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RALPH WALDO TRINE

LE POUVOIR DE LA PENSEE

QUI FORGE LE CARACTERE

1899

Traduit de l’américain par

Les Editions de la Loi d‘Attraction


Trine, Ralph Waldo, 1866-1958

Le Pouvoir de la Pensée Qui Forge le Caractère

Traduction de : Character Building Thought Power

Comprend des références bibliographiques

Traduction : Les Editions de la Loi d’Attraction - Marcelle della Faille

Editeur : Les Editions de la Loi d’attraction

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Ralph Waldo Trine



Nouvelle traduction par Les Editions de la loi d’Attraction


A propos de l'Auteur

Ralph Waldo Trine

Ralph Waldo Trine était un philosophe, un mystique, un professeur et un

auteur de nombreux livres. C’était également l'un des mentors précoces

du mouvement de la Nouvelle Pensée. Ses écrits eurent une grande

influence sur nombre de ses contemporains, y compris Ernest Holmes, le

fondateur de la Science Religieuse.

Ralph Waldo Trine était un véritable pionnier dans le domaine de la

pensée transformationnelle. Aucun autre auteur de la Nouvelle Pensée

n'a vendu autant de livres que lui. Ses écrits ont dépassé les cercles de la

Nouvelle Pensée pour atteindre le grand public qui a acheté et lu les

livres de Trine sans jamais savoir qu'ils ressortaient de la Nouvelle

Pensée.

Ralph Waldo Trine commença sa carrière d'écrivain alors qu’il avait à

peine 30ans. Son premier livre remarquable, « En harmonie avec l'Infini »

fut lancé en 1897 et se vendit à plus de 2 millions d’exemplaires,

résistant ainsi à l’épreuve du temps pendant plus d'un siècle. Il est

intéressant de noter qu'Henry Ford, le pionnier de la production massive

d’automobiles, a directement attribué son succès à la lecture du livre

« En harmonie avec l’Infini ».


Trine a écrit plus d’une douzaine de livres, et il écrivait toujours à 70

ans. Bien qu'il n'ait jamais cherché à devenir célèbre ou fortuné en soi, et

bien que son nom demeure largement inconnu des masses, il a laissé en

héritage une marque indélébile sur le monde, sous la forme de sa pensée

élevée et de ses écrits inspirés, et a ainsi influencé un nombre

incalculable de personnes pour le bien de l'humanité.

« En vous se trouve la cause de tout ce qui entre dans votre vie. Entrer

dans la pleine réalisation de vos propres pouvoirs intérieurs éveillés

consiste à pouvoir conditionner votre vie en accord exact avec ce que vous

voudriez qu’elle soit »

Ralph Waldo Trine, dans « En harmonie avec l'Infini »


LE POUVOIR DE LA PENSEE QUI FORGE LE CARACTERE

Nous formons inconsciemment des habitudes tout au long de notre vie.

Certaines sont de nature souhaitable, d’autres sont plutôt indésirables. Il

y en a qui, bien qu’acceptables en elles-mêmes, sont extrêmement

nuisibles de par leurs répétitions, et peuvent devenir la cause de bien des

pertes, des peines et des angoisses. Alors que les pensées opposées nous

apporteraient, au contraire, paix et joie, mais aussi un pouvoir en

constante croissance. Est-il en notre pouvoir de déterminer à tout

moment la nature des habitudes qui se créent dans nos vies? En

d’autres termes, la formation d’habitudes qui forgent le caractère est-elle

le simple fait du hasard, ou pouvons-nous la contrôler ? Nous le

pouvons, entièrement et absolument. « Je serai ce que je veux être, » peut

être dit et devrait être dit par chaque être humain.

Après avoir affirmé ceci avec détermination, et après l’avoir affirmé et

réalisé intérieurement et sans réserve, une chose demeure. Il y a

quelque chose à ajouter en ce qui concerne la loi souveraine sous-jacente

à la formation d’habitudes qui forgent le caractère. Car il existe une

méthode simple, naturelle et scientifiquement détaillée que chacun

devrait connaître. Une méthode qui permet d’éliminer les anciennes

habitudes matérialistes indésirables et de créer de nouvelles habitudes

souhaitables et élévatrices. Une méthode grâce à laquelle la vie, en partie

ou dans sa totalité, peut se voir transformée, à condition de nous sentir

motivés à découvrir cette méthode, et une fois celle-ci connue, à

appliquer sa loi.


La pensée est la force sous-jacente de tout. Que signifie cette phrase ?

Tout simplement que chaque action- chaque action consciente- est

précédée d’une pensée. Vos pensées dominantes déterminent vos

actions prépondérantes. Les actions, œuvres de nos mains, dévoilent en

quelque sorte nos pensées. Nous exerçons un contrôle absolu au

royaume de nos pensées, ou plutôt nous devrions exercer un contrôle

absolu, et si nous n’avons pas su le faire auparavant, il existe une

méthode qui nous permet de prendre ce contrôle, et de devenir maitres

de nos pensées. Prenons le temps d’approfondir cette vérité, car si la

pensée accompagne chacun de nos actes, il est dès lors absolument

nécessaire de comprendre comment la contrôler.

Dans ce contexte, permettez-moi de faire référence à la loi relative au

système nerveux du corps, une loi qui soutient qu’un mouvement

exécuté sera plus facilement répété de la même manière lorsqu’il sera à

nouveau sollicité. Plus il y aura de répétitions de ce même mouvement,

plus il sera facile à exécuter, jusqu’au moment où plus aucun effort ne

sera requis pour son exécution. Son opposé par contre, sera beaucoup

plus difficile à effectuer. De même que le corps porte en lui- à travers le

système nerveux- un pouvoir perpétuant et facilitant graduellement ses

propres actions, l’esprit porte en lui un pouvoir perpétuant son propre

type de pensée. Ainsi, un simple effort de contrôle de ses pensées, une

simple prise de conscience,- même si l’on risque de se tromper au début

ou même si l’on a l’impression de ne pas y arriver-, nous conduira, tôt ou

tard, à un contrôle naturel, total et complet. Chacun de nous peut, par

conséquent, développer le pouvoir de déterminer ou contrôler ses

pensées, le pouvoir de déterminer le type de pensées qu’il souhaitera ou

ne souhaitera pas nourrir. Car n’oublions jamais que tout effort sérieux

dans n’ importe quel domaine rend l’objectif un petit peu plus atteignable

à chaque effort successif, même si, ainsi qu’il a déjà été dit, un échec

apparent résulte des tout premiers efforts. Il s’agit ici d’une situation où


même l’échec est un succès, parce que l’échec n’est pas dans l’effort lui-

même, et chaque effort sérieux ajoute un surcroît de pouvoir qui en son

temps accomplira son objectif. Nous pouvons, de cette manière, acquérir

le pouvoir total et complet de déterminer quelle nature, quel type de

pensée nous voulons entretenir.

Penchons-nous à présent sur plusieurs cas. Voici l’exemple d’un caissier

d’une grande surface ou d’une banque. Il lit un matin dans le journal

qu’un homme est devenu soudainement riche et a gagné en quelques

heures un demi million ou un million de dollars, en spéculant à la

Bourse. Peut-être venait-il d’entendre parler également d’un autre cas

semblable. Il n’est malheureusement pas assez sage pour réaliser que,

s’il existe deux cas de ce genre, il existe sans doute des centaines de

personnes qui ont tout perdu de la sorte. Il s’imagine pouvoir faire partie

des chanceux. Il ne se rend pas compte qu’il n’existe pas de raccourcis

lorsqu’on souhaite s’enrichir honnêtement. Il prend une partie de ses

économies et, comme de nombreuses autres personnes, perd tout ce qu’il

avait investi. Pensant comprendre les raisons de ses pertes et convaincu

de pouvoir récupérer celles-ci et, qui sait, peut-être même de faire

rapidement un petit bénéfice en plus, il lui vient l’idée d’utiliser les fonds

dont il a la charge. Nous savons tous ce qu’il ensuivra, il n’est pas

nécessaire de poursuivre. A la lumière de ce que nous avons dit

précédemment, comment cet homme aurait-il pu se protéger ? Tout

simplement : s’il avait été sage, il aurait rejeté l’idée d’utiliser les fonds

d’autrui au moment où celle-ci lui est apparue. Par contre, s’il est idiot, il

envisagera cette idée sérieusement. Dans la mesure où il l’envisage, l’idée

va prendre de l’emprise sur lui. Elle absorbera son esprit. Elle maîtrisera

finalement son pouvoir de volonté, et le déshonneur, la honte, la

dégradation, la prison et le remords apparaîtront très rapidement dans

sa vie. Il aurait été facile pour lui de rejeter la pensée au moment où elle

lui est apparue, mais à partir du moment où il l’envisage, elle prend de


telles proportions qu’il lui est de plus en plus difficile de la rejeter, à tel

point qu’à un certain moment il n’en est plus capable. La flamme de

l’allumette, qui aurait pu être éteinte d’un simple souffle, s’est

transformée à présent en un incendie qui fait rage et ne peut plus être

contrôlé.

Voyons à présent un autre cas concret, banal peut-être, mais qui nous

permet de découvrir comment se crée une habitude, et d’ autre part,

comment celle-ci peut ne pas être créée. Voici donc un jeune homme.

Peu importe qu’il soit de famille pauvre ou riche, de rang social moyen ou

élevé. Il a bon cœur. C’est un jeune homme bien. Il est en compagnie de

ses amis, du même milieu. Ils vont passer une soirée ensemble. Ils sont

jeunes, insouciants. L’un d’entre eux propose d’aller boire un verre. Notre

premier jeune homme, voulant être dans le coup, n’écoute pas la voix

intérieure lui enjoignant de ne pas y aller. Il ne se rend pas compte que

la force et la noblesse de caractère résident dans la capacité de se

distinguer, d’agir selon ce que l’on croit être bien - de ne se laisser

influencer par rien qui puisse affaiblir sa conviction. Il se rend donc au

bar avec ses compagnons. Il répète ensuite ses sorties en compagnie des

mêmes amis ou d’amis différents. Et lors de chaque visite, son pouvoir

de dire « Non » diminue graduellement. Il prend goût à la boisson et se

met à boire seul de temps en temps. Il ne se rend pas compte de la voie

qui se profile, jusqu’au jour où il prend conscience qu’il n’a plus la

capacité de résister au goût de la boisson qui s est graduellement

développé en lui. Pensant malgré tout pouvoir arrêter au moment où le

danger serait vraiment présent, il continue à suivre ses amis. Avançons

dans le temps jusqu’au moment où nous le retrouvons en ivrogne

confirme. C’est la même histoire, qui se répète depuis des siècles et des

siècles. Finalement, il réalise la condition dans laquelle il se trouve. A

travers la honte, l’angoisse, la dégradation et le manque qu’il ressent, il

rêve ardemment à redevenir l’homme libre qu’il était auparavant. Mais il


n’y a presque plus d’espoir dans sa vie. Il aurait été tellement plus facile

pour lui de ne jamais commencer et de s’arrêter avant d’en arriver là.

Cependant, même dans sa condition actuelle, qu’ elle soit la plus faible,

la plus impuissante et la plus désespérée qu’il puisse imaginer, il a le

pouvoir de s’en sortir et de redevenir un homme libre. Voyons. Le désir

de boire surgit. S’il nourrit cette pensée, ce manque, il est à nouveau

perdu. Son seul espoir, son seul secours, est celui-ci : qu’il rejette cette

pensée au moment, à l’ instant précis, où elle surgit, qu’il éteigne la

flamme de l’allumette. Au contraire, s’il écoute cette pensée, la flamme

se propagera et le feu consumant fera rage sans même qu’il ne s’en rende

compte, et à ce moment-là, tout effort sera inutile. La pensée doit être

bannie de l’esprit au moment même où elle y pénètre. Lui donner suite

entraine échec et défaite, ou une bataille qui sera sans doute beaucoup

plus féroce que si la pensée avait été rejetée dès le début.

A ce propos, nous devons mentionner une grande loi appelée « la loi

indirecte ». Une pensée peut être rejetée de l’esprit plus facilement et avec

davantage de réussite, non pas en insistant ou en essayant de l’éliminer

directement, mais bien en dirigeant l’esprit vers d’autres pensées. Ce

pourrait être par exemple la pensée d’un idéal de contrôle de soi parfait

et entier, ou ce pourrait être une pensée totalement différente vers

laquelle l’esprit se tourne facilement et naturellement. Elle deviendra en

temps voulu la pensée prédominante de l’esprit, et le danger sera écarté.

En répétant cette action, le pouvoir du refus de la pensée du manque -

lorsqu’elle se présentera - grandira, ainsi que celui de choisir et de

contrôler les pensées que nous voulons nourrir. Au fil du temps, l’envie

de boire se présentera de moins en moins, et lorsqu’elle se présentera, la

capacité de la rejeter accroîtra jusqu'à ce que vienne le moment où le

rejet s’opérera sans difficulté, et même jusqu'à ce que la pensée ne se

représente plus.


Prenons encore un autre cas. Peut-être êtes-vous de nature plutôt

irritable – naturellement prône à la colère lorsque vous êtes provoqué. Il

suffit que quelqu’un dise ou fasse quelque chose qui vous déplaise pour

que votre première réaction soit de montrer votre mécontentement, et

peut être même de laisser libre court à votre colère. Plus vous montrez

votre mécontentement et plus vous vous mettez en colère, plus le

moindre petit désagrément risque de déclencher ces réactions. Il

deviendra de plus en plus difficile pour vous de vous contrôler, si bien

que le ressentiment, la colère, et même la haine et la revanche

deviendront des caractéristiques de votre caractère, effaçant toutes les

qualités, le charme, l’éclat de votre personnalité auprès de tous ceux que

vous serez amenés à rencontrer. Si, par contre, vous vous surveillez et

orientez votre esprit vers d’autres pensées chaque fois que vous sentez

monter en vous le ressentiment et que surgit la colère, votre pouvoir de

contrôle s’accroitra, jusqu’au moment où il n’y aura presque plus rien

qui vous irritera, ou provoquera votre colère, et jusqu’au moment où

intensité, charme et disposition naturelle deviendront les caractéristiques

de votre personnalité, une chose inimaginable à cet instant.

Et ainsi de suite, nous pouvons mentionner tous les cas, toutes les

caractéristiques, toutes les habitudes. C’est ainsi que grandissent

également les habitudes de la critique et leur opposé, les caractéristiques

de la jalousie et leur opposé, la pensée de la crainte et son opposé. De la

même manière, nous nourrissons des pensées d’amour ou de haine, et

dans ce contexte nous abordons la vie d’une manière pessimiste et

sombre, se traduisant par une personnalité identique, ou nous

acquérons un caractère joyeux, ensoleillé, enthousiaste et encourageant

qui nous apporte tellement de joie et de beauté, de pouvoir sur nous-

mêmes, de même qu’espoir, inspiration et joie pour le monde entier.


Il n’y a rien de plus vrai que d’affirmer que l’être humain devient

semblable aux pensées qu’il nourrit. L’énoncé « L’homme est identique à

sa pensée la plus profonde » est nécessairement vrai, littéralement et

scientifiquement. Le verbe « est » fait référence à son caractère. Son

caractère est la somme totale de ses habitudes. Ces dernières ont été

formées par ses actes conscients, mais chaque acte conscient est précédé

– comme nous l’avons découvert- d’une pensée. Et voilà ce que nous

obtenons – d’ une part, nos pensées, d’ autre part, notre caractère, notre

vie, notre destinée. Cela devient simple lorsque nous nous souvenons

qu’il s’agit uniquement de la pensée du moment présent, et du moment

suivant lorsqu’il se présente, et du suivant, et ainsi de suite.

De cette manière, chaque individu peut atteindre l’idéal qu’il se donne.

Deux étapes sont nécessaires : premièrement, se former un idéal;

deuxièmement, le poursuivre continuellement, quels que soient les

obstacles et le chemin à suivre. Toujours se remémorer qu’un caractère

fort et grand est prêt à sacrifier les plaisirs du moment pour un futur

meilleur. Celui qui poursuit ses idéaux les plus élevés comme ils se

présentent à lui, jour après jour, année après année, se retrouvera

comme Dante qui, poursuivant sa bien-aimée de monde en monde, la

retrouva aux portes du paradis. Celui-là donc se retrouvera lui aussi aux

mêmes portes. La vie ne nous est pas donnée, il faut le dire, simplement

pour nous amuser, mais pour réaliser notre idéal le plus élevé, pour

développer le caractère le plus noble et pour rendre les services les plus

grands à l’humanité. Ce faisant, nous trouverons un plaisir inégalé, car

c’est dans cette réalisation que se trouve le vrai plaisir réel. Celui qui

prendrait des raccourcis, ou qui s’engagerait dans d’autres voies,

découvrira inévitablement que le résultat sera pire que son point de

départ ; il réalisera qu’il ne trouvera jamais de plaisir réel et durable.


La question n’est pas « Quelles sont les conditions de notre vie ? » mais,

« Comment créons nous ces conditions ? ». Et quelles que soient ces

conditions, il n’est ni sage ni intéressant –même si nous voudrions les

changer-de nous en plaindre, car la plainte amène la dépression, et la

dépression affaiblit et peut-être même tue l’esprit qui doit engendrer le

pouvoir nous permettant d’amener de nouvelles conditions dans notre

vie.

Pour parler plus concrètement, et au risque de parler personnellement, je

dirais qu’il y eut dans ma vie des circonstances et des conditions que

j’aurais préféré ne pas connaitre- des conditions qui m’ont causé bien de

l’humiliation, de la honte et des angoisses. Mais invariablement, après

un certain temps, j’ai pu mesurer l’importance de ces moments dans ma

vie. J’ai compris les leçons qu’il était essentiel que j’apprenne. Le résultat

actuel est que je ne regrette aucun de ces moments -aussi humiliants et

difficiles à vivre qu’ils fussent. Non, sous aucun prétexte. Voici une autre

leçon que j’ai apprise : quelles que soient les conditions actuelles de ma

vie qui pourraient ne pas être des plus agréables ou aisées, quelles que

soient les conditions difficiles à venir, je les prendrai comme elles

viendront, sans plainte, sans dépression, et je les vivrai de la manière la

plus sereine possible, en sachant que ce sont les meilleures conditions

possibles dans ma vie à ce moment donné sinon elles ne seraient pas là,

en réalisant que, même si je ne comprend pas encore pourquoi elles sont

dans ma vie, quel rôle elles joueront dans ma vie, un temps viendra où

tout deviendra clair et où je serai reconnaissant de ces différentes étapes.


Chacun a tendance à croire que les conditions de sa vie, ses problèmes,

ses troubles ou ses tristesses, ses propres combats, si c’est le cas, sont

plus grands que ceux des autres. Il oublie que chacun d’entre nous a

son dû d’obstacles et de peines à porter, de batailles à mener pour

surmonter de mauvaises habitudes, et que son expérience est propre à la

condition humaine. Nous sommes prônes à cette erreur – en ce sens que

nous ressentons âprement nos propres difficultés, conditions adverses,

ou les caractéristiques que nous devons surmonter, tandis que nous ne

soupçonnons pas celles des autres et les sous-estimons. Chacun a ses

problèmes à résoudre. Chacun doit résoudre ses problèmes. Chacun doit

développer la sagesse qui lui permettra de comprendre les causes qui

furent à la source de ses conditions de vie désagréables. Chacun doit

développer la force qui lui permettra de faire face à ces circonstances, et

qui lui permettra de mettre en action des forces amenant de nouvelles

conditions de vie. Nous pouvons nous entraider en faisant des

suggestions, en faisant connaitre aux autres certaines lois supérieures et

certaines forces- qui nous permettront plus aisément de réaliser ce que

nous souhaitons faire. L’action, par contre, ne peut être réalisée que par

nous-mêmes. Et donc, la manière de sortir de certaines conditions de vie,

que ce soit consciemment ou par hasard, que ce soit notre intention ou

sans même le savoir, serait de prendre le temps d’ analyser ces

conditions, et de trouver la loi par laquelle elles ont pu se réaliser. Et

lorsque nous aurons découvert cette loi, il ne faudra pas se rebeller, ni y

résister, il faudra l’accepter en travaillant en harmonie avec elle. Si nous

travaillons en harmonie avec elle, cela nous fera le plus grand bien, et

nous amènera où nous le souhaitons. Si nous nous opposons, si nous y

résistons, si nous ne travaillons pas en harmonie avec elle, cela nous

détruira. La loi est immuable dans son action. Acceptez-la, et tout se

mettra en place ; résistez-y, et vous n’obtiendrez que souffrances, peine,

perte et désolation.


Il y a quelques jours, je parlais avec une dame, une personne très

respectable, vivant dans une petite ferme de 5 ou 6 acres en Nouvelle

Angleterre. Son mari mourut il y a quelques années, un homme de bon

cœur, travailleur, mais qui dépensait pratiquement tout ce qu’il gagnait à

boire. A sa mort, la ferme n’était pas payée, et son épouse se retrouva

sans revenus, avec une famille de plusieurs enfants à supporter. Plutôt

que de se décourager par ce que plus d’un aurait appelé un dur destin,

plutôt que de se rebeller contre les circonstances dans lesquelles elle se

retrouvait, elle fit bravement face, convaincue qu’il devait y avoir une

manière de s’organiser, même si elle ne pouvait voir la solution

clairement à ce moment la. Elle reprit le flambeau, et continua

bravement. Elle s’occupa durant l’été pendant plusieurs années de

jeunes internes qui se trouvaient dans le pays à ce moment la, se

réveillant tôt le matin, entre trois heures et demi et quatre heures, et

travaillant jusqu'à dix heures du soir chaque jour. En hiver, ne pouvant

plus profiter de ce genre de revenus, elle s’occupa de donner des soins

aux gens de la région. De cette manière elle réussit à rembourser

pratiquement complètement la fermette ; ses enfants purent continuer à

aller à l’école et peuvent à présent l’aider d’une manière importante. Elle

ne douta pas un instant ; elle ne se rebella pas. Elle ne se révolta pas

contre les circonstances qui l’avaient amenée dans cette situation-là,

mais au contraire elle se mit en harmonie avec la loi qui allait lui

apporter d’autres conditions de vie. Et ce faisant, me dit-elle, elle était

continuellement reconnaissante de pouvoir travailler, et, quelles que

soient les conditions dans lesquelles elle se trouvait, elle ne tardait pas à

trouver d’autres personnes dont la situation était pire, et pour lesquels

elle pouvait encore rendre service.


Elle apprécie du fond du cœur, et elle est tellement reconnaissante que la

petite maison est pratiquement payée, et que bientôt elle ne devra plus

mettre d’argent dans ses dettes. Sa chère petite maison, me dit-elle, lui

sera extrêmement précieuse, tout spécialement parce qu’elle devenue

sienne grâce à ses propres efforts. La force et la noblesse de caractère

dont elle a fait preuve pensant toutes ces années, son attitude flexible, sa

compassion et sa disponibilité envers les autres, sa confiance en sa

réussite- honnête, sincère, vraie et pure-, sont des qualités que bien des

femmes, oui, hommes et femmes, qui pourtant se retrouvent dans de

meilleures conditions de vies, peuvent lui envier. Et même si on lui

enlevait sa petite fermette, elle a gagné quelque chose qu’une ferme de

mille acres ne pourrait remplacer. En se plongeant dans le travail de la

manière que nous avons vue, le poids de sa situation fut allégé et son

travail devint même une joie.

Analysons maintenant comment ces mêmes circonstances auraient pu

être vécues par une personne montrant moins de sagesse, quelqu’un

n’ayant pas eu les mêmes perspectives à long terme que cette chère

dame. Sans doute qu’elle aura été moralement effondrée. Elle aura été

envahie de craintes et d’appréhensions, et aura eu l’impression que tout

ce qu’elle aurait pu faire n’aurait pas pu aider. Ou bien, elle se sera

rebellée contre les institutions, contre la loi qui lui imposait ces

circonstances, elle sera devenue amère par rapport au monde en général,

et graduellement aussi par rapport aux différentes personnes avec qui

elle aurait été en contact. Ou encore, elle aurait pu penser que tous ses

efforts n’auraient servis à rien, et qu’il fallait que quelqu’un la sorte de

ses difficultés. Aucun progrès n’aurait été réalisé de cette manière, et elle

aurait ressenti encore plus durement les difficultés par la suite, parce

qu’il n’y avait rien d’autre dans son esprit que cette situation dont elle

n’arrive pas à sortir. La petite fermette ne serait jamais devenue sienne,


elle n’aurait jamais pu aider d’autres personne, et elle serait devenue

amère contre tout et tous.

Il est donc bien vrai que ce n’est pas « Quelles sont nos conditions de

vies ? », mais bien « Comment vivons-nous nos conditions de vie ? » qui

est relevant. C’est ce qui détermine tout. Et si il nous arrive de croire

que notre destin est un des pires qui puissent exister, et si nous sommes

même capables de croire que personne d’ autres n’ a de vie pire encore

que la notre, prenons le temps d’ étudier le caractère de Pompilia, dans le

poème de Browning, et, après cette lecture, soyons soulagés et

constatons combien nos conditions de vie sont agréables ; ensuite,

concentrons nous dans un esprit de confiance et de résolution à rendre

actuelles les conditions auxquelles nous aspirons.

La pensée est à la source de tout progrès ou rétrogression, de tout succès

ou défaite, de tout ce qui est désirable ou indésirable dans une vie

humaine. La nature des pensées que nous nourrissons crée et attire à la

fois les conditions qui se cristallisent autour d’elles, des conditions de

nature identique à celle des pensées qui leur a donné forme. Les pensées

sont des forces, et chacune d’entre elles crée à sa manière, que nous en

soyons conscients ou non. La grande loi du pouvoir d’attraction de

l’esprit, qui affirme que les semblables s’attirent, est continuellement à

l’œuvre dans chaque vie humaine, car c’est une des grandes lois

immuables de l’univers. Celui qui a une claire vision de ce qu’il veut

atteindre, et qui garde cet idéal constamment à l’ esprit, sans permettre à

sa confiance –ses pensées positives- de se laisser envahir par les doutes

et les craintes, et qui chaque jour vaque à ses activités quotidiennes,

sans jamais se plaindre, en concentrant le temps qu’il aurait pu passer à

se plaindre à orienter ses pensées vers son idéal, celui-là réalisera tôt ou

tard ce qu’il s’est donné comme objectif. Certains, lorsqu’ils réalisent

qu’il existe ce que l’on pourrait appeler une « science de la pensée »,


lorsqu’ils comprennent qu’ à travers l’instrumentalisation de nos

pensées, de notre spirituel, de notre intérieur, nous avons le pouvoir de

façonner graduellement nos conditions de vie quotidiennes, certains

donc, qui, dans leurs premiers moments d’enthousiasme n’ aperçoivent

pas les résultats escomptés aussi vite qu’ils l’auraient voulu, pensent,

dès lors, qu’il n’y a pas grand chose de vrai dans cette nouvelle science

découverte. Il faut qu’ils se rappellent, toutefois, qu’éliminer une

mauvaise habitude ou créer une nouvelle ne peut se faire

instantanément.

Plus nous essayons d’utiliser le pouvoir de la pensée, plus nous

améliorons notre capacité de les utiliser d’une manière efficace. Les

progrès seront lents au début, et s’accéléreront au fur et à mesure que

nous avancerons. Le pouvoir de la pensée se développe au cours de son

utilisation, ou, autrement dit, l’utilisation du pouvoir de la pensée

apporte un pouvoir sans cesse croissant. C’est un phénomène régi par la

loi identique que celle qui gouverne toutes les choses de la vie et tout ce

qui se passe dans l’univers autour de nous. Chaque action et chaque

progrès d’un musicien est en concordance avec cette loi. Aucun musicien

débutant, ne peut, par exemple, s’asseoir et jouer une composition de

maître dès la première fois. Toutefois, il ne doit pas en conclure, et il ne

le conclut pas d’ ailleurs, qu’il n’est pas capable de jouer cette pièce ou

que personne ne serait capable de jouer cette pièce. Il commence à

s’exercer et à étudier le morceau. La loi de l’esprit que nous avons déjà

mentionnée lui vient en aide dans la mesure où son esprit est d’autant

plus capable de suivre la musique et de la jouer rapidement et sûrement

chaque fois qu’il la répète, et la loi de la connexion au système des

réflexes nerveux du corps, que nous avons déjà mentionnée

antérieurement, lui vient aussi en aide dans la mesure où les

mouvements des doigts se coordonnent chaque fois plus vite et plus

précisément avec les mouvements de l’esprit, jusqu’au moment où tout


ce qui n’était que difficulté et cacophonie prend la forme de la

composition écrite par le maître, une musique qui passionne et émeut

des masses d’hommes et de femmes. C’est ainsi que fonctionne le

pouvoir de la pensée. C’est la réitération, la constante répétition de la

pensée qui développe le pouvoir d’une pensée toujours plus forte et qui

finalement conduit à la manifestation de celle-ci.

Il n’y a pas que les jeunes qui peuvent forger leur caractère, les plus âgés

aussi. Et quelle différence pouvons-nous remarquer auprès des

personnes âgées ! Combien vieillissent gracieusement, alors que d’autres

vieillissent tellement différemment. Une certaine gentillesse et un certain

charme rendent la vieillesse attractive d’une manière que l’on peut

difficilement traduire par des mots. Certains deviennent de plus en plus

attachants pour leurs amis et leurs proches, tandis que d’autres

s’imaginent que leurs amis et les membres de leur famille s’intéressent

moins à eux qu’auparavant, et bien souvent, ils n’ont pas tort. Les uns

semblent continuellement découvrir de nouvelles sources de joies dans

leur vie, les autres de moins en moins. Les uns deviennent de plus en

plus chers aux yeux des leurs, les autres le deviennent de moins en

moins. Pourquoi ? Est-ce une question de hasard? Certainement pas.

Je pense d’ ailleurs personnellement que le harsard n’intervient pas dans

la vie humaine, ni dans le monde, ni même dans tout l’univers qui nous

entoure. La grande loi unique de la cause et de l’effet est absolue, et

l’effet est toujours apparenté à sa propre cause, même si nous devons

parfois retourner bien plus loin dans le passé que ce que nous avons

l’habitude de faire pour trouver la cause, le parent de tel effet ou de

celui-là, ou la condition actualisée, même si elle n’est pas

nécessairement actualisée de manière permanente.


Pourquoi donc une telle différence entre ces deux types de personnes

âgées ? Les unes s’éloignent des tracasseries, des craintes et des

tourments et des pensées infondées, tandis que les autres s’y

complaisent, les cultivent et s’y adonnent. Pourquoi donc ? A un certain

moment de la vie - moment différent pour chacun - les états d’esprit de

toute une vie, les habitudes prises et les caractéristiques d’une personne

commencent à se polariser et à poindre à la surface, pour ainsi dire. Les

pensées prédominantes et l’état mental de la personnalité prennent petit

à petit la forme de qualités ou de caractéristiques, comme jamais

auparavant, et personne n’y échappe.

Dans l’allée qui mène au verger se trouve un arbre. Il porta pendant des

années des fruits « naturels ». Ce n’est plus le cas depuis qu’il a été

greffé. Le printemps fit son apparition et s’en fut. Une moitié de l’arbre

fleurit, l’autre moitié aussi. Un simple observateur n’aurait pas pu

différencier les fruits de chaque moitié. Les fleurs furent suivies de

jeunes fruits en abondance suspendus à l’ensemble de l’arbre. On ne

remarque qu’une tout petite différence maintenant, mais dans quelques

semaines les différences de forme, de taille, de couleur, de saveur, de

capacité de conservation seront tellement marquées que personne n’aura

de peine à les distinguer ou à faire son choix entre les deux. La première

sera une petite pomme, un peu dure et ratatinée, acide et de couleur

vert-jaune. Elle ne pourra être conservée que pendant quelques semaines

jusqu’en automne. L’autre pomme sera grande, au goût délicat, tendre et

d’un rouge profond. Elle se conservera jusqu'à ce que l’arbre qui l’a

portée refleurisse. Mais pourquoi mentionner cet incident au pays de la

nature ? Pour la raison suivante. Jusqu'à un certain moment de la

maturation d’un fruit, même si l’intérieur, les qualités de formation des

pommes sont déjà un petit peu différentes de celles du commencement, il

n’y a cependant pratiquement rien qui les distingue. Pourtant, à un

certain moment de leur croissance, les différentes qualités intérieures


commencent à s’extérioriser si rapidement et d’une manière tellement

marquée, que les deux fruits deviennent très différents, à tel point que,

comme nous l’avons vu, personne n’aurait d’hésitation à choisir entre les

deux types de fruits. Et, ayant connu l’âme, la formation, la

détermination des qualités de chaque, nous pouvons déclarer à l’avance

avec une certitude quasi absolue, ce que le produit extériorisé de chaque

portion de l’arbre sera.

C’est à peu près la même chose en ce qui concerne la vie humaine. Celui

qui désire vivre une belle et attrayante vieillesse, doit la commencer

pendant sa jeunesse et ses années de maturité. S’il a négligé cela ou s’il

n’a pas réussi à le faire, il peut encore sagement s’adapter aux

circonstances et veiller avec zèle à mettre en oeuvre toutes les forces et

les influences nécessaires pour contrebalancer la situation. Rien n’est

irréparablement perdu là où il y a de la vie, même si la jouissance du

bien suprême peut sans doute s’en retrouver longuement retardée. Mais

qui veut vivre une période de vieillesse particulièrement belle et

attrayante, doit la commencer tôt, au cours de ses années de jeunesse et

de maturité, car se met en place une forme de « processus de synthèse »

au cours duquel les pensées ou habitudes de longue date commencent

prendre un pouvoir dominant, et les habitudes de penser d’une vie

commencent à apparaître à la surface.

Craintes et soucis, égoïsme, une disposition à l’agressivité, au profit, au

contrôle, une tendance à la critique, à l’accusation, à la défense, à

l’escalave à des pensées et des actions soumises à l’opinion et à la

critique des autres, un manque de considération, de pensée et de

sympathie pour les autres, un manque de charité pour les pensées, les

motifs et les actions des autres, un manque de connaissance des qualités

de création puissante et inévitable de la pensée, ainsi qu’un manque de

confiance dans l’éternelle bonté de l’amour et le pouvoir de la Source de


notre existence, tout ceci se combine au moment de la vieillesse et en fait

quelque chose de stérile, de sombre, de malvenu, de laid et même de

répugnant, que nous retrouvons parfois chez certaines personnes. Alors

que leurs opposés, au contraire, se combinent et semblent être aidés par

des agents célestes, pour vivre une vieillesse rieuse, pleine d’ espoir,

utile, embellie et presque sainte, qui est tellement agréable et attractive

pour tous ceux qui les rencontrent. De plus, ces deux types de pensées,

de qualités et de dispositions s’extériorisent dans la voix, se retrouvent

aussi de manières différentes dans les visages, dans l’arrondi ou dans le

manque d’ arrondi de sa forme, dans les conditions de santé de l’esprit et

du corps, ainsi que lors de susceptibilités aux troubles et faiblesses de

toutes sortes.

Il est bon d’avoir un regard philosophique tôt dans la vie. C’est une aide

énorme tout au long de notre parcours. Bien souvent, c’est une source de

réconfort et de force, aux moments les plus durs de la vie. Il arrive peut-

être que l’on se moque, gentiment sans doute, de celui qui a sa petite

philosophie sur les choses de la vie, mais à moins d’avoir quelque chose

de similaire, nous risquons d’en ressentir le besoin à certains moments.

Il est possible qu’une personne philosophe soit sans doute moins inclinée

aux affaires d’ argent et que sa carrière ne soit pas autant couronnée de

succès que celle d’ autres, mais la philosophie apporte quelque chose de

bien réel dans la vie, quelque chose dont l’homme d’ affaire aurait bien

besoin, même s’il n’en est pas conscient, quelque chose que tout son

argent ne pourrait jamais acheter, s’il en avait l’envie.

Il est important de se centrer tôt, et sinon tôt, plus tard dans la vie ;

mais, que nous le soyons tôt ou tard, ce qui est important c’est de

réussir à se centrer. La chose essentielle dans notre vie, c’est de

bravement jouer notre rôle, de garder notre intérêt durant les différentes

phases de la vie, et d’être capable de nous adapter à ses conditions


changeantes. L’eau de la piscine ou de la rivière reste calme et propre

grâce au vent continuellement présent la maintenant en constant

mouvement, et grâce à son propre mouvement, car sans cela elle

deviendrait stagnante et couverte de boue. Si nous sommes séduisants

ou déplaisants à nous-mêmes et aux autres, la cause git en nous ; ceci

se vérifie à tous les âges, et il est bon, jeune ou plus âgé, de le

reconnaitre. Il est important de s’adapter aux autres qui nous entourent,

mais il ne serait pas juste que les personnes âgées pensent que ce sont

les jeunes qui doivent s’adapter à elles, sans devoir analogue de leur

part. Bien souvent, ceci fait part des caractéristiques déplaisantes des

personnes âgées. Le principe de réciprocité est valable pour tous les âges,

et quelque soit l’âge, si nous ne le respectons pas, il mène toujours tôt ou

tard à notre propre perte.

Nous prenons tous part au spectacle de la comédie et/ou de la tragédie

de la Vie - rires et pleurs, soleil et obscurité, été et hiver, et parfois même

tout ensemble. Nous devons jouer notre rôle, quel qu’il soit, à n’importe

quel moment, toujours courageusement et avec reconnaissance pour

chaque opportunité, avec une vive vigilance à chaque tournant et au fur

et à mesure que l’acte se déroule. Une bonne ‘entrée’ et une bonne

‘sortie’ contribuent largement au jeu d’un rôle noble bien mérité. Nous

ne pouvons sans doute pas toujours choisir les détails de notre ‘entrée’

comme nous le souhaiterions, mais nous pouvons décider de la manière

dont nous jouons notre rôle et de notre ‘sortie’, et ceci personne, aucun

pouvoir ne peut nous le denier; Nous pouvons tous avoir une ‘sortie’

glorieuse, quelque soit la modestie ou l’humilité de l’ ‘entrée’ d’une vie

humaine ou de ses différentes étapes successives.

Je crois que nous sommes ici pour une réalisation divine et empirique de

nous-mêmes. Nous progressons dans la mesure où nous manipulons

avec sagesse chaque nouvel élément apparaissant dans notre vie, une


auto réalisation résumant toutes les expériences de notre vie. Soyons

courageux et fort devant chaque problème au moment où il se présente,

et tirons en le meilleur parti possible. Améliorons ce que nous pouvons,

et ne nous laissons pas incommoder ou affaiblir par les éléments que

nous ne pouvons pas changer. Dieu tout puissant nous observe et

manipule les choses de la vie avec sagesse, nous ne devons ni craindre ni

même nous faire du souci à cause d’elles.

Vivre au mieux, de la manière la plus élevée possible tous les événements

qui relèvent de notre pouvoir, et s’en tirer au mieux dans tous les autres

cas dans le même but, redresser les erreurs que nous rencontrons en

indiquant le bon chemin à suivre, en aidant celui qui a erré à œuvrer

pour le bien, toujours rester simple, humble et doux, et par conséquent

fort, s’ouvrir totalement et devenir un canal par lequel le pouvoir Divin

peut faire son œuvre, nous ouvrir et regarder constamment vers la

Lumière, aimer toutes choses et ne rien craindre nous empêchera de

nous tromper, apprécier les bontés au cœur de toutes choses, attendre ‘l’

Expression’ au sens propre et en son temps – tout ceci rendra notre rôle

glorieux dans le grand - et mystérieux spectacle de la vie, et nous ne

devons donc rien craindre, ni la vie ni la mort, puisque la mort est la vie.

Ou plutôt, c’ est la transition rapide de la vie sous une autre forme ; le

changement d’un vieux manteau à un nouveau ; l’ abandon du matériel

corporel, l’âme qui prend un nouveau corps plus raffiné, mieux adapté à

ses besoins, son environnement, son évolution et son auto réalisation

toujours plus divine ; une sortie avec tous les gains de ce monde,

exception faite des possessions matérielles ; non pas une transition de la

lumière vers l’obscurité, mais de la lumière vers la lumière ; une reprise

de la vie dans une autre, à l’endroit exact où nous la quittons ; une

expérience à ne pas craindre, redouter ou éviter, mais à accueillir au

moment où elle vient, en son moment et lieu propres.


La vie entière se vit de l’intérieur. On ne pourra jamais assez le répéter.

Les sources de la vie sont toutes intérieures. Ceci étant dit, nous ferions

bien d’accorder davantage de temps à notre vie intérieure, et tout

particulièrement dans les sociétés occidentales.

Rien ne pourra nous apporter plus que de prendre chaque jour de notre

vie un moment de méditation. Nous en avons besoin pour voir clair, dans

notre esprit et dans notre vie. Nous en avons besoin pour mieux former

les idéaux de notre vie. Nous en avons besoin pour aller à l’essentiel, et

concentrer nos pensées vers celui-ci. Nous en avons besoin pour nous

renouveler constamment et rester consciemment en contact avec l’Infini.

Nous en avons besoin pour que notre vie hectique quotidienne ne nous

empêche pas de prendre conscience de l’esprit de l’Infini qui est sous-

jacent à tout, qui est actif et présent à travers tout, qui est toute la vie, et

pour prendre conscience que c’est esprit de l’Infini est la vie de notre vie,

et la source de notre pouvoir ; et qu’en dehors de cela nous n’avons ni

vie, ni pouvoir. Prendre pleinement conscience de ceci, et vivre

consciemment dans cet esprit à chaque moment de notre vie, correspond

à trouver le royaume de Dieu,- un royaume essentiellement intérieur, un

royaume qui ne pourra jamais être autre chose. Le royaume du paradis

ne peut se trouver qu’en nous-mêmes, et cela se passe instantanément,

au moment où nous nous rendons compte que nous sommes Uns avec la

vie divine, au moment où nous nous ouvrons de manière à ce que cette

vie divine puisse s’exprimer et se manifester à travers nous. Ainsi, nous

nous retrouvons à nous promener avec Dieu. La conscience de Dieu

devient de cette manière une réalité vivante dans nos vies ; et ce faisant

elle nous amène vers une sagesse, un regard sur la vie et un pouvoir en

constant développement. Cette conscience de Dieu dans l’âme humaine

est l’essence, vraiment, la somme et la substance de toute religion. La

religion s’identifie ainsi avec chaque action et chaque moment de notre

vie quotidienne. Si ce n’est pas le cas, il s’agit d’une religion usurpée, qui


n’en porte que le nom mais n’est pas réelle. Cette conscience de Dieu

dans l’âme de l’homme est un élément universellement retrouvé et

enseigné par tous les prophètes, par toutes les personnes inspirées, par

tous les voyants et les mystiques de l’histoire mondiale, quels que soient

la période, le pays, la religion, et les différences mineures que nous

pourrions retrouver dans leurs vies et dans leurs enseignements. En ce

domaine, elles concordent toutes ; c’est en effet l’essence de leur

enseignement, tout comme c’est aussi le secret de leur pouvoir et celui de

leur influence durable.

Pour rentrer au royaume de Dieu, il est nécessaire d’avoir l’attitude d’un

enfant. Il a été dit : »Seuls ceux qui redeviennent enfants pourront entrer

au royaume du paradis ». Car ainsi nous prenons conscience que nous

ne pouvons rien faire seuls, et ce n’est seulement que lorsque nous

réalisons que la vie, la force divine œuvre à travers nous, et ce n’est que

lorsque nous nous ouvrons qu’elle peut travailler à travers nous, que

nous pouvons exister ou réaliser quelque chose. C’est donc ainsi que

nous pouvons nous engager dans la vie, une vie riche de bonheurs et

d’accomplissements.

Les personnes qui vivent en Orient passent beaucoup plus de temps

dans le calme, dans le silence, que nous. Certaines d’ entre elles y

consacrent leur vie autant que nous consacrons la notre au contraire, si

bien qu’elles ne réalisent pas dans leurs vies extérieures ce qu’elles

rêvent dans leur vie spirituelle. Nous consacrons tellement de temps aux

choses de la vie ‘externe’ que nous ne prenons plus assez de temps dans

le calme, pour créer une pensée vivante, intérieure, spirituelle, pour

former les idéaux et les conditions que nous aimerions observer et se

manifester dans notre vie. Nous vivons notre vie comme elle vient, d’une

manière quasi hasardeuse, n’y pensant pas trop, jusqu’au moment peut-

être, où nous sommes poussés par quelques expériences amères ; plutôt


que de mouler notre vie exactement comme nous aimerions qu’elle soit,

par l’action de nos forces intérieures. Dans ce domaine, nous devons

essayer de trouver un équilibre entre les habitudes du monde de l’est et

celui de l’ouest, sans devenir extrême ni dans un sens ni dans l’autre.

C’est ainsi seulement que nous pourrons nous orienter vers une vie

idéale; et seule celle-ci est une vie réellement satisfaisante. Maintes

personnes en Orient sont assises jours après jours dans le calme,

méditant, contemplant, idéalisant, les yeux rivés sur leur estomac dans

une rêverie spirituelle, alors que faute de travail ‘externe’, ils sont

affamés et leur estomac est vide. Dans notre société, les hommes et les

femmes, stressés et happés par les activités de leur vie quotidienne,

courent dans toutes les directions, sans ‘centre’, sans fondation à

laquelle se rattacher, rien auquel ils ne puissent arrimer leurs vies, parce

qu’ils ne prennent pas assez de temps pour prendre conscience de ce qui

est essentiel, de ce qu’est la réalité de leur vie.

Si l’asiatique pouvait s’adonner à la contemplation et ensuite se lever et

se mettre au travail, il serait sans doute en meilleure condition ; il

pourrait vivre une vie plus normale et satisfaisante. Et si nous, en

Occident, nous pouvions nous isoler de ce rythme infernal et de ce stress

quotidien pour prendre un temps de méditation, de contemplation,

d’idéalisation, afin de nous rapprocher de nous-mêmes, et ensuite nous

mettre au travail, utilisant nos propres pouvoirs, nous serions aussi tous

beaucoup mieux, parce que nous pourrions vivre une vie plus naturelle,

plus normale. Se centrer, se mettre en contact avec l’Infini, est l’essence

même de toute vie satisfaisante; et ensuite, rencontrer, penser, parler,

travailler, aimer, vivre à partir de cette découverte essentielle.

Certains trouvent, dans le cadre de notre théorie de formation de

caractère telle que nous venons de l’exposer, qu’ils sont en quelque sorte

handicapés par ce que l’on pourrait appeler l’hérédité. Ils ont raison dans


un sens ; dans un autre, ils ont totalement tort. C’est en quelque sorte

comparable à la pensée qui nous fut inculquée dans le couplet in the

New England Primer: "Nous avons tous péchés, à travers la chute

d’Adam." Premièrement, il est plutôt difficile de comprendre la justice de

ceci si c‘est vrai. Deuxièmement, il est assez difficile de comprendre

pourquoi ce serait vrai. Et troisièmement, il n’y a aucune vérité dans

cette phrase. Dans cet exposé, nous nous consacrons à présent à

l’essentiel, et, quel que soit l’âge du vieil Adam, Dieu est eternel. Il s’agit

de vous ; il s’agit de moi ; il est question de chaque être humain. A partir

du moment où nous prenons conscience de ce fait, il devient clair que

l’argument de l’hérédité n’est plus qu’un roseau fragile. La vie de chacun

de nous se trouve entre nos propres mains, et nous pouvons forger notre

caractère, orienter nos réalisations, construire notre pouvoir, atteindre

une autoréalisation divine, et ainsi pouvoir influencer le cours de notre

vie. Tout ce que l’ être humain désire intensément sera sien, ou pourra le

devenir s’il est vraiment sérieux; et en s’élevant davantage vers son idéal,

en développant la force et l’influence de son caractère, il deviendra un

exemple et une inspiration pour tous ceux qu’il rencontrera ; de telle

sorte qu’ à travers lui les faibles et les hésitants se sentiront encouragés

et renforcés ; de telle sorte que les personnes animés par et menant des

vies de basses mœurs ressentent le besoin inévitable de redresser leurs

idéaux, et ces changements de vie intérieure se ressentiront aussi dans

les progrès de leurs vies ‘extérieures’. Au cours de son apprentissage et

au fur et à mesure qu’il comprend mieux le pouvoir et le potentiel des

forces de pensées, l’être humain découvre qu’ à travers le processus de

suggestion mentale il peut aider le faible et le battant, en lui envoyant de

temps en temps, et en le gardant constamment dans ses pensées, en lui

envoyant force, sagesse et amour. Le pouvoir de ‘suggestion’, de

suggestion mentale, est un pouvoir aux possibilités monumentales pour

le bien si nous l’étudions avec attention, si nous le comprenons

totalement et si nous l’utilisons bien.


Celui qui se donne suffisamment de temps pour former ses idéaux dans

le calme, suffisamment de temps pour effectuer et pour continuellement

garder un contact conscient avec l’Infini, avec la vie et les forces divines,

sera le mieux adapte pour une vie éprouvante. Il sera le mieux préparé

pour s’en sortir, avec sagesse et pouvoir, quelles que soient les problèmes

pouvant surgir dans la vie quotidienne. Cette personne se construit non

par pour des années, mais pour des siècles ; non pas pour un temps,

mais pour l’éternité. Il peut s’engager dans la vie ne sachant pas où elle

le mène, convaincu que la vie divine en lui ne lui fera jamais défaut, mais

le conduira jusqu’ à ce qu’il se trouve face à face au Père.

Il construit pour les siècles à venir, parce que seule la quête de l’élevé, du

plus vrai, du plus noble, et du meilleur survivra au-delà des années. Il

construit pour l’ éternité parce que lorsqu’est venu le temps de la

transition que nous appelons ‘mort’, il possède en abondance la vie, le

caractère, l’autodiscipline, l‘autoréalisation divine –les seules choses que

l’âme peut emmener avec elle -, ou lorsque l’heure de la transition vers

une autres forme de vie vient, il n’est jamais effrayé, n’a aucune crainte,

car il sait et a conscience que derrière lui, en lui, au-delà de lui règne la

sagesse et l’amour Infini ; et c’est cela qui l’équilibre éternellement, et

c’est de cela qu’il ne sera jamais séparé. Cette personne chante avec

Whittier :

"Je ne sais pas où ses iles élèvent

leurs palmiers célestes dans les airs;

Je sais seulement que je ne peux dériver

au delà de son amour et de son assistance.”


A Propos de l’Auteur

De 1912 à 1914, la vie de Geneviève Behrend s’est uniquement focalisée

sur la sagesse et la philosophie de Troward dont les idées influentes

formèrent une grande partie de la base de la philosophie spirituelle

intitulée Nouvelle pensée.

Après ses études avec Troward, Behrend commença sa mission de

transmission à New York City où elle fonda et dirigea The School of the

Builders (l'École des Bâtisseurs) jusqu'en 1925. Elle fonda ensuite une

autre école à Los Angeles avant de voyager dans d'autres villes de

l'Amérique du Nord pendant les 35 années qui suivirent, en tant que

célèbre conférencière, professeure et praticienne de la « Science

Mentale ».

Des millions de personnes l'ont entendue et appréciée, non seulement

sur la place publique mais également à la radio. Ses étudiants se

dénombraient par dizaines de milliers partout dans le monde

anglophone. Paris était sa ville natale, mais elle était à moitié écossaise.

Son livre, Votre Pouvoir Invisible, fut le premier et le plus populaire de

tous ses livres. Il fut, dès sa première édition, un best-seller mondial et

connu un record d’éditions successives.

Behrend présente merveilleusement la philosophie de Troward grâce à sa

personnalité incomparablement directe et dynamique, qui relate les

concepts transformateurs de Troward au niveau de sa vie personnelle.


A propos de la Traductrice

Marcelle della Faille, traductrice de livres de développement personnel et de sensibilisation à notre vraie Nature, vous propose de découvrir ou de redécouvrir cette œuvre puissante de Geneviève Behrend, seule élève privée de Thomas Troward, le maître de la « Science Mentale ». Elle applique ces principes de visualisation dans son expérience personnelle et a observé de nombreuses améliorations au niveau de ses manifestations, de ses créations et de son alignement. Dans ce merveilleux petit livre qu’elle a traduit et réédité, elle partage avec vous les principes de base de la visualisation efficace, de manière à vous permettre à VOUS aussi de REALISER VOS DESIRS !

http://loi-d-attraction.com http://marcelle.powerfulintentions.com/forum/Abondance


Notes bibliographiques

Geneviève Behrend a publié plusieurs livres :

• Your Invisible Power (traduction : Votre Pouvoir Invisible, à paraître au printemps 2008)

• Attaining Your Desires

• How to Live Life and Love It!

• The Romance & Prophecies of the Great Pyramid


Traductions de livres d’autres auteurs de la Loi d’Attraction et de la

Nouvelle Pensée, et disponibles en français auprès des Éditions du Dauphin Blanc

Auteur : WALLACE D. WATTLES - LA SCIENCE DE L’ENRICHISSEMENT 1ère partie de l’œuvre classique écrite en 1910. « La possession d’argent et de biens résulte d’une Certaine Manière de penser et d’agir. Deviennent riches ceux qui agissent de cette Certaine Manière, délibérément ou accidentellement. »

- LA SCIENCE DE LA SANTE 2ème partie de l’œuvre classique écrite en 1910. « La santé résulte d’une Certaine Manière de penser et d’agir. La personne malade qui commence à penser et à agir de cette Manière stimulera l’activité constructive du Principe de la Santé en elle, qui guérira tous ses maux… Par conséquent, tout homme peut acquérir la santé parfaite. »

- LA SCIENCE DE LA GRANDEUR 3ème partie de l’œuvre classique écrite en 1911

« La GRANDEUR s’obtient uniquement par l’entretien constant de grandes pensées. L’homme ne peut atteindre une grande personnalité extérieure qu’en étant grand intérieurement. Et, l’homme ne peut être grand intérieurement qu’en PENSANT. »

Auteur : CHARLES F. HAANEL - LA CLE DE LA MAITRISE, de Charles F. Haanel Première édition francophone de cette œuvre classique éternelle sur la santé, la fortune et le succès ! Charles F. Haanel (1866-1949) fut un homme d'affaires américain éminent qui, ayant établi l’une des plus grandes sociétés au monde à l’époque, écrivit plusieurs livres partageant sa philosophie et ses techniques du succès personnel et commercial.

Consultez nos nouveautés sur http://loi-d-attraction.com


Livres et e-books écrits par Marcelle della Faille et disponibles en français auprès des Éditions du Dauphin Blanc

ou sur le site http://loi-d-attraction.com - LE SECRET DE LA LOI D’ATTRACTION, Comment créer délibérément sa vie en 30 jours Œuvre théorique et pratique décrivant la Loi d’Attraction et comment l’appliquer dans votre vie pour attirer TOUT ce que vous voulez! Aux Éditions Le Dauphin Blanc, avril 2007.

« En concentrant notre pensée sur un désir, nous lançons un message à l’Univers. L’Univers reçoit ce message et y répond instantanément. Il n’y a aucun doute à cela. En ressentant dans nos moindres cellules ce désir, nous imprimons notre pensée sur la Substance Informe qui baigne l’Univers, et cette substance met instantanément en mouvement les processus de manifestation et de création. »

- LE MANUEL DE LA CREATION DELIBEREE Manuel et bloc-notes très pratique de transformation par l’utilisation consciente de la loi d’attraction pendant 30 jours, rédigé à l’intention des personnes qui souhaitent prendre des notes sur un support écrit pour avancer certainement et régulièrement vers l‘Abondance. Il complète le livre Le Secret de la Loi d’Attraction – Comment Créer Délibérément Sa Vie en 30 Jours, qui décrit en détail la théorie soutenant et expliquant ces pratiques. Les Éditions de la Loi d’Attraction, 2007.

- 365 JOURS DE GRATITUDE ET DE SUCCES Précieux bloc-notes, pour noter TOUT ce que vous Appréciez chaque jour et identifier vos petits et vos grands Succès quotidiens. A emporter partout avec vous ! Les Éditions de la Loi d’Attraction, 2007.


- LA QUETE DE SAM KUKAÏ (livre pour enfants) « … sache que chaque fois que tu murmures « Je t’aime » à quelqu’un dans ton esprit,

l’Univers sourit et la paix s’installe, une armée d’anges est envoyée et 10.000 cloches

se mettent à sonner ! »

Les Éditions de la Loi d’Attraction, 2007.

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