Qui a besoin d’un test de Pap et quand? - sogc.org · Tél. : 1 800 561-2416 ou 613-730-4192...

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Mars 2013 Serez-vous des nôtres à Calgary? page 2 Nouvelles ressources sur le dysfonctionnement sexuel page 4 L’expérience d’un membre au Zimbabwe page 10 Qui a besoin d’un test de Pap et quand? page 6

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Mars 2013

Serez-vous des nôtres à

Calgary? page 2

Nouvelles ressources sur le dysfonctionnement

sexuelpage 4

L’expérience d’un membre au Zimbabwe

page 10

Qui a besoin d’un test de Pap et quand? page 6

2 Mars•2013

la société des obstétriciens et gynécologues du canada

the society of obstetricians and gynaecologists of canada

780 promenade Echo, Ottawa, Ontario K1S 5R7Tél. : 1 800 561-2416 ou 613-730-4192

Téléc. : 613-730-4314 [email protected] www.sogc.org

Présentation de notre conférencier d’honneur :

Joignez-vous à nous à Calgary pour une présentation de ce médecin et auteur, hôte de l’émission White Coat, Black Art à la radio de CBC. Le Dr Goldman travaille à l’urgence de l’Hôpital Mount Sinai à Toronto et est un journaliste médical primé.

Un survol de certains de nos présentateurs de colloques

Dr Vincent Covello, fondateur et directeur du Center for Risk Communication, se penchera sur l’amélioration de la qualité

des soins par l’intermédiaire des réseaux de santé.

Dr Catherine Allaire, directrice médicale du BC Women’s Centre for Pelvic Pain and Endometriosis, traitera de

l’endométriose.

Dr David Grimes, professeur clinicien d’obstétrique-gynécologie et associé au Cecil G. Sheps Center for Health

Services Research à l’Université de la Caroline du Nord, discutera de la contraception réversible à action prolongée.

Dr Jon Barrett, chef de la médecine fœto-maternelle au Sunnybrook Health Sciences Centre, parlera des résultats d’un

essai sur l’accouchement de jumeaux.

Dr Philippe Bouchard, professeur émérite à l’Université Pierre et Marie Curie à Paris, parlera de la classe

de médicaments future des modulateurs sélectifs du récepteur de la progestérone pour le traitement des fibromes utérins et de leur mode d’action.

Dr Alex Ferenczy, professeur de pathologie et d’obstétrique-gynécologie à l’Université McGill et à l’Hôpital général

juif de Montréal, se penchera sur les modulateurs du récepteur de la progestérone associés aux modifications endométriales, ainsi que sur les enjeux de sécurité.

Mme Leslie Beck, diététiste autorisée et auteur d’ouvrages à succès, traitera du rôle de la nutrition et d’autres

questions liées au mode de vie chez les femmes ménopausées.

Visitez www.sogc.org pour obtenir les renseignements les plus à jour sur :4Le Colloque international sur la santé des femmes4Notre programme scientifique complet, dont plus de 45 sessions de perfectionnement et de

pratique optimale4des événements sociaux excitants4les autres réunions et programmes4les endroits à explorer et les activités à faire à Calgary4les autres occasions de participer aux sessions de résumés

À noter : programme disponible en ligneUn programme électronique de l’assemblée clinique annuelle sera disponible à l’avance. En tant que participant inscrit, vous avez accès à ce document à partir de notre site Web. WiFi gratuit à la conférence.

Veuillez noter qu’il s’agit du seul moyen d’obtenir le programme. La SOGC ne fournira plus de clé USB sur place.Le programme des résumés complet sera également disponible à partir du site Web de notre assemblée; nous n’imprimerons plus de copie en format papier. Toutfois, titres de tous les résumés seront publiés dans le programme final.

99

Calgary, AlbertaTelus Convention Centre

cliniqueannuelle

69e Assemblée

Du 11 au 14 juin

2013

Inscrivez-vous en ligne www.sogc.org Réservez votre chambre d’ici le 8 mai pour vous prévaloir du tarif de groupe et de la disponibilité.

3Mars•2013

souvent : nous occupons une position de taille pour influencer positivement leur nutrition, leur rappelant l’importance d’une supplémentation appropriée et du rôle de la nutrition sur leur santé sexuelle et génésique, ainsi que sur leur bien-être en général. Ces messages sont essentiels aux femmes de tous les âges.

À venir…À la SOGC, le mois de mars souligne la première rencontre en personne d’un groupe de travail qui rédigera une nouvelle directive clinique, provisoirement intitulée Consensus canadien sur la nutrition de la femme : Les besoins d’une femme pendant toute la durée de sa vie. Il s’agira d’une excellente ressource pour les cliniciens, les patientes et le public, permettant d’orienter l’alimentation et la supplémentation à toutes les étapes de la vie d’une femme.

En plus de la directive clinique à venir, la SOGC a déjà conçu plusieurs ressources notables pour vous aider, toutes disponibles à www.sogc.org : notre dépliant intitulé « Alimentation saine, exercices physiques et gain pondéral - Avant et pendant la grossesse », et notre directive clinique et dépliant sur la supplémentation en acide folique.

Qu’avez-vous mangé pour le déjeuner ce matin? Peut-être des fruits, des grains entiers et un aliment protéiné très sain? Toutefois, en tant que professionnel, conjoint, parent, etc. surmené, les possibilités sont que vous ayez attrapé quelque chose de rapide en vous précipitant au travail, quelque chose que vous pouvez manger d’une main dans la voiture.

Mars est le mois de la nutrition au Canada; un excellent rappel pour nous tous de tenir compte des petites décisions que nous prenons tous les jours, mais qui peuvent avoir un grand effet sur notre santé. Si vous ne l’avez pas fait récemment, je vous encourage à prendre l’initiative de revoir le Guide alimentaire canadien pour vérifier si vous observez plus ou moins les conseils que vous donneriez à vos patients. De nombreux aspects de nos vies peuvent être difficiles à maîtriser, mais nous pouvons nous aider en donnant à notre corps les ressources pour traverser les journées difficiles et les longues heures de garde.

Et, bien entendu, tirez profit de ce mois de la sensibilisation à la nutrition pour être proactif et parler de nutrition avec vos patients. Bon nombre d’entre nous sommes les fournisseurs de soins de santé que nos patientes consultent le plus

TouT Tourne auTour de la nuTriTionPar Dr Jennifer Blake, directrice générale

Conseil 2012–2013

Comité exécutif• Président: Douglas M. Black, MD, Ottawa

• Présidentsortant: Mark Heywood, MD, Vancouver

• Présidentdésigné: Ward Murdock, MD, Fredericton

• Directricegénérale: Jennifer Blake, MD, Ottawa

• Trésorier: Ian R. Lange, MD, Calgary

• Vice-présidents: Diane Francoeur, MD, Montréal Margaret Burnett, MD, Winnipeg

Présidents régionaux, suppléants et autres représentants • Ouest: Stephen Kaye, MD, Vancouver Nord Radha Chari, MD, Edmonton

• Centre: George D. Carson, MD, Regina Hussam M. Azzam, MD, Thompson

• Ontario: Wendy Lynn Wolfman, MD, Toronto William Mundle, MD, Windsor

• Québec: Isabelle Girard, MD, Montréal Robert Sabbah, MD, Montréal

• Atlantique: Joan Crane, MD, St-John’s Krista Cassell, MD, Charlottetown

• Représentantedesmembresdébutants: Stéphane Foulem, MD, St. John’s

• Représentantedupublic: Micheline Bouchard, Montréal

• Membreassocié(médecinefamiliale): Andrée Gagnon, MD, Blainville

• Membreassocié(inf.aut.-inf.prat.): Janet Walker, inf. aut., Vancouver

• Membreassocié(sage-femmeaut.): Kimberley Campbell, sage-femme aut.,

Abbotsford

• Représentantedel’APOG: Lucie Morin, MD, Montréal

Avez-vous du talent à revendre?

Cette année, en plus d’un souper et d’une soirée de divertissement époustouflante, l’événement social de renom de l’assemblée clinique annuelle présentera une compétition saine qui sera livrée par vous. Nous avons déjà quelques numéros de confirmés, soit une sage-

femme chanteuse d’opéra à un représentant de l’industrie musicien, mais nous acceptons encore les candidatures. Communiquez avec

[email protected] pour obtenir plus de renseignements.

Vous voulez être spectateur? Joignez-vous à notre animatrice, Jessica Holmes, comédienne et humoriste canadienne, et encouragez vos

collègues qui se livreront compétition pour se hisser à la première place! Venez également entendre une prestation spéciale de la violoniste Sophie

Serafino. Visitez www.cfwh.org pour acheter des billets ou réserver des tables.

Commanditaire pour le volet divertissement : PharmaCare

4 Mars•2013

Réunions à venir

Réunions de la SOGCFMCdel’OuestetduCentre: Miseàjourenobstétriqueetengynécologie Du21au23mars Banff (Alb.)

69e assemblée clinique annuelle Du11au14juin Calgary (Alb.)

ProgrammedelaFMCduQuébec Miseàjourenobstétriqueetengynécologie Du19au21septembreMont-Tremblant (Qc)

ProgrammedelaFMCduQuébec enobstétrique:Pourmédecinsdefamille,infirmièresetsages-femmes Les14et15novembre Montréal (Qc)

ProgrammedelaFMCdel’Ontario Miseàjourenobstétriqueetengynécologie Du28au30novembre Toronto (Ont.)

Programme de cours

Lieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Date

Scarborough (Ont.) . . . . . . . . . . . . . . . . les3et4mai (ce cours est offert en anglais,

liste d’atténte pour les résidents)

Calgary (Alb.) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . les9et10juin (conjointement avec l’assemblée clinique annuelle)

(ce cours est offert en anglais, liste d’atténte pour les résidents)

Halifax (N.-É.) . . . . . . . . . . . . les 27 et 28 septembre (ce cours est offert en anglais)

Québec (Qc) . . . . . . . . . . . . . . . les16et17novembre (ce cours est offert en français)

AutresréunionsFormation pour les instructeurs du programmeGESTAInternational Du26au28avril,àMontréal(Québec) (ce cours est offert en français et en anglais)Faites parvenir un courriel à [email protected]

À l’occasion de la Journée de sensibilisation à la santésexuelleetgénésiquele12févrierdernier,laSOGC a lancé son nouveau module d’apprentissage en ligne sur la santé sexuelle de la femme, lequel traite de l’évaluation et de la prise en charge de la dysfonction sexuelle.

Ce module renferme une section sur le rôle du médecin lorsqu’il aborde le sujet de la fonction sexuelle des patientes dans le cadre des soins primaires, la classification et les étiologies de la santé sexuelle, des trucs pour s’informer des problèmes de sexualité de la patiente, des questions de dépistage tant générales que particulières, des renseignements et des suggestions pratiques pour répondre aux préoccupations des patientes, ainsi que des stratégies de traitement.

Cette application est fondée sur la toute première directive clinique de consensus sur la santé sexuelle de la femme, laquelle a été publiée dans le numéro d’août2012duJournald’obstétriqueetgynécologiedu Canada. Cette directive clinique a été conçue pour aider les professionnels de la santé à aborder la complexité de la fonction et de la dysfonction sexuelles chez la femme, ainsi que pour leur fournir des conseils quant à la façon d’aborder les questions sexuelles avec les femmes, et ce, afin de s’assurer que celles-ci obtiennent l’aide dont elles ont besoin.

En plus du lancement de la nouvelle application en ligne à l’intention des professionnels de la santé, la

SOGC a également produit un feuillet d’éducation publique sur le sujet de la santé sexuelle de la femme. Ce document traite des changements en matière de désir sexuel et de la fréquence des relations sexuelles tout au cours de la vie, de ce qui devrait inquiéter les patientes ou non et de la façon d’aborder le sujet avec un médecin, une infirmière ou une sage-femme.

Lesaviez-vous?Entre25%et50%desCanadiennesontdespréoccupations d’ordre sexuel mais, en raison de l’embarras ou du malaise quant au fait d’aborder le sujet, elles demeurent silencieuses. Elles espèrent souvent que leur professionnel de la santé entamera la conversation.

nouvelleS reSSourceSFonction ou dysfonction sexuelle? Deux nouveaux outils

Vous trouverez ci-dessous un horaire provisoire de la publication des directives cliniques de la SOGC. Veuillez prendre note que les dates de publication apparaissant ci-dessous sont susceptibles d’être modifiées. Toutes les directives cliniques sont publiées dans le Journal d’obstétrique et gynécologie du Canada (JOGC) et sont affichées sur le site Web de la SOGC à www.sogc.org.

Directives cliniques à venir

Mars• Chimiothérapie

anticancéreuse et grossesse

Avril• Épidémiologieetexplorations

visant la présence soupçonnée d’un cancer de l’endomètre

Visitez www.masexualite.ca pour avoir accès au nouveau module d’apprentissage en ligne. Le nouveau feuillet est disponible à www.sogc.org.

• Rôledutraitementadjuvantenmatière de cancer de l’endomètre

• Rôledelachirurgieenmatièredecancer de l’endomètre

5Mars•2013

Coin des membres

Études récentes rédigées par des membres de la SOGC

4 Allen V. Rénovations [éditorial]. J Obstet GynaecolCan2013;35(1):14-16.

FichierPubMed:www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23343790

4 Berndl AM, O’Connell CM, McLeod NL. Fetal movement monitoring: how are we doing as educators?JObstetGynaecolCan2013;35(1):22-8.

FichierPubMed:www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23343793

4 Boucoiran I, Thissier-Levy S, Wu Y, Wei SQ, Luo ZC, Delvin E, et al. Risks for preeclampsia and small for gestational age: predictive values of placental growthfactor,solublefms-liketrosinekinase-1,and inhibin A in singleton and multiple-gestation pregnancies.AmJPerinatol2012.

FichierPubMed:www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23208763

4 Boutin A, Demers S, Roberge S, Roy-Morency A, Chandad F, Bujold E. Treatment of Periodontal Disease and Prevention of Preterm Birth: Systematic ReviewandMeta-Analysis.AmJPerinatol2012.

FichierPubMed:www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23271387

4 Dugas M, Shorten A, Dube E, Wassef M, Bujold E, Chaillet N. Decision Aid Tools to Support Women’s Decision Making in Pregnancy and Birth: A Systematic Review and Meta-Analysis. SocSciMed2012;74(12):1968-78.

FichierPubMed:www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22475401

4 Frank SM, Ziegler C, Kokot-Kierepa M, Maamari R, Nappi RE. Vaginal Health: Insights, Views & Attitudes (VIVA) Survey - Canadian Cohort.MenopauseInt2012.

FichierPubMed:www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23201626

4 Glaze S, Teitelbaum L, Chu P, Ghatage P, Nation J, Nelson G. Dose-Dense Paclitaxel With Carboplatin for Advanced Ovarian Cancer: A Feasible Treatment Alternative. J Obstet GynaecolCan2013;35(1):61-7.

FichierPubMed:www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23343799

4 Hughes E, Pierson R. Art et sciences génésiques : Célébration d’un glorieux mariage [éditorial sollicité].JObstetGynaecolCan2013;35(1):19-20.

FichierPubMed:www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23343791

4 Jabs C, Carleton E. Efficacy of Botulinum Toxin. A Intradetrusor Injections for Non-Neurogenic Urinary Urge Incontinence: A Randomized Double-Blind Controlled Trial. J Obstet Gynaecol Can2013;35(1):53-60.

FichierPubMed:www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23343798

4 Jocko JA, Shenassa H, Singh SS. The Role of Appendectomy in Gynaecologic Surgery: A Canadian Retrospective Case Series. J Obstet GynaecolCan2013;35(1):44-8.

FichierPubMed:www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23343796

4 McVey RM, Clarke E, Joyce P, Turner M, Gannon MJ. Toward a Wiki Guide for Obstetrics and Gynecology Trainees in Ireland. Int J GynaecolObstet2013;120(3):301-6.

FichierPubMed:www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23305728

4 Mohtashami F, Kamencic H. Grossesse énigmatique. JObstetGynaecolCan2013;35(1):10.

FichierPubMed:www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23343789

4 Nisker J. A National Study of the Provision of Oncofertility Services to Female Patients in Canada [lettre]. J Obstet Gynaecol Can 2013;35(1):21.

FichierPubMed:www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23343792

4 Paquet C, Yudin MH. Toxoplasmose pendant la grossesse : Prévention, dépistage et traitement. JObstetGynaecolCan2013;35(1):80-81.

FichierPubMed:www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23343802

4 Renaud MC, Sebastianelli A. Optimal Cytoreduction With Neutral Argon Plasma Energy in Selected Patients With Ovarian and Primitive Peritoneal Cancer. J Obstet Gynaecol Can 2013;35(1):49-52.

FichierPubMed:www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23343797

4 Renet S, Closon A, Brochet MS, Bussieres JF, Boucher M. Increase in Transaminase Levels Following the Use of Raltegravir in a Woman With aHighHIVViralLoadat35WeeksofPregnancy.JObstetGynaecolCan2013;35(1):68-72.

FichierPubMed:www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23343800

4 Singh SS, Mehra N, Hopkins L. Liste de contrôle de la sécurité chirurgicale en obstétrique-gynécologie. J Obstet Gynaecol Can 2013;35(1):84-85.

FichierPubMed:www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23343803

4 Sprague AE, Dunn SI, Fell DB, Harrold J, Walker MC, Kelly S, et al. Measuring Quality in Maternal-Newborn Care: Developing a Clinical Dashboard. J Obstet Gynaecol Can 2013;35(1):29-38.

FichierPubMed:www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23343794

4 Sterling L, Keunen J, Wigdor E, Sermer M, Maxwell C. Pregnancy Outcomes in Women With Spinal Cord Lesions. J Obstet Gynaecol Can 2013;35(1):39-43.

FichierPubMed:www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23343795

4 Wang X, Salters KA, Zhang W, McCandless L, Money D, Pick N, et al. Women’s Health Care Utilization Among Harder-to-Reach HIV-Infected Women ever on Antiretroviral Therapy in British Columbia. AIDS Res Treat 2012;2012:560361.

FichierPubMed:www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23227316

4 Wen S, Tan H, Xie R, Smith GN, Walker M. A Pre-Conception Cohort to Study Preeclampsia in China: Rationale, Study Design, and Preliminary Results. Zhong Nan Da Xue Xue Bao YiXueBan2012;37(11):1081-7.

FichierPubMed:www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23202615

4 Wood S, Ross S, Tang S, Miller L, Sauve R, Brant R. Vaginal Progesterone to Prevent Preterm Birth in Multiple Pregnancy: A Randomized ControlledTrial.JPerinatMed2012.

FichierPubMed:www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23093256

4 Xie HY, Yasseen AS, III, Xie RH, Fell DB, Sprague AE, Liu N, et al. Infant Outcomes Among Pregnant Women who Used Oseltamivir for Treatment of Influenza DuringtheH1N1Epidemic.AmJObstetGynecol2013.

FichierPubMed:www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23333544

6 Mars•2013

Le texte suivant est une réponse concertée de la SOGC, de la Société de gynéco-oncologie du Canada et de la Société canadienne des colposcopistes à la directive clinique rédigée par le Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs qui a été publiée dans le numéro de janvier 2013 du CMAJ.

Comment les lignes directrices existantessecomparent-ellesauxnouvelles lignes directrices de 2013 émisesparleGÉCSSP?

Lignes directrices provinciales existantes

Lignes directrices 2013 du GÉCSSP

Amorce(Moment à partir duquel les femmes devraient commencer à se soumettre à un test de Pap)

21ans 25 ans

Intervalle(Fréquence du test de Pap)

Tous les deux à trois

ans

Tous les trois ans

Interruption(Moment auquel les femmes peuvent cesser de se soumettre à un test de Pap)

65à70ans 70ans

Les lignes directrices du GÉCSSP vont dans le même sens que les lignes directrices provinciales relativement au fait que le dépistage du cancer du col de l’utérus à l’aide du test de Pap constitue un moyen efficace de prévenir le cancer du col de l’utérus. Nous incitons toutes les Canadiennes à se soumettre périodiquement à un test de Pap.

Nous avons passé ces lignes directrices en revue avec soin, de même que les données probantes utilisées pour articuler les recommandations. Bien que le GÉCSSP ait mis l’accent sur l’aspect le plus important (soit la réduction de la mortalité), nous trouvons malheureux que le Groupe n’ait pas pris davantage en considération des articles mettant l’accent sur d’autres aspects importants de la santé.

Une participation accrue de la part d’organisations professionnelles et provinciales, dont les membres, experts en la matière, ont à composer avec des issues de santé liées à la santé sexuelle et génésique des femmes, ainsi qu’aux cancers gynécologiques, comme le cancer du col de l’utérus, aurait pu favoriser le processus d’élaboration,

et pourrait faciliter l’harmonisation des lignes directrices, comme ce fut le cas aux États-Unis.

Nos conclusions 1.D’iciàcequedemeilleuresdonnéesappuyant

le report sûr de l’amorce du dépistage soient publiées, nous sommes d’avis que le dépistage devraits’amorcerà21ans.

2. L’importance du dépistage du VPH en tant que composante d’un programme de dépistage aurait dû être abordée. Conséquemment, les recommandations ne semblent pas s’aligner sur un certain nombre de programmes provinciaux, y compris celui de l’Ontario, qui a déjà recommandé l’inclusion du dépistage du VPH, et celui de la Colombie-Britannique, qui envisage d’apporter des changements similaires à ses lignes directrices. Tant que des clarifications ne seront pas apportées et qu’un dépistage combiné ne sera pas mis en oeuvre (test de Pap et dépistage du VPH), on recommande que les provinces maintiennent la fréquence de dépistage présentement établie dans leurs lignes directrices respectives.

3.Plutôtquedemettrel’accentuniquementsurla diminution des préjudices liés au dépistage (p. ex. traitement excessif), les lignes directrices auraient dû proposer des stratégies visant à améliorer les bienfaits (p. ex. diminution de l’incidence du cancer du col de l’utérus et de la mortalité qui lui est associée).

4. Nous espérons que, au fur et à mesure que la vaccination contre le VPH sera mise en oeuvre et que les jeunes femmes seront protégées contre des maladies liées au VPH, ces recommandations seront rajustées en conséquence en temps opportun.

Les nouvelles recommandations sont très similaires aux lignes directrices nationales existantes. La plupart des provinces et territoires font des recommandations comparables depuis déjà un certain temps. (Se reporter au point 5 des principaux points à examiner pour une description des lignes directrices provinciales et territoriales.) Toutefois, certains débats importants sont toujours en cours en ce qui concerne l’amorce et la fréquence du dépistage, lesquels sont préoccupants.

Principauxpointsàexaminerencequi concerne les nouvelles lignes directrices nationales du GÉCSSP sur le dépistage du cancer du col de l’utérus

1. Ces nouvelles lignes directrices nationales ne s’appliquent pas à toutes les Canadiennes.

déclaraTion de principe : Recommandations concernant le dépistage du cancer du col de l’utérus

Comme l’indiquent les nouvelles lignes directrices, les recommandations visent les femmes « en santé », non pas les femmes présentant des antécédents de tests de Pap anormaux ou des risques élevés de cancer du col de l’utérus.

2. Le cancer du col de l’utérus est une maladie qui frappe tant les jeunes femmes que les femmes plus âgées. L’âge d’amorce du dépistage demeure controversé, et il n’existe toujours pas de consensus appuyant la recommandation voulant que l’âge d’amorce du dépistage du cancer du col de l’utérus soit porté à 25 ans au Canada.

Le cancer du col de l’utérus est le deuxième cancer le plus courant chez les Canadiennes âgéesde20à44ans,etprésenteuntauxdemortalité d’environ 25 %. Compte tenu de l’effet qu’a son traitement sur la fécondité et la fonction sexuelle des jeunes femmes, notre objectif devrait être de dépister et de traiter les cellules précurseurs du cancer à un stade précoce, alors que les traitements sont moins effractifs. Il est important de se rappeler que le dépistage des cellules précurseurs chez lesfemmesde21à25ansalapossibilitédeprévenir le cancer chez les femmes dans la trentaine, période à laquelle les taux de cancer du col de l’utérus commencent à augmenter.

Comme l’indique les lignes directrices du GÉCSSP, les données probantes appuyant la recommandation voulant que le test de Pap commence à être administré à 25 ans sont de faible qualité. Certaines des études qui montrent qu’il est sûr de reporter le dépistage jusqu’à l’âge de 25 ans ont été menées dans des pays où les habitants (en moyenne) deviennent sexuellement actifs à un âge plus avancé. Certaines études se sont aussi penchées sur l’âge auquel les femmes sont incitées à se soumettre à un dépistage, mais n’ont pas pris en compte le fait que, dans bon nombre de cas, un test de Pap avait déjà été administré.

Par conséquent, nous croyons que la décision d’amorcer le dépistage du cancer du col de l’utérus ne devrait être prise qu’après avoir discuté avec un professionnel de la santé, et que, pour bon nombre de femmes, l’âge approprié pouramorcerledépistagepourraitêtre21ans.

3. Même si nous sommes d’accord avec le fait qu’un équilibre délicat entre les bienfaits (réduction de l’incidence et de la mortalité) et les préjudices (traitement excessif ) doit être atteint, nous sommes en désaccord avec l’opinion du GÉCSSP, qui veut que le meilleur

7Mars•2013

moyen d’atteindre cet équilibre consiste à repousser le dépistage chez les femmes de 21 à 25 ans.

En règle générale, nous soutenons l’objectif de mettre en oeuvre des initiatives visant à réduire le volume et la fréquence d’interventions médicales inutiles et les risques qui s’y rattachent. Il est également désirable de réduire les délais et le fardeau financier qui pèsent sur le système de santé; toutefois, nous devons nous assurer que cela n’aura pas un effet négatif sur les femmes et le système de santé à moyen et à long terme.

Nous appuyons les recommandations voulant qu’aucun dépistage du cancer du col de l’utérus nesoiteffectuéavant21ans,carnoussommesd’avis que les données probantes à ce sujet sont suffisamment solides.

Pourcequiestdesfemmesâgéesde21à25 ans, nous croyons que les nouvelles lignes directrices en matière de colposcopie, qui abordent de façon plus particulière la question du traitement excessif, permettront aux femmes de ce groupe d’âge de tirer profit du dépistage, tout en réduisant les préjudices au maximum.

Qui plus est, l’évolution des connaissances au sujet de la pathologie de la maladie aide à réduire encore davantage les interventions inutiles. Le recours aux biomarqueurs moléculaires permet d’établir avec plus de précision les « hauts grades » véritables des cellules anormales qui doivent être traitées. Une meilleure définition de « maladie de haut grade » par l’histopathologiste, et le recours aux lignes directrices plus conservatrices en matière de colposcopie (Prise en charge colposcopique des résultats cytologiques et histologiques anormaux en ce qui concerne le col utérin)publiéesdanslenumérodedécembre2012du Journal d’obstétrique et gynécologie du Canada, présentent une situation différente de celles étudiées par le passé. En vertu de ces nouvelles lignes directrices en matière de prise en charge, les femmes dont les résultats de frottis sont anormaux auront droit à un suivi rigoureux afin de permettre la mise en oeuvre d’un traitement si jamais la maladie évolue. Il n’est pas approprié de réduire le dépistage lorsque le problème a été abordé en adoptant une prise en charge plus conservatrice à la suite de résultats anormaux.

4. Un dépistage insuffisant ou l’absence de dépistage demeure le principal facteur responsable du développement du cancer du col de l’utérus et de la mortalité qui lui est associée. C’est sur cet aspect que les efforts

doivent être concentrés. Il aurait été utile que le GÉCSSP nous fasse part des meilleurs moyens de réduire les incidences de dépistage insuffisant, étant donné que cela permettrait vraisemblablement de réduire l’incidence et la mortalité.

Cinquante pour cent de tous les cancers se développent chez les femmes qui ne se sont jamais soumises à un dépistage, ou qui n’ont pas poursuivi leurs tests de Pap. Il faut mettre l’accent sur les femmes qui ne subissent pas un dépistage périodique, et aborder les facteurs qui font obstacle au dépistage.

Les recommandations du GÉCSSP sont fondées sur des systèmes au sein desquels les femmes font l’objet d’un dépistage tous les trois ans. Comme nous le savons tous, il s’agit d’un intervalle qu’il est facile d’oublier pour la plupart des patientes. Un programme de dépistage efficace nécessite un système qui permet de suivre les femmes et de leur rappeler, tous les trois ans, qu’elles doivent se soumettre à un test de Pap. Présentement, seules quelques provinces canadiennes disposent d’un système de ce genre.

5. Les lignes directrices provinciales et territoriales sont très semblables les unes

aux autres, ainsi qu’aux nouvelles lignes directrices nationales.

La santé relève de chaque province. Conséquemment, les provinces et les territoires ont adopté des lignes directrices qui diffèrent parfois légèrement les unes des autres, ainsi que des lignes directrices nationales. Les principales différences portent sur l’âge d’amorce du dépistage. Cela étant dit, nous croyons que chaque province et chaque territoire, en consultation avec les experts appropriés, sait comment effectuer le dépistage et le suivi de la manière la plus efficace pour desservir la population dont il ou elle a la charge.

Observations finales Les recommandations entourant le dépistage du cancer du col de l’utérus nécessiteront une évaluation continue en fonction de l’évolution des connaissances relatives à cette maladie et au VPH, de l’augmentation de l’immunisation, de l’évolution des vaccins, de l’analyse et de l’amélioration continues des procédés de dépistage (test de Pap et dépistage du VPH), et de la modification du comportement de la population.

Territoire Amorce(Quand amorcer le test de Pap)

Intervalle(Fréquence du test de Pap)

Interruption(Quand interrompre l’administration du test de Pap)

Alberta 21ans,outroisansaprèsledébutde l’activité sexuelle (le plus éloigné des deux)

Tous les ans, jusqu’à l’obtention de trois résultats négatifs consécutifs; tous les trois ans par la suite

70ans(silestroisdernierstestseffectués au cours des dix dernières années étaient normaux)

Colombie-Britannique

21ans,outroisansaprèslepremiercontact sexuel

Tous les ans, jusqu’à l’obtention de trois résultats négatifs consécutifs; tous les deux ans par la suite

70ans

Île-du-Prince-Édouard

Dès le début de l’activité sexuelle, ou18ans

Au moins tous les deux ans 70ans

Manitoba Trois ans après le début de l’activité sexuelle

Tous les deux ans 70ans(silesrésultatsd’aumoinstroisdes tests effectués au cours des dix dernières années étaient normaux)

Nouveau-Brunswick 21ans,outroisansaprèslepremierrapport sexuel intime (le plus éloigné des deux)

Annuellement, jusqu’à l’obtention de trois résultats négatifs consécutifs; tous les deux à trois ans par la suite

70ans(enprésenced’antécédentssatisfaisants de dépistages négatifs au cours des dix années précédentes)

Nouvelle-Écosse Dans les trois ans suivant le début de l’activitésexuelle,ou21ans

Annuellement, jusqu’à l’obtention de trois résultats normaux consécutifs; tous les deux ans par la suite

75 ans

Nunavut ? ? ? Ontario 21ans(sivousêtesouavezétéactive

sur le plan sexuel) Tous les trois ans (si la cytologie est normale)

70ans

Québec 21ans(sivousêtesouavezétéactivesur le plan sexuel)

Tous les deux ou trois ans 65ans(silesrésultatsdesdeuxderniers tests effectués au cours des dix dernières années étaient normaux)

Saskatchewan 21ans,outroisansaprèslepremierrapport sexuel intime (le plus éloigné des deux)

Tous les deux ans, jusqu’à l’obtention de trois résultats normaux consécutifs; tous les trois ans par la suite

70ans(silestroisdernierstestsconsécutifs effectués au cours des dix dernières années étaient négatifs)

Terre-Neuve-et-Labrador

20ans Annuellement, jusqu’à l’obtention de trois résultats négatifs consécutifs; tous les trois ans par la suite

70ans

Territoires du Nord-Ouest

21ans,outroisansaprèsledébutdes rapports sexuels intimes (le plus rapproché des deux)

Annuellement, jusqu’à l’obtention de trois résultats normaux consécutifs; tous les deux ans par la suite

69ansetplus(enprésenced’aumoinstrois frottis normaux au cours des dix dernières années)

Yukon Dès le début de l’activité sexuelle Annuellement, jusqu’à l’obtention d’au moins trois résultats normaux consécutifs; tous les deux ans par la suite

70ans(enl’absencederésultatsnégatifs antérieurs)

8 Mars•2013

Nouvelles de l’Université d’Ottawa ParDrAislingClancy

L’annéeuniversitaire2012-2013estfortaffairéeetprolifique en obstétrique-gynécologie à Ottawa. Nous avons fait nos adieux à nos résidents de 5e année qui ont réussi leurs examens du Collège royal et nous avonsaccueillinosnouveauxrésidentsde1ère année : Dr Nika Alavi-Tabari, Dr Aeysha Butt, Dr Brienne Bodkin, Dr Kathryn Cossar, Dr George Gray, Dr Noha Kadhom, Dr Miguel Russo et Dr Patricia Toomey.

Notre groupe de résidents de l’École de médecine du Nord de l’Ontario continue de faire partie intégrale de notre programme. Le Dr Frank Potestio a récemment été accueilli à titre de nouveau directeur du programme régional du Ottawa Obstetrics and Gynaecology Northern Stream Residency Program.

Notre saison des Fêtes a été occupée avec des sorties et certains vidéoclips très divertissants et inoubliables à nos conférences magistrales de Noël annuelles. Nos calendriers sociaux ont été aussi remplis par des réceptions-cadeaux pour bébé pour accueillir un nombre d’ajouts familiaux à l’automne et à la Nouvelle Année. D’autres bébés naîtront sous peu. Félicitations à tous!

Notre journée d’étude des résidents, également en octobre, portait sur la sensibilisation. Notre conférencier, le Dr Jeff Turnbull, a fait une présentation informative sur le rôle des médecins en sensibilisation des patientes, en partageant de nombreuses expériences personnelles. Cela n’a fait qu’ajouter à notre enthousiasme pour notre propre projet de sensibilisation dans le cadre de la Semaine de sensibilisation au cancer du col de l’utérus.

Dans le cadre de notre deuxième campagne annuelle liée au test de Pap, nos résidents ont offert des tests sans orientation ni rendez-vous. Dans l’ensemble, nous avons offert des tests à 84 femmes sur deux jours en clinique. Nos résidents débutants ont offert des renseignements informatifs et des

dépliants à la sensibiliser les femmes au virus du papillome humain et à la prévention du cancer du col utérin. Mille mercis à Julie Hakim et à Stéphanie Paquette pour s’être occupées de l’organisation de cet événement pour nous!

Nous avons aussi des nouveautés sur le plan universitaire. Cette année, notre faculté de gynécologie pédiatrique a présenté un nouvel atelier universitaire sur la gynécologie pédiatrique et de l’adolescence d’une demi-journée, le premier en son genre au Canada. Comme d’habitude, des sessions de simulation régulières sont incorporées à notre demi-journée universitaire sur la chirurgie à effraction minimale et l’hystéroscopie. Pourtant, notre directeur de programme, le Dr Glenn Posner, continue de surprendre les résidents de l’unité du travail et de l’accouchement avec des scénarios de simulation interdisciplinaires, en plus des séances de simulation à haute-fidélité planifiées régulièrement.

Un nouveau club de lecture en chirurgie gynécologique a été lancé pour examiner des articles traitant de chirurgie, ainsi que des analyses liées au sujet de l’enseignement. Merci au Dr Sony Singh pour avoir lancé cette initiative d’enseignement. Cette initiative s’ajoute à notre club de lecture régulier où nous continuons de développer nos compétences d’évaluation critique sous la supervision du Dr Amanda Black et du Dr Tien Le (nous y dégustons des mets délicieux, bien entendu). Nous sommes impatients de participer à notre journée de recherche annuelle enmai.En2012,cetévénementaprisdel’ampleurau point d’occuper toute une journée avec l’ajout d’une séance d’affiches pour faire place aux projets de recherche productifs des résidents. Il nous tarde de présenter certains de ces projets de recherche à nouveau cette année à l’assemblée clinique annuelle de la SOGC à Calgary en juin!

Marsestlemoisdesensibilisationàl’endométriosePour obtenir des renseignements sur l’endométriose, consultez la directive clinique de la SOGC intitulée « Endométriose », à http://sogc.org/guidelines/index_f.asp, ou le site Web d’éducation publique de la SOGC à www.infoendometriose.ca.

Communiqué des membres débutants

Bienvenue aux nouveaux membres

La SOGC est heureuse d’accueillir parmi ses rangs les nouveaux membressuivants:

Membreobs.-gyn.:Dr Ray-Wen Melissa Tai

Membresinternationaux:Dr Abdulrahim Rouzi; Dr Khalid Sait; Dr Emmanuel Ugwa

Membresdébutants: Dr Sritharani Kandasamy; Dr Cheryl Lee; Dr Jacob Ruiter

Membresassociés(pratiquefamiliale): Dr Kofi Amu-Darko; Dr Elwyn Joanne Brown; Dr Seamus Donaghy; Dr Di Naidu; Dr Riaan Nieman; Dr Mary O’Dea-Donaghy; Dr Meha Patel; Dr Suzanne Roberts; Dr Nadine Sauvé; Dr Nathalie Slaney; Dr Kelly Tackaberry; Dr Michael Alan Thompson

Membresassociés(sages-femmesaut.):Mme Marie Nadège Aladin; Dr Cathy Carlson-Rink, Ph.D.; Mme Diane Michelle Entwistle

Membresassociés(inf.aut./inf.prat.):Mme Jenny Briscoe; Mme Jessika Pelletier-Boucher; Mme Michelle Stolz; Mme Stephanie Whitson

Membresassociés(étudiantsensoinsdesanté):Mme Noor Amily; Mme Ronke O. Babatunde; Mme Jeanne Bouteaud; M. Wilson Ventura Chan; Mme Maria Christine Cusimano; Mme Megan Delisle; Mme Kelli Flemming; Mme Megan Gao; Mme Alexandra Legge; Mme Alicia Long; Mme Corinne McDonald; Mme Michelle Erin Miller; M. Justin Mui; Mme Neha Sarna; M. Christopher D. Skappak

Membresassociés(chercheurs):Dr Kristi Bree Adamo; Mme Hilary Fast; Dr Beate C. Sydora

Membresassociés(professionnelsdudomaineparamédical):Mme Annette Batey; M. Aneel Singh Brar; Dr Laura Fye Moore

Coin des membres

Diane-35etlerisquedeTEVVisitez www.sogc.org pour lire la déclaration de principedelaSOGCsurDiane-35etlerisquedethromboembolie veineuse (TEV).

9Mars•2013

Communiqué des membres débutants

Invitation à participer au programme des étudiants en médecine de la SOGC de 2013

Le Programme des étudiants en médecine est un programme unique d’une journée qui aura lieu le10juinavantl’assembléecliniqueannuelledelaSOGC(ACA)quiseratenueàCalgarydu11au14juin.

ObjectifduprogrammeLe programme est conçu à l’intention des étudiants en médecine en vue de les exposer aux programmes scientifiques, aux ateliers pratiques et aux séminaires qui font œuvre de sensibilisation et de compréhension envers la profession de l’obstétrique-gynécologie. Par ailleurs, les étudiants sont en mesure de rencontrer des résidents en obstétrique-gynécologie et des médecins membres du personnel

de partout au pays. Le programme des étudiants en médecinedelaSOGCsélectionnera50candidatsde16universitéscanadiennespourparticiperànotreprogramme et à l’assemblée clinique annuelle.

La date limite pour poser sa candidature au programme des étudiants en médecine est le vendredi 29 mars 2013. Visitez notre site Web del’ACAde2013àwww.sogc.orgetcliquezsur« Autres programmes et réunions » pour obtenir des renseignements entourant le Programme des étudiants en médecine et le processus de demande.

Si vous avez d’autres questions sur ce programme, n’hésitez pas à communiquer avec Janie Poirier à [email protected].

Pourrez-vous « Poser une colle au professeur » en 2013?

Depuis sa création, cet événement est devenu un favori à l’assemblée clinique annuelle (ACA) de la SOGC. Nous invitons tous les résidents de la SOGC à soumettre un résumé détaillé portant sur un cas intéressant et un comité sélectionnera les soumissions gagnantes. Les résidents dont les soumissions sont choisies seront invités à présenter leur cas à l’ACA, en vue de rendre notre groupe de spécialistes en obs.-gyn. perplexe. Un prix de 1000$seraattribuépourlameilleureétudedecasen obstétrique, ainsi que pour la meilleure étude de cas en gynécologie.

Postedeprésident(e)désigné(e)du Comité des membres débutants de la SOGCL’objectif du comité des membres débutants de la SOGC est d’offrir un forum aux obstétriciens-gynécologues en formation afin qu’ils puissent exprimer leurs opinions et leurs recommandations relativement aux questions touchant directement les résidents en obstétrique-gynécologie. Le comité élabore des programmes à l’intention des résidents et facilite la communication parmi les communautés de résidents de chaque université. Le comité permet aux résidents de se faire entendre sur le plan national.

Si ce poste vous intéresse, veuillez visiter la section des membres débutants du site Web de la SOGC, à www.sogc.org pour connaître les critères qu’exige ce poste. La date limite pour la soumission est le 1er mai2013.

Poste de représentant des étudiants en médecine au Comité des membres débutantsLe comité des membres débutants de la SOGC est à la recherche d’un représentant des étudiants en médecinepourlemandatdébutantle1er juillet 2013etseterminantle30juin2013.Lecomitédes membres débutants est formé de résidents canadiens qui participent à divers événements et activités de la SOGC, dont le Programme de développement professionnel des résidents (PPPR) et l’assemblée clinique annuelle. Le comité travaille aussi en collaboration avec divers autres comités et organisations, dont le Conseil de la SOGC, l’APOG et le comité de promotion de la spécialité de la SOGC.

L’étudiant en médecine qui siègera au comité représentera les étudiants en médecine du pays et sera l’agent catalyseur au sein du comité.

Si ce poste vous intéresse, veuillez visiter la section des membres débutants du site Web de la SOGC, à www.sogc.org, pour connaître les critères qu’exige ce poste. La date limite pour la soumission des demandesestle1ermai2013.

appel de candidaTure

La date limite pour la soumission des cas est le 1er avril 2013

Faites parvenir l’ébauche de votre présentation PowerPoint à Janie Poirier à [email protected]

1. Profildelapatiente2. Raison ayant motivé

l’hospitalisation3. Listedesproblèmes/des

symptômes4. Antécédents médicaux

5. Antécédents familiaux et sociaux

6. Antécédents/progressiondu présent trouble

7. Résultats de laboratoire8. Médicaments9. Suivi

Chaque cas doit comporter les éléments suivants :

rappel : Tous les membres recevront le Communiqué SOGC par courriel en avrilLa majorité des membres de la SOGC ont déjà choisi de recevoir notre bulletin mensuel à l’intention des membres enformatPDFparcourriel.Dèsavril2013,nousneproduironsqu’uneversionélectroniquedeceproduit–tousles membres recevront le Communiqué SOGC par courriel. Les membres qui ont choisi un abonnement du JOGC en format papier continueront de le recevoir par la poste. SivousvoulezmettrevotreadressedecourrielàjourauprèsdelaSociété,veuillezcommuniqueravecLindaKolleshà[email protected], poste 233.

10 Mars•2013

Programme international pour la santé des femmes

Le Dr Alison Tennent, membre de la SOGC, a été récipiendaire de la Subvention de la SOGC aux fins de bénévolat en développement international pour 2012, visant à aider les obstétriciens-gynécologues membres de la SOGC qui souhaitent travailler bénévolement dans le domaine de l’obstétrique-gynécologie clinique dans des pays en développement. La subvention a permis au Dr Tennent de se rendre dans une région rurale du Zimbabwe du 13 avril au 2 juillet 2012, pour faire du bénévolat à l’Hôpital Howard. Voici un compte rendu de son expérience.

Au cours de mon séjour à l’Hôpital Howard, mon milieu de travail principal était la maternité, qui pratiquede2500à3000accouchementsparannée. Le Dr Thistle, le médecin-chef canadien à l’Hôpital Howard et le professionnel qui supervise habituellement la maternité, était soulagé de pouvoir me confier ces fonctions. Obstétricien-gynécologue de formation, le Dr Thistle prend part à toutes les spécialités cliniques à l’Hôpital Howard et ma présence lui a donné l’occasion de vaquer à d’autres occupations et de réduire ses heures de travail excessives. Offrir un répit au médecin d’un hôpital aux ressources limitées connaissant une pénurie grave de personnel médical constituait un des objectifs de mes fonctions de bénévole.

En tant que seul médecin couvrant la maternité, on s’attendait de moi que je pratique une vaste gamme de tâches quotidiennes, dont des visites auprès de 20à30femmesenplusdespatientesantepartumetpostpartum, des consultations prénatales orientées parlessages-femmes,jusqu’à15échographiesobstétricales par jour, la présence lors de problèmes et urgences de nature obstétricale intrapartum à la demande des sages-femmes, la pratique de césariennes et d’accouchements opératoires par voie vaginale et les visites à tous les nouveau-nés de l’unité des soins spéciaux. Mon horaire épuisant débutaità7h30pourneseterminerqueprèsde12heuresplustard,travaillantsouventàunrythme effréné. La garde de nuit était partagée entre deux médecins généraux zimbabwéens. Il est incroyable que le Dr Thistle a assumé ce rôle

àlamaternitépendant17ans,enplusdevoiraumoins une centaine de patientes ambulatoires en soins généraux, pratiquant des chirurgies mineures quotidiennes et majeures générales et des interventions gynécologiques, supervisant d’autres unités et assumant la majorité de l’administration médicale de l’hôpital.

Différences dans la pratique À l’Hôpital Howard, les sages-femmes pratiquent tous les accouchements. Le partographe de l’Organisation mondiale de la Santé est utilisé uniformément par les sages-femmes pour identifier le travail à risque. Les sages-femmes consultent un médecin concernant une détresse fœtale soupçonnée, l’absence de progression malgré l’administration d’ocytocine ou l’absence de progression au deuxième stade du travail, l’hémorragie antepartum et postpartum, la prééclampsie, le travail préterme, une chorioamnionite et la prise en charge du déclenchement du travail. Les sages-femmes de l’Hôpital Howard sont généralement compétentes pour les accouchements du siège à terme par voie vaginale chez les multipares et la plupart des accouchements de jumeaux. Les accouchements du siège à terme chez les nullipares sont privilégiés et habituellement pratiqués par le Dr Thistle. L’auscultation intermittente est la méthode utilisée par les sages-femmes pour assurer la surveillance fœtale intrapartum.

La vaste majorité du travail est à faible risque et l’auscultation intermittente est appropriée, mais malheureusement il n’y a pas de monitorage électronique fœtal continu fiable disponible pour les grossesses à risque élevé. Il existe un vieux moniteur électronique fœtal qui a été donné à la maternité, mais il n’y a pas de papier pour les tracés. Le Cytotec (misoprostol) est utilisé régulièrement pour le déclenchement du travail, en raison de son faible coût par rapport aux gels de prostaglandine. Ce traitement n’a pas encore été approuvé pour le déclenchement du travail au Canada. Le recours à l’analgésie pendant le travail est rare, sauf pour l’injection occasionnelle de Demerol chez la patiente nullipare dont le travail progresse lentement. L’approvisionnement de Demerol a été épuisé plusieurs fois pendant mes visites précédentes. Le nombre de césariennes est de loin inférieur à celui pratiqué au Canada, avec un

tauxd’environ10%.Unessaidel’AVACesttoujoursprivilégié, en plus d’une accélération appropriée, le cas échéant. À l’Hôpital Howard, on met tout en œuvre pour inciter à pratiquer l’accouchement par voie vaginale, puisque la seule salle opératoire doit accommoder à la fois les césariennes et les interventions générales. Par ailleurs, le recours à une césarienne utilise des ressources de l’hôpital, qui doivent, en réalité, être rationnées.

Il existe d’autres différences majeures. Tous les soins prénatals sont fournis par des sages-femmes au centre de santé famille et enfants. Ces soins sont de base (les seuls tests effectués pendant la grossesse étant ceux pour le VIH, de formule sanguine et d’anticorps réaginique sur rendez-vous); l’échographie régulière n’est pas pratiquée. On enseigne aux sages-femmes à identifier les grossesses à risque élevé et à faire analyser la grossesse au moins une fois au cours de cette période par le Dr Thistle. Par ailleurs, la prise en charge du VIH pendant la grossesse est un problème de taille à l’Hôpital Howard puisque le Zimbabwe a été frappé de plein fouet par la pandémie de VIH/sida sud-africaine. Heureusement, le taux de prévalence chez les adultes a reculé au cours des dernières années, mais le VIH est toujours une maladie envahissante pendant la grossesse à l’Hôpital Howard, à laquelle on est confronté quotidiennement. Toutes les femmes enceintes séropositives pour le VIH reçoivent maintenant soit de la zidovudine (avec de la névirapine pendant le travail) ou une trithérapie aux antirétroviraux (si la numération CD4 est inférieure à 350ousileVIHestaustade3/4)pendantlagrossessedans le cadre d’un programme national. Toutes les patientes séropositives pour le VIH subissent un accouchement par voie vaginale, sauf dans le cas d’une raison obstétricale justifiant une césarienne.

Comparaison de la pratique obstétricale au Zimbabwe et au Canada : Réflexions de l’expérience à l’étranger d’un membre bénévole

Dr Alison Tennent

11Mars•2013

Pour une multitude de raisons, l’allaitement est la meilleure et la seule option pour ces femmes.

La courbe d’apprentissage est très abrupte à l’Hôpital Howard pour les médecins occidentaux. Le Dr Thistle me le rappelle constamment. Heureusement, le Dr Thistle n’était habituellement qu’à une unité plus loin si j’avais besoin d’une aide spécialisée, lorsque je faisais face à des problèmes qui ne sont pas fréquents au Canada : des accouchements du siège difficiles par voie vaginale, prise en charge tardive de l’hydrocéphalie fœtale grave ou des problèmes d’accouchement entourant l’éclampsie. J’aimerais souligner que ce programme obstétrical dévoué à l’Hôpital Howard, bien qu’aux ressources limitées, a sauvé la vie d’innombrables femmes et bébés dans la région au fil des ans. Malheureusement, ce ne sont pas toutes les femmes qui se rendent à l’hôpital pour se prévaloir de ces services en raison de multiples obstacles à l’accès aux soins de santé.

Une population et un hôpital dans le besoinCe petit hôpital missionnaire est de plus en plus fréquenté par des patientes de l’extérieur du district depuis les quelques dernières années. Bien des patientes ne peuvent plus se permettre des soins médicaux à Harare, la capitale, et décident de marcher80kmpourserendreàl’HôpitalHoward.Cela mène souvent à des conditions chaotiques et désorganisées pour la maternité. Au cours des deux mois et demi que j’ai passé à l’Hôpital Howard, nous avons vécu trois décès périnatals (un à 34semaines,unà35semainesetunautreàterme)et un cas d’asphyxie périnatale probable à terme qui, selon moi, était sans doute attribuable à une charge de travail excessive à la maternité découlant d’un manque d’évaluation maternelle appropriée et de monitorage fœtal adéquat pendant le travail. Ces décès auraient malheureusement pu être évités, résultant d’une situation hospitalière dont les ressources sont utilisées au maximum.

Le manque de médicaments essentiels en stock pour les urgences obstétricales causait également des préoccupations. Bien que des antibiotiques par intraveineuse à large spectre, de l’ocytocine et des fluides par intraveineuse étaient à portée de la main, les antihypertenseurs par intraveineuse (hydralazine ou labétalol), le sulfate de magnésium et le misoprostol n’étaient pas disponibles. La prééclampsie/l’éclampsie est une des causes principales de la mortalité maternelle en Afrique. Il est par conséquent inacceptable qu’un hôpital de district comme l’Hôpital Howard ne soit pas souvent approvisionné avec du sulfate de magnésium et des médicaments antihypertenseurs pour traiter une prééclampsie grave.

L’insuffisance de main-d’œuvre en soins infirmiers et en médecine et l’absence d’équipement médical et de médicaments vitaux témoignent du manque de volonté politique lorsqu’il s’agit de la santé du peuple du Zimbabwe. Peu importe le nombre de travailleurs médicaux bénévoles étrangers qui viennent pratiquer au Zimbabwe, ou le nombre de programmes cliniques financés par des donateurs étrangers, ou les sommes d’argent contribuées, les améliorations aux soins de santé seront limitées au pays dans son ensemble tant que le gouvernement du Zimbabwe ne choisira pas d’en faire une priorité. Cela devra être fait au sein d’une infrastructure médicale améliorée, puisque l’infrastructure courante est dépassée. Les travailleurs de la santé en poste sont épuisés, sous-payés et démoralisés. L’équipement médical et les hôpitaux sont délabrés. On s’attend à ce que les patientes démunies couvrent le coût exorbitant des soins de santé. Il est clair que le système actuel n’est pas viable.

La mise à l’écart grandement médiatisée du DrThistledel’HôpitalHowardenaoût2012

a depuis laissé un vide encore plus grand sur les ressources humaines de l’hôpital. Les 270000habitantsdudistrictsontsoudainementsans obstétricien ou chirurgien, sans plan en œuvre pour remplacer ce poste. L’hôpital fonctionne maintenantàenviron20%desacapacitéhabituelle. De façon regrettable, cela ne fait pas état des besoins médicaux réels du district.

Finalement, bien que ce ne soit qu’un séjour médical bénévole, cette expérience a représenté beaucoup plus pour moi. Au cours de mes quatre dernières visites à l’Hôpital Howard au cours des dix dernières années, j’ai noué des liens durables avec diverses personnes de la collectivité hospitalière, soit des professionnels de la santé et des membres de la communauté. J’ai maintenu le contact avec eux à partir du Canada. Leurs histoires de résilience et de lutte sont inoubliables. C’est pour cette raison que cette fois, je quitte l’Hôpital Howard avec un sentiment au-delà du malaise habituel, sachant que l’avenir de l’hôpital et de la communauté est maintenant incertain, sans la présence solide du Dr Thistle pour faire des soins de santé prodigués aux Zimbabwéens ruraux et démunis une priorité.

Programme international pour la santé des femmes

ConCours de photo annuel

Le Programme international pour la santé des femmes invite les membres de la SOGC à participer à son concours de photo annuel en soumettant des photos de

leurs voyages et travail à l’étranger.Veuillez visiter notre site Web à http://iwhp.sogc.org pour obtenir tous les

règlements et détails sur le concours.

12 Mars•2013

Initiative en matière de santé des Autochtones

Auprintemps2013,laSOGCpublieraladirective clinique de consensus à l’intention des professionnels de la santé travaillant avec les peuples des Premières Nations, les Inuits et les Métis. Cette directive clinique est le résultat d’un partenariat entre l’Initiative en matière de santé des Autochtones de la SOGC et l’Organisation nationale de la santé autochtone (ONSA), ainsi que le dévouement d’un groupe pancanadien et multidisciplinaire d’auteurs principaux, de membres de comité et de donateurs spéciaux. En tant que directeur général intérimaire de l’ONSA et auteur principal, M. Simon Brascoupé est un collaborateur essentiel à cette directive clinique.

Simon Brascoupé est né et a été élevé sur la réserve amérindienne Tuscarora et est membre de la réserve Kitigan Zibi Anishinabeg, à Maniwaki, au Québec. Il est membre du comité sur l’initiative en matière de santé des Autochtones de la SOGC. La vision artistique de M. Brascoupé est de transmettre les valeurs et les enseignements traditionnels par l’intermédiaire de ses œuvres d’art et des éléments de narration. Ses œuvres d’art sont exposées au Canada, aux États-Unis, en Europe, en Chine et à Cuba. Il est représenté dans des collections du Musée canadien des civilisations et de la Smithsonian Institution, à Washington, D.C. Ses œuvres figurent également dans des collections privées et d’entreprises importantes. M. Brascoupé est professeur auxiliaire en recherche à l’Université Carleton et professeur auxiliaire à l’Université Trent. Il détient un B.A. et une M.A. de la State University of New York de Buffalo, où il travaille également sur son Ph. D. Il a un grand intérêt envers la médecine et les connaissances traditionnelles, ainsi qu’envers le développement durable.

En plus de sa collaboration à la rédaction et à la mise en œuvre de la directive clinique,

M. Brascoupé a également rendu hommage à la SOGC en créant une œuvre aux fins de publication pour l’image de couverture de la directive clinique. Cette image représente l’histoire de la création telle que lui a racontée sa grand-mère :

sécurité sur le dos d’une tortue. Un rat musqué a nagé au fond de l’eau et a apporté de la terre dans ses pattes de façon à ce que la femme du ciel puisse se tenir sur une surface moelleuse. La femme du ciel a commencé à marcher en une spirale à contre sens des aiguilles d’une montre pour créer Terre mère. C’est l’histoire que ma grand-mère Sarah Patterson m’a racontée, Onen.

Dans cette image créée pour la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada, la femme du ciel tombe du monde des cieux au moment de la création. Elle porte dans ses cheveux une fleur et des oiseaux représentant notre relation sacrée avec le monde naturel. En tournant l’image à l’envers, on peut apercevoir les trois sœurs; le maïs, les haricots et la courge. Le maïs signifie que la femme du ciel est enceinte et la capacité des femmes à procréer. Sur sa robe se trouve une branche de l’Arbre de la vie illuminé de sept lumières symbolisant le cours de la vie humaine : la chanson, la danse, l’art, le don, la famille, la communauté et la spiritualité. À ses côtés, deux tortues avec une spirale sur le dos nous font savoir que le processus de la naissance a toujours lieu et que la femme du ciel est toujours avec nous.

Enjuin2012,l’ONSAaétéforcéedefermersesportes à la suite des compressions budgétaires du gouvernement fédéral. La SOGC est profondément redevable à l’ONSA pour son partenariat dans la production de cette directive clinique. La SOGC est également reconnaissante du dévouement continu de M. Brascoupé envers la directive clinique et l’Initiative en matière de santé des Autochtones. Nous sommes honorés de partager avec nos membres cette femme du ciel qui figure sur la couverture de la directive clinique à l’intention des professionnels de la santé travaillant avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis.

L’art pour représenter une directive clinique : la femme du ciel

Skywoman.2013.SimonBrascoupé,Haudenosaunee/Anishinabeg

Sekon, Peace. La femme du ciel était enceinte lorsqu’elle a créé le monde. Elle vivait dans le monde des esprits au-dessus du dôme des cieux. Au milieu de son village se trouvait un arbre couvert de lumières étincelantes, qui était magnifique à regarder. Comme elle voulait savoir ce qui le rendait aussi merveilleux, elle l’a fait déraciner du sol sacré pour regarder ses racines. En admirant ce qu’elle regardait, elle est tombée dans le trou et ainsi, dans ce monde. Comme elle tendait les bras pour freiner sa chute, elle a attrapé des fraises d’une main et du tabac médicinal sacré de l’autre. Le monde à cette époque était sombre, avec de l’eau et des animaux. En tombant dans le monde, elle a apporté la lumière. Les animaux et les oiseaux l’ont vu tomber et ont décidé que certains oiseaux voleraient, l’attraperaient sur leur dos et la déposerait en toute

La Société des obstétriciens et gynécologues du Canada publie dix numéros du Communiqué SOGC (bulletin à l’intention des membres) tous les ans.Veuillez envoyer vos commentaires ou des articles de nouvelles à notre rédactrice Heather Bell à [email protected]. Vous pouvez également communiquer avec elle en composant le 1-800-561-2416, poste 325.

Le Communiqué est publié sur papier (livré par la poste) et en ligne (envoyé par courriel). Si vous êtes membre et aimeriez changer la méthode d’envoi de votre abonnement, veuillez communiquer avec Linda Kollesh, responsable des services aux membres et de l’abonnement, à [email protected], ou au 1-800-561-2416, poste 233.

Vous trouverez les archives des numéros antérieurs du Communiqué SOGC à www.sogc.org.