Quels enjeux pour 2015  (1)

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Quels enjeux pour 2015 ? : Travail en fil rouge sur 3 compétences Dans ce travail, nous allons vous proposez différents sujets. Après avoir effectué votre choix, vous serez amenés à travailler à ce propos jusqu’à la fin de l’année scolaire. Concrètement, votre travail sera évalué en juin : vous serez interrogé sur des questions à propos des enjeux géopolitiques de 2015. Nous vous conseillons donc de commencer votre recherche le plus tôt possible. Consignes : 1- Choisir un sujet parmi ceux proposés, qui vous interpelle le plus (voir annexes). 2- Formuler une question pertinente à partir de ce sujet et proposer deux hypothèses de réponse (C1). Cette première partie est à envoyer par mail la semaine avant les vacances de carnaval : [email protected] ou [email protected] ) 3- Construire un porte-folio avec des documents récoltés au fil de l’année, qui vous aidera à répondre à votre question de départ. o Pour chaque document, vous répertoriez, classez et analysez les informations essentielles (résumé de quelques lignes, vocabulaire, type de document, fiabilité des sources)… Petit conseil : créer une « google alerte » pour le sujet choisi. 4- En juin, préparer une synthèse répondant à votre question de départ. 5- N’oubliez pas de consulter les fiches techniques disponibles sur le blog. Bon travail !

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Quels enjeux pour 2015 ? : Travail en fil rouge sur 3 compétences

Dans ce travail, nous allons vous proposez différents sujets. Après avoir effectué votre choix, vous serez amenés à travailler à ce propos jusqu’à la fin de l’année scolaire. Concrètement, votre travail sera évalué en juin : vous serez interrogé sur des questions à propos des enjeux géopolitiques de 2015. Nous vous conseillons donc de commencer votre recherche le plus tôt possible.

Consignes :

1- Choisir un sujet parmi ceux proposés, qui vous interpelle le plus (voir annexes).

2- Formuler une question pertinente à partir de ce sujet et proposer deux hypothèses de réponse (C1).

Cette première partie est à envoyer par mail la semaine avant les vacances de carnaval : [email protected] ou [email protected] )

3- Construire un porte-folio avec des documents récoltés au fil de l’année, qui vous aidera à répondre à votre question de départ.

o Pour chaque document, vous répertoriez, classez et analysez les informations essentielles (résumé de quelques lignes, vocabulaire, type de document, fiabilité des sources)…

Petit conseil : créer une « google alerte » pour le sujet choisi.

4- En juin, préparer une synthèse répondant à votre question de départ. 5- N’oubliez pas de consulter les fiches techniques disponibles sur le blog.

Bon travail !

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Annexe : Articles d’après « Le Monde », décembre 2014 : bref aperçu des tensions internationales et des menaces possibles.

1- L’OTAN et l’UE sauront-elles s’adapter à Poutine ?

Le 15 janvier, les présidents ukrainien, Petro Porochenko, et russe,

Vladimir Poutine, doivent poursuivre leurs négociations, en présence

d’Angela Merkel et de François Hollande. L’année sera placée sous

le signe de la crise ukrainienne, alors qu’un cessez-le-feu fragile est

en place. L’Union européenne (UE) et l’Alliance atlantique vont

devoir redéfinir leurs rapports avec le président russe. Depuis la fin

de la guerre froide, la stratégie occidentale fait le pari d’une

démocratisation de la Russie, appuyée par les progrès économiques. Les deux institutions

alternent fermeté et embarras, réagissant au coup par coup aux provocations de Moscou.

L’UE paraît impuissante, car ses membres divergent sur la nature des relations à entretenir

avec la Russie, considérée tantôt comme un menaçant voisin, tantôt comme un partenaire

incontournable. L’OTAN est plus ferme dans son discours mais reste réticente à une adhésion

de l’Ukraine, qui pourrait pousser l’Alliance atlantique à la confrontation avec Moscou.

2- L’Europe va-t-elle à nouveau se déchirer ?

2015 commence par des élections anticipées en Grèce et se

terminera par un scrutin crucial en Espagne. Fin septembre, des

législatives auront lieu au Portugal. Dans ces trois pays d’Europe du

Sud, les électeurs se prononceront sur les politiques d’austérité. En

Grèce et en Espagne, la gauche radicale de Syriza et de Podemos a

le vent en poupe et fait trembler Bruxelles. Un autre scrutin peut

modifier la géographie politique de l’UE : les législatives de mai au

Royaume-Uni porteront, sous la pression du Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni

(UKIP), sur l’appartenance à l’UE, après la promesse de David Cameron d’organiser un

référendum sur le sujet en 2017. Les travaillistes sont en tête, mais affaiblis, et les

conservateurs cèdent de plus en plus aux sirènes eurosceptiques.

3- Qui sera la première victime du contre-choc pétrolier ?

L’effondrement des cours du pétrole fait déjà sentir ses effets. La

Russie s’apprête à entrer en récession, le Venezuela aussi. L’Iran et

le Nigeria ont revu à la baisse leur budget. L’Algérie puise dans ses

réserves de change. Quel pays craquera le premier ? Le plus fragile

est le Venezuela, en crise ouverte depuis déjà un an. D’autant que la

décision de Cuba de normaliser ses relations avec les Etats-Unis

isole encore un peu plus le régime chaviste. En Russie, la

condamnation d’Alexeï Navalny, principal opposant à M. Poutine,

et de son frère Oleg, semble augurer un tour de vis à l’égard de

toute contestation intérieure. Reste à savoir combien de temps les monarchies du Golfe, à

Vladimir Poutine, 09/05/14 à

Sébastopol.

Pablo Iglesias, dirigeant de Podemos

Le ministre saoudien du pétrole, Ali Ibrahim Al-Naïmi

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commencer par l’Arabie saoudite, supporteront le manque à gagner entraîné par la guerre des

prix qu’ils ont lancée pour faire pièce au pétrole de schiste américain. Le déficit budgétaire

saoudien en 2015 devrait se monter à 100 milliards de dollars (80 milliards d’euros).

4-La Chine se tournera-t-elle vers Moscou ?

2015 sera-t-elle l’année de la consécration de l’entente entre Pékin

et Moscou au détriment de Washington, comme aux belles heures

de l’alliance socialiste des années 1950 ? Affaiblie par les

sanctions occidentales et la chute du cours du pétrole, la Russie

s’est vu offrir le soutien financier de la Chine. Ce renforcement

des liens sert à double titre les objectifs de la diplomatie chinoise

sous Xi : renforcer une politique de bon voisinage pour accroître

le poids de la Chine en Asie, où se trouve la moitié de ses dix

principaux partenaires économiques, et développer les liens avec

les puissances émergentes. Quitte à mettre au second plan les relations avec les Etats-Unis,

critiqués pour leur ingérence dans les affaires asiatiques. Mais, comme toujours avec Pékin,

cette diplomatie sert aussi ses intérêts économiques et le rôle du yuan, au moment où la Chine

a détrôné les Etats-Unis comme première puissance économique de la planète.

6- L’Iran signera-t-il un accord sur son programme nucléaire ?

Le 24 novembre 2014, l’Iran et les six puissances (les cinq membres

permanents du Conseil de sécurité plus l’Allemagne) qui négocient

depuis plus d’une décennie sur le dossier nucléaire iranien ont raté une

chance historique de clore ce contentieux. Un nouveau délai a été fixé

au 30 juin. Les grandes lignes d’un possible accord sont connues :

reconnaissance du droit de Téhéran à enrichir l’uranium en échange

d’une limitation de ses capacités et d’un régime strict d’inspection. Ce

qui fait encore débat, c’est le rythme de levée des sanctions et, surtout, la volonté du Guide

suprême, Ali Khamenei, de sortir le pays de son isolement, au risque de voir la jeunesse,

avide de modernité, échapper au contrôle des services de sécurité. Osera-t-il sauter le pas ? Le

nouveau Congrès américain pourrait l’en dispenser en votant de nouvelles sanctions…

7- L’EI prendra-t-il le dessus sur Al-Qaida ?

L’irruption fracassante de l’Etat islamique (EI) sur la scène

du djihad mondial, avec la prise de Mossoul en juin, et son

omniprésence médiatique à travers un usage intense des

réseaux sociaux, ont pu laisser croire à une absorption d’Al-

Qaida par la jeune organisation djihadiste née en Irak et

grandie en Syrie. Au point que le chef de l’EI, Abou Bakr

Al-Baghdadi, a proclamé son califat, suscitant débats et

critiques dans la sphère djihadiste. Al-Qaida, qui a su

Barack Obama, Vladimir Poutine et Xi Jinping, en novembre 2014 à Pékin

Hassan Rohani

Des militants de l’Etat islamique exhibent un pilote jordanien fait prisonnier, le 24 décembre 2014, à Rakka, en Syrie

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préserver l’allégeance de ses principales succursales, au Yémen et dans le Sahel, n’a pas dit

son dernier mot. C’est en Syrie, où le Front Al-Nosra, resté fidèle à Al-Qaida, est en passe de

s’imposer comme l’autre force majeure du camp rebelle, que va se sceller l’avenir du

djihadisme mondial. Malgré leurs divergences, Al-Qaida et l’EI pourraient unir leurs forces

contre la coalition internationale.

8- Y aura-t-il une intervention militaire en Libye pour mettre fin au chaos ?

Le face-à-face armé entre les autorités élues, réfugiées à

Tobrouk, et la coalition Fajr Libya (« Aube de la Libye »),

dominée par les islamistes et maître de Tripoli, s’étend. Pour

l’ONU, une « guerre totale » se dessine. L’appel des autorités de

Tobrouk à une intervention étrangère est resté sans réponse,

hormis quelques raids aériens contre Fajr Libya et ses alliés

d’Ansar Al-Charia, imputés aux Emirats arabes unis et à

l’Egypte. Mais, le chaos libyen, devenu un lieu de transit pour

les réseaux djihadistes sahéliens, inquiète. La possibilité

d’étendre l’opération française Barkhane dans le Sahel au Sud libyen reste une option

sérieuse. L’Egypte et les Emirats arabes unis sont tentés d’accroître leur soutien militaire aux

autorités de Tobrouk, mais leurs moyens sont limités. L’ONU et l’Union africaine privilégient

la solution diplomatique.

9- L’Algérie entrera-t-elle dans l’après-Bouteflika ?

Deux hospitalisations, à Grenoble puis Paris, en l’espace de deux

mois (mi-novembre et mi-décembre 2014) ont relancé les

rumeurs. Le président Abdelaziz Bouteflika est-il mourant ? Son

entourage se veut rassurant : les facultés mentales et cognitives

du président « sont intactes », assurait, vendredi 19 décembre

2014, Amar Saadani, secrétaire général du Front de libération

nationale (FLN). Il n’empêche : personne n’imagine que le chef

de l’Etat, gravement malade depuis 2005, puisse aller au bout de

son quatrième mandat en 2019. En coulisses, la bataille pour sa

succession a commencé. Longtemps sous-estimé, le frère cadet du président, Saïd Bouteflika,

s’est imposé comme le nouvel homme fort. L’armée, les services de renseignement mais aussi

les réseaux d’affaires sont aussi à la manœuvre. De son côté, l’opposition a créé en juin 2014

une Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique, réunissant des laïcs

et des islamistes, avec l’objectif de construire une alternative au pouvoir actuel. L’entourage

du président veut par tous les moyens gagner du temps, le statu quo lui permettant de

conserver les pouvoirs politique et économique. Reste à savoir combien de temps les

Algériens, désabusés et inquiets, supporteront cet immobilisme. D’autant que la baisse des

cours du brut prive le pouvoir d’une manne qui avait, jusqu’ici, permis d’acheter la paix

sociale.

Des stocks de pétrole libyen en feu, le 28 décembre 2014 à Ras Lanouf

Le premier ministre algérien Abdelmalek Sellal rencontre son homologue italien Matteo Renzi, le 2 décembre à Alger

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10- Y aura-t-il un accord « historique » sur le climat à Paris ?

C’est le rendez-vous de la dernière chance pour contenir la hausse

des températures sous la barre de 2°C d’ici à la fin du siècle, comme

le préconisent les scientifiques. En décembre 2015, à Paris, les 195

Etats membres de la Convention des Nations unies sur le

changement climatique auront pour mission de parvenir à un accord

qui, pour la première fois, engagerait tous les pays, de façon

contraignante, à juguler leurs émissions de gaz à effet de serre. Cet

accord, qui serait historique, est loin d’être acquis. Après les espoirs

suscités par le sommet organisé à New York, en septembre 2014,

par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, puis l’accord

bilatéral signé en novembre entre les deux principaux émetteurs de CO2, la Chine et les Etats-

Unis, le timide compromis arraché en décembre à Lima, où devaient être posés les jalons de la

conférence de Paris, augure mal du succès de cette dernière, faute d’une volonté politique

affirmée et partagée par le Nord et le Sud.

11- L’épidémie d’Ebola sera-t-elle endiguée ?

Le scénario catastrophe pronostiquant près d’un million et demi

de personnes infectées par le virus de la fièvre hémorragique

Ebola à la fin janvier 2015 ne se réalisera pas. Ce cauchemar

sanitaire avait été imaginé au milieu de l’été 2014 par les

épidémiologistes américains des Centres de contrôle et de

prévention des maladies (CDC) dans le cas où aucune

mobilisation internationale ne viendrait à la rescousse des pays

les plus touchés : la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone. Fin

2014 on y comptait plus de 20 000 cas d’Ebola, fatals pour 7 879 malades. Le pire n’aura pas

lieu, grâce une prise de conscience, tardive mais réelle. Ce qui n’empêche pas les trois pays

d’Afrique de l’Ouest de vivre une véritable catastrophe sanitaire, économique et sociale, qui

se poursuivra en 2015. En attendant un vaccin promis par plusieurs laboratoires, mais qui ne

devrait être au point que pour une prochaine épidémie.

12- Quelle sera la prochaine guerre de l’Internet ?

Regin, #SonyHack, Sandworm, Axiom : derrière ces noms se

cachent des actions récentes (venues des Etats-Unis, de Moscou, de

la Chine) pour espionner et saboter numériquement des puissances

mondiales. Face à ces attaques, la doctrine de certains, comme les

Etats-Unis, est claire : la riposte sera proportionnée et pourra

emprunter des canaux conventionnels. Toute la question réside

cependant dans l’identification des assaillants. La mission est le

plus souvent impossible, d’autant plus lorsque des agences de

Des délégués se reposent pendant les négociations de Lima, le 13 décembre 2014.

Sierra Leone, en octobre 2014

Au musée de la guerre de Séoul, le 23

décembre 2014.

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renseignement sont à la manœuvre et que les groupes de hackeurs, puissants et organisés,

cachent leurs traces. De l’avis de plusieurs experts, les preuves manquent encore pour

désigner la Corée du Nord comme responsable du piratage de Sony Pictures. Mais pour faire

face à ces cyberattaques contre un Etat ou ses entreprises, les capacités à trouver précisément

les coupables et à organiser une défense sans entraver les libertés publiques figureront parmi

les questions cruciales de 2015 – et sans doute au-delà.

13- Le pape François parviendra-t-il à réformer l’Eglise catholique ?

La popularité du pape François parmi le peuple catholique ne se

dément pas. Selon les décomptes du Vatican, 5 916 800

personnesont participé en 2014 à des rencontres à Rome avec lui.

C’est un peu moins (− 600 000) qu’en 2013, mais bien plus (+

3,6 millions) que du temps de son prédécesseur Benoît XVI.

François n’a pas pour autant gagné le défi réformateur qu’il a

lancé à son Eglise. La nouvelle année sera décisive pour les deux

grands chantiers qu’il a ouverts. En octobre, le second synode des

évêques sur la famille devra trancher : recommandera-t-il, comme

le lui a demandé le pape, de tenir compte des réalités diverses d’aujourd’hui (couples non

mariés, divorcés, homosexuels) ou accordera-t-il d’abord son attention à la famille selon les

Ecritures (un homme et une femme mariés pour toujours et leurs enfants) ? L’enjeu est au

moins autant sur le fond – le pape décidera seul, après le synode, quelle est la « ligne » de

l’Eglise sur cette question – que sur la forme : les représentants des Eglises de la planète

seront-ils prêts à suivre le pape argentin sur la voie d’une décentralisation du pouvoir normatif

dans l’Eglise ? La réforme de la curie romaine sera l’autre enjeu de l’année. Il s’agit pour

Rome de se délester de certaines prérogatives au profit des épiscopats locaux. Dans un

entretien au quotidien argentin La Nacion, début décembre 2014, François concevait l’avenir

avec un certain humour : « Dieu est bon avec moi. Il me donne une saine dose d’inconscience.

Je fais ce que j’ai à faire. »

14- A Cuba, la démocratie s’imposera-t-elle avec le libre-échange ?

Une très classique controverse va pouvoir se rejouer à Cuba : le

libre-échange conduit-il nécessairement à la démocratie ?

L’annonce, en décembre, d’un accord entre Barack Obama et

Raul Castro pour raser l’un des derniers murs de la guerre froide

– l’embargo imposé par les Etats-Unis à Cuba – a réveillé les

espoirs des démocrates cubains. Depuis trois ans, les réformes

économiques très prudemment instillées par le pouvoir castriste

leur avaient laissé un goût amer : de petites entreprises avaient

pu voir le jour, essentiellement financées par des exilés de Floride, mais aucune avancée

démocratique ne les a accompagnées. Il n’y a aujourd’hui à Cuba ni syndicat, ni presse, ni

parti libre, ni associations indépendantes de l’Etat. Et l’armée, qui surplombe tous les organes

Le pape François reçoit la curie romaine, le 22 décembre 2014 au Vatican

A La Havane, le 23 décembre 2014

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de pouvoir, a la ferme intention qu’il en demeure ainsi. La proximité avec les Etats-Unis,

l’arrivée probable de moyens de communication diversifiés avec la levée de l’embargo le

permettront-elles ? Pour l’instant, le régime ne l’a pas laissé présager, comme en témoigne la

dizaine d’arrestations et de mises en résidence de dissidents mardi 30 décembre 2014.

15- Clinton contre Bush, acte II ?

L’un a déjà fait un premier pas vers la candidature, l’autre ne

devrait plus tarder à se prononcer. Vingt-quatre ans après la

campagne de 1992 qui avait vu Bill Clinton triompher de George

H. W. Bush, la prochaine élection présidentielle pourrait faire

bégayer l’Histoire. Le fils de l’ancien président, ancien

gouverneur de Floride, Jeb Bush, a été le premier à faire part de

son intérêt pour la campagne de 2016, le 16 décembre 2014.

Hillary Clinton a tout mis en œuvre depuis son départ du

département d’Etat, en janvier 2013, pour se lancer dans la course même si sa déclaration de

candidature reste à officialiser. L’un comme l’autre pourraient mettre en avant leur expérience

et leur centrisme, mais il leur faudra remporter les primaires de leurs camps respectifs, une

épreuve qui donnera une idée de la tolérance de l’opinion à ce qui apparaîtrait comme une

affaire de clans. La partie est loin d’être gagnée pour Jeb Bush alors que les prétendants ne

manquent pas côté républicain. Quant à Hillary Clinton, elle était donnée favorite en 2008

avant qu’un sénateur encore peu connu, Barack Obama, ne brise ses espoirs.

Hillary Clinton, le 16 décembre 2014 à New York