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RAMEAU, une traversée imaginaire La Compagnie des Violons du Roy Comédien Violon Flûte traversière Viole de gambe Clavecin Création Spectacle Saison 2014-2015 La Compagnie des Violons du Roy Direction musicale, Frédéric Martin http://laciedesviolonsduroy.fr Ecriture, Jean-Luc BOURDON Direction musicale, Frédéric MARTIN Une pièce écrite autour de la musique de Jean-Philippe Rameau, musicien né à Dijon mort il y a 250 ans

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RAMEAU, une traversée imaginaire

La Compagnie des Violons du Roy

Comédien

Violon Flûte traversière Viole de gambe

Clavecin

Création Spectacle

Saison 2014-2015

La Compagnie des Violons du Roy Direction musicale, Frédéric Martin

http://laciedesviolonsduroy.fr

http://laciedesviolonsduroy.fr

Ecriture, Jean-Luc BOURDON

Direction musicale,

Frédéric MARTIN

Une pièce écrite autour de la musique de

Jean-Philippe Rameau, musicien né à Dijon

mort il y a 250 ans

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Sommaire Vision de l’auteur ............................................................................... 4

Rameau, une traversée imaginaire ..................................................... 5

Ceci n’est pas une note d’intention ..................................................... 6

La musique ......................................................................................... 7

Sensations .......................................................................................... 8

Réécriture musicale : ........................................................................ 10

une proposition baroque et contemporaine ..................................... 10

Prolongements pédagogiques ........................................................... 10

Biographies ...................................................................................... 11

Budget prévisionnel .......................................................................... 15

Contacts attachée de production : Cristina ANGHEL

06 86 35 65 01 - [email protected]

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Vision de l’auteur

Comme si JP Rameau traversait la musique. Voir comment son corps en est traversé. Le voir et l’entendre se plaindre, se retrouver, re-venir à la vie après tant d’effort pour mourir. Soudain il est réveillé par une ville où il revient, et qui le célèbre (ou l’oublie). Peu importe il est de mauvaise humeur comme un rêveur que l’on surprend. Et puis l’humeur change. Quelqu’un lui demande comment il s’appelle et alors la musique se met à retentir. C’est une traversée imaginaire, une fausse bio-graphie, une réincarnation de Rameau. Soudain il prendra vie et les musiciens joueront. Théâtre et musique. Tourbillons et tours de passe-passe dramatique. On voit le dialogue s’amorcer, se tisser. Il reprend la mémoire. L’opéra qu’il écrit lui revient. Celui de sa vie, de sa fragmenté vie, ainsi que la mémoire la restitue à ce moment, sur cette scène, dans ce corps fantasmé du musicien et du compositeur, interpellé par un alter égo, lui qui est revenu nous parler de musique ou d’autres choses qui le rongent encore. Des souvenirs et des sons.

Jean-Luc Bourdon

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Jean-Philippe RAMEAU (1683-1764) né à Dijon.

Rameau, une traversée imaginaire 2014 : 250e anniversaire de la mort de Rameau

Ecriture : Jean-Luc BOURDON Direction artistique : Frédéric MARTIN Arrangements musicaux : Jean-Luc GIRARD Vidéo : Jean-Luc BOURDON Graphismes, dessins : Nathalie REBA Metteur en espace : Karine AMIOT Création lumière : Cyril PETIT ? Technicien lumière, son, régie : Cyril PETIT ?

Diseur : Jean-Luc BOURDON Violon : Frédéric MARTIN

Flûte traversière : Philippe SUZANNE Viole de gambe : Emmanuelle GUIGUE

Clavecin : Stefano INTRIERI

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Ceci n’est pas une note d’intention

Dans cette création, il ne s’agit pas de retracer le parcours de Rameau, la traversée est ima-

ginaire, mais de saisir quelques images, des petits bouts de rien qui bien souvent sont plus

justes que n’importe quelle biographie. Il ne s’agit pas de formuler une vérité mais de saisir

de quelqu’un, une image qui envoie quelque part, ailleurs. C’est une dramaturgie du fil ténu

que nous voulons écrire. Ténu et légère comme Rameau.

Dans cette proposition, nous voulons être en rapport avec l’être, les êtres, au présent. Tout

prendra vie au plateau lors des répétitions, dans un mouvement constant.

Dans cette proposition, rien ne sera spectaculaire, tout doit être sensible, il nous faut faire

confiance à ce qui peut se passer. (Nous sommes ainsi plus proches de la performance que

du spectacle.)

Dans ce travail, nous nous sommes inspirés de Rameau mais nous avons laissé une grande

part à d’imaginatives digressions. C’est ainsi qu’en plus des « pièces » écrites par le compo-

siteur, nous avons fait appel à un compositeur contemporain pour réécrire à la manière de

Rameau. L’auteur quant à lui, qui a rêvé le parcours de Rameau à travers une écriture-

fiction, lui à fait rencontrer Crébillon.

Au 18ème, les corps étaient cachés et en même temps obscènes ; nous avons donc demandé

à une plasticienne de travailler avec nous parce qu’elle travaille sur le corps morcelé,

l’organe souterrain. Ses tableaux sont parfois composés comme des rébus. Elle lance sur la

toile des pensées brutes qui paraissent finies, jetées puis dans l’instant, elle leur redonne

vie car « rien n’est déterminé, fixe ». Son travail s’intègrera de manière organique dans

l’ensemble.

Une création lumière donnera une architecture à ce tout, pour jouer avec ce qui est à voir,

désorienter les yeux et les oreilles. Les lumières ne seront pas cachées, elles feront partie

de la narration.

Nous voulons dans cet ensemble créer une narration particulière. Pas de comédien, pas de

personnages, pas de 18ème en carton-pâte. Les musiciens s’inscriront sans doute autrement

dans le tableau, l’auteur sera la voix du récit, les compositions, les lumières, les peintures

tout semblera prendre vie sur l’instant. Pourtant que de travail pour arriver à cette notion

de création en présence. Ce sera le jeu de cette performance qui créera le spectacle.

Karine Amiot

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La musique

Toute la musique de Rameau hormis le domaine religieux

Le clavecin Imitation de la nature : - La poule 4’ La « noble danse » : - 1er et 2ème menuets 4’ Science et théorie de la musique : - L’Enharmonique 3’ La musique de chambre (instrumentale) - Pièces de clavecin en concerts, 1741 Flûte, violon, viole de gambe et clavecin concertant. 3ème Concert : La Lapoplinière, La Timide, 2 tambourins. 9’30 5ème Concert : La Forqueray, La Cupis, La Marais. 12’ Ces pièces ont connu une première édition en 1741, et, grâce à leur succès, une seconde en 1752. C'est la seule œuvre de musique de chambre instrumentale de Rameau. Malgré leur titre, ces pièces présentent un changement radical dans la forme établie de « pièce de cla-vecin avec accompagnement » répandue à cette époque, depuis les sonates de Mondonville de 1734. Il ne s'agit plus de pièces de clavecin sur lesquelles est ajoutée une partie instru-mentale facultative, ou de moindre intérêt : les trois instruments sollicités ont ici des fonc-tions d'égale importance. Rameau en transcrivit d'ailleurs cinq pièces pour clavecin seul. Les 19 pièces sont regroupées, par tonalités, en cinq « concerts ». Chacune comporte un titre : hommage aux personnalités de l'époque (« la Marais », « la Forqueray », « la Lapoplinière » - pour la Pouplinière, protecteur de Rameau pendant vingt ans) ou illustrant des caractères (« la Timide », « l'agaçante »). 13’. L’Opéra - Suite instrumentale des Indes Galantes 10’ violon, flûte, viole de gambe et clavecin

Tirée de Les Indes Galantes, Ballet héroïque réduit à 4 grands concerts, c’est de cette parti-tion imprimée à un dessus et basse continue, selon l’usage de l’époque et proposée pour la diffusion au grand public des meilleurs morceaux de son Ballet, que nous proposerons une lecture non orchestrale mais dans la forme plus propre à la musique de chambre. Les cou-leurs liées à l’alternance de la flûte, du violon, de la viole de gambe et du clavecin, utilisés dans des combinaisons variées, relèvent de l’usage de la « mise en concert » des pièces de clavecin dont nous connaissons la pratique chez Le Roux, Couperin ou Dieupart…

- Suite instrumentale tirées des Surprises de l’amour, arrangement de Ludwig Christian Hesse (1716-1772) pour viole et basse continue Un arrangement de l’époque de Rameau. 5’

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Sensations

Tout commence il y a très longtemps, dans

l’histoire. Ce que l’on nomme histoire est

cet allongement musical des faits et gestes

(souvent malheureux) des hommes sportifs

ou guerriers, (cela est à peu près la même

chose au Royaume du Commerce). Pour-

tant, le poète quelquefois (à son tour) fout

Platon dehors et convoque le musicien

pour faire des chansons, la seule chose réellement indispen-

sable puisque composée de sons, de silences ; longues ou

courtes ondes, l’opéra du monde s’anime. C’est la contempla-

tion et tout autant la douceur amoureuse qui s’exprimeront :

les sportifs, les guerriers et les commerçants du Monde seront

priés de dégager des lieux. Du corps, n’en retenant que l’âme,

le musicien n’a besoin soudain de rien d’autre. Sur le rivage

d’une île ou sur celui d’un continent

(pourvu qu’il y ait la mer), l’homme

de science métrique et harmonique, connaissant les vertus et les

pouvoirs de la phrase, de toutes les littératures réunies, fera de la

musique. Qu’il se nomme Rameau ou Malher, Homer ou Faulkner,

Crébillon ou Diderot.

Alors nous parlerons du XVIIIème siècle et de la biographie d’un

homme de musique - compositeur dijonnais. Nous parlerons de

Dijon et l’on entendra sa musique.

Voilà comment le dispositif pourra se mettre en place. L’orchestre au centre de la scène,

Rameau interviendra au travers d’un récit ou

de bribes d’existence - tel un personnage télé-

porté et parlant dans un micro,

Nous le verrons arriver au théâtre, déambuler

dans la ville, rencontrer Crébillon, ouvrir ses

livres et ses partitions.

Alors nous parlerons de ce moment où naît la musique de Rameau : la musique tout court.

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De toute façon, l’art c’est moins bien que la vie (il ne

faudrait pas se mentir). Nous avons besoin de l’art mais

pas au point d’en devenir martyr. C’est moins bien que

la vie mais introduire cette musique dans nos vies n’est

pas négligeable. Cela provoque quelquefois des

spasmes qui

encouragent

le cœur à

s’assouplir

(assouplir le

cœur : seule véritable occupation dont l’homme

devrait se soucier plutôt que l’ambition). De là

seulement peut naître l’art. C’est pourquoi la vie

et l’œuvre de Rameau nous seront divulguées

fictionnellement mais sans rien inventer du personnage ni de son parcours. Nous raconte-

rons ce que la voix voudra bien nous laisser entendre. C’est Rameau lui-même qui le fera

dans l’espace et avec la musique.

scène I arrivée au théâtre

scène II l'enfance revient : pays, le nom

scène III paysages qui défilent

tout cela raconté durant le concert récit - film - une voix, un corps, quatre musiciens

Scène IV rencontre dans la ville pluvieuse

(Dijon) avec Crébillon et tout deux remontent le boulevard à la recherche du XVIIIème siècle

LES RICOCHETS DE L'HISTOIRE DE L'ART NOIRCISSENT LES

MURS DE NOS LOCALITÉS

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Réécriture musicale : une proposition baroque et contemporaine

C’est une réécriture de la musique d’opéra de Rameau selon l’usage de son époque que nous nous proposons

de faire entendre dans ce spectacle. Mettre « en concert » une suite instrumentale tirée d’un opéra en opérant

une « réduction » ou de pièces de clavecin ce qui procède au contraire d’une « augmentation » relève d’une

pratique relativement courante à cette époque mais jugée suspecte aujourd’hui. Cette pratique de

« l’arrangement » est souvent considérée aujourd’hui comme une pratique musicale mineure et réservée à la

musique populaire.

Pourtant, réécrire les pièces de Rameau pour un instrumentarium propre à la chambre (musique de chambre)

et non plus au théâtre (musique d’orchestre), telle est la gageure de notre propos. C’est ce que fit Rameau

lui-même lorsqu’il « réduisit » son Ballet héroïque, Les Indes Galantes, à 2 voix mélodiques, un dessus et

une basse, soit une écriture destinée au clavier ou pour un instrument mélodique et une basse qu’il s’agira de

« réaliser » en recréant l’harmonie.

Nous proposerons des contreparties qui sont d’une essence plus indépendante que l’écriture de parties

intermédiaires destinées à l’orchestre. Ces contreparties mettent en relief les couleurs de chacun des quatre

instruments ainsi que des rythmes propres aux danses de ces suites.

Cette réécriture sera traitée à la manière de Rameau et de façon plus contemporaine par le compositeur Jean-

Luc GIRARD.

Prolongements pédagogiques

Nous proposons de faire découvrir les aspects les plus caractéristiques de la musique de Jean-Philippe

Rameau : la danse, l’harmonie au service de la mélodie avec les « principes de composition » de ce

compositeur qui révolutionneront l’écriture musicale de son temps, l’intérêt et la pratique fondamentalement

baroque de l’arrangement.

Nous encadrerons des ateliers de musique pratique avec une ou des master-classes sur le style très

particulier de la musique française du XVIIIème

siècle avec le musicologue et pédagogue Denis MORRIER

(professeur d’analyse musicale au CNSMD de Paris) ainsi qu’une initiation à la danse baroque pour

laquelle Rameau fut pour ses contemporains un maître dans la composition avec Cecilia GRACIO-MOURA

(professeur de danse baroque à Paris). Cette initiation peut être à destination des élèves musiciens pour leur

faire sentir le rapport dynamique indispensable qui lie cette musique à la danse de son époque. Par ailleurs, il

peut y avoir une formation plus poussée pour les élèves danseurs pour lesquels il peut est très intéressant de

comprendre l'origine de la danse classique, du travail sur les oppositions et les relations au sol (de la mi-

pointe à la pointe).

Ces travaux pourraient éventuellement déboucher sur une présentation d'une chorégraphie d'un groupe de

danseurs sur la musique d'un ensemble d'élèves musiciens, projet qui pourrait s'inscrire dans le cadre de

l'année Rameau.

Nous pensons qu'il serait intéressant pour des élèves de classes instrumentales et chorégraphiques de profiter

de ce projet pour découvrir les aspects les plus caractéristiques de la musique de Jean-Philippe Rameau : la

danse, l’harmonie au service de la mélodie avec les « principes de composition » de ce compositeur qui ont

révolutionné l’écriture musicale de son temps, l’intérêt et la pratique fondamentalement baroque de

l’arrangement pour des classes d'écriture.

Par ailleurs, il pourrait être proposé un travail sur la littérature théâtrale du XVIIIème

siècle pour des élèves

des classes d’art dramatique.

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Biographies

Philippe SUZANNE, flûte traversière (baroque)

Musicien professionnel depuis 1972, Philippe SUZANNE est spécialiste

de la flûte « baroque ». Son parcours atypique va de la musique ancienne à

l’ingénierie culturelle en passant par l’organisation de salons et

d’événements musicaux (MUSICORA), l’informatique de gestion ou la

création d’une librairie musicale spécialisée « La maison de la Musique

Ancienne » de 1998 à 2008.

Après ses études à la Schola Cantorum de Bâle, puis au Conservatoire

Royal Flamand de Bruxelles avec Barthold Kuijken, où il obtient le premier prix et le diplôme supérieur, il

est membre de la « Chapelle Royale » et des « Arts Florissants », les « Musiciens, du Louvre », les « Talents

Lyriques », la « Compagnie des Violons du Roy », le « Parlement de musique », « l’Arpeggiata » etc. Il

participe, avec ces ensembles mais aussi en soliste, à de nombreux enregistrements, musique de film et

tournées en France comme à l¹étranger.

Depuis quelques années, il se passionne pour la musique traditionnelle et pour le répertoire de la musette du

Centre qu¹il pratique au sein de diverses formations de bals, notamment « Chemins de traverse ».

Emmanuelle GUIGUES, viole de gambe www.emmanuelleguigues.net

Emmanuelle Guigues étudie la Viole de Gambe au CNR de Lyon avec

Geneviève Bégou, puis à la Schola Cantorum de Bâle auprès de Jordi Savall et

Paolo Pandolfo. Elle se perfectionne ensuite auprès de Christophe Coin dans

le cadre du Cycle de Perfectionnement et de Spécialisation du CNSM de

Paris.

Elle se produit et enregistre au sein de diverses formations dont la Simphonie du Marais, le Parlement de

Musique, le Baroque Nomade, Les Paladins, Zefiro Torna, Sudestada, Canticum Novum, l’Oxymore. Elle

s’implique dans la création contemporaine pour viole de gambe: créations de pièces de George Benjamin,

Claire Renard, Philippe Hersant, improvisations pour le Lever de soleil de Bartabas.

Elle voyage avec bonheur partout où son instrument l'emmène (Ethiopie, Syrie, Iran, Inde, Roumanie, Bré-sil, Iles Canaries, Europe...) et c'est ainsi qu'elle découvre le Kamansheh caucasien auquel l’initient Gaguik Mouradian et Mohamad Merati. Elle cultive volontiers les rencontres avec d’autres formes d’expression : le théâtre (Comédie Française, La

Fabrique à Théâtre), le cinéma (composition d’une musique de Court-métrage), ou encore la danse

(compagnies Ana Yepes, le Miroir des songes, les Cavatines).

Elle enseigne la Viole de Gambe à l’Ecole Nationale de Musique de Villeurbanne ainsi qu'au CRR de Ver-sailles. Elle a enregistré en soliste deux disques salués par la critique : les Sonates de Bach pour viole et clavecin (Choc du Monde de la musique) et les Pièces de viole de François Couperin.

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Stefano INTRIERI, clavecin

Né à Milano, il obtient ses diplômes d’Orgue et de Clavecin avec distinction en Italie

et se perfectionne en clavecin et musique de chambre auprès de Ton Koopman au

Sweelinck-Conservatorium d’Amsterdam.

Lauréat de plusieurs concours de musique de chambre, il a joué pour d’importantes

institutions européennes. Il a également travaillé comme chef de chant pour le Centre

de la Voix - Fondation Royaumont, le Centre de Musique Baroque de Versailles,

l’Atelier Lyrique de Tourcoing, Opera Zuid-Nederland (Maastricht) et pour plusieurs

productions théâtrales.

Il collabore avec plusieurs chœurs et orchestres, comme continuiste et comme soliste,

notamment avec le Coro & Orchestra RAI - Milano (direction Zoltan Pesko), le

Nederlands Omroep Koor (direction Marcus Creed), Il Concerto Barocco (direction

Marc Versteeg et Cees Wouters), le Chœur de Radio France (direction Erik Eriksson), l’Orchestre de

Picardie (sous la direction de Pascal Verrot, Jerzy Maksimyuk, Gilles Apap et Arie van Beek), l’Ensemble

Orchestral de Paris (direction Ton Koopman), La Grande Écurie et la Chambre du Roy (direction Jean-

Claude Malgoire) …

Il participe à de nombreux enregistrements, radiotélévisés et discographiques, avec un répertoire allant de la

musique médiévale à l’organetto (WDR Köln, 1985) jusqu’à l’opéra de Händel au clavecin et à l’orgue.

Titulaire du Certificat d’Aptitude à l’enseignement de la musique ancienne, il a enseigné au CNR de Paris et

à la Maîtrise de N.-D. de Paris. Depuis 2000, il est également animateur instrumental au Musée de la la

Musique de Paris.

Il est le directeur musical du Gruppo Strumentale La Réjouissance qu’il a fondé en 1987.

Frédéric Martin, violon (baroque)

Tombé dans la musique ancienne à l’âge de 8 ans à peine révolus, ce passionné de sons

oublie son siècle et traverse les années 80 sans connaître les Beach Boys. Flûtiste puis

violoniste tourné vers la recherche, il voue son temps et son énergie au bricolage et aux

répertoires de la Renaissance et du Baroque. Licencié en musicologie pour la tête et

l’esprit, diplômé du Centre de musique ancienne de Genève pour le cœur et l’oreille, des

fourmis dans les jambes n’ont cessé de l’attirer vers la danse et ses rapports avec la

musique. Amoureux des histoires et des voix qui les portent, il aime se mettre au service

des chanteurs en les accompagnant à la lira da braccio, l’instrument magique des

humanistes du XVIe siècle. Par goût pour les aventures collectives, il a fondé l'ensemble de musique de

chambre Variations et La Compagnie des Violons du Roy pour explorer les répertoires de la Renaissance au

baroque, instrumentaux et vocaux, par le biais de la danse. Il a joué le violon avec les Arts Florissants (dont

il fut un temps, le premier), La Cie Maître Guillaume (idem, mais il n’y en avait qu’un), La Chapelle Royale,

Hesperyon XX… Il est appelé depuis pour diriger (en tant que premier violon) ou former des orchestres en

France et à l’étranger sur les répertoires français du Grand Siècle et plus généralement la musique à danser

mais aussi la musique de chambre, d’opéra ou symphonique.

Il a créé en 2010 le spectacle Barroco Tango avec Carolina Udoviko, danseuse de tango, un autre couple de

danseurs, un bandonéon et un violon puis, en 2011, le spectacle Saveurs baroques, une farce musico-

culinaire avec un cuisinier, un violon et un clavecin dans un décor décalé.

Il a laissé sa trace sur près de cinquante disques comme soliste ou en orchestre.

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Jean-Luc BOURDON, scénariste

Après une formation au nouveau théâtre de bourgogne et au

conservatoire (premier prix d'interprétation classique moderne) et

différents travaux amateurs et professionnels (au théâtre

universitaire) joue en tant qu'acteur professionnel puis arrête pour

se consacrer à l'écriture (écriture d'un faux monologue de cabaret

avec Martin Petitguyot ayant pour titre « autoportrait d'une

caricature ». Alors naissent des collaborations sur l'écriture et le

jeu, entre autre avec la compagnie ABC et Catherine Boskowitz,

travail qui sera donné à Dijon et à Paris ou encore la première

lecture d'une de mes pièces qui ouvre un travail. Alors m'éloignant

un peu du travail scénique, collaboration à divers groupes dont A16 : création graphique dans une revue ainsi

qu'interventions-lecture-performance (en relation avec l'école des Beaux Arts) font l'originalité de ce travail

qui ouvre lui aussi de nouvelles manières de voir ou d'appréhender l'écriture et les formes (sons images) qui

s'en dégagent. Naissance du groupe graphein – Petit travaux d'éditions aussi (édition du «Pas de l'âne » d'un

texte ayant pour titre « ici plus loin ou la rencontre » dans recueil collectif. Travail alors en atelier d'écriture

à la prison de Dijon ave Jean-Pierre Renault. Première présentation de la « Sourde » au théâtre Mansard

(pièce muette dont le corps de l'actrice de dos est immobile pendant le défilé d'une bande sonore). Travail

d'écriture avec la ville Chalon sur Saône. Ecriture de la pièce « Comment l'horreur survient au milieu de

nous » au théâtre du Rond-point de Paris et éditée dans le recueil (extraits) : « La plus grande pièce du

monde » au éditions l'Amandier. Edition d'un petit roman noir chez Nikta. Mais tout cela n'est que le peu de

mousse que laissent les événements et les maigres faits et gestes du monde. Le plus important de mon travail

reste ce qui est invisible : sans édition, parfois seulement montré de manière fragmentaire, tel que cela ne se

fait pas dans le monde de la littérature, presque invisible attendant le moment propice ou le terrain sur lequel

peuvent arriver les choses. Et depuis quelque temps travail autour de l'audio et du visuel. (vidéo – cinéma -

enregistrement)

Karine AMIOT, mise en espace

Elle commence toute jeune par entraîner une bande de copains à l’écriture

d’une pièce futuriste dans une cave. La pièce n’aura pas d’avenir. Elle

continue par des tas d’aventures amateurs, histoire de ne pas se laisser

abattre. Elle prendra quelques cours au TDB puis au Conservatoire de

Dijon. Simultanément elle rencontre la Compagnie ABC, Jean-Pierre

Renault et Catherine Boskowitz et tournera avec eux, « paysages de la

Petite France » un peu partout. Lors de ce voyage théâtral et rural, elle fera

une rencontre importante, celle de Jean-Luc Bourdon, avec lequel elle

collaborera sur plusieurs de ses textes. Par la suite elle rencontre le

classique et la tragédie avec la Compagnie de la Chouette. Elle découvre le

théâtre Jeune Public avec la Compagnie l’Artifice. Son parcours est

jalonné de rencontres, elle suit les chemins qui s’offrent à elle. Elle cherche pourtant autre chose et décide de

suivre une formation à l’École Internationale de Théâtre Jacques Lecoq qui va bouleverser son approche du

jeu. A la suite de ça, elle continuera son chemin avec un regard neuf. Comédienne, metteur en scène,

formatrice, tout lui va, tant qu’elle est chercheuse et passeuse. Depuis quelques années elle travaille

beaucoup avec le cirque, elle met les corps en voix, les récits en mouvements, elle continue de traverser des

paysages et de s’en imprégner. Depuis quelques temps, elle se penche aussi sur l’élaboration des projets,

faire en sorte qu’un désir artistique trouve les moyens de se concrétiser.

Aujourd’hui elle ne sait de quoi demain sera fait et elle s’en fiche, aujourd’hui elle est là.

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Nathalie REBA, dessin

Nathalie Reba est née en 1968 à Dijon. Elle va travailler dans différents ateliers

verriers en France, au Venezuela et collaborer sur des chantiers de création dans

la proximité d'artistes internationaux avant d'envisager sa propre expression

comme voie possible. Son travail peut prendre des formes très diverses évoluant

principalement entre dessins, gravures et pâtes de verre. Nathalie dé-marche

dans un espace d'expérimentation spéculative ou le corps devient le lieu puis la

scène, l'outil à travers lequel s'expriment les états multiples d'une matière où

s'organise prodigieusement l'ambivalence de nos vies. Enrichi d'une symbolique

personnelle équivoque, parfois énigmatique, ses productions résultent d'un

processus alchimique s'inspirant des réalités humaines. L'image comme réflexion sur le genre, l'identité,

l'ordre établi. Piquantes au goût et à l'odorat, mais toujours tendre au toucher.

Jean Luc GIRARD, compositeur http://www.jeanluc-alezan-girard.com/

Né le 21 juillet 1954, Jean Luc Girard commence ses études musicales

en1974 auprès de Dan Lustgarten, Camille Roy, Raphie Ourganjian et

Claude Prior.

Prix d’analyses, il est responsable de la formation musicale et du jazz au

conservatoire de Beaune (21)

Titulaire de plusieurs commandes de l’Etat il collabore avec de nombreuses personnalités dans le domaine de

la création contemporaine, le Jazz ou le théâtre : Ensemble Aleph, Orchestre Philharmonique du

Luxembourg, Patrick Vilaire du quintette Moragues, Nicolas Fargeix, Thierry Caens, Philippe Cambreling,

Sextuor Baermann, Ensemble Nomos, François Thuillier, Franck Tortiller, Andy Emler, Yves Rousseau,

Jean Luc Cappozzo…

Ses œuvres sont éditées chez : Billaudot, Alphonse Production, Eveil et Découverte, Agent Double, et son

œuvre « Temps donné » pour Chœur de femmes, bugle, harpe et cordes vient d’être éditée dans le catalogue

dirigé par Thierry Caens.

Son concerto pour guitare électrique et orchestre symphonique « Far Out » en hommage à Jimi Hendrix créé

en juillet 2011 est repris le 28 avril 2012 pour l’ouverture la nouvelle salle événementielle, « le Spot » à

Mâcon.

Il réalise de nombreux arrangements et adaptations dans le domaine de la chanson pour enfants, environ 15

CD. Il vient de terminer 60 arrangements sur les chansons et comptines des 4 saisons destinés à quatre livres

disques pour la maison d’édition «Eveil et découverte » en collaboration avec France 5.

Pour le théâtre, a composé pour Claude Meiller, le Théâtre de Saône et Loire, les Spectacles de la vallée du

Rhône, Théâtre sur la comète, et avec Mouss Zouheyrie (La Ribambelle) dans « Songe d’une nuit d’été » de

Shakespeare, « Monologues sans titre » de Daniel Keene, « les méfaits du tabac » de Tchékhov et « Saletés »

de Robert Schneider.

Jean Luc Girard a déposé plus de 400 partitions à la SACEM

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Budget prévisionnel

DEPENSES RECETTES

FRAIS DE CREATION SUBVENTION AIDE A LA CREATION

Scénographie / Costumes

3000 Ville de Dijon 4000

Frais d'enregistrement et édition sonore

3000 SPEDIDAM 6000

Vidéo ?

2000 Conseil Régional 3000

Droit d'auteur (Commande écriture)

1500 Drac Bourgogne 10000

Réécriture musicale

1500 Fondation ?

Frais de régie et petit matériel

500 Aide à l'écriture dramatique ? Sacd/ Cnt 2000

ss total 11500

SALAIRES ARTISTES (Répétitions et média-tion scol.)

Nb Taux Jours

MEDIATION / INTERVENTIONS SCO-LAIRES

Dispositif Starter / intervention Conservatoire 2 200 5 2000 CG de Côte d'Or (starter) / Conservatoire / Pesm 3000

(intervention de 2 musiciens sur 18h)

Création ? Lieux ?

PARTENARIAT/ APPORT EN NATURE

4 musiciens 4 130 25 13000 Résidence de création 1

1 régisseur 1 130 10 1300 (4 services de 4h)

1 comédien 1 130 18 2340 Résidence de création 2

1 metteur en scène

1 130 18 2340

(4 services de 4h)

ss total 18980

Prise en charge repas période de rési-dence ?

PREMIERE EXPLOITATION DU SPECTACLE - 2 pré-achats

Nb Taux Jours

4 musiciens 4 350 2 2800

1 régisseur 1 250 2 500

1 comédien 1 250 2 500 ACHAT / BILLETERIE

1 metteur en scène 1 250 2 500 Lieux de résidence

ss total 4300 Ventes / fonds propres

CHARGES SOCIALES 2 pré-achats 11000

Charges sociales artistes

20876

ss total 20876

CO-RÉALISATION / CO-PRODUCTION

AUTRES Nb Taux Jours Fugue à l'Opéra 10000

Catering

4 35 6 840 ?

Location

500

Frais de déplacement (carburant, péages)

1500

ss total 2840

FRAIS ADMINISTRATION/COMMUNICATION

Frais et prorata salaire de communication

1000

Frais et prorata salaire administratifs

4500

Communication - site, plaquette, envois

2000

Captation vidéo

2000

ss total 9500

TOTAL des DEPENSES 69996 TOTAL des RECETTES 49000

Fait à DIJON, le 09 / 02 / 2013

Le Président