Quelles sont les conditions pour que les êtres vivants...

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Le Baut Pierre 1S5 Louboutin Steeven 1S5 Le Coz Paul 1S5 Travaux Personnels Encadrés de Première 2011/1012 Thème: Environnement et progrès Quelles sont les conditions pour que les êtres vivants marchent sur l’eau ? Lycée Le Likes, Quimper Professeurs : Mme Bizien http://tpemarchersurleau.e-monsite.com/

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Le Baut Pierre 1S5Louboutin Steeven 1S5Le Coz Paul 1S5

Travaux Personnels Encadrés de Première 2011/1012

Thème: Environnement et progrès

Quelles sont les conditions pour que les êtres vivants marchent sur

l’eau ?

Lycée Le Likes, QuimperProfesseurs : Mme Bizien

http://tpemarchersurleau.e-monsite.com/

Sommaire

I/ L’eau

1-Les différents états2-La tension superficielle

II/ Caractéristiques des animaux pouvant marcher sur l’eau

1-Les Hemipteres2-Le Basiliscus plumifrons

III/ Les conditions de l’ Homme pour marcher sur l’eau

1-La masse2-La vitesse3-Le nombre de Reynolds ? Une

possible explication !

Près de 70 % de la surface de la Terre est recouverte d’eau, pure ou non ; or, comme beaucoup d’ autres espèces vivant sur la terre, l’homme n’a pas la capacité de marcher sur l’eau. Néanmoins, certains animaux ont vu la nature leur attribuer d’’étranges attributs le leur permettant .

On peut ainsi se poser la question suivante : « Quelles seraient alors les conditions nécessaires pour que les êtres vivants terriens marchent sur l’eau ? »

Cette problématique rentre dans le thème national : « Environnement et progrès », en raison des prouesses que l’homme devrait produire pour réussir ce tour de force....Il sera alors question d'expliquer les différents phénomènes physiques se rapportant à l’eau, puis quels sont les caractères, les caractéristiques permettant ainsi à certains animaux tels que la gerris et le basiliscus plumifrons, autrement appelé lézard-jesus de marcher sur l’eau, et enfin d’extrapoler pour savoir quels mécanismes physiques, chimiques ou anatomiques pourraient s’appliquer à l’homme pour atteindre une telle prouesse.

I/ L’eauLa formule chimique de l’eau pure est H2O. L’eau « courante » est une solution d'eau et de différents sels minéraux ou d'autres adjuvants. Pour cette raison, l’eau qu’on trouve sur Terre n’est pas un composé chimique pur. Les chimistes utilisent de l'eau distillée pour leurs solutions, cette eau étant pure à 99 %, il s'agit d'une solution aqueuse.

1-Les différents état

L'eau est présent en trois états sur terre : liquide, solide (glace) et gazeux (vapeur d'eau). La vapeur d’eau elle, est mélangée a l’air.

A partir de là une question se pose :

Pourquoi pouvons nous marchez sur de la glace et non sur de l’eau gazeuse et liquide ?

On voit grâce à ce schéma que dans l’eau à l'état solide ( la glace ), les molécules sont liées, on peut donc marcher sur dessus ( marcher sur l'eau ), à condition qu'il y ai une masse de glace qui puisse supporter notre poids. On peut donc marcher sur de la glace, car c’est un solide. À l’état gazeux les molécules sont très espacées et séparées, c’est pourquoi on peut passer entre les molécules dans de la vapeur d’eau mais pas marcher dessus. Enfin à l'état liquide, l’eau est moins séparée mais reste espacée, on ne peut donc pas à premières vu marchez sur l’eau.

Sur ce graphique, on constate qu’à la pression atmosphérique, l'eau est liquide pour une température comprise entre 0°C et 100°C, solide pour une température inférieure, et à l'état de gaz pour des températures supérieures.

Néanmoins pour que l’eau reste en place à l'état liquide, et qu'elle ne se mélange pas avec l'aire, il existe une fine pellicule sur l’eau appeler tension superficielle.

2-La tension superficielle

Définition:À la surface d'un milieu dense (liquide ou solide) ou à l'interface entre deux milieux denses, la matière n'est pas, localement, dans le même état. Ce nouvel état local a une énergie légèrement supérieure. À la surface ou interface est donc associée une certaine énergie par unité de surface (exprimée en joules par mètres) dont l'origine est la force de cohésion entre molécules identiques. Une autre façon d'exprimer la même chose consiste à dire qu'il existe, au voisinage de la surface ou interface, une certaine contrainte en tension dans le milieu ; c'est une force par unité de longueur, exprimée en Newton/mètre. On parle donc indifféremment d'énergie ou de tension.On a l'habitude, pour l'interface entre deux milieux denses, de parler de tension interraciale, d'énergie interraciale ou d'énergie d'interface. Entre un milieu dense et un gaz, on parle souvent plutôt de tension superficielle, de tension de surface ou d'énergie de surface.Cet effet permet par exemple aux insectes de marcher sur l'eau, à un objet léger de se maintenir à la surface d'un liquide, à la rosée de ne pas s'étaler sur les pétales de fleurs, et explique la capillarité. La tension superficielle explique aussi la formation des bulles de savon et la coalescence des gouttes ou des bulles.

La goutte:Dans le cas d'une goutte d'un liquide A au sein d'un liquide B, l'énergie est minimale lorsque la surface est minimale. Or, la forme correspondant à la plus petite surface possible enserrant un volume donné est une sphère. C'est pour cela que les gouttes d'eau ont une forme sphérique. En réalité, la gravité joue également pour déterminer la forme de la goutte.

Coalescence de deux gouttes:Si deux gouttes se rencontrent, elles vont fusionner et ainsi former une seule goutte, toujours pour minimiser l'énergie totale, produit de la tension superficielle par la surface totale. En effet, la surface totale du liquide est ainsi amoindrie.

Exemple de calcul pour deux gouttes de même rayon R.Leur volume est proportionnel au cube R3 de leur rayon. Le volume de la goutte résultante est donc proportionnel à 2R3 et a donc un rayon égal à 21/3R.Leur surface est égale à 4πR2 chacune, soit au total 8πR2 . La goute résultante, quant à elle, a une surface 4π ( 21/3 R)2 ≈ 6,3πR2.

Ainsi, la goutte résultante a une surface moindre que les deux gouttes initiales.

Ménisque de l'eau dans un verre:Lorsque l'on met de l'eau dans un verre, elle remonte d'environ un millimètre le long de la paroi; ceci est particulièrement visible dans le cas d'un tube à essai (environ 1 cm de diamètre). C'est ce que l'on appelle un ménisque. À l'inverse, il est possible de faire dépasser la surface de l'eau du bord du verre sans qu'elle ne s'écoule en dehors de celui-ci.

Expérience vidéo : Pour ainsi démontrer la présence de la tension superficielle, nous avons trouvé un protocole très simple. Il s’agit de déposer une aiguille, qui a une masse très faible sur cette tension superficielle qui est invisible. Si on la dépose directement sur cette tension, celle-ci se brisera, et l’aiguille coulera directement jusqu’au fond du récipient. Or a l’aide d’une feuille qui s'imprègnera de l’eau et donc qui coulera au bout d’un certain temps, l’aiguille se dépose ainsi en douceur sur la tension superficielle sans qu’elle ne cède. On remarquera donc que l’aiguille flotte sur l’eau, cependant, elle ne “flotte” pas, mais repose sur la tension superficielle.Vidéo sur :http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=x6aCssBezE8

II/ Caractéristiques des animaux pouvant marcher sur l’eauPeu d’animaux ont la capacité de marcher sur l’eau. Ainsi, certains de ces étranges animaux, tels que les gerris ( un genre descendant des gerridaes ), faisant partie de la famille des hémipteres, un ordre des insectes, mais aussi le basiliscus plumifrons ,vont être étudiés.Le but de cette étude sera de déterminer quels caractères pourraient permettre à l’homme de marcher sur l’eau?

1-Les Hémiptères :

a/ La Geris

Les hémiptères sont un ordre d’insectes, dont certains des membres ont une capacité remarquable: marcher sur l’eau ; on distingue principalement une famille ayant cette capacité : les Gerridaes, et dont le genre le membre plus commun est la gerris ; En effet, ces insectes improprement appelés araignées d’eau vivent majoritairement en Europe occidentale.

En Europe occidentale, le genre Gerris, regroupe plusieurs espèces de punaises amphibies qui vivent à la surface des eaux calmes.Ainsi, comme tous les Hexapodes, ils possèdent six pattes. Les pattes postérieures ont une fonction de gouvernail. Les pattes médianes, qui sont les plus longues, permettent la propulsion et les pattes antérieures sont utilisées uniquement pour la prédation.

Leur vitesse est relativement rapide en comparaison de leur petite taille, ( 1.5 m/s soit environ 5.4 km/h pour un seul “bond” ) ; On notera que les pattes médianes et postérieures sont de taille comparable, et qu’elles sont au moins aussi longues que le corps, mais aussi qu'elles sont disposées en forme de « X », ce qui permet à ces animaux une bonne stabilisation sur l'eau. Ils ne peuvent cependant courir le risque de trop mouiller leur paire de pattes antérieures qui ne sont pas recouvertes de poils hydrophobes. En effet une fois celles ci mouillées, le poids de l’insecte augmenterait ce qui annihilerait cette capacité de marcher sur l’eau : ils couleraient donc.

Leur mode original de déplacement ( partagé avec quelques autres espèces dont quelques araignées ) est permis par un double phénomène, différent de celui qui fait flotter des objets creux ou plus légers que l'eau en surface ( voir la loi d'Archimède et les différences de densité ) :

• la tension superficielle de l'eau repousse les substances hydrophobes posées à sa surface. Les pattes et l’abdomen des gerris sont munis de poils très hydrophobes qui empêchent la pénétration dans l'eau.

• d'autre part, la dépression topographique créée (comme si on appuyait sur une nappe tendue avec le doigt) entraîne, du fait de la tension superficielle de l'eau, une surpression qui permet de porter l'animal. Si les gerris étaient plus lourds, cette tension superficielle serait insuffisante pour assurer leur sustentation.

b/ Explications

Ainsi, la base de cette capacité, de marcher sur l’eau, est l’hydrophobie qui permet à un corps de ne pas s'imprégner d’eau, et donc de ne pas couler ; en effet, un composé hydrophobe n'a pas la capacité de créer des liaisons hydrogènes avec les molécules d'eau.

Dans notre cas, les molécules polyatomiques ( formant des macromolécules ) constituant les poils des gerris ont une somme des moments dipolaires ( associés à chacune des liaisons atomiques ) nulle, créant ainsi une molécule apolaire ou de faible polarité, ce qui signifie qu'il ne peut pas faire d'interactions électrostatiques avec l'eau, de type : dipôle permanent/dipôle permanent ( l'eau étant très polaire, elle cherche à

interagir avec des molécules polaires ). De plus, ces molécules n’étant pas polarisées, il ne peut se créer entre celles-ci et l’eau de liaisons hydrogènes ( de cohésion )

Il faut également remarquer que la solubilité d'un composé dans un solvant dépend des interactions qu'il peut avoir avec le solvant. Un composé hydrophobe est donc un composé qui ne peut pas interagir physiquement avec l'eau. À l’échelle macromoléculaire nous pouvons voir que la séquence d'une protéine comporte une certaine proportion d'acides aminés polaires ( hydrophiles ) et non polaires ( hydrophobes ). Leurs interactions avec les molécules d'eau conditionnent la manière dont la chaîne polypeptidique se replie. Les acides aminés non polaires auront tendance à éviter l'eau. Inversement, les acides aminés polaires vont chercher à rester à proximité du solvant aqueux. Ainsi, dans le cas des protéines solubles, il se forme un cœur hydrophobe au centre, tandis que les groupes polaires restent plutôt en surface.

Dans d’autres cas, l'environnement membranaire est globalement hydrophobe. Ainsi, les acides aminés hydrophiles vont se retrouver au cœur de la protéine tandis que les acides aminés hydrophobes vont se retrouver en surface.

Protéine hydrophobe ( cœur hydrophile et surface hydrophobe )

Un autre phénomène, très important, permettant l’hydrophobie des corps chez ces deux insectes est décrite par la loi de Cassie : Celle-ci est la loi de la super-hydrophobie, qui, contrairement à l’hydrophobie est une propriété physique et non

chimique. Ainsi tout corps formant par rapport a l’eau un angle de contact supérieur à 150 degres ne coulera pas, ce qui est exactement le cas des pattes des gerris.

En effet le fait pour ces insectes d’avoir des pattes presque collées à l’eau ( angle > 150° ) n’est pas le fruit du hasard, cela leur permet ( en plus du premier phénomène décrit ci dessus ) d’empêcher leurs pattes de s’enfoncer dans l’eau.

Illustration de la loi de Cassie

2-Le Lézard Jésus :

a/ Présentation

Le Basiliscus Plumifrons aussi appelé lézard jésus, est un lézard que l’on peut rencontrer au Nicaragua, au Panama, en Honduras ou encore au Costa Rica; il se perche dans les arbres près des cours d’eau et se laisse tomber dans l’eau quand il sent le danger venir.

Pesant entre 2 grammes pour un bébé et 200 grammes pour un adulte, il fait en moyenne 10 cm ( sa queue fait à peu près les deux tiers de son corps ) ; ce dernier a l’étonnante capacité de pouvoir se déplacer à la surface de l’eau: sa vitesse est alors de 1.5 mètres/seconde.

Cependant, bien que ses jambes soient très musclées, cette possibilité de marcher sur l’eau lui demande beaucoup d’énergie, c’est pourquoi il ne peut parcourir de grandes distances : quelques mètres en l’espace de quelques secondes ; ce qui lui permet de franchir un petit cours d’eau, une mare.

b/ Explication de la capacité

Sa capacité à marcher sur l’eau est entre autres due à ses pattes arrières légèrement palmées, ce qui augmente sa portance ( Pression = Force sur Surface ), et à sa queue servant à le stabiliser, et à créer une micro vague, lors de son déplacement, ce qui lui permet d’être porté un petit peu plus encore; mais il a été calcule que si la capacité du lézard à marcher sur l’eau était seulement due a sa vitesse et à son faible poids, alors seul un tiers de son poids serait supporté.

Les caractéristiques énumérées précédemment ne suffisent pas, une autre faculté intervient alors: la surface et la vitesse de contact des pattes du lézard sur l’eau: en effet, lorsqu’ il court sur l’eau, nous avons observe que le mouvement de ses pattes est divisé en 3 séquences distinctes, qui, combinées à ses pattes palmées et à sa vitesse lui permet:

-dans un premier temps de plonger son pied palmé, qui, du fait de sa surprenante vitesse ( de l’ordre de 70 millisecondes entre deux foulées ), lui permet de créer un trou dans l’eau autour du pied immergé, qui ne se “rebouchera” pas immédiatement. Ainsi seule la face postérieure du pied est en contact avec l’eau ; la face antérieure est en contact avec l’air de la poche créée ( cf schéma ci-dessous),

- puis le pied , va ensuite donner une impulsion en arrière pour faire avancer le corps,

- enfin, dans l’instant avant que le trou ne se referme, le lézard va extirper son pied du trou créé, pour ensuite plonger plus loin son autre patte, et ainsi de suite jusqu’à l’épuisement du lézard ( car plonger sa patte palmée à cette vitesse dans l’eau lui demande beaucoup d’énergie ).

Ainsi, ces animaux ont la capacité de pouvoir marcher sur l’eau grâce à des spécificités anatomiques leur étant propres ( complexité des articulations, pieds palmés ) qui, soit permettent à leurs membres de ne pas s’imprégner d’eau ( poils hydrophobes = phénomène chimique) ou soit de pouvoir exécuter un mouvement complexe rapidement, de manière ensuite à ce qu’ils ne puissent couler entre deux mouvements(phénomène physique ).

Cependant tous les animaux étudiés ont un faible poids, et, soit une excellente répartition de leur masse corporelle, soit une musculature énorme aux niveaux des membres devant fournir l’énergie lors de l’effort.

On peut ainsi se demander, ce qu’il en est pour l’homme ...

III/ Les conditions de l’Homme pour marcher sur l’eauCertains animaux, peuvent marcher sur l’eau mais qu’en est-il pour l’homme ?

1-La masse

Pour que l’Homme marche sur l’eau, il doit d’abord faire face à plusieurs lois. Le corps humain est une masse donc il a un poids, ce qui constitue une force qui est verticale de haut en bas. De plus, l’environnement est l’eau, il y a donc d’autres lois à prendre en compte telle que la poussée d’Archimède.

Archimède : la poussée d’Archimède est définie par la phrase suivante: "Tout corps plongé dans un fluide reçoit une poussée verticale de bas en haut proportionnelle à la masse du volume de fluide déplacé"

Fa: Force d’Archimède Fp: Force du poids

La poussé d’Archimède est opposé à la force du poids. Si la Force d’Archimède est supérieure a la force du poids, l’objet remonte dans ce liquide, et inversement.

Dans notre cas, l’objet est le corps humain et le liquide est l’eau.

Or nos pieds sont petits, donc on ne déplace presque pas d'eau, la poussée d'Archimède est donc minime, on ne peut pas marcher sur l'eau. Pour qu’un homme puisse marcher sur l’eau comme le fait la gerris, il lui faudrait un tour de pied de plusieurs kilomètres.Cependant, le volume de notre corps complet est, quant à lui, assez grand pour que l'on flotte, c’est ainsi que l’on démontre le lien de la flottabilité avec la poussée d’Archimède. En voici les caractéristiques:

Flottabilité : Dans un liquide, les corps sont soumis à la poussée d'Archimède. Les corps ont une flottabilité différente selon leur masse volumique.La flottabilité est la poussée verticale, dirigée de bas en haut, qu'un fluide exerce sur un objet immergé. Le fluide peut aussi bien être un gaz qu’un liquide. La flottabilité agit toujours dans la direction opposée à la gravité. La densité est la masse volumique. La masse volumique s'obtient en divisant le poids d'un corps par son volume. Avec de l’air dans les poumons, la masse volumique du corps humain est légèrement inférieur a celle de l’eau, donc on flotte. Sachant qu'elle varie au rythme de la respiration: elle baisse quand les poumons sont gonflés et augmente à l'expiration. Celle du corps humain est en moyenne de 1.07 c'est à dire légèrement supérieure à celle de l'eau qui est de 1 lorsqu’elle est douce, et environ 1.2 pour de l’eau de mer. La masse volumique exacte dépend des personnes, notamment la masse volumique de la graisse inférieure à celle du muscle.

La flottabilité dépend évidemment de la répartition du poids du corps, car plus un objet est lourd, plus il coule.

répartition du poids du corps: membres supérieurs: 13.2% du Poids Du Corps

-1 avant bras + 1 main = 3,3% du PDC-1 bras = 3,3% du PCD

Tête = 7,4% du PDC Tronc = 41,25% du PDC Membres inférieurs = 36,6% du PDC

Le tronc qui représente 41% environ du poids total, est la partie la plus lourde du corps, mais c’est celle qui flotte le plus à l’aide de ses poumons qui se remplissent de leur 4 litres d’air ce qui permet d'alléger le poids dans l’eau et donc de flotter. On peut de plus constater que les membres inférieurs sont pratiquement 3 fois plus lourd que les membres supérieurs, donc si l’homme essaie de prendre tous ses appuis sur l’eau et donc de repartir son poids, il sera plus lourd et s’enfoncera dans l’eau en premier par la partie inférieure du corps.

A l’aide des informations précédentes, on en conclut que l’Homme ne peut pas se déplacer sur l’eau a l’aide de ses pieds ou en prenant tous ses appuis. Il ne peut juste flotter.

Néanmoins, pour compenser sa masse, une autre caractéristique apparait: la vitesse

2- La Vitesse

Sur terre, la vitesse maximum qu’un homme ai atteint est de 10,44 mètres/seconde ce qui correspond a 38km/h environ. Comment un homme pourrait-il alors supporter sa masse par la vitesse ?

a/ La vitesse horizontale

Théoriquement, cela est possible mais il faudrait atteindre une très grande vitesse que seules nos jambes aurait eut du mal à atteindre. La vitesse maximum qu’un homme ai jamais atteint est de 10,44 mètres/seconde ce qui correspond a 38km/h environ, ce qui est encore trop bas pour que l’eau se durcisse au contact de nos pieds. Aucune valeur précise de cette vitesse n’a encore été acceptée par tout les physiciens néanmoins, l’ordre de grandeur de celle ci est de 100 km/h.Qu'en est-il alors de la vitesse d’impact, la vitesse verticale ?

b/ La vitesse verticale

Pour porter 70 kilogrammes avec une plante de pied de 300 centimètres carrés, l’homme aurait besoin d’une vitesse d’impact de sept mètres par seconde, soit 25,2 kilomètres par heure pour que l'eau n'ai pas le temps de "s'écarter" pour nous faire couler entre chaque pas.Cette vitesse correspond à une puissance de 5 kilowatts, or lors d’un sprint la puissance d’un athlète est de l'ordre de 1.5 kilowatts, ce qui est très inférieur à la puissance requise. L’homme n’a donc pas la possibilité de fournir la puissance nécessaire.

Mais ce ne sont que des observations faites, aucune loi ou formule nous permet d’affirmer cela.

3- Le nombre de Reynolds ? Une possible explication !

Le nombre de Reynolds, pourrait être une des explications scientifiques qui pourrait répondre à la problématique : pourquoi l’homme ne peut-il pas marcher sur l’eau ? Pour trouer ce nombre Reynolds, il faut partir de l’équation d’un fluide incompressible ( tels que l’eau ) qui est :

On peut alors grâce à cette équation mettre en évidence le nombre de Reynolds. Puis en résolvant l'inconnu Re ( le nombre de Reynolds) et en simplifiant, on trouve alors le nombre de Reynodls :

Avec : - V : la vitesse horizontale ( en m/s ) - l : la longueur caractéristique : la longueur du pied ( en m ) - v : la viscosité cinématique de l’eau : 1,0 x 10-6 à 20°C ( en m²/s )

La viscosité cinématique de l’eau peut se traduire par : Résistance au touillage / Vitesse de touillage

Pour pouvoir marcher sur l’eau il faut donc que le nombre de Reynolds soit suffisamment élevé pour que dans l’équation d’un fluide incompressible, l’inverse du nombre de Reynolds tende suffisamment vers zéro pour qu’il devienne négligeable dans l’équation par rapport aux autres termes de l’équation.On obtient donc l'équation suivante :

*la pression n’est pas un facteur très important, on peut la laisser de côté, c’est pourquoi elle n’est pas prise en compte dans cette équation.

Il s’avère que l’équation restante est le principe fondamental de la dynamique pour un solide. On obtient donc un solide sur lequel on peut marcher.

On a donc testé ce calcul avec la vitesse de l’homme : Re = (8,5 x 0,03)/ 1x 10-6

Re = 2.55 x 10 5

On trouve donc un nombre de Reynolds bien trop élevé pour qu’il devienne négligable et que l’on puisse donc marcher sur l’eau.Par la suite on cherche à trouver la vitesse à la quelle l’homme devrait alors marcher sur l’eau, avec un nombre de Reynolds de l’ordre des 10 6 10 6 = ( V x 0,03 ) / 10 -6

V = 33.33 m/s

Ce qui fait une vitesse de 33.33 m/s soit 120 km/h. D'après cette théorie avec nombre de Reynolds, il faudrait que l’homme puisse courir a 120 km/h, ce qui est impossible pour l’homme.

La théorie avec le nombre de Reynolds n’est pas la seule qui existe parmis les plus connu avec le nombre de reynolds, il existe la Loi de Bernoulli, néanmoins celle-ci nous a semblé bien moins intéressante car les calcules qui ont été fait a partir de cette lois nous a semblé bien trop compliqué et que de plus les résultats qui en sortait se contredisaient.

Les fluides : Il existe de nombres fluides dont les fluides dit "newtonien", c’est lorsque la viscosité est constante en fonction du taux de cisaillement, telle que l’eau ou l’air ( voir schémas si dessous). C’est a dire que la résistance de touillage est proportionnel a la vitesse de touillage.

Il existe donc aussi d’autre fluides “non newtonien”, il y a les fluides "rhéofluidifiant", c’est quand la viscosité diminue lorsque le taux de cisaillement augmente, et les fluides "rhéoépaississant", ici la viscosité augmente lorsque le taux de cisaillementaugment, mais pas proportionnellement. Il y a dans ces fluides la maizena ( voir schema si dessous).

Expérience

L'expérience qui sera effectuée devant le jury consiste à mélanger un certain volume d'eau avec de la maïzena. Nous avons choisi cette expérience car ce mélange meme si il n’est pas totalement semblable avec l’eau, il permet de reproduire au plus proche du réel les les condition pour “marcher” sur l’eau, car comme il est clairement démontré tout au long de l'exposé, l'homme n'a pas les capacités physique suffisante pour “marché sur l'eau”, donc une expérience en condition réel ne peut être réalisée.

Avec ce mélange plus on rajoute de maïzena, plus la puissance liée à la vitesse et à la masse que l'on doit fournir pour ainsi « marcher » sur l'eau est réduite.

L'expérience consiste donc à verser dans un saladier…. de maïzena et …. d’eau, puis nous métrons notre main lentement dans le mélange pour montré que notre main s’incorpore comme dans de l’eau. Ensuite nous frapperons fort ce mélange pour qu’il se rigidifie, néanmoins nous n’aurons pas besoin de frapper avec un forte puissance car ce mélange a la capacité de se rigidifier bien plus vite que l’eau. Plus il y aura de l’eau avec la maïzena, plus les réactions de ce mélange ce rapprocheront de celles de l’eau, jusqu’à ce que la puissance que l’homme peut fournir redeviennent trop faible pour que l’homme puisse « marcher » sur l'eau.

CONCLUSION:Comme il a été vu précédemment avec certains animaux, ils peuvent

contrairement à l’homme, marcher sur l’eau ; cependant tout cela n’est pas seulement dû a leur faible masse, mais aussi à des capacités physiques et anatomiques leur étant propres ( complexité des articulations ; angle de contact des pattes rapport à l’eau ; corps tapissé de poils hydrophobes... ).

De plus d’après les observations faites, l’homme est bien trop lourd pour marcher sur l’eau, et la répartition des masses de notre corps n’est pas adaptée a ce genre “d’activités”. De même, pour marcher sur l’eau, étant donné que l’on ne peut changer la répartition des masses de notre corps, le seul moyen serait donc de courir plus vite or, la vitesse définie que l‘homme devrait atteindre est énorme, la question est donc : peut-on l’atteindre ? et comment peut-on l’atteindre ?

La prochaine étape pour voir marcher l’homme serait alors peut-être la mise en pratique des caractères observés sur les animaux pouvant, contrairement a l’homme, marcher sur l’eau : on pourrait par exemple se munir de combinaisons hydrophobes, ou encore modifier la surface de nos pieds, pour réduire la vitesse à atteindre étant donné que la répartition des masses serait plus équilibrée, voire encore marcher sur un liquide beaucoup plus visqueux que l’eau... mais il reste cependant très improbable que l’homme puisse un jour marcher sur l’eau par ses propres moyens...

Marcher sur l’eau aujourd’hui, non, Cependant, dans le futur, qui sait...