Quelle option choisir pour donner chance au dialogue? · Proposition pour une sortie de crise au...

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NOUVELLE OPINION - N°553 DU 20 NOVEMBRE 20172

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COMMUNIQUÉ

POLITIQUE

NOUVELLE OPINION - N°553 DU 20 NOVEMBRE 2017 3

Faure Gnassingbé à Assoukoko pour la réception des ouvrages d'électrification et de mini-adduction d'eau potable

Poursuites des réalisations sociales au bénéfice des populations :

Le 15 novembre dernier, lechef de l'Etat Faure Gnassingbéétait à Assoukoko dans la préfec-ture de Blitta où il a présidé lacérémonie de réception desouvrages d'électrification et demini-adduction d'eau potable àla satisfaction des populations.

Ce geste de haute portéesociale du président FaureGnassingbé permettra auxbénéficiaires de relever lesdéfis de croissance économiqueà travers l'accès à l'électricité, àl'eau potable, aux meilleursconditions de travail dans lesstructures de santé et de l'édu-cation.

La centrale solaire photovol-taïque d'une puissance de 250KW permettra de raccordergratuitement près de 500

ménages et un éclairage publicavec 115 lampadaires sur unréseau d'environ 10 Km. A celas'ajoutent des mini-adductionsd'eau pour offrir une eau saine

aux populations.Cette réalisation socioécono-

mique est l'illustration de lamise en œuvre du mandatsocial initié par le chef de l'Etat

au profit de tous les Togolais etparticulièrement les couchesvulnérables.

Quatre localités sont concer-nées par ce projet estimé à

deux milliards de FCFA et sou-tenu par la Commission del'Union Monétaire OuestAfricaine (UEMOA)

Nouvelle Opinion

Inauguration d’une mini-adduction d’eau potable Coupure du ruban inaugural de la centrale élecrique photovoltaïque

Quelle option choisir pour donner chance au dialogue?Togo/ Entre accalmie et démonstration de force :

La crise politique togolaiseenclenchée depuis août dernierpeine à trouver une issue. Malgréles multiples appels au dialoguevenant de toutes parts et lavolonté exprimée des protago-nistes de se retrouver autourd'une table de négociation, lasituation reste toujours tendue,rien ne semble bouger pour l'ins-tant. Même les mesures prisespar le gouvernement il y aquelques jours pour apaiser leclimat politique favorable à l'ou-verture du dialogue apparaissentinsuffisantes aux yeux de lacoalition des 14 partis de l'oppo-sition.

Les conclusions des récentesdémarches de l'émissaire duPrésident ghanéen tardent ellesaussi à situer l'opinion publiquesur la prochaine convocation dudialogue annoncé il y aquelques semaines déjà.

Dans l'une de ces dernièressorties médiatiques, le ministrede la Fonction Publique et de laRéforme administrative, a clai-rement pointé du doigt l'oppo-sition comme étant la partie quiempêche l'ouverture rapidedes discussions. Le ministre fai-sait allusion justement à l'appelde l'opposition à continuer lesmanifestations de rue et auxpréalables qu'elle pose avantla participation aux prochainesdiscussions.

Au-delà de toute spécula-tion, la seule chose qui est vraieà l'instant est que le dialogue

annoncé ne s'ouvre pas. Le gou-vernement de son côté à qui ledevoir revient de fixer la datede l'ouverture du dialogue etd'inviter les parties concernéesne le fait pas encore. Y a-t-ildes préparations dans les cou-lisses qui échappent à l'opinionpublique? Nul ne le sait.

L'opposition de son côté aplusieurs fois laissé entendrequ'avant sa participation audialogue, il faudrait que legouvernement lève l'état desiège sur les villes de Sokodé,de Bafilo et de Mango. Endehors de cette doléance, lacoalition des 14 partis de l'op-position revendique la libéra-tion des autres manifestantsarrêtés lors des manifestationsde rue.

Faut-il comprendre par làque ce sont ces préalables nonobtenus qui bloquent l'ouvertu-

re du dialogue annoncé? Detoutes les façons, l'oppositionchoisit pour l'instant de resterdans la rue pour, dit-on, fairepression avant le dialogue, cequi suppose que la tensionreste entretenue. Et le commundes mortels est en droit de se

demander si cette situation tellequ'elle se présente favorise ledialogue ? Jusqu'à quand va-t-on continuer cette démonstra-tion de force? Ne serait-il pasbeaucoup plus opportun dejouer à une accalmie pour per-mettre à toutes les parties de se

parler avec franchise dans uncadre de sérénité?

Nous espérons que les joursqui viennent pourront situer lesTogolais sur ce que nous réser-ve la classe politique togolaise.

La Rédaction

Jean-Pierre Fabre Atcholi Aklesso Adjamagbo-Johnson Atchadam Tikpi

Awa Nana annonce la phase des indemnisations à partir de mi-décembre

Réconciliation nationale :

Après le rapport remis au pré-sident de la république, il a étécréé le Haut-Commissariat à laRéconciliation et au Renforcementde l'Unité Nationale (HCRRUN)pour parachever l'œuvre de cetteinstitution et poser véritablement

les bases d'une réconciliationnationale entre les Togolaisdéchirés par plusieurs annéesd'incompréhension. La missionessentielle du HCRRUN est depouvoir verser les compensationset indemniser les victimes.

Vendredi dernier lors d'uneréunion tenue à Lomé en présen-ce des représentants des institu-tions et des différents départe-ments ministériels avec le Comitéde Gestion du Fond spécial d'in-demnisation, l'ONG AimesAfrique et les différents acteursimpliqués dans ce processus, MmeAwa Nana, présidente duHCRRUN a annoncé que les

La Commission Vérité Justice et Réconciliation mis en place parle chef de l'Etat pour plancher sur les évènements à caractère poli-tique qui ont secoué le Togo de 1958 à 2005 avait recommandél'indemnisation des victimes aux termes de sa mission.

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NOUVELLE OPINION - N°553 DU 20 NOVEMBRE 20174

ACTUALITÉ

NouvelleOPINIONOPINIONHebdomadaire togolais d’informations

générales, d’analyse et de publicitéRécépissé n°0149/14/03/01/HAACSiège: Adidoadin, PAvée prolongé,

2ème carré après Pharmacie Le Galien

Diretceur de Publication:

Secrétariat de la Rédaction:

Rédacteurs :

El Hadj TCHAGNAO ArimiyaoCel:91 36 37 55

[email protected]

Agbékponou Junior

Tchagnao El Hadj Arimiyao

Agbékponou JuniorRamzad

Maroine TchagnaoDalikou Lynda A.

Imprimerie:IMPRIMERIE RAD GRAPHIC Sarl U.

Tirage :2.000 exemplaires

Les 16, 17 et 18 novembrederniers, la coalition des 14 partisde l'opposition était encore dansles rues pour réclamer le retour àla constitution de 1992, la redéfi-nition du cadre électoral et levote des Togolais de l'étranger.Cette série de manifestation detrois jours s'est déroulée à Lomésans incident majeur avec l'enca-drement des forces de l'ordre.

En marge de ces trois jours demanifestations, la coalition asorti un communiqué pour expli-quer à ses militants l'objectifd'une réunion qu'elle a eue àLomé avec une délégation d'é-missaires du président NanaAkoufo-Addo du Ghana. Dansce communiqué, la coalition esti-me qu'il ne s'agit pas véritable-ment de discussions entre pouvoiret opposition sur cette crise quisecoue le Togo mais des prélimi-naires au cours desquels l'oppo-sition a tenu à donner sa positionsur une éventuelle discussion.L'opposition estime que cetterencontre était une occasion pourelle de discuter des parties quidoivent prendre part au dialo-gue, du cadre, de la compositiondes délégations, du comité pré-paratoire et du calendrier. Toutporte à croire que l'oppositionimpose des préalables avanttoute discussion.Or le gouverne-ment a pris des mesures d'apai-sement en acceptant d'aller au

dialogue depuis que la commu-nauté internationale a lancé unappel pressant à tous les prota-gonistes. Elle n'a pas lésiné surles moyens pour apporter toutson concours à la décrispation dela crise.

Parlant de ce dialogue queles Togolais appelle de vivesvoix, il y a quelques jours, Fabre,le chef de file de l'opposition,s'est dit d'accord pour discuteravec le pouvoir, mais pose sesconditions.

Il a estimé que les discussionsse déroulent directement avec lechef de l'Etat et veut ensuitedisposer d'un cadrage précis etdes modalités des discussions enexigeant au préalable la levéede l'état de siège dans certainesvilles et la libération de certainsdétenus. Pire, Fabre avait claméhaut et fort que, contrairement àce que le pouvoir pense, c'est à

l'opposition de dicter le tempodu dialogue. C'est-à-dire, lamanière dont les choses doiventse dérouler. C'est ce que la coali-tion des 14 partis qui organiseles manifestations de rue aentériné en posant des préala-bles. A l'analyse de la situationsociopolitique actuelle, il fautavouer que le pouvoir s'est ali-gné sans commune mesure àl'appel de la communauté inter-nationale pour un dialogue inclu-sif et sincère. Aujourd'hui, l'oppo-sition qui continue les marches derue avec des conditions coriacesavant d'aller aux discussions veutmettre en veilleuse les effortsentrepris par la communautéinternationale dans la logiquede juguler définitivement cettecrise. La coalition n'est-elle pasen passe de jouer sur la bonnefoi de la communauté internatio-nale qui espère de vives voix,

voir les Togolais s'asseoir autourd'une table de négociation ?

Toutes ces interrogations tritu-rent les méninges des observa-teurs qui commencent à douterde la volonté de la coalition quise dit favorable au dialoguemais insiste sur des préalables.

Certes dans toute discussionentre les acteurs d'une crise poli-tique, la méfiance prend le des-sus au regard de la position dechaque partie. Mais de guerrelasse, la coalition doit s'accordersur les questions essentielles,trouver un terrain d'entente entreeux avant d'aller au dialogue.Dans ce cas d'espèce, il ne fau-drait pas qu'après, certainsgroupuscules se forment pourdire qu'ils ne sont pas d'accordsur les préalables. Les 14 partisqui se sont associés pour consti-tuer un front, ont mûrement réflé-chi avant de mener un combat

ensembleen ce qui concerne laréclamation des réformes poli-tiques.

Au demeurant, il est impor-tant que l'opposition fasse unebonne lecture pour ne pas mett-re en veilleuse ce dialogue envue très attendu par l'ensemblede la population.

Au regard de tout ce qui pré-cède, les Togolais attendent quece dialogue se déroule dans debonnes conditions avec laconviction de déboucher sur ladécrispation de la crise. Ensomme, la proposition faite parla communauté internationalepour un dialogue inclusif et sin-cère doit être prise au sérieuxpar les leaders de l'opposition.Tous doivent participer à cesassises tant attendues et laisserde côté des calculs politiciensqui risqueront de porter un coupdur au bon déroulement du dia-logue. Le pouvoir s'est déjà ali-gné derrière cette propositiond'aller sur la table de dialogue.L'opposition a intérêt à arrêterde cafouiller la situation pourune discussion franche qui bali-sera le terrain aux réformesconstitutionnelles et institution-nelles.

Tchagnao

Proposition pour une sortie de crise au Togo:La communauté internationale appelle à un dialogue inclusif et sincèreLe Pouvoir s’aligne, l’opposition cafouille

Faure Gnassingbé très proche de son peuple Visite inopinée du chef de l'Etat au marché de Niamtougou :

Lors de la campagne électoralepour la présidentielle de 2015, lechef de l'Etat Faure Gnassingbéavait promis placé son mandat encours sous le sceau du social s'ilétait élu.

Nombreux sont ceux qui ontpensé à la démagogie des candi-dats qui viennent promettre montset merveilles à l'électorat lorsd'une joute électorale mais unefois élus, ne tiennent plus à leurspromesses. Mais FaureGnassingbé s'est distingué pardes actions concrètes et la miseen place des projets socioécono-miques de base au profit despopulations togolaises.

Le mandat social de Faureinterprété à tort se réalise inexo-rablement par des actes positifset par sa présence aux côtés deson peuple. Depuis le début de cemois, l'agenda de FaureGnassingbé est très chargé avecla descente sur le terrain où il aeu, dans un premier temps à êtreau contact des populations de larégion des savanes.

Dans cette localité, le chef del'Etat a discuté directement avecles jeunes, les femmes, les cadreset les autorités locales qui ont puexposer directement leur doléan-ce pour l'amélioration de leurcondition de vie.

Faure Gnassingbé était émupar l'enthousiasme des popula-tions avec lesquelles il a eu deséchanges riches dans uneambiance empreinte de convivia-lité. Le Chef de l'Etat a profitépour visiter les chantiers en cours

de réalisation et constater l'étatd'avancement des ouvrages des-tinés à ces populations.

La semaine dernière, FaureGnassingbé a fait une visite sur-prise au marché de Niamtougou.Le chef de l'Etat a reçu un bainde foule des marchands et mar-chandes, usagers et autres cou-ches sociales qui ont eu la chancede vivre ces instants inoubliablesentre un président de la répu-blique et son peuple.

Dans une ambiance populaire,

Faure Gnassingbé a été ovation-né par les foules en liesse qui sefrayaient un passage pour lui ren-dre toutes les civilités. FaureGnassingbé a même discuté avecune revendeuse qui était à côtéde son étalage avec tout lerespect et la communion.

Dans une élégance, il a saluéles populations qui ont affluépour le voir de si près au marchéde Niamtougou. Cette visite sur-prise du chef de l'Etat est unsignal fort d'un président de larépublique proche de son peuple.Il nous en souvient qu'il y a peu,lors du lancement du réseau solai-re photovoltaïque dans l'Ogou ettout récemment à Assoukoko dansla préfecture de Blitta, FaureGnassingbé a reçu ce même bainde foule des populations qui n'ontpas voulu se faire conter l'évène-ment.

Le mandat social de FaureGnassingbé s'égrène avec plusd'actions au profit des popula-tions vulnérables.

Nouvelle Opinion

Une redendeuse du marché faisant un cadeau au Chef de l’Etat

Atcholé Aklesso Jean-Pierre Fabre Adjamagbo-Johnson Atchadam Tikpi

ACTUALITÉ

NOUVELLE OPINION - N°553 DU 20 NOVEMBRE 2017 5

La ministre Tomégah-Dogbé a procédé à la pose de la première pierre pour un nouveau marché moderne à Bafilo

Développement à la base :

Depuis toujours, FaureGnassingbé a fait du développe-ment de toutes les localités dupays, sa principale préoccupa-tion. Ainsi, dans son mandatsocial, plusieurs projets socioé-conomiques de base sont encours de réalisation pour l'épa-nouissement des populations.C'est dans cette optique que, legouvernement aura à investir450 millions pour la constructiondu nouveau marché moderne àBafilo dans la préfectured'Assoli. C'est Mme VictoireTomégah-Dogbé, ministre dudéveloppement à la base qui aprocédé vendredi dernier à lapose de la première pierre.

Ce projet s'inscrit dans le

cadre du Programme d'appuiaux populations vulnérables(PAPV) dont l'objectif est ledéveloppement d'équipementcommunautaire. Ce program-me consiste à l'amélioration

des conditions de vie despopulations vulnérables dansdifférentes régions du paysavec un accent particulier sur ledéveloppement des infrastruc-tures et la réduction de la

pauvreté. Le projet budget2018 accorde une place trèsimportante au PUDC et auPAPV.

En marge de la cérémoniede la pose de la première

pierre pour la construction dece nouveau marché moderne àBafilo, Mme la ministre dudéveloppement à la base asaisi cette occasion pour sensi-biliser les populations aux ver-tus de la paix, à la préserva-tion de la cohésion nationale etdu vivre-ensemble qui sontgages de tout développement.

Ces actions du gouverne-ment togolais sur le terrainmontre à suffisance que lemandat du président FaureGnassingbé prend son envolavec mise en place des projetssocioéconomiques de basepour un meilleur cadre de viede tous les Togolais.

Dalikou Lynda

Pose de la première pierre Une vue de l’assistance lors de la cérémonie

Le ministre Yark salue l'esprit pacifique qui a prévalu Manifestations politiques des 16, 17 et 18 novembre derniers :

L'opposition dans sa lutte deretourner à la Constitution de1992, à de nouveau battu lepavé les 16, 17 et 18 novemb-re dernier. Mais pour cette fois-ci, ces manifestations qui se sontdéroulées à Lomé et dansquelques villes de l'intérieur dupays n'ont pas été suivies d'inci-dents majeurs ni de violenceshormis quelques petites déra-pages notés à certains niveau.C'est un premier pas que saluele ministre de la Sécurité et dela Protection civile, YarkDamehame, lors de ses sortiesmédiatiques la semaine derniè-re.

Aujourd'hui ce qui est àretenir suite à ces différentesmarches des groupes de 14de l'opposition est ce caractè-re " pacifique " dont chacun àfait preuve de retenue que cesoit du côté des manifestantsque des forces de l'ordre. Unsigne qui démontre à suffisan-ce que petit à petit les tracta-tions se font dans les coulissespour une sortie de crise.

Organisateurs, manifestantset gouvernement ont commen-cé par parler de la mêmevoix qui est le respect desdispositions pour une marchepacifique et sans incidents.Suite aux différentes manifes-tations de ses trois jours demarche, le ministre de la sécu-rité et de la protection n'a pasmanqué de saluer le compor-tement pacifique qui a régnésur le terrain.

Bien que les marches ontété pacifiques dans leurensemble, il a été relevé audeuxième jour qu'un groupe

de manifestants a cassé lepare brise d'un bus de 9 pla-ces au niveau du marché deBè appartenant à un commer-çant du Grand marché

Adawlato, et aussi le blocagemomentané de la route Lomé-Aného par les manifestants àAného.

Par rapports à ces quelques

petits incidents des trois jours,il a relevé que c'est le fruit dudifficile apprentissage de ladémocratie et que ces déra-pages peuvent être évitésdans la mesure où la volontépédagogique prend le dessusde toute chose. Chacun a faitpreuve de responsabilité pourrespecter les consignes don-nées par l'autorité. Selon luiceci doit, se poursuivre pourque le Togo dans les jours àvenir puisse sortir grandi enmatière de démocratie.

Il a par ailleurs saluél'esprit de hauteur et d'enca-drement des manifestants parles forces de sécurité et desorganisations des droits del'homme ainsi que les acteursde médias qui font le néces-

saire pour l'apaisement de lasituation que vit le Togodepuis un moment. Par rap-port à l'interdiction des mar-ches à Sokodé, le ministre asignifié que c'est dans le sensde préserver la paix et latranquillité que cette décisiona été prise.

Le ministre Yark a expliquéque depuis les évènementsrécents dans cette ville deSokodé où le commissariat aété brulé, Il existe toujours desarmes qui circulent dans lanature. C'est pour éviter lepire que cette décision a étéprise en vue de préservertoute violence qui pourraencore entrainer des dégâtsfâcheux.

Kodjovi

Col Yark Damehame, ministre de la Sécurité et de la Protection civile

Le gouvernement promet l'ouverture desdiscussions, les fédérations lancent une

grève de 4 jours à compter de demain

Éducation / Revendications syndicales :

L'année scolaire en courscomme la dernière a débuté avecdes perturbations dues à desrevendications des enseignants. Aucentre de la plateforme revendi-cative en cours se trouve la ques-tion du statut particulier et de laprime unique.

D'après les premiers respon-sables des fédérations syndica-les de l'éducation, le statut par-ticulier de l'enseignementdevrait être prêt avant la ren-trée scolaire 2017-2018 confor-mément aux promesses faitespar le gouvernement. Mais à ce

jour, nous renseignent les mêmessources, le statut n'est pas enco-re adopté pour être appliqué.

Débuté dès la rentrée avec laCSET, le mouvement de revendi-cations des enseignants aemballé toutes les fédérationssyndicales de l'éducation.Celles-ci et la CSET demandentpour l'essentiel de la part dugouvernement:

- la copie du statut particulierremise au premier ministre;

- l'ouverture des discussions envue de la fixation du taux cor-respondant aux primes etindemnités et de sa date d'effet;

- l'intégration des indemnitésforfaitaires de vingt et trentemille aux salaires de base desenseignants qui émergent sur lasubvention que l'État accorde àl'enseignement confessionnel;

- l'organisation d'un concoursspécial à l'intention des ensei-gnants volontaires du secteurpublic en vue de leur intégrationdans le cadre des fonctionnairesde l'enseignement.

Après une première rencontrequi a réuni les fédérations syndi-cales, l'association des parentsd'élèves le gouvernement et leCNDS pour situer les responsabi-

lités et chercher les approchesde solutions, une seconde assisea eu lieu le vendredi dernier.

Cette assise, selon les sourcesproches des acteurs de la crise,a rassemblé le ministre de l'éco-nomie et des finances, les repré-sentants des fédérations syndi-cales de l'éducation, le ConseilNational de Dialogue Social(CNDS) et les syndicats de lasanté. Après avoir écouté toutesles parties, les premiers respon-sables du CNDS ont promis detout mettre en œuvre pour larésolution de la crise que traver-

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NATION

NOUVELLE OPINION - N°553 DU 20 NOVEMBRE 20176

Le problème d'emploi auquelsont confrontés les dirigeants afri-cains et en particulier les jeunes,reste un défi majeur que chacundoit relever pour une bonne créa-tion de la richesse et de la valeurajoutée. Une situation qui préoccu-pe M. Soter Dovi qui, à travers''Ensemble, le Togo'' entend fairecomprendre aux jeunes diplômésqu'ils ont de la potentialité et del'énergie nécessaire pour entre-prendre eux-mêmes après leursétudes, car la production de larichesse existe et est à portée deleur main. D'où l'organisation d'unerencontre d'échange sur l'écono-mie bleue, l'économie de laconnaissance et l'économie circu-laire. Rencontre qui s'est tenue lemardi 15 novembre 2017 dans lasalle de l'Institut Confucius del'Université de Lomé en présencedes économistes de la FASEG etaussi étudiants.

Différents concepts de l'écono-mie à savoir : l'économie bleue,l'économie de la connaissance etl'économie circulaire ont agré-menté les débats. Aujourd'huibeaucoup pensent qu'en parlantde l'économie bleue on ne peutque faire allusion à la mer et àl'océan. Or c'est un concept quifait ressortir comment partir desdéchets pour en faire des res-sources.

Au cours de ce forum, il a étédémontré à travers des exemplesplus édifiants que l'on peut partirdes déchets du Café pour produi-re des champignons et aussi desdéchets de la bière pour produi-re de la spiruline. Pour ce qui estde l'économie de la connaissance,elle est celle qui, selon les écono-mistes peut permettre aux chô-meurs d'avoir plus de ressourcesqu'un salarié. Les panelistes de ceforum ont mis un accent particuliersur l'entreprenariat des jeunesaprès leurs études. Un secteur quiest beaucoup plus productif et quifait gagner et créer plus derichesse et de la valeur ajoutée.

Quant au dernier qui est l'éco-nomie circulaire, ils ont fait com-prendre qu'elle n'est qu'unephase de transformation desdéchets en biens et richesses. Il estquestion de partir des déchets duCafé pour produire des champ-ignons. Par exemple, l'on peutpartir des déchets de la bièrepour produire de la spiruline.Parlant de l'économie circulaire,elle a fait objet d'une visite àTsévié où l'on a pu constater deprêt les bonnes choses qui sont entrain d'être réalisées à base deschampignons par l'Associationpour la Gestion Intégrée etDurable de l'Environnement(AGIDE). Grâce à la transforma-

tion des débris de feuilles dechiendent et de tiges de manioc,le monde paysan n'est plusconfronté à la destruction de laflore microbienne du sol mais plu-tôt à une restauration de la ferti-

lité des sols et de la santé des cul-tures.

Une chose qui peut être réaliséde nos jours selon M. Soter Dovi,fondateur d'Ensemble le Togo quitrouve que les Champignons

contiennent les meilleurs remèdesexistant dans la nature et sontlongtemps considérés comme destonifiants qui peuvent profondé-ment améliorer la santé humaine.Et c'est ceux à quoi veut aboutir

les premiers responsables de "Ensemble, le Togo " pour fairedes jeunes togolais des entrepre-neurs de demain et ceci pour undéveloppement durable du pays.

Elom

Développement durable au Togo :L'économie bleue, l'économie de la connaissance, et l'économie

circulaire trois concepts pour lutter contre le chômage

Agbalegnon Kossi donnant des explications sur le champignon Soter Dovi

A partir de ce samedi, unesemaine gastronomique est orga-nisée par l'hôtel du 2 février pourfaire découvrir les saveurs duTogo et du monde entier.

Cet hôtel qui a été rénové il ya peu, regorge de compétencesen art culinaire qui travaillentinlassablement dans 4 restau-rants dont dispose l'établisse-ment.

Sur cette base, le ministreAttigbé Ihou du tourisme et del'industrie a expliqué que, le 2février, avant qu'on ne trouve unnouveau partenaire d'exploita-tion conserve son standing decinq étoiles. Les 350 employésont su maintenir le cap pour atti-rer la clientèle et contribuerainsi au développement du tou-

risme d'affaire.En cuisine, le personnel vient

de bénéficier d'un complémentde formation avec l'arrivée duchef Christophe Abégan qui a30ans d'expérience en matièrehôtelier.

Dans le cadre de la relance

du tourisme, le ministre GabrielIhou avait présidé le 24 octobredernier, une réunion de mise enplace du comité technique denormalisation du secteur du tou-risme. Le ministre du tourisme aexpliqué que la modernisationde ce secteur passe par la réha-

bilitation du parc hôtelier et laconstruction de nouvelles unités.Cette semaine gastronomique sesitue dans suite logique derelancer le secteur hôtelier auTogo et contribuer à la croissan-ce de l'économie.

La Rédaction

TOURISME :

Semaine gastronomique à l'hôtel du 2 février

Photo de famille Le Chef cuisto CHristophe Abégan (g) et le ministre Ihou

se le secteur de l'éducationdepuis plusieurs années et pré-venir de nouvelles crises dans lesecteur de la santé.

Le ministre présent à cetteassise a promis pour sa part quele gouvernement remettra trèsbientôt la copie du statut parti-culier aux syndicats. Il rassureégalement que la question desenseignants du confessionnalsera traitée en 2018. Pour finir,le ministre a laissé entendre queconcernant la question de laprime unique, le gouvernement

entend ouvrir prochainement desdiscussions en vue d'y trouver

une solution durable.Mais avant cette dernière

rencontre, les fédérations syndi-cales ont déjà déposé un motd'ordre de grève de quatrejours à compter de demainmardi.

Cette situation s'apparenteplutôt à un dialogue de sourdsoù un mur d'incompréhensions'installe entre autorités et syndi-cats.

Vivement que les négocia-tions annoncées par le ministres'ouvrent le plus tôt possible pourun dénouement heureux de cettecrise qui n'a fait que trop durer.

Apo

Le gouvernement promet l'ouverture desdiscussions, les fédérations lancent une

grève de 4 jours à compter de demain

Éducation / Revendications syndicales :

Le PM Klassou Atsu Atcha, Coord. CSET

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NOUVELLE OPINION - N°553 DU 20 NOVEMBRE 2017 7

ACTUALITÉ

indemnisations débuteront à par-tir de mi-décembre. Le but visépar cette réunion technique étaitde réviser et de valider la straté-gie de prise en charge médicaleet psychologique des victimesvulnérables et la procédure deleur indemnisation. Suite au tra-vail abattu par cette institution, ilressort que, sur toute l'étendue duterritoire national, les victimesvulnérables qui sont concernéespar cette première phase d'in-demnisation sont au nombre de137.

Selon les informations, ces vic-times portent encore des séquel-les physiques ou psychologiquesgraves qui nécessitent leur priseen charge. Il a été décidé d'affi-cher au fur et à mesure de leurprogrammation, la liste des victi-mes au siège du HCRRUN et dans

les chefs-lieux des préfectures.Cette phase d'indemnisation desvictimes est cruciale pour l'apai-sement et la réconciliation natio-nale prônée par le chef de l'EtatFaure Gnassingbé.

Elle va pouvoir contribuer àposer des bases réelles d'unepaix durable au Togo et duvivre-ensemble entre les Togolaisqui doivent désormais se pardon-ner mutuellement pour le déve-loppement de notre chère nation.

Agbé

Mme Awa Nana

saoudienne, Saad Hariri, 47 ans,possède une résidence à Riyadoù sa famille est installée. Il arepris le flambeau politique à lamort de son père, Rafic Hariri, unancien Premier ministre tué dansun attentat à Beyrouth en 2005pour lequel cinq membres duHezbollah chiite libanais sontaccusés.

En annonçant sa démission,Saad Hariri avait invoqué la "mainmise " du Hezbollah - memb-re du gouvernement et soutenupar l'Iran - sur la vie politique auLiban, et des craintes pour sa vie,au moment où Riyad fulminaitcontre les ingérences prêtées aurival iranien dans la région.

Jeudi, le chef de la diplomatie

saoudienne s'en est violemmentpris au Hezbollah. " C'est uneorganisation terroriste de pre-mière catégorie ", a-t-il soutenu,en l'accusant d'avoir " pris enotage l'État au Liban et d'êtredevenu un instrument aux mains "de l'Iran. A ses côtés, Jean-YvesLe Drian a déclaré que la Franceétait " inquiète " de la " tentationhégémonique " de l'Iran auProche-Orient, s'attirant les foud-res de Téhéran.

L'Arabie saoudite rappelleson ambassadeur enAllemagne

Le départ pour Paris de SaadHariri a été " expressément salué" samedi par le ministère alle-

mand des Affaires étrangères. "Nous avons en raison de la situa-tion actuelle au Proche-Orient degrandes inquiétudes quant à lastabilité de la région et appelonstoutes les parties à réduire lestensions ", a indiqué un porte-parole du ministère dans un com-muniqué.

L'Arabie saoudite a décidé derappeler son ambassadeur àBerlin pour protester contre desdéclarations du ministre allemanddes Affaires étrangères SigmarGabriel qui avait laissé entendreque M. Hariri subirait l'influencede Riyad, a annoncé samedi l'a-gence officielle saoudienne SPA.

" Ces déclarations sont hasar-deuses, fondées sur des informa-tions erronées et ne servent pasla stabilité dans la région ", acommenté le porte-parole duministère saoudien des Affairesétrangères, cité par SPA.

Jeudi, M. Gabriel avait décla-ré lors d'une conférence de pres-se à Berlin avec son homologuelibanais Gebrane Bassil que " leLiban risqu(ait) de retomber dansde graves confrontations poli-tiques et peut-être militaires ".

Source : rfi.fr

A l'issue d'un déjeuner à l'Ély-sée avec le président français etsa femme Brigitte, en compagniede son épouse et de leur fils aîné,Saad Hariri a confirmé qu'il ren-trerait au Liban au cours des "prochains jours " et au plus tardmercredi, pour participer auxcélébrations de la Fête nationale,et que c'est là-bas qu'il s'expri-merait à propos de sa démission,qu'il a annoncée depuis Riyad le4 novembre.

Le Premier ministre libanais aremercié " pour son soutien " laFrance et son président. " LaFrance a montré encore une foisla grandeur de son rôle dans lemonde et la région. Elle prouveson attachement au Liban et à sastabilité ", a-t-il dit.

Arrivé en France par avionprivé tôt samedi, en provenanced'Arabie Saoudite, Saad Hariris'est rendu à la mi-journée à laprésidence de la Républiquefrançaise. Les deux autresenfants du couple, adolescents,sont restés en Arabie saoudite, oùils résident et sont scolarisés. "Ahlan wa sahlan ! Bienvenue àParis Saad Hariri ", à tweeté leprésident Macron, en postant unevidéo tournée dans l'Élysée. Unpeu plus tôt, Emmanuel Macrons'était entretenu au téléphoneavec le président libanais MichelAoun, qui " l'a remercié pour l'ac-tion de la France en faveur duLiban ", selon l'Élysée.

Hariri "otage" de Riyad selon

Michel AounAncienne puissance mandatai-

re du Liban, la France a joué lesmédiateurs et le présidentMacron a invité à Paris SaadHariri et sa famille afin de tenterde sortir de l'impasse née de sadémission. Une solution acceptéepar Saad Hariri avec l'accord duparrain saoudien. Le présidentMacron a précisé qu'il recevraitSaad Hariri " en tant que Premierministre " du Liban car " sa démis-sion n'est pas reconnue dans sonpays puisqu'il ne s'y est pasrendu ".

Le séjour prolongé de M.Hariri en Arabie Saoudite et lefait qu'il ne soit pas revenu auLiban pour remettre par écrit sadémission au président comme leveut la tradition ont fait l'objetd'intenses spéculations. Le prési-dent Aoun l'avait qualifié d'"otage " de l'Arabie saoudite.Dans un tweet, Saad Hariri avaitaffirmé que son séjour à Riyadvisait simplement " à mener desconsultations concernant l'avenirdu Liban et ses relations avec sesvoisins arabes ". Le chef de ladiplomatie française Jean-YvesLe Drian avait, lui, rencontré jeudile Premier ministre Hariri àRiyad, où le chef de la diploma-tie saoudienne Adel al-Jubeiravait assuré qu'il était libre departir " quand il veut ".

"Mainmise" du HezbollahDétenteur de la nationalité

Saad Hariri et Emmanuel Macron tentent à Paris de désamorcer la crise libanaise

Le PM libanais Saad Hariri sur le perron de l'Elysée, à côté du président français Emmanuel Macron

Awa Nana annonce laphase des indemnisations

à partir de mi-décembre

Réconciliation nationale :

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Le Premier ministre libanais démissionnaire Saad Hariri s'estentretenu samedi à Paris avec le président Emmanuel Macron, pourtenter de trouver une issue à la crise libanaise qui reste entière,avant de rentrer à Beyrouth au plus tard mercredi.

Une centaine d'organisationsde la société civile exigent ledépart du président Mugabe.Elles pressent par ailleurs l'arméede publier une feuille de route surle retour des civils au pouvoir.Dans une déclaration, ellesdemandent aussi la tenue d'élec-tions en 2018.

Les Zimbabwéens doivent, enprincipe, aller aux urnes enjuillet prochain. Mais des mili-tants de la société civile sedemandent si ce rendez-vousélectoral pourra être maintenu.Une centaine d'ONG deman-dent à l'armée de s'engagerd'ores et déjà à organiser desélections " justes et crédibles ".En clair : des élections plusdémocratiques que dans lepassé.

Maître Doug Coltart est mem-bre d'un réseau d'avocats qui asigné la déclaration de la socié-té civile : " La situation est loind'être idéale. Personne ne peutvouloir d'un coup d'État.Personne ne veut voir la constitu-tion bafouée. Mais, vu notresituation, c'est une occasion d'al-ler de l'avant. "

De leur côté, les Eglises chré-tiennes estiment que la criseactuelle pourrait donner nais-sance à une " nouvelle nation ".Ces événements pourraient, auxyeux des responsables catho-liques, protestants et évangé-liques, remettre le Zimbabwe sur

le chemin de la démocratie.Le pasteur Evan Mawarire, l'i-

nitiateur du mouvement decontestation " Ce drapeau ",s'est joint à leur appel. Dans unmessage vidéo, ce militant,maintes fois interpellé par lapolice, a évoqué l'éventualitéd'une grande manifestation.

Mais pas tout de suite. Dansun message sur son compteTwitter, il explique qu'il seraittrop dangereux à ce stade-cide descendre dans la rue.

Reportage: Harare dans l'at-tente

Les Zimbabwéens semblentavoir appris à maîtriser leursespoirs trop souvent déçus.Thomas n'a connu que le chôma-ge depuis qu'il a quitté l'école ily a vingt ans. Aujourd'hui, il lavedes voitures pour gagner sa vieet son point de vue sur le coupde force de l'armée est sansappel : " Les soldats sont du côtédu peuple. Et le pouvoir va êtredonné au peuple ! Grace etRobert Mugabe voulaient créerune dynastie familiale, mais lepays est au peuple ! "

Peu importeque ce soit l'ar-mée qui ait fina-lement faitvaciller le vieuxchef de l'État.Pour Maryline, cequi compte avanttout c'est qu'unebrèche ait été

ouverte. " Le président(Mugabe) nous a beaucoupopprimés, dit-elle. Nous n'avonspas pu nous développer, àcause de ce système oppressif.Mais maintenant, nous sommestrès heureux. Moi personnelle-ment, je suis vraiment très heu-reuse. N'importe quel change-ment sera bon à prendre. Aumoins, maintenant nous savonsqu'il est possible de faire partirun dirigeant. "

La jeune femme énumère lesdéfis de son quotidien, et sesrêves pour l'avenir : " C'est l'é-conomie, c'est l'éducation. C'estimpossible de s'en sortir, on vitau jour le jour. Ce que tu gagnestu le manges le jour même. Siseulement je pouvais fairequelques économies, pour moi etmes enfants, pour préparer l'a-venir. "

Pour l'instant, Maryline préfè-re contenir sa joie comme lesautres, trop inquiète de voirl'espoir ténu s'évanouir à la der-nière minute.

Source : rfi.fr

Zimbabwe: la société civile et les Eglises font entendre leur voix