosse

Jan SmithRéseaux des aliments et des matériaux d’avant-gardeGuelph, Ontario

Ron WoznowRéseaux des aliments et des matériaux d’avant-gardeGuelph, Ontario

Rickey YadaRéseaux des aliments et des matériaux d’avant-gardeGuelph, Ontario

Huaying ZhangThe Coca-Cola CompanyBeijing, Chine

Comité de gestionde la rechercheCarl BreckenridgeUniversité DalhousieHalifax, Nouvelle-Écosse

David CastleUniversité d’OttawaOttawa, Ontario

John DutcherUniversité de GuelphGuelph, Ontario

Ahmed El-SohemyUniversité de TorontoToronto, Ontario

Constantinos KaratzasCNKonsultingMontréal, Québec

Nicholas LowUniversité de la SaskatchewanSaskatoon, Saskatchewan

Susan LutzAlberta Agriculture and FoodEdmonton, Alberta

Enikö Megyeri-LawlessRéseaux de centres d’excellenceOttawa, Ontario

Larry MilliganUniversité de GuelphGuelph, Ontario

Pamela MossRéseaux de centres d’excellenceOttawa, Ontario

Allan PaulsonUniversité DalhousieHalifax, Nouvelle-Écosse

Jan SmithRéseaux des aliments et des matériaux d’avant-gardeGuelph, Ontario

Michael SmithSanté CanadaNepean, Ontario

Paul TruscottRéseaux des aliments et des matériaux d’avant-gardeGuelph, Ontario

Ron WoznowRéseaux des aliments et des matériaux d’avant-gardeGuelph, Ontario

Rickey YadaRéseaux des aliments et des matériaux d’avant-gardeGuelph, Ontario

16 | Rapport annuel 2008-2009 17 | Rapport annuel 2008-2009

Page 17: Rapport annuel 2008-2009

Partenaires dans lesecteur privé et lesecteur publicMinistères et agencesfédérauxAgriculture et agroalimentaire CanadaOttawa, Ontario

Commission canadienne du laitOttawa, Ontario

Agence canadienne d’inspection des alimentsOttawa, Ontario

Fondation canadienne pour l’innovationOttawa, Ontario

Canadian Neutron Beam CentreChalk River, Ontario

Environnement CanadaGatineau, Québec

Santé CanadaNepean, Ontario

Indian Institute of Technology - KharagpurKharagpur, India

Conseil national de recherches du CanadaOttawa, Ontario

Conseil de recherche en sciencesnaturelles et en génie du CanadaOttawa, Ontario

Réseaux de centres d’excellenceOttawa, Ontario

Pacific Northwest National LaboratoryRichland, Washington

Agence de la santé publique du CanadaOttawa, Ontario

United States Department of AgricultureWashington, D.C.

EntreprisesAgropurLongueuil, Québec

Ambrilia Biopharma Inc.Verdun, Québec

Axcelon Biopolymers Corp.London, Ontario

BC Fruit Growers’ AssociationKelowna, Colombie-Britannique

Bell Alliances International Inc.Mississauga, Ontario

Bioriginal Food & Science Corp. Saskatoon, Saskatchewan

BioSyntech Canada Inc.Laval, Québec

Burnbrae Farms Ltd.Lyn, Ontario

Cargill Inc.Minneapolis, Minnesota

ChenomxEdmonton, Alberta

CIBCHalifax, Nouvelle-Écosse

CNKonsultingMontréal, Québec

CoaSun Inc.Guelph, Ontario

Cobalt Pharmaceuticals Inc.Mississauga, Ontario

CognisLa Grange, Illinois

Danone VitapolePalaiseau, France

FloraPure BioSciences Inc.Victoria, Colombie-Britannique

Produits alimentaires et deconsommation du CanadaWoodbridge, Ontario

Fuji Vegetable Oil Inc.White Plains, New York

General MillsMinneapolis, Minnesota

HFS Food ServiceBurlington, Ontario

Inimex Pharmaceuticals Inc.Vancouver, Colombie-Britannique

Life Science AdvisorsChute-à-Blondeau, Ontario

Lipid Nutrition North AmericaChannahon, Illinois

Maple Leaf FoodsGuelph, Ontario

McLaughlin Consultants Inc.Guelph, Ontario

Miller Thomson LLPGuelph, Ontario

Nestlé Research CenterDavis, Californie

Nexia Biotechnologies Inc.Vaudreuil-Dorion, Québec

Norland Products Inc.Cranbury, New Jersey

Nutri-Pea Ltd.Portage la Prairie, Manitoba

Ocean Nutrition Canada Ltd.Dartmouth, Nouvelle-Écosse

Okanagan Tree Fruit CooperativeKelowna, Colombie-Britannique

Ontario PorkGuelph, Ontario

Parrheim FoodsPortage la Prairie, Manitoba

Pilot Plant Corp.Saskatoon, Saskatchewan

Polymer Source Inc.Montréal, Québec

Protein Fractionation Inc.Toronto, Ontario

Senomyx, Inc.San Diego, Californie

Specialty BiopolymersBozeman, Montana

Syngene Biotek Inc.Victoria, Colombie-Britannique

Taiyo Kagaku Co., Ltd.Yokkaichi, Japon

The Coca-Cola CompanyBeijing, Chine

Wrigley Science InstituteChicago, Illinois

AutresCentre d’information sur le boeufMississauga, Ontario

Bejo Sheetal Seeds Pvt. Ltd.Jalna, India

BIOCAP Canada FoundationKingston, Ontario

Boise State UniversityBoise, Idaho

Canadian Centre for Functional MedicineCoquitlam, Colombie-Britannique

Carl Zeiss MeditecBaden-Würtemberg, Allemagne

CLA NetworkRed Deer, Alberta

Producteurs laitiers du CanadaMontréal, Québec

Les diétetistes du CanadaToronto, Ontario

FEAST EnterprisesOshawa, Ontario

Food & Nutrition DeltaWageningen, Pays-Bas

Instituto Potosino de InvestigaciónCientífica y Tecnológica (IPICYT)San Luis Potosí, Mexique

Joint Institute for Food Safety and Applied NutritionSouthport, Caroline du Nord

Marine Harvest IngredientsHjelmeland, Norvège

Massey UniversityAuckland, Nouvelle-Zélande

National Institute of Nutrition and Seafood ResearchOslo, Norvège

Institut national de recherche sur les eauxBurlington, Ontario

Richardson Centre for Functional Foods and NutraceuticalsWinnipeg, Manitoba

Ministères et agencesprovinciauxAgri-Food Research andDevelopment InitiativeMorris, Manitoba

Alberta Agriculture, Food and Rural DevelopmentEdmonton, Alberta

Genome British ColumbiaVancouver, Colombie-Britannique

Fonds québécois de la recherche sur la nature et les technologiesQuébec, Québec

Ministère de l’Agriculture, del’Alimentation et des Affaires rurales de l’OntarioGuelph, Ontario

Saskatchewan Agriculture and FoodSaskatoon, Saskatchewan

Chercheurs paruniversitéUniversité DalhousieTom GillManfred JerichoMartin KalmokoffRoger McLeodAllan PaulsonLisbeth Truelstrup Hansen

Université McGillMarc FortinMartina Stromvik

Université McMasterPremysl BercikLori BurrowsAdam HitchcockElena Verdu

Université Queen’sBrian Amsden

Université Polytechnique RyersonDérick Rousseau

Université St. Francis XavierDavid Pink

Université de MonctonChantal Matar

Université de MontréalRobert Prud'hommeJean-Claude Lavoie (CHU Sainte-Justine)

Université de SherbrookeStephen Cunnane

Université LavalHélène JacquesAndré MaretteMichel PézoletMarie-Claude VohlJohn Weisnagel

Université de l’AlbertaTimothy CaulfieldJohn VederasDonna Vine

Université de la Colombie-BritanniqueJiri FrohlichRobert HancockDavid KittsShuryo NakaiLouise Nelson (Okanagan)

Université de GuelphMarica BakovicAnthony ClarkeJohn DutcherHermann EberlMing FanCecil ForsbergSusan GlasauerChris GrayGeorge HarauzSpencer HensonBruce HolubJohn KatsarasYoshinori Mine

Université de LethbridgeBrent Selinger

Université du ManitobaRotimi AlukoHarold AukemaTrust BetaWilliam Diehl-JonesJames FrielPeter JonesMiyoung Suh

Institut universitaire detechnologie de l’OntarioJulia Green-Johnson

Université d’OttawaDavid CastleGary W. Slater

Université de la SaskatchewanDarren KorberNicholas LowMichael Nickerson

Université de TorontoHeather BoonAhmed El-SohemyMolly Shoichet

Université de VictoriaConrad BrunkSantosh MisraPatrick von Aderkas

Université de WaterlooBarbara Moffatt

Université de Western OntarioWankei Wan

Conseild’administrationLarry Milligan, PrésidentUniversité de GuelphGuelph, Ontario

Valerie BellBell Alliances International Inc.Mississauga, Ontario

J. Bruce GermanNestlé Research CenterDavis, Californie

Lorelei GrahamMiller Thomson LLPGuelph, Ontario

Joe HallCIBCHalifax, Nouvelle-Écosse

Lekh JunejaTaiyo Kagaku Co., Ltd.Yokkaichi, Japon

Jean-Paul LaforestUniversité LavalQuébec, Québec

Benoît LamarcheInstitut des nutraceutiques et des alimentsQuébec, Québec

Jim F. LawrenceSanté CanadaOttawa, Ontario

David LinebackJoint Institute for Food Safety and Applied NutritionSouthport, Caroline du Nord

Stephen LissUniversité de GuelphGuelph, Ontario

Brad McKayHFS Food ServiceBurlington, Ontario

Enikö Megyeri-LawlessRéseaux de centres d’excellenceOttawa, Ontario

Barbara MoffattUniversité de WaterlooWaterloo, Ontario

Pamela MossRéseaux de centres d’excellenceOttawa, Ontario

Allan PaulsonUniversité DalhousieHalifax, Nouvelle-Écosse

Gabriel PietteAgriculture et Agroalimentaire CanadaSaint-Hyacinthe, Québec

Ellen SilvaGeneral MillsMinneapolis, Minnesota

Jan SmithRéseaux des aliments et des matériaux d’avant-gardeGuelph, Ontario

Emöke SzathmáryUniversité du ManitobaWinnipeg, Manitoba

Phyllis TanakaProduits alimentaires et deconsommation du CanadaWoodbridge, Ontario

Ron WoznowRéseaux des aliments et des matériaux d’avant-gardeGuelph, Ontario

Rickey YadaRéseaux des aliments et des matériaux d’avant-gardeGuelph, Ontario

Comité consultatifscientifiqueinternationalDavid Lineback, PrésidentJoint Institute for Food Safety and Applied NutritionSouthport, Caroline du Nord

Jean-Michel AntoineDanone VitapolePalaiseau Cedex, France

Hongda ChenUnited States Department of AgricultureWashington, D.C.

Tanya DitschunSenomyx, Inc.La Jolla, Californie

John FinleyLouisiana State UniversityBaton Rouge, Louisiane

Lynn FrewerWageningen UniversityWageningen, Pays-Bas

J. Bruce GermanUniversity of CaliforniaDavis, Californie

Kees de GooijerFood & Nutrition DeltaWageningen, Pays-Bas

Lekh JunejaTaiyo Kagaku Co., Ltd.Yokkaichi, Japon

Mary L’AbbéSanté CanadaOttawa, Ontario

Michael LyonCanadian Center for Functional MedicineCoquitlam, Colombie-Britannique

Allan PaulsonUniversité DalhousieHalifax, Nouvelle-Écosse

Jan SmithRéseaux des aliments et des matériaux d’avant-gardeGuelph, Ontario

Ron WoznowRéseaux des aliments et des matériaux d’avant-gardeGuelph, Ontario

Rickey YadaRéseaux des aliments et des matériaux d’avant-gardeGuelph, Ontario

Huaying ZhangThe Coca-Cola CompanyBeijing, Chine

Comité de gestionde la rechercheCarl BreckenridgeUniversité DalhousieHalifax, Nouvelle-Écosse

David CastleUniversité d’OttawaOttawa, Ontario

John DutcherUniversité de GuelphGuelph, Ontario

Ahmed El-SohemyUniversité de TorontoToronto, Ontario

Constantinos KaratzasCNKonsultingMontréal, Québec

Nicholas LowUniversité de la SaskatchewanSaskatoon, Saskatchewan

Susan LutzAlberta Agriculture and FoodEdmonton, Alberta

Enikö Megyeri-LawlessRéseaux de centres d’excellenceOttawa, Ontario

Larry MilliganUniversité de GuelphGuelph, Ontario

Pamela MossRéseaux de centres d’excellenceOttawa, Ontario

Allan PaulsonUniversité DalhousieHalifax, Nouvelle-Écosse

Jan SmithRéseaux des aliments et des matériaux d’avant-gardeGuelph, Ontario

Michael SmithSanté CanadaNepean, Ontario

Paul TruscottRéseaux des aliments et des matériaux d’avant-gardeGuelph, Ontario

Ron WoznowRéseaux des aliments et des matériaux d’avant-gardeGuelph, Ontario

Rickey YadaRéseaux des aliments et des matériaux d’avant-gardeGuelph, Ontario

16 | Rapport annuel 2008-2009 17 | Rapport annuel 2008-2009

Page 18: Rapport annuel 2008-2009

19 | Rapport annuel 2008-200918 | Rapport annuel 2008-2009

Bilan au 31 mars 2009

Fonds de bourses etd’aide aux projets

Fonds defonctionnement

des RCE

Total de2009

Total de2008

ACTIFÀ COURT TERMEEncaisse 31 971 $ 129 621 $ 161 592 $ 175 444 $Placements à court terme (note 4) 544 338 0 544 338 504 604Comptes débiteurs 0 0 0 45 995À recevoir de l’Université de Guelph (note 8) 0 1 802 001 1 802 001 2 190 154Dépenses payées d’avance 0 2 430 2 430 2 430

567 309 $ 1 934 052 $ 2 510 361 $ 2 918 627 $

PASSIFÀ COURT TERMECréditeurs et dépenses à payer 0 $ 27 872 $ 27 872 $ 70 443 $Demande de propositions payable visée 0 81 000 81 000 150 000Montant des subventions STAR à verser 0 413 244 413 244 436 600

0 $ 522 116 $ 522 116 $ 657 043 $

ACTIF NETFonds de fonctionnement des RCE 0 $ 1 411 936 $ 1 411 936 $ 1 547 223 $Fonds de bourses et d’aide aux projets 576 309 0 576 309 714 361

576 309 1 411 936 1 988 245 2 261 584576 309 $ 1 934 052 $ 2 510 361 $ 2 918 627 $

États financiersRéseau des aliments et des matériaux d’avant-garde

Rapport des vérificateursAux membres du Réseau des aliments et des matériaux d’avant-garde

Nous avons vérifié le bilan de la situation financière de l’AFMNet au31 mars 2009 ainsi que l’état des résultats d’exploitation, l’actif netet la valeur actualisée nette pour l’exercice annuel terminé à cettedate. Ces états financiers sont sous la responsabilité de la directionde l’organisme. Notre responsabilité consiste à formuler une opinionsur ces états financiers à la suite de notre vérification.

Nous avons effectué notre vérification conformément aux normes devérification généralement reconnues au Canada. Selon ces normes,nous sommes tenus de préparer et d’effectuer une vérification de

manière à obtenir une assurance raisonnable que les états financierssont exempts d’inexactitudes importantes. La vérification consisteentre autres à contrôler par sondage les éléments probants à l’appuides montants et des informations qui figurent dans les étatsfinanciers. La vérification consiste également à évaluer les principescomptables utilisés et les estimations importantes avancées par ladirection, et à évaluer la présentation générale des états financiers.

À notre avis, ces états financiers présentent fidèlement, à touségards importants, la situation financière de l’organisme au 31 mars2009 ainsi que les résultats d’exploitation et la valeur actualiséenette pour l’exercice annuel terminé à cette date, eu égard auxprincipes comptables généralement reconnus au Canada.

Robinson Lott & Brohman LLP, Comptables agréésGuelph, Ontario, le 21 avril 2009

Etat de l’actif net pour l’exercice ayant pris fin le 31 mars 2009

Fonds de bourses etd’aide aux projets

Fonds defonctionnement

des RCE

SOLDE, au début de l’exercice 714 361 $ 1 547 223 $ 2 261 584 $ 2 325 219 $Excédent (déficit) des recettessur les dépenses (138 052) (135 287) (273 339) (63 635)SOLDE, à la fin de l’exercice 576 309 $ 1 411 936 $ 1 988 245 $ 2 261 584 $

État des résultats d’exploitation pour l’exercice ayant pris fin le 31 mars 2009

Fonds de bourses etd’aide aux projets

Fonds defonctionnement

des RCE

RECETTESSubvention des RCE (note 9) 0 $ 5 559 000 $ 5 559 000 $ 5 559 000 $Autres recettes 37 489 0 37 489 85 000Revenu d’intérêts 18 539 0 18 539 18 720

56 028 5 559 000 5 615 028 5 662 720

DÉPENSES DIRECTESBourses de recherche distribuées 0 4 289 268 4 289 268 4 383 918Bourses d’études, prix et autres subventions 125 172 77 000 202 172 139 294

125 172 4 366 268 4 491 440 4 523 212

(69 144) 1 192 732 1 123 588 1 139 508

DÉPENSES D’EXPLOITATIONCommunications 0 133 316 133 316 125 837Conférences et voyages 7 181 21 510 28 691 43 777Consultation 0 43 538 43 538 9 007Commercialisation 0 105 181 105 181 72 453Assurance 0 2 700 2 700 2 700Réunions 0 458 363 458 363 401 201Bureau 0 35 442 35 442 54 388Honoraires professionnels 0 5 625 5 625 4 650Salaires et avantages sociaux 58 548 506 954 565 502 441 844Téléphone 0 15 390 15 390 16 293

65 729 1 328 019 1 393 748 1 163 143

DÉFICIT D’EXPLOITATION TOTAL DES RECETTES SUR LESDÉPENSES au cours de l’exercice (134 873) (135 287) (270 160) (23 635)

AUTRES DÉPENSES– perte du placement (note 5) 3 179 0 3 179 40 000

DÉFICIT TOTAL DES RECETTES SUR LES DÉPENSES au cours de l’exercice (138 052) $ (135 287) $ (273 339) $ (63 635) $

Total de2009

Total de2008

Totalde 2009

Totalde 2008

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19 | Rapport annuel 2008-200918 | Rapport annuel 2008-2009

Bilan au 31 mars 2009

Fonds de bourses etd’aide aux projets

Fonds defonctionnement

des RCE

Total de2009

Total de2008

ACTIFÀ COURT TERMEEncaisse 31 971 $ 129 621 $ 161 592 $ 175 444 $Placements à court terme (note 4) 544 338 0 544 338 504 604Comptes débiteurs 0 0 0 45 995À recevoir de l’Université de Guelph (note 8) 0 1 802 001 1 802 001 2 190 154Dépenses payées d’avance 0 2 430 2 430 2 430

567 309 $ 1 934 052 $ 2 510 361 $ 2 918 627 $

PASSIFÀ COURT TERMECréditeurs et dépenses à payer 0 $ 27 872 $ 27 872 $ 70 443 $Demande de propositions payable visée 0 81 000 81 000 150 000Montant des subventions STAR à verser 0 413 244 413 244 436 600

0 $ 522 116 $ 522 116 $ 657 043 $

ACTIF NETFonds de fonctionnement des RCE 0 $ 1 411 936 $ 1 411 936 $ 1 547 223 $Fonds de bourses et d’aide aux projets 576 309 0 576 309 714 361

576 309 1 411 936 1 988 245 2 261 584576 309 $ 1 934 052 $ 2 510 361 $ 2 918 627 $

États financiersRéseau des aliments et des matériaux d’avant-garde

Rapport des vérificateursAux membres du Réseau des aliments et des matériaux d’avant-garde

Nous avons vérifié le bilan de la situation financière de l’AFMNet au31 mars 2009 ainsi que l’état des résultats d’exploitation, l’actif netet la valeur actualisée nette pour l’exercice annuel terminé à cettedate. Ces états financiers sont sous la responsabilité de la directionde l’organisme. Notre responsabilité consiste à formuler une opinionsur ces états financiers à la suite de notre vérification.

Nous avons effectué notre vérification conformément aux normes devérification généralement reconnues au Canada. Selon ces normes,nous sommes tenus de préparer et d’effectuer une vérification de

manière à obtenir une assurance raisonnable que les états financierssont exempts d’inexactitudes importantes. La vérification consisteentre autres à contrôler par sondage les éléments probants à l’appuides montants et des informations qui figurent dans les étatsfinanciers. La vérification consiste également à évaluer les principescomptables utilisés et les estimations importantes avancées par ladirection, et à évaluer la présentation générale des états financiers.

À notre avis, ces états financiers présentent fidèlement, à touségards importants, la situation financière de l’organisme au 31 mars2009 ainsi que les résultats d’exploitation et la valeur actualiséenette pour l’exercice annuel terminé à cette date, eu égard auxprincipes comptables généralement reconnus au Canada.

Robinson Lott & Brohman LLP, Comptables agréésGuelph, Ontario, le 21 avril 2009

Etat de l’actif net pour l’exercice ayant pris fin le 31 mars 2009

Fonds de bourses etd’aide aux projets

Fonds defonctionnement

des RCE

SOLDE, au début de l’exercice 714 361 $ 1 547 223 $ 2 261 584 $ 2 325 219 $Excédent (déficit) des recettessur les dépenses (138 052) (135 287) (273 339) (63 635)SOLDE, à la fin de l’exercice 576 309 $ 1 411 936 $ 1 988 245 $ 2 261 584 $

État des résultats d’exploitation pour l’exercice ayant pris fin le 31 mars 2009

Fonds de bourses etd’aide aux projets

Fonds defonctionnement

des RCE

RECETTESSubvention des RCE (note 9) 0 $ 5 559 000 $ 5 559 000 $ 5 559 000 $Autres recettes 37 489 0 37 489 85 000Revenu d’intérêts 18 539 0 18 539 18 720

56 028 5 559 000 5 615 028 5 662 720

DÉPENSES DIRECTESBourses de recherche distribuées 0 4 289 268 4 289 268 4 383 918Bourses d’études, prix et autres subventions 125 172 77 000 202 172 139 294

125 172 4 366 268 4 491 440 4 523 212

(69 144) 1 192 732 1 123 588 1 139 508

DÉPENSES D’EXPLOITATIONCommunications 0 133 316 133 316 125 837Conférences et voyages 7 181 21 510 28 691 43 777Consultation 0 43 538 43 538 9 007Commercialisation 0 105 181 105 181 72 453Assurance 0 2 700 2 700 2 700Réunions 0 458 363 458 363 401 201Bureau 0 35 442 35 442 54 388Honoraires professionnels 0 5 625 5 625 4 650Salaires et avantages sociaux 58 548 506 954 565 502 441 844Téléphone 0 15 390 15 390 16 293

65 729 1 328 019 1 393 748 1 163 143

DÉFICIT D’EXPLOITATION TOTAL DES RECETTES SUR LESDÉPENSES au cours de l’exercice (134 873) (135 287) (270 160) (23 635)

AUTRES DÉPENSES– perte du placement (note 5) 3 179 0 3 179 40 000

DÉFICIT TOTAL DES RECETTES SUR LES DÉPENSES au cours de l’exercice (138 052) $ (135 287) $ (273 339) $ (63 635) $

Total de2009

Total de2008

Totalde 2009

Totalde 2008

Page 20: Rapport annuel 2008-2009

20 | Rapport annuel 2008-2009 21 | Rapport annuel 2008-2009

Notes afférentes aux états financiers pour l’exercice ayant pris finle 31 mars 2009

État de l’évolution des liquidités pour l’exercice ayant pris fin le 31 mars 2009Total de

2009Total de

2008

LIQUIDITÉS FOURNIES PAR (UTILISÉES POUR) LES ACTIVITÉS D’EXPLOITATION

Déficit de recettes sur les dépenses pendant l’exercice (273 339) $ (63 635) $

Modifications des fonds de roulement hors capitalPlacements à court terme (39 734) 140 674À recevoir de l’Université de Guelph 388 153 (83 374)Comptes débiteurs 45 995 (45 995)Comptes créditeurs et charges à payer (42 571) 62 373Demande de propositions payable visée (69 000) 150 000Montant des subventions STAR à verser (23 356) (179 900)

259 487 43 778(13 852) (19 857)

LIQUIDITÉS FOURNIES PAR LES ACTIVITÉS D’INVESTISSEMENT

Baisse des placements 0 30 000

AUGMENTATION (DÉFICIT) NETTE EN ESPÈCES pendant l’exercice (13 852) 10 144

ENCAISSEMENT NET, début de l’exercice 175 444 165 300

ENCAISSEMENT NET, fin de l’exercice 161 592 $ 175 444 $

1. NATURE DE L’ORGANISMEL’objectif du Réseau des aliments et desmatériaux d’avant-garde est de réunir lescompétences d’avocats, d’ingénieurs, dechercheurs en sciences sociales et despécialistes des sciences de la santé dans lesecteur privé et le secteur public pour favoriserl’avancement de la recherche dans le domainedes aliments et des biomatériaux. Le Réseau estun organisme à but non lucratif constitué ensociété en vertu des lois de l’Ontario. Le Réseauest hébergé par l’Université de Guelph. Dans lecadre de l’Entente réseau-hôte, l’Université estchargée de mettre à la disposition del’organisme un espace suffisant pour hébergerle centre administratif du Réseau; de recevoir etde distribuer les fonds approuvés par le conseild’administration aux établissementsparticipants; de fournir des rapports comptableset financiers pour les fonds du RCE et lescontributions financières au Réseau provenantd’autres sources, tel que cela est exigé par ladirection des RCE; et fournir un soutiensuffisant au directeur scientifique pour l’aider àremplir ses fonctions au sein du Réseau.L’établissement hôte peut également faire officede personne morale pour signer des contrats etdes ententes au nom du Réseau. De plus, dansle cadre de l’Entente, l’Université de Guelphemploie un agent d’administration à pleintemps et un directeur financier à plein temps,détaché auprès de l’AFMNet.

2. RÉSUMÉ DES PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES

(a) COMPTABILITÉ PAR FONDS Pour les contributions, le réseau suit laméthode de la comptabilité par fonds affectés.Le Fonds de bourses et d’aide aux projetsjustifie l’évolution ainsi que les activitésprofessionnelles et générales liées à la boursed’études du réseau. Il présente des ressourcesnon affectées et des subventions affectéesautres que la subvention des RCE. Le Fonds defonctionnement des RCE est un fonds affectéqui ne rend compte que des ressourcesaffectées, utilisées conformément à l’ententedu réseau avec les Réseaux de centresd’excellence.

(b) PLACEMENTS À COURT TERME Les placements sont classés comme étant détenus à des fins de transaction et sont établis à leur juste valeur.

(c) CONSTATATION DES PRODUITS Les contributions affectées liées aux activitésgénérales sont considérées comme des recettesdu Fonds de bourses et d’aide aux projets pourl’exercice financier lors duquel les dépensesassociées sont engagées. Toute autre contributionaffectée est jugée comme une recette du fondsaffecté approprié.

Les contributions non affectées sont considéréescomme des recettes du Fonds de bourses etd’aide aux projets pour l’exercice financier payéou à recevoir si le montant à recevoir peut êtreraisonnablement estimé et que le recouvrementest proprement assuré.

(d) IMPÔTS SUR LE REVENUL’organisme est exempt d’impôt sur le revenu envertu de l’alinéa 149(1)(e) de la Loi de l’impôt surle revenu.

(e) EMPLOI DES ESTIMATIONSLa préparation des états financiersconformément aux principes comptablesgénéralement reconnus au Canada exige quela direction fasse des estimations et deshypothèses qui affecteront le montant déclaréde l’actif et du passif dans les états financiers,la présentation des éléments d’actif et depassif éventuels à la date des états financierset les montants des produits et des dépensesd’exploitation déclarés au cours de l’exercice. Lesrésultats réels pourraient varier de ces estimations.

3. INSTRUMENTS FINANCIERSGestion du risque de créditLes instruments financiers de l’organisme selimitent à l’encaisse, aux placementstemporaires, aux créances à recevoir del’Université de Guelph, aux comptes créditeurset aux charges à payer. Sauf indicationcontraire, la direction est d’avis quel’organisme n’est pas exposé à des risquesimportants de crédit, de taux d’intérêt ou dedevises découlant de cet instrument financier.

Juste valeur de l’actif financier et dupassif financierLa valeur comptable de l’encaisse, descréances à recevoir de l’Université de Guelph,des comptes créditeurs et des charges à payerest proche de leur juste valeur en raison de lapériode d’échéance relativement courte decette valeur.

4. PLACEMENTS À COURT TERMELes placements ont été établis selon leur valeurmarchande. Le solde est le suivant :Billet à escompte Banque de Montréalencaissable en mai 2009 100 930 $CPG Banque Manuvie de 3,8 % 150 000CPG Fiducie conseil Avantage de 4,0 %encaissable en décembre 2009 293 408

544 338 $

5. PERTES LIÉES AUX INVESTISSEMENTSAu cours des années passées, l’organisme ainvesti dans une obligation convertible deFloraPure BioSciences inc. de 7 %. Il a étédéterminé en 2008 que la juste valeur marchandede l’investissement était inférieure au coût; uneperte liée à l’investissement a donc étéenregistrée. En 2009, aucune valeur n’étaitrattachée à l’investissement et le solde restant aété enregistré comme perte.

6. CHIFFRES DE L’EXERCICE PRÉCÉDENTCertains chiffres de l’exercice précédent présentésà titre comparatif ont été réagencés pourpermettre un rapprochement avec ceux del’exercice courant.

7. ENGAGEMENTSL’organisme a conclu des contrats de rechercheet s’est engagé, en vertu de ces contrats, à verser6 800 000 $ au cours des deux prochainesannées. L’exercice financier de 2011 constitue ladernière année du contrat. Le financement desprojets de recherche existants et des projets derecherche potentiels est réexaminé la deuxièmeannée par le Comité de gestion de la recherche,qui y apporte des modifications lorsqu’il le jugenécessaire.

8. UNIVERSITÉ DE GUELPHL'Université de Guelph détient les fonds de rechercheen fiducie pour le compte du Réseau. Tous les fondsdétenus par l'Université de Guelph et reportés au 31mars 2009 sont consacrés au financement du projetDiscovery 2009-2011 (voir note 7).

9. DÉPENDANCE ÉCONOMIQUELa majeure partie du financement du Réseauprovient d’une subvention des Réseaux de centresd’excellence. Cette entente prend fin lors del’exercice financier de 2010.

Page 21: Rapport annuel 2008-2009

20 | Rapport annuel 2008-2009 21 | Rapport annuel 2008-2009

Notes afférentes aux états financiers pour l’exercice ayant pris finle 31 mars 2009

État de l’évolution des liquidités pour l’exercice ayant pris fin le 31 mars 2009Total de

2009Total de

2008

LIQUIDITÉS FOURNIES PAR (UTILISÉES POUR) LES ACTIVITÉS D’EXPLOITATION

Déficit de recettes sur les dépenses pendant l’exercice (273 339) $ (63 635) $

Modifications des fonds de roulement hors capitalPlacements à court terme (39 734) 140 674À recevoir de l’Université de Guelph 388 153 (83 374)Comptes débiteurs 45 995 (45 995)Comptes créditeurs et charges à payer (42 571) 62 373Demande de propositions payable visée (69 000) 150 000Montant des subventions STAR à verser (23 356) (179 900)

259 487 43 778(13 852) (19 857)

LIQUIDITÉS FOURNIES PAR LES ACTIVITÉS D’INVESTISSEMENT

Baisse des placements 0 30 000

AUGMENTATION (DÉFICIT) NETTE EN ESPÈCES pendant l’exercice (13 852) 10 144

ENCAISSEMENT NET, début de l’exercice 175 444 165 300

ENCAISSEMENT NET, fin de l’exercice 161 592 $ 175 444 $

1. NATURE DE L’ORGANISMEL’objectif du Réseau des aliments et desmatériaux d’avant-garde est de réunir lescompétences d’avocats, d’ingénieurs, dechercheurs en sciences sociales et despécialistes des sciences de la santé dans lesecteur privé et le secteur public pour favoriserl’avancement de la recherche dans le domainedes aliments et des biomatériaux. Le Réseau estun organisme à but non lucratif constitué ensociété en vertu des lois de l’Ontario. Le Réseauest hébergé par l’Université de Guelph. Dans lecadre de l’Entente réseau-hôte, l’Université estchargée de mettre à la disposition del’organisme un espace suffisant pour hébergerle centre administratif du Réseau; de recevoir etde distribuer les fonds approuvés par le conseild’administration aux établissementsparticipants; de fournir des rapports comptableset financiers pour les fonds du RCE et lescontributions financières au Réseau provenantd’autres sources, tel que cela est exigé par ladirection des RCE; et fournir un soutiensuffisant au directeur scientifique pour l’aider àremplir ses fonctions au sein du Réseau.L’établissement hôte peut également faire officede personne morale pour signer des contrats etdes ententes au nom du Réseau. De plus, dansle cadre de l’Entente, l’Université de Guelphemploie un agent d’administration à pleintemps et un directeur financier à plein temps,détaché auprès de l’AFMNet.

2. RÉSUMÉ DES PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES

(a) COMPTABILITÉ PAR FONDS Pour les contributions, le réseau suit laméthode de la comptabilité par fonds affectés.Le Fonds de bourses et d’aide aux projetsjustifie l’évolution ainsi que les activitésprofessionnelles et générales liées à la boursed’études du réseau. Il présente des ressourcesnon affectées et des subventions affectéesautres que la subvention des RCE. Le Fonds defonctionnement des RCE est un fonds affectéqui ne rend compte que des ressourcesaffectées, utilisées conformément à l’ententedu réseau avec les Réseaux de centresd’excellence.

(b) PLACEMENTS À COURT TERME Les placements sont classés comme étant détenus à des fins de transaction et sont établis à leur juste valeur.

(c) CONSTATATION DES PRODUITS Les contributions affectées liées aux activitésgénérales sont considérées comme des recettesdu Fonds de bourses et d’aide aux projets pourl’exercice financier lors duquel les dépensesassociées sont engagées. Toute autre contributionaffectée est jugée comme une recette du fondsaffecté approprié.

Les contributions non affectées sont considéréescomme des recettes du Fonds de bourses etd’aide aux projets pour l’exercice financier payéou à recevoir si le montant à recevoir peut êtreraisonnablement estimé et que le recouvrementest proprement assuré.

(d) IMPÔTS SUR LE REVENUL’organisme est exempt d’impôt sur le revenu envertu de l’alinéa 149(1)(e) de la Loi de l’impôt surle revenu.

(e) EMPLOI DES ESTIMATIONSLa préparation des états financiersconformément aux principes comptablesgénéralement reconnus au Canada exige quela direction fasse des estimations et deshypothèses qui affecteront le montant déclaréde l’actif et du passif dans les états financiers,la présentation des éléments d’actif et depassif éventuels à la date des états financierset les montants des produits et des dépensesd’exploitation déclarés au cours de l’exercice. Lesrésultats réels pourraient varier de ces estimations.

3. INSTRUMENTS FINANCIERSGestion du risque de créditLes instruments financiers de l’organisme selimitent à l’encaisse, aux placementstemporaires, aux créances à recevoir del’Université de Guelph, aux comptes créditeurset aux charges à payer. Sauf indicationcontraire, la direction est d’avis quel’organisme n’est pas exposé à des risquesimportants de crédit, de taux d’intérêt ou dedevises découlant de cet instrument financier.

Juste valeur de l’actif financier et dupassif financierLa valeur comptable de l’encaisse, descréances à recevoir de l’Université de Guelph,des comptes créditeurs et des charges à payerest proche de leur juste valeur en raison de lapériode d’échéance relativement courte decette valeur.

4. PLACEMENTS À COURT TERMELes placements ont été établis selon leur valeurmarchande. Le solde est le suivant :Billet à escompte Banque de Montréalencaissable en mai 2009 100 930 $CPG Banque Manuvie de 3,8 % 150 000CPG Fiducie conseil Avantage de 4,0 %encaissable en décembre 2009 293 408

544 338 $

5. PERTES LIÉES AUX INVESTISSEMENTSAu cours des années passées, l’organisme ainvesti dans une obligation convertible deFloraPure BioSciences inc. de 7 %. Il a étédéterminé en 2008 que la juste valeur marchandede l’investissement était inférieure au coût; uneperte liée à l’investissement a donc étéenregistrée. En 2009, aucune valeur n’étaitrattachée à l’investissement et le solde restant aété enregistré comme perte.

6. CHIFFRES DE L’EXERCICE PRÉCÉDENTCertains chiffres de l’exercice précédent présentésà titre comparatif ont été réagencés pourpermettre un rapprochement avec ceux del’exercice courant.

7. ENGAGEMENTSL’organisme a conclu des contrats de rechercheet s’est engagé, en vertu de ces contrats, à verser6 800 000 $ au cours des deux prochainesannées. L’exercice financier de 2011 constitue ladernière année du contrat. Le financement desprojets de recherche existants et des projets derecherche potentiels est réexaminé la deuxièmeannée par le Comité de gestion de la recherche,qui y apporte des modifications lorsqu’il le jugenécessaire.

8. UNIVERSITÉ DE GUELPHL'Université de Guelph détient les fonds de rechercheen fiducie pour le compte du Réseau. Tous les fondsdétenus par l'Université de Guelph et reportés au 31mars 2009 sont consacrés au financement du projetDiscovery 2009-2011 (voir note 7).

9. DÉPENDANCE ÉCONOMIQUELa majeure partie du financement du Réseauprovient d’une subvention des Réseaux de centresd’excellence. Cette entente prend fin lors del’exercice financier de 2010.

Page 22: Rapport annuel 2008-2009

Réseau des aliments et des matériaux d’avant-gardeVisitez le site web de l’AFMNet au www.afmnet.ca.

Adresse de correspondanceLouise Jessup, directrice des communicationsRéseau des aliments et des matériaux d’avant-garde150 Research Lane, Suite 215Guelph (Ontario) Canada N1G 4T2Tél. : 519 822-6253Téléc. : 519 824-8453Courriel : [email protected]

L’AFMNet remercie son hôte, l’Université de Guelph, pour son soutien généreux etcontinu.

Directeurs de rédactionRon WoznowRickey Y. Yada

Rédactrice et réviseureLouise Jessup

ConceptionTeressa van Vliet, übertonic:GraphicPOP

TraductionIdem Traduction, Québec

Personnel du Réseau des aliments et des matériaux d’avant-garde

Paula Allen, coordonnatrice du projet Guelph WellnessTom Dowler, analyste du développement commercialPhil Guinchard, directeur de la technologie de l’informationLouise Jessup, directrice des communicationsKelly Krashinsky, directrice de la rechercheMonique Poirier, adjointe de directionAllan Paulson, conseiller en chef de la recherche associéJan Smith, directrice de l’exploitation des réseaux et des services financiersGabriela Soraggi, adjointe de directionRon Woznow, chef de la directionRickey Yada, conseiller en chef de la recherche

Remerciements

L'AFMNet est financé par le gouvernement du Canada dans le cadre du programme

Réseaux de centres d'excellence.

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