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PSEUDOSCIENCE Les faux diagnostics de la psychiatrie Rapport sur une imposture scientifique, et recommandations Publié par la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme Fondée en 1969

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PSEUDOSCIENCE Les faux diagnostics de la psychiatrie

Rapport sur une imposture scientifique, et recommandations

« En résumé, cette histoire consistant

à créer des catégories de “maladies”

psychiatriques, à les faire valider par vote,

puis à leur attribuer un code permettant

de facturer les assurances-maladies

n’est rien d’autre qu’une forme

de racket donnant à la psychiatrie

une aura pseudo-scientifique.

Naturellement, les auteurs de ce système

s’engraissent sur le dos du public. »

Dr Thomas Dorman, membre du Collège royal des médecins

du Royaume-Uni et du Canada

Publié par la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme

Fondée en 1969

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INFORMATIONS IMPORTANTESpour le lecteur

La psychiatrie prétend être la seule autorité enmatière de santé mentale. Les faits, cependant,démontrent que la réalité est toute autre :

1. LES « TROUBLES PSYCHIATRIQUES » NE SONT PASDE VRAIES MALADIES. En médecine, certains critèresprécis doivent être réunis pour qu’un certain étatphysique soit appelé maladie. Des frissons et de lafièvre sont des symptômes. La malaria, la fièvretyphoïde sont des maladies. Des examens phy-siques confirment de manière objective l’existencede maladies somatiques. Alors qu’en psychiatrie,personne n’a pu prouver scientifiquement l’existen-ce de la moindre « maladie » mentale.

2. LES PSYCHIATRES NE TRAITENT QUE DES « TROU-BLES » MENTAUX, NON DES MALADIES RÉELLES.Alors que la médecine somatique a l’habitude desoigner des maladies, la psychiatrie ne traite quedes troubles. Un ensemble de symptômes observéschez différents patients est appelé trouble ou syn-drome, en l’absence d’une origine connue. JosephGlenmullen, de l’école de médecine de Harvard, ditconcernant la psychiatrie que « tous ses diagnostics nesont que des syndromes (ou troubles), des groupes desymptômes soi-disant apparentés, non des maladies ». LeDr Thomas Szasz, professeur émérite en psychia-trie, fait remarquer qu’ « il n’existe pas d’analyse san-guine ou autre test biologique permettant de certifier laprésence ou l’absence d’une maladie mentale, commec’est le cas pour la plupart des maladies physiques ».

3. LA PSYCHIATRIE N’A JAMAIS PU ÉTABLIR L’ORIGINEDES « TROUBLES ». D’importantes organisationspsychiatriques, tels l’Association américainede psychiatrie et l’Institut national américain de lasanté mentale admettent que les psychiatres igno-rent tout des causes ou des traitements des troublesmentaux. De même, ils ne connaissent pas les effetsspécifiques qu’auront leurs « traitements » sur le

patient. Ils n’avancent que des théories et des opi-nions divergentes dont le fondement scientifiquefait défaut.

Comme le déclarait un ancien président del’Association mondiale de psychiatrie :« L’époque où les psychiatres pensaient pouvoirguérir les malades mentaux est révolue. À l’ave-nir, les malades mentaux devront apprendre àvivre avec leur maladie ».

4. LA THÉORIE SELON LAQUELLE LES TROUBLESMENTAUX RÉSULTENT D’UN « DÉSÉQUILIBRE CHI-MIQUE » DANS LE CERVEAU EST UNE OPINION,NON UN FAIT. Une des théories psychiatriquesles plus répandues (en fait la clé pour la vente desmédicaments psychotropes) est que les troublesmentaux résultent d’un déséquilibre chimiquedans le cerveau. Comme pour d’autres théories, iln’y a aucune preuve biologique ni de quelqueautre nature qui puisse confirmer cette opinion.Elliot Valenstein, Ph. D., auteur de Blaming theBrain (Tout est la faute du cerveau) affirme qu’ « [Il]n’existe aucun test disponible pour mesurer l’étatchimique du cerveau d’une personne vivante ».

5. LE CERVEAU N’EST PAS LA VÉRITABLE CAUSE DESPROBLÈMES DE LA VIE. Les gens sont confrontésà des problèmes et des bouleversements dans leurvie de tous les jours qui peuvent à la longue susciterdes troubles mentaux, parfois graves. Mais, le faitde déclarer que ces troubles constituent une « mala-die du cerveau » qu’on ne peut soulager qu’à l’aidede pilules dangereuses est malhonnête, nuisible estsouvent fatal. De telles substances, souvent pluspuissantes qu’un narcotique, peuvent conduire à laviolence et au suicide. Elles masquent la véritablecause des problèmes de la vie et affaiblissentl’individu. Ainsi, la personne se trouve dans l’im-possibilité de recouvrer sa santé et de retrouverl’espoir d’une vie future plus saine.

Cette publication a été rendue possible grâce à un don de l’Association Internationale des Scientologues.

Publiée par la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme.

Aux États-Unis, CCDH est une association à but non lucratif exemptée d’impôts par l’administration fiscale.

L ’éducation tient une place prépondérante dans toute initiativepour renverser le déclin social. La CCDH assume cette res-ponsabilité très sérieusement. Grâce à une large diffusion de

son site internet, de livres, de lettres d’information et autres publi-cations, la CCDH renseigne de plus en plus de patients, de familles,de professionnels, de législateurs et autres personnes sur la vérité à

propos de la psychiatrie et sur ce qui peut et devrait être entrepris.Les publications de la CCDH – disponibles en 15 langues – mon-

trent l’impact destructif de la psychiatrie sur le racisme, l’éduca-tion, les femmes, la justice, la réhabilitation des toxicomanes,la moralité, les personnes âgées, la religion et autres domaines.Cette liste comprend :

La Commission des Citoyens pour les Droits de l’HommeSUSCITER UNE PRISE DE CONSCIENCE

MISE EN GARDE : Personne ne devrait interrompre sa consommation de médicamentspsychiatriques sans l’avis et l’assistance d’un médecin non psychiatre compétent.

Crédits photo : page 9 : Tom & Dee Ann McCarthy/Corbis ; page 14 : LA Daily News/Corbis ; page 20 : David Buffington/Getty ; page 21 : Jim Cummins/Getty ; page 22 : Tom & Dee Ann McCarthy/Corbis.

LLAA VVÉÉRRIITTAABBLLEE CCRRIISSEE ddee llaa ssaannttéé mmeennttaalleeRapport sur la nature non scientifique de la psychiatrie et sur sonmanque de résultats, et recommandations

PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE :: UUNN SSEECCTTEEUURR CCOORRRROOMMPPUULLaa ffrraauuddee àà ggrraannddee éécchheelllleeRapport et recommandations

LL’’IIMMPPOOSSTTUURREE DDEE LLAA PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE –– LLaa ssuubbvveerrssiioonn ddee llaa mmééddeecciinneeRapport sur l’influence négative de la psychiatrie sur le systèmede santé, et recommandations

PPSSEEUUDDOOSSCCIIEENNCCEE –– LLeess ffaauuxx ddiiaaggnnoossttiiccss ddee llaa ppssyycchhiiaattrriieeRapport sur une imposture scientifique, et recommandations

SSCCHHIIZZOOPPHHRRÉÉNNIIEE –– UUnnee mmaallaaddiiee qquuii rraappppoorrttee àà llaa ppssyycchhiiaattrriieeRapport sur les mensonges et les faux diagnostics psychiatriques,et recommandations

UUNNEE RRÉÉAALLIITTÉÉ BBRRUUTTAALLEE –– LLeess ttrraaiitteemmeennttss nnuuiissiibblleess ddee ll aa ppssyycchhiiaattrriieeRapport sur les effets destructifs de l’électrochoc et de la psychochirurgie, et recommandations

VVIIOOLLSS EENN PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE –– LLeess ffeemmmmeess eett lleess eennffaannttss vviiccttiimmeessRapport sur les abus sexuels dans le domaine de la santé mentale,et recommandations

CCOONNTTRRAAIINNTTEESS FFAATTAALLEESS –– LLaa vviioolleennccee eenn gguuiisseedd ee «« ttrraaiitteemmeenntt »» ppssyycchhiiaattrriiqquueeRapport sur l’utilisation des mesures de contention dansles établissements de santé mentale, et recommandations

LLAA PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE –– PPlloonnggee llee mmoonnddee ddaannss ll ’’eennffeerr dd ee ss ddrroogguueessRapport et recommandations

RRÉÉHHAABBIILLIITTAATTIIOONN DDEESS TTOOXXIICCOOMMAANNEESSRapport sur les résultats désastreux des programmes psychiatriquesà base de méthadone et autres drogues de substitution,et recommandations

EENNFFAANNTTSS SSOOUUSS DDRROOGGUUEESS PPSSYYCCHHIIAATTRRIIQQUUEESS,, dd ee ss vv ii ee ss ddééttrruuiitteessRapport sur les faux diagnostics psychiatriqueset sur leurs conséquences, et recommandations

LLEESS JJEEUUNNEESS EENN DDAANNGGEERR –– QQuuaanndd llaa ppssyycchhiiaattrriiee ss’’eenn pprreenndd aauuxx eennffaannttss eett aaddoolleesscceennttss Rapport sur les programmes, tests et évaluations psychiatriquesdans les écoles, et recommandations

QQUUAANNDD LLEE DDAANNGGEERR PPSSYYCCHHIIAATTRRIIQQUUEE SSEE RRAAPPPPRROOCCHHEEDDEE VVOOUUSS –– LLeess ttrraaiitteemmeennttss ssoouuss ccoonnttrraaiinntteeRapport sur l’échec des centres psychiatriques en ville,et recommandations

LLEESS AARRTTIISSTTEESS EENN DDAANNGGEERR –– QQuuaanndd llaa ppssyycchhiiaattrriiee ss’’aattttaaqquuee àà llaa ccrrééaattiivviittééRapport et recommandations

QQUUAANNDD LLAA PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE AATTTTAAQQUUEE LLAA RREELLIIGGIIOONNRapport sur la subversion psychiatrique des croyances et pratiquesreligieuses, et recommandations

ÉÉRROOSSIIOONN DDEE LLAA JJUUSSTTIICCEE –– LLaa ppssyycchhiiaattrriiee ccoorrrroommpptt llee ddrrooiittRapport et recommandations : subversion psychiatrique destribunaux et des maisons de correction

AABBUUSS PPSSYYCCHHIIAATTRRIIQQUUEESS ssuurr lleess ppeerrssoonnnneess ââggééeessRapport et recommandations

TTEERRRREEUURR EETT CCHHAAOOSS ffaabbrriiqquuééss ppaarr llaa ppssyycchhiiaattrriieeRapport et rôle de la psychiatrie dans le terrorisme international,et recommandations

LLAA CCRRÉÉAATTIIOONN DDUU RRAACCIISSMMEE –– LLaa ttrraahhiissoonn ppssyycchhiiaattrriiqquueeRapport sur le rôle de la psychiatrie dans les conflits raciaux,et recommandations

LLAA CCOOMMMMIISSSSIIOONN DDEESS CCIITTOOYYEENNSS PPOOUURR LLEESS DDRROOIITTSS DDEE LL’’HHOOMMMMEESSaauuvveeggaarrddeerr lleess ddrrooiittss ddee ll ’’hhoommmmee ddaannss llee ddoommaaiinnee ddee llaa ssaannttéé mmeennttaallee

© 2004 CCHR. Tous droits réservés. CITIZENS COMMISSION ON HUMAN RIGHTS, COMMISSION DES CITOYENS POUR LES DROITS DE L’HOMME, CCHR, CCDH et le symbole de la CCDH sont des marques déposées propriété de Citizens Commission on Human Rights.Imprimé par Southern California Graphics, 8432 Steller Drive, Culver City, CA 90232, États-Unis. Item #18905-9 FRENCH

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TABLE DESMATIÈRESIntroduction : « La maladie » par opinion et décret psychiatrique ...2

Chapitre un : La science de la fraude .....................5

Chapitre deux : Une science de pacotille dans nos écoles ..........11

Chapitre trois : Faux témoignagesdevant nos tribunaux ....................15

Chapitre quatre : Un système efficace de santé mentale ..............19

Recommandations ........................23

La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme ..........24

PSEUDO-SCIENCELes Faux Diagnostics de la Psychiatrie

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vez-vous déjà entendu parler des troublesmentaux suivants ?

Trouble de la lecture, trouble ducomportement perturbateur, trouble del’expression écrite, trouble des mathéma-

tiques, intoxication à la caféine, trouble du sevrage dela nicotine, trouble de l’insoumission au traitement ou lesproblèmes de « l’abus physique d’un enfant » et de « l’abussexuel d’un enfant ».

Ce sont quelques-uns des 374 troubles mentaux énu-mérés dans le Diagnostic and Statistical Manual for MentalDisorders (le Manuel diagnostique et statistique des troublesmentaux) (DSM-IV) del’APA (Association améri-caine de psychiatrie) ainsique dans la section TroublesMentaux de l’ICD (Classifi-cation internationale desmaladies, CIM) réalisée parl’Organisation Mondiale dela Santé (OMS).

Dépeints comme desoutils de diagnostic, le DSMet l’ICD ne sont pas seule-ment utilisés pour diagnos-tiquer des troubles men-taux et prescrire des « trai-tements », mais aussi pourrésoudre des conflits rela-tifs à la garde des enfants,pour résoudre des cas dediscrimination reposant sur de soi-disant inaptitudes psy-chiatriques, pour argumenter devant les tribunaux, ouorienter la scolarité, et bien plus encore. En fait, à chaquefois qu’une opinion psychiatrique est recherchée ou suggé-rée, on présente le DSM ou l’ICD qui sont de plus en plusacceptés comme références pour évaluer la santé d’esprit,la démence et la soi-disant maladie mentale.

La psychologue canadienne Tana Dineen précise que,« Contrairement aux diagnostics médicaux qui amènent à unecause probable, à un traitement approprié et à un pronostic vrai-semblable, les troubles figurant dans le DSM-IV [et l’ICD-10]sont des termes trouvés par pur consensus » – littéralement, unvote par les membres du comité de l’APA – et largementconçus dans un but lucratif.1

La procédure de « la science par le vote » est touteaussi surprenante pour le profane que pour les gens de la

profession médicale, qui ont été témoins de réunions devote du DSM. « Les troubles mentaux sont établis sans aucunebase scientifique ni procédure », relate un psychologue aprèsavoir assisté à une audience sur le DSM. « Le bas niveau d’ef-fort intellectuel est choquant. Les diagnostics étaient déterminéspar un vote à la majorité, digne de celui qu’on utiliserait pourchoisir un restaurant. Il est ensuite tapé sur un ordinateur. Celapourrait nous faire passer pour naïfs, mais nous pensions sin-cèrement que l’on allait essayer de voir ces choses d’un côtéscientifique. »2

En 1987, on a voté pour étiqueter un « trouble de la per-sonnalité d’auto-défaite ». Utilisé pour décrire les gens qui

« se sacrifient », en particu-lier les femmes, qui, appa-remment, choisissent descarrières ou des relationsqui vont sans doute leurcauser des déceptions, ceterme de « trouble » soulevatellement de protestationschez les femmes de l’assis-tance qu’il fut ensuite sortide la version du DSM-IV.3

Lynne Rosewater, unepsychologue qui assistait àune séance du DSM, prési-dée par l’un des architectesmajeurs de ce manuel, lepsychiatre Robert Spitzer,rapporte : « Ils discutaientpour déterminer le critère lié

au Trouble de la personnalité masochiste, lorsque la femme deBob Spitzer, (une assistante sociale et la seule femme présente dit“je fais cela parfois aussi” et ce dernier dit : “Bon, enlevons cela”.Vous assistez à cela et vous dites : “Attends un peu, nousn’avons pas le droit de les critiquer, parce que c’est ‘une scien-ce” ? »4

Dr Margaret Hagen, psychologue et auteur de l’ou-vrage Whores of the Court : The Fraud of Psychiatric Testimonyand the Rape of American Justice – Les putains du tribunal :L’escroquerie des expertises psychiatriques et le viol de la justiceaméricaine – est franche en ce qui concerne les réels motifsqui se cachent derrière le système de vote du DSM : « Sivous ne pouvez pas produire un diagnostic, vous ne pouvez pasenvoyer de facture ».5

Selon les professeurs Herb Kutchins et Stuart A. Kirk,auteurs de Making Us Crazy (On nous rend fous), « Beaucoup

« Établir des listes de comportements, collerdes étiquettes qui ont une résonance

médicale à ces personnes, puis utiliser laprésence de ces comportements pour

prouver qu’elles ont la maladie en question,est scientifiquement sans fondement.

Cela ne nous dit rien sur les causes et lessolutions. Toutefois cela donne le sentiment

rassurant que quelque chose de médicalest en train de se passer. »

John Read, conférencier en psychologie àl’université d’Auckland, Nouvelle-Zélande, 2004

INTRODUCTION« La maladie » par opinion

et décret psychiatrique

A

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trop souvent, la bible psychiatrique nous a rendu fous – alors quenous sommes simplement humains ». Ce qui est dur à avaler,c’est que le DSM a « essayé de médicaliser beaucoup trop deproblèmes humains ».6

Par ailleurs, Kutchins et Kirk mentionnent que lesgens « peuvent ressentir un soulagement trompeur à la lectured’un manuel psychiatrique qui encourage la croyance dans l’illu-sion que la dureté, la brutalité et la souffrance dans leurs vies etdans leurs communautés peuvent s’expliquer par une étiquettepsychiatrique et être éradiquées à l’aide d’une simple pilule. C’estcertain, nous avons tous un tas de problèmes et nous les traitonsd’une multitude de façons particulières pour les résoudre. Maisla vie peut-elle être différente ? »

Paul R. McHugh, professeur de psychiatrie à l’école uni-versitaire de médecine Johns Hopkins, a affirmé qu’à causedu DSM, « des personnes nerveuses et impatientes sont convain-cues qu’elles souffrent du trouble du déficit de l’attention ; que lespersonnes anxieuses souffrent du trouble du stress post-trauma-tique (TSPT) ; que les personnes qui sont têtues, ordonnées et per-fectionnistes sont affligées du trouble obsessionnel compulsif(TOC) ; que celles qui sont timides et sensibles manifestent letrouble de l’évitement des gens (TEG) ou de la phobie sociale. Tousont été persuadés que leurs réels problèmes de personnalité sont,en fait, des problèmes médicaux et en tant que tels doivent êtrerésolus grâce à des médicaments... Et plus inquiétant encore, par-tout, de telles personnes trouvent des psychiatres désireux, avidesmême de leur donner satisfaction... Avec son obsession récente àproposer des traitements clé en main pour chaque symptômedétecté, la psychiatrie s’est égarée non seulement intellectuelle-ment mais aussi spirituellement et moralement. »7

En juin 2004, John Read, conférencier en psychologieà l’université d’Auckland, écrit : « De plus en plus de pro-blèmes ont été redéfinis comme étant des “troubles” ou des“maladies”, apparemment causés par des prédispositions géné-tiques et des déséquilibres biochimiques. Les événements de la viesont relégués à de simples déclencheurs d’une bombe à retarde-ment biologique sous-jacente. Se sentir très triste est devenu un“trouble dépressif”. Trop s’inquiéter est signe d’un “trouble del’anxiété”. Un goût prononcé pour les jeux, pour l’alcool, lesdrogues ou la boulimie, tout cela relève de la maladie. De mêmequ’un manque de nourriture, de sommeil ou d’activité sexuelle.Être extrêmement timide est synonyme de “trouble de la person-nalité de l’évitement”. Tabasser les gens révèle un “trouble explo-sif intermittent”. Le Manuel diagnostique et statistique destroubles mentaux présente une liste de ces maladies sur quelques886 pages... Établir des listes de comportements, coller des éti-quettes qui ont une résonance médicale à ces personnes, puis uti-

liser la présence de ces comportements pour prouver qu’elles ontla maladie en question, est scientifiquement sans fondement.Cela ne nous dit rien sur les causes et les solutions. Toutefois celadonne le sentiment rassurant que quelque chose de médical est entrain de se passer. »8

On se réfère si largement au DSM au sein de la sociétéau point qu’il a acquis une aura scientifique. Des millionsde personnes maintenant croient en ses capacités de dia-gnostics, sans jamais soupçonner que toutes les bases et lesystème lui-même sont frauduleux. Ces personnes risquentde prendre alors des décisions fatales pour leur vie et celledes autres.

Cette publication apporte une réponse au grand videlaissé par la propagande psychiatrique au sujet de sa pre-mière prétention, la nature « scientifique » du DSM.

Cordialement,

Jan EastgatePrésidente de la Commission des Citoyenspour les Droits de l’Homme internationale

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FAITS IMPORTANTS

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C’est par vote que les troubles psychiatriques sont identifiés et ensuitepubliés dans le Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders

(DSM) (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux).En 2001, suite à un vote international d’experts de la santé mentale,

le DSM-IV a été élu « l’une des 10 plus mauvaises publicationspsychiatriques du millénaire », « Un monstre incontrôlable ».

Simon Wessley, professeur auKing’s College et à l’HôpitalMaudsley, dans le sud de Londres,a organisé un sondage auprès de150 spécialistes de la santémentale dans le monde. Seloneux, le DSM fait partie des dixpublications les plus mauvaisesde l’histoire de la psychiatrie.

On vote pour ou contrel’existence de tel ou tel « troublemental » en se basant sur desfacteurs qui n’ont rien à voir avecla médecine. En fait, la psychiatrieadmet qu’elle n’a pas prouvéla cause ni la source d’une seulemaladie mentale.

La théorie selon laquelle « undéséquilibre chimique » serait lasource des « maladies mentales »a été soigneusement discréditée.

Les scanners du cerveau nepermettent pas d’identifierla cause de la maladie mentale.

Le Manuel diagnostique etstatistique des troubles mentaux)(DSM-IV) de l’APA (Associationaméricaine de psychiatrie) affirmeque le terme « trouble mental »continue à apparaître dansl’ouvrage « car nous n’avons pastrouvé de terme de substitutionapproprié ».

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CHAPITRE UN

C H A P I T R E U NL a s c i e n c e d e l a f r a u d e

5

Les diagnostics psychiatriques se concentrentseulement sur la catégorisation des symp-tômes et non sur l’observation des maladiesphysiques réelles, s’écartant en cela de ma-nière significative des diagnostics médicaux .

Aucun des diagnostics n’est étayé par des preuves scien-tifiques de maladies biologiques ou de maladies mentalesd’aucune sorte.

Margaret Hagen, docteur en philosophie, fait remar-quer : « Il y a de nombreuses manières de mal pratiquer lascience. La science grossière qui constitue la plus grande par-tie du corps de la “connais-sance” de la psychologie cli-nique est là pour illustrerchacune d’entre elles... Notresystème législatif s’est vudire que la psychologie cli-nique est une disciplinescientifique, que ses théorieset sa méthodologie sont cellesd’une science arrivée à matu-rité et notre système législatifl’a cru. Si l’on s’en réfère àl’état déplorable de la “scien-ce” de la psychologie cli-nique, ceci est proprementincroyable ».

Les professeurs Kut-chins et Kirk déclarent :« Il existe en effet de nom-breuses illusions au sujet duDSM, (le Manuel diagnostique et statistique des troubles men-taux), ainsi qu’un réel besoin parmi ses inventeurs, de croire queleurs rêves en terme d’excellence et d’utilité scientifique sontdevenus réalité. Ces critères de diagnostics ont renforcé la vali-dité, la fiabilité et la précision des diagnostics utilisés par les cli-niciens de la santé mentale. »9

Leurs rêves sont demeurés une illusion.

Le psychiatre Matthew Dumont s’est aussi exprimésur les prétentions futiles du DSM à se poser comme auto-rité scientifique : « On ne parvient pas à différencier l’humili-té de l’arrogance dans la prose, elles gambadent comme de jeuneschiots ! Ils disent : “... alors que ce manuel offre un classementdes troubles mentaux... aucune définition spécifique ne préciseles frontières du concept... Elle [l’APA, Association américainede psychiatrie] poursuit : ”... l’hypothèse selon laquelle chaquetrouble mental est une entité spécifique avec des frontières nettesentre lui et d’autres troubles mentaux, ou entre lui et l’absencede trouble mental “n’est pas posée” [APA, 1987]. »10

Les psychiatresne peuventpas définir letrouble mental

Imaginez un docteuren médecine traitant latension artérielle ou le dia-bète et qui ne peut mêmepas définir ce que c’est !Maintenant considérez lefait qu’il n’y ait pas unseul psychiatre qui soit enmesure de définir ce qu’ilest supposé « traiter ».

❚ À propos de la schi-zophrénie, le DSM-IIadmettait : « Même s’il a

essayé, le Comité n’a pas pu se mettre d’accord sur la définitiondu trouble, il a seulement pu convenir de la façon dont ondevait le nommer ».

❚ Dans le DSM-III, les psychiatres disent qu’il n’existepas de définition qui donne des limites précises au« concept de “trouble mental”... Concernant la plupart des

« L’époque où les psychiatrespensaient pouvoir guérir

le mental est révolue. Désormais, celui qui est maladementalement devra apprendre

à vivre avec sa maladie. »Dr Norman Sartorius,

président de l’Association mondiale de psychiatrie, 1994

La science de la fraude

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troubles relatés dans le DSM-III... l’étiologie [étude des causesdes maladies] est inconnue. Tout un ensemble de théories ontété avancées... pas toujours convaincantes, pour expliquercomment ces troubles surviennent ».

❚ Le DSM-IV déclare que le terme « troublemental » continue à apparaître dans le volume « car nousn’avons pas trouvé de terminologie de substitution appro-priée ».

❚ Selon Allen J. Frances, professeur de psychiatrieau centre médical de l’université de Duke et présidentde la DSM-IV Task Force en charge du projet DSM-IV ? :« Il ne peut pas y avoir de terme plus inapproprié que “troublemental” pour décrire les états classés dans le DSM-IV ».

❚ Les diagnostics psychiatriques sont une combinai-son de planifications sociales et de « quel profit peut-onen tirer », jamais de médecine. En 1973, les membres ducomité de l’APA ont voté à 5 584 voix contre 3 810, pourque l’homosexualité ne soit plus étiquetée commetrouble mental, ceci après des manifestations organiséespar des activistes gays lors du congrès de l’APA.

❚ Lawrence Stevens, avocat, fit le commentaire sui-vant : « Si la maladie mentale était réellement une maladiedans le même sens que le sont les maladies physiques, l’idéed’effacer l’homosexualité ou autre des catégories des maladiesmentales par un simple vote serait aussi absurde que de rayerpar vote de la liste des maladies le cancer ou la rougeole. »11

❚ En 1994, le psychiatre Norman Sartorius, prési-dent de l’Association mondiale de psychiatrie, (1996-1999) a déclaré lors d’un congrès de l’Association euro-péenne des psychiatres : « L’époque où les psychiatres pen-saient pouvoir guérir le mental est révolue. À l’avenir, celuiqui est malade mentalement devra apprendre à vivre avecsa maladie. »12

❚ En 1995, alors que près de 6 milliards de dollarsprovenant de l’argent des contribuables avaient étéinjectés dans la recherche psychiatrique, le psychiatre

Avec la double tactique utilisée par les psychiatres, qui consiste d’un côtéà inventer de plus en plus de troubles mentaux pour les inclure dansle Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) et

de l’autre à mettre en place des campagnes de développement pour augmenterla pénétration du marché, tels qu’en 1963, avec la loi pour les centrescommunautaires de la santé mentale et en 1990, décennie du cerveau, lorsquel’Institut National de la santé Mentale des États-Unis (NIMH) a accumulédes millions en subventions gouvernementales, sans aucune améliorationmesurable de la société.

Fondation du NIMH, 1949

Adoption de l’acte sur les centres sociaux de santé mentale, 1963

1952, le Manuel diagnostique et statistiquedes troubles mentaux, 1re publication. Listes du DSM-I 112 troubles mentaux

DSM-II 1968,163 troubles mentaux

DSM-III 1980,224 troubles mentaux

1990, Le NIMH lance la« décennie du cerveau »

DSM-III-R 1987,253 troubles mentaux

AUJOURD’HUI, de nouveaux troublescontinuent à être inventés et ajoutés à la liste

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1963

1968

1980

1987

1990

1994

2004

LA TACTIQUE DE LA PSYCHIATRIEPOUR OBTENIR DES CRÉDITS

Inventer plus de« maladies mentales »

1952

1949

200

400

600

800

1000

DSM-IV 1994, 374 troubles mentaux

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En 2001, Simon Wessley, professeur en psychiatrie auKing’s College et aux hôpitaux Maudsley, Londres, aorganisé un sondage et un vote auprès de 150 spé-

cialistes de la santé mentale dans le monde au sujet des 10publications parmi les pires de l’histoire de la psychiatrie.

Parmi les dix se trouvait la quatrième édition du DSM.Le sondage a montré que « si vous n’êtes pas dans leDSM-IV, vous n’êtes pas malade. C’est devenu un monstrehors contrôle ».14

Aujourd’hui le « monstre » DSM est utilisé pour :❚ Déterminer l’aptitude mentale d’un individu ou d’un

parent. ❚ Enlever un enfant de la garde de ses parents.❚ Déterminer les capacités potentielles d’un employé

à faire un travail.❚ Priver une personne de son droit de vote dans cer-

tains pays.❚ Déterminer si une personne est en mesure de plai-

der coupable devant une cour de justice.❚ Enfermer un accusé à vie dans un établissement

psychiatrique plutôt que de le déclarer coupabled’un crime et de le laisser subir une peine dont ladurée est déterminée.

❚ Empêcher une personne d’être libérée de prison oulibérée sur parole.

❚ Annuler le testament d’une personne.❚ Annuler des contrats légaux et passer outre les

volontés d’une personne concernant une affaire ouune propriété.

❚ Incarcérer une personne contre sa volonté dans unétablissement psychiatrique où des traitements auxélectrochocs et des drogues psychiatriques peuventêtre administrés de force.

❚ Forcer une personne à continuer à prendre des droguespuissantes, créant des dommages nerveux et cérébraux,alors qu’elle continue de vivre dans sa communauté.

❚ Escroquerie à l’assurance d’une personne.❚ Facturer les sociétés d’assurance pour des viols commis

par des psychiatres sur leurs patientes tout en les appe-lant « thérapie ».

Rex Cowdry, Directeur de l’Institut National de la santémentale des États-Unis, a admis : « Nous ne connaissonspas les causes [de la maladie mentale]. Nous n’avons pas enco-re les méthodes pour “guérir” ces maladies ».

❚ Le Dr Thomas Dorman, membre du Royal Collegedes physiciens du Royaume-Uni ainsi que du RoyalCollege des physiciens du Canada, a écrit : « En bref, toutel’affaire consistant à créer des catégories psychiatriques de“maladies”, de les formaliser selon un consensus et ensuite deleur attribuer des codes de diagnostic, qui à leur tour sont utili-sés pour facturer aux assurances, n’est rien d’autre qu’un grandracket assurant à la psychiatrie une aura pseudo-scientifique.Les malfaiteurs se nourrissent bien sûr de l’argent public. »13

Les diagnostics psychiatriquesse concentrent seulement sur

la catégorisation des « symptômes »et pas sur l’observation des maladies

physiques réelles, s’écartant encela de manière significative

des diagnostics médicaux. Aucundes diagnostics n’est étayé par des

preuves scientifiques de « maladies »biologiques ou de « maladies »

mentales d’aucune sorte.

* le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentauxLes troubles mentauxinventoriés dans leManuel diagnostiqueet statistique destroubles mentaux(DSM), l’ont étésans base scientifiqueet sans preuve.

INFILTRER LA SOCIÉTÉL’influence du DSM*

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« De plus en plus de problèmes ont été redéfiniscomme « troubles » ou « maladies » supposés êtrecausés par des prédispositions génétiques et desdéséquilibres biochimiques. Les événements de la viesont relégués au rang de déclencheurs d’une bombe àretardement biologique. Se sentir très triste est devenuun « trouble dépressif ». Se faire trop de soucis estun « trouble de l’anxiété »... Établir des listes decomportements, apposer des étiquettes à connotationmédicale aux gens qui en sont l’objet, et utiliser laprésence desdits comportements pour leur prouverqu’ils ont la maladie en question, est scientifiquementsans fondement. »

John Read, maître de conférence en psychologie à l’université de Auckland,Nouvelle-Zélande, 2004.

La pierre angulaire du modèle de la mala-die psychiatrique aujourd’hui est la théo-rie selon laquelle un déséquilibre chi-

mique dans le cerveau serait la cause de lamaladie mentale. Vulgarisée par le marketing,cette notion n’est rien d’autre que le vœupieux de la psychiatrie. Comme pour tous lesmodèles relatifs à la « maladie » mentale enpsychiatrie, cela a été soigneusement discrédi-té par les chercheurs, psychiatres, psycho-logues et docteurs en médecine.

❚ Le diabète est un déséquilibre biochi-mique. Toutefois, « le test déterminant dudéséquilibre biochimique est un haut niveaude sucre dans le sang. Le traitement dansles cas graves est l’injectiond’insuline, ce qui restaurel’équilibre du sucre dans lesang. Les symptômes s’effa-cent et un nouveau testmontre que le niveau desucre est normal », nous ditle psychiatre de l’université demédecine de Harvard, JosephGlenmullen. « Un déséqui-libre en sel ou en sucre dansle sang, rien de semblable

ACCUSER LE CERVEAUL’escroquerie du « déséquilibre chimique »

Elliot Valenstein

FAUSSE THÉORIE DU CERVEAUPrésentés dans d’innombrables illustrations de magazinespopulaires, des chercheurs psychiatres ont disséqué, étiquetéet analysé le cerveau tout en bombardant le public avec lesdernières théories sur son dysfonctionnement.Ce qui manque, comme avec toute théorie psychiatrique c’estune validité scientifique. Ainsi que l’explique le Dr ElliotValenstein, « Il n’y a pas de tests fiables pour évaluer l’étatchimique du cerveau d’une personne vivante. »

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n’existe pour mettre en évidence la dépression ou un autresyndrome psychiatrique. »

❚ En 2002, le Dr Thomas Szasz, Professeur émérite enpsychiatrie, déclara : « Il n’y a aucun test sanguin ou autretest biologique pour accréditer la présence ou l’absence demaladie mentale, comme il en existe pour des maladies ducorps. Si un tel test était développé (pour ce qui jusqu’alorsavait été considéré comme une maladie psychiatrique),alors cela cesserait d’être une maladie mentale et serait clas-sé comme symptôme d’une maladie corporelle. »

❚ Dans son livre, Complete Guide to Psychiatric Drugs,(Le guide complet des drogues psychiatriques), publié en2000, Edward Drummond, docteur en médecine, directeurmédical associé au centre de santé mentale Seacoast àPortsmouth, New Hampshire, écrit : « Tout d’abord, aucu-ne étiologie biologique [cause] n’a jamais prouvé le troublepsychiatrique... en dépit de décennies de recherches...Alorsn’acceptez pas ce mythe selon lequel nous pouvons faire un“diagnostic précis”....Vous ne devez pas croire que vos pro-blèmes sont seulement dus à un “déséquilibre chi-mique”. »15

❚ Bruce Levine, docteur en philosophie, psychologueet auteur de Commonsense Rebellion (la rébellion du senscommun) ajoute : « Souvenez-vous qu’aucun marqueurbiologique, neurologique ou génétique n’a été trouvéconcernant le trouble du déficit de l’attention, le trouble del’opposition défiante, la schizophrénie, l’anxiété, la consom-mation compulsive d’alcool ou de drogues, la boulimie, lejeu ou toute autre chose communément appelée maladiementale ou trouble mental. »16

❚ Eliot Valenstein, docteur en philosophie, auteur deBlaming the Brain, (Accuser le cerveau) : « Il n’existe aucuntest disponible pour déterminer l’état chimique du cerveaud’une personne en vie ».17

❚ Le psychiatre David Kaiser déclare : « ... La psychia-trie moderne doit encore prouver la cause génétique / bio-logique de toute maladie mentale. Des patients ont été dia-gnostiqués comme souffrant de déséquilibres chimiques endépit du fait qu’aucun test n’existe qui pourrait soutenir unetelle thèse et... il n’existe aucune conception réelle de ce àquoi ressemblerait un équilibre chimique correct. »18

Les prétentions ou suggestions selon lesquelles, aujourd’hui, latechnologie d’imagerie du cerveau a prouvé que la maladie men-tale est causée par des maladies ou des déséquilibres chimiques

est de la pure fantaisie psychiatrique. ❚ Steven Hyman, Directeur de l’institut de la santé mentale des

États-Unis reconnaît qu’une pratique sans finesse consistant à scannerle cerveau, produit « de jolies images mais sont inconséquentes en cequi concerne le cerveau ».

❚ Un article du mois de mai 2004 dans le journal américain, TheMercury News, mentionne : « Un grand nombre de médecins avertis-sent des dangers d’utiliser l’imagerie du SPECT (Single Photon EmissionComputed Tomography) [cerveau] comme outil de diagnostic, disantque cela n’était pas éthique – et potentiellement dangereux – d’utiliserle SPECT pour identifier les problèmes émotionnels, de comportementet psychiatriques chez un patient. Cet examen, qui coûte environ 2000euros, n’offre aucune information utile ou exacte, disent-ils. »19

❚ Cité dans le même article, le psychiatre M. Douglas Mar déclare :« Il n’existe aucune base scientifique à ces prétentions (d’utiliser le scan-ner du cerveau pour effectuer un diagnostic psychiatrique). Pour lemoins, on devrait dire aux patients que le SPECT est extrêmementcontroversé. »20

❚ « Un diagnostic précis basé sur un scanner n’est simplement paspossible. J’aurais aimé que ce soit le cas », déclare le Dr Michael D.Devous du centre de médecine nucléaire de l’université du Texas.21

❚ Le Dr Mark Graff de l’association psychiatrique de Californie,admet avec candeur : « L’histoire de la médecine est jonchée de sédui-santes procédures qui s’avèrent ne pas fonctionner du tout. Nous aime-rions qu’il existe un examen qui soit facile et définitif. Mais d’abord, ilnous faut des confirmations (de sources) indépendante que cela fonc-tionne. »22

❚ En dépit de l’abondance des explications biochimiques avancéespour des états psychiatriques supposés, Joseph Glenmullen de l’univer-sité de médecine de Harvard est clair : « ... il n’y a aucune preuve detout ceci. Bien au contraire. À chaque fois qu’on a pensé qu’un tel désé-quilibre avait été trouvé, plus tard on a prouvé que c’était faux. »

L’escroquerie desscanners du cerveau

« Tout d’abord, aucune étiologie biologique[cause] n’a jamais prouvé le trouble

psychiatrique... en dépit de décenniesde recherches... Alors n’acceptez pas ce

mythe selon lequel nous pouvons faire un“diagnostic précis” .... Vous ne devez

pas croire que vos problèmes sont seulementdus à un “déséquilibre chimique”. »

Edward Drummond, docteur en médecine,directeur médical associé au centre de santé

mentale Seacoast à Portsmouth, New Hampshire

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17 millions d’enfants à traversle monde se voient prescriredes psychotropes suite aux« diagnostics » du type DSMalors qu’aucun de ces diagnosticsn’a de valeur scientifique.

La liste des symptômespsychiatriques du THADA(Trouble d’hyperactivité avecdéficit de l’attention) n’est qu’uneliste des comportements propresà presque tous les enfants.

Le médicament principalementutilisé pour traiter le THADAest source d’une très fortedépendance, le suicide étantla complication pendant lapériode de sevrage.

Des millions d’enfants prennentdes antidépresseurs dont unnotamment a été associé à plus dedécès et autres effets secondairesgraves que n’importe quel autremédicament dans l’histoire.

En 2003 et 2004 les organismesde contrôle médical du Royaume-Uni, d’Australie, du Canada,d’Europe et des États-Unis ontalerté sur les risques de suicidesprovoqués par la prescription decertains antidépresseurs pour lesmoins de 18 ans.

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FAITS IMPORTANTS

Une nouvelle catégorie de médicaments est arrivée sur le marché.La promotion des diagnostics frauduleux de la psychiatrie, tels que

ceux identifiant les comportements des enfants à des maladies,a suscité une sur-consommation de psychotropes. Dépendances,

crimes et violences en résultent.

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Dans la plupart des pays du monde, il n’existeque peu de familles ou de professeurs dontles vies n’aient été affectées d’une certainemanière par cette vague de médication pourdes enfants, avec des prescriptions de médi-

caments à effet nocif sur le mental. Il y a maintenant dix-sept millions d’enfants dans le monde qui reçoivent untraitement sous forme de médicaments psychotropes.

C’est de plus en plus souvent que les psychiatres etles psychologues disent auxparents que leurs enfantssouffrent de troubles affec-tant leur aptitude à appren-dre – appelés les troublesde l’apprentissage (TA), lestroubles du déficit de l’at-tention (TDA) ou plus com-munément de nos jours lestroubles de l’hyperactivitéet du déficit d’attention(THADA).

Le DSM-IV répertorieles symptômes de THADAcomme suit : « n’arrive pasà fixer son attention sur desdétails ou fait des fautes d’at-tention sur ses devoirs ouautres tâches. Le travail estsouvent confus et sans soin.A des difficultés à soutenir son attention dans ses devoirs ou sesactivités ludiques, n’arrive pas à finir son travail scolaire, lestravaux quotidiens ou autres tâches ; se tord souvent les mainsou les pieds et se trémousse sur son siège ; court partout ougrimpe n’importe où dans des moments inappropriés ; est sou-vent “sur les starting blocks”, parle beaucoup à tort et à travers,interrompt ou dérange les autres (par exemple : intervient dansles conversations ou les jeux). »

À utiliser tous ces critères, tout enfant ou presquepourrait être diagnostiqué comme « souffrant » du THADA.

Préconiser des médicaments dangereuxSelon le Dr Sydney Walker III, psychiatre et neuro-

logue, auteur du Canular sur l’hyperactivité, 1998 : « ... unenfant qui voit un médecin imprégné des thèses du DSM estpresque assuré d’être étiqueté « cas psychiatrique » et de recevoirune ordonnance, même s’il va très bien. Cet étiquetage à l’em-porte-pièce de malade mental, sur à peu près tout le monde, estun sérieux danger pour les enfants bien portants, puisque tousles enfants ont virtuellement suffisamment de symptômes pour

se voir attribuer l’étiquetteDSM et un traitement à basede médicaments. Et bien sûr,le label DSM est un vrai dan-ger pour les enfants maladesdont le bon diagnostic et lebon traitement ne sont pasappliqués. »

Les médicaments pres-crits aux enfants ne sontni neutres ni efficaces ; toutau contraire ils sont dange-reux et provoquent uneforte dépendance. Le Guidede référence du médecin pré-sente des rapports stipulantque l’augmentation durythme cardiaque et de lapression sanguine peut êtrele résultat de puissants

médicaments stimulants utilisés pour « traiter » le THADA.23

Le suicide est la complication la plus grave du sevrage auxmédicaments type amphétamines ou stimulants.24 L’Agencede contrôle des médicaments des États-Unis (DEA) met engarde contre la Ritaline qui prédispose son utilisateur auxeffets de la cocaïne – en d’autres mots à la dépendance.

Le psychologue Ty C. Colbert, auteur du Viol de l’âme :comment le modèle de déséquilibre chimique de la psychiatriemoderne a saboté ses patients, explique que la Ritaline diminuel’irrigation sanguine du cerveau : « l’irrigation sanguine

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« L’irrigation sanguine amènela source d’énergie nécessaire

au cerveau. Le cerveau ne peutpas fonctionner sans glucose.Nous avons découvert que denombreux enfants sous Ritaline

(ou autres stimulants) ontdes comportements de zombie. »

Ty C. Colbert, psychologue, auteur du Viol de l’âme : comment le

modèle de déséquilibre chimique de lapsychiatrie moderne a saboté ses patients

CHAPITRE DEUXUne science de pacotille

dans nos écoles

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amène la source d’énergie nécessaire au cerveau. Le cerveau nepeut pas fonctionner sans glucose. Nous avons découvert que denombreux enfants sous Ritaline (ou autres stimulants) ont descomportements de zombie. »25

Des antidépresseurs sont également prescrits à desmillions d’enfants, dont essentiellement les inhibiteursspécifiques de la recapture de la sérotonine (ISRS ou SSRIen anglais). En 2003, l’Agence de Contrôle de médecinebritannique a mis en garde les médecins contre les antidé-presseurs SSRI prescrits pour les moins de 18 ans à causedes risques de suicide. L’année suivante, la Food and DrugAdministration des États-Unis (FDA) en fit de même, suivipar l’Australie, le Canada et les agences européennes. Enseptembre 2004, une commission de conseillers de la FDAalla encore plus loin en recommandant que l’on place bienen évidence sur les bouteilles de SSRI un label noir de« danger » (une boîte noire), mettant ainsi en avant que cemédicament peut causer le suicide. Mais ce label n’est pasencore suffisant. Des enfants meurent, des enfants en tuentd’autres ou sont en état de dépendance à cause de cesmédicaments et autres drogues psychiatriques. Leur ave-nir ne sera sauvegardé que le jour où les « troubles men-taux » qui servent de base au diagnostic seront abolis et oùles dangereux psychotropes qu’ils avalent seront interdits.Pendant plus de dix ans, et comme le rapporte la FDA, unseul SSRI a été associé à plus d’hospitalisations, de mortsou de graves effets secondaires que n’importe quelle autredrogue dans toute l’histoire.26

En ce qui concerne lediagnostic du THADA

Bervely Eakman, auteur de best-sellers et présidentdu Consortium de l’Éducation nationale aux États-Unis,déclare en 2004 : « Ces drogues rendent les enfants plusgérables mais pas forcément meilleurs. Le THADA est un syn-drome, pas une « maladie du cerveau ». Étant donné que le dia-gnostic de THADA est frauduleux, le fait que la drogue« marche » ou pas a peu d’importance. Les enfants sont forcés deprendre des médicaments plus forts que la cocaïne pour unemaladie qui reste à démontrer. »27

Le Dr Louria Shulamit, médecin de famille en Israël,déclare : « Le THADA est un syndrome, pas une maladie (pardéfinition). En tant que tel il est diagnostiqué d’après les symp-tômes. Les symptômes de ce syndrome sont si communs quenous pouvons en conclure que tous les enfants – et spécialementles garçons – répondent à ce diagnostic. »28

Le Dr Fred A. Baughman, pédo-neurologue et membrede l’Académie américaine de neurologie alerte les parents,professeurs et enfants sur l’horrible trahison dont ils ont

« Ces médicaments rendent les enfants plus gérables maispas forcément meilleurs. Le THADA est un phénomène,pas une “maladie du cerveau”. Étant donné que le diagnosticde THADA est frauduleux, le fait que le médicament“marche” ou pas a peu d’importance. Les enfants sont forcésde prendre des drogues plus fortes que la cocaïne pour unemaladie qui reste encore à démontrer. »Bervely Eakman, auteur de best-sellers et président du Consortium de l’Éducation nationale aux États-Unis, 2004

« Les psychiatres ne font pas de tests. Le psychiatre écoutel’histoire et prescrit ensuite un médicament. Le THADAn’est pas comme le diabète et [le stimulant utilisé] n’est pascomme de l’insuline. Le diabète est une véritable maladiephysique que l’on peut diagnostiquer de façon objective.Le THADA est une étiquette inventée sans moyen objectifd’identification. L’insuline est une hormone naturelleproduite par le corps et vitale pour vivre. [Ce stimulant]est un dérivé chimique d’amphétamine, et comme toutedrogue elle n’est pas essentielle pour vivre. Le diabète estune déficience d’insuline. Les problèmes d’attention et decomportement ne sont pas des déficiences [de stimulant] ».Dr Mary Ann Block, auteur de No More ADHD (stopper le THADA)

« Un enfant qui voit un médecin imprégné des thèsesdu DSM est presque assuré de se voir étiqueté “caspsychiatrique” et de recevoir une ordonnance, même s’ilva très bien. Cet étiquetage à l’emporte pièce de malademental, sur à peu près tout le monde, est un sérieuxdanger pour les enfants bien portants, puisque tous ontvirtuellement suffisamment de symptômes pour se voirattribuer l’étiquette DSM et un traitement à base demédicaments ».Dr Sydney Walker III, psychiatre et neurologue, auteur deThe hyperactivity hoax (le Canular sur l’Hyperactivité), 1998

« Lorsque l’on étiquette l’attitude des enfants comme unemaladie, ces derniers pensent que quelque chose ne va pasavec leur cerveau, ce qui les rend incapables de se contrôlersans l’aide de pilules. » Dr Fred Baugham, Jr, neuropédiatre et membrede l’Académie américaine de neurologie

Ce que disent les experts sur le THADA

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fait l’objet quand on a étiqueté le comportement d’unenfant comme une maladie : « Ils pensent qu’ils ont quelquechose qui ne va pas avec leur cerveau ce qui les rend totalementincapables de se contrôler sans la prise de médicament. »29

Les psychiatres revendiquent à tort que le THADAdemande un « traitement » tout comme le diabète deman-de un traitement à l’insuline.

Le Dr Mary Ann Block, auteur de Plus du tout deTHADA, souligne que : « les psychiatres ne font aucun test.La psychiatrie écoute ce qu’on lui dit et prescrit des médica-ments. » Elle indique encore : « Le THADA n’est pas le diabèteet “le stimulant” n’est pas l’insuline. Le diabète est une vraiemaladie qui peut être facilement diagnostiquée. Le THADA estune étiquette inventée sans objectivité ou moyens tangiblesd’identification. Le stimulant est une drogue chimique à base dedérivés d’amphétamines qui n’est pas nécessaire à la vie. Le dia-bète est une insuffisance d’insuline. Les problèmes d’attention oude comportements ne sont pas dus à des manques de stimulants. »

« S’il n’existe pas de tests pour le THADA », dit leDocteur Block, « s’il n’existe aucune information prouvantque le THADA est dû à un dysfonctionnement du cerveau, s’iln’existe aucune étude à longterme sur les effets du médi-cament et si les médicamentsn’améliorent pas les perfor-mances ou aptitudes sco-laires, mais engendrent plu-tôt des troubles de l’humeuret des états compulsifs, alorspourquoi des millions d’en-fants , d ’adolescents etd’adultes se voient étiquetéscomme THADA et se voientprescrire ces médicaments ? »

Les psychiatres ontégalement redéfini le com-portement perturbateurdes adolescents commeune « maladie » mentaleaccompagnée de troublescomme « les troubles de laconduite » et les « troubles oppositionnels déviants ».

Dans son livre paru en 2002, The Culture of Fear, (LaCulture de la Peur), Barry Glassner, sociologue à l’Universitéde Californie du Sud, explique que le DSM fait des enfantsde parfaits candidats à l’emprisonnement psychiatriques’ils font même moins d’1/5e de ce qui suit : « se disputeravec des adultes, contrer les demandes des adultes, faire deschoses qui embêtent les autres, se mettre en colère, se désintéresser

facilement des choses, agirméchamment, critiquer lesautres pour leurs erreurs, sefâcher, avoir de la rancune oujurer. »30

Se lon le docteurThomas Szasz, professeurémérite en psychiatrie :« Puisque les maladies men-tales qui sont supposéesaffliger l’enfant sont indénia-blement des comportementsincorrects et parce que l’en-fant en tant que patientmental est encore dans une

situation plus désespérée qu’un patient adulte, la pédo-psy-chiatrie est donc une entreprise doublement problématique ».31

De plus, « la délinquance n’est pas une maladie au même titreque le diabète... Bien que le terme délinquance juvénileimplique que l’enfant ainsi diagnostiqué soit coupable de mau-vaise conduite, le diagnostic est souvent fait en l’absence depreuve démontrant que l’enfant accusé a vraiment désobéi auxautorités ou à la loi. »

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Le DSM fait des enfants de parfaitscandidats à l’emprisonnement

psychiatrique s’ils font même moinsde 1/5e de ce qui suit : « se disputer

avec des adultes, contrer les demandesdes adultes, faire des choses qui

embêtent les autres, se mettre encolère, se désintéresser facilement

des choses, agir méchamment, critiquerles autres pour leurs erreurs, se fâcher,

avoir de la rancune ou jurer. »Barry Glassner, sociologue

à l’Université de Californie du Sud

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FAITS IMPORTANTS

Dans les affaires de justice,les psychiatres sont rarementd’accord entre eux sur lediagnostic à porter surl’attitude d’un témoin,d’un accusé etc.

Selon le DSM-IV, quand ladescription des troubles mentauxest utilisée pour des expertises,il existe un risque considérable...Il n’est pas suffisant de constaterl’existence de troubles mentauxà des fins juridiques, pourdéterminer la responsabilitécriminelle ou l’incapacité légale.

En 2003, le Psychiatric Timespubliait un article disantdu DSM qu’il était « un puitsd’imbécilités pour les autresspécialités médicales ».

Excuser un crime parla folie est une inventionde la psychiatrie.

1

34

2

Appelés pour leur défense, des psychologues ont déclaréque les frères Menendez (condamnés plus tard)

souffraient de « vulnérabilité acquise » quand ils onttiré et assassiné leurs parents avec des armes à feu.

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En 1962 dans un article de la NorthwesternLast Review, le psychiatre Alfred Baurcitait le cas d’un hôpital qui avait reçu unpatient en observation pendant une pério-de de trois mois avant sa comparution

devant un tribunal. Baur et ses collègues conclurent qu’il ne révé-

lait « aucun trouble mental ». La Cour cependantengagea de son côté deux psychiatres privés pourdonner un diagnostic. Après une première obser-vation, l’un des deux conclut que le patient étaitun paranoïaque schizo-phrène. L’autre conclutqu’il était un cas deparanoïa simple.Pendant le procès, lesdeux psychiatres del’hôpital témoignèrentde la bonne santé d’es-prit du patient alorsque les deux autrespsychiatres nomméspar la Cour insistèrentsur l’inverse.

Le côté absurde del’affaire fut critiqué,comme le rapporteBaur, par le fait que :« Le jury décida donc quel’homme “n’était pas cou-pable du fait de sa folie”, qu’il était “encore fou” et lecondamna à un internement dans l’hôpital qui venaitjuste de témoigner qu’il n’avait aucun trouble mental. »

En 1994, deux jurys américains se retrouvèrentdans une véritable impasse dans les procès de Erikand Lyle Menendez, deux frères qui avaient sau-vagement tué leurs parents dans leur luxueusemaison familiale de 4 millions de dollars. Une

équipe de psychiatres, psychologues et théra-peutes fut engagée pour construire la défense. Undes psychologues expliqua que les frères souf-fraient de « désespoir acquis » dû à des abus inten-sifs et répétés. Un autre psychologue témoignad’un « désordre de stress post traumatique ».

L’impasse se situait au niveau de la notion decriminalité que la psychiatrie considérait commeexcusable et au fait que les deux psychiatres nepouvaient se mettre d’accord sur le diagnostic.

❚ Selon le même DSM-IV lui-même : « quandles catégorisations, lescritères et les descrip-tions textuelles sontutilisés à des fins d’ex-pertises, il existe alorsdes risques importantspour que les diagnos-tics soient mal utilisésou mal compris ».

❚ Et il « n’est pas suffisant d’établir à des fins juri-diques l’existence d’un« trouble mental »,d’une « inaptitude men-tale », « d’une maladiementale » ou d’une« défaillance mentale »pour attribuer une res-

ponsabilité ou irresponsabilité criminelle.❚ Le regretté Jay Ziskin, psychologue, qui lança

un mouvement pour éloigner la psychiatrie des tri-bunaux, indique dans un article paru en 1988 :« Les études démontrent que les cliniciens profession-nels ne rendent pas de jugements cliniques plus précisqu’un simple néophyte. » Ils sont aussi sûrs que desprédictions faites en regardant dans une boule de cristal.

« Pourquoi ne pas juste jouer à pileou face ou tirer les cartes ?

Pourquoi ne pas juste se banderles yeux et examiner les patientsles yeux fermés ? Cela ne gênera

en rien le niveau de précisiond’un diagnostic, qui est correct

moins d’une fois sur trois. » Dr Margaret Hagen,

docteur en Médecine, 1997

CHAPITRE TROISFaux témoignages

devant nos tribunaux

C H A P I T R E T R O I SF a u x t é m o i g n a g e s d e v a n t n o s t r i b u n a u x

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❚ Les professeurs Kutchins et Kirk trouvèrent« des raisons amplement suffisantes permettant dedénoncer la nonfiabilité des dernières versions du DSMcomme outil clinique et par conséquent, son manque deviabilité comme système de classification ».

❚ Le Dr Hagen ne mâche pas ses mots à proposdes psychiatres et des psychologues qui redéfinis-sent le comportement criminel comme une « mala-die » : « Pourquoi ne pas jouer à pile ou face ou tirerles cartes ? Cela ne gênera en rien le niveau de préci-sion d’un diagnostic, qui est correct moins d’une foissur trois. Il n’y a pas de traitement psychologiquecontre le besoin de taper sur une femme, de violer ou detuer. La seule idée que la psychologie contemporainepuisse même y prétendre est parfaitement ridicule... »32

Il y a plus de cent ans, en 1884, la Cour d’appelde New York concluait déjà : « Douze jurés ayant dubon sens et de l’expérience » feront bien mieux tout

seuls plutôt qu’avec l’aide d’experts « dont l’opinionne peut être qu’entachée par la volonté de promouvoir lacause qu’elle veut défendre ».33

Pourtant, les psychiatres et les psychologuesont, depuis lors, passé leur temps à « fausser » parleurs opinions les avis des tribunaux.

Ainsi, la « poursuite de la vérité, toute la véri-té et rien que la vérité » a donné lieu à des tonnesd’informations sans fondement, à des spécula-tions fondées sur la peur et à des conjectures fan-taisistes. Les tribunaux résonnent de discourstrompeur au bout du compte, apparemmentsérieux mais énoncés systématiquement, dans unjargon professionnel. Les avocats eux-mêmes dési-gnent ce genre de discours comme étant de « lascience de pacotille ».34

La justice est l’action entreprise par la sociétésur un individu quand ce dernier en a gravement

violé les codes civilset pénaux.

C’est une actionentreprise par le grou-pe pour assurer sapropre survie. Quandun psychiatre affirmel’insanité d’un crimi-nel en se fondant surla « science de paco-tille » qu’est le DSM etque le criminel enquestion devrait êtreacquitté ou traité plu-tôt qu’emprisonné, lajustice est alorsdétournée au profit del’individu plutôt quedu groupe. De cettefaçon, les psychiatressont arrivés à affaibliret à entraver les seulsmoyens légaux aveclesquels la sociétépeut se protéger deséléments criminels.

COMMENT DÉVELOPPERLES AFFAIRES

En 1998, la psychiatrie a pénétré le domainede la médecine avec la publication du kit « guide

des premiers soins de la santé mentale » del’Organisation Mondiale de la Santé, conçu

pour faciliter et promouvoir l’utilisation par lesmédecins de listes comportementales

psychiatriques pour diagnostiquer les troublesmentaux. Le manque de valeur scientifique

était compensé par une campagne demarketing intense et de « la vente agressive ».

La liste de symptômes toute prêtepermet de faire un diagnostic instantané,d’enchaîner avec un traitement préparéà l’avance puis d’envoyer le patientchez un psychiatre.

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Marginalisée par lemonde de lamédecine du fait

de son manque de rigueurscientifique, la psychiatriecontemporaine s’enor-gueillit de la nature appa-remment scientifique de sonsystème de diagnostic, leDSM et de l’utilisation deprescriptions de médica-ments psychiatriques.

En 1998, l’Organisa-tion Mondiale de la Santédéveloppa un kit « de pre-miers soins pour les troublesmentaux » qui fut distribuédans le monde entier pour« faciliter » les premiersdiagnostics des maladiesmentales.35 Fondé sur leDSM-IV et le ICD-10, le kit apour but d’engranger plusde « business » pour le sys-tème de la santé mentale etinvite les médecins à passeren revue une liste desymptômes pour « diagnos-tiquer » un éventuel troublemental. Ils doivent servirégalement de prescripteursauprès des psychiatres pourles troubles plus « sérieux ».

Grâce à ces effortsmarketing, les médecinsgénéralistes prescrivent plusde 80 % d’antidépresseurs.

Peter Tyrer, professeurau service psychiatrique duCollège Impérial de Londresdit en 2003 : « Je dis tou-jours que le DSM signifie leDiagnostic des Simples d’Esprit. Il fournit ce que les [psy-chiatres] américains appellent « les critères opérationnels »pour diagnostiquer un certain état. En fait, si vous atteignezun certain quota, alors vous diagnostiquez l’état en question.C’est la mentalité de la boîte à diagnostic. Et bien, vous êtesun bien mauvais clinicien si vous devez vous y prendre ainsi.Les médecins doivent s’intéresser à la personne. »36

Les médecins sont certainement en train de découvrirl’imposture de la psychiatrie et de son invention du diagnostic.

En avril 2003, dans l’article du Psychiatric Times intitulé« À bas le DSM », le psychiatre Paul Genova dénonçait la pra-tique psychiatrique basée sur ce système de diagnostic par

ces mots : « C’est un puitsd’imbécillités pour les autresspécialités médicales ».

J. Allan Hobson etJonathan A . Leonard,auteurs de « Complètementfolle, la psychiatrie est encrise. Un appel à laréforme » déclarent : « De

par ses descriptions détaillées et son statut autoritaire, le DSM-IV tend à appuyer l’idée qu’un diagnostic brut associé à unrecours systématique aux pilules est tout à fait acceptable. »37

La plupart des nouvelles « souffrances de l’âme », façondont le psychiatre suisse Asmus Finzen traduit les nombreux« troubles » du DSM, ne sont ni plus ni moins que les hautset les bas normaux de la vie. En les isolant, on vient grossir la« personnalité anti-sociale ». La tristesse naturelle a été clas-sifiée en psychiatrie comme un « trouble d’adaptation ».38

Bien que ce soit une tâche phénoménale, il est vital quele système de diagnostic du DSM soit rejeté universellementpuisqu’il n’a pas de fondement scientifique.

LES MENSONGES DIVULGUESMettre à jour le « monstre » DSM

« Ces gens n’ont pas d’éthique.Ils n’ont aucune moralité.

Ils ressemblent aux pilleurs de tombesdans la vieille Angleterre qui fournissaientles cadavres aux écoles de médecine. »

Paul McDevitt, conseiller du Massachusettsintervenant sur le sujet de la fraude

en santé mentale en 1993

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Les patients souffrant de réelsproblèmes physiques sont souventdiagnostiqués de façon erronéecomme souffrant de troublespsychiatriques, puis sont droguéset placés en milieu hospitalier.

De nombreuses études montrentque des problèmes physiquesnon diagnostiqués peuvent causerdes problèmes de comportementet des troubles émotionnels.

Selon un professeur en médecinede l’UCLA, les médecins diagnos-tiquant une maladie mentaledevraient vérifier l’historiquediététique du patient ainsi qued’autres facteurs nutritionnels.

Un des manuels gouvernementauxd’évaluation de la santé mentaleindique que les professionnelsde la santé mentale ont une« obligation de reconnaîtrela maladie physique » qui« peut causer des troublesmentaux chez le patient... »

Des tests médicaux appropriés,effectués par des spécialistes endiagnostic non psychiatrique,pourraient éliminer plus de 40 %des admissions en psychiatrie.

FAITS IMPORTANTS

321

45

N’importe quelle solution traitant de santé mentale doit mettrel’accent sur des méthodes de soin éprouvées, à commencer par un

examen médical non psychiatrique du patient et un diagnosticde toute maladie physique qui affecte son bien-être.

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L’ancien président d’Afrique du Sud, NelsonMandela, dans son autobiographie Long Walkto Freedom (La longue route vers la liberté)écrit : « Une société dont l’humanité entière serafière doit naître de l’expêrience de cet énorme

désastre humain qui a trop longtemps duré. Jamais au grandjamais ce magnifique pays ne devra connaître à nouveau l’op-pression des uns par les autres... Jamais le soleil ne devrait secoucher sur de tels accomplisement. »39

Charles B. Inlander,Président de la People’sMedical Society, a écrit dansMedicine on Trial : « Les per-sonnes présentant des troublespsychiatriques ou de comporte-ment avérés ou supposés, sontmal diagnostiquées... Nombred’entre elles n’ont pas de pro-blèmes psychiatriques, maisprésentent des symptômesphysiques qui peuvent ressem-bler à des problèmes mentaux ;ces patients sont ainsi mal dia-gnostiqués, mis sous médica-ments, placés dans des établis-sements psychiatriques et tom-bent dans un oubli d’où ilspeuvent ne jamais revenir... »

Dans un livre traitant dela recherche clinique à pro-pos des influences nutrition-nelles sur la maladie menta-le, Melvyn R. Werbach, doc-teur en médecine, professeur assistant clinique à l’Écolede médecine de l’université de Californie à Los Angeles,recommande que les médecins vérifient, lors du diagnos-tic des patients, « l’historique diététique et les habitudesalimentaires », « examinent le patient pour d’éventuels

signes de carences nutritionnelles » et « si indiqué, effec-tuent des tests de laboratoire sélectifs et évaluatifs ».

Ce qui suit est un court exemple de littérature etd’études montrant que des problèmes physiques, nondiagnostiqués, peuvent causer des comportements nondésirables et des problèmes émotionnels :

❚ W.V. Tamborlane, professeur en pédiatrie à l’Ecolede Médecine de l’Université de Yale, a rapporté, aprèsavoir étudié 14 enfants en bonne santé que lorsqu’il rece-

vaient une dose de sucreéquivalente à deux petitsgâteux recouverts de sucreglace pour le petit déjeuner,leur niveau d’adrénalines’élevait à dix fois sonniveau de base, laissantsupposer que « les enfantspeuvent être enclins à dessymptômes tels que l’anxiété,l’irritabilité et de la difficultéà se concentrer après uneingestion de sucre. »40

❚ « Un régime à teneurélevée en protéines, basse englucides et sans sucre a permisde diminuer une activité exces-sive chez des enfants. Dans uneétude conduite sur 20 enfants“ incapables d’apprendre ” quifurent soumis à un tel régime,90 % d’entre eux ont montrédes améliorations généralesquant à leurs symptômes dits

d’hyperactivité. »41

❚ « Les enfants présentant des tumeurs au cerveau à unstade précoce peuvent développer des symptômes d’hyperactivi-té ou d’attention basse. Il en est de même pour les enfantsintoxiqués par le plomb ou les pesticides. Il en est de même pour

« Les professionnels de la santémentale travaillant ont uneobligation professionnelle

de reconnaître la présence demaladies physiques chez leurs

patients... Les maladies physiquespeuvent causer des troubles

mentaux chez le patient et peuventfaire empirer un trouble mental... »

Département de la Santé mentalede Californie, Manuel d’évaluation

médicale de la santé mentale, 1991.

C H A P I T R E Q U A T R EU n s y s t è m e e f f i c a c e d e s a n t é m e n t a l e

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CHAPITRE QUATREUn système efficace de santé mentale

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les enfants ayant des attaques précoces de diabète, des maladiescardiaques, des vers, des infections virales ou bactériennes,souffrant de malnutrition, blessures à la tête, désordres géné-tiques, allergies, exposition au mercure ou au manganèse, petitsmaux et autres crises et des centaines – oui des centaines – deproblèmes médicaux d’un ordre ou d’un autre, mineur, majeurvoire mortel. Pourtant tous ces enfants sont étiquetés commehyperactifs ou ADD » dit le Dr Sydney Walker III, psy-chiatre et neurologue, auteur du Canular de l’Hyperactivité.

❚ Le professeur Stephen J. Shoenthaler, docteur àl’université de l’État de Californie, criminologue, a effec-tué une étude dans 12 établissements pour délinquants et803 écoles publiques, dans lesquelles les chercheurs ontaugmenté la consommation de fruits et de légumes etde céréales complètes et diminué les lipides et les sucresdans le régime alimentaire des enfants. Les établisse-ments pour délinquants ont accusé une baisse de 47 % de« l’attitude antisociale » parmi 8 076 délinquants. Dansles écoles, les performances scolaires parmi les 1,1 milliond’enfants ont augmenté de 16 % tandis que les troublesde l’apprentissage diminuaient de 40 %.42

❚ Des études montrent la fréquence avec laquelle desmaladies physiques sont diagnostiquées à tort comme« maladies mentales » – dans une étude, 83 % des gens àqui des cliniques ou assistantes sociales avaient recom-mandé un traitement psychiatrique avaient en fait desmaladies pathologiques mal diagnostiquées. On décou-vrit plus tard que 42 % de ceux que l’on avait diagnosti-qués avec des « psychoses » étaient en fait atteints demaladies, et 48 % des gens que des psychiatres avaientdiagnostiqués comme ayant besoin d’un traitement psy-chiatrique, souffraient en fait d’un trouble d’ordre phy-sique non diagnostiqué. Une autre étude a découvert que76 % des patients ayant un certain type de cancer, mon-traient des symptômes d’ordre psychiatriques commepremier indicateur de la maladie.43

❚ Plusieurs maladies ressemblent exactement à laschizophrénie, trompant à la fois le patient et le médecin.Le Dr A. A. Reid a fait la liste de 21 critères en commen-çant par celui de plus en plus répandu : « la psychosetemporaire induite par des amphétamines ». Le Dr Reid aexpliqué que la psychose induite par les drogues est com-plète, avec illusions de persécution et hallucinations et« souvent ne se distingue pas d’une maladie aiguë ou para-noïde-schizophrénique ».44

Légalement, les établissements psychiatriquesdevraient disposer d’un équipement de diagnostic com-plet. Selon le Manuel d’évaluation médicale du domaine duDépartement de santé mentale de Californie (1991) : « Lesprofessionnels de la santé mentale qui travaillent au sein d’unsystème de santé mentale ont une obligation professionnelle etlégale de reconnaître la présence d’une maladie physique chezleurs patients... les maladies physiques peuvent causer desdésordres mentaux chez le patient [ou] peuvent empirer undésordre mental... »45

(suite page 22)

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Les personnes suivantes furent diagnostiquées parerreur comme souffrant d’un désordre mental décritdans le DSM ; on leur prescrivit des médicaments psy-

chiatriques pour découvrir plus tard qu’elles avaient une mala-die purement physique, non diagnostiquée et non traitée.

❚ « Lorsque j’avais 18 ans, j’ai passé trois semaines dansun hôpital psychiatrique car on m’a dit que je faisais une« dépression ». Ensuite, j’ai pris des médicaments psychia-triques pendant dix mois. Les médicaments me rendaientléthargique, impatient et irritable. Elles obscurcissaient mespensées mais j’étais tellement convaincu par les « experts »que j’avais un problème fondamental de chimie du cerveauet que leurs drogues étaient mon seul espoir ! Des annéesplus tard, on a diagnostiqué un Syndrome de fatigue chro-nique ainsi que des allergies alimentaires débilitantes !C’était là, la cause de ma soi-disant dépression ».

❚ Une jeune fille fut diagnostiquée par un psychiatrecomme ayant du mal à se faire des amis, elle était irritable etavait cessé de manger. Elle fut diagnostiquée par un psy-chiatre comme souffrantd’un désordre de l’alimenta-tion. On lui prescrivit desantidépresseurs ; elle devintsuicidaire. On lui donnadavantage de psychotropeset son état empira. On dia-gnostiqua alors « un troublede personnalité non spécifiéautrement » et « un cas limi-te de désordre de la person-nalité ». Sa mère déclara« Plus rien n’avait de sens ».Plus on augmentait son trai-tement, plus ses problèmesaugmentaient. Un examenmédical approprié montraplus tard qu’elle souffrait dedeux infections, dont l’uneétait une inflammation ducerveau. Le médecin déter-mina qu’elle n’était pas « mentalement malade ». Elle fut soi-gnée avec des antibiotiques et guérit.

❚ « Ma femme Dianne avait des sautes d’humeur et uneconduite erratique. Sans aucun examen physique préalable,les psychiatres la déclarèrent mentalement malade et luidonnèrent des calmants et des antidépresseurs. Elle empiraet empira, pendant que ma compagnie d’assurance payaitencore et encore les traitements... Un jour, elle fut si maladeque je dus la conduire en toute hâte aux urgences. Et c’estlà que nous avons découvert la vérité ; elle souffrait d’unemaladie rare du foie. Traitée de façon incorrecte pendanttous ces mois, elle souffre à présent de dommages phy-siques permanents et doit marcher avec une canne ; elle a

du mal à parler et son cer-veau est endommagé... Lesgens devraient faire l’objetd’analyses médicales appro-priées avant d’être étique-tés, drogués et jetés dans lesystème psychiatrique ».

❚ Charlie avait 10 ans ;il souffrait de violentessautes d’humeur, hurlaitdes obscénités, donnait descoups de pieds à sa sœur,ne pouvait pas se contrôlerà l’école et avait de mau-vaises notes. Il fut étiqueté

« hyperactif ». On dit à sa mère : « Vous avez deux possibi-lités : donnez-lui de la Ritaline, ou laissez-le souffrir. » Ondonna de la Ritaline à Charlie, mais une seconde opinionmédicale, basée sur un examen physique et des analysesapprofondies démontra qu’il avait un taux de sucre élevédans le sang et une insuline basse. « Chacune des deux ano-malies, si elle n’est pas contrôlée, peut conduire à des sautesd’humeur, une conduite erratique, et de violents déborde-ments, les symptômes même que “l’hyperactif” Charliemontrait indiqua le Dr Sydney Walker III. À la suite d’un trai-tement médical adapté, « ses conduites hyperactives se cal-mèrent, son agressivité et ses accès de colère cessèrent etses notes s’améliorèrent. »

FAUX DIAGNOSTICSDes remèdes réels peuvent sauver des vies

« Charlie » était un enfant qui souffraitde violentes sautes d’humeur, et avait

de mauvaises notes. Il fut étiqueté« hyperactif ». On lui donna de la

Ritaline. Mais après un examen médical[et] des analyses approfondies on

découvrit qu’il avait un taux de sucreélevé dans le sang et une insuline

basse. À la suite d’un traitement médicaladapté, « ses conduites hyperactives

se calmèrent, son agressivitéet ses accès de colère cessèrentet ses notes s’améliorèrent. »

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« Lorsque les psychiatres étiquettent un enfant (ou un adulte),ils le font au vu des symptômes. Ils n’ont pas de diagnostic

pathologique ; ils n’ont pas de diagnostic de laboratoire ; c’esttotalement non scientifique. »

Dr Julian Whitaker, auteur de la lettre d’information Santé et guérison

Dr Julian Whitaker, auteur de la lettre d’informationSanté et guérison indique : « Lorsque les psychiatres étiquet-tent un enfant (ou un adulte), ils le font au vu des symptômes.Ils n’ont pas de diagnostic pathologique ; ils n’ont pas de dia-gnostic de laboratoire ; ils ne peuvent montrer aucune différen-ciation qui soutiendrait le diagnostic de ces “maladies” psy-chiatriques. Si vous avez une attaque cardiaque, vous pouveztrouver la lésion ; si vous souffrez du diabète, votre taux desucre dans le sang est très élevé ; si vous souffrez d’arthrite, onle verra lors de radiographies. En psychiatrie, c’est de la divina-tion à l’aide d’une boule de cristal, de la bonne aventure ; c’esttotalement non scientifique. »

Les psychiatres préfèrent dire ou insinuer que seulesles « maladies » mentales basées sur le cerveau peuventinfluencer une conduite ou une pensée irrationnelle, queles patients ont besoin de soins à long terme, voire tout aulong d’une vie et qu’ils sont incurables. Ces mensongesont été propagés avec un tel succès, dans le système desanté mentale et parmi le grand public, que de nom-breuses personnes ont été piégées comme le sont lespatients demeurant toute une vie dans les services psy-chiatriques et psychologiques.

Il faut dénoncer ces mensonges.

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P S E U D O - S C I E N C ER e c o m m a n d a t i o n s

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On doit installer des « maisons de santé mentale » pour remplacer les établissements psy-chiatriques coercitifs. Elles doivent se doter d’un équipement de diagnostic médical, quedes docteurs en médecine, non psychiatres, peuvent entièrement utiliser pour examineret faire passer les examens nécessaires pour découvrir tout problème d’ordre physiquesous-jacent qui peut se manifester par un comportement anormal. Les fonds du gouver-nement et les fonds privés devraient être acheminés vers ces structures plutôt que versdes établissements psychiatriques et des programmes qui ont largement prouvé qu’ils nemarchent pas.

Permettre aux patients et à leurs compagnies d’assurance de recevoir des dommages etintérêts dans le cas de traitements de santé mentale qui n’ont pas atteint les résultats pro-mis ou l’amélioration promise, ou qui ont eu pour conséquences des dommages avéréspour l’individu, assurant ainsi que la responsabilité retombe sur des praticiens identifiéset des centres psychiatriques plutôt que sur l’État.

Réaliser des audits cliniques et financiers de tous les organismes psychiatriques, publicset privés qui reçoivent des subventions ou des remboursements de compagnies d’assu-rance. Procéder à une vérification comptable et à un état des lieux des statistiques d’ad-missions, des traitements, et des décès, tout en conservant le secret médical.

Mettre en place ou développer le nombre de groupes d’investigations pour fraude psychia-trique afin de récupérer les fonds qui sont détournés dans le système de santé mentale.

Tout trouble mental recensé dans le DSM devrait être validé par des preuves scienti-fiques et physiques. Tous les organismes publics, de lutte contre la criminalité, pourl’éducation et pour la justice ne devraient plus se fonder sur les troubles mentaux du DSMet aucune législation ne devrait l’utiliser comme base pour déterminer l’état de santé, decompétence, le niveau d’éducation ou les droits d’un individu quel qu’il soit.

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RECOMMANDATIONSRecommandations

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a Commission des Citoyens pour lesDroits de l’Homme (CCDH) a été fondéeen 1969 par l’Église de Scientologie afinde procéder à des investigations, révélerles violations des droits de l’homme per-pétrées par la psychiatrie et assainir le

domaine de la santé mentale. Aujourd’hui, la CCDHcompte plus de 130 bureaux dans 31 pays. Sesconseillers, appelés commissaires, comprennentdes médecins, des artistes, des avocats, des éduca-teurs, des hommes d’affaires et des représentantsdes droits de l’homme et des droits civils.

La CCDH ne prodigue pas de conseils sur leplan médical ou juridique. En revanche, elle colla-bore avec des médecins. L’effort de la CCDH portesurtout sur les « diagnostics » trompeurs et subjec-tifs de la psychiatrie, de surcroît dépourvus depreuves scientifiques ou médicales. Sur la basede ces faux diagnostics, la psychiatrie prescrit destraitements qui détruisent des vies, parmi lesquelsdes psychotropes qui masquent les problèmes phy-siques sous-jacents et empêchent la guérison.

L’action de la CCDH respecte la Déclarationuniverselle des droits de l’homme, en particulier

les points suivants, que la psychiatrie viole jouraprès jour :

Article 3 : « Tout individu a droit à la vie, à laliberté et à la sûreté de sa personne. »

Article 5 : « Nul ne sera soumis à la torture, nià des peines ou traitements cruels, inhumains oudégradants. »

Article 7 : « Tous sont égaux devant la loi et ontdroit sans distinction à une égale protection dela loi… »

Chaque jour, partout dans le monde, de fauxdiagnostics psychiatriques, des étiquettes qui stig-matisent, des lois d’internement, ainsi que des« traitements » brutaux et dépersonnalisants plon-gent inutilement des milliers d’individus dans cesystème coercitif. Ce système bafoue les droits del’homme qui s’appliquent aux patients et illustre lanotion même de violation des droits de l’homme.

La CCDH a inspiré et dirigé des centaines deréformes en témoignant à des audiences législativeset en organisant des audiences publiques sur lesabus de la psychiatrie. Elle collabore aussi avecles médias, les organismes chargés de l’applicationde la loi et les officiels du monde entier.

C O M M I S S I O N D E S C I T O Y E N S p o u r l e s D r o i t s d e l ’ H o m m e

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La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme

L

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LA MISSION DE LA CCDH La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme effectue des enquêteset divulgue les violations des droits de l’Homme commises en psychiatrie. Elletravaille de concert avec des organismes et des individus partageant la même

aspiration, et dont le but commun est d’assainir le domaine de la santé mentale. Ellepoursuivra son action jusqu’à ce que disparaissent les pratiques abusives et coercitives

de la psychiatrie et que les droits et la dignité de tous soient respectés.

Pour plus d’informations :CCHR International

6616 Sunset Blvd.Los Angeles, California 90028, USA

Téléphone : (323) 467-4242 • (800) 869-2247www.cchr.org • e-mail : [email protected]

Ou contactez le bureau de CCDH le plus proche (voir en fin d’ouvrage).

LA MISSION DE LA CCDH

Dr Giorgio Antonucci, M.D., Italie :« Au niveau international, la CCDH est le

seul groupe qui combatte efficacement et mette unterme aux abus psychiatriques. »

Raymond N. Haynes, professeur honoraire,Assemblée de l’État de Californie :

« Les contributions apportées par laCommission des Citoyens pour les Droits del’Homme ont été sur le plan local, national, etinternational, d’une valeur inestimable en ce quiconcerne les questions de la santé mentale. Ellesreflètent une organisation dévouée à des idéauxélevés en matière de services de santé mentale. »

Dr Julian Whitaker M.D.Directeur de l’institut Whitaker Wellness,Californie, auteur de « Health and Healing » :« La CCDH est une organisation à but nonlucratif qui s’attache à dénoncer les abus despsychiatres et de la profession psychiatrique.La sur-médicalisation, l’étiquetage, les erreursde diagnostic, l’absence de procédure scienti-fique, toutes ces choses qui se produisent etque personne ne voit, CCDH s’en occupe,attire l’attention du gouvernement dessuset trace le chemin pour stopper l’effet de rou-leau compresseur de la profession psy-chiatrique. »

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CCDH INTERNATIONALECommissaires et conseil consultatifLes commissaires de la CCDH soutiennent

officiellement la CCDH dans son travail afind’assainir le domaine de la santé mentale et depréserver les droits des malades mentaux.

Présidente internationaleJan EastgateCitizens Commission on Human Rights InternationalLos Angeles

Président national (États-Unis)Bruce WisemanCitizens Commission on Human Rights United States

Membre du conseilIsadore M. Chait

Commissaire fondateurDr Thomas Szasz, professeurÉmérite de psychiatrie au Centre des sciences de la santé de l’université de New York

Arts et spectaclesJason BegheDavid CampbellRaven Kane CampbellNancy CartwrightKate CeberanoChick CoreaBodhi ElfmanJenna ElfmanIsaac HayesSteven David HorwichMark IshamDonna IshamJason LeeGeoff LevinGordon LewisJuliette LewisMarisol NicholsJohn NovelloDavid Pomeranz

Harriet SchockMichelle StaffordCass WarnerMiles WatkinsKelly Yaegermann

Politique et droitTim Bowles, Esq.Lars EngstrandLev LevinsonJonathan W. Lubell, LL.B.Lord Duncan McNairKendrick Moxon, Esq.

Science, médecine et santéGiorgio Antonucci, M.D.Mark Barber, D.D.S.Shelley Beckmann, Ph.D.Mary Ann Block, D.O.Roberto Cestari, M.D. (aussi président de CCHR Italie)Lloyd McPheeConrad Maulfair, D.O.Coleen MaulfairClinton Ray MillerMary Jo Pagel, M.D.Lawrence Retief, M.D.Megan Shields, M.D.William Tutman, Ph.D.Michael WisnerJulian Whitaker, M.D.Sergej Zapuskalov, M.D.

ÉducationGleb Dubov, Ph.D.Bev EakmanNickolai PavlovskyPr Anatoli Prokopenko

ReligionRév. Doctor Jim Nicholls

AffairesLawrence AnthonyRoberto Santos

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Bureaux nationaux de CCDHCCDH France Commission des Citoyens pourles Droits de l’Homme – CCDH BP 76 75561 Paris Cedex 12 , France Tél. : 01 40 01 09 70 Fax : 01 40 01 05 20 E-mail : [email protected]

CCDH BelgiqueCommission des Citoyenspour les Droits de l’HommePostbus 55 2800 Mechelen 2, Belgique Tél. : 324-777-12494

CCDH Lausanne, SuisseCommission des Citoyens pourles Droits de l’Homme – CCDH Case postale 57731002 Lausanne, SuisseTél. : 41 21 646 62 26 E-mail : [email protected]

CCDH Zurich, SuisseCitizens Commission on Human Rights Switzerland Sektion Zürich Postfach 1207 8026 Zürich, SwitzerlandTél. : 41 1 242 77 90 E-mail : [email protected]

CCDH Ticino, SuisseCitizens Commission on Human Rights Ticino (Comitato dei cittadini per i diritti dell’uomo)Casella postale 6136512 Giubiasco, SwitzerlandTél. : 41 76 327 8379E-mail : [email protected]

CCDH Afrique du SudCitizens Commission on Human Rights South Africa P.O. Box 710 Johannesburg 2000 Republic of South Africa Tél. : 27 11 622 2908

CCDH Allemagne Citizens Commission on Human Rights Germany—National Office (Kommission für Verstöße derPsychiatrie gegenMenschenrechte e.V.—KVPM) Amalienstraße 49a80799 München, Germany Tél. : 49 89 273 0354 Fax : 49 89 28 98 6704 E-mail : [email protected]

CCDH AustralieCitizens Commission on Human Rights Australia P.O. Box 562 Broadway, New South Wales2007 Australia Tél. : 612-9211-4787 Fax : 612-9211-5543E-mail : [email protected]

CCDH AutricheCitizens Commission on Human Rights Austria (Bürgerkommission fürMenschenrechte Österreich) Postfach 130 A-1072 Wien, Austria Tél. : 43-1-877-02-23 E-mail : [email protected]

CCDH CanadaCitizens Commission on Human Rights Toronto27 Carlton St., Suite 304 Toronto, Ontario M5B 1L2 Canada Tél. : 1-416-971-8555E-mail :[email protected]

CCDH Danemark Citizens Commission on Human Rights Denmark (MedborgernesMenneskerettighedskommission—MMK) Faksingevej 9A2700 Brønshøj, Denmark Tél. : 45 39 62 9039 E-mail : [email protected]

CCDH Espagne Citizens Commission on Human Rights Spain (Comisión de Ciudadanos porlos Derechos Humanos—CCDH) Apdo. de Correos 18054 28080 Madrid, Spain

CCDH Finlande Citizens Commission on Human Rights FinlandPost Box 14500511 Helsinki, Finland

CCDH GrèceCitizens Commission on Human Rights65, Panepistimiou Str.105 64 Athens, Greece

CCDH HongrieCitizens Commission on Human Rights Hungary Pf. 182 1461 Budapest, Hungary Tél. : 36 1 342 6355 Fax : 36 1 344 4724 E-mail : [email protected]

CCDH IsraëlCitizens Commission on Human Rights Israel P.O. Box 37020 61369 Tel Aviv, Israel Tél. : 972 3 5660699 Fax : 972 3 5663750E-mail : [email protected]

CCDH ItalieCitizens Commission on Human Rights Italy (Comitato dei Cittadini peri Diritti Umani—CCDU) Viale Monza 120125 Milano, ItalyE-mail :[email protected]

CCDH Japon Citizens Commission on Human Rights Japan 2-11-7-7F KitaotsukaToshima-ku Tokyo170-0004, JapanTél./Fax : 81 3 3576 1741

CCDH MexicoCitizens Commission on Human Rights Mexico (Comisión de Ciudadanos porlos Derechos Humanos –CCDH)Tuxpan 68, Colonia RomaCP 06700, México DFE-mail :[email protected]

CCDH Monterrey, MexiqueCitizens Commission on Human Rights Monterrey,Mexico (Comisión de Ciudadanos porlos Derechos Humanos —CCDH)Avda. Madero 1955 PonienteEsq. Venustiano Carranza Edif. Santos, Oficina 735 Monterrey, NL México Tél. : 51 81 83480329Fax : 51 81 86758689 E-mail : [email protected]

CCDH NépalP.O. Box 1679Baneshwor Kathmandu, NepalE-mail : [email protected]

CCDH NorvègeCitizens Commission on Human Rights Norway (Medborgernes menneskerettighets-kommisjon,MMK)Postboks 8902 Youngstorget 0028 Oslo, Norway E-mail : [email protected]

CCDH Nouvelle-ZélandeCitizens Commission on Human Rights New Zealand P.O. Box 5257 Wellesley Street Auckland 1, New Zealand Tél./Fax : 649 580 0060 E-mail : [email protected]

CCDH Pays-BasCitizens Commission on Human Rights Holland Postbus 36000 1020 MA, Amsterdam Holland Tél./Fax : 3120-4942510 E-mail : [email protected]

CCDH République TchèqueObcanská komise za lidská práva Václavské námestí 17 110 00 Praha 1, Czech RepublicTél./Fax : 420-224-009-156 E-mail : [email protected]

CCDH Royaume-UniCitizens Commission on Human Rights United Kingdom P.O. Box 188 East Grinstead, West Sussex RH19 4RB, United Kingdom Tél. : 44 1342 31 3926 Fax : 44 1342 32 5559 E-mail :[email protected]

CCDH RussieCitizens Commission on Human Rights RussiaP.O. Box 35 117588 Moscow, Russia Tél. : 7095 518 1100

CCDH Suède Citizens Commission on Human Rights Sweden (Kommittén för MänskligaRättigheter—KMR) Box 2 124 21 Stockholm, SwedenTél./Fax : 46 8 83 8518 E-mail : [email protected]

CCDH TaiwanCitizens Commission on Human RightsTaichung P.O. Box 36-127Taiwan, R.O.C.E-mail : [email protected]

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INFORMATIONS IMPORTANTESpour le lecteur

La psychiatrie prétend être la seule autorité enmatière de santé mentale. Les faits, cependant,démontrent que la réalité est toute autre :

1. LES « TROUBLES PSYCHIATRIQUES » NE SONT PASDE VRAIES MALADIES. En médecine, certains critèresprécis doivent être réunis pour qu’un certain étatphysique soit appelé maladie. Des frissons et de lafièvre sont des symptômes. La malaria, la fièvretyphoïde sont des maladies. Des examens phy-siques confirment de manière objective l’existencede maladies somatiques. Alors qu’en psychiatrie,personne n’a pu prouver scientifiquement l’existen-ce de la moindre « maladie » mentale.

2. LES PSYCHIATRES NE TRAITENT QUE DES « TROU-BLES » MENTAUX, NON DES MALADIES RÉELLES.Alors que la médecine somatique a l’habitude desoigner des maladies, la psychiatrie ne traite quedes troubles. Un ensemble de symptômes observéschez différents patients est appelé trouble ou syn-drome, en l’absence d’une origine connue. JosephGlenmullen, de l’école de médecine de Harvard, ditconcernant la psychiatrie que « tous ses diagnostics nesont que des syndromes (ou troubles), des groupes desymptômes soi-disant apparentés, non des maladies ». LeDr Thomas Szasz, professeur émérite en psychia-trie, fait remarquer qu’ « il n’existe pas d’analyse san-guine ou autre test biologique permettant de certifier laprésence ou l’absence d’une maladie mentale, commec’est le cas pour la plupart des maladies physiques ».

3. LA PSYCHIATRIE N’A JAMAIS PU ÉTABLIR L’ORIGINEDES « TROUBLES ». D’importantes organisationspsychiatriques, tels l’Association américainede psychiatrie et l’Institut national américain de lasanté mentale admettent que les psychiatres igno-rent tout des causes ou des traitements des troublesmentaux. De même, ils ne connaissent pas les effetsspécifiques qu’auront leurs « traitements » sur le

patient. Ils n’avancent que des théories et des opi-nions divergentes dont le fondement scientifiquefait défaut.

Comme le déclarait un ancien président del’Association mondiale de psychiatrie :« L’époque où les psychiatres pensaient pouvoirguérir les malades mentaux est révolue. À l’ave-nir, les malades mentaux devront apprendre àvivre avec leur maladie ».

4. LA THÉORIE SELON LAQUELLE LES TROUBLESMENTAUX RÉSULTENT D’UN « DÉSÉQUILIBRE CHI-MIQUE » DANS LE CERVEAU EST UNE OPINION,NON UN FAIT. Une des théories psychiatriquesles plus répandues (en fait la clé pour la vente desmédicaments psychotropes) est que les troublesmentaux résultent d’un déséquilibre chimiquedans le cerveau. Comme pour d’autres théories, iln’y a aucune preuve biologique ni de quelqueautre nature qui puisse confirmer cette opinion.Elliot Valenstein, Ph. D., auteur de Blaming theBrain (Tout est la faute du cerveau) affirme qu’ « [Il]n’existe aucun test disponible pour mesurer l’étatchimique du cerveau d’une personne vivante ».

5. LE CERVEAU N’EST PAS LA VÉRITABLE CAUSE DESPROBLÈMES DE LA VIE. Les gens sont confrontésà des problèmes et des bouleversements dans leurvie de tous les jours qui peuvent à la longue susciterdes troubles mentaux, parfois graves. Mais, le faitde déclarer que ces troubles constituent une « mala-die du cerveau » qu’on ne peut soulager qu’à l’aidede pilules dangereuses est malhonnête, nuisible estsouvent fatal. De telles substances, souvent pluspuissantes qu’un narcotique, peuvent conduire à laviolence et au suicide. Elles masquent la véritablecause des problèmes de la vie et affaiblissentl’individu. Ainsi, la personne se trouve dans l’im-possibilité de recouvrer sa santé et de retrouverl’espoir d’une vie future plus saine.

Cette publication a été rendue possible grâce à un don de l’Association Internationale des Scientologues.

Publiée par la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme.

Aux États-Unis, CCDH est une association à but non lucratif exemptée d’impôts par l’administration fiscale.

L ’éducation tient une place prépondérante dans toute initiativepour renverser le déclin social. La CCDH assume cette res-ponsabilité très sérieusement. Grâce à une large diffusion de

son site internet, de livres, de lettres d’information et autres publi-cations, la CCDH renseigne de plus en plus de patients, de familles,de professionnels, de législateurs et autres personnes sur la vérité à

propos de la psychiatrie et sur ce qui peut et devrait être entrepris.Les publications de la CCDH – disponibles en 15 langues – mon-

trent l’impact destructif de la psychiatrie sur le racisme, l’éduca-tion, les femmes, la justice, la réhabilitation des toxicomanes,la moralité, les personnes âgées, la religion et autres domaines.Cette liste comprend :

La Commission des Citoyens pour les Droits de l’HommeSUSCITER UNE PRISE DE CONSCIENCE

MISE EN GARDE : Personne ne devrait interrompre sa consommation de médicamentspsychiatriques sans l’avis et l’assistance d’un médecin non psychiatre compétent.

Crédits photo : page 9 : Tom & Dee Ann McCarthy/Corbis ; page 14 : LA Daily News/Corbis ; page 20 : David Buffington/Getty ; page 21 : Jim Cummins/Getty ; page 22 : Tom & Dee Ann McCarthy/Corbis.

LLAA VVÉÉRRIITTAABBLLEE CCRRIISSEE ddee llaa ssaannttéé mmeennttaalleeRapport sur la nature non scientifique de la psychiatrie et sur sonmanque de résultats, et recommandations

PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE :: UUNN SSEECCTTEEUURR CCOORRRROOMMPPUULLaa ffrraauuddee àà ggrraannddee éécchheelllleeRapport et recommandations

LL’’IIMMPPOOSSTTUURREE DDEE LLAA PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE –– LLaa ssuubbvveerrssiioonn ddee llaa mmééddeecciinneeRapport sur l’influence négative de la psychiatrie sur le systèmede santé, et recommandations

PPSSEEUUDDOOSSCCIIEENNCCEE –– LLeess ffaauuxx ddiiaaggnnoossttiiccss ddee llaa ppssyycchhiiaattrriieeRapport sur une imposture scientifique, et recommandations

SSCCHHIIZZOOPPHHRRÉÉNNIIEE –– UUnnee mmaallaaddiiee qquuii rraappppoorrttee àà llaa ppssyycchhiiaattrriieeRapport sur les mensonges et les faux diagnostics psychiatriques,et recommandations

UUNNEE RRÉÉAALLIITTÉÉ BBRRUUTTAALLEE –– LLeess ttrraaiitteemmeennttss nnuuiissiibblleess ddee ll aa ppssyycchhiiaattrriieeRapport sur les effets destructifs de l’électrochoc et de la psychochirurgie, et recommandations

VVIIOOLLSS EENN PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE –– LLeess ffeemmmmeess eett lleess eennffaannttss vviiccttiimmeessRapport sur les abus sexuels dans le domaine de la santé mentale,et recommandations

CCOONNTTRRAAIINNTTEESS FFAATTAALLEESS –– LLaa vviioolleennccee eenn gguuiisseedd ee «« ttrraaiitteemmeenntt »» ppssyycchhiiaattrriiqquueeRapport sur l’utilisation des mesures de contention dansles établissements de santé mentale, et recommandations

LLAA PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE –– PPlloonnggee llee mmoonnddee ddaannss ll ’’eennffeerr dd ee ss ddrroogguueessRapport et recommandations

RRÉÉHHAABBIILLIITTAATTIIOONN DDEESS TTOOXXIICCOOMMAANNEESSRapport sur les résultats désastreux des programmes psychiatriquesà base de méthadone et autres drogues de substitution,et recommandations

EENNFFAANNTTSS SSOOUUSS DDRROOGGUUEESS PPSSYYCCHHIIAATTRRIIQQUUEESS,, dd ee ss vv ii ee ss ddééttrruuiitteessRapport sur les faux diagnostics psychiatriqueset sur leurs conséquences, et recommandations

LLEESS JJEEUUNNEESS EENN DDAANNGGEERR –– QQuuaanndd llaa ppssyycchhiiaattrriiee ss’’eenn pprreenndd aauuxx eennffaannttss eett aaddoolleesscceennttss Rapport sur les programmes, tests et évaluations psychiatriquesdans les écoles, et recommandations

QQUUAANNDD LLEE DDAANNGGEERR PPSSYYCCHHIIAATTRRIIQQUUEE SSEE RRAAPPPPRROOCCHHEEDDEE VVOOUUSS –– LLeess ttrraaiitteemmeennttss ssoouuss ccoonnttrraaiinntteeRapport sur l’échec des centres psychiatriques en ville,et recommandations

LLEESS AARRTTIISSTTEESS EENN DDAANNGGEERR –– QQuuaanndd llaa ppssyycchhiiaattrriiee ss’’aattttaaqquuee àà llaa ccrrééaattiivviittééRapport et recommandations

QQUUAANNDD LLAA PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE AATTTTAAQQUUEE LLAA RREELLIIGGIIOONNRapport sur la subversion psychiatrique des croyances et pratiquesreligieuses, et recommandations

ÉÉRROOSSIIOONN DDEE LLAA JJUUSSTTIICCEE –– LLaa ppssyycchhiiaattrriiee ccoorrrroommpptt llee ddrrooiittRapport et recommandations : subversion psychiatrique destribunaux et des maisons de correction

AABBUUSS PPSSYYCCHHIIAATTRRIIQQUUEESS ssuurr lleess ppeerrssoonnnneess ââggééeessRapport et recommandations

TTEERRRREEUURR EETT CCHHAAOOSS ffaabbrriiqquuééss ppaarr llaa ppssyycchhiiaattrriieeRapport et rôle de la psychiatrie dans le terrorisme international,et recommandations

LLAA CCRRÉÉAATTIIOONN DDUU RRAACCIISSMMEE –– LLaa ttrraahhiissoonn ppssyycchhiiaattrriiqquueeRapport sur le rôle de la psychiatrie dans les conflits raciaux,et recommandations

LLAA CCOOMMMMIISSSSIIOONN DDEESS CCIITTOOYYEENNSS PPOOUURR LLEESS DDRROOIITTSS DDEE LL’’HHOOMMMMEESSaauuvveeggaarrddeerr lleess ddrrooiittss ddee ll ’’hhoommmmee ddaannss llee ddoommaaiinnee ddee llaa ssaannttéé mmeennttaallee

© 2004 CCHR. Tous droits réservés. CITIZENS COMMISSION ON HUMAN RIGHTS, COMMISSION DES CITOYENS POUR LES DROITS DE L’HOMME, CCHR, CCDH et le symbole de la CCDH sont des marques déposées propriété de Citizens Commission on Human Rights.Imprimé par Southern California Graphics, 8432 Steller Drive, Culver City, CA 90232, États-Unis. Item #18905-9 FRENCH

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PSEUDOSCIENCE Les faux diagnostics de la psychiatrie

Rapport sur une imposture scientifique, et recommandations

« En résumé, cette histoire consistant

à créer des catégories de “maladies”

psychiatriques, à les faire valider par vote,

puis à leur attribuer un code permettant

de facturer les assurances-maladies

n’est rien d’autre qu’une forme

de racket donnant à la psychiatrie

une aura pseudo-scientifique.

Naturellement, les auteurs de ce système

s’engraissent sur le dos du public. »

Dr Thomas Dorman, membre du Collège royal des médecins

du Royaume-Uni et du Canada

Publié par la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme

Fondée en 1969

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