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2014 Centre D’accueil et d’entretien familial Flandres Lys RAPPORT ACTIVITE

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2014

Centre D’accueil et d’entretien familial

Flandres Lys

RAPPORTACTIVITE

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Le centre d’accueil et d’entretien familial Flandres Lys a été créé en 1999 ; son objectif est de renforcer les compétences des familles à résoudre

les difficultés de relations intra-familiales.

L’année 2014 a été une année particulière, marquée par un arrêt maladie de plus de 4 mois de la coordinatrice du centre entraînant des perturbations dans l’activité.

L’équipe de thérapeutes familiales s’est alors beaucoup investie, en particulier Françoise Duthoit qui a assuré avec beaucoup d’efficacité, de compétence et de bienveillance l’intérim durant l’absence du Docteur Marie-Christine Blanquart.

Cependant les 5 premiers mois de l’année, le centre a fonctionné avec une équipe de thérapeutes réduite à 6 personnes (en temps normal l’équipe représente environ un temps plein) qui n’ont donc pas pu accompagner toutes les demandes d’aide.

Ceci explique la diminution de la file active pour l’année 2014 : � 108 familles ont contacté le centre d’accueil et d’entretien familial,

� 94 familles ont eu un rendez-vous proposé,

� 79 familles ont réellement été accompagnées,

� 15 familles ont annulé leur demande ou ne se sont pas présentées au 1er entretien,

� Ce qui représente 205 personnes différentes reçues (137 parents et 68 enfants).

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SOMMAIRE

4/6 Objectifs

7/22 Activité 2014 � Le premier accueil (p. 9-12)

� Les entretiens familiaux (p. 13-19)

� Les groupes de parole (p. 20-21)

� Les actions collectives (p. 22)

23/25 Partenariat

26/27 Moyens Humains

28/29 Conclusion

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OBJECTIFS

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Objectif général

RENFORCER LES COMPÉTENCES DES FAMILLES À RÉSOUDRE LES DIFFICULTÉS DE RELATIONS INTRA-

FAMILIALES

Objectifs spécifiques

DÉVELOPPER LES COMPÉTENCES FAMILIALES

ACCOMPAGNER LES FAMILLES EN DIFFICULTÉ

Objectifs d’actions

ACCUEILCONSEILS

AUXPARENTS ET

FAMILLES

GROUPESDE PAROLE

RENCONTRESDÉBAT SUR LA

PARENTALITÉ ETL’ADOLESCENCE

ACCUEIL ET CONSEILS

AUX PARENTS ETFAMILLES

THÉRAPIEFAMILIALE

Le centre d’accueil et d’entretien familial Flandres Lys a comme objectif principal de renforcer les compétences des familles à résoudre les difficultés de relations intra-familiales.

De cela découlent des objectifs spécifiques et des objectifs d’action déterminant les différents axes de travail du centre :

Prévention Thérapie

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L’OBJECTIF GÉNÉRAL EST DONC DE RENFORCER LES COMPÉTENCES DES FAMILLES À RÉSOUDRE LES DIFFICULTÉS DE RELATIONS INTRA-FAMILIALES

En effet, nous pensons qu’aider des familles en difficulté a une efficacité en terme :

� De prévention d’une part : permettre que le dialogue reprenne dans une famille, aider les différents membres de la famille à mieux se comprendre, débloquer des situations familiales en impasse, éviter que des troubles se pérennisent ; cela réduit le risque d’aboutir à des conduites déviantes pour les uns (ex. : conduites addictives) ou à une pathologie psychiatrique pour les autres (ex. : dépression).

� De soin d’autre part : quand existe une conduite déviante ou une pathologie d’un des membres de la famille avec des répercussions sur les autres membres, l’accompagnement de cette famille en thérapie familiale l’aide à mieux comprendre le sens et la fonction du problème, ceci permet de diminuer la souffrance et de trouver une solution plus adaptée au système familial.

À partir de cet objectif général, nous avons défini deux objectifs spécifiques.

DEUX OBJECTIFS SPÉCIFIQUESDévelopper les compétences familialesC’est un travail en amont des problématiques nécessitant des actions de prévention : c’est tout le travail d’accompagnement, d’aide à la parentalité, qui va se concrétiser avec la mise en place de différentes actions :

- Accueil et conseils aux parents et aux familles, - Groupes de parole, - Rencontres débats sur la parentalité et l’adolescence.

Accompagner les familles en souffranceLe travail est en aval des problématiques nécessitant des actions de soin, de thérapie : c’est l’accompagnement des familles qui présentent un dysfonctionnement familial marqué, une pathologie ou une conduite déviante d’un de ses membres (ex. : mésentente conjugale, addiction, échec scolaire, violence, agression sexuelle…).

Deux types d’actions sont mises en place : - Accueil et conseils aux parents et aux familles, - Thérapie familiale.

Quatre objectifs d’action - Accueil et conseils aux familles et aux parents, - Groupes de parole, - Rencontres débats sur la parentalité et l’adolescence,

- Thérapie familiale.

ADDICTIONS ET FAMILLES : PRÉVENTION ET ACCOMPAGNEMENT

Le choix du Cèdre Bleu d’adosser à l’activité du CSAPA (Centre de Soin, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie) un centre d’accueil et d’entretien familial est cohérent avec les objectifs cités ci-dessus.

En aidant les familles à développer leurs compétences (travail de prévention), pour certaines cela évitera de voir apparaître en leur sein des pathologies qui pourraient être du domaine de l’addiction ; on connaît, en effet, la très grande fréquence d’antécédents familiaux problématiques dans la population toxicomane.

Pour d’autres, qui présentent des difficultés liées à des pratiques addictives d’un de ses membres, la thérapie familiale permettra de parler du problème en famille, pour mieux en comprendre le sens, pour ensuite s’en décentrer afin d’aider chacun à retrouver sa place et des relations plus saines, ce qui ne pourra qu’être aidant pour la personne en souffrance (travail de thérapie).

En conséquence, développer une activité d’accueil et d’entretien familial dans un CSAPA permet à la fois :

- un travail de prévention des conduites addictives auprès de familles souffrant de dysfonctionnement familial et,

- un travail de soin pour les familles concernées par les questions d’addiction.

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ACTIVITÉ

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L’étude et l’évaluation de l’activité 2014 du centre d’accueil et d’entretien familial peut se faire grâce à la Fondation de France ; avec un financement de

celle-ci, nous avons acquis en 2011 un ordinateur et un logiciel facilitant le recueil et l’analyse de notre activité.

Comme chaque année, nous avons reçu avec reconnaissance l’aide de Mélanie Larderie d’ARPEJ (Aide à la Relation Parents Et Jeunes) service du Cèdre Bleu qui utilise le même logiciel : nous la remercions pour sa disponibilité, sa patience et ses compétences qui nous ont permis d’analyser toutes ces données et de réaliser ce rapport d’activité.

L’analyse porte :

� Sur les personnes (couple, famille ou professionnels) ayant contactés notre centre en 2014, pour lesquels une fiche premier contact a été renseignée ; ces premiers contacts ne sont pas toujours suivis d’un accompagnement familial.

� Et sur les couples ou familles ayant eu un ou plusieurs rendez-vous en 2014, que le premier contact ait eu lieu en 2014 ou dans les années précédentes lors d’un accompagnement sur plusieurs années. Le nombre de « premiers contacts » est donc différent du nombre de familles effectivement accompagnées dans l’année.

Au cours de l’année 2014 :

� 108 familles ont contacté notre centre,

� 94 familles ou couples ont eu un rendez-vous dont 79 ont effectivement été accompagnées,

� 48 familles sont venues pour la première fois.

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LE 1ER ACCUEILLes entretiens familiaux s’adressent à tout couple,

toute famille ou tout membre d’un couple ou d’une famille qui ressent le besoin d’une aide que cela soit

pour un conseil, une écoute ou une thérapie familiale dès lors que cette famille est en souffrance.

Les personnes prennent contact avec le centre d’accueil et d’entretien familial Flandres Lys soit en venant directement au centre, soit par téléphone, soit par courriel.

N’ayant pas de secrétaire, les thérapeutes prennent les messages téléphoniques eux-mêmes et laissent donc le répondeur en service lors des entretiens familiaux afin de ne pas perturber les séances.

En cas d’indisponibilité des thérapeutes, les personnes sont donc invitées à laisser leur coordonnées sur le répondeur téléphonique ; elles sont rappelées ensuite pour évaluer la demande.

Une fiche « premier contact » est alors renseignée.

En 2014, au moins 108 personnes différentes (public, professionnels) ont fait appel à notre centre : � Essentiellement par téléphone (94% des cas),

� Le plus souvent en laissant un message sur le répondeur (83% des cas),

� Dans 3% des cas la personne s’est déplacée au centre,

� Et 3 familles nous ont contactés par courriel sur la boite mail du centre.

A -Modalités de prise de rendez-vous

Un rendez-vous est donné ensuite avec un ou deux thérapeutes, dans des délais assez rapides (quelques jours) si les personnes sont libres en semaine, avec plus de délais (quelques semaines) si elles souhaitent un rendez-vous le soir ou le samedi matin.

Malheureusement, ces délais se rallongent car d’une part, les moyens humains sont insuffisants (en 2014, le centre a fonctionné avec un nombre réduit de thérapeutes du fait d’un arrêt prolongé pour maladie et des restrictions budgétaires des structures qui détachent plus difficilement leur personnel pour notre centre) et d’autre part, il y a une augmentation de demandes venant d’autres secteurs débordés (en particulier les Établissements Publics de Santé Mentale et aussi le secteur privé, cliniques psychiatriques de la métropole lilloise).

Notre centre commence donc à avoir de la difficulté à répondre rapidement aux demandes d’accompagnement. Cette tendance préoccupante soulève la nécessité de renforcer l’équipe de thérapeutes familiaux.

Les entretiens peuvent se faire dans deux lieux : � Dans les locaux du Cèdre Bleu au 7 rue Sadi Carnot à Armentières,

� A Bailleul, dans une salle du CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) que la municipalité met à notre disposition.

En 2014, tous les entretiens ont eu lieu à Armentières.

LES ENTRETIENS SONT GRATUITS ; C’EST UNE VOLONTÉ POUR LE CENTRE D’ACCUEIL ET D’ENTRETIEN FAMILIAL FLANDRES LYS DE PERMETTRE À TOUTE FAMILLE, QUELLES QUE SOIENT SES CONDITIONS FINANCIÈRES, DE BÉNÉFICIER DE NOS SERVICES.

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B -Secteur géographique des personnes s’adressant au centre

1. Selon les secteurs géographiques des EPSM :

Secteur géographique Nombre des contactsEPSM Lille Métropole 57 (43 en 2013) = 53%EPSM des Flandres 28 (32 en 2013) = 30%

2. Selon différents cantons :

Canton Nombre de contactsCanton d’Armentières 45 (36 en 2013) = 42%Canton de Merville 3 (7 en 2013) = 3%Canton de Bailleul 16 (21 en 2013) = 15%Canton de Steenwoorde 1 (4 en 2013)Canton de Laventie 16 (7 en 2013)= 15%Autres cantons 26 (26 en 2013)= 24%Total 107(+1 fiche non renseignée)

La proportion de familles venant d’un secteur éloigné du lieu des entretiens montre comment notre centre est repéré par un public et des partenaires d’un secteur plus large.

3. Détails pour 3 cantons : Armentières, Merville et Bailleul (64 familles en 2014 et 2013) :

Depuis 2013, l’action de notre centre est inscrite dans le CLS (Contrat Local de Santé) d’Armentières, Merville et Bailleul

Canton d’Armentières Nombre de contactsArmentières 21Bois Grenier 3Capinghem -La Chapelle d’Armentières 8Erquinghem lys 1Frelinghien 4Houplines 8Prémesques -Total 45 = 42% des contactsCanton de Merville Nombre de contactsMerville 2Le Doulieu -Estaires -La Gorgue 1Haverskerque -Neuf Berquin -Total 3 = 3% des contactsCanton de Bailleul Nombre de contactsBailleul 9Nieppe 2Saint Jans Capelle 3Steenwerck -Berthen -Flêtre -Merris -Meteren -Vieux berquin 2Total 16 = 15% des contacts

C. Motifs évoqués de la demande d’aide lors du 1er contact � Une problématique de couple : 59 cas sur 108 soit 55% (41% en 2013)

� Un problème concernant un enfant : 39 cas sur 108 soit 36% (26% en 2013)

� Difficulté de la relation parent-enfant : 36 cas sur 108 soit 33% (28% en 2013)

Bien souvent lorsque le motif d’appel concerne un enfant, cet enfant cristallise sur lui la problématique familiale, c’est ce que nous appelons l’enfant symptôme.

D. Problèmes évoqués concernant l’enfant « symptôme » � Des difficultés relationnelles : 72% des premiers contacts (66% en 2013, 59% en 2012)

� Un mal-être, des difficultés psychologiques : 32% (24 % en 2013)

� Des conduites addictives : 15% (24% en 2013)

� Un passage à l’acte : 10% (19% en 2013)

� Un problème en rapport avec la scolarité : 10% (16% en 2013)

� Problèmes somatiques : 2%

� Autres : 15% (5% en 2013)

En 2014, nous notons une augmentation des demandes d’aide pour des difficultés psychologiques et autres (inceste, victime de violence, trouble des conduites alimentaires, mesure de placement en accueil provisoire).

La demande pour des problématiques relationnelles continue à augmenter chaque année.

Dans 62% des cas, l’enfant « symptôme » est un garçon (57% en 2013).

La moyenne d’âge de ces enfants « symptôme » est de 15 ans.

E - Objet de la première demande � Demande de rendez-vous : 89% des premiers contacts

� Demande de conseil : 7%

� Demande d’information sur l’association : 5%

� Demande d’écoute : 1%

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F - Réponse du centre au 1er contact � Proposition de rappel pour fixer un rdv : 81% des premiers contacts (59% en 2013)

� Prise de rendez-vous, 78% des familles qui ont contacté le centre ont obtenu un rendez-vous (67% en 2013)

� Entretien téléphonique : 12%

� Orientation vers un autre service : 9%

� Information sur le centre : 3%

Quand le 1er contact téléphonique est l’objet d’un entretien téléphonique et d’orientation vers une autre structure, cela demande plus de temps de réponse aux professionnels (au moins 10mn d’entretien contre 3 à 5mn lors d’une évaluation de la demande pour prise de rendez-vous).

Sur les 94 familles qui ont eu un rendez-vous en 2014, 15 familles n’ont pas donné suite. Il n’est pas facile de faire une demande d’aide familiale, il faut pour cela réussir à mobiliser les deux membres du couple en cas de thérapie conjugale ou toute la famille pour une thérapie familiale.

En cas d’orientation vers un autre service, les personnes ont été adressées : � Au CSAPA le Cèdre Bleu pour 2 situations,

� Pour un accompagnement individuel adulte dans 1 situation et pédiatrique dans 1 situation,

� A ARPEJ, service du Cèdre Bleu, dans 1 situation,

� Vers un thérapeute familial libéral pour 2 familles dont les horaires ne correspondaient pas avec nos disponibilités du moment,

� Vers une médiation familiale pour 1 famille,

� Vers un CMP (Centre Médico-Psychologique) pour adultes pour 1 famille,

� Vers un médecin généraliste pour 1 famille.

G - La demande est le plus souvent portée � Par une femme (épouse ou mère) - 76% des appels (65 % en 2013),

� Que par un homme (époux ou père) - 15% des appels (22% en 2013),

� Les 9% restants correspondent aux appels faits par un autre membre de la famille (5%) ou un professionnel (4%).

H - Mode de recrutement des personnes s’adressant au centre

Avec 30% des demandes (EPSM, psychothérapeutes libéraux, autre centre de thérapie familiale et clinique des 4 Cantons), les professionnels de la santé mentale sont les premiers à nous adresser des couples ou familles. Notre centre est repéré comme un service complémentaire à la prise en charge individuelle qu’ils proposent à leurs patients, dès lors qu’il existe une problématique familiale ou conjugale ou une répercussion de la problématique individuelle sur la famille.

D’année en année, les médecins généralistes continuent à nous adresser leurs patients (20,5% en 2014, 18% en 2013, 10% en 2012, 15% en 2011) : ces médecins de famille sont en effet bien à même dans leur pratique de repérer les dysfonctionnements conjugaux et/ou familiaux de leurs patients.

Les CSAPA nous adressent de plus en plus de familles ou de couples : 13% des demandes (12% en 2013, 7,5% en 2012) ; ceci confirme bien la pertinence d’un tel dispositif dans l’accompagnement des parents et de l’entourage de personnes en difficulté avec un comportement addictif.

Les UTPAS nous ont adressé beaucoup plus de familles, 12% en 2014 (4% en 2013).

9% des demandes sont faites spontanément (17% en 2013, 13% en 2012) ce qui est témoin de la connaissance de notre centre par le public.

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La diversité des structures ou personnes adressant les familles au centre, témoigne du travail de réseau avec les partenaires.

Effectif % Personnes ou structures ayant adressé la famille25 :187

23% EPSM (Etablissement Public de Santé mentale) :- EPSM Lille Métropole : secteur adulte : 10, secteur pédiatrique : 8- EPSM des Flandres : secteur adulte : 6, secteur pédiatrique : 1

22 20,5% Médecins généralistes

14 :941

13% CSAPA (Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie) :- Le Cèdre Bleu- La Rose des Flandres- Le Sémaphore (Alcoologie à Hazebrouck)

13 12% UTPAS (Unité Territoriale de Prévention et d’Action Sociale)

10 9% Connaissances hors réseau de professionnels (3 familles se sont renseignées sur internet)

4 :211

4% Centre hospitalier :- Hôpital Saint Vincent (service de pédiatrie)- Centre hospitalier d’Armentières- Centre hospitalier de Lille

4 4% Psychothérapeute libéral

2 2% Autre centre de thérapie familiale

1 1% Cliniques privées : Clinique des 4 Cantons

1 1% SSEEPAD (Service de Soutien Enfant et Parent à Domicile) de la Maison de l’Enfance et de la Famille des Flandres Intérieures

1 1% Service SEPIA

1 1% Services Judiciaires

1 1% Association Trèfles d’Armentières

1 1% Centre Social Honoré Declercq de Bailleul

1 1% Foyer éducatif

1 1% DRE (Dispositif de Réussite Educative)

5 Non renseigné

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LES ENTRETIENS FAMILIAUXEn 15 années d’existence, le Centre d’Accueil et d’Entretien Familial Flandres Lys a reçu 960 familles différentes dont 48 nouvelles familles en 2014.

Au cours de l’année 2014, 94 familles ont eu un rendez-vous et 79 familles ont effectivement été accompagnées. Cela représente :

- 205 personnes différentes réparties en 137 parents et 68 enfants,

- 209 entretiens de 45 à 75 minutes chacun.

Sur ces 79 familles reçues, par rapport à leur problématique :

- 14 soit 18% sont actuellement suivies par un travailleur social,

- 12 avaient déjà fait dans le passé une démarche auprès d’un professionnel de santé (dont 5 non satisfaisantes, 7 satisfaisantes),

- 32 soit 40,5% sont actuellement suivies par un professionnel de santé,

- 12 soit 15% ont déjà fait appel à un thérapeute familial (accompagnement satisfaisant pour 11 familles et non satisfaisant pour 1 famille).

Ces chiffres montrent que beaucoup de familles ont une prise en charge par plusieurs professionnels ; les actions des uns et des autres sont complémentaires (par exemple : un membre d’un couple peut être en soins en alcoologie et le couple suivi en thérapie conjugale).

Nous voyons aussi que les familles ayant eu une expérience positive de thérapie familiale, savent refaire appel à cet accompagnement si nécessaire.

Le COUPLE, LES PARENTS

a) La situation matrimoniale

Nous avons distingué les situations où l’homme et la femme vivent en couple (mariés, pacsés ou en concubinage), les personnes vivant séparées ou divorcées, les familles « mosaïque » dites aussi recomposées qui se sont reformées après la séparation ou le divorce de l’un ou des deux conjoints et les situations de veuvage.

Pour 57% des situations, les parents vivent en couple (en 2013, 55 %).

Les familles monoparentales représentent 25% des situations (22% en 2013).

Les familles recomposées représentent 16 % des situations.

Situation matrimoniale Effectifs % 2014 % 2013

En couple 45 57% 55%Séparés ou divorcés 17 21,5% 20%Famille recomposée 13 16% 23%Veuf ou veuve 3 4% 2%Célibataire 1TOTAL 79

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b) Age des parents

La date de naissance des parents n’a pas toujours été renseignée, c’est pourquoi l’effectif des hommes et des femmes diffère du nombre de familles reçues.

2

22

22

20

4

70

4

24

30

16

1

75

1

1

1

0

0

3

20 à 29 ans

30 à 39 ans

40 à 49 ans

50 à 59 ans

60 ans et plus

TOTAL

Belle Mère

Beau-Père

Mère

Père

La tranche d’âge la plus représentée est celle de 30 à 49 ans pour les mères et de 30 à 59 ans pour les pères.

C) Situation sociale des parents

Nous avons recensé pour ces familles des difficultés sociales :

- D’isolement pour 19 personnes, - De précarité pour 16 personnes.

Ce sentiment d’isolement est : - Perçu pour 5 hommes et 6 femmes, - Evoqué pour 3 hommes et 2 femmes, - Insistant pour 1 homme et 2 femmes.

Situation d’emploi des femmesEffectifs %

Actif 52 69Foyer 9 12Chômage 4 5Retraite 2 3Maladie 6 8Autre 2 3Total 75 100 %

Situation d’emploi des HommesEffectifs %

Actif 54 76Foyer 0 0Chômage 6 8Retraite 4 6Maladie 3 4Autre 2 3Non Précisé 2 3Total 75 100 %

Profession des hommes Effectifs %

Agriculteurs 1 1 %Artisans, commerçants 5 7 %Chefs d’entreprise 3 4 %Cadres et professions intellectuelles supérieures

17 24 %

Professions intermédiaires 13 18 %Employés qualifiés 8 11 %Employés de services, de commerce 4 6 %Ouvriers qualifiés 10 14 %Ouvriers non qualifiés 2 3 %Aucune 4 5 %Etudiant 0Non renseigné 4 6 %Total 71 100 %

Profession des femmesEffectifs %

Agricultrice 1 1 %Artisans, Commerçants 0Chefs d’entreprise 0Cadres et professions intellectuelles supérieures

8 11 %

Professions intermédiaires 21 28 %Employés qualifiés 14 19 %Employés de services, de commerce 15 20 %Ouvriers qualifiés 0Ouvriers non qualifiés 2 3 %Etudiante 3 4 %Aucune 10 13 %Non renseigné 1 1 %Total 75 100 %

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PROBLÉMATIQUE DE LA FAMILLE

Les 79 familles reçues au centre d’accueil et d’entretien familial Flandres Lys, au cours de l’année 2014, y sont venues pour des motifs différents, avec des attentes différentes et parfois plusieurs problèmes… Il y a d’abord le motif officiel pour lequel la famille consulte, puis d’autres aspects se révèlent au cours des entretiens. Nous avons ici rassemblé les différentes problématiques que présentaient ces familles ; elles sont classées de manière simplement descriptive.

a) Lors du 1er entretien, la demande initiale des 79 familles reçues est centrée sur :

- Le couple pour 51% (50% en 2013), - L’enfant pour 29% (31% en 2013), - La relation Parent-Enfant pour 36% (34% en 2013),

- Une demande personnelle pour 6%.

Cette demande est un peu différente de celle annoncée lors du 1er contact : couple 55%, enfant 36%, relation parent-enfant 33%.

Cependant, nous notons une augmentation des demandes de thérapie conjugale par rapport aux thérapies familiales, ce qui parait une bonne évolution car les problématiques familiales sont très souvent secondaires aux difficultés conjugales en amont des souffrances des enfants.

b) Les difficultés familiales présentées sont :

- Des problèmes de communication pour 34% des familles,

- Un problème de non-respect des cadres, des limites, de l’autorité : 20%,

- De l’agressivité, de la violence verbale : 14%, - Une rupture totale de la communication : 7%, - De la violence physique : 6%, - De la jalousie : 3%.

En regroupant les différentes difficultés, il apparait que : - 41% des familles viennent pour des difficultés de communication,

- 20% des familles viennent pour une problématique de violence (34% en 2013, 28% en 2012).

c) Les problématiques conjugales pour 50% des 79 familles reçues, représentent une grande part de demande d’aide, que cela soit :

- Des difficultés de communication et d’entente conjugale,

- Un moment de crise, souvent suite à la découverte d’une relation extraconjugale d’un des conjoints,

- Des couples en rupture demandant alors une aide à cette séparation,

- Un problème de violence conjugale, - De la jalousie,

- Des difficultés liées à une mixité culturelle, - Une difficulté à trouver le juste équilibre entre conjugalité et parentalité : en effet beaucoup de couples « se perdent » dans la parentalité, se consacrant uniquement à leurs enfants et oubliant alors de prendre du temps pour leur couple.

d) Les crises du cycle de vie familiale concernent 41 familles :

Ces moments de perturbations de l’équilibre familial, de modifications de la composition familiale sont une occasion de plus en plus fréquente de demande d’aide ; les familles apparaissent alors en difficulté pour s’adapter à ces changements d’équilibre.

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Il s’agit de difficultés suite : - A une séparation ou un divorce pour 18% des 79 familles,

- A une maladie d’un de ses membres pour 14%, - A la recomposition familiale pour 8%, - A une naissance ou une adoption pour 6%, - A des problèmes professionnels pour 4%, - A un décès pour 3%, - Au départ des enfants du foyer familial pour 1%, - 18% des familles présentaient une crise du cycle de vie familial pour d’autres motifs moins représentés (handicap d’un enfant, problème d’alcool du père, problème d’addiction de la mère, 1 anorexie mentale de la fille, 3 retours suite à un placement d’un enfant, stérilité du couple, 1 grossesse en cours, inceste pour 2 situations et 1 suspicion d’inceste, 1 incarcération, 1 déménagement, décès du père, meurtre de la grand-mère).

e) Difficultés de santé des parents :

- Dépression pour 19% des pères et 33% des mères (29% en 2013),

- Problèmes psychiques pour 9% des pères et 13% des mères,

- Problèmes psychiatriques pour 4% des mères, - Suivi psychologique régulier pour 11% des pères et 17% des mères,

- Traitement psychotrope en cours pour 4% des pères et 11% des mères,

- Antécédents de tentatives de suicide pour 4% des pères et 7% des mères,

- Maladie somatique grave pour 11% des pères et 7% des mères,

- Invalidité pour 4% des pères et 3% des mères.

20%

16%

11%

4%

1%

3%

13%

19%

16%

9%

4%

1%

1%

16%

3%

4%

5%

4%

0

0

4%

Alcool dans le passé

Alcool actuel

Substancespsychoactives dans le

passé

Substancespsychoactives actuelle

Sans produit dans lepassé

Sans produit actuel

Suivi actuel dans unCSAPA

Mères en 2013

Mères en 2014

Pères en 2013

Pères en 2014

6%

3%

0

0

1%

3%

0

4%

2%

0

0

2%

0

2%

Cannabis

Alcool

Opiacés

Autres drogues

Usage problématiquedu virtuel

Troubles alimentaires

Consommationproblématique de

médicaments

En 2013

% des fratries 2014

ADDICTIONS DES PARENTS ADDICTIONS DES ENFANTS

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PROBLÉMATIQUES ADDICTIVES

Chiffrer le nombre de familles reçues dans notre centre et concernées par les problèmes d’addiction est difficile.

En thérapie systémique, nous travaillons avec ce que la famille nous amène.

Notre but est d’aider les familles à quitter un état d’équilibre insatisfaisant pour trouver un état d’équilibre plus confortable et satisfaisant pour chacun de ses membres.

Pour ce faire, nous n’avons pas besoin de tout savoir sur chacun des membres concernés ; nous ne sommes donc pas dans un interrogatoire exhaustif des problèmes ; nous ne répertorions que les problématiques énoncées par les familles ou évidentes à l’observation du thérapeute. En conséquence, le chiffrage des problématiques addictives est peut-être sous-estimé.

En 2014, sur les 94 familles ayant eu un rendez-vous, nous avons recensé 32 familles concernées par des pratiques addictives (34 %).

Ce qui représente 46 personnes : � 19 pères

� 6 mères

� 21 enfants

En comparant ces données de celles de 2013, nous remarquons que les problèmes addictifs concernent un peu plus de familles (32% en 2013).

LES ENFANTS

- 29% des familles sont venues en 2014 pour un problème concernant leur enfant (31 % en 2013),

- 36% pour une difficulté de la relation Parent-Enfant (34% en 2013).

Nous avons étudié les fratries des 79 familles venues consulter en 2014, ce qui représente 188 enfants ; tous ne sont pas venus en entretien puisque nous avons reçu des couples en thérapie conjugale.

Nous avons reçus 68 enfants accompagnés de l’un ou des deux parents.

Parmi ces enfants reçus, 7 étaient adoptés ; l’adoption s’étant faite avant l’âge de 6 mois pour 5 familles et entre 6 et 24 mois pour deux familles.

Bien souvent la problématique de l’enfant est liée à celle de la famille ; l’enfant prend alors une position particulière, il fait parler de lui, il cristallise sur lui la problématique familiale et d’une certaine manière « amène » sa famille en thérapie : il est ce que nous appelons alors « l’enfant symptôme » ou aussi « l’enfant désigné ».

En 2014, nous avons eu 33 enfants symptômes, soit 18% des fratries (19% en 2013 et 2012).

a) Situation couple parental

Parents vivants Effectifs % / Total En 2013En couple 111 59% 58%Séparés ou divorcés 70 37% 39%Veuvage 5 3% 2%Non précisé 2 1% 1 %TOTAL 188 100% 100%

Plus de la moitié des enfants appartiennent à une famille où leurs deux parents vivent ensemble en couple.

b) Lieu de vie des enfants

Enfants vivants Effectifs % / Total En 2013

Avec la mère seule 21 11% 11%Avec le père seul 1 1% 2%

Avec les 2 parents 95 50% 52%En famille recomposée

5 2% 5%

En garde classique 12 6% 6 %En alternance chez le père puis la mère

8 4% 7%

Dans un foyer éducatif

3 1% 1 %-

En famille d’accueil 5 2% 2%Dans une autre famille

3 2% 2%

Autonomes 32 17% 10%Non renseigné 6 4% 2 %

TOTAL 188 100% 100%

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Le nombre important d’enfants autonomes tient au fait que nous avons étudié tous les enfants des familles reçues, y compris ceux des couples qui sont parfois plus âgés avec de grands enfants.

La moitié des enfants vivent avec leurs deux parents.

c) Suivis médicaux des fratries - 20% des enfants ont eu un suivi psychologique régulier dans le passé,

- 15% des enfants ont un suivi psychologique actuel.

d) Mesures judiciaires

Ces mesures judiciaires sont en augmentation : - 6% des enfants ont une AEMO (Action Educative en Milieu Ouvert) (5% en 2013),

- 8% des enfants sont placés (5% en 2013).

e) Difficultés relationnelles des enfants - Agressivité, violence verbale vis-à-vis de la famille : 10%

- Timidité, difficulté à entrer en contact : 5%, - Agressivité, violence verbale vis-à-vis de l’extérieur : 3%,

- Isolement, peu d’amis, solitude : 2%, - Repli sur soi, rupture avec le monde extérieur : 1%.

f) Difficultés psychologiques, mal être du jeune - Anxiété, émotivité, stress, angoisse : 8%, - Problème d’estime de soi, d’identité, d’affirmation : 6 %,

- Instabilité, agitation, irritabilité : 5%, - Déprime, état dépressif : 4%, - Pathologie mentale diagnostiquée : 2%.

g) Rapport à l’école, à la scolarité, au monde du travail

- Difficultés d’apprentissage : 8%, - Absence de travail, décrochage, refus : 5%, - Opposition, provocation, insolence : 4%, - Stress scolaire, surinvestissement : 3%, - Problème d’intégration : 2%.

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LA QUESTION DE LA VIOLENCE

Les problèmes de violence concernent 19% des 79 familles reçues, qu’il s’agisse de violence verbale, physique, psychologique et sexuelle (28% en 2013).

Nous avons recherché les violences passées et actuelles, données et subies chez les parents des 79 familles reçues :

Pères 2014

Pères 2013

Mères 2014

Mères 2013

Auteur de violence passée

17% 10% 3% 4%

Auteur de violence actuelle

7% 13% 1% 3%

Victime de violence passée

6% 2% 24% 22%

Victime de violence actuelle

3% 9% 7% 10%

Nous avons recherché si les enfants avaient été ou sont victimes de violences, qui sont en hausse par rapport à l’année dernière :

- 12 enfants soit 6% des enfants ont été victimes de violences psychologiques intrafamiliales (3% en 2013),

- 4 enfants soit 2% des enfants ont été victimes de violences physiques intrafamiliales (2% en 2013),

- 9 enfants soit 5% des enfants ont été victimes de violences sexuelles intrafamiliales (4% en 2013).

Nous remarquons une augmentation des demandes de thérapie familiale liées à une problématique de violences sexuelles. 5 familles sont venues avec cette demande d’aide spécifique, dont 4 familles dans laquelle un ou trois enfants de la fratrie avaient été victimes d’agressions sexuelles intrafamiliales.

LES SECRETS DE FAMILLE

9% des familles ont un secret de famille (secret sur une filiation, sur un suicide….).

Faits particuliers en 2014 � Le 31 janvier, Dominique Crépin, thérapeute familiale et Marie-Christine Blanquart ont été auditionnées au commissariat d’Armentières par la Brigade des Mineurs, suite à un signalement qu’elles avaient fait en 2013 au procureur pour une situation d’enfant victime de maltraitance.

� Annie Cousin, thérapeute a également fait un signalement au procureur pour enfant en danger en 2014.

MODE DE PRISE EN CHARGE DES FAMILLES

LES THÉRAPEUTES

Ils interviennent soit en monothérapie, soit en co-thérapie, c’est-à-dire à deux thérapeutes, notamment pour le travail avec les couples : � 64% des familles ont été suivies en monothérapie (72% en 2013, 68% en 2012),

� 36% des familles ont bénéficié d’une co-thérapie (28% en 2013, 32% en 2012).

La baisse d’effectif des thérapeutes nous a contraint à travailler plus en monothérapie afin de satisfaire le plus de demandes d’aide possible.

LES ENTRETIENS

Au cours de l’année 2014, l’équipe du centre d’accueil et d’entretien familial Flandres Lys a assuré 209 entretiens de 45 à 75mn chacun (le plus souvent 1h par entretien).

QUI VIENT AUX ENTRETIENS ?

La présence des différents membres de la famille dépend de la problématique familiale mais aussi de la possibilité de réunir ou non tous ses membres. Nous invitons aux séances tous les membres de la famille qui vivent sous le même toit.

Lorsque la problématique de la famille paraît particulièrement complexe, ou quand l’origine de la demande d’aide n’est pas très claire, nous proposons lors de la première rencontre de recevoir la famille ainsi que le professionnel qui adresse la famille ; ceci permet de bien préciser les attentes des uns et des autres et de bien mettre en place le cadre thérapeutique. Pour une famille en 2014, ce premier entretien a été réalisé avec la présence de l’assistante sociale qui avait conseillé cet accompagnement.

Sur les 209 entretiens réalisés en 2014 : � 80% ont réuni les deux conjoints ou la famille complète

� 45% ont été des entretiens de couples

� 38% des entretiens familiaux

� 14% des entretiens individuels

Depuis quelques années, la demande de thérapie conjugale augmente ; c’est une bonne évolution que les adultes décident de se faire aider au niveau de leur relation conjugale avant que leurs enfants par leurs symptômes fassent apparaître les dysfonctionnements familiaux et en particulier conjugaux.

Pour les personnes reçues de manière individuelle, le travail se fait cependant dans un esprit systémique (prenant en compte la personne et les différents systèmes auxquels elle appartient que cela soit le couple, la famille, le travail…). Il s’agit souvent de personnes (6 en 2014, 8 en 2013) ayant terminé une thérapie de couple ou de famille dans notre centre et souhaitant poursuivre

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le travail avec le thérapeute qui les a accompagné ; il s’agit aussi parfois d’un temps plus spécifique avec un des membres de la famille pour aborder des questions plus personnelles au cours de la thérapie familiale.

Nous refusons régulièrement des demandes initiales d’aide individuelle car ce n’est pas la mission de notre centre et réorientons alors ces personnes vers les Centres Médico-Psychologiques ou vers des thérapeutes individuels libéraux.

LE NOMBRE DES ENTRETIENS

En 2014, pour les 94 familles, 272 entretiens ont été programmés, 209 entretiens ont été honorés et 63 rendez-vous pris n’ont pas eu lieu dont : � 26 ont été reportés,

� 19 ont été annulés sans report,

� 18 n’ont pas été honorés et les thérapeutes se sont déplacées pour rien.

Le fait de venir en thérapie familiale n’est pas facile pour tous ; réunir toute une famille n’est pas toujours simple ; bien souvent quand la famille arrive, le travail thérapeutique est déjà en cours car il a été nécessaire de mobiliser chacun des membres de la famille et donc de communiquer sur le sens de cette démarche ! Ceci nécessite parfois du temps !

Nombre d’entretiens

121%

217%

316%

4 à 520%

6 à 1014%

Plus de 1012%

Au total : � 38% de familles ne sont venues qu’une à deux fois en entretien (44% en 2013),

� 62% de familles se sont inscrites dans un travail plus

long (56% en 2014).

Cependant le nombre d’entretiens n’est pas un bon indicateur du travail réalisé avec ces familles : si certaines familles interrompent la thérapie car elle ne leur convient pas, pour d’autres une prise en charge rapide est possible quand il s’agit d’un conseil, d’une écoute ou d’un simple recadrage des relations intra-familiales.

Ces accompagnements plus rapides correspondent souvent à une aide à la parentalité, à une guidance parentale ; l’objectif est d’aider les parents à assumer leur rôle de parents pour éviter la « parentification » d’un de leurs enfants ; nous sommes bien alors dans le domaine de la prévention.

LE SUIVI

Sur les 94 familles qui ont eu un rendez-vous au cours de l’année 2014 : � 29 familles continuent la prise en charge en 2015, et s’inscrivent dans un travail psychothérapique pour évoluer et résoudre leur problématique,

� 24 familles ont mené à terme le travail psychothérapique,

� 23 familles ont interrompu la prise en charge sans prévenir, sans que l’on puisse savoir si elles n’étaient pas satisfaites ou que l’accompagnement ne leur semblait plus nécessaire,

� 15 familles ne sont pas venues au premier rendez-vous,

� 2 familles ont souhaité arrêter le suivi pour insatisfaction,

� 1 famille a été réorientée.

Au cours de l’accompagnement, il arrive que nous proposions une orientation complémentaire pour un des membres de la famille : � 3 enfants ont été orientés (1 vers une thérapie individuelle)

� 9 parents ont été orientés (8 en thérapie individuelle et 1 vers un CSAPA)

� 4 couples ont été orientés vers une thérapie de couple

LA DURÉE DE L’ACCOMPAGNEMENT

Elle est variable, de l’ordre de : � 1 à 3 séances pour une aide, des conseils ou un

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recadrage par rapport à un problème ponctuel, soit 2 à 4 mois,

� 3 à 10 séances (parfois plus) quand ces familles s’engagent dans une thérapie familiale qui peut alors s’étaler sur plusieurs années.

Le recours au centre d’accueil et d’entretien familial Flandres Lys se fait dans la durée ; à savoir certaines familles viennent à un moment donné de leur histoire, puis interrompent le suivi quand le problème est résolu et reprennent contact avec nous lors de la survenue d’une autre difficulté…

En particulier, nous voyons des familles qui avaient interrompu la prise en charge sans explication, faire à nouveau une demande d’aide quelques mois, voire quelques années après, soit parce qu’une nouvelle difficulté était apparue, soit qu’il avait fallu ce temps de maturation pour permettre à la famille de s’inscrire dans un processus de changement, d’évolution.

De même, certaines familles venues une première fois à la demande d’un travailleur social, et qui n’avaient pas donné suite à l’accompagnement, reviennent ensuite d’elles même quelques mois plus tard, avec une demande d’aide qui est devenue la leur.

LES GROUPESDE PAROLELes groupes de parole sont animés par un ou deux

thérapeutes du centre d’accueil et d’entretien familial Flandres Lys, qui se déplacent dans les

locaux des associations.

LE CENTRE SOCIAL « HONORÉ DECLERCQ »

Situé dans la ville de Bailleul, il a sollicité en 2007 notre centre pour mettre en place et animer un groupe de parole de parents « être parents aujourd’hui ».

Cette action s’est poursuivie depuis, avec l’intervention de Chantal Elsiny, thérapeute familiale pour se terminer en juin 2014. La référente famille du centre social, Olivia Devin ayant un autre projet pour travailler la parentalité par l’art-thérapie, a souhaité suspendre ce groupe de parole.

En 2014, il y a eu 6 rencontres au centre Honoré Declercq de 2h le samedi matin, réunissant de 3 à 6 mamans selon les séances avec les thématiques suivantes, choisies par les mamans : � le 18 janvier : « La rentrée des classes » (présence de 3 mamans),

� le 15 février : « Comment rendre nos enfants acteurs de leur vie ? » (présence de 6 mamans),

� le 5 avril : Une séance particulière consacrée au devenir du groupe de parole (présence de 5 mamans),

� le 12 avril : « Comment gérer les différents âges dans la fratrie ? » (présence de 3 mamans),

� le 17 mai : « Comment gérer les conflits dans la fratrie ? » (présence de 4 mamans),

� le 21 juin : Une réunion Bilan sur les sept années du groupe de parole (présence de 4 mamans).

Au total, 7 mères différentes ont assisté à ces groupes de parole, dont 4 ont été présentes 3 séances ou plus.

L’ASSOCIATION « CULTURE ET LIBERTÉ »

L’association nous a sollicité depuis septembre 2008 pour animer un groupe de parole de parents et d’adolescents « Atelier Parents Enfants » à Armentières.

En 2014, 10 séances de 2h30 le mercredi après-midi ont réuni de 10 à 19 personnes selon les rencontres. Des bénévoles de « Culture et liberté » assurent une garderie pour les enfants ; ce qui permet aux parents d’assister sereinement au groupe de parole. Les familles sont orientées par le Cèdre Bleu, le SSEEPAD, le Centre de Santé Mentale Erasme, l’UTPAS, le DRE (Dispositif de Réussite Educative) ou sont issues des ateliers de « Culture et Liberté ». Ces rencontres ont eu lieu au pavillon 6 de l’EPSM Lille Métropole à Armentières dans les locaux de « Culture et Liberté ».

Les séances ont été encadrées par Marie-Christine Blanquart, coordinatrice du centre (5 séances sur 10) et Françoise Duthoit, thérapeute familiale du centre (10 séances sur 10), avec la participation de Carole Montmartin, référente famille de « Culture et Liberté » et également stagiaire thérapeute familiale dans notre centre.

Les sujets, choisis par les familles, ont été les suivants : � le 15 janvier : « Les fêtes » avec la présence de 15 personnes,

� le 12 février : « Exprimer ses émotions » avec la présence de 12 personnes,

� le 12 mars : « La maladie » avec la présence de 18 personnes,

� le 9 avril : « Etre soi-même » avec la présence de 17 personnes,

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� le 14 mai : « Etre seule ou mal accompagnée ? » avec la présence de 10 personnes,

� le 18 juin : « Se faire confiance » avec la présence de 19 personnes,

� le 24 septembre : « Le bonheur » avec la présence de 18 personnes,

� le 15 octobre : « La souffrance » avec la participation de 15 personnes,

� le 19 novembre : « L’amitié » avec la présence de 14 personnes,

� le 17 décembre : « Etre un bon parent » avec la présence de 14 personnes.

Au total, en 2014, 42 personnes différentes ont assisté à ces groupes de parole, dont 13 ont été présentes 5 séances ou plus, et 3 mamans ont participés à au moins 9 séances sur 10 !

Sur les 42 femmes ayant bénéficié de ce groupe, 23 sont venues pour la première fois en 2014.

Il s’agit d’un groupe intergénérationnel avec la participation au cours de l’année de 5 grand-mères et d’une adolescente.

Ce groupe de parole se poursuit en 2015.

Un questionnaire de satisfaction a été proposé à la séance de décembre ; il en ressort que les participantes sont satisfaites et qu’elles apprécient la nouvelle organisation du groupe : suite à l’évaluation de l’année de 2012, nous avions décidé de limiter le nombre de personnes car ce trop grand groupe devenait effectivement difficile à accompagner ; nous demandons aux mamans de s’inscrire et limitons le nombre à 15 mamans par séance (cependant ce chiffre a été dépassé 4 séances sur 10 cette année !). Les horaires sont respectés et nous proposons aux mamans qui le souhaitent un temps d’échange individuel en fin de rencontre.

Les mamans nous disent que ce groupe facilite leurs relations avec leurs enfants et leur conjoint, qu’elles y trouvent un soutien et de l’aide par rapport aux questions de parentalité, qu’elles abordent des sujets non abordés

par ailleurs et qu’elles se sentent mieux depuis qu’elles y participent.

Voici quelques commentaires recueillis dans le questionnaire :

- « Cela m’aide à me sentir mieux et à sortir de l’isolement. »

- « Cela me permet de prendre du temps pour moi et de sortir de chez moi. »

- « L’atelier permet de dire des choses que l’on ne dira pas ailleurs sans culpabiliser. »

- « Même pour celles qui ne font qu’écouter, ça permet de savoir qu’elles ne sont pas seules dans certaines situations. »

En effet, ces groupes de parole permettent aux familles en grande précarité sociale d’accéder à une démarche de soin. La mise en confiance par ce moyen du groupe de parole est pour plusieurs mamans le préalable à une demande d’accompagnement individuel ou familial : c’est au bout de plusieurs années de rencontres que nous commençons à avoir des demandes d’aide aussi bien individuelles (au centre médicopsychologique Erasme, ou au CSAPA Le Cèdre Bleu) que familiales à notre centre.

GROUPE DE SOUTIEN DE L’ENTOURAGE (GSE)

En 2013, avec la plateforme de santé TREFLES, le CSAPA La Rose des Flandres et notre Centre d’Accueil et d’Entretien Familial Flandres Lys, nous avons travaillé à la création de Groupes de Soutien de l’Entourage, l’un à Steenwoorde en projet, l’autre qui avait démarré à Armentières.

En 2014, avec l’arrêt de l’activité addictologie de Trèfles et le peu de public intéressé (une seule femme), le groupe d’Armentières a été interrompu et nous avons poursuivi notre projet avec le CSAPA La Rose des Flandres sur le territoire des Flandres Intérieures.

Ces groupes de parole s’adressent à l’entourage (un parent, un conjoint, un membre de la fratrie, un enfant majeur, un membre de la famille élargie d’une personne touchée par une conduite à risque (consommations de

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P A R T EN A R I A T

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produits licites ou illicites, jeux vidéo, jeux de hasard et d’argent…).

L’objectif de ces GSE est : � De rencontrer d’autres personnes confrontées aux mêmes difficultés,

� De se sentir écouté, considéré et soutenu,

� De bénéficier de la présence de professionnels à même d’accompagner leur réflexion et de répondre à leurs questions,

� De pouvoir évoluer dans un cadre garantissant la confidentialité des échanges.

Nous pensions animer ce GSE sur Steenvoorde dans les locaux du centre social « La maison de Flandres », et pour ce faire nous avons rencontré régulièrement les différents professionnels du centre social, Olivier Lemille, directeur du centre social et Stéphanie Combes pour la Mission Locale ainsi que Clémence Maillet, chargée de

Projet santé pour l’Association Santé au Cœur des Monts de Flandre.

François Flon, psychologue de la Rose des Flandres, co- animateur des GSE avec Marie-Christine Blanquart pour le Cèdre Bleu, a aussi rencontré de nombreux partenaires pour présenter ce projet : Service d’Action Sociale du Conseil Général, Service de Prévention Santé, centres Sociaux et Associations sur Merville dont Vie Libre.

De ces rencontres a émergé l’intérêt de recentrer ce GSE sur Merville (ville située plus au centre du secteur).

C’est ainsi que le groupe a enfin démarré le mardi 16 décembre 2014, avec la présence de deux personnes : la jeune femme qui venait au groupe d’Armentières et une autre femme.

Ce groupe a lieu une fois par mois, le troisième mardi du mois de 17h à 19h, au centre social - 62 ter rue Gambetta à Merville et se poursuit en 2015.

ACTIONS COLLECTIVESLES FORMATIONS ET COLLOQUES

a. La responsable du Service Santé de la mairie de Lomme, Annick Dessaint, a demandé au Cèdre Bleu une formation pour leur personnel d’encadrement à la prévention des conduites addictives.

Pour préparer cette formation, nous avons rencontré Lise Delattre de ECLAT-GRAA (Espace de Concertation et de Liaison Addictions Tabagisme - Groupement Régional d’Alcoologie et d’Addictologie) le 23 septembre.

La formation a eu lieu sur deux matinées de 3 heures, les 6 et 13 novembre.

Marie-Christine Blanquart est intervenue avec Lise Delattre et Elodie Lefebvre - animatrice en prévention du Cèdre Bleu, le 13 novembre sur « les usages et les usagers et l’accompagnement en addictologie » avec la présence de 11 professionnels.

b. Quatrième colloque international francophone sur le Traitement de la Dépendance aux Opioïdes TDO4, à Bruxelles les 18 et 19 décembre.

Marie-Christine Blanquart est intervenue à ce colloque le 18 décembre lors d’un atelier sur « La thérapie indirecte : comment soutenir et mobiliser les parents de consommateurs ». Elle y a présenté devant une soixantaine de professionnels le dispositif d’Armentières et la pertinence d’avoir un centre de thérapie familiale adossé à un CSAPA pour mieux prendre en compte le patient et son entourage familial et s’appuyer sur les compétences parentales pour aider le patient à se soigner.

LES RENCONTRES DÉBATS

Du fait de l’arrêt maladie de la coordinatrice, la rencontre débat sur « l’adolescence et les conduites à risque », dans un collège d’Annœullin prévue le 25 mars a dû être assurée par Delphine Pick, psychologue du Cèdre Bleu de Lomme.

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Pour cette année nous n’avons pas pu répondre à d’autres demandes.

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M O Y E N SHUMAINS

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DYNAMIQUE PARTENARIALELE CENTRE D’ACCUEIL ET D’ENTRETIEN FAMILIAL FLANDRES LYS EST BIEN INSCRIT DANS LE RÉSEAU DE PARTENAIRES ET RENCONTRE RÉGULIÈREMENT DES PROFESSIONNELS.

INTERVISIONS

Le centre d’accueil et d’entretien familial Flandres Lys participe avec l’équipe du Cèdre Bleu, le service d’Alcoologie du Centre Hospitalier d’Hazebrouck et l’association Trèfles et G& 59/62, à l’animation d’intervisions.

Il s’agit de rencontres de différents professionnels du soin pour partager autour de situations d’addictologie.

C’est un lieu de partage d’expérience, d’harmonisation des prises en charge, de formation et de ressourcement pour les professionnels.

Pour diverses raisons, en 2014, seulement deux intervisions ont pu être organisées :

- Les 24 octobre et 21 novembre dans les locaux du Cèdre Bleu à Armentières, (8 médecins généralistes, dont un médecin de travail, une pharmacienne et l’équipe du Cèdre Bleu ont participé à ces séances),

- Avec deux réunions de travail pour remettre en route ces intervisions : le 9 septembre (voir ci-après) et le 15 octobre avec le Docteur Evelyne Caron de G&T 59/62, Nouvelles Pratiques en Médecine Générale, Vincent Bertheloot et Marie-Christine Blanquart.

L’ASSOCIATION TRÈFLES À ARMENTIÈRES

Elle est aussi un de nos partenaires privilégiés. Outre nos rencontres et actions communes auprès d’autres partenaires, nous avons des temps spécifiques ensemble pour envisager les actions.

Ainsi, Françoise Duthoit et Marie-Christine Blanquart ont rencontré le nouveau directeur de Trèfles, Philippe Graux, le 4 juin.

Le 9 septembre, une rencontre réunissant Trèfles (Philippe Graux et Laetitia), le CSAPA La Rose des Flandres (Anne Schaubroeck, directrice), Le Cèdre Bleu (Laurent Deligne, directeur adjoint et Vincent Bertheloot chef de service du CSAPA d’Armentières et Marie-Christine Blanquart), a eu pour objet le partenariat entre nos trois structures, et en particulier l’organisation des intervisions.

ASSOCIATION PARACHUTE

Le partenariat se poursuit avec le CSAPA La Rose des Flandres - Parachute par des actions communes déjà citées (Groupe de Soutien Entourage) et la participation conjointes aux rencontres ou manifestations organisées par des partenaires.

DIRECTION TERRITORIALE DE FLANDRE INTÉRIEURE

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CONCLUSIONB

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� Service Prévention Santé (SPS) : rencontre avec la responsable du SPS, Karine Pruvost et son équipe à l’UTPAS d’Armentières, avec l’équipe de La Rose des Flandres et celle du Cèdre Bleu le 31 janvier, pour une présentation de chaque structure et un échange sur nos missions et le partenariat à conforter (25 professionnels).

� Participation à la demie journée organisée le 14 octobre sur « Comment agir pour prévenir les conduites à risques en Flandres », à la Ferme de la Hulotte à Bailleul réunissant plus de cent professionnels.

LE RÉSEAU « VIOLENCES CONJUGALES »

Ce réseau informel démarré en 2008, continue de se développer avec des professionnels toujours plus nombreux et de champs très variés (médical, psychiatrique, éducatif, social, judiciaire, scolaire…).

L’objectif de ce réseau est de développer nos connaissances sur la problématique des violences conjugales, de connaître et d’identifier les fonctions de chaque institution et professionnels afin d’améliorer les pratiques, le travail en partenariat et l’orientation des personnes suivies.

A chaque réunion, un professionnel présente son institution et une situation de violences conjugales. Les membres du réseau interagissent ensuite sur la situation évoquée et sur les axes d’amélioration possibles.

Delphine Bernard, Assistante Sociale au CHA (Centre Hospitalier d’Armentières) a accepté de prendre en charge les comptes rendus, les invitations et la logistique des réunions ; Marie-Christine Blanquart assure l’animation

des rencontres. Plusieurs thérapeutes du centre y participent (Dominique Crépin, Chantal Elsiny).

Il y a eu 5 rencontres en 2014, au CHA ou à la maison de cure médicale à Armentières :

- Le 30 janvier avec la présence de 12 professionnels, sur le thème « les enfants témoins de la violence conjugale, quel accompagnement ? »,

- Le 3 avril, « Témoignages de femmes du faubourg de Béthune à Lille » recueillis et présentés par Patricia Dhondt d’ARPEJ (Service d’Aide à la Relation entre Parents Et Jeunes du Cèdre Bleu), avec la présence de 23 professionnels, - Le 19 juin avec la présence

de 28 professionnels, pour une intervention des psychologues Claire Schoen, Anaïs Piwinski et Pierre Le Runigo de l’association « Le Cheval Bleu » à Bully-les-mines, pour présenter à travers des situations cliniques, leur programme de lutte contre les violences intrafamiliales, spécifiquement orienté vers la prise en charge des auteurs.

- Le 11 septembre, présentation du « réseau Systémia », un réseau sur les violences conjugales du Pas de Calais (présence de 25 professionnels),

- Le 4 décembre, présentation du « dispositif juridique par une substitut du procureur de Lille spécialisée dans les violences conjugales » (21 participants).

AUTRES SERVICES DU CÈDRE BLEU � Le Centre Thérapeutique Résidentiel à Deûlemont a fait appel à Marie-Christine Blanquart, le 22

AU TERME DE QUINZE ANNÉES DE PRATIQUE, LE BILAN DU CENTRE D’ACCUEIL ET D’ENTRETIEN FAMILIAL FLANDRES LYS AVEC LE NOMBRE IMPORTANT DE FAMILLES REÇUES, LA DIVERSIFICATION DES ACTIONS ET LE RÉSEAU ACTIF DE PARTENAIRES, EST POSITIF ET ENCOURAGE À POURSUIVRE L’OBJECTIF.

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Siège social et service administratif

11 rue Eugène Varlin – 59160 Lomme

Tél : 03 20 08 16 60 - Fax : 03 20 08 16 69

[email protected]

www.cedre-bleu.fr

LE CENTRE D’ACCUEIL ET D’ENTRETIEN FAMILIAL

FLANDRES LYS

7 rue Sadi Carnot - 59280 Armentières

Tél : 03 20 77 68 60 - Fax : 03 20 35 02 68

[email protected]