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RACONTE MOI L'AUTO #CHAÎNE D'APPROVISIONNEMENT #DRONE #LIVRAISONS #PIÈCES #SEAT #USINE Pour la première fois en Espagne, deux entreprises lancent un service de livraison de composants par drone. Les drones garantiront la livraison des pièces en seulement 15 minutes. Cette innovation permettra d’accroître l’efficacité et la flexibilité de l’usine de Martorell. SEAT TESTE LA “SUPPLY CHAIN 4.0” À MARTORELL : DES LIVRAISONS URGENTES DE PIÈCES PAR DRONES Le 18 octobre 2019 ANTIBROUILLARD

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RACONTE MOI L'AUTO

#CHAÎNE D'APPROVISIONNEMENT #DRONE #LIVRAISONS #PIÈCES #SEAT #USINE

Pour la première fois en Espagne, deux entreprises lancent un service de livraison de composants par drone. Les drones garantiront la livraison des pièces en seulement 15 minutes. Cette innovation

permettra d’accroître l’efficacité et la flexibilité de l’usine de Martorell.

 

SEAT TESTE LA “SUPPLY CHAIN 4.0” À MARTORELL : DES LIVRAISONS URGENTES DE PIÈCES PAR DRONES

Le 18 octobre 2019ANTIBROUILLARD

L’usine Seat de Martorell est la première usine espagnole à recevoir des livraisons de composants par drones. En collaboration avec le Groupe Sesé, le constructeur a mis en place un service pionnier qui assure la liaison par drones entre le centre logistique de Sesé à Abrera, et l’usine de Seat à Martorell.

 

 

 

L’inauguration officielle de ce service de livraison a eu lieu cet été. Pour l”heure, les drones vont approvisionner les chaînes de montage de Seat en volants et en airbags. Le projet pilote a été réalisé sous la supervision de l’Agence nationale de la sécurité aérienne espagnole (AESA). Il se poursuivra à titre expérimental avec plusieurs vols par jour.

 

 

 

 

 

L’utilisation de drones améliorera la flexibilité des lignes de production en reliant les deux installations distantes d’un peu plus de deux kilomètres. Le processus d’approvisionnement “just in time” (en juste à temps), ne demandera que 15 minutes, contre 90 minutes en camion actuellement.

Cette innovation s’inscrit dans le cadre de l’engagement de Seat dans l’industrie 4.0. Le constructeur est actuellement engagé dans un ambitieux processus de transformation visant à rendre l’usine de Martorell plus intelligente, plus numérique et plus connectée, afin d’accroître son efficacité, sa flexibilité et sa durabilité. La livraison à l’aide de drones représente une réduction des émissions de CO2 par rapport au transport par camion. De plus, les batteries des drones sont rechargées à partir d’énergies renouvelables.

 

Christian Vollmer, vice-président chargé de la Production et de la Logistique de Seat, est à l’origine de cette idée. Celui-ci a souligné que le premier vol d’inauguration représentait la première étape de la transformation de la chaîne logistique dans l’industrie automobile. “L’approvisionnement à l’aide de drones va révolutionner la logistique, car, par exemple, dans le cas de Seat, le délai de livraison sera réduit de 80 %. Grâce à cette innovation, nous stimulerons l’industrie 4.0 et nous deviendrons plus efficaces, souples et compétitifs, tout en étant beaucoup plus durables”, a-t-il expliqué.

Pour sa part, Ángel Pueyo, président directeur général du Groupe Sesé, a indiqué que “le projet que Seat nous a présenté il y a quelques mois est un exemple clair de notre vocation à être à la pointe de l’innovation et du développement de processus, qui peuvent optimiser et améliorer la chaîne logistique de nos clients. Nous nous positionnons sur le marché comme un opérateur

logistique complet et global”.Source : COMMUNIQUE DE PRESSE SEATPour la première fois en Espagne, deux entreprises lancent un service de livraison de composants par drone Les drones garantiront la livraison des pièces « just in time » en seulement 15 minutes Cette innovation permettra d'accroître l'efficacité et la flexibilité de l'usine de Martorell L'usine SEAT de Martorell est la première usine espagnole à recevoir des livraisons de composants par drone. En collaboration avec Grupo Sesé, le constructeur automobile espagnol dispose d'un service pionnier qui assure la liaison par drone entre le centre logistique de Sesé à Abrera, et l'usine de SEAT à Martorell. L’inauguration officielle du premier service de livraison de pièces par drone entre deux usines en Espagne, a eu lieu le 10 juillet. Il alimentera désormais les chaînes de montage de SEAT en volants et en airbags. Le projet pilote est réalisé sous la supervision de l'Agence nationale de la sécurité aérienne (AESA). Il se poursuivra à titre expérimental avec plusieurs vols par jour. L’utilisation de drones améliorera la flexibilité des lignes de production en reliant les deux installations distantes d'un peu plus de deux kilomètres. Le processus d’approvisionnement « just in time » ne demandera que 15 minutes, contre 90 minutes en camion actuellement. De cette façon, chaque fois qu'une pièce est nécessaire sur la ligne de production, la livraison se fera rapidement, améliorant ainsi l’efficacité. Cette innovation s'inscrit dans le cadre de l'engagement de SEAT envers l'industrie 4.0. L'entreprise est actuellement engagée dans un ambitieux processus de transformation visant à rendre l'usine de Martorell plus intelligente, plus numérique et plus connectée, afin d'accroître son efficacité, sa flexibilité et sa durabilité. La livraison à l'aide de drones représente une réduction des émissions de CO2 par rapport au transport par camion. De plus, les batteries des drones sont rechargées à partir d'énergies renouvelables. Christian Vollmer, Vice-président Chargé de la Production et de la Logistique chez SEAT, est à l’origine de cette idée. Celui-ci a souligné que "le vol d'aujourd'hui représente la première étape de la transformation de la chaîne logistique dans l'industrie automobile. L'approvisionnement à l'aide de drones va révolutionner la logistique, car, par exemple, dans le cas de SEAT, le délai de livraison sera réduit de 80%. Grâce à cette innovation, nous stimulerons l'industrie 4.0 et nous deviendrons plus efficaces, souples et compétitifs, tout en étant beaucoup plus durables. » Pour sa part, Ángel Pueyo, PDG de Grupo Sesé, a indiqué que "ce projet que SEAT nous a présenté il y a quelques mois est un exemple clair de notre vocation à être à la pointe de l'innovation et du développement de processus, qui peuvent optimiser et améliorer la chaîne logistique de nos clients. Nous nous positionnons sur le marché comme un opérateur logistique complet et global." SEAT, une référence de l'industrie 4.0 SEAT a mis en place un processus de transformation pour devenir une usine intelligente, et adapte l’ensemble de ses activités de production à l'environnement numérique avec les technologies les plus disruptives du marché. Le constructeur automobile développe et applique des outils et des solutions numériques visant à produire des voitures. Celles-ci lui permettent d’être plus efficace, flexible et souple, tout en mettant le client au coeur de la stratégie. À titre d'exemple de cette transformation, SEAT planifie sa chaîne d'approvisionnement à l'aide d'outils de simulation, et utilise des systèmes de prélèvement intelligents et de navigation autonomes. De plus, l'entreprise a mis en place des outils de big data et d'intelligence artificielle pour surveiller et contrôler en temps réel les principales installations et infrastructures de la chaîne d’approvisionnement. L'innovation de SEAT dans ses processus logistiques a récemment été reconnue par le Salon International de la Logistique (SIL) qui s'est tenu à Barcelone fin juin. Le Dr Christian Vollmer, Vice-président de SEAT chargé de la Production et de la Logistique, s’est vu remettre le prix dans la catégorie numérisation de la chaîne logistique des mains du Roi Felipe VI

Par Juliette Rodrigues

ZOOM

#GOUVERNEMENT #INDE #MARCHÉ #VENTES

Les ventes de voitures, tout-terrain et monospaces en Inde ont chuté de 31,6 % au mois d’août, à 196 524 unités, affichant ainsi leur plus forte baisse depuis 1997-1998, indique la SIAM (Association des constructeurs en Inde), soulignant qu’il s’agit en outre du dixième mois consécutif de repli. Les ventes de voitures, notamment, ont reculé de 41,1 %, à 115 957 unités, tandis que celles de tout-terrain et monospaces ont diminué de 38,7 %, à 51 897 unités.

En septembre, le démarrage de la saison festive (Diwali), habituellement dynamique pour les ventes de voitures, n’a pas eu le résultat escompté. Les ventes de véhicules de passagers ont de nouveau chuté le mois dernier, de

Le gouvernement a mis en place un plan de soutien en urgence le 23 août pour freiner la chute du marché, mais les industriels estiment que les mesures ne sont pas assez efficaces et qu’elles ont été décidées trop tardivement. Cette crise procéderait, selon les observateurs, du ralentissement économique, des taxes et même, pour certains, des pratiques de mobilité des jeunes générations. La ministre des Finances Nirmala Sitharaman a en effet suggéré que ce freinage brutal était en grande partie imputable aux jeunes populations, qui préféreraient utiliser des applications de VTC, telles que Ola et Uber, plutôt que d’acheter un véhicule. Cette remarque lui a valu une volée de messages ironiques sur les réseaux sociaux, les jeunes internautes voyant dans ces propos une volonté de leurs aînés de faire d’eux des boucs émissaires d’un problème aux racines plus profondes.

Car si les chiffres montrent que les jeunes consommateurs sont effectivement plus à l’aise avec les nouveaux moyens numériques de mobilité, les difficultés du secteur automobile indien sont bien plus larges et le chemin à parcourir s’annonce sinueux, soulignent les experts. “Je pense que le ralentissement résulte avant tout du bas niveau de consommation des ménages, la croissance des revenus a été fortement affectée ces dernières années”, explique VG Ramakrishnan, associé du cabinet Avanteum Advisors.

Le chômage est à son plus haut depuis les années 1970. Les banques sont réticentes à prêter de l’argent en raison du haut niveau de créances douteuses dans leurs comptes, compliquant par là l’accès au crédit pour les consommateurs. À ces facteurs s’ajoutent le taux de TVA de 28 % sur les voitures depuis 2017. “Les voitures deviennent de moins en moins abordables en raison de taxes trop nombreuses et trop élevées”, indique pour sa part  Mahesh Bendre, analyste automobile chez Karvy Stock Broking. “Pour mettre les choses en perspective, si vous achetez une voiture en Inde, au moins 40-45 % de son prix revient au gouvernement en termes de taxes, de frais d’enregistrement, etc”.

Le directeur général de Bajaj Auto, Rajiv Bajaj, estime quant à lui que la crise que traverse le marché automobile en Inde depuis de longs mois résulte bien plus de problèmes de surcapacités de production et de stocks trop importants que d’un véritable ralentissement économique. “L’industrie est en train de corriger les problèmes de stocks, avant l”entrée en vigueur des nouvelles normes d’émissions. D’ici à novembre, ce problème sera résolu”, a-t-il indiqué. “Aucune industrie ne peut croître de façon permanente et linéaire, sans période de creux. Il y a des cycles dans tous les secteurs”, a ajouté M. Bajaj. “Les constructeurs se sont mis à produire tous azimuts, se basant sur

SORTIE DE ROUTE POUR L’INDUSTRIE AUTOMOBILE INDIENNE

des prévisions. Il faut maintenant réduire la voilure. Mais je pense que dans quelques mois, ou un an peut-être, nous aurons retrouvé notre rythme”.

Les ventes de voitures en Inde devraient chuter entre 4 et 7 % au titre de l’exercice fiscal qui s’achèvera fin mars, estime l’agence ICRA ; celles de véhicules utilitaires devraient quant à elles reculer de 0,5 %. De fait, l’agence Fitch prévoit une baisse de 11,8 % du marché automobile indien pour l’exercice 2019-2020.

Avec une population de 1,3 milliard de personnes, l’Inde est le quatrième plus grand marché automobile mondial, ayant dépassé l’Allemagne l’année dernière. Y posséder une voitures est aussi bien un moyen de transport qu’un signe de statut social.

Alors que le secteur contribue à plus de 7 % du PIB de l’Inde, un fléchissement prolongé des ventes risque d’avoir de vastes répercussions pour l’économie,  de nombreux acteurs (fabricants de composants, points de ventes…) dépendant de la bonne santé de l’automobile. “L’écosystème est énorme. Près de 20 % de la population pourrait dépendre du secteur automobile”, s’alarme Mahesh Bendre.

Mais dans un contexte où 22 des 30 villes les plus polluées au monde se trouvent en Inde, toute incitation aux ventes de voitures devra prendre en compte la crise environnementale, prévient VG Ramakrishnan.Source : AFP, ECONOMIC TIMES

Par Juliette Rodrigues

THE MAMAS AND THE PAPAS

Jacques Chirac est décédé le 26 septembre à l’âge de 86 ans. Celui qui fut le président de la République française de 1995 à 2007 était un passionné d’automobiles qui eut le privilège de rouler dans quelques-unes des voitures françaises les plus prestigieuses de leur époque. Son « garage » présidentiel compta entre autres plusieurs Renault Safrane, dont l’une était un modèle V6 Phase I Limousine rallongée de 25 cm par Labbé, rappelle Auto Plus. M. Chirac a également circulé à bord de l’un des premiers exemplaires de la Citroën C6, un modèle de présérie en finition Exclusive, blindé, qui servit notamment lors des cérémonies du 14 juillet 2005.

JACQUES CHIRAC, UN PRÉSIDENT PASSIONNÉ D’AUTOMOBILES FRANÇAISES

Mais la voiture qui vient tout de suite à l’esprit lorsqu’on parle de Jacques Chirac et d’automobile est la Citroën CX. Impossible d’oublier la mémorable course-poursuite avec les journalistes à laquelle l’ancien président du RPR s’est livré dans Paris à bord de sa CX Prestige lors de son élection du 7 mai 1995 !

Quelques jours plus tard, le 17 mai, il utilisa en revanche une Citroën SM décapotable pour défiler le jour de son investiture. Mais pour faire son entrée dans la cour d’honneur du palais de l’Elysée, il retrouva sa fidèle CX Prestige Turbo 5 places (moteur 2.5 de 168 ch), qu’il racheta en 1997 pour en faire don en 2006 au musée qui lui est dédié à Sarran, en Corrèze.

En parlant du musée de Sarran, l’exposition temporaire « Voitures de présidents » est visible jusqu’au 30 novembre. On y retrouve donc la fameuse Citroën CX, mais aussi plusieurs modèles qui ont fait l’histoire de la Vème République, du Général de Gaulle à Emmanuel Macron.

En parallèle, pour fêter dignement ses 40 ans, le Rétromobile Club de Tulle Corrèze expose des œuvres historiques d’Ernest Montaut, représentatives de l’origine du courant du « Mecanic Art ». Elles sont visibles aux heures d’ouverture du musée.

Par Alexandra Frutos

CULTURE VROUM

#FORD #HOLORIDE #RÉALITÉ VIRTUELLE #UNIVERSAL PICTURES

A l’heure d’Halloween, la start-up munichoise Holoride s’est associée à Ford et à Universal Picturespour créer une attraction en réalité virtuelle basée sur le film La Fiancée de Frankenstein.

Pour cette attraction, les curieux (ou courageux selon votre point de vue sur les films d’horreur) s’installeront dans un Ford Explorer 2020 (en tant que passager bien sûr, sécurité oblige) et pourront profiter d’une expérience en réalité virtuelle, grâce à des casques VR.

 

EN VOITURE POUR UNE VERSION EN RÉALITÉ VIRTUELLE DE LA FIANCÉE DE FRANKENSTEIN

Le logiciel développé par Holoride pour créer cette aventure en réalité virtuelle prend en compte les virages, accélérations et freinage sur le parcours pour que les images projetées dans les casques de réalité virtuelle concordent avec le ressenti « spatial » dans la voiture, pour un divertissement aussi immersif que possible.Source : AUTOMOBILWOCHE (14/10/19)

Par Cindy Lavrut

LIGNES D'ARRIVÉE

#ANNIVERSAIRE #MELKUS #SPORT #VOITURE DE COURSE

La Melkus RS1000, surnommée la Ferrari de l’Est, fête ses 50 ans cette année.

LA FERRARI DE L’EST FÊTE SES 50 ANS CETTE ANNÉE

A cette occasion, 50 propriétaires de Melkus RS1000 se sont retrouvés à Dresde.

La marque Melkus est un des produits de la République Démocratique d’Allemagne (l’ancienne Allemagne de l’Est) qui a gagné un statut culte après la réunification allemande (en octobre 1989).

Peter Melkus, fils du pilote et fondateur de la marque Melkus, Heinz Melkus, s’est dit surpris de voir autant de Melkus réunies.

En effet, au total, seuls 101 exemplaires de ce modèle ont été fabriqués à la main à Dresde. La Melkus RS1000 a été la seule voiture de course de la RDA. Elle a été lancée en 1969.

Le pilote Heinz Melkus a remporté 80 des quelques 200 courses dans lesquelles il a concouru. Il a notamment été trois fois champion lors de la Coupe de la Paix et de l’Amitié (un championnat de course automobile organisé dans les anciens pays du bloc soviétique).

 

Grâce à ce statut et à sa position en tant que chef d’un collectif de créateurs, il a bénéficié – à l’occasion des 20 ans de la RDA – de l’autorisation de développer et produire une voiture de course, ce qui aurait été autrement impossible dans le cadre de l’économie planifiée de la RDA.

Le châssis et le moteur de la Melkus RS1000 provenaient de la Wartburg 353, une voiture produite par l’usine AWE, en RDA. La Wartburg est – avec la Trabant – l’une des voitures les plus emblématiques de l’ex-Allemagne de l’Est.

La Melkus RS1000 pouvait atteindre les 200 km/h.

La production de cette voiture de course est-allemande a été arrêtée en 1979.

Par Cindy Lavrut

CULTURE VROUM

#13 JOURS #BANDE DESSINÉE #BD #DUPUIS #MICHEL VAILLANT #ONCLE PHILIPPE

LE GRAND RETOUR DE MICHEL VAILLANT EN FORMULE 1

APRÈS 14 ANS D’ATTENTE

«LES BELLES LECTURES DE L’ONCLE PHILIPPE»

La superbe et réaliste couverture de «13 jours», le nouvel album de Michel Vaillant. Il est d’ores et déjà en librairie.

 

Alors que l’écurie Vaillante vient de renouer avec le succès lors du Grand Prix de Macao en F3, Michel est appelé par Renault F1 pour disputer le Grand Prix de France…

 

Par Philippe Colombet

Photos : Germain Hazard et D.-R.

Mars 2009, Philippe Graton fonde à Bruxelles la «Fondation Jean Graton» pour «La conservation de l’œuvre artistique de Jean Graton et le développement de sa notoriété». Fin 2015, il publie aux éditions «Hors Collection» une passionnante biographie illustrée de 320 pages sur son père.

Et c’est dans treize jours ! Une préparation éprouvante l’attend et surtout un pari risqué. Car s’il remporte l’épreuve, la marque Vaillante sera légitime pour revenir dans la course. En revanche, en

cas d’échec… Gardons le suspens et partons à la rencontre d’un célèbre scénariste. Flash-back ! Philippe Graton, né le 12 mai 1961 à Uccle, Belgique, est écrivain et photographe. Il est l’auteur de divers articles, d’une biographie de Jean-Claude Van Damme, de scénarios pour la série de bande dessinée Michel Vaillant dont il a confié l’adaptation cinéma à Luc Besson et pour la télévision avec Stéphane de Groodt, pour «Canal +». Photographe autodidacte, il effectue des reportages pour Sygma, Corbis, au Vietnam, Cambodge, Bosnie, etc. Son blog associe photographie et écriture. Parallèlement et depuis 1994, il écrit donc les scénarios de la bande dessinée «Michel Vaillant», créée par son père Jean Graton, et a lancé en 2012 une «Nouvelle saison» dont le huitième album, «13 jours», vient de sortir. Les albums qu’il scénarise, ou co scénarise, atteignent le respectable chiffre du million d’exemplaires vendus.

La vie privée des pilotes y est toujours très réaliste.

Jusqu’à la ZAD de Notre-Dame des Landes

Notons aussi que, de 2014 à 2019, Philippe Graton a photographié la célèbre ZAD de Notre-Dame des Landes et la vie quotidienne de cette société alternative, ce au format argentique. Cet engagement dans la durée donne une œuvre photographique vraiment exceptionnelle, une restitution unique et historique de cette expérience marginale dont l’intérêt n’a jamais été aussi

actuel. Ces photographies et notes de terrain sont regroupées dans un livre, «Carnets de la ZAD», publié en septembre 2019 aux éditions «Filigranes», des photographies par ailleurs exposées au centre d’art Apollonia à Strasbourg et au musée de la Photographie à Charleroi.

 

Une véritable immersion dans l’univers de la Formule 1.

Autour du nouveau «Michel Vaillant, 13 jours»

Philippe Graton n’est-il pas le frère de Michel Vaillant ?

NEUF QUESTIONS À PHILIPPE GRATON

Derrière une bande dessinée, il y a un scénariste. Celui-ci a un nom, un grand nom, et avec vingt-cinq scénarios, un téléfilm, un film cinéma avec Luc Besson et plusieurs livres, s’est fait un prénom. Rencontrons-le.

Pour débuter, quel est l’album de la première série des 70 tomes qui vous a donné envie de faire de la bande dessinée ?

Je n’ai jamais eu envie de faire de la bande dessinée, j’ai juste ressenti le besoin d’aider mon père quand il en a eu besoin, au début des années 80, suite à des soucis d’éditeurs, quand il a voulu s’auto éditer. Si je suis aujourd’hui scénariste de Michel Vaillant, c’est un hasard. Revenant d’un reportage au Vietnam pour «Paris-Match Belgique», j’ai déposé un paquet de photos sur la table à dessin de mon père en lui disant : «Ce pays est fantastique, tu devrais y situer une prochaine aventure de Michel Vaillant». Il m’a dit : «Écris le scénario, toi». C’était en 1993, et je n’ai plus arrêté depuis !  Mais si votre question est : parmi les Michel Vaillant, quel est mon album préféré, je vous répondrai : «Le Retour de Steve Warson». Et, en «P2» comme on dit en course, «Le 8e Pilote».

 

Comment est née l’idée du scénario de «13 jours», ce retour de Michel Vaillant en Formule 1 après 14 ans d’attente ?

En 2012, j’ai démarré une «Saison II» des aventures de Michel Vaillant. Je voulais que les Vaillant redémarrent de zéro, qu’ils se retrouvent au pied du mur, qu’ils soient obligés de se battre pour refranchir tous les échelons jusqu’à la discipline reine, la Formule 1. Au huitième épisode, les y voilà. Presque ! Avec mon co scénariste Denis Lapière, on a écrit une histoire qui place le lecteur en totale immersion dans le monde actuel de la Formule 1.

Aucun doute, scénaristes et dessinateurs sont des experts.

Quel bilan faites vous aujourd’hui de la «Nouvelle Saison» de Michel Vaillant, a t-elle retrouvé l’énergie que vous souhaitiez ?

Je suis heureux de constater qu’au huitième tome, le succès de la «Saison II» se confirme et est en pleine croissance. Ça veut dire que l’on a tenu notre promesse. Au début, les nouveaux lecteurs étaient séduits, mais pas mal d’anciens étaient déconcertés. Aujourd’hui, ils nous ont rejoint. Avec Denis Lapière

, Marc Bourgne, Benjamin Benéteau, Vincent Dutreuil, que des jeunes gars de grand talent, et sous le regard critique de José Louis Bocquet et Sergio Honorez, on a réussi à créer une BD contemporaine qui respecte les valeurs de Michel Vaillant mais qui est devenue bien plus qu’une histoire d’automobile. C’est une grande saga familiale, sportive, industrielle et d’espionnage, au centre des enjeux du XXIe siècle.

 

Tout changer mais surtout sans rien changer, quelle est la recette ?

La sincérité. Écrire ce qu’on a envie d’écrire, ce qui nous plaît. J’ai la conviction que si j’écris quelque chose qui me passionne, ça passionnera forcément d’autres personnes. Je ne crois pas au marketing, aux études de marché, aux sondages, aux soi-disant attentes du lecteur. Il faut écrire ce qu’il nous brûle d’écrire, et espérer que ça plaise. Rien n’est sûr et il n’y a pas de recette pour le succès. Alors, autant être sincère. Au moins, au départ, on est sûr que ça plaît au moins à une personne.

 

Il fallait que Michel Vaillant puisse rejoindre les questionnements du XXIème siècle ?

Vous avez raison. Au XXIe siècle, il faut faire de la BD du XXIe siècle. J’ai, moi aussi, la nostalgie des années 60 et 70. Pour ça, il y a la fabuleuse «Intégrale Michel Vaillant», en vingt tomes très augmentés, et la bible de 320 pages, «Jean Graton et Michel Vaillant, l’aventure automobile», de Xavier Chimits, parue chez «Hors Collection». Tous les amoureux de cet âge d’or l’ont dans leur bibliothèque. L’œuvre de Jean Graton est intacte et la «Fondation Jean Graton», créée il y a dix ans, y veille.

 

Nourris des séries télévisées et du cinéma, le public est-il différent ? Est-il plus exigeant ?

Oui. Mon père faisait des bandes dessinées pour des illustrés pour enfants, comme les hebdomadaires «Spirou» puis «Tintin». Les publicités de l’époque précisaient : «Après tes devoirs, tu pourras lire…». Les lecteurs ont changé. Aujourd’hui, l’âge moyen du lecteur de BD est de quarante ans. Il a été nourri par d’autres médias, cinéma, télévision, web séries. Il est plus vif d’esprit et plus exigeant.

 

Moins rigide qu’à ses débuts, le personnage de Michel Vaillant dévoile désormais davantage son humanité, jusqu’où cela peut-il aller ?

Ne vous inquiétez pas. Michel Vaillant reste Michel Vaillant. C’est un homme et un héros. Un véritable ami, loyal et courageux, comme il était écrit au dos des premiers albums. Mais il a gagné en profondeur, on lui découvre des faiblesses, des conflits internes, qui le rendent plus crédible.

Mais qu’il surmonte car il est, en effet, courageux. Il reste un exemple.

 

Vous qui cumulez plusieurs grandes activités professionnelles, celle de scénariste vous stimule t-elle toujours plus que les autres ?

Le scénario, c’est la dramaturgie. Et la dramaturgie, c’est notre vie. Ce qui nous arrive. La façon dont les choses se déroulent. Nos coup durs, nos faiblesses, nos  obstacles, nos conflits, nos amours, nos trahisons, nos amis, nos ennemis, nos traitres, nos mentors… Je ne connais rien de plus passionnant. Que j’écrive des histoires, des Michel Vaillant, mes Wednesday Shots ou mes «Carnets de la ZAD», tout est dramaturgie, qu’on le veuille ou non. Les scénarios imitent la vie, mais la vie est un scénario, plus ou moins bon.

Philippe Graton, Florence, Vaillante par Germain Hazard.

Comment imaginez-vous la suite de cette activité et votre rôle dans la saga «Michel Vaillant», êtes vous parti pour une saison de 70 tomes et cinquante ans ?

Hahaha (rires), j’aimerais que ce soit vrai ! Mais je pense que Michel Vaillant, pour rester Michel Vaillant, a besoin de sang neuf. Aujourd’hui, mon rôle est de prendre soin de mon vieux père et de la «Fondation Jean Graton» (et de mes enfants, Zeno et Arthur !) mais peut-être que pour les prochaines aventures, il faudra de nouveaux talents. Et puis, j’ai d’autres choses à écrire et à photographier. Alors, «À suivre», comme au lisait au bas de chaque double page du journal «Tintin» !

 

Propos recueillis par Philippe Colombet

 

Fiche technique

Titre : «13 jours»

Album de bande dessinée

56 pages

Éditions Dupuis

En librairie depuis le 6 septembre

Prix : 15,95 euros TTC

www.dupuis.com

 

 

Pourquoi nous aimons : presque le retour du Michel Vaillant des débuts, scénario vraiment inédit, remarquable expertise technique, immersion très réaliste dans la Formule 1 d’aujourd’hui et des dessins vraiment très réalistes.

Nous aimons moins : tout est peut-être trop vrai et des surprises romantiques plus nombreuses seraient tout de même les bienvenues.

Note : trois étoiles sur trois étoiles.

Accroche : «Michel Vaillant reste Michel Vaillant», Philippe Graton.

 

 

«Conduire sa moto en pro», 2ème édition

Posséder toutes les connaissances relatives à la conduite, bien connaître son véhicule et acquérir de bonnes habitudes sur la route n’est pas tout. La moto est le plus agile des véhicules routiers, mais aussi le plus fragile. C’est le premier ouvrage qui présente techniques et sécurité sans faire fi du plaisir de rouler. Il s’adresse aux débutants comme aux plus expérimentés, qui y trouveront, comme se plaît à dire l’auteur, des trucs et des astuces pour devenir un vieux motocycliste ! On y trouve tout, de l’habillement à la moto en passant par la position de conduite, la conduite en groupe, les situations particulières, les situations d’urgence, les accessoires et les bagages, les pannes, le remisage et le vocabulaire. Pierre Lessard est professeur de moto depuis plus de 25 ans. Chroniqueur spécialisé, il a codirigé une école de conduite de Montréal, a formé des professeurs de conduite.

www.librairieduquebec.fr

 

«Une cité industrielle» par Tony Garnier

Les éditions «Deux cent cinq» et Archipel Centre de culture urbaine présentent «Une cité industrielle» par Tony Garnier à l’occasion du 150e anniversaire de la naissance de l’architecte Tony Garnier (1869-1948). Ce projet conçu et dessiné par Tony Garnier lors de sa résidence à la Villa Médicis entre 1901 et 1904 constitue une référence dans l’histoire de l’architecture et de l’urbanisme du XXe siècle. Un urbanisme qui concerne, bien entendu, le monde de l’automobile. Plus que jamais ! Cette édition est un événement puisque jamais un véritable fac-similé n’a été réalisé à partir de l’exemplaire original de 1917. Deux auteurs contemporains, François Chaslin, architecte et critique d’architecture, et Thierry Paquot, philosophe, urbaniste, introduisent le projet en le replaçant dans son contexte historique et en interrogeant sa portée un siècle plus tard. C’est une édition réalisée en partenariat avec les Archives municipales de Lyon.

www.editions205.fr

 

«Chauffeur Taxi Parisien» Tome IV

NOUS EN REPARLERONS:

Depuis 32 ans maintenant, Emmanuel Yomba II semble réussir tout ce qu’il entreprend. Mais chaque médaille a son revers. Les tensions professionnelles qui le plongent dans le désarroi, l’incertitude qui gagne du terrain lui font remettre sa vie en question. Au sein de ce chaos intime, il sait que son métier demeure son point de repère. Lorsqu’il dialogue avec ses clients, il peut aborder différemment ses difficultés, et les comprendre. Dans ce quatrième tome de son «Chauffeur Taxi Parisien», Emmanuel Yomba II relate, de par son métier, une merveilleuse palette de la diversité humaine. De ces rencontres fugaces naît un récit empreint de bienveillance.

www.editions-pantheon.fr

 

Source : éditeurs par Philippe Colombet

Source : Philippe Colombet

Par Olivier Debras

ON CAUSE AUTO

#AUTOS #COLLECTIONNEURS #GRAPE CLASSIC TOUR #GRAPE HOSPITALITY #HOTEL #HÔTELS #JÉRÔME CAMUS #RÉTRO #VINTAGE #VOITURE

Le monde de la voiture de collection connaît une belle croissance ces dernières années, cela éveille des appétits.

Notamment celui d’un grand groupe hôtelier déjà croisé deux fois sur son stand lors du salon Rétromobile…

 

Nous avons eu l’opportunité de poser quelques questions au fondateur de l’agence «Sereho Marketing Services», l’agence du jeune groupe hôtelier «Grape Hospitality». Il dévoile les coulisses de cette naissance.

LA NAISSANCE DU LABEL «GRAPE CLASSIC TOUR» CÔTÉ COULISSES

INTERVIEW DE JÉRÔME CAMUS

Jérôme Camus n’est pas peu fier de tenir dans ses bras l’un des enfants récemment opéré par «Mécénat Chirurgie Cardiaque», invité lors des premiers «Kilomètres du Cœur».

Qui est Jérôme Camus ?

Passionné par la communication sous toutes ses formes, je suis un chef d’orchestre qui n’a pas la prétention de savoir jouer de tous les instruments mais sait trouver les bons interprètes, se référant aux trois notes de base : respect, partage et complémentarité.

 

Comment est né ce projet ?

D’une remontée du terrain signalant une clientèle en véhicule de collection de plus en plus importante avec comme exigence première, une chambre donnant sur parking, pour surveiller «Titine». Certains clients s’endormaient dans un fauteuil, face à la fenêtre de leur chambre, pour surveiller leur voiture.

 

Comment résumer ce service «Grape Classic Tour» en quelques mots ?

Créer la première chaine hôtelière dédiée aux collectionneurs en répondant à la problématique de base de ces derniers : un parking sécurisé. Le minimum obligatoire ! Ayant à faire à des passionnés, la passion passe avant la personne. Nous avons créé le différenciant par le service en mettant gracieusement à disposition de l’huile Elf HTX vintage, des compresseurs, boosters, housses de protection comme des kits de nettoyage. Et bien entendu un parking sécurisé  fermé et gardé si le besoin s’en fait sentir. Nous savons aussi mettre également à disposition, en option, un «Roadbook» pour découvrir les plus belles routes des alentours comme un «Escape game out door» pour un rallye à énigmes, tout cela en individuel ou en groupe.

 

Comment avez-vous sélectionné ces 42 hôtels parmi les 86 adresses européennes du groupe «Grape Hospitality» ?

La sélection a été très simple, elle a été faite sur le premier des critères : le parking ! Suffisamment grand pour accueillir plusieurs dizaines de véhicules, sécurisé et donc fermé.

 

Quelles ont été les premières réussites concrètes de ce service apporté aux collectionneurs automobiles ?

Cela a été en un premier temps un outil de fidélisation pour les habitués, leur montrant ainsi que nous comprenions leur problématique, ce qui est primordiale pour un passionné. Très rapidement «Grape Classic Tour» a eu cette légitimité à jouer dans la cour des collectionneurs et voir affluer ces derniers à la fois en individuel, mais également les clubs jusqu’à 50 et 80 autos.

 

Vous vous tournez donc plus vers les clubs de collectionneurs que vers la clientèle individuelle ?

Absolument pas, «GCT» est dédié aux collectionneurs, notre réseau à cette chance de pouvoir traiter aussi bien les individuels que les groupes. Nous sommes l’hôtelier des collectionneurs qu’ils soient 150 ou seul.

«Comme à la parade», une belle brochette d’automobiles de collection au repos lors d’une étape des premiers «Kilomètres du cœur» à l’École Militaire d’Équitation de Fontainebleau.

D’autres groupes hôteliers comme les «Relais & Châteaux» et «Hôtels & Préférence», en France, ou «Maritim Hôtel» en Allemagne proposent aussi des services dédiés aux collectionneurs automobiles, en quoi l’offre «Grape Classic Tour» est-elle différente ?

Par son réseau «GCT» va pouvoir satisfaire une clientèle assez large au niveau de ses envies et besoins. Notre positionnement nous démarque de ces établissements que vous citez par une gamme allant du trois au quatre étoiles. Ce avec la possibilité d’aller encore plus loin d’en notre offre, en organisant un véritable événement, rallye au «Road book», rallye à énigme,  avec la construction d’un «Escape game out door» en réseau, des journées mixtes rallye /circuit ou rallye/golf. Nous sommes en permanence à la recherche d’une valeur ajoutée qui apportera un véritable différenciant.

 

Les adresses des marques du groupe Accor, comme des grands groupes hôteliers internationaux en général, n’ont pas la réputation d’être ces petites adresses pleines de charme que les collectionneurs automobiles apprécient, quels sont alors vos arguments ?

Nous n’avons absolument pas la prétention que tous nos hôtels soient des adresses de charme. Même si nous avons quelques pépites qui n’ont rien à envier aux plus grands. Mais chacun de nos hôtels se situent dans un environnement, ou le plaisir de «rouler» est à son comble. Il est hors de question de faire abstraction des fondamentaux de l’hôtellerie, et la nous touchons un point qui est le fer de lance du groupe «GH», mais n’oublions pas la raison de la passion… ici en l’occurrence la voiture.

 

Par leurs débits souvent considérables, les tables des grands groupes hôteliers n’ont pas, non plus, la réputation d’être des petites adresses gastronomiques agréables, comment y répondez-vous ?

La nous touchons un point sensible, les priorités du groupe «Grape Hospitality» : la rénovation et la restauration. Je ne m’attarderai pas sur la partie de la rénovation, qui est au centre de la problématique du groupe. Concernant la restauration, il va de soi qu’elle ne peut pas être mise de côté dans le cadre de «GCT». L’un des principaux objectifs du groupe a été de refondre la quasi-totalité de ses restaurants, avec le rapprochement de quelques enseignes prestigieuses. Les autres adresses du groupe se sont vues attribuer des chefs, donnant à certains la connotation de grandes tables.

Point final des premiers «Kilomètres du cœur», la remise d’un chèque à «Mécénat Chirurgie Cardiaque».

Venons-en au succès de vos premiers « Kilomètres du cœur» organisés entre deux de vos hôtels, ce rallye a permis de sauver, avec Mécénat Chirurgie Cardiaque, un enfant atteint de malformation cardiaque, un second rallye est-il annoncé ?

La nous touchons les valeurs du groupe «GH», ne jamais oublier les fondamentaux. Quelle plus belle occasion nous a été d’associer «MCC» à «GCT». Depuis quatre ans «GH» est mécène de «MCC» avec à son actif six enfants opérés. Et voilà comment nous est venu l’idée de créer un rallye « Les Kilomètres du cœur » reliant deux de nos hôtels, le Novotel Château de Maffliers et le Mercure du Coudray Montceaux. Une souscription partant de notre site grapeclassictour.fr avec le relais des réseaux sociaux, entre autres. Cela nous a permis d’engager 50 véhicules, l’objectif « sauver un enfant » et pour cela nous devions collecter la somme de 12 000 euros. En s’engageant à reverser 1 euros par kilomètre parcouru par l’ensemble des véhicules inscris. Un succès allant au-

delà de ce à quoi nous nous attendions avec un retour de constructeurs automobiles, de la presse comme de divers groupes d’influence. Sans oublier nos participants qui se sont réengagés pour la seconde édition le 20 juin 2020.

Vos 42 adresses sont désormais présentes dans le guide «Bed & Historic Motors» de voyages en voiture de collection édité par Alexandre Pierquet, une certaine forme de consécration, vous serez présent au prochain salon «Rétromobile» au printemps 2020, ce donc pour une troisième fois,

est-ce le début d’une grande histoire ? Quelles sont vos perspectives de développement à moyen et long terme ?

Développer des partenariats avec le secteur des constructeurs automobiles et la presse, apporter toujours plus de service aux collectionneurs, avec toujours plus d’attractivités et donner aux directeurs de nos 42 hôtels la fierté d’appartenance à «Grape Classic Tour», sans eux rien ne serait possible.

 

Propos recueillis par Philippe Colombet

 

Source : Philippe Colombet

Par Olivier Debras

ON CAUSE AUTO

#ACHETEURS #VOITURES D'OCCASION

D’après une enquête réalisée par CarGurus auprès des vendeurs de voitures au Royaume-Uni, voici les dix questions les plus étranges posées par les acheteurs de voitures d’occasion :

 

1- Est-ce qu’un cercueil peut loger à l’arrière d’une Ford Mondeo ?

LES QUESTIONS LES PLUS ÉTRANGES DES ACHETEURS DE VOITURES D’OCCASION

2- Je peux emmener la voiture à la maison pour voir si elle plaît à mon chien ?

 

3-  Vous pourriez mettre le volant à gauche ?

4- Vous accepteriez des animaux/objets comme moyen de paiement ?

5- Je peux vérifier le numéro de châssis pour voir s’il porte chance ?

6- Je pourrais emmener ma femme âgée de quatre-vingts ans faire un tour pour lui faire peur ?

7- Vous pouvez l’équiper d’une radiocassette ?

8- Pouvez-vous la livrer en Australie ?

9- Vous pouvez rabattre les sièges pour voir si je peux dormir à l’arrière ?

10- Pouvez-vous la remplir de ballons et faire un gros nœud ?Source : AUTOMOTIVE NEWS

Par Frédérique Payneau

CULTURE VROUM

#LAND ROVER #LEGO #MODÈLE

LE NOUVEAU LAND ROVER DEFENDER EXISTE DÉJÀ EN VERSION LEGO

Land Rover s’est associé avec le fabricant de jouets Lego pour produire une version miniature du nouveau Defender.

Le modèle réduit, basé sur la nouvelle version à empattement court « 90 » du Defender, a été dévoilé au salon de Francfort aux côtés du nouveau modèle. Il est commercialisé depuis le 1octobre.

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La version Lego du Defender comporte 2 573 pièces. Elle mesure 42 cm de long, 22 cm de haut et 20 cm de large.

La réplique de la nouvelle version du mythique tout-terrain arbore une carrosserie de couleur vert olive pourvue de portières qui s’ouvrent. Le modèle réduit présente un habitacle élaboré à cinq places, qui comprend un volant fonctionnel, un tableau de bord détaillé et un levier de vitesses. Il intègre une mécanique sophistiquée, dont une boîte séquentielle à quatre rapports, un moteur V6, quatre roues motrices et une suspension indépendante.

Le Defender rejoint dans l’offre de Lego d’autres véhicules mythiques comme la Volkswagen Coccinelle, la Mini d’origine, l’Aston Martin DB5 ou encore l’autobus rouge londonien à impériale Routemaster.Source : AUTOCAR

Par Frédérique Payneau

LES ROUTES GASTRONOMIQUES

Le Conservatoire Citroën, installé sur l’ancien site des usines PSA d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), est désormais accessible le dimanche. L’association « L’Aventure Peugeot-Citroën-DS » veut en effet « satisfaire des visiteurs de plus en plus nombreux ». Les équipes accueillent donc maintenant le public du lundi au vendredi de 9h30 à 17h30 et le dimanche de 10h00 à 18h00. Il faut compter entre 1h00 et 1h30 pour découvrir tous les joyaux du patrimoine Citroën, soit plus de 300 véhicules. Les modèles les plus anciens côtoient les plus futuristes.

DÎNEZ AU MILIEU DE VOS CITROËN PRÉFÉRÉES !

Et pour ceux qui ont déjà visité les lieux, les équipes du Conservatoire proposent une expérience plus insolite : un dîner au cœur de cette immense collection de Citroën. Ce sont les Dîners Chevronnés. Attention, le restaurant éphémère n’ouvrira ses portes que lors de 15 soirées, avec une animation musicale différente prévue chaque soir.

Par Alexandra Frutos