Quelques conséquences de la nouvelle définition de l’entreprise

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Jean-Marc Béguin, Vincent Hecquet, Julien Lemasson Insee Direction des statistiques d’entreprises Quelques conséquences de la nouvelle définition de l’entreprise Un tissu productif plus concentré qu’il ne semblait

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Quelques conséquences de la nouvelle définition de l’entreprise. Un tissu productif plus concentré qu’il ne semblait. Sommaire. 1. Les entreprises par catégorie en 2011 2. L’impact de la nouvelle définition : un tissu productif plus concentré qu’il ne semblait - PowerPoint PPT Presentation

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Jean-Marc Béguin, Vincent Hecquet, Julien LemassonInseeDirection des statistiques d’entreprises

Quelques conséquences de la nouvelle définition de l’entreprise

Un tissu productif plus concentré qu’il ne semblait

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Sommaire

1. Les entreprises par catégorie en 2011

2. L’impact de la nouvelle définition : un tissu productif

plus concentré qu’il ne semblait

3. Les filiales auxiliaires sont réintégrées aux groupes industriels. Comptes en branche et en secteur : Quel est le poids de l’industrie ?

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1. Les entreprises par catégorie en 2011

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1.1 Dans cette étude, un groupe est considéré comme une seule entreprise

1) Chaque groupe est considéré comme une seule entreprise. Les entreprises sont donc :– Une entreprise hors des groupes (EI ou société)– La partie française d’un groupe (français ou étranger)– L’activité d’une entreprise est calculée par algorithme– La catégorie d’entreprise est celle de la LME

2) Les variables comptables sont simplement sommées, et non consolidées.– Mais seuls sont retenus les résultats « robustes » (variables

additives ou ratios « validés »).

3) Le profilage identifiera au sein de chaque groupe une ou plusieurs entreprises au sens de la LME.– Il s’agit donc ici d’une évaluation maximale de l’impact du profilage.

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1.2 Les quatre catégories d’entreprise révèlent la dualité du tissu productif

nombre part des d'entreprises moyen médian salariés

Grandes entreprises 243 16 790 7 830 31%ETI 4 959 615 354 23%PMEs hors micros 137 534 27 16 27%microentreprises 3 001 329 1 0 19%

nombre de salariés

Source : Insee, ESANE, LIFI, CLAP 2011

Nombre d’entreprises et de salariés par catégorie d’entreprises en 2011 (secteurs marchands non agricole)

3,14 millions d’entreprises emploient 14,9 millions de salariés au 31/12/2011

(13,3 millions ETP).

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1.3 Finance, information et industrie sont les secteurs les plus concentrés

Salariés par catégorie d'entreprise selon le secteur (2011)

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2031

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0%

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100%

Industrie Construction Commerce,Transport,héb.rest.

InformationCommunication

Finance Immobilier Activitésspécialisées

Autres services Ensemble

Grandes ent

ETIs

PMEs

micro-ent.

Source : Insee, Esane, Lifi 2011

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1.4 Le déploiement international est limité aux grandes entreprises et ETI

Source : Insee, ESANE, LIFI, CLAP 2011

Part des salariés selon le déploiement international de l’entreprise par catégorie (secteurs marchands non agricole, 2011)

Entreprise Entreprise Entreprise Totalfranco internationalisée contrôle étranger

française contrôle français en FranceGrandes entreprises 2 84 14 100ETI 37 34 29 100PME 91 3 6 100microentreprises 100 0 0 100ensemble 53 34 13 100

Les grandes entreprises à contrôle français sont presque toutes internationalisées. Elles réalisent 54 % de leur chiffre d’affaires à l’étranger et y ont 56 % de leurs effectifs.

Voir Insee Première n°1439, avril 2013, sur Insee.fr)

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2. L’impact de la nouvelle définition : Un tissu productif plus concentré qu’il ne

semblait

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2.1 La prise en compte du concept d’entreprise accentue la concentration (1)

Poids des tailles d' unités légales / catégorie d'entreprises (secteurs marchands hors finance et agriculture, 2011)

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ULs de plus de 5000salariés ou grandesentreprisesULs de 250 à 4,999salariés ou ETIs

ULs de 10 à 249 salariésou PMEs

ULs de moins de 10salariés oumicroentreprises

Source : Insee, Esane, Lifi 2011

( Voir Insee Première n°1399, mars 2012, sur Insee.fr)

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2.1 La prise en compte du concept d’entreprise accentue la concentration (2)

Poids des unités légales / catégories d'entreprises (secteurs marchands hors finance et agriculture, 2011)

95 95

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7 13 5 2 1

5 5

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13 18 11

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ULs de plus de 5000salariés ou grandesentreprisesULs de 250-4999 salariésou ETIs

ULs de 10 à 249 salariésou PMEs

ULs de moins de 10salariés oumicroentreprises

Source : Insee, Esane, Lifi 2011

•2009 for R & D •(Minsitère de la recheche)

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3. L’impact de la nouvelle définition: Quel est le poids de l’industrie ?

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3.1 Leurs filiales auxiliaires sont réintégrées dans les groupes industriels

3.3 millions de salariés dans les entreprises industrielles, 3 millions dans les unités légales industrielles (hausse de 9 %)

En 2000, les 1 500 plus grands groupes avaient 8 % de leurs salariés dans des filiales auxiliaires (Gonzales Picart, 2007,sur Insee.fr)

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Industrie Construction Commerce,transport, heb., rest.

Information Immobilier Activitésspécialisées

Aministration, santé Autres services

Unités légales Entreprises

Source : Insee, Esane, Lifi 2011

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3.2 Un impact plus fort sur la valeur ajoutée, l’EBE, les immobilisations et exportations

Ces agrégats sont davantage concernés par la filialisation au sein des groupes.

Poids de l'industrie dans le tissu des entreprises(secteurs marchands hors finance et agriculture, 2011)

7,2 6,9

24,0 25,9 24,429,1

23,527,6

22,6

45,8

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nombre Salariés Valeurajoutée

EBE Immobilisations CA exporté

Source : Insee, Esane, Lifi 2011

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3.3 Comptes en branche et en secteurs : quel est le poids de l’industrie ?

Part de l’industrie en branche et en secteur en France en 2011

- Dans le secteur des unité légales de l’industrie, les activités secondaires tertiaires sont intégrées à l’industrie.

-Dans le secteur des entreprises de l’industrie, les filiales non industrielles des groupes industriels sont en plus intégrés.

- Ceci ne remet pas en cause les tendances : L’activité des branches industrielles était de 16 % du PIB en 2000.

Source : Insee, Comptes Nationaux, Esane, Lifi, CLAP 2010

Valeur ajoutée source Milliards d'€ Part du PIBen %

En branche Unités homogènes de production Comptes nationaux 227,6 11,4En secteurSecteur des UL d'activité principale industrielle ESANE 253,8 12,7Secteur des entreprises d'activité principale industrielle ESANE, LIFI 301,2 15

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Point important : L’unité la plus pertinente est liée au phénomène étudié

L’unité légale est le niveau le plus pertinent pour: étude de formes particulières d’entreprises individuelles ou de sociétés : holdings, auto-entrepreneurspolitiques centrées à ce niveau : y a t-il des seuil sociaux ?

L’entreprise est le niveau le plus pertinent pour : analyse du cycle d’exploitation : emploi, chiffre d’affaires, VA, EBE, investissement…approches sectorielles

Le groupe est le niveau le plus pertinent pour :analyse de la stratégie et des aspects financiers : endettement, dividendes

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Annexe : Références bibliographiques Sont disponibles sur Insee.fr

- Le profilage et son impact sur la représentation du tissu productif, Document relatif au 13e colloque de l’Association de comptabilité nationale, juin 2010

- L’impact du profilage sur la description de l’industrie, Document relatif au 14e colloque de l’Association de comptabilité nationale, juin 2012

- Insee Première 1321, « Quatre nouvelles catégories d’entreprises », novembre 2010

- Insee Première 1399, « Un tissu productif plus concentré qu’il ne semblait », mars 2012

- Insee Première 1440, « Les grandes entreprises pèsent plus dans le Nord et les petites dans le Sud », avril 2013

- Insee Première 1439, « Les groupes français à l’étranger en 2010 », avril 2013

- Caractéristiques par catégorie et par secteur des entreprises au sens du décret 2008-1354