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PROGRAMME NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE 2003-2012 DOCUMENT COMPLÉMENTAIRE Plan d’action de santé dentaire publique 2005-2012 SANTÉ PUBLIQUE

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PROGRAMME NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE 2003-2012DOCUMENT COMPLÉMENTAIRE

Plan d’action de santé dentaire publique 2005-2012

S A N T É P U B L I Q U E

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www.msss.gouv.qc.ca

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Plan d’action de santé dentaire publique 2005-2012

PROGRAMME NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE 2003-2012DOCUMENT COMPLÉMENTAIRE

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Le Plan d’action de santé dentaire publique 2005-2012 a été élaboré par la Direction générale de la santé publique du ministère de la Santé et des Services sociaux, sous la direction de :Denis Drouin, directeur, Direction de la promotion de la santé et du bien-êtreLilianne Bertrand, chef de service, Service de la promotion de saines habitudes de vie et dépistage

Rédaction et coordination des travauxBernard Laporte, ministère de la Santé et des Services sociaux

Consultants externesMarc-André Nadeau, Les Consultants Experts en Mesure et ÉvaluationSuzanne Ménard, Les Consultants Experts en Mesure et Évaluation

Comité consultatif de rédactionLucienne Bolduc, Centre de santé et de services sociaux ChamplainLucie Cléroux, consultante externeChristian Fortin, Direction de santé publique de Chaudière-AppalachesMartin Généreux, Direction de santé publique de MontréalAndré Lavallière, Direction de santé publique de l’EstrieLuc Legris, Direction de santé publique de LanaudièreJean-Guy Vallée, Direction de santé publique de LavalGinette Veilleux, Direction de santé publique de Montréal

Autres collaborateursJacques Véronneau, Conseil cri de la santé et des services sociaux de la Baie-JamesMarthe Hamel, ministère de la Santé et des Services sociaux

Édition produite par : La Direction des communications du ministère de la Santé et des Services sociaux

Ce document a été édité en quantité limitée et n’est maintenant disponible qu’en version électronique. Il peut être consulté à la sectionDocumentation, sous la rubrique Publications des sites intranet réseau http://intranetreseau.rtss.qc.ca et Internet du Ministèrewww.msss.gouv.qc.ca

Le genre masculin utilisé dans ce document désigne aussi bien les femmes que les hommes.

Dépôt légalBibliothèque nationale du Québec, 2006Bibliothèque nationale du Canada, 2006ISBN 2-550-45013-2 (version imprimée)ISBN 2-550-45014-0 (version PDF)

Toute reproduction totale ou partielle de ce document est autorisée, à condition que la source soit mentionnée.

© Gouvernement du Québec, 2006

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Faisant partie intégrante du Programme national de santépublique 2003-2012 (PNSP), le Plan d’action de santédentaire publique 2005-2012 vise à soutenir la mise enœuvre de services de prévention et de promotion favo-rables au maintien et à l’amélioration de la santé bucco-dentaire des enfants et de la population en général. Dansce contexte, il précise les activités à privilégier auxniveaux national, régional et local ainsi que les modalitésà respecter afin d’assurer la qualité optimale des actionsà réaliser au cours des prochaines années. Selon lesrésultats de l’évaluation périodique du PNSP, des modifi-cations pourront être apportées aux activités retenuesdans le plan d’action afin d’assurer l’atteinte des objectifsde santé buccodentaire. De plus, mentionnons que le pland’action souligne l’importance de maintenir une approchecohérente et concertée afin d’agir avant que surviennentles problèmes de santé buccodentaire.

Malgré une amélioration significative de la santé bucco-dentaire des enfants québécois, il subsiste une prévalenceélevée de la carie dentaire chez les enfants de milieuxdéfavorisés socio-économiquement. Nous devons doncporter une attention toute particulière aux inégalitéssociales. Nous devons également maintenir une approcheaxée sur les clientèles à risque élevé de carie dentaire.Cette approche est cohérente avec celle qui est privilégiéedepuis plus de dix ans en santé dentaire publique et pour

laquelle nous avons mis en œuvre des actions qui sontprésentement bien implantées dans l’ensemble desrégions du Québec. Par ailleurs, le PNSP propose égale-ment une approche populationnelle visant l’acquisition etle maintien d’habitudes de vie favorables à la santébuccodentaire.

Au cours des prochaines années, nos actions serontdirigées principalement vers les enfants. Nous espéronsque ces activités favoriseront chez eux l’acquisition desaines habitudes de vie leur assurant une santé bucco-dentaire optimale et son maintien à l’âge adulte.

En terminant, je tiens à remercier toutes les personnesqui ont contribué de près ou de loin à l’élaboration duPlan d’action de santé dentaire publique 2005-2012.Leur soutien et leur participation nous ont permis deréaliser ce document qui saura, nous l’espérons, contri-buer à l’amélioration de la santé buccodentaire de lapopulation du Québec.

Le ministre de la Santé et des Services sociaux,

Philippe Couillard

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Avant-propos

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Introduction

1 Contexte de santé publique

Programme national de santé publique 2003-2012 11

Politique de la santé et du bien-être (1992) 12

Programme public de services dentaires préventifs (MSSS 1990) 12

2 Assises de santé dentaire publique

État de la santé buccodentaire de la population 17Aspects épidémiologiques 17Aspects socio-économiques 19

Conséquences des maladies buccodentaires 19

Facteurs de risque 21

Interventions efficaces 21Interventions efficaces visant l’acquisition ou le maintien de saines habitudes de vie liées à une bonne santé buccodentaire 21Interventions efficaces visant la réduction de la carie dentaire 22Interventions efficaces visant la réduction des maladies parodontales, des cancers buccaux et des traumatismes buccodentaires 23

3 Plan d’action de santé dentaire publique 2005-2012

Objectifs de santé buccodentaire et populations cibles 27

Activités privilégiées et principaux milieux d’intervention en fonction de chacune des populations cibles 27Enfants de quatre ans et moins 27Jeunes de 5 à 17 ans 29Adultes de 18 ans et plus 30

Caractéristiques du plan d’action en fonction de chacun des objectifs 31Objectif 1 : Réduire de 40% le nombre moyen de faces dentaires cariées,

absentes ou obturées chez les jeunes de moins de 18 ans 32Objectif 2 : Réduire la prévalence des maladies parodontales (gingivite

et maladies parodontales destructives) chez les adultes de 18 ans ou plus 38Objectif 3 : Améliorer les habitudes de vie relatives à l’hygiène buccodentaire

chez les personnes de tous les groupes d’âge 40

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Table des matières

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4 Implantation du plan d’action 43

Conclusion 47

Références 49

Annexes

Annexe A 54

Évolution des postes et des dépenses en hygiène dentaire (CSSS)

Annexe B 55

Liste des principales pratiques cliniques préventives du Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs

Annexe C 59

Tableau synthèse des activités à réaliser selon la clientèle visée

Annexe D 63

Activités à privilégier selon les ressources disponibles et les cycles du PNSP

Annexe E 65

Promotion de la fluoration de l’eau potable

Annexe F 66

Indice SiC (Significant Caries Index)

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Les données portant sur l’état de santé de la populationquébécoise en fonction de certaines caractéristiquessocio-économiques indiquent qu’il existe une distributioninégale des facteurs de risque et des problèmes de santé1,y compris ceux se rapportant à la santé buccodentaire2, 3, 4.Ainsi, les enfants vivant dans un milieu socio-économiquedéfavorisé ont une probabilité plus élevée de présenter unproblème de carie dentaire2. En fait, il existe une fortecorrélation entre l’état de santé buccodentaire ainsi quele statut socio-économique et le niveau de scolarité2.

Par ailleurs, depuis plusieurs années, on reconnaîtl’importance d’agir avant que les problèmes de santésurviennent. C’est ainsi que le Programme national desanté publique 2003-2012 (PNSP) propose des activitésconcrètes pour agir en amont des problèmes. Il en est demême du Plan d’action de santé dentaire publique2005-2012, qui fait partie intégrante de la mise en œuvredu programme.

Le Plan d’action de santé dentaire publique 2005-2012précise les objectifs, les activités communes à toutes lesrégions et à tous les territoires des centres de santé et deservices sociaux (CSSS), les interventions efficaces à pri-vilégier, les milieux d’intervention, les principales respon-sabilités des différentes organisations ainsi que lesbesoins en matière de connaissances, de recherche etd’évaluation. Il met aussi en lumière les principales acti-vités à mener afin d’agir efficacement sur les détermi-nants de la santé buccodentaire. De même, il vise àfaciliter et à soutenir l’élaboration et la mise en œuvre desplans d’action régionaux et locaux en matière de santédentaire publique.

L’approche retenue se caractérise par des actions et desinterventions de promotion, de prévention et d’éducationse rapportant à la santé buccodentaire à l’intention desenfants et de leurs parents, des adultes et des personnesâgées. Les activités de recherche, de surveillance etd’évaluation vont de pair avec les démarches proposéespar le PNSP.

Le Plan d’action de santé dentaire publique 2005-2012est donc cohérent avec le programme national. Il estconforme aux objectifs de santé de ce dernier, à ses fonc-tions essentielles et ses fonctions de soutien ainsi qu’auxvaleurs et principes éthiques qu’il propose.

Enfin, le Plan d’action de santé dentaire publique2005-2012 propose aussi des mesures afin de favoriserl’intégration de la santé buccodentaire dans une approcheglobale de promotion de la santé et du bien-être.

En résumé, le plan d’action vise à :

• proposer de nouvelles activités à privilégier dans lecadre du PNSP ;

• décrire les clientèles cibles, les facteurs de risque, lesfacteurs de protection, les interventions efficaces et lesniveaux de responsabilités ;

• soutenir la mise en œuvre des activités à privilégieraux niveaux national, régional et local afin d’assurerl’atteinte des objectifs de santé buccodentaire du PNSP.

L’approche retenue se caractérise par des activités quivisent à :

• intervenir tôt dans la vie des jeunes afin d’agir enamont des problèmes ;

• assurer, en milieu scolaire, des services préventifsauprès des enfants à risque élevé de carie dentaire ;

• promouvoir l’acquisition de saines habitudes d’hy-giène buccodentaire, et ce, auprès de tous les groupesd’âge.

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Introduction

Les activités du PNSP sont destinées à l’ensemble de la population, à des groupes d’âge particulier ouà des groupes vulnérables, c’est-à-dire des groupesqui, en raison de leurs caractéristiques, ont uneprobabilité plus élevée de présenter un problème desanté1.

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CONTEXTE DE SANTÉ PUBLIQUE

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En ce qui concerne le domaine des habitudes de vie etdes maladies chroniques, le PNSP comprend des objectifsspécifiques à la santé buccodentaire. Deux de ces objec-tifs ont pour but de diminuer les problèmes de santé den-taire1. Ils visent à réduire de 40 % le nombre moyen defaces dentaires cariées, absentes, ou obturées chez lesjeunes de moins de 18 ans et à réduire la prévalence desmaladies parodontales (gingivite et maladies paro-dontales destructives) chez les adultes de 18 ans ou plus1.Un autre objectif porte sur l’amélioration des habitudesde vie relatives à l’hygiène buccodentaire chez lespersonnes de tous les groupes d’âge1.

Afin d’atteindre ces objectifs visant à réduire les pro-blèmes de santé dentaire et à améliorer les habitudes devie relatives à l’hygiène buccodentaire, le PNSP proposedes activités propres à la santé buccodentaire, dontcertaines étaient déjà inclues dans le Programme publicde services dentaires préventifs (ministère de la Santé etdes Services sociaux [MSSS] 1990)5, ainsi que d’autresactivités qui permettent d’intégrer la santé buccodentairedans une démarche globale d’amélioration de la santé.

En ce qui concerne le domaine des habitudes de vie etdes maladies chroniques, les activités à déployer dans lepremier cycle du programme sont énumérées ci-dessous :

A : Organisation de campagnes de communication axéessur l’acquisition de saines habitudes de vie :

Activité non spécifique à la santé dentaire :

• Intégration de la santé dentaire aux campagnes serapportant à la saine alimentation et au non-usagedu tabac1.

B : Promotion et application de politiques, de lois et derèglements favorisant l’adoption de saines habitudesde vie :

Activité spécifique à la santé dentaire :

• Promotion des mesures optimales de fluoration1.

Activité non spécifique à la santé dentaire :

• Intégration de la santé dentaire dans la révision,puis la mise en œuvre de la Politique québécoiseen matière de nutrition (1977) et des Orientationsen matière d’alimentation dans le milieu scolaire(1988)1.

C : Promotion et prévention en ce qui concerne de saineshabitudes de vie dans les milieux de vie :

Activité non spécifique à la santé dentaire :

• Dans les écoles primaires et secondaires, intégra-tion de la santé dentaire dans la conception etl’organisation d’activités axées sur l’acquisition desaines habitudes de vie – par exemple, le non-usage du tabac, une saine alimentation, l’activitéphysique et l’hygiène dentaire – dans le cadred’une intervention globale et concertée en promo-tion de la santé et en prévention1, interventionmaintenant connue sous le nom de l’approcheÉcole en santé.

D : Promotion et soutien des pratiques cliniques préven-tives :

Activités spécifiques à la santé dentaire :

• Counseling concernant le tabagisme, les habitudesalimentaires et l’utilisation de fluorures, soit en sebrossant les dents ou en prenant des supplémentsfluorés1 ;

• Suivi préventif individualisé en milieu scolaire afinque les enfants de la maternelle à la 3e annéerépondant aux critères concernant le risque decarie dentaire puissent bénéficier de deux applica-tions topiques de fluorure par année et participerà des activités d’éducation à la santé dentaire1 ;

• Application d’agents de scellement dentaire afinque les enfants de 5 à 15 ans répondant auxcritères concernant le risque de carie dentairereçoivent des agents de scellement sur les facesdes molaires permanentes présentant des fosses etdes sillons1.

Par ailleurs, en ce qui concerne le domaine dudéveloppement, de l’adaptation et de l’intégration sociale,le PNSP propose deux objectifs et une série d’activitéspour lesquels la santé dentaire est considérée dans uncontexte d’intervention globale et intégrée visant à pro-mouvoir la santé et le bien-être des personnes appar-tenant à tous les groupes d’âge1. Un de ces deux objectifsconcerne les tout-petits et vise à augmenter, d’ici 2012, la proportion d’enfants âgés de quatre ans et moins quiont un développement normal (moteur, langagier, cognitif

Programme national de santé publique 2003-2012

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et social)1. L’intégration de la santé dentaire porte sur lesactivités suivantes :

• Promotion et soutien des pratiques cliniques préven-tives se rapportant au counseling des femmes enceintesen matière de tabagisme et d’allaitement maternel1 ;

• Établissement du réseau Amis des bébés dans lesservices de maternité des centres hospitaliers et dansles CLSC1 ;

• Intervention par le biais d’activités semblables à cellesdu programme Naître égaux – Grandir en santé et duProgramme de soutien aux jeunes parents1, interventionmaintenant connue sous le nom des services intégrés

en périnatalité et pour la petite enfance à l’intentiondes familles vivant en contexte de vulnérabilité ;

• En collaboration avec le réseau de l’éducation et lesautres partenaires communautaires, élaboration etimplantation d’une intervention globale et concertéeafin de promouvoir la santé et le bien-être des enfantset des adolescents ainsi que pour prévenir différentsproblèmes d’adaptation sociale1.

L’autre objectif du domaine du développement, de l’adap-tation et de l’intégration sociale concerne les personnesâgées. Cet objectif vise à retarder la perte d’autonomiechez ces personnes1.

Politique de la santé et du bien-être (1992)

L’objectif dentaire de la Politique de la santé et du bien-être (1992) visait à réduire de 50 %, d’ici 2002, lenombre moyen de dents cariées, absentes ou obturéeschez les enfants de 6 à 12 ans ainsi qu’à abaisser à moinsde 5 % le taux d’absence de dents chez les adultes de 35 à44 ans6.

Pour ce faire, les voies d’action prioritaire proposéesétaient de6 :

• renforcer l’éducation se rapportant à une saine ali-mentation et à de bonnes habitudes d’hygiène buccaledans l’ensemble de la population ;

• accroître l’usage des fluorures, particulièrement celuides fluorures systémiques : eau fluorée, sel fluoré,etc. ;

• consolider les services dentaires préventifs et les acti-vités éducatives dans les territoires de CLSC défa-vorisés sur le plan socio-économique et chez lesautochtones du Nord ;

• améliorer la surveillance de la santé buccodentaire etaccentuer la prévention dans les centres d’héberge-ment et de soins de longue durée (CHSLD).

Programme public de services dentaires préventifs (MSSS 1990)

Les objectifs du Programme public de services dentairespréventifs (MSSS 1990) visaient les enfants âgés de 12 anset moins5. Les services dentaires préventifs rendus ensanté publique dans le cadre de ce programme s’adres-saient principalement aux enfants dits à risque dedévelopper des problèmes de santé buccodentaire5.

Les objectifs généraux du Programme public de servicesdentaires préventifs (MSSS 1990) étaient de5 :

• réduire les inégalités, relativement à la carie dentaire,chez les enfants de 5 à 12 ans ;

• encourager le recours aux soins dentaires chez lesenfants de 5 à 12 ans ayant un besoin évident de traite-ment (BET) ;

• rendre possible, pour les enfants de 0 à 12 ans, l’ac-quisition d’habitudes de vie favorables au maintien dela santé buccodentaire.

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En 1994, le MSSS soutenait la réalisation de ce pro-gramme par une session de formation à l’intention desintervenants régionaux et locaux. Cette formation apermis d’uniformiser l’utilisation du critère provincial declassification des enfants à risque et de mettre en œuvredes services dentaires préventifs en milieu scolaire danstoutes les régions du Québec.

Les activités nationales réalisées en milieu scolaire dans lecadre du Programme public de services dentaires préven-tifs (MSSS 1990) sont énumérées ci-après :

A : Chez tous les enfants de la maternelle5, 7 :

• Sélection des enfants admissibles au programmeselon le critère provincial de classification desenfants à risque élevé de carie dentaire ;

• Dépistage systématique du BET, orientation vers ledentiste et diffusion d’information aux parents.

B : Chez tous les enfants de la troisième année5, 7 :

• Dépistage systématique du BET, orientation vers ledentiste et diffusion d’information aux parents.

C : Chez tous les enfants à risque élevé de carie dentaireselon le critère provincial de classification (suivipréventif individualisé réalisé deux fois l’an, de lamaternelle à la troisième année)5, 7 :

• Dépistage systématique du BET et de ses condi-tions associées, orientation vers le dentiste, diffu-sion d’information aux parents ;

• Approche d’éducation à la santé avec la participa-tion souhaitée des parents, évaluation deshabiletés d’hygiène buccodentaire (indice dedébris OHIS [Oral Health Index Simplified] etautres), enseignement et promotion des saineshabitudes d’hygiène buccodentaire (brossage desdents, collations, etc.) ;

• Mesure de prévention, application topique defluorure.

D : Chez tous les enfants de la quatrième à la sixièmeannée5, 7 :

• Interventions par petits groupes ou interventionsde masse (universelles) permettant d’assurer unecontinuité auprès des enfants vulnérables à lacarie dentaire.

Par ailleurs, le Programme public de services dentairespréventifs (MSSS 1990) proposait aussi des interventionsà réaliser auprès des enfants âgés de quatre ans et moinsen y associant la participation des parents. De même, leshygiénistes dentaires étaient invitées à intervenir auprèsdes enfants de la prématernelle ainsi que dans le contextedes cliniques de vaccination et dans les services de garde.Toutefois, cette partie du programme ne prévoyait pasd’activités uniformisées sur le plan national.

Les résultats de l’évaluation de l’application du Programmepublic de services dentaires préventifs (MSSS 1990) ontrévélé que 95 % des CLSC ayant participé à cette évalua-tion mentionnaient avoir réalisé, durant l’année scolairede 1994-1995, des activités chez les enfants de la mater-nelle ou du primaire8. De plus, 92 % des CLSC ont indiquéavoir réalisé des activités auprès des enfants âgés dequatre ans et moins8.

Le Programme public de services dentaires préventifs(MSSS 1990) suggérait de consacrer 70 % du tempsd’intervention à la réalisation d’activités auprès desenfants considérés comme à risque élevé de carie den-taire et d’utiliser le reste du temps soit pour intervenirauprès des autres enfants, soit pour réaliser des activitésde masse (s’adressant à tous les enfants). Toutefois, aucours des dernières années, les ressources disponiblesont été presque exclusivement utilisées pour intervenirauprès des enfants de 5 à 12 ans considérés comme àrisque élevé de carie dentaire, réduisant ainsi le tempsd’intervention auprès des autres groupes d’enfants, dontceux âgés de 4 ans et moins.

Cette situation peut s’expliquer par l’ampleur des activitésà réaliser auprès des enfants à risque élevé de carie den-taire par rapport aux ressources disponibles. En effet,plusieurs postes d’hygiénistes dentaires en CSSS ont étésupprimés lors des compressions budgétaires effectuéesà la fin des années 1990 et ils n’ont jamais été remplacés(voir annexe A).

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ASSISES DE SANTÉ DENTAIRE PUBLIQUE

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La carie dentaire représente l’affection la plusprévalente chez l’enfant10. Chez les enfants de 5 à17 ans, elle est 5 fois plus prévalente que l’asthmeet 7 fois plus prévalente que le rhume des foins9.

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ASPECTS ÉPIDÉMIOLOGIQUES

La carie dentaire est une maladie infectieuse chronique,localisée et progressive qui affecte la grande majorité dela population9. Elle atteint les enfants en bas âge, et saprévalence augmente avec l’âge3, 9. En effet, selon lesrésultats d’études réalisées au Québec entre 1996 et1999, la carie dentaire touche 42 % des enfants de lamaternelle et 56 % des élèves de la deuxième année duprimaire3. Par ailleurs, la carie dentaire frappe 59 % desenfants de la sixième année du primaire et 73 % desenfants de la deuxième année du secondaire2.

Depuis le début des années 1980, on observe unediminution importante de la carie dentaire chez lesenfants de la plupart des pays industrialisés2, 3. Au Québec,l’indice CAOD (dents cariées, absentes et obturées endenture temporaire) chez les enfants de la 2e année duprimaire est passé de 4,41 en 1983-1984 à 2,65 en 1998-19993. Cela représente une réduction de près de 40 % en16 ans. Ce même phénomène est aussi observé chez lesenfants de la 6e année du primaire. Chez ceux-ci, l’indiceCAOD (dents cariées, absentes et obturées en denturepermanente) est passé, entre 1983-1984 et 1996-1997,de 3,80 à 1,85, soit une réduction de plus de 50 %2.

Cependant, au Québec, le niveau de la carie dentairemesuré par l’indice CAOD demeure encore supérieur àcelui des États-Unis, du Royaume-Uni et de la Suède2, 3. Deplus, au Québec, l’indice CAOD chez les enfants de 12 ansest supérieur à celui de l’Ontario et de la Nouvelle-Écosse2.

La carie dentaire est également présente chez les adultes4.En fait, près de la moitié des faces dentaires des adultesde 35 à 44 ans, ayant encore au moins 1 dent, ont étéatteintes par la carie dentaire4.

Un taux élevé de carie dentaire mène souvent à l’édenta-tion complète. Au Canada, c’est le Québec qui affiche letaux d’édentation le plus élevé11. En 1990, le taux d’éden-tation, chez les Québécois de 15 ans et plus, était de 27 %,alors qu’il était de l’ordre de 11 % chez les Ontariens11.

Au Québec, la prévalence des maladies parodontales est très élevée chez les adultes4. En effet, les résultatsd’une étude menée en 1994-1995 au Québec auprès de 2 110 adultes de 35 à 44 ans ont montré que plus de 80 %des personnes ayant 1 dent et plus avaient au moins 1 dent avec un saignement gingival, alors que plus de50 % en avaient au moins 54.

En ce qui concerne les habitudes de vie, plusieursdonnées proviennent d’études québécoises menéesauprès des enfants et des adultes ou des statistiquesannuelles de la Régie de l’assurance maladie du Québec(RAMQ). À titre d’exemple, les tableaux 1 et 2 présententcertaines données de référence se rapportant auxcomportements à risque ou aux comportements deprotection ainsi qu’à l’utilisation des services en fonctionde l’âge.

État de la santé buccodentaire de la population

Malgré une diminution significative de la cariedentaire chez les enfants québécois âgés de sept àhuit ans, il semble que le déclin de la carie observésur la dentition temporaire a atteint un plateau,alors que le déclin observé sur la dentition perma-nente connaît un net ralentissement3.

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TABLEAU 1

HABITUDES DE VIE RELATIVES À LA SANTÉ BUCCODENTAIRE CHEZ LES JEUNES DE MOINS DE 18 ANS

2000/2003 1998-1999 1996-1997Valeurs de référence 29 mois 5-6 ans 11-12 ans2

%

Comportements à risque

Utilisation du biberon contenant du lait ou du jus 28,612

Utilisation pour endormir l’enfant le jour (sieste), le soir ou la nuit 24,512

Utilisation pendant le sommeil de l’enfant le jour (sieste) ou la nuit 10,212

Utilisation en période d’éveil (p. ex., pendant le jeu, devant la télévision, en se promenant, etc.) 16,812

Collations sucréesPrise d’au moins 2 collations par jour, au cours de la semaine précédant l’entrevue 25,712

Prise d’une collation cariogène avant le coucher, la veille de l’examen clinique 29,33 28,9

Comportements de protection

Brossage des dentsBrossage ayant débuté entre 6 et 12 mois 58,012

Brossage au moins 2 fois, le jour précédant l’entrevue 47,712 59,13 63,0Brossage par un adulte 26,612 11,113

Brossage sans aide, surveillance ou rappel 15,813

Brossage avec un dentifrice 90,412 98,613

Utilisation d’une toute petite quantité équivalente à la grosseur d’un petit pois 71,612 22,713

Utilisation d’une toute petite quantité équivalente à un mince ruban 12,312 7,913

Prise de suppléments de fluorure (seul ou en association) 7,612

Utilisation des services

Visite chez le dentiste des enfants âgés de moins de 4 ans en 2003 19,214

Dernière visite chez le dentiste remontant à moins de 1 an lors de l’étude 85,13 83,8

TABLEAU 2

HABITUDES DE VIE RELATIVES À LA SANTÉ BUCCODENTAIRE CHEZ LES ADULTES DE 18 ANS ET PLUS

1994-1995 1993/2003 1993

Valeurs de référence 35-444 ans 18 ans + 65 ans +

%

Comportements de protection

Brossage des dentsHabituellement 2 fois ou plus par jour chez les personnes ayant encore au moins 1 dent 67,0 78,015 71,015

Utilisation de la soie dentaireHabituellement 1 fois par jour chez les personnes ayant encore au moins 1 dent 24,3 32,015 26,015

Utilisation des services

Consultation d’un dentiste dans l’année précédant l’étude ou le sondage 69,0 53,015 32,015*Consultation d’un dentiste au cours des 6 mois précédant le sondage (2003) 50,016

* Visite chez un dentiste ou un denturologiste

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ASPECTS SOCIO-ÉCONOMIQUES

Malgré une diminution significative de la carie dentaire au cours des dernières années, les inégalités sociales liéesà cette maladie persistent et s’accentuent. Au Québec,24 % des enfants de la maternelle cumulent 90 % de lacarie dentaire touchant la dentition temporaire3.

En fait, les enfants de la maternelle courent un risqueenviron deux fois plus élevé que leurs pairs d’avoir descaries sur cinq faces ou plus de leur dentition temporairelorsqu’ils présentent l’une des caractéristiques suivantes :le revenu familial n’atteint pas 30 000 $ ; le plus hautniveau de scolarité atteint par les parents n’excède pas lacinquième secondaire ; l’un des parents est prestataire del’assistance-emploi ; l’un des parents est édenté ; la famillehabite une zone de résidence urbaine ou rurale ; ladernière visite de l’enfant chez son dentiste a eu lieu dansla dernière année ; l’enfant brosse ses dents moins dedeux fois par jour ou a une hygiène dentaire médiocre3.Notons que ces caractéristiques s’observent égalementchez les enfants de deuxième année étant à risque élevéde carie dentaire selon le critère provincial de classifica-tion et bénéficiant du suivi préventif individualisé enmilieu scolaire3. Par ailleurs, les résultats d’une étudemenée dans trois milieux défavorisés de la région deMontréal ont montré que de 50 à 70 % des enfants de laprématernelle avaient un problème de carie dentaire17.

Ces inégalités sociales associées à la présence de la cariedentaire chez les jeunes se maintiennent chez les autresgroupes d’âge, alors que les indicateurs de maladiesparodontales, d’habitudes d’hygiène dentaire et d’utilisation

de services dentaires sont également moins favorables encontexte de pauvreté2, 3, 4.

Si l’on tient compte du vieillissement de la population etdu fait que les gens conservent plus longtemps leursdents, les problèmes de santé buccodentaire et les coûtsassociés à leur traitement risquent de s’accentuer18. En 2002, au Canada, les dépenses totales associées auxservices dentaires étaient estimées à plus de huit milliardsde dollars19.

Enfin, rappelons que l’examen dentaire et certainsservices dentaires curatifs sont assurés par le gouverne-ment du Québec, dans le cadre de son régime d’assurancemaladie, pour les prestataires de l’assistance-emploi et lesenfants de moins de dix ans. Sont aussi couverts lesservices de chirurgie buccale rendus en milieu hospitalierà toute personne admissible au régime d’assurancemaladie du Québec. Par contre, il est important desouligner que depuis 1982, aucun service dentairepréventif n’est assuré dans le cadre du régime d’assu-rance maladie pour les enfants de moins de dix ans, legouvernement ayant confié cette responsabilité au réseaude la santé publique. Toutefois, pour les prestataires del’assistance-emploi, certains services préventifs sontdemeurés assurés.

Conséquences des maladies buccodentaires

La carie dentaire peut, entre autres, causer de la douleuret une infection pouvant nécessiter l’extraction d’une oude plusieurs dents et, par la suite, engendrer un problèmede malocclusion9. C’est donc dire que les conséquencesde la carie dentaire ne sont pas bénignes, car elles peu-vent toucher à la fois à la mastication, à la nutrition, àl’élocution, à l’apparence, à l’estime de soi et au bien-êtregénéral9.

En plus des effets immédiats de la carie de la petiteenfance sur la santé en général, les résultats de certainesétudes ont révélé que les enfants présentant de multipleslésions carieuses avaient, en général, un poids inférieur à80 % du poids idéal pour les enfants de leur âge20 et qu’ilsavaient tendance à être plus petits en taille que les enfantsdu groupe témoin21.

19

L’ampleur des problèmes de santé buccodentaire est plus marquée chez les personnes vivant dans un contexte de pauvreté et ayant un faible niveaude scolarité2, 3.

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Les maladies buccodentaires peuvent avoir des consé-quences physiologiques, psychosociales et économiquestrès importantes9. Dans certains cas, elles peuvent menerà des problèmes de santé pouvant compromettre la vie dela personne atteinte9. En effet, les résultats de récentesétudes montrent une association entre les maladies paro-dontales et certaines maladies systémiques telles que lediabète9, 24 et les maladies cardiovasculaires9, 25-30. On aaussi révélé une association entre les maladies parodon-tales ainsi que les naissances prématurées et le faiblepoids corporel des bébés à la naissance9, 31-34.

Les maladies parodontales peuvent causer de l’halitose(mauvaise haleine), des saignements gingivaux, de ladouleur et de l’infection. Elles peuvent aussi mener à la mobilité des dents et à l’édentation35.

La carie dentaire et les maladies parodontales représen-tent les principales maladies affectant le système masti-catoire et ayant pour conséquence la perte des dents9. Par ailleurs, l’édentation peut entraîner des problèmesd’élocution, de mastication, de nutrition, d’esthétique etd’estime de soi de même que créer un fardeau financierlié à la fabrication et au remplacement des prothèsesdentaires9. Les résultats d’une étude québécoise publiéeen 1990 ont révélé que les personnes ayant des prothèsesdentaires dites non fonctionnelles consommaient plusde médicaments pour soigner des problèmes gastro-intestinaux que les personnes possédant des prothèsesdentaires dites fonctionnelles36. Les principaux médi-caments consommés étaient des laxatifs, des anti-diarrhéiques ou des médicaments contre le refluxgastro-œsophagien36. Les résultats d’une autre étudemenée aux États-Unis indiquent que par rapport aux

personnes ayant 25 dents ou plus, les personnes quiavaient perdu toutes leurs dents naturelles consommaientmoins de légumes, de fibres et de carotène, mais plus decholestérol, de matières grasses saturées et de calories37.Les auteurs de cette étude en concluent que le choix desaliments consommés par les sujets édentés augmente leurrisque de souffrir de cancer et de maladies cardiovascu-laires37.

Au Québec, plus de 36 000 nouveaux cas de cancers sontdéclarés chaque année, dont plus de 700 cas sont descancers de la bouche ou du pharynx38. Malgré la faibleprévalence du cancer buccal dans les pays industrialisés,les taux de survie à cinq ans chez les patients qui pré-sentent ce type de cancer à un stade avancé sont généra-lement de 50 % ou moins9,39. Toutefois, lorsque ladétection est précoce, les taux de survie peuvent atteindreplus de 80 %39, 40. Par ailleurs, le risque de mourir dessuites d’un cancer buccal est plus élevé que celui demourir des suites d’un mélanome ou encore d’un cancerdu larynx, de l’utérus ou du col de l’utérus41.

Le cancer buccal fait partie des types de cancers à mor-bidité élevée9, 40. Son traitement, à un stade avancé, peutaffecter l’apparence physique, entraîner la perte de lafonction masticatoire et occasionner des difficultés serapportant à la déglutition et à la parole9, 40. Les problèmespsychosociaux, la perte de productivité économique ainsique les coûts élevés associés au traitement42, y comprisceux liés aux soins et aux services de réhabilitation, sontaussi au nombre des conséquences possibles du cancerbuccal9, 40.

Enfin, mentionnons que les activités sportives et récréa-tives peuvent être la cause de blessures non intention-nelles aux dents, aux lèvres, aux joues, à la langue et auxmâchoires. Les traitements dentaires résultant de cesblessures peuvent représenter des coûts financiers impor-tants. Selon l’Ordre des dentistes du Québec, oncompterait plus de 200 000 accidents graves affectant labouche et les dents chaque année au Québec43.

Plusieurs auteurs ont démontré que les personnesprésentant des problèmes dentaires vivent plusd’expériences de déni et de stigmatisation que les autres et éprouvent de la gêne et une perted’estime de soi9, 22, 23.

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Parmi les principaux facteurs de risque liés aux maladiesbuccodentaires, soulignons les éléments suivants9, 49 :

• Histoire familiale : présence de carie dentaire chez lesparents. Récemment, certains auteurs ont démontréque la carie dentaire était une maladie transmissible.Ainsi, la présence de lésions carieuses non traitéeschez les parents est un facteur de risque de cariedentaire chez le bébé ou l’enfant.

• Habitudes de vie :– exposition insuffisante aux fluorures sous toutes

ses formes ;– manque d’hygiène buccodentaire ;– consommation d’aliments cariogènes contenant

du sucrose, du glucose ou du fructose, particu-

lièrement en l’absence d’une source de fluorureappropriée ;

– tabagisme (associé aux maladies parodontales et aux cancers buccaux) ;

– consommation abusive d’alcool (associée auxcancers buccaux).

• État de santé général :– diabète (augmente le risque de maladies parodon-

tales) ;– utilisation sur une base régulière et à long terme de

médicaments contenant du glucose, du fructose ouencore du sucrose ;

– maladies ou traitements médicaux causant unediminution significative du flot salivaire (p. ex., lesyndrome de Sjögren, les traitements de radio-thérapie à la tête et au cou ainsi que la prise decertains médicaments).

• État de santé buccodentaire :– antécédents de carie dentaire de l’enfant ;– récession gingivale chez l’adulte et la personne

âgée ;– xérostomie (diminution significative du flot sali-

vaire) et incapacité à maintenir une bonne hygiènebuccodentaire chez la personne âgée.

• Environnement : faible niveau socio-économique.

Facteurs de risque

Interventions efficaces

INTERVENTIONS EFFICACES VISANTL’ACQUISITION OU LE MAINTIEN DE SAINES HABITUDES DE VIE LIÉES À UNE BONNE SANTÉ BUCCODENTAIRE

Les activités éducatives visant la promotion de saineshabitudes buccodentaires sont généralement efficacespour améliorer le savoir (connaissances) chez l’appre-nant50, 51. Toutefois, de l’avis de plusieurs auteurs, il seraitfaux de prétendre que l’acquisition de nouvelles connais-sances se traduit automatiquement par l’adoption denouveaux comportements51, 52. Par ailleurs, les résultats decertaines études ont révélé qu’une activité éducativepermet davantage l’acquisition de comportements si l’on

favorise la participation active de l’apprenant, particu-lièrement lorsque ce dernier est un jeune enfant52. Ainsi,lorsqu’on invite l’enfant à mettre en pratique la techniquede brossage des dents durant une activité éducative, onfavoriserait non seulement l’acquisition de connaissancespropres au brossage, mais aussi l’acquisition du compor-tement approprié de brossage (savoir-faire). Par ailleurs,on reconnaît que manifester de l’attention, fournir unerétroaction continue, prodiguer des encouragements,utiliser la réitération ainsi que fournir des instructions etdes tâches simples et précises sont des principes et destechniques d’enseignement à privilégier avec les enfants,particulièrement avec ceux d’âge préscolaire52.

La carie de la petite enfance est une maladie chro-nique transmissible, fortement associée à certainsfacteurs sociaux et comportementaux. Elle estcausée par des bactéries cariogènes souvent acquisestôt dans la vie des enfants et est liée à des habi-tudes alimentaires et à des indicateurs sociauxcomme le niveau d’éducation de la mère et lastructure familiale44-46. Chez les enfants plus âgés,des antécédents de carie dentaire constituent le meilleur indice de risque de nouvelles lésionscarieuses 47, 48.

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Les résultats d’une étude ont aussi révélé que des activitésd’éducation personnalisées et répétées, dans le cadred’un programme à long terme, avaient un effet positif surla prévention de la carie dentaire chez les jeunes enfantsvivant dans un milieu socio-économique défavorisé53. Eneffet, les auteurs ont démontré l’efficacité pour prévenir lacarie de la petite enfance d’un programme de visites indi-viduelles et régulières des mères effectuées dès l’éruptionou tout de suite après l’éruption des premières dents du bébé53.

Notons que les activités liées à la promotion de la santédentaire devraient également favoriser l’amélioration dumilieu de vie des gens50. En effet, le milieu de vie d’unepersonne influence ses choix personnels et, par consé-quent, ses habitudes de vie ou son mode de vie. Enconséquence, les activités de promotion devraient aussiêtre dirigées vers les personnes qui, de par leur travail ouleurs décisions, ont une influence sur le milieu de vie desgens et, par le fait même, sur la capacité des gens à mini-miser ou à éliminer des comportements à risque50.

Par ailleurs, le contenu d’un programme éducatif auprèsdes enfants d’âge préscolaire portant sur la santé bucco-dentaire devrait offrir de l’information et des activités serapportant au brossage des dents, à la prévention de laplaque dentaire, à l’efficacité des fluorures, aux effetscariogènes des aliments et à l’importance de soins den-taires réguliers et périodiques52.

Les auteurs d’une méta-analyse ont constaté que la pro-motion du brossage des dents avec un dentifrice fluoréreprésentait une mesure efficace pour réduire la cariedentaire51. Ces auteurs ont également révélé que les acti-vités de promotion de l’hygiène dentaire avaient des effetspositifs, à court terme, sur la quantité de plaque51. Ils ontaussi indiqué que les activités d’éducation des parentsportant sur le contrôle de la plaque dentaire chez lesjeunes enfants étaient efficaces, contrairement aux acti-vités éducatives se déroulant en milieu scolaire51. On ditmême que cette participation des parents est essentielle52.Finalement, les auteurs en ont conclu que les activitésindividuelles (chairside) d’éducation ou de promotion

de la santé avaient une plus grande efficacité que celles sedéroulant en groupes51. Toutefois, plusieurs auteurs affir-ment que les recherches portant sur l’efficacité des acti-vités d’éducation ou de promotion présentent des lacunessur le plan méthodologique et que d’autres études portantsur ce point s’avèrent nécessaires50, 51.

Les programmes de santé buccodentaire offerts en milieuscolaire sont efficaces dans la mesure où ils sont soutenuspar la famille, l’école, les professionnels et l’État55. Onobserve une proportion plus faible d’enfants avec de lacarie dentaire et des traumatismes dans les écoles quiadoptent et implantent les principes du Health-PromotingSchool que dans les écoles qui n’implantent pas de telsprogrammes56.

INTERVENTIONS EFFICACES VISANT LA RÉDUCTION DE LA CARIE DENTAIRE

En ce qui concerne la prévention de la carie dentaire, lesmesures considérées comme efficaces comprennent :

• Mesures communautaires : utilisation optimale desfluorures par la fluoration de l’eau potable9, 35, 49, 57.

• Mesures individuelles :– utilisation optimale des fluorures, notamment par

l’usage de dentifrices fluorés49, 57-59 ;– utilisation de la chlorhexidine49, 60. De par ses pro-

priétés antibactériennes, la chlorhexidine peut êtreconsidérée comme un adjuvant dans la préventionet la maîtrise de la carie dentaire chez les personnesà risque élevé60. Plusieurs études ont montré l’effi-cacité de la chlorhexidine49, 60. Cependant, mention-nons que ces études ont été réalisées en utilisant lachlorhexidine en concomitance avec d’autresmesures de prévention49, 60. Au Canada, ce produitest vendu sous la forme de gargarismes contenant0,12 % de gluconate de chlorhexidine ;

– utilisation d’un édulcorant non cariogène tel quele sorbitol ou le xylitol49, 61. Les preuves factuellesconcernent particulièrement l’utilisation duxylitol49, 61. Cependant, il est important de noter quel’efficacité de ces édulcorants a été démontrée lorsd’études utilisant le sorbitol ou le xylitol en conco-mitance avec d’autres mesures de prévention tellesque le brossage des dents avec un dentifrice fluoré,l’émission de recommandations nutritionnelles etd’instructions d’hygiène buccodentaire49.

Les interventions de prévention effectuées tôt dansla vie (soit en amont des problèmes) ont plus dechances de succès que les interventions de préven-tion secondaire54.

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• Mesures professionnelles :– application de gel fluoré49, 60. L’efficacité des gels

fluorés dépend principalement de la concentrationdu gel utilisé ainsi que de la fréquence et de ladurée de l’application62 ;

– application de vernis fluoré49, 60. Les preuves scienti-fiques montrent un effet positif du vernis lorsqu’ilest appliqué sur les dents permanentes. Toutefois,l’effet n’est pas aussi probant lorsque le vernis estappliqué sur les dents temporaires49, 60 ;

– application sélective d’agents de scellement despuits et fissures chez les enfants à risque élevé decarie dentaire57, 60, 63. Cette mesure de prévention estplus avantageuse lorsqu’elle est appliquée de façonsélective chez les enfants à risque élevé de cariedentaire57,63. En effet, les preuves scientifiques mon-trent que lorsqu’ils sont appliqués chez des enfantsà risque élevé plutôt que chez les enfants à faiblerisque de carie dentaire, les agents de scellementont une meilleure efficacité pour prévenir ledéveloppement de nouvelles lésions carieuses etgénérer, à court terme, une économie d’argent63.Les programmes publics d’application d’agents descellement des puits et fissures offerts en milieuscolaire permettent aux enfants qui autrement ne lepourraient pas d’avoir accès aux effets positifs decette mesure de prévention57. Les programmesofferts en milieu scolaire sont aussi fortementrecommandés compte tenu de leur efficacité pourréduire la carie dentaire sur les molaires perma-nentes des enfants57.

Enfin, il semble que l’efficacité des mesures préventivesaugmente lorsque celles-ci sont appliquées auprès desenfants ayant des indices caof (nombre de faces dentairestemporaires cariées, absentes ou obturées) et CAOF(nombre de faces dentaires permanentes cariées,absentes ou obturées) élevés49. Cette observation laisseentrevoir une bonne efficacité de ces mesures lorsqu’ellessont appliquées chez des enfants à risque élevé de carie

dentaire49. De plus, il semble qu’une approche de préven-tion préconisant l’utilisation combinée de plusieursmesures serait plus efficace qu’une approche utilisant uneseule mesure préventive49, 64.

INTERVENTIONS EFFICACES VISANT LA RÉDUCTION DES MALADIESPARODONTALES, DES CANCERS BUCCAUX ET DES TRAUMATISMES BUCCODENTAIRES

On peut prévenir et traiter les maladies parodontales.Parmi les moyens de prévention, on trouve l’adoptiond’une hygiène buccodentaire personnelle adéquate etl’arrêt du tabagisme.

Le brossage des dents et l’utilisation quotidienne de lasoie dentaire dans le but d’enlever la plaque dentaire sontdes mesures importantes à privilégier dans la préventiondes maladies parodontales42. Les conseils au patient por-tant sur l’abandon du tabagisme sont aussi une approcheà privilégier dans la prévention des maladies parodontaleset des cancers buccaux. Il est prouvé que les dentistessont aussi efficaces que les autres professionnels de lasanté (médecins et infirmières) lorsqu’il s’agit d’aiderleurs patients à renoncer au tabac68.

En ce qui concerne les cancers buccaux, un examenannuel effectué par un médecin ou un dentiste devraitêtre envisagé chez les patients à risque40. De plus, il estrecommandé à tout professionnel qui donne des soinsprimaires d’offrir des services de counseling à sespatients présentant des comportements à risque liés aucancer buccal (p. ex., tabagisme et consommation exces-sive d’alcool) et d’orienter les patients ayant une lésionsuspecte vers le ou les spécialistes appropriés9, 39.

En ce qui a trait à la prévention des blessures d’originessportive et récréative, mentionnons que le port d’un pro-tecteur buccal contribue à réduire de façon importante lagravité des chocs sur la bouche et les dents43. Il est égale-ment prouvé que le protecteur buccal peut contribuer à

23

Une bonne hygiène buccodentaire est associée àune faible prévalence des maladies parodontales64-66.L’utilisation combinée de la soie dentaire et de labrosse à dents réduirait le saignement gingivalde 67%67.

Les résultats d’une étude québécoise, réalisée en1996-1997, montrent que 80% de la carie dentairechez les enfants de 11 à 14 ans se situe sur les facesavec puits et fissures2.

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éviter des blessures aux tissus mous de la bouche ainsique des blessures plus graves comme la commotioncérébrale ou la fracture de la mâchoire43.

D’autres interventions efficaces sont décrites à l’annexe B.Elles font partie des pratiques cliniques préventives pro-posées par le Groupe d’étude canadien sur les soins desanté préventifs.

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3S E C T I O N

PLAN D’ACTION DE SANTÉ DENTAIRE PUBLIQUE 2005-2012

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Objectifs de santé buccodentaire et populations cibles

Avec le premier objectif de santé buccodentaire retenu,on cible les enfants et les jeunes de moins de 18 ans. Parce choix, on vise à concentrer les actions de promotion etde prévention auprès des jeunes afin de favoriser chezeux l’acquisition de saines habitudes de vie et l’applica-tion sélective de mesures préventives efficaces qui leurassureront une santé buccodentaire optimale à l’âgeadulte (voir tableau 3).

Le deuxième objectif s’applique tout particulièrement à laclientèle des adultes et des personnes âgées, alors que ledernier, qui se rapporte à la promotion de saines habi-tudes d’hygiène buccodentaire, concerne tous les groupesd’âge (voir tableau 3).

Les activités retenues pour chacune des populationscibles sont rattachées à l’une ou l’autre des fonctions desanté publique, c’est-à-dire promotion de la santé et dubien-être, prévention des maladies, surveillance de l’étatde santé de la population et protection de la santé. Lesactivités retenues visent à réduire les inégalités socialesassociées, entre autres, à la carie dentaire. De plus, cesactivités tiennent compte de l’ampleur ou de la gravité desproblèmes de santé et de bien-être et elles sont reconnuespar la communauté scientifique comme des interventionsou des mesures efficaces ou prometteuses.

Par ailleurs, notons que selon les résultats obtenus lorsde l’évaluation périodique du PNSP, certaines activitéspourront être modifiées ou interrompues et d’autrespourront être ajoutées si les objectifs visés ne sont pasatteints.

ENFANTS DE QUATRE ANS ET MOINS

Activités privilégiées pour les enfants de quatre ans et moins

On ne saurait trop insister sur l’importance d’intervenirtôt, soit avant que les problèmes surviennent. En effet, onne peut attendre l’apparition des premières dents chezl’enfant pour favoriser l’acquisition de saines habitudesde santé buccodentaire. De même, les saines habitudes nepeuvent se développer et se maintenir que par la mise enplace d’activités de promotion et d’éducation à la santébuccodentaire à l’intention des parents, offertes avant oudès la naissance.

Le succès des interventions à réaliser auprès des enfantsde quatre ans et moins repose essentiellement sur l’actiondes parents dans le développement et le maintien de

Activités privilégiées et principaux milieux d’interventionen fonction de chacune des populations cibles

TABLEAU 3

OBJECTIFS DE SANTÉ BUCCODENTAIRE ET POPULATIONS CIBLES

Objectifs Populations cibles

Domaine des habitudes de vie et des maladies chroniques :1. Réduire de 40% le nombre moyen de faces dentaires cariées, Enfants de 4 ans et moins

absentes ou obturées chez les jeunes de moins de 18 ans*. Jeunes de 5 à 17 ans2. Réduire la prévalence des maladies parodontales

(gingivite et maladies parodontales destructives) Adultes de 18 ans et pluschez les adultes de 18 ans ou plus**.

3. Améliorer les habitudes de vie relatives à l’hygiène buccodentaire Enfants, jeunes, adultes chez les personnes de tous les groupes d’âge. et personnes âgées

* Contribue à l’atteinte de l’objectif du domaine du développement, de l’adaptation et de l’intégration sociale du PNSP qui vise à augmenter la proportion d’en-

fants âgés de 4 ans et moins qui ont un développement normal (moteur, langagier, cognitif et social).

** Contribue à l’atteinte de l’objectif du domaine du développement, de l’adaptation et de l’intégration sociale du PNSP qui vise à retarder la perte d’autonomie

chez les personnes âgées.

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saines habitudes de vie. Ainsi, les intervenants dudomaine de la santé et des services sociaux deviennentdes agents multiplicateurs de changement en mettant enplace des activités de sensibilisation et d’éducation desparents. Ces activités visent à promouvoir l’acquisition desaines habitudes alimentaires et de saines habitudes desanté buccodentaire. Elles comprennent, entre autres,l’utilisation de la débarbouillette pour nettoyer la bouchedu nouveau-né, le brossage quotidien des dents avec undentifrice fluoré, la consommation d’aliments sains et noncariogènes, l’utilisation optimale des fluorures, lecounseling auprès des femmes enceintes concernantl’abandon du tabagisme, l’allaitement, etc.

Principaux milieux d’intervention en ce qui concerne les enfants de quatre ans et moins

En ce qui a trait aux enfants de quatre ans et moins, lesprincipaux milieux d’intervention à privilégier sont :

• Les services de maternité des CSSS et des centreshospitaliers universitaires :

Ces endroits représentent des milieux d’intervention de choix. Ainsi, on propose, entre autres, d’intégrer lecounseling axé sur les soins de la bouche et le brossagedes dents aux activités d’enseignement déjà offertes parles intervenants de ces milieux respectifs, lesquellesvisent, entre autres, à augmenter les compétences, lesconnaissances et les habiletés des parents à prendre soinde leur bébé.

Ainsi, il est recommandé de sensibiliser et de familiariserles intervenants des centres hospitaliers et des maisons de

naissances en vue de leur permettre d’intégrer les soinsde la bouche et des dents à l’enseignement se rapportantau bain et aux soins corporels du nouveau-né. En effet,l’heure du bain est un bon moment pour instituer cetteroutine d’hygiène. De plus, rappelons que les soins de labouche du bébé sont une mesure recommandée parl’Association dentaire canadienne et l’Ordre des dentistesdu Québec 69, 70.

• Les cliniques de vaccination des CSSS :

Les cliniques de vaccination offertes par les CSSSreprésentent des occasions privilégiées d’intervenirauprès des parents et de leur(s) enfant(s) à des inter-valles prédéterminés. Au Québec, les enfants ont accèsaux cliniques de vaccination lorsqu’ils sont âgés de 2, 4,6, 12 et 18 mois, puis lorsqu’ils sont âgés de 4 à 6 ans.

Le modèle d’intervention proposé suggère des activités decounseling de courte durée faisant appel à la réitérationde certains éléments importants à véhiculer. En effet, lesdonnées actuelles semblent indiquer que le succès d’uneactivité éducative relève davantage de l’utilisation de laréitération que du type ou de la nature de l’intervention60.Ainsi, le modèle propose quatre séances de counseling àl’intention des parents lors des cliniques de vaccinationalors que leur enfant est âgé de 4, 6, 12 et 18 mois. Le contenu des messages proposés vise à augmenter lesconnaissances et les habiletés des parents sur les mé-thodes de prévention de la carie dentaire à privilégier, y compris les comportements à adopter afin d’éviter latransmission, du parent à l’enfant, des microorganismesprésents dans la salive, lesquels sont associés à la cariedentaire.

TABLEAU 4

EXEMPLE D’UN MODÈLE D’INTERVENTION À PRIVILÉGIER EN CLINIQUE DE VACCINATION

Séquence d’intervention Nature du message

Intervention 1 :• Âge de l’enfant : 4 mois

Intervention 2 :• Âge de l’enfant : 6 mois

Intervention 3 :• Âge de l’enfant : 12 mois

Intervention 4 :• Âge de l’enfant : 18 mois

• Prévention de la transmission de salive entre les parents et leur(s) enfant(s).• Utilisation appropriée des dentifrices fluorés et démonstration des mesures

d’hygiène buccodentaire.• Rappel des mesures d’hygiène, y compris l’utilisation des dentifrices fluorés.• Information sur le contenu des collations à privilégier, y compris sur l’effet

des aliments sucrés dans l’étiologie de la carie dentaire.• Rappel des mesures d’hygiène.• Information sur les services dentaires assurés, y compris l’examen dentaire.• Accent sur les principes d’une bonne alimentation, y compris sur le contenu

des collations.• Retour sur les sujets discutés lors des rencontres précédentes.

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Par ailleurs, il est important de tenir compte, lors duchoix de ce milieu d’intervention, que le nombre d’utili-sateurs des services de vaccination offert en CLSC varie defaçon significative d’un CLSC à l’autre et, tout parti-culièrement, entre les régions. Le Cinquième bilan despriorités nationales de santé publique 1997-2002indique qu’en 2001, la proportion de vaccins qui ont étéadministrés dans le cadre des cliniques de vaccinationoffertes en CLSC variait de 15 % (région de Québec) à100 % (huit régions périphériques)71.

Enfin, selon les résultats d’une étude réalisée en 1994-1995, 41 % des CLSC ont effectué des interventions ensanté buccodentaire lors des cliniques de vaccination8.Cette observation est de bon augure en ce qui a trait à lafaisabilité organisationnelle d’une intervention structuréedans le cadre des cliniques de vaccination en CSSS.

• Les centres de la petite enfance et les garderies :

Aujourd’hui, les enfants sont de plus en plus présentsdans les milieux de garde. C’est pourquoi il devientimportant de favoriser la mise en place d’interventionsvisant à intégrer le counseling axé sur le brossage desdents aux activités éducatives déjà offertes par les inter-venants de ces milieux.

Les services de garde doivent permettre aux enfants debénéficier d’un encadrement qui favorise leur développe-ment, de se familiariser progressivement avec un milieud’apprentissage stimulant et d’acquérir des habiletés quiles placent en situation de réussite à l’école72. Un desobjectifs du programme éducatif commun pour l’enfantest de favoriser la dimension physique et motrice de sondéveloppement global73. Cet objectif vise à rendre l’enfantcapable de manger seul, de se vêtir et autres ainsi qu’àfavoriser chez lui l’acquisition de saines habitudes,notamment en lien avec l’hygiène et l’alimentation. Ainsi,le développement d’habiletés quant au brossage des dentset le contrôle des collations sucrées sont en lien avec cetobjectif.

• La maternelle quatre ans :

La maternelle quatre ans n’est pas un service offert danstoutes les écoles par le ministère de l’Éducation, du Loisiret du Sport (MELS). En fait, ce service est exclusivementréservé aux enfants handicapés et à ceux vivant dans unmilieu socio-économique défavorisé74.

Ainsi, la maternelle quatre ans est un milieu où l’on peutintervenir auprès de certains enfants qui sont très suscep-tibles d’être atteints ou encore de développer des pro-blèmes de carie dentaire. C’est pourquoi les activités àprivilégier doivent tenir compte de cette réalité et descaractéristiques particulières de cette clientèle. À cet effet,mentionnons que le counseling portant sur les pratiquescliniques préventives, dont le brossage des dents avec undentifrice fluoré, est une activité recommandée dans cesmilieux.

Enfin, soulignons que la proportion d’enfants inscrits à lamaternelle quatre ans, y compris ceux inscrits au pro-gramme d’animation Passe-Partout, est passée de 8 % en1982-1983 à 19,2 % en 2001-200275. Notons que le pro-gramme d’animation Passe-Partout a notamment commemission d’informer, de soutenir et d’outiller les parentsde façon à leur donner confiance en leurs compétencesd’éducateurs76.

JEUNES DE 5 À 17 ANS

Activités privilégiées chez les jeunes de 5 à 17 ans

Les interventions à réaliser auprès des jeunes de 5 à 17 ansreposent essentiellement sur l’accessibilité à des servicesde prévention tels que l’application topique de fluorure etd’agents de scellement des puits et fissures, sur le renfor-cement des habitudes de vie propres à la santé bucco-dentaire et sur l’orientation vers le dentiste des jeunesayant un BET. D’autres activités sont orientées vers lesparents afin de les sensibiliser à l’importance de parti-ciper au développement de saines habitudes de santébuccodentaire chez leur(s) enfant(s).

En général, les activités de prévention recommandéessont rendues en milieu scolaire et s’adressent aux jeunesdits à risque de développer des problèmes de santébuccodentaire, alors que les interventions visant l’amélio-ration de la santé buccodentaire s’adressent à tous lesjeunes. Par ailleurs, rappelons qu’avec les actions de pro-motion et de prévention, on cible les jeunes afin defavoriser chez eux l’acquisition de saines habitudes de vieet l’application sélective de mesures préventives efficacesqui leur assureront une santé buccodentaire optimale àl’âge adulte.

Page 25: publique Plan d’actionpublications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2006/06-231-01.pdf · maladies parodontales (gingivite et maladies paro-dontales destructives) chez les adultes

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Avec le critère provincial de classification des enfants àrisque, on vise à déterminer les enfants les plus suscepti-bles de développer des lésions carieuses. Élaboré audébut des années 1990, ce critère est présentementappliqué dans toutes les régions du Québec. Il est un outilindispensable à l’application sélective des mesures deprévention proposées.

Rappelons que ce critère est basé sur les antécédents decarie dentaire chez les enfants de la maternelle. Il s’agitd’une version modifiée de la méthode de Grainger,laquelle précise le niveau de gravité de l’atteinte de cariedentaire selon le site et le nombre de surfaces dentairesatteintes77.

Principal milieu d’intervention chez les jeunes de 5 à 17 ans

L’école représente le meilleur milieu d’intervention chezles jeunes de 5 à 17 ans. L’école constitue un lieu acces-sible, fréquenté par tous et bien ancré dans la réalitéquotidienne des jeunes et de leur famille. Ainsi, il est deplus en plus considéré comme un lieu privilégié d’inter-vention78.

Pour éviter de répondre de façon morcelée et discontinueaux besoins des jeunes, le MELS et le MSSS entendentsoutenir la mise en œuvre d’un ensemble de servicesintégrés78. Cet ensemble comprend, outre les serviceséducatifs, des services de promotion de la santé et dubien-être à l’intention de l’ensemble des jeunes, desservices de prévention pour ceux qui présentent desrisques de développer des problèmes, des services d’aideet de réadaptation pour les jeunes en difficulté, desservices d’adaptation, de réadaptation et d’intégrationsociale pour ceux qui présentent des déficiences et desincapacités ainsi que des services de soutien et d’accom-pagnement pour les familles78.

La santé dentaire fait partie intégrante de cet ensemble deservices intégrés, et c’est dans ce contexte que s’inscriventles activités proposées dans le Plan d’action de santédentaire publique 2005-2012.

ADULTES DE 18 ANS ET PLUS

Activités privilégiées pour les adultes de 18 ans et plus

Les activités privilégiées auprès des adultes de 18 ans et plus visent principalement à réduire les maladies

parodontales et à favoriser le maintien ou l’améliorationdes habitudes de vie relatives à une bonne santé bucco-dentaire. Le counseling concernant les pratiques cli-niques préventives, dont l’abandon du tabagisme, lebrossage des dents et l’utilisation de la soie dentaire, ainsique la prophylaxie et le détartrage dentaire effectués parun professionnel sont parmi les activités proposées. La mise en place de ces activités repose en grande partiesur la concertation entre les professionnels du réseau dela santé publique ainsi que les dentistes et les omnipra-ticiens du secteur privé.

Des activités sont aussi proposées afin d’offrir des soinsd’hygiène buccodentaire aux personnes âgées en perted’autonomie.

Principaux milieux d’intervention chez les adultes de 18 ans et plus

• Les cliniques dentaires et médicales :

Les cliniques dentaires et médicales sont des lieux dechoix pour intervenir auprès des adultes, tenter de lesresponsabiliser quant à leur santé et faciliter chez eux ledéveloppement de comportements favorables à unebonne santé buccodentaire. Par ailleurs, il importe queles conseils donnés par les différents intervenants de cesmilieux, tels que les dentistes et les omnipraticiens dusecteur privé, soient en harmonie avec les recommanda-tions véhiculées en santé publique, notamment en ce quiconcerne les pratiques cliniques préventives.

• Les CHSLD :

Les CHSLD ont pour mission d’offrir, de façon perma-nente ou temporaire, des services d’hébergement, d’as-sistance et de soutien ainsi que des services infirmiers,médicaux, pharmaceutiques, psychosociaux et de réadap-tation aux personnes qui, en raison d’une perte d’au-tonomie fonctionnelle ou psychosociale, ne peuvent plusdemeurer dans leur milieu de vie naturel, même avec lesoutien de leur entourage79. C’est dans ce contexte ques’inscrivent les activités à l’intention des personnes âgéesen perte d’autonomie.

Enfin, selon les données disponibles au MSSS, plus de 40 000 personnes étaient hébergées dans les CHSLD en 2003-200480.

Page 26: publique Plan d’actionpublications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2006/06-231-01.pdf · maladies parodontales (gingivite et maladies paro-dontales destructives) chez les adultes

31

Cette section vise à présenter les interventions qui, dans lecontexte québécois actuel, semblent les plus promet-teuses afin de favoriser l’amélioration de la santé bucco-dentaire de la population. Ainsi, pour chacun desobjectifs de santé buccodentaire retenus, les activités

privilégiées, les principales responsabilités associées auxniveaux national, régional et local, les milieux d’interven-tion, les résultats attendus et les indicateurs de réussitesont décrits sous la forme de tableaux.

Caractéristiques du plan d’action en fonction de chacun des objectifs

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app

lique

nt d

e sa

ines

hab

itud

esal

imen

tair

es e

t le

bro

ssag

e de

s de

nts

avec

un

den

tifr

ice

fluor

é.In

dica

teur

: Pro

port

ion

des

mili

eux

de g

arde

•D’

ici 2

008,

que

80

% d

es m

ater

nelle

s 4

ans

tran

smet

-te

nt a

ux p

aren

ts d

e l’i

nfor

mat

ion

sur

les

prat

ique

scl

iniq

ues

prév

enti

ves,

don

t le

bro

ssag

e de

s de

nts

avec

den

tifr

ice

fluor

é.In

dica

teur

: Pro

port

ion

des

mat

erne

lles

4 an

s

•In

terv

enir

aup

rès

des

prop

riét

aire

sde

s st

atio

ns d

e tr

aite

men

t de

l’ea

upo

tabl

e de

s m

unic

ipal

ités

de

5 00

0ha

bita

nts

et p

lus

Selo

n l’o

rgan

isat

ion

régi

onal

e de

s se

rvic

es d

e sa

nté

et d

es s

ervi

ces

soci

aux,

inte

rven

ir d

ans

au m

oins

l’un

des

mili

eux

suiv

ants

:•

Clin

ique

s de

vac

cina

tion

des

CSS

S

•Ce

ntre

s de

la p

etit

e en

fanc

e et

gar

deri

es

•M

ater

nelle

4 a

ns o

u pr

émat

erne

lle

33

Page 29: publique Plan d’actionpublications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2006/06-231-01.pdf · maladies parodontales (gingivite et maladies paro-dontales destructives) chez les adultes

Cont

ribu

tion

ave

c le

s in

terv

enan

ts

du d

omai

ne d

u dé

velo

ppem

ent,

de

l’ad

apta

tion

et

de l’

inté

grat

ion

soci

ale

à la

réa

lisat

ion

des

acti

vité

s su

ivan

tes:

Prom

otio

n et

sou

tien

des

pra

tiqu

es

clin

ique

s pr

éven

tive

s –

Inté

grat

ion

du t

hèm

e de

la s

anté

buc

co-

dent

aire

lors

des

act

ivit

és

suiv

ante

s:•

le c

ouns

elin

g co

ncer

nant

le

tab

agis

me

aupr

ès

des

fem

mes

enc

eint

es•

le c

ouns

elin

g en

mat

ière

d’

alla

item

ent

mat

erne

l**

Coun

selin

g ré

alisé

en

conf

orm

ité

avec

les

obje

ctifs

et l

a m

issio

n du

rése

au A

mis

des

bébé

s

Nouv

elle

act

ivité

Obje

ctif

1RÉ

DUIR

E DE

40%

LE

NOM

BRE

MOY

EN D

E FA

CES

DENT

AIRE

S CA

RIÉE

S, A

BSEN

TES

OU O

BTUR

ÉES

CHEZ

LES

JEU

NES

DE M

OINS

DE

18 A

NSCO

NTEX

TE P

ARTI

CULI

ER S

E RA

PPOR

TANT

À L

A RÉ

ALIS

ATIO

N DE

S AC

TIVI

TÉS

(SUI

TE)

ACTI

VITÉ

SPR

IVIL

ÉGIÉ

ESPA

RTAG

EDE

SRE

SPON

SABI

LITÉ

SM

ILIE

UX

RÉSU

LTAT

SAT

TEN

DUS

ETCO

NTE

XTE

D’IN

TERV

ENTI

ON(I

NDI

CES

LIÉS

ÀL’I

MPL

ANTA

TION

DES

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VITÉ

S)

MSS

S:C

oord

inat

ion

nati

onal

e de

s tr

avau

x lié

s au

dév

elop

pem

ent

du v

olet

de

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é de

ntai

re, so

utie

nau

x DS

P po

ur l’

impl

anta

tion

de

s ac

tivi

tés

priv

ilégi

ées

INSP

Q:S

outi

en p

ar la

rec

herc

he,

form

atio

n de

s in

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enan

ts

des

mili

eux

visé

s et

exp

erti

seDS

P:C

oord

inat

ion

régi

onal

e, m

ise

en œ

uvre

des

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ivit

és p

rivi

légi

ées

CSSS

:Sou

tien

loca

l

•D’

ici 2

008,

que

100

% d

es s

ervi

ces

de m

ater

nité

de

s CS

SS e

t de

s ce

ntre

s ho

spit

alie

rs u

nive

rsit

aire

sof

fren

t au

x pa

rent

s de

nou

veau

-nés

une

séa

nce

d’in

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atio

n su

r le

s m

esur

es d

’hyg

iène

buc

code

ntai

repa

rtic

uliè

res

aux

nour

riss

ons.

Indi

cate

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ropo

rtio

n de

s se

rvic

es d

e m

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nité

des

CSS

S et

des

cen

tres

hosp

italie

rs u

nive

rsita

ires

•D’

ici 2

008,

que

le t

hèm

e de

la s

anté

buc

code

ntai

reso

it in

tégr

é au

rés

eau

Amis

des

béb

és.

•D’

ici 2

008,

que

60

% d

es p

édia

tres

et

des

omni

-pr

atic

iens

aie

nt é

té r

enco

ntré

s et

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rmés

sur

le

s pr

atiq

ues

clin

ique

s pr

éven

tive

s à

priv

ilégi

er

aupr

ès d

es e

nfan

ts d

e 4

ans

et m

oins

.In

dica

teur

: Pro

port

ion

des

pédi

atre

s et

des

om

nipr

atic

iens

renc

ontré

s

•D’

ici 2

008,

que

100

% d

es d

enti

stes

aie

nt é

té r

enco

n-tr

és e

t in

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és s

ur le

s pr

atiq

ues

clin

ique

s pr

éven

tive

priv

ilégi

er a

uprè

s de

s en

fant

s de

4 a

ns e

t m

oins

.In

dica

teur

: Pro

port

ion

des

dent

istes

renc

ontré

s

•D’

ici 2

010,

que

50

% d

es f

emm

es q

ui p

arti

cipe

nt

à de

s re

ncon

tres

pré

nata

les

et p

ostn

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es b

énéf

icie

ntlo

rs d

’un

coun

selin

g co

ncer

nant

le t

abag

ism

e et

l’al

lait

emen

t m

ater

nel d

’info

rmat

ion

pert

inen

te

sur

la s

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buc

code

ntai

re.

Indi

cate

ur: P

ropo

rtio

n de

s fe

mm

es a

yant

bén

éfic

ié d

’info

rmat

ion

pert

inen

te e

n m

atiè

re d

e sa

nté

bucc

oden

taire

lors

d’u

n co

unse

ling

Inte

rven

ir d

ans

les

mili

eux

suiv

ants

:•

Serv

ices

de

mat

erni

té d

es C

SSS

et d

es c

entr

es h

ospi

talie

rsun

iver

sita

ires

**

Activ

ités

réal

isées

en

conf

orm

ité a

vec

les

obje

ctifs

et l

a m

issio

n du

rése

au

Amis

des

bébé

s

•Cl

iniq

ues

dent

aire

s et

méd

ical

es

•Re

ncon

tres

pré

nata

les

et p

ostn

atal

es d

onné

es d

ans

les

CSSS

34

Page 30: publique Plan d’actionpublications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2006/06-231-01.pdf · maladies parodontales (gingivite et maladies paro-dontales destructives) chez les adultes

Inte

rven

tion

s pa

r le

bia

is

des

serv

ices

inté

grés

en

péri

-na

talit

é et

pou

r la

pet

ite

enfa

nce

à l’i

nten

tion

des

fam

illes

viv

ant

en c

onte

xte

de v

ulné

rabi

lité

POPU

LATI

ON C

IBLE

: JE

UN

ES D

E 5

À 17

AN

S

Prom

otio

n et

sou

tien

des

pra

tiqu

es

clin

ique

s pr

éven

tive

s:

Coun

selin

g de

stin

é à

tous

le

s en

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s:•

le b

ross

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des

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s av

ec

un d

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fric

e flu

oré

et

l’uti

lisat

ion

de la

soi

e de

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re

(élim

inat

ion

quot

idie

nne

de la

pla

que

dent

aire

)•

la p

rise

quo

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enne

de

sup

plém

ents

flu

orés

Coun

selin

g de

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é au

x en

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s à

risq

ue é

levé

de

cari

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re:

•le

s ha

bitu

des

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enta

ires

, do

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réd

ucti

on d

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con

som

mat

ion

d’al

imen

ts

cari

ogèn

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l’app

licat

ion

sem

estr

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d’

un a

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top

ique

de

fluor

ure

effe

ctué

e pa

r un

prof

essi

onne

l•

l’uti

lisat

ion

d’un

rin

ce-b

ouch

e flu

oré

Nouv

elle

act

ivité

Obje

ctif

1RÉ

DUIR

E DE

40%

LE

NOM

BRE

MOY

EN D

E FA

CES

DENT

AIRE

S CA

RIÉE

S, A

BSEN

TES

OU O

BTUR

ÉES

CHEZ

LES

JEU

NES

DE M

OINS

DE

18 A

NSCO

NTEX

TE P

ARTI

CULI

ER S

E RA

PPOR

TANT

À L

A RÉ

ALIS

ATIO

N DE

S AC

TIVI

TÉS

(SUI

TE)

ACTI

VITÉ

SPR

IVIL

ÉGIÉ

ESPA

RTAG

EDE

SRE

SPON

SABI

LITÉ

SM

ILIE

UX

RÉSU

LTAT

SAT

TEN

DUS

ETCO

NTE

XTE

D’IN

TERV

ENTI

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NDI

CES

LIÉS

ÀL’I

MPL

ANTA

TION

DES

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S)

MSS

S:C

oord

inat

ion

nati

onal

e et

inte

rrég

iona

le, c

once

rtat

ion

entr

ele

s di

ffér

ents

inte

rven

ants

du

rése

aupo

ur l’

orga

nisa

tion

des

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ivit

és,

mai

ntie

n et

dév

elop

pem

ent

des

ress

ourc

es e

t év

alua

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des

rés

ul-

tats

att

endu

sIN

SPQ

:Sou

tien

à la

rec

herc

he,

à la

mis

e à

jour

des

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ivit

és e

t à

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orm

atio

n de

s in

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enan

ts,

expe

rtis

eDS

P:C

oord

inat

ion

régi

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e,

mis

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œuv

re d

es a

ctiv

ités

, so

utie

n et

for

mat

ion

et é

valu

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nde

s ré

sult

ats

atte

ndus

CSSS

:Col

labo

rati

on à

l’él

abor

atio

n,à

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ise

en œ

uvre

, à

l’éva

luat

ion

et à

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à jo

ur d

es a

ctiv

ités

et

app

licat

ion

des

mes

ures

ret

enue

s

•D’

ici 2

008,

que

75

% d

es f

amill

es p

arti

cipa

nt a

ux s

er-

vice

s in

tégr

és e

n pé

rina

talit

é et

pou

r la

pet

ite

enfa

nce

à l’i

nten

tion

des

fam

illes

viv

ant

en c

onte

xte

de v

ul-

néra

bilit

é bé

néfi

cien

t d’

un c

ouns

elin

g su

r la

san

tébu

ccod

enta

ire

du p

ère,

de

la m

ère

et d

e l’e

nfan

t.In

dica

teur

: Pro

port

ion

des

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aya

nt b

énéf

icié

de

coun

selin

gsu

r la

sant

é bu

ccod

enta

ire

•D’

ici 2

008,

que

100

% d

es e

nfan

ts d

e la

mat

erne

llebé

néfi

cien

t d’

un d

épis

tage

sys

tém

atiq

ue

(cla

ssif

icat

ion

des

enfa

nts

à ri

sque

et

éval

uati

on

du B

ET d

e la

car

ie d

enta

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.In

dica

teur

: Pro

port

ion

des

enfa

nts

dépi

stés

•D’

ici 2

008,

que

100

% d

es p

aren

ts d

es e

nfan

ts a

vec

un B

ET d

e la

car

ie d

enta

ire

soie

nt in

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és d

es r

ésul

-ta

ts d

u te

st d

e dé

pist

age,

des

ser

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s de

ntai

res

assu

rés

par

la R

AMQ,

des

bén

éfic

es d

es a

gent

s de

scel

lem

ent

sur

les

dent

s pe

rman

ente

s et

de

l’im

por-

tanc

e de

con

sult

er u

n de

ntis

te.

Indi

cate

ur: P

ropo

rtio

n de

s pa

rent

s in

form

és

•D’

ici 2

008,

que

90

% d

es e

nfan

ts à

ris

que

élev

é de

car

ie b

énéf

icie

nt d

’un

suiv

i pré

vent

if in

divi

dual

isé

com

pren

ant

2 ap

plic

atio

ns t

opiq

ues

de f

luor

ure

par

anné

e, d

e la

mat

erne

lle à

la 2

ean

née*

, d’

acti

vité

sd’

éduc

atio

n à

la s

anté

buc

code

ntai

re e

t d’

une

appl

ica-

tion

d’a

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s de

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llem

ent

sur

les

prem

ière

s m

olai

res

perm

anen

tes.

Indi

cate

urs:

Pro

port

ion

des

enfa

nts

à ris

que

élev

é de

car

iede

ntai

re a

yant

reçu

2 a

pplic

atio

ns d

e flu

orur

e pa

r ann

ée e

t

•Vi

site

à d

omic

ile

Mili

eu s

cola

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:

A: C

hez

les

enfa

nts

de la

mat

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•Sé

lect

ion

des

enfa

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adm

issi

bles

au s

uivi

pré

vent

if in

divi

dual

isé

selo

n le

cri

tère

pro

vinc

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ecl

assi

fica

tion

des

enf

ants

à r

isqu

eél

evé

de c

arie

den

tair

e•

Dépi

stag

e sy

stém

atiq

ue d

u BE

T de

la c

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den

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e, o

rien

tati

onve

rs le

den

tist

e de

s en

fant

s ay

ant

un B

ET d

e la

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ie d

enta

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et d

iffu

sion

d’in

form

atio

n au

x pa

rent

s

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hez

les

enfa

nts

à ri

sque

éle

de c

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den

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e se

lon

le c

ritè

repr

ovin

cial

de

clas

sifi

cati

on –

Su

ivi p

réve

ntif

indi

vidu

alis

éré

alis

é 2

fois

l’an

, de

la m

ater

-ne

lle à

la d

euxi

ème

anné

e:

•Dé

pist

age

syst

émat

ique

du

BET

de la

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ie d

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ori

enta

tion

vers

le d

enti

ste

et d

iffu

sion

d’in

form

atio

n au

x pa

rent

s

35

Page 31: publique Plan d’actionpublications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2006/06-231-01.pdf · maladies parodontales (gingivite et maladies paro-dontales destructives) chez les adultes

Suiv

i pré

vent

if in

divi

dual

isé

en m

ilieu

sco

lair

e af

in q

ue

les

enfa

nts

de la

mat

erne

lle à

la

2e

anné

e qu

i rép

onde

nt

aux

crit

ères

con

cern

ant

le r

isqu

e de

car

ie d

enta

ire

puis

sent

néfi

cier

de

2 ap

plic

atio

ns

topi

ques

de

fluor

ure

par

anné

e et

par

tici

per

à de

s ac

tivi

tés

d’éd

ucat

ion

à la

san

té d

enta

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Appl

icat

ion

d’ag

ents

de

scel

lem

ent

dent

aire

afin

que

les

enfa

nts

de 5

à 1

5 an

s qu

i rép

onde

nt

aux

crit

ères

con

cern

ant

le r

isqu

e de

car

ie d

enta

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reço

iven

t de

s ag

ents

de

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ent

sur

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face

s de

s m

olai

res

perm

anen

tes

prés

enta

nt d

es f

osse

s et

des

sill

ons

Nouv

elle

act

ivité

Obje

ctif

1RÉ

DUIR

E DE

40%

LE

NOM

BRE

MOY

EN D

E FA

CES

DENT

AIRE

S CA

RIÉE

S, A

BSEN

TES

OU O

BTUR

ÉES

CHEZ

LES

JEU

NES

DE M

OINS

DE

18 A

NSCO

NTEX

TE P

ARTI

CULI

ER S

E RA

PPOR

TANT

À L

A RÉ

ALIS

ATIO

N DE

S AC

TIVI

TÉS

(SUI

TE)

ACTI

VITÉ

SPR

IVIL

ÉGIÉ

ESPA

RTAG

EDE

SRE

SPON

SABI

LITÉ

SM

ILIE

UX

RÉSU

LTAT

SAT

TEN

DUS

ETCO

NTE

XTE

D’IN

TERV

ENTI

ON(I

NDI

CES

LIÉS

ÀL’I

MPL

ANTA

TION

DES

ACTI

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S)

prop

ortio

n de

s en

fant

s à

risqu

e él

evé

de c

arie

den

taire

aya

nt

reçu

des

age

nts

de s

celle

men

t

*Il e

st re

com

man

dé d

e ce

sser

le s

uivi

pré

vent

if in

divi

dual

isé

en 2

ean

née

plut

ôt q

u’en

3ean

née

com

me

on le

pro

pose

dan

s le

PNS

P.

•D’

ici 2

008,

que

85

% d

es e

nfan

ts s

uivi

s in

divi

duel

le-

men

t et

pré

sent

ant

un B

ET d

e la

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ie d

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ire

cons

ulte

nt u

n de

ntis

te.

Indi

cate

ur: P

ropo

rtio

n de

s en

fant

s av

ec u

n BE

T de

la c

arie

dent

aire

aya

nt c

onsu

lté u

n de

ntist

e

•D’

ici 2

008,

que

100

% d

es p

aren

ts d

es e

nfan

ts s

uivi

sin

divi

duel

lem

ent

reço

iven

t, a

u m

oins

1 f

ois

par

anné

e,de

l’in

form

atio

n co

ncer

nant

l’év

olut

ion

de la

san

tébu

ccod

enta

ire

de le

ur(s

) en

fant

(s)

et, se

lon

le c

as,

sur

les

fluor

ures

(sy

stém

ique

s et

top

ique

s), le

s de

nti-

fric

es f

luor

és, le

xyl

itol

, le

s ag

ents

de

scel

lem

ent

et le

s al

imen

ts c

ario

gène

s.In

dica

teur

: Pro

port

ion

des

pare

nts

info

rmés

•D’

ici 2

008,

que

100

% d

es e

nfan

ts d

e la

2e

anné

ebé

néfi

cien

t d’

un d

épis

tage

sys

tém

atiq

ue.

Indi

cate

ur: P

ropo

rtio

n de

s je

unes

dép

istés

•D’

ici 2

008,

que

100

% d

es p

aren

ts d

es e

nfan

ts a

yant

un B

ET d

e la

car

ie d

enta

ire

et/o

u pr

ésen

tant

un

beso

inde

sce

llem

ent

soie

nt in

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és d

es r

ésul

tats

du

test

de

dép

ista

ge, de

s se

rvic

es d

enta

ires

ass

urés

par

la

RAM

Q et

de

l’im

port

ance

de

cons

ulte

r un

den

tist

e.In

dica

teur

: Pro

port

ion

des

pare

nts

info

rmés

•D’

ici 2

008,

que

90

% d

es e

nfan

ts d

e la

deu

xièm

e an

née

étan

t à

risq

ue d

e ca

rie

dent

aire

et

ayan

t un

bes

oin

d’ag

ents

de

scel

lem

ent

béné

fici

ent

de la

mes

ure

sur

les

prem

ière

s m

olai

res

perm

anen

tes.

Indi

cate

ur: P

ropo

rtio

n de

s en

fant

s, é

tant

à ri

sque

de

carie

dent

aire

et a

yant

un

beso

in d

’age

nts

de s

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men

t, ay

ant r

eçu

un a

gent

de

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lem

ent s

ur le

s pr

emiè

res

mol

aire

s pe

rman

ente

s

•Ap

proc

he d

’édu

cati

on à

la s

anté

avec

la p

arti

cipa

tion

sou

hait

ée

des

pare

nts:

éva

luat

ion

des

habi

leté

s d’

hygi

ène

bucc

oden

tair

e(i

ndic

e de

déb

ris

OHIS

), e

nsei

-gn

emen

t et

pro

mot

ion

de s

aine

sha

bitu

des

d’hy

gièn

e bu

ccod

enta

ire(b

ross

age

des

dent

s, c

onte

nu

des

colla

tion

s, e

tc.)

•Ap

plic

atio

n de

mes

ures

de

pré-

vent

ion*

: ap

plic

atio

n to

piqu

e de

fluor

ure

et d

’age

nts

de s

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men

tde

s pu

its

et f

issu

res

sur

les

prem

ière

s m

olai

res

perm

anen

tes

* Ac

tivité

s ré

alisé

es s

ous

la d

irect

ion

d’un

den

tiste

C: C

hez

les

enfa

nts

de la

deu

xièm

ean

née

:•

Dépi

stag

e sy

stém

atiq

ue d

u BE

T de

la c

arie

den

tair

e et

du

beso

inde

sce

llem

ent

des

puit

s et

fis

sure

ssu

r le

s pr

emiè

res

mol

aire

s pe

rma-

nent

es•

Orie

ntat

ion

vers

le d

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ste

des

enfa

nts

ayan

t un

BET

de

la c

arie

den

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e et

dif

fusi

ond’

info

rmat

ion

aux

pare

nts

•Ap

plic

atio

n d’

agen

ts d

e sc

elle

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tde

s pu

its

et f

issu

res

sur

les

pre-

miè

res

mol

aire

s pe

rman

ente

s**

Activ

ité ré

alisé

e so

us la

dire

ctio

n d’

un d

entis

te

36

Page 32: publique Plan d’actionpublications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2006/06-231-01.pdf · maladies parodontales (gingivite et maladies paro-dontales destructives) chez les adultes

Prom

otio

n et

pré

vent

ion

en c

e qu

i co

ncer

ne l’

acqu

isit

ion

de s

aine

s ha

bitu

des

de v

ie d

ans

les

mili

eux

de v

ie:

Inte

rven

tion

par

le b

iais

de

l’ap

proc

he É

cole

en

sant

é

Nouv

elle

act

ivité

Obje

ctif

1RÉ

DUIR

E DE

40%

LE

NOM

BRE

MOY

EN D

E FA

CES

DENT

AIRE

S CA

RIÉE

S, A

BSEN

TES

OU O

BTUR

ÉES

CHEZ

LES

JEU

NES

DE M

OINS

DE

18 A

NSCO

NTEX

TE P

ARTI

CULI

ER S

E RA

PPOR

TANT

À L

A RÉ

ALIS

ATIO

N DE

S AC

TIVI

TÉS

(SUI

TE)

ACTI

VITÉ

SPR

IVIL

ÉGIÉ

ESPA

RTAG

EDE

SRE

SPON

SABI

LITÉ

SM

ILIE

UX

RÉSU

LTAT

SAT

TEN

DUS

ETCO

NTE

XTE

D’IN

TERV

ENTI

ON(I

NDI

CES

LIÉS

ÀL’I

MPL

ANTA

TION

DES

ACTI

VITÉ

S)

MSS

S:A

ctio

ns in

ters

ecto

riel

les

(MSS

S-M

ELS)

, co

ordi

nati

on n

atio

nale

INSP

Q:S

outi

en à

la r

eche

rche

, fo

r-m

atio

n et

exp

erti

seDS

P:C

oord

inat

ion

régi

onal

eCS

SS:S

outi

en lo

cal e

t pe

rson

ne-

ress

ourc

e

•D’

ici 2

008,

que

100

% d

es je

unes

de

la 2

ese

cond

aire

béné

fici

ent

d’un

dép

ista

ge s

ysté

mat

ique

.In

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teur

: Pro

port

ion

des

jeun

es a

yant

été

dép

istés

•D’

ici 2

008,

que

100

% d

es p

aren

ts d

es je

unes

aya

nt

été

dépi

stés

soi

ent

info

rmés

des

rés

ulta

ts d

u te

st

de d

épis

tage

, du

BET

de

la c

arie

den

taire,

du

beso

inde

sce

llem

ent,

des

ser

vice

s de

ntai

res

assu

rés

par

la R

AMQ

et d

e l’i

mpo

rtan

ce d

e co

nsul

ter

un d

enti

ste.

Indi

cate

ur: P

ropo

rtio

n de

s pa

rent

s in

form

és

•D’

ici 2

008,

que

80

% d

es je

unes

de

la 2

ese

cond

aire

étan

t à

risq

ue d

e ca

rie

dent

aire

et

ayan

t un

bes

oin

d’ag

ents

de

scel

lem

ent

béné

fici

ent

de la

mes

ure

sur

les

deux

ièm

es m

olai

res

perm

anen

tes.

Indi

cate

ur: P

ropo

rtio

n de

s en

fant

s, é

tant

à ri

sque

de

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dent

aire

et a

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un

beso

in d

’age

nts

de s

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men

t, ay

ant r

eçu

un a

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de

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lem

ent s

ur le

s de

uxiè

mes

mol

aire

s pe

rman

ente

s

•D’

ici 2

008,

que

100

% d

es in

terv

enan

ts lo

caux

(hyg

iéni

stes

den

tair

es)

œuv

rant

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s le

s éc

oles

enga

gées

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s l’a

ppro

che

Écol

e en

san

té a

ient

part

icip

é à

une

form

atio

n su

r l’i

nter

vent

ion

glob

ale

et c

once

rtée

de

prom

otio

n et

de

prév

enti

on

(Éco

le e

n sa

nté)

.In

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: Pro

port

ion

des

inte

rven

ants

aya

nt re

çu la

form

atio

nsu

r l’a

ppro

che

Écol

e en

san

•D’

ici 2

008,

que

75

% d

es é

cole

s en

gagé

es d

ans

l’app

roch

e Éc

ole

en s

anté

aie

nt r

éalis

é au

moi

ns

1 ac

tivi

té s

ur le

thè

me

de la

san

té b

ucco

dent

aire

.In

dica

teur

: Pro

port

ion

des

écol

es e

ngag

ées

dans

l’ap

proc

he

Écol

e en

san

té q

ui o

nt ré

alisé

au

moi

ns 1

act

ivité

sur

le th

ème

de la

san

té b

ucco

dent

aire

•D’

ici 2

008,

que

75

% d

es é

cole

s en

gagé

es d

ans

l’app

roch

e Éc

ole

en s

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aie

nt in

tégr

é de

s m

essa

ges

éduc

atif

s su

r le

thè

me

de la

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té b

ucco

dent

aire

da

ns le

cad

re d

u Pr

ogra

mm

e de

for

mat

ion

de l’

écol

equ

ébéc

oise

.In

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teur

: Pro

port

ion

des

écol

es e

ngag

ées

dans

l’ap

proc

hein

tégr

ée d

es m

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ges

éduc

atifs

sur

le th

ème

de la

san

tébu

ccod

enta

ire d

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le c

adre

du

Prog

ram

me

de fo

rmat

ion

de l’

écol

e qu

ébéc

oise

D: C

hez

les

élèv

es

de la

2e

seco

ndai

re:

•Dé

pist

age

syst

émat

ique

du

BET

de la

car

ie d

enta

ire

et d

u be

soin

de s

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men

t de

s pu

its

et f

issu

res

sur

les

deux

ièm

es m

olai

res

perm

anen

tes

•Or

ient

atio

n ve

rs le

den

tist

e de

s en

fant

s ay

ant

un B

ET d

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ie d

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et d

iffu

sion

d’in

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atio

n au

x pa

rent

s•

Appl

icat

ion

d’ag

ents

de

scel

lem

ent

des

puit

s et

fis

sure

s su

r le

sde

uxiè

mes

mol

aire

s pe

rman

ente

s**

Activ

ité ré

alisé

e so

us la

dire

ctio

n d’

un d

entis

te

Mili

eu s

cola

ire

et s

es p

arte

nair

es:

•Of

fre

de s

ervi

ces

dent

aire

s pr

éven

-ti

fs a

ux e

nfan

ts à

ris

que

de c

arie

dent

aire

(vo

ir le

s ac

tivi

tés

àré

alis

er e

n m

ilieu

sco

lair

e -

obje

ctif

1)

•Ré

alis

atio

n d’

acti

vité

s sp

écif

ique

sde

pro

mot

ion

et d

e pr

éven

tion

d’un

e sa

ine

hygi

ène

dent

aire

lors

d’év

ènem

ents

spé

ciau

x te

ls q

ue le

Moi

s de

la s

anté

buc

code

ntai

re•

Inté

grat

ion

de m

essa

ges

éduc

atif

sen

san

té b

ucco

dent

aire

dan

s le

cadr

e du

Pro

gram

me

de f

orm

atio

nde

l’éc

ole

québ

écoi

se

37

Page 33: publique Plan d’actionpublications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2006/06-231-01.pdf · maladies parodontales (gingivite et maladies paro-dontales destructives) chez les adultes

Adul

tes

de 1

8 an

s ou

plu

s

Obje

ctif

2RÉ

DUIR

E DE

40%

LE

NOM

BRE

MOY

EN D

E FA

CES

DENT

AIRE

S CA

RIÉE

S, A

BSEN

TES

OU O

BTUR

ÉES

CHEZ

LES

JEU

NES

DE M

OINS

DE

18 A

NSCO

NTEX

TE G

ÉNÉR

AL V

ISAN

T L’A

TTEI

NTE

DE L

’OBJ

ECTI

F

RÉSU

LTAT

SAT

TEN

DUS

POPU

LATI

ONCI

BLE

(IN

DICE

SDE

SAN

TÉLI

ÉS

ÀL’A

TTEI

NTE

DEL’O

BJEC

TIF

1)

PART

AGE

DES

RESP

ONSA

BILI

TÉS

RÉSU

DES

BIEN

FAIT

S, E

NM

ATIÈ

REDE

SAN

TÉET

DEBI

EN-Ê

TRE,

LI

ÉSÀ

L’ATT

EIN

TEDE

L’OBJ

ECTI

F1

D’ic

i 201

2, q

ue la

pro

port

ion

des

pers

onne

sde

35

à 44

ans

aya

nt b

esoi

n d’

un t

rait

emen

tpa

rodo

ntal

soi

t in

féri

eure

à 7

5%

(va

leur

de

réf

éren

ce: 89

% e

n 19

94-1

995)

.

D’ic

i 201

2, q

ue la

pro

port

ion

des

pers

onne

sde

35

à 44

aya

nt s

oit

du t

artr

e su

r au

moi

ns

1 de

nt, so

it u

ne p

oche

par

odon

tale

de

4 à

5 m

m, sa

ns t

oute

fois

avo

ir d

e de

nts

avec

une

poch

e pa

rodo

ntal

e de

6 m

m e

t pl

us,

soit

infé

rieu

re à

57

% (

vale

ur d

e ré

fére

nce

:67

% e

n 19

94-1

995)

.

D’ic

i 201

2, q

ue la

pro

port

ion

des

pers

onne

sde

35

à 44

ans

aya

nt a

u m

oins

1 d

ent

avec

une

poch

e pa

rodo

ntal

e de

6 m

m e

t pl

us s

oit

infé

rieu

re à

18

% (

vale

ur d

e ré

fére

nce

: 21

%en

199

4-19

95).

MSS

S:

Élab

orat

ion

et m

ise

à jo

ur d

u pl

an d

’act

ion,

coo

rdin

atio

n na

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ale

et in

terr

égio

nale

,co

ncer

tati

on e

ntre

les

diff

éren

ts in

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enan

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u ré

seau

pou

r l’o

rgan

isat

ion

des

acti

vité

s,év

alua

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et

surv

eilla

nce

de l’

état

de

sant

é bu

ccod

enta

ire

de la

pop

ulat

ion

INSP

Q:

Cont

ribu

tion

à l’

élab

orat

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et à

la m

ise

à jo

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u pl

an d

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ion

DSP

:Él

abor

atio

n et

mis

e à

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du

plan

d’a

ctio

n ré

gion

al, m

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en œ

uvre

des

act

ivit

és

CSSS

:Él

abor

atio

n et

mis

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du

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d’a

ctio

n lo

cal,

mis

e en

œuv

re d

es a

ctiv

ités

À no

ter

Les

acti

vité

s pr

ivilé

giée

s et

pré

cisé

es d

ans

cett

e se

ctio

n pe

uven

t co

ntri

buer

à l’

atte

inte

de

l’obj

ecti

f 3,

soi

t l’a

mél

iora

tion

des

hab

itud

es d

e vi

e re

lati

ves

à l’h

ygiè

nebu

ccod

enta

ire,

et

de l’

obje

ctif

, du

PNS

P, li

é au

dom

aine

du

déve

lopp

emen

t, d

e l’a

dapt

atio

n et

de

l’int

égra

tion

soc

iale

et

visa

nt à

ret

arde

r la

per

te d

’aut

onom

ie c

hez

les

pers

onne

s âg

ées.

Rédu

ctio

n de

l’éd

enta

tion

che

z l’a

dult

e, d

es p

robl

èmes

de

mas

tica

tion

(m

aloc

clus

ions

) ai

nsi q

ue d

e la

dou

leur

et

des

abcè

s (i

nfec

tion

s) li

és a

ux a

ffec

tion

s pa

rodo

ntal

es

Cont

ribu

tion

à l’

amél

iora

tion

de

la s

anté

et

au b

ien-

être

de

la p

opul

atio

n, c

ompt

e te

nu

de l’

asso

ciat

ion

reco

nnue

ent

re le

s m

alad

ies

paro

dont

ales

et

cert

aine

s m

alad

ies

syst

émiq

ues,

telle

s qu

e le

s m

alad

ies

card

iova

scul

aire

s et

le d

iabè

te, ai

nsi q

ue le

s na

issa

nces

pré

mat

urée

s et

les

bébé

s de

pet

it p

oids

Cont

ribu

tion

à u

ne s

anté

buc

code

ntai

re o

ptim

ale

cont

ribu

ant

à re

nfor

cer

l’est

héti

que,

l’e

stim

e de

soi

et

les

inte

ract

ions

soc

iale

s

Cont

ribu

tion

à la

dim

inut

ion

des

canc

ers

bucc

aux

et a

u re

tard

de

la p

erte

d’a

uton

omie

ch

ez le

s pe

rson

nes

âgée

s

38

Page 34: publique Plan d’actionpublications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2006/06-231-01.pdf · maladies parodontales (gingivite et maladies paro-dontales destructives) chez les adultes

POPU

LATI

ON C

IBLE

: AD

ULT

ES D

E 18

AN

S OU

PLU

S

Prom

otio

n et

sou

tien

des

pra

tiqu

es

clin

ique

s pr

éven

tive

s:

Coun

selin

g co

ncer

nant

l’ab

ando

n du

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agis

me*

* Co

ntrib

ue a

ussi

à ré

duire

le ri

sque

de

can

cers

buc

caux

Coun

selin

g de

stin

é à

tous

le

s ad

ulte

s:•

le b

ross

age

des

dent

s et

l’ut

ilisa

tion

de

la s

oie

dent

aire

(él

imin

atio

n qu

otid

ienn

e de

la p

laqu

e)•

la p

roph

ylax

ie d

enta

ire

effe

ctué

e pa

r un

pro

fess

ionn

el

Coun

selin

g de

stin

é au

x ad

ulte

s à

risq

ue d

e m

alad

ies

paro

dont

ales

:•

le b

ross

age

des

dent

s av

ec d

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fric

es a

nti-

tart

re•

le d

étar

trag

e de

ntai

re

effe

ctué

par

un

prof

essi

onne

l•

l’uti

lisat

ion

du r

ince

-bou

che

List

erin

eMCou

d’u

n rin

ce-b

ouch

la c

hlor

hexi

dine

Nouv

elle

act

ivité

Obje

ctif

2RÉ

DUIR

E LA

PRÉ

VALE

NCE

DES

MAL

ADIE

S PA

RODO

NTAL

ES (G

INGI

VITE

ET

MAL

ADIE

S PA

RODO

NTAL

ES D

ESTR

UCTI

VES)

CHE

Z LE

S AD

ULTE

S DE

18

ANS

OU P

LUS

CONT

EXTE

PAR

TICU

LIER

SE

RAPP

ORTA

NT À

LA

RÉAL

ISAT

ION

DES

ACTI

VITÉ

S

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VITÉ

SPR

IVIL

ÉGIÉ

ESPA

RTAG

EDE

SRE

SPON

SABI

LITÉ

SM

ILIE

UX

RÉSU

LTAT

SAT

TEN

DUS

ETCO

NTE

XTE

D’IN

TERV

ENTI

ON(I

NDI

CES

LIÉS

ÀL’I

MPL

ANTA

TION

DES

ACTI

VITÉ

S)

MSS

S:S

outi

en a

ux D

SP p

our

l’im

plan

tati

on d

e ce

tte

mes

ure

INSP

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outi

en p

ar la

rec

herc

he,

sout

ien

à la

for

mat

ion,

exp

erti

seDS

P:C

oord

inat

ion

régi

onal

e,fo

rmat

ion

des

inte

rven

ants

de

s m

ilieu

x vi

sés,

mis

e en

œuv

re

de l’

acti

vité

pri

vilé

giée

MSS

S:S

outi

en a

ux D

SP p

our

l’im

plan

tati

on d

es m

esur

esIN

SPQ

:Sou

tien

par

la r

eche

rche

,so

utie

n à

la f

orm

atio

n, e

xper

tise

DSP

:Co

ordi

nati

on r

égio

nale

,fo

rmat

ion

des

inte

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ants

des

mili

eux

visé

s, m

ise

en œ

uvre

de

s ac

tivi

tés

priv

ilégi

ées

•D’

ici 2

010,

que

75

% d

es d

enti

stes

off

rent

à le

urs

pati

ents

des

act

ivit

és in

divi

dual

isée

s en

mat

ière

d’ab

ando

n du

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agis

me.

Indi

cate

ur: P

ropo

rtio

n de

s de

ntist

es q

ui o

ffre

nt d

es a

ctiv

ités

indi

vidu

alisé

es e

n m

atiè

re d

’aba

ndon

du

taba

gism

e

•D’

ici 2

010,

que

60

% d

es o

mni

prat

icie

ns a

ient

été

renc

ontr

és e

t in

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és s

ur le

s pr

atiq

ues

clin

ique

spr

éven

tive

s ef

fica

ces

pour

lutt

er c

ontr

e le

s m

alad

ies

paro

dont

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.In

dica

teur

: Pro

port

ion

des

omni

prat

icie

ns re

ncon

trés

•D’

ici 2

012,

que

100

% d

es C

HSL

D pu

blic

s et

pri

vés

conv

enti

onné

s of

fren

t de

s so

ins

quot

idie

ns d

’hyg

iène

bucc

oden

tair

e (p

rati

ques

clin

ique

s pr

éven

tive

s).

Indi

cate

ur: P

ropo

rtio

n de

s CH

SLD

offra

nt d

es s

oins

quo

tidie

nsd’

hygi

ène

bucc

oden

taire

•Ca

bine

ts d

enta

ires

: ac

tion

s à

priv

ilégi

er a

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d’in

terv

enir

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cace

men

t au

près

des

pat

ient

sen

mat

ière

d’a

band

on d

u ta

ba-

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e**

Actio

ns ré

alisé

es e

n co

nfor

mité

ave

c le

sob

ject

ifs d

u Pl

an q

uébé

cois

d’ab

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n du

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gism

e

•Cl

iniq

ues

méd

ical

es: ac

tion

s à

priv

ilégi

er a

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d’in

terv

enir

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cace

men

t au

près

des

pat

ient

spo

ur lu

tter

con

tre

les

mal

adie

spa

rodo

ntal

es•

CHSL

D (p

ublic

s et

pri

vés

conv

en-

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nés)

: im

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tati

on d

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a-ti

ques

clin

ique

s pr

éven

tive

s da

nsun

e ap

proc

he d

e so

ins

quot

idie

nsd’

hygi

ène

bucc

oden

tair

e et

de

bie

n-êt

re d

es b

énéf

icia

ires

39

Page 35: publique Plan d’actionpublications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2006/06-231-01.pdf · maladies parodontales (gingivite et maladies paro-dontales destructives) chez les adultes

Jeun

es d

e 0

à 17

ans

Adul

tes

de 1

8 an

s ou

plu

s

Obje

ctif

3AM

ÉLIO

RER

LES

HABI

TUDE

S DE

VIE

REL

ATIV

ES À

L’H

YGIÈ

NE B

UCCO

DENT

AIRE

CHE

Z LE

S PE

RSON

NES

DE T

OUS

LES

GROU

PES

D’ÂG

ECO

NTEX

TE G

ÉNÉR

AL V

ISAN

T L’A

TTEI

NTE

DE L

’OBJ

ECTI

F

RÉSU

LTAT

SAT

TEN

DUS

POPU

LATI

ONCI

BLE

(IN

DICE

SDE

SAN

TÉLI

ÉS

ÀL’A

TTEI

NTE

DEL’O

BJEC

TIF

1)

PART

AGE

DES

RESP

ONSA

BILI

TÉS

RÉSU

DES

BIEN

FAIT

S, E

NM

ATIÈ

REDE

SAN

TÉET

DEBI

EN-Ê

TRE,

LI

ÉSÀ

L’ATT

EIN

TEDE

L’OBJ

ECTI

F1

D’ic

i 201

2, q

ue la

pro

port

ion

d’en

fant

s qu

i se

bro

ssen

t le

s de

nts

au m

oins

2 f

ois

par

jour

avec

un

dent

ifri

ce f

luor

é so

it s

upér

ieur

e à

80%

(va

leur

s de

réf

éren

ce: 48

% à

l’âg

e de

29

moi

s en

200

0, 5

9%

à l’

âge

de 5

-6 a

nsen

199

8-19

99, 63

% à

l’âg

e de

11-

12 a

ns

en 1

996-

1997

).

D’ic

i 201

2, q

ue la

pro

port

ion

d’en

fant

s, d

e 6

à 12

moi

s, d

ont

les

dent

s so

nt b

ross

ées

avec

un d

enti

fric

e flu

oré

soit

sup

érie

ure

à 70

%(v

aleu

r de

réf

éren

ce: 58

% e

n 20

00).

D’ic

i 201

2, q

ue la

pro

port

ion

d’en

fant

spr

enan

t 2

colla

tion

s ca

riog

ènes

ou

plus

pa

r jo

ur s

oit

infé

rieu

re à

15

% (

vale

ur

de r

éfér

ence

: 29

% à

l’âg

e de

5-6

ans

en

199

8-19

99).

D’ic

i 201

2, q

ue la

pro

port

ion

d’en

fant

spr

enan

t un

e co

llati

on c

ario

gène

ava

nt

le c

ouch

er s

oit

infé

rieu

re à

15

% (

vale

urs

de r

éfér

ence

: 29

% à

l’âg

e de

5-6

ans

en

199

8-19

99 e

t 29

% à

l’âg

e de

11-

12 a

ns

en 1

996-

1997

).

D’ic

i 201

2, q

ue la

pro

port

ion

d’en

fant

s âg

ésde

moi

ns d

e 4

ans

ayan

t vi

sité

le d

enti

ste

soit

sup

érie

ure

à 50

% (

vale

ur d

e ré

fére

nce

:19

% e

n 20

03).

D’ic

i 201

2, q

ue la

pro

port

ion

des

pers

onne

sâg

ées

de 3

5 à

44 a

ns q

ui s

e br

osse

nt le

sde

nts

au m

oins

2 f

ois

par

jour

soi

t su

péri

eure

à 85

% (

vale

ur d

e ré

fére

nce

: 67

%

en 1

994-

1995

).

D’ic

i 201

2, q

ue la

pro

port

ion

des

pers

onne

sâg

ées

de 3

5 à

44 a

ns u

tilis

ant

la s

oie

dent

aire

au m

oins

1 f

ois

par

jour

soi

t su

péri

eure

à

32%

(va

leur

de

réfé

renc

e: 24

%

en 1

994-

1995

).

MSS

S:

Élab

orat

ion

et m

ise

à jo

ur d

u pl

an d

’act

ion,

coo

rdin

atio

n na

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ale

et in

terr

égio

nale

,co

ncer

tati

on e

ntre

les

diff

éren

ts in

terv

enan

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u ré

seau

pou

r l’o

rgan

isat

ion

des

acti

vité

s,év

alua

tion

et

surv

eilla

nce

de l’

état

de

sant

é bu

ccod

enta

ire

de la

pop

ulat

ion

INSP

Q:

Cont

ribu

tion

à l’

élab

orat

ion

et à

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ise

à jo

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u pl

an d

’act

ion

DSP

:Él

abor

atio

n et

mis

e à

jour

du

plan

d’a

ctio

n ré

gion

al, m

ise

en œ

uvre

des

act

ivit

és

CSSS

:Él

abor

atio

n et

mis

e à

jour

du

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d’a

ctio

n lo

cal,

mis

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œuv

re d

es a

ctiv

ités

Cont

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tion

au

mai

ntie

n et

à l’

amél

iora

tion

de

la s

anté

buc

code

ntai

re d

e la

pop

ulat

ion

par

l’acq

uisi

tion

de

com

port

emen

ts f

avor

able

s à

la s

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et

au b

ien-

être

Cont

ribu

tion

à la

dim

inut

ion

de la

car

ie d

enta

ire,

des

mal

adie

s pa

rodo

ntal

es, de

s ca

ncer

sbu

ccau

x, d

es m

aloc

clus

ions

(su

ccio

n du

pou

ce, ut

ilisa

tion

inap

prop

riée

des

tét

ines

, et

c.)

et d

u ta

bagi

sme

40

Page 36: publique Plan d’actionpublications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2006/06-231-01.pdf · maladies parodontales (gingivite et maladies paro-dontales destructives) chez les adultes

Obje

ctif

3AM

ÉLIO

RER

LES

HABI

TUDE

S DE

VIE

REL

ATIV

ES À

L’H

YGIÈ

NE B

UCCO

DENT

AIRE

CHE

Z LE

S PE

RSON

NES

DE T

OUS

LES

GROU

PES

D’ÂG

ECO

NTEX

TE G

ÉNÉR

AL V

ISAN

T L’A

TTEI

NTE

DE L

’OBJ

ECTI

F(S

UITE

)

RÉSU

LTAT

SAT

TEN

DUS

POPU

LATI

ONCI

BLE

(IN

DICE

SDE

SAN

TÉLI

ÉS

ÀL’A

TTEI

NTE

DEL’O

BJEC

TIF

1)

D’ic

i 201

2, q

ue la

pro

port

ion

des

pers

onne

sde

35

à 44

ans

aya

nt v

isit

é le

den

tist

e au

cour

s de

la d

erni

ère

anné

e so

it a

ugm

enté

e à

75%

(va

leur

de

réfé

renc

e: 69

% e

n 19

94-

1995

).

D’ic

i 201

2, q

ue la

pro

port

ion

des

pers

onne

sâg

ées

de 6

5 an

s et

plu

s ay

ant

visi

té le

den

-ti

ste

ou le

den

turo

logi

ste

au c

ours

de

la d

erni

ère

anné

e so

it a

ugm

enté

e à

50%

(val

eur

de r

éfér

ence

: 32

% e

n 19

95).

À no

ter

Les

acti

vité

s pr

ivilé

giée

s et

pré

cisé

es d

ans

cett

e se

ctio

n pe

uven

t co

ntri

buer

à l’

atte

inte

des

obj

ecti

fs 1

et

2, s

oit

la r

éduc

tion

de

la p

réva

lenc

e de

la c

arie

den

tair

e et

la r

éduc

tion

de

la p

réva

lenc

e de

s m

alad

ies

paro

dont

ales

. De

plu

s, e

lles

peuv

ent

cont

ribu

er à

l’at

tein

te d

es o

bjec

tifs

, du

PNS

P, li

é au

dom

aine

du

déve

lopp

emen

t,

de l’

adap

tati

on e

t de

l’in

tégr

atio

n so

cial

e et

vis

ant

à ré

duir

e la

per

te d

’aut

onom

ie c

hez

les

pers

onne

s âg

ées

et à

aug

men

ter

la p

ropo

rtio

n d’

enfa

nts

âgés

de

4 an

s et

moi

nsqu

i ont

un

déve

lopp

emen

t no

rmal

(m

oteu

r, la

ngag

ier,

cogn

itif

et

soci

al).

41

Page 37: publique Plan d’actionpublications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2006/06-231-01.pdf · maladies parodontales (gingivite et maladies paro-dontales destructives) chez les adultes

Orga

nisa

tion

de

cam

pagn

es

de c

omm

unic

atio

n ax

ées

sur

l’acq

uisi

tion

de

sain

es

habi

tude

s de

vie

:

Inté

grat

ion

du t

hèm

e de

la s

anté

bu

ccod

enta

ire

dans

les

cam

pagn

es

nati

onal

es d

e co

mm

unic

atio

n pr

évue

s da

ns le

cad

re d

u PN

SP

Acti

vité

s ré

gion

ales

ou

loca

les

de s

outi

en a

ux c

ampa

gnes

na

tion

ales

de

com

mun

icat

ion

Nouv

elle

act

ivité

Obje

ctif

3AM

ÉLIO

RER

LES

HABI

TUDE

S DE

VIE

REL

ATIV

ES À

L’H

YGIÈ

NE B

UCCO

DENT

AIRE

CHE

Z LE

S PE

RSON

NES

DE T

OUS

LES

GROU

PES

D’ÂG

ECO

NTEX

TE P

ARTI

CULI

ER S

E RA

PPOR

TANT

À L

A RÉ

ALIS

ATIO

N DE

S AC

TIVI

TÉS

ACTI

VITÉ

SPR

IVIL

ÉGIÉ

ESPA

RTAG

EDE

SRE

SPON

SABI

LITÉ

SM

ILIE

UX

RÉSU

LTAT

SAT

TEN

DUS

ETCO

NTE

XTE

D’IN

TERV

ENTI

ON(I

NDI

CES

LIÉS

ÀL’I

MPL

ANTA

TION

DES

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S)

MSS

S:C

oord

inat

ion

nati

onal

e de

s tr

avau

x et

mis

e en

œuv

re

des

cam

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es d

e co

mm

unic

atio

nIN

SPQ

:Con

trib

utio

n à

l’éla

bora

tion

des

cam

pagn

es d

e co

mm

unic

atio

nDS

P:C

oord

inat

ion

régi

onal

e et

mis

e en

œuv

re d

es a

ctiv

ités

de

com

mun

icat

ion

•D’

ici 2

007,

que

le t

hèm

e du

bro

ssag

e de

s de

nts

avec

fluor

ure

soit

inté

gré

à au

moi

ns 1

cam

pagn

e de

com

-m

unic

atio

n.In

dica

teur

: Nom

bre

de c

ampa

gnes

nat

iona

les

et ré

gion

ales

•D’

ici 2

012,

que

le t

hèm

e du

bro

ssag

e de

s de

nts

avec

fluor

ure

soit

rec

ondu

it d

ans

au m

oins

1 c

ampa

gne

deco

mm

unic

atio

n.In

dica

teur

: Nom

bre

de c

ampa

gnes

nat

iona

les

et ré

gion

ales

•D’

ici 2

012,

qu’

un o

u pl

usie

urs

autr

es t

hèm

es r

eten

usso

ient

inté

grés

à a

u m

oins

1 c

ampa

gne

de c

omm

unic

a-ti

on p

orta

nt s

ur le

s ha

bitu

des

de v

ie, la

san

té b

ucco

-de

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re e

t l’a

limen

tati

on.

Indi

cate

ur: N

ombr

e de

thèm

es in

tégr

és e

t nom

bre

de c

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natio

nale

s et

régi

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es

Thèm

es à

pri

vilé

gier

:

Tous

les

grou

pes

d’âg

e:

•Im

port

ance

des

con

séqu

ence

s de

la s

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den

tair

e su

r la

san

en g

énér

al•

Uti

lisat

ion

opti

mal

e de

s flu

orur

es:

eau

fluor

ée, br

ossa

ge d

es d

ents

2

fois

par

jour

ave

c un

den

tifr

ice

fluor

é•

Impo

rtan

ce d

e ré

duir

e la

con

som

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atio

n de

boi

sson

s et

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limen

tsca

riog

ènes

•U

tilis

atio

n op

tim

ale

des

serv

ices

dent

aire

s•

Prév

enti

on d

es b

less

ures

à

la b

ouch

e et

aux

den

ts•

Effic

acit

é de

s ag

ents

de

scel

lem

ent

dans

la p

réve

ntio

n de

la c

arie

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4S E C T I O N

IMPLANTATION DU PLAN D’ACTION

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45

L’implantation du Plan d’action de santé dentairepublique 2005-2012 nécessite l’étroite collaboration desautorités et des professionnels œuvrant en santé dentairepublique. Puisqu’il est en continuité avec les actionsmenées jusqu’à ce jour, le présent plan d’action estexigeant sans être trop ambitieux. Son implantationnécessitera des changements importants, lesquels nepourront s’opérer que de façon graduelle et selon lesressources disponibles. De plus, certains travaux visant àpréciser les mécanismes d’évaluation et les voies derecherche à privilégier seront entrepris afin de faciliter ledéveloppement des connaissances préalables à l’élabora-tion et à la mise en œuvre des activités proposées. Cestravaux seront réalisés selon les mécanismes de travaildéjà prévus à cet effet dans le PNSP.

Par ailleurs, rappelons que le plan d’action précise lesindicateurs recommandés pour mesurer l’atteinte des résultats attendus. Le suivi périodique de ces indica-teurs est essentiel. Il sera effectué selon certaines moda-lités, lesquelles seront déterminées en collaboration avecles partenaires concernés.

Le succès de l’implantation du plan d’action repose aussisur la présence de conditions facilitant la mise en œuvreet le succès des activités proposées. À cet effet, mention-nons les éléments suivants :

1. Assurer, en fonction des priorités d’action et de lacapacité financière du MSSS, le financement néces-saire à la mise en œuvre des nouvelles activitésproposées. À titre d’exemple, mentionnons l’applica-tion d’agents de scellement dentaire chez les élèves dela 2e année du primaire et de la 2e secondaire ainsique la promotion et le soutien des pratiques cliniquespréventives chez les enfants de quatre ans et moins.

2. Mettre en place des mécanismes de travail néces-saires à l’évaluation et à la surveillance de l’état desanté buccodentaire de la population, à l’implantationdes activités retenues et à la mise à jour des connais-sances.

TABLEAU 5

SURVEILLANCE DE L’ÉTAT DE LA SANTÉ BUCCODENTAIRE DE LA POPULATION

ET DE SES FACTEURS DÉTERMINANTS – CLIENTÈLES ET TYPES DE DONNÉES À PRIVILÉGIER*Niveau scolaire, groupe d’âge Données Données

régionales nationales

Enfants de la maternelle XJeunes de la 2e année du primaire X XJeunes de la 6e année du primaire X XAdultes de 35-44 ans XPersonnes âgées de 65 ans et plus X

* Voir indicateurs de santé retenus, objectifs 1, 2 et 3.

3. Assurer aux intervenants locaux l’accès à :

• des outils ou du matériel visant à assurer la miseen œuvre des activités retenues comme celles serapportant aux agents de scellement des puits etdes fissures et à soutenir leurs actions (p. ex.,guides cliniques d’intervention standardisés etvalidés sur les plans professionnel, clinique etscientifique) ;

• des séances de formation en lien avec la mise enœuvre des activités proposées (p. ex., agents descellements, fluorures, etc.) ;

• des lieux propices à la confidentialité et à l’appli-cation des mesures de prévention des infections :espaces réservés pour les instruments souillés,accès à un lavabo, espaces réservés pour lematériel propre et stérile, etc. ;

• des politiques et des procédures concernant lenettoyage et la stérilisation du matériel, l’entretien,les contrôles bactériologiques de routine et lagestion des déchets biomédicaux ;

• du matériel en quantité suffisante et en bon état de manière à leur permettre de prodiguer lessoins requis.

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Le Plan d’action de santé dentaire publique 2005-2012décrit l’ensemble des activités du réseau de la santédentaire publique à privilégier jusqu’en 2012. Il proposedes activités visant à favoriser l’acquisition de saineshabitudes de vie et l’application sélective de mesurespréventives efficaces. Alors que la majorité de ces activitésconcernent les enfants à risque élevé de carie dentaire,certaines visent les tout-petits, les jeunes, les adultes et lespersonnes âgées. Toutes ces activités tiennent compte del’importance des problèmes de santé buccodentaires chezces clientèles et des conséquences du vieillissement de la

population québécoise sur l’organisation des servicespréventifs en santé publique. Les activités proposéesreprésentent l’ensemble des services communs à toutesles régions du Québec.

On peut escompter que l’expérience que nous acquer-rons par la mise en œuvre de ces activités, de même quel’expérience que nous avons acquise avec les actionsmenées à ce jour, contribuera à l’évolution du Plan d’ac-tion de santé dentaire publique 2005-2012.

47

Conclusion

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Références

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7 MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX.Critères d’appréciation de la condition bucco-dentairedes élèves du primaire : Cahier de formation des équipesrégionales, Québec, ministère de la Santé et des Servicessociaux, 1994.

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11 SANTÉ ET BIEN-ÊTRE CANADA. Enquête promotion de lasanté Canada 1990 : rapport technique, Ottawa, ministredes Approvisionnements et Services Canada, 1993, 360 p.

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14 RÉGIE DE L’ASSURANCE MALADIE DU QUÉBEC. Lesservices dentaires, [En ligne], [www.ramq.gouv.qc.ca/fr/statistiques/documents/2003/services_dentaires_2003.pdf](page consultée le 2 juin 2005).

15 BRODEUR, J.M., et al. Étude sur la santé bucco-dentairedes adultes de 18 ans et plus du Québec, Montréal,Direction de la santé publique de Montréal-Centre, 1995,75 p.

16 ASSOCIATION DES CHIRURGIENS DENTISTES DU QUÉBEC.« Sondage sur la santé dentaire et la perception qu’a la population québécoise des dentistes », Le Point decontact, mai-juin 2003, p. 9-12.

17 LÉVY, M. La carie de la petite enfance : perspective desanté publique. Données présentées lors des Journéesdentaires du Québec, mai 1998.

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19 INSTITUT CANADIEN D’INFORMATION SUR LA SANTÉ.Tendance des dépenses nationales de santé de 1975 à 2003, 2003, 172 p.

20 ACS, G., et al. « Effect of nursing caries on body weight in apediatric population », Pediatric Dentistry, vol. 14, no 5,septembre-octobre 1992, p. 302-305.

21 AYHAN, H., E. SUSKAN et S. YILDIRIM. « The effect ofnursing or rampant caries on height, body weight and headcircumference », Journal of Clinical Pediatric Dentistry,vol. 20, no 3, 1996, p. 209-212.

22 HOLLISTER, M.C., et J.A. WEINTRAUB. « The association oforal status with systemic health, quality of life, andeconomic productivity », Journal of Dental Education,vol. 57, no 12, 1993, p. 901-912.

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24 AMERICAN ACADEMY OF PERIODONTOLOGY. Chronicperiodontal disease may be risk factor for diabetes, [Enligne], [pslgroup.com/dg/1f87be.htm] (page consultée le3 juin 2005).

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26 MATTHEWS, D.C. « Periodontal medicine : A newparadigm », Journal of the Canadian Dental Association,vol. 66, no 9, 2000, p. 488-491.

27 BECK, J.D., et al. « Periodontitis : A risk factor for coronaryheart disease ? », Annals of Periodontology, vol. 3, no 1,1998, p. 127-141.

28 GENCO, R.J. « Periodontal disease and risk for myocardialinfarction and cardiovascular disease », CardiovascularReviews and Reports, vol. 19, no 3, 1998, p. 34-40.

29 SLAVKIN, H.C. « Does the mouth put the heart at risk ? »,Journal of the American Dental Association, vol. 130, no 1, 1999, p. 109-113.

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42 U.S. DEPARTMENT OF HEALTH AND HUMAN SERVICES.Healthy People 2010, deuxième édition, Washington (DC),U.S. Government Printing Office, 2000, 43 p.

43 ORDRE DES DENTISTES DU QUÉBEC. Protecteur buccal,[En ligne], [www.ordredesdentistesduquebec.qc.ca/public/protecteur_fr.html] (page consultée le 1er juin2005).

44 ISMAIL, A.I. « Prevention of early childhood caries »,Community Dentistry and Oral Epidemiology, vol. 26,suppl. 1, 1998, p. 49-61.

45 TINANOFF, N. « Introduction to the early childhoodcaries conference : Initial description and currentunderstanding », Community Dentistry and OralEpidemiology, vol. 26, suppl. 1, 1998, p. 5-7.

46 WEINSTEIN, P. « Research recommendations : pleas forenhanced research efforts to impact the epidemic of dentaldisease in infants », Journal of Public Health Dentistry,vol. 56, no 1, p. 55-60.

47 AL-SHALAN, T.A., P.R. ERICKSON et N.A. HARDIE. « Primaryincisor decay before age 4 as a risk factor for future dentalcaries », Pediatric Dentistry, vol. 19, no 1, 1997, p. 37-41.

48 BADER, J.D., et al. « Identifying children who will expe-rience high caries increments », Community Dentistryand Oral Epidemiology, vol. 14, no 4, 1986, p. 198-201.

49 NATIONAL INSTITUTE OF HEALTH CONSENSUS DEVELOP-MENT STATEMENT, MARCH 26-28, 2001. « Diagnosis andmanagement of dental caries throughout life », Journal ofDental Education, vol. 65, no 10, octobre, 2001, p. 1162-1168.

50 KAY, E.J., et D. LOCKER. « Is dental health educationeffective ? A systematic review of current evidence »,Community Dentistry and Oral Epidemiology, vol. 24, no 4, 1996, p. 231-235.

51 KAY, E.J., et D. LOCKER. « A systematic review of the effec-tiveness of health promotion aimed at improving oralhealth », Community Dental Health, vol. 15, 1998, p. 132-144.

52 LEVY, G.F. « A survey of preschool oral health educationprograms », Journal of Public Health Dentistry, vol. 44,no 1, 1984, p. 10-18.

53 KOWASH, M.B., et al. « Effectiveness on oral health of along-term health education programme for mothers withyoung children », British Dental Journal, vol. 188, no 4,2000, p. 201-205.

54 LITT, M., S. REISINE et N. TINANOFF. « Multidimensionalcausal model of dental caries development in low-incomepreschool children », Public Health Reports, vol. 110, no 5, 1995, p. 607-617.

55 PINE, C.M., et al. « An intervention to establish regulartoothbrushing : Understanding parents’ beliefs and moti-vating children », International Dental Journal, vol. 50,2000, p. 312-323.

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63 WEINTRAUB, J.A. « Pit and fissure sealants in high-caries-risk individuals », Journal of Dental Education, vol. 65, no 10, 2001, p. 1084-1090.

64 WHELTON, H., et D. O’MULLANE. « The use of combina-tions of caries preventive procedures », Journal of DentalEducation, vol. 65, no 10, 2001, p. 1110-1113.

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67 GRAVES, R.C., J.A. DISNEY et J.W. STAMM. « Comparativeeffectiveness of flossing and brushing in reducing inter-proximal bleeding », Journal of Periodontology, vol. 60, no 5, 1989, p. 243-247.

68 BROTHWELL, D.J. « Les cabinets dentaires devraient-ilspromouvoir les produits de désaccoutumance au tabac ?:Un rapport fondé sur les faits », Journal of the CanadianDental Association, vol. 67, no 3, mars 2001, p.149-155.

69 ASSOCIATION DENTAIRE CANADIENNE. Première visitechez le dentiste de votre enfant, [En ligne], [www.cda-adc.ca/french/your_oral_health/caring_teeth/info_for_parentsteachers/first_visit.asp] (page consultée le 2 juin 2005).

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71 MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX.« Couverture vaccinale des enfants de 2 ans », Prioritésnationales de santé publique 1997-2002 : Vers l’atteintedes résultats attendus : 5e bilan, Québec, ministère de laSanté et des Services sociaux, 2003, p. 77-87.

72 MINISTÈRE DU CONSEIL EXÉCUTIF. Nouvelles dispositionsde la politique familiale : Les enfants au cœur de noschoix, Québec, gouvernement du Québec, 1997, 40 p.

73 MINISTÈRE DE LA FAMILLE ET DE L’ENFANCE. Programmeéducatif des centres de la petite enfance, Québec,gouvernement du Québec, 1997, 38 p.

74 MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION, DU LOISIR ET DU SPORT.Les services à la petite enfance, [En ligne],[www.mels.gouv.qc.ca/rens/banque/fiches/f61.htm](page consultée le 2 juin 2005).

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76 FÉDÉRATION DES COMMISSIONS SCOLAIRES DU QUÉBEC.« L’animation Passe-Partout, 20 ans aux côtés des parents »,Savoir, vol. 3, no 4, 1998, p. 18.

77 POULSEN, S., et H.S. HOROWITZ. « An evaluation of a hier-archical method of describing the pattern of dental cariesattack », Community Dentistry and Oral Epidemiology,vol. 2, 1974, p. 7-11.

78 MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION. Deux réseaux, un objectif :le développement des jeunes – Entente de complémen-tarité des services entre le réseau de la santé et desservices sociaux et le réseau de l’éducation, Québec,ministère de l’Éducation, 2003, 34 p.

79 MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX.Lexiques, [En ligne], [wpp01.msss.gouv.qc.ca/appl/m02/M02Lexique.asp#Missions] (page consultée le 2 juin2005).

80 MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX. Lesservices de santé et les services sociaux, [En ligne],[www.msss.gouv.qc.ca/reseau/survol.html] (pageconsultée le 2 juin 2005).

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ANNEXES

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$19

,01

107

163

$–

0,1

+ 32

,45

%

05Es

trie

10,8

402

365

$60

000

$12

,346

2 36

5$

10,4

600

048

$–

1,9

+ 29

,78

%

06M

ontr

éal-

Cent

re35

,31

387

771

$1

064

000

$61

,92

446

771

$44

,02

700

223

$–

17,9

+ 10

,36

%

07Ou

taou

ais

11,1

419

484

$60

000

$12

,547

9 48

4$

11,9

691

117

$–

0,6

+ 44

,14

%

08Ab

itib

i-Té

mis

cam

ingu

e4,

019

1 80

6$

104

000

$6,

529

5 80

6$

6,1

337

615

$–

0,4

+ 14

,13

%

09Cô

te-N

ord

5,0

141

725

$60

000

$6,

420

1 72

5$

5,6

292

240

$–

0,8

+ 44

,87

%

10No

rd-d

u-Qu

ébec

0,0

—10

0 00

0$

2,5

100

000

$2,

476

428

$–

0,1

– 23

,57

%

11Ga

spés

ie–Î

les-

de-l

a-M

adel

eine

5,0

207

905

$60

000

$6,

526

7 90

5$

5,5

270

122

$–

1,0

+ 0,

83%

12Ch

audi

ère-

Appa

lach

es13

,155

6 36

7$

224

000

$18

,778

0 36

7$

15,9

1 02

3 94

1$

– 2,

8+

31,2

1%

13La

val

2,7

131

290

$25

6 00

0$

8,8

387

290

$4,

021

8 22

8$

– 4,

8–

43,6

5%

14La

naud

ière

8,8

366

111

$16

8 00

0$

12,8

534

111

$10

,566

5 08

8$

– 2,

3+

24,5

2%

15La

uren

tide

s11

,552

1 64

3$

200

000

$16

,372

1 64

3$

13,0

756

619

$–

3,3

+ 4,

85%

16M

onté

régi

e26

,91

261

125

$70

8 00

0$

44,6

1 96

9 12

5$

38,6

2 37

4 19

0$

– 6,

0+

20,5

7%

17Nu

navi

k1,

0—

——

—2,

015

5 63

7$

——

18Te

rres

-Cri

es-d

e-la

-Bai

e-Ja

mes

2,0

——

——

2,0

147

483

$—

TOTA

L18

2,8

7 38

2 35

4$

3 92

0 00

0$

276,

311

302

354

$22

9,7

13 5

58 4

43$

– 46

,6+

19,9

6%

Réfé

renc

es

1M

INIS

TÈRE

DE

LA S

ANTÉ

ET

DES

SERV

ICES

SOC

IAUX

. Man

uel d

e ge

stio

n fin

anciè

re –

Cen

tre d

’act

ivité

654

0,Qu

ébec

, Rég

ie d

e l’a

ssur

ance

mal

adie

du

Québ

ec, a

nnée

fina

nciè

re 1

992-

1993

.2

MIN

ISTÈ

RE D

E LA

SAN

TÉ E

T DE

S SE

RVIC

ES S

OCIA

UX. M

anue

l de

gest

ion

finan

cière

– C

entre

d’a

ctiv

ité 6

540,

Québ

ec, R

égie

de

l’ass

uran

ce m

alad

ie d

u Qu

ébec

, ann

ée fi

nanc

ière

200

3-20

04.

Anne

xe A

ÉVOL

UTIO

N DE

S PO

STES

ET

DES

DÉPE

NSES

EN

HYGI

ÈNE

DENT

AIRE

(CS

SS)

54

Page 46: publique Plan d’actionpublications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2006/06-231-01.pdf · maladies parodontales (gingivite et maladies paro-dontales destructives) chez les adultes

55

Clas

sifi

cati

on d

es re

com

man

dati

ons

A:L

es d

onné

es s

ont s

uffis

ante

s po

ur a

ppuy

er la

reco

mm

anda

tion

selo

n la

quel

le il

faud

rait

s’int

éres

ser e

xpre

ssém

ent à

cet

te a

ffect

ion

dans

le c

adre

d’u

n ex

amen

méd

ical

pér

iodi

que.

B:L

es d

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es s

ont a

ccep

tabl

es p

our a

ppuy

er la

reco

mm

anda

tion

selo

n la

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le il

faud

rait

s’int

éres

ser e

xpre

ssém

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cet

te a

ffect

ion

dans

le c

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d’u

n ex

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méd

ical

pér

iodi

que.

C:Le

s do

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s so

nt in

suffi

sant

es p

our a

ppuy

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incl

usio

n ou

l’ex

clus

ion

de c

ette

affe

ctio

n da

ns le

cad

re d

’un

exam

en m

édic

al p

ério

diqu

e, m

ais

les

reco

mm

anda

tions

peu

vent

repo

ser s

ur d

’autr

es fo

ndem

ents

.*

Prat

ique

clin

ique

pré

vent

ive

rete

nue

et in

clus

e da

ns le

pla

n d’

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n

Réfé

renc

es1

GROU

PE D

’ÉTUD

E CA

NADI

EN S

UR L

ES S

OINS

DE

SANT

É PR

ÉVEN

TIFS

. «L’e

xam

en m

édic

al p

ério

diqu

e, m

ise

à jo

ur 1

992,

ann

exe

I, p

artie

1»,

Uni

on m

édica

le c

anad

ienn

e,vo

l. 12

2, n

o3,

199

3, p

. 200

. 2

GROU

PE D

’ÉTUD

E CA

NADI

EN S

UR L

ES S

OINS

DE

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É PR

ÉVEN

TIFS

. Les

rapp

orts

du

Grou

pe d

’étud

e ca

nadi

en d

es a

nnée

s 19

95-1

998

– Mi

se à

jour

199

5: 2

. Pré

vent

ion

de la

car

ie d

enta

ire,[

En li

gne]

, [ww

w.ct

fphc

.org

] (p

age

cons

ulté

e le

2 ju

in 2

005)

.3

GROU

PE D

’ÉTUD

E CA

NADI

EN S

UR L

’EXAM

EN M

ÉDIC

AL P

ÉRIO

DIQU

E. G

uide

can

adie

n de

méd

ecin

e cli

niqu

e pr

éven

tive,

Sant

é Ca

nada

, 199

4.4

GROU

PE D

’ÉTUD

E CA

NADI

EN S

UR L

ES S

OINS

DE

SANT

É PR

ÉVEN

TIFS

. Les

rapp

orts

du

Grou

pe d

’étud

e ca

nadi

en d

es a

nnée

s 19

99-2

004

– 22

. Soi

ns d

e sa

nté

prév

entif

s, b

ilan

1999

: Pré

vent

ion

de la

mor

talit

é as

socié

e au

can

cer d

e la

bou

che,

[En

ligne

], [

www.

ctfp

hc.o

rg]

(pag

e co

nsul

tée

le 2

juin

200

5).

PRÉV

ENTI

ON D

E LA

CAR

IE D

ENTA

IRE2

•Fl

uora

tion

de

l’eau

pot

able

•Ad

min

istr

atio

n qu

otid

ienn

e de

sup

plém

ents

de

flu

orur

e

•Ap

plic

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n an

nuel

le o

u se

mes

trie

lle p

ar

un p

rofe

ssio

nnel

de

topi

ques

flu

orés

tel

s qu

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gel

de

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orop

hosp

hate

aci

dulé

•U

tilis

atio

n de

rin

ce-b

ouch

e flu

orés

(co

nten

ant

0,20

% d

e flu

orur

e de

sod

ium

pou

r us

age

hebd

omad

aire

ou

0,05

% d

e flu

orur

e de

sod

ium

po

ur u

sage

quo

tidi

en)

•U

tilis

atio

n in

divi

duel

le d

e de

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rice

s flu

orés

Anne

xe B

LIST

E DE

S PR

INCI

PALE

S PR

ATIQ

UES

CLIN

IQUE

S PR

ÉVEN

TIVE

S DU

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UPE

D’ÉT

UDE

CANA

DIEN

SUR

LES

SOI

NS D

E SA

NTÉ

PRÉV

ENTI

FS

INTE

RVEN

TION

SEF

FICA

CITÉ

RECO

MM

ANDA

TION

S

CLAS

SIFI

CATI

ON1

DÉTA

ILS

•De

s ba

isse

s de

l’or

dre

de 2

0 à

40%

du

taux

de c

arie

den

tair

e on

t ét

é si

gnal

ées.

•On

a f

ait

état

che

z le

s en

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s de

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inu-

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s du

tau

x de

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ie a

nalo

gues

à c

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soci

ées

à la

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orat

ion

de l’

eau,

mai

s le

s pa

rent

s ou

blie

nt s

ouve

nt d

’adm

inis

trer

quot

idie

nnem

ent

les

supp

lém

ents

.

•Ce

tra

item

ent

qui p

rend

bea

ucou

p de

tem

ps e

t qu

i est

coû

teux

n’e

st p

asef

fica

ce n

i ren

tabl

e po

ur la

plu

part

des

pati

ents

dan

s le

s co

llect

ivit

és a

ppro

vi-

sion

nées

en

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fluor

ée o

u no

n flu

orée

.Ce

tte

mes

ure

est

effi

cace

à c

ondi

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d’

être

sél

ecti

ve.

•Co

mm

e l’i

ncid

ence

de

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arie

con

tinu

e de

décl

iner

, l’e

ffic

acit

é de

cet

te m

esur

e es

tm

ise

en d

oute

.

•Le

ur u

tilis

atio

n qu

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ienn

e s’a

ccom

pagn

ed’

une

bais

se s

tati

stiq

uem

ent

sign

ific

ativ

ede

l’in

cide

nce

de la

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ie; il

s’agi

t d’

une

sour

ce im

port

ante

de

fluor

ure

pour

app

li-ca

tion

indi

vidu

elle

, ét

ant

donn

é qu

’env

iron

90%

des

den

tifr

ices

ven

dus

cont

ienn

ent

du f

luor

ure.

•So

nt s

uffi

sant

es le

s do

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s at

test

ant

que

la f

luor

atio

n de

l’ea

u de

meu

re

la m

esur

e la

plu

s ef

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ce, la

plu

s éq

uita

ble

et la

plu

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fici

ente

de

prév

enti

on d

e la

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ie c

oron

aire

et

radi

cula

ire.

•So

nt s

uffi

sant

es le

s do

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s at

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ant

que

le r

espe

ct s

crup

uleu

x de

la p

osol

ogie

indi

quée

con

trib

ue à

réd

uire

l’in

cide

nce

de la

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ie. To

utef

ois,

la p

resc

ript

ion

de q

uant

ités

exc

essi

ves

de s

uppl

émen

ts

de f

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est

le p

rinc

ipal

fac

teur

aya

ntco

ntri

bué

aux

augm

enta

tion

s ré

cent

es

de l’

inci

denc

e de

la f

luor

ose.

•Le

s do

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s so

nt s

uffi

sant

es p

our

reco

m-

man

der

une

telle

mes

ure

dans

le c

as d

espe

rson

nes

qui p

rése

nten

t de

s ca

ries

trè

sac

tive

s ou

qui

son

t à

haut

ris

que

de c

arie

,ét

ant

donn

é qu

e da

ns c

es g

roup

es, le

s ta

uxde

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ie r

appe

llent

ceu

x ob

serv

és d

ans

l’ens

embl

e de

la p

opul

atio

n av

ant

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aiss

ede

l’in

cide

nce

de la

car

ie.

•So

nt s

uffi

sant

es le

s do

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s dé

mon

tran

tl’u

tilit

é de

cet

te m

esur

e da

ns le

cas

de

ceux

qui

pré

sent

ent

des

cari

es t

rès

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ves

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ui s

ont

à ha

ut r

isqu

e de

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ie.

•To

ut le

mon

de d

evra

it u

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uoti

dien

-ne

men

t un

den

tifr

ice

fluor

é da

ns le

cad

red’

une

hygi

ène

bucc

oden

tair

e ré

guliè

re;

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udra

it p

rend

re s

oin

d’év

iter

d’a

vale

r un

e qu

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té e

xces

sive

de

dent

ifri

ce

et s

urve

iller

l’us

age

de d

enti

fric

e pa

r le

s en

fant

s.

A* A* A* A* A*

Page 47: publique Plan d’actionpublications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2006/06-231-01.pdf · maladies parodontales (gingivite et maladies paro-dontales destructives) chez les adultes

56

•Él

imin

atio

n qu

otid

ienn

e de

la p

laqu

e pa

r le

bro

ssag

e et

l’ut

ilisa

tion

de

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oie

dent

aire

•Ne

ttoy

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dura

nt le

s ex

amen

s de

ntai

res

péri

odiq

ues

•Ag

ents

de

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lem

ent

des

puit

s et

fis

sure

s

•Co

unse

ling

afin

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rédu

ire

la c

onso

mm

atio

n d’

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ents

car

iogè

nes

•Co

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afin

de

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l’uti

lisat

ion

noct

urne

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pro

long

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e bi

bero

ns c

onte

nant

des

liqu

ides

au

tres

que

l’ea

u

PRÉV

ENTI

ON D

ES M

ALAD

IES

PARO

DON

TALE

S3

•Br

ossa

ge d

es d

ents

et

utili

sati

on d

e la

soi

e de

ntai

re

Anne

xe B

LIST

E DE

S PR

INCI

PALE

S PR

ATIQ

UES

CLIN

IQUE

S PR

ÉVEN

TIVE

S DU

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UPE

D’ÉT

UDE

CANA

DIEN

SUR

LES

SOI

NS D

E SA

NTÉ

PRÉV

ENTI

FS (S

UITE

)

INTE

RVEN

TION

SEF

FICA

CITÉ

RECO

MM

ANDA

TION

S

CLAS

SIFI

CATI

ON1

DÉTA

ILS

•M

ême

si le

bro

ssag

e et

l’ut

ilisa

tion

de

la s

oie

dent

aire

tou

s le

s jo

urs

n’ai

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pas

à

prév

enir

la c

arie

, ils

fon

t pa

rtie

des

bonn

es p

rati

ques

d’h

ygiè

ne b

ucco

dent

aire

et a

iden

t à

lutt

er c

ontr

e le

s gi

ngiv

opat

hies

.

•Le

net

toya

ge d

enta

ire

clas

siqu

e n’

est

pas

un m

oyen

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icac

e po

ur p

réve

nir

la c

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,m

ais

peut

ser

vir

à él

imin

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s ta

ches

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le t

artr

e. U

ne h

ygiè

ne b

ucco

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aire

quot

idie

nne

(bro

ssag

e et

uti

lisat

ion

de

la s

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) pe

ut p

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les

tach

es

et l’

accu

mul

atio

n de

tar

tre.

•L’ut

ilisa

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sél

ecti

ve d

’age

nts

de s

celle

-m

ent

entr

aîne

une

bai

sse

sign

ific

ativ

e su

rle

s pl

ans

stat

isti

que

et c

liniq

ue d

e la

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ieda

ns le

s pu

its

et f

issu

res.

•Co

ntra

irem

ent

aux

prem

ière

s ét

udes

, le

s do

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s ré

cent

es d

onne

nt à

pen

ser

que

la c

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atio

n de

suc

res

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en-

tair

es n

’influ

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s de

faç

on im

port

ante

su

r le

tau

x de

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ie.

•L’al

imen

tati

on p

rolo

ngée

au

moy

en

d’un

bib

eron

con

tena

nt d

es li

quid

es s

ucré

sco

nsti

tue

la p

rinc

ipal

e ca

use

de la

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ie

du n

ourr

isso

n. T

oute

fois

, on

n’a

pas

enc

ore

éval

ué d

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quel

le m

esur

e le

cou

nsel

ing

réus

siss

ait

à m

odif

ier

cett

e pr

atiq

ue.

•Le

bro

ssag

e de

s de

nts

aide

à p

réve

nir

la g

ingi

vite

. Le

s pa

tien

ts n

on m

otiv

és

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alha

bile

s pe

uven

t ne

pas

res

pect

erce

tte

reco

mm

anda

tion

.

•Le

s do

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s so

nt in

suff

isan

tes

pour

rec

om-

man

der

cett

e in

terv

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on à

des

fin

sst

rict

emen

t de

pré

vent

ion

de la

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ie;

tout

efoi

s, le

bro

ssag

e es

t es

sent

iel p

our

l’aut

o-ap

plic

atio

n de

den

tifr

ice

fluor

é.

•Le

s do

nnée

s so

nt in

suff

isan

tes

pour

incl

ure

le n

etto

yage

lors

des

con

sult

atio

nsde

ntai

res

de r

appe

l dan

s le

seu

l but

de

pré

veni

r la

car

ie, m

ais

cett

e m

esur

e pe

ut ê

tre

reco

mm

andé

e à

cert

ains

pat

ient

spo

ur d

’aut

res

rais

ons.

•So

nt s

uffi

sant

es le

s do

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s dé

mon

tran

tl’e

ffic

acit

é de

l’em

ploi

sél

ecti

f d’

agen

ts

de s

celle

men

t su

r le

s m

olai

res

perm

anen

tes

dans

les

3 m

ois

qui s

uive

nt le

ur é

rupt

ion

chez

les

enfa

nts

à ha

ut r

isqu

e de

car

ie.

•So

nt in

suff

isan

tes

les

donn

ées

dém

ontr

ant

l’eff

icac

ité

d’un

cha

ngem

ent

dans

les

habi

tude

s al

imen

tair

es d

e l’e

nsem

ble

de

la p

opul

atio

n ai

nsi q

ue l’

effi

caci

des

cons

eils

don

nés

par

le d

enti

ste

afin

d’in

cite

r le

s pa

tien

ts à

mod

ifie

r le

ur r

égim

eal

imen

tair

e. T

oute

fois

, ce

tte

mes

ure

est

reco

mm

andé

e da

ns le

cas

des

pat

ient

s à

haut

risq

ue d

e ca

rie.

•Il

est

reco

mm

andé

de

cons

eille

r aux

pat

ient

sde

mod

ifie

r le

urs

mét

hode

s d’

alim

enta

tion

du n

ourr

isso

n af

in d

e pr

éven

ir la

car

ie.

•Le

s do

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s so

nt a

ccep

tabl

es p

our

reco

m-

man

der

le b

ross

age

des

dent

s af

in d

epr

éven

ir la

gin

givi

te.

A* C A* C* C B*

Page 48: publique Plan d’actionpublications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2006/06-231-01.pdf · maladies parodontales (gingivite et maladies paro-dontales destructives) chez les adultes

57

Clas

sifi

cati

on d

es re

com

man

dati

ons

A:L

es d

onné

es s

ont s

uffis

ante

s po

ur a

ppuy

er la

reco

mm

anda

tion

selo

n la

quel

le il

faud

rait

s’int

éres

ser e

xpre

ssém

ent à

cet

te a

ffect

ion

dans

le c

adre

d’u

n ex

amen

méd

ical

pér

iodi

que.

B:L

es d

onné

es s

ont a

ccep

tabl

es p

our a

ppuy

er la

reco

mm

anda

tion

selo

n la

quel

le il

faud

rait

s’int

éres

ser e

xpre

ssém

ent à

cet

te a

ffect

ion

dans

le c

adre

d’u

n ex

amen

méd

ical

pér

iodi

que.

C:Le

s do

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s so

nt in

suffi

sant

es p

our a

ppuy

er l’

incl

usio

n ou

l’ex

clus

ion

de c

ette

affe

ctio

n da

ns le

cad

re d

’un

exam

en m

édic

al p

ério

diqu

e, m

ais

les

reco

mm

anda

tions

peu

vent

repo

ser s

ur d

’autr

es fo

ndem

ents

.*

Prat

ique

clin

ique

pré

vent

ive

rete

nue

et in

clus

e da

ns le

pla

n d’

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n

Réfé

renc

es1

GROU

PE D

’ÉTUD

E CA

NADI

EN S

UR L

ES S

OINS

DE

SANT

É PR

ÉVEN

TIFS

. «L’e

xam

en m

édic

al p

ério

diqu

e, m

ise

à jo

ur 1

992,

ann

exe

I, p

artie

1»,

Uni

on m

édica

le c

anad

ienn

e,vo

l. 12

2, n

o3,

199

3, p

. 200

. 2

GROU

PE D

’ÉTUD

E CA

NADI

EN S

UR L

ES S

OINS

DE

SANT

É PR

ÉVEN

TIFS

. Les

rapp

orts

du

Grou

pe d

’étud

e ca

nadi

en d

es a

nnée

s 19

95-1

998

– Mi

se à

jour

199

5: 2

. Pré

vent

ion

de la

car

ie d

enta

ire,[

En li

gne]

, [ww

w.ct

fphc

.org

] (p

age

cons

ulté

e le

2 ju

in 2

005)

.3

GROU

PE D

’ÉTUD

E CA

NADI

EN S

UR L

’EXAM

EN M

ÉDIC

AL P

ÉRIO

DIQU

E. G

uide

can

adie

n de

méd

ecin

e cli

niqu

e pr

éven

tive,

Sant

é Ca

nada

, 199

4.4

GROU

PE D

’ÉTUD

E CA

NADI

EN S

UR L

ES S

OINS

DE

SANT

É PR

ÉVEN

TIFS

. Les

rapp

orts

du

Grou

pe d

’étud

e ca

nadi

en d

es a

nnée

s 19

99-2

004

– 22

. Soi

ns d

e sa

nté

prév

entif

s, b

ilan

1999

: Pré

vent

ion

de la

mor

talit

é as

socié

e au

can

cer d

e la

bou

che,

[En

ligne

], [

www.

ctfp

hc.o

rg]

(pag

e co

nsul

tée

le 2

juin

200

5).

•Dé

tart

rage

et

prop

hyla

xie

par

un p

rofe

ssio

nnel

•U

tilis

atio

n d’

un r

ince

-bou

che

à la

chl

orhe

xidi

ne

•U

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n du

rin

ce-b

ouch

e Li

ster

ineM

C

•Br

ossa

ge d

es d

ents

ave

c de

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rice

s an

ti-t

artr

e

Anne

xe B

LIST

E DE

S PR

INCI

PALE

S PR

ATIQ

UES

CLIN

IQUE

S PR

ÉVEN

TIVE

S DU

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UPE

D’ÉT

UDE

CANA

DIEN

SUR

LES

SOI

NS D

E SA

NTÉ

PRÉV

ENTI

FS (S

UITE

)

INTE

RVEN

TION

SEF

FICA

CITÉ

RECO

MM

ANDA

TION

S

CLAS

SIFI

CATI

ON1

DÉTA

ILS

•La

soi

e de

ntai

re n

’aid

e pa

s à

prév

enir

la

gin

givi

te c

hez

les

enfa

nts.

•La

soi

e de

ntai

re a

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à pr

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ir la

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givi

tech

ez le

s ad

ulte

s. L

’usa

ge c

ombi

né d

e la

bros

se à

den

ts e

t de

la s

oie

dent

aire

peu

tpr

éven

ir la

par

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tite

.•

Chez

le g

roup

e à

risq

ue, au

cune

don

née

ne m

ontr

e qu

e l’u

sage

de

la b

ross

e à

dent

sou

de

la s

oie

dent

aire

est

eff

icac

e.

•Ch

ez le

s pa

tien

ts a

u pa

rodo

nte

sain

, un

e pr

ophy

laxi

e bu

ccod

enta

ire

inte

nsiv

e pa

r un

pro

fess

ionn

el p

révi

ent

la g

ingi

vite

et

la p

arod

onti

te c

hron

ique

s. T

oute

fois

, un

dét

artr

age

annu

el n

’app

orte

rien

de

plus

aux

pati

ents

au

paro

dont

e sa

in q

ui m

ain-

tien

nent

une

bon

ne h

ygiè

ne b

ucco

dent

aire

.

•Le

rin

ce-b

ouch

e à

la c

hlor

hexi

dine

aid

e à

prév

enir

la g

ingi

vite

et

est

effi

cace

com

me

agen

t an

tim

icro

bien

. Il

réd

uit

leta

ux d

e pl

aque

sup

ragi

ngiv

ale,

mai

s st

imul

e la

for

mat

ion

de t

artr

e su

prag

ingi

val.

Il a

une

save

ur d

ésag

réab

le e

t ta

che

les

dent

s.

•Le

rin

ce-b

ouch

e Li

ster

ineM

Ces

t m

oins

eff

i-ca

ce q

ue c

elui

à la

chl

orhe

xidi

ne. So

n us

age

prol

ongé

(6

moi

s ou

plu

s) a

ide

à pr

éven

ir

la g

ingi

vite

. Il

a u

ne s

aveu

r dé

sagr

éabl

e et

lais

se u

ne s

ensa

tion

de

brûl

ure

dans

la

bou

che.

•Au

cune

don

née

n’at

test

e qu

e ce

s de

nti-

fric

es a

iden

t à

prév

enir

la g

ingi

vite

. Il

s ai

dent

par

con

tre

à ré

duir

e le

tar

tre

supr

agin

giva

l. Le

urs

avan

tage

s à

long

te

rme

n’on

t pa

s ét

é év

alué

s.

•Il

est

rec

omm

andé

d’u

tilis

er la

soi

e de

ntai

reaf

in d

’app

rend

re à

maî

tris

er c

ette

tec

hniq

ueet

d’a

cqué

rir

de b

onne

s ha

bitu

des,

mai

s le

s do

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s so

nt in

suff

isan

tes

pour

rec

om-

man

der

l’inc

lusi

on o

u l’e

xclu

sion

de

cett

ein

terv

enti

on.

•Le

s do

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s so

nt s

uffi

sant

es p

our

reco

m-

man

der

l’uti

lisat

ion

de la

soi

e de

ntai

re

par

les

adul

tes.

•M

algr

é le

peu

de

donn

ées

dont

on

disp

ose,

le

bro

ssag

e de

s de

nts

et l’

usag

e de

la s

oie

dent

aire

sou

s su

perv

isio

n so

nt re

com

man

dés

dans

le c

as d

es p

erso

nnes

sou

ffra

nt d

e m

aloc

-cl

usio

n, d

e di

abèt

e ou

d’u

ne in

fect

ion

à VI

H.

•Le

s do

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s so

nt a

ccep

tabl

es p

our

reco

m-

man

der

un d

étar

trag

e pr

ofes

sion

nel d

ont

la f

réqu

ence

var

iera

sel

on l’

état

par

odon

tal

du p

atie

nt.

•Le

s do

nnée

s so

nt s

uffi

sant

es p

our

reco

m-

man

der

l’uti

lisat

ion

2 fo

is p

ar jo

ur d

’un

rinc

e-bo

uche

à 0

,12

% d

e ch

lorh

exid

ine

chez

les

pati

ents

qui

ont

de

la d

iffi

cult

é à

se b

ross

er le

s de

nts

(p. ex

., h

andi

capé

s,ca

ncér

eux)

.

•Le

s do

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s so

nt a

ccep

tabl

es p

our

reco

mm

ande

r so

n ut

ilisa

tion

par

les

pati

ents

att

eint

s d’

une

ging

ivit

e sé

vère

.

•Au

cune

don

née

ne p

erm

et d

e re

com

man

der

leur

usa

ge à

l’en

sem

ble

de la

pop

ulat

ion.

•So

nt a

ccep

tabl

es le

s do

nnée

s pe

rmet

tant

de

rec

omm

ande

r ce

s de

ntif

rice

s da

ns le

cas

des

pati

ents

qui

ris

quen

t d’

avoi

r du

tar

tre.

C* A* C* B* A* B* C B*

Page 49: publique Plan d’actionpublications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2006/06-231-01.pdf · maladies parodontales (gingivite et maladies paro-dontales destructives) chez les adultes

•Ab

ando

n du

tab

ac

•Dé

pist

age

des

paro

dont

opat

hies

par

les

méd

ecin

s (s

igna

lem

ent

des

saig

nem

ents

gin

giva

ux

dura

nt le

bro

ssag

e)

PRÉV

ENTI

ON D

E LA

MOR

TALI

TÉ P

AR C

ANCE

R DE

LA

BOU

CHE4

•Co

unse

ling

pour

enc

oura

ger

le r

enon

cem

ent

au t

abac

•Dé

pist

age

par

exam

en c

liniq

ue

Anne

xe B

LIST

E DE

S PR

INCI

PALE

S PR

ATIQ

UES

CLIN

IQUE

S PR

ÉVEN

TIVE

S DU

GRO

UPE

D’ÉT

UDE

CANA

DIEN

SUR

LES

SOI

NS D

E SA

NTÉ

PRÉV

ENTI

FS (S

UITE

)

INTE

RVEN

TION

SEF

FICA

CITÉ

RECO

MM

ANDA

TION

S

CLAS

SIFI

CATI

ON1

DÉTA

ILS

•L’ab

ando

n du

tab

ac é

limin

e le

ris

que

accr

u de

par

odon

topa

thie

s at

trib

uabl

es

au t

abac

.

•Ce

tte

inte

rven

tion

n’a

pas

été

éva

luée

.

•Le

s in

terv

enti

ons

mul

tipl

es e

t le

s in

itia

-ti

ves

de r

enfo

rcem

ent

ont

augm

enté

le

s ta

ux d

e dé

sacc

outu

man

ce d

e 6

moi

s et

1 a

n.•

Il a

été

pro

uvé

que

le r

enon

cem

ent

au t

abac

rédu

isai

t le

ris

que

de c

ance

r de

la b

ouch

e.Le

s pr

ogra

mm

es d

’inte

rven

tion

ont

réd

uit

l’inc

iden

ce d

es lé

sion

s pr

écan

cére

uses

.

•L’ut

ilité

du

dépi

stag

e es

t lim

itée

par

la

pré

vale

nce

et l’

inci

denc

e pe

u él

evée

s de

la m

alad

ie, le

ris

que

de f

aux

posi

tifs

et

le m

anqu

e de

con

form

ité

aux

mes

ures

de

sui

vi r

ecom

man

dées

.Au

cune

étu

de n

’a d

émon

tré

que

les

prog

ram

mes

de

dépi

stag

e ré

duis

ent

la m

orta

lité

et la

mor

bidi

té a

ttri

buab

les

au c

ance

r de

la b

ouch

e.

•So

nt a

ccep

tabl

es le

s do

nnée

s pe

rmet

tant

de

rec

omm

ande

r l’a

band

on d

u ta

bac

pour

pré

veni

r le

s pa

rodo

ntop

athi

es.

•Le

s do

nnée

s so

nt in

suff

isan

tes

pour

éva

luer

l’uti

lité

de c

ette

inte

rven

tion

, m

ais

elle

es

t re

com

man

dée

dans

les

régi

ons

il n’

y a

pas

de s

ervi

ces

dent

aire

s.

•Le

s do

nnée

s so

nt s

uffi

sant

es p

our

cons

i-dé

rer

expr

essé

men

t le

cou

nsel

ing

visa

nt

à en

cour

ager

le r

enon

cem

ent

au t

abac

lo

rs d

’un

exam

en d

e sa

nté

péri

odiq

ue.

Le c

ouns

elin

g de

vrai

t êt

re a

ssur

é pa

r de

s pr

ofes

sion

nels

de

la s

anté

for

més

à

cet

effe

t.

•Le

s do

nnée

s so

nt in

suff

isan

tes

pour

reco

mm

ande

r l’i

nclu

sion

ou

l’exc

lusi

on

du d

épis

tage

du

canc

er d

e la

bou

che

par

exam

en c

liniq

ue c

hez

des

pati

ents

asym

ptom

atiq

ues

lors

d’u

n ex

amen

de

sant

épé

riod

ique

(dé

pist

age

oppo

rtun

iste

).Po

ur le

s pa

tien

ts à

ris

que,

un

exam

enan

nuel

par

un

méd

ecin

ou

un d

enti

ste

devr

ait

être

con

sidé

ré. Le

s pr

inci

paux

fact

eurs

de

risq

ue s

ont

des

anté

céde

nts

de t

abag

ism

e et

une

con

som

mat

ion

exce

s-si

ve d

’alc

ool.

Les

donn

ées

sont

acc

epta

bles

pou

r ex

clur

ele

dép

ista

ge d

e m

asse

du

canc

er d

e la

bouc

he p

ar e

xam

en c

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ue.

B* C A* C

Clas

sifi

cati

on d

es re

com

man

dati

ons

A:L

es d

onné

es s

ont s

uffis

ante

s po

ur a

ppuy

er la

reco

mm

anda

tion

selo

n la

quel

le il

faud

rait

s’int

éres

ser e

xpre

ssém

ent à

cet

te a

ffect

ion

dans

le c

adre

d’u

n ex

amen

méd

ical

pér

iodi

que.

B:L

es d

onné

es s

ont a

ccep

tabl

es p

our a

ppuy

er la

reco

mm

anda

tion

selo

n la

quel

le il

faud

rait

s’int

éres

ser e

xpre

ssém

ent à

cet

te a

ffect

ion

dans

le c

adre

d’u

n ex

amen

méd

ical

pér

iodi

que.

C:Le

s do

nnée

s so

nt in

suffi

sant

es p

our a

ppuy

er l’

incl

usio

n ou

l’ex

clus

ion

de c

ette

affe

ctio

n da

ns le

cad

re d

’un

exam

en m

édic

al p

ério

diqu

e, m

ais

les

reco

mm

anda

tions

peu

vent

repo

ser s

ur d

’autr

es fo

ndem

ents

.*

Prat

ique

clin

ique

pré

vent

ive

rete

nue

et in

clus

e da

ns le

pla

n d’

actio

n

Réfé

renc

es1

GROU

PE D

’ÉTUD

E CA

NADI

EN S

UR L

ES S

OINS

DE

SANT

É PR

ÉVEN

TIFS

. «L’e

xam

en m

édic

al p

ério

diqu

e, m

ise

à jo

ur 1

992,

ann

exe

I, p

artie

1»,

Uni

on m

édica

le c

anad

ienn

e,vo

l. 12

2, n

o3,

199

3, p

. 200

. 2

GROU

PE D

’ÉTUD

E CA

NADI

EN S

UR L

ES S

OINS

DE

SANT

É PR

ÉVEN

TIFS

. Les

rapp

orts

du

Grou

pe d

’étud

e ca

nadi

en d

es a

nnée

s 19

95-1

998

– Mi

se à

jour

199

5: 2

. Pré

vent

ion

de la

car

ie d

enta

ire,[

En li

gne]

, [ww

w.ct

fphc

.org

] (p

age

cons

ulté

e le

2 ju

in 2

005)

.3

GROU

PE D

’ÉTUD

E CA

NADI

EN S

UR L

’EXAM

EN M

ÉDIC

AL P

ÉRIO

DIQU

E. G

uide

can

adie

n de

méd

ecin

e cli

niqu

e pr

éven

tive,

Sant

é Ca

nada

, 199

4.4

GROU

PE D

’ÉTUD

E CA

NADI

EN S

UR L

ES S

OINS

DE

SANT

É PR

ÉVEN

TIFS

. Les

rapp

orts

du

Grou

pe d

’étud

e ca

nadi

en d

es a

nnée

s 19

99-2

004

– 22

. Soi

ns d

e sa

nté

prév

entif

s, b

ilan

1999

: Pré

vent

ion

de la

mor

talit

é as

socié

e au

can

cer d

e la

bou

che,

[En

ligne

], [

www.

ctfp

hc.o

rg]

(pag

e co

nsul

tée

le 2

juin

200

5).

58

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ENFA

NTS

DE

4 AN

S ET

MOI

NS

Rédu

ire

la p

réva

lenc

e de

la c

arie

den

tair

e et

am

élio

rer

les

habi

tude

s de

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rel

ativ

es à

l’hy

gièn

e bu

ccod

enta

ire

•Pr

omot

ion

et s

outi

en d

es p

rati

ques

clin

ique

s pr

éven

tive

s su

ivan

tes:

•le

cou

nsel

ing

dest

iné

à to

us le

s en

fant

s:–

le b

ross

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des

dent

s av

ec u

n de

ntif

rice

flu

oré

(élim

inat

ion

quot

idie

nne

de la

pla

que

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aire

)–

la p

rise

quo

tidi

enne

de

supp

lém

ents

de

fluor

ure

•le

cou

nsel

ing

dest

iné

aux

enfa

nts

à ris

que

élev

é de

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ie d

enta

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–le

s ha

bitu

des

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enta

ires

, do

nt la

réd

ucti

on

de la

con

som

mat

ion

d’al

imen

ts c

ario

gène

s–

l’app

licat

ion

annu

elle

ou

sem

estr

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d’u

n ag

ent

topi

que

de f

luor

ure

effe

ctué

e pa

r un

pro

fess

ionn

el

Cont

ribu

er à

aug

men

ter

la p

ropo

rtio

n d’

enfa

nts

qui o

nt

un d

ével

oppe

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t no

rmal

(m

oteu

r, la

ngag

ier,

cogn

itif

et

soci

al)

•Pr

omot

ion

et s

outi

en d

es p

rati

ques

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s pr

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s su

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tes:

•le

cou

nsel

ing

conc

erna

nt le

tab

agis

me

aupr

ès d

es f

emm

es

ence

inte

s•

le c

ouns

elin

g en

mat

ière

d’a

llait

emen

t m

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nel*

*Cou

nsel

ing

réal

isé e

n co

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mité

ave

c le

s ob

ject

ifs e

t la

miss

ion

du ré

seau

Am

is de

s bé

bés

•In

terv

enti

ons

par

le b

iais

des

ser

vice

s in

tégr

és e

n pé

rina

talit

é et

pou

r la

pet

ite

enfa

nce

à l’i

nten

tion

des

fam

illes

viv

ant

en c

onte

xte

de v

ulné

rabi

lité

JEU

NES

DE

5 À

17 A

NS

Rédu

ire

la p

réva

lenc

e de

la c

arie

den

tair

e et

am

élio

rer

les

habi

tude

s de

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rel

ativ

es à

l’hy

gièn

e bu

ccod

enta

ire

•Pr

omot

ion

et s

outi

en d

es p

rati

ques

clin

ique

s pr

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tive

s su

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tes:

•le

cou

nsel

ing

dest

iné

à to

us le

s en

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s:–

le b

ross

age

des

dent

s av

ec u

n de

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rice

flu

oré

et l’

utili

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on

de la

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e de

ntai

re (

élim

inat

ion

quot

idie

nne

de la

pla

que

dent

aire

)–

la p

rise

quo

tidi

enne

de

supp

lém

ents

flu

orés

Anne

xe C

TABL

EAU

SYNT

HÈSE

DES

ACT

IVIT

ÉS À

RÉA

LISE

R SE

LON

LA C

LIEN

TÈLE

VIS

ÉE

ACTI

VITÉ

SM

ILIE

UX

ETCO

NTE

XTE

D’IN

TERV

ENTI

ONRE

SPON

SABL

ESDÉ

TAIL

SST

ATU

T

Nouv

elle

act

ivit

é

Nouv

elle

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ivit

é

Nouv

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ivit

é

Acti

vité

exi

stan

te

à co

nsol

ider

CSSS

DSP

DSP

CSSS

CSSS

CSSS

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•Cl

iniq

ues

de v

acci

nati

on d

es C

SSS,

cen

tres

de

la p

etit

e en

fanc

e et

gar

deri

es, m

ater

nelle

s 4

ans

**I

nter

veni

r dan

s au

moi

ns 1

des

mili

eux

prop

osés

sel

onl’o

rgan

isatio

n ré

gion

ale

des

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ices

de

sant

é et

des

ser

vice

s so

ciau

x

•Se

rvic

es d

e m

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nité

des

CSS

S et

des

cen

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hosp

ital

iers

uni

vers

itai

res*

*Cou

nsel

ing

réal

isé e

n co

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mité

ave

c le

s ob

ject

ifs

et la

miss

ion

du ré

seau

Am

is de

s bé

bés

•Cl

iniq

ues

dent

aire

s et

méd

ical

es

•Re

ncon

tres

pré

nata

les

et p

ostn

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es d

onné

esda

ns le

s CS

SS

•Vi

site

à d

omic

ile

Mili

eu s

cola

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:A

: Che

z le

s en

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s de

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nelle

:•

Séle

ctio

n de

s en

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s à

risq

ue é

levé

de

cari

ede

ntai

re (

crit

ère

prov

inci

al d

e cl

assi

fica

tion

)•

Dépi

stag

e sy

stém

atiq

ue d

u BE

T de

la c

arie

dent

aire

, orie

ntat

ion

vers

le d

enti

ste

et d

iffu

sion

d’in

form

atio

n au

x pa

rent

s

59

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•le

cou

nsel

ing

dest

iné

aux

enfa

nts

à ri

sque

éle

vé d

e ca

ries

de

ntai

res:

–le

s ha

bitu

des

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enta

ires

, do

nt la

réd

ucti

on

de la

con

som

mat

ion

d’al

imen

ts c

ario

gène

s–

l’app

licat

ion

sem

estr

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d’u

n ag

ent

topi

que

de f

luor

ure

effe

ctué

e pa

r un

pro

fess

ionn

el–

l’uti

lisat

ion

d’un

rin

ce-b

ouch

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oré

•le

sui

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réve

ntif

indi

vidu

alis

é en

mili

eu s

cola

ire

afin

que

le

s en

fant

s de

la m

ater

nelle

à la

2e

anné

e qu

i rép

onde

nt

aux

crit

ères

con

cern

ant

le r

isqu

e de

car

ie d

enta

ire

puis

sent

néfi

cier

de

2 ap

plic

atio

ns t

opiq

ues

de f

luor

ure

par

anné

e et

par

tici

per

à de

s ac

tivi

tés

d’éd

ucat

ion

à la

san

té d

enta

ire

•l’a

pplic

atio

n d’

agen

ts d

e sc

elle

men

t de

ntai

re a

fin

que

les

enfa

nts

de 5

à 1

5 an

s qu

i rép

onde

nt a

ux c

ritè

res

conc

erna

nt le

ris

que

de c

arie

den

tair

e re

çoiv

ent

des

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ts d

e sc

elle

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t su

r le

s fa

ces

des

mol

aire

s pe

rman

ente

s pr

ésen

tant

des

fos

ses

et d

es s

illon

s

Anne

xe C

TABL

EAU

SYNT

HÈSE

DES

ACT

IVIT

ÉS À

RÉA

LISE

R SE

LON

LA C

LIEN

TÈLE

VIS

ÉE (S

UITE

)

ACTI

VITÉ

SM

ILIE

UX

ETCO

NTE

XTE

D’IN

TERV

ENTI

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SPON

SABL

ESDÉ

TAIL

SST

ATU

T

Acti

vité

exi

stan

te

à co

nsol

ider

Nouv

elle

act

ivit

é

CSSS

CSSS

CSSS

et

DSP

CSSS

et

DSP

CSSS

CSSS

et

DSP

CSSS

et

DSP

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B: C

hez

les

enfa

nts

à ri

sque

éle

vé d

e ca

rie

dent

aire

selo

n le

cri

tère

pro

vinc

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e cl

assi

fica

tion

:Su

ivi p

réve

ntif

indi

vidu

alis

é ré

alis

é 2

fois

l’an

, de

la m

ater

nelle

à la

deu

xièm

e an

née,

co

mpr

enan

t le

s él

émen

ts s

uiva

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•Dé

pist

age

syst

émat

ique

du

BET

de la

car

iede

ntai

re, o

rient

atio

n ve

rs le

den

tist

e et

diffu

sion

d’in

form

atio

n au

x pa

rent

s•

Éval

uati

on d

es h

abile

tés

d’hy

gièn

e bu

cco-

dent

aire

(in

dice

de

débr

is O

HIS

), e

nsei

gnem

ent

et p

rom

otio

n de

sai

nes

habi

tude

s d’

hygi

ène

bucc

oden

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e•

Appl

icat

ion

topi

que

de f

luor

ure

et d

’age

nts

desc

elle

men

t de

s pu

its

et f

issu

res

sur

les

prem

ière

sm

olai

res

perm

anen

tes*

*Act

ivité

s ré

alisé

es s

ous

la d

irect

ion

d’un

den

tiste

C: C

hez

les

enfa

nts

de la

deu

xièm

e an

née

:•

Dépi

stag

e sy

stém

atiq

ue d

u BE

T de

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arie

dent

aire

et

du b

esoi

n de

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llem

ent

des

puit

s et

fis

sure

s su

r le

s pr

emiè

res

mol

aire

spe

rman

ente

s•

Orie

ntat

ion

vers

le d

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ste

des

enfa

nts

ayan

t un

BET

de

la c

arie

den

tair

e et

dif

fusi

ond’

info

rmat

ion

aux

pare

nts

•Ap

plic

atio

n d’

agen

ts d

e sc

elle

men

t de

s pu

its

etfis

sure

s su

r le

s pr

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res

mol

aire

s pe

rman

ente

s**A

ctiv

ité ré

alisé

e so

us la

dire

ctio

n d’

un d

entis

te

D: C

hez

les

élèv

es d

e la

deu

xièm

e se

cond

aire

:•

Dépi

stag

e sy

stém

atiq

ue d

u BE

T de

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arie

dent

aire

et

du b

esoi

n de

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llem

ent

des

puit

s et

fissu

res

sur le

s de

uxiè

mes

mol

aire

s pe

rman

ente

s•

Orie

ntat

ion

vers

le d

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ste

des

enfa

nts

ayan

t un

BET

de

la c

arie

den

tair

e et

dif

fusi

ond’

info

rmat

ion

aux

pare

nts

(sui

te) ▼

60

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•Pr

omot

ion

et p

réve

ntio

n en

ce

qui c

once

rne

l’acq

uisi

tion

de

sai

nes

habi

tude

s de

vie

dan

s le

s m

ilieu

x de

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:•

l’int

égra

tion

de

la s

anté

den

tair

e da

ns l’

appr

oche

Éco

le e

n sa

nté

ADU

LTES

DE

18 A

NS

OU P

LUS

Rédu

ire

la p

réva

lenc

e de

s m

alad

ies

paro

dont

ales

et

amél

iore

r le

s ha

bitu

des

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ie r

elat

ives

à l’

hygi

ène

bucc

oden

tair

e•

Prom

otio

n et

sou

tien

des

pra

tiqu

es c

liniq

ues

prév

enti

ves

suiv

ante

s:•

le c

ouns

elin

g de

stin

é à

tous

les

adul

tes:

–le

bro

ssag

e de

s de

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et l’

utili

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on d

e la

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e de

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re

(élim

inat

ion

quot

idie

nne

de la

pla

que)

–la

pro

phyl

axie

den

tair

e ef

fect

uée

par

un p

rofe

ssio

nnel

•le

cou

nsel

ing

dest

iné

aux

adul

tes

à ri

sque

de

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adie

s pa

rodo

ntal

es:

–le

bro

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e de

s de

nts

avec

den

tifr

ices

ant

i-ta

rtre

–le

dét

artr

age

dent

aire

eff

ectu

é pa

r un

pro

fess

ionn

el–

l’uti

lisat

ion

du r

ince

-bou

che

List

erin

eMC

ou d

’un

rinc

e-bo

uche

à

la c

hlor

hexi

dine

•le

cou

nsel

ing

conc

erna

nt l’

aban

don

du t

abag

ism

e**C

ontri

bue

auss

i à ré

duire

le ri

sque

de

canc

ers

bucc

aux

Anne

xe C

TABL

EAU

SYNT

HÈSE

DES

ACT

IVIT

ÉS À

RÉA

LISE

R SE

LON

LA C

LIEN

TÈLE

VIS

ÉE (S

UITE

)

ACTI

VITÉ

SM

ILIE

UX

ETCO

NTE

XTE

D’IN

TERV

ENTI

ONRE

SPON

SABL

ESDÉ

TAIL

SST

ATU

T

Acti

vité

exi

stan

te

à co

nsol

ider

Nouv

elle

act

ivit

é

CSSS

et

DSP

CSSS

CSSS

MSS

S et

DSP

DSP

DSP

DSP

•Ap

plic

atio

n d’

agen

ts d

e sc

elle

men

t de

s pu

its

et f

issu

res

sur

les

deux

ièm

es m

olai

res

perm

anen

tes*

*Act

ivité

réal

isée

sous

la d

irect

ion

d’un

den

tiste

•Of

fre

de s

ervi

ces

dent

aire

s pr

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tifs

aux

enf

ants

à

risq

ue d

e ca

rie

dent

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•Ré

alis

atio

n d’

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vité

s sp

écif

ique

s de

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mot

ion

et d

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éven

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d’u

ne s

aine

hyg

iène

den

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elo

rs d

’évè

nem

ents

spé

ciau

x te

ls q

ue le

Moi

s de

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anté

den

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e•

Inté

grat

ion

de m

essa

ges

éduc

atif

s en

san

téde

ntai

re d

ans

le c

adre

du

Prog

ram

me

de f

orm

atio

n de

l’éc

ole

québ

écoi

se

•Cl

iniq

ues

méd

ical

es: ac

tion

s à

priv

ilégi

er a

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d’in

terv

enir

eff

icac

emen

t au

près

des

pat

ient

spo

ur lu

tter

con

tre

les

mal

adie

s pa

rodo

ntal

es•

CHSL

D (p

ublic

s et

pri

vés

conv

enti

onné

s):

impl

anta

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de

prat

ique

s cl

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ues

prév

enti

ves

dans

une

app

roch

e de

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ns q

uoti

dien

s d’

hygi

ène

bucc

oden

tair

e et

de

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-êtr

e de

s bé

néfi

ciai

res

•Ca

bine

ts d

enta

ires

: ac

tion

s à

priv

ilégi

er a

fin

d’in

terv

enir

eff

icac

emen

t au

près

des

pat

ient

s en

mat

ière

d’a

band

on d

u ta

bagi

sme

61

Page 53: publique Plan d’actionpublications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2006/06-231-01.pdf · maladies parodontales (gingivite et maladies paro-dontales destructives) chez les adultes

TOU

S LE

S GR

OUPE

S D’

ÂGE

(jeu

nes

de 0

à 1

7 an

s et

adu

ltes

de

18 a

ns o

u pl

us)

Amél

iore

r le

s ha

bitu

des

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ie r

elat

ives

à l’

hygi

ène

bucc

oden

tair

e•

Prom

otio

n de

la f

luor

atio

n de

l’ea

u po

tabl

e

•Or

gani

sati

on d

e ca

mpa

gnes

de

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mun

icat

ion

axée

s su

r l’a

cqui

siti

on

de s

aine

s ha

bitu

des

de v

ie:

•l’i

ntég

rati

on d

u th

ème

de la

san

té b

ucco

dent

aire

dan

s le

s ca

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gnes

de

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icat

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prév

ues

dans

le c

adre

du

PNSP

•le

s ac

tivi

tés

régi

onal

es o

u lo

cale

s de

sou

tien

aux

cam

pagn

es

nati

onal

es d

e co

mm

unic

atio

n

Anne

xe C

TABL

EAU

SYNT

HÈSE

DES

ACT

IVIT

ÉS À

RÉA

LISE

R SE

LON

LA C

LIEN

TÈLE

VIS

ÉE (S

UITE

)

ACTI

VITÉ

SM

ILIE

UX

ETCO

NTE

XTE

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DSP

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res

des

stat

ions

de

trai

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ent

de l’

eau

pota

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des

mun

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alit

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000

habi

tant

s et

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Thèm

es à

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les

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e:

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des

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atio

n op

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ale

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den

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e la

con

som

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ons

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atio

n op

tim

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serv

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den

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bou

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des

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nts

de s

celle

men

t da

ns

la p

réve

ntio

n de

la c

arie

den

tair

e

B: E

nfan

ts d

e 4

ans

et m

oins

:•

Impo

rtan

ce d

e la

san

té d

enta

ire

dans

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éve-

lopp

emen

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iène

buc

code

ntai

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ange

men

ts b

ucco

dent

aire

s as

soci

és

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nce

C: J

eune

s de

5 à

17

ans:

•Ta

bagi

sme

(eff

ets

sur

la s

anté

buc

cale

et

aba

ndon

du

taba

gism

e)•

Hyg

iène

buc

code

ntai

re (

bros

sage

, so

ie d

enta

ire,

etc.

)

D: A

dult

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e 18

ans

ou

plus

:•

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gism

e (e

ffet

s su

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san

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le

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band

on d

u ta

bagi

sme)

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dent

aire

(br

ossa

ge, so

ie d

enta

ire,

soin

s de

s pr

othè

ses,

etc

.)

62

Page 54: publique Plan d’actionpublications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2006/06-231-01.pdf · maladies parodontales (gingivite et maladies paro-dontales destructives) chez les adultes

ACTI

VITÉ

S À

DÉPL

OYER

EN

200

5-20

07

•Su

ivi p

réve

ntif

indi

vidu

alis

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mili

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la m

ater

nelle

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anné

e):

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les

enfa

nts

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mat

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des

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à ri

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dent

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l de

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cati

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atio

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e et

dif

fusi

on d

’info

rmat

ion

aux

pare

nts

Chez

les

enfa

nts

à ri

sque

éle

vé d

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dent

aire

se

lon

le c

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re p

rovi

ncia

l de

clas

sifi

cati

on:

Suiv

i pré

vent

if in

divi

dual

isé

réal

isé

2 fo

is l’

an, de

la

mat

erne

lle à

la d

euxi

ème

anné

e, c

ompr

enan

t le

s él

émen

ts s

uiva

nts:

•Dé

pist

age

syst

émat

ique

du

BET

de la

car

ie d

enta

ire,

or

ient

atio

n ve

rs le

den

tist

e et

dif

fusi

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rmat

ion

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nts

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hygi

ène

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oden

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•Ap

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agen

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olai

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perm

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iona

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ntre

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licat

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agen

ts

de s

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men

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form

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s pi

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gion

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flu

orat

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de l’

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pota

ble

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ès

des

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s de

s st

atio

ns d

e tr

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men

t de

l’ea

u po

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s m

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ipal

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5 00

0 ha

bita

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lus

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tégr

atio

n de

la s

anté

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tair

e da

ns l’

appr

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le

en s

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prév

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ts

à ri

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ntai

re•

Réal

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ion

d’ac

tivi

tés

spéc

ifiq

ues

de p

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vent

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hygi

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SABL

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CSSS

CSSS

CSSS

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DSP

DSP

et M

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ACTI

VITÉ

S À

DÉPL

OYER

EN

200

5-20

07

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n d’

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nelle

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ACTI

VITÉ

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DÉPL

OYER

EN

200

7-20

10

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sion

d’in

form

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ACTI

VITÉ

S À

DÉPL

OYER

EN

201

0-20

12

•Ap

plic

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n d’

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men

t de

ntai

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ilieu

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ièm

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mol

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rman

ente

s de

s él

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re:

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pist

age

syst

émat

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ie d

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ire

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n de

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ent

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puit

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fis

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mol

aire

s pe

rman

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s•

Orie

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fusi

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’info

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ion

aux

pare

nts

CSSS

et

DSP

CSSS

CSSS

et

DSP

CSSS

et

DSP

63

Page 55: publique Plan d’actionpublications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2006/06-231-01.pdf · maladies parodontales (gingivite et maladies paro-dontales destructives) chez les adultes

•In

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•In

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iona

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atio

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ACTI

VITÉ

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DÉPL

OYER

EN

200

7-20

10

•Pr

omot

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agis

me

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tion

s à

priv

ilégi

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d’in

terv

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ien-

être

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•Pr

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en d

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ique

s pr

éven

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conc

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MSS

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DSP

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MSS

S et

DSP

DSP

DSP

DSP

CSSS

CSSS

DSP

64

Page 56: publique Plan d’actionpublications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2006/06-231-01.pdf · maladies parodontales (gingivite et maladies paro-dontales destructives) chez les adultes

Après plus d’une cinquantaine d’années d’expérimenta-tion, la fluoration de l’eau potable est considérée commeune mesure de prévention de la carie dentaire sûre, effi-cace et économique1-7. Selon les preuves scientifiques, lafluoration de l’eau représente la mesure de santépublique la plus efficace pour prévenir la carie dentaire,peu importe l’âge ou la situation socio-économique desutilisateurs1-7. À ce jour, son utilisation n’a pas d’effetsnéfastes connus sur l’environnement7.

Le Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préven-tifs rapporte des réductions de l’incidence de la carie de20 % à 40 %8. Il existe des preuves factuelles selon

lesquelles la fluoration de l’eau est la mesure la plusefficace, équitable et efficiente pour prévenir la carie den-taire. Au Québec, moins de 10 % de la population béné-ficie de l’eau fluorée, par rapport à 62 % aux États-Unis3

et à 64 % en Ontario9.

Au Québec, la promotion de la fluoration de l’eau potableexige la collaboration des autorités municipales et desautorités de santé publique. Ainsi, tous les propriétairesde stations de traitement de l’eau potable dans les munici-palités de 5 000 habitants et plus seront informés etinvités à instaurer la fluoration selon les dispositions de laLoi sur la santé publique, adoptée en décembre 200110.

65

Annexe E : PROMOTION DE LA FLUORATION DE L’EAU POTABLE

Loi sur la santé publiqueSection II –Fluoration de l’eau potableSurveillance.

57. Tout propriétaire d’une station de traitement de l’eau potable qui procède à la fluoration de l’eau qu’il distribue doitsurveiller la qualité de cette fluoration de manière à ce qu’elle atteigne la concentration optimale en fluor fixée parrèglement du ministre pour prévenir la carie dentaire.2001, c. 60, a. 57.Normes.

58. Le ministre peut, par règlement, fixer des normes sur la façon de surveiller la qualité de la fluoration de l’eaupotable.2001, c. 60, a. 58.Programme national.

59. Le programme national de santé publique doit inclure des actions pour inciter à la fluoration de l’eau.2001, c. 60, a. 59.Subvention.

60. Le ministre peut, dans la mesure qu’il estime appropriée, verser une subvention à tout propriétaire d’une station detraitement de l’eau potable qui lui en fait la demande, afin de couvrir les coûts d’achat, d’aménagement, d’installationou de réparation d’un appareil de fluoration, de même que le coût du fluorure utilisé.Conditions.

Il peut assujettir l’octroi de cette subvention aux conditions qu’il estime appropriées.2001, c. 60, a. 60.

Références1 U.S. DEPARTMENT OF HEALTH AND HUMAN SERVICES. Oral Health in America : A Report of the Surgeon General, Rockville (MD), Department of Health and Human Services,

National Institute of Dental and Craniofacial Research, National Institutes of Health, 2000, 308 p.2 BRODEUR, J.M., et al. Étude 1994-1995 sur la santé buccodentaire des adultes québécois de 35 à 44 ans, Québec, ministère de la Santé et des Services sociaux, 1998, 159 p.

(Collection analyses et surveillance no 8).3 U.S. DEPARTMENT OF HEALTH AND HUMAN SERVICES. Healthy People 2010, deuxième édition, Washington (DC), U.S. Government Printing Office, 2000, 43 p.4 SPROD, A.J., R. ANDERSON et E.T. TREASURE. Effective Oral Health Promotion : Literature Review, Health Promotion Wales, 1996 (Collection Technical Report no 20).5 TASK FORCE ON COMMUNITY PREVENTIVE SERVICES. « Recommendations on selected interventions to prevent dental caries, oral and pharyngeal cancers, and sports-related

craniofacial injuries », American Journal of Preventive Medicine, vol. 23, suppl. 1, 2002, p.16-20.6 NEWBRUN, E. « Topical fluorides in caries prevention and management : A North American perspective », Journal of Dental Education, vol. 65, no 10, 2001, p. 1078-1083.7 MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX. Rapport du groupe de travail sur la fluoration de l’eau de consommation au Québec – Rapport final, Québec, ministère de la Santé

et des Services sociaux, mars 2000, 73 p.8 GROUPE D’ÉTUDE CANADIEN SUR LES SOINS DE SANTÉ PRÉVENTIFS. Les rapports du Groupe d’étude canadien des années 1995-1998 – Mise à jour 1995 : 2. Prévention de la carie

dentaire, [En ligne], [www.ctfphc.org] (page consultée le 2 juin 2005).9 MCFARLANE, D.J., et D.N. KLOOZ. Communal water fluoridation in Ontario : A status report, Ontario, Ministry of Health and Long-Term Care, 1992.

10 QUÉBEC. Loi sur la santé publique : LRQ, chapitre S-2.2, à jour au 1er mai 2005, [En ligne],[www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php ?type=2&file=/S_2_2/S2_2.html] (page consultée le 2 juin 2005).

Page 57: publique Plan d’actionpublications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2006/06-231-01.pdf · maladies parodontales (gingivite et maladies paro-dontales destructives) chez les adultes

66

En 1979, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) fixaitcomme objectif pour l’an 2000 que le CAOD moyen desenfants de 12 ans ne dépasse pas 3. Le Québec a atteintcet objectif, puisque le CAOD moyen s’établissait à 2,10lors de l’étude, menée en 1996-1997, sur la santé bucco-dentaire des élèves québécois de 11-12 et 13-14 ans1.Parmi les 13 régions du Québec ayant participé à cetteétude, seulement 2 n’avaient pas atteint cet objectif, soit leNord-du-Québec et la Côte-Nord.

Cependant, une analyse détaillée des résultats montre quela distribution de la carie dentaire est fortementasymétrique. Ainsi, une proportion des enfants présenteencore des indices CAOD qualifiés d’élevés et de trèsélevés, et cela, même si une proportion très grande d’en-fants est exempte de carie dentaire (CAOD = 0). Donc, lamoyenne arithmétique d’une distribution fort asymétrique

peut donner à penser que la carie dentaire est biencontrôlée dans l’ensemble de la population, alors qu’enréalité, plusieurs individus en sont sérieusement atteints.

Un nouvel indice, le SiC, a été proposé afin de pallier cettelacune2. De cette façon, le tiers de la population ayant lesindices CAOD les plus élevés est regroupé, et son indiceCAOD moyen est calculé. Ainsi, à partir des données del’étude québécoise de 1996-1997, le CAOD moyen pource tiers (34,8 %) des enfants de 11-12 ans est de 4,4.Donc, ce sous-groupe de la population n’atteint pas l’ob-jectif d’un CAOD inférieur à 3 tel qu’il a été fixé parl’OMS, en 1979, pour toute la population. L’indice SiCpermet de suivre les actions plus spécifiques se rappor-tant à ce sous-groupe de la population ainsi que la réduc-tion des inégalités en matière de santé dans la population.

Annexe F : INDICE SIC (Significant Caries Index)

Références1 BRODEUR, J.M., et al. Étude 1996-1997 sur la santé buccodentaire des élèves québécois de 11-12 et 13-14 ans, Québec, ministère de la Santé et des Services sociaux, 1999, 148 p.

(Collection analyses et surveillance no 11).2 BRATTHALL, D. « Introducing the Significant Caries Index together with a proposal for a new global oral health goal for 12-year-olds », International Dental Journal, vol. 50,

no 6, 2000, p. 378-384.

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