Quiz Biodiversité

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avec la collaboration du Centre de vulgarisation de la connaissance, université Paris-XI universcience – science actualités 2010 QUIZ BIODIVERSITÉ la fin du sauvage ? Vingt questions pour tester vos connaissances Le niveau 1 comporte une série de dix questions relativement faciles. Le niveau 2 vous propose dix autres questions moins faciles. 2. Quelle a été la première espèce animale domestiquée ? a) Le lion dans les cirques. b) Le mouton. c) Le chien. 1. Quand on parle de biodiversité, à quoi fait-on référence ? a) À l’ensemble des animaux sauvages. b) Aux fruits et légumes du marché. c) À l’ensemble des organismes vivant sur Terre et à leurs interactions. © CC / http://www.worldislandinfo.com Niveau 1 © CC / usag.yongsan-nc-sa

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avec la collaboration du Centre de vulgarisation de la connaissance, université Paris-XI

universcience – science actualités 2010

QUIZBIODIVERSITÉ la fin du sauvage ?

Vingt questions pour tester vos connaissances

Le niveau 1 comporte une série de dix questions relativement faciles.

Le niveau 2 vous propose dix autres questions moins faciles.

2. Quelle a été la première espèce animaledomestiquée ?

a) Le lion dans les cirques.

b) Le mouton.

c) Le chien.

1. Quand on parle de biodiversité, à quoi fait-on référence ?

a) À l’ensemble des animaux sauvages.

b) Aux fruits et légumes du marché.

c) À l’ensemble des organismes vivant sur Terre et

à leurs interactions.©

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3. Combien d’espèces de plantes assurent presque toute l’alimentation humaine ?

a) 2500 sur les 250 000 décrites.

b) 30.

c) 5 pour assurer le quota de 5 fruits et légumes

par jour.

5. Sans crise majeure, combien de temps une espèce survit-elle en moyenne ?

a) 1 à 10 millions d’années.

b) Éternellement.

c) 2 863 révolutions de Saturne autour du Soleil.C

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4. Dans lequel de ces écosystèmes trouve-t-onle plus de biodiversité ?

a) Le sommet de l’Everest.

b) La forêt de Brocéliande.

c) La forêt amazonienne. CC

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6. Combien de temps faut-il en général pour l’apparition d’une nouvelle espèce ?

a) C’est instantané.

b) Plusieurs centaines de milliers d’années.

c) 3,8 milliards d’années.

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8. Si le réchauffement climatique se poursuit,qu’envisagent les scientifiques ?

a) La disparition de 25% des espèces.

b) La disparition de 1% des espèces.

c) La disparition de toutes les espèces, sauf l’homme.

9. Dans lequel de ces groupes a-t-on découvert le plusd’espèces différentes ?

a) Les oiseaux.

b) Les poissons.

c) Les pokémons.

7. Quelle est la principale menace qui pèse sur les grands singes ?

a) Le réchauffement climatique.

b) La destruction de leur habitat naturel.

c) Les accidents de vélo.

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10. Comment certains animaux dits sauvagesparviennent-ils à s’adapter à la ville ?

a) En se croisant avec des animaux citadins d’espèces

voisines.

b) Ils apprennent à traverser sur les passages cloutés.

c) Ils modifient leur comportement.

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4universcience – science actualités 2010

Niveau 2

1. Qu’est-ce que les spécialistes de la biodiversité appellent« points chauds » ?

a) Des îles volcaniques récemment colonisées par

de nouvelles espèces sauvages.

b) Des zones où les espèces sont à la fois très

nombreuses et très menacées.

c) Des lieux animés où se distraire le soir après les réunions de travail.

2. Où a été découvert le taxol, molécule anticancéreuse trèsutilisée?

a) Dans l’écorce des ifs.

b) Dans un œuf en chocolat.

c) Dans le venin de cobra. CC

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3. Quel est le point commun entre la coccinelleasiatique et l’algue Caulerpa ?

a) Elles ont des petits points verts.

b) Ce sont des espèces invasives.

c) Elles prolifèrent toutes les deux dans le jardin

de mon voisin.

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4. Comment appelle-t-on un spécialiste de la classification des espèces vivantes ?

a) Un systématicien.

b) Un bionomiste.

c) Charles. CC

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5universcience – science actualités 2010

8. Parmi ces animaux, lesquels permettent la pollinisation du baobab ?

a) Des abeilles de grande taille.

b) Des éléphants.

c) Des chauves-souris.

7. À quoi est due la prolifération des méduses dans les mers et océans ?

a) Au déséquilibre de l’écosystème marin.

b) À une nouvelle espèce de méduse qui colonise

toutes les mers.

c) Aux touristes qui leur jettent des miettes de pain.

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5. Pourquoi les vignes françaises ont-elles toutesété détruites entre 1860 et 1890 ?

a) Les pieds sélectionnés avaient perdu leur

capacité de résistance au phylloxéra.

b) La prohibition avait été décrétée par le président

Adolphe Thiers.

c) Un refroidissement de 2°C avait frappé le pays.

6. Qu’y a-t-il de commun entre la téosinte et le pop-corn ?

a) Ils sont liés au maïs.

b) Ils sont tous les deux originaires du Mexique.

c) Ce sont des morceaux de musique électronique

des années 70.

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6universcience – science actualités 2010

10. Que signifie le sigle CDB ?

a) Confédération pour le Développement du Bois.

b) Convention sur la Diversité Biologique.

c) Comité des Défenseurs de Bestioles.

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9. Qu’a reçu Elinor Ostrom pour ses études sur les ressources tirées de la nature ?

a) Le trophée Miss Suède 2007.

b) Le Prix Darwin 2008 de la Royal Society.

c) Le Prix Nobel d’économie 2009.

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Elinor Ostrom, deuxième femme en partant de la gauche

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7universcience – science actualités 2010

1 – Réponse c :

Le terme biodiversité recouvre l’ensemble des espèces vivant sur Terre : animaux, plantes, microorganismes, etc. On

distingue la biodiversité au niveau du patrimoine génétique au sein d’une espèce, la biodiversité entre les espèces et

la biodiversité des écosystèmes ou des interactions entre les différentes espèces au sein de l’environnement. Chacun de

ces trois niveaux de biodiversité tend actuellement à diminuer.

2 – Réponse c :

Le chien a été la première espèce domestiquée par l’homme, il y a 15 000 ans, suivi du mouton et de la chèvre

(8 000 ans). Les poissons ne furent domestiqués qu’au XXe siècle. La domestication conduit à une modification de

l’espèce, notamment à une réduction de la biodiversité génétique. En effet, certains caractères (comme une bonne

production de lait chez la chèvre) sont fréquemment recherchés et sélectionnés au détriment d’autres jugés inutiles.

3 – Réponse b :

Parmi les 7 000 espèces de plantes exploitées depuis le début de l’agriculture, à peine 30 assurent actuellement

95 % de l’apport alimentaire mondial, dont près de la moitié pour le blé, le riz et le maïs. Au sein de ces espèces,

le nombre de variétés chute fortement avec le développement de l’agriculture intensive. La diversité diminue aussi

chez les animaux domestiques : on estime que 30 % des races d’élevage sont menacées de disparition.

4 – Réponse c :

La forêt tropicale humide d’Amazonie, qui recouvre près de 4 millions de km2 répartis sur neuf pays, abrite environ

10 % des espèces connues, soit environ 200 000. Si les scientifiques ont bien répertorié les oiseaux ou

les mammifères, le nombre d’espèces d’insectes à découvrir est considérable. Ce réservoir de biodiversité est

menacé par les sécheresses répétées et par la déforestation.

5 – Réponse a :

L’extinction des espèces est un phénomène permanent (99 % des espèces ayant existé seraient éteintes),

habituellement compensé par l’émergence de nouvelles espèces (spéciation). À cinq reprises, des évènements

exceptionnels ont rompu cet équilibre, réduisant beaucoup la biodiversité. À chaque fois une spéciation accélérée

l’a renouvelée. Aujourd’hui, on estime que le rythme d’extinction est de 10 à 100 fois plus rapide que durant

ces crises.

6 – Réponse b :

Les modifications génétiques et la sélection naturelle sont à l’origine de nouvelles espèces. Quand des populations

d’une même espèce se retrouvent isolées pour différentes raisons (par exemple par isolement géographique),

elles cessent d’être interfécondes et deviennent des espèces distinctes. Deux théories interprètent cette émergence :

la théorie gradualiste (émergence progressive) et la théorie des équilibres ponctués (sauts évolutifs).

7 – Réponse b :

Les modifications de l’habitat naturel, souvent dues à l’action de l’homme, réduisent ou détériorent le territoire

d’espèces sauvages. Celles-ci voient en conséquence leurs populations diminuer. C’est le cas notamment des orangs-

outangs, dont la population ne cesse de se réduire car les forêts dans lesquelles ils habitent (Bornéo, Sumatra) sont

dégradées, morcelées, voire rasées pour le commerce du bois, la culture ou l’élevage.

Réponses Niveau 1

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8 – Réponse a :

Toutes les espèces ne sont pas capables de survivre aux modifications environnementales provoquées par le

réchauffement climatique actuel. Selon certains spécialistes, ce réchauffement pourrait engendrer la disparition de

25 % des espèces animales et végétales d’ici 2050. A contrario, les espèces pouvant s’adapter à ces changements

progresseront, tel le puceron dont le nombre d’espèces a augmenté de 20 % en trente ans.

9 – Réponse b :

Parmi près de deux millions d’espèces animales connues, plus de la moitié sont des insectes. Chez les vertébrés,

on a recensé 28 000 poissons et 10 000 oiseaux, contre seulement 5 400 mammifères. On estime qu’il reste au

moins 4 millions d’espèces animales à découvrir et peut-être dix fois plus, principalement des insectes. Les micro-

organismes sont encore bien plus divers mais il est difficile d’en définir précisément des espèces.

10 – Réponse c :

Pour s’adapter aux conditions de vie de la ville, le faucon crécerelle a changé son alimentation : des rongeurs, il est

passé aux moineaux ; la mésange charbonnière chante plus aigu pour se distinguer des divers bruits de la ville. Chez

les plantes, le crépis de Nîmes en ville produit de plus grosses graines que son compère des champs. Ceci limite

la dispersion par le vent qui risquerait d’entraîner les graines sur des zones goudronnées.

Réponses Niveau 2

1 – Réponse b :

Six à huit milliards d’euros par an sont investis pour lutter contre l’érosion de la biodiversité. Des pistes : identifier

des points chauds (34 actuellement répertoriés), définir des aires protégées (15 % de la surface du globe),

réintroduire des espèces dans leur milieu naturel, repenser l’agriculture et la pêche, créer de nouveaux écosystèmes

(muraille verte en Afrique), mettre en avant la valeur marchande des services rendus par la nature…

2 – Réponse a :

Les principes actifs des médicaments ne sont qu’un exemple des services rendus par la nature. Production

d’oxygène, épuration des eaux, nourriture des animaux d’élevage, séquestration du carbone, pollinisation, recyclage

des nutriments par les habitants des sols… sont autant des services écologiques attendus. Le programme de l’ONU

pour l’économie verte chiffre à 10 000 milliards d’euros par an la perte liée à la chute de la biodiversité d’ici 2050.

3 – Réponse b :

Une espèce invasive colonise un territoire et prolifère au détriment des espèces natives. Introduite dans un

environnement nouveau, soit volontairement, comme la coccinelle asiatique chargée d’éliminer les pucerons, soit

accidentellement, comme la Caulerpa qui se serait échappée d’un aquarium, elle perturbe l’écosystème d’accueil.

Ces envahisseurs biologiques, très adaptables, sont une cause majeure de régression de la biodiversité.

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4 – Réponse a :

La systématique comprend la taxonomie (décrire, nommer et classer les espèces) et l’étude des relations entre

espèces, actuelles ou disparues. Elle constituait une part essentielle de la biologie jusqu’au début du XXe siècle, avant

d’être reléguée au second plan par la biologie expérimentale (cellulaire, puis moléculaire). Elle connaît aujourd’hui

un regain de popularité en raison de l’intérêt porté à la biodiversité.

5 – Réponse a :

Il a fallu les remplacer par des cépages américains résistant à l’insecte. En sélectionnant un petit nombre de variétés

ou d’espèces au détriment de multiples autres, l’homme rend les écosystèmes plus vulnérables en les privant de leur

capacité d’adaptation. En effet, lorsqu’un évènement extérieur (catastrophe climatique, attaque de parasites…)

survient, seules certaines espèces possèdent les gènes adaptés et survivent, les autres non.

6 – Réponse a :

Depuis la naissance de l’agriculture, l’homme a domestiqué par sélection progressive de nombreuses espèces de

plantes pour en améliorer les qualités. La téosinte, graminée cueillie au Mexique voici 9 000 ans, est l’ancêtre

du maïs cultivé. Plus de 1 000 variétés de maïs, issues de croisements successifs, montrent d’énormes différences

de morphologie, de productivité, de résistance aux herbicides, malgré une faible différence au niveau des gènes.

7 – Réponse a :

Les épisodes de prolifération de méduses ont augmenté ces dernières années. Les scientifiques soupçonnent le

réchauffement de la température de l’eau ainsi que la pollution des mers et océans de participer à ces pullulations.

La surpêche semble être un facteur important car, en Méditerranée, la disparition des prédateurs de larves de

méduses comme le thon permet aux méduses de proliférer et d’envahir les plages.

8 – Réponse c :

L’abeille est l’exemple le plus connu de pollinisateur, elle transporte le pollen d’une fleur sur les fleurs voisines

lorsqu’elle butine. Une plante peut avoir d’autres pollinisateurs spécifiques, c’est le cas du baobab qui est pollinisé

par une chauve-souris. Quand ces ouvriers bénévoles disparaissent, c’est l’homme qui doit assurer à la main la

pollinisation des plantes cultivées, comme pour le pommier dans la région de l’Hindu Kush (Asie).

9 – Réponse c :

Cette Américaine, professeur de sciences politiques, s’intéresse aux méthodes mises en place dans différentes

communautés pour éviter qu’un individu surexploite une ressource partagée, au détriment de l’intérêt commun.

Elle a étudié, par exemple, les pâturages publics en Afrique ou l’eau pour l’irrigation au Népal. Ses résultats

concernent aussi la gestion des écosystèmes, qui sont des biens exploités en commun par toute l’humanité.

10 – Réponse b :

La Convention sur la Diversité Biologique, établie lors du Sommet de la Terre de Rio en 1992, a été adoptée par

193 pays. Il s’agit du premier traité pour la conservation et la gestion des ressources biologiques avec trois objectifs

principaux : conservation de la biodiversité, utilisation durable des éléments qui la constituent et partage juste et

équitable des bénéfices découlant de l’utilisation des ressources génétiques.