publique Plan d’actionpublications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2006/06-231-01.pdf · maladies...
Transcript of publique Plan d’actionpublications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2006/06-231-01.pdf · maladies...
PROGRAMME NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE 2003-2012DOCUMENT COMPLÉMENTAIRE
Plan d’action de santé dentaire publique 2005-2012
S A N T É P U B L I Q U E
06-2
31-0
1
www.msss.gouv.qc.ca
Plan d’action de santé dentaire publique 2005-2012
PROGRAMME NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE 2003-2012DOCUMENT COMPLÉMENTAIRE
Le Plan d’action de santé dentaire publique 2005-2012 a été élaboré par la Direction générale de la santé publique du ministère de la Santé et des Services sociaux, sous la direction de :Denis Drouin, directeur, Direction de la promotion de la santé et du bien-êtreLilianne Bertrand, chef de service, Service de la promotion de saines habitudes de vie et dépistage
Rédaction et coordination des travauxBernard Laporte, ministère de la Santé et des Services sociaux
Consultants externesMarc-André Nadeau, Les Consultants Experts en Mesure et ÉvaluationSuzanne Ménard, Les Consultants Experts en Mesure et Évaluation
Comité consultatif de rédactionLucienne Bolduc, Centre de santé et de services sociaux ChamplainLucie Cléroux, consultante externeChristian Fortin, Direction de santé publique de Chaudière-AppalachesMartin Généreux, Direction de santé publique de MontréalAndré Lavallière, Direction de santé publique de l’EstrieLuc Legris, Direction de santé publique de LanaudièreJean-Guy Vallée, Direction de santé publique de LavalGinette Veilleux, Direction de santé publique de Montréal
Autres collaborateursJacques Véronneau, Conseil cri de la santé et des services sociaux de la Baie-JamesMarthe Hamel, ministère de la Santé et des Services sociaux
Édition produite par : La Direction des communications du ministère de la Santé et des Services sociaux
Ce document a été édité en quantité limitée et n’est maintenant disponible qu’en version électronique. Il peut être consulté à la sectionDocumentation, sous la rubrique Publications des sites intranet réseau http://intranetreseau.rtss.qc.ca et Internet du Ministèrewww.msss.gouv.qc.ca
Le genre masculin utilisé dans ce document désigne aussi bien les femmes que les hommes.
Dépôt légalBibliothèque nationale du Québec, 2006Bibliothèque nationale du Canada, 2006ISBN 2-550-45013-2 (version imprimée)ISBN 2-550-45014-0 (version PDF)
Toute reproduction totale ou partielle de ce document est autorisée, à condition que la source soit mentionnée.
© Gouvernement du Québec, 2006
Faisant partie intégrante du Programme national de santépublique 2003-2012 (PNSP), le Plan d’action de santédentaire publique 2005-2012 vise à soutenir la mise enœuvre de services de prévention et de promotion favo-rables au maintien et à l’amélioration de la santé bucco-dentaire des enfants et de la population en général. Dansce contexte, il précise les activités à privilégier auxniveaux national, régional et local ainsi que les modalitésà respecter afin d’assurer la qualité optimale des actionsà réaliser au cours des prochaines années. Selon lesrésultats de l’évaluation périodique du PNSP, des modifi-cations pourront être apportées aux activités retenuesdans le plan d’action afin d’assurer l’atteinte des objectifsde santé buccodentaire. De plus, mentionnons que le pland’action souligne l’importance de maintenir une approchecohérente et concertée afin d’agir avant que surviennentles problèmes de santé buccodentaire.
Malgré une amélioration significative de la santé bucco-dentaire des enfants québécois, il subsiste une prévalenceélevée de la carie dentaire chez les enfants de milieuxdéfavorisés socio-économiquement. Nous devons doncporter une attention toute particulière aux inégalitéssociales. Nous devons également maintenir une approcheaxée sur les clientèles à risque élevé de carie dentaire.Cette approche est cohérente avec celle qui est privilégiéedepuis plus de dix ans en santé dentaire publique et pour
laquelle nous avons mis en œuvre des actions qui sontprésentement bien implantées dans l’ensemble desrégions du Québec. Par ailleurs, le PNSP propose égale-ment une approche populationnelle visant l’acquisition etle maintien d’habitudes de vie favorables à la santébuccodentaire.
Au cours des prochaines années, nos actions serontdirigées principalement vers les enfants. Nous espéronsque ces activités favoriseront chez eux l’acquisition desaines habitudes de vie leur assurant une santé bucco-dentaire optimale et son maintien à l’âge adulte.
En terminant, je tiens à remercier toutes les personnesqui ont contribué de près ou de loin à l’élaboration duPlan d’action de santé dentaire publique 2005-2012.Leur soutien et leur participation nous ont permis deréaliser ce document qui saura, nous l’espérons, contri-buer à l’amélioration de la santé buccodentaire de lapopulation du Québec.
Le ministre de la Santé et des Services sociaux,
Philippe Couillard
3
Avant-propos
Introduction
1 Contexte de santé publique
Programme national de santé publique 2003-2012 11
Politique de la santé et du bien-être (1992) 12
Programme public de services dentaires préventifs (MSSS 1990) 12
2 Assises de santé dentaire publique
État de la santé buccodentaire de la population 17Aspects épidémiologiques 17Aspects socio-économiques 19
Conséquences des maladies buccodentaires 19
Facteurs de risque 21
Interventions efficaces 21Interventions efficaces visant l’acquisition ou le maintien de saines habitudes de vie liées à une bonne santé buccodentaire 21Interventions efficaces visant la réduction de la carie dentaire 22Interventions efficaces visant la réduction des maladies parodontales, des cancers buccaux et des traumatismes buccodentaires 23
3 Plan d’action de santé dentaire publique 2005-2012
Objectifs de santé buccodentaire et populations cibles 27
Activités privilégiées et principaux milieux d’intervention en fonction de chacune des populations cibles 27Enfants de quatre ans et moins 27Jeunes de 5 à 17 ans 29Adultes de 18 ans et plus 30
Caractéristiques du plan d’action en fonction de chacun des objectifs 31Objectif 1 : Réduire de 40% le nombre moyen de faces dentaires cariées,
absentes ou obturées chez les jeunes de moins de 18 ans 32Objectif 2 : Réduire la prévalence des maladies parodontales (gingivite
et maladies parodontales destructives) chez les adultes de 18 ans ou plus 38Objectif 3 : Améliorer les habitudes de vie relatives à l’hygiène buccodentaire
chez les personnes de tous les groupes d’âge 40
5
Table des matières
6
4 Implantation du plan d’action 43
Conclusion 47
Références 49
Annexes
Annexe A 54
Évolution des postes et des dépenses en hygiène dentaire (CSSS)
Annexe B 55
Liste des principales pratiques cliniques préventives du Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs
Annexe C 59
Tableau synthèse des activités à réaliser selon la clientèle visée
Annexe D 63
Activités à privilégier selon les ressources disponibles et les cycles du PNSP
Annexe E 65
Promotion de la fluoration de l’eau potable
Annexe F 66
Indice SiC (Significant Caries Index)
Les données portant sur l’état de santé de la populationquébécoise en fonction de certaines caractéristiquessocio-économiques indiquent qu’il existe une distributioninégale des facteurs de risque et des problèmes de santé1,y compris ceux se rapportant à la santé buccodentaire2, 3, 4.Ainsi, les enfants vivant dans un milieu socio-économiquedéfavorisé ont une probabilité plus élevée de présenter unproblème de carie dentaire2. En fait, il existe une fortecorrélation entre l’état de santé buccodentaire ainsi quele statut socio-économique et le niveau de scolarité2.
Par ailleurs, depuis plusieurs années, on reconnaîtl’importance d’agir avant que les problèmes de santésurviennent. C’est ainsi que le Programme national desanté publique 2003-2012 (PNSP) propose des activitésconcrètes pour agir en amont des problèmes. Il en est demême du Plan d’action de santé dentaire publique2005-2012, qui fait partie intégrante de la mise en œuvredu programme.
Le Plan d’action de santé dentaire publique 2005-2012précise les objectifs, les activités communes à toutes lesrégions et à tous les territoires des centres de santé et deservices sociaux (CSSS), les interventions efficaces à pri-vilégier, les milieux d’intervention, les principales respon-sabilités des différentes organisations ainsi que lesbesoins en matière de connaissances, de recherche etd’évaluation. Il met aussi en lumière les principales acti-vités à mener afin d’agir efficacement sur les détermi-nants de la santé buccodentaire. De même, il vise àfaciliter et à soutenir l’élaboration et la mise en œuvre desplans d’action régionaux et locaux en matière de santédentaire publique.
L’approche retenue se caractérise par des actions et desinterventions de promotion, de prévention et d’éducationse rapportant à la santé buccodentaire à l’intention desenfants et de leurs parents, des adultes et des personnesâgées. Les activités de recherche, de surveillance etd’évaluation vont de pair avec les démarches proposéespar le PNSP.
Le Plan d’action de santé dentaire publique 2005-2012est donc cohérent avec le programme national. Il estconforme aux objectifs de santé de ce dernier, à ses fonc-tions essentielles et ses fonctions de soutien ainsi qu’auxvaleurs et principes éthiques qu’il propose.
Enfin, le Plan d’action de santé dentaire publique2005-2012 propose aussi des mesures afin de favoriserl’intégration de la santé buccodentaire dans une approcheglobale de promotion de la santé et du bien-être.
En résumé, le plan d’action vise à :
• proposer de nouvelles activités à privilégier dans lecadre du PNSP ;
• décrire les clientèles cibles, les facteurs de risque, lesfacteurs de protection, les interventions efficaces et lesniveaux de responsabilités ;
• soutenir la mise en œuvre des activités à privilégieraux niveaux national, régional et local afin d’assurerl’atteinte des objectifs de santé buccodentaire du PNSP.
L’approche retenue se caractérise par des activités quivisent à :
• intervenir tôt dans la vie des jeunes afin d’agir enamont des problèmes ;
• assurer, en milieu scolaire, des services préventifsauprès des enfants à risque élevé de carie dentaire ;
• promouvoir l’acquisition de saines habitudes d’hy-giène buccodentaire, et ce, auprès de tous les groupesd’âge.
7
Introduction
Les activités du PNSP sont destinées à l’ensemble de la population, à des groupes d’âge particulier ouà des groupes vulnérables, c’est-à-dire des groupesqui, en raison de leurs caractéristiques, ont uneprobabilité plus élevée de présenter un problème desanté1.
1S E C T I O N
CONTEXTE DE SANTÉ PUBLIQUE
11
En ce qui concerne le domaine des habitudes de vie etdes maladies chroniques, le PNSP comprend des objectifsspécifiques à la santé buccodentaire. Deux de ces objec-tifs ont pour but de diminuer les problèmes de santé den-taire1. Ils visent à réduire de 40 % le nombre moyen defaces dentaires cariées, absentes, ou obturées chez lesjeunes de moins de 18 ans et à réduire la prévalence desmaladies parodontales (gingivite et maladies paro-dontales destructives) chez les adultes de 18 ans ou plus1.Un autre objectif porte sur l’amélioration des habitudesde vie relatives à l’hygiène buccodentaire chez lespersonnes de tous les groupes d’âge1.
Afin d’atteindre ces objectifs visant à réduire les pro-blèmes de santé dentaire et à améliorer les habitudes devie relatives à l’hygiène buccodentaire, le PNSP proposedes activités propres à la santé buccodentaire, dontcertaines étaient déjà inclues dans le Programme publicde services dentaires préventifs (ministère de la Santé etdes Services sociaux [MSSS] 1990)5, ainsi que d’autresactivités qui permettent d’intégrer la santé buccodentairedans une démarche globale d’amélioration de la santé.
En ce qui concerne le domaine des habitudes de vie etdes maladies chroniques, les activités à déployer dans lepremier cycle du programme sont énumérées ci-dessous :
A : Organisation de campagnes de communication axéessur l’acquisition de saines habitudes de vie :
Activité non spécifique à la santé dentaire :
• Intégration de la santé dentaire aux campagnes serapportant à la saine alimentation et au non-usagedu tabac1.
B : Promotion et application de politiques, de lois et derèglements favorisant l’adoption de saines habitudesde vie :
Activité spécifique à la santé dentaire :
• Promotion des mesures optimales de fluoration1.
Activité non spécifique à la santé dentaire :
• Intégration de la santé dentaire dans la révision,puis la mise en œuvre de la Politique québécoiseen matière de nutrition (1977) et des Orientationsen matière d’alimentation dans le milieu scolaire(1988)1.
C : Promotion et prévention en ce qui concerne de saineshabitudes de vie dans les milieux de vie :
Activité non spécifique à la santé dentaire :
• Dans les écoles primaires et secondaires, intégra-tion de la santé dentaire dans la conception etl’organisation d’activités axées sur l’acquisition desaines habitudes de vie – par exemple, le non-usage du tabac, une saine alimentation, l’activitéphysique et l’hygiène dentaire – dans le cadred’une intervention globale et concertée en promo-tion de la santé et en prévention1, interventionmaintenant connue sous le nom de l’approcheÉcole en santé.
D : Promotion et soutien des pratiques cliniques préven-tives :
Activités spécifiques à la santé dentaire :
• Counseling concernant le tabagisme, les habitudesalimentaires et l’utilisation de fluorures, soit en sebrossant les dents ou en prenant des supplémentsfluorés1 ;
• Suivi préventif individualisé en milieu scolaire afinque les enfants de la maternelle à la 3e annéerépondant aux critères concernant le risque decarie dentaire puissent bénéficier de deux applica-tions topiques de fluorure par année et participerà des activités d’éducation à la santé dentaire1 ;
• Application d’agents de scellement dentaire afinque les enfants de 5 à 15 ans répondant auxcritères concernant le risque de carie dentairereçoivent des agents de scellement sur les facesdes molaires permanentes présentant des fosses etdes sillons1.
Par ailleurs, en ce qui concerne le domaine dudéveloppement, de l’adaptation et de l’intégration sociale,le PNSP propose deux objectifs et une série d’activitéspour lesquels la santé dentaire est considérée dans uncontexte d’intervention globale et intégrée visant à pro-mouvoir la santé et le bien-être des personnes appar-tenant à tous les groupes d’âge1. Un de ces deux objectifsconcerne les tout-petits et vise à augmenter, d’ici 2012, la proportion d’enfants âgés de quatre ans et moins quiont un développement normal (moteur, langagier, cognitif
Programme national de santé publique 2003-2012
12
et social)1. L’intégration de la santé dentaire porte sur lesactivités suivantes :
• Promotion et soutien des pratiques cliniques préven-tives se rapportant au counseling des femmes enceintesen matière de tabagisme et d’allaitement maternel1 ;
• Établissement du réseau Amis des bébés dans lesservices de maternité des centres hospitaliers et dansles CLSC1 ;
• Intervention par le biais d’activités semblables à cellesdu programme Naître égaux – Grandir en santé et duProgramme de soutien aux jeunes parents1, interventionmaintenant connue sous le nom des services intégrés
en périnatalité et pour la petite enfance à l’intentiondes familles vivant en contexte de vulnérabilité ;
• En collaboration avec le réseau de l’éducation et lesautres partenaires communautaires, élaboration etimplantation d’une intervention globale et concertéeafin de promouvoir la santé et le bien-être des enfantset des adolescents ainsi que pour prévenir différentsproblèmes d’adaptation sociale1.
L’autre objectif du domaine du développement, de l’adap-tation et de l’intégration sociale concerne les personnesâgées. Cet objectif vise à retarder la perte d’autonomiechez ces personnes1.
Politique de la santé et du bien-être (1992)
L’objectif dentaire de la Politique de la santé et du bien-être (1992) visait à réduire de 50 %, d’ici 2002, lenombre moyen de dents cariées, absentes ou obturéeschez les enfants de 6 à 12 ans ainsi qu’à abaisser à moinsde 5 % le taux d’absence de dents chez les adultes de 35 à44 ans6.
Pour ce faire, les voies d’action prioritaire proposéesétaient de6 :
• renforcer l’éducation se rapportant à une saine ali-mentation et à de bonnes habitudes d’hygiène buccaledans l’ensemble de la population ;
• accroître l’usage des fluorures, particulièrement celuides fluorures systémiques : eau fluorée, sel fluoré,etc. ;
• consolider les services dentaires préventifs et les acti-vités éducatives dans les territoires de CLSC défa-vorisés sur le plan socio-économique et chez lesautochtones du Nord ;
• améliorer la surveillance de la santé buccodentaire etaccentuer la prévention dans les centres d’héberge-ment et de soins de longue durée (CHSLD).
Programme public de services dentaires préventifs (MSSS 1990)
Les objectifs du Programme public de services dentairespréventifs (MSSS 1990) visaient les enfants âgés de 12 anset moins5. Les services dentaires préventifs rendus ensanté publique dans le cadre de ce programme s’adres-saient principalement aux enfants dits à risque dedévelopper des problèmes de santé buccodentaire5.
Les objectifs généraux du Programme public de servicesdentaires préventifs (MSSS 1990) étaient de5 :
• réduire les inégalités, relativement à la carie dentaire,chez les enfants de 5 à 12 ans ;
• encourager le recours aux soins dentaires chez lesenfants de 5 à 12 ans ayant un besoin évident de traite-ment (BET) ;
• rendre possible, pour les enfants de 0 à 12 ans, l’ac-quisition d’habitudes de vie favorables au maintien dela santé buccodentaire.
13
En 1994, le MSSS soutenait la réalisation de ce pro-gramme par une session de formation à l’intention desintervenants régionaux et locaux. Cette formation apermis d’uniformiser l’utilisation du critère provincial declassification des enfants à risque et de mettre en œuvredes services dentaires préventifs en milieu scolaire danstoutes les régions du Québec.
Les activités nationales réalisées en milieu scolaire dans lecadre du Programme public de services dentaires préven-tifs (MSSS 1990) sont énumérées ci-après :
A : Chez tous les enfants de la maternelle5, 7 :
• Sélection des enfants admissibles au programmeselon le critère provincial de classification desenfants à risque élevé de carie dentaire ;
• Dépistage systématique du BET, orientation vers ledentiste et diffusion d’information aux parents.
B : Chez tous les enfants de la troisième année5, 7 :
• Dépistage systématique du BET, orientation vers ledentiste et diffusion d’information aux parents.
C : Chez tous les enfants à risque élevé de carie dentaireselon le critère provincial de classification (suivipréventif individualisé réalisé deux fois l’an, de lamaternelle à la troisième année)5, 7 :
• Dépistage systématique du BET et de ses condi-tions associées, orientation vers le dentiste, diffu-sion d’information aux parents ;
• Approche d’éducation à la santé avec la participa-tion souhaitée des parents, évaluation deshabiletés d’hygiène buccodentaire (indice dedébris OHIS [Oral Health Index Simplified] etautres), enseignement et promotion des saineshabitudes d’hygiène buccodentaire (brossage desdents, collations, etc.) ;
• Mesure de prévention, application topique defluorure.
D : Chez tous les enfants de la quatrième à la sixièmeannée5, 7 :
• Interventions par petits groupes ou interventionsde masse (universelles) permettant d’assurer unecontinuité auprès des enfants vulnérables à lacarie dentaire.
Par ailleurs, le Programme public de services dentairespréventifs (MSSS 1990) proposait aussi des interventionsà réaliser auprès des enfants âgés de quatre ans et moinsen y associant la participation des parents. De même, leshygiénistes dentaires étaient invitées à intervenir auprèsdes enfants de la prématernelle ainsi que dans le contextedes cliniques de vaccination et dans les services de garde.Toutefois, cette partie du programme ne prévoyait pasd’activités uniformisées sur le plan national.
Les résultats de l’évaluation de l’application du Programmepublic de services dentaires préventifs (MSSS 1990) ontrévélé que 95 % des CLSC ayant participé à cette évalua-tion mentionnaient avoir réalisé, durant l’année scolairede 1994-1995, des activités chez les enfants de la mater-nelle ou du primaire8. De plus, 92 % des CLSC ont indiquéavoir réalisé des activités auprès des enfants âgés dequatre ans et moins8.
Le Programme public de services dentaires préventifs(MSSS 1990) suggérait de consacrer 70 % du tempsd’intervention à la réalisation d’activités auprès desenfants considérés comme à risque élevé de carie den-taire et d’utiliser le reste du temps soit pour intervenirauprès des autres enfants, soit pour réaliser des activitésde masse (s’adressant à tous les enfants). Toutefois, aucours des dernières années, les ressources disponiblesont été presque exclusivement utilisées pour intervenirauprès des enfants de 5 à 12 ans considérés comme àrisque élevé de carie dentaire, réduisant ainsi le tempsd’intervention auprès des autres groupes d’enfants, dontceux âgés de 4 ans et moins.
Cette situation peut s’expliquer par l’ampleur des activitésà réaliser auprès des enfants à risque élevé de carie den-taire par rapport aux ressources disponibles. En effet,plusieurs postes d’hygiénistes dentaires en CSSS ont étésupprimés lors des compressions budgétaires effectuéesà la fin des années 1990 et ils n’ont jamais été remplacés(voir annexe A).
2S E C T I O N
ASSISES DE SANTÉ DENTAIRE PUBLIQUE
La carie dentaire représente l’affection la plusprévalente chez l’enfant10. Chez les enfants de 5 à17 ans, elle est 5 fois plus prévalente que l’asthmeet 7 fois plus prévalente que le rhume des foins9.
17
ASPECTS ÉPIDÉMIOLOGIQUES
La carie dentaire est une maladie infectieuse chronique,localisée et progressive qui affecte la grande majorité dela population9. Elle atteint les enfants en bas âge, et saprévalence augmente avec l’âge3, 9. En effet, selon lesrésultats d’études réalisées au Québec entre 1996 et1999, la carie dentaire touche 42 % des enfants de lamaternelle et 56 % des élèves de la deuxième année duprimaire3. Par ailleurs, la carie dentaire frappe 59 % desenfants de la sixième année du primaire et 73 % desenfants de la deuxième année du secondaire2.
Depuis le début des années 1980, on observe unediminution importante de la carie dentaire chez lesenfants de la plupart des pays industrialisés2, 3. Au Québec,l’indice CAOD (dents cariées, absentes et obturées endenture temporaire) chez les enfants de la 2e année duprimaire est passé de 4,41 en 1983-1984 à 2,65 en 1998-19993. Cela représente une réduction de près de 40 % en16 ans. Ce même phénomène est aussi observé chez lesenfants de la 6e année du primaire. Chez ceux-ci, l’indiceCAOD (dents cariées, absentes et obturées en denturepermanente) est passé, entre 1983-1984 et 1996-1997,de 3,80 à 1,85, soit une réduction de plus de 50 %2.
Cependant, au Québec, le niveau de la carie dentairemesuré par l’indice CAOD demeure encore supérieur àcelui des États-Unis, du Royaume-Uni et de la Suède2, 3. Deplus, au Québec, l’indice CAOD chez les enfants de 12 ansest supérieur à celui de l’Ontario et de la Nouvelle-Écosse2.
La carie dentaire est également présente chez les adultes4.En fait, près de la moitié des faces dentaires des adultesde 35 à 44 ans, ayant encore au moins 1 dent, ont étéatteintes par la carie dentaire4.
Un taux élevé de carie dentaire mène souvent à l’édenta-tion complète. Au Canada, c’est le Québec qui affiche letaux d’édentation le plus élevé11. En 1990, le taux d’éden-tation, chez les Québécois de 15 ans et plus, était de 27 %,alors qu’il était de l’ordre de 11 % chez les Ontariens11.
Au Québec, la prévalence des maladies parodontales est très élevée chez les adultes4. En effet, les résultatsd’une étude menée en 1994-1995 au Québec auprès de 2 110 adultes de 35 à 44 ans ont montré que plus de 80 %des personnes ayant 1 dent et plus avaient au moins 1 dent avec un saignement gingival, alors que plus de50 % en avaient au moins 54.
En ce qui concerne les habitudes de vie, plusieursdonnées proviennent d’études québécoises menéesauprès des enfants et des adultes ou des statistiquesannuelles de la Régie de l’assurance maladie du Québec(RAMQ). À titre d’exemple, les tableaux 1 et 2 présententcertaines données de référence se rapportant auxcomportements à risque ou aux comportements deprotection ainsi qu’à l’utilisation des services en fonctionde l’âge.
État de la santé buccodentaire de la population
Malgré une diminution significative de la cariedentaire chez les enfants québécois âgés de sept àhuit ans, il semble que le déclin de la carie observésur la dentition temporaire a atteint un plateau,alors que le déclin observé sur la dentition perma-nente connaît un net ralentissement3.
18
TABLEAU 1
HABITUDES DE VIE RELATIVES À LA SANTÉ BUCCODENTAIRE CHEZ LES JEUNES DE MOINS DE 18 ANS
2000/2003 1998-1999 1996-1997Valeurs de référence 29 mois 5-6 ans 11-12 ans2
%
Comportements à risque
Utilisation du biberon contenant du lait ou du jus 28,612
Utilisation pour endormir l’enfant le jour (sieste), le soir ou la nuit 24,512
Utilisation pendant le sommeil de l’enfant le jour (sieste) ou la nuit 10,212
Utilisation en période d’éveil (p. ex., pendant le jeu, devant la télévision, en se promenant, etc.) 16,812
Collations sucréesPrise d’au moins 2 collations par jour, au cours de la semaine précédant l’entrevue 25,712
Prise d’une collation cariogène avant le coucher, la veille de l’examen clinique 29,33 28,9
Comportements de protection
Brossage des dentsBrossage ayant débuté entre 6 et 12 mois 58,012
Brossage au moins 2 fois, le jour précédant l’entrevue 47,712 59,13 63,0Brossage par un adulte 26,612 11,113
Brossage sans aide, surveillance ou rappel 15,813
Brossage avec un dentifrice 90,412 98,613
Utilisation d’une toute petite quantité équivalente à la grosseur d’un petit pois 71,612 22,713
Utilisation d’une toute petite quantité équivalente à un mince ruban 12,312 7,913
Prise de suppléments de fluorure (seul ou en association) 7,612
Utilisation des services
Visite chez le dentiste des enfants âgés de moins de 4 ans en 2003 19,214
Dernière visite chez le dentiste remontant à moins de 1 an lors de l’étude 85,13 83,8
TABLEAU 2
HABITUDES DE VIE RELATIVES À LA SANTÉ BUCCODENTAIRE CHEZ LES ADULTES DE 18 ANS ET PLUS
1994-1995 1993/2003 1993
Valeurs de référence 35-444 ans 18 ans + 65 ans +
%
Comportements de protection
Brossage des dentsHabituellement 2 fois ou plus par jour chez les personnes ayant encore au moins 1 dent 67,0 78,015 71,015
Utilisation de la soie dentaireHabituellement 1 fois par jour chez les personnes ayant encore au moins 1 dent 24,3 32,015 26,015
Utilisation des services
Consultation d’un dentiste dans l’année précédant l’étude ou le sondage 69,0 53,015 32,015*Consultation d’un dentiste au cours des 6 mois précédant le sondage (2003) 50,016
* Visite chez un dentiste ou un denturologiste
ASPECTS SOCIO-ÉCONOMIQUES
Malgré une diminution significative de la carie dentaire au cours des dernières années, les inégalités sociales liéesà cette maladie persistent et s’accentuent. Au Québec,24 % des enfants de la maternelle cumulent 90 % de lacarie dentaire touchant la dentition temporaire3.
En fait, les enfants de la maternelle courent un risqueenviron deux fois plus élevé que leurs pairs d’avoir descaries sur cinq faces ou plus de leur dentition temporairelorsqu’ils présentent l’une des caractéristiques suivantes :le revenu familial n’atteint pas 30 000 $ ; le plus hautniveau de scolarité atteint par les parents n’excède pas lacinquième secondaire ; l’un des parents est prestataire del’assistance-emploi ; l’un des parents est édenté ; la famillehabite une zone de résidence urbaine ou rurale ; ladernière visite de l’enfant chez son dentiste a eu lieu dansla dernière année ; l’enfant brosse ses dents moins dedeux fois par jour ou a une hygiène dentaire médiocre3.Notons que ces caractéristiques s’observent égalementchez les enfants de deuxième année étant à risque élevéde carie dentaire selon le critère provincial de classifica-tion et bénéficiant du suivi préventif individualisé enmilieu scolaire3. Par ailleurs, les résultats d’une étudemenée dans trois milieux défavorisés de la région deMontréal ont montré que de 50 à 70 % des enfants de laprématernelle avaient un problème de carie dentaire17.
Ces inégalités sociales associées à la présence de la cariedentaire chez les jeunes se maintiennent chez les autresgroupes d’âge, alors que les indicateurs de maladiesparodontales, d’habitudes d’hygiène dentaire et d’utilisation
de services dentaires sont également moins favorables encontexte de pauvreté2, 3, 4.
Si l’on tient compte du vieillissement de la population etdu fait que les gens conservent plus longtemps leursdents, les problèmes de santé buccodentaire et les coûtsassociés à leur traitement risquent de s’accentuer18. En 2002, au Canada, les dépenses totales associées auxservices dentaires étaient estimées à plus de huit milliardsde dollars19.
Enfin, rappelons que l’examen dentaire et certainsservices dentaires curatifs sont assurés par le gouverne-ment du Québec, dans le cadre de son régime d’assurancemaladie, pour les prestataires de l’assistance-emploi et lesenfants de moins de dix ans. Sont aussi couverts lesservices de chirurgie buccale rendus en milieu hospitalierà toute personne admissible au régime d’assurancemaladie du Québec. Par contre, il est important desouligner que depuis 1982, aucun service dentairepréventif n’est assuré dans le cadre du régime d’assu-rance maladie pour les enfants de moins de dix ans, legouvernement ayant confié cette responsabilité au réseaude la santé publique. Toutefois, pour les prestataires del’assistance-emploi, certains services préventifs sontdemeurés assurés.
Conséquences des maladies buccodentaires
La carie dentaire peut, entre autres, causer de la douleuret une infection pouvant nécessiter l’extraction d’une oude plusieurs dents et, par la suite, engendrer un problèmede malocclusion9. C’est donc dire que les conséquencesde la carie dentaire ne sont pas bénignes, car elles peu-vent toucher à la fois à la mastication, à la nutrition, àl’élocution, à l’apparence, à l’estime de soi et au bien-êtregénéral9.
En plus des effets immédiats de la carie de la petiteenfance sur la santé en général, les résultats de certainesétudes ont révélé que les enfants présentant de multipleslésions carieuses avaient, en général, un poids inférieur à80 % du poids idéal pour les enfants de leur âge20 et qu’ilsavaient tendance à être plus petits en taille que les enfantsdu groupe témoin21.
19
L’ampleur des problèmes de santé buccodentaire est plus marquée chez les personnes vivant dans un contexte de pauvreté et ayant un faible niveaude scolarité2, 3.
20
Les maladies buccodentaires peuvent avoir des consé-quences physiologiques, psychosociales et économiquestrès importantes9. Dans certains cas, elles peuvent menerà des problèmes de santé pouvant compromettre la vie dela personne atteinte9. En effet, les résultats de récentesétudes montrent une association entre les maladies paro-dontales et certaines maladies systémiques telles que lediabète9, 24 et les maladies cardiovasculaires9, 25-30. On aaussi révélé une association entre les maladies parodon-tales ainsi que les naissances prématurées et le faiblepoids corporel des bébés à la naissance9, 31-34.
Les maladies parodontales peuvent causer de l’halitose(mauvaise haleine), des saignements gingivaux, de ladouleur et de l’infection. Elles peuvent aussi mener à la mobilité des dents et à l’édentation35.
La carie dentaire et les maladies parodontales représen-tent les principales maladies affectant le système masti-catoire et ayant pour conséquence la perte des dents9. Par ailleurs, l’édentation peut entraîner des problèmesd’élocution, de mastication, de nutrition, d’esthétique etd’estime de soi de même que créer un fardeau financierlié à la fabrication et au remplacement des prothèsesdentaires9. Les résultats d’une étude québécoise publiéeen 1990 ont révélé que les personnes ayant des prothèsesdentaires dites non fonctionnelles consommaient plusde médicaments pour soigner des problèmes gastro-intestinaux que les personnes possédant des prothèsesdentaires dites fonctionnelles36. Les principaux médi-caments consommés étaient des laxatifs, des anti-diarrhéiques ou des médicaments contre le refluxgastro-œsophagien36. Les résultats d’une autre étudemenée aux États-Unis indiquent que par rapport aux
personnes ayant 25 dents ou plus, les personnes quiavaient perdu toutes leurs dents naturelles consommaientmoins de légumes, de fibres et de carotène, mais plus decholestérol, de matières grasses saturées et de calories37.Les auteurs de cette étude en concluent que le choix desaliments consommés par les sujets édentés augmente leurrisque de souffrir de cancer et de maladies cardiovascu-laires37.
Au Québec, plus de 36 000 nouveaux cas de cancers sontdéclarés chaque année, dont plus de 700 cas sont descancers de la bouche ou du pharynx38. Malgré la faibleprévalence du cancer buccal dans les pays industrialisés,les taux de survie à cinq ans chez les patients qui pré-sentent ce type de cancer à un stade avancé sont généra-lement de 50 % ou moins9,39. Toutefois, lorsque ladétection est précoce, les taux de survie peuvent atteindreplus de 80 %39, 40. Par ailleurs, le risque de mourir dessuites d’un cancer buccal est plus élevé que celui demourir des suites d’un mélanome ou encore d’un cancerdu larynx, de l’utérus ou du col de l’utérus41.
Le cancer buccal fait partie des types de cancers à mor-bidité élevée9, 40. Son traitement, à un stade avancé, peutaffecter l’apparence physique, entraîner la perte de lafonction masticatoire et occasionner des difficultés serapportant à la déglutition et à la parole9, 40. Les problèmespsychosociaux, la perte de productivité économique ainsique les coûts élevés associés au traitement42, y comprisceux liés aux soins et aux services de réhabilitation, sontaussi au nombre des conséquences possibles du cancerbuccal9, 40.
Enfin, mentionnons que les activités sportives et récréa-tives peuvent être la cause de blessures non intention-nelles aux dents, aux lèvres, aux joues, à la langue et auxmâchoires. Les traitements dentaires résultant de cesblessures peuvent représenter des coûts financiers impor-tants. Selon l’Ordre des dentistes du Québec, oncompterait plus de 200 000 accidents graves affectant labouche et les dents chaque année au Québec43.
Plusieurs auteurs ont démontré que les personnesprésentant des problèmes dentaires vivent plusd’expériences de déni et de stigmatisation que les autres et éprouvent de la gêne et une perted’estime de soi9, 22, 23.
21
Parmi les principaux facteurs de risque liés aux maladiesbuccodentaires, soulignons les éléments suivants9, 49 :
• Histoire familiale : présence de carie dentaire chez lesparents. Récemment, certains auteurs ont démontréque la carie dentaire était une maladie transmissible.Ainsi, la présence de lésions carieuses non traitéeschez les parents est un facteur de risque de cariedentaire chez le bébé ou l’enfant.
• Habitudes de vie :– exposition insuffisante aux fluorures sous toutes
ses formes ;– manque d’hygiène buccodentaire ;– consommation d’aliments cariogènes contenant
du sucrose, du glucose ou du fructose, particu-
lièrement en l’absence d’une source de fluorureappropriée ;
– tabagisme (associé aux maladies parodontales et aux cancers buccaux) ;
– consommation abusive d’alcool (associée auxcancers buccaux).
• État de santé général :– diabète (augmente le risque de maladies parodon-
tales) ;– utilisation sur une base régulière et à long terme de
médicaments contenant du glucose, du fructose ouencore du sucrose ;
– maladies ou traitements médicaux causant unediminution significative du flot salivaire (p. ex., lesyndrome de Sjögren, les traitements de radio-thérapie à la tête et au cou ainsi que la prise decertains médicaments).
• État de santé buccodentaire :– antécédents de carie dentaire de l’enfant ;– récession gingivale chez l’adulte et la personne
âgée ;– xérostomie (diminution significative du flot sali-
vaire) et incapacité à maintenir une bonne hygiènebuccodentaire chez la personne âgée.
• Environnement : faible niveau socio-économique.
Facteurs de risque
Interventions efficaces
INTERVENTIONS EFFICACES VISANTL’ACQUISITION OU LE MAINTIEN DE SAINES HABITUDES DE VIE LIÉES À UNE BONNE SANTÉ BUCCODENTAIRE
Les activités éducatives visant la promotion de saineshabitudes buccodentaires sont généralement efficacespour améliorer le savoir (connaissances) chez l’appre-nant50, 51. Toutefois, de l’avis de plusieurs auteurs, il seraitfaux de prétendre que l’acquisition de nouvelles connais-sances se traduit automatiquement par l’adoption denouveaux comportements51, 52. Par ailleurs, les résultats decertaines études ont révélé qu’une activité éducativepermet davantage l’acquisition de comportements si l’on
favorise la participation active de l’apprenant, particu-lièrement lorsque ce dernier est un jeune enfant52. Ainsi,lorsqu’on invite l’enfant à mettre en pratique la techniquede brossage des dents durant une activité éducative, onfavoriserait non seulement l’acquisition de connaissancespropres au brossage, mais aussi l’acquisition du compor-tement approprié de brossage (savoir-faire). Par ailleurs,on reconnaît que manifester de l’attention, fournir unerétroaction continue, prodiguer des encouragements,utiliser la réitération ainsi que fournir des instructions etdes tâches simples et précises sont des principes et destechniques d’enseignement à privilégier avec les enfants,particulièrement avec ceux d’âge préscolaire52.
La carie de la petite enfance est une maladie chro-nique transmissible, fortement associée à certainsfacteurs sociaux et comportementaux. Elle estcausée par des bactéries cariogènes souvent acquisestôt dans la vie des enfants et est liée à des habi-tudes alimentaires et à des indicateurs sociauxcomme le niveau d’éducation de la mère et lastructure familiale44-46. Chez les enfants plus âgés,des antécédents de carie dentaire constituent le meilleur indice de risque de nouvelles lésionscarieuses 47, 48.
22
Les résultats d’une étude ont aussi révélé que des activitésd’éducation personnalisées et répétées, dans le cadred’un programme à long terme, avaient un effet positif surla prévention de la carie dentaire chez les jeunes enfantsvivant dans un milieu socio-économique défavorisé53. Eneffet, les auteurs ont démontré l’efficacité pour prévenir lacarie de la petite enfance d’un programme de visites indi-viduelles et régulières des mères effectuées dès l’éruptionou tout de suite après l’éruption des premières dents du bébé53.
Notons que les activités liées à la promotion de la santédentaire devraient également favoriser l’amélioration dumilieu de vie des gens50. En effet, le milieu de vie d’unepersonne influence ses choix personnels et, par consé-quent, ses habitudes de vie ou son mode de vie. Enconséquence, les activités de promotion devraient aussiêtre dirigées vers les personnes qui, de par leur travail ouleurs décisions, ont une influence sur le milieu de vie desgens et, par le fait même, sur la capacité des gens à mini-miser ou à éliminer des comportements à risque50.
Par ailleurs, le contenu d’un programme éducatif auprèsdes enfants d’âge préscolaire portant sur la santé bucco-dentaire devrait offrir de l’information et des activités serapportant au brossage des dents, à la prévention de laplaque dentaire, à l’efficacité des fluorures, aux effetscariogènes des aliments et à l’importance de soins den-taires réguliers et périodiques52.
Les auteurs d’une méta-analyse ont constaté que la pro-motion du brossage des dents avec un dentifrice fluoréreprésentait une mesure efficace pour réduire la cariedentaire51. Ces auteurs ont également révélé que les acti-vités de promotion de l’hygiène dentaire avaient des effetspositifs, à court terme, sur la quantité de plaque51. Ils ontaussi indiqué que les activités d’éducation des parentsportant sur le contrôle de la plaque dentaire chez lesjeunes enfants étaient efficaces, contrairement aux acti-vités éducatives se déroulant en milieu scolaire51. On ditmême que cette participation des parents est essentielle52.Finalement, les auteurs en ont conclu que les activitésindividuelles (chairside) d’éducation ou de promotion
de la santé avaient une plus grande efficacité que celles sedéroulant en groupes51. Toutefois, plusieurs auteurs affir-ment que les recherches portant sur l’efficacité des acti-vités d’éducation ou de promotion présentent des lacunessur le plan méthodologique et que d’autres études portantsur ce point s’avèrent nécessaires50, 51.
Les programmes de santé buccodentaire offerts en milieuscolaire sont efficaces dans la mesure où ils sont soutenuspar la famille, l’école, les professionnels et l’État55. Onobserve une proportion plus faible d’enfants avec de lacarie dentaire et des traumatismes dans les écoles quiadoptent et implantent les principes du Health-PromotingSchool que dans les écoles qui n’implantent pas de telsprogrammes56.
INTERVENTIONS EFFICACES VISANT LA RÉDUCTION DE LA CARIE DENTAIRE
En ce qui concerne la prévention de la carie dentaire, lesmesures considérées comme efficaces comprennent :
• Mesures communautaires : utilisation optimale desfluorures par la fluoration de l’eau potable9, 35, 49, 57.
• Mesures individuelles :– utilisation optimale des fluorures, notamment par
l’usage de dentifrices fluorés49, 57-59 ;– utilisation de la chlorhexidine49, 60. De par ses pro-
priétés antibactériennes, la chlorhexidine peut êtreconsidérée comme un adjuvant dans la préventionet la maîtrise de la carie dentaire chez les personnesà risque élevé60. Plusieurs études ont montré l’effi-cacité de la chlorhexidine49, 60. Cependant, mention-nons que ces études ont été réalisées en utilisant lachlorhexidine en concomitance avec d’autresmesures de prévention49, 60. Au Canada, ce produitest vendu sous la forme de gargarismes contenant0,12 % de gluconate de chlorhexidine ;
– utilisation d’un édulcorant non cariogène tel quele sorbitol ou le xylitol49, 61. Les preuves factuellesconcernent particulièrement l’utilisation duxylitol49, 61. Cependant, il est important de noter quel’efficacité de ces édulcorants a été démontrée lorsd’études utilisant le sorbitol ou le xylitol en conco-mitance avec d’autres mesures de prévention tellesque le brossage des dents avec un dentifrice fluoré,l’émission de recommandations nutritionnelles etd’instructions d’hygiène buccodentaire49.
Les interventions de prévention effectuées tôt dansla vie (soit en amont des problèmes) ont plus dechances de succès que les interventions de préven-tion secondaire54.
• Mesures professionnelles :– application de gel fluoré49, 60. L’efficacité des gels
fluorés dépend principalement de la concentrationdu gel utilisé ainsi que de la fréquence et de ladurée de l’application62 ;
– application de vernis fluoré49, 60. Les preuves scienti-fiques montrent un effet positif du vernis lorsqu’ilest appliqué sur les dents permanentes. Toutefois,l’effet n’est pas aussi probant lorsque le vernis estappliqué sur les dents temporaires49, 60 ;
– application sélective d’agents de scellement despuits et fissures chez les enfants à risque élevé decarie dentaire57, 60, 63. Cette mesure de prévention estplus avantageuse lorsqu’elle est appliquée de façonsélective chez les enfants à risque élevé de cariedentaire57,63. En effet, les preuves scientifiques mon-trent que lorsqu’ils sont appliqués chez des enfantsà risque élevé plutôt que chez les enfants à faiblerisque de carie dentaire, les agents de scellementont une meilleure efficacité pour prévenir ledéveloppement de nouvelles lésions carieuses etgénérer, à court terme, une économie d’argent63.Les programmes publics d’application d’agents descellement des puits et fissures offerts en milieuscolaire permettent aux enfants qui autrement ne lepourraient pas d’avoir accès aux effets positifs decette mesure de prévention57. Les programmesofferts en milieu scolaire sont aussi fortementrecommandés compte tenu de leur efficacité pourréduire la carie dentaire sur les molaires perma-nentes des enfants57.
Enfin, il semble que l’efficacité des mesures préventivesaugmente lorsque celles-ci sont appliquées auprès desenfants ayant des indices caof (nombre de faces dentairestemporaires cariées, absentes ou obturées) et CAOF(nombre de faces dentaires permanentes cariées,absentes ou obturées) élevés49. Cette observation laisseentrevoir une bonne efficacité de ces mesures lorsqu’ellessont appliquées chez des enfants à risque élevé de carie
dentaire49. De plus, il semble qu’une approche de préven-tion préconisant l’utilisation combinée de plusieursmesures serait plus efficace qu’une approche utilisant uneseule mesure préventive49, 64.
INTERVENTIONS EFFICACES VISANT LA RÉDUCTION DES MALADIESPARODONTALES, DES CANCERS BUCCAUX ET DES TRAUMATISMES BUCCODENTAIRES
On peut prévenir et traiter les maladies parodontales.Parmi les moyens de prévention, on trouve l’adoptiond’une hygiène buccodentaire personnelle adéquate etl’arrêt du tabagisme.
Le brossage des dents et l’utilisation quotidienne de lasoie dentaire dans le but d’enlever la plaque dentaire sontdes mesures importantes à privilégier dans la préventiondes maladies parodontales42. Les conseils au patient por-tant sur l’abandon du tabagisme sont aussi une approcheà privilégier dans la prévention des maladies parodontaleset des cancers buccaux. Il est prouvé que les dentistessont aussi efficaces que les autres professionnels de lasanté (médecins et infirmières) lorsqu’il s’agit d’aiderleurs patients à renoncer au tabac68.
En ce qui concerne les cancers buccaux, un examenannuel effectué par un médecin ou un dentiste devraitêtre envisagé chez les patients à risque40. De plus, il estrecommandé à tout professionnel qui donne des soinsprimaires d’offrir des services de counseling à sespatients présentant des comportements à risque liés aucancer buccal (p. ex., tabagisme et consommation exces-sive d’alcool) et d’orienter les patients ayant une lésionsuspecte vers le ou les spécialistes appropriés9, 39.
En ce qui a trait à la prévention des blessures d’originessportive et récréative, mentionnons que le port d’un pro-tecteur buccal contribue à réduire de façon importante lagravité des chocs sur la bouche et les dents43. Il est égale-ment prouvé que le protecteur buccal peut contribuer à
23
Une bonne hygiène buccodentaire est associée àune faible prévalence des maladies parodontales64-66.L’utilisation combinée de la soie dentaire et de labrosse à dents réduirait le saignement gingivalde 67%67.
Les résultats d’une étude québécoise, réalisée en1996-1997, montrent que 80% de la carie dentairechez les enfants de 11 à 14 ans se situe sur les facesavec puits et fissures2.
24
éviter des blessures aux tissus mous de la bouche ainsique des blessures plus graves comme la commotioncérébrale ou la fracture de la mâchoire43.
D’autres interventions efficaces sont décrites à l’annexe B.Elles font partie des pratiques cliniques préventives pro-posées par le Groupe d’étude canadien sur les soins desanté préventifs.
3S E C T I O N
PLAN D’ACTION DE SANTÉ DENTAIRE PUBLIQUE 2005-2012
27
Objectifs de santé buccodentaire et populations cibles
Avec le premier objectif de santé buccodentaire retenu,on cible les enfants et les jeunes de moins de 18 ans. Parce choix, on vise à concentrer les actions de promotion etde prévention auprès des jeunes afin de favoriser chezeux l’acquisition de saines habitudes de vie et l’applica-tion sélective de mesures préventives efficaces qui leurassureront une santé buccodentaire optimale à l’âgeadulte (voir tableau 3).
Le deuxième objectif s’applique tout particulièrement à laclientèle des adultes et des personnes âgées, alors que ledernier, qui se rapporte à la promotion de saines habi-tudes d’hygiène buccodentaire, concerne tous les groupesd’âge (voir tableau 3).
Les activités retenues pour chacune des populationscibles sont rattachées à l’une ou l’autre des fonctions desanté publique, c’est-à-dire promotion de la santé et dubien-être, prévention des maladies, surveillance de l’étatde santé de la population et protection de la santé. Lesactivités retenues visent à réduire les inégalités socialesassociées, entre autres, à la carie dentaire. De plus, cesactivités tiennent compte de l’ampleur ou de la gravité desproblèmes de santé et de bien-être et elles sont reconnuespar la communauté scientifique comme des interventionsou des mesures efficaces ou prometteuses.
Par ailleurs, notons que selon les résultats obtenus lorsde l’évaluation périodique du PNSP, certaines activitéspourront être modifiées ou interrompues et d’autrespourront être ajoutées si les objectifs visés ne sont pasatteints.
ENFANTS DE QUATRE ANS ET MOINS
Activités privilégiées pour les enfants de quatre ans et moins
On ne saurait trop insister sur l’importance d’intervenirtôt, soit avant que les problèmes surviennent. En effet, onne peut attendre l’apparition des premières dents chezl’enfant pour favoriser l’acquisition de saines habitudesde santé buccodentaire. De même, les saines habitudes nepeuvent se développer et se maintenir que par la mise enplace d’activités de promotion et d’éducation à la santébuccodentaire à l’intention des parents, offertes avant oudès la naissance.
Le succès des interventions à réaliser auprès des enfantsde quatre ans et moins repose essentiellement sur l’actiondes parents dans le développement et le maintien de
Activités privilégiées et principaux milieux d’interventionen fonction de chacune des populations cibles
TABLEAU 3
OBJECTIFS DE SANTÉ BUCCODENTAIRE ET POPULATIONS CIBLES
Objectifs Populations cibles
Domaine des habitudes de vie et des maladies chroniques :1. Réduire de 40% le nombre moyen de faces dentaires cariées, Enfants de 4 ans et moins
absentes ou obturées chez les jeunes de moins de 18 ans*. Jeunes de 5 à 17 ans2. Réduire la prévalence des maladies parodontales
(gingivite et maladies parodontales destructives) Adultes de 18 ans et pluschez les adultes de 18 ans ou plus**.
3. Améliorer les habitudes de vie relatives à l’hygiène buccodentaire Enfants, jeunes, adultes chez les personnes de tous les groupes d’âge. et personnes âgées
* Contribue à l’atteinte de l’objectif du domaine du développement, de l’adaptation et de l’intégration sociale du PNSP qui vise à augmenter la proportion d’en-
fants âgés de 4 ans et moins qui ont un développement normal (moteur, langagier, cognitif et social).
** Contribue à l’atteinte de l’objectif du domaine du développement, de l’adaptation et de l’intégration sociale du PNSP qui vise à retarder la perte d’autonomie
chez les personnes âgées.
28
saines habitudes de vie. Ainsi, les intervenants dudomaine de la santé et des services sociaux deviennentdes agents multiplicateurs de changement en mettant enplace des activités de sensibilisation et d’éducation desparents. Ces activités visent à promouvoir l’acquisition desaines habitudes alimentaires et de saines habitudes desanté buccodentaire. Elles comprennent, entre autres,l’utilisation de la débarbouillette pour nettoyer la bouchedu nouveau-né, le brossage quotidien des dents avec undentifrice fluoré, la consommation d’aliments sains et noncariogènes, l’utilisation optimale des fluorures, lecounseling auprès des femmes enceintes concernantl’abandon du tabagisme, l’allaitement, etc.
Principaux milieux d’intervention en ce qui concerne les enfants de quatre ans et moins
En ce qui a trait aux enfants de quatre ans et moins, lesprincipaux milieux d’intervention à privilégier sont :
• Les services de maternité des CSSS et des centreshospitaliers universitaires :
Ces endroits représentent des milieux d’intervention de choix. Ainsi, on propose, entre autres, d’intégrer lecounseling axé sur les soins de la bouche et le brossagedes dents aux activités d’enseignement déjà offertes parles intervenants de ces milieux respectifs, lesquellesvisent, entre autres, à augmenter les compétences, lesconnaissances et les habiletés des parents à prendre soinde leur bébé.
Ainsi, il est recommandé de sensibiliser et de familiariserles intervenants des centres hospitaliers et des maisons de
naissances en vue de leur permettre d’intégrer les soinsde la bouche et des dents à l’enseignement se rapportantau bain et aux soins corporels du nouveau-né. En effet,l’heure du bain est un bon moment pour instituer cetteroutine d’hygiène. De plus, rappelons que les soins de labouche du bébé sont une mesure recommandée parl’Association dentaire canadienne et l’Ordre des dentistesdu Québec 69, 70.
• Les cliniques de vaccination des CSSS :
Les cliniques de vaccination offertes par les CSSSreprésentent des occasions privilégiées d’intervenirauprès des parents et de leur(s) enfant(s) à des inter-valles prédéterminés. Au Québec, les enfants ont accèsaux cliniques de vaccination lorsqu’ils sont âgés de 2, 4,6, 12 et 18 mois, puis lorsqu’ils sont âgés de 4 à 6 ans.
Le modèle d’intervention proposé suggère des activités decounseling de courte durée faisant appel à la réitérationde certains éléments importants à véhiculer. En effet, lesdonnées actuelles semblent indiquer que le succès d’uneactivité éducative relève davantage de l’utilisation de laréitération que du type ou de la nature de l’intervention60.Ainsi, le modèle propose quatre séances de counseling àl’intention des parents lors des cliniques de vaccinationalors que leur enfant est âgé de 4, 6, 12 et 18 mois. Le contenu des messages proposés vise à augmenter lesconnaissances et les habiletés des parents sur les mé-thodes de prévention de la carie dentaire à privilégier, y compris les comportements à adopter afin d’éviter latransmission, du parent à l’enfant, des microorganismesprésents dans la salive, lesquels sont associés à la cariedentaire.
TABLEAU 4
EXEMPLE D’UN MODÈLE D’INTERVENTION À PRIVILÉGIER EN CLINIQUE DE VACCINATION
Séquence d’intervention Nature du message
Intervention 1 :• Âge de l’enfant : 4 mois
Intervention 2 :• Âge de l’enfant : 6 mois
Intervention 3 :• Âge de l’enfant : 12 mois
Intervention 4 :• Âge de l’enfant : 18 mois
• Prévention de la transmission de salive entre les parents et leur(s) enfant(s).• Utilisation appropriée des dentifrices fluorés et démonstration des mesures
d’hygiène buccodentaire.• Rappel des mesures d’hygiène, y compris l’utilisation des dentifrices fluorés.• Information sur le contenu des collations à privilégier, y compris sur l’effet
des aliments sucrés dans l’étiologie de la carie dentaire.• Rappel des mesures d’hygiène.• Information sur les services dentaires assurés, y compris l’examen dentaire.• Accent sur les principes d’une bonne alimentation, y compris sur le contenu
des collations.• Retour sur les sujets discutés lors des rencontres précédentes.
29
Par ailleurs, il est important de tenir compte, lors duchoix de ce milieu d’intervention, que le nombre d’utili-sateurs des services de vaccination offert en CLSC varie defaçon significative d’un CLSC à l’autre et, tout parti-culièrement, entre les régions. Le Cinquième bilan despriorités nationales de santé publique 1997-2002indique qu’en 2001, la proportion de vaccins qui ont étéadministrés dans le cadre des cliniques de vaccinationoffertes en CLSC variait de 15 % (région de Québec) à100 % (huit régions périphériques)71.
Enfin, selon les résultats d’une étude réalisée en 1994-1995, 41 % des CLSC ont effectué des interventions ensanté buccodentaire lors des cliniques de vaccination8.Cette observation est de bon augure en ce qui a trait à lafaisabilité organisationnelle d’une intervention structuréedans le cadre des cliniques de vaccination en CSSS.
• Les centres de la petite enfance et les garderies :
Aujourd’hui, les enfants sont de plus en plus présentsdans les milieux de garde. C’est pourquoi il devientimportant de favoriser la mise en place d’interventionsvisant à intégrer le counseling axé sur le brossage desdents aux activités éducatives déjà offertes par les inter-venants de ces milieux.
Les services de garde doivent permettre aux enfants debénéficier d’un encadrement qui favorise leur développe-ment, de se familiariser progressivement avec un milieud’apprentissage stimulant et d’acquérir des habiletés quiles placent en situation de réussite à l’école72. Un desobjectifs du programme éducatif commun pour l’enfantest de favoriser la dimension physique et motrice de sondéveloppement global73. Cet objectif vise à rendre l’enfantcapable de manger seul, de se vêtir et autres ainsi qu’àfavoriser chez lui l’acquisition de saines habitudes,notamment en lien avec l’hygiène et l’alimentation. Ainsi,le développement d’habiletés quant au brossage des dentset le contrôle des collations sucrées sont en lien avec cetobjectif.
• La maternelle quatre ans :
La maternelle quatre ans n’est pas un service offert danstoutes les écoles par le ministère de l’Éducation, du Loisiret du Sport (MELS). En fait, ce service est exclusivementréservé aux enfants handicapés et à ceux vivant dans unmilieu socio-économique défavorisé74.
Ainsi, la maternelle quatre ans est un milieu où l’on peutintervenir auprès de certains enfants qui sont très suscep-tibles d’être atteints ou encore de développer des pro-blèmes de carie dentaire. C’est pourquoi les activités àprivilégier doivent tenir compte de cette réalité et descaractéristiques particulières de cette clientèle. À cet effet,mentionnons que le counseling portant sur les pratiquescliniques préventives, dont le brossage des dents avec undentifrice fluoré, est une activité recommandée dans cesmilieux.
Enfin, soulignons que la proportion d’enfants inscrits à lamaternelle quatre ans, y compris ceux inscrits au pro-gramme d’animation Passe-Partout, est passée de 8 % en1982-1983 à 19,2 % en 2001-200275. Notons que le pro-gramme d’animation Passe-Partout a notamment commemission d’informer, de soutenir et d’outiller les parentsde façon à leur donner confiance en leurs compétencesd’éducateurs76.
JEUNES DE 5 À 17 ANS
Activités privilégiées chez les jeunes de 5 à 17 ans
Les interventions à réaliser auprès des jeunes de 5 à 17 ansreposent essentiellement sur l’accessibilité à des servicesde prévention tels que l’application topique de fluorure etd’agents de scellement des puits et fissures, sur le renfor-cement des habitudes de vie propres à la santé bucco-dentaire et sur l’orientation vers le dentiste des jeunesayant un BET. D’autres activités sont orientées vers lesparents afin de les sensibiliser à l’importance de parti-ciper au développement de saines habitudes de santébuccodentaire chez leur(s) enfant(s).
En général, les activités de prévention recommandéessont rendues en milieu scolaire et s’adressent aux jeunesdits à risque de développer des problèmes de santébuccodentaire, alors que les interventions visant l’amélio-ration de la santé buccodentaire s’adressent à tous lesjeunes. Par ailleurs, rappelons qu’avec les actions de pro-motion et de prévention, on cible les jeunes afin defavoriser chez eux l’acquisition de saines habitudes de vieet l’application sélective de mesures préventives efficacesqui leur assureront une santé buccodentaire optimale àl’âge adulte.
30
Avec le critère provincial de classification des enfants àrisque, on vise à déterminer les enfants les plus suscepti-bles de développer des lésions carieuses. Élaboré audébut des années 1990, ce critère est présentementappliqué dans toutes les régions du Québec. Il est un outilindispensable à l’application sélective des mesures deprévention proposées.
Rappelons que ce critère est basé sur les antécédents decarie dentaire chez les enfants de la maternelle. Il s’agitd’une version modifiée de la méthode de Grainger,laquelle précise le niveau de gravité de l’atteinte de cariedentaire selon le site et le nombre de surfaces dentairesatteintes77.
Principal milieu d’intervention chez les jeunes de 5 à 17 ans
L’école représente le meilleur milieu d’intervention chezles jeunes de 5 à 17 ans. L’école constitue un lieu acces-sible, fréquenté par tous et bien ancré dans la réalitéquotidienne des jeunes et de leur famille. Ainsi, il est deplus en plus considéré comme un lieu privilégié d’inter-vention78.
Pour éviter de répondre de façon morcelée et discontinueaux besoins des jeunes, le MELS et le MSSS entendentsoutenir la mise en œuvre d’un ensemble de servicesintégrés78. Cet ensemble comprend, outre les serviceséducatifs, des services de promotion de la santé et dubien-être à l’intention de l’ensemble des jeunes, desservices de prévention pour ceux qui présentent desrisques de développer des problèmes, des services d’aideet de réadaptation pour les jeunes en difficulté, desservices d’adaptation, de réadaptation et d’intégrationsociale pour ceux qui présentent des déficiences et desincapacités ainsi que des services de soutien et d’accom-pagnement pour les familles78.
La santé dentaire fait partie intégrante de cet ensemble deservices intégrés, et c’est dans ce contexte que s’inscriventles activités proposées dans le Plan d’action de santédentaire publique 2005-2012.
ADULTES DE 18 ANS ET PLUS
Activités privilégiées pour les adultes de 18 ans et plus
Les activités privilégiées auprès des adultes de 18 ans et plus visent principalement à réduire les maladies
parodontales et à favoriser le maintien ou l’améliorationdes habitudes de vie relatives à une bonne santé bucco-dentaire. Le counseling concernant les pratiques cli-niques préventives, dont l’abandon du tabagisme, lebrossage des dents et l’utilisation de la soie dentaire, ainsique la prophylaxie et le détartrage dentaire effectués parun professionnel sont parmi les activités proposées. La mise en place de ces activités repose en grande partiesur la concertation entre les professionnels du réseau dela santé publique ainsi que les dentistes et les omnipra-ticiens du secteur privé.
Des activités sont aussi proposées afin d’offrir des soinsd’hygiène buccodentaire aux personnes âgées en perted’autonomie.
Principaux milieux d’intervention chez les adultes de 18 ans et plus
• Les cliniques dentaires et médicales :
Les cliniques dentaires et médicales sont des lieux dechoix pour intervenir auprès des adultes, tenter de lesresponsabiliser quant à leur santé et faciliter chez eux ledéveloppement de comportements favorables à unebonne santé buccodentaire. Par ailleurs, il importe queles conseils donnés par les différents intervenants de cesmilieux, tels que les dentistes et les omnipraticiens dusecteur privé, soient en harmonie avec les recommanda-tions véhiculées en santé publique, notamment en ce quiconcerne les pratiques cliniques préventives.
• Les CHSLD :
Les CHSLD ont pour mission d’offrir, de façon perma-nente ou temporaire, des services d’hébergement, d’as-sistance et de soutien ainsi que des services infirmiers,médicaux, pharmaceutiques, psychosociaux et de réadap-tation aux personnes qui, en raison d’une perte d’au-tonomie fonctionnelle ou psychosociale, ne peuvent plusdemeurer dans leur milieu de vie naturel, même avec lesoutien de leur entourage79. C’est dans ce contexte ques’inscrivent les activités à l’intention des personnes âgéesen perte d’autonomie.
Enfin, selon les données disponibles au MSSS, plus de 40 000 personnes étaient hébergées dans les CHSLD en 2003-200480.
31
Cette section vise à présenter les interventions qui, dans lecontexte québécois actuel, semblent les plus promet-teuses afin de favoriser l’amélioration de la santé bucco-dentaire de la population. Ainsi, pour chacun desobjectifs de santé buccodentaire retenus, les activités
privilégiées, les principales responsabilités associées auxniveaux national, régional et local, les milieux d’interven-tion, les résultats attendus et les indicateurs de réussitesont décrits sous la forme de tableaux.
Caractéristiques du plan d’action en fonction de chacun des objectifs
Enfa
nts
de 4
ans
et
moi
ns
Jeun
es d
e 5
à 17
ans
Obje
ctif
1RÉ
DUIR
E DE
40%
LE
NOM
BRE
MOY
EN D
E FA
CES
DENT
AIRE
S CA
RIÉE
S, A
BSEN
TES
OU O
BTUR
ÉES
CHEZ
LES
JEU
NES
DE M
OINS
DE
18 A
NSCO
NTEX
TE G
ÉNÉR
AL V
ISAN
T L’A
TTEI
NTE
DE L
’OBJ
ECTI
F
RÉSU
LTAT
SAT
TEN
DUS
POPU
LATI
ONCI
BLE
(IN
DICE
SDE
SAN
TÉLI
ÉS
ÀL’A
TTEI
NTE
DEL’O
BJEC
TIF
1)
PART
AGE
DES
RESP
ONSA
BILI
TÉS
RÉSU
MÉ
DES
BIEN
FAIT
S, E
NM
ATIÈ
REDE
SAN
TÉET
DEBI
EN-Ê
TRE,
LI
ÉSÀ
L’ATT
EIN
TEDE
L’OBJ
ECTI
F1
D’ic
i 201
2, q
ue l’
indi
ce c
aof (n
ombr
e de
fac
esde
ntai
res
tem
pora
ires
car
iées
, ab
sent
es
ou o
btur
ées)
soi
t de
2,4
che
z le
s en
fant
s de
5-6
ans
(va
leur
de
réfé
renc
e: in
dice
cao
fde
3,9
en
1998
-199
9).
D’ic
i 201
2, q
ue la
pro
port
ion
des
enfa
nts
de 5
-6 a
ns a
ttei
nts
de la
car
ie d
enta
ire
soit
infé
rieu
re à
30
% (
vale
ur d
e ré
fére
nce
[cao
f ≠
0]: 42
% e
n 19
98-1
999)
.
D’ic
i 201
2, q
ue la
pro
port
ion
des
enfa
nts
de 5
-6 a
ns a
yant
un
beso
in d
e tr
aite
men
t de
la c
arie
den
tair
e so
it in
féri
eure
à 1
8%
(val
eur
de r
éfér
ence
[c
≠0]
: 23
%
des
enfa
nts
en 1
998-
1999
).
D’ic
i 201
2, q
ue l’
indi
ce C
AOF
(nom
bre
de fac
esde
ntai
res
perm
anen
tes
cari
ées,
abs
ente
s ou
obt
urée
s) s
oit
de 1
,9 c
hez
les
jeun
es
de 1
1-12
ans
(va
leur
de
réfé
renc
e: in
dice
CAOF
de
3,1
en 1
996-
1997
).
D’ic
i 201
2, q
ue l’
indi
ce S
iC (
Sign
ifica
nt C
arie
sIn
dex
– vo
ir a
nnex
e F)
soi
t de
3,0
ou
moi
nsch
ez le
s je
unes
de
11-1
2 an
s (v
aleu
r de
réfé
renc
e: 4,
4 en
199
6-19
97).
D’ic
i 201
2, q
ue la
pro
port
ion
des
jeun
es
de 1
3-14
ans
att
eint
s de
la c
arie
den
tair
e so
it in
féri
eure
à 5
0%
(va
leur
de
réfé
renc
e [C
AOF
≠0]
: 73
% e
n 19
96-1
997)
.
MSS
S:
Élab
orat
ion
et m
ise
à jo
ur d
u pl
an d
’act
ion,
coo
rdin
atio
n na
tion
ale
et in
terr
égio
nale
,co
ncer
tati
on e
ntre
les
diff
éren
ts in
terv
enan
ts d
u ré
seau
pou
r l’o
rgan
isat
ion
des
acti
vité
s,
éval
uati
on e
t su
rvei
llanc
e de
l’ét
at d
e sa
nté
bucc
oden
tair
e de
la p
opul
atio
n
Inst
itut
nat
iona
l de
sant
é pu
bliq
ue d
u Qu
ébec
(IN
SPQ)
:Pa
rtic
ipat
ion
à l’é
labo
rati
on e
t à
la m
ise
à jo
ur d
u pl
an d
’act
ion
Dire
ctio
n de
san
té p
ubliq
ue (
DSP)
:Él
abor
atio
n et
mis
e à
jour
du
plan
d’a
ctio
n ré
gion
al, m
ise
en œ
uvre
des
act
ivit
és
CSSS
:Él
abor
atio
n et
mis
e à
jour
du
plan
d’a
ctio
n lo
cal,
mis
e en
œuv
re d
es a
ctiv
ités
À no
ter
Les
acti
vité
s pr
ivilé
giée
s et
pré
cisé
es d
ans
cett
e se
ctio
n pe
uven
t au
ssi c
ontr
ibue
r à
l’att
eint
e de
l’ob
ject
if 3
, so
it l’
amél
iora
tion
des
hab
itud
es d
e vi
e re
lati
ves
à l’h
ygiè
nebu
ccod
enta
ire,
et
de l’
obje
ctif
, du
PNS
P, li
é au
dom
aine
du
déve
lopp
emen
t, d
e l’a
dapt
atio
n et
de
l’int
égra
tion
soc
iale
et
visa
nt à
aug
men
ter
la p
ropo
rtio
n d’
enfa
nts
âgés
de
4 a
ns e
t m
oins
qui
ont
un
déve
lopp
emen
t no
rmal
(m
oteu
r, la
ngag
ier,
cogn
itif
et
soci
al).
Rédu
ctio
n de
s pr
oblè
mes
de
sant
é te
ls q
ue la
mal
occl
usio
n, l’
éden
tati
on, le
s m
alad
ies
paro
dont
ales
ain
si q
ue la
dou
leur
et
les
infe
ctio
ns li
ées
à la
car
ie d
enta
ire
Rédu
ctio
n de
s co
nséq
uenc
es s
ocio
-éco
nom
ique
s te
lles
que
les
jour
nées
d’é
cole
ou
de t
rava
ilm
anqu
ées
pour
des
rai
sons
de
doul
eur
ou d
’inco
nfor
t ai
nsi q
ue le
s co
ûts
asso
ciés
au
tra
item
ent
de la
car
ie d
enta
ire
et d
e se
s co
nséq
uenc
es
Cont
ribu
tion
au
déve
lopp
emen
t no
rmal
des
enf
ants
en
favo
risa
nt u
ne b
onne
mas
tica
tion
de
s al
imen
ts, un
e él
ocut
ion
adéq
uate
et
une
bonn
e es
tim
e de
soi
(ap
pare
nce
et li
ens
inte
rper
sonn
els
faci
lités
)
Cont
ribu
tion
à la
réd
ucti
on d
es in
égal
ités
soc
iale
s lié
es à
la c
arie
den
taire
en
favo
risan
tl’a
mél
iora
tion
de
la s
anté
buc
code
ntai
re d
es p
erso
nnes
viv
ant
en s
itua
tion
de
pauv
reté
32
POPU
LATI
ON C
IBLE
: EN
FAN
TS D
E 4
ANS
ET M
OIN
S
Prom
otio
n et
app
licat
ion
de p
olit
ique
s, d
e lo
is e
t de
règ
lem
ents
fav
oris
ant
l’ado
ptio
n de
sai
nes
habi
tude
s de
vie
:
Prom
otio
n de
la f
luor
atio
n de
l’ea
u po
tabl
e**
La p
rom
otio
n de
la fl
uora
tion
de l’
eau
pota
ble
s’app
lique
à to
us le
s gr
oupe
s d’
âge.
Voi
r ann
exe
E po
ur in
form
atio
n co
mpl
émen
taire
.
Prom
otio
n et
sou
tien
des
pra
tiqu
es
clin
ique
s pr
éven
tive
s:
Coun
selin
g de
stin
é à
tous
le
s en
fant
s:•
le b
ross
age
des
dent
s av
ec
un d
enti
fric
e flu
oré
(élim
inat
ion
quot
idie
nne
de
la p
laqu
e de
ntai
re)
•la
pri
se q
uoti
dien
ne d
e su
pplé
men
ts d
e flu
orur
e
Coun
selin
g de
stin
é au
x en
fant
s à
risq
ue é
levé
de
cari
e de
ntai
re:
•le
s ha
bitu
des
alim
enta
ires
, do
nt la
réd
ucti
on d
e la
co
nsom
mat
ion
d’al
imen
ts
cari
ogèn
es•
l’app
licat
ion
annu
elle
ou
sem
estr
ielle
d’u
n ag
ent
topi
que
de f
luor
ure
effe
ctué
e pa
r un
pro
fess
ionn
el
Nouv
elle
act
ivité
Obje
ctif
1RÉ
DUIR
E DE
40%
LE
NOM
BRE
MOY
EN D
E FA
CES
DENT
AIRE
S CA
RIÉE
S, A
BSEN
TES
OU O
BTUR
ÉES
CHEZ
LES
JEU
NES
DE M
OINS
DE
18 A
NSCO
NTEX
TE P
ARTI
CULI
ER S
E RA
PPOR
TANT
À L
A RÉ
ALIS
ATIO
N DE
S AC
TIVI
TÉS
ACTI
VITÉ
SPR
IVIL
ÉGIÉ
ESPA
RTAG
EDE
SRE
SPON
SABI
LITÉ
SM
ILIE
UX
RÉSU
LTAT
SAT
TEN
DUS
ETCO
NTE
XTE
D’IN
TERV
ENTI
ON(I
NDI
CES
LIÉS
ÀL’I
MPL
ANTA
TION
DES
ACTI
VITÉ
S)
MSS
S:S
outi
en p
our
l’app
licat
ion
de la
Loi
sur
la s
anté
pub
lique
,co
ordi
nati
on n
atio
nale
, no
rmes
et
dir
ecti
ves,
con
trôl
e de
qua
lité
INSP
Q:D
ével
oppe
men
t, m
ise
à jo
uret
dif
fusi
on d
es c
onna
issa
nces
,fo
rmat
ion
des
inte
rven
ants
DSP
:Coo
rdin
atio
n ré
gion
ale
et m
ise
en œ
uvre
des
act
ivit
és r
eten
ues
MSS
S:C
oord
inat
ion
nati
onal
e et
sout
ien
aux
DSP
pour
l’im
plan
tati
onde
s m
esur
es r
eten
ues
INSP
Q:S
outi
en p
ar la
rec
herc
he
et l’
expe
rtis
eDS
P:C
oord
inat
ion
régi
onal
e,fo
rmat
ion
des
inte
rven
ants
des
mili
eux
d’in
terv
enti
on v
isés
, m
ise
en œ
uvre
des
act
ivit
és p
rivi
légi
ées
CSSS
:Sou
tien
loca
l
•D’
ici 2
008,
que
100
% d
es p
ropr
iéta
ires
des
sta
tion
s de
tra
item
ent
de l’
eau
pota
ble
des
mun
icip
alit
és
de 5
000
hab
itan
ts e
t pl
us s
oien
t co
ntac
tés
afin
de
les
invi
ter
à pr
océd
er à
la f
luor
atio
n de
l’ea
u po
tabl
ese
lon
les
disp
osit
ions
pré
vues
dan
s la
Loi
sur
la s
anté
publ
ique
.In
dica
teur
: Pro
port
ion
des
mun
icip
alité
s co
ntac
tées
•D’
ici 2
012,
que
50
% d
e la
pop
ulat
ion
du Q
uébe
c ai
ent
accè
s à
de l’
eau
pota
ble
dont
la c
once
ntra
tion
en
flu
orur
e es
t op
tim
ale
(val
eur
de r
éfér
ence
: 8
% e
n 20
04).
Indi
cate
ur: P
ropo
rtio
n de
la p
opul
atio
n ay
ant a
ccès
à d
e l’e
aupo
tabl
e do
nt la
con
cent
ratio
n en
fluo
rure
est
opt
imal
e
•D’
ici 2
008,
que
80
% d
es c
liniq
ues
de v
acci
nati
on d
es
CSSS
off
rent
aux
par
ents
des
séa
nces
de
coun
selin
g en
lien
ave
c le
s pr
atiq
ues
clin
ique
s pr
éven
tive
s.In
dica
teur
: Pro
port
ion
des
clini
ques
de
vacc
inat
ion
•D’
ici 2
008,
que
80
% d
es c
entr
es d
e la
pet
ite
enfa
nce
et d
es g
arde
ries
app
lique
nt d
e sa
ines
hab
itud
esal
imen
tair
es e
t le
bro
ssag
e de
s de
nts
avec
un
den
tifr
ice
fluor
é.In
dica
teur
: Pro
port
ion
des
mili
eux
de g
arde
•D’
ici 2
008,
que
80
% d
es m
ater
nelle
s 4
ans
tran
smet
-te
nt a
ux p
aren
ts d
e l’i
nfor
mat
ion
sur
les
prat
ique
scl
iniq
ues
prév
enti
ves,
don
t le
bro
ssag
e de
s de
nts
avec
den
tifr
ice
fluor
é.In
dica
teur
: Pro
port
ion
des
mat
erne
lles
4 an
s
•In
terv
enir
aup
rès
des
prop
riét
aire
sde
s st
atio
ns d
e tr
aite
men
t de
l’ea
upo
tabl
e de
s m
unic
ipal
ités
de
5 00
0ha
bita
nts
et p
lus
Selo
n l’o
rgan
isat
ion
régi
onal
e de
s se
rvic
es d
e sa
nté
et d
es s
ervi
ces
soci
aux,
inte
rven
ir d
ans
au m
oins
l’un
des
mili
eux
suiv
ants
:•
Clin
ique
s de
vac
cina
tion
des
CSS
S
•Ce
ntre
s de
la p
etit
e en
fanc
e et
gar
deri
es
•M
ater
nelle
4 a
ns o
u pr
émat
erne
lle
33
Cont
ribu
tion
ave
c le
s in
terv
enan
ts
du d
omai
ne d
u dé
velo
ppem
ent,
de
l’ad
apta
tion
et
de l’
inté
grat
ion
soci
ale
à la
réa
lisat
ion
des
acti
vité
s su
ivan
tes:
Prom
otio
n et
sou
tien
des
pra
tiqu
es
clin
ique
s pr
éven
tive
s –
Inté
grat
ion
du t
hèm
e de
la s
anté
buc
co-
dent
aire
lors
des
act
ivit
és
suiv
ante
s:•
le c
ouns
elin
g co
ncer
nant
le
tab
agis
me
aupr
ès
des
fem
mes
enc
eint
es•
le c
ouns
elin
g en
mat
ière
d’
alla
item
ent
mat
erne
l**
Coun
selin
g ré
alisé
en
conf
orm
ité
avec
les
obje
ctifs
et l
a m
issio
n du
rése
au A
mis
des
bébé
s
Nouv
elle
act
ivité
Obje
ctif
1RÉ
DUIR
E DE
40%
LE
NOM
BRE
MOY
EN D
E FA
CES
DENT
AIRE
S CA
RIÉE
S, A
BSEN
TES
OU O
BTUR
ÉES
CHEZ
LES
JEU
NES
DE M
OINS
DE
18 A
NSCO
NTEX
TE P
ARTI
CULI
ER S
E RA
PPOR
TANT
À L
A RÉ
ALIS
ATIO
N DE
S AC
TIVI
TÉS
(SUI
TE)
ACTI
VITÉ
SPR
IVIL
ÉGIÉ
ESPA
RTAG
EDE
SRE
SPON
SABI
LITÉ
SM
ILIE
UX
RÉSU
LTAT
SAT
TEN
DUS
ETCO
NTE
XTE
D’IN
TERV
ENTI
ON(I
NDI
CES
LIÉS
ÀL’I
MPL
ANTA
TION
DES
ACTI
VITÉ
S)
MSS
S:C
oord
inat
ion
nati
onal
e de
s tr
avau
x lié
s au
dév
elop
pem
ent
du v
olet
de
sant
é de
ntai
re, so
utie
nau
x DS
P po
ur l’
impl
anta
tion
de
s ac
tivi
tés
priv
ilégi
ées
INSP
Q:S
outi
en p
ar la
rec
herc
he,
form
atio
n de
s in
terv
enan
ts
des
mili
eux
visé
s et
exp
erti
seDS
P:C
oord
inat
ion
régi
onal
e, m
ise
en œ
uvre
des
act
ivit
és p
rivi
légi
ées
CSSS
:Sou
tien
loca
l
•D’
ici 2
008,
que
100
% d
es s
ervi
ces
de m
ater
nité
de
s CS
SS e
t de
s ce
ntre
s ho
spit
alie
rs u
nive
rsit
aire
sof
fren
t au
x pa
rent
s de
nou
veau
-nés
une
séa
nce
d’in
form
atio
n su
r le
s m
esur
es d
’hyg
iène
buc
code
ntai
repa
rtic
uliè
res
aux
nour
riss
ons.
Indi
cate
ur: P
ropo
rtio
n de
s se
rvic
es d
e m
ater
nité
des
CSS
S et
des
cen
tres
hosp
italie
rs u
nive
rsita
ires
•D’
ici 2
008,
que
le t
hèm
e de
la s
anté
buc
code
ntai
reso
it in
tégr
é au
rés
eau
Amis
des
béb
és.
•D’
ici 2
008,
que
60
% d
es p
édia
tres
et
des
omni
-pr
atic
iens
aie
nt é
té r
enco
ntré
s et
info
rmés
sur
le
s pr
atiq
ues
clin
ique
s pr
éven
tive
s à
priv
ilégi
er
aupr
ès d
es e
nfan
ts d
e 4
ans
et m
oins
.In
dica
teur
: Pro
port
ion
des
pédi
atre
s et
des
om
nipr
atic
iens
renc
ontré
s
•D’
ici 2
008,
que
100
% d
es d
enti
stes
aie
nt é
té r
enco
n-tr
és e
t in
form
és s
ur le
s pr
atiq
ues
clin
ique
s pr
éven
tive
sà
priv
ilégi
er a
uprè
s de
s en
fant
s de
4 a
ns e
t m
oins
.In
dica
teur
: Pro
port
ion
des
dent
istes
renc
ontré
s
•D’
ici 2
010,
que
50
% d
es f
emm
es q
ui p
arti
cipe
nt
à de
s re
ncon
tres
pré
nata
les
et p
ostn
atal
es b
énéf
icie
ntlo
rs d
’un
coun
selin
g co
ncer
nant
le t
abag
ism
e et
l’al
lait
emen
t m
ater
nel d
’info
rmat
ion
pert
inen
te
sur
la s
anté
buc
code
ntai
re.
Indi
cate
ur: P
ropo
rtio
n de
s fe
mm
es a
yant
bén
éfic
ié d
’info
rmat
ion
pert
inen
te e
n m
atiè
re d
e sa
nté
bucc
oden
taire
lors
d’u
n co
unse
ling
Inte
rven
ir d
ans
les
mili
eux
suiv
ants
:•
Serv
ices
de
mat
erni
té d
es C
SSS
et d
es c
entr
es h
ospi
talie
rsun
iver
sita
ires
**
Activ
ités
réal
isées
en
conf
orm
ité a
vec
les
obje
ctifs
et l
a m
issio
n du
rése
au
Amis
des
bébé
s
•Cl
iniq
ues
dent
aire
s et
méd
ical
es
•Re
ncon
tres
pré
nata
les
et p
ostn
atal
es d
onné
es d
ans
les
CSSS
34
Inte
rven
tion
s pa
r le
bia
is
des
serv
ices
inté
grés
en
péri
-na
talit
é et
pou
r la
pet
ite
enfa
nce
à l’i
nten
tion
des
fam
illes
viv
ant
en c
onte
xte
de v
ulné
rabi
lité
POPU
LATI
ON C
IBLE
: JE
UN
ES D
E 5
À 17
AN
S
Prom
otio
n et
sou
tien
des
pra
tiqu
es
clin
ique
s pr
éven
tive
s:
Coun
selin
g de
stin
é à
tous
le
s en
fant
s:•
le b
ross
age
des
dent
s av
ec
un d
enti
fric
e flu
oré
et
l’uti
lisat
ion
de la
soi
e de
ntai
re
(élim
inat
ion
quot
idie
nne
de la
pla
que
dent
aire
)•
la p
rise
quo
tidi
enne
de
sup
plém
ents
flu
orés
Coun
selin
g de
stin
é au
x en
fant
s à
risq
ue é
levé
de
cari
e de
ntai
re:
•le
s ha
bitu
des
alim
enta
ires
, do
nt la
réd
ucti
on d
e la
con
som
mat
ion
d’al
imen
ts
cari
ogèn
es•
l’app
licat
ion
sem
estr
ielle
d’
un a
gent
top
ique
de
fluor
ure
effe
ctué
e pa
r un
prof
essi
onne
l•
l’uti
lisat
ion
d’un
rin
ce-b
ouch
e flu
oré
Nouv
elle
act
ivité
Obje
ctif
1RÉ
DUIR
E DE
40%
LE
NOM
BRE
MOY
EN D
E FA
CES
DENT
AIRE
S CA
RIÉE
S, A
BSEN
TES
OU O
BTUR
ÉES
CHEZ
LES
JEU
NES
DE M
OINS
DE
18 A
NSCO
NTEX
TE P
ARTI
CULI
ER S
E RA
PPOR
TANT
À L
A RÉ
ALIS
ATIO
N DE
S AC
TIVI
TÉS
(SUI
TE)
ACTI
VITÉ
SPR
IVIL
ÉGIÉ
ESPA
RTAG
EDE
SRE
SPON
SABI
LITÉ
SM
ILIE
UX
RÉSU
LTAT
SAT
TEN
DUS
ETCO
NTE
XTE
D’IN
TERV
ENTI
ON(I
NDI
CES
LIÉS
ÀL’I
MPL
ANTA
TION
DES
ACTI
VITÉ
S)
MSS
S:C
oord
inat
ion
nati
onal
e et
inte
rrég
iona
le, c
once
rtat
ion
entr
ele
s di
ffér
ents
inte
rven
ants
du
rése
aupo
ur l’
orga
nisa
tion
des
act
ivit
és,
mai
ntie
n et
dév
elop
pem
ent
des
ress
ourc
es e
t év
alua
tion
des
rés
ul-
tats
att
endu
sIN
SPQ
:Sou
tien
à la
rec
herc
he,
à la
mis
e à
jour
des
act
ivit
és e
t à
la f
orm
atio
n de
s in
terv
enan
ts,
expe
rtis
eDS
P:C
oord
inat
ion
régi
onal
e,
mis
e en
œuv
re d
es a
ctiv
ités
, so
utie
n et
for
mat
ion
et é
valu
atio
nde
s ré
sult
ats
atte
ndus
CSSS
:Col
labo
rati
on à
l’él
abor
atio
n,à
la m
ise
en œ
uvre
, à
l’éva
luat
ion
et à
la m
ise
à jo
ur d
es a
ctiv
ités
et
app
licat
ion
des
mes
ures
ret
enue
s
•D’
ici 2
008,
que
75
% d
es f
amill
es p
arti
cipa
nt a
ux s
er-
vice
s in
tégr
és e
n pé
rina
talit
é et
pou
r la
pet
ite
enfa
nce
à l’i
nten
tion
des
fam
illes
viv
ant
en c
onte
xte
de v
ul-
néra
bilit
é bé
néfi
cien
t d’
un c
ouns
elin
g su
r la
san
tébu
ccod
enta
ire
du p
ère,
de
la m
ère
et d
e l’e
nfan
t.In
dica
teur
: Pro
port
ion
des
fam
illes
aya
nt b
énéf
icié
de
coun
selin
gsu
r la
sant
é bu
ccod
enta
ire
•D’
ici 2
008,
que
100
% d
es e
nfan
ts d
e la
mat
erne
llebé
néfi
cien
t d’
un d
épis
tage
sys
tém
atiq
ue
(cla
ssif
icat
ion
des
enfa
nts
à ri
sque
et
éval
uati
on
du B
ET d
e la
car
ie d
enta
ire)
.In
dica
teur
: Pro
port
ion
des
enfa
nts
dépi
stés
•D’
ici 2
008,
que
100
% d
es p
aren
ts d
es e
nfan
ts a
vec
un B
ET d
e la
car
ie d
enta
ire
soie
nt in
form
és d
es r
ésul
-ta
ts d
u te
st d
e dé
pist
age,
des
ser
vice
s de
ntai
res
assu
rés
par
la R
AMQ,
des
bén
éfic
es d
es a
gent
s de
scel
lem
ent
sur
les
dent
s pe
rman
ente
s et
de
l’im
por-
tanc
e de
con
sult
er u
n de
ntis
te.
Indi
cate
ur: P
ropo
rtio
n de
s pa
rent
s in
form
és
•D’
ici 2
008,
que
90
% d
es e
nfan
ts à
ris
que
élev
é de
car
ie b
énéf
icie
nt d
’un
suiv
i pré
vent
if in
divi
dual
isé
com
pren
ant
2 ap
plic
atio
ns t
opiq
ues
de f
luor
ure
par
anné
e, d
e la
mat
erne
lle à
la 2
ean
née*
, d’
acti
vité
sd’
éduc
atio
n à
la s
anté
buc
code
ntai
re e
t d’
une
appl
ica-
tion
d’a
gent
s de
sce
llem
ent
sur
les
prem
ière
s m
olai
res
perm
anen
tes.
Indi
cate
urs:
Pro
port
ion
des
enfa
nts
à ris
que
élev
é de
car
iede
ntai
re a
yant
reçu
2 a
pplic
atio
ns d
e flu
orur
e pa
r ann
ée e
t
•Vi
site
à d
omic
ile
Mili
eu s
cola
ire
:
A: C
hez
les
enfa
nts
de la
mat
erne
lle:
•Sé
lect
ion
des
enfa
nts
adm
issi
bles
au s
uivi
pré
vent
if in
divi
dual
isé
selo
n le
cri
tère
pro
vinc
ial d
ecl
assi
fica
tion
des
enf
ants
à r
isqu
eél
evé
de c
arie
den
tair
e•
Dépi
stag
e sy
stém
atiq
ue d
u BE
T de
la c
arie
den
tair
e, o
rien
tati
onve
rs le
den
tist
e de
s en
fant
s ay
ant
un B
ET d
e la
car
ie d
enta
ire
et d
iffu
sion
d’in
form
atio
n au
x pa
rent
s
B: C
hez
les
enfa
nts
à ri
sque
éle
vé
de c
arie
den
tair
e se
lon
le c
ritè
repr
ovin
cial
de
clas
sifi
cati
on –
Su
ivi p
réve
ntif
indi
vidu
alis
éré
alis
é 2
fois
l’an
, de
la m
ater
-ne
lle à
la d
euxi
ème
anné
e:
•Dé
pist
age
syst
émat
ique
du
BET
de la
car
ie d
enta
ire,
ori
enta
tion
vers
le d
enti
ste
et d
iffu
sion
d’in
form
atio
n au
x pa
rent
s
35
Suiv
i pré
vent
if in
divi
dual
isé
en m
ilieu
sco
lair
e af
in q
ue
les
enfa
nts
de la
mat
erne
lle à
la
2e
anné
e qu
i rép
onde
nt
aux
crit
ères
con
cern
ant
le r
isqu
e de
car
ie d
enta
ire
puis
sent
bé
néfi
cier
de
2 ap
plic
atio
ns
topi
ques
de
fluor
ure
par
anné
e et
par
tici
per
à de
s ac
tivi
tés
d’éd
ucat
ion
à la
san
té d
enta
ire
Appl
icat
ion
d’ag
ents
de
scel
lem
ent
dent
aire
afin
que
les
enfa
nts
de 5
à 1
5 an
s qu
i rép
onde
nt
aux
crit
ères
con
cern
ant
le r
isqu
e de
car
ie d
enta
ire
reço
iven
t de
s ag
ents
de
scel
lem
ent
sur
les
face
s de
s m
olai
res
perm
anen
tes
prés
enta
nt d
es f
osse
s et
des
sill
ons
Nouv
elle
act
ivité
Obje
ctif
1RÉ
DUIR
E DE
40%
LE
NOM
BRE
MOY
EN D
E FA
CES
DENT
AIRE
S CA
RIÉE
S, A
BSEN
TES
OU O
BTUR
ÉES
CHEZ
LES
JEU
NES
DE M
OINS
DE
18 A
NSCO
NTEX
TE P
ARTI
CULI
ER S
E RA
PPOR
TANT
À L
A RÉ
ALIS
ATIO
N DE
S AC
TIVI
TÉS
(SUI
TE)
ACTI
VITÉ
SPR
IVIL
ÉGIÉ
ESPA
RTAG
EDE
SRE
SPON
SABI
LITÉ
SM
ILIE
UX
RÉSU
LTAT
SAT
TEN
DUS
ETCO
NTE
XTE
D’IN
TERV
ENTI
ON(I
NDI
CES
LIÉS
ÀL’I
MPL
ANTA
TION
DES
ACTI
VITÉ
S)
prop
ortio
n de
s en
fant
s à
risqu
e él
evé
de c
arie
den
taire
aya
nt
reçu
des
age
nts
de s
celle
men
t
*Il e
st re
com
man
dé d
e ce
sser
le s
uivi
pré
vent
if in
divi
dual
isé
en 2
ean
née
plut
ôt q
u’en
3ean
née
com
me
on le
pro
pose
dan
s le
PNS
P.
•D’
ici 2
008,
que
85
% d
es e
nfan
ts s
uivi
s in
divi
duel
le-
men
t et
pré
sent
ant
un B
ET d
e la
car
ie d
enta
ire
cons
ulte
nt u
n de
ntis
te.
Indi
cate
ur: P
ropo
rtio
n de
s en
fant
s av
ec u
n BE
T de
la c
arie
dent
aire
aya
nt c
onsu
lté u
n de
ntist
e
•D’
ici 2
008,
que
100
% d
es p
aren
ts d
es e
nfan
ts s
uivi
sin
divi
duel
lem
ent
reço
iven
t, a
u m
oins
1 f
ois
par
anné
e,de
l’in
form
atio
n co
ncer
nant
l’év
olut
ion
de la
san
tébu
ccod
enta
ire
de le
ur(s
) en
fant
(s)
et, se
lon
le c
as,
sur
les
fluor
ures
(sy
stém
ique
s et
top
ique
s), le
s de
nti-
fric
es f
luor
és, le
xyl
itol
, le
s ag
ents
de
scel
lem
ent
et le
s al
imen
ts c
ario
gène
s.In
dica
teur
: Pro
port
ion
des
pare
nts
info
rmés
•D’
ici 2
008,
que
100
% d
es e
nfan
ts d
e la
2e
anné
ebé
néfi
cien
t d’
un d
épis
tage
sys
tém
atiq
ue.
Indi
cate
ur: P
ropo
rtio
n de
s je
unes
dép
istés
•D’
ici 2
008,
que
100
% d
es p
aren
ts d
es e
nfan
ts a
yant
un B
ET d
e la
car
ie d
enta
ire
et/o
u pr
ésen
tant
un
beso
inde
sce
llem
ent
soie
nt in
form
és d
es r
ésul
tats
du
test
de
dép
ista
ge, de
s se
rvic
es d
enta
ires
ass
urés
par
la
RAM
Q et
de
l’im
port
ance
de
cons
ulte
r un
den
tist
e.In
dica
teur
: Pro
port
ion
des
pare
nts
info
rmés
•D’
ici 2
008,
que
90
% d
es e
nfan
ts d
e la
deu
xièm
e an
née
étan
t à
risq
ue d
e ca
rie
dent
aire
et
ayan
t un
bes
oin
d’ag
ents
de
scel
lem
ent
béné
fici
ent
de la
mes
ure
sur
les
prem
ière
s m
olai
res
perm
anen
tes.
Indi
cate
ur: P
ropo
rtio
n de
s en
fant
s, é
tant
à ri
sque
de
carie
dent
aire
et a
yant
un
beso
in d
’age
nts
de s
celle
men
t, ay
ant r
eçu
un a
gent
de
scel
lem
ent s
ur le
s pr
emiè
res
mol
aire
s pe
rman
ente
s
•Ap
proc
he d
’édu
cati
on à
la s
anté
avec
la p
arti
cipa
tion
sou
hait
ée
des
pare
nts:
éva
luat
ion
des
habi
leté
s d’
hygi
ène
bucc
oden
tair
e(i
ndic
e de
déb
ris
OHIS
), e
nsei
-gn
emen
t et
pro
mot
ion
de s
aine
sha
bitu
des
d’hy
gièn
e bu
ccod
enta
ire(b
ross
age
des
dent
s, c
onte
nu
des
colla
tion
s, e
tc.)
•Ap
plic
atio
n de
mes
ures
de
pré-
vent
ion*
: ap
plic
atio
n to
piqu
e de
fluor
ure
et d
’age
nts
de s
celle
men
tde
s pu
its
et f
issu
res
sur
les
prem
ière
s m
olai
res
perm
anen
tes
* Ac
tivité
s ré
alisé
es s
ous
la d
irect
ion
d’un
den
tiste
C: C
hez
les
enfa
nts
de la
deu
xièm
ean
née
:•
Dépi
stag
e sy
stém
atiq
ue d
u BE
T de
la c
arie
den
tair
e et
du
beso
inde
sce
llem
ent
des
puit
s et
fis
sure
ssu
r le
s pr
emiè
res
mol
aire
s pe
rma-
nent
es•
Orie
ntat
ion
vers
le d
enti
ste
des
enfa
nts
ayan
t un
BET
de
la c
arie
den
tair
e et
dif
fusi
ond’
info
rmat
ion
aux
pare
nts
•Ap
plic
atio
n d’
agen
ts d
e sc
elle
men
tde
s pu
its
et f
issu
res
sur
les
pre-
miè
res
mol
aire
s pe
rman
ente
s**
Activ
ité ré
alisé
e so
us la
dire
ctio
n d’
un d
entis
te
36
Prom
otio
n et
pré
vent
ion
en c
e qu
i co
ncer
ne l’
acqu
isit
ion
de s
aine
s ha
bitu
des
de v
ie d
ans
les
mili
eux
de v
ie:
Inte
rven
tion
par
le b
iais
de
l’ap
proc
he É
cole
en
sant
é
Nouv
elle
act
ivité
Obje
ctif
1RÉ
DUIR
E DE
40%
LE
NOM
BRE
MOY
EN D
E FA
CES
DENT
AIRE
S CA
RIÉE
S, A
BSEN
TES
OU O
BTUR
ÉES
CHEZ
LES
JEU
NES
DE M
OINS
DE
18 A
NSCO
NTEX
TE P
ARTI
CULI
ER S
E RA
PPOR
TANT
À L
A RÉ
ALIS
ATIO
N DE
S AC
TIVI
TÉS
(SUI
TE)
ACTI
VITÉ
SPR
IVIL
ÉGIÉ
ESPA
RTAG
EDE
SRE
SPON
SABI
LITÉ
SM
ILIE
UX
RÉSU
LTAT
SAT
TEN
DUS
ETCO
NTE
XTE
D’IN
TERV
ENTI
ON(I
NDI
CES
LIÉS
ÀL’I
MPL
ANTA
TION
DES
ACTI
VITÉ
S)
MSS
S:A
ctio
ns in
ters
ecto
riel
les
(MSS
S-M
ELS)
, co
ordi
nati
on n
atio
nale
INSP
Q:S
outi
en à
la r
eche
rche
, fo
r-m
atio
n et
exp
erti
seDS
P:C
oord
inat
ion
régi
onal
eCS
SS:S
outi
en lo
cal e
t pe
rson
ne-
ress
ourc
e
•D’
ici 2
008,
que
100
% d
es je
unes
de
la 2
ese
cond
aire
béné
fici
ent
d’un
dép
ista
ge s
ysté
mat
ique
.In
dica
teur
: Pro
port
ion
des
jeun
es a
yant
été
dép
istés
•D’
ici 2
008,
que
100
% d
es p
aren
ts d
es je
unes
aya
nt
été
dépi
stés
soi
ent
info
rmés
des
rés
ulta
ts d
u te
st
de d
épis
tage
, du
BET
de
la c
arie
den
taire,
du
beso
inde
sce
llem
ent,
des
ser
vice
s de
ntai
res
assu
rés
par
la R
AMQ
et d
e l’i
mpo
rtan
ce d
e co
nsul
ter
un d
enti
ste.
Indi
cate
ur: P
ropo
rtio
n de
s pa
rent
s in
form
és
•D’
ici 2
008,
que
80
% d
es je
unes
de
la 2
ese
cond
aire
étan
t à
risq
ue d
e ca
rie
dent
aire
et
ayan
t un
bes
oin
d’ag
ents
de
scel
lem
ent
béné
fici
ent
de la
mes
ure
sur
les
deux
ièm
es m
olai
res
perm
anen
tes.
Indi
cate
ur: P
ropo
rtio
n de
s en
fant
s, é
tant
à ri
sque
de
carie
dent
aire
et a
yant
un
beso
in d
’age
nts
de s
celle
men
t, ay
ant r
eçu
un a
gent
de
scel
lem
ent s
ur le
s de
uxiè
mes
mol
aire
s pe
rman
ente
s
•D’
ici 2
008,
que
100
% d
es in
terv
enan
ts lo
caux
(hyg
iéni
stes
den
tair
es)
œuv
rant
dan
s le
s éc
oles
enga
gées
dan
s l’a
ppro
che
Écol
e en
san
té a
ient
part
icip
é à
une
form
atio
n su
r l’i
nter
vent
ion
glob
ale
et c
once
rtée
de
prom
otio
n et
de
prév
enti
on
(Éco
le e
n sa
nté)
.In
dica
teur
: Pro
port
ion
des
inte
rven
ants
aya
nt re
çu la
form
atio
nsu
r l’a
ppro
che
Écol
e en
san
té
•D’
ici 2
008,
que
75
% d
es é
cole
s en
gagé
es d
ans
l’app
roch
e Éc
ole
en s
anté
aie
nt r
éalis
é au
moi
ns
1 ac
tivi
té s
ur le
thè
me
de la
san
té b
ucco
dent
aire
.In
dica
teur
: Pro
port
ion
des
écol
es e
ngag
ées
dans
l’ap
proc
he
Écol
e en
san
té q
ui o
nt ré
alisé
au
moi
ns 1
act
ivité
sur
le th
ème
de la
san
té b
ucco
dent
aire
•D’
ici 2
008,
que
75
% d
es é
cole
s en
gagé
es d
ans
l’app
roch
e Éc
ole
en s
anté
aie
nt in
tégr
é de
s m
essa
ges
éduc
atif
s su
r le
thè
me
de la
san
té b
ucco
dent
aire
da
ns le
cad
re d
u Pr
ogra
mm
e de
for
mat
ion
de l’
écol
equ
ébéc
oise
.In
dica
teur
: Pro
port
ion
des
écol
es e
ngag
ées
dans
l’ap
proc
hein
tégr
ée d
es m
essa
ges
éduc
atifs
sur
le th
ème
de la
san
tébu
ccod
enta
ire d
ans
le c
adre
du
Prog
ram
me
de fo
rmat
ion
de l’
écol
e qu
ébéc
oise
D: C
hez
les
élèv
es
de la
2e
seco
ndai
re:
•Dé
pist
age
syst
émat
ique
du
BET
de la
car
ie d
enta
ire
et d
u be
soin
de s
celle
men
t de
s pu
its
et f
issu
res
sur
les
deux
ièm
es m
olai
res
perm
anen
tes
•Or
ient
atio
n ve
rs le
den
tist
e de
s en
fant
s ay
ant
un B
ET d
e la
car
ie d
enta
ire
et d
iffu
sion
d’in
form
atio
n au
x pa
rent
s•
Appl
icat
ion
d’ag
ents
de
scel
lem
ent
des
puit
s et
fis
sure
s su
r le
sde
uxiè
mes
mol
aire
s pe
rman
ente
s**
Activ
ité ré
alisé
e so
us la
dire
ctio
n d’
un d
entis
te
Mili
eu s
cola
ire
et s
es p
arte
nair
es:
•Of
fre
de s
ervi
ces
dent
aire
s pr
éven
-ti
fs a
ux e
nfan
ts à
ris
que
de c
arie
dent
aire
(vo
ir le
s ac
tivi
tés
àré
alis
er e
n m
ilieu
sco
lair
e -
obje
ctif
1)
•Ré
alis
atio
n d’
acti
vité
s sp
écif
ique
sde
pro
mot
ion
et d
e pr
éven
tion
d’un
e sa
ine
hygi
ène
dent
aire
lors
d’év
ènem
ents
spé
ciau
x te
ls q
ue le
Moi
s de
la s
anté
buc
code
ntai
re•
Inté
grat
ion
de m
essa
ges
éduc
atif
sen
san
té b
ucco
dent
aire
dan
s le
cadr
e du
Pro
gram
me
de f
orm
atio
nde
l’éc
ole
québ
écoi
se
37
Adul
tes
de 1
8 an
s ou
plu
s
Obje
ctif
2RÉ
DUIR
E DE
40%
LE
NOM
BRE
MOY
EN D
E FA
CES
DENT
AIRE
S CA
RIÉE
S, A
BSEN
TES
OU O
BTUR
ÉES
CHEZ
LES
JEU
NES
DE M
OINS
DE
18 A
NSCO
NTEX
TE G
ÉNÉR
AL V
ISAN
T L’A
TTEI
NTE
DE L
’OBJ
ECTI
F
RÉSU
LTAT
SAT
TEN
DUS
POPU
LATI
ONCI
BLE
(IN
DICE
SDE
SAN
TÉLI
ÉS
ÀL’A
TTEI
NTE
DEL’O
BJEC
TIF
1)
PART
AGE
DES
RESP
ONSA
BILI
TÉS
RÉSU
MÉ
DES
BIEN
FAIT
S, E
NM
ATIÈ
REDE
SAN
TÉET
DEBI
EN-Ê
TRE,
LI
ÉSÀ
L’ATT
EIN
TEDE
L’OBJ
ECTI
F1
D’ic
i 201
2, q
ue la
pro
port
ion
des
pers
onne
sde
35
à 44
ans
aya
nt b
esoi
n d’
un t
rait
emen
tpa
rodo
ntal
soi
t in
féri
eure
à 7
5%
(va
leur
de
réf
éren
ce: 89
% e
n 19
94-1
995)
.
D’ic
i 201
2, q
ue la
pro
port
ion
des
pers
onne
sde
35
à 44
aya
nt s
oit
du t
artr
e su
r au
moi
ns
1 de
nt, so
it u
ne p
oche
par
odon
tale
de
4 à
5 m
m, sa
ns t
oute
fois
avo
ir d
e de
nts
avec
une
poch
e pa
rodo
ntal
e de
6 m
m e
t pl
us,
soit
infé
rieu
re à
57
% (
vale
ur d
e ré
fére
nce
:67
% e
n 19
94-1
995)
.
D’ic
i 201
2, q
ue la
pro
port
ion
des
pers
onne
sde
35
à 44
ans
aya
nt a
u m
oins
1 d
ent
avec
une
poch
e pa
rodo
ntal
e de
6 m
m e
t pl
us s
oit
infé
rieu
re à
18
% (
vale
ur d
e ré
fére
nce
: 21
%en
199
4-19
95).
MSS
S:
Élab
orat
ion
et m
ise
à jo
ur d
u pl
an d
’act
ion,
coo
rdin
atio
n na
tion
ale
et in
terr
égio
nale
,co
ncer
tati
on e
ntre
les
diff
éren
ts in
terv
enan
ts d
u ré
seau
pou
r l’o
rgan
isat
ion
des
acti
vité
s,év
alua
tion
et
surv
eilla
nce
de l’
état
de
sant
é bu
ccod
enta
ire
de la
pop
ulat
ion
INSP
Q:
Cont
ribu
tion
à l’
élab
orat
ion
et à
la m
ise
à jo
ur d
u pl
an d
’act
ion
DSP
:Él
abor
atio
n et
mis
e à
jour
du
plan
d’a
ctio
n ré
gion
al, m
ise
en œ
uvre
des
act
ivit
és
CSSS
:Él
abor
atio
n et
mis
e à
jour
du
plan
d’a
ctio
n lo
cal,
mis
e en
œuv
re d
es a
ctiv
ités
À no
ter
Les
acti
vité
s pr
ivilé
giée
s et
pré
cisé
es d
ans
cett
e se
ctio
n pe
uven
t co
ntri
buer
à l’
atte
inte
de
l’obj
ecti
f 3,
soi
t l’a
mél
iora
tion
des
hab
itud
es d
e vi
e re
lati
ves
à l’h
ygiè
nebu
ccod
enta
ire,
et
de l’
obje
ctif
, du
PNS
P, li
é au
dom
aine
du
déve
lopp
emen
t, d
e l’a
dapt
atio
n et
de
l’int
égra
tion
soc
iale
et
visa
nt à
ret
arde
r la
per
te d
’aut
onom
ie c
hez
les
pers
onne
s âg
ées.
Rédu
ctio
n de
l’éd
enta
tion
che
z l’a
dult
e, d
es p
robl
èmes
de
mas
tica
tion
(m
aloc
clus
ions
) ai
nsi q
ue d
e la
dou
leur
et
des
abcè
s (i
nfec
tion
s) li
és a
ux a
ffec
tion
s pa
rodo
ntal
es
Cont
ribu
tion
à l’
amél
iora
tion
de
la s
anté
et
au b
ien-
être
de
la p
opul
atio
n, c
ompt
e te
nu
de l’
asso
ciat
ion
reco
nnue
ent
re le
s m
alad
ies
paro
dont
ales
et
cert
aine
s m
alad
ies
syst
émiq
ues,
telle
s qu
e le
s m
alad
ies
card
iova
scul
aire
s et
le d
iabè
te, ai
nsi q
ue le
s na
issa
nces
pré
mat
urée
s et
les
bébé
s de
pet
it p
oids
Cont
ribu
tion
à u
ne s
anté
buc
code
ntai
re o
ptim
ale
cont
ribu
ant
à re
nfor
cer
l’est
héti
que,
l’e
stim
e de
soi
et
les
inte
ract
ions
soc
iale
s
Cont
ribu
tion
à la
dim
inut
ion
des
canc
ers
bucc
aux
et a
u re
tard
de
la p
erte
d’a
uton
omie
ch
ez le
s pe
rson
nes
âgée
s
38
POPU
LATI
ON C
IBLE
: AD
ULT
ES D
E 18
AN
S OU
PLU
S
Prom
otio
n et
sou
tien
des
pra
tiqu
es
clin
ique
s pr
éven
tive
s:
Coun
selin
g co
ncer
nant
l’ab
ando
n du
tab
agis
me*
* Co
ntrib
ue a
ussi
à ré
duire
le ri
sque
de
can
cers
buc
caux
Coun
selin
g de
stin
é à
tous
le
s ad
ulte
s:•
le b
ross
age
des
dent
s et
l’ut
ilisa
tion
de
la s
oie
dent
aire
(él
imin
atio
n qu
otid
ienn
e de
la p
laqu
e)•
la p
roph
ylax
ie d
enta
ire
effe
ctué
e pa
r un
pro
fess
ionn
el
Coun
selin
g de
stin
é au
x ad
ulte
s à
risq
ue d
e m
alad
ies
paro
dont
ales
:•
le b
ross
age
des
dent
s av
ec d
enti
fric
es a
nti-
tart
re•
le d
étar
trag
e de
ntai
re
effe
ctué
par
un
prof
essi
onne
l•
l’uti
lisat
ion
du r
ince
-bou
che
List
erin
eMCou
d’u
n rin
ce-b
ouch
eà
la c
hlor
hexi
dine
Nouv
elle
act
ivité
Obje
ctif
2RÉ
DUIR
E LA
PRÉ
VALE
NCE
DES
MAL
ADIE
S PA
RODO
NTAL
ES (G
INGI
VITE
ET
MAL
ADIE
S PA
RODO
NTAL
ES D
ESTR
UCTI
VES)
CHE
Z LE
S AD
ULTE
S DE
18
ANS
OU P
LUS
CONT
EXTE
PAR
TICU
LIER
SE
RAPP
ORTA
NT À
LA
RÉAL
ISAT
ION
DES
ACTI
VITÉ
S
ACTI
VITÉ
SPR
IVIL
ÉGIÉ
ESPA
RTAG
EDE
SRE
SPON
SABI
LITÉ
SM
ILIE
UX
RÉSU
LTAT
SAT
TEN
DUS
ETCO
NTE
XTE
D’IN
TERV
ENTI
ON(I
NDI
CES
LIÉS
ÀL’I
MPL
ANTA
TION
DES
ACTI
VITÉ
S)
MSS
S:S
outi
en a
ux D
SP p
our
l’im
plan
tati
on d
e ce
tte
mes
ure
INSP
Q:S
outi
en p
ar la
rec
herc
he,
sout
ien
à la
for
mat
ion,
exp
erti
seDS
P:C
oord
inat
ion
régi
onal
e,fo
rmat
ion
des
inte
rven
ants
de
s m
ilieu
x vi
sés,
mis
e en
œuv
re
de l’
acti
vité
pri
vilé
giée
MSS
S:S
outi
en a
ux D
SP p
our
l’im
plan
tati
on d
es m
esur
esIN
SPQ
:Sou
tien
par
la r
eche
rche
,so
utie
n à
la f
orm
atio
n, e
xper
tise
DSP
:Co
ordi
nati
on r
égio
nale
,fo
rmat
ion
des
inte
rven
ants
des
mili
eux
visé
s, m
ise
en œ
uvre
de
s ac
tivi
tés
priv
ilégi
ées
•D’
ici 2
010,
que
75
% d
es d
enti
stes
off
rent
à le
urs
pati
ents
des
act
ivit
és in
divi
dual
isée
s en
mat
ière
d’ab
ando
n du
tab
agis
me.
Indi
cate
ur: P
ropo
rtio
n de
s de
ntist
es q
ui o
ffre
nt d
es a
ctiv
ités
indi
vidu
alisé
es e
n m
atiè
re d
’aba
ndon
du
taba
gism
e
•D’
ici 2
010,
que
60
% d
es o
mni
prat
icie
ns a
ient
été
renc
ontr
és e
t in
form
és s
ur le
s pr
atiq
ues
clin
ique
spr
éven
tive
s ef
fica
ces
pour
lutt
er c
ontr
e le
s m
alad
ies
paro
dont
ales
.In
dica
teur
: Pro
port
ion
des
omni
prat
icie
ns re
ncon
trés
•D’
ici 2
012,
que
100
% d
es C
HSL
D pu
blic
s et
pri
vés
conv
enti
onné
s of
fren
t de
s so
ins
quot
idie
ns d
’hyg
iène
bucc
oden
tair
e (p
rati
ques
clin
ique
s pr
éven
tive
s).
Indi
cate
ur: P
ropo
rtio
n de
s CH
SLD
offra
nt d
es s
oins
quo
tidie
nsd’
hygi
ène
bucc
oden
taire
•Ca
bine
ts d
enta
ires
: ac
tion
s à
priv
ilégi
er a
fin
d’in
terv
enir
effi
cace
men
t au
près
des
pat
ient
sen
mat
ière
d’a
band
on d
u ta
ba-
gism
e**
Actio
ns ré
alisé
es e
n co
nfor
mité
ave
c le
sob
ject
ifs d
u Pl
an q
uébé
cois
d’ab
ando
n du
taba
gism
e
•Cl
iniq
ues
méd
ical
es: ac
tion
s à
priv
ilégi
er a
fin
d’in
terv
enir
effi
cace
men
t au
près
des
pat
ient
spo
ur lu
tter
con
tre
les
mal
adie
spa
rodo
ntal
es•
CHSL
D (p
ublic
s et
pri
vés
conv
en-
tion
nés)
: im
plan
tati
on d
e pr
a-ti
ques
clin
ique
s pr
éven
tive
s da
nsun
e ap
proc
he d
e so
ins
quot
idie
nsd’
hygi
ène
bucc
oden
tair
e et
de
bie
n-êt
re d
es b
énéf
icia
ires
39
Jeun
es d
e 0
à 17
ans
Adul
tes
de 1
8 an
s ou
plu
s
Obje
ctif
3AM
ÉLIO
RER
LES
HABI
TUDE
S DE
VIE
REL
ATIV
ES À
L’H
YGIÈ
NE B
UCCO
DENT
AIRE
CHE
Z LE
S PE
RSON
NES
DE T
OUS
LES
GROU
PES
D’ÂG
ECO
NTEX
TE G
ÉNÉR
AL V
ISAN
T L’A
TTEI
NTE
DE L
’OBJ
ECTI
F
RÉSU
LTAT
SAT
TEN
DUS
POPU
LATI
ONCI
BLE
(IN
DICE
SDE
SAN
TÉLI
ÉS
ÀL’A
TTEI
NTE
DEL’O
BJEC
TIF
1)
PART
AGE
DES
RESP
ONSA
BILI
TÉS
RÉSU
MÉ
DES
BIEN
FAIT
S, E
NM
ATIÈ
REDE
SAN
TÉET
DEBI
EN-Ê
TRE,
LI
ÉSÀ
L’ATT
EIN
TEDE
L’OBJ
ECTI
F1
D’ic
i 201
2, q
ue la
pro
port
ion
d’en
fant
s qu
i se
bro
ssen
t le
s de
nts
au m
oins
2 f
ois
par
jour
avec
un
dent
ifri
ce f
luor
é so
it s
upér
ieur
e à
80%
(va
leur
s de
réf
éren
ce: 48
% à
l’âg
e de
29
moi
s en
200
0, 5
9%
à l’
âge
de 5
-6 a
nsen
199
8-19
99, 63
% à
l’âg
e de
11-
12 a
ns
en 1
996-
1997
).
D’ic
i 201
2, q
ue la
pro
port
ion
d’en
fant
s, d
e 6
à 12
moi
s, d
ont
les
dent
s so
nt b
ross
ées
avec
un d
enti
fric
e flu
oré
soit
sup
érie
ure
à 70
%(v
aleu
r de
réf
éren
ce: 58
% e
n 20
00).
D’ic
i 201
2, q
ue la
pro
port
ion
d’en
fant
spr
enan
t 2
colla
tion
s ca
riog
ènes
ou
plus
pa
r jo
ur s
oit
infé
rieu
re à
15
% (
vale
ur
de r
éfér
ence
: 29
% à
l’âg
e de
5-6
ans
en
199
8-19
99).
D’ic
i 201
2, q
ue la
pro
port
ion
d’en
fant
spr
enan
t un
e co
llati
on c
ario
gène
ava
nt
le c
ouch
er s
oit
infé
rieu
re à
15
% (
vale
urs
de r
éfér
ence
: 29
% à
l’âg
e de
5-6
ans
en
199
8-19
99 e
t 29
% à
l’âg
e de
11-
12 a
ns
en 1
996-
1997
).
D’ic
i 201
2, q
ue la
pro
port
ion
d’en
fant
s âg
ésde
moi
ns d
e 4
ans
ayan
t vi
sité
le d
enti
ste
soit
sup
érie
ure
à 50
% (
vale
ur d
e ré
fére
nce
:19
% e
n 20
03).
D’ic
i 201
2, q
ue la
pro
port
ion
des
pers
onne
sâg
ées
de 3
5 à
44 a
ns q
ui s
e br
osse
nt le
sde
nts
au m
oins
2 f
ois
par
jour
soi
t su
péri
eure
à 85
% (
vale
ur d
e ré
fére
nce
: 67
%
en 1
994-
1995
).
D’ic
i 201
2, q
ue la
pro
port
ion
des
pers
onne
sâg
ées
de 3
5 à
44 a
ns u
tilis
ant
la s
oie
dent
aire
au m
oins
1 f
ois
par
jour
soi
t su
péri
eure
à
32%
(va
leur
de
réfé
renc
e: 24
%
en 1
994-
1995
).
MSS
S:
Élab
orat
ion
et m
ise
à jo
ur d
u pl
an d
’act
ion,
coo
rdin
atio
n na
tion
ale
et in
terr
égio
nale
,co
ncer
tati
on e
ntre
les
diff
éren
ts in
terv
enan
ts d
u ré
seau
pou
r l’o
rgan
isat
ion
des
acti
vité
s,év
alua
tion
et
surv
eilla
nce
de l’
état
de
sant
é bu
ccod
enta
ire
de la
pop
ulat
ion
INSP
Q:
Cont
ribu
tion
à l’
élab
orat
ion
et à
la m
ise
à jo
ur d
u pl
an d
’act
ion
DSP
:Él
abor
atio
n et
mis
e à
jour
du
plan
d’a
ctio
n ré
gion
al, m
ise
en œ
uvre
des
act
ivit
és
CSSS
:Él
abor
atio
n et
mis
e à
jour
du
plan
d’a
ctio
n lo
cal,
mis
e en
œuv
re d
es a
ctiv
ités
Cont
ribu
tion
au
mai
ntie
n et
à l’
amél
iora
tion
de
la s
anté
buc
code
ntai
re d
e la
pop
ulat
ion
par
l’acq
uisi
tion
de
com
port
emen
ts f
avor
able
s à
la s
anté
et
au b
ien-
être
Cont
ribu
tion
à la
dim
inut
ion
de la
car
ie d
enta
ire,
des
mal
adie
s pa
rodo
ntal
es, de
s ca
ncer
sbu
ccau
x, d
es m
aloc
clus
ions
(su
ccio
n du
pou
ce, ut
ilisa
tion
inap
prop
riée
des
tét
ines
, et
c.)
et d
u ta
bagi
sme
40
Obje
ctif
3AM
ÉLIO
RER
LES
HABI
TUDE
S DE
VIE
REL
ATIV
ES À
L’H
YGIÈ
NE B
UCCO
DENT
AIRE
CHE
Z LE
S PE
RSON
NES
DE T
OUS
LES
GROU
PES
D’ÂG
ECO
NTEX
TE G
ÉNÉR
AL V
ISAN
T L’A
TTEI
NTE
DE L
’OBJ
ECTI
F(S
UITE
)
RÉSU
LTAT
SAT
TEN
DUS
POPU
LATI
ONCI
BLE
(IN
DICE
SDE
SAN
TÉLI
ÉS
ÀL’A
TTEI
NTE
DEL’O
BJEC
TIF
1)
D’ic
i 201
2, q
ue la
pro
port
ion
des
pers
onne
sde
35
à 44
ans
aya
nt v
isit
é le
den
tist
e au
cour
s de
la d
erni
ère
anné
e so
it a
ugm
enté
e à
75%
(va
leur
de
réfé
renc
e: 69
% e
n 19
94-
1995
).
D’ic
i 201
2, q
ue la
pro
port
ion
des
pers
onne
sâg
ées
de 6
5 an
s et
plu
s ay
ant
visi
té le
den
-ti
ste
ou le
den
turo
logi
ste
au c
ours
de
la d
erni
ère
anné
e so
it a
ugm
enté
e à
50%
(val
eur
de r
éfér
ence
: 32
% e
n 19
95).
À no
ter
Les
acti
vité
s pr
ivilé
giée
s et
pré
cisé
es d
ans
cett
e se
ctio
n pe
uven
t co
ntri
buer
à l’
atte
inte
des
obj
ecti
fs 1
et
2, s
oit
la r
éduc
tion
de
la p
réva
lenc
e de
la c
arie
den
tair
e et
la r
éduc
tion
de
la p
réva
lenc
e de
s m
alad
ies
paro
dont
ales
. De
plu
s, e
lles
peuv
ent
cont
ribu
er à
l’at
tein
te d
es o
bjec
tifs
, du
PNS
P, li
é au
dom
aine
du
déve
lopp
emen
t,
de l’
adap
tati
on e
t de
l’in
tégr
atio
n so
cial
e et
vis
ant
à ré
duir
e la
per
te d
’aut
onom
ie c
hez
les
pers
onne
s âg
ées
et à
aug
men
ter
la p
ropo
rtio
n d’
enfa
nts
âgés
de
4 an
s et
moi
nsqu
i ont
un
déve
lopp
emen
t no
rmal
(m
oteu
r, la
ngag
ier,
cogn
itif
et
soci
al).
41
Orga
nisa
tion
de
cam
pagn
es
de c
omm
unic
atio
n ax
ées
sur
l’acq
uisi
tion
de
sain
es
habi
tude
s de
vie
:
Inté
grat
ion
du t
hèm
e de
la s
anté
bu
ccod
enta
ire
dans
les
cam
pagn
es
nati
onal
es d
e co
mm
unic
atio
n pr
évue
s da
ns le
cad
re d
u PN
SP
Acti
vité
s ré
gion
ales
ou
loca
les
de s
outi
en a
ux c
ampa
gnes
na
tion
ales
de
com
mun
icat
ion
Nouv
elle
act
ivité
Obje
ctif
3AM
ÉLIO
RER
LES
HABI
TUDE
S DE
VIE
REL
ATIV
ES À
L’H
YGIÈ
NE B
UCCO
DENT
AIRE
CHE
Z LE
S PE
RSON
NES
DE T
OUS
LES
GROU
PES
D’ÂG
ECO
NTEX
TE P
ARTI
CULI
ER S
E RA
PPOR
TANT
À L
A RÉ
ALIS
ATIO
N DE
S AC
TIVI
TÉS
ACTI
VITÉ
SPR
IVIL
ÉGIÉ
ESPA
RTAG
EDE
SRE
SPON
SABI
LITÉ
SM
ILIE
UX
RÉSU
LTAT
SAT
TEN
DUS
ETCO
NTE
XTE
D’IN
TERV
ENTI
ON(I
NDI
CES
LIÉS
ÀL’I
MPL
ANTA
TION
DES
ACTI
VITÉ
S)
MSS
S:C
oord
inat
ion
nati
onal
e de
s tr
avau
x et
mis
e en
œuv
re
des
cam
pagn
es d
e co
mm
unic
atio
nIN
SPQ
:Con
trib
utio
n à
l’éla
bora
tion
des
cam
pagn
es d
e co
mm
unic
atio
nDS
P:C
oord
inat
ion
régi
onal
e et
mis
e en
œuv
re d
es a
ctiv
ités
de
com
mun
icat
ion
•D’
ici 2
007,
que
le t
hèm
e du
bro
ssag
e de
s de
nts
avec
fluor
ure
soit
inté
gré
à au
moi
ns 1
cam
pagn
e de
com
-m
unic
atio
n.In
dica
teur
: Nom
bre
de c
ampa
gnes
nat
iona
les
et ré
gion
ales
•D’
ici 2
012,
que
le t
hèm
e du
bro
ssag
e de
s de
nts
avec
fluor
ure
soit
rec
ondu
it d
ans
au m
oins
1 c
ampa
gne
deco
mm
unic
atio
n.In
dica
teur
: Nom
bre
de c
ampa
gnes
nat
iona
les
et ré
gion
ales
•D’
ici 2
012,
qu’
un o
u pl
usie
urs
autr
es t
hèm
es r
eten
usso
ient
inté
grés
à a
u m
oins
1 c
ampa
gne
de c
omm
unic
a-ti
on p
orta
nt s
ur le
s ha
bitu
des
de v
ie, la
san
té b
ucco
-de
ntai
re e
t l’a
limen
tati
on.
Indi
cate
ur: N
ombr
e de
thèm
es in
tégr
és e
t nom
bre
de c
ampa
gnes
natio
nale
s et
régi
onal
es
Thèm
es à
pri
vilé
gier
:
Tous
les
grou
pes
d’âg
e:
•Im
port
ance
des
con
séqu
ence
s de
la s
anté
den
tair
e su
r la
san
té
en g
énér
al•
Uti
lisat
ion
opti
mal
e de
s flu
orur
es:
eau
fluor
ée, br
ossa
ge d
es d
ents
2
fois
par
jour
ave
c un
den
tifr
ice
fluor
é•
Impo
rtan
ce d
e ré
duir
e la
con
som
-m
atio
n de
boi
sson
s et
d’a
limen
tsca
riog
ènes
•U
tilis
atio
n op
tim
ale
des
serv
ices
dent
aire
s•
Prév
enti
on d
es b
less
ures
à
la b
ouch
e et
aux
den
ts•
Effic
acit
é de
s ag
ents
de
scel
lem
ent
dans
la p
réve
ntio
n de
la c
arie
dent
aire
Enfa
nts
de 4
ans
et
moi
ns:
•Im
port
ance
de
la s
anté
den
tair
eda
ns le
dév
elop
pem
ent
des
tout
-pet
its
•H
ygiè
ne b
ucco
dent
aire
de
la n
ou-
velle
mam
an e
t du
nou
veau
-né
•Ch
ange
men
ts b
ucco
dent
aire
sas
soci
és à
la c
rois
sanc
e
Jeun
es d
e 5
à 17
ans
:•
Taba
gism
e (e
ffet
s su
r la
san
tébu
ccal
e et
aba
ndon
du
taba
gism
e)•
Hyg
iène
buc
code
ntai
re (
bros
sage
,so
ie d
enta
ire,
etc
.)
Adul
tes
de 1
8 an
s ou
plu
s:•
Taba
gism
e (e
ffet
s su
r la
san
tébu
ccal
e et
aba
ndon
du
taba
gism
e)•
Hyg
iène
buc
code
ntai
re (
bros
sage
,so
ie d
enta
ire,
soi
ns d
es p
roth
èses
,et
c.)
42
4S E C T I O N
IMPLANTATION DU PLAN D’ACTION
45
L’implantation du Plan d’action de santé dentairepublique 2005-2012 nécessite l’étroite collaboration desautorités et des professionnels œuvrant en santé dentairepublique. Puisqu’il est en continuité avec les actionsmenées jusqu’à ce jour, le présent plan d’action estexigeant sans être trop ambitieux. Son implantationnécessitera des changements importants, lesquels nepourront s’opérer que de façon graduelle et selon lesressources disponibles. De plus, certains travaux visant àpréciser les mécanismes d’évaluation et les voies derecherche à privilégier seront entrepris afin de faciliter ledéveloppement des connaissances préalables à l’élabora-tion et à la mise en œuvre des activités proposées. Cestravaux seront réalisés selon les mécanismes de travaildéjà prévus à cet effet dans le PNSP.
Par ailleurs, rappelons que le plan d’action précise lesindicateurs recommandés pour mesurer l’atteinte des résultats attendus. Le suivi périodique de ces indica-teurs est essentiel. Il sera effectué selon certaines moda-lités, lesquelles seront déterminées en collaboration avecles partenaires concernés.
Le succès de l’implantation du plan d’action repose aussisur la présence de conditions facilitant la mise en œuvreet le succès des activités proposées. À cet effet, mention-nons les éléments suivants :
1. Assurer, en fonction des priorités d’action et de lacapacité financière du MSSS, le financement néces-saire à la mise en œuvre des nouvelles activitésproposées. À titre d’exemple, mentionnons l’applica-tion d’agents de scellement dentaire chez les élèves dela 2e année du primaire et de la 2e secondaire ainsique la promotion et le soutien des pratiques cliniquespréventives chez les enfants de quatre ans et moins.
2. Mettre en place des mécanismes de travail néces-saires à l’évaluation et à la surveillance de l’état desanté buccodentaire de la population, à l’implantationdes activités retenues et à la mise à jour des connais-sances.
TABLEAU 5
SURVEILLANCE DE L’ÉTAT DE LA SANTÉ BUCCODENTAIRE DE LA POPULATION
ET DE SES FACTEURS DÉTERMINANTS – CLIENTÈLES ET TYPES DE DONNÉES À PRIVILÉGIER*Niveau scolaire, groupe d’âge Données Données
régionales nationales
Enfants de la maternelle XJeunes de la 2e année du primaire X XJeunes de la 6e année du primaire X XAdultes de 35-44 ans XPersonnes âgées de 65 ans et plus X
* Voir indicateurs de santé retenus, objectifs 1, 2 et 3.
3. Assurer aux intervenants locaux l’accès à :
• des outils ou du matériel visant à assurer la miseen œuvre des activités retenues comme celles serapportant aux agents de scellement des puits etdes fissures et à soutenir leurs actions (p. ex.,guides cliniques d’intervention standardisés etvalidés sur les plans professionnel, clinique etscientifique) ;
• des séances de formation en lien avec la mise enœuvre des activités proposées (p. ex., agents descellements, fluorures, etc.) ;
• des lieux propices à la confidentialité et à l’appli-cation des mesures de prévention des infections :espaces réservés pour les instruments souillés,accès à un lavabo, espaces réservés pour lematériel propre et stérile, etc. ;
• des politiques et des procédures concernant lenettoyage et la stérilisation du matériel, l’entretien,les contrôles bactériologiques de routine et lagestion des déchets biomédicaux ;
• du matériel en quantité suffisante et en bon état de manière à leur permettre de prodiguer lessoins requis.
Le Plan d’action de santé dentaire publique 2005-2012décrit l’ensemble des activités du réseau de la santédentaire publique à privilégier jusqu’en 2012. Il proposedes activités visant à favoriser l’acquisition de saineshabitudes de vie et l’application sélective de mesurespréventives efficaces. Alors que la majorité de ces activitésconcernent les enfants à risque élevé de carie dentaire,certaines visent les tout-petits, les jeunes, les adultes et lespersonnes âgées. Toutes ces activités tiennent compte del’importance des problèmes de santé buccodentaires chezces clientèles et des conséquences du vieillissement de la
population québécoise sur l’organisation des servicespréventifs en santé publique. Les activités proposéesreprésentent l’ensemble des services communs à toutesles régions du Québec.
On peut escompter que l’expérience que nous acquer-rons par la mise en œuvre de ces activités, de même quel’expérience que nous avons acquise avec les actionsmenées à ce jour, contribuera à l’évolution du Plan d’ac-tion de santé dentaire publique 2005-2012.
47
Conclusion
49
Références
1 MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX.Programme national de santé publique 2003-2012,Québec, ministère de la Santé et des Services sociaux,2003, 126 p.
2 BRODEUR, J.M., et al. Étude 1996-1997 sur la santébuccodentaire des élèves québécois de 11-12 et 13-14 ans, Québec, ministère de la Santé et des Servicessociaux, 1999, 148 p. (Collection analyses et surveillanceno 11).
3 BRODEUR, J.M., et al. Étude 1998-1999 sur la santébuccodentaire des élèves québécois de 5-6 et de 7-8 ans,Québec, ministère de la Santé et des Services sociaux,2001, 151 p. (Collection analyses et surveillance no 18).
4 BRODEUR, J.M., et al. Étude 1994-1995 sur la santébuccodentaire des adultes québécois de 35 à 44 ans,Québec, ministère de la Santé et des Services sociaux,1998, 159 p. (Collection analyses et surveillance no 8).
5 MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX.Programme public de services dentaires préventifs –Révision 1990, Québec, ministère de la Santé et desServices sociaux, 1990, 30 p.
6 MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX. La politique de la santé et du bien-être, deuxièmeédition, Québec, ministère de la Santé et des Servicessociaux, 1994, 192 p.
7 MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX.Critères d’appréciation de la condition bucco-dentairedes élèves du primaire : Cahier de formation des équipesrégionales, Québec, ministère de la Santé et des Servicessociaux, 1994.
8 DUROCHER, J., et J.M. BRODEUR. Évaluation de l’appli-cation du programme public de services dentairespréventifs, Québec, ministère de la Santé et des Servicessociaux, 1998, 172 p. (Collection analyses et surveillanceno 7).
9 U.S. DEPARTMENT OF HEALTH AND HUMAN SERVICES.Oral Health in America : A Report of the SurgeonGeneral, Rockville (MD), Department of Health andHuman Services, National Institute of Dental andCraniofacial Research, National Institutes of Health, 2000,308 p.
10 VARGAS, C.M., J.J. CRALL et D.A. SCHNEIDER.« Sociodemographic distribution of pediatric dental caries :NHANES III, 1988-1994 », Journal of the American DentalAssociation, vol. 129, no 9, 1998, p. 1229-1238.
11 SANTÉ ET BIEN-ÊTRE CANADA. Enquête promotion de lasanté Canada 1990 : rapport technique, Ottawa, ministredes Approvisionnements et Services Canada, 1993, 360 p.
12 VEILLEUX, G., M. GÉNÉREUX et J. DUROCHER. Comporte-ments parentaux à l’égard de la santé buccodentaire desenfants : Étude longitudinale du développement desenfants du Québec 1998-2002, Québec, Institut de la
statistique du Québec, vol. 2, no 6, 2002, 50 p. (CollectionLa santé et le bien-être).
13 BRODEUR, J.M., et al. Étude 1998-1999 sur la santébuccodentaire des écoliers québécois de maternelle etde deuxième année, résultats détaillés de la région de Montréal-Centre et comparaisons avec l’ensemble du Québec, Montréal, Direction de la santé publique deMontréal-Centre, 2000, 43 p.
14 RÉGIE DE L’ASSURANCE MALADIE DU QUÉBEC. Lesservices dentaires, [En ligne], [www.ramq.gouv.qc.ca/fr/statistiques/documents/2003/services_dentaires_2003.pdf](page consultée le 2 juin 2005).
15 BRODEUR, J.M., et al. Étude sur la santé bucco-dentairedes adultes de 18 ans et plus du Québec, Montréal,Direction de la santé publique de Montréal-Centre, 1995,75 p.
16 ASSOCIATION DES CHIRURGIENS DENTISTES DU QUÉBEC.« Sondage sur la santé dentaire et la perception qu’a la population québécoise des dentistes », Le Point decontact, mai-juin 2003, p. 9-12.
17 LÉVY, M. La carie de la petite enfance : perspective desanté publique. Données présentées lors des Journéesdentaires du Québec, mai 1998.
18 LEWIS, W., et A.I. ISMAIL. « Periodic health examination,1995 update : 2. Prevention of dental caries », CanadianMedical Association Journal, vol. 152, no 6, 1998, p. 836-846.
19 INSTITUT CANADIEN D’INFORMATION SUR LA SANTÉ.Tendance des dépenses nationales de santé de 1975 à 2003, 2003, 172 p.
20 ACS, G., et al. « Effect of nursing caries on body weight in apediatric population », Pediatric Dentistry, vol. 14, no 5,septembre-octobre 1992, p. 302-305.
21 AYHAN, H., E. SUSKAN et S. YILDIRIM. « The effect ofnursing or rampant caries on height, body weight and headcircumference », Journal of Clinical Pediatric Dentistry,vol. 20, no 3, 1996, p. 209-212.
22 HOLLISTER, M.C., et J.A. WEINTRAUB. « The association oforal status with systemic health, quality of life, andeconomic productivity », Journal of Dental Education,vol. 57, no 12, 1993, p. 901-912.
23 REISINE, S.T., et M. LITT. « Social and psychologicaltheories and their use for dental practice », InternationalDental Journal, vol. 43, no 3, 1993, p. 279-287.
24 AMERICAN ACADEMY OF PERIODONTOLOGY. Chronicperiodontal disease may be risk factor for diabetes, [Enligne], [pslgroup.com/dg/1f87be.htm] (page consultée le3 juin 2005).
25 CHANG, H.H., et H. CHEN. « Periodontal disease as a riskfactor for cardiovascular disease », Oral Health, vol. 90, no 12, 2000, p. 41-44.
50
26 MATTHEWS, D.C. « Periodontal medicine : A newparadigm », Journal of the Canadian Dental Association,vol. 66, no 9, 2000, p. 488-491.
27 BECK, J.D., et al. « Periodontitis : A risk factor for coronaryheart disease ? », Annals of Periodontology, vol. 3, no 1,1998, p. 127-141.
28 GENCO, R.J. « Periodontal disease and risk for myocardialinfarction and cardiovascular disease », CardiovascularReviews and Reports, vol. 19, no 3, 1998, p. 34-40.
29 SLAVKIN, H.C. « Does the mouth put the heart at risk ? »,Journal of the American Dental Association, vol. 130, no 1, 1999, p. 109-113.
30 DESVARIEUX, M., et al. « Relationship between periodontaldisease, tooth loss, and carotid artery plaque : The oralinfections and vascular disease epidemiology study(INVEST) », Stroke, vol. 34, no 9, 2003, p. 2120-2125.
31 DASANAYAKE, A.P. « Poor periodontal health of the preg-nant woman as a risk factor for low birth weight », Annalsof Periodontology, vol. 3, no 1, 1998, p. 206-212.
32 OFFENBACHER, S., et al. « Periodontal infection as a pos-sible risk factor for preterm low birth weight », Journal ofPeriodontology, vol. 67, suppl. 10, 1996, p. 1103-1113.
33 DAVENPORT, E.S., et al. « The East London study ofmaternal chronic periodontal disease and preterm lowbirth weight infants : Study design and prevalence data »,Annals of Periodontology, vol. 3, no 1, 1998, p. 213-221.
34 STEINBERG, B.J. « Women’s oral health issues », OralHealth, vol. 90, no 10, 2000, p. 53-61.
35 BURT, B.A., et S.A. EKLUND. Dentistry, Dental Practice,and the Community, cinquième édition, Philadelphie(PA), WB Saunders Co., 1999.
36 BRODEUR, J.M., et P.L. SIMARD. Problèmes gastro-intestinaux et nutrition inadéquate chez les personnesâgées complètement édentées sans prothèses fonction-nelles – Rapport final, Québec, Université Laval, 1990, 55 p.
37 JOSHIPURA, K.J., W.C. WILLETT et C.W. DOUGLASS. « Theimpact of edentulousness on food and nutrient intake »,Journal of the American Dental Association, vol. 127, no 4, 1996, p. 459-467.
38 MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX.Fichier des tumeurs du Québec, [En ligne],[www.msss.gouv.qc.ca/statistiques/tumeurs.html] (pageconsultée le 3 juin 2005).
39 CENTERS FOR DISEASE CONTROL AND PREVENTION.Preventing and Controlling Oral and Pharyngeal CancerRecommendations from a National Strategic PlanningConference, [En ligne], [www.cdc.gov/mmwr/PDF/RR/RR4714.pdf] (page consultée le 2 juin 2005).
40 HAWKINS, R.J., et al. « Soins de santé préventifs bilan1999 : Prévention de la mortalité associée au cancer de labouche », Journal of the Canadian Dental Association,vol. 65, no 11, décembre 1999, p. 617.
41 INSTITUT NATIONAL DU CANCER DU CANADA. Statistiquescanadiennes sur le cancer 2003, Toronto, 2003, 108 p.
42 U.S. DEPARTMENT OF HEALTH AND HUMAN SERVICES.Healthy People 2010, deuxième édition, Washington (DC),U.S. Government Printing Office, 2000, 43 p.
43 ORDRE DES DENTISTES DU QUÉBEC. Protecteur buccal,[En ligne], [www.ordredesdentistesduquebec.qc.ca/public/protecteur_fr.html] (page consultée le 1er juin2005).
44 ISMAIL, A.I. « Prevention of early childhood caries »,Community Dentistry and Oral Epidemiology, vol. 26,suppl. 1, 1998, p. 49-61.
45 TINANOFF, N. « Introduction to the early childhoodcaries conference : Initial description and currentunderstanding », Community Dentistry and OralEpidemiology, vol. 26, suppl. 1, 1998, p. 5-7.
46 WEINSTEIN, P. « Research recommendations : pleas forenhanced research efforts to impact the epidemic of dentaldisease in infants », Journal of Public Health Dentistry,vol. 56, no 1, p. 55-60.
47 AL-SHALAN, T.A., P.R. ERICKSON et N.A. HARDIE. « Primaryincisor decay before age 4 as a risk factor for future dentalcaries », Pediatric Dentistry, vol. 19, no 1, 1997, p. 37-41.
48 BADER, J.D., et al. « Identifying children who will expe-rience high caries increments », Community Dentistryand Oral Epidemiology, vol. 14, no 4, 1986, p. 198-201.
49 NATIONAL INSTITUTE OF HEALTH CONSENSUS DEVELOP-MENT STATEMENT, MARCH 26-28, 2001. « Diagnosis andmanagement of dental caries throughout life », Journal ofDental Education, vol. 65, no 10, octobre, 2001, p. 1162-1168.
50 KAY, E.J., et D. LOCKER. « Is dental health educationeffective ? A systematic review of current evidence »,Community Dentistry and Oral Epidemiology, vol. 24, no 4, 1996, p. 231-235.
51 KAY, E.J., et D. LOCKER. « A systematic review of the effec-tiveness of health promotion aimed at improving oralhealth », Community Dental Health, vol. 15, 1998, p. 132-144.
52 LEVY, G.F. « A survey of preschool oral health educationprograms », Journal of Public Health Dentistry, vol. 44,no 1, 1984, p. 10-18.
53 KOWASH, M.B., et al. « Effectiveness on oral health of along-term health education programme for mothers withyoung children », British Dental Journal, vol. 188, no 4,2000, p. 201-205.
54 LITT, M., S. REISINE et N. TINANOFF. « Multidimensionalcausal model of dental caries development in low-incomepreschool children », Public Health Reports, vol. 110, no 5, 1995, p. 607-617.
55 PINE, C.M., et al. « An intervention to establish regulartoothbrushing : Understanding parents’ beliefs and moti-vating children », International Dental Journal, vol. 50,2000, p. 312-323.
51
56 MOYSES, S.T., et al. « Associations between health pro-moting schools’ policies and indicators of oral health inBrazil », Health Promotion International, vol. 18, no 3,2003, p. 209-218.
57 TASK FORCE ON COMMUNITY PREVENTIVE SERVICES.« Recommendations on selected interventions to preventdental caries, oral and pharyngeal cancers, and sports-related craniofacial injuries », American Journal ofPreventive Medicine, vol. 23, suppl. 1, 2002, p. 16-20.
58 O’MULLANE, D.M. « Introduction and rationale for the useof fluoride for caries prevention », International DentalJournal, vol. 44, 1994, p. 257-261.
59 STAMM, J.W. « The value of dentifrices and mouthrinses incaries prevention », International Dental Journal, vol. 43,1993, p. 517-527.
60 ROZIER, R.G. « Effectiveness of methods used by dentalprofessionals for the primary prevention of dental caries »,Journal of Dental Education, vol. 65, no 10, 2001, p. 1063-1072.
61 HAYES, C. « The effect of non-cariogenic sweeteners on theprevention of dental caries : A review of the evidence »,Journal of Dental Education, vol. 65, no 10, 2001, p. 1106-1109.
62 NEWBRUN, E. « Topical fluorides in caries prevention andmanagement : A North American perspective », Journal ofDental Education, vol. 65, no 10, 2001, p. 1078-1083.
63 WEINTRAUB, J.A. « Pit and fissure sealants in high-caries-risk individuals », Journal of Dental Education, vol. 65, no 10, 2001, p. 1084-1090.
64 WHELTON, H., et D. O’MULLANE. « The use of combina-tions of caries preventive procedures », Journal of DentalEducation, vol. 65, no 10, 2001, p. 1110-1113.
65 LOE, H., et al. « The natural history of periodontal diseasein man : The rate of periodontal destruction before 40 years of age », Journal of Periodontology, vol. 49, no 12, 1978, p. 607-620.
66 LOE, H., et al. « Natural history of periodontal disease inman : Rapid, moderate, and no loss of attachment in SriLankan laborers 14 to 46 years of age », Journal ofClinical Periodontology, vol. 13, no 5, 1986, p. 431-445.
67 GRAVES, R.C., J.A. DISNEY et J.W. STAMM. « Comparativeeffectiveness of flossing and brushing in reducing inter-proximal bleeding », Journal of Periodontology, vol. 60, no 5, 1989, p. 243-247.
68 BROTHWELL, D.J. « Les cabinets dentaires devraient-ilspromouvoir les produits de désaccoutumance au tabac ?:Un rapport fondé sur les faits », Journal of the CanadianDental Association, vol. 67, no 3, mars 2001, p.149-155.
69 ASSOCIATION DENTAIRE CANADIENNE. Première visitechez le dentiste de votre enfant, [En ligne], [www.cda-adc.ca/french/your_oral_health/caring_teeth/info_for_parentsteachers/first_visit.asp] (page consultée le 2 juin 2005).
70 ORDRE DES DENTISTES DU QUÉBEC. Soins préventifschez les enfants, [En ligne], [ordredesdentistes-duquebec.qc.ca/index_p.html ?section=public&form=pre-miere_visite_fr.html&m=soins] (page consultée le 2 juin2005).
71 MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX.« Couverture vaccinale des enfants de 2 ans », Prioritésnationales de santé publique 1997-2002 : Vers l’atteintedes résultats attendus : 5e bilan, Québec, ministère de laSanté et des Services sociaux, 2003, p. 77-87.
72 MINISTÈRE DU CONSEIL EXÉCUTIF. Nouvelles dispositionsde la politique familiale : Les enfants au cœur de noschoix, Québec, gouvernement du Québec, 1997, 40 p.
73 MINISTÈRE DE LA FAMILLE ET DE L’ENFANCE. Programmeéducatif des centres de la petite enfance, Québec,gouvernement du Québec, 1997, 38 p.
74 MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION, DU LOISIR ET DU SPORT.Les services à la petite enfance, [En ligne],[www.mels.gouv.qc.ca/rens/banque/fiches/f61.htm](page consultée le 2 juin 2005).
75 MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION, DU LOISIR ET DU SPORT.Les activités : L’accès à la prescolarisation, [En ligne],[www.mels.gouv.qc.ca/stat/indic03/indic03f/if03202.pdf](page consultée le 2 juin 2005).
76 FÉDÉRATION DES COMMISSIONS SCOLAIRES DU QUÉBEC.« L’animation Passe-Partout, 20 ans aux côtés des parents »,Savoir, vol. 3, no 4, 1998, p. 18.
77 POULSEN, S., et H.S. HOROWITZ. « An evaluation of a hier-archical method of describing the pattern of dental cariesattack », Community Dentistry and Oral Epidemiology,vol. 2, 1974, p. 7-11.
78 MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION. Deux réseaux, un objectif :le développement des jeunes – Entente de complémen-tarité des services entre le réseau de la santé et desservices sociaux et le réseau de l’éducation, Québec,ministère de l’Éducation, 2003, 34 p.
79 MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX.Lexiques, [En ligne], [wpp01.msss.gouv.qc.ca/appl/m02/M02Lexique.asp#Missions] (page consultée le 2 juin2005).
80 MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX. Lesservices de santé et les services sociaux, [En ligne],[www.msss.gouv.qc.ca/reseau/survol.html] (pageconsultée le 2 juin 2005).
ANNEXES
DON
NÉE
SDE
RÉFÉ
REN
CESI
TUAT
ION
ACTU
ELLE
VARI
ATIO
N
POST
ESDÉ
PEN
SES1
BUDG
ETSI
TUAT
ION
ATTE
NDU
EPO
STES
DÉPE
NSE
S2PO
STES
DÉPE
NSE
SRÉ
GION
SOCI
OSAN
ITAI
RE31
MAR
S19
93AD
DITI
ONN
ELAU
31 M
ARS
1995
31 M
ARS
2004
DE19
95 À
2004
(ALL
OUÉ
EN19
94)
POST
ESDÉ
PEN
SES
01Ba
s-Sa
int-
Laur
ent
8,1
390
279
$80
000
$10
,047
0 27
9$
7,8
468
990
$–
2,2
– 0,
27%
02Sa
guen
ay–L
ac-S
aint
-Jea
n8,
033
6 72
8$
120
000
$11
,045
6 72
8$
11,6
560
809
$+
0,6
+ 22
,79
%
03Qu
ébec
15,8
463
857
$42
4 00
0$
26,4
887
857
$19
,41
112
502
$–
7,0
+ 25
,30
%
04M
auri
cie–
Cent
re-d
u-Qu
ébec
13,7
603
898
$23
2 00
0$
19,1
835
898
$19
,01
107
163
$–
0,1
+ 32
,45
%
05Es
trie
10,8
402
365
$60
000
$12
,346
2 36
5$
10,4
600
048
$–
1,9
+ 29
,78
%
06M
ontr
éal-
Cent
re35
,31
387
771
$1
064
000
$61
,92
446
771
$44
,02
700
223
$–
17,9
+ 10
,36
%
07Ou
taou
ais
11,1
419
484
$60
000
$12
,547
9 48
4$
11,9
691
117
$–
0,6
+ 44
,14
%
08Ab
itib
i-Té
mis
cam
ingu
e4,
019
1 80
6$
104
000
$6,
529
5 80
6$
6,1
337
615
$–
0,4
+ 14
,13
%
09Cô
te-N
ord
5,0
141
725
$60
000
$6,
420
1 72
5$
5,6
292
240
$–
0,8
+ 44
,87
%
10No
rd-d
u-Qu
ébec
0,0
—10
0 00
0$
2,5
100
000
$2,
476
428
$–
0,1
– 23
,57
%
11Ga
spés
ie–Î
les-
de-l
a-M
adel
eine
5,0
207
905
$60
000
$6,
526
7 90
5$
5,5
270
122
$–
1,0
+ 0,
83%
12Ch
audi
ère-
Appa
lach
es13
,155
6 36
7$
224
000
$18
,778
0 36
7$
15,9
1 02
3 94
1$
– 2,
8+
31,2
1%
13La
val
2,7
131
290
$25
6 00
0$
8,8
387
290
$4,
021
8 22
8$
– 4,
8–
43,6
5%
14La
naud
ière
8,8
366
111
$16
8 00
0$
12,8
534
111
$10
,566
5 08
8$
– 2,
3+
24,5
2%
15La
uren
tide
s11
,552
1 64
3$
200
000
$16
,372
1 64
3$
13,0
756
619
$–
3,3
+ 4,
85%
16M
onté
régi
e26
,91
261
125
$70
8 00
0$
44,6
1 96
9 12
5$
38,6
2 37
4 19
0$
– 6,
0+
20,5
7%
17Nu
navi
k1,
0—
——
—2,
015
5 63
7$
——
18Te
rres
-Cri
es-d
e-la
-Bai
e-Ja
mes
2,0
——
——
2,0
147
483
$—
—
TOTA
L18
2,8
7 38
2 35
4$
3 92
0 00
0$
276,
311
302
354
$22
9,7
13 5
58 4
43$
– 46
,6+
19,9
6%
Réfé
renc
es
1M
INIS
TÈRE
DE
LA S
ANTÉ
ET
DES
SERV
ICES
SOC
IAUX
. Man
uel d
e ge
stio
n fin
anciè
re –
Cen
tre d
’act
ivité
654
0,Qu
ébec
, Rég
ie d
e l’a
ssur
ance
mal
adie
du
Québ
ec, a
nnée
fina
nciè
re 1
992-
1993
.2
MIN
ISTÈ
RE D
E LA
SAN
TÉ E
T DE
S SE
RVIC
ES S
OCIA
UX. M
anue
l de
gest
ion
finan
cière
– C
entre
d’a
ctiv
ité 6
540,
Québ
ec, R
égie
de
l’ass
uran
ce m
alad
ie d
u Qu
ébec
, ann
ée fi
nanc
ière
200
3-20
04.
Anne
xe A
ÉVOL
UTIO
N DE
S PO
STES
ET
DES
DÉPE
NSES
EN
HYGI
ÈNE
DENT
AIRE
(CS
SS)
54
55
Clas
sifi
cati
on d
es re
com
man
dati
ons
A:L
es d
onné
es s
ont s
uffis
ante
s po
ur a
ppuy
er la
reco
mm
anda
tion
selo
n la
quel
le il
faud
rait
s’int
éres
ser e
xpre
ssém
ent à
cet
te a
ffect
ion
dans
le c
adre
d’u
n ex
amen
méd
ical
pér
iodi
que.
B:L
es d
onné
es s
ont a
ccep
tabl
es p
our a
ppuy
er la
reco
mm
anda
tion
selo
n la
quel
le il
faud
rait
s’int
éres
ser e
xpre
ssém
ent à
cet
te a
ffect
ion
dans
le c
adre
d’u
n ex
amen
méd
ical
pér
iodi
que.
C:Le
s do
nnée
s so
nt in
suffi
sant
es p
our a
ppuy
er l’
incl
usio
n ou
l’ex
clus
ion
de c
ette
affe
ctio
n da
ns le
cad
re d
’un
exam
en m
édic
al p
ério
diqu
e, m
ais
les
reco
mm
anda
tions
peu
vent
repo
ser s
ur d
’autr
es fo
ndem
ents
.*
Prat
ique
clin
ique
pré
vent
ive
rete
nue
et in
clus
e da
ns le
pla
n d’
actio
n
Réfé
renc
es1
GROU
PE D
’ÉTUD
E CA
NADI
EN S
UR L
ES S
OINS
DE
SANT
É PR
ÉVEN
TIFS
. «L’e
xam
en m
édic
al p
ério
diqu
e, m
ise
à jo
ur 1
992,
ann
exe
I, p
artie
1»,
Uni
on m
édica
le c
anad
ienn
e,vo
l. 12
2, n
o3,
199
3, p
. 200
. 2
GROU
PE D
’ÉTUD
E CA
NADI
EN S
UR L
ES S
OINS
DE
SANT
É PR
ÉVEN
TIFS
. Les
rapp
orts
du
Grou
pe d
’étud
e ca
nadi
en d
es a
nnée
s 19
95-1
998
– Mi
se à
jour
199
5: 2
. Pré
vent
ion
de la
car
ie d
enta
ire,[
En li
gne]
, [ww
w.ct
fphc
.org
] (p
age
cons
ulté
e le
2 ju
in 2
005)
.3
GROU
PE D
’ÉTUD
E CA
NADI
EN S
UR L
’EXAM
EN M
ÉDIC
AL P
ÉRIO
DIQU
E. G
uide
can
adie
n de
méd
ecin
e cli
niqu
e pr
éven
tive,
Sant
é Ca
nada
, 199
4.4
GROU
PE D
’ÉTUD
E CA
NADI
EN S
UR L
ES S
OINS
DE
SANT
É PR
ÉVEN
TIFS
. Les
rapp
orts
du
Grou
pe d
’étud
e ca
nadi
en d
es a
nnée
s 19
99-2
004
– 22
. Soi
ns d
e sa
nté
prév
entif
s, b
ilan
1999
: Pré
vent
ion
de la
mor
talit
é as
socié
e au
can
cer d
e la
bou
che,
[En
ligne
], [
www.
ctfp
hc.o
rg]
(pag
e co
nsul
tée
le 2
juin
200
5).
PRÉV
ENTI
ON D
E LA
CAR
IE D
ENTA
IRE2
•Fl
uora
tion
de
l’eau
pot
able
•Ad
min
istr
atio
n qu
otid
ienn
e de
sup
plém
ents
de
flu
orur
e
•Ap
plic
atio
n an
nuel
le o
u se
mes
trie
lle p
ar
un p
rofe
ssio
nnel
de
topi
ques
flu
orés
tel
s qu
e le
gel
de
flu
orop
hosp
hate
aci
dulé
•U
tilis
atio
n de
rin
ce-b
ouch
e flu
orés
(co
nten
ant
0,20
% d
e flu
orur
e de
sod
ium
pou
r us
age
hebd
omad
aire
ou
0,05
% d
e flu
orur
e de
sod
ium
po
ur u
sage
quo
tidi
en)
•U
tilis
atio
n in
divi
duel
le d
e de
ntif
rice
s flu
orés
Anne
xe B
LIST
E DE
S PR
INCI
PALE
S PR
ATIQ
UES
CLIN
IQUE
S PR
ÉVEN
TIVE
S DU
GRO
UPE
D’ÉT
UDE
CANA
DIEN
SUR
LES
SOI
NS D
E SA
NTÉ
PRÉV
ENTI
FS
INTE
RVEN
TION
SEF
FICA
CITÉ
RECO
MM
ANDA
TION
S
CLAS
SIFI
CATI
ON1
DÉTA
ILS
•De
s ba
isse
s de
l’or
dre
de 2
0 à
40%
du
taux
de c
arie
den
tair
e on
t ét
é si
gnal
ées.
•On
a f
ait
état
che
z le
s en
fant
s de
dim
inu-
tion
s du
tau
x de
car
ie a
nalo
gues
à c
elle
sas
soci
ées
à la
flu
orat
ion
de l’
eau,
mai
s le
s pa
rent
s ou
blie
nt s
ouve
nt d
’adm
inis
trer
quot
idie
nnem
ent
les
supp
lém
ents
.
•Ce
tra
item
ent
qui p
rend
bea
ucou
p de
tem
ps e
t qu
i est
coû
teux
n’e
st p
asef
fica
ce n
i ren
tabl
e po
ur la
plu
part
des
pati
ents
dan
s le
s co
llect
ivit
és a
ppro
vi-
sion
nées
en
eau
fluor
ée o
u no
n flu
orée
.Ce
tte
mes
ure
est
effi
cace
à c
ondi
tion
d’
être
sél
ecti
ve.
•Co
mm
e l’i
ncid
ence
de
la c
arie
con
tinu
e de
décl
iner
, l’e
ffic
acit
é de
cet
te m
esur
e es
tm
ise
en d
oute
.
•Le
ur u
tilis
atio
n qu
otid
ienn
e s’a
ccom
pagn
ed’
une
bais
se s
tati
stiq
uem
ent
sign
ific
ativ
ede
l’in
cide
nce
de la
car
ie; il
s’agi
t d’
une
sour
ce im
port
ante
de
fluor
ure
pour
app
li-ca
tion
indi
vidu
elle
, ét
ant
donn
é qu
’env
iron
90%
des
den
tifr
ices
ven
dus
cont
ienn
ent
du f
luor
ure.
•So
nt s
uffi
sant
es le
s do
nnée
s at
test
ant
que
la f
luor
atio
n de
l’ea
u de
meu
re
la m
esur
e la
plu
s ef
fica
ce, la
plu
s éq
uita
ble
et la
plu
s ef
fici
ente
de
prév
enti
on d
e la
car
ie c
oron
aire
et
radi
cula
ire.
•So
nt s
uffi
sant
es le
s do
nnée
s at
test
ant
que
le r
espe
ct s
crup
uleu
x de
la p
osol
ogie
indi
quée
con
trib
ue à
réd
uire
l’in
cide
nce
de la
car
ie. To
utef
ois,
la p
resc
ript
ion
de q
uant
ités
exc
essi
ves
de s
uppl
émen
ts
de f
luor
ure
est
le p
rinc
ipal
fac
teur
aya
ntco
ntri
bué
aux
augm
enta
tion
s ré
cent
es
de l’
inci
denc
e de
la f
luor
ose.
•Le
s do
nnée
s so
nt s
uffi
sant
es p
our
reco
m-
man
der
une
telle
mes
ure
dans
le c
as d
espe
rson
nes
qui p
rése
nten
t de
s ca
ries
trè
sac
tive
s ou
qui
son
t à
haut
ris
que
de c
arie
,ét
ant
donn
é qu
e da
ns c
es g
roup
es, le
s ta
uxde
car
ie r
appe
llent
ceu
x ob
serv
és d
ans
l’ens
embl
e de
la p
opul
atio
n av
ant
la b
aiss
ede
l’in
cide
nce
de la
car
ie.
•So
nt s
uffi
sant
es le
s do
nnée
s dé
mon
tran
tl’u
tilit
é de
cet
te m
esur
e da
ns le
cas
de
ceux
qui
pré
sent
ent
des
cari
es t
rès
acti
ves
ou q
ui s
ont
à ha
ut r
isqu
e de
car
ie.
•To
ut le
mon
de d
evra
it u
tilis
er q
uoti
dien
-ne
men
t un
den
tifr
ice
fluor
é da
ns le
cad
red’
une
hygi
ène
bucc
oden
tair
e ré
guliè
re;
il fa
udra
it p
rend
re s
oin
d’év
iter
d’a
vale
r un
e qu
anti
té e
xces
sive
de
dent
ifri
ce
et s
urve
iller
l’us
age
de d
enti
fric
e pa
r le
s en
fant
s.
A* A* A* A* A*
56
•Él
imin
atio
n qu
otid
ienn
e de
la p
laqu
e pa
r le
bro
ssag
e et
l’ut
ilisa
tion
de
la s
oie
dent
aire
•Ne
ttoy
age
dura
nt le
s ex
amen
s de
ntai
res
péri
odiq
ues
•Ag
ents
de
scel
lem
ent
des
puit
s et
fis
sure
s
•Co
unse
ling
afin
de
rédu
ire
la c
onso
mm
atio
n d’
alim
ents
car
iogè
nes
•Co
unse
ling
afin
de
rédu
ire
l’uti
lisat
ion
noct
urne
ou
pro
long
ée d
e bi
bero
ns c
onte
nant
des
liqu
ides
au
tres
que
l’ea
u
PRÉV
ENTI
ON D
ES M
ALAD
IES
PARO
DON
TALE
S3
•Br
ossa
ge d
es d
ents
et
utili
sati
on d
e la
soi
e de
ntai
re
Anne
xe B
LIST
E DE
S PR
INCI
PALE
S PR
ATIQ
UES
CLIN
IQUE
S PR
ÉVEN
TIVE
S DU
GRO
UPE
D’ÉT
UDE
CANA
DIEN
SUR
LES
SOI
NS D
E SA
NTÉ
PRÉV
ENTI
FS (S
UITE
)
INTE
RVEN
TION
SEF
FICA
CITÉ
RECO
MM
ANDA
TION
S
CLAS
SIFI
CATI
ON1
DÉTA
ILS
•M
ême
si le
bro
ssag
e et
l’ut
ilisa
tion
de
la s
oie
dent
aire
tou
s le
s jo
urs
n’ai
dent
pas
à
prév
enir
la c
arie
, ils
fon
t pa
rtie
des
bonn
es p
rati
ques
d’h
ygiè
ne b
ucco
dent
aire
et a
iden
t à
lutt
er c
ontr
e le
s gi
ngiv
opat
hies
.
•Le
net
toya
ge d
enta
ire
clas
siqu
e n’
est
pas
un m
oyen
eff
icac
e po
ur p
réve
nir
la c
arie
,m
ais
peut
ser
vir
à él
imin
er le
s ta
ches
ou
le t
artr
e. U
ne h
ygiè
ne b
ucco
dent
aire
quot
idie
nne
(bro
ssag
e et
uti
lisat
ion
de
la s
oie
dent
aire
) pe
ut p
réve
nir
les
tach
es
et l’
accu
mul
atio
n de
tar
tre.
•L’ut
ilisa
tion
sél
ecti
ve d
’age
nts
de s
celle
-m
ent
entr
aîne
une
bai
sse
sign
ific
ativ
e su
rle
s pl
ans
stat
isti
que
et c
liniq
ue d
e la
car
ieda
ns le
s pu
its
et f
issu
res.
•Co
ntra
irem
ent
aux
prem
ière
s ét
udes
, le
s do
nnée
s ré
cent
es d
onne
nt à
pen
ser
que
la c
onso
mm
atio
n de
suc
res
alim
en-
tair
es n
’influ
e pa
s de
faç
on im
port
ante
su
r le
tau
x de
car
ie.
•L’al
imen
tati
on p
rolo
ngée
au
moy
en
d’un
bib
eron
con
tena
nt d
es li
quid
es s
ucré
sco
nsti
tue
la p
rinc
ipal
e ca
use
de la
car
ie
du n
ourr
isso
n. T
oute
fois
, on
n’a
pas
enc
ore
éval
ué d
ans
quel
le m
esur
e le
cou
nsel
ing
réus
siss
ait
à m
odif
ier
cett
e pr
atiq
ue.
•Le
bro
ssag
e de
s de
nts
aide
à p
réve
nir
la g
ingi
vite
. Le
s pa
tien
ts n
on m
otiv
és
ou m
alha
bile
s pe
uven
t ne
pas
res
pect
erce
tte
reco
mm
anda
tion
.
•Le
s do
nnée
s so
nt in
suff
isan
tes
pour
rec
om-
man
der
cett
e in
terv
enti
on à
des
fin
sst
rict
emen
t de
pré
vent
ion
de la
car
ie;
tout
efoi
s, le
bro
ssag
e es
t es
sent
iel p
our
l’aut
o-ap
plic
atio
n de
den
tifr
ice
fluor
é.
•Le
s do
nnée
s so
nt in
suff
isan
tes
pour
incl
ure
le n
etto
yage
lors
des
con
sult
atio
nsde
ntai
res
de r
appe
l dan
s le
seu
l but
de
pré
veni
r la
car
ie, m
ais
cett
e m
esur
e pe
ut ê
tre
reco
mm
andé
e à
cert
ains
pat
ient
spo
ur d
’aut
res
rais
ons.
•So
nt s
uffi
sant
es le
s do
nnée
s dé
mon
tran
tl’e
ffic
acit
é de
l’em
ploi
sél
ecti
f d’
agen
ts
de s
celle
men
t su
r le
s m
olai
res
perm
anen
tes
dans
les
3 m
ois
qui s
uive
nt le
ur é
rupt
ion
chez
les
enfa
nts
à ha
ut r
isqu
e de
car
ie.
•So
nt in
suff
isan
tes
les
donn
ées
dém
ontr
ant
l’eff
icac
ité
d’un
cha
ngem
ent
dans
les
habi
tude
s al
imen
tair
es d
e l’e
nsem
ble
de
la p
opul
atio
n ai
nsi q
ue l’
effi
caci
té
des
cons
eils
don
nés
par
le d
enti
ste
afin
d’in
cite
r le
s pa
tien
ts à
mod
ifie
r le
ur r
égim
eal
imen
tair
e. T
oute
fois
, ce
tte
mes
ure
est
reco
mm
andé
e da
ns le
cas
des
pat
ient
s à
haut
risq
ue d
e ca
rie.
•Il
est
reco
mm
andé
de
cons
eille
r aux
pat
ient
sde
mod
ifie
r le
urs
mét
hode
s d’
alim
enta
tion
du n
ourr
isso
n af
in d
e pr
éven
ir la
car
ie.
•Le
s do
nnée
s so
nt a
ccep
tabl
es p
our
reco
m-
man
der
le b
ross
age
des
dent
s af
in d
epr
éven
ir la
gin
givi
te.
A* C A* C* C B*
57
Clas
sifi
cati
on d
es re
com
man
dati
ons
A:L
es d
onné
es s
ont s
uffis
ante
s po
ur a
ppuy
er la
reco
mm
anda
tion
selo
n la
quel
le il
faud
rait
s’int
éres
ser e
xpre
ssém
ent à
cet
te a
ffect
ion
dans
le c
adre
d’u
n ex
amen
méd
ical
pér
iodi
que.
B:L
es d
onné
es s
ont a
ccep
tabl
es p
our a
ppuy
er la
reco
mm
anda
tion
selo
n la
quel
le il
faud
rait
s’int
éres
ser e
xpre
ssém
ent à
cet
te a
ffect
ion
dans
le c
adre
d’u
n ex
amen
méd
ical
pér
iodi
que.
C:Le
s do
nnée
s so
nt in
suffi
sant
es p
our a
ppuy
er l’
incl
usio
n ou
l’ex
clus
ion
de c
ette
affe
ctio
n da
ns le
cad
re d
’un
exam
en m
édic
al p
ério
diqu
e, m
ais
les
reco
mm
anda
tions
peu
vent
repo
ser s
ur d
’autr
es fo
ndem
ents
.*
Prat
ique
clin
ique
pré
vent
ive
rete
nue
et in
clus
e da
ns le
pla
n d’
actio
n
Réfé
renc
es1
GROU
PE D
’ÉTUD
E CA
NADI
EN S
UR L
ES S
OINS
DE
SANT
É PR
ÉVEN
TIFS
. «L’e
xam
en m
édic
al p
ério
diqu
e, m
ise
à jo
ur 1
992,
ann
exe
I, p
artie
1»,
Uni
on m
édica
le c
anad
ienn
e,vo
l. 12
2, n
o3,
199
3, p
. 200
. 2
GROU
PE D
’ÉTUD
E CA
NADI
EN S
UR L
ES S
OINS
DE
SANT
É PR
ÉVEN
TIFS
. Les
rapp
orts
du
Grou
pe d
’étud
e ca
nadi
en d
es a
nnée
s 19
95-1
998
– Mi
se à
jour
199
5: 2
. Pré
vent
ion
de la
car
ie d
enta
ire,[
En li
gne]
, [ww
w.ct
fphc
.org
] (p
age
cons
ulté
e le
2 ju
in 2
005)
.3
GROU
PE D
’ÉTUD
E CA
NADI
EN S
UR L
’EXAM
EN M
ÉDIC
AL P
ÉRIO
DIQU
E. G
uide
can
adie
n de
méd
ecin
e cli
niqu
e pr
éven
tive,
Sant
é Ca
nada
, 199
4.4
GROU
PE D
’ÉTUD
E CA
NADI
EN S
UR L
ES S
OINS
DE
SANT
É PR
ÉVEN
TIFS
. Les
rapp
orts
du
Grou
pe d
’étud
e ca
nadi
en d
es a
nnée
s 19
99-2
004
– 22
. Soi
ns d
e sa
nté
prév
entif
s, b
ilan
1999
: Pré
vent
ion
de la
mor
talit
é as
socié
e au
can
cer d
e la
bou
che,
[En
ligne
], [
www.
ctfp
hc.o
rg]
(pag
e co
nsul
tée
le 2
juin
200
5).
•Dé
tart
rage
et
prop
hyla
xie
par
un p
rofe
ssio
nnel
•U
tilis
atio
n d’
un r
ince
-bou
che
à la
chl
orhe
xidi
ne
•U
tilis
atio
n du
rin
ce-b
ouch
e Li
ster
ineM
C
•Br
ossa
ge d
es d
ents
ave
c de
ntif
rice
s an
ti-t
artr
e
Anne
xe B
LIST
E DE
S PR
INCI
PALE
S PR
ATIQ
UES
CLIN
IQUE
S PR
ÉVEN
TIVE
S DU
GRO
UPE
D’ÉT
UDE
CANA
DIEN
SUR
LES
SOI
NS D
E SA
NTÉ
PRÉV
ENTI
FS (S
UITE
)
INTE
RVEN
TION
SEF
FICA
CITÉ
RECO
MM
ANDA
TION
S
CLAS
SIFI
CATI
ON1
DÉTA
ILS
•La
soi
e de
ntai
re n
’aid
e pa
s à
prév
enir
la
gin
givi
te c
hez
les
enfa
nts.
•La
soi
e de
ntai
re a
ide
à pr
éven
ir la
gin
givi
tech
ez le
s ad
ulte
s. L
’usa
ge c
ombi
né d
e la
bros
se à
den
ts e
t de
la s
oie
dent
aire
peu
tpr
éven
ir la
par
odon
tite
.•
Chez
le g
roup
e à
risq
ue, au
cune
don
née
ne m
ontr
e qu
e l’u
sage
de
la b
ross
e à
dent
sou
de
la s
oie
dent
aire
est
eff
icac
e.
•Ch
ez le
s pa
tien
ts a
u pa
rodo
nte
sain
, un
e pr
ophy
laxi
e bu
ccod
enta
ire
inte
nsiv
e pa
r un
pro
fess
ionn
el p
révi
ent
la g
ingi
vite
et
la p
arod
onti
te c
hron
ique
s. T
oute
fois
, un
dét
artr
age
annu
el n
’app
orte
rien
de
plus
aux
pati
ents
au
paro
dont
e sa
in q
ui m
ain-
tien
nent
une
bon
ne h
ygiè
ne b
ucco
dent
aire
.
•Le
rin
ce-b
ouch
e à
la c
hlor
hexi
dine
aid
e à
prév
enir
la g
ingi
vite
et
est
effi
cace
com
me
agen
t an
tim
icro
bien
. Il
réd
uit
leta
ux d
e pl
aque
sup
ragi
ngiv
ale,
mai
s st
imul
e la
for
mat
ion
de t
artr
e su
prag
ingi
val.
Il a
une
save
ur d
ésag
réab
le e
t ta
che
les
dent
s.
•Le
rin
ce-b
ouch
e Li
ster
ineM
Ces
t m
oins
eff
i-ca
ce q
ue c
elui
à la
chl
orhe
xidi
ne. So
n us
age
prol
ongé
(6
moi
s ou
plu
s) a
ide
à pr
éven
ir
la g
ingi
vite
. Il
a u
ne s
aveu
r dé
sagr
éabl
e et
lais
se u
ne s
ensa
tion
de
brûl
ure
dans
la
bou
che.
•Au
cune
don
née
n’at
test
e qu
e ce
s de
nti-
fric
es a
iden
t à
prév
enir
la g
ingi
vite
. Il
s ai
dent
par
con
tre
à ré
duir
e le
tar
tre
supr
agin
giva
l. Le
urs
avan
tage
s à
long
te
rme
n’on
t pa
s ét
é év
alué
s.
•Il
est
rec
omm
andé
d’u
tilis
er la
soi
e de
ntai
reaf
in d
’app
rend
re à
maî
tris
er c
ette
tec
hniq
ueet
d’a
cqué
rir
de b
onne
s ha
bitu
des,
mai
s le
s do
nnée
s so
nt in
suff
isan
tes
pour
rec
om-
man
der
l’inc
lusi
on o
u l’e
xclu
sion
de
cett
ein
terv
enti
on.
•Le
s do
nnée
s so
nt s
uffi
sant
es p
our
reco
m-
man
der
l’uti
lisat
ion
de la
soi
e de
ntai
re
par
les
adul
tes.
•M
algr
é le
peu
de
donn
ées
dont
on
disp
ose,
le
bro
ssag
e de
s de
nts
et l’
usag
e de
la s
oie
dent
aire
sou
s su
perv
isio
n so
nt re
com
man
dés
dans
le c
as d
es p
erso
nnes
sou
ffra
nt d
e m
aloc
-cl
usio
n, d
e di
abèt
e ou
d’u
ne in
fect
ion
à VI
H.
•Le
s do
nnée
s so
nt a
ccep
tabl
es p
our
reco
m-
man
der
un d
étar
trag
e pr
ofes
sion
nel d
ont
la f
réqu
ence
var
iera
sel
on l’
état
par
odon
tal
du p
atie
nt.
•Le
s do
nnée
s so
nt s
uffi
sant
es p
our
reco
m-
man
der
l’uti
lisat
ion
2 fo
is p
ar jo
ur d
’un
rinc
e-bo
uche
à 0
,12
% d
e ch
lorh
exid
ine
chez
les
pati
ents
qui
ont
de
la d
iffi
cult
é à
se b
ross
er le
s de
nts
(p. ex
., h
andi
capé
s,ca
ncér
eux)
.
•Le
s do
nnée
s so
nt a
ccep
tabl
es p
our
reco
mm
ande
r so
n ut
ilisa
tion
par
les
pati
ents
att
eint
s d’
une
ging
ivit
e sé
vère
.
•Au
cune
don
née
ne p
erm
et d
e re
com
man
der
leur
usa
ge à
l’en
sem
ble
de la
pop
ulat
ion.
•So
nt a
ccep
tabl
es le
s do
nnée
s pe
rmet
tant
de
rec
omm
ande
r ce
s de
ntif
rice
s da
ns le
cas
des
pati
ents
qui
ris
quen
t d’
avoi
r du
tar
tre.
C* A* C* B* A* B* C B*
•Ab
ando
n du
tab
ac
•Dé
pist
age
des
paro
dont
opat
hies
par
les
méd
ecin
s (s
igna
lem
ent
des
saig
nem
ents
gin
giva
ux
dura
nt le
bro
ssag
e)
PRÉV
ENTI
ON D
E LA
MOR
TALI
TÉ P
AR C
ANCE
R DE
LA
BOU
CHE4
•Co
unse
ling
pour
enc
oura
ger
le r
enon
cem
ent
au t
abac
•Dé
pist
age
par
exam
en c
liniq
ue
Anne
xe B
LIST
E DE
S PR
INCI
PALE
S PR
ATIQ
UES
CLIN
IQUE
S PR
ÉVEN
TIVE
S DU
GRO
UPE
D’ÉT
UDE
CANA
DIEN
SUR
LES
SOI
NS D
E SA
NTÉ
PRÉV
ENTI
FS (S
UITE
)
INTE
RVEN
TION
SEF
FICA
CITÉ
RECO
MM
ANDA
TION
S
CLAS
SIFI
CATI
ON1
DÉTA
ILS
•L’ab
ando
n du
tab
ac é
limin
e le
ris
que
accr
u de
par
odon
topa
thie
s at
trib
uabl
es
au t
abac
.
•Ce
tte
inte
rven
tion
n’a
pas
été
éva
luée
.
•Le
s in
terv
enti
ons
mul
tipl
es e
t le
s in
itia
-ti
ves
de r
enfo
rcem
ent
ont
augm
enté
le
s ta
ux d
e dé
sacc
outu
man
ce d
e 6
moi
s et
1 a
n.•
Il a
été
pro
uvé
que
le r
enon
cem
ent
au t
abac
rédu
isai
t le
ris
que
de c
ance
r de
la b
ouch
e.Le
s pr
ogra
mm
es d
’inte
rven
tion
ont
réd
uit
l’inc
iden
ce d
es lé
sion
s pr
écan
cére
uses
.
•L’ut
ilité
du
dépi
stag
e es
t lim
itée
par
la
pré
vale
nce
et l’
inci
denc
e pe
u él
evée
s de
la m
alad
ie, le
ris
que
de f
aux
posi
tifs
et
le m
anqu
e de
con
form
ité
aux
mes
ures
de
sui
vi r
ecom
man
dées
.Au
cune
étu
de n
’a d
émon
tré
que
les
prog
ram
mes
de
dépi
stag
e ré
duis
ent
la m
orta
lité
et la
mor
bidi
té a
ttri
buab
les
au c
ance
r de
la b
ouch
e.
•So
nt a
ccep
tabl
es le
s do
nnée
s pe
rmet
tant
de
rec
omm
ande
r l’a
band
on d
u ta
bac
pour
pré
veni
r le
s pa
rodo
ntop
athi
es.
•Le
s do
nnée
s so
nt in
suff
isan
tes
pour
éva
luer
l’uti
lité
de c
ette
inte
rven
tion
, m
ais
elle
es
t re
com
man
dée
dans
les
régi
ons
où
il n’
y a
pas
de s
ervi
ces
dent
aire
s.
•Le
s do
nnée
s so
nt s
uffi
sant
es p
our
cons
i-dé
rer
expr
essé
men
t le
cou
nsel
ing
visa
nt
à en
cour
ager
le r
enon
cem
ent
au t
abac
lo
rs d
’un
exam
en d
e sa
nté
péri
odiq
ue.
Le c
ouns
elin
g de
vrai
t êt
re a
ssur
é pa
r de
s pr
ofes
sion
nels
de
la s
anté
for
més
à
cet
effe
t.
•Le
s do
nnée
s so
nt in
suff
isan
tes
pour
reco
mm
ande
r l’i
nclu
sion
ou
l’exc
lusi
on
du d
épis
tage
du
canc
er d
e la
bou
che
par
exam
en c
liniq
ue c
hez
des
pati
ents
asym
ptom
atiq
ues
lors
d’u
n ex
amen
de
sant
épé
riod
ique
(dé
pist
age
oppo
rtun
iste
).Po
ur le
s pa
tien
ts à
ris
que,
un
exam
enan
nuel
par
un
méd
ecin
ou
un d
enti
ste
devr
ait
être
con
sidé
ré. Le
s pr
inci
paux
fact
eurs
de
risq
ue s
ont
des
anté
céde
nts
de t
abag
ism
e et
une
con
som
mat
ion
exce
s-si
ve d
’alc
ool.
Les
donn
ées
sont
acc
epta
bles
pou
r ex
clur
ele
dép
ista
ge d
e m
asse
du
canc
er d
e la
bouc
he p
ar e
xam
en c
liniq
ue.
B* C A* C
Clas
sifi
cati
on d
es re
com
man
dati
ons
A:L
es d
onné
es s
ont s
uffis
ante
s po
ur a
ppuy
er la
reco
mm
anda
tion
selo
n la
quel
le il
faud
rait
s’int
éres
ser e
xpre
ssém
ent à
cet
te a
ffect
ion
dans
le c
adre
d’u
n ex
amen
méd
ical
pér
iodi
que.
B:L
es d
onné
es s
ont a
ccep
tabl
es p
our a
ppuy
er la
reco
mm
anda
tion
selo
n la
quel
le il
faud
rait
s’int
éres
ser e
xpre
ssém
ent à
cet
te a
ffect
ion
dans
le c
adre
d’u
n ex
amen
méd
ical
pér
iodi
que.
C:Le
s do
nnée
s so
nt in
suffi
sant
es p
our a
ppuy
er l’
incl
usio
n ou
l’ex
clus
ion
de c
ette
affe
ctio
n da
ns le
cad
re d
’un
exam
en m
édic
al p
ério
diqu
e, m
ais
les
reco
mm
anda
tions
peu
vent
repo
ser s
ur d
’autr
es fo
ndem
ents
.*
Prat
ique
clin
ique
pré
vent
ive
rete
nue
et in
clus
e da
ns le
pla
n d’
actio
n
Réfé
renc
es1
GROU
PE D
’ÉTUD
E CA
NADI
EN S
UR L
ES S
OINS
DE
SANT
É PR
ÉVEN
TIFS
. «L’e
xam
en m
édic
al p
ério
diqu
e, m
ise
à jo
ur 1
992,
ann
exe
I, p
artie
1»,
Uni
on m
édica
le c
anad
ienn
e,vo
l. 12
2, n
o3,
199
3, p
. 200
. 2
GROU
PE D
’ÉTUD
E CA
NADI
EN S
UR L
ES S
OINS
DE
SANT
É PR
ÉVEN
TIFS
. Les
rapp
orts
du
Grou
pe d
’étud
e ca
nadi
en d
es a
nnée
s 19
95-1
998
– Mi
se à
jour
199
5: 2
. Pré
vent
ion
de la
car
ie d
enta
ire,[
En li
gne]
, [ww
w.ct
fphc
.org
] (p
age
cons
ulté
e le
2 ju
in 2
005)
.3
GROU
PE D
’ÉTUD
E CA
NADI
EN S
UR L
’EXAM
EN M
ÉDIC
AL P
ÉRIO
DIQU
E. G
uide
can
adie
n de
méd
ecin
e cli
niqu
e pr
éven
tive,
Sant
é Ca
nada
, 199
4.4
GROU
PE D
’ÉTUD
E CA
NADI
EN S
UR L
ES S
OINS
DE
SANT
É PR
ÉVEN
TIFS
. Les
rapp
orts
du
Grou
pe d
’étud
e ca
nadi
en d
es a
nnée
s 19
99-2
004
– 22
. Soi
ns d
e sa
nté
prév
entif
s, b
ilan
1999
: Pré
vent
ion
de la
mor
talit
é as
socié
e au
can
cer d
e la
bou
che,
[En
ligne
], [
www.
ctfp
hc.o
rg]
(pag
e co
nsul
tée
le 2
juin
200
5).
58
ENFA
NTS
DE
4 AN
S ET
MOI
NS
Rédu
ire
la p
réva
lenc
e de
la c
arie
den
tair
e et
am
élio
rer
les
habi
tude
s de
vie
rel
ativ
es à
l’hy
gièn
e bu
ccod
enta
ire
•Pr
omot
ion
et s
outi
en d
es p
rati
ques
clin
ique
s pr
éven
tive
s su
ivan
tes:
•le
cou
nsel
ing
dest
iné
à to
us le
s en
fant
s:–
le b
ross
age
des
dent
s av
ec u
n de
ntif
rice
flu
oré
(élim
inat
ion
quot
idie
nne
de la
pla
que
dent
aire
)–
la p
rise
quo
tidi
enne
de
supp
lém
ents
de
fluor
ure
•le
cou
nsel
ing
dest
iné
aux
enfa
nts
à ris
que
élev
é de
car
ie d
enta
ire:
–le
s ha
bitu
des
alim
enta
ires
, do
nt la
réd
ucti
on
de la
con
som
mat
ion
d’al
imen
ts c
ario
gène
s–
l’app
licat
ion
annu
elle
ou
sem
estr
ielle
d’u
n ag
ent
topi
que
de f
luor
ure
effe
ctué
e pa
r un
pro
fess
ionn
el
Cont
ribu
er à
aug
men
ter
la p
ropo
rtio
n d’
enfa
nts
qui o
nt
un d
ével
oppe
men
t no
rmal
(m
oteu
r, la
ngag
ier,
cogn
itif
et
soci
al)
•Pr
omot
ion
et s
outi
en d
es p
rati
ques
clin
ique
s pr
éven
tive
s su
ivan
tes:
•le
cou
nsel
ing
conc
erna
nt le
tab
agis
me
aupr
ès d
es f
emm
es
ence
inte
s•
le c
ouns
elin
g en
mat
ière
d’a
llait
emen
t m
ater
nel*
*Cou
nsel
ing
réal
isé e
n co
nfor
mité
ave
c le
s ob
ject
ifs e
t la
miss
ion
du ré
seau
Am
is de
s bé
bés
•In
terv
enti
ons
par
le b
iais
des
ser
vice
s in
tégr
és e
n pé
rina
talit
é et
pou
r la
pet
ite
enfa
nce
à l’i
nten
tion
des
fam
illes
viv
ant
en c
onte
xte
de v
ulné
rabi
lité
JEU
NES
DE
5 À
17 A
NS
Rédu
ire
la p
réva
lenc
e de
la c
arie
den
tair
e et
am
élio
rer
les
habi
tude
s de
vie
rel
ativ
es à
l’hy
gièn
e bu
ccod
enta
ire
•Pr
omot
ion
et s
outi
en d
es p
rati
ques
clin
ique
s pr
éven
tive
s su
ivan
tes:
•le
cou
nsel
ing
dest
iné
à to
us le
s en
fant
s:–
le b
ross
age
des
dent
s av
ec u
n de
ntif
rice
flu
oré
et l’
utili
sati
on
de la
soi
e de
ntai
re (
élim
inat
ion
quot
idie
nne
de la
pla
que
dent
aire
)–
la p
rise
quo
tidi
enne
de
supp
lém
ents
flu
orés
Anne
xe C
TABL
EAU
SYNT
HÈSE
DES
ACT
IVIT
ÉS À
RÉA
LISE
R SE
LON
LA C
LIEN
TÈLE
VIS
ÉE
ACTI
VITÉ
SM
ILIE
UX
ETCO
NTE
XTE
D’IN
TERV
ENTI
ONRE
SPON
SABL
ESDÉ
TAIL
SST
ATU
T
Nouv
elle
act
ivit
é
Nouv
elle
act
ivit
é
Nouv
elle
act
ivit
é
Acti
vité
exi
stan
te
à co
nsol
ider
CSSS
DSP
DSP
CSSS
CSSS
CSSS
CSSS
•Cl
iniq
ues
de v
acci
nati
on d
es C
SSS,
cen
tres
de
la p
etit
e en
fanc
e et
gar
deri
es, m
ater
nelle
s 4
ans
**I
nter
veni
r dan
s au
moi
ns 1
des
mili
eux
prop
osés
sel
onl’o
rgan
isatio
n ré
gion
ale
des
serv
ices
de
sant
é et
des
ser
vice
s so
ciau
x
•Se
rvic
es d
e m
ater
nité
des
CSS
S et
des
cen
tres
hosp
ital
iers
uni
vers
itai
res*
*Cou
nsel
ing
réal
isé e
n co
nfor
mité
ave
c le
s ob
ject
ifs
et la
miss
ion
du ré
seau
Am
is de
s bé
bés
•Cl
iniq
ues
dent
aire
s et
méd
ical
es
•Re
ncon
tres
pré
nata
les
et p
ostn
atal
es d
onné
esda
ns le
s CS
SS
•Vi
site
à d
omic
ile
Mili
eu s
cola
ire
:A
: Che
z le
s en
fant
s de
la m
ater
nelle
:•
Séle
ctio
n de
s en
fant
s à
risq
ue é
levé
de
cari
ede
ntai
re (
crit
ère
prov
inci
al d
e cl
assi
fica
tion
)•
Dépi
stag
e sy
stém
atiq
ue d
u BE
T de
la c
arie
dent
aire
, orie
ntat
ion
vers
le d
enti
ste
et d
iffu
sion
d’in
form
atio
n au
x pa
rent
s
59
•le
cou
nsel
ing
dest
iné
aux
enfa
nts
à ri
sque
éle
vé d
e ca
ries
de
ntai
res:
–le
s ha
bitu
des
alim
enta
ires
, do
nt la
réd
ucti
on
de la
con
som
mat
ion
d’al
imen
ts c
ario
gène
s–
l’app
licat
ion
sem
estr
ielle
d’u
n ag
ent
topi
que
de f
luor
ure
effe
ctué
e pa
r un
pro
fess
ionn
el–
l’uti
lisat
ion
d’un
rin
ce-b
ouch
e flu
oré
•le
sui
vi p
réve
ntif
indi
vidu
alis
é en
mili
eu s
cola
ire
afin
que
le
s en
fant
s de
la m
ater
nelle
à la
2e
anné
e qu
i rép
onde
nt
aux
crit
ères
con
cern
ant
le r
isqu
e de
car
ie d
enta
ire
puis
sent
bé
néfi
cier
de
2 ap
plic
atio
ns t
opiq
ues
de f
luor
ure
par
anné
e et
par
tici
per
à de
s ac
tivi
tés
d’éd
ucat
ion
à la
san
té d
enta
ire
•l’a
pplic
atio
n d’
agen
ts d
e sc
elle
men
t de
ntai
re a
fin
que
les
enfa
nts
de 5
à 1
5 an
s qu
i rép
onde
nt a
ux c
ritè
res
conc
erna
nt le
ris
que
de c
arie
den
tair
e re
çoiv
ent
des
agen
ts d
e sc
elle
men
t su
r le
s fa
ces
des
mol
aire
s pe
rman
ente
s pr
ésen
tant
des
fos
ses
et d
es s
illon
s
Anne
xe C
TABL
EAU
SYNT
HÈSE
DES
ACT
IVIT
ÉS À
RÉA
LISE
R SE
LON
LA C
LIEN
TÈLE
VIS
ÉE (S
UITE
)
ACTI
VITÉ
SM
ILIE
UX
ETCO
NTE
XTE
D’IN
TERV
ENTI
ONRE
SPON
SABL
ESDÉ
TAIL
SST
ATU
T
Acti
vité
exi
stan
te
à co
nsol
ider
Nouv
elle
act
ivit
é
CSSS
CSSS
CSSS
et
DSP
CSSS
et
DSP
CSSS
CSSS
et
DSP
CSSS
et
DSP
CSSS
B: C
hez
les
enfa
nts
à ri
sque
éle
vé d
e ca
rie
dent
aire
selo
n le
cri
tère
pro
vinc
ial d
e cl
assi
fica
tion
:Su
ivi p
réve
ntif
indi
vidu
alis
é ré
alis
é 2
fois
l’an
, de
la m
ater
nelle
à la
deu
xièm
e an
née,
co
mpr
enan
t le
s él
émen
ts s
uiva
nts:
•Dé
pist
age
syst
émat
ique
du
BET
de la
car
iede
ntai
re, o
rient
atio
n ve
rs le
den
tist
e et
diffu
sion
d’in
form
atio
n au
x pa
rent
s•
Éval
uati
on d
es h
abile
tés
d’hy
gièn
e bu
cco-
dent
aire
(in
dice
de
débr
is O
HIS
), e
nsei
gnem
ent
et p
rom
otio
n de
sai
nes
habi
tude
s d’
hygi
ène
bucc
oden
tair
e•
Appl
icat
ion
topi
que
de f
luor
ure
et d
’age
nts
desc
elle
men
t de
s pu
its
et f
issu
res
sur
les
prem
ière
sm
olai
res
perm
anen
tes*
*Act
ivité
s ré
alisé
es s
ous
la d
irect
ion
d’un
den
tiste
C: C
hez
les
enfa
nts
de la
deu
xièm
e an
née
:•
Dépi
stag
e sy
stém
atiq
ue d
u BE
T de
la c
arie
dent
aire
et
du b
esoi
n de
sce
llem
ent
des
puit
s et
fis
sure
s su
r le
s pr
emiè
res
mol
aire
spe
rman
ente
s•
Orie
ntat
ion
vers
le d
enti
ste
des
enfa
nts
ayan
t un
BET
de
la c
arie
den
tair
e et
dif
fusi
ond’
info
rmat
ion
aux
pare
nts
•Ap
plic
atio
n d’
agen
ts d
e sc
elle
men
t de
s pu
its
etfis
sure
s su
r le
s pr
emiè
res
mol
aire
s pe
rman
ente
s**A
ctiv
ité ré
alisé
e so
us la
dire
ctio
n d’
un d
entis
te
D: C
hez
les
élèv
es d
e la
deu
xièm
e se
cond
aire
:•
Dépi
stag
e sy
stém
atiq
ue d
u BE
T de
la c
arie
dent
aire
et
du b
esoi
n de
sce
llem
ent
des
puit
s et
fissu
res
sur le
s de
uxiè
mes
mol
aire
s pe
rman
ente
s•
Orie
ntat
ion
vers
le d
enti
ste
des
enfa
nts
ayan
t un
BET
de
la c
arie
den
tair
e et
dif
fusi
ond’
info
rmat
ion
aux
pare
nts
(sui
te) ▼
60
•Pr
omot
ion
et p
réve
ntio
n en
ce
qui c
once
rne
l’acq
uisi
tion
de
sai
nes
habi
tude
s de
vie
dan
s le
s m
ilieu
x de
vie
:•
l’int
égra
tion
de
la s
anté
den
tair
e da
ns l’
appr
oche
Éco
le e
n sa
nté
ADU
LTES
DE
18 A
NS
OU P
LUS
Rédu
ire
la p
réva
lenc
e de
s m
alad
ies
paro
dont
ales
et
amél
iore
r le
s ha
bitu
des
de v
ie r
elat
ives
à l’
hygi
ène
bucc
oden
tair
e•
Prom
otio
n et
sou
tien
des
pra
tiqu
es c
liniq
ues
prév
enti
ves
suiv
ante
s:•
le c
ouns
elin
g de
stin
é à
tous
les
adul
tes:
–le
bro
ssag
e de
s de
nts
et l’
utili
sati
on d
e la
soi
e de
ntai
re
(élim
inat
ion
quot
idie
nne
de la
pla
que)
–la
pro
phyl
axie
den
tair
e ef
fect
uée
par
un p
rofe
ssio
nnel
•le
cou
nsel
ing
dest
iné
aux
adul
tes
à ri
sque
de
mal
adie
s pa
rodo
ntal
es:
–le
bro
ssag
e de
s de
nts
avec
den
tifr
ices
ant
i-ta
rtre
–le
dét
artr
age
dent
aire
eff
ectu
é pa
r un
pro
fess
ionn
el–
l’uti
lisat
ion
du r
ince
-bou
che
List
erin
eMC
ou d
’un
rinc
e-bo
uche
à
la c
hlor
hexi
dine
•le
cou
nsel
ing
conc
erna
nt l’
aban
don
du t
abag
ism
e**C
ontri
bue
auss
i à ré
duire
le ri
sque
de
canc
ers
bucc
aux
Anne
xe C
TABL
EAU
SYNT
HÈSE
DES
ACT
IVIT
ÉS À
RÉA
LISE
R SE
LON
LA C
LIEN
TÈLE
VIS
ÉE (S
UITE
)
ACTI
VITÉ
SM
ILIE
UX
ETCO
NTE
XTE
D’IN
TERV
ENTI
ONRE
SPON
SABL
ESDÉ
TAIL
SST
ATU
T
Acti
vité
exi
stan
te
à co
nsol
ider
Nouv
elle
act
ivit
é
CSSS
et
DSP
CSSS
CSSS
MSS
S et
DSP
DSP
DSP
DSP
•Ap
plic
atio
n d’
agen
ts d
e sc
elle
men
t de
s pu
its
et f
issu
res
sur
les
deux
ièm
es m
olai
res
perm
anen
tes*
*Act
ivité
réal
isée
sous
la d
irect
ion
d’un
den
tiste
•Of
fre
de s
ervi
ces
dent
aire
s pr
éven
tifs
aux
enf
ants
à
risq
ue d
e ca
rie
dent
aire
•Ré
alis
atio
n d’
acti
vité
s sp
écif
ique
s de
pro
mot
ion
et d
e pr
éven
tion
d’u
ne s
aine
hyg
iène
den
tair
elo
rs d
’évè
nem
ents
spé
ciau
x te
ls q
ue le
Moi
s de
la s
anté
den
tair
e•
Inté
grat
ion
de m
essa
ges
éduc
atif
s en
san
téde
ntai
re d
ans
le c
adre
du
Prog
ram
me
de f
orm
atio
n de
l’éc
ole
québ
écoi
se
•Cl
iniq
ues
méd
ical
es: ac
tion
s à
priv
ilégi
er a
fin
d’in
terv
enir
eff
icac
emen
t au
près
des
pat
ient
spo
ur lu
tter
con
tre
les
mal
adie
s pa
rodo
ntal
es•
CHSL
D (p
ublic
s et
pri
vés
conv
enti
onné
s):
impl
anta
tion
de
prat
ique
s cl
iniq
ues
prév
enti
ves
dans
une
app
roch
e de
soi
ns q
uoti
dien
s d’
hygi
ène
bucc
oden
tair
e et
de
bien
-êtr
e de
s bé
néfi
ciai
res
•Ca
bine
ts d
enta
ires
: ac
tion
s à
priv
ilégi
er a
fin
d’in
terv
enir
eff
icac
emen
t au
près
des
pat
ient
s en
mat
ière
d’a
band
on d
u ta
bagi
sme
61
TOU
S LE
S GR
OUPE
S D’
ÂGE
(jeu
nes
de 0
à 1
7 an
s et
adu
ltes
de
18 a
ns o
u pl
us)
Amél
iore
r le
s ha
bitu
des
de v
ie r
elat
ives
à l’
hygi
ène
bucc
oden
tair
e•
Prom
otio
n de
la f
luor
atio
n de
l’ea
u po
tabl
e
•Or
gani
sati
on d
e ca
mpa
gnes
de
com
mun
icat
ion
axée
s su
r l’a
cqui
siti
on
de s
aine
s ha
bitu
des
de v
ie:
•l’i
ntég
rati
on d
u th
ème
de la
san
té b
ucco
dent
aire
dan
s le
s ca
mpa
gnes
de
com
mun
icat
ion
prév
ues
dans
le c
adre
du
PNSP
•le
s ac
tivi
tés
régi
onal
es o
u lo
cale
s de
sou
tien
aux
cam
pagn
es
nati
onal
es d
e co
mm
unic
atio
n
Anne
xe C
TABL
EAU
SYNT
HÈSE
DES
ACT
IVIT
ÉS À
RÉA
LISE
R SE
LON
LA C
LIEN
TÈLE
VIS
ÉE (S
UITE
)
ACTI
VITÉ
SM
ILIE
UX
ETCO
NTE
XTE
D’IN
TERV
ENTI
ONRE
SPON
SABL
ESDÉ
TAIL
SST
ATU
T
Acti
vité
exi
stan
te
à co
nsol
ider
Nouv
elle
act
ivit
é
DSP
et M
SSS
MSS
S et
DSP
MSS
S et
DSP
MSS
S et
DSP
MSS
S et
DSP
•Pr
opri
étai
res
des
stat
ions
de
trai
tem
ent
de l’
eau
pota
ble
des
mun
icip
alit
és d
e 5
000
habi
tant
s et
plu
s
Thèm
es à
pri
vilé
gier
:
A: T
ous
les
grou
pes
d’âg
e:
•Im
port
ance
des
con
séqu
ence
s de
la s
anté
dent
aire
sur
la s
anté
en
géné
ral
•U
tilis
atio
n op
tim
ale
des
fluor
ures
: ea
u flu
orée
,br
ossa
ge d
es d
ents
2 f
ois
par
jour
ave
c un
den
tifr
ice
fluor
é•
Impo
rtan
ce d
e ré
duir
e la
con
som
mat
ion
de b
oiss
ons
et d
’alim
ents
car
iogè
nes
•U
tilis
atio
n op
tim
ale
des
serv
ices
den
tair
es•
Prév
enti
on d
es b
less
ures
à la
bou
che
et a
ux d
ents
•Ef
fica
cité
des
age
nts
de s
celle
men
t da
ns
la p
réve
ntio
n de
la c
arie
den
tair
e
B: E
nfan
ts d
e 4
ans
et m
oins
:•
Impo
rtan
ce d
e la
san
té d
enta
ire
dans
le d
éve-
lopp
emen
t de
s to
ut-p
etit
s•
Hyg
iène
buc
code
ntai
re d
e la
nou
velle
mam
an
et d
u no
uvea
u-né
•Ch
ange
men
ts b
ucco
dent
aire
s as
soci
és
à la
cro
issa
nce
C: J
eune
s de
5 à
17
ans:
•Ta
bagi
sme
(eff
ets
sur
la s
anté
buc
cale
et
aba
ndon
du
taba
gism
e)•
Hyg
iène
buc
code
ntai
re (
bros
sage
, so
ie d
enta
ire,
etc.
)
D: A
dult
es d
e 18
ans
ou
plus
:•
Taba
gism
e (e
ffet
s su
r la
san
té b
ucca
le
et a
band
on d
u ta
bagi
sme)
•H
ygiè
ne b
ucco
dent
aire
(br
ossa
ge, so
ie d
enta
ire,
soin
s de
s pr
othè
ses,
etc
.)
62
ACTI
VITÉ
S À
DÉPL
OYER
EN
200
5-20
07
•Su
ivi p
réve
ntif
indi
vidu
alis
é en
mili
eu s
cola
ire
(de
la m
ater
nelle
à la
2e
anné
e):
Chez
les
enfa
nts
de la
mat
erne
lle:
•Sé
lect
ion
des
enfa
nts
à ri
sque
éle
vé d
e ca
rie
dent
aire
(c
ritè
re p
rovi
ncia
l de
clas
sifi
cati
on)
•Dé
pist
age
syst
émat
ique
du
BET
de la
car
ie d
enta
ire,
or
ient
atio
n ve
rs le
den
tist
e et
dif
fusi
on d
’info
rmat
ion
aux
pare
nts
Chez
les
enfa
nts
à ri
sque
éle
vé d
e ca
rie
dent
aire
se
lon
le c
ritè
re p
rovi
ncia
l de
clas
sifi
cati
on:
Suiv
i pré
vent
if in
divi
dual
isé
réal
isé
2 fo
is l’
an, de
la
mat
erne
lle à
la d
euxi
ème
anné
e, c
ompr
enan
t le
s él
émen
ts s
uiva
nts:
•Dé
pist
age
syst
émat
ique
du
BET
de la
car
ie d
enta
ire,
or
ient
atio
n ve
rs le
den
tist
e et
dif
fusi
on d
’info
rmat
ion
aux
pare
nts
•Év
alua
tion
des
hab
ileté
s d’
hygi
ène
bucc
oden
tair
e (i
ndic
e de
déb
ris
OHIS
), e
nsei
gnem
ent
et p
rom
otio
n de
sai
nes
habi
tude
s d’
hygi
ène
bucc
oden
tair
e•
Appl
icat
ion
topi
que
de f
luor
ure
•Ap
plic
atio
n d’
agen
ts d
e sc
elle
men
t de
s pu
its
et f
issu
res
sur
les
prem
ière
s m
olai
res
perm
anen
tes
sous
la f
orm
e d’
un p
roje
t pi
lote
rég
iona
l**I
l est
reco
mm
andé
d’e
ntre
pren
dre
l’app
licat
ion
des
agen
ts
de s
celle
men
t sou
s la
form
e d’
un o
u de
que
lque
s pr
ojet
s pi
lote
s ré
gion
aux.
•Pr
omot
ion
de la
flu
orat
ion
de l’
eau
pota
ble
aupr
ès
des
prop
riét
aire
s de
s st
atio
ns d
e tr
aite
men
t de
l’ea
u po
tabl
e de
s m
unic
ipal
ités
de
5 00
0 ha
bita
nts
et p
lus
•In
tégr
atio
n de
la s
anté
den
tair
e da
ns l’
appr
oche
Éco
le
en s
anté
:•
Offr
e de
ser
vice
s de
ntai
res
prév
enti
fs a
ux e
nfan
ts
à ri
sque
de
cari
e de
ntai
re•
Réal
isat
ion
d’ac
tivi
tés
spéc
ifiq
ues
de p
rom
otio
n et
de
pré
vent
ion
d’un
e sa
ine
hygi
ène
dent
aire
lors
d’
évèn
emen
ts s
péci
aux
tels
que
le M
ois
de la
san
té
dent
aire
Anne
xe D
ACTI
VITÉ
S À
PRIV
ILÉG
IER
SELO
N LE
S RE
SSOU
RCES
DIS
PONI
BLES
ET
LES
CYCL
ES D
U PN
SP
ACTI
VITÉ
SÀ
MAI
NTE
NIR
, ÀCO
NSO
LIDE
ROU
ÀM
ETTR
EEN
PLAC
E
SELO
NLE
SRE
SSOU
RCES
ACTU
ELLE
S(V
OIR
ANN
EXE
A)RE
SPON
SABL
ESSE
LON
L’AJO
UT
DES
RESS
OURC
ESRE
SPON
SABL
ES
CSSS
CSSS
CSSS
CSSS
CSSS
CSSS
et
DSP
DSP
et M
SSS
CSSS
CSSS
ACTI
VITÉ
S À
DÉPL
OYER
EN
200
5-20
07
•Ap
plic
atio
n d’
agen
ts d
e sc
elle
men
t de
ntai
re e
n m
ilieu
sc
olai
re: sc
elle
men
t de
s pu
its
et f
issu
res
des
prem
ière
s m
olai
res
perm
anen
tes
des
enfa
nts
béné
fici
ant
d’un
sui
vi
indi
vidu
alis
é (d
e la
mat
erne
lle à
la 2
ean
née)
•Pr
omot
ion
et s
outi
en d
es p
rati
ques
clin
ique
s pr
éven
tive
s de
stin
ées
aux
enfa
nts
de 4
ans
et
moi
ns d
ans
au m
oins
1
des
mili
eux
d’in
terv
enti
on s
uiva
nts:
clin
ique
s de
va
ccin
atio
n de
s CS
SS, ce
ntre
s de
la p
etit
e en
fanc
e et
gar
deri
es, m
ater
nelle
s 4
ans
ou p
rém
ater
nelle
s
ACTI
VITÉ
S À
DÉPL
OYER
EN
200
7-20
10
•Ap
plic
atio
n d’
agen
ts d
e sc
elle
men
t de
ntai
re e
n m
ilieu
sc
olai
re: sc
elle
men
t de
s pu
its
et f
issu
res
des
prem
ière
s m
olai
res
perm
anen
tes
des
élèv
es d
e la
deu
xièm
e an
née
du p
rim
aire
:•
Dépi
stag
e sy
stém
atiq
ue d
u BE
T de
la c
arie
den
tair
e et
du
beso
in d
e sc
elle
men
t de
s pu
its
et f
issu
res
sur
les
prem
ière
s m
olai
res
perm
anen
tes
•Or
ient
atio
n ve
rs le
den
tist
e de
s en
fant
s ay
ant
un B
ET
de la
car
ie d
enta
ire
et d
iffu
sion
d’in
form
atio
n au
x pa
rent
s
ACTI
VITÉ
S À
DÉPL
OYER
EN
201
0-20
12
•Ap
plic
atio
n d’
agen
ts d
e sc
elle
men
t de
ntai
re e
n m
ilieu
sc
olai
re: sc
elle
men
t de
s pu
its
et f
issu
res
des
deux
ièm
es
mol
aire
s pe
rman
ente
s de
s él
èves
de
la d
euxi
ème
seco
ndai
re:
•Dé
pist
age
syst
émat
ique
du
BET
de la
car
ie d
enta
ire
et
du b
esoi
n de
sce
llem
ent
des
puit
s et
fis
sure
s su
r le
s de
uxiè
mes
mol
aire
s pe
rman
ente
s•
Orie
ntat
ion
vers
le d
enti
ste
des
enfa
nts
ayan
t un
BET
de
la c
arie
den
tair
e et
dif
fusi
on d
’info
rmat
ion
aux
pare
nts
CSSS
et
DSP
CSSS
CSSS
et
DSP
CSSS
et
DSP
63
•In
tégr
atio
n de
mes
sage
s éd
ucat
ifs
en s
anté
den
tair
e da
ns le
cad
re d
u Pr
ogra
mm
e de
for
mat
ion
de l’
écol
e qu
ébéc
oise
•In
terv
enti
ons
par
le b
iais
des
ser
vice
s in
tégr
és
en p
érin
atal
ité
et p
our
la p
etit
e en
fanc
e à
l’int
enti
on
des
fam
illes
viv
ant
en c
onte
xte
de v
ulné
rabi
lité
•In
tégr
atio
n du
thè
me
de la
san
té b
ucco
dent
aire
dan
s le
s ca
mpa
gnes
de
com
mun
icat
ion
prév
ues
dans
le c
adre
du
PNS
P (y
com
pris
les
acti
vité
s ré
gion
ales
ou
loca
les
de s
outi
en a
ux c
ampa
gnes
nat
iona
les
de c
omm
unic
atio
n)
ACTI
VITÉ
S À
DÉPL
OYER
EN
200
7-20
10
•Pr
omot
ion
et s
outi
en d
es p
rati
ques
clin
ique
s pr
éven
tive
s de
stin
ées
aux
adul
tes
de 1
8 an
s ou
plu
s se
lon
les
mod
alit
és s
uiva
ntes
:•
Cabi
nets
den
taire
s: a
ctio
ns à
priv
ilégi
er a
fin d
’inte
rven
iref
fica
cem
ent
aupr
ès d
es p
atie
nts
en m
atiè
re d
’aba
ndon
du
tab
agis
me
•Cl
iniq
ues
méd
ical
es: ac
tion
s à
priv
ilégi
er a
fin
d’in
terv
enir
eff
icac
emen
t au
près
des
pat
ient
s po
ur lu
tter
con
tre
les
mal
adie
s pa
rodo
ntal
es•
CHSL
D (p
ublic
s et
pri
vés
conv
enti
onné
s): im
plan
tati
on
de p
rati
ques
clin
ique
s pr
éven
tive
s da
ns u
ne a
ppro
che
de s
oins
quo
tidi
ens
d’hy
gièn
e bu
ccod
enta
ire
et
de b
ien-
être
des
bén
éfic
iair
es
•Pr
omot
ion
et s
outi
en d
es p
rati
ques
clin
ique
s pr
éven
tive
s su
ivan
tes
et r
endu
es d
ans
le c
adre
des
ren
cont
res
prén
atal
es e
t po
stna
tale
s do
nnée
s da
ns le
s CS
SS:
•Co
unse
ling
conc
erna
nt le
tab
agis
me
aupr
ès d
es f
emm
es
ence
inte
s•
Coun
selin
g en
mat
ière
d’a
llait
emen
t m
ater
nel*
*Cou
nsel
ing
réal
isé e
n co
nfor
mité
ave
c le
s ob
ject
ifs e
t la
miss
ion
du ré
seau
Am
is de
s bé
bés
•Pr
omot
ion
et s
outi
en d
es p
rati
ques
clin
ique
s pr
éven
tive
s de
stin
ées
aux
enfa
nts
de 4
ans
et
moi
ns e
t re
ndue
s da
ns
les
mili
eux
d’in
terv
enti
on s
uiva
nts:
ser
vice
s de
mat
erni
té
des
CSSS
et
des
cent
res
hosp
ital
iers
uni
vers
itai
res*
de
mêm
e qu
e cl
iniq
ues
dent
aire
s et
méd
ical
es*A
ctiv
ités
réal
isées
en
conf
orm
ité a
vec
les
obje
ctifs
et l
a m
issio
n du
rése
au A
mis
des
bébé
s
Anne
xe D
ACTI
VITÉ
S À
PRIV
ILÉG
IER
SELO
N LE
S RE
SSOU
RCES
DIS
PONI
BLES
ET
LES
CYCL
ES D
U PN
SP (S
UITE
)
ACTI
VITÉ
SÀ
MAI
NTE
NIR
, ÀCO
NSO
LIDE
ROU
ÀM
ETTR
EEN
PLAC
E
SELO
NLE
SRE
SSOU
RCES
ACTU
ELLE
S(V
OIR
ANN
EXE
A)RE
SPON
SABL
ESSE
LON
L’AJO
UT
DES
RESS
OURC
ESRE
SPON
SABL
ES
MSS
S et
DSP
CSSS
MSS
S et
DSP
DSP
DSP
DSP
CSSS
CSSS
DSP
64
Après plus d’une cinquantaine d’années d’expérimenta-tion, la fluoration de l’eau potable est considérée commeune mesure de prévention de la carie dentaire sûre, effi-cace et économique1-7. Selon les preuves scientifiques, lafluoration de l’eau représente la mesure de santépublique la plus efficace pour prévenir la carie dentaire,peu importe l’âge ou la situation socio-économique desutilisateurs1-7. À ce jour, son utilisation n’a pas d’effetsnéfastes connus sur l’environnement7.
Le Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préven-tifs rapporte des réductions de l’incidence de la carie de20 % à 40 %8. Il existe des preuves factuelles selon
lesquelles la fluoration de l’eau est la mesure la plusefficace, équitable et efficiente pour prévenir la carie den-taire. Au Québec, moins de 10 % de la population béné-ficie de l’eau fluorée, par rapport à 62 % aux États-Unis3
et à 64 % en Ontario9.
Au Québec, la promotion de la fluoration de l’eau potableexige la collaboration des autorités municipales et desautorités de santé publique. Ainsi, tous les propriétairesde stations de traitement de l’eau potable dans les munici-palités de 5 000 habitants et plus seront informés etinvités à instaurer la fluoration selon les dispositions de laLoi sur la santé publique, adoptée en décembre 200110.
65
Annexe E : PROMOTION DE LA FLUORATION DE L’EAU POTABLE
Loi sur la santé publiqueSection II –Fluoration de l’eau potableSurveillance.
57. Tout propriétaire d’une station de traitement de l’eau potable qui procède à la fluoration de l’eau qu’il distribue doitsurveiller la qualité de cette fluoration de manière à ce qu’elle atteigne la concentration optimale en fluor fixée parrèglement du ministre pour prévenir la carie dentaire.2001, c. 60, a. 57.Normes.
58. Le ministre peut, par règlement, fixer des normes sur la façon de surveiller la qualité de la fluoration de l’eaupotable.2001, c. 60, a. 58.Programme national.
59. Le programme national de santé publique doit inclure des actions pour inciter à la fluoration de l’eau.2001, c. 60, a. 59.Subvention.
60. Le ministre peut, dans la mesure qu’il estime appropriée, verser une subvention à tout propriétaire d’une station detraitement de l’eau potable qui lui en fait la demande, afin de couvrir les coûts d’achat, d’aménagement, d’installationou de réparation d’un appareil de fluoration, de même que le coût du fluorure utilisé.Conditions.
Il peut assujettir l’octroi de cette subvention aux conditions qu’il estime appropriées.2001, c. 60, a. 60.
Références1 U.S. DEPARTMENT OF HEALTH AND HUMAN SERVICES. Oral Health in America : A Report of the Surgeon General, Rockville (MD), Department of Health and Human Services,
National Institute of Dental and Craniofacial Research, National Institutes of Health, 2000, 308 p.2 BRODEUR, J.M., et al. Étude 1994-1995 sur la santé buccodentaire des adultes québécois de 35 à 44 ans, Québec, ministère de la Santé et des Services sociaux, 1998, 159 p.
(Collection analyses et surveillance no 8).3 U.S. DEPARTMENT OF HEALTH AND HUMAN SERVICES. Healthy People 2010, deuxième édition, Washington (DC), U.S. Government Printing Office, 2000, 43 p.4 SPROD, A.J., R. ANDERSON et E.T. TREASURE. Effective Oral Health Promotion : Literature Review, Health Promotion Wales, 1996 (Collection Technical Report no 20).5 TASK FORCE ON COMMUNITY PREVENTIVE SERVICES. « Recommendations on selected interventions to prevent dental caries, oral and pharyngeal cancers, and sports-related
craniofacial injuries », American Journal of Preventive Medicine, vol. 23, suppl. 1, 2002, p.16-20.6 NEWBRUN, E. « Topical fluorides in caries prevention and management : A North American perspective », Journal of Dental Education, vol. 65, no 10, 2001, p. 1078-1083.7 MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX. Rapport du groupe de travail sur la fluoration de l’eau de consommation au Québec – Rapport final, Québec, ministère de la Santé
et des Services sociaux, mars 2000, 73 p.8 GROUPE D’ÉTUDE CANADIEN SUR LES SOINS DE SANTÉ PRÉVENTIFS. Les rapports du Groupe d’étude canadien des années 1995-1998 – Mise à jour 1995 : 2. Prévention de la carie
dentaire, [En ligne], [www.ctfphc.org] (page consultée le 2 juin 2005).9 MCFARLANE, D.J., et D.N. KLOOZ. Communal water fluoridation in Ontario : A status report, Ontario, Ministry of Health and Long-Term Care, 1992.
10 QUÉBEC. Loi sur la santé publique : LRQ, chapitre S-2.2, à jour au 1er mai 2005, [En ligne],[www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php ?type=2&file=/S_2_2/S2_2.html] (page consultée le 2 juin 2005).
66
En 1979, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) fixaitcomme objectif pour l’an 2000 que le CAOD moyen desenfants de 12 ans ne dépasse pas 3. Le Québec a atteintcet objectif, puisque le CAOD moyen s’établissait à 2,10lors de l’étude, menée en 1996-1997, sur la santé bucco-dentaire des élèves québécois de 11-12 et 13-14 ans1.Parmi les 13 régions du Québec ayant participé à cetteétude, seulement 2 n’avaient pas atteint cet objectif, soit leNord-du-Québec et la Côte-Nord.
Cependant, une analyse détaillée des résultats montre quela distribution de la carie dentaire est fortementasymétrique. Ainsi, une proportion des enfants présenteencore des indices CAOD qualifiés d’élevés et de trèsélevés, et cela, même si une proportion très grande d’en-fants est exempte de carie dentaire (CAOD = 0). Donc, lamoyenne arithmétique d’une distribution fort asymétrique
peut donner à penser que la carie dentaire est biencontrôlée dans l’ensemble de la population, alors qu’enréalité, plusieurs individus en sont sérieusement atteints.
Un nouvel indice, le SiC, a été proposé afin de pallier cettelacune2. De cette façon, le tiers de la population ayant lesindices CAOD les plus élevés est regroupé, et son indiceCAOD moyen est calculé. Ainsi, à partir des données del’étude québécoise de 1996-1997, le CAOD moyen pource tiers (34,8 %) des enfants de 11-12 ans est de 4,4.Donc, ce sous-groupe de la population n’atteint pas l’ob-jectif d’un CAOD inférieur à 3 tel qu’il a été fixé parl’OMS, en 1979, pour toute la population. L’indice SiCpermet de suivre les actions plus spécifiques se rappor-tant à ce sous-groupe de la population ainsi que la réduc-tion des inégalités en matière de santé dans la population.
Annexe F : INDICE SIC (Significant Caries Index)
Références1 BRODEUR, J.M., et al. Étude 1996-1997 sur la santé buccodentaire des élèves québécois de 11-12 et 13-14 ans, Québec, ministère de la Santé et des Services sociaux, 1999, 148 p.
(Collection analyses et surveillance no 11).2 BRATTHALL, D. « Introducing the Significant Caries Index together with a proposal for a new global oral health goal for 12-year-olds », International Dental Journal, vol. 50,
no 6, 2000, p. 378-384.
PROGRAMME NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE 2003-2012DOCUMENT COMPLÉMENTAIRE
Plan d’action de santé dentaire publique 2005-2012
S A N T É P U B L I Q U E
06-2
31-0
1
www.msss.gouv.qc.ca