Questions: 1) 2) 3) 4) Relevez les grandes évolutions ...

3
Les métropoles, symboles de la puissance des États-Unis Questions : 1) Qu’est ce qu’une métropole ? A quel moment peut-on dire qu’elle est une ville-mondiale ? 2) Où se situent les grandes métropoles des Etats-Unis ? 3) Comment s’organise leur espace ? 4) Relevez les grandes évolutions spatiales des aires métropolitaines. 5) Quel effet produit la mondialisation sur les métropoles états- uniennes ? Synthèse : A partir de vos connaissances et des informations extraites des documents, réalisez une synthèse qui répondra au sujet.

Transcript of Questions: 1) 2) 3) 4) Relevez les grandes évolutions ...

Page 1: Questions: 1) 2) 3) 4) Relevez les grandes évolutions ...

Les métropoles, symboles de la puissance des États-Unis

Questions:

1) Qu’est ce qu’une métropole ? A quel moment peut-on dire qu’elle

est une ville-mondiale ?

2) Où se situent les grandes métropoles des Etats-Unis ?

3) Comment s’organise leur espace ?

4) Relevez les grandes évolutions spatiales des aires métropolitaines.

5) Quel effet produit la mondialisation sur les métropoles états-

uniennes ?

Synthèse:

A partir de vos connaissances et des informations extraites des

documents, réalisez une synthèse qui répondra au sujet.

Page 2: Questions: 1) 2) 3) 4) Relevez les grandes évolutions ...

2. Schéma de la structure et des dynamiques des aires métropolitaines

3b. New York et Washington: deux villes d'influence

Le personnage influent hésite entre un poste important dans l'administration au pouvoir et une situation lucrative dans une société d'investissement new-yorkaise; de toute façon, il pourra se présenter à Washington comme l'homme (rarement la femme) à voir pour tout ce qui concerne les liens avec Wall Street, ou bien à New York comme l'intermédiaire indispensable pour accéder au cœur du monde politique de Washington. Passager régulier des navettes aériennes entre les deux villes, il fait volontiers recueillir ses impressions sur les taux d'intérêt allemands ou la réaction des marchés financiers au résultat des élections, par les journalistes du Washington Post ou du Wall Street Journal. L'analyse de ses propos peut entraîner une hausse de la popularité du président ou une baisse de 30 points de l'indice Dow Jones. Après une réception réunissant hommes politiques, chefs d'entreprises et ambassadeurs, il regardera chez lui à la télévision par câble un débat de la sous-commission sénatoriale sur la réforme du système de santé ou une interview du président de la banque de réserve fédérale, et partagera l'organisation d'une table ronde politico-économique sur CNN le dimanche matin. Le jeu politique de Washington et le jeu économique de New York sont aujourd'hui étroitement mêlés.

Yves Boquet, Le couloir Baltimore-Washington (chap. 8), Thèse d'État, 1995.

3a. Dallas, une métropole en plein essor

Page 3: Questions: 1) 2) 3) 4) Relevez les grandes évolutions ...

6. Une fragmentation croissanteÀ Waterford Crest, non loin de Los Angeles, les résidents adorent la vue imprenable qu'ils ont sur les montagnes et leurs terrains de golf. Pourtant, ce qu'ils apprécient pardessus tout, c'est de vivre dans l'une des dix sept communautés privées de Dove Canyon, havre libéré de la violence dans une région hantée par la peur du crime.En Californie du Sud, un tiers de tous les complexes résidentiels construits depuis cinq ans l'ont été derrière des barrières. Le système de sécurité est le même partout: un portail d'entrée et des vigiles qui protègent les quelques kilomètres carrés du complexe.Les urbanistes américains prédisent que les villes privées vont se multiplier. Ainsi, Disney vient d'annoncer son intention de construire en Floride une ville privée, la plus grande des États-Unis, qui abritera 8 000 logements et près de 20000 habitants. Elle s'appellera Celebration.

D'après R. Lopez, "Manière de voir", Le Monde Diplomatique août 1996

5. Des métropoles polycentriquesLa croissance et la diversification des activités de la capitale des ÉtatsUnis, Washington, se sont reportées sur sa périphérie, en partie grâce à la multiplication de petites et moyennes entreprises de services technologiques.Cette croissance s'est largement concentrée dans de nouveaux satellites, dits Edge cities. Ces satellites se définissent comme des villes étalées caractéristiques de l'ère de l'information. On peut y trouver des emplois, y faire ses courses, se distraire et se loger. Mais ces villes périphériques ont un aspect physique étrange : elles peuvent être très étendues et sembler chaotiques et n'ont pas de limites politiques précises

D'après L'Espace Géographique, n° 4, 1996

4. Ségrégation et pauvreté dans les métropoles américaines

Washington et Baltimore ont dû céder le contrôle d'une partie de leurs services municipaux à une commission fédérale (Washington) ou à l'État du Maryland (Baltimore): les deux cités sont devenues, avec la suburbanisation de l'habitat et de l'emploi, des villes de Noirs pauvres. En 1950, Washington comptait 802  000 habitants, soit 55 % de la population de son agglomération, et Baltimore 950 000 (71 %). Aujourd'hui, avec des populations respectives de 543 000 et 675 000, elles ne pèsent plus que 12 % et 27 % de leurs agglomérations. Mais Washington abrite 60 % des Noirs pauvres de son aire métropolitaine et Baltimore 85 %. Le même phénomène se répète à Cleveland, Chicago, Philadelphie, Detroit, Saint-Louis...L'étalement sauvage des banlieues et la ségrégation raciale en sont responsables. L'aire métropolitaine combinée de Washington-Baltimore s'étend aujourd'hui sur 130 km du nord au sud et 190 km d'est en ouest, formant avec sept millions d'habitants la quatrième agglomération du pays. L'espace bâti s'est accru trois fois plus vite que la population. On construit plus de 40 % de maisons neuves en banlieue que la croissance démographique ne l'exige, car elles se vendent bien. Elles laissent derrière elles des bâtisses abandonnées au centre-ville, sauf dans les quartiers historiques de Georgetown (Washington) ou Fells Point (Baltimore) qui attirent une population qui a les moyens de réhabiliter les logements.

David Rusk, Washington Post, 18 mai 1997.