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.frLe magazine de la ville

avril 2007

Rallye des gazellesAdriana

Karambeuamoureusedes joutes

et du Miam

Espaces naturelsDécouvrez le nouveau

visage du lidoEau

La construction de l’usinede traitement est lancée

CultureZoom sur les cinémas

et la Passerelle

Dans le cadre du vaste programme de rénovation des ponts engagé parla ville depuis 2005 pour préserver la sécurité des usagers, le pont depierre est actuellement fermé à la circulation. Ancien pont mobilerendu fixe après ladeuxième guerremondiale, cet ouvra-ge doit être soulevéafin d’en changer lesappuis, cette piècemaîtresse qui assurele lien entre letablier et les culées.Les travaux devraientdurer 2 mois.

Refection du pont de pierre

La Communauté d’agglomération du bassin de Thau, compétente en matière de politique de l’habitat, a organisé fin février une importante réunion sur les OpérationsProgrammes de l’Habitat et de Renouvellement Urbain (OPAH-RU) dans les quartiers du Château vert et du centre-ville, en présence du président de la CABT. Au

total, pas moins de 2,8 millions d’euros seront consacrés à l’a-mélioration de l’habitat sur la période 2005-2010. Un premierbilan (mai 2005-janvier 2007) révèle que ces OPAH menées àSète ont rencontré une forte demande de la part de locatairesou de petits propriétaires de logements dégradés. Au Châteauvert, 217 propriétaires (soit 37% du total) ont bénéficié ouvont bénéficier d’aides pour des travaux individuels. Quant àl’opération du centre-ville, elle a permis de remettre sur lemarché à loyer modéré 67 logements dégradés ou insalubres,dont les 3/4 étaient vacants avant travaux. 42 propriétairesoccupants ont également bénéficié d’aides. Les travaux ont leplus souvent consisté à remettre aux normes les réseaux, àremplacer les systèmes de chauffage ou effectuer des aména-gements intérieurs pour des personnes âgées. Ces opérationsse déroulent en partenariat avec l’Agence nationale pour l’a-mélioration de l’habitat, les communes et les Offices HLM.“Nous avons une action déterminée pour répondre au problè-me du logement à Sète, a souligné le maire, et nous utilisonstous les outils à notre disposition pour améliorer sa qualité engardant des prix mesurés, ce qui explique pour une bonne partque le nombre de logements vacants soit divisé par deux entre2001 et aujourd’hui”.

L’OPAH en chiffres

Les anciens à tableAprès les trois jours debanquet des ancienssalle Brassens, lamunicipalité a organi-sé deux prolongationspour les résidants desfoyers qui n’avaientpas pu se rendre à cesfestivités. La premièrea eu lieu au foyer du

Thonnaire, à l’Ile de Thau, où le premier adjoint, ainsi que les élus délégués au CCASet à l’animation ont présidé les agapes. Le menu avec foie gras, langouste et cèpes afait l’unanimité ainsi que la bonne ambiance créée par le disc-jockey Patrick Ginestet.La clôture de cette série de repas municipaux a eu lieu dans la grande salle desPergolines où les élus ont reçu les pensionnaires : même menu et même chaudeambiance créée notamment par Jean Dumas, animateur culturel.

Organisée le 7 mars dernier en présence du directeur de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranéeet Corse, Alain Pialat, et de son délégué régional, Michel Deblaize, la cérémonie de pose de lapremière pierre de l’unité de traitement de l’eau a permis au maire de Sète de revenir sur lesprincipaux enjeux liés à cette opération. Il a notamment rappelé “l’attachement symbolique desSétois à l’eau d’Issanka” et “la chance, pour nous tous, de posséder une réserve d’eau, gratuiteet facilement accessible”, avant de préciser “qu’il est impensable que notre ville, dont la popu-lation a recommencé à croître après des années de déclin, ne conserve qu’une seule ressourceen eau. Il est en effet impossible àmes yeux qu’elle perde le bénéficedes lourds investissements réaliséspar les Sétois depuis plus d’unsiècle et demi. Bien au contraire,avec le lancement de cette usine,nous défendons leurs intérêts enmisant sur la pérennisation et lavalorisation de cette eaud’Issanka dont bénéficieront lesgénérations futures.” (Lire aussip.5).

Le chantier de l’usine à eau lancéLe kiosque Franke rajeunitDepuis 116 ans, le kiosque Franke trône au milieu del’Esplanade. Il est baptisé du nom du mécène allemand,négociant viticole, qui l’offrit à la ville à l’occasion de sesnoces d’or. Ce kiosque est actuellement en rénovation, afinde retrouver tout son lustre. “Cela me désolait de voir ce lieuinutilisé depuis des années”, a confié le maire lors de la visi-te de chantier du mercredi 14 mars. Cette rénovation, d’uncoût de 81 000 euros, devrait s’achever en mai. Les travauxconsisteront à remettre le kiosque aux normes et à le restau-rer à l’identique. Un nouvel éclairage électrique permettra

é g a l e -ment demieux lemettre env a l e u r( l i r ea u s s iS è t e . f rn°43).

Directeur de publication : Michel Tauler, Directeur délégué : Jean-Claude Dugrip, Rédacteur en chef : Benoît de Besses, Rédaction : Tiphaine Collet assistée de Jean-Hervé Mirouze, Michel Dumergue, Bernard Baraillé, Jocelyne Vanel, Agence Enjey et Céline Cabaye. Assistante de rédaction : Sandra Di-Maïo. Illustrations : Christian Corraze. Photos & maquette : service communication. Impression : SARL EUROPRINT Siret n°45348554100014. Dépot légal mensuel. Les informations

doivent être transmises au service communication avant le 10 du mois précédent le mois de parution. Service communication, hôtel de ville 34206 Sète Cedex tél. 04 67 46 20 80 / Fax 04 67 74 14 15 / Email : communication@ville-sete.fr

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Après un détour par le MIAM où elle a visité, sous la conduite du maire, l’expo-sition des 1000 pavois, Adriana Karembeu a été reçue à la mairie en tant qu’am-bassadrice de la Croix-Rouge. Elle a été accueillie par Marie-Josée Caussegal, pré-sidente locale, qui a remercié le célèbre mannequin pour l’action qu’elle mènedepuis dix ans en faveur des causes défendues par la Croix-Rouge. Elle a soulignéque le rallye des Gazelles constituait une action caritative modèle. Le maire deSète a remercié Dominique Serra, fondatrice et organisatrice du Rallye, et sesdouze associations partenaires, de faire de Sète la tête de pont de son expédition(lire aussi p. 20).

La ville a passé une conventionavec cinq corps d’armée (Arméede l’Air, Armée de Terre, Marine,Légion et Gendarmerie) afin demettre une salle à leur dispositionrue Paul-Bousquet. Ils y assure-ront régulièrement des permanen-ces d’information sur leursmétiers.Pour toute information, contacterle 04-67-51-68-13.

Une gazelle de charme à la mairie

Dans le cadre du renouvellement de son plan d’action en faveurdes quartiers en difficulté, l’Etat a souhaité remplacer lescontrats de ville arrivés à échéance fin 2006 par un nouveaudispositif : le contrat urbain de cohésion sociale (CUCS). Il s’a-git d’un plan triennal (2007 - 2010) articulé autour de cinqdomaines d’intervention : réussite éducative, accès à l’emploi,prévention de la délinquance, santé et habitat, cadre de vie. ASète, deux quartiers sont concernés : la Zone Urbaine Sensible(ZUS) de l’Ile de Thau, pour laquelle la mobilisation demoyens spécifiques est nécessaire en raison des difficultés socialeset économiques existantes, et le centre-ville, qui couvrira lequartier Haut, le quartier révolution, le cœur de ville, leSourras - Bas, le quartier des Quatre - Ponts, le quartier Victor-Hugo et le quartier Jardin des Fleurs, et pour lequel il convientde mettre en œuvre des actions liées à la prévention. La signa-ture le 14 mars dernier du document officialisant le lancementdu CUCS s’est déroulée en présence du préfet de Région, dumaire de Sète, du représentant du Conseil Général de l’Héraultet du représentant de la Caisse d’Allocations Familiales deMontpellier Lodève. A noter que les orientations généralesseront déclinées en objectifs opérationnels à l’issue de la périodetransitoire qui s’achèvera à la fin du premier semestre 2007.

A l’occasion de la journée de la femme, l’élue encharge de la condition fémi-nine a présenté leGuide pratiquepour les femmes quevient de publier laville. Gratuit etdisponible dans tousles lieux publics, celui-ci sera régulièrementremis à jour.Informations juri-diques, accompagne-ment vers l’emploi, infospratiques pour les enfantset les loisirs, il recense leslieux d’information, deconseil ou d’accompagne-ment à Sète, dans le bassinde Thau ou dans le départe-ment, pour des démarchesrapides et facilitées.

Un guide pratiquepour des démarches simplifiées

Conviviale et plurielle, telle a été la journée de la femme à Sète. Le centre social Nicolas-Gabino avaitinvité les associations Femmes en Languedoc-Roussillon et Concerthau pour une journée autour du sta-tut de la femme. Après des récits lus par l’association El Baal de Montpellier, les 50 participants ontvisionné le film Leila, née en France et débattu, après un délicieux poulet à l’orientale.Organisée par la ville de Sète, la conférence de NatachaCarbonne, chercheuse en anthropologie, a réuni salleTarbouriech plus de 400 personnes, dont de nombreuxélus et conseillers municipaux. Le thème, Femmes sousinfluences, a décliné les modifications imposées au corps,par tradition ou par effet de mode. Très vivante etétayant ses propos de nombreux exemples, la jeunescientifique a captivé son public pendant plus d’uneheure, avant de laisser la parole à l’élue en charge de lacondition féminine pour la présentation du nouveauguide publié la ville (voir ci-dessous). La soirée s’estpoursuivie par un grand bal.

Les femmes à l’honneurLa ville et l’arméesignent uneconvention

Signature du Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS)

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Nouveaux commerçantsVous venez d’installer votre commerce à Sète et vous souhaitez le voirfigurer dans les colonnes de “Sète.fr”, contactez le rédacteur de larubrique au 04-67-46-20-80. Un mois à Sète

Mars1- 60 tonnes de glacesétoise déversées ensoirée rue Paul-Valérypour recevoir la neigede Font-Romeu.2- Le président de larégion a visité le portavec le maire et le pré-sident de la Chambrede commerce et d’in-dustrie.3- Plus de 800 skieursont descendu la ruePaul-Valéry (lire aussip.18).4- Le salon desnumismates, avec 60exposants, a fait leplein salle Brassens(lire aussi p.18).5- Le chalutierJoracel, victime d’unevoie d’eau à 25 millesde Sète, a pu regagnerle port aidé par lecanot de sauvetage.6- Début des travauxde réfection dukiosque Franke, placeAristide-Briand (liresète.fr n°43).7- Joli coup de filet dela compagnie de gen-darmerie de Sète : 12dealers arrêtés dans larégion sétoise.8- Marcel Carquet,professeur de cuisine,a célébré son jubilé auCFA (lire Sète.fr n°44).

9- La réfection duPont de Pierre aentraîné sa fermetureà la circulation jus-qu’en avril (lire aussip.2).10- Changement defréquence pour lesradios locales. 11- L’Harmoniemunicipale a donnéson concert dePrintemps devant unpublic nombreux salleBrassens (lire aussip.28).12- Plus de 3000demandeurs d’emploiont visité le Forumorganisé par l’ANPEsalle Brassens (lireaussi p.19).13- Le club serviceféminin Inner-Wheela remis un chèque de1000 euros au CCASpour aider un enfanthandicapé (lire aussip.19).14- Les pompiers ontsauvé une femme del’incendie de sonappartement ruePaul-Bousquet.15- Sixième jour degrève des caissières deMonoprix.16- AdrianaKarembeu a visité leMIAM pour le vernis-sage de l’exposition1000 pavois puis a étéreçue à la mairie (lireaussi p.3 et p. 28).17- Première étape du

Rallye des Gazellesavant son départ pourle Maroc (lire aussip.20).18- Le conservatoire adonné un concert authéâtre Molière auprofit du KiwanisClub.19- Les pompierssétois ont simulé unincendie sur leMarrakech et expéri-menté de nouvellesméthodes de lutte.20- Séance de signa-ture de Jean-LouisCianni pour son pre-mier livre, La philoso-phie comme remède auchômage, publié chezAlbin Michel (lireSète.fr n°44).21- La municipalitéprête la salle Brassensau club du 3e âgepour un goûter dan-sant. 25- Présentation offi-cielle de la Confrériedes mille et une pâtesà la mairie.26- Conseil munici-pal salle Brassens.29- Inauguration àMèze de logementssociaux construits parl’office HLM de Sète30- Inauguration dela crèche Françoise-Dolto (lire Sète.frn°44).

• Permanences Mobil’infos : Le 10/04 centre-ville, placeAristide-Briand, de 10h à 12h, etplace Marius-Bonneton, à l’Ile deThau de 15h à 17h.Le 24/04 plateau Léo-Lagrange,jardin des Fleurs de 10h à 12h, etparking Avenue du tennis, à laCorniche de 15h à 17h.• Procession du vendredi saint, le 6avril à 17h30, du panoramique despierres blanches à la à la croix deSaint-Clair. Un bus de ville atten-dra les personnes âgées de 17h à17h15 devant Monoprix et lesreconduira à la fin de la messe.• Marchés publics - Tous les Avisd’appel à concurrence sont dispo-nibles sur le site Internet de la villede Sète www.ville-sete.fr et sur leBulletin Officiel des Annonces desMarchés Publics (BOAMP)www.journal-officiel.gouv.fr• Dératisation et désinsectisation

des espaces publics : la désinsecti-sation des halles se fera du 21 maiau 25 mai 2007. Il est rappelé queles particuliers qui ont besoin deraticide ou sourricide peuvent s’a-dresser directement à l’agent com-munal situé derrière les halles (ser-vice propreté urbaine), du mardiau samedi de 8h30 à 11h30 - pourtout renseignement : service pro-tection civile, hygiène salubrité.Tel. 04-67-51-03-17.• Permanence “Retrouvez-vous” le11 mai à 18h. Ce programme viseà informer et à sensibiliser le grandpublic sur les risques associés à l’o-bésité massive chez l’adulte et à saprise en charge multidisciplinaire.Pour y participer, les personnessont conviées à téléphoner dès àprésent au 0805-540-000 (appelgratuit depuis un fixe). Pour plusd’informations www.retrouvez-vous.fr

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A noter ce mois-ci

AVEC LA CONSTRUCTION D’UNE USINEDE TRAITEMENT DE L’EAU QUAI DESMOULINS, LA VILLE S’ENGAGE DANSUNE NOUVELLE DÉMARCHE DE DÉVE-LOPPEMENT DURABLE (LIRE AUSSI P. 2).OBJECTIF : PÉRENNISER L’EXPLOITA-TION DE SON PATRIMOINE HYDROLO-GIQUE DANS UN CONTEXTE DE RARÉ-FACTION DES RESSOURCES. EXPLICATIONS.

Une usine pour préserver la ressource( i s s a n k a )

N ul ne peut encore l’ignorer, l’eau est un bien précieux qu’il convientde préserver. La raréfaction des ressources s’accompagne en effet

d’une augmentation sensible de la demande. Une tendance particulière-ment marquée dans l’Hérault au regard de l’accroissement démogra-phique observé sur l’ensemble du département. De fait,garantir le meilleur accès à cette ressource naturelle est deve-nu une préoccupation majeure pour les collectivités. Un défique Sète entend bien relever avec la création de l’unité detraitement de l’eau en provenance d’Issanka. Des sourcesqui, rappelons-le, sont la propriété de la ville et font doncpartie intégrante de son patrimoine naturel. Implantée Quaides Moulins, à proximité immédiate des locaux de laCompagnie Générale des Eaux, cette unité de “potabilisa-tion” s’inscrit, de fait, dans une logique de développement durable visantà garantir l’accès à une eau potable de qualité pour tous les foyers sétois.

Offrir à chaque sétois une eau de qualité 100% sétoise et àmoindre coût…

“Avec ce projet, nous agissons résolument en faveur de la préservation de nos

ressources naturelles et pour le bien des générations futures. Et au momentmême où le département de l’Hérault se démène pour rechercher de nouvel-les ressources en eau potable, beaucoup de collectivités rêvent de posséder,comme à Sète, deux ressources indépendantes pour satisfaire leurs besoins en

eau potable”, a résumé le maire en évoquant l’aménagementde ce nouvel équipement stratégique pour le développementharmonieux et cohérent de la ville. Un choix qui s’avère dèslors pertinent à plus d’un titre… Une étude d’impact éco-nomique révèle tout d’abord que la construction de cetteunité reviendra moins chère aux usagers que les achats d’eau“de compensation” effectués ponctuellement auprès duSyndicat d’adduction d’eau des communes du BasLanguedoc (SBL), basé à Florensac. Les Sétois consomment

en effet 4,5 millions de m3 d’eau par an, soit 4500 millions de litresd’eau ! Et au total, ce sont 6 millions de m3 (6000 millions de litres) quisont exploités pour compenser les diverses pertes observées sur le réseau.Une consommation assurée actuellement à hauteur de 60% par le seulsite d’Issanka. Le reste de la production, et donc de la consommation,provenant du réseau appartenant au SBL. Un apport complémentaire quirenchérit la facture d’eau réglée par les Sétois et rend la ville dépendante

Un document pédagogiqueprésentant le

chemin del’eau a été

réalisé par laville pour des

élèves de primaire qui

sont allésvisiter le site

d’Issanka.

Garantir le meilleuraccès à cette ressourcenaturelle est devenuune préoccupation

majeure pourles collectivités.

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de partenaires extérieurs, alors même que le site d’Issanka est en mesurede couvrir près de la totalité de ces besoins… “Je me refuse en effet à pri-ver les Sétoises et les Sétois de l’eau d’Issanka. Etre lié au seul SBL alors quenous disposons d’une source propre serait pour moi un non-sens. Si l’on ne fai-sait pas cette usine, il nous faudrait acheter plus d’eau au SBL, 1,5 à 2 foisplus qu’actuellement, ce qui mettrait les usagers sétois à la merci des hausses deprix décidées non plus par la ville de Sète, mais par le syndicat intercommu-nal, comme il a dû le faire ces dernières années pour financer les traitementscomplémentaires et les nouvelles recherches en eau”, a précisé à ce sujet lemaire. A terme, l’usine de traitement du quai des Moulins permettra eneffet d’assurer 90% des besoins en eau potable de la ville, soitde 1,4 à 1,7 fois plus que les volumes mis en distribution àl’heure actuelle. La capacité de traitement sera quant à elle del’ordre de 1200 m3/h. Argument supplémentaire plaidant enfaveur de l’aménagement de la future usine à eau, l’accordconclu entre la municipalité et son fermier. Au terme de plu-sieurs mois de négociations, la ville a ainsi obtenu que lesfutures charges de fonctionnement liées à l’exploitation de l’usine soientintégralement supportées par son partenaire, la Compagnie Générale desEaux (CGE - Véolia) et ce, sans le moindre impact sur la facture des usa-gers. Le fermier table en effet sur une optimisation de ses frais d’exploita-tion liée à la mise en service de la nouvelle unité. Un prestataire qui miseégalement sur des recettes supplémentaires liées à l’augmentation desvolumes d’eau distribués dans les années à venir pour compenser son éven-tuel manque à gagner. Accord “gagnant - gagnant” qui permettra au finald’économiser 310000 euros sur la facture des consommateurs sétois.

Un investissement subventionné à plus de 50%.

Opérationnelle en avril 2008, l’unité de “potabilisation” va mobiliser uninvestissement de l’ordre de 4,169 millions d’euros, financé à hauteur de50% par l’Agence de l’Eau via une subvention de 30% du montant glo-

bal des travaux et une avance de trésorerie de 20% rem-boursable sur dix ans. Un financement complété, côté muni-cipalité, par le recours à un emprunt de 1,9 million d’euros,dont les annuités seront supportées par une augmentationmesurée de la surtaxe ville. Le coût de la construction n’au-ra donc là aussi qu’un effet minime pour les consommateurssétois. L’impact financier de cet aménagement sur la facture

d’eau n’interviendra en effet qu’après les premiers amortissements del’emprunt souscrit par la ville sur le montant de la surtaxe ville (voir enca-dré 1). De quoi légitimer, s’il en était encore besoin, la décision d’amé-nager ce nouvel équipement au regard des avantages liés à cette opéra-tion : investissement limité pour la ville, indépendance accrue vis-à-visdu SBL et impact négligeable sur la facture d’eau des Sétois… “Toutes lesconditions sont donc réunies pour que nous conservions à Sète un prix del’eau bien inférieur à la moyenne nationale et à celui de nos voisins”, préci-se le maire. Autre aspect de cette réalisation, sa dimension technique.

Des kilomèt-res de canalisationssont nécessairespour acheminerl’eaud’Issanka jusqu’auxfoyers sétois.

Une eau facturée au coût réel L’eau provenant des sources d’Issanka étant gratuite puisque pro-priété de la ville, seuls les frais de traitement sont à la charge duconsommateur. Son prix moyen est de 2,58 euros/m3, soit 17% demoins que la moyenne nationale (3,12 euros/m3), ce qui représenteune économie de l’ordre de 70 euros pour un ménage consommant120 m3/an. Depuis 2003, la ville a instauré une surtaxe compenséepar des baisses de rémunération du fermier (CGE), auquel la villea concédé l’exploitation de la source. Cette surtaxe reste donc sansincidence sur la facture des usagers et permet d’investir entre200000 et 230000 euros par an dans les travaux de remise auxnormes et d’entretien des réseaux d’adduction. Opérations aux-quelles le fermier prend part à hauteur de 160000 euros/an.

Les Sétoisboivent l’eau

d’Issanka,une eau

d’excellentequalité,depuis

la fin dudix-neuvième

siècle.

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L’usine de traitementpermettra d’assurer90% des besoins en

eau potable de la ville.

Aménagée conformément aux nouvelles règles relatives au traitement del’eau potable, notamment en matière de calcaire et de corrosion, l’unitéde traitement des eaux est configurée pour recevoir les eaux provenant dusite d’Issanka. Ce dernier comprend en effet différents points de captagesitués le long de la rive droite de la rivière La Vene, à une dizaine de kilo-mètres de la ville. Un site composé de quatre puits artésiens, d’un foragede production et d’un forage de restitution qui assure depuis 150 ans l’a-limentation en eau potable de la ville. L’eau potable est collectée depuisla source principale du pavillon d’Issanka par le biais d’une conduite gra-vitaire qui suit la pente naturelle du terrain jusqu’à Sète. Une descenteassurée par le principe de gravité et qui ne nécessite donc pas de systèmede pompage lourd et coûteux. L’eau met alors près de sept heures pourparcourir les 8,5 kilomètres séparant Issanka du quai des Moulins.

Un procédé de traitement parfaitement adapté.

Les sources d’Issanka, de nature karstique et donc fortement vulnérables,ne peuvent actuellement assurer à elles seules la totalité de la demande enpériode d’étiage ou lorsque la qualité de l’eau se détériore.Les épisodes pluvieux entraînent en effet une montée destaux de turbidité (teneur en éléments troubles tels que lesboues) et de contamination bactériologique sous l’effet duruissellement. Pollution qui rend l’eau impropre à laconsommation et oblige la ville à s’approvisionner auprès duSBL. Une prestation qui vient renchérir le coût de la distri-bution. Pour autant, la qualité des sources d’Issanka n’est pas remise encause. Celles-ci sont constituées d’eaux brutes de très bonne qualité. Quiplus est, les paramètres de turbidité et de contamination sont parfaite-ment maîtrisables pour peu que le processus de traitement soit notable-ment renforcé. Un constat à l’origine de la décision de création de lafuture usine à eau. “Cet ouvrage permettra de traiter la pollution particu-laire, d’éliminer la pollution bactérienne et de maîtriser les risques parasi-taires par un double traitement de désinfection (UV et bioxyde de chlore). Defait, nous avons choisi le système de traitement le mieux adapté aux caracté-ristiques de l’eau de la ville”, précise encore le maire de la ville.

Concrètement, etcompte tenu descaractéristiques del’eau brute et desobjectifs de traite-ment, la nouvellefilière de productionva s’organiser en plu-sieurs étapes. La pre-mière va consister enune désinfection de laconduite d’amenée del’eau brute jusqu’ausite du quai desMoulins par préoxy-

dation au bioxyde de chlore. Deux réacteurs de décarbonation cataly-tique permettront ensuite d’augmenter le pH d’équilibre de l’eau (réduc-tion du taux de plomb conformément à la directive européenne du 3novembre 1998). Celle-ci sera alors dirigée vers une cuve agitée de coagu-lation et ce en préalable à la phase de filtration, elle-même assurée par unebatterie de 4 filtres bi-couches (sable et anthracite). Un process complétépar le passage dans un réacteur de désinfection aux ultraviolets et par unedésinfection au bioxyde de chlore. Autant de traitements qui ne remet-tront pas en cause les qualités intrinsèques de l’eau d’Issanka tout engarantissant le respect de la valeur de référence de qualité de 0,5 UTN(Uunité Néphélémétrique) en sortie de filtration. Par ailleurs, aucun trai-tement spécifique pour le fer, le manganèse ou les pesticides ne seranécessaire compte tenu des faibles teneurs en matières organiques de l’eaubrute. Une optimisation du réseau qui va permettre d’améliorer sa renta-bilité grâce à une diminution des pertes en ligne (le long du réseau d’ap-provisionnement) et, par voie de conséquence, des volumes d’eau achetésau SBL. “C’est donc l’objectif de conserver les ressources naturelles de la com-mune que nous affichons à travers la construction de cette usine à eau. Une

opération qui fait suite à la modélisation du réseau sétois ainsiqu’à de lourds travaux de révision complète des tuyauteries etd’inspection des canalisations. Enfin, la conception de cetteusine permet d’ores et déjà d’envisager son extension afin defaire face aux évolutions des volumes traités liées au développe-ment de notre ville et d’être en mesure de la mettre à dispositiondes collectivités voisines”, a souligné le maire lors de la céré-

monie de pose de la première pierre de l’usine, en rappelant le mot d’or-dre du projet d’agglomération : “L’eau est l’avenir de Thau.”

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L’optimisation duréseau va permettre

d’augmentersa rentabilité.

Le chantier en chiffres• Maîtrise d’œuvre : 189 446,60 euros- BCEOM - Montpellier- Christian Salvador, architecte - Sète• Travaux : 4473040 euros-OTV - SOGETRALEC• Financement :- Agence de l’eau : 2 084 700 euroshors taxes, soit 53%- Ville de Sète : 1 813 700 euroshors taxes, soit 47%

L’eau, un bien précieux Selon une enquête TNS Sofres/Centre d’Information sur l’eau ren-due publique en début d’année, une majorité de français (58%)trouve l’eau du robinet encore trop chère. De fait, son prix ne cessed’augmenter depuis une dizaine d’années : de 1999 à 2006, le m3

est ainsi passé, en moyenne, de 2,83 à 3,12 euros… Une hausse quis’explique en partie par l’application de nouvelles réglementationsd’origine européenne imposant des normes très contraignantes enmatière de qualité de l’eau. La plupart des communes qui n’étaientpas équipées de station d’épuration ont dû faire des investissementsimportants qui se sont ensuite répercutés sur les factures payées parles habitants concernés. Et selon les spécialistes du marché, le prixde l’eau devrait encore augmenter pour financer de nouveauxinvestissements en matière d’assainissement et de lutte contre lesmicropolluants présents dans les eaux souterraines.

Le réservoird’eau de la

Caraussane aété entière-ment vidél’automne

dernier, afind’éliminer leslimons qui s’ysont accumu-lés durant 50

ans.

C’est dans une ambiance chaleureuse et festive que la salle de la Passerelle a accueilli quelque 200jeunes de 17 à 25 ans amateurs de guitares saturées et de rock’n roll attitude pour le second concertrock organisé par le service enfance, jeunesse et loisirs dans le cadre de la carte JAS. En plus de s’a-muser, les jeunes ont ainsi participé à une action humanitaire, puisque les bénéfices de la soirée ontété reversés à l’association Cap au large, qui vise à l’insertion des handicapés. Ce concert a égale-ment permis à des jeunes musiciens amateurs locaux de se produire sur scène, avec des équipesd’ingénieurs professionnels et unmatériel digne de vrais pros.Pierrette Roucoulet, adjointe aumaire déléguée à l’enfance, la jeu-nesse et les loisirs, en a profité pourannoncer la naissance d’un nou-veau festival de musique tout spé-cialement dédié aux jeunes, quiproposera trois concerts (rock, rapet électro-house) cet été au théâtrede la Mer et dont les bénéficesseront également reversés à l’asso-ciation Cap au large.

2e concert de rock JAS

“Il y a les jeunes qui dérapent et dont on parle beaucoup. Mais il y a aussiceux qui réussissent et que notre municipalité a jugé bon de mettre envaleur”, a déclaré Pierrette Roucoulet, adjointe au maire chargée de l’en-

fance et de la jeunesse, lors du lancement de l’opération “Jeunes talents2007”, mardi 6 mars. Une soirée conviviale qui a également été l’occa-sion de visionner le film réalisé par les services municipaux sur le voyage

à Bruxelles des lauréats 2006. Créé l’an dernier, ce concours, auquel participe le Lion’s clubde Sète à hauteur de 1000 euros a été reconduit et élargi puis-qu’il y aura cette année 30 lauréats, âgés de 15 à 20 ans, aulieu de 15. Ils seront récompensés par un voyage de trois joursà Bruxelles, à la découverte des institutions européennes.Tous les jeunes qui se sont illustrés à titre individuel en 2006dans les domaines scolaire, culturel, sportif, artistique, scien-tifique ou économique, peuvent s’inscrire avant le 30 avrilau service enfance et jeunesse, 11 rue Alsace-Lorraine.Le jury sera composé de Stéphane Chemouny, informati-cien, Laure Cornajo, rédactrice en chef de France 3-Sud,Alain Giraudo, du directoire Midi-Libre, Jean-MarieTaillade, du Lion’s club, Jean-Louis Cianni, directeur de lacommunication de la CABT et écrivain, Gérard Bastide,professeur d’histoire, Delphine Le Sausse, pharmacienne etchampionne handisport, Madeleine Delacoux, directrice deRadio Thau Sète (RTS), Makhis Ambrogiani, maire duconseil municipal des jeunes. Pout toute information,contacter le 04-67-51-68-27.

Les jeunes talents en marche : inscrivez-vous!

Les centres de loisirs défilentLes enfants des centres de loisirs, déguisés en fées, elfes,sorcières, araignées etc., ont joyeusement défilé dans lequartier du château vert à l’occasion du carnaval. Undéfilé ponctué de pauses dans chacun des centres de loisirspour déguster crêpes, beignets et chocolat chaud.

La crèche Françoise-Dolto ouvre ses portesLa nouvelle structure multi-accueil de laCorniche a ouvert ses portes lundi 5mars. Accueillis par les onze membres dupersonnel, ainsi que le maire, accompa-gné de l’adjointe déléguée au CCAS et del’élue en charge de lapetite enfance, lesenfants et leursparents ont pu décou-vrir les nouveauxlocaux. Cette structu-re, qui a été baptiséeFrançoise-Dolto lorsde son inaugurationofficielle le 24 mars,est la sixième de laville et permet, grâce àses 35 places, de por-ter le nombre d’en-fants accueillis à Sèteà 670. Elle est diviséeen trois espaces :bébés, moyens et

grands, que le maire a longuement visitéssous le regard visiblement satisfait desparents, enchantés de voir leur progéni-ture évoluer dans un cadre aussi coloré(lire Sète.fr n°43).

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Les futurs chimistes ont découvert l’IUTComme chaque année en mars, le département chimie de l’universi-té de Montpellier a ouvert les portes de l’IUT installé à Sète, près ducentre balnéaire Fonquerne. Les étudiants, souvent accompagnés deleurs parents, sont venus découvrir les perspectives qu’offrent les étu-des dispensées par l’Institut. Ils ont été reçus par les enseignants maisaussi par les étudiants en fin de cycle qui leur ont exposé leur expé-rience et leur ont présenté les différentes branches d’activité.Car les formations qualifiantes sont nombreuses à être proposées auxfuturs techniciens supérieurs appelés à travailler dans l’environne-ment, l’agro-alimentaire, la pétrochimie, le traitement des eaux ou lapharmacie. Une for-mation qui permetaussi bien d’entrerdans le monde dutravail après deuxans d’études que depoursuivre des étu-des approfondies.Durant toute cettejournée du 10 mars,c’est par centainesque les visiteurs ontdécouvert l’IUT.

Un nouveau maire pour les jeunes( c m j )

Les jeunes élus du conseil municipal des jeu-nes de Sète (CMJ) ont élu leur maire le 26

février. Le maire de Sète occupait pour l’occa-sion la fonction de président du bureau de voteafin d’en garantir la légalité. En introduction, ila rappelé que le jeune maire de la ville était leporte-parole de la jeunesse, mais que s’engagerpour sa communauté, c’était aussi “préparer l’a-venir”. C’est dans la salle des mariages de la mairie,sous les ors de la République, que les 4 candi-dats ont présenté leur profession de foi devantleurs camarades élus (le CMJ est constitué de16 représentants, élus dans les établissementsscolaires au cours du mois de novembre).Familles en soutien, élus du conseil municipaladulte en témoins, tous étaient là pour les écouter.“Faire de son mieux pour ne pas décevoir”,“appuyer les projets des jeunes élus”, “faciliter l’in-formation” : les candidats avaient deux minutespour présenter leur programme. C’est finale-ment Mathis Ambrogiani qui a été élu 10e

jeune maire de Sète.*

PortraitMathis Ambrogiani est en 4e au collège Paul-Valéry. Aîné d’une fratrie de 3 enfants (un frèrede 10 ans, une petite soeur de 3 ans), c’est unjeune homme responsable et réfléchi. C’est avecémotion et beaucoup de plaisir qu’il a accueillila nouvelle de son élection comme représentantde la jeunesse sétoise. Installé à Sète avec sa famille depuis un an,Mathis Ambrogiani s’est rapidement intéressé àla vie locale. “Dans mon ancienne ville, il n’y

avait pas de conseil municipal des jeunes. Je mesentais impuissant. Ce que j’adore ? Faire ce quej’appelle “l’ascenseur” : assurer l’aller-retour, lacommunication entre les jeunes et les adultes pouraméliorer la situation.”Le projet qui lui tient le plus à cœur s’inscritd’ailleurs dans cette veine. “Mon premier projetest d’apaiser les tensions entre les collèges. Ce pro-blème existe un peu dans toutes les villes, mais iciles jeunes des différents collèges ont tendance à semépriser. En parlant autour de moi, je me suisrendu compte que nous étions tout à la fois les pre-miers instigateurs de cette violence, et ses premiè-res victimes. Avec le CMJ, je voudrais lancer desactivités sportives ou culturelles qui permettent dese rencontrer.” Mathis veut aussi travailler sur “le devoir demémoire”. “Je représenterai les jeunes lors des céré-

monies et commémorations. C’est important de sesouvenir des conflits et des guerres pour compren-dre notre monde et éviter qu’ils ne se reprodui-sent.” Autre axe de travail : une meilleure publi-cité autour des activités pour les jeunes.Pendant le week-end, au cours de leur tempslibre, “les jeunes doivent avoir le plus grand choixpossible. Il y a des choses qui se font, mais on n’estpas toujours au courant.” Des tracts, un boucheà oreille efficace ou un panneau d’informationinstallé dans les collèges et les lycées et réguliè-rement mis à jour pourraient être des moyenssimples et peu coûteux. Et de prôner aussi, ensouriant, des animations ponctuelles pourgénérer un peu de “folie dans la ville”.

* 4 candidats, 15 votants- 1 abstention.Mathis Ambrogiani : 7 votes (élu) - AlineBada : 4 votes - Lina Boudiaf : 2 votes -Manon Tisseur : 2 votes.

LE JEUNES CONSEILLERS MUNICIPAUX ONT DÉSIGNÉ LEUR MAIRE EN LA PERSON-NE DE MATHIS AMBROGIANI, ÉLÈVE DE QUATRIÈME.

La ville deSète a étél’une despremières deFrance à sedoter d’unconseilmunicipaldes jeunes.

Mathis Ambrogiani

Kevin DecozarMassimo Gimont Clément Capelle

Florian AmbrosinoAline Bada Manon TisseurLina Boudiaf

Nicolas Ruiz Angie Gorderet

Hadrien Martel Anouche Parsegian Mathilde Kosar Thi tu tram Nguyen Hilda Boina-Hamissi

Absente :Marine Poujol 9

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Service enfance jeunesse et loisirs11, rue Alsace-Lorraine.04-67-51-68-10.

Centres de loisirs (2,5 - 12,5 ans)Les centres de loisirs de la ville deSète fonctionnent tous les mercre-dis de l’année et pendant les vacan-ces scolaires, de 7h50 à 18h15. Ilsaccueillent les enfants de 2 ans etdemi à 12 ans et demi, à la journéeou la demi-journée. Les tarifsvarient en fonction des revenus desfamilles et l’aide aux loisirs estdéduite. Pour l’année 2007, les inscriptionsou ré-inscriptions sont ouvertes. Les programmes des vacances sontdisponibles au service jeunesse.

Les triambules (6-12 ans)Les ateliers reprennent le 17 avrilaprès les vacances de Pâques. Lesnouveaux enfants sont acceptés.Les Triambules sont des ateliersludiques et culturels pour lesenfants de 6 à 12 ans. Inscrits pourune durée de trois mois (renouve-lable), les enfants sont encadrés pardes intervenants spécialisés quimettent en place un projet d'acti-vité, basé sur l'initiation et ladécouverte de leur discipline. Desséances hebdomadaires de cirque,de théâtre, d’arts plastiques et demultimédia sont proposées.Cirque : lundi de 17h30 à 19h auchâteau vert

Théâtre : mardi ou jeudi de 17h30à 19h à FromentArts plastiques : mardi de 17h30 à19h à FromentMultimédia : mardi de 17h30 à19h au cyber espaceLes tarifs varient de 23,79 euros à31,71 euros selon les revenus.Tarif extérieur de 47,57 euros.Tel. 04-67-51-68-17.

Jeunes talentsVous pouvez déposer vos candida-tures jusqu’au 30 avril au serviceenfance jeunesse loisirs.Tel. 04-67-51- 68-27.

Carte JAS (12-18 ans)12 et 13 avril : sortie au Quad.Tarif : 10 euros. Inscription avantle 2 avril. Renseignements au04-67-18-69-59 ou par lettre d’info.

Cyber Espace (6-18 ans)Rue Robespierre04-67-74-36-88Ateliers jeux libres et jeux de tour-nois (baby-foot, billards, ping-pong, Carrom, maxi-flitzzer etautres jeux de société)… Ouvertaux 6-18 ans tous les soirs de 17hà 19h et le samedi de 14h à 18h.Atelier d’activités manuelles pourles plus jeunes. Entrée libre et gra-tuite. Ateliers de hip hop tous les same-

dis de 14h à 16h et de 16h à 18h.Aide scolaire pour les collégiens duquartier du Château Vert, les soirsd’école de 17h30 à 19 heures (gra-tuit).Atelier chant le mardi et le mercre-di soir pour les 11/18 ans (partici-pation de 25 euros par trimestrepour cet atelier). Journée sport ados

Le vendredi 6 avril, de 10h à 18h,une grande journée sport est orga-nisée pour les jeunes de 13 à 16ans en partenariat avec les villes deFrontignan, Balaruc, Mèze,Montagnac, Villeveyrac, Agde,Sète et avec la participationd’Hérault Sport.Au programme : course d’orienta-tion et ateliers tir à l’arc, VTT,mini-golf… Renseignements au04-67-74-36-88.

Permanences des arméesAttention, à compter du 2 avril, unlocal de permanence des arméesouvrira ses portes au 12 rue Paul-Bousquet, résidence Venezio (lirep. 3).Tous les corps d’armée serontreprésentés : Armée de terrre,Armée de l’air, Marine Nationale,Gendarmerie et Légion.

Les anniversairesLe samedi après-midi,une salle est mise àdisposition desenfants de 3 à 13 anspour les anniversaires,au rez-de-chaussée ducentre de loisirsFroment, rueRobespierre. Tarif : 25euros. Réservation etinscription au serviceenfance jeunesse loi-

sirs. Tel. 04-67-51-68-15.

Centre social Villefranche1, rue Villefranche04-99-57-20-90

Minis stages- Du 2 au 6 avril : sport et détente(à partir de 11 ans)- Du 10 au 13 avril de 14h à 17h :à l’école des chevaliers (à partir de7 ans).Gwendal, de l’association TerraLudis, propose de partir à la

découverte du mondemerveilleux descontes et des légendes.A travers un jeu derôle plein de rebon-dissements, les enfantsdécouvriront des uni-vers fantastiques etdeviendront l’espaced’un instant le cheva-lier loyal ou bien l’in-

fâme félon… Pour terminer cettesemaine, Gwendal initiera les pluscourageux au combat d’épée… enlatex.

Joujouthèque• Atelier jardinagePetits et grands sont invités à fleu-rir les jardinières de la joujou-thèque. Grâce à l’aimable collabo-

ration des jardiniers de la ville deSète, les enfants auront le choixdes couleurs et des variétés defleurs pour créer des jardinièresmulticolores.• Ateliers du mercrediEn collaboration avec le M.I.A.M.A l’occasion de l’exposition 1000Pavois, Marie-Pierre propose unatelier de peinture sur pavois. Cesateliers se clôtureront par l’accro-chage des pavois au musée.Vendredis 20 et 27 avril à partir de15h30.• Sortie familialeDimanche 29 avril : périple dansles Cévennes. Pour découvrir ouredécouvrir le charme de la bam-bouseraie d’Anduze au printemps,et s’enivrer de senteurs sucrées aumusée du bonbon Haribo, à Uzès.Départ de Sète en car, pique-niqueà emporter.Tarif : en fonction des revenusRenseignements et inscriptions àpartir du mardi 10 avril• Ouverture ludothèque joujouthèqueVacances de Pâques Mardi 3 : 15h/18h15 *Mercredi 4 : 10h/12-14h/17hVendredi 6 : 15h/17h*Mardi 10 : 14h/18h15*Mercredi 11 : 10h/12h-14h/17hJeudi 12 : 17h/18h15Vendredi : 15h/18h15*Joujouthèque de 15h à 17h :

Agenda jeunesse avril

Tournoi de foot dansles cantines scolairesOrganisé comme chaque annéepar les équipes pédagogiques desrestaurants scolaires, un grandtournoi de foot inter-écoles, sedéroulera depuis le 13 mars etjusqu’à la fin mai. Le 8 juin, àl’issue du dernier match, coupeset médailles seront décernées auxéquipes gagnantes. Toutes lesécoles primaires de la ville serontreprésentées et les matchs sedérouleront dans 3 poules.Renseignement sur ce tournoi auservice enfance jeunesse, 11 rueAlsace Lorraine, 0467516814.

Un film sur les centres de loisirs

Pendant les vacances de printemps, le servicecommunication de la ville, en partenariat avecle service enfance jeunesse loisirs, réalisera undocumentaire sur le fonctionnement des cen-tres de loisirs sans hébergement. Ce film pré-sentera la journée type d’un enfant en centrede loisirs. Les moments de jeux, mais aussi lestemps plus informels comme l’accueil, lestransports en bus, les repas… Ainsi, lesparents et tous ceux qui souhaitent savoir ceque font les enfants au centre le mercredi etpendant les vacances scolaires pourront seréférer à ce documentaire.Ce reportage sera également l’occasion de voircomment s’articule la journée d’un animateuret sera donc une mine d’infos pour tous ceuxqui souhaitent passer le Brevet d’Aptitude auxFonctions d’Animateur ! Le film sera visibledans le hall de la mairie et dans le hall du ser-vice enfance et jeunesse.Renseignements au 04-67-51-68-16..fr

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Semaine du 16 au 20 avril Lundi : Tomates/basilic/olives, omelette aufromage, haricots verts persillés, port salut /mimolette, chocolat de pâques.

Mardi : Betteraves vinaigrette, gratin de pois-son (cubes de colin, oignons, fumé de poisson,

crème fraiche, crevettes), purée, yaourt nature,choix de fruits.

Jeudi : Pizza, blanquette de veau (réalisée encuisine centrale, bouillon lié à la crème fraîche,oignons), printanière de légumes (jeunescarottes, petits pois, Pde terre, haricots verts,oignons), camembert / carré de l’est, choix defruits.

Vendredi : Carottes râpées, filet de hoky(contient plus de 70% de filet) / citron, épi-nards à la crème / croutons, fraidou / chante-neige, glace.

Semaine du 23 au 27 avrilLundi : pois chiches vinaigrette, colin meu-nière (82% filet), ratatouille / pomme de terre,fromage blanc, choix de fruits.

Mardi : concombre ciboulette, keftas d’a-gneau orientale (haché d’agneau en forme deboulette légèrement épicé), semoule, cantafrais/ brebis crème, flan vanille.

Jeudi : salade de pâtes (coquillettes, thon,maïs, tomates, mayonnaise), palet au fromage(préparation culinaire enrobée à base de spé-

cialité fromagère), brocolis / champignons,brie / coulommiers, choix de fruits.Vendredi : AnniversaireSalade iceberg, seiche sétoise (préparationréalisée en cuisine centrale), riz, yaourt aroma-tisé, tarte aux pommes.

Légende : : Sels minéraux, vitamines (aliment cru), fibres.: Protéines

: Glucides (dont pain à tous les repas): Calcium

A table !

ouverture réservée aux moins de 6ans accompagnés d’un adulte

Centre social Nicolas-GabinoPlace Marius-Bonneton04-67-74-06-24

Espace 12-15 ansTous les mercredis de 14h à 19h.Accès libre sur inscription.Mercredis 18 et 25 avril• Espace jeu de 14h à 19h (accèslibre).• Préparation tennis ballon pourle tournoi de Marseille (28/29avril), de 14h à 17h (avec les jeu-nes inscrits pour ce tournoi)• Atelier théâtre (à la Fonderie) de17h30 à 19h30 : “Nous ici, suite”(complet)

• Samedi 28 et Dimanche 29 avril2007 : tournoi de Marseille de ten-nis ballon (28/29 avril)Les 6 meilleurs des stages précé-dents (vacances de février etPâques) seront sélectionnés pourparticiper au tournoi de tennis bal-lon de Marseille.

Espace 16-25 ansTous les mardis et vendredis de19h à 22h sauf vacances scolaires.

Accès libre sur inscription.Accueil, espace détente (billard,baby-foot…)Aide au montage de projetsSoirées à thème : Mardi 17 avril, sortie cinéma (filmà déterminer en fonction de la pro-grammation).

Activités famille• Dimanche 29 avril : une journéeà la Bambouseraie et visite de lafabrique de bonbons, en partena-riat avec le centre socialVillefranche

Sorties spectacles :• Mercredi 18 avril : Cirque en fil,par la compagnie Rasposo, àMireval

• Mardi 24 avril :Flamencoriental, authéâtre Molière • Mercredi 4 Avril :Holiday on Ice, auZénith deMontpellier

Ateliers parents/enfants 0 à 6 ansAutour du livre : tousles 1er et 3e jeudi du

mois, de 10h à 11h30, à la média-thèque André-Malraux.

Vacances de Pâques 2007 Pour les 12-15 ans du 2 au 6 avril :tous les jours, de 14h à 19h, espa-ce jeu (accès libre sur inscription).• Lundi 2 avril : après-midi DVD,de 14h à 17h.• Mardi 3 avril : après-midi jeux desociété, de 14h à 17h.• Les 4, 5 et 6 avril : initiation au

calligramme et à lacalligraphie, de 15h à16h30.• Vendredi 6 avril :tournoi de football,au stade René-Llensepar équipes de 5joueurs. Organisé parl’association Léo-Lagrange, en partena-riat avec le centresocial Nicolas-Gabino

et Hérault Sport• Tous les jours, de 14h à 16h30 :stage de tennis ballon dans ungymnase de la ville, en partenariatavec le service des sports. Départdu centre social à 13h30. Les 6meilleurs seront sélectionnés pourparticiper au tournoi de tennis bal-lon de Marseille, les 28 et 29 avril.

• Les 7, 8 et 9 avril : stage plongéesous-marine avec Odyssée, (4 jeu-nes de plus de 15 ans) ; 3 jours deformation pour passer le niveau 1,suivis de 2 sorties plongée les 5 et9 mai.• du 10 au 13 avril, tous les jours,de 14h à 19h : espace jeu (accèslibre sur inscription).• Les 11 et 12 avril : RAIDHérault Sport Solidarité, au lac duSalagou (complet).• Tous les jours, de 14h à 17h :mini-stage théâtre et cinéma.

Prochains rendez-vous • Sortie famille, le 2 mai : “Laferme aux crocodiles”, à Pierrelatte • Fête du jeu, le samedi 26 mai.• Sortie Quad (pour les12-15 ans),le 23 mai et le 13 juin.• Fête du quartier, du 20 au 24juin.

Infos pratiques• Heures d’ouverture :Du lundi au vendredi,de 9h à 12h et de 14hà 19h, sauf mardi jus-qu’à 22h.

• Permanences PIJ (PointInformations Jeunesse) : le mardi,jeudi et vendredi, de 14h à 17h.• Permanence d’accueil, informa-tion, orientation adultes/familles(par une conseillère en économiesociale et familiale) : le lundi etvendredi, de 9h à 12h, sur rendez-vous.

Tel. 04-67-74-06-24.• Médiation école /famille (par Femmesen Languedoc-Roussillon) : du lundiau vendredi, de 9h à12h et 14h à 18h.Tel. 04-67-74-78-49.• Accompagnement àla scolarité (en parte-nariat avec Léo-Lagrange) : 17h à 19h

le lundi et jeudi pour les collé-giens, mardi et vendredi pour lesPrimaires. Tel. 04-67-74-06-24.• Permanence de Moussa Naïm,conseiller municipal délégué auxcentre sociaux : un jeudi sur deux,de 10h30 à 12h, sur rendez-vousau 04-67-74-06-24.

La ville organise sa finalede la prévention routière

Dans le cadre de la formation à la prévention routière, assu-rée par le pôle prévention des polices nationale et municipale,21 élèves de CM2 ont été présélectionnés parmi quelque 500jeunes pour participer à la finale municipale de la préventionroutière. Les deux vainqueurs participeront à la finale dépar-

tementale, qui aura lieu à Montpellier le 13 juin.

Le Beluga baptisépar Albert Falco

Albert Falco, capitaine de la Calypso, sera pré-sent à Sète le mercredi 25 avril à 11h15 pourl’inauguration du navire de plongée le Beluga etle lancement de la chasse au trésor “ObjectifAtlantide”, au local du club Odyssée, à la base

nautique municipale du port des Quilles.

( a v r i l )Agenda des foyers et résidencesC.C.A.S- Mardi 6 : bal à la salle Brassens avec discomo-bile - Entrée gratuite- Mercredi 7 : séance de cinéma La Môme.Tarif : 4 euros- Mercredi 28 : sortie au Perthus. Tarif : 13euros. Inscription au C.C.A.S- Mercredi 4 avril : spectacle Holiday on Ice auZénith de Montpellier. Tarif : 53 euros (trans-

port + place). Inscription au C.C.A.S- Inscription pour le séjour à St-Hugues (juin)au CCAS.Foyer Paul Valéry :- Les lundis 5, 12, 19 et 26 : scrabble- Les mardis 6, 13, 20 et 27 : loto- Les mercredis 7, 14 ,21 et 28 : gymnastique douce- Les jeudis 8 et 29 : belote- Mercredi 21 : carnaval inter-générations en

collaboration avec le centre social VillefrancheFoyer des voûtesLes lundis 5, 12, 19 et 26 : petits sousLes mardis 6 et 20 : beloteTous les jeudis : lotoFoyer Lou Thonnaïre :Les lundis 5 et 19 : loto

Veiller sur nos anciens

Les personnes âgées de 65 ans et plus verrontleur nombre croître au cours des prochaines

décennies. Dans cette perspective, il s’agit dedonner à cette tranche de la population davan-tage de moyens pour plus d’autonomie. LeCCAS de Sète, épaulé par l’Etat et les collecti-vités locales, propose un service de téléalarmedestiné à équiper les personnes seu-les dites à risque et à leur permet-tre de continuer à vivre chez elles. Le système de téléalarme est com-posé de 2 appareils émetteurs : unpendentif porté par la personne et un moniteurrelié à la caserne des pompiers. En cas de pro-blème, il suffit d’appuyer sur un triangle rouge,bien repérable sur chacun des 2 appareils. Unsignal codé est immédiatement réceptionné parles pompiers qui possèdent les coordonnées dela personne en difficulté, le double des clefs deson lieu de résidence, une fiche de renseigne-ments sur son état de santé, ainsi que les coor-données du médecin traitant et celles de lafamille.

“Ces indications sont indispensables pour uneintervention rapide et efficace”, explique l’adjoin-te au maire chargée du CCAS. “Elles ont étéfournies lors de la constitution du dossier dedemande de location de la téléalarme. Cette pres-tation existe depuis 1992. La première année,nous avons placé 20 personnes sous surveillance.

Aujourd’hui, elles sont près de 190 àêtre équipées de ce dispositif et leurnombre augmente chaque année.”L’investissement du CCAS comp-rend l’achat de l’appareil, 20 émet-

teurs supplémentaires chaque année, la prise encharge de l’installation, la mise en service de laligne téléphonique, les dépannages, la mainte-nance. Le total annuel avoisine les 9000 euros :“Nous sommes subventionnés à 50% par la mai-rie”, explique l’élue. “Le reste est assumé par lesrecettes du CCAS et la Caisse d’AllocationsFamiliales. La location d’un émetteur coûte men-suellement à la personne entre 11,30 euros et22,60 euros en fonction de ses revenus. Certainesbénéficient de l’Allocation Personnelled’Autonomie totale et n’ont rien à débourser, ouseulement une partie du montant”.Qui bénéficie de la téléalarme ? Les personnesseules présentant un risque d’accident. C’estsoit le médecin traitant qui incite à cet équipe-ment à la suite d’un problème de santé consta-té chez l’un de ses patients, soit la famille dupatient, soit la personne elle-même qui en faitla demande. Les usagers sont en tout cas unani-mes : ils se sentent rassurés.

LE CENTRE COMMUNAL D’ACTION SOCIALE DE SÈTE PROPOSE AUX PERSONNESÂGÉES LA LOCATION D’UN DISPOSITIF DESTINÉ À LEUR PERMETTRE DE VIVRESEULES CHEZ ELLES EN TOUTE SÉCURITÉ.

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Les usagers sont una-nimes: ils se sentent

rassurés.

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Yvon Gil, 92 ans, a demandé à béné-ficier de la téléalarme au lendemain de son veu-vage. Cet ancien enseignant vit seul dans samaison dans un quartier périphérique de Sète :

“Je me suis équipé en1995, et même si jen’ai jamais eu à m’enservir, je me sensmieux. Je ne porte pasle pendentif tout letemps. Mais j’ai lemoniteur à la tête demon lit. Au cas où.En tout cas, le service

est efficace. Pas plus tard qu’il y a deux jours,mon appareil est tombé en panne. J’ai immé-diatement alerté le CCAS et ils sont venus leréparer dès le lendemain. Ce sont des gens trèssérieux. Et on est toujourstrès bien reçu”.

“

”

Femme de pêcheur, mère, grand-mèreet arrière-grand-mère de pêcheurs, Adèle

Talano a 86 ans :“Je suis une Sétoise“pur port”, dit-elle enriant. “C’est monmédecin qui m’aconseillé la téléalarmeaprès un problèmecardiaque. J’ai faitma demande d’APAet je l’ai obtenue. Il ya 2 ans que j’ai la

téléalarme. Je ne m’en suis servi qu’une fois. Jene me sentais pas bien. Les pompiers sont venustout de suite et ils ont téléphoné à mes enfants.J’en ai 5 : 4 fils et une fille. C’est un bon systè-me. Efficace. Je peux aller et venir à ma guise etje peux continuer à vivre seulechez moi. Je suis rassurée.”

“

”

Originaire de Grenoble, AngèleDominguez est installée à Sète depuis 4 ans. Le12 avril 2006, elle était victime d’un infarctus.

Secourue à temps, elleest équipée depuisoctobre 2006 d’unetéléalarme à lademande de sonmédecin : “J’ai 79ans. Je vis seule auVallon et mes deuxfilles n’habitent pas àSète. Je ne m’en suisencore jamais servi

mais je l’ai le soir à la tête de mon lit. Je me sensen confiance chez moi grâce à cet appareil.Aujourd’hui je vais bien. Mon seul regret, c’estde ne plus pouvoir danser.”

“

”

Francette Font a 83 ans : “J’ai 3enfants, dont deux à Sète”, dit-elle. “J’habite

près de ma fille, maisdans ma propre mai-son. Suite à un pro-blème cardiaque,mon médecin m’aparlé de la téléalar-me. Je l’ai depuis plusd’un an. C’est uneassistante sociale quis’est occupée de mondossier auprès du

CCAS. L’APA règle les deux tiersde la location.”

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Comment qualifieriez-vous ce budget ?Ce budget reste un budget offensif qui s’inscrit dans la continuité. Il secaractérise par la poursuite de nos objectifs depuis notre arrivée, avec unservice public qui répond aux attentes et aux besoins d’une population enfort accroissement (lire Sète.fr n°44), la volonté de développer et pro-mouvoir ce qui est à la base de la qualité de vie, à savoir la culture, lesport, les actions en faveur de la jeunesse, le social et la sécurité sansoublier l’amélioration très sensible du cadre de vie de nos concitoyensavec une continuation de notre action sur les réseaux secs, le pluvial,l’éclairage et les voiries.

Où en sont les finances de la ville ?Notre objectif financier reste toujours présent : continuation de la res-tauration financière de la collectivité avec une recherche d’équilibre entreles services mis à la disposition de la population, les dépenses de fonc-tionnement et la masse salariale, les dépenses d’investissement, tout enessayant de maintenir une politique fiscale (les taux seront stables) et unetarification la plus équitable pour tous.2007 sera encore une année, après 2004, 2005 et 2006 où nous auronsune épargne nette, ce qui permettra d’améliorer l’autofinancement pourles investissements d’équipements (voir graphique ci-contre).

Nous n’avons pas tenu compte des échéances futures. Notre budget restedonc ambitieux et les Sétoises et les Sétois se rendront à l’évidence qu’ilest dans le droit fil de nos actions depuis notre arrivée à la gestion de lacité.

( 2 0 0 7 )

DANS LE DROIT FIL DES BUDGETS VOTÉS DEPUIS 2001, LE BUDGET 2007 AFFICHE SES AMBITIONS POUR RÉPON-DRE AUX BESOINS D’UNE POPULATION EN FORTE AUGMENTATION (LIRE SÈTE.FR N°44). LA RESTAURATION DESFINANCES MUNICIPALES ET LE DÉGAGEMENT D’UNE ÉPARGNE NETTE DEPUIS 2003 ACCROISSENT LA CAPACITÉD’AUTOFINANCEMENT DE LA VILLE, QUI A PROGRAMMÉ D’IMPORTANTS INVESTISSEMENTS POUR CETTE ANNÉEAFIN D’AMÉLIORER ENCORE LE CADRE DE VIE DES SÉTOIS.

Les grands axes du budget

Deux questions aumaire-adjoint chargé des finances

L’épargnebrute est passée d’unsolde négatifen 2001 àplus de 5000euros en2007, le picde 2004étant dû à lavente du ter-rain deVilleroy.

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Evolution de l’épargne brute

Les dépenses de la ville Les recettes de la ville

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Réaménagement de la place Edouard-Herriot :2650 000 eurosCommencés à la mi-octobre 2006, les travaux de réaménagement de laplace Edouard-Herriot s’achèveront à la fin juin et laisseront place à unespace urbain durable et cohérent (lire Sète.fr n° 34 et 41). Alors quel’anarchie régnait depuis des décennies à ce carrefour stratégique de laville, le nouvel aménagement répartira l’espace de manière plus cohéren-te entre piétons, cyclistes et automobilistes, offrant davantage de placesde stationnement, la prolongation de la piste cyclable de la promenade duMaréchal-Leclerc et un confort accru pour les piétons, chaque espaceétant matérialisé par différents coloris de béton.

Finition du groupe scolaire Langevin : 850 000 eurosAprès la création de trois nouvelles salles de classes, qui a permis de libé-rer un bâtiment permettant l’extension de l’ancienne halte-garderie,transformée en crèche (lire p. 8), la troisième tranche de travaux consis-tera à réhabiliter les deux bâtiments de l’école élémentaire et celui de l’é-cole maternelle. Au programme, des travaux de menuiserie, de peinture,le changement des revêtements de sols, ainsi qu’un lot technique (électri-cité, chauffage…). Tout sera fait pour que ces travaux perturbent lemoins possible le fonctionnement de l’école.

Création d’une voie d’entrée du port, 1ère tranche :300 000 euros.Afin de délester la route de Montpellier, notamment des camions quil’empruntent en liaison avec le port, il est prévu de créer une voie paral-lèle qui passera le long de la voie SNCF. Ce renforcement du schéma viai-re permettra également de faire face à l’accroissement du trafic passagers.

Eglises Saint-Pierre et Saint-Joseph, 3e tranche :790 000 eurosLa ville poursuivra en 2007 ses travaux de rénovation des églises, joyauxdu patrimoine architectural sétois. A Saint-Joseph, les façades latéralessud seront restaurées, de même que les couvertures correspondantes, lepignon du chœur, une partie de la couverture du presbytère, les vitraux,les décors du chœur et de ses parties latérales. Quant à Saint-Pierre, laville en restaurera la façade latérale sud et le pignon, la couverture dupresbytère, ainsi que la réserve située à droite de l’entrée. Les travauxdébuteront dès le mois d’avril dans les deux églises.

Travaux d’entretien de voirie : 800000 eurosD’importantes sommes seront mobilisées pour continuer à rénover etentretenir trottoirs et rues. Les plus gros travaux d’entretien concerneront : les chemins du 1er et 2e Triolet, la rue Proudhon, la rue du Jardin desHespérides, le haut de la rue Marceau, la partie haute du Chemin desPierres Blanches, la rue des Capucines, la rue Pasteur-Benoît (écoleLangevin), la rue Député-Molle, la montée de Saint-Clair, la rue Louis-Blanc (de la rue du Palais à la Grand-Rue), le quai Maréchal de-Lattre-de-Tassigny, le quai du Mas Coulet (du pont des Dockers à Mas Coulet),la mise en giratoire Samary - Lazare-Carnot, les rues Hoche, Voltaire etRousseau, la rue Caraussane, le rond-point Révolution – Danton, lerond-point des Charbonniers, divers chemins de Saint-Clair, la rue deBourgogne, l’avenue du Tennis (de la Corniche à la rue d’Auvergne), lechemin d’Aubagnac, la rue des Roitelets et la rue des Chardonnerets.

Des investissements de taille pour SPORT, ENVIRONNEMENT, SÉCURITÉ, SOCIAL, JEUNESSE, TOUS LES SECTEURS BÉNÉFICIENT CETTE ANNÉE ENCORE D’INVESTISSE-MENTS IMPORTANTS, AFIN DE RENDRE PLUS AGRÉABLE LE CADRE DE VIE DES SÉTOIS. EN OUTRE, DE NOMBREUX TRAVAUX ONT ÉTÉBUDGÉTISÉS, DONT CERTAINS S’ÉTALERONT SUR PLUSIEURS ANNÉES, QUI PERMETTRONT D’AMÉLIORER LE NIVEAU D’ÉQUIPEMENTDE LA VILLE. REVUE DE DÉTAILS.

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ncesdes équipements à la hauteur

Belvédère de Saint-Clair : 230 000 eurosLe belvédère situé au sommet du mont Saint-Clair, qui est lesite le plus visité de Sète, va faire l’objet d’un vaste program-me de réaménagement qui démarrera à la fin de l’année (lireSète.fr n°43). Entièrement repensé, l’espace supérieur, arbo-ré, combinera aires piétonnières et places de stationnement.Une promenade circulaire en bois équipée de gradins seraaménagée en contrebas. Au total, une dizaine de places destationnement supplémentaires seront créées, ainsi que troisemplacements pour les autocars. Un projet d’aménagementqui s’inscrit dans une démarche de développement durable.

Construction d’une nouvelle caserne despompiers, 1ère tranche : 500 000 eurosUn marché concernant l’étude de programmation et d’amé-nagement de la future caserne des pompiers a été lancé, laville prenant ainsi en compte les difficultés que rencontrentles sapeurs-pompiers de la ville dans l’exercice de leurs mis-sions du fait du caractère inadapté de la caserne actuelle. Lesrésultats de cette étude permettront de lancer le marché demaîtrise d’œuvre.

Réfection du quai des moulins : 400 000eurosDans un premier temps, le tronçon situé entre la rue desDockers et la rue des Charbonniers, où la circulation est laplus importante et la chaussée fortement dégradée, serarequalifié. Au programme, réfection de la chaussée, enfouis-sement des réseaux et création de trottoirs. Début des tra-vaux à la fin de l’année.

Nouvelle tranche rue Jean-Vilar : 250000eurosAprès l’enfouissement des réseaux et le renouvellement de laconduite d’eau potable entre la rampe des Arabes et la rueRose-Roc, la ville s’attellera à la réfection du réseau pluvial etde la chaussée sur le même secteur, ainsi qu’à la création d’untrottoir côté montagne. Début des travaux à l’automne.

Prolongement du boulevard Jean-MathieuGrangent : 300 000 euros.La commission d’appel d’offres vient d’attribuer la maîtrised’œuvre pour le prolongement du boulevard Jean-MathieuGrangent au groupement Ingerop-Carré vert. Attendudepuis des années, ce prolongement permettra d’effectuer lajonction avec le boulevard Chevalier-de-Clerville et de déles-ter ainsi le boulevard de Verdun. Une enquête publique seralancée prochainement afin de finaliser l’appel d’offres auxentreprises. Les travaux devraient commencer à la fin del’année.

Bâtiment IFREMER : 356 000 euros.La ville a consigné sur le budget 2006 356 000 euros afin depréempter en 2007 l’ancien bâtiment d’IFREMER, situé rueJean-Vilar. Il sera reconverti en lieu culturel, dans la conti-nuité des équipements culturels et patrimoniaux existantdans le quartier (musée Paul-Valéry, cimetière marin, théât-re de la mer).

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ique • Hôtel de Ville

20 bis rue Paul-Valéry04-67-46-21-21.Horaires : 8h-12h, 14h-17h45.www.ville-sete.fr• Mairie annexe Ile de ThauBd Pierre-Mendès-France04-67-51-11-31.Horaires : 8h-12h, 14h-17h30.• Mairie annexe CornicheRés. le Lagon bleu, rteCorniche 04-67-53-68-08.Horaires : 8h-12h, 14h-17h30.• Office de tourisme60, Grand-rue Mario-Roustan. 04-67-74-71-71.www.ot-sete.frHoraires : 9h-18h tjs.• Office Public H.L.M.14, rue des Lauriers-roses.

04-67-51-19-49.Horaires : 8h-12h, 13h-17h,sauf mardi et jeudi 13h-16h.

SERVICES MUNICIPAUX• Permanences des élus : sur rendez-vous. 04-67-46-23-69 ou 04-67-46-23-70.1er étage de l’hôtel de ville.• Permanence conditionféminine : 04-67-51-68-13.• Population (affaires civiles,cartes d’identité, passeports,sorties du territoire) : rez-de-chaussée de l’hôtel de ville.04-67-46-20-88.Horaires : 8h-12h, 13h30-17h30.• Urbanisme : hôtel de ville -1e étage - porte 125.04-67-46-21-60/21-45.Horaires : 8h30-12h. • Démocratie de proximité :Rez de chaussée de l’hôtel deville, rue Frédéric Mistral04-67-46-20-21• Animation : 20, bis ruePaul-Valéry. 04-67-46-20-68.Horaires : 8h30-12h, 14h-17h45, sauf vendredi 17h30.• Direction de la gestion et del’exploitation du domainepublic : 10, avenue Marx-Dormoy. 04-67-46-21-20.Horaires : 8h30-12h, 14h-17h30. Pour le marché auxpuces : mardi 8h30-17h.• Services techniques :815, quai des moulins 04-67-46-21-36.Horaires : 8h30-11h45,13h30-17h.• Cadastre : 815, quai desMoulins. 04-67-46-21-31.Horaires : 8h30-11h45.• Police municipale :Quai des Moulins04-67-46-23-88.Accueil : 8h30-12h, 14h- 18h.

• Régie des pompes funèbres81,boulevard Camille-Blanc04-67-51-87-10.Accueil : 8h30-12h, 14h-17h45 sauf samedi 8h30-12het dimanche 9h-11h.Accueil du public, visitessalon : 8h30-18h30 tjs.- Cimetière le PyBoulevard Camille-Blanc04-67-74-94-36.Horaires : 8h-12h, 14h-18h.- Cimetière marin, rueJean-Vilar. 04-67-74-25-62Horaires : 8h-12h, 14h-17h45.• Centre Social Villefranche :1, rue Villefranche04-99-57-20-90.Horaires : 8h30-12h, 13h30-18h30, sauf mercredi 17h30.• Centre social Nicolas-GabinoBd Pierre-Mendès-France04-67-74-06-24. Horaires :9h-12h, 14h-19h sauf mardiet vendredi 22h.

ENFANCE ET JEUNESSE• Guichet unique (enfancejeunesse, affaires scolaires,hygiène) : inscriptions scolai-res, cantines, mise à jour car-net de santé.11, rue Alsace-Lorraine04-67-51-68-10. Horaires : 8h30-11h30, 14h-16h30.• Restauration collective : 32, rue du 81e Régimentd’Infanterie. 04-67-18-67-50.Horaires : 8h30-17h.• Maison de quartier de l’île deThau. Espace Méditerranée.04-67-51-54-56• CFA / CFP, Rue Mirabeau04-99-57-60-35.Horaires : 8h-12h, 14h-17h.

CULTURE• Service des affaires culturel-les, 35 bis, Grand’rue Mario-Roustan. 04-67-74-70-55Horaires : 8h30-12h, 14h-17h45 sauf vendredi 17h30.• Archives municipalesBd Danielle-Casanova04-67-74-29-55.Horaires : 8h45-12h et de13h30-17h30.• MédiathèquesMédiathèque F. Mitterrandbd Danielle Casanova04 67 46 05 06Adultes, audio :Lundi : 9h - 17h.Mardi, vendredi : 9h - 12h et14h30 - 18h30Mercredi, samedi : 9h-12h,

14h - 17h30.Jeunesse : Lundi : 12h - 17h.Mardi, vendredi : 14h30 -18h30. Mercredi, samedi : 9h- 12h et 14h - 17h30.Multimédia : lundi, mercredi :14h - 17h, mardi, vendredi :14h30 - 18h30Samedi 9h - 12h et 14h - 17hLa médiathèque est fermée aupublic le jeudi. Les exposi-tions sont ouvertes au publicle lundi et le samedi de 9h à17h ; le mardi, mecredi, ven-dredi : 9h - 12h et 14h - 17hdurant cette période.Médiathèque André Malrauxbd Pierre Mendès-France04 67 51 51 07Lundi, jeudi : 9h - 13h.Mardi, vendredi : 14h30 - 18h30.Mercredi, Samedi : 9h - 12h et14h - 17h30.Multimédia : lundi, jeudi : 9h -13h. Mardi, vendredi : 14h30 -18h30. Mercredi, samedi : 9h -12h et 14h - 17h30. • Conservatoire municipal21 bis, rue Jean-Moulin. Tél. : 04-67-46-20-97.Horaires : 8h30-19h saufsamedi 9h-12h, 14h-18h. • Théâtre Molière / Scènenationale : Avenue Victor-Hugo. Bureaux administra-tifs : 04-67-74-32-52.Horaires : 9h-12h, 14h-18h.Accueil public/ location(dans le hall du théâtre) :04-67-74-66-97.Horaires : du mardiau samedi 13h-18h.• Centre régional d’artcontemporain.26, quai Aspirant-Herber.04-67-74-94-37.Horaires : 12h30-19h, week-end 13h-18h. Entrée libre.• Ecole municipale desBeaux-Arts. Villa Saint-Clair17, rue Louis Ramon.04-67-74-37-07.Horaires : 9h-12h, 14h-18h.• Espace Brassens67 boulevard Camille-Blanc04-67-53-32-77.Horaires d’hiver : mardi àdimanche 10h-12h, 14h-18h.www.ville-sete.fr/brassens• Musée Paul-ValéryRue François-Desnoyer04-67-46-20-98.Horaires : 10h-12h, 14h-18h,sauf mardis et jours fériés.Tarif de 1,50 à 3euros.• MIAM 23, quai duMarécha l -de -La t t re -de -Tassigny. 04-67-18-64-00.

Tarif de 1,50 à 5 euros.www.miam.orgHoraires : 10h-12h, 14h- 18h,sauf lundis et jours fériés.

SPORTS• Service des sports1er étage de l’hôtel de ville.04-67-46-20-67.• Centre balnéaire Raoul-Fonquerne, Rue de la Poule-d’Eau. 04-67-53-94-54.• Complexe du Lido

Rue du Dauphiné04-67-53-74-59Horaires d’ouverture des pla-teaux sportifs : tjs 8h-19h.

CENTRE COMMUNAL D’ACTION SOCIALE

• Standard : 04-67-51-65-00.Horaires : 8h30-11h45,13h30-17h15, vendredi 17h. • Au 8, rue Gabriel-Péri- R.M.I. : 04-67-51-65-12.- Accueil : 04-67-51-65-05.

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A votre service… Les marchés

Lundi : alimentaire, fleurs et vestimentaire,place Marius-Bonneton, Île-de-Thau.

Mercredi : alimentaire, fleurs et vestimentaire,halles centrales, rue Gambetta, place Aristide-Briand et place Léon-Blum.

Jeudi : marché paysan, place Edouard-Herriot.

Vendredi : alimentaire, fleurs, vestimentaire,avenue Victor-Hugo.

Dimanche : puces, place de la République.

- Aide légale : 04-67-51-65-11.- Solidarité : 04-67-51-65-01.• Au 10, rue Gabriel-Péri- 3e âge, aides ménagères 04-67-51-65-07.- Petite enfance :04-67-51-84-60.• Café de la Paix, libre service de lasolidarité. 39, rue Henri-Barbusse.04-67-43-51-74.Horaires : mardi au vendredi 9h-11h30.• C.C.A.S. annexe04-67-51-28-79. Horaires : 8h-11h45,13h30-17h15.• Point information jeunesse1 rue Villefranche

04-99-57-20-94.

ORGANISMES PUBLICS• Poste centrale1 bd Danielle-Casanova04-67-46-64-20.• Thau agglomération.Le Président, rte de Sète. BP 18 -34540 Balaruc-les-Bains04-67-74-05-09• Chambre de commerce et d’in-dustrie Sète-Frontignan-Mèze.Quai Philippe-Régy04-67-46-28-28. www.sete.cci.fr• La Sétoise des transports6 quai de la résistance04-67-74-18-77.

• Maisons des jumelages“Le Majeur”. 441, quai du docteurScheydt. 04-67-74-64-90.• A.N.P.E.12 rue A.-Lumière 04-67-46-88-70.• A.S.S.E.D.I.C.Bd Camille-Blanc 0-811-01-01-34.04-67-15-63-70.• C.A.F.Rue R.-Rolland 04-67-22-99-30.• C.I.O.10, rue du Palais 04-67-18-34-18.www.ac-montpellier.fr/ciosete• Clinique Sainte-Thérèse6, quai du Mas-Coulet04-67-46-36-00.• Centre hospitalierBoulevard Camille-Blanc

04-67-46-57-57.• Commissariat50, quai de Bosc 04-67-46-80-22.• C.P.A.M.8, quai Vauban 04-67-46-61-46.• E.D.F / G.D.FImpasse Ardents 04-67-46-74-00.• GendarmerieBoulevard de Verdun04-67-53-51-10.• Impôts274, avenue du Maréchal-Juin. 04-67-46-38-00.• Mission locale du bassinde Thau.Rue Mirabeau 04-67-51-46-38.• Pompiers : composez le 18 • SAMU : composez le 15.

( g r o s o b j e t s )

Déchetterie : papier, carton, texti-le, verre, métaux, bois électromé-nager, déchets verts, gravats, terre,piles, huiles végétales et minérales,acides, peintures, bombes aérosols.Service gratuit et illimité pour lesparticuliers. ZI Les Eaux blanches.Ouvert du lundi au samedi, de 8hà 12h et de 14h à 18h et le diman-che, de 9h à 12h. Pour tout rensei-gnement, contacter le pôle déchets

de Thau agglomération : 04-67-46-23-32.Collecte des déchets verts avrilSamedi 7 :de 8h30 à 11h rue des Ecoles /impasse de la Source, de 9h à10h30 avenue de la Source / ruedes Lauriers, de 13h30 à 16h placedes Anciens d’Indochine, de 14h à15h30 rue Antoine-Laurent deLavoisier.

Samedi 14 :de 8h30 à 11h allée Pierre Barthas,de 9h à 10h30 chemin des PierresBlanches / chemin de la Sauge, de13h30 à 16h rue du Football, de14h à 15h30 rue du Moulin àvent.Samedi 21 :de 8h30 à 11h rue des Tadornes,de 9h à 10h30 place du Pont Levis,de 13h30 à 16h avenue du Tennis

/ rue des Pyrénées, de 14h à 15h30chemin des Carrières / Bd JoliotCurie.Samedi 28 :de 8h30 à 11h rue des Cormorans/ rue Marius Michel, de 9h à10h30 rue Toussaint Roussy, de13h30 à 16h rue des Frégates / ruedes Cormorans, de 14h à 15h30rue des Iris / rue du Clair Matin.

En avril, les encombrants seront ramassés dans les quartiers suivants

5 avril 12 avril 19 avril 26 avril

Attention : la collecte des encombrants démarrant à 4h30 du matin,les administrés sont invités à sortir leurs gros objets la veille au soir.

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Pour la 29e année, la Société numismatique sétoise a atti-ré la foule salle Brassens. Autour de 60 exposants venus dela France entière, curieux et amateurs sont venus en nom-bre admirer les étala-ges de timbres, mon-naies, billets debanque et aussi, pourla première fois,d’objets archéolo-giques. Le présidentJacques Daunis etl’organisateur dusalon, GuyJeambrun, peuventêtre fiers du succès deleur organisation,classée maintenantparmi les meilleuresbourses françaises.

Timbres et monnaies Le Mérite de Gérard BertinChaleureuse réception en mairie, salle des mariages, pour la remise de la médaille dechevalier de l’ordre du Mérite à Gérard Bertin, réputé pâtissier sétois. Une salle archi-comble où les meilleurs ouvriers de France étaient au premier rang lorsque le mairesalua les mérites du héros du jour, après Pierre Vincent, président départemental del’ordre du Mérite : “Cette médaille n’est pas une récompense mais un encouragementà continuer.” Puis ce fut le tour de Gilbert Paillasson, président des pâtissiers deFrance, qui rappela le parcours professionnel exemplaire de Gérard Bertin, depuis sonapprentissage familialjusqu’à son titre demeilleur ouvrier deFrance en 1982, pré-lude à son installationà Sète en 1984, et à sacollaboration d’ensei-gnant au CFA.L’assistance a puensuite faire honneurà un buffet pâtissiertrès alléchant.

Beau succès pour le national de pétanque Une cuisine pour la maison de quartierDans le cadre du projet de rénovation urbaine de l’île de Thau, la maison de quartiersera prochainement réhabilitée par l’Office public des HLM. Il est également prévude construire une extension de 60 m2 qui, à la demande des associations, abritera unecuisine équipée. Les travaux, attendus depuis longtemps mais retardés par le délaid’obtention des financements ANRU, ont débuté à la fin mars et s’achèveront fin juin.“L’ensemble des partenaires de la maison de quartier se réjouit de ces travaux”, a décla-ré Julie Stanzione, présidente de la maison de quartier.

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Pour son traditionnel forum de l’emploiorganisé en partenariat avec la ville, l’ANPEa innové cette année en proposant un “jobdating”, formule qui met en relation pen-dant un quart d’heure des demandeurs d’em-ploi avec des responsables d’entreprises. Unplus qui s’ajoute aux possibilités offertes parles stands traditionnels installés dans la salleBrassens par de nombreuses enseignes etadministrations (10 de plus que l’an der-nier). C’est donc un éventail complet d’op-portunités qui a été proposé aux nombreuxSétois de tous âges venus à la recherche d’unpremier emploi ou d’une reconversion pro-fessionnelle. En instaurant un contact direct entreemployeur et candidat, ce système permettrès vite au premier d’évaluer les potentiali-tés du demandeur, bien mieux qu’un CVanonyme. La responsable de cette méthode,Isabelle Blazy, a pu rapidement constater sonefficacité. Des contacts encourageants ont été pris par des firmes tel-les qu’Ikea, Ibis, Formule 1 ou Mac Donald’s. A la mi-journée, plusde 70 emplois étaient déjà pourvus, surtout dans le secteur de l’hô-

tellerie et de la restauration.Probable que le chiffre record de 750 offres de travail pourvues obte-nu l’an dernier sera battu.

L’ANPE innove

Pendant 2 jours, les amateurs de pétanque ont été comblés par la 8e édi-tion du National de Sète sur les places Stalingrad et de la République.364 triplettes engagées ont donné un excellent spectacle à un nombreuxpublic. Pour la deuxième année consécutive, la municipalité avait dresséde grands chapiteaux avec 32 jeux, où se sont déroulés non seulement lesparties concernant le 8e National, mais également un concours féminin,minimes et cadets. La finale 2007 a été remportée par les Landais,Charles Laffont, Guy Sarrailh et Lysian Lamy de Seignosses-Tyrosse, maisil faut signaler le brillant parcours des Sétois Eric Leca et Jean-MichelIzoird, associés pour cette occasion à Robineau (Le Mans), qui sont arri-vés en demi-finale !Un magnifiqueNational 2007, qui sepositionne mainte-nant parmi lesmeilleurs concoursnationaux, grâce à laformidable équipe debénévoles de GuyJulhan, soutenue parla municipalité.

De la neige catalane, un soleil rayonnant… la troisième édition deNeige à Sète a encore séduit. “C’est de mieux en mieux”, entendait-on au pied de la piste sétoise. Durant deux jours, la rue Paul-Valéryet la place de la mairie ont été transforméesen mini station de ski. De nombreuses per-sonnes ont chaussé les skis pour dévaler lapiste verte Henri-Gignoux. Les premiers aglisser sur la neige importée de Font-Romeuont été le maire de Sète, le président du SkiClub et initiateur de cet événement, ClaudeCombas, ainsi que le président de la cham-bre de commerce et d’industrie de Sète.Le succès de cette troisième édition est engrande partie dû aux améliorations appor-tées à la manifestation. Pour que les skieursglissent pendant deux jours, malgré la tem-pérature clémente, plus de 400m3 de neige etde glace ont été déversés sur les 130 mètresde la rue Paul-Valéry. Le samedi soir, unedescente aux flambeaux et une démonstra-tion de course en surf ont animé le villageNeige à Sète. Entre deux descentes, le vinchaud, le café, les animations ou le carré

neige ont ravi des milliers de spectateurs et même des jeunes mariésvenus célébrer leur noce à la mairie ce jour-là, à quelques mètre dela piste de neige.

3e édition de Neige à Sète réussie

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La saison débute très bien pour les rameurs sétois de “Cettarames” quiont brillé lors de la première des quatre manches du championnat deFrance, à Mèze. Le club sétois a en effet terminé premier aussi bien chezles femmes que les hommes, ainsi que chez les plus de 50 ans. Une per-formance exceptionnelle face à tous les autres clubs qui étaient présents,Marseille, Gruissan, Agde, Marseillan, Lyon, Mèze, Grau de Cagnes…soit plus de 350 rameurs. Les trois étapes suivantes se dérouleront àMarseille, St Mandrier et Gruissan.

Rame traditionnelle Préparer au travailDurant toute une journée, les jeunes en fin d’études ont envahi la salle Brassens où se tenaitle deuxième forum annuel de la professionnalisation et de la formation continue. Selonleurs inclinations, ils ont pu rendre visite à quelques-uns des 35 stands qui prodiguaientdes conseils sur leur activité. Parmi ceux-ci, tous les corps d’armées étaient représentés, ainsique des entreprises privées opérant dans le bâtiment, la banque, les grandes surfaces, lasécurité etc. Coté institutionnels, on trouvait les divers Centre de Formation d’Apprentis,dont l’un, nouveau,axé sur les finances, laChambre de Commerceet d’Industrie etc. LydieDi Crasto, de l’associa-tion Sète en mieux,organisatrice de l’évé-nement avec la ville,s’est réjouie du largepanel d’activités pré-senté lors de ce forum,chaque année plusimportant.

Les Sétois brillent encore à la télévisionLe Sétois Poolpo, qui parvient avec sa seule voix à imiter une boîte à ryth-me, a été sélectionné pour passer à l’émission de M6 La nouvelle star, oùil a impressionné le jury par sa technique, apportant ainsi un souffle denouveauté à l’émission habituellement consacrée à la chanson. Un talentqu’il a également pu démontrer en présentant la météo sur la même chaî-ne. Un autre Sétois, Anaël, 20 ans, a lui aussi été sélectionné. Aura-t-ildroit aux mêmes honneurs que Poolpo ? A suivre… Un jouteur sétoisserait aussi en tournage pour l’émission Koh Lanta, qui sera diffusée surTF1 cet été.

Inner-Wheel pour un enfantLe club-service Inner-Wheel, qui regroupe les épouses des rotariens,a organisé en janvier le concert des quatre ténors, dont le bénéfice,soit 1000 euros, a été remis au CCAS de Sète afin de favoriser l’ac-cueil d’un enfant handicapé dans une structure municipale petiteenfance. La remise du chèque a eu lieu dans la crèche du Quartier-Haut en présence du maire entouré d’élus, de parents et de memb-

res du club-service,dont la présidente,Denise Abelanet, arappelé les efforts.Ainsi, un récent lotopermettra à Pâquesd’offrir un stage devoile à des enfantsdéfavorisés. Lemaire les a chaleu-reusement félicitéeset a rappelé lesefforts de la munici-palité pour les crè-ches.

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La municipalité a montré une nouvelle fois son intérêt et son soutienpour le rallye Aïcha des Gazelles en accueillant sa première étape.

Réservé aux femmes, le rallye Aïcha des Gazelles est aujourd’hui la réfé-rence de l’aventure motorisée au féminin. Il développe une autre visiondu rallye automobile n’intégrant aucun critère de vitesse. Le Rallye Aïchades Gazelles est basé sur la navigation “à l’ancienne”. Il propose auxconcurrentes une immersion de 10 jours au cœur du Sahara marocain.Hors de toutes pistes, carte et boussole à la main, elles doivent parcourir

un itinéraire balisé en un minimum de kilomètres. Pendant deux jours, la population sétoise et tous les amateursde sport motorisé ont pu assister à la préparation et auxcontrôles des véhicules, ainsi qu’à la présentation de tous leséquipages avant leur embarquement pour le Maroc, où le ral-lye débute réellement, de même qu’une grande aventurehumanitaire portée par l’association “Cœur de Gazelles”.Tout au long du rallye, la caravane, composée de 80 véhicu-les, distribue vêtements, médicaments… Onze médecinsparticipant à l’opération interviennent également auprès despopulations locales (environ 2000 consultations en 2006).De plus, le Rallye Aïcha des Gazelles est soucieux de l’envi-ronnement, l’un de ses objectifs sur le long terme étant des’inscrire dans une démarche de développement durable enlimitant les déchets, les émissions de CO2, les déplacementset, d’une manière générale, les impacts du rallye, qu’ils soient

environnementaux ou sociaux.L’édition 2007 réunit 79 véhicules (68 4x4, 2 quads, 1 buggy, et 8 SUV)avec leurs fidèles “Gazelles” qui reviennent chaque année, comme parexemple Carole Montillet, accompagnée cette année d’une autre skieuse,Mélanie Suchet. Ce rallye féminin attire en effet de plus en plus de per-sonnages célèbres. C’est ainsi que cette année, le public a pu apercevoirAdriana Karembeu, également présente au vernissage du MIAM (lire p.28) ou encore le mannequin Margareth Lahoussaye-Duvigny.

( r a l l y e )

POUR SA 17E ÉDITION, LE RALLYE A PRIS UNE NOUVELLE FOIS SON DÉPART À SÈTE, CE QUI A PERMIS À TOUS LES AMA-TEURS DE SPORT MOTORISÉ D’ASSISTER À LA PRÉPARATION DES VÉHICULES, AINSI QU’À LA PRÉSENTATION DES ÉQUIPAGESAVANT LEUR EMBARQUEMENT POUR LE MAROC.

Des cœurs de gazelles gros comme des 4x4

Ambassadricede la Croix-rouge,AdrianaKarembeuest l’une desconcurrentesdu rallye.

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FlorenceBourgnon

et CorentineQuiniou,

gagnantes del’édition

2006.

Lesconcurrentesembarquentle matériel à

bord desvéhicules dela caravane,et préparent

leuritinéraire.

( l i d o )

La Grande-Motte, Sète, Marseillan… Pourles communes du littoral, le risque de voir

leurs plages réduites à un simple cordon desable est désormais imminent. Pour lutter cont-re ce phénomène d’érosion qui grignote chaquejour davantage le patrimoine naturel, environ-nemental, touristique et donc économique denotre région, toutes les collectivités sont sur lefront : Commission européenne, Etat, Région,Département, communautés d’agglomération,villes. Chacune s’investit dans la bataille pourredonner son souffle au littoral languedocien.Parmi les projets initiés, celui du réaménage-ment du lido entre Sète et Marseillan fait figu-re d’exemple. Sur la liste des huit projets inscritsdans “la charte pour le développement durable”élaborée par la Mission littoral, “c’est le plusambitieux en termes de montant”, confiait sondirecteur, Bernard Pommel, au Midi Libre endécembre 2005. Ce programme qui vise àdéplacer la route actuelle contre la voie ferrée

pour constituer une plage large de 70 mètres etainsi enrayer le désensablement du cordondunaire a d’ailleurs été choisi pour servir debase d’études à l’échelle européenne dans lecadre du projet Interreg III C. Grâce au soutien financier de l’Europe, del’Etat, de la Région et du Département et audynamisme de la CABT, le réaménagement dulido entre Sète et Marseillan, qui se trouve dansles cartons depuis 1948, va enfin se concrétiser.“Monsieur le Maire, cela fait cinquante ans quej’habite Sète et j’ai vu les projets les plus farfelusconcernant le lido sous les différentesmunicipalités. Voilà le premier quitient la route”, relevait un aînésétois lors d’une réunion deconcertation publique à l’été2005. Les différentes étapes (études, avant-pro-jet sommaire, concertation publique, plan definancement, mise en conformité des planslocaux d’urbanisme des deux communes) ayant

été franchies avec succès (le projet a reçu l’avisfavorable de la commission d’enquête et a étéreconnu d’utilité publique et d’intérêt généralpar la préfecture), il ne restait plus qu’à officia-liser les accords relatifs au foncier avec ledomaine de Listel. Cette ultime procédure s’estconclue par la signature d’une convention le 13février entre la communauté d’agglomération etle domaine de Listel. Celle-ci permet à laCABT d’acquérir les huit hectares nécessaires àla construction de la nouvelle route et des par-kings adjacents. De son côté, la société quienvisageait un déplacement de ses infrastructu-res sur le site d’Aigues-Mortes, a, après plu-sieurs mois de négociations avec le président dela CABT, effectué un virage à 180 degrés. “Nousnous sommes laissé convaincre de transformer ledomaine en site éco-touristique”, annonce Paul-François Vranken, son président directeur géné-ral (voir article ci-après). Le projet va maintenant entrer dans sa phasetravaux. Celle-ci sera divisée en deux tranches,pour un montant total de 52 millions d’euros.La première, chiffrée à 25 millions, sera finan-

cée à hauteur de 20% parl’Europe, 30% par l’Etat, 15% parla Région, 15% par leDépartement et 20% par laCABT. “Nous démarrerons simulta-

nément les travaux côté Sète, sur la portion allantdu triangle de Villeroy aux 3 digues, et côtéMarseillan, sur la portion allant de la ville aucamping du Castellas”, précise Jean-Louis

Le projetva maintenant entrerdans sa phase travaux.

La routeactuelle seradéplacéecontre la voieferrée et laplage seraélargie. Denombreusesplaces de sta-tionnementseront égale-ment créées.

AVEC LA CONTRACTUALISATION DE L’ACHAT DE 8 HECTARES DE TERRAIN PARLA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DU BASSIN DE THAU AU DOMAINE DELISTEL, LA DERNIÈRE ÉTAPE ADMINISTRATIVE DU PROJET DE RÉAMÉNAGEMENTDU LIDO DE SÈTE À MARSEILLAN A ÉTÉ FRANCHIE. CE PROGRAMME EXEMPLAI-RE DE PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT VA MAINTENANT ENTRER DANS SAPHASE TRAVAUX POUR ABOUTIR AVANT L’ÉTÉ 2008 À UNE PLAGE ÉLARGIE ETÉQUIPÉE D’UNE PROMENADE PIÉTONNE ET CYCLABLE. UNE MISE EN VALEUR DEL’ESPACE PUBLIC QUI CONDUIT LES ACTEURS ÉCONOMIQUES PRÉSENTS SUR LETERRAIN À REPENSER LEURS ACTIVITÉS EN FAVEUR DE L’ÉCO-TOURISME.

Le plus ambitieux projet de lutte contrel’érosion du littoral languedocien va démarrer

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els Arquillière, directeur des services techniques de

la CABT. Le chantier consistera dans un pre-mier temps à construire la nouvelle route lelong de la voie ferrée sur les portions précitées.Celle-ci - qui sera raccordée à l’ancienne sur laportion manquante - ouvrira avant l’été 2008.“Nous avons établi un cahier des charges très pré-cis concernant les mesures compensatoires et d’ac-compagnement pour le respect de la faune et de laflore environnantes”, poursuit le responsable. Dans un second temps, les entreprises entame-ront la démolition de la route existante ainsique la réhabilitation du cordon dunaire. “Cedernier sera aménagé à l’image du triangle deVilleroy, avec la plantation de ganivelles, de végé-tation typique du site ainsi que la création d’unepiste cyclable et d’une promenade piétonne”, ajou-te Jean-Louis Arquillière. Les Sétois qui profi-tent depuis deux ans de la réalisation de la plagede Villeroy, saluée par la venue du ministre dutourisme Léon Bertrand lors de son inaugura-tion le 18 juillet 2005, peuvent s’attendre à unaménagement de qualité égale. A l’été 2009,qui devrait voir la fin de cette première phase detravaux, les bénéfices de l’opération se ferontdéjà sentir avec une plage élargie à 40 mètres(sur la portion sétoise), soit une première étapefranchie dans la lutte contre l’érosion. Suivront pour la tranche suivante l’achèvementde la construction de la nouvelle route sur laportion comprise entre les 3 digues et le cam-

ping du Castellas, la fin de la démolition del’ancienne, le re-ensablement massif de près de600000 m3 permettant l’élargissement de laplage à 70 mètres et l’implantation de boudinsgéotextiles atténuateurs de houle. “Les dimen-sions de ces derniers qui seront implantés à 500mètres au large restent suspendues aux résultats desétudes de détail”, précise le directeur des servicestechniques.A terme, le nouveau lido se dessinera en troisplages distinctes : une plage urbaine à proximi-té du triangle de Villeroy, une semi-urbaineaccessible grâce à la création de quatre poches

de stationnement et une sauvage accessible uni-quement à pied ou en vélo grâce à la promena-de de front de mer. Cet espace naturel de qua-lité contribuera à rendre notre territoire tou-jours plus attractif tout en préservant ses res-sources “pour que nos enfants et petits-enfantspuissent eux aussi profiter de la plage”, anticipe lemaire.

Martial Pelatan, directeur général de la sociétéListel

Vous voulez transformer le domaine de Listelen site éco-touristique, pouvez-vous nousexpliquer ce projet ?Le domaine de Listel, ce sont 270 hectares devigne et pas moins de 630 hectares de proprié-

té foncière. L’objectif de Paul-François Vranken, propriétaire du domai-ne de Listel, est de faire du domaine un acteur essentiel de la renaissancedu lido dans le cadre du projet de réaménagement piloté par la CABT. Levignoble sera maintenu dans son intégralité, et même étendu si possible.Les activités de vinification et de conditionnement dans les bâtimentsseront également préservées. Notre objectif est de mettre en valeur notreproduction en ouvrant notre site au public. Un circuit-découverte de lavigne et du vin sera créé, qui présentera à la fois le vignoble de Listel etles ressources de l’INRA présent sur le site depuis 1949. Ce circuit s’é-tendra sur près de 15 km en effectuant une grande boucle autour duvignoble entre la mer et l’étang. Il pourra être complété par un accueil àla ferme puisqu’à Villeroy, nous sommes sur un domaine agricole. Enparallèle, nous prévoyons de mettre10 hectares à la disposition desconchyliculteurs de l’étang de Thau afin qu’ils disposent de bassins d’af-finage pour mettre à l’abri leur production etassurer ainsi une commercialisation tout aulong de l’année.

En quoi ce circuit-découverte de la vigne etdu vin sera-t-il attractif ?Il s’agira d’une très jolie promenade en bordurede vigne, entre mer et étang, qui pourra êtreeffectuée à pied, à vélo, à cheval ou en petittrain à pneu. Elle permettra de découvrir lesrichesses des espaces naturels environnants, dela production de Listel, mais aussi des activitésde recherche de l’INRA. L’organisme y possèdeune collection ampélographique (variétés devigne) unique au monde.

Quel échéancier envisagez-vous ?C’est un projet sur lequel nous travaillons en étroite collaboration avec lacommunauté d’agglomération du bassin de Thau. L’ouverture du site aupublic se fera en fonction de l’avancement des travaux. Nous misons surla saison estivale 2009 ou 2010.

Que pensez-vous du projet de réaménagement du lido de Sète àMarseillan ?Outre l’intérêt public qu’il représente, il est pour nous la garantie d’unepérennisation du site. Au départ, nous étions inquiets pour l’avenir des100 hectares de vigne présents entre la route et la voie ferrée, qui neseront plus protégés des tempêtes après le déplacement de la route. Puisnous avons compris qu’avec l’élargissement de la plage, cette protectionserait en fait renforcée et nous avons décidé de devenir de véritables par-tenaires du projet. La communauté d’agglomération du bassin de Thauet son président nous ont convaincus de l’intérêt de sécuriser et de pré-server le lido. C’est une excellente chose pour la collectivité publique,pour la région et bien évidemment pour ces 20 kilomètres de plagesableuse. C’est pourquoi nous avons signé le 13 février dernier la cessionde 16 hectares à la CABT pour la réalisation de la nouvelle route et desparkings.

Le domainede Listel seraun acteuressentiel de larenaissancedu lido.

“Faire du domaine de Listel un site éco-touristique( v i t i c u l t u r e )

Un cordondunaire

réhabilité,une piste

cyclable et unepromenade :

le projets’inscrit dansune démar-che de déve-

loppementdurable.

Denis Regler, directeur de la Section RégionaleConchylicole (SRCM)

Quels sont les avantages pour la professionde s’installer sur le domaine de Listel ?Ce site présente de nombreux avantages. Il per-met de créer de grands bassins alimentés avecl’eau prélevée par forages dans le “biseau salé”

qui est présent sous le site. Il s’agit en fait d’eau de mer filtrée par desmilliers de m3 de sable, dont la température est constante (autour de 15°toute l’année) et dont la qualité est parfaitement stable. Dans un premiertemps, ces bassins offriront une solution de repli pour mettre les coquilla-ges à l’abri en cas de périodes à risques (météorologiques ou autres), cequi garantirait une qualité à 100% des coquillages et une présence 365jours sur 365 sur les marchés. Au-delà, on peut envisager grâce aux qua-lités particulières de l’eau disponible sur le site de développer une gammede produits complémentaires à nos productions actuelles. Ce seraient enquelque sorte des “claires de Méditerranée”

Comment est perçu ce projet par les professionnels ?Lors d’une première consultation l’an dernier alors que le site n’étaitmême pas défini, plus de 100 producteurs qui disposent de l’agrémentpour la purification et l’expédition se sont déclarés favorables au projet.Aujourd’hui nous estimons que sur les 400 professionnels concernés,environ 200 d’entre eux se montreraient intéressés. Une nouvelle enquê-te devra valider ces estimations.

Qui en bénéficiera ?Chacun des producteurs de Thau pourra disposer de bassins. Le site seragéré collectivement, soit par la SRCM, soit par une autre structure juri-dique, mais les conchyliculteurs seront aussi responsables individuelle-ment de la gestion de leurs bassins et de la traçabilité de leur production.

Quelles seraient les qualités de la nouvelle gamme d’huîtres créée ?La qualité de l’eau sur le site offre des conditions de pureté exceptionnel-les. Nous envisageons, du fait de l’absence de marée quotidienne, d’yajouter un pompage en mer ouverte afin d’apporter du plancton quifavorisera l’affinage des coquillages et l’obtention d’un goût spécifique.Nous élaborerons ensuite un cahier des charges très strict concernant ladurée d’immersion, modalités d’expédition… afin de créer un label qua-lité qui pourra intéresser une nouvelle clientèle.

Quel échéancier pour ce projet ?Pour l’instant, nous en sommes à l’étape des discussions avec la sociétéListel, et particulièrement M. Vranken. Nous partageons les mêmes pré-occupations concernant la mise en valeur de nos sites respectifs que sontle bassin de Thau, qui possède la plus grande biodiversité de toute laMéditerranée et le lido, site unique sur le littoral français. Notre ambi-tion commune est de mettre en valeur nos productions traditionnellesrespectives et, au-delà, de faire aussi connaître les atouts écologiquesexceptionnels de ce pays. Nous nous rencontrerons à nouveau courantmars pour trouver une solution juridique à notre coopération. Si tout sepasse bien, le site pourrait être opérationnel fin 2008 ou courant 2009.

Quel financement ?Nous devrons solliciter les fonds del’Europe et des différentes collecti-vités territoriales car l’investisse-ment sera d’envergure. Nous avonstoutes les raisons de penser quenotre projet sera cohérent avec lespriorités définies par les program-mes européens pour la mise envaleur des territoires. En plus, leconsensus autour de ce projet esttrès large, ce sera un atout supplé-mentaire pour sa réalisation.

Pourquoi pas des “huîtres claires en Méditerranée” ?( c o n c h y l i c u l t u r e )

Le réaména-gementdu lidopermettraaux conchyli-culteursde créer desbassins d’eaude mer.

Gilbert Ganivenq,PDG de la sociétéProméo, propriétairedu camping duCastellas s’exprimesur le projet du lido :

“Le projet de l’agglomération pour le lido s’inscritdans un esprit de pérennité de l’espace naturel. Lesaménagements qui seront réalisés sont une garan-tie de pureté et de qualité esthétique du site.L’éloignement de la route permettra en outre desécuriser la circulation et d’organiser le stationne-ment. En tant que propriétaire du camping duCastellas, je suis également très satisfait car ce pro-jet va renforcer la perception d’un “camping natu-re”. Notre clientèle pourra bénéficier d’un siteexceptionnel en front de mer et complètementsécurisé. Les travaux qui seront réalisés pourmodifier l’entrée du camping permettront demoderniser les installations, ce qui offrira un sur-plus de qualité à nos prestations et donc à nos

clients. Le projet de Paul-François Vranken sur ledomaine de Listel complète bien la démarche del’agglomération. En tant que professionnels del’hébergement, nous accueillons très favorable-ment le développement d’une activité touristique

sur le site du lido. C’est un projet qui va faire naî-tre des synergies communes dans le futur pourdévelopper l’attrait de cette bande du littoralméditerranéen.”

“Un site agréable, dénué de toute pollution et sécurisé”( t o u r i s m e )

L’entrée ducamping Le

Castellas seradéplacée

pour plus desécurité.

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La collecte et le traitement des déchets constituent l’un des enjeux envi-ronnementaux majeurs de ce début de siècle. En cause, la quantité et

la diversité des déchets ménagers qui n’a cessé de croître depuis 30 ans :1000 kg par habitant et par an au sein de l’agglomération (voir chiffresSète en encadré). Le cadre réglementaire a par ailleurs été considérable-ment renforcé ces dernières années, rendant la valorisation obligatoire etlimitant les nuisances engendrées par les opérations de traitement. Autantde contraintes liées à la généralisation des opérations de collecte sélective,à la valorisation des différents types de déchets et à l’élimination desdéchets résiduels dans des conditions satisfaisantes pour l’environne-ment, qui relèvent désormais de la compétence de la CABT. Pour menerà bien cette mission, il était donc indispensable de pouvoir organiser unsystème cohérent de collecte et de traitement des déchets sur une échellesuffisamment vaste pour pouvoir rentabiliser les investissements qui sontà réaliser. Une mutualisation des efforts qui permet notamment de réali-ser des économies d’échelle importantes : l’achat d’un véhicule de collec-te par la CABT revient en effet moins cher que l’achat d’un véhicule parchacune des communes… Second challenge, la nécessité de coordonnerles actions à mettre en œuvre en matière de collecte sélective, transfert,tri, compostage, valorisation énergétique, stockage en centre d’enfouisse-ment, soit autant d’éléments d’un système complexe dont la cohésion nepouvait être assurée que sous la conduite d’un maître d’ouvrage commun.

Des projets structurants et fédérateursC’est dans ces perspectives de rationalisation et de cohésion du dispositifde gestion des déchets ménagers que la CABT œuvre au quotidien. Leposte “déchets” constitue le second poste budgétaire de l’agglomération,derrière le versement aux communes, soit près de 25 millions d’euros(budget total 2006 : 87 Millions d’euros) (lire encadré). La CABT est dés-ormais en charge des opérations de traitement et de collecte des orduresménagères et de la gestion du tri sélectif. La municipalité continue à assu-rer de son côté le nettoyage des rues, l’enlèvement des graffitis, le ramas-sage des corbeilles, le désherbage et le débroussaillage. La ville a d’ailleursrenforcé les moyens mis à la disposition des Sétois avec l’acquisition en2006 d’une nouvelle benne pick-up, d’une moto-crotte, d’une balayeuse

4 m3 et d’une laveuse haute pression, pour un investissement total de l’or-dre de 230 000 euros. Autres avancées significatives rendues possibles parl’agglo, la mise aux normes de l’incinérateur des Eaux blanches, la réha-bilitation de la décharge de Villeroy, la restructuration des services depropreté et la multiplication des points d’apport volontaire (PAV), au

( d é c h e t s )

LA CRÉATION DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION DU BASSIN DE THAU A MODIFIÉ L’ORGANISATION ET LA GESTIONDU TRAITEMENT DES DÉCHETS. DE LA GÉNÉRALISATION DES OPÉRATIONS DE COLLECTES SÉLECTIVES À LA MISE AUX NOR-MES DE L’UNITÉ D’INCINÉRATION, RETOUR SUR LES PRINCIPAUX FAITS MARQUANTS LIÉS À CE TRANSFERT DE COMPÉTENCES.

Gestion des ordures : l’agglo investit !.fr

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Chiffres clés • Tonnage ordures ménagères collectées à SèteTonnage 2006 : 23391 tonnes, soit une baisse de 2,8% par rap-port à 2005 (24059 tonnes)• Evolution tonnage ordures ménagères collectées à Sète depuis 2001- 2001 : 22277 tonnes (+1%)- 2002 : 23103 tonnes (+4%)- 2003 : 24048 tonnes (+4%)- 2004 : 24495 tonnes (+2%)- 2005 : 24059 tonnes (-2%)• Tonnages recyclables collectés à Sète- Verre : 705 tonnes collectées dans les 81 conteneurs des pointsd’apport volontaires (PAV)- Emballages et papiers : 514 tonnes collectées en 2006 dans les 51points d’apport volontaires, 684 tonnes collectées en bacs indivi-duels (porte à porte), soit un total de 1198 tonnes (44kg/hab/an). • Tonnage évacué - Déchetterie de Sète (cumul bois, fer, inerte,encombrant, papier, carton)- 2006 : 11654 tonnes - 2005 : 10343 tonnes - 2004 : 11225 tonnes- 2003 : 11690 tonnes Nombre de véhicules de collecte (hors véhicules de service) : 24Effectif du service déchets : 82 agents dont 73 pour la seule régiede collecte Sète, Balaruc-les-Bains, Marseillan.

La mutuali-sation des

moyens,rendue

possible parle transfert

de compéten-ces à la

CABT, apermis de

réaliser deséconomiesd’échelle.

Mise aux normes de l’Unité deValorisation Energétique (UVE)

En application de la directive européenne 2000/76/CE du 4 décembre 2000renforçant les mesures de sécurité dans les installations existantes (usine d’in-cinération d’ordures ménagères), 9 millions d’euros ont été investis dans laréhabilitation de l’unité des Eaux-Blanches qui traite annuellement 40 000tonnes de déchets. Des travaux qui ont porté sur l’extension des bâtiments, ladiminution de la taille de la cheminée, la réfection de la voirie aux alentoursdu site, la création de nouveaux dispositifs d’évacuation des eaux, la cons-truction d’une trémie de transfert et la mise en place d’un dispositif decontrôle de la radioactivité. L’installation d’un système dit “semi-sec” a per-mis de remplacer le procédé de lavage humide des fumées, utilisé depuis lamise en service de l’unité en 1992. Un investissement à l’origine d’une réduc-tion de la pollution visuelle et de l’abaissement des seuils de pollution en sor-tie de cheminée. A ces avancées significatives sont venues s’ajouter le renforce-ment des contraintes de rejets atmosphériques désormais effectuées 24h sur 24en sortie de cheminée et aux abords de l’incinérateur. Un effort financier quia permis en outre de supprimer les effluents liquides en sortie et de récupérerles cendres sous chaudière et les résidus d’incinération des fumées issues desordures ménagères. Autre action directement liée à l’exploitation de l’UVE, lelancement fin 2005 d’une première campagne de mesure des retombées de l’u-sine dans son environnement (3 km à la ronde). Etude qui n’a pas démontréd’incidence significative de l’unité d’incinération des ordures ménagères(UIOM) sur l’environnement.

Collecte sélective : le tri s’accélère La généralisation du tri sélectif se poursuit à Sète et sur l’ensembledu territoire de l’agglo. Depuis sa prise en charge de la gestion dedéchets, les moyens mis à la disposition des habitants ont été accrus,avec l’installation de points d’apport volontaire (PAV) et la mise àdisposition de bacs jaunes individuels. Entre 2005 et 2007, ce sontainsi 24 nouveaux PAV qui auront été installés pour atteindre leratio d’un point d’apport volontaire pour 400 habitants, contreun PAV pour 500 habitants jusqu’à l’an dernier. De quoi assurerla collecte de 705 tonnes de verre et de 1198 tonnes d’emballageset de papiers dans les 132 PAV de la ville. Au total, le volume desdéchets collectés atteint les 44 kg par habitant et par an, soit 7,5%du contenu moyen des poubelles. Un chiffre encore inférieur à lamoyenne nationale mais qui s’explique en partie par la nature del’habitat sétois, à 80% collectif, et dont les performances en matiè-re de collecte sélective sont toujours inférieures à celles de l’habitatpavillonnaire.

nombre de 132 début 2007. Enfin, pour sensibiliser et inciter les habi-tants à la nécessité de trier, et de bien trier, de nombreuses campagnes desensibilisation ont été engagées conjointement par la ville et la CABT(opération “Tout Thau Tri”). Des animations pédagogiques sur le thèmedu tri ont pris la suite à l’initiative d’associations de quartiers en s’ap-puyant sur la distribution de brochures explicatives. Une campagne d’in-

formation a également été engagée par la CABT en appui de la décisionde supprimer les sacs de caisse jetables dans les grandes surfaces de l’ag-glomération (1er décembre 2005). De quoi économiser non seulementdes matières premières mais aussi et surtout de l’argent. Tout ce qui esttrié par les Sétois et les habitants du bassin de Thau contribue en effet àréduire la facture de prise en charge des déchets réglée par l’agglo.

Moyens en hausse Le traitement des ordures ménagères (collecte de containers, ramas-sage des encombrants) par la Sentomers (société d’économie mixtede traitement des ordures ménagères de la région de Sète) est dés-ormais assuré par 82 agents et 24 véhicules. L’uniformisation desfréquences de passage a par ailleurs permis d’optimiser cette pres-tation avec trois ramassages par semaine : deux pour les orduresménagères, un sélectif pour les emballages, et ce dans tous les quar-tiers de l’agglo à l’exception des centres-villes. Dans ces derniers, lafréquence de collecte a été maintenue (trois passages pour les com-munes les plus petites, sept passages pour Sète). En 2005, la modi-fication des fréquences et des secteurs de ramassage a concerné troiscommunes, dont Sète. De même, l’extension de la collecte sélectiveau porte à porte a pu être opérée dans cinq communes, soit l’équi-valent de 20 000 habitants supplémentaires équipés : Balaruc-les-Bains, Balaruc-le-Vieux, Mireval, Sète (en partie) et Vic-la-Gardiole. A noter qu’en centre-ville, le parti pris a été celui de l’ap-port volontaire dans des “points tris”.

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Conformément à la loi n°79-1150 du 29 décembre 1979 et au décretd’application n°82-220 du 25 février 1982, la ville s’équipera prochaine-ment d’une trentaine de panneaux d’affichage libre, alors même que cetteloi n’avait jusqu’à présent jamais été respectée. La mise à disposition detous de ces panneaux devrait mettre un coup d’arrêt à l’affichage sauva-ge, véritable nuisance visuelle, réprimée par une contravention de 4e clas-se, dont le montant est fixé par le tribunal. En plus des policiers munici-paux, deux agents du centre technique municipal seront bientôt asser-mentés et pourront donc également dresser des procès-verbaux en casd’infraction.Un équipement qui ne coûtera rien à la ville, puisqu’elle a réussi à l’im-poser à l’entreprise Decaux qui s’est vu attribuer un marché pour lerenouvellement d’équipements urbains (voir compte-rendu du conseilmunicipal dans le Sète.fr n°42).

Halte à l’affichage sauvage( e x p r e s s i o n )

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Les prochainsemplacements

1- Place des Métairies2- Ile de Thau3- halles Marty4- rue des Cormorans5- lycée de la Mer6- rue Robespierre7- boulevard de Verdun (sous l’échangeur)8- rue Jean-Moulin9 - échangeur Clémenceau10- boulevard Chevalier-de-Clerville11- rue Montmorency12- rue député-Molle13- la Poste14- pont de Pierre15 - rue Marx-Dormoy16- rue Pierre-Sémard17- rue Jean-Jaurès18- les halles19- quai d’Alger20- place Léon-Blum21- parvis du lycée Paul-Valéry22- place de l’Hospitalet23- quai de la Consigne24- musée Paul-Valéry25- place Edouard-Herriot26- boulevard Joliot-Curie27- corniche de Neuburg28- parking face au chemin des Quilles29- boulevard Jean-Monnet30- piscine Raoul-Fonquerne

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Le peintre sétois Robert Combas, qui expose actuelle-ment dans une galerie de Francfort, en Allemagne,vient de battre son record mondial en vendant l’une deses toiles, Les amou-reux des bancspublics (220 x 257cm), 56 000 euroslors d’une vente àl’Hôtel Drouot.

Robert Combas a la côte

150 artistes, 250 prêteurs, la Ligue des joutes languedociennes, l’en-semble des sociétés de joutes du bassin de Thau et jusqu’à Palavas et leGrau-du-Roi se sont mobilisés pour donner toute sa dimension à l’ex-position 1000 pavois, dont le vernissage a eu lieu au MIAM vendredi16 mars. “Ce musée est le vôtre”, a déclaré Hervé Di Rosa, présidentde l’association des arts modestes, qui, en parfaite adéquation avec lavolonté municipale, a choisi d’explorer le lien entre art modeste etpatrimoine sétois. “Depuis un mois, les apports de pavois n’ont pasarrêté. Nous prévoyons d’enrichir l’exposition d’un salon des retarda-taires qui permettra à tous lespavois qui n’ont pas encore trouvéleur place ici de le faire.” En écho, le président de la Liguedes joutes languedociennes arendu hommage au “peuple desjoutes”, à son engagement et a larichesse culturelle qu’il génère au-delà du folklore.A son tour, le maire de Sète a misl’accent sur “l’histoire de notreville que l’on peut conjuguer auprésent comme au passé”, souli-gnant qu’à côté des grands nomsqui la constituent, “il n’est pasconcevable de s’éloigner un jourde ce qui fait partie intégrante del’âme sétoise”. Et de conclure parun hommage appuyé au peintresétois Pierre François, récemment

disparu, dont les œuvres figurent en bonne place au sein de l’exposi-tion. Puis, vers 20h30, un hôte de marque a fait son entrée au MIAM: la belle Adriana Karambeu a profité de son passage à Sète dans le cadredu Rallye des Gazelles pour faire un saut jusqu’au musée, avant derejoindre la mairie où l’attendaient les représentants de la Croix Rougedont elle est l’ambassadrice distinguée (lire p. 3).

Exposition 1000 Pavois, au Musée international des Arts modestes jus-qu’au 3 juin.

1000 pavois au MIAM

Le Printemps de l’HarmonieCa swinguait dur dimanche 11 mars dans la salle Brassens : l’Harmonie Municipalea offert son concert de printemps à un public nombreux, amateur de big band. Bernardda Palma avait concocté un programme répondant à l’attente de ses fans : pas de mar-che militaire mais de la variété, pas de romances mais beaucoup de musiques de films,dont celles du compositeur italien Ennio Morricone, particulièrement mises en valeur.On a aussi entenduDes airs des sixties etdes seventies quebeaucoup d’auditeursont pu fredonnermezzo-vocce. Pourl’occasion, les musi-ciens arboraient unenouvelle tenue, d’unbleu éclatant sous lesprojecteurs. L’après-midi musical s’est ter-miné sous les vivatsd’un public conquis.

Au CRAC, Pifarelli et JulienLe Centre Régional d’Art Contemporain présente jusqu’au 3 juindeux expositions : Des pensées et des soucis, du sculpteur/ narrateurJacques Julien et Chronique du tableau, de Bernard Pifarelli.Le vendredi 2 mars, le vernissage a attiré beaucoup d’amateursautour de deux artistes dissemblables quant à leurs œuvres mais quise rejoignent dans une certaine forme d’abandon des catégories conve-nues. D’abord peintre, Jacques Julien a évolué vers la sculpture quiconfère une plus grande autonomie à l’objet. Il associe une nouvelleforme d’histoire : En Micronésie à des “sculptures de petites taille”,bouts de terrains de sport vides, intemporels et désolés. Une interpré-tation passive du minimalisme. Pifarelli, lui, s’obstine à peindre,uniquement, et à re-produire, autant d’images interchangeables, sansautre fondement qu’une multiplication où l’original se confond avecla copie, et la platitude devient signifiante.

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Coup de projecteur sur les projets sétois( c i n é m a )

AVEC LE SOUTIEN DE LA MUNICIPALITÉ, LA SOCIÉTÉ CINÉMOVIDA A RÉUSSI EN TROIS ANS LE TOUR DE FORCE DE FAIREREVENIR LES SPECTATEURS DANS LES SALLES OBSCURES DU CENTRE-VILLE. FORTE DE SON SAVOIR-FAIRE, ELLE VISEAUJOURD’ HUI UN NOUVEAU DÉFI : LA CRÉATION D’UN MULTIPLEXE À L’ENTRÉE EST DE LA VILLE. AVEC CE PROJET DES-TINÉ À ATTIRER UNE NOUVELLE CLIENTÈLE À LA RECHERCHE D’UN PLUS GRAND CONFORT, LA SOCIÉTÉ ESPÈRE COMBLERLES ATTENTES DES SÉTOISES ET DES SÉTOIS.

ASète, parler histoire du cinéma,c’est évoquer une grande saga,

celle des nombreuses salles que lesSétois ont vu ouvrir, fermer, chan-ger de nom ou de vocation tout aulong du XXe siècle. La ville en acompté jusqu’à six à la fois. Preuves’il en faut du dynamisme qu’aconnu la cité en matière de 7e art.Cette époque est-elle révolue ?Jean-Pierre Louvel, directeur descinémas de Sète se refuse à le croi-re. Avec 400000 euros d’investisse-ment et de l’énergie à revendre, lasociété Cinémovida a repris les ren-nes en janvier 2004. Aujourd’hui,“nous avons doublé la fréquentationdu Comœdia et même celle duPlanet est en hausse”, se félicite leresponsable. Cinés concert, rencontres avec desréalisateurs comme Abdel Kéchichepour L’Esquive - dont le film tourné à Sète sortira au printemps - mois àthème à la découverte de la production d’un pays ou d’un réalisateur, par-tenariats avec les associations locales comme Dante alighieri pour le ciné-ma italien ou encore avec Les Enfants à bord pour l’opération Au ciné avecbébé… En trois ans, le cinéma a regagné une place de choix au sein dumicrocosme culturel sétois. Récemment, l’association Ciné C toi (1) a vule jour. “C’est une association de soutien au cinéma d’art et essai. Elle estouverte à tous. Des réunions sont organisées tous les lundis à 18h30 auComœdia afin que chacun puisse donner son avis sur la programmation. Lesadhérents peuvent bénéficier de deux films par mois à tarif préférentiel”,explique le jeune directeur.Propriétaire des cinémas de Sète dont elle a racheté les murs en juillet1990, la ville de Sète accompagne ce renouveau cinématographique. “Lamunicipalité nous apporte son soutien en matière de communication, pourles cinés concert et l’opération Ecole et cinéma. Mise en place depuis la ren-trée 2004, elle permet aux scolaires de voir des films à prix réduit. Nous béné-

ficions également de loyers exceptionnellement peuélevés”, souligne Jean-Pierre Louvel. “Malgré tout, économiquement, le Comœdia et lePlanet ne sont pas rentables”, déplore le respon-

sable. Sa société envisage donc d’implanter un multiplexe en bordure deville. Une création qui s’inscrit dans le projet d’aménagement de la muni-cipalité pour l’entrée Est de la ville. Cette structure comprendrait 8 à 10salles pour une capacité de 1000 à 1500 spectateurs. Elle permettrait d’at-tirer une clientèle nouvelle qui recherche le confort de grandes salles sécu-risées et très bien sonorisées ainsi que des facilités d’accès. En parallèle de cet investissement, pas question d’abandonner les effortsfournis dans le centre-ville. “Les deux structures seront complémentaires.Nous conserverons le cinéma d’art et essai au Comœdia et nous projetteronsles films grand public au multiplexe. Par contre, nous devrons fermer lePlanet qui ne correspond plus aux exigences de la clientèle actuelle et ne peutpas être davantage modernisé”, annonce le directeur. Avec la création de ce nouveau complexe, dont le dossier doit encore êtreprésenté à la CDEC (commission départementale de l’économie et ducommerce), la société espère récupérer la clientèle qui va au cinéma àMontpellier. “Depuis l’annonce de ce projet dans la presse, les gens m’abor-dent souvent pour me dire : “C’est super, nous retournerons au cinéma àSète”, s’enthousiasme le responsable.(1) Association Ciné C toi, 4 rue des Peupliers. Tel. 04-67-74-35-12.

“La fréquentation adoublé depuis 2004.”

Le Comœdiaet le Planet

ont faitle plein de

spectateurs àl’occasion duprintemps du

cinéma.

Un passé cinématographique florissant A Sète comme dans tout l’Hexagone, les premières projectionseurent lieu dans les fêtes foraines, mais bien vite le cinéma investitles cafés, théâtres et music-halls. De nombreuses salles virent ensui-te le jour, qui changèrent plusieurs fois de noms et de propriétai-res : l’Olympia (1906), le Cinématographe Cettois, le Palace. En1924, le 7e art fit son entrée au Kursaal et même le théâtre de laGrand-Rue se sacrifia au cinéma. Mais la cité sétoise connut sapériode cinématographique la plus faste dans les années 1950-1960 où le parc des salles passa de quatre (Athénée, Trianon,Colisée, Palace) à six (avec le Lynx et le Rio). Le Comœdia, lui,naquit en 1921. L’établissement était alors un théâtre et le cinéma,une activité artistique parmi d’autres. Il devint ensuite le Coliséeavant de revêtir en 1995 l’enseigne de Diagonal-Comœdia. Quantau Planet, il a pour ancêtre le café l’Habitude, célèbre pour sa spé-cialité d’œufs glacés à emporter. Nommé un temps DiagonalComet, il est le premier complexe de la ville.*source : article du Bulletin de la société d’Etudes Historiques etScientifiques de Sète et sa région par Max Brunel et Jean-Marie Pastor.

D epuis l’agrandissement de la salle de la Passerelle, en 2004, YvonTranchant, directeur de la Scène nationale, a œuvré à remettre en

chantier une vraie programmation et à instaurer une collaboration avecles autres structures existantes dans le quartier de l’île de Thau, comme lecentre social Nicolas-Gabino. Un travail a par ailleurs été initié avec l’as-sociation Unis-Sons afin de relancer divers ateliers de pratique amateuravec les jeunes du quartier. Une réelle synergie de toutes les instances aainsi été mise en place. “Afin de parvenir aux meilleurs résultats, dit YvonTranchant, la Scène nationale s’est entourée de partenaires spécialistes de lamédiation culturelle et de l’action socioculturelle.” Un comité a donc étécréé, mêlant diverses instances, telles que la DirectionRégionale des Affaires Culturelles, la Communautéd’Agglomération du Bassin de Thau, la ville et bien sûr laScène nationale pour essayer de trouver des solutions et desmoyens communs afin que les jeunes de l’île de Thau seréapproprient un outil qui avait été fait pour eux.La première démarche a été lancée et assumée par la ScèneNationale en demandant aux animateurs d’Unis-Sons devenir dans le quartier mettre en place divers ateliers. Cette association aété choisie en raison de son expérience à la Paillade, où elle a mené avecsuccès des actions similaires. “Notre structure existe depuis 2000, déclareHabib Dechraoui, son responsable. Depuis, nous avons travaillé un peupartout : à la Paillade, mais aussi au Maroc, au Caire ou encore àJérusalem, où nous avons monté des ateliers de hip-hop. Notre objectif, c’estd’aider les jeunes à s’exprimer mais aussi à mieux voir la place de l’artistedans notre société, quitte à la démystifier.” Après un an de travail dans lequartier de l’île de Thau, les membres d’Unis-Sons sont satisfaits des

résultats obtenus : “Pour nous, c’est le résultat qui compte, dit encoreHabib Dechraoui, quand nous sommes arrivés, les jeunes manquaient demotivation. Aujourd’hui, il y a une véritable envie de leur part.” C’est Ben qui anime avec quelques collaborateurs les ateliers qui ont lieudans la salle de la Passerelle, tous les mercredis jusqu’à 17 heures. Audébut, seuls quelques jeunes venaient, mus par la curiosité. Aujourd’hui,ils sont près de 70 à suivre les quatre ateliers proposés. La porte est ouver-te, chacun peut venir assister à une séance et même participer, mais il fautensuite s’inscrire et prendre une carte qui coûte 5 euros. Un effort finan-cier qui n’est pas sans importance pour que les jeunes se sentent impli-

qués. Par ailleurs, cette carte offre de nombreux avantages,tels que la possibilité de voir les concerts organisés dans lasalle par la Scène nationale. “Nous avons monté quatre ate-liers, raconte Ben. Un atelier d’écriture afin d’apprendre auxjeunes à s’exprimer, à trouver les mots, à aller les chercher dansle dictionnaire et ensuite, ce qui est très important, à placer lesphrases sur la rythmique. Nous avons également un atelier deM.A.O. (Musique assistée par ordinateur) afin qu’ils abordent

la création musicale. L’association apporte les logiciels et nous disposons d’unstudio d’enregistrement. Ils apprennent ainsi à créer une musique qui va sou-tenir le texte.” Un atelier de danse hip hop est aussi proposé, de mêmequ’un atelier de D.J., qui révèle tous les secrets du scratch. Grâce au bou-che-à-oreille, ces ateliers ont trouvé un régime de croisière, et d’autresprojets voient le jour. “Nous avons comme objectif de faire un CD à la ren-trée prochaine, poursuit Ben. Nous avons donc des séances d’enregistrementle mercredi tout en proposant aux jeunes de travailler leur expression scé-nique. Chacun d’entre eux enregistre 2 titres avec l’équipe technique.

Certains ont fait la pre-mière partie de Sefyu etd’autres vont participerà la fête du quartier ense produisant le 20 juinà la Passerelle sur lethème de l’égalité. Audébut, tous étaient unpeu timides, maisaujourd’hui, ils ont enviede montrer ce qu’ilssont capables de faire.”L’association favoriseégalement les rencont-res avec des artistes.En mars, les jeunesont ainsi rencontréSefyu et Despo. Etmême ceux qui neparticipent pas auxateliers peuvent veniraux rencontres enachetant une carte-pass de 3 euros valablepour toutes les séan-ces. La prochaine auralieu le 18 avril. Et la Passerelle serapartie prenante de lafête du quartier, quiaura lieu du 20 au 23juin prochains.

( m u s i q u e )

De bonnes vibrations à la PasserelleDEPUIS L’INAUGURATION DE LA PASSERELLE AGRANDIE, EN SEPTEMBRE 2004, LA SCÈNE NATIONALE A MIS EN PLACE DESPARTENARIATS AFIN DE LUI REDONNER SA PLACE DANS LE QUARTIER. LES ATELIERS MIS EN PLACE À L’INTENTION DES JEU-NES DE L’ÎLE DE THAU PAR L’ASSOCIATION UNI-SONS SONT UN BEL EXEMPLE DE MÉDIATION CULTURELLE RÉUSSIE.

Grâce auxpartenariatsmis en placepar la Scènenationale etaux ateliersqui leur sontproposés, lesjeunes duquartier sesont réappro-prié ce lieuculturel.

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Aider les jeunesà s’exprimer maisaussi à mieux voirla place de l’artistedans notre société.

Côté expo…

du 1erau 15 avril

Exposition de Marie-FranceAillaud, une trentaine de tableauxabstraits, format carré. Techniquemixte, sur toile ou papier, avec col-lage de matières. Et 8 sculptureshumanoïdes petit format en bois,papier, argile.Ouverture de 14h à 18h tous lesjours et le matin sur rendez-vousau 06-76-30-47-72.Salle Peschot - Entrée libre

les 16 et 17 avrilL’eau, dans tous ses états…Exposition annuelle du lycéeSaint- Joseph.Les élèves de terminale profession-nelle du lycée Saint-Joseph de Sète,guidés par leurs professeursDominique Gayraud et YannLlopis, présentent une expositionsuperbement illustrée et commen-tée par des intervenants, sur lethème de l’eau. La pollution del’eau, les ressources, le traitementet l’assainissement, l’eau dans l’ali-mentation, économiser l’eau, lescatastrophes naturelles, l’eau dansles pays en voie de développement :autant de thèmes d’actualité quisoulèvent de nombreuses interro-gations. Les élèves ont voulu,d’une manière claire et concrète,réaliser une synthèse de ces diffé-rents aspects afin de sensibiliser lepublic à la place capitale que tientl’eau dans l’évolution du monde àvenir et à l’enjeu que représentepour l’homme et son environne-ment la préservation de ce bienprécieux. Avec l’appui d’interve-nants spécialistes de ces questionset d’une documentation profes-sionnelle et variée, cette expositionillustrera l’un des enjeux environ-nementaux et sociaux majeurs dumonde d’aujourd’hui. Salle Peschot - Entrée libre

du 5 avril au 30 juinFiest’A Sète présente Second life, deChristina Rabaste , une série d’œu-vres, tableaux et sculptures en boisflotté. Le titre de l’expositionévoque justement la seconde vie deces matériaux de récupération uti-lisés par l’artiste. Vernissage lejeudi 5 avril à partir de 19h. Espace Félix - Entrée libre

du 18 au 28 avrilSalon d’arts plastiques à Sète : desadolescents de 14 à 20 ans ainsi quedes adultes de l’association deparents pour l’enfance inadaptée“Les Hirondelles” de Frontignan/La Peyrade présentent leurs peintu-res et leurs sculptures sur le thème“Poisson d’Avril”- vernissage levendredi 20 avril à 18h, sous lahoulette de Dominique Fuster,éducatrice spécialisée, responsabledes arts plastiques à l’APEI.Salle Peschot - Entrée libre tousles après-midi sauf le dimanche.

jusqu’au 29 avrilExposition du peintre Raurich -Présenté par Valeurs d’Art à Paris,Hyères, Grenoble, cet artiste réelle-ment contemporain et libre, conti-nue à modifier son travail avec uneobstination régulière. A découvrirsa nouvelle série Théâtrus. Galerie Dock Sud - Entrée libre

jusqu’au 3 juinL’Exposition 1000 pavois présenteune collection unique de pavoishistoriques anciens conservés aumusée Paul-Valéry de Sète, auxmusées de Frontignan et d’Agde,des pavois de commande, lespavois des artistes participants auxconcours organisés par la ville deSète à l’occasion de la Saint-Louis,ainsi que des œuvres de créateurscontemporains. L’exposition présente égalementdes photos, des documents filmés,des objets et l’ensemble des tro-

A l’affiche en avril( a g e n d a ) phées appartenant aux sociétés de

joutes languedociennes. Musée International des ArtsModestes - Entrée libre

jusqu’au 3 juinDes pensées et des soucis, du sculp-teur/narrateur Jacques Julien etChronique du tableau 2002-2006,du peintre Bernard Pifarelli (lireaussi p. 28) Centre Régional d’ArtContemporain - Entrée libre

Côtéthéâtre…

les 6, 7, 13et 14 avril

A won woman show, interprété parLaura Herts - Compagnie Le rirevoyageurPour la deuxième année consécuti-ve, le Théâtre de Poche reçoit LauraHerts, une personnalité burlesque,déjantée, tout droit sortie d’un des-sin animé de Tex Avery. Voilà uneartiste qui a le rythme dans le sang.C’est qu’elle a de qui tenir, puis-qu’elle est l’arrière petite-nièce de lafamille Marx, et la digne descen-dante de Groucho. Clown, mime,acrobate, danseuse, Laura Herts

joue une femme abandonnée quitrouve finalement sa voie. 21h - Théâtre de Poche - Tarif :12 et 10 euros

les 19 et 20 avril Le Songe d’une nuit d’été, deWilliam Shakespeare, adaptationet mise en scène Jean-MichelRabeux / Scénographie et costu-mes : Pierre-André Weitz /Lumière : Jean-Claude Fonkenel /Musique : Eric Sterenfeld /Assistanat à la mise en scène :Sophie Rousseau. Avec Claude Degliame, FrédéricGiroutru, Kate France, CélineMillat-Baumgartner, Marie Vialle,Hugo Dillon, Thomas Durand,Corinne Cicolari, GeorgesEdmont, Marc Mérigot, GillesOstrowsky, Christophe Sauger.Avec cette comédie légère, chassé-croisé où les détestations se trans-forment en coups de foudre et lesamours en haines, Shakespeareproposait avec quatre siècles d’a-vance une accumulation savoureu-se de quiproquos amoureux telsque les affectionne Woody Allen.Rencontre avec les artistes à l’issuedes représentations au foyer duthéâtre Molière20h30 - Théâtre Molière - Tarifde 5 à 19 euros

les 20 et 21 avrilSketch party 3 : une fête, un specta-cle feu d’artifice où fusent lessketchs de café-théâtre commeautant de situations cocasses,absurdes et délirantes. Tout ypasse : les allergies, la brocante, legénie de la lampe, le Big Bang, lacommunication moderne, la mal-chance, la philo, Freud, MartinLuther King, le tourisme, le rugby,Picasso, le petit prince, le secouris-me, les super héros... Ecrit et inter-prété par les comédiens et comé-diennes de la compagnie duCapitaine, le spectacle est mis enscène par Julien Masdoua dans lestyle habituel de la troupe : décorset costumes minimalistes, mise enavant du texte et de la prestationdes acteurs.21h - Théâtre de Poche - Tarifs :12 et 10 euros

Pour les horaires et coordonnées, voir pages “pratique”

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les 27 et 28avrilLeaving Lusitania - Création 2007-Résidence cinéScène - la Fonderie.Avec Paul Brousseau - Claviers,guitare, traitement du son ;Samuel Choisy - PhotosUne vue intestine de la ville deSète, nocturne très souvent indis-tincte, parfois presque abstraite,une ville théâtre des possibles.Leaving Lusitania est un work inprogress, dans un esprit de roadmovie, commencé voilà plus de 5ans. Il s’agit d’un objet filmique,une projection de diapositives noiret blanc durant laquelle la musiqueest interprétée en direct.

Le 27 à 21h et le 28 à 18h.Théâtre de la Fonderie - Tarif de7 à 10 euros

Côtéspectacles…

le 18 avrilCirque en fil, compagnie Rasposo.Avec Marie Molliens, FredEscurat, Vincent Molliens, FannyMolliens, Joseph Molliens, Miseen scène : Fanny Molliens /Conseiller musical : AnnieLabussière / Création costumes :Evelyne Poisot

Une chorégraphie inventive et bur-lesque, un décor, inspiré parL’Ouragan, de Georges Makine,des parfums de sucre filé, de prali-ne et de barbe à papa et le publicest invité à la fête foraine duCirque en fil. Au cœur de l’espacescénique, le fil, personnage princi-pal d’un spectacle rafraîchissantqui raconte l’attrait du vertige et ledanger poétique du rêve éveillé.C’est dans un univers peint auxcouleurs de Chagall et de Picassoqu’évoluent les personnages decette baraque foraine suspenduedans les airs. Jongleurs et funam-bules jouent comme des oiseaux,défiant les lois de la pesanteur pourle plaisir des grands comme despetits spectateurs.Rencontre avec les artistes, à l’is-sue de la représentation. 19h - Centre Culturel de Mireval- Tarif de 5 à 13 euros

Côtédanse…

le 24 avrilFlamencoriental, d’AntonioNajarroChorégraphie : Antonio Najarro /Musique : Daniel Yagüe, IvanPalmero / Direction musicale :Daniel Yagüe / Lumière : GinesCaballero, Feliope Ramos (3DScenica) / Costumes : JoseArroyo, Antonio Najarro.

Danseur soliste : Antonio Najarro/ Danseuses : Ana Agraz, CristinaAguilera, Sara Alcon, EstibalizBarroso, Silvia Pinar, Maria Vega /Danseurs : Antonio Correderas,Manuel Diaz, Juan Pedro Delgado,Antonio Jiménez, Pedro Ramirez /Musiciens : Sonia Cortes, DanielYagüe, Ivan Palmero, PabloSakuta, Sergio Menem, PedroEsparza, Roberto Vozmediano,Sergey SaprychevAprès le succès de Tango Flamenco,Antonio Najarro, soliste et choré-graphe du Ballet nationald’Espagne, relève un nouveau défiet mixe dans Flamencoriental sonécriture flamenco avec de nouvel-les compositions musicales duMaroc et des pays du Bosphore,Egypte, Turquie. En faisant le paride la fusion entre le flamenco, ladanse classique espagnole et ladanse orientale, Antonio Najarro,

dans sa toute dernièrecréation, conduit lespectateur dans ununivers chorégra-phique et musical sen-suel et coloré. Sur lesaccords d’un orchestretraditionnel orientalinstallé au fond duplateau, les danseurspuisent autant dans latranse des derviches

tourneurs que dans le flamencoandalou. Le point culminant de larencontre entre l’Orient etl’Espagne.Rencontre avec les danseurs à l’is-sue de la représentation (sousréserve) au foyer du théâtreMolière.20h30 - Théâtre Molière - Tarifde 5 à 24 euros

Après avoir été élève de Rostropovitch, après avoir joué en soliste pour les plusgrands orchestres philharmoniques, Sonia Wieder-Atherton décide de développerdes complicités artistiques fortes et singulières, en se nourrissant d’autres formesd’art comme son concert-images réalisé en duo avec Chantal Akerman. Elle mul-tiplie les duos ou les trios. En témoigne aujourd’hui celui qu’elle engage avec l’undes pianistes russes les plus prometteurs de sa génération, Denis Lossev, dont lacarrière a brillamment débuté au sein de l’Orchestre philharmonique de Saint-Pétersbourg, véritable pépinière de jeunes solistes présents aujourd’hui sur lascène internationale. Formé au conservatoire Rimsky-Korsakov, élève entre aut-res de Alexis Weissenberg, Wieder-Atherton et Lossev donnent une amplitudesans limites aux sonates de Debussy, Schubert et Franck comme aux mélodies deRavel et de Liszt.

Récital avec SoniaWieder-Atherton, violoncelle etDenis Lossey, piano

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Côtérencontre…

le 17 avrilConférence de Simone Lacomblezsur Le songe d’une nuit d’été, deWilliam Shakespeare, en partena-riat avec la Scène nationale de Sèteet du Bassin de Thau.18h - Médiathèque François-Mitterrand - Entrée libre

Côtéconcert…

le 5 avrilGabor Gado, avec Gabor Gado,guitare - Mathieu Donarier, saxo-phones soprano & ténor - JoeQuitzke, batterie - SébastienBoisseau, contrebasse.

Révélé au grand public par l’al-bum Orthodoxia, Gabor Gados’impose déjà comme un grandmaître de la guitare. Son écritureet son approche de l’espace har-monique pourrait trouver desrésonances dans la musique deKeith Jarrett. A la tête d’un magni-fique quartet qui réunit 3 person-nalités incontournables de la nou-velle génération, Gabor Gado off-ree au public de la Fonderie l’unede ses rares apparitions.21h - Théâtre de la Fonderie -Tarif : de 6 à 10 euros

le 13 avrilYéti en concert avec Yéti / chant etaccordéon, François Fava / saxo-phones et flûte /Luc Pailler / per-cussionsUn joli brin de fille auteur chan-teuse, accordéoniste, une artisteun peu foldingue née enHollande, qui sait vous entraîneravec sa belle voix alto mâtinée

d’accent, dans son univers décalé,pays imaginaire fourmillant designes, de clins d’oeils et d’abraca-dabrantesques histoires. 21h - Théâtre de la Fonderie -Tarif : de 6 à 10 euros

le 20 avrilConcert par le quatuor AnnaReinhold, mezzo-soprano; BrigittePierre, violon ; Marie Benoît, cor ;Emmanuel Normand, piano.20h30 - Conservatoire munici-pal - Salle Ravel - Entrée Libre

le 21 avrilApéritif-concert organisé parl’Harmonie municipale.21h - Parvis du théâtre Molière

le 27 avrilRécital. Au programme : Debussy,Beethoven, Liszt, Franck ; avecSonia Wieder-Atherton : violon-celle / Denis Lossev : pianoSonia Wieder-Atherton est l’unedes plus grands violoncellistesd’Europe. Cette ancienne élève deRostropovitch développe aujour-d’hui des complicités artistiquesfortes, témoin ce duo avec l’un despianistes russes les plus promet-teurs de sa génération, DenisLossev. A ne pas manquer ! (voirl’encadré)Rencontre avec les artistes à l’issuedu concert au foyer du théâtreMolière.20h30 - Théâtre Molière - Tarifde 5 à 19 euros19h45 à 20h15 : Les Préludesdu Conservatoire : Hommage àDebussy et Ravel - Foyer duthéâtre Molière - Entrée libre

du 27 au 28 avrilArrabalera, voyage au cœur dutango argentin, interprété parMonica au chant, Estani au ban-donéon et Pascal à la guitareCette artiste à la voix envoûtante

venue tout droit de Buenos Airesest accompagnée par un duoremarquable. Le spectacle par-court l’évolution de la musiqueargentine et les grandes théma-tiques des tangos à succès de l’é-poque. Avec un hommage soutenuau grand maître Astor Piazzolla.21h - Théâtre de Poche - Tarif :12 et 10 euros

le 28 avrilJournée portes ouvertes -Rencontre avec les classes de cor-des à partir de 10h.Concerts :-Ensemble à cordes cycle I.Professeur : François Xavier Corsi-Ensemble à cordes cycle II/III.Professeurs : Cécile Di Marino,Jérôme Prager 16h00 - Conservatoire munici-pal - Salle Ravel - Entrée Libre

le 29 avrilLa Grimasse. Lula Heltd / chant et gui-tare ; Jerem / accordéon et guimbarde;Shlam / violon et mandoline ;Sylvain / contrebasse ; Camel / bat-terie de table, percussions, bruitages.Jeune groupe prometteur de 5musiciens artisans, dont une chan-teuse auteur - compositeur à lavoix ennivrante. Un univers où semélangent textes déroutants,coups de gueule instrumentaux etfestifs à tout va. Porteurs d’unnouveau romantisme, ils crient ettapent des pieds pour vous faireentrer dans leur “intimidité” auxnuisances tziganes, jazz punk etopérettes...18h - Théâtre de la Fonderie -Tarif : de 6 à 10 euros

le 16 maiAnne Roumanoff, spectacle organisépar le Lion’s Club de Sète. 20h30 - Théâtre Molière - Tarif de20 à 30 euros, location à l’office detourisme à partir du 16 avril

Avec cette comédie légère, chassé-croisé où les détestations se transforment encoups de foudre et les amours en haines, Shakespeare proposait avec quatre siè-cles d’avance une accumulation savoureuse de quiproquos amoureux tels que lesaffectionne Woody Allen.Repéré comme auteur par Jean-Luc Lagarce aux Solitaires Intempestifs, Jean-Michel Rabeux applique aujourd’hui son esthétique provocante aux classiques deShakespeare. Clowns, animaux fantastiques, acteurs travestis, intrusion des uni-vers du cirque, du cabaret et de la chansonnette comme dans un filmd’Almodovar : Rabeux introduit aujourd’hui une confusion du masculin et duféminin fidèle aux règles de travestissement du théâtre élisabéthain à l’époque deShakespeare.Jean-Michel Rabeux fait exploser Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare pourmieux le reconstituer sous forme d’un spectacle de cirque : un metteur en scèneinsuffisamment reconnu qu’il convient de découvrir sans retenue !

Le songe d’un nuitd’été de William Shakespeare

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AgendaFootDimanche 1 : PCAC - Uzès(Bayrou 15h, DH)Samedi 7 : FC Sète - Raon(stade Louis Michel 20h,National)Les 7, 8 et 9 : Tournoi jeunesdu FC Sète (stade Louis-Michel)Dimanche 8 : FC Sète II -PCAC (Louis-Michel 15h,DH) Samedi 21 : FC Sète -Sannois St-Gratien (stadeLouis-Michel 20h, National)AvironDimanche 1er : grand prixdépartemental d’aviron demer organisé par l’aviron clubdu bassin de Thau (baseTabarly). Remise des récom-penses à partir de 12h.VolleyMardi 10 : Arago - Paris(Barrou 20h, Pro A)Mardi 17 : Arago - St Brieuc(Barrou 20h, Pro A)Water poloSamedi 14 : Dockers -Thionville (piscineBiascamano 21h, N2)

Samedi 14 : Dauphins -Reims (piscine Fonquerne20h, Elite)LutteDimanche 1 : Championnatde France jeune promotionminimes, cadets, juniors(Complexe du Lido)PétanqueDimanche 1 : Concours desFrancs pétanqueurs (placeStalingrad 14h30)Jeu LyonnaisDimanche 8 et lundi 9 :Concours de la BouleModerne (Biascamano)SandballMercredi 4 : tournoi de laMaison de quartier Ile deThau (plage Manureva)Tennis BallonSamedi 21 et dimanche 22 :Championnat national(Gymnase du Lido)KaratéDu 10 au 14 : Stage de kara-té par les sœurs Buil (champ-ionnes du Monde) au com-plexe du Lido, de 10h à 12het de 17h à 19h, inscriptionau service des sports.

La commission des jeunes du FC Sète, dontles objectifs sont particulièrement ambi-

tieux, ne s’est pas trompée dans ses choix. Eneffet, chez les 15 ans qui jouent en Excellence,l’objectif de début de saison était la montée en16 ans Nationaux. A six matchs de la fin duchampionnat, les jeunes Sétois, entraînés parAlain Sammaritano et Philippe Nadal, sont pra-tiquement assurés d’évoluer au plus haut niveaul’année prochaine. Certes, il ne faut pas encorechanter victoire, comme le dit AlainSammaritano : “Rien n’est encore acquis, il resteencore quelques matchs difficiles, il nous fautencore 3 victoires sur 6 matchs pour être à l’abri”.La sagesse est de rigueur dans cette équipe dontl’effectif était de 18 joueurs en début de saison,avec 5 nouvelles recrues qui évoluaient en fédé-rale 14 ans l’année dernière. Aujourd’hui, lesdeux entraîneurs ne peuvent compter que sur14 joueurs à cause de blessures, comme celle dujeune Adrien Regattin, une pièce maîtresse dansle jeu des Sétois. Les protégés de Sammaritanoet Nadal pratiquent un jeu plus axé vers la tech-

nique pour palier un manque de physique parrapport aux autres équipes, qui alignent desgabarits impressionnants. Mais rien ne fait peuraux jeunes Sétois, dont les qualités techniquessont indiscutables, de même que la combativi-té, qui fait la fierté de leurs entraîneurs : “Ilsmouillent le maillot à chaque match, et ce n’est pas

par hasard qu’ils sont en course et bien placés pourune éventuelle montée chez les Nationaux”. Grâceà une bonne structure de la commission desjeunes du FC Sète, voilà une équipe bien danssa tête et encadrée par des éducateurs qui réali-sent un excellent travail. Bref tout ce qu’il fautpour réussir à monter en fin de saison !

LES BONS RÉSULTATS REMPORTÉS PARLES JEUNES DE 15 ANS DU FC SÈTECETTE ANNÉE, LAISSENT PRÉSAGERUNE MONTÉE EN 16 ANS NATIONAUXL’ANNÉE PROCHAINE.

Les jeunes duFC Sète sontquasimentassurés d’évo-luer au plushaut niveaul’année pro-chaine.

( f o o t b a l l )Les jeunes du FC Sète sur la route du haut niveau

Objectif atteint pour les vert et blancs du FC Sète Tennis Ballon. Les protégés de Guillaume Ortisont accumulé le mois dernier, à Antibes, plusieurs qualifications pour les finales nationales en sim-ple et en double. En championnat double, les deux équipes sétoises ont remporté leur qualification pour la finalenationale à Issy-les-Moulineaux qui se déroulera en mai prochain. L’équipe Julien Isoird - FranckMoreso s’est imposée. L’équipe 2 composée de Nicolas Compan et de Fabien Isoird s’est classée àla cinquième place, elle aussi qualificative.En simple aussi les Sétois ont remporté deux qualifications pour la finale nationale. NicolasCompan et Julien Isoird, respectivement 1er et 2e lors des qualifications en finale de zone Sud àAntibes, tenteront de décrocher le sacre national en simple sur leur terre, dans les gymnases sétoisMaurice-Clavel et Di-Stefano, les 31 mars et 1er avril prochains. Les deux joueurs vert et blancferont partie des meilleurs joueurs des ligues régionales. L’objectif fixé par l’entraîneur GuillaumeOrtis est un titre de champion de France pour l’un des deux joueurs du FC Sète Tennis Ballon. Enoutre, le championnat de France par équipe aura lieu les 21 et 22 avril prochain au complexe dulido, où l’équipe de Sète recevra les équipes d’Emerainville et Issy-les-Moulineuax.

Deux compé-titions natio-nales aurontlieu à Sète,les 31 marset 1er avril,et les 21 et22 avril.

En route vers un titreen simple et en double

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Un stage avec l’élite de la discipline( k a r a t é )

A VOS KIMONOS. JESSICA ET SABRINA BUIL, CINQ FOIS CHAMPIONNES DU MONDE ET SIX FOIS CHAMPIONNES D’EUROPEDE KARATÉ, ANIMENT UN STAGE DE 5 JOURS ORGANISÉ PAR LE SERVICE DES SPORTS, DU 10 AU 14 AVRIL.

Les passionnés et pratiquants de karaté auront bientôt l’occasion d’a-méliorer ou de renforcer leur technique de combat. Le service des

sports de la mairie de Sète organise un stage de cinq jours du 10 au 14avril avec les karatékas natives de Sète, Jessica et Sabrina Buil. Ces

jumelles, quintuples championnes du Mondeet six fois championnes d’Europe apporteronttoute leur expérience internationale et leursconseils aux combattants. Elles annoncent“Nous allons élaborer un entraînement completsur les cinq jours, qui comprendra de nombreu-

ses techniques”. Au programme, des cours dans le gymnase du Lido,l’apprentissage et le perfectionnement des techniques de bases, ainsique leur explication. Ces cours permettront à chacun des stagiaires depréparer son passage de grade, sa ceinture noire, ou d’évoluer dans latechnique. “Nous apporterons des éléments et des notions que l’on n’en-seigne pas en club. A travers les différents modules du stage, nous donne-rons du rythme aux leçons, une dynamique similaire à celle qui doit êtreprésente lors du kata”, assurent Jessica et Sabrina. Et elles savent dequoi elles parlent puisque cette épreuve est leur spécialité depuis qu’el-les portent le kimono de l’équipe de France, c’est-à-dire depuis plu-sieurs années. Le stage requiert un certain niveau. Il sera accessible aux personnes deplus de dix ans à partir de la ceinture jaune. Mais les objectifs de cha-cun des participants pourront être différents, certains auront à cœur depréparer une compétition ou un passage de grade, tandis que d’autressouhaiteront simplement se divertir.Pour les indécis, les retardataires ou ceux qui ne pourront pas s’inscri-re pour ce mois-ci, les sœurs Buil animeront un autre stage similaire,toujours organisé par la ville de Sète, du 20 au 24 août.Renseignements : 04-67-46-20-67 ou 04-67-46-21-73

Les sœurs Builanimeront un autrestage similaire du 20

au 24 août.

Ce stage seraune occasionunique debénéficier desconnaissanceset de l’expé-rience desquintupleschampionnesdu Monde,Jessica etSabrina Buil.

Les interclubs régionaux sont terminés pour l’é-quipe fanion du Sète Badminton Club. Pour

leur première année à ce niveau, les joueurs ontremporté une brillante sixième place. “Nous

avions l’objectif et la capacité d’at-teindre la cinquième place mais lorsde la finale, à domicile au gymnasedu Lido, deux joueuses féminines ontdéclaré forfait, dont la présidenteFabienne Ragaru, qui a été victimed’une blessure importante à l’occa-sion du premier match”, expliqueStéphane Blasco, responsable descompétitions. Avec une seule féminine, l’équipesétoise a dû déclarer forfait pourcertaines rencontres.

Mais il y a de l’espoir pour la saison prochaine,“d’autant que nous renforcerons cette équipe parde jeunes joueurs”, ajoute Stephane Blasco. L’arrivée du jeune Nicolas Blasco, recrue enprovenance de Castelnau-le-Crès a visiblementfortement aidé l’équipe sétoise cette saison.Si l’équipe 2 du club doit terminer le champ-ionnat en départementale, les dirigeants atten-dent beaucoup des championnats individuels.Deux joueurs sétois sont qualifiés pour lechampionnat de France : Nicolas Blasco enbenjamins et Lise Lebreton en minimes. Avecces deux éléments, le club vise aussi deux titresde champions régionaux.

L’équipe duSète badmin-ton club serarenforcée lasaison pro-chaine.

Fin de saison pour la régionale( b a d m i n t o n )

Volley : L’Arago, actuellement 6e du championnat Pro A, voit s’éloigner ses chances de disputer les play-off. Taekwondo 1 : Au championnat tech-nique de région, l’Ecole française de taekwondo de Sète décroche 5 podiums (3 médailles d’or, 1 d’argent et 1 de bronze)… Taekwondo 2 : Outreles 5 médailles au championnat technique de région de taekwondo, ce fut l’occasion pour le maître Lipecka du club sétois, de recevoir officiellement lediplôme de 6e dan des mains du conseiller spécial du Kukkiwon (académie mondiale du Taekwondo) Maître Park Hae Man (10e dan). Football : Lederby régional entre Nîmes et Sète c’est soldé par un match nul, 1-1. Natation synchro : De l’or, encore de l’or pour les nageuses des Dockers lorsdes championnats régionaux de natation synchronisée dans la catégorie minime. Apnée : Pour la première fois, la piscine Biascamano a accueilli unecompétition départementale d’apnée avec 17 participants, venus de Sète, Frontignan, Montpellier, licenciés dans des clubs de nage avec palmes, pêchesous-marine, apnée, plongée scaphandre. Lutte : Le lutteur de la “Salle Vincent Ferrari”, Nicolas Sauvaire, est pour la seconde année consécutive,champion de France junior 120 kg en gréco-romaine.

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Séance du 27 février 2007( c o m p t e - r e n d u )

32 points étaient à l’ordre du jour du conseil muni-cipal du 27 février, dont huit concernaient le bud-get. C’est bien sûr le budget de la ville qui a essen-

tiellement focalisé les débats (lire p. 13). La délibé-ration a été présentée par le maire-adjoint chargédes finances et illustrée par des graphiques, avant de

laisser place aux débats.

AMENAGEMENT1- Communication des observations définitives de la Chambre régionaledes comptes concernant la gestion de la SA Elit au cours des exercices 1994et suivantsRapporteur : François CommeinhesLe Président de la Chambre régionale des comptes de Languedoc-Roussillon acommuniqué les observations définitives de la Chambre sur la gestion de la SAElit au cours des exercices 1994 et suivants. Le conseil municipal en débat,conformément à la législation.

FINANCES2- Vote du budget primitif 2007 de la villeRapporteur : Antoine de Rinaldo. Délibération adoptée à la majorité. Pour :26. Contre : 8. Abstention : 4.Lire p. 13

3- Vote du budget annexe primitif 2007 de l’eauRapporteur : Antoine de Rinaldo. Délibération adoptée à la majorité. Pour :30. Contre : 8.Le conseil adopte ce budget primitif qui s’équilibre en investissement à5725100 euros et en fonctionnement à 855 900 euros. Les principaux travauxinscrits concernent la construction de l’usine de traitement de l’eau, le renou-vellement des branchements en plomb du programme 2007, de certaines cana-lisations et conduites d’eau potable, la chloration à Villeroy, l’étanchéité dupavillon de séchage et la reprise de clôture à Issanka, la mise en œuvre de débi-mètres sur la conduite d’eaux brutes, la réalisation du raccordement de laconduite et la mise en œuvre d’un stabilisateur dans le cadre de l’aménagementde la route du lido.

4- Vote du budget annexe primitif 2007 des pompes funèbresRapporteur : Jeanne Musumeci - Sauvaire. Délibération adoptée à la majorité.Pour : 30. Contre : 8.Le conseil adopte ce budget primitif qui s’équilibre en investissement à119400euros et en fonctionnement à 995 000 euros. Une véritable politiquetarifaire est mise en place, avec un accompagnement des familles, afin de lessoulager des contraintes matérielles durant ces périodes douloureuses. Parailleurs, la réalisation des premiers travaux du complexe funéraire (espace d’ac-cueil redéfini, aménagement d’une salle conviviale et d’un nouveau salon d’ex-position avec un accès élargi et sécurisé aux chambres funéraires) permettrontde mieux répondre aux attentes des familles.

5- Vote du budget annexe primitif 2007 du crématoriumRapporteur : Jeanne Musumeci - Sauvaire. Délibération adoptée à la majorité.Pour : 30. Contre : 8.Le conseil adopte ce budget primitif qui s’équilibre en investissement à128500euros et en fonctionnement à 520 000 euros. Les dépenses d’exploita-tion 2006 s’élevaient à 473 500 euros. Leur augmentation est liée essentielle-ment à la prise en charge des assurances du service et des frais annexes refactu-rés aux familles, ainsi qu’au glissement vieillesse technicité du poste de person-nel. Ces dépenses sont bien entendu financées par les recettes d’exploitation duservice. En matière d’équipement, il est prévu d’acquérir un matériel de vidéo-projection et un tracto-pelle, ainsi que de réaliser des travaux d’aménagementqui permettront à la fois de respecter les normes qui seront imposées et d’amé-liorer la convivialité.

6- Vote du budget annexe primitif 2007 des transportsRapporteur : Anne-Marie Fornet. Délibération adoptée à la majorité. Pour : 30.Contre : 8.Le conseil adopte ce budget primitif qui s’équilibre en investissement à252600euros et en fonctionnement à 637 800 euros. Le renouvelle-ment de la flotte des autobus entamé en 2003 se poursuivra en 2007,confirmant la volonté de la ville d’améliorer la qualité de ce servicepublic. Ainsi, il est prévu d’acquérir un autocar scolaire neuf équipé deceintures de sécurité, ainsi qu’un autobus d’occasion aménagé spécifi-quement pour le transport d’enfants.

7- Vote du budget annexe primitif 2007 du port des QuillesRapporteur : Francis Hernandez. Délibération adoptée à la majorité. Pour : 30.Contre : 7.Le conseil adopte ce budget primitif qui s’équilibre en investissement à86850euros et en fonctionnement à 199 150 euros. La hausse des dépenses parrapport à 2006 est essentiellement liée au poste de charges de personnel. Quantaux dépenses d’équipement (mise en œuvre d’un plan de récupération desdéchets, avec installation de corbeilles et d’un collecteur d’huiles moteur usa-gées, dragage du secteur des joutes, création d’un local pour l’association desplaisanciers, sécurisation des bateaux devant les commerces et les pêcheurs pro-fessionnels), elles s’inscrivent dans la continuité du programme d’aménagementdu port des Quilles en lui donnant un cadre de vie et en en faisant une vérita-ble entité.

8- Vote du budget annexe primitif 2007 du parc aquatechniqueRapporteur : Francis Hernandez. Délibération adoptée à la majorité. Pour : 30.Contre : 7.Le conseil adopte ce budget primitif qui s’équilibre en investissement à507300euros et en fonctionnement à 593 300 euros. Pour rappel, il s’agit icid’une comptabilité particulière, qui est une comptabilité de stock. Le budgetprimitif 2007 recense les ventes restantes à comptabiliser.

9- Vote du budget annexe primitif 2007 du parc aquatechnique NordRapporteur : Francis Hernandez. Délibération adoptée à la majorité. Pour : 30.Contre : 7.Le conseil adopte ce budget primitif qui s’équilibre en investissement à426300euros et en fonctionnement à 460 000 euros. Pour rappel, il s’agit icid’une comptabilité particulière, qui est une comptabilité de stock. Le budgetprimitif 2007 recense les ventes restantes à comptabiliser.

POLITIQUE DE LA VILLE10- Adoption du contrat urbain de cohésion sociale 2007-2010 à passeravec l´Etat, le département de l´Hérault, la Caisse d´allocations familialesde Montpellier et la Communaute d´agglomération du bassin de ThauRapporteur : Jean Lavabre. Délibération adoptée à l’unanimité.Les contrats de ville 2001-2006 sont arrivés à échéance le 31 décembre 2006.L’Etat a décidé de mettre en place un nouveau cadre contractuel de la politiquede la ville en faveur des territoires prioritaires. Ce sont les Contrats Urbains deCohésion Sociale (CUCS, lire aussi p.3).Ces nouveaux contrats ont une durée de 3 ans, avec possibilité de reconduc-tion, et définissent une nouvelle géographie prioritaire des territoires. A Sète,les quartiers prioritaires seront l’île de Thau et le centre-ville.D’une manière générale, le projet développera toutes les actions sociales ousocioculturelles susceptibles d’intégrer les populations de ces quartiers dans laville, d’utiliser les dispositifs de droit commun mais aussi de mobiliser desmoyens spécifiques visant à lutter contre les difficultés urbaines et sociales, àaméliorer les conditions de vie quotidienne des habitants, à favoriser l’accès oule retour à l’emploi et à réduire les écarts de développement entre ces quartierset les autres quartiers de la ville.La ville de Sète s’attachera particulièrement à ce que la mise en œuvre duCUCS soit cohérente avec le projet de rénovation urbaine. L’accent sera missur la prise en charge et l’accompagnement des publics en difficulté et de la jeu-nesse en particulier. A cet égard, il conviendra de prendre en compte les champs propres d’inter-vention et les responsabilités des partenaires du CUCS, qui tels l’Etat, leDépartement, la CAF et la CABT mobilisent des moyens humains et financiersrelatifs à leurs compétences. La Région sera également sollicitée au titre de sescompétences en matière de formation professionnelle.

Un comité de pilotage définira et décidera les orientations et les enjeuxdes projets.Un comité technique assurera la mise en œuvre des CUCS et prépare-ra les décisions du comité de pilotage. Le conseil municipal approuvece projet de contrat urbain de cohésion sociale à passer avec l’Etat, ledépartement de l’Hérault, la CAF de Montpellier et la CABT.I

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ACTION SOCIALE11- Dénomination de la structure multi-accueil petite enfance de laCorniche halte-garderie et crèche Françoise-DoltoRapporteur : Conception Candore - Pelizza. Délibération adoptée à l’unanimité.Afin de faire face à un afflux de demandes, une nouvelle structure multi-accueilindépendante a été construite à la Corniche dans le cadre de la restructurationdu groupe scolaire Paul-Langevin. Elle pourra accueillir 35 enfants au lieu de20 actuellement.Le conseil municipal décide de baptiser cette structure multi-accueil du nom deFrançoise Dolto, en hommage à une femme qui par sa vision singulière de l’en-fant, son humour et un talent unique pour traduire en mots simples les théo-ries psychanalytiques, a largement contribué à la modification du statut de l’en-fant dans la société contemporaine.

AMENAGEMENT12- Approbation de la délimitation du périmètre de restauration immobi-lière du centre-villeRapporteur : François Commeinhes. Délibération adoptée à la majorité. Pour :33. Contre : 4.Suite à l’enquête publique qui s’est déroulée du 18 décembre 2006 au 19 jan-vier 2007, le commissaire-enquêteur, “estimant que la délimitation du Périmètrede Restauration Immobilière “centre-ville” est nécessaire à la commune de Sète pourpermettre la réhabilitation de logements anciens dégradés ou insalubres, créer ungrand nombre de logements sociaux ou à loyers maîtrisés et conventionnés, et offrirplus de confort et de sécurité dans cet ensemble et convaincu que le projet soumis àl’enquête correspond à l’intérêt général des habitants de la commune de Sète”, a émisun avis favorable. Le conseil municipal approuve donc la délimitation duPérimètre de Restauration Immobilière “centre-ville” correspondant au périmè-tre existant de l’OPAH Renouvellement Urbain (lire p. 2).

13- Agrément à la vente par la SA Elit à la SAS Pragma de l’îlot du Mas Couletdans le cadre de la convention publique d’aménagement multisites centre Est Rapporteur : François Commeinhes. Délibération adoptée à la majorité. Pour :30. Contre : 7.Dans le cadre d’une Convention publique d’aménagement multisites, la SA Elitest chargée de réaliser les équipements nécessaires à l’aménagement et l’urbani-sation de divers îlots dégradés. Le conseil municipal autorise la SA Elit à procé-der à la vente à la SAS Pragma ou à toute autre société civile immobilière sub-stituée d’un terrain de 2 956 m2, section cadastrale AK123, situé au MasCoulet.

14- Exonération de la taxe locale d´équipement accordée a l´OPHLM pourl’opération de 4 logements chemin du pont-levis, à SèteRapporteur : François Commeinhes. Délibération adoptée à l’unanimité.L’Office Public des HLM va lancer très prochainement un programme de 4logements sis 26 chemin du pont-levis, à Sète. Compte tenu du caractère socialde ce programme et pour ne pas compromettre son équilibre financier, leconseil municipal décide d’exonérer l’OPHLM du paiement de la taxe localed’équipement afférente à cet immeuble, qui s’élève à 2239 euros.

SERVICES TECHNIQUES15- Convention à passer avec le Service départemental d´incendie et desecours de l´Hérault (SDIS) pour la surveillance des baignades et des acti-vités nautiques durant la saison estivale 2007 Rapporteur : Georges Durand. Délibération adoptée à l’unanimité.Le conseil adopte la convention fixant les conditions de recrutement par leService Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS) des sapeurs pompiersvolontaires affectés à la surveillance des plages et des activités nautiques en sai-son estivale. Les dépenses afférentes à la surveillance des plages et des activitésnautiques est à la charge de la commune.

DIRECTION DU PERSONNEL16- Modification du tableau des effectifsRapporteur : Guy Virduci. Délibération adoptée à l’unanimité.Les élus approuvent la création de 5 postes d’adjoint administratif de 2e classe(catégorie C).

17- Modification du régime indemnitaire du personnel de la ville deSète Rapporteur : Guy VirduciPar délibération D-20030361 en date du 16 décembre 2003, le conseilmunicipal a instauré les modalités du régime indemnitaire applicable

aux agents de la ville de Sète. Conformément à la législation et à l’avis duComité technique paritaire du 20 février 2007, le conseil municipal décided’actualiser cette délibération en précisant, notamment, les critères d’attribu-tion individuels liés aux emplois occupés par les agents et en fixant l’octroi d’unrégime indemnitaire plancher pour les agents de catégorie C et B.

ADMINISTRATION GENERALE18- Accord sur l’évaluation des dommages suite au sinistre qui a touché lecentre Raoul-Fonquerne le 18 octobre 2006 Rapporteur : François Commeinhes. Délibération adoptée à l’unanimité.Dans la nuit du 18 au 19 octobre 2006, un violent coup de vent a arraché unepartie des plaques translucides situées sur le versant sud de la toiture du centreFonquerne, sur environ 25 mètres linéaires. Cette bande d’éclairement est d’unelongueur totale de 50 mètres linéaires. Le conseil municipal accepte l’évaluationdes dommages, d’un montant de 38215 euros, proposé par l’assureur de la ville,la compagnie d’assurances MMA.

ACTION SOCIALE19- Renouvellement de la convention de partenariat entre le centre socialNicolas-Gabino et l´association Femmes en Languedoc-RoussillonRapporteur : Moussa Naim. Délibération adoptée à l’unanimité.Depuis son ouverture en janvier 2006, le centre social Nicolas-Gabino, dans unsouci de soutien et de mise en lien et en cohérence des associations dans le quar-tier de l’Ile de Thau, héberge un certain nombre d’associations, dont l’associa-tion Femmes en Languedoc-Roussillon (FLR), avec laquelle le centre social tra-vaille en étroit partenariat.Ce partenariat s’articule autour de la mise en œuvre d’actions d’accompagne-ment à la parentalité, et plus particulièrement d’intermédiation écoles/familles,dans le quartier de l’Ile de Thau, et la mise à disposition de locaux, afin d’y assu-rer des permanences de médiation éducative entre les familles de l’Ile de Thauet les établissements scolaires, ainsi que des réunions et actions individuelles oucollectives d’accompagnement à la parentalité, en lien avec le projet social ducentre social Nicolas-Gabino, et les différents constats réalisés par le tissu asso-ciatif local. La convention permettant ce travail partenarial arrivant à sonéchéance, le conseil municipal décide de la reconduire.

RESTAURATION COLLECTIVE20- Principe de renouvellement de la délégation de service public pour larestauration scolaire et municipale Rapporteur : Françoise Nocca. Délibération adoptée à la majorité. Pour : 30.Contre : 7.Le contrat de concession liant la ville à la société Avenance expirant au 31 jan-vier 2008, le conseil municipal décide dès à présent de lancer la négociationd’un nouveau contrat afin de préserver la continuité du service public.Les principales missions qui incombaient au concessionnaire consistaient en larestructuration de la cuisine centrale et l’équipement des centres de distributionpour la fabrication des repas en liaison froide dans le respect des normes d’hy-giène et de sécurité, en l’entretien de la cuisine centrale, la maintenance et lerenouvellement des matériels, en l’élaboration des menus, la confection desrepas et à l’approvisionnement des restaurants scolaires, des centres de loisirs,des foyers des personnes âgées, des écoles privées…A échéance du contrat actuel, les biens financés par le concessionnaire (restruc-turation de la cuisine centrale, équipement des centres de distribution pour lafabrication des repas en liaison froide dans le respect des normes d’hygiène etde sécurité, renouvellement des matériels…) devront faire retour dans le patri-moine de la commune de Sète. En conséquence, le conseil municipal approuvela mise en œuvre d’une procédure de délégation de service public visant à attri-buer la gestion déléguée du service de la restauration scolaire et municipale sousla forme d’un contrat d’affermage pour une durée de 4 ans.

DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE21- Principe de renouvellement de la délégation de service public pour laconcession des plages naturelles de Sète Rapporteur : Francis Hernandez. Délibération adoptée à l’unanimité.L’avenant n°1 au cahier des charges relatif à la concession des plages naturellespar l’Etat à la commune de Sète, prévoit dans son article 8 que la durée des

sous-traités est limitée à 3 ans pour les activités de type location dematériel, jeux d’enfants, location de matériel avec buvette. L’été 2005,c’est sur cette base qu’ont démarré les premiers sous-traités, qui arrive-ront donc à terme le 31 décembre 2007. Compte tenu des procéduresadministratives, très lourdes en la matière, le conseil municipal émet unavis favorable au lancement d’une nouvelle délégation de service publicII

afin assurer la saison estivale 2008.

SERVICES TECHNIQUES22- Attribution des marchés pour le nettoyage des plagesRapporteur : Antoine de Rinaldo. Délibération adoptée à l’unanimité.Conformément à la procédure d’appel d’offres, le conseil approuve l’attributiondes marchés suivants aux entreprises ayant présenté les offres les plus économi-quement avantageuses :Lot n°1 - Nettoyage mécanique : entreprise COVED. Le coût annuel de la pres-tation est évalué à 166060,99 euros. Mais l’option consistant en la fournituredes matériels de nettoyage par la mairie de Sète étant retenue, la sociétéCOVED consent sur ce prix une moins-value de 10000 euros HT.Lot n°2 - Extraction de pierres : infructueux.Lot n°3 - Nettoyage manuel : association des Agents du littoral méditerranéen,pour un montant de 114636,60 euros.Les marchés sont conclus pour une période initiale courant de leur date de noti-fication au 31 décembre de cette même année. A l’exception de leur dernièreannée d’exécution, les marchés peuvent être reconduits par période successived’un an sans que leur durée totale d’exécution ne puisse excéder quatre ans.

23- Avenant n° 2 au marché passé avec l´entreprise Malet-Bec pour des tra-vaux de grosses réparations et d´aménagement de chaussées et trottoirs Rapporteur : Antoine de Rinaldo. Délibération adoptée à l’unanimité.Le 16 décembre 2003, le lot n°1 d’un marché de grosses réparations et d’amé-nagement de chaussées et trottoirs dans divers quartiers de notre ville à été attri-bué à l’entreprise Malet-Bec, pour un montant de 334934,18 euros.Un avenant n°1 à ce marché à été adopté par délibération du 20 Juin 2005, quiavait pour objet de remplacer les travaux initialement prévus dans la rue desAteliers par la réfection et l’aménagement de l’impasse Gaffinel sans modifica-tion du coût des travaux.La réalisation des trottoirs du quai de Bosc a nécessité la réalisation de travauxsupplémentaires qui s’élèvent à 10115,55 euros. Ces travaux concernent la miseen place du génie civil en vue de la réalisation d’un réseau courant faible (vidéosurveillance et fibre optique). Le conseil municipal adopte donc un avenant n°2au marché passé avec l’entreprise Malet-Bec, qui porte le nouveau montant dumarché à 345 049,73 euros, soit une augmentation d’environ 3 %.

PATRIMOINE IMMOBILIER24- Lancement de l´enquête publique préalable au déclassement d´une par-celle située chemin des Pierres blanches et appartenant au domaine publiccommunal Rapporteur : Serge Paiola. Délibération adoptée à l’unanimité.Par délibération du conseil municipal en date du 12 août 1964, la ville de Sèteavait convenu avec Monsieur Domingo Forner un échange sans soulte portantsur des terrains situés en bordure de sa propriété, à l’angle des chemins de laPipe et des Pierres blanches. Suite au décès de Monsieur Forner, ses héritiers ontconcrétisé en 1968 un partage familial matérialisant les termes de l’échange.Bien que matérialisé sur le terrain, celui-ci n’a jamais été formalisé par acteauthentique. Conformément au code de la voirie routière, le conseil municipaladopte le principe de déclassement de la parcelle susvisée et autorise le maire àprocéder aux formalités nécessaires au lancement de l’enquête publique.

ENVIRONNEMENT25- Avis sur l’enquête publique concernant l’installation classée pour laprotection de l´environnement de la société Chane Rapporteur : Anne-Marie Fornet. Délibération adoptée à la majorité. Pour : 26.Contre : 5. Ne prennent pas part au vote : 5.La société Chane France envisage d’implanter sur le territoire du port de Sète,dans une zone aujourd’hui non équipée, une unité de broyage de clinker et demélange avec d’autres matériaux en vue de la préparation de ciment. 45 per-sonnes, à terme, travailleraient sur ce site. L’unité de broyage travaillerait 7 jourssur 7, 24h sur 24. Cette activité engendrerait un trafic maritime (1 à 2 bateaux par mois), fluvial

(17 péniches par mois) et routier (422 camions par semaine). Le conseil municipal émet un avis favorable au projet de la société ChaneFrance, assorti toutefois des réserves suivantes :- que des études complémentaires relatives aux émissions de poussières et à lapropagation du bruit démontrent l’innocuité de cette installation sur la santédes populations riveraines ;- que l’analyse globale des évolutions du trafic routier sur la RD 600 en lien avecla création de nouvelles activités sur le port démontre la compatibilité des délaisprévus pour les travaux de mise à 2 fois 2 voies de cette voirie entre la sortie del’A9 et le rond point giratoire d’entrée du port,que des mesures d’insertion paysagère et la pérennité des matériaux utiliséssoient clairement affichés.

ENSEIGNEMENT-FORMATION26- Avenants n° 1 au contrat de travail de Mme Josette Grangier et M.Jean-Claude Grius du Centre de formation des apprentis Rapporteur : Jean Lavabre. Délibération adoptée à l’unanimité.Le conseil municipal adopte les avenants n°1 aux contrats de travail passés avecMadame Josette Grangier et Monsieur Jean-Claude Grius, enseignants auCentre de Formation d’Apprentis. Ces avenants indiquent les modifications derémunération les concernant ainsi que la date d’effet.

FINANCES27- Compte administratif 2006 du Centre de formation d´apprentis Rapporteur : Jean Lavabre. Délibération adoptée à l’unanimité des votants.Pour : 36. Ne prennent pas part au vote : 1.Le compte administratif représente la clôture des comptes de l’année écoulée.Pour 2006, il présente les résultats suivants : un excédent de 41031,69 eurossur la section d’exploitation et un excédent de 23505,51 euros sur la sectiond’investissement.

28- Compte de gestion 2006 du Centre de formation d´apprentis Rapporteur : Jean Lavabre. Délibération adoptée à l’unanimité.Le compte de gestion atteste que toutes les dépenses ont été régulièrement fai-tes et acquittées, toutes les recettes effectuées aux époques déterminées et que lecomptable a rempli ponctuellement son devoir en toutes circonstances. Sesrésultats sont en tous points conformes à ceux du compte administratif.

29- Affectation de résultats 2006 du Centre de formation d´apprentis Rapporteur : Jean Lavabre. Délibération adoptée à l’unanimité.Le conseil approuve le report des excédents des deux sections investissement etfonctionnement présentés dans le compte administratif 2006 sur le budget sup-plémentaire.

30- Compte administratif 2006 du Centre de formation professionnelle Rapporteur : Jean Lavabre. Délibération adoptée à l’unanimité des votants.Pour : 36. Ne prennent pas part au vote : 1.Le conseil approuve le compte administratif 2006 du CFP qui présente unexcédent de 30950,63 euros sur la section d’exploitation et un excédent de0,40euros sur la section d’investissement.

31- Compte de gestion 2006 du Centre de formation professionnelleRapporteur : Jean Lavabre. Délibération adoptée à l’unanimité.Le compte de gestion atteste que toutes les dépenses ont été régulièrement fai-tes et acquittées, toutes les recettes effectuées aux époques déterminées et que lecomptable a rempli ponctuellement son devoir en toutes circonstances. Sesrésultats sont en tous points conformes à ceux du comptes administratif.

32- Affectation de résultats 2006 du Centre de formation professionnelleRapporteur : Jean Lavabre. Délibération adoptée à l’unanimité.Le conseil approuve le report des excédents des deux sections investissement etfonctionnement présentés dans le compte administratif 2006 sur le budget sup-plémentaire.

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38Mois de janvier

• 15/01/2007CENTRE SOCIAL NICOLAS GABINOCréation d’une régie de recettes. Modificatif

• 22/01/2007

COMMUNICATIONTrophées des sportifs 2006Contrat de cession de spectacle à passeravec l’Association Le petit Paradis deBrassens. FinancementCENTRE SOCIAL VILLEFRANCHE

Fixation des tarifs - Autorisation de recetteModificatifCOMMUNICATION

Présentation de la saison estivaleContrat de cession de spectacle à passeravec l’Association Le petit Paradis deBrassens. FinancementCENTRE SOCIAL NICOLAS GABI-

NOFixation des tarifs - Autorisation de recette.ModificatifCOUR ADMINISTRATIVE D’APPEL DEMARSEILLEVille de Sète c/SCCV Les Hauts de Saint JeanAppel du jugement du TA du 09 novembre 2006.Autorisation d’ester en justice

Décisions du maire

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• 23/01/2007POMPES FUNEBRESModification de la régie de recettes du service des cimetières

• 25/01/2007INFORMATIQUERecyclage des téléphones mobilesConvention de prestation de services à passer avec Mobile Vert. FinancementANIMATIONContrat de prestation de services à passer avec l’orchestre Transfert. FinancementAFFAIRES CULTURELLES - CINE CONCERTContrat de cession à passer avec Pyhton prod. Financement

• 29/01/2007SPORTSConvention de mise à disposition et de prestations de service à passer avec Mme Touat “Chevaux duLittoral” - Avenant n°1. FinancementANIMATION - REPAS DES ANCIENSMarché de fournitures à passer avec des établissements de restauration. FinancementANIMATION - REPAS DES ANCIENSContrat de prestation de services à passer avec Georges Olivier. FinancementANIMATION - REPAS DES ANCIENSContrat de prestation de services à passer avec divers intervenants. Financement

Mois de février• 02/02/2007ANIMATION - REPAS DES ANCIENSContrat de prestation de service à passer avec divers intervenants. Financement

• 07/02/2007ENFANCE JEUNESSE ET LOISIRSJournée de la femmeContrat de prestation de services à passer avec l’orchestre Eric Bois. FinancementANIMATION - REPAS DES ANCIENSContrat de prestation de services à passer avec l’association les Rabageois. Financement

• 08/02/2007POMPES FUNEBRESPoignées et emblèmes pour cercueilsMarché à passer avec Chrometal. FinancementPOPULATION Parking cimetière LE PY - Convention d’utilisation à passer avec le Centre Hospitalier Intercommunal duBassin de Thau

• 12/02/2007TRIBUNAL ADMINISTRATIF Instance n°0700215-1 - Ville de Sète c/Chane - Recours en annulation contre permis de construire déli-vré le 16 août 2006 à la société Lafarge ciments. Autorisation d’ester en justicePOLE JARDINS PROPRETE Création d’une aire de jeux - Ile de ThauMarché à passer avec l’entreprise Coala. FinancementTRIBUNAL ADMINISTRATIF Instance n°0700425-4 - Ville de Sète c/Association des Consommateurs d’Eau de Sète - Recours en annu-lation contre délibération du 18 juillet 2006. Autorisation d’ester en justiceTRIBUNAL ADMINISTRATIF Instance n°0700184-1 - Ville de Sète c/Association Amicale des Saint Clairiens - Recours en annulationcontre permis de construire délivré le 19 septembre 2006 à la sarl M.D.B. Autorisation d’ester en justice.

Premier acte : Monsieur le Premier Adjoint, rapporteurdu budget 2007, ouvre le conseil par une(très) longue présentation. Il appuie sadémonstration sur de nombreuxtableaux projetés sur grand écran, éta-blissant un parallèle systématique avec lagestion municipale précédente et omet-tant volontairement de rappeler qu’ellen’avait exercé qu’un mandat de cinq ans,contre six (bientôt sept) pour l’actuellemajorité !Grappillant ici des chiffres sortant descomptes administratifs, là des chiffresrelevant du budget primitif, le GrandArgentier Municipal s’y perd lui-mêmeà plusieurs reprises…

Deuxième acte :Son homologue de l’opposition deman-de alors qu’il lui soit permis de se lever etde commenter quelques uns des tableauxprojetés, afin d’apporter aux conseillerset aux sétois présents dans la salle unéclairage supplémentaire et impartial.

Que non pas ! « C’est moi seul quimontre les tableaux, et c’est moi seul quiles commente » lui est-il péremptoire-ment répondu !Notre collègue devra se contenter decette réponse, et, à défaut d’explicationsimagées, le public aura reçu pour l’occa-sion une belle leçon de démocratiemunicipale !

Entr’acte :Mais voilà Monsieur le Maire qui se reti-re. C’est habituel : il quitte régulière-ment son poste (pauses cigarettes,recherche d’informations, commentairesaux journalistes, etc …)Mais aujourd’hui, Monsieur le PremierAdjoint s’est éclipsé lui aussi, et commepersonne à la tribune municipale nesemble vouloir assurer l’intérim de laprésidence du Conseil, un ange passependant plusieurs minutes avant que laséance ne reprenne le cours normal del’examen des dossiers !Bien sûr ce n’est qu’un incident de séan-

ce, mais s’ajoutant aux absences réguliè-res des élus de la majorité mettantchaque fois en péril le quorum à atteind-re, il témoigne du peu d’intérêt porté parla majorité au bon fonctionnement duConseil Municipal.Les Elus de l’Opposition Municipalereprésentent près de 50% des citoyens, etmettent leur engagement au service detoute la ville.Empêcher de quelque manière que cesoit l’expression de l’un ou l’autre d’ent-re eux, entraver le débat d’idées, ne pasfaire fonctionner les différentes commis-sions municipales, ne pas fournir lesdocuments en temps voulu, traiter leconseil avec cette désinvolture, consti-tuent autant d’atteintes aux institutionset à la démocratie, et nous amènent à laquestion suivante :Mesdames et Messieurs les Elus de laMajorité Municipale, avez-vous doncpeur du débat démocratique

L’opposition municipale

Un conseil municipal ordinaire

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libre

Par respect du code électoral, la majorité municipale renonce à son droit d’expression pour éviter toute utilisation politicienne.

Sète dans l’œil des médias

Aujourd’hui en Francezoome sur neige à SèteQuotidien.268782 exemplairesLe quotidien Aujourd’hui en France-le Parisienest revenu sur l’o-pération Neige àSète, insistant sur“la chaleur trèsprintanière quirégnait”. Malgréces conditionsmétéorologiquesdéfavorables, “laneige a résisté deuxjours” et le Ski clubsétois, organisateurde l’opération, “a permis à 2000 champions ouassimilés de faire du chasse-neige en plein cœur dela cité”.

Si vous ou des personnes de votre connaissance, ne recevez pas régulièrementle sète.fr, veuillez nous le signaler en déposant le coupon ci-dessous rempli auservice communication situé au 25, Grand-Rue Mario-RoustanNom : .............................................. Prénom : ..........................................

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Le théâtre sétois marquedes buts sur TF1

Quotidien.7000000 téléspectateursGrâce à sa program-mation très attractive,la Scène nationale de

Sète et du bassin de Thau a de nouveau bénéfi-cié d’un éclairage national dans le premier jour-nal télévisé de France, celui de TF1. La présen-tatrice Claire Chazal a en effet lancé un sujet surLe mental de l’équipe, pièce ayant pour toile defond un match de football présentée à Sètedébut mars, en précisant que les spectateurspouvaient découvrir cette création mise enscène par Denis Podalydès au théâtre Molière.

France 3 prônela formation en alternanceQuotidienne.362000 téléspectateurs.France 3 a consacré un reportage au deuxièmeforum de la professionnalisation et de l’alter-nance organisé par l’association Sète en mieuxet la ville, “dans le cadre de la promotion de l’em-ploi et de la dynamique économique dans le bas-sin de Thau”. De très nombreux organismes deformation et employeurs étaient présents à ceforum, qui ont souligné à l’antenne les résultatsexceptionnels de l’alternance pour l’insertionprofessionnelle des jeunes.

Un sétois brille encoresur M6

Hebdomadaire.3600000 téléspectateursLe Sétois Poolpo, quiparvient avec sa seulevoix à imiter une boîte

à rythme, a été sélectionné pour passer à l’émis-sion de M6 La nouvelle star, où il a impression-né le jury par sa technique, apportant ainsi unsouffle de nouveauté à l’émission habituelle-ment consacrée à la chanson (lire aussi p.19).

Midi Libre plonge au cœurdes services municipaux

Quotidien.262360 exemplaires.A l’occasion du cin-quantième numéro dela lettre interne de la

ville, ville-sete.fr, le quotidien régional Midilibre a consacré une série de reportages à la viedes services municipaux. Police municipale, ser-vice enfance et jeunesse, atelier menuiserie, crè-che François-Dolto, service achats, popula-tion... autant de “métiers peu ou mal connus,dotés d’une organisation insoupçonnée”, que Midilibre a ainsi contribué à faire découvrir auxSétois.

France 3 choisitla calandreta de Sète

Quotidienne.36400 téléspectateurs.France 3 a choisid’illustrer un repor-tage sur la réforme de

l’enseignement des fondamentaux voulue par leministère de l’Education nationale en s’immer-geant dans une classe de la calandreta de Sète,soulignant qu’apprendre à “compter en français,en occitan, ou en catalan” met en jeu les mêmesmécanismes.

Chasse-marée voguejusqu’à la Plagette

Mensuel.22000 exemplaires.Chasse-marée, presti-gieuse revue de réfé-rence pour les amou-

reux du patrimoine maritime, vient de consac-rer un passionnant dossier au chantier de la pla-gette, à Sète, et à l’association Voile latine quitravaille à sa réhabilitation. L’article insiste sur“sa double ambition d’en faire un outil adapté àl’entretien de la flottille traditionnelle et un pôleculturel de transmission du savoir-faire des char-pentiers méditerranéens”. L’auteur s’est rendudans les quartiers de la Pointe Courte et laPlagette qui, “font presque figure de jardind’Eden” et a notamment rencontré RaymondDublanc, seul salarié de l’association et qualifiéde “charpentier bourlingueur”.

France 3 plongepour les DauphinsQuotidienne.362000 téléspectateursFrance 3 a consacré un long reportage au clubdes Dauphins, à l’occasion des préparatifs deson centenaire, dont les festivités commence-ront le 21 juin et dureront tout l’été. Le club,qui compte plus de 800 adhérents, dispose de“l’une des écoles de natation les plus dynamiquesde la région”, souligne la chaîne, qui ajoute que“la formation et l’intégration des jeunes sont l’unede ses priorités”. L’histoire des Dauphins, quijouent en cham-pionnat élite depuis 1987, estindissociable de celle de la ville, précise encoreFrance 3. De plus, les festivités du centenairerendront largement hommage à Pierre François,“cet artiste discret et inventif ”, disparu le lende-main du reportage, et qui s’occupait d’organiserune grande exposition pour l’occasion.

Distribution sète.frLe journal municipal est distribué dans les boîtes aux lett-res mais est aussi disponible en mairie, mairies annexes,service communication, C.C.A.S., médiathèque, théâtreMolière, office de tourisme, P.I.J., espace Georges-Brassens, musée Valéry, Miam et à l’office de tourisme.