QC MAGAZINE N°2 OKv1

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notre étoile brille. Avec l’authenticité et les saveurs camerounaises en plus... Sur Paris,

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notre étoile brille.Avec l’authenticitéet les saveurscamerounaises en plus...

Sur Paris,

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N°2 . Magazine de bord de Camair-Co . QC

B i e n v e n u e à b o r d

Notre Cameround’abord et toujours

Chers passagers,Depuis notre vol inaugural, c’est avec beaucoup de plaisir que nous avons accueilli vos suggestions qui nous ont permis d’améliorer la qualité de notre service. Nous vous en sommes in$niment reconnaissants.Parce que nous accordons une haute importance au respect de nos engagements, nous ne ménageons aucun e%ort pour vous o%rir un service de qualité qui soit à la hauteur de vos attentes, et qui réponde aux exigences de la compétitivité.En vous embarquant dans ce merveilleux Cameroun qui vous plonge dans certains de ses magni$ques trésors,

nous vous invitons à la découverte de nos innovations, qui vont de la ré-novation des sièges dans notre Boeing 767 « le Dja » pour plus de confort, à la vente en ligne via notre site Internet pour plus de liberté, en passant par notre programme de $délité simple et pratique ou encore l’extension de notre réseau avec de nouvelles destinations pour plus de connecti-vité. Camair-Co c’est toujours plus chaque jour. Camair-Co, c’est mieux… Tou-jours.

Dear passengers,Welcome on board our star ship…Since the inauguration of our national airline Camair-Co, we welcomed your suggestions, which have led to a constant improvement in the qua-lity of services on our young airline, both on ground and in the air.During the past months, we introduced an on-line reservation system, the use of credit cards for payment, pre-check-in of luggage, a new cabin interior on our long haul (ights… and there is more to come!Soon, we will introduce our frequent (yer program, enabling you to get free tickets and other special deals such as car rental and hotel reserva-tions.With the introduction of more regional branches in Central and West Africa, Camair-Co will bring more connectivity to our valued passenger’s desires.We are presently carring out studies to open more domestic branches.Apart from improving the safety of travel in Cameroon in an a%ordable way, we also aim at opening up this beautiful country to the rest of the world. Cameroon, a treasure to be discovered! I hope you enjoy reading QC, our in-(ight magazine and have a very pleasant (ight.Be proud. Fly with Camair-Co and be our shining star ! Camair-Co, The Star Of Cameroon!By Alex Van Elk. CEO/Directeur général

with C C CamStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStStarararararararararararararararararararararararararararararararararararararararararararararararararararararar

g g g ststststststststststststststststststststststststststststststststststststststststststststststststarararararararararararararararararararararararararararararararararararararararararararararararararar

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notre étoile brille.Avec l’authenticitéet les saveurscamerounaises en plus...

Sur Paris,

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CAMAIR-COB.P. : 4852 Douala Cameroun

Direction générale : (+237) 33.42.29.67/33.42.29.78Réservations : (+237) 33505500 /33505550

Réserver et acheter son billet en ligne sur : www.camair-co.cmFax. : +237 33.42.20.30

Président du Conseil d’administrationPhilemon Yang

Directeur généralAlex Van Elk

Directeur général adjoint : Emmanuel Mbozo’o NdoAgence de Paris

22, rue de Longchamp75016 Paris

+33 811098586 / +33 180483090 / +33 180483093+33 180483094

Agence de DoualaAvenue de GaulleTél : 33.50.55.55

Aéroport de Douala(+237) 33.50.55.55/33.50.55.22

Agence de YaoundéAvenue Mgr VogtBP: 1186 Yaoundé(+237) 22.23.11.79

Aéroport de Yaoundé Nsimalen(+237) 33.50.55.55/33.50.55.35

Aéroport de Garoua77.71.07.10

Aéroport de Maroua99.80.02.03

QC MAGAZINEDirecteur de la publication

Alex Van ElkCommunication and public relation

Yolande BodiongAssisté de Hugues Mbala

Directeur de la publication déléguéDirection éditoriale et artistique Thiéry Gervais Gango (74.39.13.92)

Conseil éditorial Alex Mimbang

Ont collaboré à ce numéro Stéphane Tchakam (Chef d’édition), Veronica Bengyela, François Bambou, Rita Diba, Serge Eric Epoune, Narcisse Youmbi, Sarah Haman, Jacky Nyeki, Nyemb

Popoli, Suzanne Kalla-Lobe, Marcel Ngalahan (traductions), Jean-Claude Awono (relectures), Eric Tonye (pour son soutien logistique)

PhotosNicolas Eyidi (Direction photo), Charlemagne Behalal et Claude Badaha

Maquette et montage : T2GPublicité

Marie-Laure Djombi (99.98.13.50), Fred Carole Meching (79.18.78.32),André Bo$a et Olivier Fokam

Imprimé en Union Européenne@Tous droits réservés

Réservations

AgencesInformationsO$res

Promotions

Réservations et informations : (+237) 33.50.55.00 /33.50.55.50

Photo de couverturepar Global Di%usion

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N°2 . Magazine de bord de Camair-Co . QC

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S O M M A I R E

38Picasso exposé à l’espace d’art contemporain Doual’art. Il y avait à voir et à s’émouvoir...

Picasso exposed at the Doual’art contemporary art show. A lot was to be seen and to get people moved…

28Major : on n’en aura jamais Asse.

Major : you will never have enough of it.

32Francis Bebey : la hantise des origines du père d’Agatha Moudio.

Francis Bebey : the obsession on the origins of Agatha Moudio’s father.

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C o n t e n t s

Souvenirs : o$rez-vous les colliers et

autres oeuvres originales sculptés

dans du bois par Papa Aliou, le maître

camerounais en la matière.

Souvenirs : o$er yourself necklaces

and other original crafts carved out of

wood by papa Aliou, a Cameroonian

master in this domain.

22Sally Nyollo est de retour. Avec un magni$que album. Lire aussi notre actualité des arts et de la

culture.

Sally Nyollo is back with a magni$cent album. Also have a look at our arts and culture current

news.

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Célèbre personnage de (ction de Nyemb Popoli, Mossi Pépé décide de pro(ter des plus

de 50 kgs o$erts par Camair-Co sur ses vols à destination de Paris. Ambiance...

Mossi Pépé, the famous Nyemb popoli’s (ction character, decedes to pro(t from the

more than 70kgs weight load o$ered by Camair-Co on its )ights to Paris. Cheerful atmos-

phere…

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8S o m m a i r e

100Bimbia : non loin de Limbe, sur une côte sauvage, une «Porte du chemin sans retour» à explorer.

Sanctuaire à gorille de la Mefou : à moins d’une heure de la capitale, de fascinants gorilles à rencontrer dans leur milieu naturel.

Ebogo : Un séjour d’évasion et de totale décompression dans un fascinant havre éco-touristique situé à une heure de Yaoundé.

Mbimbia : not far from Limbe, on a wild beach, the “gateway of no return” to be explored.

The Mefou gorilla’s sanctuary : at less than an hour’s drive from the capital city, with fascinating gorillas that you can $nd in their

natural habitats.

Ebogo: Living in total relaxation in a fascinating ecotouristic, haven situated at an hours drive from Yaounde.

124Découvrez aussi quelques saveurs camerounaises à Paris.

Also discover cameroonian’s )avours in Paris.

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C O N T E N T S

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Efasa-Moto : l’homme-esprit et dieu qui

habite le Mont Cameroun et veille sur le

peuple Bakweri. Et, au-delà, sur le pays.

Efasa Moto: the spirit man and god, li-

ving in the The Mont Cameroon, watches

over the people of Bakweri and beyond,

over the country as a whole.

Barthélémy Toguo crée le visuel de Roland Garros 2011 et y expose.

Barthélémy Foguo creates pictures of Rolland Garros 2011 and displays them out…

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Saveurs locales : les feuilles de Eru ne

se contentent plus de donner à manger

de leurs feuilles sur le plan national.

Elles sont aussi au coeur d’un business

(orissant.

Local (avours: Eru leaves do not just feed

at the national level. They are additio-

nally at the centre of a thriving business.

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118Du Musée du Quai Branly à la toute récente Ethnic Angel dans le 9e arrondis-

sement de Paris, découverte d’une partie de l’art, des épices et des saveurs du

Cameroun dans la capitale française.

From Quai Branly Museum to the most recent Ethnic Angel in the 9th District of

Paris, discover a partial view of art, spices and (avours of Cameroon in the french

capital

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L’évènement qui a duré trois jours (du 10 au 12 juin) a donné lieu à plusieurs tournois sportifs, un festival de culture Open Air et un symposium «

Business and Social Forum ». A l’origine de l’initiative, un groupe d’amis Camerounais décide en 1992 à Bielefeld de jouer au football pour s’intégrer. Ce

qui au départ était un petit tournoi de football, est devenu aujourd’hui le plus grand festival camerounais d’Europe. En 2002, le Challenge camerounais

devient une association o>ciellement enregistrée sous le nom de « Challenge Camerounais e.V ». Cette année, le Challenge était rendu à sa 20ème

édition. Il a accueilli près de 10.000 invités et visiteurs selon les organisateurs.

The event which lasted three days (from June 10th to June 12th) gave rise to many sporting tournaments, an open air cultural festival and to a sym-

posium “Business and Social Forum”. At the origin of this initiative, a group of Cameroonian friends decided in 1992 in Bielefeld to play football to get

integrated. What was at the beginning a small football tournament, has today become the biggest Cameroonian festival in Europe. In 2002 the Came-

roonian Challenge became an o>cial association registered under the denomination Cameroonian Challenge E.V. This year was the twentieth edition of

the Challenge. According to the organizers, more than 10 000 invitees and visitors turned out.

Chal lenge camerounais à Hambourg

B l o c - n o t e s d u v o y a g e u r

Pour ses déplacements à Maroua et Douala lors de la dernière campagne de l’élection présidentielle, le chef de l’Etat a choisi Camair-Co, témoignant ainsi sa con$ance en la com-

pagnie et con$rmant la $abilité de notre (otte.

Le Directeur général Alex Van Elk (voir photo ci-contre à l’aéroport de Maroua) et tout le personnel ont été profondément touchés par cette haute marque d’attention et de

con$ance. D’autant que le Chef de l’Etat a tenu et veillé à ce que l’opération d’a%rètement se passe dans les règles de l’art.

Le Chef de l ’Etat témoigne de la f iabi l i té de la f lotte de Camair- Co

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Du Centre d’études et de recherches internationales (Cérium), notre jeune compatriote Landry Signé,

chercheur postdoctoral à l’université Stanford a reçu, le 21 avril, le Prix de la meilleure thèse internationale

de l’année 2011.

Vice-rectrice aux a%aires académiques et rectrice suppléante de l’université de Montréal, Hélène David, qui

lui a remis le prix, s’est dit impressionnée par le parcours du récipiendaire.

La thèse de Landry Signé, soutenue en février 2010, s’intitule : « Innover en politique : acteurs internatio-

naux, régionaux, nationaux en stratégies de développement économique en Afrique ».

From the International Studies and Research Centre (Cerium), our young compatriot Landry Signé, a post

doctorate researcher at the Stanford University, was last April 21st awarded the prize of the best internatio-

nal thesis for the year 2011.

Hélène David, Vice Rector for academic matters and substitute Rector of the University of Montréal, who

gave him the prize, said she was impressed by the recipient’s course.

Landry Signé’s thesis, defended in February 2010, is entitled “Innovating in politics: international, regional

and national actors involved in the strategies for the economic development of Africa”.

The best internat ional thes isis f rom a cameroonian

1,50 de hauteur et 55 cm de diamètre pour 71 kg. Le tambour que le Cameroun a o%ert le 25 mars

aux Nations Unies, à New York, ne manque pas d’allure. Sculpté dans du padouk, précieuse essence

de nos forêts, sa peau de zébu, élastique, solide et sonore, est tendue par un cordage de rotin.

Le tambour, lui-même, est la scène d’une fresque de trois tableaux qui racontent la traite négrière :

la vente, la déportation, la condition de l’esclave, la révolte, la liberté et le retour à la terre d’origine.

L’instrument est soutenu par trois porteurs robustes dont les chaînes sont brisées.

La sculpture, œuvre du maître Pierre Temgoua, rehausse la majesté du tambour produit par le

ministère de la Culture et conçu par Michel Ndoh, opérateur culturel qui mène d’ailleurs des

travaux sur les tambours ancestraux et a publié une brochure sur les instruments traditionnels du

Cameroun.

About 1,50m tall and 55cm in diameter and weighing 71 kg, the drum, o%ered by Cameroon to

the United Nations last March 25th in New York, does not lack style.

Carved out of the padouk, a precious species of our forests, its humped ox elastic, solid and

resounding skin is stretched by a rattan string.

The drum itself is the scene of a three-painting fresco portraying the slave trade: their sale,

deportation, condition, revolt, freedom and journey back to the original land. The instrument is

carried by three stout porters whose chains have been broken.

The sculpture, which is a piece of the master Pierre Temgoua, enhances the majesty of the

drum produced by the Ministry of culture and conceived by Michel Ndoh, a cultural operator

who moreover, is conducting a study on ancestral drums and has published a brochure on

the traditional instruments of Cameroon.

Un tambour camerounaisaux Nat ions Unies

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Après ses spectacles savoureux au Centre culturel français

de Yaoundé en février, à l’Institut Goethe en mai, au Ccf

de Douala en juin dernier et de nombreux autres en privé

où le miel de sa voix conquiert, la jeune et talentueuse

chanteuse était sur la scène de la $nale de Miss Cameroun

2011 au Palais des Congrès de Yaoundé.

Alors que son premier album est devenu presqu’introuva-

ble dans les bacs, elle annonce un deuxième qui, comme

le premier, devrait ravir.

« Esse », l’un des titres à écouter de son très joli album «

Nzii » (le chemin) faisait partie, en 2010, des sélections au

Prix Découvertes RFI 2010. Année au cours de laquelle,

Bachou Silla (Barbara Mabvouri dans le civil) s’était révélée

au grand public, jeune, belle et fraîche. Surprenant par la

qualité de sa voix et de ses textes. Séduisante dans une

richesse rythmique parcourue d’amour et d’invitation à

l’abnégation.

Bachou Si l la at M iss Cameroon contest

B l o c - n o t e s d u v o y a g e u r

Nouvellement créée, l’association Child’up a organisé du 11 juillet au 13 août

au Centre Promhandicam à Yaoundé une série d’activités en direction d’enfants

dé$cients intellectuels et/ou physiques.

Ateliers artistiques en danse, théâtre, dessin et peinture étaient au programme.

Ainsi que des sorties éducatives avec la visite des institutions et sites basés

dans la capitale, des pique-niques ou encore des spectacles de contes et

humour.

« L’objectif ultime étant l’intégration progressive en structure ordinaire. Dans

un premier temps, ces activités ont pour but de distraire les enfants, de nouer

le contact avec eux, d’apprendre à les connaître et de pouvoir ainsi entrer en

‘contact’ avec eux », souligne Patricia Bakalack, jeune artiste installée en France

et à la base de cette initiative née d’une rencontre avec un enfant luttant

contre son handicap.

Contact : + 33 6 23 44 20 11 / +237 99 92 46 32 / email : [email protected]

«Evei l Vacances» pour enfants déf ic ients

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Regroupement spontané de Camerounais vivant à Paris, l’association Favelas (bidonville) vient de franchir un cap dans son existence

en se dotant d’un nouveau bureau qui a pris l’engagement d’œuvrer ardemment pour la structurer. Composée d’environ 80 jeunes

camerounais issus des quartiers di>ciles ou pas, de travailleurs et chômeurs, elle est ainsi conduite par Serge Essome, très proche de

l’international Samuel Eto’o. « Mon voeu c’est que l’association sorte dé$nitivement de l’informel, qu’elle s’ouvre, qu’elle soit enregis-

trée auprès de notre ambassade, qu’ensemble nous construisions et qu’au-delà des simples retrouvailles, nous travaillions pour nous

impliquer dans le développement de notre pays et pour plus de solidarité », a déclaré le nouveau président à la suite de son élection.

Les membres de l’association se rencontrent tous les dimanches, entre 10 et 13h à côte de l’église de Pantin (93) autour d’une partie

de football (un 2-0 comme on l’appelle au pays. Avec un after qui est une occasion de causeries portant sur la vie, les situations des

uns et des autres, l’entraide, etc.

A Pant in , un 2-0 de Camerounais se struc ture

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Dro

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rése

rvés

A l’occasion de la célébration de son 10ème anniversaire, la marque de haute couture Kreyann organise ce 4 novembre 2011 à partir de 19h30 au

Castel Hall de Douala, un événement baptisé : K-WALK 2011.

Réputée pour la qualité de ses modèles et la haute tenue de ses créations, la créatrice Anna Ngann promet en sus d’une nouvelle collection, un

événement à la dimension de sa vision d’une Afrique décomplexée et à même de rivaliser avec les grands label à Paris, Milan, Londres ou New York.

Avec une clientèle multi générationnelle, Kreyann’ a su se frayer un chemin vers une reconnaissance internationale. Anna Ngann Yonn s’illustre sur

tous les fronts. Ses lignes féminines allient subtilement l’élégance à la tendance, avec juste ce qu’il faut d’originalité. Elle exploite allègrement le $lon

de l’accessoire avec un penchant a>rmé pour des couleurs chaudes et dorées, mais aussi des matières telles que le lin, le coton, la soie (aperçu sur

www.kreyann.cm)... L’évènement étant prévu pour se dérouler à guichet fermé, il est recommandé d’acheter son ticket ou de réservez.

A Douala : Kreyann Showroom, situé à Bonanjo face Kenya airways. Tel.: 77.52.15.00 ou appeler Muriel Ekotto au 99.41.59.73 et MURIEL Vroumsia au

99.96.35.96. A Yaoundé : Appeler le 77.56.04.04

Anna Ngann fête les 10 ans de K reyann

A. B. Batongue est cheval ier des ar ts et lettres en France

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amu

el T

cheu

jou Journaliste réputé et vice-président de l’Union internationale de la presse

francophone (Upf) spécialement chargé du fonctionnement interne,

le directeur de publication du quotidien Mutations est, depuis le 4

avril 2011, Chevalier de l’Ordre des arts et des lettres en France.

Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication

qui signe l’arrêté, a saisi l’occasion de cette distinction dans l’un des

quatre ordres ministériels français pour adresser ses vives félicita-

tions à notre confrère.

Alain Blaise Batongue devrait recevoir ses insignes très bientôt, lors

d’une cérémonie à la Résidence de France à Paris.

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Voici un autre jeune Camerounais pour lequel ça se passe

plutôt bien loin du pays natal. Il s’appelle Landry Biaba, artiste

musicien qui, depuis quatre ans, s’est installé en Alsace, en

France, suite à son entrée au Conservatoire national de la région

de Strasbourg.

Landry Biaba, qui avait assuré la première partie d’un spectacle

de Lokua Kanza à Douala il y a quelques années, était parti

perfectionner sa passion. Inscrit au département de jazz et

musiques improvisées, il a obtenu, le 5 avril 2011, son diplôme

d’étude musicale avec la mention « très bien » et les félicitations

du jury.

Le frais émoulu diplômé travaille à présent à son premier

album. Avec, forcément, des chansons étrennées au Cameroun

et dans les cabarets de la ville de Douala en particulier.

This is another young Cameroonian who is rather making it

away from the fatherland. He is called Landry Biaba, a musician

who settled in Alsace, France since four years, following his

admission into the National Music Academy of the Strasburg

Region.

Landry Biaba who performed during the $rst part of a show

organized by Lokua Kanza some years ago in Douala, travelled

abroad to perfect his passion. He registered in the department

of jazz and improvised music, and last April 5th, he obtained a

diploma in musical studies with the distinction “very good” and

received the congratulations of the jury.

The young man fresh from school is now working for his $rst

album whose songs will certainly be used $rst in Cameroon,

particulary in night clubs in Douala.

Landr y Biabaà Strasbourg

Du 24 mai au 19 juin derniers, Jules Ricky Soh Fongang a donné à voir ses œuvres à l’hôtel Mé-

rina, à Yaoundé. Baptisée « Tout en toile », l’exposition a réuni 50 peintures. Des couleurs chaudes,

avec, toujours en arrière plan, ces

$gures humaines qui hantent

l’artiste depuis longtemps. Visages

de Nelson Mandela et de Martin

Luther King, entre autres.

Peintre, graphiste, dessinateur et

aquarelliste, Soh Fongang est né en

1983 à Bafoussam.

From last May 24th to June 19th,

Jules Ricky Soh Fongang put

his paintings on show at hotel

Merina situated in the heart of the

capital-city Yaounde. Baptized “All

in canvas”, the exhibition gathered

50 paintings. Warm colors, with

always in the background those

human faces haunting the artist for

quite some time, namely the faces

of Nelson Mandela and Martin Luther King among others.

Painter, graphist, drawer and water colorist, Soh Fongang was born in 1983 in Bafoussam.

Soh Fongang reveals h imsel f

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Il s’est organisé en mai dernier à Lyon la Journée mondiale de l’Afrique qui célèbre l’anniversaire

de la création, le 25 mai 1963, de l’Organisation de l’unité africaine. Une Oua à laquelle a succédé,

en 2002, l’Union africaine (Ua).

Cet évènement se veut une occasion

de célébrer les liens d’amitié et

de coopération entre l’Afrique et

la région Rhône-Alpes. C’est aussi

un moment pour évaluer la place

de l’Afrique et des Africains dans

l’espace public rhônalpin.

Une conférence, une exposition

photos, la découverte des saveurs

de l’Afrique et une soirée de gala ont

marqué la manifestation.

Au-delà de la célébration de l’amitié

et des liens de coopération avec

l’Afrique, cette journée participe à

valoriser la diaspora africaine de la

région et tous ses amis et partenai-

res.

L’initiative est le fait de trois acteurs : le Club Ohada Rhône-Alpes (Cora), l’Agence septième

continent (Aps) et l’Agence pour le développement des entreprises en Afrique (Adea). Camair Co

était partenaire de l’évènement.

Journée de l ’Afr ique à Lyon

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14 T h e t r a v e l e r ’ s n o t e b o o k

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Longtemps à l’ombre et au service de ses pairs, la choriste sort sa première galette musicale. Croustillant.

d’une dame de choeurPremier album

Elle n’est point inconnue des téléspectateurs de la Crtv. Chan-

teuse principale de l’orchestre de la télévision nationale depuis

une vingtaine d’années, choriste dont les latitudes du registre

vocal ont souvent conquis au cours de ces innombrables spec-

tacles aux côtés d’artistes de renom d’ici et d’ailleurs, Cathy As-

sendzy (Catherine Asendz de son vrai nom) est, comme on le dit

ici pour souligner l’importance du sujet, une sorte de carrefour.

Carrefour en chœur pour lequel genre musical a rarement eu

de secrets. Croisement de chemins qui s’est ouvert une nouvelle

piste avec la sortie o>cielle, en début d’année, d’un premier

album solo. Et, artère sur lequel l’artiste était attendue, une pre-

mière scène, non plus comme choriste derrière la vedette du

jour. Mais vedette sous les spots d’un Ccf de Yaoundé conquis

en juin dernier.

Eléma, l’album s’appelle. Douze titres chantés en huit langues

(Banen, Duala, Ewondo, Ngoumba, Bulu, Bassa, anglais et fran-

çais). Sept inédits. Quatre reprises du virevoltant Sala Bekono et

du précocement décédé Mbarga Tino en bikutsi, de Jean-Pierre

Essomé en makossa et de Me N’hanack dans une entraînante

berceuse.

Douze titres dans une diversité de genres musicaux où se croi-

sent, se succèdent et se coulent makossa, bikutsi, afro-jazz, re-

ggae et funk. Le tout parcouru d’amour et par l’amour, thème

central de cette galette douchée au laboratoire de musiciens

parmi les meilleurs du terroir.

Jean-Paul Lietche et Ottou Rémy sont à la basse. Pierre Mayo

(des Vibrations), Ngoye et Gilbert Moudio alias « Moto » sont à la

guitare. L’infatigable et irrésistible Steve Ndzana est à la batterie

et aux percussions. Oumarou au Kalangou. Le virtuose Terence

Ngassa à la trompette. Vincent E>la et le doigté de Thierry Sand-

jo aux piano et clavier. Alice Ngono Ebodé et James Essi tiennant

les chœurs. Travail sous les conseils avisés du journaliste François

Bingono Bingono, du Nambudoka Me David N’Hanack et de l’ar-

tiste Jean-Pierre Essomé, tient à préciser l’artiste qui n’en revient

pas elle-même d’avoir pu réunir tout ce monde.

Née le 4 février 1972 à Yaoundé, la jeune dame venue de ces vas-

tes terres du Mbam et Inoubou dans la Région du Centre-Came-

roun traverse le territoire. Allant allègrement et avec accent du

Banen au Duala en passant par l’Ewondo, le Bassa, le Ngoumba,

le Mendouba, le français ou l’anglais...

Sur les ressorts de ce carrefour qu’elle veut incarner, Cathy ré-

pond qu’elle est benjamine d’une famille de musiciens forte

d’une banque de plus de 300 chansons inédites composées par

Bibi Stéphane, la tête d’a>che et compositeur aux dons inénar-

rables.

La chanteuse annonce une tournée en préparation et un deuxiè-

me album en 2012. Déjà ! Album auquel, s’il était donné de lui

suggérer un titre, pourrait très bien s’appeler « Le temps venu».

T.G.G

CATHY ASSENDZY

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15B l o c - n o t e s d u v o y a g e u r

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En coédition avec Syllart Productions et Discograph, Radio France internationale (R$) a mis sur le marché, l’année dernière, « un co%ret d’anthologie » de

18 cd’s de près de 250 titres enregistrés entre 1960 et 2010.

« En cinquante ans, ces artistes, autrefois perçus comme les représentants folkloriques d’un

continent délaissé, sont devenus les véritables ambassadeurs culturels de nations en perpé-

tuel devenir. Manu Dibango, Franco et Miriam Makeba ont ouvert la voie à la génération

des Youssou Ndour, Salif Keita, Mory Kanté ou Touré Kunda. Leurs petits-enfants s’appellent

aujourd’hui Magic System, Didier Awadi ou Mounira Mitchala.

En un demi-siècle, les artistes africains ont conquis leurs lettres de noblesse et une place

de choix sur les scènes internationales. Ce co%ret inédit regroupe donc en dix-huit cd’s le

meilleur des musiques de tout un continent.

Un livret de 80 pages écrit par les meilleurs spécialistes de R$ et des quotidiens « Le Monde

» et « Libération » accompagne cette compilation appelée à devenir une référence.

Plus de 250 titres retracent cette épopée musicale d’Alger au Cap, de Lagos à Kinshasa. Trois

Cd’s par zone géographique des meilleurs artistes d’Afrique de l’Ouest, centrale, de l’Est,

lusophone, australe et du Maghreb », peut-on lire sur le site de « la radio mondiale ».

Source: r$musique.fr

50 ans de musique afr ica ine en coff ret

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La diva gabonaise a donné deux spectacles courus au Cameroun. Le 27 mai au palais des

sports à Yaoundé et le 28 mai au Saint John’s Plaza à Douala. 10.000 spectateurs ont été enre-

gistrés, d’après les organisateurs du Jambo

Grooving tour dont elle est la marraine.

La chanteuse a émerveillé le public avec ses

titres « On vous connaît » ou encore « L’amour

d’une mère » qui font fureur au Cameroun.

Sur scène, celle que ses fans ont baptisé « La

Mama » était accompagnée par deux chan-

teuses : la Gabonaise Arielle T (ci-contre avec

nos hôtesses VIP). et la Camerounaise Annie

Anzouer, auteure d’une reprise de la chanson

«Chéri, ton disque est rayé» de «La Mama».

A chacun des deux spectacles, Patience

Dabany, « la mère de la danse jazz » a chanté

et dansé pendant deux heures, sans jamais se

reposer, malgré son age (67 ans).

Son secret pour garder la forme? Elle a consen-

ti à le révéler : « Je ne mange pas de viande, je

ne bois pas et je ne fume pas. Je mange beau-

coup de légumes et du poisson. Je ne bois que

de l’eau et je fais de la gymnastique ».

Entre Douala et Yaoundé, « La Mama « a appré-

ciié la qualité du service à bord de nos vols.

Pat ience Dabany conquier t le Cameroun

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Plus qu’un simple album, cette oeuvre est un véritable road movie musical dont le jeune chanteur-guita-

riste camerounais est à la fois le scénariste, l’acteur principal et le réalisateur.

Au cours de cette équipée qui va de l’Afrique au Brésil, on traverse des paysages sonores très divers ; on

croise des personnages musiciens très hauts en couleur, mais de la première à la dernière note tout ce

que l’on entend est bien « du Blick Bassy ».

Avec la sensibilité qu’on lui connaît, Blick Bassy réunit avec élégance des personnalités aussi charismati-

ques que Lénine, Richard Bona, Marcos Suzano ou encore Arthur Maia. Avec « Hongo Calling », Blick Bassy

s’impose en$n comme une référence incontournable sur la scène world !

Picasso l’a cruellement bien dit : « Artiste ? Il y en a deux sortes : ceux qui cherchent et ceux qui trouvent.

» Blick Bassy fait partie de ceux qui trouvent, de ceux qui ont découvert très tôt le plus intime secret de

l’art : l’humanité. Tout est in$niment humain dans sa musique et sans aucun souci des modes. Cet opus

est un pur délice pour les mélomanes.

En concert au Ccf de Douala le 24 novembre et au Ccf de Yaoundé le 26 novembre.

Bl ick Bassy tout en dél ices

X fois MaleyaAprès «Yelele» et «X-Maleya, voici «Tous ensemble», le nouvel

album du groupe né en 1998. Sorti le 9 mai 2011, l’album de

11 titres chantés en français, bassa et «pidgin» est, au $nal, 45

minutes de pur plaisir.

Dans cet opus de la maturité, les trois mousquetaires du

X-Maleya s’ouvrent à d’autres univers. Des featurings avec Pit

Baccardi, le rappeur Passi et le slameur Stone participent à la

quête de l’air frais que ce trio trépident explore en voguant sur

la vague de leur succès d’estime. Le bassiste Noël Ekwabi y a

aussi posé sa touche. L’album est produit par Pit Baccardi pour

Empire company.

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Concert à l’occasion de l’anniversaire de la naissance de Fela

Anikulapo Kuti, le roi de l’Afrobeat. Cette musique fantastique

qui prolonge le free jazz et injecte de l’hémoglobine au funk

est gorgée de magie africaine. C’est aussi l’occasion rêvée

d’écouter exclusivement en live les hits brûlants du « Black

President » : Zombie, Shakara, Lady, Gentleman, Su%ering

and Smiling, Colonial Mentality, JJD... et davantage. Comme si

vous étiez au Shrine, le temple de l’Afrobeat.

Cet hommage exceptionnel sera marqué par les présences de

Tony Allen, son magicien du groove, Dele Sosimi, son clavier

envoûtant, Kiala, Kologbo, ses guitaristes géants, Chief Udoh,

son conga époustou(ant. Hilaire Penda, le bassiste camerou-

nais que tout le monde réclame, ANerGy Afrobeat, Cheick

Tidiane Seck et d’autres surprises de la planète Afrobeat.

Samedi 22 octobre 2011 de 21h à l’aube à La Bellevilloise

(Paris 20e)

19 rue Boyer 75020 Paris - Tél. : 01 46 36 07 07

Hommage à Fela Anikulapo Kut i

Connaissez-vous vraiment le métro ? Souterrain ou aérien, au cœur de Paris

depuis cent onze ans, il recèle de mystères. Depuis le 7 juin dernier et cela

jusqu’au 1er janvier 2012, une exposition au Musée des Arts et métiers vous en

livre les secrets.

De la construction du réseau jusqu’aux dé$s posés par le développement

urbain, « Métro… Ticket pour une expo » vous transporte dans des coulisses, à

travers un parcours interactif et ludique des plus palpitants.

Simulateur de conduite « Exploitation du métro » vous amène à comprendre

comment fonctionne ce système technique complexe qu’est le métro et

présente les principales modernisations réalisées sur le réseau ferroviaire en

plus d’un siècle.

Grâce à des rames qui roulent 20 heures sur 24, 365 jours par an, avec une

fréquence moyenne de 110 secondes et en toute sécurité, le métro montre

qu’il n’a rien à envier aux autres modes de transport. « Histoire d’un métro plein

d’avenir » fait un aller et retour avec le matériel roulant d’hier et d’aujourd’hui.

De la première rame Westinghouse en bois aux métros sur pneumatiques,

en passant par les Sprague-Thomson, l’exposition met en lumière le matériel

roulant et témoigne des solutions mises en œuvre pour améliorer le confort

et la sécurité du voyage et répondre aux nouveaux dé$s de la vie moderne

(notamment le (ux croissant des voyageurs…). « Le métro de tous les Paris »

lève le voile sur l’histoire de la construction et de l’extension du chemin de fer

métropolitain parisien. Images d’archives et photographies oubliées montrent

le tour de force humain et technique que sont la construction du réseau et son

extension.

Musée des arts et métiers 60, rue Réaumur Paris 3e.

Le métro par is ien s’expose

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Festival organisé par l’association Txikan, les 21, 22 et 23

octobre à Saubrigues, « La Maison africaine » a proposé trois

jours de rencontres et manifestations culturelles (danses,

percussions, concerts, projection de $lms) autour de l’Afrique

de l’Ouest.

Le thème de cette 3ème édition de la Maison Africaine est le

lien entre tradition et modernité : les intervenants, de forma-

tion traditionnelle, ont baigné depuis leur enfance dans les

rythmes, danses et chants d’Afrique. Leur curiosité créative les

a amenés à s’ouvrir à d’autres formes artistiques plus contem-

poraines comme le jazz, le zouglou, la danse contemporaine

ou encore le hip-hop.

Les 21, 22, et 23 octobre 2011 à Saubrigues (40)

Conter l’association Txikan au 06 31 33 58 08 ou sur

www.txikan.com

Maison Afr ica ine 2011

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Le 29 juin dernier, l’attaquant ivoirien Gervais Yao Kouassi du Lille Osc, dit «Gervinho»,

a été désigné meilleur joueur africain évoluant dans le championnat de France de

Football 2010-2011. Il reçoit le prix pour la seconde année consécutive en devançant

son ancien coéquipier du Losc, le Sénégalais Moussa Sow.

Alain de Pouzilhac, Président-directeur général de R$, lui remettra son prix le jeudi 3

novembre 2011.

Gervinho, 24 ans, a été nommé par un jury composé de 24 journalistes francophones

spécialistes du football (*) après que chaque juré a proposé cinq noms par ordre de

préférence auxquels ont été attribués de 1 à 5 points.

Remise du Pr ix Rf i Marc-Viv ien Foé à l ’ I voir ien Ger vinho

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Ce dîner spectacle-lectures prévu le 31 octobre sera un voyage au coeur de la

littérature haïtienne. Au menu, on aura la poésie de Franketienne, La femme

jardin de René Despestre, Gouverneur de la rosée de Jacques Roumain…

Les convives seront transportés à travers la voix unique de Carlton Rara. Des

écrivains haïtiens contemporains échangeront avec les convives.

Contact : Restaurant Albarino Passy, 4 rue Lekain 75016 Paris.

Tél. : 01 44 96 74 78. E-mail : [email protected]

Nouveau temps fort du cycle consacré à l’histoire de la capitale, présen-

tée à la Crypte archéologique depuis 10 ans, cette exposition éclaire une

période charnière, décisive pour Paris, au tournant de l’Antiquité et de

l’époque médiévale. Trois bonnes raisons d’aller voir l’expo ?

Réviser son histoire avec des reconstitutions 3D.

Depuis plus de 10 ans, la Crypte archéologique consacre un cycle d’expo

à l’histoire de Paris. « Et Lutèce devint Paris » retrace les métamorpho-

ses de Paris au IVe siècle, période charnière pour un Paris qui passe de

l’Antiquité au Moyen-Age. Plus largement, l’expo évoque l’histoire de la

Gaule à partir de la $n du IIIe siècle et les conséquences des grands bou-

leversements qui touchent les villes romaines de l’époque. A travers le

cas particulier de Paris, comparé a d’autres cités de Gaule et de l’Empire,

le visiteur comprend la réalité géographique et urbaine de cette période

complexe. Crypte Archéologique du parvis Notre-Dame, jusqu’au 26

février 2012.

Et Lutèce devint Par is

Dîner hommage à Haït i avec Car l ton R ara

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Festival organisé par l’association Txikan, les 21, 22 et 23 octobre à Saubrigues, « La Mai-

son africaine » proposera trois jours de rencontres et manifestations culturelles (danses,

percussions, concerts, projection de $lms) autour de l’Afrique de l’Ouest.

Le thème de cette 3ème édition de la Maison Africaine est le lien entre tradition et mo-

dernité : les intervenants, de formation traditionnelle, ont baigné depuis leur enfance

dans les rythmes, danses et chants d’Afrique. Leur curiosité créative les a amenés à

s’ouvrir à d’autres formes artistiques plus contemporaines comme le jazz, le zouglou, la

danse contemporaine ou encore le hip-hop.

Les 21, 22, et 23 octobre 2011 à Saubrigues (40)

Conter l’association Txikan au 06 31 33 58 08 ou sur www.txikan.com

Par is Photo 2011

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Jean-Mar ie Teno en « L ieux sa ints »Le $lm est sorti le 4 mai à Paris. « Lieux Saints », le nouveau documentaire de Jean-

Marie Teno, se penche sur la di%usion des $lms en Afrique dans un contexte où les

salles de cinéma sont absentes. Il montre comment les populations ont recours aux

lieux de projection informels à Ouagadougou, la ville qui accueille le Fespaco tous

les deux ans. « Lieux saints » est le onzième $lm du cinéaste né à Bandjoun en 1954.

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és« Indépendance cha-cha ». Le célèbre tube du

Congolais Grand Kallé a été emprunté pour être

le titre d’un livre-entretien publié en $n 2010 par

les éditions Magellan & Cie, en partenariat avec

Apic (Algérie), Eburnie (Côte d’Ivoire) et Ifrikiya

(Cameroun). L’ouvrage, vendu à 2.500 Fcfa, est

une mosaïque d’interviews réalisées auprès de

32 écrivains de 14 pays d’Afrique qui disent com-

ment ils ont vécu l’indépendance.

Le Cameroun s’y exprime à travers la voix de

quatre auteurs : Eugène Ebodé, Gaston Kelman,

Patrice Nganang et François Nkemé.

I ndépendance Cha- cha en tex tes

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Depuis le 21 avril dernier, Pascale Marthine Tayou expose ses nouvelles œuvres à la Maison Revue Noire, dans le XIVe arrondissement de Paris. Pour

cette exposition - la septième du genre qui lui est consacrée depuis le début de l’année et la première de Revue noire - Pascale Marthine Tayou

proposera une installation faite de piles de livres et magazines montés sur dix axes d’acier.

Après s’être fait connaître en 1994 par une première série d’œuvres consacrées au Sida, l’artiste a depuis fait le tour des thèmes tels que la ruralité, la

mondialisation ou encore l’immigration.

Récemment, le Musée d’art contemporain de Lyon lui a consacré une grande exposition monographique. Always All Ways (tous les chemins mènent

à...) représente la vie nomade de l’artiste, ses passages d’un pays à l’autre et la manière dont il rassemble et exploite ses propres impressions de son

pays d’origine, le Cameroun.

Pascale Mar thine Tayou expose à Par is

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« Ces âmes chagrines ». C’est le titre du dernier roman de l’écrivaine

camerounaise installée en France. Paru le 18 août 2011 chez Plon, ce

livre est le 2e tome d’une trilogie commencée l’année dernière avec

«Blues pour Elise».

Il raconte l’histoire de deux frères que tout oppose : le premier est le

fruit de l’amour, le second le produit d’un viol.

Dans cette série, Miano décrit la France multiraciale d’aujourd’hui.

Davantage encore, elle raconte les blessures intimes, les écartèlements

des « Afropéens » pris entre deux mondes.

Léonora M iano pul ieses « âmes chagr ines »

Il y a vingt ans, son ouvrage « Et si l’Afrique refusait le développement

» avait suscité des débats passionnés et ouvert bien de champs de

ré(exion sur le continent et au-delà. Le dernier, « Comment l’Afrique en

est arrivée là » (L’Harmathan, 2011), est parti pour relancer les agapes

intellectuelles.

La somme, écrit son éditeur, « interroge l’histoire de la marginalisation

de l’Afrique. Quels rapports l’Afrique subsaharienne entretient-elle avec

elle-même, avec la Méditerranée, le Moyen-Orient et l’Europe ? Peut-elle

aller au-delà de sa stratégie actuelle de diversi$cation des partenaires

extérieurs, passer du statut de « continent convoité » à celui de conti-

nent conquérant ?

Un ouvrage qui, selon africultures.com, « apporte un éclairage incisif à la

problématique de la place de l’Afrique dans le monde ».

K abou excel le surl ’Afr ique en devenir

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C’est avec une pointe de regret que le lecteur referme ce passionnant roman de 134 pages. Publié chez

Ifrikiya, « Walaande, l’art de partager un mari », revient sur un thème éculé mais revisité ici avec un talent

certain : la polygamie dans une famille musulmane.

Djaïli Amadou Amal, l’auteur,e raconte l’existence de quatre co-épouses qui, de manière surprenante,

décalée et personnelle, vivent leur quotidien fait de patience, de secrets et de non-dits nécessaires pour

survivre aux épreuves. Le roman coûte 3.000 Fcfa.

A l ’école de la polygamie

« Malancholia africana. L’indispensable

dépassement de soi », le dernier livre de

Nathalie Etoké, a paru en début d’année

aux éditions du Cygne en France.

L’écrivaine née à Paris en 1977 examine

dans cet essai la douleur collective de la

traite négrière, de l’esclavage, de la colo-

nisation et de la postcolonisation pour

générer des transformations.

Enseignante de littérature francophone

aux Etats-Unis, Nathalie Etoké est l’auteure

de plusieurs romans dont « Un amour

sans papiers » (1999, Cultures croisés) et

« Je vois du soleil dans tes yeux » (2008,

Presses de l’Ucac).

Nathal ie Etoké est en phase dépassement

Médecin réputé notamment en léprologie,

Pierre Harter a consacré sa vie au monde

tropical et c’est au Cameroun qu’il a le plus

séjourné au contact des rois des hautes

terres de l’Ouest. Ce livre est dédié à la fois

aux 53 chefs-

d’oeuvre de sa

collection qu’il

a léguée à l’Etat

français à sa

mort, mais aussi

au cadre de vie,

aux coutumes et

à l’organisation

sociale des

populations du Grassland camerounais,

de manière actualisée. Une présentation

remarquable de cette partie d’Afrique et

de sa contribution artistique au prestige

de l’art africain, qui allie de façon équili-

brée à la fois l’aspect esthétique et l’aspect

ethnographique.

Les Rois sculpteurs : art et pouvoir dans le

Grassland camerounais. Collectif d’auteurs.

Réunion des Musées Nationaux. Paris. 223

pages. 42 euros

Rois sculpteurs des Grassf ie lds

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Le mari de Maniar est exécuté pendant la guerre d’indépendance d’Algérie en 1962 par les occupants français. Maniar doit désormais élever seule leurs six enfants. Un Français en $n de séjour - parce qu’il rentre en France avec l’exode des Pieds-noirs - leur o%re le lo-gement qu’il occupait. Un haut fonctionnaire veut les déloger pour s’y installer. Maniar entame alors un vrai combat pour garder sa demeure.Abdelkrim Bahloul est un réalisateur algérien. Il est déjà l’auteur de plusieurs $lms qui ont remporté des prix dans di%érents festivals.Ce long métrage d’environ une heure trente minutes a décroché le prix du public aux Journées Cinématographiques de Carthage (Jcc) en 2010, ainsi que les prix spéciaux Signis et Unicef au dernier Fespaco.Ecran d’or aux Ecrans noirs 2011

Voyage à Algerde Abdelkrim Bahloul, Algé-rie, 2009, 1h37mn

La journée ordinaire d’un artiste agitateur, philosophe et poète, Joe Ouakam marche in-lassablement dans les rues de Dakar. Tantôt il s’arrête pour dire bonjour aux personnes qu’il croise. Tantôt il parle à haute voix, bavarde avec les hommes et parle avec les esprits. «Toute ma vie, dit-il, je me suis battu avec l’idée, le temps. En printemps. J’explore l’âme, ce puit profond.»Ecran du documentaire aux Ecrans noirs

2011

Joe Ouakamde Wasis Diop. Sénégal 2010. Doc-Portrait. 25mn

Princess of Africa introduces the audience to two di%erent princesses and their dreams. Marem is a 14-year-old girl from Senegal who studies dance and dreams in order to perform Europe when she is older. Sonia is a professional dancer from Spain who is fascinated by African culture and creativity, and desires to experience an African lifestyle. The two women are connected by in Pap Ndiaye, a master griot (musician) who splits his time between Senegal and Europe. Marem is his daughter, and Sonia has just married Pap in Spain. Both women will $nd their dreams in the course of the $lm but each at a price. When Sonia arrives in Africa, she $nds that the vibrant colors and rhythms that have inspired her performances are intact, but she is faced with the realization that she is not the only wife of Pap Ndiaye. In fact, she is his third wife and she must come to terms with her expectations of marriage in an African society.

Princesa de AfricaComing of Age, Documentary. Spain/Senégal. 2008

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Dans un contexte camerounais où les salles de cinéma ont fermé, le jeune cinéaste Thierry Ntamack (photo ci-contre) et son association annoncent, pour bientôt, l’opé-ration « Le cinéma au prix d’une bière ». Il s’agit, apprend-on, « de trouver une straté-gie qui permette de faire des $lms de qualité, à moindre coût et accessible à tous ».Le projet se propose de mettre à contribution chaînes de télés locales, débits de bois-sons, consommateurs et cinéphiles potentiels dans une démarche mutualiste. Les consommateurs devront se contenter d’une bière désormais. Le prix de la deuxième sera collecté et versé dans un Fond spécial qui servira à produire des $lms. Lesquels seront exploités et di%usés par des chaînes locales.

Faire revivre le (lm à travers l’opération « Le cinéma au prix d’une bière »

QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

1. Meilleur scénario : « Apnée » de Mahassine El Hachadi (Maroc) 2. Meilleur décor : « Cimetière » de Alphonse Ongolo (Cameroun) 3. Meilleur costume : « Cimetière » de Alphonse Ongolo (Cameroun) 4. Meilleur maquillage : « Za » de Romanus Etiendem (Cameroun) 5. Meilleur son : « Nek » de Françoise Ellong (France/Cameroun) 6. Meilleur montage « Der Slichter » de Ghislain Amougou (Allemagne/Cameroun) 7. Meilleure image « Nek » de Françoise Ellong (France/Cameroun) 8. Meilleure interp. masculine : Ateh Franck Ateh dans « Wash » Elvis Buminang (Cameroun) 9. Meilleure interp. féminine : Narjiss El Halak dans « Apnee » de Mahas-sine El Hachadi (Maroc) 10. Meilleure a>che : « A malin malin et demi » de Guillaume Zameni (Cameroun) 11. Meilleure bande originale : « Pandora » de Soung Meke Louis (Came-roun) 12. Meilleure bande annonce « Za » de Romanus Etiendem (Cameroun) 13. Meilleur $lm d’animation «Le Chasseur et l’Antilope » de Narcisse Youmbi (Cameroun/Algérie) 14. Meilleur documentaire « Le prix du sang » de Ngo Minka (Cameroun) 15. Meilleure $ction « Apnée » de Mahassine El Hachadi (Maroc) 16. Grand Prix « Nek » de Françoise Ellong (France/Cameroun)

Palmarès du festival de la «Nuit du court métrage (27 juin - 2 juillet 2011 à Douala)

Un petit artisan disparaît, son frère, épicier, le recherche et… à sa grande surprise, tombe sur un détournement de l’Aide Humanitaire! Quelqu’un se remplit les poches, mais qui ? Ce $lm sous la forme d’un thriller, teinté d’hu-mour et de tendresse, dénonce la corruption, les magouilles et les injustices organisées par certains et subies passivement par une grande partie de la population africaine.

Un pas en avant, les des-sous de la corruptionde Sylvestre Amoussou.Bénin France. 2010. 105 mn

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Wamba lives in the Californian neighborhood in Nairobi where AIDS is not well-known and death is often associa-ted with sorcery. Living like his peers, Wamba sells used books in his spare time when he is not in school. Wamba and his friends spend a lot of time hanging out together, playing soccer and arguing at the neighborhood corner store.The day both his parents died, Wamba is accused of witchcraft and so he becomes everybody’s enemy in the neighborhood. Rejected and isolated, Wamba questions himself about the death of his parents and and seeks ex-pert advice to determine what killed his parents. He $nds out that their deaths were caused by Aids, and through medical counseling, he is given information about what causes AIDS and how its prevent it. Refusing to give in to ignorance and fear, Wamba heroically $ghts to inform his community about HIV/AIDS and its prevention.Ecran Afrique centrale aux Ecrans noirs 2011

Wambade Yves Tchouta. Cameroun 2010. Narrative feature. 104min

Eva Mendes presenting the award for best short (lm to Mahassine El Hachadi of Morocco for her (lm Apnee. It was at the last Marrakesh (lm festival.

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N°2 . Magazine de bord de Camair-Co . QC

Hommage à Fancis Bebey, par Pierre Oeuvray, peintre et chanteur

LE FILS D’AGATHA MOUDIO

Fancis Bebey, par ce premier roman, a tout simplement tenté de retracer l’histoire de sa terre, le Cameroun et, par extension, l’Afrique.

La hantise des origines

24

Par ce titre, on se croirait en plein dans la $ction de $lia-

tion, de con(it de génération ou autre chocs des âges, comme

on a pu le lire depuis bien des décennies dans les romans de

Seydou Badian. Francis Bebey, par ce premier roman de sa riche

et variée cuvée, publié en 1967, moins de dix ans après l’indé-

pendance, a tout simplement tenté de retracer l’histoire de sa

terre, le Cameroun et, par extension, l’Afrique. C’est, à tout point

de vue, un long souvenir, une trépidante évocation de l’épisode

colonial dont sa terre a fait l’expérience.

A la di%érence de « L’Aventure ambiguë » de Cheikh Amidou

Kane qui $xe l’histoire à partir du « matin de gésine », c’est-à-

dire, du moment de la rencontre décisive entre l’Afrique et l’Oc-

cident et des choix fondamentaux à opérer par l’Afrique, Francis

Bebey « surprend » la colonisation en plein délit d’existence.

I n t h e a i r

QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

25I n t h e a i r

Il se livre, avec les outils qui sont les siens, l’humour et l’appa-

rente naïveté de son narrateur et de ses personnages, à une

reconstitution du vécu originel des peuples du continent, mais

aussi de leur rapport avec l’ordre nouveau matérialisé par la pré-

sence coloniale.

Du point de vue de leur vécu, les peuples d’Afrique à travers les

Sawa de la côte du Cameroun que Francis Bebey met en $ction,

présente un mode de vie équilibré dans lequel le lien social est

fort et la parole donnée sacrée ; les mondes visible et invisible

s’y opposent très peu, l’un trouvant dans l’autre les instruments

de sa force et de son déploiement.

C’est un monde dans lequel les valeurs telles que l’héroïsme,

l’intégrité morale et spirituelle ainsi que la reconnaissance des

statures sociales traditionnelles sont de mise. On s’y réfère aux

légendes et mythes locaux : Mbenda, le héros du roman, se ré-

clame de Bilé, $ls de Bessengue, « l’ancêtre irremplaçable ».

L’école d’obédience occidentale n’est pas la panacée. Mbenda

préfère ce qu’il appelle « le grand air et la haute mer » à l’école

qu’il quitte très tôt. L’individu y est encore capable de décider de

la direction à donner à sa vie à l’intérieur de sa communauté.

On voit tout au long du roman comment le personnage central

mène sa vie professionnelle, sociale et conjugale sans des heurts

qui la remettent en question de façon vraiment sérieuse.

Du point de vue de la relation à l’ordre colonial, le con(it et l’op-

position des valeurs sont constants. Il n’y a presque pas d’harmo-

nie entre les deux systèmes en présence. La violence, produite et

entretenue par le camp de l’occupant, semble le seul mode de

gestion des hommes. Le colon va réduire l’Africain en consom-

mateur d’alcool, en prisonnier, en exécutant des travaux forcés,

en instrument sexuel ; il va en faire un déporté dans sa propre

terre, ce qui aura pour corollaire sa dislocation et sa mort.

Le bilan sera, au bout du compte, très loin de celui que d’aucuns

ont appelé « les apports positifs de la colonisation ». On pourrait

donc dire qu’il s’agit d’un roman à détermination con(ictuelle,

mais qui, au-delà du con(it, reconstitue le socle d’une civilisation

à la fois fragile et harmonieuse, belle et menacée d’extinction. Il

est aussi l’expression narrative de « l’ère du soupçon » par cette

importance accordée au $ls d’Agatha Moudio, fruit des relations

peu scrupuleuses entre l’Afrique et l’Occident.

Une écriture oralisante construit une esthétique faite dans ce

chef d’œuvre d’anticipations sibyllines et de rappels majestueux,

en même temps que d’une pratique magique du mot et de la

parole demeurée jusqu’ici imbattable.

Né en 1929 à Douala et mort en 2001 à Paris, Francis Bebey a

écrit plusieurs autres romans. Il a également brillé par ses com-

positions musicales qui ont contribué à faire de lui l’un des

hommes de culture les plus complets du Cameroun de tous les

temps. Jean-Claude Awono

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N°2 . Magazine de bord de Camair-Co . QC

QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

EXPOSITION

à Doual’artPicasso fait escale

Il était là, l’auteur de la monumentale fresque Guernica,

deuxième œuvre la plus visitée au monde, et exposée au musée

d’art moderne de la reine So$a à Madrid.

Le père du cubisme a donc passé près de deux mois à l’espace

d’art contemporain Doual’art, à Bonanjo. Le peintre, sculpteur

et dessinateur n’était pas là en chair. Mais plutôt dans la posture

de l’artisan éternel. L’occasion était celle de l’expo-

sition « Céramiques d’artistes depuis Picasso », or-

ganisée du 2 avril au 30 mai, et initiée par le Cen-

tre national des arts plastiques (Cnap) en France.

L’Espagnol, dont les restes reposent depuis 1973

au château de Vauvenarges en France, était donc

là en esprit. Ses œuvres, entrées avec lui dans

l’éternité, le rendant encore plus présent. Assiet-

tes, coupelles, plats… aux motifs dessinés par lui

He was there, the author of the outstanding Guernica

fresco, the second most visited work in the world. It is on display

at the modern art museum of Queen So$a in Madrid.

The father of cubism has spent almost two months at the

Doual’art space of contemporary art in Bonanjo. The painter, car-

ver and drawer was not there physically, but rather in the form

of the eternal craftsman. The occasion was that of the “Ceramic

display of artists since Picasso” it was organized from April 2nd to

May 30th by the National centre of plastic arts (Cnap) in France.

The Spanish man, whose remains rest since 1973 at the castle

of Vauvenarges in France, was then spiritually there. His works,

being with him in eternity, makes him again more present.

Dishes, small dishes, plates… Being pictures drown by him, were

displayed amidst other creations resulting from the “Unbridled”

imaginations of thirty or so artists passionately fond of liberty.

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ont ainsi trôné au milieu d’autres créations issues des imaginations « débridées » d’une trentaine d’artistes épris de

liberté.

Ici, le classicisme de la céramique camerounaise, représenté notamment par le Centre d’art appliqué de Mbalmayo,

à une quarantaine de kilomètres de Yaoundé, était lui aussi à l’honneur. Mélangeant gréement le produit né de la

cuisson ancestrale de la matière a une saveur plus utilitaire. Et grand bien lui fasse. Les œuvres sorties de Mbalmayo

n’ont-elle pas, même discrètement, su trouver leur place dans les livings de particuliers et même dans les restaurants

de Douala et de Yaoundé ?

Picasso ne sera pas venu pour rien, lui qui s’est beaucoup inspiré de l’art africain et dont les œuvres, exposées à

Douala, opéraient en quelque sorte un retour naturel aux sources. « Les Demoiselles d’Avignon », tout droit puisées

dans le graphisme des masques africains, ne diront pas le contraire. Texte et photos : Rita Diba

Here, the classicism of Cameroon Ceramic, notably represented by the Centre of applied art of Mbalmayo, situated

at around forty kilometers away from Yaounde, was also honored. Mixing mast, the product obtained from the an-

cestral cooking of the matter with a more utilitarian savour. Much good may it do to it. Haven’t the works from Mbal-

mayo, even discreetly, been able to $nd their place in the sideboards of private homes and even in the restaurants

of Douala and Yaounde?

Picasso will not have come for nothing. He got inspiration from African art and his works, on display in Douala, which

were just undergoing a kind of natural journey back to the roots “The Young ladies of Avignon” directly copied from

the graphic art of African masks, will not say the contrary.

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MUSÉE DES CIVILISATIONS

Une journée avec le passé

Sur la nationale qui monte vers Dschang, à 1400 mètres

d’altitude, le frisson. Quelquefois, l’impression de faire de l’alpi-

nisme sur route. Ici, il vaut mieux avoir le cœur bien accroché.

Tantôt le bitume rase le pied de montagnes qui s’élèvent très

haut en transportant sur leurs (ans des arbres parfois centenai-

res. Tantôt, il joue avec des ravins vertigineux. Leur profondeur

étant bien dissimulée par les cimes d’une luxuriante végétation.

Hauteurs vertigineuses sur lesquelles la ville universitaire vous

souhaite Nziè lichieh – bienvenue en dialecte local.

Erigé dans l’ancienne capitale de la région Bamiléké réputée

pour son climat très tempéré et son Centre climatique qui n’a

pas cessé de déplacer ici touristes et vacanciers, le tout nouveau

Musée des civilisations de Dschang est unique. Une belle œuvre

architectural. Une bâtisse dont les graphismes évoquent à bien

d’égards la esthétique de l’Egypte ancienne.

Des décors qui puisent dans le patrimoine traditionnel et qui

doivent leur matérialisation au savoir-faire d’une centaine d’ar-

tistes, qui ont laissé parler là la richesse culturelle du Cameroun.

Les murs sont marqués par deux alphabets : celui du roi Njoya

et celui du souverain Bagam. Des murs qui souhaitent la bienve-

nue dans de nombreuses langues du terroir. Une beauté renfor-

cée par le cadre bucolique, sur un site qui fait corps avec le lac

municipal. Le lieu est très prisé par les étudiants et les élèves.

Qui viennent y approfondir les connaissances acquises au cam-

pus, non loin de là.

La connaissance, elle vous envahit par vagues une fois à l’inté-

rieur. Le musée des civilisations de Dschang est un parcours.

L’histoire du Cameroun se raconte par étapes. Du paléolithique

à la période de décolonisation, en passant par la traite négrière.

Et on en apprend des choses ! Comme cette touriste américaine

qui s’exclame en découvrant les origines du mot Cameroun,

excroissance de Camaroes, ces crevettes dont la profusion a

émerveillé les explorateurs portugais débarqués dans l’estuaire

du Wouri.

Même pour le visiteur qui choisit de se lancer tout seul dans

l’aventure, sans guide, l’impression d’être toujours accompagné

est permanente. Parce que, dans cette atmosphère qui vous

ramène à des années-lumière en arrière, textes, illustrations et

objets anciens matérialisent l’histoire.

On cherche avec les archéologues les premières traces d’oc-

cupation humaine au Cameroun. Lesquelles remontent au pa-

léolithique. On découvre avec eux des monolithes. Les chaînes

enserrent les chevilles des esclaves, dont on croit entendre les

plaintes. Les fusils abattent les indigènes rebelles. Un soldat res-

suscite à travers ses bottes, son casque et son (euret.

Dans les quatre aires culturelles, entre autres, on visite un village

chez les Beti, on entre dans une pirogue chez les Sawa, on ad-

mire les peaux d’animaux chez les peuples du Nord, et on fris-

sonne autant d’e%roi que de fascination devant les masques des

Grass$elds.

La qualité des légendes, documents divers et inédits sont édi-

$ants. Ils aident à se familiariser avec les us et coutumes des di-

verses peuplades d’ici et de là-bas. Texte et photos : Rita Diba

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Pub

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Manger « Chez Mme Essola », réputée pour son poisson braisé. « Chez Jo », avec son poulet au curry, sa carbonate de bœuf ou son porc sauce moutarde. « Les Pénates » pour les amoureux de plats européens. Pour la charcuterie, se ravitailler au centre commercial Didi Center. Pour les amateurs de curiosités, un tour à Baleveng, à trois kilomè-tres de Dschang, pour déguster du rat palmiste en ragoût ou grillé. Au centre-ville, trouvez du bon vin de raphia aux marchés A et B.

Se BaladerQuelques adresses : A la Base nautique, tout près du musée. Vous pourrez faire des tours en kayak et en pédalo sur le Lac municipal et admirer les canards sauvages et les martins-pêcheurs. Vous y verrez aussi carpes, tilapias… Découvrir aussi la chute de Mamy-Wata, à 25km de là, du côté de Fongo-Tongo. Au Centre climatique, il y a de belles espèces à côtoyer. Le personnel du musée peut four-nir au visiteur une foule d’autres sites à visiter autour de la ville.

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L’universel. Le métissage. L’amour… On connaissait déjà le

projet esthétique de Sally Nyolo. On savait d’elle qu’elle avait des

convictions. Et qu’elle était femme à ne pas en démordre. Fidèle

à elle-même, le propre des artistes véritables, madame Sally

Nyolo est de retour avec un nouvel album. Est-elle d’ailleurs ja-

mais partie ? Vous avez dit madame ? Oui. De regrettée mémoi-

re, Elise Mpacko, animatrice, dans les années 80 et 90, à Africa

n°1, station panafricaine de radio, avait le chic de donner du «

madame » à toutes les chanteuses africaines qui, de son avis de

fan experte, étaient devenues des valeurs sûres, des grandes da-

mes. Et on l’entendait dire « madame Abeti Masikini », « madame

M’Pongo Love », « madame Aïcha Kone », etc.

Madame Sally Nyolo vient donc de faire « La Nuit à Fébé ». Fébé,

à la fois village et l’une des sept collines de Yaoundé. Tout près

de là, il y a quelques années, la chanteuse a ouvert un studio

d’enregistrement. Et là-bas, les gens du terroir savent faire la fête

au rythme des ritournelles du cru et du bikutsi. Et c’est souvent

la nuit que l’on frappe le sol des pieds et pousse les oyenga, ces

cris de joie propres aux peuples Beti de chez nous.

Le bikutsi, c’est la musique que Sally Nyolo porte depuis le début

de sa carrière solo en 1996, avec l’album « Tribu ». Une musique

qu’a su enrichir, des mille autres sons entendus et couleurs vues

à travers le monde, une jeune $lle partie de son pays avant l’âge

de 15 ans pour, plus tard, devenir la chanteuse et musicienne

émérite que l’on connait.

« La Nuit à Fébé » est sur ce ton-là. Polyphonique et polyrythmi-

que, il est chanté en eton, langue maternelle de madame, en «

poulassi » et en « ingriss », en français et en anglais, comme on

dit en eton justement.

Produit des mélanges culturels, Sally Nyolo a encore invité des

MUSIQUE

Un sixième album pour le premier porte-voix du bikutsi à travers le monde entier.The sixth album for the $rst (ag-bearer of bikutsi around the whole world.

« La Nuit à Fébé »Sally Nyolo passe

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The Universal, the mixture and love… One already knows

Sally Nyolo’s esthetic project. She was known to have convic-

tions and she was a kind of woman who will not give up. Faithful

to herself, the characteristic of real artists, Mrs Sally Nyolo is back

with a new album. Has she elsewhere ever gone? Did you say

Mrs? Yes, Elise Mpacko of late memory was a radio entertainer

in the eighties and nineties with the pan African radio station

Africa N°1. She used to honour all female African singers by cal-

ling them ”Mrs”. Being an expert fan, she thought that they were

reliable values and big ladies. And she was heard saying “Mrs”

Abeti Massikini”, “Mrs Mpongo Love” “Mrs Aîcha Kone”, etc.

Mrs Sally Nyola has just spent “The night in Fébé”. Fébé, being at

the same time a village, and one of the seven hills in Yaounde.

Quite close there, some years ago, the singer opened a recor-

ding studio and there, the people of the village know how to

feast to the rhythm of ritornelles, of local tunes and of bikutsi.

And it’s often at night that people beat the ground with their

feet shouting out Oyenga, cries of joy proper to the Beti people

of our country.

The Bikutsi is the music sung by sally Nyolo since the beginning

of her solo career in 1996 with the album “Tribu”, a music which

has been able to enrich thousands of other sounds listened to

and pictures watched around the world. A young girl who left

her country before the age of $fteen to later become the emi-

nent singer and musician that you know.

“The night in Fébé” is from this perspective, polyphonic and po-

lyrythmic, it is sung in Eton, the mother tongue of Mrs, in “Pou-

lassi” and in “Ingriss”, in French and English as it is rightly said in

Eton.

Product of a Cultural mixture, Sally Nyolo has again invited some

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musician friends to put up this open song backed by the mend-

jang, the balafons and other traditional instruments tried by the

brave lady, that “bony” and unrepentant woman, this, after the

emblematic mvet of the previous recording.

Known not to be trendy at all or to inspire from rhythm boxes,

this girl, with a well resolute “musical character”, has always

played the music she wanted.

For the $rst time, she is admitted into a “Mayor”, as it is said in

the international show biz, and music lovers are waiting to listen

to it to make their way into the dancing circle or to get into a

trance. It’s alike, since one or the other can’t be distinguished

as concerns where Sally Nyolo comes from. To dance there they

“gnamne kam”, they “tremble” like in a trance. The sixth one on

Mrs…

Stéphane Tchakam

amis musiciens pour faire cet opus ouvert et soutenu par les

mendjang, les balafons, autres instruments traditionnels aux-

quels la brave Dame, cette « oseuse » impénitente, s’est essayée.

Après l’emblématique mvet dans des enregistrements précé-

dents.

En rupture avec le diktat des tendances ou des boîtes à rythmes,

cette $lle au « caractère musical » bien trempé a toujours fait la

musique qu’elle voulait.

Pour la première fois, elle entre chez une « major », comme ils di-

sent dans le show biz international. Et les mélomanes attendent

d’entendre ça. Pour entrer dans la danse ou dans la transe. C’est

tout comme, puisque l’une et l’autre se confondent d’où vient

Sally Nyolo. Là-bas, pour danser, on « gnamne kam », on « trem-

ble ». Comme dans une transe. La sixième de madame…

Stéphane Tchakam

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Dro

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rése

rvés

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MAJOR

Sous les traits de la bonne copine, le jeune humoriste est devenu le miroir du Cameroun qui, plié en deux, le lui rend bien. Under the features of the good friend, the young humorist has become the mirror of Cameroon which bows and renders it to him well.

On n’en a jamais Asse

Aux amateurs d’humour français, il rappelle feu Elie Kakou

et son inénarrable personnage de madame Sarfati. Au Came-

roun, Major Asse est désormais la copine des Camerounais et

des Camerounaises.

Voilà quelques années que le jeune humoriste a surgi sur une

scène orpheline de Jimmy Biyong, de Essindi Mindja et, bien sûr,

de Jean Miché Kankan.

Major Asse, ce n’est pas seulement la jeunesse, c’est aussi la fraî-

cheur et l’air du temps. La génération de la crise économique, de

la libéralisation politique et des mutations sociales qui en sont

nées a trouvé son porte-parole.

C’est dans les atours des femmes de nos villes, jeunes et moins

jeunes, que Major Asse a choisi d’entrer en humour. Les jeunes

femmes de chez nous avec leur quotidien fait de débrouillar-

dise, de relations tumultueuses avec le sexe fort, d’envie d’im-

migration, de désirs de Blancs sur Internet. On le sait, « le Came-

roun a les dents », la conjoncture n’y est pas facile. Décapant. Et

pourtant, notre « copine » réussit le tour de force de dérider un

pays qui s’ennuyait et grinçait des dents. Les spectacles se mul-

To the amateurs of French humour he reminds people of

the late Elie Kakou and his funny character Mrs Sarfari. In Ca-

meroon, Major Asse is henceforth the friend of Cameroonians.

Some Years back, the young humorist popped into a stage de-

prived of Jimmy Biyong, Essindi Mindja and of course Jean Mi-

ché Kankan.

With Major Asse, it’s not only a question of youth, it’s also a

matter of freshness and trend. The generation of the economic

crises, of political liberlization and the social changes which re-

sulted from it, has got their spokesman.

Mayor Asse got inspiration from the life of our townswomen,

young and old. The young women of our Country in their daily li-

ves made up of petty business, of tumultuous relationships with

men, of the envy to travel abroad and of the quest for the white

man on the net. One knows, “life in Cameroon is very hard” the

economic situation is tough, a scouring solution. Yet our “Copi-

ne” succeeds in cheering up a country which was bored and was

gnashing its teeth. We have more spectacle. Spectacle halls are

getting more audience. There are laughters from everywhere,

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tiplient. Les salles se remplissent. Les rires fusent. Inextinguibles.

Maaama !

Les parodies signées de la copine sont vraies et $dèles. Réussi,

le jeu, à travers la gestualité, les mimiques et ces exclamations si

caractéristiques, révèle un comique rompu au one man show et

à la comédie. Major Asse est désormais le miroir d’une société

dont il a su, avec doigté, caricaturer le vécu. Il réconcilie toutes

les couches du pays dans une sorte de catharsis hilarante. Le Ca-

meroun d’en bas, celui du sous-sol et même celui des « en haut

d’en haut » rient de bon cœur et à l’unisson.

Amateur d’une poésie qu’il déclame à l’occasion, Major Asse

change de cap en 2004. Au cours d’une soirée entre vers et en-

nui, il raconte une blague à son monde. Le succès est fulgurant

et Asse Eloundou Pascal Major, étudiant en lettres modernes

françaises à l’université de Yaoundé, se ravise. Va pour l’humour.

Des études en écriture comique et en art théâtral en France

produisent un Major Asse prêt à a%ronter la scène pour faire

rire. Et comme tous les bons comiques, ce trentenaire est un $n

observateur de la société camerounaise. Qui le lui rend bien. Le

public, maintenant, ravit la vedette à son idole dont elle connaît

les sketches par cœur. Mais comme tous les bons comiques, le

bonhomme pense à se renouveler et à montrer autre chose. Il

n’empêche, « Ma co’o », ma copine, ne sera jamais loin.

Stéphane Tchakam

inextinguishable. Maama.

The parodies signed by the Copine are real and faithful. The suc-

cessful play, through gestures, mimes and those so characteristic

exclamations, reveals a comedian experienced in one man show

and comedy. Major Asse is henceforth the mirror of a society

whose picture he has been able to paint tactfully. He reconciles

all the stratas of the country in a sort of hilarious catharsis. The

Cameroon of the bottom, of the underground and even that of

the “top of the top” laughs wholeheartedly and together.

Amateur of a poetry that he declines on the occasion, Major Asse

changed the course in 2004. During an evening show between

verses and boredom, he told his people a joke. The success is

resounding and the star, Asse Eloundou Pascal, a student in

modern French letters at the University of Yaoundé changed

his mind and opted for humor. He studied comical writing and

theater art in France, which equipped him and made him ready

enough to move on the stage to make people laugh. And like all

good comedians, this thirty years old man is a sharp observer of

the Cameroonian society which renders it to him well. The pu-

blic now takes possession of their idol’s fame, whose sketches

they know by heart. But like all good comedians, the funny man

thinks of renewing and showing something di%erent. It doesn’t

matter “Ma Co’o” my friend will never be far. S.T.

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KITCHEN

Eru’s success storyThe secrets of

Its midday in the city of Douala and the hard working peo-

ple will defy anything to replenish their energy. At Sweet Mo-

ther’s eating house at Bonatone, behind Rond Point Deido,

the restaurant is already bustling with regular costumers. The

queue is long; customers are getting impatient. The lady behind

the counter maintains a smile and has a kind word for all her

customers, no matter what they say or do. The boys and girls

serving are having a hard time keeping up with the persistent

commands and calls from customers. Those who have not been

served are getting impatient, while others are calling for extra

food. Some just want to settle the bill and give their seats to

those waiting for their turn.

This picture, likened to that of a stock market, is that of an Eru

eating house. All the costumers are after one popular and suc-

culent dish: Eru and water fufu. Mr Amadou, is a custom o>-

cer in Douala. He is a Muslim and hails from the North region

of Cameroon. He says a week that goes by without him eating

at least a dish of Eru, leaves him feeling empty. He, like many

other Cameroonians, have come to discover the wonderful taste

of Eru, a meal generally considered as an Anglophone dish, and

can hardly do without it.

Eru, the traditional meal of the Bayangi people of the South West

Region of Cameroon, has become one of the symbols of natio-

nal intergrity. It is a meal that has transcended the Cameroonian

borders and has become an international meal highly apprecia-

ted in the West and Central African regions.

Today in Cameroon, fufu and eru is eaten by virtually everybody.

Out of the country, it is one of the rare local dishes that is po-

pular among Cameroonians in the Diaspora. But what is in eru

that makes it special, a choice meal? The popular legend even

sustained by Manyu indegines is that fufu and eru is the source

of the legendary intelligence of the Manyu people ‘kebong’. And

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because few will contest this general believe that Manyu people

are intelligent this thesis has prospered over the years to the

extent that some women are said to nurse the secret ambition

of having an issue with a Manyu man, with the hope that the

resultant o%spring will take after its father.

Nutritional values and the recipes

The secret lies in the recipes. Since eru became a national meal,

there are several recipes, but there must be meat, ‘canda’ (that is

cow skin), cray$sh, smoked $sh, palm oil and another vegetable

called ‘water leaf’. Eru is $nely sliced before being cooked. The

stewed vegetable is eaten with a couscous from ground cassava

tubers, called ‘water fufu’.

Even though many out of manyu can claim expertise in the pre-

paration of eru, because of its acquired international character,

su>ce it to say that it takes more than just a variety of ingre-

dients to come out with a palatable dish of what the Ejagham

man calls olang ya nfo’o. You can have the cray $sh, palm oil,

canda or other delicacies plus the vegetable itself, yet at the end

of the day, it would have been a wasted e%ort. What is crucial in

the preparation of eru is the timing. Knowing exactly when to in-

troduce which ingredient into the boiling pot. Sounds ordinary,

doesn’t it? But that’s what makes the whole di%erence.

All restaurants and many hotels in Cameroon have eru on their

menu. The leaves of eru have very high nutritional values and

constitute an important source of protein, essential amino acids

and mineral elements.

Another thing that needs to be said about fufu and eru is, how

it is eaten. It knocks the traditionalists o%, when you $nd some

people eating fufu and eru with a fork as if they were eating rice

and to worsen matters, they chew the fufu. Indeed fufu is swal-

lowed, not chewed. You enjoy it better, when you use your two

palms to roll the fufu into tiny balls that can be introduced into

the mouth before swallowing. Then if you have a glass of palm

wine by your side, then rest assured you will have the best of it.

That is fufu and eru, that is the bayangi style.

The popularity of Eru

The Ports Authority of Idenau is a very busy place. This beehive

activity is accentuated on Sundays, Tuesdays and Thursdays.

These are the three days of the week set aside for a very lucrative

activity, the exportation of a wild vegetable. The scene is exal-

ting; a colourful crowd of muscled young men bustling to $ll lar-

ge sacs, with others perched on a heap of vegetable loaded on a

20 tone truck. At a glance, the scene looks like babble but every

move is watched and controlled. Science calls it Gnetum Africa.

But if you call it Akasi, Afang or Ikok we are all talking about Eru.

It is a national meal which has transcended the Cameroonian

boundary into other Central and West African countries.

Eru’s journey starts from the heart of the equatorial forest, in the

Lekie Division, precisely from the villages of Obala, Evouda and

Sa’a. It also comes from Bassa villages, like Boumyebel, of the

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centre region. Its popularity is seen from the quantity exported

every week to neighbouring countries. Each loading day sees

about four 20-ton trucks, carrying about eleven thousand bun-

dles of this precious vegetable.

A lucrative economic activity.

It is estimated that about 240 tons of eru leaves the Idenau wharf

alone every week for neighbouring Nigeria. This, not counting

the quantity leaving the Tiko and Lobe wharfs. A truck load of

the precious leaf contains about eleven thousand bundles, and

sells between eight million to eleven million Cfa francs to the

Nigerian middlemen.

The price is simply determined by

the season. Eru is a wild herb

gathered from the forest. Very little rain fall reduces output and

too much rain fall renders harvesting di>cult. Mr Sunjuh Brain is

an exporter who buys Eru from the depths of the Lekie Division

to sell to Nigerian businessmen at the Ideanua Ports. He testi$es

that the business is very lucative with the possibility of making

several millions in just a week.

He also cautions that it can ruin a man in a few hours. This is

because eru is highly perishable. To prevent this, they follow a

rigorous programme with every single minute being crucial. His

team gets out to the collection points at about midday, and by

6pm they all converge on the loading grounds where bundles

are counted and loaded onto trucks. The journey out of the Lekie

begins at midnight and the trucks go straight to the Idenau port,

stopping only at the weighing stations they meet on their way.

On arrival, the price per bundle is $xed by members of an asso-

ciation known as Ukasi workers union.

Far from being the Wall Street, these busi-

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ness men are responsible for $xing the daily price depending

on the market trends. The market trend is also determined by

the season and the quantity of eru at hand. Everything being

equal, prices range from 500 Cfa francs minimum to 1000

Cfa francs maximum per bundle.

The Nigerian exporters do not necessarily have to travel

to Cameroon every buying day. Transactions are done

on the basis of trust with Cameroonian middle men.

Depending on the quantity commanded, the Nigerian

business men pay through bank transfer to their Came-

roonian counterparts. This done, the vegetable is loaded

unto engine boats that take about 2 hours 30 minutes to

cross the Atlantic, and is delivered to the ports of Orun in

the Akwaibum State of Nigeria.

A valuable employment opportunity

The $nal part of this activity for the day is the loading

of the large bags of eru containing about 100 to 150

bundles. This sector at the Idenau wharf alone recruits

about 100 young men who say they earn their livelihood

from this manual activity. Each earn between a hundred

thousand francs minimum to about 400 thousand francs

maximum per month. They are grouped in an associa-

tion. The President of the association, Mr. Njie Michael,

says the association goes beyond the economic activity they

carry out at the ports. It plays the role of a social insurance for

members. They assist members $nancially and morally in times

of di>culties and share their joy also.

Source of Government Revenue

It is estimated that the exportation of eru brings in about 500

thousand francs to government co%ers every week, in the form

of custom export duties. Mr. Fogang Albert Rustan, a custom

o>cer at the Idenau wharf, who is part of the team that closely

supervises activities at the ports, says a tax of 60.000 Fcfa is

paid on each truck load of eru. This tax is known as ‘Extra Legal

Duties’ and it is paid by the businessman who brings in the eru

for export. Apart from the custom duty, the trucks carrying the

vegetable pay the weighing tax at every weighing station.

Medicinal values

In Nigeria, the leaf of eru is used in the treatment of an enlarged

spleen, sore throats and as a cathartic. It is used to treat nau-

sea and is considered an antidote to some forms of poison. In

Congo-Brazzaville, the leaves are used as a dressing for warts

and boils and a tisane of the cut-up stem is said to reduce pain

during childbirth. Veronica Bengyela

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MOUNT CAMEROON

in a mysterious rocGreat man and god

Mt. Cameroon, the highest peak in West and Central

Africa, is the main touristic attraction of the South West region

of Cameroon. The Mountain has a volcanic origin and rises from

the Atlantic Ocean to a height of 4095m, thus constituting a ma-

jor attraction. Towering above the coastal lowland region, the

Cameroon Mountain, referred to sometimes as “The Roof of Cen-

tral and West Africa”, covers a surface area of about 1750 km2. It

is an ideal adventure ground for hiking and climbing. Mountain

guides are available in the city and the right equipment can be

hired for those who do not have what is needed. Trekking in this

mountainous region is an amazing lifetime experience for tra-

vellers. Tin-roofed huts are present at certain intervals for hikers

to rest and spend time if they want to. This famous volcano of

Cameroon is also locally known as Mount Fako or « The Chariot

of the Gods ».

Splendour, diversity of landscapes

The Mount Cameroon Region o%ers an outstanding diversity of

landscapes. They range from tropical beaches with black volca-

nic sand, mangroves, swamps, agricultural landscapes, tropical

and mountain rainforest to savannah and volcanic formations

(moon landscapes) of Mt. Cameroon. In clear weather one may

get a view of Malabo, an island and volcano of Equatorial Gui-

nea, from the beaches and slopes of Mt. Cameroon, and of Wouri

Estuary and Douala, from the slopes of Mt. Cameroon.

Interesting forms of vegetation

The Mount Cameroon Region, because of its unique geomor-

phology, geographical location and elevation between 0 and

4095m o%ers a whole lot of interesting forms of vegetation.

From tropical beaches shadowed by picturesque palm trees,

mangroves and swamps are regularly (ooded by water from

the ocean; agricultural landscapes with small subsistent farms

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QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

Septembre dernier. Après 18h30. Le Mont

Cameroun vu de Bonamoussadi

41

as well as banana, rubber, oil palm and tea plantations, tropical

and mountain rainforest to savannah and volcanic formations.

On the slopes and summit of Mt. Cameroon the vegetation ty-

pes change rapidly on a very short distance. Mount Cameroon is

therefore rich in vegetation diversity and the myths and legends

associated to this imposing structure will continue to fascinate

and thrill generations to come.

Myths and legends of the Cameroon Mountain : Efasa-Moto,

the God of Mount Fako

Efasa-Moto is considered to be the god of the Fako Mountain. It

is believed that he controls the entire mountain region from the

West Coast to the border with Balondo land, to the north east

coast, towards Meme Division.

According to the Bakweri oral tradition, Efasa-Moto is the male

component of the Liengu la Mwanja or the legendary «Mammy

Water.» It is said that following an agreement between the two,

Efasa-Moto chose to live in the mountain while Liengu la Mwan-

ja remained at sea.

It has been suggested that during the October 1992 eruption of

the Fako Mountain, the path of the impressive lava (ow towards

the Atlantic Ocean was speci$cally chosen by Efasa-Moto as an

act of bonding and solidarity with his wife, Liengu la Mwanja,

the sea mermaid.

It is believed that Efasa-Moto and Liengu la Mwanja are the grea-

test spiritual $gures that the earth has ever known. Efasa-Moto

is said to be a strange mixture of half human and half stone and

yet shaped in the form of a man giving a complete picture of a

goat standing on its hind legs.

Liengu la Mwanja on the other hand, is a beautiful woman with

an oval-shaped face, an enchanting smile with a love gap-tooth,

over(owing hair of dark wool, with the looks of a beautiful In-

dian lady with high well curved hips.

Efasa-Moto lives in the mountain alone. It is that he maintains a

rich healthy sugar cane plantation. His visitors can eat the sugar

cane on the spot but cannot carry any away. It is said that the

sugar cane has an unforgettable sweetness.

Efasa-Moto is also said to be the mountain’s spiritual protector.

In ancient times, albinos were abandoned in the mountain as

o%erings of appeasement to the mountain god so that he could

continue to bless the inhabitants at the foot of the mountain.

Some elders say Efasa-Moto helped the Bakweri defeat the Ger-

mans in the Battle of Bokwango of 1891. The elders add that the

Bakweris eventually lost the war because they betrayed Efasa-

Moto’s trust.

Efasa-Moto is reportedly a harmless creature, but it is believed

that if anyone carries some evil charm or amulets to the moun-

tain, the person will not return alive. The case of a Nigerian ath-

lete who collapsed at Hut II during the 1986 mountain race and

later died when he returned home is cited as a recent example.

It is believed the athlete died because he carried some evil me-

dicine on his body during the race.

In recent times, there has been a growing belief that because

Efasa-Moto is an impartial and humble creature, he prevents

past winners of the Guinness Mount Cameroon race from win-

ning again if they boast of having conquered the mountain.

With Efasa-Moto the mountain is unconquerable.

People

The Bakweri people, the tribe of the people who live around the

Cameroon Mountain, like most Cameroonians, are very warm

and welcoming. They are ruled by chiefs who, nowadays, are

well educated and modern. Veronica Bengyela

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Le Mont Cameroun vu de

Deïdo Plage à Douala

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CHIEF DAVID MOLINGE

Efasa-Moto’s legend

What does the mountain represent to the Bawkweri man of

our times?

Mount Cameroon or Mount Fako is an important cultural and

traditional element of the Bakweri people. It represents both the

Bakweri people of yesterday and today. In addition to its impor-

tance to the Bakweris, Mount Fako is the highest peak in West

Africa. We therefore consider the mountain as a reserve of our

rich traditional values. We believe our ancestors communicated

with gods of the mountain in the past, so it constitutes an enor-

mous and vital embodiment of the Bakweri tradition.

Do you belief in the existence of gods; especially gods of the

mountain?

I personally I’m a Christian but before the advent of Christianity,

Africans, not only the Bakweris, had their places of worship and

they belief in that. They say the worship was fruitful. We learnt

our ancestors worshiped the gods of the mountain on Mount

Cameroon before the advent of the missionaries.

Today, the most popular of the stories on the gods of the

mountain is that of Efasa Moto. Who is Efasa Moto and what

role does he play on the mountain today?

In the Bakweri land, they belief they can get prosperity and

protection from the mountain, so they worship the gods of the

mountain. We still believe Efasa Moto is the legend of the moun-

tain and when he is annoyed we hear eruption and (ames can

be seen. Sometimes it is a signal for a great event in the Bakweri

land; for instance, the passing away of a traditional ruler who

has been very involved in the culture of the people. Before this

happens, the mountain shows the signs. There is an eruption or

you $nd lava (owing, followed by news of some great event.

So Efasa Moto represents something very mystical, some powers

that live in the mountain that the Bakweri people since the yes-

ter years believe in. The truth is that albinos were even sacri$ced

to please the gods of the mountain in the past. But today due

to civilisation and Christianity, nobody dares give his child to be

sacri$ced. Christianity has removed the cultural aspects which

are repugnant to social justice and equity.

So how do you go about appeasing the gods these days gi-

ven that human sacri(ces are no longer carried out?

Today the worship of idols is no longer the best in Bakweri land.

The entire Bakweri land has turned to Christianity and very few

people uphold tradition. As I said earlier, tradition which is re-

pugnant to social justice and equity is not accepted. That is, the

sacri$ce of human beings. The belief that this spirit can be ap-

peased by human sacri$ces is a forgotten thing in the Bakweri

land. Efasa Moto exists as we do belief but it has its limits be-

cause the Almighty God has power over all things, and it is He

who decides on what should happen. That is why the modern

Bakweri people no longer sacri$ce albinos as our fore fathers

used to do.

Chief of Muea, a Second class Chief of the Bakweri people, he opened the doors of his modern palace to the Q.C Mag team. He gave us the views of a Modern Bakweri man on the myths and legends of the mountain.

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QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

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It is said that Efasa Moto is the god that provides, protects

and reprimands when need be. Let’s start with the aspect

of provision. How does Efasa Moto provide for the Bakweri

people?

In Bakweri land, they belief they can get prosperity from the

mountain; they belief that protection can come from the moun-

tain, so they worship the gods of the mountain. We got stories

of special sugar cane that grew on the mountain which could

quench your taste but that you would not $nd your way back if

you tried to carry it away. So you have to eat it on the spot. Even

women who farm up in the mountain use special hoes. They use

them only on the mountain to farm. They do not carry it home,

for fear of transporting the special mountain soil elsewhere. The

volcanic soil here is very rich and food that comes out from the

Bakweri land is sold to big cities like Douala, Yaoundé and even

out of the country in Gabon and Central African Republic.

As concerns protection, the Bakweri people have a very strong

relationship with Efasa Moto. Efasa Moto comes up to show si-

gns of things that are going wrong in the country. And those

involved, I say those involved in the secret cult, understand the

message and communicate it to the rest. Let’s take for example,

the eruption of 1958. 1958 was a very active political year with

political party struggles between the Knc, Kndp and the rest. So,

to say that Efasa Moto protects, yes, he does. Mount Cameroon

is a very active volcano but due to the mercies of Efasa Moto, the

mountain has not caused any havoc for quite a very long time.

Each time there is an eruption he channels it through the forest

and lava (ow never goes through any village or farm land. The

recent one that was moving towards inhabited areas was stop-

ped before it reached areas where people settled. People could

have died and that would have been a very bad catastrophe for

Cameroon. So you see, those are the duties of Efasa Moto. He is

not out for destruction, he is for protection.

Are there any stories from your parents or grand parents

on the anger of Efasa Moto and what he did to punish the

people?

Efasa Moto will hardly express anger by destruction. He shows

signs; he will express his anger, from what I know, by showing

signs so that people should desist from the wrong things they

are doing. He also shows signs to those who farm in the moun-

tain area, through bad yields. Those quali$ed to understand his

language come in to interpret the message. This inner cult or

secret society of the Bakweri people knows exactly what to do

at this stage.

Are there special traditional rites one must perform before

going up to the mountain?

There is no problem at all. Government has taken necessary

steps to protect those going up the mountain. There are eco

tourism guides who have been properly trained. They also have

tourist guides. So you don’t need to see the chiefs before going

up the mountain. But if you are going there with some “juju” in

your pocket, be assured you will not come back. For that, I can

assure you if you take ‘juju’ to the mountain only your remains

will be found one day in a valley. So there is punishment awai-

ting anyone who goes up the mountain with any evil intension.

Before any major event on the mountain, like the mountain

race for instance, we see Bakweri chiefs who come together

to pour libations and do some incantations. What do you ac-

tually do and what do you do that for?

The pouring of libation is a traditional aspect of the Bakweri peo-

ple. We belief that by pouring libations, we communicate with

our ancestors; we implore them to take control of the event so

that it goes on hitch-free; that no misfortune should befall the

land since this will be a source of agony to the people, especially

during the Mount Cameroon race. We do not o%er sacri$ces or

things like that. We just do the normal libation that is supposed

to be done.

Sources:- Bakwerirama January 2007

:- cheif molinge david of upper muea

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ALIOU ABBO

Joaillier sur bois

Derrière le « Village de la Sculpture » sis au quartier Bi-

longuè sur la sortie de Douala qui mène à l’Ouest du pays, n’im-

porte qui vous conduira chez Papa Ali, artisan dont le travail a

souvent brassé des laurriers sur la scène nationale de la mode.

Ici, le ton est donné dès qu’on franchit la barrière. L’odeur du

bois plonge les sens dans la nature. Partout, des troncs d’arbre

et des essences de toutes sortes prêtes à subir des mues artisti-

ques sous les doigts habiles de Papa Ali. Pour un résultat qui fera

bientôt le bonheur des esthètes de l’African fashion.

Derrière les airs modestes et a%ables de l’artisan, il y a des créa-

tions habituées à faire leur show ethnique sur les Red carpets.

Barrettes, bracelets, bagues, boucles d’oreille, bustiers, ceintu-

res, colliers, sacs, peignes… Ses accessoires sont tirés du pays

des merveilles du bois. Doucier, Padouk, Bibinga, Yoroko, Tali,

Behind the “Village of sculpture” situated in Bilongue nei-

ghborhood on the way out of Douala leading to the west of the

country, everyone will escort you to Papa Ali, a craftsman whose

work has often attracted on the national fashion scene.

Here, the pace is set as soon as you cross the gate. The smell of

wood makes plunges the senses into nature. Everywhere, there

are tree trunks and species of all kinds ready to undergo artistic

processing under the skilled $ngers of papa Ali. This, for a result

that will make esthetes of African fashion happy.

Behind the humble and gracious appearance of the craftsman,

there are productions which are used to demonstrate their eth-

nic show on the red carpets, namely brooches, bracelets, rings,

ear-rings, belts, necklaces, bags, combs… these items are ob-

tained from the wonderful country of wood with the Doussié,

Comme une cabane aux trésors, l’atelier de celui qu’on appelle a%ectueusement Papa Ali dévoile ses joyaux et trésors. Like a treasure hut, the workshop of the one who is

a%ectionately called Papa Ali, unveils its Jewells and treasures.

QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

S o u v e n i r s 45

$bres saldori, $bres barkéjé, ndingana,

écorces précieuses, perles, etc. Le tout

dans des formes $nes et originales qui

meublent l’univers du vieil homme de-

puis plus de 40 ans.

Ces essences, auxquelles il re-

donne vie, portent toute l’idéo-

logie du joaillier. Papa Ali croit

en l’inépuisable richesse du

continent noir.

Pour le prouver encore

mieux, il n’y a pas que les

fashionistas, en quête d’ac-

cessoires personnalisés, qui

trouvent leur compte ici. Les

amoureux de déco rustique

également, qui auront l’embar-

ras du choix entre armoires, tables,

tabourets, fauteuils, pieds de lampe, lits, saladiers, cendriers, mas-

ques, vide-poches…

Dans ce royaume boisé qu’est l’atelier d’Aliou Abbo, les objets

s’empilent pêle-mêle. Un véritable showroom dans lequel les

clients viennent s’émerveiller, parlementer, acquérir.

Le samedi, c’est un peu jour de marché chez Papa Ali. Sa clientèle,

qui a depuis longtemps dépassé les frontières nationales, n’hésite

pas à lui passer des commandes à partir d’endroits les plus inatten-

dus de la planète. Une clientèle très attachée au design particulier

du créateur, dont le travail a reçu de nombreux prix au Cameroun

et au-delà.

Texte et photos : Rita Diba the Padouk, the Iroko, the Fali, the Saldori and Barkeje $bers, the ndingana,

a precious bark, pearls, etc, all these in re$ned and original shapes furnishing

the old man’s universe for more than forty years.

These species, which he brings back life, bear all the jeweler’s ideology. Papa

Ali believes in the inexhaustible richness of the black continent.

To prove it better again, not only fashion lovers in the quest of personalized

accessories $nd satisfaction here. We equally have rustic decoration lovers

who will $nd it di>cult to choose among cupboards, tables, stools, armchairs,

lamp stands, beds, salad bouls, ashtrays, masks, pocket item containers.

In this wooded kingdom which is Aliou Abbo’s workshop, things are piled up

helter shelter, a real showroom in which customers come to get amazed, to

bargain and to acquire.

Saturday is a little market day at Papa Ali’s. His customers, who have since

gone beyond national borders, don’t hesitate to place order with him from

the most unexpected places on the planet. A custom very attached to the par-

ticular design of the producer whose work received a good number of prizes

in Cameroon and beyond.

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BARTHELEMY TOGUO

à Roland GarrosL’artiste camerounais a été chargé de réaliser l’a>che de cette année. Cerise sur le

gâteau, il a exposé jusqu’au 11 septembre au Tenniseum, le musée du tennis de la Fé-dération française de tennis. The Cameroonian artist has been given the responsibility to design this year’s poster, and to crown everything. He displayed at the Tenniseum,

the tennis museum of the French Federation of Tennis.

Service gagnant

Après une exposition personnelle à la célèbre galerie Le-

long à Paris en septembre dernier, c’est une autre marque de

reconnaissance et de respect du travail de ce multicarte talen-

tueux. Après Antoni Tapies, Kate Sheperd, Arnulf Rainer, Jacques

Monory et Joan Miro et Nalini Malani l’année dernière, c’est à

Barthélémy Toguo qu’il est revenu l’insigne privilège de réaliser,

cette année, l’a>che des internationaux de France de tennis.

Pour l’occasion, il a représenté, à l’aquarelle, un arbre vert, « ar-

bre universel » sur lequel pousse des balles de tennis. Cet arbre

jaillit de la terre battue de Roland-Garros et ses frêles branches

entrelacées o%rent à celui qui voudra bien les cueillir de multi-

ples balles de tennis-fruits. Il impose sa silhouette atypique sur

un fond grillagé et occupe tout l’espace de l’a>che. Le fond de

l’a>che est quadrillé, symbolisant un $let de tennis.

La Fédération française de tennis (Ftt) s’est associée à la Galerie

Lelong, en 1980, pour con$er la réalisation des a>ches de Ro-

land Garros à des artistes contemporains majeurs. Barthélémy

Toguo est le premier artiste africain à réaliser l’a>che du tour-

noi. Outre cette a>che originale, le public des internationaux de

France 2011 a eu la possibilité de découvrir, de mai à septembre

derniers, une exposition consacrée à Barthélémy Toguo à la ga-

lerie du Musée de la Fédération française de tennis, présentant

une série d’aquarelles aux tons doux, dans le même style (uide

et délicat que l’a>che, de grande taille, reprenant la forme de

cartes à jouer, intitulée « What’s your name » : une vingtaine de

personnages imaginés par l’artiste, exprimant un large éventail

de sentiments et laissant au public la possibilité d’imaginer, à

After a personal display at the famous Lelong gallery in

Paris last September, it is another mark of acknowledgement of

this multi-talented artist. After Antoni Tapies, Kate Sheperd, Ar-

nulf Rainer, Jacques Monory, with, Joan Miro and Nalini Malani

last year, it is Barthémy Toguo who has been honoured this year

to design the poster of the International Tennis Tournaments of

France.

For the occasion, he used water colour to represent a green

tree, “Universal tree” on which tennis balls are growing. This tree

springs from the beaten ground of Roland Garros. Its frail inter-

twined branches o%er to whoever will like to pick them, multiple

balls of tennis fruits. It imposes its atypical outline in a grilled

back ground and occupies all the space of the poster. The bot-

tom of the poster is cross-ruled, symbolizing a tennis net.

The French tennis federation (Fft) joined Lelong gallery in 1980

to entrust the production of Roland Garros posters with major

contemporary artists. Barthelemy Toguo is the $rst African artist

to design the poster of the tourmament.

Besides this original poster, the public of the 2011 International

tournaments of France has the possibility to discover, since last

May 10th, a show devoted to Barthélémy Toguo at the gallery

of the Museum of the French Tennis Federation, and displaying

a series of water colours with gentle tones in the same (uid and

delicate style like the poster, of a big size copying the shape of

playing cards, entitled “what’s your name”: a score of characters

imagined by the artist, expressing a wide range of feelings and

leaving to the public the possibility to imagine in its turn, every

50 I l s v i e n n e n t d ’ i c i

QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

51I l s v i e n n e n t d ’ i c i

N°2 . Magazine de bord de Camair-Co . QC

52

. Barthélémy Toguo, né en 1967 au Cameroun, a fait ses études

à l’Ecole de Beaux-Arts d’Abidjan (Côte d’Ivoire), à l’Ecole Supé-

rieure d’Arts de Grenoble et à la Kunstakademie de Düsseldorf

(Allemagne).

. Artiste pluridisciplinaire, ses travaux sont exposés dans le

monde entier.

. Il a fondé Bandjoun Station, lieu de résidence et d’échanges

artistiques situé au Cameroun.

. Barthélémy Toguo est le premier artiste africain à réaliser l’a>-

che de Roland-Garros depuis le début de l’aventure en 1980.

B i o e x p r e s s

QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

53

son tour, les histoires particulières de chacun.

Né à Mbalmayo dans la région du Centre en 1967, Barthélémy

Toguo commence ses études à l’école des beaux arts d’Abidjan

en Côte d’ivoire. En 1992, il décide de poursuivre ses études en

France a$n de connaître un autre type d’enseignement, et d’être

plus libre dans ses recherches personnelles. Il suit des cours à

l’école supérieure d’art de Grenoble et s’inscrit par la suite dans

l’atelier de Klaus Rinke à la Kunstakademie de Dusseldorf en Al-

lemagne.

Depuis, il fait le tour du monde avec ses œuvres. Il vit et travaille

aujourd’hui entre Paris et Bandjoun, son village d’origine, où il a

construit un lieu de résidence et d’échanges artistiques.

Artiste touche-à-tout, Toguo réalise aussi bien des photogra-

phies que des dessins, des vidéos que des performances, des

installations que des sculptures.

one’s particular stories.

Born in 1967 in Mbalmayo in the Centre Region, Barthélémy

Toguo started his studies at the Art school of Abidjan in Ivory

Coast. In 1992, he decided to further his studies in France with

a view to experiencing another type of teaching and to having

more freedom in his personal research. He followed lectures

at the Higher school of art of Grenoble and later registered in

Klaus Rinke’s worshop at the Academy of Art of Dusseldorf in

Germany.

Since, he moves around the world with his works. Today he li-

ves and works between Paris and Bandjoun, his village of origin

where he has built a place of residence and of artistic exchan-

ges.

A multitalented artist, Barthélémy also does photography as

well as drawing, video taping, achieving performances and ins-

talling sculptures.

I l s v i e n n e n t d ’ i c i

N°2 . Magazine de bord de Camair-Co . QC

54 I l s v i e n n e n t d ’ i c i

. 5 février - 31 juillet 2011 à New York, Usa : « Environnement

objet dans l’art africain ». Exposition organisée par John Weber

et Lisa Aronson à la galerie d’art du Musée du Collège Skidmore,

NYC (815 Broadway Nord - Saratoga Springs, NY 12866 - Télé-

phone: 518 580-8080)

. 12 mars 2010 - juin 2011 à Gênes: « L’île n’a jamais trouvé », or-

ganisée par le Dr Heygyi Lorand au Palazzo Ducale, Gênes, Italie.

(www.palazzoducale.genova.it)

. 14 avril - 27 novembre 2011 à Helsinki, Finlande : « ARS 11 »,

organisée par Jari-Pekka Vanhala au musée d’Art contemporain

Kiasma (Mannerheiminaukio 2 FIN - 00100 Helsinki - Téléphone

: 09-1733 6501 - www.kiasma.$)

. 16 avril 2010 - 14 décembre 2011 à Saint Etienne : « L’île n’a

jamais trouvé » organisée par le musée d’art moderne. Paris,

France (www.mam-st-etienne.fr/)

. 7 mai - 11 septembre 2011 à Paris, France : « Roland Garros »

2011 au musée de la Fédération française de tennis (www.%t.

fr/rolandgarros)

. 25 juin - 3 septembre 2011 à Melle : Biennale internationale

d’art contemporain de Melle en France. Organisée par Domini-

que Truco (www.biennale-melle.fr)

. Du 14 au 17 novembre 2011 à Ljubljana, Sarajevo : « Les musées

et la ville », conférence annuelle par le comité international de

l’Icom Cimam pour les musées et collections d’art moderne et

de l’Icom, le Conseil international des musées (www.cimam.org

- www.icom.museum)

. From February 5th to July 31st 2011 in New-York, U.S.A. “Envi-

ronment, object in the African art”, an exhibition organised by

John Weber and Lisa Aronson at the art gallery of the Skidmore

College Museum NYC (815 Broadway North-Saratoga Springs.

NY 12866 – Telephone: 518580 – 8080.

. From March 12th 2010 to June 2011 “The Ireland has never

found”, organised by Dr Heygyi Lorand at the Palazzo Ducale of

Genes in Italy (www palazzoducale. Genova, it)

. From April 14th to November 27th 2011 in Helsinki, Finland:

“ARS11”, organised by Jari-pekka vanhala at the contemporary

art museum of Kiasma (Manerheiminaukio 2FIN-00100 Helsinki

– Telephone 09-17336501-www.kiasma.fr)

. From April 16th 2010 to December 14th 2011 in Saint Etienne:

“The Ireland has never found” organised by the museum of mo-

dern art of Paris, France (www.mamSt-etienne.fr)

. From May 7th to September 11th 2011 in Paris, France “Roland

Garros” 2011 at the museum of the French Federation of Tennis

(www.%t.fr/rolandgarros)

. From June 25th to September 3rd 2011 in Melle: 21 Internatio-

nal bi-annual of contemporary art of Melle in France, organised

by Dominique Fruco (www.biennale-melle.fr)

. From From November 14th to November 17th 2011 in Ljubija-

na, Sarajevo: “The museums of the city” an annual conference or-

ganised by the International committee of Icom Cimam for mu-

seums and modern art collections and of Icom, the International

council of museums (www. Cimam.org-www.icom.museum)

Q u e l q u e s - u n e s d e s e s e x p o s e n 2 0 1 1

55I l s v i e n n e n t d ’ i c i

N°2 . Magazine de bord de Camair-Co . QC

La vitalité de la production agricole camerounaise, particu-

lièrement variée, a ouvert la voie, ces dernières années, au déve-

loppement de nombreuses initiatives privées de transformation

de produits agricoles. On a pu s’en rendre compte à l’occasion

des grandes séances de dégustation des produits camerounais,

organisées l’an dernier par Bernard Njonga, activiste de la so-

ciété civile nationale.

On pouvait y trouver des liqueurs locale à base de produits les

plus insoupçonnés, des jus de fruits en bouteille, du riz local

transformé, des pains de gâteaux à base de farines de patates

douces, des semoules à base de bananes, ignames, plantain et

patates, des huiles de palmistes et autres produits cosmétiques

issus de la transformation des aliments du terroir camerounais.

Tous des produits qui ont enregistré un franc succès auprès du

public camerounais. Preuve qu’il existe un vaste marché en fri-

che : « J’ai dégusté le cake, raconte un visiteur. On m’a dit qu’il

est constitué à 40% de farine de patate et j’avoue que le goût

est exquis. Si l’Etat pouvait s’investir dans cette initiative, dans

cinq ou dix ans, le Cameroun aura résolu au moins à 70% voire

à 80%, le problème d’alimentation dans ce pays. Et on aura en

même temps résolu le problème de lutte contre le chômage et

la pauvreté. »

Pour beaucoup, ce dynamisme des entrepreneurs ruraux de-

vrait stimuler davantage d’investissements dans le secteur de la

transformation des produits agricoles locaux, a$n de couvrir la

demande intérieure, et même d’exporter des produits biologi-

ques vers les marchés occidentaux.

S’il existe quelques Pme qui opèrent dans les domaines des

boissons et de la charcuterie, le gouvernement a pris depuis

quelques années des mesures pour mieux structurer et accom-

pagner $nancièrement certaines entreprises du secteur, et as-

surer la promotion des PME de transformation agro-alimentaire

The vitality of Cameroon agricultural production, particu-

larly varied, has these recent years opened the way to numerous

private initiatives of processing farming produce. One could

notice this during the big tasting sessions of Cameroon pro-

duce, organised last year by Bernard Njonga, an activist of the

national civil society. There, one could $nd local liquors obtained

from the most unsuspected produce, fruit juice in bottle, from

processed local rice, cake breads from local sweet potato (our,

semolina from bananas, yams, plantain and potato, palm oil and

other cosmetics resulting from the processing of the foodstu%s

of Cameroon land.

All these produce registered a great success with the Cameroo-

nian public, which is the evidence that there is a large prospec-

tive market: “I savored the cake”, said a visitor. “I have been told

that it is made up of 40% of sweet potato (our and I admit that

it is delicious. From its consistency and taste, it is very good. If

the State could transform this initiative into a governmental

project in $ve or ten years later, Cameroon would have solved

at least 70 or even 80% of food problems in this country, and at

the same time the problem of unemployment and poverty will

be solved.”

For many people, this dynamism of rural entrepreneurs should

stimulate more investments in the sector of local farming pro-

duce processing to cover the local need, and even to export

biological produce to western markets.

If there are some small and medium-sized companies operating

in the sector of refreshing drinks and pork butchery, government

has, since some years, taken some measures to support with a

view to better structuring and $nancially assist some companies

of the sector, by so doing, promoting the small and medium-si-

zed companies operating in the sector of the processing of local

food massively consumed.

56

INVESTISSEMENT

De nombreuses opportunités s’ouvrent aux industries de transformation de produits agri-coles.

dans l’agroalimentaireDes fruits à cueillir

O p p o r t u n i t é s

QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

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des produits locaux de consommation de masse.

Selon l’Organisation des nations unies pour le développement

industriel qui parraine ce programme, les études menées sur

la compétitivité de l’économie camerounaise citent comme

contraintes majeures à l’essor du secteur agricole les pertes

après récoltes qui avoisinent les 30% de la production, à cause

du manque d’équipements de conditionnement, de stockage,

de séchage ou de transformation sur l’ensemble des chaînes «

Produits Agricoles Bruts » et « Produits Agricoles Intermédiaires

», ainsi que sur la chaîne des produits conditionnés ou transfor-

més prêts à la consommation encore appelée « Produits Agro-

Alimentaires ». Autant d’opportunités ouvertes tant aux indus-

tries de transformation qu’aux opérateurs intermédiaires des

segments transport, conditionnement ou conservation.

François Bambou

According to the United Nations Organization for Industrial De-

velopment, the body heading this problem, the studies conduc-

ted on the competitiveness of Cameroon’s economy indicate as

major constraints to the development of the agricultural sector,

the losses taking place after the harvest, losses cornering 30%

of the yield, this is attributed to the lack of packaging, storing,

drying or of processing equipments on the whole of the connec-

tion “Raw agricultural produce” and “Intermediary agricultural

produce”, as well as on the connection of packaged or processed

produce ready for consumption also called “Agro edible produ-

ce”. These are some of the many opportunities given to proces-

sing industries, as well as to the intermediate operators of the

transport, packaging or storing segments. François Bambou

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N°2 . Magazine de bord de Camair-Co . QC

58 O p p o r t u n i t é s

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al

Comment vous est venue l’idée de vous lancer dans l’indus-

trie pharmaceutique au Cameroun ?

Ce fut d’abord une opportunité suite à une rencontre entre un

opérateur économique bien connu de la place, qui voulait se

séparer d’une a%aire à l’abandon et moi, investisseur en quête

de nouvelles opportunités d’a%aires. L’intérêt d’investir dans ce

secteur s’est con$rmé au regard de la lecture d’un marché que

je trouve porteur au regard des opportunités réelles qu’o%re le

secteur du médicament en Afrique, outre les enjeux de ce que

je considère comme un certain « nationalisme économique ».

Dois-je rappeler que la quasi-totalité des médicaments actuel-

lement consommés au Cameroun sont importés? Ainsi, cette

nouvelle unité industrielle de fabrication de médicaments vise-

t-elle, entre autre, à in(échir ce monopole sans relativiser la qua-

lité du médicament mis à la disposition des patients.

Il représente 5 années de dur labeur et de gros sacri$ces pour

mon équipe et moi, évaluées en termes d’études, de négo-

ciations et de lobbying, de réalisations infrastructurelles et

d’équipements, de mobilisation de partenaires stratégiques,

techniques et $nanciers au Cameroun comme à l’étranger. Fort

heureusement avec le soutien de l’Etat et de nombreuses autori-

tés dont la sympathie nous aura été d’un réconfort certain !

Que représente Cinpharm en termes d’investissements ?

Cinpharm c’est à ce jour environ 11 milliards de Fcfa déjà inves-

tis, soit quasiment 80% du coût global du projet réalisé.

Mettre en place ce type de projet demande qu’on soit en me-

sure de surmonter certains obstacles. Comment y êtes-vous

arrivés ?

D’abord par la Grâce du Seigneur. Ensuite la foi, le travail, l’en-

durance et beaucoup de courage. De nombreuses heures d’in-

somnies, la crainte de décevoir toutes ces personnes mobilisées

jours et nuits autour de ce projet pour avoir cru et adhéré à mes

« folles idées », mais surtout le soutien réconfortant de ma fa-

mille.

Inaugurée il y a un an, son unité industrielle de production de médicaments génériques est un bel espoir pour toute l’Afrique au sud du Sahara. Pourquoi et comment? Réponses de Célestin Tawamba, promoteur.

du génériqueCinpharm et les espoirs

QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

59O p p o r t u n i t é s

C’est quoi Cinpharm plus d’un an après son lancement ?

Cinpharm c’est un complexe industriel intégré de trois unités de

production et deux laboratoires ultramodernes et entièrement

automatisés spécialisés dans la fabrication locale de trois formes

de médicaments génériques (comprimés, sirops secs et liqui-

des, solutés massifs injectables) à des coûts accessibles à tous. Il

s’agit notamment des antalgiques, des antipaludéens, des anti-

parasitaires intestinaux, des anticonvulsants, des antibiotiques,

des solutés massifs injectables et, dès la $n de l’année 2011, des

antirétroviraux et antituberculeux.

Cinpharm, c’est également 200 emplois directs déjà créés sur un

total de 300 prévus.

Cinpharm, c’est en$n le choix de partenariats judicieux et diver-

si$és notamment au plan $nancier avec un prêt syndiqué par un

pool de trois banques locales, cautionné par la Banque d’inves-

tissement allemande (Deg) ; au plan technique, un partenariat

conclu avec l’une des plus grandes $rmes indiennes, en l’occur-

rence le Laboratoire Cipla, leader en matière de production des

génériques, pour le transfert de technologie et le savoir faire

dans la fabrication des médicaments ; le concours de l’Onudi

et de l’Oms pour l’appui au $nancement de la formation et du

renforcement des capacités du personnel.

Le projet est certes pionnier dans notre sous-région. Le po-

tentiel du marché est-il à la taille de l’ambition ?

Notre ambition est subsaharienne, car nous voulons y servir de

référence, étant entendu que nous y sommes la première et la

seule entreprise érigée dans le respect des normes Oms. Nous

avons entendu élever notre projet au niveau stratégique de l’af-

$rmation par les faits de la souveraineté des Etats d’Afrique cen-

trale, 50 ans après les indépendances, notamment en matière de

maîtrise d’un levier essentiel de leur politique du médicament.

Il s’est agi également pour nous de couvrir le marché sous ré-

gional, bien au-delà de la Zone Cemac, a$n de réduire la dépen-

dance extérieure de cette partie de l’Afrique en matière d’acqui-

sition du médicament. Cela représente dans le contexte de la

Cemac près de 300 milliards de Fcfa dont 150 milliards pour le

seul Cameroun.

Ces ambitions supposent pour l’investisseur que vous êtes,

des objectifs clairs. Lesquels?

O%rir des médicaments génériques de qua-

lité au moins égale aux mêmes produits de

marque à des prix 30 à 40% moins chers;

contribuer à hauteur de 20% d’ici

un an à l’o%re de médicaments

essentiels et réduire d’autant

la facture des importations;

créer 300 nouveaux em-

plois directs quali$és, dont

30% en personnels d’en-

cadrement (pharmaciens,

techniciens supérieurs de

laboratoires et ingénieurs) ; faire de Cinpharm un véritable outil

de souveraineté au service des pouvoirs publics dans le cadre

de la mise en œuvre de la politique de santé, notamment en

matière d’accessibilité aux médicaments essentiels de qualité ;

les premiers médicaments sont sur le marché depuis le mois de

novembre 2010 et, à ce jour, 24 produits sont disponibles sur un

total de 60 produits annoncés.

De quels atouts disposez-vous pour tenir tête aux multina-

tionales qui exercent dans le même domaine ?

Nos atouts maîtres sont certainement la capacité technologique

de Cinpharm à la pointe dans le secteur, des process de fabrica-

tion répondant aux standards internationaux et garantissant la

qualité de nos produits, la diversité et la compétitivité de nos

gammes de médicaments, particulièrement adaptés aux be-

soins des populations de l’Afrique subsaharienne.

Votre activité est menacée par la contrebande ? Comment

entendez-vous y faire face ?

Notre secteur n’est bien sûr pas à l’abri de la contrebande, mais

cette expression devrait plus être entendue ici comme le com-

merce illicite et dans la rue du médicament. Nous entendons agir

aux côtés des pouvoirs publics et d’autres partenaires contre ce

(éau. C’est d’ailleurs tout le sens des rapports très étroits que

nous entretenons avec la Fondation Chirac dont le but est de

combattre les « faux médicaments ». Certes le Gouvernement

déploie des outils de lutte contre ce crime mais ils restent en-

core insu>samment e>caces au regard de l’ampleur et de la

complexité du phénomène.

Alex Mimbang avec Thiéry Gervais Gango

car nous voulons y servir de

y sommes la première et la

spect des normes Oms. Nous

au niveau stratégique de l’afau niveau stratégique de l’af-ff

ineté des Etats d’Afrique cen-

ces, notamment en matière de

ur politique du médicament.

e couvrir le marché sous réé sous ré-

mac, a$n de réduire la dépenc, a$n de ré -

l’Afrique en matière d’acqui-

sente dans le contexte de la te de la

cfa dont 150 milliards pour le illiards

nvestisseur que vous êtes, nv

es de qua-

oduits de

hers;

combattre les « faux médicaments ». Certeseseses le Gouvernement médic

déploie des outils de lutte contre ce crime mais ils restent enoutils d -

core insu>samment e>caces au regard de l’ampleur et de la core insu>

complexité du phénomène.

Alex Mimbang avec Thiéry Gervais Gango

Célestin TawambaPromoteur de Cinpharm

N°2 . Magazine de bord de Camair-Co . QC

Notre porte du

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QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

Bimbiachemin sans retour

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Jadis voie de sortie de la force desti-née à l’esclavage, ce village se posi-tionne de plus en plus comme la bou-che d’entrée d’une nouvelle diaspora porteuse d’espoirs.

A l l A f r i c a i n a c o u n t r y

N°2 . Magazine de bord de Camair-Co . QC

Bimbia. Un mot de six lettres, mais quelle charge émotion-

nelle ! Socle ancestral de la partie la plus importante de l’histoire

de l’Afrique en général et du Cameroun en particulier, Bimbia

devient progressivement un lieu de pèlerinage, de lamenta-

tions et, bientôt, de réconciliation des Camerounais avec eux-

mêmes.

Petit village balnéaire situé dans les con$ns de la ville de Limbe,

anciennement appelée « Victoria », il s’est particulièrement révé-

lé en décembre 2010, aux non initiés et au grand public comme

la prochaine grande attraction touristique du Cameroun.

Et pour cause, ce village abrite le port d’embarquement d’es-

claves le plus tristement célèbre du Cameroun. Les personnes

libres faites prisonnières sur une grande partie du territoire

étaient en e%et conduites ici, gardées dans des prisons exiguës,

avant d’être livrées aux négriers pour le fameux « voyage sans

retour ».

En cette ère où la reconstitution des mémoires et la réappro-

priation des identités génétiques sont à la mode, surtout sur

le continent américain, engager un voyage pour Bimbia est

bien plus qu’une simple villégiature touristique. C’est aussi une

contribution à la réouverture de cette porte mythique pour le

retour à leurs sources de ces descendances ancestrales africai-

nes, en « errance » sur d’autres continents.

Le voyage entre Douala et Limbé dure sensiblement une heure

d’horloge. Une fois à Limbé, il est conseillé de prendre une voi-

ture en location, de préférence un 4x4 en saison de pluies.

La traversée de la ville de Limbé passera par le quartier « Down

beach » situé en bordure de mer, abritant de nombreux restau-

rants où les clients mangent du poisson à la braise, les pieds

dans l’eau. C’est la dernière image de rêve. Encore quatre kilo-

mètres de route bitumée et l’on est au centre ville de Bimbia. On

s’y retrouve facilement grâce à la salle de fêtes du club de foot-

ball de Henry Njalla Quan, prince de Bimbia et directeur général

de la Cameroon Development Company (CDC). Pourquoi ne pas

s’o%rir un verre avant l’escalade ?

Quelques kilomètres séparent le centre-ville de Bimbia de sa

commune. Kilomètres qui semblent interminables du fait de la

route rendue impraticable par les reliques de larves issues des

éruptions volcaniques.

Une trentaine de minutes plus tard, nous voici à la mairie de

Bimbia. La mer est visible mais il ne faut pas s’y tromper, la

distance qui mène jusqu’à l’ancien port est encore longue. Un

guide communal est mis à disposition. Généralement, un pa-

triarche qui vous raconte, serein, le rôle qu’a joué Bimbia dans

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62 A l l A f r i c a i n a c o u n t r y

QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

P a y s d e r ê v e

la traite négrière.

Encore cinq kilomètres de route di>cilement praticable. Com-

me pour rendre indélébile le souvenir de cette randonnée vers

un passé chaotique. De nulle part, surgit un bosquet. Adieu la

voiture. Commence la traversée du bosquet essentiellement

constitué de bambous de Chine. Des chants d’oiseaux et des cris

de criquets et autres insectes sonores vous souhaitent la bienve-

nue. La route n’est pas un boulevard, loin de là. Les ponts ici sont

faits de solides bambous de Chine.

Le théâtre s’ouvre sur de tristes ruines. Ce sont des vestiges des

prisons dans lesquelles les personnes en captivité étaient par-

quées. « Mais ces vestiges sont réels ! », s’était exclamé l’Améri-

cain Kevin Corly, alors qu’il visitait le site avec cinquante autres

compatriotes d’origine camerounaise en décembre de l’année

dernière. Ici « on touche la réalité du doigt. Ce qui n’est pas tout

à fait la même chose sur les autres sites que j’ai visités jusqu’ici !

Ici, c’est tellement réel, tellement vrai », avait-il ajouté.

Et le guide de poursuivre son récit. « C’est donc ici, dans ces

fortes prisons que vous voyez, que nos ancêtres étaient gar-

dés, enchaînés. Peu importait le nombre », dit-il. D’ailleurs, plus

nombreux ils étaient, mieux cela valait pour les chefs qui les

vendaient. Les négriers arrivaient, o%raient quelques présents

aux chefs traditionnels avec qui ils buvaient un peu d’alcool

pendant que les désormais esclaves subissaient un contrôle de

qualité, avant d’être conduits dans les barques. Ils étaient en-

suite gardés pendant des jours sur la toute petite île de Nichol,

avant d’être transportés d’abord à l’île de Fernando Pô (actuelle

ville de Malabo) en Guinée équatoriale, ou à l’île de Gorée au

Sénégal. Le Sénégal constituant ainsi la dernière escale africaine

avant le long voyage pour le continent américain.

Lorsque les visiteurs sont en nombre, l’o>ce communal de Tou-

risme peut organiser une reconstitution des faits avec des comé-

diens locaux, qui en sont devenus des habitués. Ils savent bien

rendre cette réalité.

D’autres reliques

L’on retrouve encore sur le site de Bimbia, les vestiges de canons

des esclavagistes. Les guides racontent que durant leur séjour

sur l’île de Nichol, certains captifs tentaient de se rebeller ou de

s’enfuir. Face à l’inégalité des ressources physiques entre les né-

griers et les prisonniers, il arrivait assez souvent que les Blancs

fassent usage des armes à feu.

Plus loin, des reliques de grosses chaînes qui servaient à les

menotter et à les attacher les uns aux autres, et bien d’autres

témoins de ces moments sombres de l’histoire de l’humanité.

Textes : Serge Eric Epoune / Photos : Claude Badaha

63A l l A f r i c a i n a c o u n t r y

N°2 . Magazine de bord de Camair-Co . QC

Un Eto’o dans le

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QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

Mefousanctuaire à gorilles

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N°2 . Magazine de bord de Camair-Co . QC

«Eto’o » est le plus jeune des gorilles du dernier enclos que

nous visitons. D’une souplesse d’athlète, il va d’un coin à l’autre

de la ligne de contact avec l’extérieur sur le long de laquelle sont

postés ses congénères poilus. Avec des coups bien appuyés, il

frappe indi%éremment les membres du petit peuple des prima-

tes qui se tient coi, derrière les $ls de fer électri$és.

La mère génitrice de « l’athlète » au pelage gris noir n’échappe

pas à l’agressivité ludique de son petit qui, sans doute pour im-

pressionner, e%ectue des mouvements latéraux en se frappant

bruyamment la poitrine. Le guide animalier nous explique qu’il

porte le nom du grand footballeur parce qu’il est né « à l’époque

où Eto’o faisait des merveilles » et que ces coups qu’il assène,

aucun adulte ne peut se permettre de les donner à un autre,

sans provoquer un combat de titans dans la petite jungle.

Les autres monstres de muscles, attirés par notre présence dont

ils attendent on ne sait quel geste, sont pour la plupart assis, le

regard $xe et mystérieux tourné vers nous. L’une des femelles

de la bande se fouille sans arrêt les parties génitales d’où elle

extrait on ne sait quel aliment juteux qu’elle porte sans arrêt à

sa bouche et qu’elle mange avec un délice abominable. Par ce

geste, semble-t-il, le grand singe fait sa toilette intime.

Un autre primate se tient à l’écart du groupe, juché sur ses qua-

tre membres. Son pelage luisant, sa carrure de guerrier redou-

table et sa masse musculaire phénoménale témoignent de la

bonne santé du « gentil géant de la forêt ». C’est un aspirant au

pouvoir que tient à distance respectable le mâle dominant au

dos argenté dans cette société sauvage où, sur certains aspects

de la relation sociale, on ne se fait pas de cadeaux.

Nous rebroussons chemin, non sans avoir fait de grands gestes

de sympathie à Eto’o, le « bourreau » de ses ascendants. Sans

vraiment plus nous arrêter, nous reprenons la piste centrale de

la réserve du petit village de Metet, toute trempée encore de

la pluie qui est tombée dans la nuit, et qui nous reconduit à la

sortie. Nous retraversons les enclos des guenons, des drills et

mandrills, des chimpanzés et d’autres gorilles.

Les deux enclos de chimpanzés sont peuplés de jeunes orphe-

lins pour le premier, et d’adultes particulièrement bruyants et

agressifs pour le second. Si, pour marquer son territoire, le go-

rille comme on l’a vu, se frappe la poitrine, le chimpanzé, quant

à lui, sept fois plus fort que l’homme tel que nous l’explique le

guide, se frappe plutôt le ventre.

L’herbe de la réserve est verte et drue. Les frondaisons sont

denses et livrées au ballet du vent qui se fait ici lent et presque

imperceptible. Les arbres dressent des fûts luisants, longues

jambes frêles et robustes qui étendent dans la canopée leur in-

(exibilité silencieuse.

On se croirait hors du temps, à mille lieux de la civilisation. Pour-

tant, on est dans le département de la Mefou et Afamba, dans

l’arrondissement de Mfou, à 35 km seulement de Yaoundé, à 15

km de l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen !

A l l A f r i c a i n a c o u n t r y66

QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

Plus de 300 primates repartis en 15 espèces vivent dans ce pro-

jet de création du Parc national de la Mefou, mis sur pied en

2000, nous explique son directeur, Richard Essengue, et dont la

Cameroon Wildlife Aid Found (CWAF) est chargée de la gestion

courante.

Ses objectifs sont de quatre ordres : conservation de la biodiver-

sité, développement de l’écotourisme, formation et éducation

environnementale, lutte contre la pauvreté. Il s’agit surtout de

sauver les populations de chimpanzés et de gorilles du Ca-

meroun dont plus de 8.000 sont tués chaque année pour leur

viande.

Mais pour Ape Action Africa qui présente le Sanctuaire des

grands singes de la Mefou, l’objectif est touristique et humain,

car il permet de visiter les magni$ques primates dans leur envi-

ronnement naturel, d’adopter un grand singe et de contribuer à

leur préservation. Même si les populations locales se plaignent

de ne pas encore tirer pro$t de l’implantation du projet dans

leur localité - ce qui, explique-t-on, est en voie d’être fait -, il reste

que le petit village de Metet permet l’extraordinaire rencontre

entre l’homme et son « cousin » animal. Une fois qu’on y est, les

théories de l’évolution de l’espèce et celles qui s’y opposent re-

font surface et investissent la conscience en suscitant plus d’in-

terrogations que jamais. Plus d’envie de connaître l’origine de

l’être et des choses.

Texte : Jean-Claude Awono / Photos : Claude Badaha

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N°2 . Magazine de bord de Camair-Co . QC

Lumières

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QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

Ebogod’un $euve noir

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Un séjour d’évasion et de totale décom-pression dans un fascinant havre éco-tou-ristique situé à une heure de Yaoundé.

A l l A f r i c a i n a c o u n t r y

N°2 . Magazine de bord de Camair-Co . QC

70

L’histoire d’amour la plus récente entre le site éco-touris-

tique d’Ebogo et des touristes occidentaux s’est déroulée au

début du mois de mai. Des responsables de tours opérateurs

allemands venus au Cameroun e%ectuer un éductour, avaient

au programme de leur deuxième journée, la visite dudit site et

le voyage par train, à partir de Yaoundé, pour la partie septen-

trionale du pays. Le time keeper avait consacré deux heures et

demi d’horloge pour la visite du site d’Ebogo et une heure pour

le repas sur le site. Après la pédestre randonnée dans la réserve

forestière, toute l’équipe avait entrepris une navigation en piro-

gue sur la rivière Nyong. Seulement, au bout du temps consa-

cré à cette visite, ni Georges, ni Baba, les guides institutionnels

du ministère du Tourisme, n’avaient pu imposer le respect du

timing aux Allemands, tombés sous le charme et la splendeur

d’Ebogo. Ils avaient sans conteste été captivés par les chants

des oiseaux et autres charmes naturels des rives du (euve noir.

Conséquence : les touristes allemands avaient raté leur train à

Yaoundé. Et Lars Muller, responsable chez le tour opérateur Dia-

mir, et sans doute plus séduit que tous, a projeté la célébration

en 2012 de son mariage à Ebogo.

Lumières des eaux noires

Pour atteindre le petit village d’Ebogo en venant de Yaoundé

donc, il faut avoir traversé la ville de Mbalmayo, Vimli, telle que

désignée originellement et qui fut autrefois, sous la période co-

loniale, le théâtre des évènements narrés par Mongo Beti (qui

à l’époque avait pour pseudonyme Eza Boto) dans son célèbre

roman « Ville cruelle ». Vingt kilomètres d’un voyage inévitable.

Il faut, de même, avoir traversé le (euve Nyong, seul (euve en-

tièrement camerounais, non sans avoir, pour la première ou la

énième fois, fait l’expérience de ses eaux noires. Le Nyong, le

(euve aux eaux noires, prolongement périphrastique d’un nom

traduisant et charriant en même temps tous les mystères d’une

masse liquide qui prend la couleur des ténèbres pour se faire

son chemin dans la création. Et dans la lumière.

Traverser Mbalmayo, c’est donc remonter le cours du Nyong,

c’est rouler quelques bonnes dizaines de minutes en direction

du Sud, d’abord sur le bitume, puis sur une longue piste qui

déchire la forêt, soulève la poussière, traverse des hameaux, et

vous mène à destination, à Ebogo.

Comme pour éviter à jamais d’avoir soif et d’avoir faim du pois-

son, Ebogo est venu planter là, sur la rive du Nyong et sa petite

population, son espoir d’une vie heureuse.

Mais comment avoir soif d’une eau noire ? Pour répondre à cette

question troublante, les ancêtres du village ont fabriqué des

pagaies et des pirogues. La meilleure façon d’étancher sa soif,

c’est non pas de boire, mais de pagayer, de pagayer, encore et

toujours sur le torse noir et calme du (euve que la providence a

fait passer par le village. Et la descendance n’a pas voulu avoir la

A l l A f r i c a i n a c o u n t r y

QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

71A l l A f r i c a i n a c o u n t r y

N°2 . Magazine de bord de Camair-Co . QC

72 A l l A f r i c a i n a c o u n t r y

QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

73mémoire courte. Elle n’a pas cherché à comprendre pourquoi les

eaux du (euve sont noires. Cette couleur-là, pour elle, c’est « le

début de l’histoire. » Ne pas chercher à comprendre, mais plutôt

agir. La tradition a donc été perpétuée, la pirogue et la pagaie

ont été transmises de génération en génération.

A la quête exclusive des fruits du (euve tels que le kanga (pois-

son noir à la grosse tête et à la chair délicieuse particulièrement

prisée ici) ou le serpent boa et autres dons naturels des profon-

deurs, est venu s’ajouter depuis quelques années le plaisir des

eaux. On n’y a plus seulement vu une source de vitamines, mais

aussi un espace ludique et d’émerveillement de l’esprit et du

corps.

Le voyage sur le Nyong peut conduire l’amateur des découver-

tes et des sensations fortes à ce que l’on appelle ici l’arbre tri-

centenaire. Arbre considéré par les autochtones comme le plus

grand du monde. Il peut aussi mener vers l’embouchure So’o et

prolonger ainsi le plaisir (uvial.

Le débarcadère sait régulièrement troquer ses $lets contre des

gilets. La surface de l’eau devient donc productrice d’un or dont

on n’a pas encore trouvé la couleur, car désormais la pagaie

plonge et replonge dans l’eau pour nourrir la curiosité du tou-

riste, pour procurer aux amateurs de canoë et de kayak frissons

et bonheur au cœur d’une forêt sauvage.

Pêche et dépaysement

Village de pêcheurs et d’agriculteurs du département du Nyong

et So’o, Ebogo se transforme en un site touristique vert grâce

au dynamisme de ses populations et à la vigilance du ministère

du Tourisme qui a commencé à y développer une infrastruc-

ture d’accueil, avec pour l’instant, un bar restaurant, un centre

d’hébergement, du matériel de sécurité pour la navigation sur

le (euve, du personnel disponible. L’o%re touristique repose sur

l’eau, la forêt, les danses traditionnelles, les jeux de songho et de

sagaie, le home stay. L’écotourisme en somme, avec en plus, le

petit artisanat, la botanique, la chasse aux papillons, etc. Autre

fait unique: les marques laissées par le Nyong en crue. Il y a de

l’émotion à voir les troncs d’arbres le long du (euve exhiber

leurs pieds noirs, traces indélébiles laissées là par un « peintre

» magique.

Mais le voyage sur les eaux obscures reste le plaisir le plus sollici-

té. Dans une pirogue pour deux, le pagayeur vous fait découvrir

la biodiversité du (euve Nyong : chants des di%érents oiseaux

de la forêt environnante, notamment le calao, le jacana, le milan

noir. Leurs nids, la beauté de leur plumage, la trajectoire de leur

vol sont un régal pour les sens et la curiosité. Et le maître de la

pirogue n’est pas, quant à lui, avare de légendes et de mythes.

Et la randonnée pédestre alors ? Bien drapé dans sa tenue à lon-

gues manches, les jambes et les pieds bien couverts, le touriste

qui en est avide sera entraîné dans les dédales de la réserve

forestière qui s’étend de Mbalmayo à Ebogo. Au contact de la

nature, sa splendeur, sa candeur et tout le bien-être qu’elle pro-

cure. Voyage entre ces grands troncs de bois, que l’on peut tou-

cher de ses mains et dont on peut humer les senteurs originelles.

Le guide connaît tous leurs noms scienti$ques et traditionnels,

leurs âges respectifs. Voulez-vous en savoir un bout sur leurs ver-

tus ? Vous le saurez aussi.

A Ebogo, il est possible de vivre et de participer aux activités de

pêche traditionnelle et artisanale. De la même manière, on peut

y admirer les spectacles de danses traditionnelles organisés à la

demande, ou y participer.

Ici, l’alimentation est à la fois simple et variée. Le poisson d’eau

douce, les légumes, le gibier... Avec, bien entendu, le plantain,

le macabo, le manioc. Ce dernier féculent se mange sous plu-

sieurs formes : à la vapeur, en bâton ou en couscous. C’est avec

un grand sourire que les mamans d’Ebogo initieront les jeunes

visiteuses à la cuisson du mets d’arachides, localement appelé «

nnam owondo », ou le poisson à l’étou%ée dans des feuilles de

bananier, plus connu sous le nom de « ndomba ».

Texte : Jean-Claude Awono et Serge Eric Epoune/ Photos :

Claude Badaha

N°2 . Magazine de bord de Camair-Co . QC

QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

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Partis de Douala, il nous faut environ trois heures pour re-

joindre cet endroit qui semble tout droit sorti d’un rêve. L’idée

a germé entre amis. Autour d’un verre. Partir à la découverte

de cet endroit mythique. Mystique même : les lacs jumeaux de

Muanenguba (Muanenguba lakes)... L’excitation est à son com-

ble la veille. Un tour rapide au supermarché pour quelques vic-

tuailles. Au bout du voyage, on a prévu un barbecue en pleine

nature.

Les courses terminées, nous voilà en voiture aux premières

heures de la journée. Le ciel sur Douala se fait prier pour laisser

passer les rayons de soleil. Tant pis. La pluie n’est pas un obstacle

comme on dit chez les soldats.

Aujourd’hui c’est la fête nationale. Les rues sont bondées de

monde. Mbanga, Njombe, Manengole... Une halte a Manegou-

ba, côté Littoral, pas loin de Ndoungue. Chez des amis. Histoire

de reprendre des forces. Et puis nous voilà à Melon. Ici l’asphalte

cède la place à une piste en terre bien repro$lée. Le parcours est

régulier mais escarpé. Le choix des 4x4 est une excellente idée.

On commence à gravir les (ancs du Kupé-Muanenguba. Au

sommet sont nichés les lacs jumeaux. Des pancartes sommai-

res nous indiquent le chemin, qui a été quelque peu laborieux

à trouver après ce détour de près de 70 km qui nous a conduit

dans le Sud-Ouest, vers les Muanenguba lakes.

Une barrière. Il faut s’acquitter des droits pour la visite. Le conseil

municipal de Banguem y attache grand prix. La visite du site est

une source de rentrée importante. Notre convoi doit payer tren-

taine de mille. Et nous y voilà.

Les paysages sont merveilleux. Comme sortis d’une carte posta-

le, la nature, à l’état brut se dévoile : vallées, montagnes, collines

dont la verdoyance donne des frissons. Des troupeaux de bœufs

et chevaux paissent paisiblement sur les (ancs des collines. Ici le

temps semble s’être arrêté. Tellement tout est quiet.

Puis, on découvre dans le fond du volcan endormi une étendue

d’eau. Ici, on est à une altitude de 2400 m au dessus du niveau

de la mer. 115 marches plus tard en descente, on se retrouve sur

les bords du lac mâle. L’eau est calme. Aucune vie ne semble y

avoir cours. Des photos. Des histoires échangées sur la légende

des lacs. Leur magnétisme. Les vies volées... Légendes et mythes

se construisent et s’entretiennent ainsi. Nous serons bien sages

pour ne pas en rajouter à l’histoire déjà bien longue des lacs.

La remontée est pénible pour les quelques courageux qui ont

choisi de faire la descente. Ici l’oxygène se fait rare. Ouf ! On est

ressorti du cratère. On peu s’attaquer au barbecue prévu. Les

plus téméraires poursuivent la découverte et s’attaquent aux

marches, cette fois ci en ascension, qui mène au lac femelle.

Le vert émeraude des eaux est une pure merveille. L’envie de

s’éterniser ici fait corps avec mon esprit. Je plane. Cette sensa-

tion ne me quittera plus. L’envie de revenir aussi. Encore et en-

core. J’ai aimé. J’aime. Pour toujours.

Frappé par la beauté et le charme de ce qu’il découvrait, l’un de nos passagers, Bouba Kaele de Mtn Came-roun, nous fait partager ses émotions et bonheur. A vos appareils photo et stylos pour nous faire découvrir les destinations vers lesquelles nous vous transportons ou desquelles nous vous rapprochons.

Fabuleux Muanenguba lakes

P a s s i o n d u C a m e r o u n

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P a s s i o n d u C a m e r o u n 75

Idéal pour pique-niquer...

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HistoryIn 1472, the Portuguese sailor Fernando Po landed on the coast of Cameroon during an eruption of the Mount Cameroon volcano.Up to 1884, Cameroon was a stopping-o% place for many mer-chants and missionaries. The Douala chiefs then signed a treaty with the Germans and it became a German colony.Following the Armistice in 1918, Cameroon became part of French Equatorial Africa. In 1958 it obtained internal autonomy, before becoming independent in 1960. The $rst president was Ahmadou Ahidjo, succeeded in 1982 by the present president, His Excellency Paul Biya. The national holiday is celebrated on 20 May and the Cameroon (ag is made up of three vertical bands: green, red and yellow, as well as a star symbolising unity depicted on the red band.

Geographical locationCameroon is located in the bay of the Gulf of Guinea, just above the Equator and extends from Lake Chad to the Atlantic coast.Cameroon shares its frontiers with various countries : Equatorial Guinea, Gabon, Congo to the south ; the Central African Republic, Chad to the east ; and Nigeria to the west.It takes about 6 hours to (y from Paris; there is no time di%erence between the two countries in the winter, but Cameroon is one hour behind during the summer.Surface area : 475,442 km2Maximum altitude : 4,070 m (Mount Cameroon)Political capital : Yaoundé, at 700 m altitude and 250km from the coast.Principal towns: Douala, Garoua, Maroua, Ngaoundéré, Bafous-sam, Bamenda, Bertoua, Kribi, Ebolowa, Buea, Edéa and Nkong-samba.

ClimateCameroon enjoys a tropical climate : humid in the south and dry in the north.South Cameroon: the dry season is from November to February with a low rainy season from March to June and a heavy rainy season from August to the end of October.Average temperature is 26°C.North Cameroon: the climate here is similar to that found in the Sahelian zone. The rainy season extends from May to the end of September. Average temperature is 30°C.

PopulationThere are roughly 20 million inhabitants belonging to more than

250 ethnic groups. The principal larger groups being : the Bétis, the Bamilékés, the Bamouns, the Foulbés, the Kirdis.

LanguagesThere are two o>cial languages in Cameroon : French, spoken by over 80% of the population in 8 regions, and English, spoken by 20% of the population, particularly in the 2 English-speaking regions.

Art and cultureCameroon is a true crossroads of African art and culture and contains more than two hundred ethnic groups which make up the profuse artistic and cultural heritage of the country.Pygmies, Bantus, Sudanese, Arab-Berbers and many others form this extraordinary mixture of populations, with each ethnic group contributing its traditions, art and music.The “Ngondo” and “Mpo’o” tribes on the coast combine dance, magic, disguise and canoe races.In the West and North-West Regions, funerals are occasions for big, highly colourful ceremonies, in honour of the deceased.During the ceremonies held in the North, you can watch magni$-cent colourful processions.The “buma” dances are typical of pygmies from the south of the equatorial forest. Masks, statuettes, musical instruments, every-thing adds up to perpetuate age-old traditions and rites of the African continent.

Discovery safariThe savannas in the north of Cameroon harbour one of the most wild and varied animal populations in Africa.With its six national parks, the North is the ideal area for discove-ring the African fauna. Tourists may observe and pictures of ma-gni$cent species of animals living in total freedom in the natural environment. The lion, king of the savannah, is Cameroon’s symbol. The great, dense forests in the south and the long rivers which traverse the country are veritable havens for numerous animal species, such as gorillas.Excursions in this region allow the tourist to discover all the riches of equatorial Africa.Many excursions are available starting from the bigger towns. It is possible to discover the national parks, cultural and historical heritage and sites dedicated to ecotourism.

FloraCameroon harbours all varieties of trees and bushes... From the

Useful information

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CAMEROON

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luxurious forest in the south, where mahogany, ebony, umbrella, kapok, sapeli, and many other trees (ourish, through the savan-nah in the centre of the country with its high grasses and scatte-red trees and up to the north where the land is desert-like. Came-roon is an open book when it comes to African botany.• The Limbe Botanical Garden in the Southwest Region is a fa-voured area for research and escapism where many visitors are welcomed every day.• The Dja Reserve, straddling the South and East Regions and a World Heritage Centre, is Cameroon’s largest reserve which not only enjoys a rich and diverse (ora but also harbours many animal species.

AgrotourismFor a long time, agriculture has been the backbone of the Came-roon economy. The farming of bananas, tea plantations, oil palms and sugar cane represent the largest part of this activity.It is possible to visit the di%erent production units located throu-ghout the country. Special circuits allow the visitor to discover all these products which are to be found in every market throughout the world.In Cameroon, agrotourism is practised in the Littoral and Southwest Regions where huge areas of agro-industrial exploita-tion extend as far as the eye can see (pineapples, bananas, etc.).

National parksCameroon contains various national parks spread throughout the country.The Waza National Park covers an area of 170,000 hectares and includes lions, gira%es, elephants, cobs, ostriches, sassabies (an-

telopes), leopards, waterbuck, etc. It is the most famous park in Cameroon and one of the most spectacular in French-speaking Africa. Located in the Far North Region, 120km from Maroua, it is a haven for the big cats and other animal species as well for many varieties of birds. This park is an absolute must to discover.The Bouba Ndjida National Park extends over 220,000 hectares. Rhinos, lions, Lord Derby Eland (antelopes), elephants, etc., are all to be found here. It is situated in the North Region, 270km from Garoua and is considered THE area for rhinos.The Bénoué National Park with a surface area of 180,000 hec-tares contains a large number of hippos, Lord Derby Eland (ante-lopes), hyenas, panthers, etc. Situated in the centre of the North Region, 170km from Garous, it is the favourite place for the largest antelopes such as the Lord Derby Eland.The Faro National Park, 225km from Garoua, extending over 330,000 hectares, is a park where rhinos, bu%alo, elephants, giraf-fes, etc., may easily be spotted.The Kalamaloué National Park, with its 45,000 hectares on the Mokolo road in the Far North, is above all, a special place for bo-tany enthusiasts.The Mozoko Gokoro National Park, covering 1,400 hectares, is exceptional by way of its wealth of plant and animal species. It is situated in the Mayo Tsanaga Division, in the Far North Region.The Korup National Park is located in the South-West Region, and is a forest reserve known throughout the world covering an area of 125,600 hectares. It is considered as one of the oldest and most beautiful tropical forests in the world. Its wealth of (ora and fauna derive from the fact that Korup survived the ice age and is now a true ecological treasure.The Lobéké National Park extending over 4,300 hectares is a forest and animal reserve, as well as being a gorilla sanctuary, in the east of the country.The Campo Ma’an National Park in the south of the country boasts a rich variety of animal species, being inhabited by ele-phants and chimpanzees which take advantage of the luxuriant forest.

Natural reservesApart from the National Parks, Cameroon o%ers many reserves devoted to (ora and fauna. Pangar-Djerem, Dja, Kribi, Mbi Crater, Douala, Edéa, Kalfou, Lac Ossa, Santchou, Ba$a… to name but a few.The Dja reserve is a sanctuary for gorillas and chimpanzees and various other animal and plant species may be found here.

Other sitesGenerally speaking, possibilities for exploration and discovery are available just about everywhere in the country, including in close proximity to towns.The beautiful landscapes of the West and North Regions are par-ticularly suitable for picnics.

Craft industryThe Cameroon craft industry derives its rich resources from the presence of a large number of ethnic groups and a vast array of cultures and traditions.You can admire the dexterity of the craftsmen and women and purchase objects such as : masks, $gurines, statuettes, leather goods, local skins and fabrics, etc.The palace of Sultan Bamoun de Foumban, famous throughout the world, contains a rich and very interesting collection which re-(ects the history of the Bamoun people. One of the most popular

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QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

places here is without doubt the street where the craftsmen and women work and where the Bamoun craft industry is practised on a daily basis, based on sculptures in bronze and other di%erent metals, as well as a large selection of pottery.The Djingliya Crafts Centre, located 10km from Mokolo town in the Far North region, is easily accessible and has a permanent dis-play of works of art. The local art museum and the crafts centre with its tannery makes the town of Maroua one of the largest tourist attractions in the country.

EcotourismThe country abounds in major sites dedicated to ecotourism, including the following : mountains, lakes, waterfalls, caves, ar-chaeological remains, plus many other potential sites suitable for the development of ecotourism.An ecotourism project to protect sea turtles is underway in the areas of Campo and on the beaches of Ebodjé.The National Park of Campo Ma’an which includes the natural beaches of Campo Beach where an infrastructure based on tou-rism has been built (ecolodges, trails for watching animals, etc.) is very attractive to tourists.Ecotourism is also practised at Mount Cameroon and in protec-ted areas such as the Lokeké and Dja reserves, etc.Furthermore, there are other sites which favour trekking, such as : Bamboutos Mountains, Mbéré Valley National Park, Atlantika Mountains in the North Region, Manengouba Mountains in the Littoral Region, etc. The Ebogo tourist site is very conducive to ecotourism. This is a natural site right in the middle of the equatorial forest in the Mbalmayo forest reserve in the Centre Region, located 70km from Yaoundé and 20km from Mbalmayo on the main Mbalmayo Ebo-lowa highway.It is rich in biodiversity. Several activities are carried out here : canoe excursions along the Nyong river, recreational $shing, ex-cursions along botanical trails to discover various tropical species - the three hundred-year-old tree for example - butter(ies and a great variety of insects.

Sports and leisureWith its 400km of coastline, Cameroon is a special place for seasi-de holidays and watersports.With an agreeable climate throughout the year, white sandy

beaches and the ocean just a few steps away, it has everything to make your stay an unforgettable one.For $shing enthusiasts, the well-stocked waters will please the most experienced $shermen. Recreational $shing and other lei-sure activities are possible throughout the year.Kribi is considered a real Cameroon Riviera and lends itself to lounging on the beach. The wide, white sandy beaches extend as far as the eye can see, lined with splendid palm trees. The combi-nation of ocean and equatorial forest is simply entrancing.In the south of Kribi, there is a site which will surprise even the most blasé of tourists : the Lobé Falls, a river which plunges di-rectly into the ocean in a series of waterfalls and a little further on, two typical $shing villages, Eboudja and Ebodjé, where the $shing borders on the miraculous.From Lobé, canoes take you to discover the pygmies of the equa-torial forest.GolfFor those interested in golf, there are four magni$cent golf cour-ses at Yaoundé, Douala, Kribi and Tiko on the Limbé coast.

Entry formalitiesA touristic visa is delivered by the diplomatic and consular o>ces of Cameroon to foreigners coming for a pleasure trip. It remains valid for 30 days and is not renewable, but allows several ways in and out. Tourists coming from countries where Cameroon is not represented can get this visa to the boarder post (tourists coming in package tour as well).Required documents for a touristic visa are :• A valid passport;• A return (ight ticket;• An international vaccination certi$cate;• Two recent passport photos;• An accommodation certi$cate or a hotel booking;• A visa requirement form collected in a consulate or asked for by mail, $lled in and signed; please join a stamped envelope with your address, ready to be sent back. HealthAn international vaccination certi$cate against yellow fever is re-quired. It is strongly recommended to prevent your self against malaria before the trip. Pets are also committed to customary sanitary rules, in particular regarding rabies. Cameroon has high level health structures, with reference hospitals in Douala and Yaoundé, and a good sanitary network all over the national ter-ritory.

CustomsTourists bene$t from the temporary import exemption system for the following personal used items: jewels which weigh less than 500g, clothes and linen, cats and dogs, two small camera with 10 $lm rollers each, a small cine-camera with 10 $lm rollers, a por-table television and radio, a portable video-tape recorder, bino-culars, small camping and sports items, toiletries, baby carriages, three litres of wine, one litres of spirits; 500g of tobacco or 400 cigarettes or 125 cigars.As far as weapons and ammunition are concerned, an import license is required. To export products of animal origin : ask for an authorization from the administration in charge of the envi-ronment.To export works of art (wooden, iron objects etc.) : get in touch with the Chamber of Commerce, Industry, Mines and Craft Indus-try.

Departure tax

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Departure tax on leaving Cameroon is: 10,000 F CFA, i.e.15.50 Euros for international (ights, and 1,000 Fcfa, i.e. 1.6 euros for internal (ights.

Currency / ExchangeThe CFA Franc has a $xed exchange rate with the Euro i.e. 1 Euro = 656 F CFA.Banks are generally open from 7.00am to 3.00pm Exchange can be done only in banks, upper-class hotels, and some tourist in-formation o>ces. Some credit cards are accepted in upper-class hotels.

Taking photographsIn the larger towns and throughout the Cameroon territory, pho-tography is permitted except for presidential palaces, air$elds, military zones and installations, security and defence personnel and situations liable to harm the customs and good reputation of the country.During o>cial events and for commercial photographs, it is re-commended to get a special pass from the communication mi-nistry.Taking photographs inside national parks is subjected to taxes $xed per camera. If you wish to take photographs or $lm people, it is recommended to ask for their consent.

TransportsTownship taxi costs 200 Fcfa, i.e. 0.30 euros.For an individual journey in town, the price is to be discussed but generally, it is 1,500 Fcfa (i.e. 2.30 Euros as a minimum).A daytime journey to the airport costs 3,500 Fcfa (i.e. 5.50 Euros), and 5,000 Fcfa (i.e. 8 Euros) at night after 6pm.A regular minibus and bus service link the main towns of Came-

roon.Movements inside the country can also be done by airplanes and trains. Aerodromes exist in Ngaoundéré, Bertoua, Bafoussam and Maroua.A railway called “the transcamerounais”, is more than 1,500 Km long and crosses the country from West to East. It links Douala to Ngaoundéré by passing through Yaounde.

In villages and urban areas, other multi colored cars transport travellers.Road toll : 500 Fcfa by vehicle and by tollgate.

Electricity220 Volts, European standard plugs.Telephone international dialling code : 237 + 8 numbers for the local phone number.

RestaurantsForeign tourist will $nd in Cameroon an international cuisine in upper-class hotels and restaurants in the larger towns.However, Cameroon’s gastronomy is particularly rich ($sh, game, fresh fruits), and deserves a try.Many restaurants are at your disposal throughout the country.

Local timeTime zone : GMT + 1During winter, there is no time-lag with respect to France.During summer, local time is an hour less than GMT time.

O>ce hoursFrom Monday to Friday.Public services are open from 07.30am to 3.30pm and banks from 07.30am to 4.30pm. Shops remain open until 6.00pm, even on Saturdays.

Additional adviceTake light clothes (cloth, cotton or linen), sunglasses, a hat, wool-len garments to wear at night.A raincoat could be useful as well. Avoid synthetic fabrics. In res-taurants and bars, tips are accepted.

---------------------------------------------------------------------------------Où se renseigner ?Ministère du Tourisme - YaoundéTél. : (237) 22.22.29.36 / 22.22.33.53 / 22.22.44.11 Fax : (237) 22.22.12.95 www.mintour.gov.cm E-mail: [email protected] [email protected]

Bureau d’information touristique pour l’Europe (Paris)26 rue de Longchamp - 75016 Paris Tél. : 01 45 05 96 48 Fax : 01 47 04 49 96 www.cameroun-infotourisme.com E-mail: [email protected]

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S’ENVOLER VERSUN FUTUR LUMINEUX

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Contacts-destinations

Agence de Paris22, rue de Longchamp

75016 Paris+33 811098586 / +33

180483090 / +33 180483093+33 180483094

Kinshasa (Rdc)5, Avenue du port. En face

de lac C/GombeTel.: (+243) 09.95.13.88.04 /

08.10.84.34.02

Bangui (Rca)Place de la RépubliqueEntre Ecobank et Bsic

Tel. : (+236) 70.10.24.18 / 75.74.48.48

N’Djamena (Tchad)Tchad Evasion

Tel. : (+235) 22.52.65.32

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Lyon

Cotonou (Bénin)Face Direction de Mtn,

Centre-villeTel. : (+229) 97.97.06.94 /

95.95.85.64

Libreville (Gabon)Face Super Marché Mbolo

B.P. : 10638 Libreville, GabonTel. : (+241) 06.71.15.15 /

05.73.76.20 e-mail : [email protected]

Brazzaville (Congo)Immeuble Akiremy.

Face Village artisanalTel. : (+242) 05.500.58.11 /

06.659.83.91

Malabo(Guinée équatoriale)Derrière Bg$ Banque

Trésor publicPrès de l’hôtel Impala,

centre-villeTel. : (+240) 55.65.75

/55.10.00.298

Cameroun Réservations et informations :(+237) 33.50.55.00 /33.50.55.50

Réserver et acheter son billet en ligne sur : www.camair-co.cm

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Notre Boeing 767-300ER de 211 places (dont 18 en Business class et 12 en Premium Economy Class) est un avion de ligne biréacteur de type long-courrier dont l’autonomie varie de 9400 à 12.200 km.

Nos deux Boeing 737-700 de 135 places chacun (dont 12 en Business) sont tous deux des Cargos (volume) de 27,3 m3, long de 33,6 m et 12,5 m de haut, avec un diamètre extérieur de 3,53m. Le Boeing 737-700 est un avion qui a un poids maximal de 70080 kg au décollage avec une vitesse de croisière estimée à Mach 0,785 dont l’altitude maximale côtoie les 12500m pour une capacité de réservoir maximum de 26020 litres.

Nos avions sont dotés d’équipements neufs

issus des toutes dernières technologies

N°2 . Magazine de bord de Camair-Co . QC

QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

A la tête de la Commission de passation des marchés à Camair-Co, il s’assure que partenaires et prestataires sont les meilleurs.

Factionnaire de l’excellence

Par acte de M. le Premier ministre Philemon Yang, Moïse

Nzemen occupe, depuis le 25 février dernier, la présidence de la

Commission de passation des marchés auprès de notre compa-

gnie nationale aérienne.

O>ciellement installé en juin, il travaille depuis lors à accompa-

gner l’entreprise dans sa recher che constante d’expertises et

de partenaires de qualité. Et, davantage encore, à « sélectionner

sur le marché national et international des matériels, fournitures

et autres services de bon état technique, d’excellente qualité et

à de meilleurs prix ». C’est, insiste Moïse Nzemen, « en installant

la compétition et en suscitant la concurrence qu’on parvient de

manière générale à choisir les meilleures o%res ».

Dans un contexte de compétitivité où la jeune compagnie a

l’obligation d’être proactive, une telle commission n’est-elle pas

inutilement handicapante ? Non, répond Moïse Nzemen : « Il n’y

a pas de problème et il n’y en aura pas tant qu’il y a une bonne

plani$cation et une bonne programmation des projets et des

marchés. Pour tout vous dire, la volonté du Gouvernement est

de faire de cette nouvelle compagnie, une référence dans le

monde du transport aérien. Dans ce sens, il s’agit de faire de Ca-

mair-Co une entreprise performante. Après le challenge relevé

des ressources humaines de qualité, il y avait celui qui imposait

de se doter à tous les niveaux de ressources matérielles de bon

état et d’excellente qualité. C’est à ce titre que le Gouvernement

a fait le choix d’introduire la compagnie dans le champ de la

gouvernance des marchés publics en créant notamment une

commission de passation des marchés en son sein. Laquelle

commission ne doit pas être considérée comme un frein mais

comme un levier devant permettre à notre compagnie nationale

d’acquérir ses ressources dans la transparence et la concurrence,

gages de compétitivité et de qualité ».

Lorsque Moïse Nzemen s’exprime, di>cile de ne pas voir surgir

entre les mots et la posture, la passion. Passion du bien, de l’ex-

cellence, du travail, du mot. Passion aussi pour un secteur des

transports dont il parle avec générosité. Ainsi qu’une expertise

et une expérience avérées.

Devenu collaborateur du Premier ministre comme attaché en

1998, il arrive du ministère des Transports où il y a travaillé tour

à tour comme directeur adjoint des études et projets, directeur

adjoint des transports, chef de division des études et projets.

Depuis 2005, il est chargé de mission au Secrétariat général des

Services du Premier Ministre.

Avant, entre 89-90, il est à la tête d’un comité mis en place par le

ministre des Travaux publics et des Transports en vue de l’élabo-

ration du contrat de performance de la Camair.

Au cours de la même période, Moïse Nzemen est fait président

du Comité national de coordination de la Deuxième décennie

des Nations Unies pour les Transports et Communications en

Afrique. C’est dans cet habit qu’il se rend au Caire en 1997 pour

la 11e réunion des experts africains en transports et communi-

cations. La rencontre doit durer onze jours. Alors que l’usage

veut que le pays d’accueil porte son choix sur l’un de ses $ls pour

conduire les travaux en de telles occasions, c’est ce Camerounais,

expert réputé et travailleur acharné qui est choisi pour présider

cette rencontre internationale. Avec un mérite salué à l’époque.

Et l’art de l’ingénieur statisticien économiste qu’il est.

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MOÏSE NZEMEN

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87A b o u t u s

Major en 1982 en Finances de l’Ecole nationale de statistique

et d’administration Economique où il coi%e polytechniciens et

centraliens, ses qualités intrinsèques et ses travaux font de lui,

presque de manière naturelle, en 1992, un membre titulaire de

l’éminent Institut international de la statistique (IIS). Devenant

ainsi le second camerounais, après le brillant économiste feu

Professeur Joseph Tchudjang Pouemi, à y o>cier.

Expert discret et rigoureux, reconnu pour ses qualités profes-

sionnelles dans les Services du Premier ministre et respecté par

ses pairs économistes statisticiens, Moïse Nzemen n’est ni un in-

connu ni le premier venu. Il est surtout un auteur dont la qualité

des travaux, ré(exions et essais a souvent été décisive pour le

quotidien de biens de citoyens du monde.

La qualité de sa contribution dans l’ouvrage collectif « The future

of statistic, an International perspective » de l’Institut interna-

tional de statistique, 1994, à côté de celles des plus éminents

statisticiens à travers le monde, va faire de lui une icône en sta-

tistique. L’ouvrage permet à l’Iis (L’Académie comme les experts

l’appellent) de reconsidérer certaines de ses théories et techni-

ques.

Mais c’est avec « Théorie de la pratique des tontines au Came-

roun » que Moïse Nzemen se découvre au Cameroun et au mon-

de. Avec cette somme chargée de repères et enseignements, il

théorise pour la première fois le phénomène des tontines, en

découvre les rouages et dissèque les mécanismes à nombres

de Camerounais. Mieux, il sort la tontine de la con$dentialité de

l’ouest Cameroun et de certaines communautés africaines, pour

l’a%ranchir des craintes et réserves qu’elle suscite. Il la formalise

et l’internationalise sous la forme d’une pratique comprise.

En 1987, lorsque l’Immeuble Famla s’écroule à Bafoussam, capi-

tale de cet l’Ouest où la tontine fait partir des usages, les autori-

tés songent un moment à en interdire la pratique. La mauvaise

santé des banques à l’époque conforte les rumeurs les plus folles

sur le phénomène. L’essai de Moïse Nzemen va arriver comme

une bouée de sauvetage. Il éclaire les autorités, l’élite, les chan-

celleries, le Cameroun et le monde sur la pratique en l’expliquant

et en démêlant ses « mystères ». Les félicitations d’économistes

et $nanciers camerounais pleuvent. Alors Gouverneur de la

Béac, Casimir Oye Mba lui ouvre de manière inédite les portes de

la Banque centrale à l’occasion d’une conférence sur la tontine

et les banques. Ses explications et analyses découvrent un phé-

nomène intéressant pour… des banques jadis hostiles. Etablis-

sements bancaires qui, après avoir été dé$antes, comprennent

dès lors que dans un contexte marqué par la forte prégnance de

l’informel, la tontine est une chance pour elles aussi. Les organis-

mes de micro-crédit vont en faire le cœur de leurs a%aires.

C’est donc de manière naturelle qu’arrive « Monnaie, franc CFA

et tontine » en 1998, un autre ouvrage à travers lequel Moïse

Nzemen formalise la tontine comme un des motifs essentiels

de la demande de monnaie. Sa théorie vient ainsi compléter

celle de Keynes, sortant du terrain spéculatif de ce maître pour

aller à la rencontre du palpable. De ce monde du concret et du

pertinent que Moïse Nzemen pose comme balise dans sa quête

permanente de la qualité. T.G.G.

Confort : un service de qualité pour tous

En Classe a$aire, Camair-Co vous o%re une classe A%aire très

spacieuse. Relaxez-vous sur des sièges en cuir souple, au design

épuré et aux couleurs contemporaines. Détendez-vous dans un

environnement spacieux et confortable : un espacement entre

les sièges de 132 cm, Un accès aux salons VIP des aéroports

desservis, une présélection de siège dès la réservation, un large

choix de menus selon les destinations.

La classe économique compte quant à elle 120 sièges en cuir

aux couleurs ultramodernes qui re(ètent notre exigence de

qualité. Notre classe économique c’est aussi un espace entre les

sièges de 81cm, une présélection de siège dès la réservation,

de délicieux repas variés en fonction des destinations.

Repas : la diversité camerounaise jusque dans les airs

Nous vous o%rons des plats frais et originaux. Des menus

sélectionnés avec soin et spécialement pour vous élaborés par

les meilleurs chefs cuisiniers de la région.

Commandez des repas camerounais (ndolè, sauce d’arachides,

Vous servir à bord comme

à votre meilleur restaurant

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icol

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yidi

Comfort: A top-)ight service for all

Business Class. Camair-Co o%ers a spacious Business Class.

Relax on soft leather seats, clean design and contemporary

colors. Relax in a spacious and comfortable environment. A

seat pitch of 132 cm, access to VIP lounges of airports served, a

seat selection at time of booking and a wide choice of menus

depending on the destination.

Economy Class. Economy Class has 120 seats leather colors

that re(ect our modern standards of quality. A space between

the seats of 81cm, a seat selection at time of booking and

delicious meals varied according to destination.

Meals: Cameroon diversity into the air

We o%er fresh and original dishes. Menus carefully selected and

prepared by top chefs in the region for you.

Order meals Cameroon (Ndola, peanut sauce, Biwole ...) when

you book for your enjoyment.

These bene$ts vary depending on the length and time of (ight:

Domestic Flights and (ights to Ndjamena: a sandwich and a

88 A b o u t u s

QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

biwolè...) lors de votre réservation pour votre plus grand plaisir.

Ces prestations varient selon la durée et la période du vol.

Sur nos vols nationaux et sur N’Djamena : Un sandwich et une

boisson en classe économique et une collation avec boisson en

classe a%aire.

Sur nos vols internationaux (Paris), nous vous proposons des

repas complets avec des menus variés et un large choix de

boissons.

Toujours dans le but de vous

satisfaire, nous mettons en outre

à votre disposition un service

de repas spéciaux adaptés à vos

goûts. Pour ces repas spéciaux

imposés par exemple pour

des raisons de maladie, passez

simplement votre commande

lors de votre réservation,

Dans le registre des ces repas

spéciaux, nous proposons entre

autres un menu diabétique (bas-

ses calories, sans sucre, cuisson

à la vapeur, fruits et légumes

frais...), un menu bébé (petits

pots, yaourt...) ou encore un menu végétarien...

Pour toute information complémentaire, veuillez appeler

notre Call Center au (00237) 33.50.55.00 / 33.50.55.50.

drink in the economy class and a snack with drinks in business

class.

International (ights (Paris): Full meals with varied menus and a

wide choice of drinks.

We also provide you with a service of special meals to suit your

tastes in order to always satisfy you.

Special meals: place your order for special meals for medical

reasons when making your reservation.

This special meals concern diabetic menu (low calorie, sugar

free, steaming, fresh fruits and vegetables...), diet menu, baby

menu (baby potty, yogurt), vegetarian menu...

For further information, please call our call center at

(00237) 33.50.55.00 / 33.50.55.50.

89

@ D

roit

s ré

serv

és

A b o u t u s

N°2 . Magazine de bord de Camair-Co . QC

Nous mettons à votre disposition des services spéciaux pour rendre

votre voyage agréable quel que soit votre état de santé ou de handi-

cap. Lors de votre réservation, veuillez préciser si vous êtes : malade

(préciser la nature de votre maladie), femme enceinte (préciser le

nombre de mois), passager à mobilité réduite (passager qui se déplace

sur chaise roulante ou autres)…

Vous voyagez en famille ou en groupe ?

Nous mettons tout en œuvre pour que votre voyage soit un vrai mo-

ment de plaisir : sièges groupés, confort à bord, repas spéci$ques pour

les enfants, jeux, cadeaux, etc.

Enfants : un voyage en toute sérénité et sécurité

Les bébés (0-2ans) et les mineurs (3-11ans) accompagnés ou non sont

pris en charge de façon individuelle pour leur assurer un bien être tout

au long du trajet. Ils béné$cient de tarifs réduits : 90% pour les bébés et

25% pour les mineurs.

Instructions. Les bébés (0-2ans) doivent impérativement être

accompagnés d’un adulte. Les mineurs peuvent voyager seuls et

béné$cieront d’une assistance personnalisée. Les parents ou personnes

responsables devront impérativement réserver le vol et organiser tous

les documents nécessaires au voyage (passeport, visa pour le pays de

destination si besoin, assurance voyage, etc.). Les parents devront nous

fournir au moment de la réservation les noms, adresses et contacts

téléphoniques des personnes adultes qui accompagneront l’enfant à

l’aéroport et celles venant les récupérer à destination. Les parents de-

vront remplir les formulaires de décharge de l’enfant, et les signer. Les

parents devront accompagner l’enfant à l’aéroport et y rester jusqu’au

décollage de l’avion.

Nous nous chargeons par ailleurs de : leur remettre au moment de

l’enregistrement, une pochette de voyage pour les mineurs non accom-

pagnés (UM) dans laquelle seront mis tous les documents importants

pour le voyage ; les accompagner au sol et jusqu’à l’accès à bord ; les

faire surveiller par nos hôtesses durant tout le trajet ; les assister au

moment du débarquement de l’avion et les remettre à la personne

désignée o>ciellement sur la décharge signée par les parents (après

véri$cation de l’identité).

Vous pourrez emporter en cabine des aliments pour votre bébé sous

forme liquide ainsi que de l’eau stérilisée en quantité su>sante pour le

voyage. Toutefois, ils feront l’objet d’un contrôle de sécurité.

Animaux : ils sont aussi les bienvenus à bord

Les animaux domestiques sont acceptés en cabine à condition d’être

logés dans un contenant sécurisé (sac ou cage) d’une dimension de

55x40x23cm (LxPxl) et d’un poids total n’excédant pas 5kg.

Veuillez contacter nos bureaux de vente pour avoir toutes les informa-

tions concernant les conditions et les tarifs.

Special assistance

90

We provide you with special services to make your trip enjoyable

regardless of your health or disability. When booking, please specify if

you are: Sick (state the nature of your illness), pregnant (specify number

of months), disabled passenger (passenger who travels on a wheelchair

or other)…

Family: Do you travel with your family or group?

We strive to make your trip a real pleasure: grouped seats, passenger

comfort, meals speci$cally for children, games, gifts, etc..

Children: a journey with con(dence and security

Infants (0-2years) and minor (3-11yrs) with or without are supported on

an individual basis to ensure a well-being throughout the journey. They

bene$t from reduced rates: 90% for infants and 25% for minors.

Instructions

Infants (0-2years) must be accompanied by an adult.

Minors can travel alone and will receive personalized assistance. The

parents or persons responsible will be essential to book the (ight and

arrange all necessary travel documents (passport, visa for the country

of destination if necessary, travel insurance etc.) Parents must provide

us at the time of booking the names, addresses and telephone contacts

of adults who accompany children to the airport and those coming

back to the destination. Parents must complete the forms of discharge

of the child and sign them. Parents must accompany the child to the

airport and remain there until the planetakes o%.

We take care also: to give them the time of registration, a travel pouch

for unaccompanied minors (UM) which will be all important documents

for the trip; to accompany them to the ground and boarding; to be

monitored by our hostesses throughout the journey; to assist them on

landing the plane and hand them over to the person designated on the

o>cial release signed by parents (after veri$cation of identity).

You can take in the cabin for your baby food in liquid form and sterile

water su>cient for the trip. However, they will be subject to a security

check.

Animals are also welcome on board

Pets are allowed in the cabin provided they are housed in a secure

container (bag or cage) with dimensions of 55x40x23cm (L x W x D) and

a total weight not exceeding 5kg.

Please contact our sales o>ces for all information regarding the terms

and rates.

Guide dog

We transport dogs for free as a guide and / or assistance to disabled

passengers. They can travel with you in the cabin.

Please inform us at the time of booking to ensure that your application

meets all the requirements.

A b o u t u s

QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

91

Chien guide

Nous transportons gratuitement les chiens servant de guide et/ou

d’assistance aux passagers handicapés. Ils pourront voyager avec vous

en cabine.

Nous vous prions de nous informer au moment de la réservation, pour

nous assurer que votre demande est conforme à toutes les conditions

requises.

Passager à forte corpulence : voyager de manière confortable!

Camair-Co vous o%re la possibilité de réserver un siège supplémen-

taire, si vous souhaitez avoir plus d’espace.

Si votre tour de taille est trop grand, nous vous recommandons de

réserver un second siège. Vous aurez ainsi la garantie d’avoir un siège

vide à vos côtés, pour votre confort et votre sécurité.

Comment e$ectuer la réservation de 2 sièges ?

Nous vous conseillons d’e%ectuer votre réservation auprès des agences

Camair-Co, des centres d’appels ou des agences de voyages.

Si le vol est complet et que vous n’avez pas réservé de second siège,

le transport pourrait vous être refusé, pour des raisons de sécurité, si

votre corpulence ne vous permet pas de vous asseoir sur un seul siège.

N.B. : Le second siège ne vous permet pas de béné$cier d’une franchise

bagages supplémentaire.

Pour toute information complémentaire, appelez notre call center au

(00237) 33.50.55.00 / 33.50.55.50.

Corpulent passenger: travel in comfort!

Camair-Co o%ers you the opportunity to reserve an additional seat, if

you need more space.

If your waist is too large, we recommend you book a second seat. You

will have the guarantee of having an empty seat beside you, for your

comfort and safety.

How to make a reservation for two seats?

We recommend that you make your booking with agencies CAMAIR-

CO, call centers and travel agencies.

If the (ight is full and you have not booked a second seat, transporta-

tion might be refused for security reasons, if your build does not allow

you to sit in one seat.

N.B.: The second seat does not allow you to bene$t from an additional

baggage allowance.

For more information, call our call center at (00237) 33.50.55.00 /

33.50.55.50

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N°2 . Magazine de bord de Camair-Co . QC

Vous avez trois options simples et pratiques pour obtenir votre ticket

et vivre l’expérience unique Camair-Co : dans nos agences en ville et à

l’aéroport, dans toutes les agences de voyage agréées ou via Internet

sur notre site web (www.camair-co.cm).

Les billets peuvent être achetés dans les agences (en ville ou à l’aéro-

port) et les représentations de Camair-Co. Ils peuvent l’être aussi dans

les agences de

voyages autorisées.

La validité des

billets à tarif

normal est d’une

année à partir de la

date de début du

voyage, ou bien à

la date d’émission

du billet si le

voyage n’est pas

réservé.

La validité des

billets à tarif spécial

est dans certains

cas inférieure à

une année et elle

est indiquée sur le

billet.

Le paiement peut

s’e%ectuer par carte

bancaire (Master

card, Visa card ou

American express)

: le billet sera

disponible après

toutes les étapes

de paiement.

Vous avez besoin

de plus d’informa-

tions ? Quel que

soit le lieu où vous

vous trouvez, nous

sommes toujours

disponibles :

Contactez-nous

aux numéros

suivants : Call Center : (+237) 33.50.55.00 / 33.50.55.50 (7j/7 de

07h à 22h) ; à l’une de nos agences Camair-Co (voir liste dans l’ours du

magazine) ; ou rendez-vous dans toutes les agences de voyages agrées.

Acheter un billet/Buy your ticketYou have three simple options and practical ways to obtein your ticket

and enjoy the unique experience Camair-Co: in our o>ces in the city

and the airport, in all the travel agencies approved, via internet in our

website (www.camair-co.cm)…

Tickets can be purchased in the agencies (city or airport) & Camair-Co

representatives or authorized travel agencies. The validity of tickets

at the normal

rate is one year

from the date

of commence-

ment of travel,

or the date

the ticket was

issued if the trip

is booked. The

validity of tic-

kets at special

rate is in some

cases less than

one year and

is indicated on

the ticket.

Tickets can be

purchased over

the Internet

with agencies

(city or airport)

& Camair-Co

representations

or travel agen-

cies authorized

to sell tickets.

Payment can be

made by credit

card (Master

Card, Visa or

American Ex-

press card): the

ticket will be

available after

all the stages of

payment.

Need more

information? Regardless of where you are, we are always available:

call center: (+237) 33.50.55.00 / 33.50.55.50 (7 / 7 - from 07h to 22h); go

all the travel agencies approved; visit one of our agencies…

92 A b o u t u s

QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

93

L’oubli des documents nécessaires au voyage entraîne un refus

du transport des passagers concernés sans aucun recours contre

Camair-Co. Nous vous invitons à prêter la plus grande attention à leur

préparation avant de débuter votre voyage. Véri$ez la validité de vos

pièces d’identité su>samment à l’avance.

Passeport et Visas

Avant tout voyage à l’étranger, il est de la responsabilité des passagers,

de véri$er auprès de l’ambassade ou du consulat du pays de desti-

nation, les formalités d’entrée et de séjour, la

nature des pièces d’identité exigées et leur

date de validité.

Attention ! Les délais d’obtention de certains

documents peuvent nécessiter plusieurs mois.

Les visas dépendent de votre pays de destina-

tion, mais aussi de votre nationalité et de la rai-

son de votre voyage (a%aires, tourisme, études,

etc.). N’oubliez pas de prendre connaissance

des délais d’obtention dans la plani$cation de

votre voyage.

Vols internationaux et régionaux

Un passeport en cours de validité et un visa pour le pays de destination

sont indispensables pour voyager sur nos lignes internationales.

Assurez-vous que la date de validité couvre la durée de votre voyage,

certains pays exigeant une validité minimale de 4 à 6 mois.

Vols nationaux

Si vous êtes un étranger au Cameroun, un passeport, un titre de séjour

ou une carte de résident en cours de validité sont indispensables pour

voyager à l’intérieur du pays.

Si vous êtes camerounais, un passeport ou une pièce d’identité en

cours de validité su>sent pour voyager à l’intérieur du pays.

Camair-Co vous recommande d’emporter avec vous des photocopies

de tous vos documents de voyage.

Il est obligatoire d’avoir une pièce d’identité valide pour les bébés.

Vaccinations

Des vaccins spéci$ques peuvent être exigés par les autorités sanitaires

de votre pays de destination. N’oubliez pas que certaines vaccinations

nécessitent plusieurs injections ou un délai d’immunisation minimum

pour voyager.

Pour les voyageurs au départ ou à destination du Cameroun, le vaccin

contre la $èvre jaune est exigé.

Douanes

Des produits (alimentaires ou d’équipement) sont interdits d’entrée sur

certains territoires. Renseignez-vous auprès du service consulaire ou de

l’o>ce du tourisme de votre pays de destination.

L’importation et l’exportation de produits de contrefaçon constituent

un délit douanier.

Chaque pays dispose de ses propres réglementations douanières et

phytosanitaires, notamment pour le transport de devises, d’alcool, de

tabac, de denrées alimentaires ou de produits d’origine animale ou

végétale. Pensez-y en vous renseignant avant votre départ.

Documents indispensablesThe neglect of necessary travel documents leads to denial of carriage of

passengers involved without any recourse against Camair-Co. We invite

you to pay close attention to their preparation before starting your trip.

Check the validity of your identi$cation well in advance.

Passeport and Visas

Before any trip abroad, it is the responsibility of passengers to check

with the embassy or consulate of the country of destination entry

formalities and residence, the nature of the required identi$cation and

expiry date.

Please note, delays in obtaining certain documents may take several

months.

Visas depend on your destination, but also on your nationality and

purpose of your trip (business, tourism, studies, etc.)... Remember to

take note of the delays when obtaining your trip plan.

International and regional )ights

A valid passport and a visa for the destination country are required to

travel on our international routes. Make sure the validity of the date

cover the duration of your trip, some countries require a minimum

validity of 4 to 6 months.

Domestic )ights

If you are a stranger in Cameroon, passport, residence permit or a

residence card are required to travel within the country.

If you are a Cameroonian, a valid passport or identity card is enough to

travel within the country.

Co-Camair recommends that you take with you copies of all your travel

documents.

It is mandatory to have a valid ID for babies.

Vaccinations

Speci$c vaccines may be required by health authorities of your des-

tination country. Remember that some vaccinations require multiple

injections or a minimum period of immunization for travel.

For travelers to or from Cameroon, the vaccine against yellow fever is

required.

Customs

Products (food or equipment) are prohibited from entering certain

territories. Check with the consular service or the tourist o>ce of your

destination country.

The import and export of counterfeit goods is a customs o%ense.

Each country has its own customs and phytosanitary regulations,

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N°2 . Magazine de bord de Camair-Co . QC

94

QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

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Liste de contrôleQue vous soyez un grand voyageur ou sur le point de vivre votre

baptême de l’air, la liste suivante de contrôle vous permettra de faire

un voyage sûr et agréable.

Préparatifs

1-Véri(er mon itinéraire

Véri$ez la date, l’heure, le tarif et la réservation de siège. Apporter toute

modi$cation nécessaire.

2-Véri(er mes pièces d’identité avec photo

En vertu de la loi, toute personne qui a 21 ans ou plus doit présenter

une (1) pièce d’identité avec photo émise par un gouvernement ou

deux (2) pièces d’identité sans photo émises par un gouvernement.

Le nom inscrit sur la pièce d’identité doit correspondre à celui $gurant

sur le billet. Assurez-vous que vos pièces d’identité soient valides pour

toute la durée de votre voyage. Prévoyez su>samment de temps pour

obtenir ou renouveler les pièces d’identité ou les documents de voyage

dont vous avez besoin.

3-Aviser Camair-Co de mes besoins spéciaux

Voyagez-vous avec un chien-guide? Utilisez-vous un fauteuil roulant?

Pour tout besoin spécial, informez-nous lors de votre réservation.

4-Consulter les avis aux voyageurs

Avant de partir, consultez les avis aux voyageurs portant sur vos

destinations.

5-Lire les consignes relatives aux enfants et aux bébés

Prenez connaissance des consignes de sécurité pour voyager avec

un enfant ou un bébé. Apprenez comment organiser le voyage d’un

enfant.

Etapes additionnelles pour les voyages à l’étranger

6-Lire les exigences en matière de sûreté

Renseignez-vous sur les exigences en matière de sûreté en vigueur

dans vos pays de destination au moment de votre voyage.

7-Obtenir tout passeport, visa et autre document de voyage

nécessaire

Procurez-vous ou renouvelez à l’avance tous les documents de voyage

nécessaires et faites-en des copies.

Bagages

8-Préparer mes bagages enregistrés

Prenez connaissance des règlements et restrictions en vigueur pour

les bagages enregistrés; apprenez comment préparer et enregistrer à

l’avance des bagages supplémentaires, de l’équipement de sport et

de chasse, des bagages trop lourds ou hors format et d’autres articles

spéciaux.

Ranger mes objets de valeur dans mes bagages de cabine et NON dans

mes bagages enregistrés en soute !

Les objets de valeur, l’argent, les documents de voyage, les clés de

voiture ou les médicaments doivent être rangés dans vos bagages de

cabine. Dans le cas peu probable où vos bagages enregistrés seraient

mal acheminés, vous devriez vous passer de ces objets. N.B. : les

médicaments doivent être clairement étiquetés ou accompagnés d’une

ordonnance.

Laisser tout cadeau déballé

Tous les articles en votre possession doivent demeurer déballés et

faciles d’accès a$n d’en faciliter l’inspection de la part des agents de

sécurité ou des douanes.

9-Etiqueter mes

bagages

Suivez nos

directives

aux

comptoirs à

l’aéroport pour étiqueter vos

bagages.

10-Exigences en matière de sûreté et de marchan-

dises dangereuses

Lisez les directives en vigueur pour faire vos bagages de façon

sécuritaire et éviter la présence d’articles interdits dans vos bagages de

cabine ou vos bagages enregistrés.

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N°2 . Magazine de bord de Camair-Co . QC

Articles interdits et acceptésArticles interdits

Voici une liste partielle d’articles interdits dans les bagages de cabine.

Ces articles doivent toujours être placés dans les bagages enregistrés

en soute. Il s’agit : des marteaux, les clés à ouverture $xe, les pieds-de-

biche et les outils lourds ; des munitions et les armes à feu (y compris

les armes jouets) ; des combustibles, les briquets - sauf les briquets au

butane (de type Bic) des bouteilles de plongée, des bâtons de golf et

de baseball, des boules de quilles, des queues de billard, des bâtons

de hockey et de ski ; des matraques : des liquides non identi$ables

dans des récipients sans étiquette ; des objets pointus, tranchants ou

perçants tels que les rasoirs droits et les lames de rasoir, les ciseaux à

bouts pointus, les couteaux à lame rétractable, les haches, les couteaux

de toutes dimensions, y compris les couteaux de chasse, les canifs (cou-

teaux suisses) ou encore les couteaux de chef comme les couperets ;

des tournevis, scies et perceuses ; des (échettes, patins, co%res à pêche,

hameçons et leurres ; des arbalètes et des (èches.

Exception: les seringues ou aiguilles pour usage médical (ex. Epipens)

sont autorisées à bord si la gaine est intacte et qu’elles sont munies

de leur étiquette ou que les médicaments sur ordonnance qui les

accompagnent sont munis de leur étiquette (l’étiquette doit préciser le

nom du médicament, le nom du patient et le nom de la clinique ou de

la pharmacie l’ayant délivré).

Sont aussi proscrits, les appareils électroniques portatifs qui peuvent

causer de l’interférence avec le matériel de navigation et de commu-

nication de l’avion. Les appareils suivants sont interdits en tout temps

à bord de l’avion : les souris sans $l, les oreillettes Bluetooth, les émet-

teurs radio, les équipement et jouets télécommandés, les imprimantes

et les périphériques d’ordinateur, les pointeurs laser…

Ces articles doivent être rangés dans vos bagages enregistrés en soute.

Cependant, Camair-Co n’assume aucune responsabilité à l’égard de ces

articles lorsqu’ils sont rangés dans les bagages enregistrés. Consultez

également la section ‘Articles acceptés’ ci-dessous pour une liste d’ap-

pareils électroniques qui sont acceptés dans les bagages de cabine.

Articles acceptés

Les appareils de divertissement personnel (MP3, iPods, jeux portables,

récepteurs de radio, caméras vidéo), les récepteurs satellite (naviga-

teurs GPS portatifs), les calculatrices (sans imprimante), les ordinateurs

portables. La souris avec $l et la carte mémoire (ash sont les seuls

périphériques acceptés à bord.

Il est interdit de placer les ordinateurs portables dans la poche de

rangement du siège ; cette dernière n’est pas conçue pour supporter

le poids d’un ordinateur portable et peut être endommagée au cours

du temps.

Sont aussi acceptés : les rasoirs électriques, les téléavertisseurs (de type

à recevoir les messages seulement), les appareils électroniques d’atté-

nuation du bruit, les appareils portables sans $l (BlackBerry, appareils

mobiles, incluant les appareils avec lecteur MP3 ou caméra intégrés,

assistants numériques personnels), etc.

Prohibited items

A partial list of prohibited items in carry-on baggage. These items

should always be placed in checked baggage: hammers, wrenches-

adjustable, the presser foot and heavy tools; ammunition and $rearms

(including toy guns); fuel, lighters - except butane lighters (Bic typethe

scuba tanks, golf clubs and baseball bats, bowling balls, billiard cues,

hockey sticks and ski; batons; unidenti$able liquids in containers

without labels.

Sharp objects, such as sharp or piercing: the straight razors and razor

blades; scissors with pointed tips; the utility knife; axes; knives of all

sizes, including hunting knives, pocket knives (Swiss Army knives),

chef’s knives as cleavers; screwdrivers, saws and drills; darts, skates,

tackle box, hooks and lures, crossbows and arrows.

Exception: Syringes or needles for medical use (eg Epipen) are allowed

on board if the sheath is intact and they are equipped with their label

or prescription drugs that accompany them are equipped with their

label (the label should indicate the drug name, patient name and the

name of the clinic or pharmacy which issued).

Also prohibited: portable electronic devices can cause interference with

navigation equipment and communication of the aircraft.

The following devices are prohibited at all times on board the aircraft:

wireless mouse, Bluetooth Headset, radio transmitter, equipment and

remote control toys, the printers and computer peripherals, the laser

pointers.

These items must be packed in your checked baggage. However,

Camair-Co assumes no responsibility for these items when packed in

checked baggage. Also see ‘Accepted papers’ below for a list of electro-

nic devices that are allowed in carry-on baggage.

Accepted items

The personal entertainment devices (MP3, iPods, handheld games,

radios, video cameras); the satellite receivers (portable GPS navigators);

calculators (without printer); laptops. Wired mouse and (ash memory

are the only devices allowed on board.

It is prohibited to place laptops in the storage pocket of the seat, the

latter is not designed to support the weight of a laptop and can be

damaged over time.

Also accepted: electric shavers ; pagers (type to receive messages only);

the electronic noise abatement; the wireless handheld devices (Black-

Berry, mobile devices, including devices with integrated MP3 player or

camera, personal digital assistants)

One might ask passengers to turn on their electronic devices at security

checks.

Accepted: a book of matches per passenger; butane lighters (Bic type);

lighters Bic-type lighters are the only accepted; Knitting needles plastic

with rounded ends; the electronic cigarette (or e-cigarette ‘), provided

they remain o% and stored in your carry-on.

A b o u t u s96

QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

97

N°2 . Magazine de bord de Camair-Co . QC

99A b o u t u s

Que vous apporte la technologie MotoTrbo

?

Dans des environnements comme un aéroport,

les interférences causées par les nombreux

bruits radiophoniques peuvent fortement

nuire à la qualité des échanges entre nos

personnels. MOTOTRBO, la solution de radio

numérique de Motorola, permet à nos agents

de

communiquer avec une qualité audio parfaite,

tout en béné$ciant d’une couverture réseau

optimum dans tout l’aéroport.

Quels sont les points forts de cette technologie pour votre

métier?

Les nouvelles fonctionnalités apportées par la technologie nu-

mérique sont nombreuses. La qualité des communications est

nettement améliorée. La possibilité d’appeler spéci$quement

un utilisateur d’un groupe est également très intéressante.

Toutefois, la capacité de s’appeler entre deux sites distants

de plusieurs centaines de kilomètres sans devoir déployer

de grosses infrastructures est celle qui a retenu le plus notre

attention. Grâce à l’interconnexion de notre réseau radio entre

Douala et Yaoundé, nos collaborateurs présents sur des sites

distants de près de 300 kms, peuvent communiquer en temps

réel. Cela facilite l’échange d’informations, améliore la coordi-

nation opérationnelle et donc la qualité de notre service. Cette

nouvelle fonctionnalité apportée par la technologie numérique

MotoTrbo est un plus dans nos activités au quotidien.

Comment s’est passée la mise en place du système au

niveau de Camair-Co ?

Le déploiement de l’intégralité du système radio numérique a

été rapide. Nous avons pu démarrer les tests après seulement

deux semaines. Une facilité rendue possible par l’expertise de

notre partenaire local et ses infrastructures de communication

entre Douala et Yaoundé. La prise en main simple et la qualité

des communications a fait que nos collaborateurs se sont

rapidement appropriés ce nouveau moyen de communication.

Cela prouve bien l’e>cacité de la solution !

L’ambition de Camair-Co à terme est d’interconnecter les

aéroports de Garoua et de Maroua dans lesquels la compagnie

opère. Nous souhaitons d’ores et déjà déployer la solution sur

les aéroports de Garoua et Maroua.

HAUTE TECHNOLOGIE

Sécurité et e>cacité sont les maîtres mots chez Camair-Co. A ce titre, la communication en temps réel et la collaboration entre les di%érents personnels techniques, opérationnels et commerciaux sont des clés pour parvenir à ces objectifs. La technologie radio MotoTrbo, développée par Motorola, a été une des solutions idéales pour répondre aux besoins de notre compagnie. Pour ce faire, Motorola s’est appuyé sur l’expertise de Ringo Professionnal Services pour concevoir et déployer cette solution e>cace et sûre de radio digitale pour Camair-Co. Explications.

Via Ringo, Motorola s’engage

Yohann PauwelsDirecteurdes opérations au sol

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N°2 . Magazine de bord de Camair-Co . QC

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Sosthène Ngono MbargaAgent ticketing

Elise GuillebaudAgent ticketing

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QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

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Patricia EloutiAgent ticketing

Jacques MbazomoChef des Ventes pour la France

Des visages de l’agence de Paris

Agence Paris26, rue de Longchamp

75016 Paris+33 811098586+33 180483090+33 180483093+33 180483094

N°2 . Magazine de bord de Camair-Co . QC

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Visages de l’agence de Yaoundé

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QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

Agathe Irène D. NgnimanTeam Leader Direct Sales

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Yaounde Agency and NsimalenAvenue Mgr VogtBP: 1186 Yaoundé(+237) 22.23.11.79

(+237) 33.50.55.55/33.50.55.35

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N°2 . Magazine de bord de Camair-Co . QC

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QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

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N°2 . Magazine de bord de Camair-Co . QC

Alain Dieudonné Nguijoi YapKey Account ManagerGovernment é Administration

QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

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Xavier TafakFacilities o{cer

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André MedjoAdministration Manager

Rameline NodCatering

Alima NjoyaFlight dispatch

Hilaire Tieulong TamafoIT Project ans PMO Manager

Jean-Francis AhandaInterim IT Director

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N°2 . Magazine de bord de Camair-Co . QC

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Hubert Nicolas Zo’ombameCorporate security director

Joseph EwaneGround controller

QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

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Mathijs BoertenCOO

Francis Olivier BilockTraining anddevelopment specialist

Marthe Irène MfoutHuman resource business partner

Serge Eric Ndoh OmgbaCompensation and bene(t specialist

Doly BetmiAdministration Intern

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N°2 . Magazine de bord de Camair-Co . QC

Elisabeth AchuFinancial accounting manager

Julienne Laure Zoa EloPA/Quality director

Nataya Ivo NdohFlight operations support manager

Brigitte EoneCrew-pairing and control

Joseph BekeeCrew-pairing and control

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Norbert KongnyuyGeneral ledger accoun-tant

Sylvester MambeSales accountant

Jator Fiderick MelangFlown accountant

Joël OlamaRevenue accountant

QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

Adamou BelloeCommerce specialist

Sammy II MbandjockCell center agent

Jeanne Claire TchuenteCustomer relation supervisor

Anne-Marie Ekor TarhCustomer relation supervisor

Victor NyetamManager, Network development and system

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Nadine TetangKey accountSales support

Elisée LayouFleet administration supervisor

Augustine Eyong

Gilles Kamga

Terence Feka

Jean-Paul Ze

Aboubakar Ma’Ardu

François Owono

Michel TaforHaman Adji

André Medjo Hervé

Mvondo

Jean-Claver Onana

Alfred Bangong

Georges Monthé Yves-Roger

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N°2 . Magazine de bord de Camair-Co . QC

Steve Hervé NzoudjaComputer opera-tions support

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François-Xavier DjimgouComms & conn analyst

Martin NkakeIT Helpdesk

Rosevelt YossiIT Helpdesk

Dieudonné EbelleIT Helpdesk

Ange Guedop YimgangComputer opera-tions support

Alphonse Jemba DiohDocument and library control

Olivier TchuipetComms & conn analyst

Jean-Marie DjemeniComputer opera-tions support

Marcelle Tanga EbalaPA/Director commercial

Moses Ngwanah AkamDocument and library control

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Sam-May EyoumCrew controller

Patrick MbengUniform o{cer

Geophrey NgalameFlight dispatcher

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Eware Joseph EnowCorporate facilities supervisor

Sube MesapeGround controller

Thierry MegouyaFlight dispatcher

QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

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François-Xavier Etongo SouaMaintenance program o{cer

Parfait EtemeCargo Manager

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Symphorien EssombaOCC Duty Manager

Louis Ruben UmIFP and Catering Mana-ger Assistant

Anatole NyambeMaintenance program o{cer

Asumu TabenyangCorporate facilities o{cer

N°2 . Magazine de bord de Camair-Co . QC

114

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Jaêl Yiansa

Arquiche Kalle Toto

Marie-Jose Lili

Solange Wango Ida Foko

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QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

115

Irene Ngwa

Sheilla Alam

Serge Ayanma

Florence AmbeGeorges Watchieu

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N°2 . Magazine de bord de Camair-Co . QC

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QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

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Nous ne vous transportons pas uniquement

vers les lumières de Paris. Sur Paris, Lyon et

sur toutes nos destinations, nous vous of-

frons notre coeur et notre hospitalité.

117D e s t i n a t i o n s

N°2 . Magazine de bord de Camair-Co . QC

Léonard de Vinci, Raphaël, Monet, Rodin, Delacroix ou Pi-

casso : tous les génies de la peinture sont représentés dans les

musées de Paris. Mais l’art, c’est aussi la préhistoire, les antiqui-

tés du monde entier, des collections de miniatures ou d’objets

précieux, ou encore les perspectives de la conquête spatiale…

Sachez que la plupart des musées parisiens sont ouverts le

week-end mais ferment le lundi ou le mardi, ainsi que certains

jours fériés. La majorité d’entre eux sont ouverts un soir par

semaine en nocturne. Les visites guidées se font souvent sur

rendez-vous. Dans les musées de la Ville de Paris, l’accès aux col-

lections permanentes est gratuit tous les jours. Les musées na-

tionaux sont gratuits le 1er dimanche de chaque mois. Certains

musées proposent la gratuité d’autres jours de la semaine…

Vous trouverez le détail des conditions d’accès dans nos $ches

ou directement auprès des musées. Mais, dans tous les cas, les

réductions concernent l’accès aux collections permanentes, pas

aux expositions. Les enfants, les étudiants, les chômeurs et les

personnes âgées béné$cient aussi de tarifs particuliers.

Parmi la panoplie des musées, celui du Quai Branly est particu-

lièrement suggéré à nos passagers en séjour à Paris. Consacré

aux arts et civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amé-

riques, on y vogue des boucliers aborigènes aux costumes cha-

maniques, des $gurines en ivoire à des instruments de musique

africains... Ce musée présente des collections permanentes, des

expositions, une université populaire et une programmation de

spectacles, conférences et ateliers qui en font un lieu unique de

dialogues entre les cultures.

Le 6ème Palmarès des musées d’art en France, réalisé par Art-

clair, enregistre cette année une modi$cation importante de la

hiérarchie habituelle à son sommet. Alors que les grands mu-

sées parisiens sont toujours dans le peloton de tête du Palmarès

général, le musée du Louvre perd deux places, cédant la tête du

classement au Centre Pompidou et la deuxième position au mu-

sée du Quai Branly.

Inauguré en juin 2006, le musée d’arts et de civilisations re-

groupe les collections du musée national des arts d’Afrique et

d’Océanie et celles du laboratoire d’ethnologie du musée de

l’Homme (…)

Le musée proprement dit consacre plus de 39 000m2 à l’exposi-

tion permanente d’un choix d’œuvres de référence sur les arts et

cultures d’Afrique, des Amériques, d’Asie et d’Océanie e%ectué

dans ses collections (5000m2). Un secteur thématique disposant

de 750m2 s’intéresse successivement aux interrogations existen-

tielles universelles (les relations de l’homme avec l’invisible : for-

mes et $gures du pouvoir ; le cycle de la vie ; richesse, échanges

et monnaies ; la relation des hommes au milieu naturel, etc...).

Des expositions sur une mezzanine de 600m2 présentent tour à

tour sous forme de dossiers des aperçus di%érents sur tel ou tel

Un peu d’art camerounais à Paris

D e s t i n a t i o n s118

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QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

aspect de ces patrimoines trop longtemps méconnus.

L’activité culturelle de l’établissement, dynamisée par de grandes ex-

positions temporaires internationales (2000m2), se manifeste dans les

activités de l’auditorium et trouve ses fondements dans la recherche

scienti$que menée dans l’établissement et ses missions de formation.

Une bibliothèque comptant 25000 ouvrages en libre accès, ainsi qu’une

salle d’actualité, o%rent les bases d’une information largement di%usée

par des dispositifs interactifs dans le musée.

Cameroun

A voir absolument, la collection léguée par Pierre Harter (1928-1991),

médecin et grand spécialiste des arts du Cameroun. Cette constitue

une précieuse contribution au patrimoine du musée du Quai Branly et

occupe à ce titre une place privilégiée entre ses murs. Le legs Harter

comporte une cinquantaine de pièces - masques et sculptures - intéres-

santes, dont certaines s’avèrent exceptionnelles. La succession stipule

par ailleurs que la collection ne peut être exposée que dans son inté-

gralité : un espace lui a donc été spéci$quement consacré au sein du

musée.

Sources : o>ce parisien du tourisme et site du musée

musée du quai Branly

37, quai Branly / 75007 – Paris / Tél : 01 56 61 70 00

mardi, mercredi et dimanche : de 11h à 19h

jeudi, vendredi et samedi : de 11h à 21h

D e s t i n a t i o n s 119

Vue panoramique du Musée du Louvre. Ce musée accueille et expose des fois des oeuvres originaires du continent.

« Nez crochu » : cette sculpture, exposée au Quai Branly, suggère à certains spé-ciliste qu’elle a pu inspiré Pablo Picasso (la photo montre l’artiste observant cette oeuvre majeure.

Masque cagoule. Ce symbole de puissance des che$eries de l’Ouest compte parmi les nom-breuses contributions du Cameroun au Musée du Quai Branly.

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Restaurant Le Coq noir

Cuisine exotique camerounais, africaine et antillaise

Du Coq noir, qui a su recevoir les activités parisiennes de Ca-

mair-Co avec plus que du mérite, voici ce qu’on peut lire sur le

site du très respectable « Petit futé » : « Le Coq noir c’est l’his-

toire de Marie-Christine, une bretonne qui a ouvert par passion

son premier restaurant à Douala au Cameroun. Elle a exporté

à Clichy son métissage culinaire dans un décor résolument

contemporain qui rappelle un lodge en pleine savane. Pour elle,

la cuisine est un « prélude à l’amour, une sorte de tableau sen-

suel où l’oeil est sublimé par l’émotion ». Et c’est réussi. Une fois

attablé, il est di>cile de résister au n’dolé, l’une des spécialités

du Coq noir. Ce plat camerounais est réalisé à partir de feuilles

amères, d’arachides vapeur, le tout écrasé avec ail et oignons. A

la viande de boeuf, aux crevettes, à la morue, mixte ou royal tout

est savoureux, tout est parfumé. La carte propose également les

ma%é, yassa, bewollé ou gombo ainsi que du poisson braisés.

Le service est comme les plats, généreux et souriant. » Budget

entre 20 et 40 euros.

92, boulevard Victor-Hugo / 92110 – Clichy / Tél. : 01.47.39.36.69

Au Lion Indomptable

La gastronomie camerounaise à Paris

Restaurant camerounais dans le 20ème arrondissement de Paris

(rue de la Réunion), avec des spécialités culinaires du Cameroun

et d’Afrique. Sur le site : carte du restaurant, recettes de cuisine

camerounaise (ndolé à la viande, poisson fumé aux gombos,

mbongo tjobi, igname à la morue, poisson braisé à la camerou-

naise...), galerie de photos et sélection d’extraits de musique

camerounaise à écouter.

http://www.aulionindomptable.com

Restaurant Rio dos Camaraõs

Restaurant à Montreuil

Restaurant de spécialités camerounaises et africaines à Mon-

treuil-sous-Bois (région parisienne, France). On trouve sur le site

une galerie de photos de scènes de vie quotidienne au Came-

roun. http://www.riodos.com

Le Kamukera

Bar restaurant à Paris (13ème arrondissement) proposant des

spécialités camerounaises, africaines et antillaises. Le Kamukera

appartient à Ketty, ex-Clodette (danseuse du chanteur français

Claude François) d’origine camerounaise.

http://www.kamukera.com

Restaurant Moussa l’Africain

Cuisine camerounaise et africaine, Paris Porte de la Villette.

Situé au coeur du quartier multiculturel de la Villette dans le

19ème à Paris, le restaurant «Moussa l’Africain» se propose de

faire découvrir l’Afrique dans sa diversité culinaire et culturelle.

Avec à sa tête le chef-cuisinier camerounais Alexandre Bella-Ola,

ce restaurant-bar propose diverses spécialités de cuisine came-

rounaise et africaine dont le ma%é et le tiep. Concerts de musi-

que les jeudi, vendredi et samedi.

http://www.moussalafricain.com

Table du monde

Restaurant traiteur à domicile à Pierre(tte-sur-Seine, spé-

cialités du Cameroun et d’Afrique noire.

Restaurant traiteur à domicile situé à Pierre$tte-sur-Seine, près

de Paris, la Table du monde propose des spécialités culinaires

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Petite fragrance de

nos saveurs et épices à Paris

QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

D e s t i n a t i o n s 121

d’Afrique noire, notamment camerounaises, pour réception, d’Afrique noire, notamment camerounaises, pour réception, d’Afrique noire, notamment camerounaises, pour réception,

évènement privé ou professionnel, mariage, anniversaire, ban-

quet, etc. La Table du monde reçoit également sur place, à proxi-

é de la gare RER Pierre$tte - Stains, pour la dégustation de sa mité de la gare RER Pierre$tte - Stains, pour la dégustation de sa

variété de plats africains : ndolé, grillades de poissons et de pou-

let, mafé, mbongo tjobi, colombo, foufou, allocos, attiéké, etc

http://www.tabledumonde.fr

La Gazelle

Restaurant gastronomique africain à Paris

A 2 minutes des Champs Elysées, sur la rue Rennequin dans le

17ème à Paris, le restaurant la Gazelle propose la gastronomie

africaine avec des spécialités de la cuisine camerounaise : ndolé,

mbongo tshobi, sauce ébène, poulet DG, mafé, yassa, poisson

braisé, poisson fumé, crustacés, Saint Jacques à l’Africaine. braisé, poisson fumé, crustacés, Saint Jacques à l’Africaine. braisé, poisson fumé, crustacés, Saint Jacques à l’Africaine. braisé, poisson fumé, crustacés, Saint Jacques à l’Africaine.

Ouvert midi et soir.

http://www.la-gazelle.fr

Restaurant l’Equateur

Cuisine camerounaise et africaine

Ce restaurant camerounais de la rue Saint-Maur dans le 11ème Ce restaurant camerounais de la rue Saint-Maur dans le 11ème Ce restaurant camerounais de la rue Saint-Maur dans le 11ème

arrondissement de Paris, propose de la cuisine camerounaise arrondissement de Paris, propose de la cuisine camerounaise arrondissement de Paris, propose de la cuisine camerounaise

et africaine. Au menu : ndolé, gombos, poisson braisé, poulet . Au menu : ndolé, gombos, poisson braisé, poulet etetetetetetetetetetetetetet a a a afrfrfrfrfricicicicicicicicicicicaiaiaiaiaiaiaiaiaiaiaiainenenenenenenenenenenenenene. . . . AuAuAuAuAuAuAuAuAuAuAuAuAuAuAuAuAuAuAu m m m menenenenenenenenenenu u u u u u u u u u u u u : : : : : : ndndndndndndndndndolololololololololé,é,é,é,é,é,é,é,é,é,é, g g g g g g gomombobos,s,s, p poioisson b braraisé, p pououououououlelet t

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pour mariages, anniversaires, déjeuners d’entreprises, soirées, , anniversaires, déjeuners d’entreprises, soirées,

vernissages.

http://www.l-equateur.com

Le Sawa

« Pour toutes les personnes à la recherche d’exotisme et de nou« Pour toutes les personnes à la recherche d’exotisme et de nou-

velles saveurs, écrit une blogeuse française, je vous conseille velles saveurs, écrit une blogeuse française, je vous conseille velles saveurs, écrit une blogeuse française, je vous conseille velles saveurs, écrit une blogeuse française, je vous conseille

d’essayer la nourriture camerounaise. En e%et, cette alimenta-

riche et variée. La cuisine camerounaise varie selon les tion est riche et variée. La cuisine camerounaise varie selon les

régions géographiques du pays et selon les nombreuses ethnies

qui la composent.

Mon plat préféré est le ndolé aux crevettes (…) Pour les fanas de Mon plat préféré est le ndolé aux crevettes (…) Pour les fanas de

poisson, je vous conseille de goûter le poisson braisé.

Et pour déguster tous ces mets aussi variés que savoureux, je Et pour déguster tous ces mets aussi variés que savoureux, je

vous présente mon coup de cœur… Le Sawa, ouvert du mardi

au dimanche de 19h à 1h du matin.

C’est un petit restaurant très chaleureux dirigé par un couple C’est un petit restaurant très chaleureux dirigé par un couple

franco-camerounais. L’accueil y est très chaleureux et le per-

toujours plein d’attention pour vous. C’est un endroit toujours plein d’attention pour vous. C’est un endroit sonnel est toujours plein d’attention pour vous. C’est un endroit toujours plein d’attention pour vous. C’est un endroit

idéal pour une petite découverte en amoureux ou encore entre e découverte en amoureux ou encore entre

amis. Mais comme tous les plans resto très sélect dont je vous . Mais comme tous les plans resto très sélect dont je vous

t, il est préférable de réserver surtout si vous décidez d’y t, il est préférable de réserver surtout si vous décidez d’y fais part, il est préférable de réserver surtout si vous décidez d’y t, il est préférable de réserver surtout si vous décidez d’y t, il est préférable de réserver surtout si vous décidez d’y

aller à plusieurs. »alalleleleleleleleleler r r r à à à à à à à à plplplplplplplplplusususususieieieieururururururururururs.s.s.s.s.s.s. » » » » » »

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N°2 . Magazine de bord de Camair-Co . QC

Près de 5000m2 à la lisière du Parcours Vita à Makèpè, au quartier Santa Bar-

bara, face Ecole La Roche (Douala). Entre belles résidences et la végétation luxuriante,

Munyengè Land s’o%re tel un petit paradis pour mômes. Bel univers de jeux pour les

habitants de Douala. Cadre idéal pour entreprises et particuliers qui y ont souvent

organisé anniversaires, cérémonies d’arbre de Noël et manifestations diverses au bé-

né$ce de gosses qui s’y rencontrent, se découvrent, apprennent, se dé$ent et s’amu-

sent avec allant. Des bambins qui y viennent nombreux les week-ends, pendant les

congés et les vacances pour s’adonner, comme dans une vaste cours de recréation, à

divers jeux et attractions.

Girafe géante sur laquelle ils grimpent avant de se laisser glisser allègrement. La Tour

avec son parcours qui s’achève tout en glissades près de deux solides balançoires. La

chenille et les belles sensations de ses ressorts. Le grand trampoline pour sauter, se

fau$ler et s’esquiver tout en éclats de rires. Les auto-tamponneuses et la magie de la

conduite. Trois piscines montées et accessibles selon les âges. Un homme coq, et un

autre Castor qui arrivent vers 16h pour faire courir dans tous les sens nos joyeux lutins.

Et bien d’autres divertissements à découvrir sur place.

Jeux multiples et fraîcheur naturelle

L o i s i r s122

Pho

tos

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ola

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idi

MUNYENGE LAND

Une variété de friandises et casse-croûtes. Au centre du parc, un mini bar doublé

d’une crêperie, ainsi qu’une terrasse ouverte aux parents et accompagnateurs.

Des moniteurs qui ont à coeur l’éveil des gosses. En somme, un lieu sain où, se fau-

$lant à travers la nature voisine, le vent du Wouri arrive avec le parfum frais de son

e%ervescence.

Contact : 94.70.18.65 / mail : [email protected]

QC . Magazine de bord de Camair-Co . N°2

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124 A i r d u t e m p s