Rappel sur les Machines Synchrones - univ-batna2.dz

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TPs Machines électriques approfondies : Partie 2 1 Dr. M. IKHLEF 2020/2021 Rappel sur les Machines Synchrones

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TPs Machines électriques

approfondies : Partie 2

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Dr. M. IKHLEF

2020/2021

Rappel sur

les Machines Synchrones

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GENERALITES

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Schéma de principe

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Le terme de machine synchrone regroupe toutes les

machines dont la vitesse de rotation de l’arbre de

sortie (rotor) est égale à la vitesse de rotation du

champ tournant généré par les bobinages statoriques.

Cette famille de machine regroupe en fait plusieurs

sous familles, qui vont de l’alternateur de plusieurs

centaines de mégawatts au moteur de quelques watts,

en passant par les moteurs pas à pas.

Néanmoins, la structure de toutes ces machines est

relativement proche.

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Pour obtenir un tel fonctionnement, le champ

magnétique rotorique est généré soit par des

aimants, soit par un circuit d’excitation.

Si le rotor est bobiné la valeur du champ

magnétique rotorique Br peut être réglée en

jouant sur le courant continu Ir .

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s(rd/s) = s/p = 2fp

Ns(tr/min) = 60s/(2) = 60f/p

RELATION ENTRE VITESSE ET NOMBRE DE PAIRES DE PÔLES

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EXPERIENCE

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TECHNOLOGIE

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LE STATOR

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Les stators, notamment en forte puissance,

sont identiques à ceux d’une machine

asynchrone.

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Enroulement turbo-alternateur 825 MVA, 20 kV

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Enroulements sections stator alternateur 300 MVA

centrale de Chicoasén Mexique

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16Compensateur synchrone de 200 MVA

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Enroulements terminaux d’un alternateur de

centrale hydroélectrique

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Barre en quatre piles à refroidissement liquide direct

Barre en deux piles, refroidissement indirectBarre simple, refroidissement indirect

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LE ROTOR

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Il existe trois grandes familles de rotor, ayant pour

rôle de générer le champ d’induction rotorique:

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- à pôles lisses;

- à pôles saillants;

- à aimants.

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Les rotors à pôles lisses

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Dans ce type de machine, L’entrefer est constant. Lerotor est de faible diamètre devant sa longueur. Il estutilisé pour des

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vitesses élevées (3000tr/min). On les

retrouve dans les turbo-alternateurs des

centrales thermiques. Il faut donc peu de

pôles pour obtenir du 50 Hz.

P = 1

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Les rotors à pôles saillants

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50 MW Alstom 100 MW ABB

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Utilisé pour les machines à faible vitesse

(turbines hydrauliques).

Comporte un nombre important de pôles

(60pôles n=100 tr/min, pour l’usine marémotrice

de la Rance).

Grand diamètre du rotor devant la longueur.

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36Rotor d’alternateur de 4472 MVA

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Centrale de São Simão, 6 alternateurs,

diamètre 17,5 m, 282 MVA41

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43Centrale Itaipù, coupe d’un alternateur

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Les rotors à aimants

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Machine 6 pôles

• Les aimants sont disposés en tuiles.

• Ils peuvent être collés, vissés ou enserrés dans une frette

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amagnétique

Cette solution est adoptée pour des géométries longues

mais étroites . On favorise les vitesses élevées.

rotor

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N N

rotor

Pièces polaires (concentration du flux)

aimants

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Cette disposition permet

d’avoir des inductions de 3 à 5

fois supérieures à la structure

précédente.

On peut plus facilement augmenter le nombre de pôles

Machine 6 pôles

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aimants

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Pièces polaires

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MOTEUR SYNCHRONE

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50

Rotor moteur locomotive

BB 15055 de 5,6 MW

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51

Stator moteur locomotive

BB 15055 de 5,6 MW

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Moteur monté sur bogie Locomotive BB 15055, 5,6 MW, 6,9 tonnes

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TP N°4 & 5

Équations de Régime permanent

(modèle à réactance constante)

Diagramme vectoriel

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Lp : inductance propre et M : inductance mutuelle

Machine non saturée. EX est une fonction linéaire du courant

continu Ir qui alimente le bobinage rotorique et de la vitesse .

SCHEMA EQUIVALENT DE L’INDUIT

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E1 = R.I1+jLpI1+jM I2 +jM I3+V1

E2 = R.I2+jLpI2+jM I1 +jM I3+V2

E3 = R.I3+jLpI3+jM I2 +jM I1+V3

Si le récepteur est équilibré ou sans neutre I1+ I2+ I3 = 0

E1 = R.I1+jLpI1+jM (I2 + I3)+V1

E1 = [R+j(Lp-M)]I1+V1

Équation générale pour une phase

E = (R+jLS)I +V = (R+jXS)I +V

Avec LS: inductance synchrone et XS= LS : réactance synchrone

Nota : R est en général petit devant XS.

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SCHEMA MONOPHASE EQUIVALENT

DE

BEHN-ESCHENBURG

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XS= LS : réactance synchrone d’une phase

r : résistance du bobinage d’une phase

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Convention moteur

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IXS.I

E = V - rI - jXS . I

rI

V

E

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VI

XS.I

rI

E = V + rI + jXS I

E

Convention générateur

Les MS étant historiquement des alternateurs => convention en général

utilisée

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Identification des paramètres du modèle

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Que valent E = f (Ir, ), XS = LS, r ?

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=> essais d’identifications

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L’alternateur est entraîné à la vitesse nominale constante

(pulsation des tensions = p). On relève EV = f(Ir), Ir :courant

d’excitation au rotor.

Ir(A)

VUo Ir

Essai à vide

Machine couplée en étoile

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Ir=Iex

II) Essai en court-circuit : on entraîne la machine stator en CC

à sa vitesse nominale

A

Icc

A

A

nomIr <<Ir : zone

linéaire

On régle Ir pour

que Icc<In

Icc

Icc

Ir ou E

Essai en court-circuit

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Machine à l’arrêt

I continu

A

V

Mesure de r

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Source de tension

continue réglable

Icontinu<Inominal

Machine couplée en étoile

A l’issue des 3 essais on peut identifier E=f(Ir, ), XS=LS , r

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Autre essai d’identification de X : Essai en déwatté

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C’est une méthode alternative de l’essai en court-circuit. On fait

débiter la machine sur une charge triphasée équilibrée inductive

pure. La puissance fournie est nulle.

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➢ Dans le cas de la saturation : diagramme de Potier.

METHODES A UTILISER

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➢ Pour les machines à pôles saillants : diagramme de Blondel.

➢ En régime transitoire : équations de Park.

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Force électromotrice

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Qu’est ce que la FEM : E ?

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Ir(A)

-E est proportionnel à

-E est proportionnel à Ir tant

que la machine n’est pas

saturée

Ir = Iex

E est la tension à vide de la machine lorsque le rotor est alimenté

par un courant continu Ir = Iex et est entraînée à

Uo

E =Uo / 3 (Couplage étoile)

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Nous avons vu, avec la machine à courant continu, que la tension induite pour un conducteur, dans une encoche, est égale à :

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N en tr/s, = 2N et : flux max sous un pôle

Avec p paires de pôles, c’est comme si la machine tournait à pN

et si on a n conducteurs par encoche, e devient :

= 2pN

Avec m = nombre d’encoches/pôles et par phase

Si la tension n’est pas sinusoïdale on applique un coefficient kF

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Couple

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Angle interne , induction magnétique B et moment magnétique M

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: angle interne

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Le couple est maximum pour = 90°

M dépend du courant d’excitation = kv . v = ki . Ir

La somme vectorielle des inductions magnétiques résultantes des

trois bobinages statoriques donne B = 3/2 . ks .IS

Avec ks : coefficient d’un bobinage = n/ (.S)

En moteur M est en retard sur B.

En générateur M est en avance sur B.

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Instable

Instable

-Si on demande trop de puissance à la machine, elle décroche, car le

couple moteur diminue alors que le couple résistant augmente.

-En pratique pour éviter cela, on installe un dispositif de régulation qui

assure la stabilité en augmentant Ir (et E) sur une surcharge brutale.

Points de fonctionnement –Fonctionnement à excitation constante

C

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TP N° 3

RAPPEL

Fonctionnement sur un réseau triphasé

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Introduction

-Machine synchrones utilisées en alternateurs

=> Majeure partie de la Production de

l’Énergie électrique sur les réseaux alternatifs

triphasés.

-Moteurs ou compensateurs synchrones pour

des applications industrielles (Forte

puissance).Procédure de démarrage

Si on branche directement la machine à l’arrêt à un réseau triphasé

=> L’inertie de la machine fait qu’elle n’a pas le temps de « suivre » le

champ tournant stator et d’atteindre s. On a donc(sin )moyen = 0.

D’autre part E =0 => Courants très important.

Il faut accrocher la machine au réseau => Procédure d’accroch74age

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Procédure d’accrochage

Il faut :

- Exciter la machine

- L’entraîner

-Turbine, Machine thermique

-Moteur auxiliaire

-Excitatrice utilisée en moteur

-Démarrage en asynchrone (utilisation des amortisseurs ou de

l’enroulement d’excitation en court-circuit)

- Etablir les égalités

- f = f réseau (en agissant sur la vitesse)

-U = U réseau (en agissant sur l’excitation)

-Succession des phases (système direct ou inverse)

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Procédure d’accrochage

V1’ V1

V2V3’

V2’ V3

avoir

Méthode :

-Entraîner la machine à NNs

-L’exciter de manière à

V1’=V1

-Observer les lampes

-Les feux « tournent » : il

faut inverser 2 phases

battent : la

des phases

-Les feux

succession

est bonne.

-On couple à l’extinction deslampes

Dans la pratique industrielle

moderne c’est un automate qui

gère le processus

Sur les bateaux c’est encore bien

souvent manuel

V Hz

Ph1

Ph2

Ph3

V Hz

G3~ R

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Diagramme simplifié des puissances en générateur

E = V + jXI

VI

XI

EProjection sur oy :

XQ

3V

XP

3V

Machine sur le réseau : V = cste et f = cste ( = cste)

Convention générateur :

puissances fournies au réseau

Si on néglige rI devant XI

(hypothèse réaliste)

Projection sur ox :

Alternateur surexcitée qui fournit de la

puissance réactive à la charge inductive.

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Diagramme simplifié des puissances en moteur

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E = V - jXI

Projection sur -ox :

Projection sur -oy :

XQ

3V

XP

3V

Machine sur le réseau : V=cste et f=cste (=cste) Convention moteur :

puissances consommées par la machine sur le réseau

VI

XIE

Moteur surexcité qui fournit de la

puissance réactive au réseau.

Compensateur synchrone

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Fonctionnement 4 quadrants, r négligée.

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Alternateur surexcitéAlternateur sous excité

Moteur sous excité Moteur surexcité

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Détermination de la puissance et du couple

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E = V + jXI

VI

XI

E

XP

3V

/p=angle méca

Machine sur le réseau : V=cste et f=cste (=cste), E=cste

Convention générateur-On a plusieurs points de

fonctionnement possibles qui dépendent

de la charge mécanique (charge ou

entraînement ).

résistant- P ( ou C )est proportionnel à sin.

- est en fait l’angle électrique entre le

champ rotorique et le champ statorique.

- |||| ne peut dépasser 90°

C

XQ

3V

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Fonctionnement à puissance constante en générateur

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( P absorbée est constante, V = cste, f = cste )

E = V + jXI

VI

XIE

P1 = cste

P2 = cste

Le point C se déplace sur une

horizontale quand Ir varie.

- Q varie

- XI varie

- Contrôle

réactive et

de l’échange de

dupuissance

niveau de I

-Exemples :

-compensateur synchrone,

-stratégie à cos unitaire

=> minimisation des

Pertes Joules.

C

Q>0

Q<0

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Fonctionnement à puissance constante en générateur

E= V+jXI

E

V

P1 = cste

P2 = cste

C

XI Q>0

Q<0

I

I passe par un

minimum pour I en

phase avec V

=> Courbes en

« V » ou courbes de

Mordey

Ir

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Limites de fonctionnement

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E=V+jXI

I E

C

Limite en P Limite en I

V

Limite en E(Ir)

Limite de stabilité statique

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Pertes et rendement

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Pertes de la machine synchrone

Pertes Joule stator pJS= 3 RS .IS² avec RS = résistance par phase

Pertes Joule d’excitation rotor pJr = Rr .Ir² = Ur. Ir

Pertes fer pfer :Hystérésis, Courants de Foucault (surtout au

stator).On les suppose constantes égales à leur valeur à vide pour

une f.é.m égale à la tension nominale.

Pertes mécaniques pm : frottements, roulements, ventilation.

Constantes à vitesse constante.Les pertes supplémentaires pS : Variation de flux entre

fonctionnement à vide et en charge. Variation des pertes par

courant de Foucault entre à vide et en charge.

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Alternateur Moteur (auto excitation)

Pour les machines de fortes puissance 99%

Excitation séparée

Rendement de la machine synchrone

Puissance électrique : Pe = 3 VS IS cos

=Pu

Pa

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Couple de la machine synchrone

Couple des pertes

Couple mécanique Tm

Alternateur Moteur

Te = couple utile Tm = couple utile

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Saturation

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Ir(A)

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Zone linéaire

Saturation

Lorsque le circuit magnétique est saturé, il n’y a plus de

relation linéaire entre les flux et les courants

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Ir(A)

Méthode de Behn-Eshenburg :

on suppose que la saturation n’est liée qu’à l’excitation Ir

X(ir)

88-Blondel : saturation et pôles saillants

X(ir)=Ev(Ir)/Icc(Ir)

Icc (Ir)

Méthode très simple et très

utilisée, bien que peu précise.

Autres méthodes plus complexes

-Potier : Saturation, précise, pôles lisses

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Méthodes d’excitation

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But

-alimenter l’enroulement rotorique en continu

-Régler Ir

Excitation par excitatrice :

•Machine à courant continu sur le même arbre Fournit Ir

•Système de Balais+bagues=>fragilité

Réglage de Ir

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Problèmes

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Excitation par auto alimentation :

• Ir fourni par soutirage

• Redresseur commandé pour régler Ir

• Balais + bagues => fragilité

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Excitation par alternateurexcitateur

(A)Diodes fixes•Balais +bagues

(B)Diodes tournantes•Pas de balais +bagues

•Maintenance facilitée

•Moins de risque de pannes

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FIN

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