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Programme coopératif de recherche su r la jachère en Afrique tropicale PROJET 7 ACP RPR 269 (DGVIII) PROJET TS3-CT93-0220 (DGXII) Publications et Travaux Burkina Faso (CNRST) - Cameroun (tRAD) - Côte d'Ivoire (IDEFOR) Mali (1ER) - Niger (Fac. d'Agronomie) - Sénégal (ISRA) France (tRD, CIRAD, CNRS) - Grande Bretagne (NRI) - Unesco

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Programme coopératif de recherche su rla jachère en Afrique tropicale

PROJET 7 ACP RPR 269 (DGVIII)PROJET TS3-CT93-0220 (DGXII)

Publications et Travaux

Burkina Faso (CNRST) - Cameroun (tRAD) - Côte d'Ivoire (IDEFOR)

Mali (1ER) - Niger (Fac. d'Agronomie) - Sénégal (ISRA)

France (tRD, CIRAD, CNRS) - Grande Bretagne (NRI) - Unesco

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Programme coopératif de recherche surla jachère en Afrique tropicale

PROJET 7 ACP RPR 269 (DGVIII)PROJETT53-CT93-0220 (DGXII)

Publications et Travaux

Coordination Programme Jachère

IRD, BP1386, Dakar, SENEGALTel. : 221 832 3480 Fax: 221 8322698Email: [email protected]

Avril 1999

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Table des matières

Références bibliographiques des publications et travauxBurkina FasoCamerounCôte d'IvoireMaliNigerSénégal

Liste des thèses soutenues ou en cours

Résumés des thèses

Résumés des D.E.A.

Résumé du Projet «Recherche sur l'amélioration et la gestion de laJachère en Afrique de l'Ouest»Summary «Improvement and management of the fallow lands in West Africa»(Projet 7 ACP RPR 269) (DG8)

Résumé du Rapport final du Projet «Raccourcissement du temps de jachère,Biodiversité et Développement durable en Afrique centrale (Cameroun) et enAfrique de l'Ouest (Mali, Sénégal) »Projet CEE TS3-CT93-220 (DGI2)

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Programme coopératif de recherche sur la jachère en Afrique tropicaleProjet 7 ACP RPR 269 (DGVIII)Projet TS3-CT93-0220 (DGXII)

Publications - Travaux(Publiés ou à paraître)

Burkina Faso (Coordonnateur national: mEN Victor)

ALEXANDRE, D. Y.. 1998. Planté, semé, protégé: statut domestique des arbres du parc burkinabé. Communication auséminaire « peuplements anciens et actuels des forêts tropicales » Orléans 15-16 octobre 1998. 30-34

AMBROSI, P., BRONDEX, F., 1996. Etude comparée des matières organiques et de leur distribution dans les sols desjachères herbeuses et arbustives en région soudanienne (Bondoukuy, Burkina Faso). Mémoire de maîtrise,magistère d'écologie, ENS, Paris, 28p.

BASSOLE, T., et DESPLANQUES, V., 1995. Dynamique des systèmes agraires de la région de Bondoukuy. Mémoire de find'études CNEARCIINAPG.

BASTlDE, B., OUEDRAOGO, S. J., 1998. Biodiversité et fonctionnement des écosystèmes soudaniens burkinabé: rôles desespèces ligneuses de la jachère forestière. Communication au séminaire international sur l'Aménagement Intégrédes forêts naturelles en zone tropicale sèche de l'Afrique de l'Ouest du 16-20 Novembre, Ouagadougou.

BASTIDE, B., OUEDRAOGO, S. J., 1998. Régénération après coupes expérimentales d'Acacia dudgeoni Craib ex Holi. enzones d'exploitation forestière. Communication au séminaire international sur l'Aménagement Intégré des forêtsnaturelles en zone tropicale sèche de l'Afrique de l'Ouest du 16-20 Novembre, Ouagadougou

BATIONO, B. A., 1994. Etude des potentialités agroforestières, de la multiplication et des usages de Guiera senegalensis.Mémoire lDR 67p.

BATIONO, B. A., 1996. Etude de la régénération séminale des ligneux dans les jachères de Sobaka. Mémoire de DEA.Université de Ouagadougou (FAST), 62 p.

BELEM, M., BOGNOUNOU, O., OUEDRAOGO, S. J., MAIGA, A. A., 1996. Les ligneux à usages multiples dans lesjachères et les champs du plateau central du Burkina Faso. JATBA, Vol XXXVIII (1), pp. 251-278

BELEM, 1. ; OUEDRAOGO, 1. & DEVlNEAU, J. L. 1998 Potentialités forestières de jachères soudaniennes de l'Ouest duBurkina Faso. Région de Bondoukuy. Arbre et développement, BTIE, pp. 22-28

BELEM, M., SORGHO, M. C., GUIRE, D., ZARE, A., ILBOUDO, B., 1997. Les jachères et leur utilité dans la province duBazèga : cas des villages de Tanghin et de Bazoulé (Burkina Faso). Dans: C. Floret (ed), La jachère, lieu deproduction, 89-100. CORAF/IRD ex ORSTOM/Union Européenne, Dakar, pp. 89-100.

BILGO, A., 1999. Effets du mode de gestion des jachères de 5 ans sur le sol. Mémoire de DEA, Option Ecologie et BiologieAppliquée, Faculté des sciences et techniques, Université de Ouagadougou.

CHEVALLIER, G.; OUEDRAOGO, M. ; FOURNIER, A. ; GRlMAUD, P., (sous presse). Caractérisation de l'espacepastoral d'un village en zone cotonnière burkinabé. Revue Rouge de l'EMIT.

CHEVALLIER, G., 1994. Caractérisation agro-sylvo-pastorale et utilisation des pâturages par les éleveurs en saison despluies. Le cas de Kourouma au Burkina Faso. Mémoire de diplôme d'ingénieur des techniques agricoles en régionschaudes CNEARC/CIRDES/CNEARC, 91p.

DALLIERE, C., 1995. Peuplements ligneux des champs du plateau de Bondoukuy dans l'ouest burkinabé: structure,dynamique et utilisation des espèces, mémoire de DESS "Gestion des systèmes agro-sylvo-pastoraux en zonestropicales". Université Paris XII, Val de Marne, UFR de Sciences, 119p.

DEMBELE, D. 1994. Ecophysiologie de Faidherbia albida, sa répartition et son effet agronomique. Mémoire lDR, 70p.DEMBELE, D. 1995. Biologie et écologie des populations de TriumfJeta lepidota dans les jachères de Sobaka. Rapport IRD

ex ORSTOM Ouagadougou, 19p.DEUREG, G., 1998. Etude de la régénération de Detarium microcarpum Will et Per. et de la composition floristique ligneuse

dans les savanes arborées du Nazinon, Burkina Faso. DEA Environnement, temps espaces et sociétés (ETES),Option: Agriculture - élevage et développement durable, INA, Paris - Grignon, 85p.

DEVINEAU,1. L.; ZOMBRE, P. 1996. Utilisation de l'indice de rougeur de Madeira pour la reconnaissance des sols de larégion de Bondoukuy (ouest Burkinabé) à partir d'images satellitaires SPOT. Communication au Symposiuminternational AISS/AOCASS « Surveillance des sols dans l'environnement par télédétection et SIG» 6-10 février1995, Ouagadougou. IRD ex ORSTOM éd. « Colloques et séminaires» : 121-134.

DEVINEAU, J. L.; FOURNIER, A.; DIALLO, M. S.; MASNGAR, N. V., 1996. L'action de l'Homme sur sonenvironnement, un problème complexe. L'exemple de la pression pastorale, affiche, Forum de la recherchescientifique, Ouagadougou.

DEVINEAU, J. L. , FOURNIER, A. & KALOGA, B. 1997. Les sols et la végétation de la région de Bondoulkuy (sud-ouestburkinabé). Présentation générale et cartographie préliminaire par télédétection satellitaire (SPOT). 1) Les sols,préliminaire des sols et de la végétation par télédétection par J. L. DEVINEAU & B. KALOGA; 4) Note surl'analyse de la structure de la végétation et la terminologie utilisée. Par J. L. DEVINEAU + carte et annexes.Editions de l'IRD ex ORSTOM Paris: 117p.

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DEVINEAU, 1. L. 1997. Rôle du bétail dans le cycle culture-jachère en région soudanienne : la dissémination d'espècesvégétales colonisatrices d'espaces ouverts (Bondoukuy, sud-ouest du Burkina Faso). Revue d'écologie (Terre &Vie) vol. 54.

DEVINEAU, J. L., 1997. Evolution saisonnière et taux d'accroissement annuels des surfaces terrières des ligneux dansquelques peuplements savanicoles soudaniens de l'Ouest burkinabé. Ecologie, 28 (3) : 217-232.

DEVINEAU, 1. L. (sous presse). Seasonal rhytms and phenological plasticity of savanna woody species in a fallow-farmingsystem (South West Burkina Faso). Journal ofTropical Ecology. 21p.

DIALLO, M. S. 1996a. Etude des milieux végétaux dégradés par les troupeaux à Kourouma. Multigraphié, HID exORSTOM/CIRDES, Bobo-Dioulasso, 28p.

DIALLO, M. S. 1996b. La végétation des jachères fortement pâturées par les troupeaux à Kassaho (zone soudanienne duBurkina Faso). Document multigraphié, IRD ex ORSTOM Bobo-Dioulasso, 20p.

DIALLO, M. S. 1997. Recherches sur l'évolution de la végétation sous l'effet de la pâture dans l'Ouest du Burkina Faso(zone soudanienne). Cas de Bondoukuy, Kassaho et Kourouma. Thèse de troisième cycle. Sciences biologiquesappliquées. Biologie et Ecologie Végétales, Université de Ouagadougou, 163p.

DIALLO, M. S., 1995. Biologie et écologie de Cymbopogon schoenanthus (L.) Spreng dans la zone soudanienne du BurkinaFaso: cas de Bondoukuy (province du Mouhoun). Mémoire de DEA en Sciences biologiques appliquéesencadrement conjoint, Université de Ouagadougou, IRD ex ORSTOMfFAST, 112p.

DJIMADOUM, M. 1999. Recherche des facteurs et conditions favorables à l'installation du peuplement de Andropogongayanus Kunth. Dans les jachères en savanes soudaniennes. Cas de la région de Bondoukuy, Burkina Faso).Mémoire de DEA. FAST-IRD. INERA, 69p.

DJIMADOUM, M., 1993. Adventices des cultures dans la région de Bondoukuy : étude de la flore, de l'écologie et de lanuisibilité. Mémoire de diplôme d'ingénieur du développement rural, Université de Ouagadougou, IDR exORSTOM,9Ip.

DUGAST, S. ; FOURNIER, A. ; LE MIRE PECHEUX, L. 1996. Semi-culture de l'herbe spontanée Andropogon gayanusdans la région de Bondoukuy (Mouhoun), Affiche, Forum de la recherche scientifique, Ouagadougou.

DUGAST, S., 1998. Bosquets sacrés et feux rituels chez les bwaba du Burkina Faso. Eléments de comparaison avec lesBassar du Togo. Comm. Au symposium UNESCO « sites sacrés naturels ». A paraître dans Actes.

FOURNIER, A., 1994. Cycle saisonnier et production nette de la matière végétale herbacée en savanes soudaniennespâturées. Les jachères de la région de Bondoukuy (Burkina Faso), Ecologie, 25 (3) : 173-188.

FOURNIER, A. ; PLANCHON, O., 1996. Hétérogénéité de l'infiltrabilité du sol et de la végétation herbacée dans unejachère en savane soudanienne: lien avec la composition floristique, Affiche. au symposium « Biodiversité etfonctionnement des écosystèmes », ENS, Paris, 12juin.

FOURNIER, A. & NIGNAN, S. 1997. Quand les annuelles bloquent la succession postculturale. Expérimentation surAndropogon gayanus en savane soudanienne (Bondoukuy, Burkina Faso). Ecologie. 18 (1) : 13-21.

FOURNIER, A. & PLANCHON, O. 1998. Link of vegetation with soil at a few meterscale : herbaceous floristic compositionand infiltrability in a Sudanian fallow-Iand. Acta Oecologica. 19(3) : 215-226.

FOURNIER, A., 1997. Dans quelle mesure la production nette de matière végétale herbacée dans les jachères en savanesoudanienne est-elle utilisable pour le pâturage? Dans : C. Floret (ed.), La jachère, lieu de production,CORAFflRD ex ORSTOMfUnion Européenne, Dakar, pp. 101-112.

FOURNIER, A.; YONI M. & ZOMBRE, P. (accepté). Les jachères à Andropogon gayanus en savane soudanienne : flore,structure, déterminants et fonction dans l'écosystème. Cas de Bondoukuy dans l'ouest du Burkina Faso. In « Etudessur la flore et la végétation du Burkina Faso et des pays avoisinants. Univ. FrankfurtfOuagadougou.

GODET, G. ; DIALLO, M. S.; BUSSIERE, M. ; GRIMAUD, P. 1998. Pratiques agropastorales et impact des culturesfourragères dans le terroir de Daboura. Rapport Prog. Jachère, CIRDES, 35p.

GORSE, V., 1994. Les types biomorphologiques des espèces herbacées des jachères du Nazinon. Rapport IDR, 25p.GORSE, V., 1994. Reproduction sexuée et hétérogénéité spatiale des semis chez quelques arbres des savanes du Nazinon,

IRD ex ORSTOM, 37p.GUINKO, S., MILLOGO·RASOLODIMBY, J. 1997. Etude sur l'histoire récente de la végétation. Application aux paysages

de jachère de la région de Bondoukui-Bereba. Rapport FAST, 36p.HELMFRID, S., 1999. La cueillette féminine dans l'économie familiale. L'exemple d'un village cotonnier burkinabé.

Rapport Université Stockholm. 82p.HIEN, M. 1996. La reconstitution post-culturale de la végétation en savane soudanienne dans la région de Bondoukuy

(Burkina Faso). Les jachères de moins de six ans : flore, persistance des adventices, lien avec le milieu et sonutilisation. Mémoire de DEA, en sciences biologiques appliquées, option Biologie et Ecologie végétale, Universitéde Ouagadougou, Faculté des Sciences et Techniques FAST/IRD ex ORSTOM, 94p.

HIEN, G., 1998 - Etude de la répartition de Burkea africana Hook. dans la forêt classée du Nazinon (Burkina Faso).Mémoire de D.E.A. Spécialité Science Biologique Appliquées, Option Biologie et Ecologie Végétale - Universitédes Sciences et Techniques. Ouagadougou, 85p.

KIEMA, S., 1992. Utilisation pastorale des jachères dans la région de Bondoukuy (zone soudanienne, Burkina Faso).Mémoire de DESS. Gestion des systèmes agro-sylvo-pastoraux en zones tropicales, IRD ex ORSTOM/ Universitéde Paris XII Val-de-Marne, 99p.

KIEMA, S., 1993. Enquête auprès des agropasteurs sur les feux de brousse dans les pâturages naturels de Bondoukuy (zonesoudanienne du Burkina Faso). Document multigraphié, IRBETfIRD ex ORSTOM Bobo-Dioulasso, 14p.

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KILLIAN, A, 1996. Etablissement d'une stratégie d'analyse d'images SPOT pour la cartographie diachronique dethématiques agricoles et pastorales. Rapport fin d'études ISTOM, France, 159p.

KILLIAN, A, 1997. Contribution à la cartographie des systèmes écologiques et agraires en région soudanienne partélédétection. Elaboration d'une légende et analyse radiométrique du milieu et synthèse du mémoire de fin d'étude.2 Rapports IRD ex ORSTOM Bobo-Dioulasso.

KISSOU, R., 1994. Contraintes et potentialités des sols du plateau de Bondoukui vis à vis des systèmes de culture paysans.Cas du plateau de Bondoukui. Rapport de stage IDRJORSTOM, 90p.

KONTlEB, 0, M., 1997. Etude de la valeur agronomique des jachères dégradées sous l'influence des techniques CES/DRS :Région de Kongoussi. Mémoire de fin d'Etude. IDR. Ouagadougou.

LAMACHERE, J. L.; SERPANTlE, G. 1998. Aménagement des terres soudano-sahéliennes: que penser des cordonspierreux et du labour? in ORSTOMActualités, spécial érosion.

LAUBIER, de J. 1994. Caractérisation phénologique d'une savane du Burkina Faso. Mémoire de diplôme d'ingénieuragronome, Eaux et Forêts, faculté des sciences agronomiques de Gembloux, Belgique, 93p.

LE MIRE PECHEUX, 1995. Les graminées pérennes dans les milieux anthropisés des savanes soudaniennes. Structure despopulations, fonctions et usages de Bondoukuy (ouest du Burkina Faso). Mémoire de DESS « Gestion des systèmesagro-sylvo-pastoraux en zones tropicales », université de Paris XII Val de Marne, UFR de Sciences, 112p.

LE MIRE PECHEUX, FOURNIER, A. & DUGAST, S., 1997. Artificialisation des savanes soudaniennes et dynamiqued'une herbe spontanée utile. Les effets écologiques de quelques pratiques autour de Andropogon gayanus. Actes ducolloque de clôture de l'action incitative. Dynamique et usage des ressources renouvelables, Orléans, 16-17octobre.

LE MIRE PECHEUX, L., 1995. Les graminées pérennes dans les milieux anthropisés des savanes soudaniennes. Structuredes populations, fonctions et usages d'Andropogon gayanus (Kunth) dans les champs du plateau de Bondoukuy(ouest du Burkina Faso), DESS "Gestion des systèmes agro-sylvo-pastoraux en zones tropicales", Université deParis XII, Val de Marne, UFR de Sciences, 93p.

LEMOINE, P., 1995. Recherches sur les sources écrites et orales portant sur l'histoire du travail dans la région de Î Y"Bondoukuy. Mémoire de DEA, Université Paris 1.

LOMPO, T., 1997. Diagnostic des états structuraux des sols en fonction des systèmes de culture en zone cotonnière ouest duBurkina. Mémoire de fin d'études IDRJORSTOM. 74p.

MANDO, A, 1997. Effect of termites and mulch on the physical rehabilitation of structurally crusted soils in the Sahel. LandDegradation & Deve/opment 8: 3. pp. 269-278.

MANDO, A.; MIEDEMA, R. 1997. Tennite-induced change in soil structure after mulching degraded (crusted) soil in theSahel. Applied Soil Ec%gy 6 : 3. pp. 241-249.

MASNGAR, M. D., 1995. Etude du phénomène d'embuissonnement dans les savanes soudaniennes de la région deBondoukuy (ouest du Burkina Faso). Mémoire de DEA en Sciences biologiques appliquées, Option Biologie etEcologie végétales, Faculté des sciences et techniques, Université de Ouagadougou Burkina Faso, FAST/IRD exORSTOM, 103p., 1 carte.

MILLEVILLE, P. & SERPANTIE, G. (sous presse). Ouvrage LEA sur l'Innovation « Dynamiques agraires etproblématiques de l'intensification de l'agriculture en Afrique soudano-sahélienne. ORSTOM Ed. , IIp.

NIMY, V., 1998. Dynamique de l'état hydrique dans des jachères de courte et longue durée. Rapport de stage de 1ère annéeIDR.

OLIVIER, M., 1998. Valorisation des plantes médicinales des jachères au Burkina Faso. Rapport d'expertise au programmeJachère. Mult. Prog. Jachères/SAMABIOCONSULT, 96p.1) Opportunité de cette culture et éléments d'écologie

OUEDRAOGO, M., 1993. Ecologie comparée de deux espèces graminéennes pérennes, Andropogon ascinodis C. B.CI. etSchizachyrium sanguineum (Retz) Alston dans la région de Bondoukuy (zone soudanienne du Burkina Faso).Mémoire de diplôme d'ingénieur du développement rural, Université de Ouagadougou, IDRJIRD ex ORSTOM,91p.

OUEDRAOGO, S. J. & ALEXANDRE, D. Y., 1994. Distribution des principales espèces agroforestières à Watinoma, terroirdu Plateau Central burkinabé, une résultante de contraintes écologiques et anthropiques. JATBA nouvelle série, 36(1) : pp. lOI-III.

OUEDRAOGO, S. J., 1994. Dynamique et fonctionnement des parcs agroforestiers traditionnels du Plateau-central burkinabé: influence des facteurs biophysiques et anthropiques sur la composante arborée. Thèse Univ. Paris 6, 207p.

OUEDRAOGO, M., 1995. Les systèmes de culture paysans dans l'ouest Burkina. Diagnostic des contraintes, desperformances et de quelques paramètres de reproductibilité. Cas des Mossi de la région de Bondokuy plaine.Rapport de stage IDR, IRD/ORSTOM, 88p.

OUEDRAOGO, S. J. & ALEXANDRE, D. Y., 1996. Dynamique des parcs à Faidherbia a/bida : Contraintes écologiques etéconomiques sur le terroir de Watinoma au Burkina Faso. In « les parcs à Faidherbia ». R. Peltier éd. ClRAD,Cahiers Scientifiques nO 12, pp. 191-202.

OUEDRAOGO, S. J. & DEVINEAU, J. L., 1997. Rôle des jachères dans la reconstitution du parc à karité (Butyrospermumparadoxum (Gaertn. f. Hepper) dans l'Ouest du Burkina Faso. Dans : C. Floret (ed.), La jachère. lieu deproduction, CORAF/IRD ex ORSTOMlUnion Européenne, Dakar, pp. 81-88.

OUEDRAOGO, A, 1997. Effet de la coupe de Detarium microcarpum Guill. et Perr. Sur la régénération de la forêt duNazinon. Mémoire IDR, 78p.

OUATTARA, B., SEDOGO, M. P., ASSA, A, LOMPO, F., OUTTARA, K., 1997. Infiltrabilité d'un sol ferrugineux tropicallessivé sous monoculture intensive de sorgho: modification du système poral. Sci. et Tech. Vol 22 (2) : pp. 89-99

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OUAl'TARA, B., SEDOGO, M. P., ASSA, A, LOMPO, F., OUTTARA, K., 1998. Modification de la porosité du sol aprèstrente trois années de labour d'enfouissement de fumier au Burkina Faso. Cab. Agric. 1998, 7 : pp. 9-14

OUAl'TARA, B. ; SERPANTlE, G. ; OUATTARA, K.; HIEN V.; LOMPO T. ; BILGO A., 1998. Etats physico-chimiquesdes sols cultivables en zone cotonnière du Burkina Faso. Effets de l'histoire culturale et du type de milieu. InJachère et maintien de la fertilitélBamako sept 97/CORAF-UE/IRD ex ORSTOM 00. Dakar. pp. 17-32,.

RlETKERK, M. ; BLIJDORP R. & SLINGERLAND M. 1998. Cutting and resprouting of Detarium microcarpum andherbaceous forage availability in a semiarid environment in Burkina Faso. Agroforestry Systems 41 : pp. 201-211.

SAWADOGO, G., M., 1997. Etude du fonctionnement de la technique des poches d'eau ou zaY. Mémoire de fin d'étude.IDR. Ouagadougou.

SAWADOGO, V. 1998. Contribution à l'analyse des effets précédents et « suivant» de différentes jachères de courtesdurées. Mémoire de fin d'études IDR/IRD ex ORSTOM Option agronomie. 89p.

SEGDA, Z. ; HIEN, V. ; LOMPO, F. ; BAYALA, 1. & BECKER, M., 1997. Gestion améliorée de la jachère par utilisationde légumineuses de couverture. Dans ; C. Floret (ed.), La jachère, lieu de production, CORAF/IRD exORSTOMIUnion Européenne, Dakar, pp. 133-139.

SERPANTlE G. et SOME N.A, 1998. Effet de la jachère longue à Andropogon gayanus spp. Sur la structure des sols enzone soudanienne. Recherches sur les voies de raccourcissement Corn. Au Forum de la recherche scientifique,Ouagadougou (9-13 avril 1996).

SERPANTIE G., BAYALA J. 1998. Répondre à la crise des jachères: problèmes d'environnement et de développement,questions scientifiques. Cas de l'Ouest Burkinabé. 12p. Actes du Forum de la recherche scientifique, Ouagadougou,9-13 avril 1996.

SERPANTIE G., DOUANIO M., THOMAS, J. N., 1999. Dynamique agraire précontemporaine du pays Bwa (savanescotonnières du Burkina Faso. Conséquences sur la place, ancienne ou actuelle, de la jachère. Dans: C. Floret et R.Pontanier (ed.), Jachère et systèmes agraires. CORAF/IRD ex ORSTOM/Union Européenne, Dakar, pp. 25-42.

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SERPANTIE, G. 1997. La production de karité (Butyrospermum paradoxum Gaertn. f Hepper) des parcs arborés de l'OuestBurkina Faso. Effets de différents modes de gestion. Dans: C. Floret (ed.), La jachère, lieu de production,CORAF/IRD ex ORSTOM/Union Européenne, Dakar, pp. 73-80.

SERPANTlE, G. Anthropisation, exploitation et artificialisation des ressources biologiques natives. Réflexions à partir deressources soudaniennes menacées, le karité et le pâturage pérenne à Andropogon gayanus. Comm. au colloque« Dynamique et usage des ressources renouvelables» ; Orléans, 16-17 oct. 1996. Actes sous presse.

SERPANTIE, G.; BAYALA, J.; HELMFRID, S. & LAMlEN, N., 1997. Pratiques et enjeux de la culture du karité(Butyrospermum paradoxum (Gaertn. f. Hepper) dans l'Ouest du Burkina Faso. Dans: C. Floret (ed.), La jachère,lieu de production,. CORAF/IRD ex ORSTOM/Union Européenne, Dakar, pp. 59-72

SERPANTIE, G.; DEVINEAU, J. L. & FOURNIER, A, 1997. Dynamique et gestion des milieux de production en savanesoudanienne. A la recherche d'unités fonctionnelles interdisciplinaires. Rapport ORSTOM.

SERPANTIE, G.; DOUANIO M. ; MADIBAYE D., 1997. (sous presse) L'intensification fourragère des jachères par semisd'Andropogon gayanus. Essais participatifs de Bondoukuy-Bereba. Comité technique sur l'élevage au BurkinaFaso. Ouagadougou, 8-10 déc.

SERPANTIE, G., 1996. Systèmes céréaliers des régions sahélo-soudaniennes. In MILLEVILLE, Ed. sc. Stratégies etcomportements des agriculteurs les plus pauvres vis à vis de l'intensification et de la préservation des ressourcesnaturelles dans les pays de l'Afrique soudano-sabélienne. ORSTOM/FAO. II p.

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SERPANTIE, G., 1998. Paillages et paillis dans les régions de savane sèches: techniques de fond ou techniques d'appoint?Comm. Au MuJch Symposium, 14-16juillet 1998. Ouagadougou.

SIMBIRI, l'., R., 1996. Etude de la dynamique des jachères dégradées dans la Province du BAM : caractéristiques socio­économiques et biopédologiques. Cas de LOAGA et de NlENEGA Mémoire de fin d'études. IDR. Ouagadougou.

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SOME N. A., ALEXANDRE D. Y. et HIEN V. 1999. « Savoir paysan lecture des indices de fertilité du sol en zonesoudanienne». Dans: C. Floret et R. Pontanier (ed.), Jachère et systèmes agraires. CORAF/IRD exORSTOM/Union Européenne, Dakar, pp. 153-160.

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Programme coopératif de recherche sur la jachère en Afrique tropicaleProjet 7 ACP RPR 269 (DGVIII)Projet T83-CT93-0220 (DGXII)

Liste des thèses soutenues ou en cours(soutenues ou en cours)

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Cameroun

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SEINY-BOUKAR, L. • Contribution à la caractérisation des processus de dégradation et de remontée biologique des vertisolsdu nord Cameroun. Thèse d'Etat. Université de Yaoundé.

Côte d'Ivoire

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Mali

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Programme coopératif de recherche sur lajachère en Afrique tropicaleProjet 7 ACP RPR 269 (DGVIII)Projet TS3-CT93-0220 (DGXII)

RESUMES DES THESES SOUTENUES(avril 1999)

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RésuméL'objectf de la présente étude est d'évaluer les effets combinés du feu et du pâturage sur la

dynamique de la végétation et la biodiversité dans les jeunes jachères. L'étude s'est déroulée dans leterroir de Missira (bioclimat soudanien-nord, 500-700 mm de précipitations) au Mali.

['étude a été réalisée en mode diachronique à partir de deux jachères d'un an, en milieucontrôlé sur les deux principaux types de sol faisant l'objet d'utilisation agricole. Le dispositifexpérimental adopté est un split-plot à 2 facteurs: feu (3 modalités: sans feu, feu précoce, feu tardif),pâturage (2 modalités: pâturé ou non).

La succession, au niveau de la strate herbacée, se traduit par une prolifération des adventicesde culture, au cours des deux premières années d'abandon. Elles cèdent ensuite la place à desgraminées annuelles à cycle long. La biodiversité diminue à partir de la deuxième année de jachère,particulièrement dans les parcelles mises en défens et celles soumises au feu tardif, et ceindépendamment de la condition du pâturage notamment sur sol limoneux.

Le concept général de la succession est valable dans tous les traitements, sur l'ensemble dessites, cependant les modalités observées ne sont pas totalement conformes à un modèle unique connu.

La mise en défens intégrale, quel que soit le type de sol, est le traitement qui favorise le plusune production élevée en biomasse herbacée. Elle permet également une reconstitution rapide de lastrate ligneuse, par accroissement important en hauteur et en diamètre des tiges ligneuses, et uneamélioration des propiétés physico-chimiques du sol.

Mots clès : Feu - Pâturage - Dynamique - Végétation - Biodiversité - Jachère - Bioc!imat soudanien­nord, Mali

Abstract :

The objective of the present study is to evaluate the combined effects of fire and browsing thevegetation dynamics and biodiversity of young fallows, through a « terroir)} under soudanianbioclimate of northern Mali (Missira) with 500-750 mm annual rainfall.

The study is realised by the diachronical method from a one year old fallow in station on thetwo main types of soil used for agricultural purposes. The experimental design is a split-plot with twofactors namely: fire (3 modalities: zero fire, earliest and latest fire); browsing (2 modalities:pastured or not).

After 3 to 4 year experiment, the herbaceious strate succession is tagged by the proliferation ofculture adventitious plant species, during the first 2 years of fallow, and afterwards by the annual longcycle grass. The biodiversity declines from the second year of fallow particularly on protected plotsand the late bumed ones, on Iimonious soil, independently of pasture condition.

The general concept of succession is applied on ail plots, in the total experimental design. Butthe observed modalities are not strictly conformed to a single model.

The permanent protection troughout all soil types is the best treatment regard the herbaciousbiomass production. Also, the woody stage reconstitution is rapid by an important increament on hightand diameter of stumps and an amelioration on the physical properties of soil.

Keywords: Fire, Pasture, Dynamics, Vegetation, Biodiversity, fallow, Bioclimate, Soudanian­northern, Mali

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MANZO MAMAN El hadji 1996. Etude des jachères dans l'Ouest du Niger: gestiontraditionnelle et structure du peuplement végétal dans le canton de Torodi. Thèse de troisièmecycle en sciences et écologie végétales.Faculté des sciences et techniques Université de Ouagadougou,Burkina Faso.

Résumé

Cette étude a été menée dans le canton de Torodi en vue de comprendre les pratiques degestion sociale des jachères et de caractériser leur peuplement végétal.

Les résultats montrent une rupture de l'équilibre entre les systèmes de productions peu évoluéset leur environnement.

Les causes sont essentiellement d'ordre anthropique et physique. En réponse à cette situation,les paysans ont recours à un allongement de la durée de culture et une réduction de celle de la jachère.Il en résulte un ralentissement voire un blocage de la reconstitution de la végétation qui s'est traduitpar une homogénéisation floristique des milieux.

Il s'avère ainsi très difficile grâce à l'approche synchronique d'établir un modèle type desuccession végétale au cours du temps.

La densité, les structures horizontales et verticales du peuplement ligneux, semblent être debon indicateurs de l'âge des jachères.

Mots-clés: Torodi - Jachères - Gestion - Végétation anthropique physique - Reconstitution - Culture­Floristique - Synchronique - Succession - Production.

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SOME, N. A., 1996. Les systèmes écologiques post-culturaux de la zone soudanienne (BurkinaFaso): Structure spatio-temporelle des communautés végétales et évolution des caractèrespédologiques. Thèse 3è cycle. Université Paris VI. 212p.

Résumé

La succession post-culturale avec des changements relativement rapides offre l'opportunité detraiter de la dynamique et du fonctionnement de savanes, milieu constamment soumis à desperturbations importantes sporadiques. Dans les successions post-culturales, des remplacements degroupements végétaux se produisent et des modifications des propriétés physiques, chimiques etbiologiques du sol sont décelables.

A travers, cette étude spécifique des relations «formation de groupements végétaux etrégénération des sols », il est montré, quantifié et analysé un ensemble de mécanismes en jeu et ce, àdes échelles spatiales et temporelles différentes. La structure des peuplements est abordée au sensd'une organisation numérique, d'un mode de distribution spatio-temporelle et au sens d'uneorganisation fonctionnelle. L'étude des caractères pédologiques a permis d'analyser et ajuster lesmodifications physiques, chimiques et du biologiques du sol en fonction de groupements végétauxidentifiés.

Les résultats permettent de résumer les mécanismes mis en œuvre lors de la succession post­culturale par trois modèles prédictifs et/ou explicatifs:-un modèle de représentation des trajectoires d'évolution des différents faciès post-culturaux pilotéspar l'âge et les différentes pressions anthropiques qui s'exercent sur ces faciès: le succession post­culturale apparaît alors plus comme un remplacement de groupes bio-morphologiques (pour lesherbacées) et/ou à stratégie bio-démographique (pour les espèces ligneuses).

Un modèle de représentation de la différenciation structurale en fonction de la nature et de lastructure des communautés végétales post-culturales: les espèces herbacées créent en effet au niveaude leur rhizosphère, une différenciation structurale locale. Cette différenciation structurale amorce unedynamique spatiale des éléments pédologiques par nucléation avec extension et coalescence ultérieured'états structuraux identiques quand les touffes graminéennes entrent elles-mêmes en contact.

Un modèle de la distribution de la matière organique, de ses fractions de ses fractions et deleur niveau de minéralisation en jachère: les données des analyses chimiques et biologiquespermettent de préciser la contribution, dans le temps et dans l'espace, des types bio-morphologiques àla constitution de stocks de matières organiques labile et stabilisée.

L'utilisation de l'outil isotopique a renforcé la thèse selon laquelle la cinétique durenouvellement des stocks organiques en jachère est largement sous la dépendance de la dynamiquedans le temps et dans l'espace des espèces graminéennes.

Ces trois modèles s'ajustent parfaitement en fonction du paramètre temps et du rôlefondamental de quelques espèces qui peuvent être considérées comme des espèces clefs de lasuccession post-culturale.

Mots-clés: Zone soudanienne - Burkina Faso - Succession post-culturale - Structure descommunautés - Espèces clefs - Différenciation structurale - Matières organiques labiles et stabilisées.

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Abstract (Somé N. A.)

Postcultura! succession with relative changes provide opportunities to study savana dynamicsand functioning. In postcultural succession, vegetation replacement modified the physical, cheminaI anbiological properties of soil. This study reconstitutes the land use history and determines thecorrelation existing between the specific composition of vegetation and soil potentia! fertilityindicators. Different levels of spatial and temporal scales have been used. The stucture of vegetalcommunities was approached as a functional numerical organisation of spatial and distribution.Analyses of soil charateristics permitted to study any modifications in the physical, chemical andbiological properties of soil and plant succession.

The mechanism of succession was summarized through three conceptual models :• a model of vegetation pathways (trajectory) in succession. This conceptual model depicts the

different pressures (fire, pasture, wood harvest, etc.) and age from abandoned farmland ;• a mode! of soil structural differenciation in relation to the key species of post-cultural

succession. Physical modification of soil correlated with a structuring effect, revealing thesignificance of Andropogon spp. in component soil improvement.

• a conceptual model of soil organic matter distribution and nutrient pathways in fallow.

These three models correspond in relation to age from abandoned farmland and thefundamental role of key species of fallow. In post-cultural succession key species of faHow induceprecise structural differencitions. The ana!ysis of soil structure, in relation to the presence of thesespecies permitted to apply a model of CONNEL and SLATYER to species succession in fallow. Theregeneration process is a replacement of biological and morphological groups (herbaceous) or groupswhich present the same biological demographic strategies (woody species).

The study of soil organic matter permitted to define the rôle of different biological groups ofspecies to soil organic matter storage and availability. The use of carbon isotope revealed theimportance of herbaceous species in soil organic matter storage. Sorne applications of these resultshave been discussed.

Keywords: Burkina Faso - Sudanese zone - Spatial and temporal dynamics - StructuralDifferenciation - Soil organic matter - Carbon isotope.

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YOSSI, H., 1996. Dynamique de la végétation post-culturale en zone soudanienne au Mali. Thèsede Docteur de spécialité Population-Environnement, Institut Supérieur de Fonnation et de RechercheAppliquée, Bamako, Mali. 141p.

Résumé

L'objectif principal de ce travail est d'étudier les processus de reconstitution de la végétation,notamment ligneuse, suite à l'abandon de la culture en zone soudanienne du Mali. Il a été mené dansle terroir de Missira situé dans la zone de transition de la réserve de Biosphère de la Boucle de Baoulé.

Les processus de reconstitution de la végétation ont été abordés, en mode synchrone, sur labase de relevés phyto-écologiques et dendrométriques effectués dans la végétation des champs etjachères d'âges échelonnés de 1 à plus de 20 ans, et expérimentalement sur le stock de graines viablesdu sol. Elle a été réalisée sur les principales unités de milieux faisant l'objet d'utilisation agricole. Larecherche dans le terroir de Missira: les plaines sur matériaux limono-sableux et les plaines surmatériaux limoneux fins.

La strate herbacée est dominée, sur toutes les unités du milieu, durant les premières années dejachère, par les adventices des cultures qui sont remplacées progressivement par les espècessavanicoles notamment les graminées.

Deux types de reconstitution de la végétation ligneuse ont été identifiés:• la reconstitution après défrichement sans dessouchage se fait assez rapidement, principalement par

rejets de souche, la régénération par graines ne commence à prendre l'importance que vers 11-20ans;

• la reconstitution après défrichement sans dessouchage est très lente, dépend de l'intensité dudessouchage et conduit souvent à la constitution d'une croûte de battance sur les dols limoneux.

La succession végétale sur le terroir de Missim ne peut pas être rattachée à un modèle uniqueprécis. L'évolution de la végétation post-culturale est sous l'influence des perturbations recurrentesqui entraînent une banalisation des jachères et savanes avec perte de diversité végétale, notammentpour les ligneux. Ainsi à partir de 10 ans d'abandon cultural, il y a homogénéisation de la végétationJigneuse post-culturale sur toutes les unités du terroir.

Des propositions d'actions en vue de la restauration, de la réhabilitation et de la gestion desmilieux post-culturaux en zone soudanienne du Mali ont été faites sur la base des résultats obtenus.

Mots-cles: Végétation post-culturale - Peuplement ligneux - Mode de défrichement - Jachère ­Modèles de succession - Restauration et réhabilitation - Zone soudanienne - Mali.

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DIALLO, M. S. 1997. Recherches sur l'évolution de la végétation sous l'effet de la pâture dansl'Ouest du Burkina Faso (zone soudanienne). Cas de Bondoukuy, Kassaho et Kourouma. Thèsede troisième cycle. Sciences biologiques appliquées. Biologie et Ecologie Végétales, Université deOuagadougou, 163p.

Résumé

L'évolution de la végétation sous l'effet de la pâture a été étudiée dans trois villages de l'ouestburkinabé, caractérisés par les densités de population animale croissantes: Kourouma, Bondoukuy etKassaho. Ces régions appartiennent à la zone phytogéographique soudanienne, avec des solsferrugineux et quelques sols hydromorphes peu évolués.

A partir d'enquêtes auprès des éleveurs de différentes ethnies (peuls, sénoufo, mossé etbwaba), de suivis de troupeaux au pâturage et de prospections approfondies des zones signalées, untotal de 86 sites considérés, comme dégradés ont été identifiés. Chacun d'entre eux a fait l'objet derelevés écologiques. Une telle étude a révèle une flore à forte composante sahélienne. Onzegroupements floristiques ont pu être mis en évidence et répartis en cinq grandes unités de végétation:les parcs de stationnement, les points d'abreuvement, les milieux embuissonnés, les jachères et lessavanes. Ces milieux reposent essentiellement sur des substrats argilo-sableux. Néanmoins, l'étude dela composition chimique de ces sols a montré qu'on ne pouvait les classer comme des milieuxpauvres.

L'étude parallèle des systèmes d'élevage a montré que la quantité de fourrage n'étaitlimitative dans aucun de ces villages en saison des pluies. Cependant la répartition du cheptel sur lesterroirs n'est pas homogène et de nombreux troupeaux, limités dans leurs déplacements par les zonesagricoles, ne peuvent accéder aux meilleurs pâturages.Un schéma d'évolution de la végétation sous l'effet de la pression pastorale vers les milieux dégradésest proposé.

Mots-clés: Zone soudanienne - Burkina Faso - Ecologie végétale - Dynamique de la végétation ­Pâturage - Groupements floristiques - Dégradation.

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MAHAMANE A., 1997. Structure, fonctionnement et dynamique des parcs agroforestiers dansl'Ouest du Niger. Thèse doct. 3ème cycle, Faculté des sciences et techniques. Université deOuagadougou, Burkina-Faso, 2l2p.

Résumé

Le présent travail est conduit sur les parcs arborés de l'Ouest du Niger. L'étude a été menéesuivant un transect nord-sud, le long d'un gradient pluviométrique. Elle s'est intéressée à caractériserl'état actuel d'équilibre de ces parcs. Dans un premier temps, une description de la physionomiegénérale a été faite pour mette en évidence les principaux types rencontrés dans cette région. Maiscompte tenu du nombre important de ces parcs agroforestiers, seulement six terroirs villageoiscorrespondant à cinq types physionomiques ont été retenus pour une description fine.

Il s'agit de parcs sélectionnés (Neocarya macrophylla, Butyrospermun paradoxum et Parkiabiglobosa) et de parcs construits (Faidherbia albida et Hyphaene thebaïca). Cette étude nous a permisde conclure que la structure actuelle des parcs pour chaque type physionomique est le résultat depratiques propres à chacun des terroirs villageois. En effet ceux-ci présentent des différences parrapport à la situation morphopédologique et à la densité de la population. Les produits (feuilles, fleurs,fruits) tirés de ces parcs agroforestiers contribuent à améliorer de manière substantielle les revenus deménages (6 à 50%) et sont utilisés comme aliment de substitution pendant les périodes de soudurealimentaire. Le bois obtenu à partir des émondes est largement utilisé par les ménages comme bois defeu. L'étude a montre que par rapport aux diverses sollicitations dont font l'objet les essences de parc,leur dynamique actuelle dépend essentiellement des activités menées par l'homme. En effet, auxterroirs à forte densité humaine, correspond une dynamique régressive des essences de parc(Butyrospermum paradoxum, Hyphaene thebaica et Parkia biglobosa). Mais l'espècesButyrospermum paradoxum se régénère avec la pratique de la jachère.

C'est ainsi que le parc qu'elle constitue se régénère moins dans les terroirs de Boumba et deGongueye, alors que s'est le contraire qui est observé dans celui de Tara ou la jachère arbustivepratiquée. Parkia biglobosa se caractérise par la faible densité des jeunes sujets. Neocaryamacrophylla se régénère bien dans le terroir de Kouringuel; il en est de même pour Hyphaenethebaica dans celui de Ticko, contrairement à sa situation dans la vallée sèche du Dallol Bosso où lespressions d'utilisation sont importantes.

Cette étude a montré qu'un même type physionomique de parc présente des caractéristiques(régénération, densité de jeunes et grands sujets) variables suivant les terroirs villageois. Il est ainsipossible d'exploiter les possibilités de régénération des parcs présentant une dynamique régressive. Eneffet il existe une régénération potentielle qui peut s'exprimer; il suffit de lui accorder une chance etceci ne peut se faire que par la sensibilisation des acteurs du milieu rural.

Par ailleurs cette étude a montré que les données de télédétection peuvent être utilisées dans lacartographie de peuplements de parcs à Faidherbia albida.

Les espèces de parc comme Faidherbia albida et Hyphaene thebaïca jouent un rôle importantdans la régénération de la fertilité des sols; à cet égard leur vulgarisation est une solutionéconomiquement viable.

Mots-clés: Niger - Parc arboré - Télédétection - Structure - Fonctionnement - Dynamique despopulations gestion - Faidherbia - Butyrospermum paradoxum, Parkia boglobosa, Hyphaene thebaica

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MAIGA, 0.1997. Dynamique socio-démographique et évolution de la place des jachères dansdeux systèmes ruraux sahélo-soudaniens au Mali. Thèse de Doctorat. Université du Mali. ISFRA.159p.

Résumé

Le but était d'étudier la dynamique socio-démographique et l'évolution de la place /desjachères dans deux systèmes villageois sahélo-soudaniens (Lagassagou et Missira), choisis parce qu'ilssont différents l'un de l'autre au point de vue de la densité de la population, du mode d'utilisation del'espace, des systèmes de production et de la gestion des jachères.

Dans le cadre de la « crise» actuelle des jachères due à la dynamique socio-démographique, àla baisse croissante de la fertilité des sols et à la diminution de la végétation naturelle, les paysans deLagassagou et ceux de Missira ont développé des stratégies pour s'y adapter. Ces stratégies ont très tôtatteint leur limite car elle ne permettent plus la durabilité et la viabilité de systèmes agraire et moinsencore de satisfaire les besoins économiques de plus en plus grandissant de communautés rurales.

Nous assistons de plus en plus au raccourcissement du temps de jachère, à la réduction dessuperficies en jachère, à la diminution voire même la disparition de certaines espèces ligneuses etherbacées autochtones, à la diminution progressives des rendements de cultures après la remise enculture des jachères dans les cycles culturaux, aux influences de plus en plus marquées des érosionséolienne et hydrique, à l'abandon même de la pratique de lajachère.

Les résultats de recherche dans le domaine de la gestion durable et viable des ressourcesnaturelles ont jusqu'alors été mal transférés par les agents de développement. La plupart de cesrésultats ne sont accessibles qu'a une minorité de paysans.

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PATE Emmanuelle, 1997. Analyse spatio-temporelle des peuplements de nématodes du sol dansles systèmes de culture à jachères, du Sénégal. Thèse Université Claude Bernard de Lyon 1 (France),172p.

Résumé

Face à la pression démographique grandissante, l'amélioration durable de la produclionagricole constitue aujourd'hui un cas des plus grand défis de la recherche agronomique dans le mondetropical. La jachère reste le principal moyen de restauration de la fertilité des sols dans les systèmes deculture soudano-saheliens. Ce rôle est cependant compromis par le raccourcissement de la durée etl'exploitation croissante (pâturage, coupe de bois) de la jachère. En vue de définir des moyens degestion et d'optimisation de cette pratique culturale au Sénégal, son fonctionnement et les mécanismesde régénération de le fertilité au cours de la jachère ont été étudiés.

Compte tenu de leur impact potentiel sur les cultures, les nématodes phytoparasites ont faitl'objet d'une étude approfondie. Les résultats montrent que les nématodes du sol apparaissent commede bons descripteurs du fonctionnement de lajachère. Il reflètent l'évolution quantitative et qualitativedes ressources, notamment celle de la matière organique, et leur utilisation au cours de la jachère.L'évolution du peuplement de nématodes met en évidence l'effet des facteurs anthropiques, tels que lagestion des terres et l'exploitation de la jachère, mais aussi celui de facteurs physiques, comme lesvariation de pluviométrie entre les deux terroirs étudiés, Sonkorong et Saré y orobana, liées à laproductivité de l'écosystème.

Au plan économique, les deux espèces de nématodes considérées comme pathogène pour lescultures vivrières de la zone étude, Scutellonema cavenessi et Tylenchrohynchu gladiolatus, ont deseffectifs qui décroissent au cours de la jachère. Même si elles sont progressivement remplacées pard'autres espèces de nématodes phytoparasites, la pression parasitaire diminue au cours de lasuccession. Les nématodes se révèlent utiles comme indicateurs pour estimer l'état de dégradation dumilieu, élaborer des programmes de gestion des jachères et améliorer la productivité potentielle dessystèmes de culture.

Mots-clés: Nématode - Sol - Jachère - Sénégal.

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BAZILE, D., 1998. Les gestions des espèces ligneuses dans l'approvisionnement en énergie despopulations. Cas de la zone soudanienne du Mali. Thèse de doctorat de géographie de l'Universitéde Toulouse le Mirail, 190 tableaux et figures, Il planches photographiques, 452p.

Résumé

Une étude largement fondée sur les méthodes de « l'ethnoscience» permet de soulignerJ'apport des sciences sociales et humaines à l'écologie, la foresterie et l'agronomie dans une optiquede géographie tropicale pour comprendre les rapports entre l'homme et son milieu.

Le Mali est dépendant à 91% du bois de feu et du charbon de bois pour sonapprovisionnement énergétique. Une déforestation en auréole autour des principales villes a toutd'abord conduit les chercheurs à s'intéresser à ces centres urbains. Mais, le taux élevé d'accroissementdémographique modifie fortement les densités de population en milieu rural. L'évolution des systèmesagraires devient alors déterminante pour la satisfaction de besoins en énergie. L'approvisionnementdes villes en combustible ligneux a donc progressivement basculé vers une analyse de la capacité deproduction du milieu rural.

Afin d'appréhender les pratiques paysannes et leurs centres de décision, la recherche se situeaux différents niveaux de l'organisation de la société. Une analyse à partir d'échelles emboîtéesconstitue l'ossature de la méthodologie pour définir un cadre spatial opératoire de collected'informations et d'interprétation de faits.

Elaboration d'indicateurs et démarche systémique permettent de dresser une typologie dessystèmes agraires à l'échelle régionale, de comprendre les processus d'accès et de gestion de laressource ligneuse sur le terroir puis, d'expliquer les stratégies d'évolution des exploitations agricoles.

Un modèle d'aide à la décision propose des règles de gestion de « l'agrosystème)) villageoisqui intègre les résultats obtenus aux différentes échelles en s'appuyant sur trois principes. Laconsommation de bois de feu en milieu rural augmente avec la disponibilité de la ressources etl'éclatement de la grande famille africaine. La jachère constitue un potentiel énergétique (1.5m3/ha/an) à valoriser dans l'assolement sous forme de taillis à très courte rotation. Enfin, le parc arboréest un réservoir de bois épars méconnu. Une réflexion sur la rationalisation de la dispersion des arbrespermettrait d'aboutir à des aménagements linéaires conciliant agriculture, élevage et foresterie.

L'approvisionnement urbain doit s'orienter vers une gestion durable, décidée à l'échelle de lacommune rurale sur la base du solde de bois disponible et, de la volonté de le commercialiser pouraccéder à des revenus complémentaires.

Mot-clés: Mali - Especes végétales ligneuses - Bois de feu - Charbon de bois - Energie - Systèmes ­Agrosfosterie-Dendrométrie - Jachère - Parc arboré - Savane.

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Abstract (Bazile, D.)

Social sciences can contribute a great deal to better understanding the subtle relationshipbetween manking and its environment: « ethnoscience» has proven to be invaluable tool whentackling issues relates to ecology, forest sciences and agronomy in a tropical environment.

In Mali, fuel supply depends on firewood to the rate of 91 %, charcoal clearing usualy occursround about the main towns, which have been studied first. As population growths rapidly in thecountry, so does demand for fuel. Supplying towns with fuel depends on the evolution of fann systemsand their productive capacity, which were worth analysing.

This research deals with the structure of society, the way the farmers act, where and howdecisions are made. According to a scaling-up methodology and a systemic approach, data wasgathered and processed in a suitables spatial framework. In addition, a range of indicators was set upto help model a regionalland system typology. The main purpose was an attempt to understand howfarmers have access to and manage fuel ressources, as weil as to axplain the strategy ofthe farm units.

A decision-making model with regard to « agrosystem» management has been proposedbased on the data collected at the various working scales. This model is based on three majorestablished facts. First, fuel-wood consumption increases as a function of availability of fuel ressource,and according to the grade of dispersal of the large African family. As they form a valuable energysupply of 1.5m3 /ha/year, fallow fields should be used as a very short rotation copse inside the rotationsystem. ln addition, the rural landscape known as « tree park» represents an unused stock of scatteredfuel, and the traditional « tree park» scattered sructured struture should be rationalised and convertedinto a linear system more suitable for farming, cattle breeding and forest. Town fuel supply should bechanged be a long-term, suitainable mangement process which should be administrated et thecommunity, with a goal to trade any potential stock surplus for increased revenues.

Keywords : Mali - Woody species - Firewood - Charcoal - Fuel - Systemic approach - Agroforestry ­Dendrometry - Fallow - « Tree Park» - Savanna.

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DELABRE, E., 1998. Caractérisation et évolution d'écosystèmes antbropisés sahéliens: lesmilieux post-culturaux du sud-ouest nigérien. Thèse doct., univ. Paris VI, 282p.

Résumé

Dans le sud ouest sahélien mgenen, caractérisé par de très fortes contraintesenvironnementales et socio-économiques, la jachère est une source importante en ressources naturellesrenouvelables. C'est une zone de pâturage, d'approvisionnement en bois/énergie, mais c'est aussi unetechnique de gestion de la fertilité des terres agricoles. Les agriculteurs comptent sur les processusnaturels de régénération des écosystèmes, mis en jeu lors de l'abandon cultural, pour restaurer lafertilité.

Les jachères de la zone d'étude sont structurellement très homogènes puisque la végétation deces milieux est dominée par une Combrétacée Guiera senegalensis et un cortège d'herbacéesannuelles. Une étude synchronique régionale ne montre pas clairement de dynamique de régénérationle long de la phase post-culturale. Une étude typologique fait apparaître cependant deux groupes dejachères marqués par la présence ou l'absence de dynamique. Le premier groupe est constitué demilieux, situés principalement sur des dunes et des bas-fonds, qui présentent une dynamique sur leplan structurel et fonctionnel. Il semble en effet qu'il y ait une accumulation de biomasse et de matièreorganique, accompagnée d'une certaine succession. La strate herbacée est progressivement dominéepar des Poacées. Au bout de cinq ans de jachère, au moment où ces milieux sont remis en culture, unegrande partie des risques de dégradation est levée. Par contre, le deuxième groupe, est constitué defriches des anciennes (supérieures à dix ans), très dégradées. Ces milieux sont couverts d'une faiblevégétation, dominée toujours par Guiera senegalensis et par la petite légumineuse Zornia glochidiata.

Une expérimentation de trois ans sur l'étude de l'impact des activités anthropiques (coupesdes ligneux) sur des jachères clôturées, donc contrôlées, montre que l'espèce Guiera senegalensis, estnon seulement bien adaptée aux contraintes édapho-climatiques de la zone d'étude, mais égalementaux formes de perturbations et de contraintes exercées par l'agriculture. Cette résistance, par rapportaux autres espèces présentes qui sont rapidement éliminées, explique sa dominance dans les milieuxpost-culturaux. L'absence de toute pression dans les conditions de mise en défens totale, montre

. quelque soit l'état de dégradation du milieu une reprise de la dynamique de régénération. L'activitéanthropique freine, voire bloque dans le pire des cas, la capacité de restauration naturelle de cesécosystèmes sahéliens.

Sur ces mêmes sites expérimentaux, des essais de réhabilitation, utilisant des techniques de« mulching », montrent qu'il est possible d'augmenter artificiellement la vitesse de régénération de cesécosystèmes. Le paillage, déposé au sol, attire les termites qui déstructurent les croûtes superficiellesdu sol et créent une macroporosité sous-jacente. Les conditions d'infiltration sont alors nettementaugmentées. La disponibilité hydrique pour les végétaux est plus précoce et plus importante que surles autres essais. La production végétale augmente et il peut y avoir une accumulation de matièreorganique dans les sols, les rendant ainsi moins sensibles aux phénomènes d'érosion. Un simple travaildu sol ne semble pas avoir un rôle àjouer dans le cadre d'une réhabilitation.

Mots-c1és : Jachère - Perturbation anthropique - Réhabilitation - Niger.

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DONFACK, P. 1998. Végétation des jachères du Nord-Cameroun: Typologie, Diversité,Dynamique, Production.. Thèse d'Etat, en Sciences naturelles. Université de Yaoundé l, 225p.

Résumé

L'étude concerne les processus de reconstitution de la végétation des jachères au NordCameroun, en présence des contraintes humaines. Elle a été conduite dans 3 zones focales situées lelong d'un gradient de pluviosité comprenant la zone soudanienne (1200 mm), la zone sahélo­soudanienne (800 mm) et la zone soudano- sahélienne (600 mm). Les principaux objectifs étaient lessuivants: caractériser les écosystèmes de la zone semi-aride soumis au cycle culture-jachère, étudierles processus écologiques impliqués dans la dynamique de la végétation post-culturale, établir unetypologie de la végétation des jachères en relation avec les facteurs climatiques, édaphiques etanthropiques. Les données mettent l'accent sur les deux types de sol les plus représentés au NordCameroun (les vertisols et les sols ferrugineux).

L'étude est basée sur des mesures et des relevés concernant les facteurs du milieu (pluviosité,sols, pression anthropique) et la végétation (composition floristique, espèces indicatrices, diversité,biomasse). Deux approches ont été retenues pour atteindre ces objectifs: l'approche diachroniquepermettant une étude en station des premières années de jachère et l'approche synchronique par uneétude des grappes de parcelles de durées variant de 1 à plus de 30 ans. L'étude met également l'accentsur la strate ligneuse au niveau d'un terroir pour évaluer le poids de l'anthropisation.

Les résultats sont axés sur l'influence de la protection contre les feux et le pâturage au coursdes premières années de jachère sur la végétation, sur les modifications de la composition floristiquedes strates herbacées et ligneuses au cours de la succession post-culturale, l'évolution des paramètresde la diversité végétale, la typologie des jachères et la dynamique des peuplements ligneux en relationavec l'anthropisation. La typologie des jachères est fortement liée aux facteurs pluviométriques etédaphiques. La fréquence des défrichements et la longueur de la phase de culture déterminent lesvitesses de reconstitution dans les jachères courtes. En ce qui concerne les jachères longues, lapression des prélèvements des ressources fourragères et forestières est déterminante pour lareconstitution de la fertilité et de la diversité.

Les jachères jeunes, dominées par un nombre réduit d'espèces, sont moins diversifiées. Lespeuplements végétaux les plus diversifiés se rencontrent dans les jachères anciennes et les savanes.L'évolution de la diversité au cours de la jachère est faible, sauf en ce concerne la strate ligneuse.L'anthropisation augmente la diversité de la strate herbacée. Dans la strate ligneuse à l'inverse, lespressions anthropiques fortes entraînent une perte de diversité. Le facteur « durée de jachère»explique significativement les paramètres floristiques. Au début de la jachère, les mauvaises herbes dela culture sont remplacées par d'autres espèces de jachère qui sont plus tard remplacées par les espècesde savanes. La plupart des espèces de savane se mettent en place très tardivement, à la faveur d'unepression pastorale modèrée ou faible. Cette évolution obéit au concept général de succession, maiscette succession est fortement contrariée par les influences anthropiques, et aucun modèle existant n'aété validé complètement.

Un certain nombre de techniques sont proposées pour une meilleure gestion de la fertilité dessols, de la production de la végétation naturelle ligneuse et herbacée, et de la diversité végétale, aucours du cycle culture-jachère.

Mot-clés: Végétation - Typologie - Diversité - Succession - Dynamique - Nord-Cameroun.

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Abstract (Donfack, P.)

This study focuses on the processes of recolonization of abandoned fields by native vegetationin the northern Cameroon. It was carried out in 3 focal zone located along a rainfall gradient includingthe soudanian zone (1200 mm mean annual precipitation), the sahelo-soudanian zone (800 mm) andthe soudano-sahelian zone (600 mm). The principal objectives were : to characterize the ecosystems ofthe semi-arid zone submitted to the culture/fallow cycle, to study the ecological processes involved inthe post-cultural vegetation dynamics (succession), to establish a typology of the fallow fieldsvegetation in relationship with climatic, soil and anthropogenic factors.

The study is based on measurements and readings concerning ecological or environmentalfactors (rainfall, soil, anthropogenic pressure) and the vegetation (floristic composition, speciesindicators, diversity, biomass, production). Two approaches were used to reach the objectives:diachronie approach involving the study of the first few years of fallow on an experimental station,and the synchronie approach using observations of groups of plots with variable length of fallowduration, from 1 to more than 30 years. One important part of the study concerns ligneous stratadynamics, partieulary around the village to evaluate the importance of human factors.

ResuIts are based on the influence of protection against fire and grazing during the first yearsof fallow on the vegetation, the modifications in the floristic composition of herbaceous and ligneousstrata in the course of succession, the evolution of parameters of vegetal diversity, the typology offallows fields and the dynamics of ligneous populations in relation with anthropogenic factor. Thetypology of fallows is strongly linked to rainfall and soil factors. The frequency of clearing forcultivation and the length of the culture phase determine the speed of the reconstitution of short-termfallows .. As regards the long-term fallows, the removal of forest or of fodder ressources aredeterminating factors in the reconstitution offertility and diversity.

Young fallows, dominated by few species, are less diversified. The most diversifiedpopulation are found in long-term fallows or in the savannas. The evolution of diversity during thefollow period is slow, except for the ligneous strata. Anthropogenic factors increase diversity ofherbaceous strata. On the other hand, in the Iigneous strata, under the highest human pressure thediversity decreases. The duration of fallow significantly explains the floristic parameters. At thebeginning of abandonment, weeds are replaced by fallow species which are later replaced by savannaspecies. Most of the savanna species come later due to the moderate or weak pastoral pressure. Thegeneral concept of succession seems applicable to this evolution. But succession studied is stronglydisturbed by anthropogenic influence and no existing model of succession is entirely validated by theresults obtained.

Sorne technics are proposed for a sustainable management of fertility of soils, nativevegetation production of Iigneous and herbaceous, and vegetal diversity, during the culture/fallowcycle.

Key words: Vegetation - Fallow - Typology - Diversity - Succession - Dynamics - NorthernCameroon

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KOITA, B. 1998. Végétation post-culturale en zone soudanienne du Sénégal. Influence despratiques culturales et des facteurs anthropiques sur la reconstitution végétale après abandoncultural. Thèse Docteur en Sciences de l'Université de Corse. Biologie des Populations et Ecologie.Université de Corse Pascal PAOLI. Faculté des Sciences et Techniques. 167p.

Résumé

le but de la thèse est d'étudier la dynamique de la végétation post-culturale en adéquation avecla diversité végétale dans les écosystèmes des jachères. L'objectif visé est de comparer lareconstitution de la végétation des jachères de trois régions de la zone soudanienne du Sénégal(Sénégal-Oriental, Haute-Casamance et Basse-Casamance) en mode synchrone, en mettant l'accentsur l'influence des facteurs abiotiques et biotiques susceptibles de contrarier cette reconstitution.

Les relevés phyto-écologiques, qui constituent la base de l'étude, ont été effectués sur des« grappes» de jachères d'âges échelonnés, au niveau des sites sélectionnés dans les trois régions.

Du point de vue de la succession, la reconstitution de la végétation après abandon cultural sedéroule par vagues successives de groupes d'espèces chez les herbacées. Les premiers stades sontidentiques pour les trois régions et se caractérisent par une dominance des adventices de culture qui semaintiennent grâce à leur stock de graines et aux nouvelles conditions créées par les cultures (labour,sarclage et fumure). Cette première vague d'espèces est éliminée progressivement au profit d'autresespèces herbacées, dominées par des graminées annuelles et pérennes, et des espèces ligneuses.

Dans les trois régions étudiées, la reconstitution de la végétation de la strate ligneuse dans lespremiers stades de jachère se fait essentiellement par l'expression du potentiel végétal constitué desouches et de racines. Cette reconstitution est sous la dépendance des conditions écologiques dechaque région, de l'histoire des parcelles (durée des phases de culture et de repos, nombre de cyclesculture/jachère, etc...) et du mode de défrichement pratiqué (avec ou sans dessouchage). Lesdifférences de reconstitution entre sites ou entre régions sont dues à des contraintes. Les espèces quirésistent aux fortes pressions anthropiques (coupes, pâturage et feux) tendent à devenir des espèces« clés» dans un contexte de succession post-culturale dans le cas de cycles à jachère courte. Lareconstitution par voie germinative ne prend de l'importance qu'après 10-20 ans, ce qui montre le rôlenégatif du raccourcissement du temps de jachère, qui est la tendance actuelle.

L'évolution de la diversité végétale avec la durée de la jachère est basée sur les calculs del'indice de Shannon-Weaver et de la richesse spécifique. Elle montre une croissance rapide de ladiversité pendant les premiers stades (1-3 ans), suivie d'une légère baisse, en raison de la diminutionprogressive des adventices de culture et de leur remplacement par d'autres espèces herbacées etligneuses, en nombre à peu égal, au cours de la succession. Seul le nombre de ligneux augmentefaiblement mais régulièrement au cours du temps.

A la lumière des différents aspects liés à la reconstitution de la végétation post-culturale de lazon~ soudanienne du Sénégal, de nouvelles recherches et de nouveaux modes de gestion pouraméliorer la jachère lorsqu'elle existe encore et des techniques alternatives lorsqu'elle a disparu sontproposées.

Mot-clés: Adventices - Diversité végétale - Facteurs anthropiques - Graminées - Jachère - Sénégal ­Strate ligneuse - Succession post-culturale - typologie - Zone soudanienne.

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Abstract (Koïta, B.)

ln the present thesis, the post-cultivation vegetation dynamics is studied in accordance withthe plant variety in the fallows ecosystems. The main objective is to compare the fallow vegetationrestauration in three senegalese sudanian zone regions (Senegal-Oriental, Haute-Casamance andBasse-Casamance) in a sychronic mode, by stressing on the influence of abiotical and biotical factorsthat are able to impede that restauration.

The phytoecological relevés which constitue the data of this study have been carried out in graduaIages failows, at select spots level in these three regions.

With regard to the succession, the after cultivation herbaceous vegetation restauration happensby successive species groups. The first stages are the same in the three regions and they arecharacterized by the cultural adventitious dominance, which are remaining thanks to their seeds stockand the new conditions created by the cultivations (ploughing, weeding and manuring). This firstspecies group is progressively eliminate by other herbaceous species, by which annual or perennialgrasses and woody species are dominating.

The woody stratum restauration in the fallow first stages, in these regions, is mainly made bythe vegetative potential expressioncomposed by stumps and roots. That restauration is subordinated toecological conditions of each region, to the plots historical background (duration of both cultivationand rest phases, duration of cultivation/fallow cycles number, etc....) and the clearing mode (with orwithout uprooting). The restauration's differences between sites or between regions are due toconstraints. Species which stand up strong anthropical disturbances (cuttings pastures and fires) tendto become the most important species in a context of post-cultivation succession as far as short fallowcycles are concerned. The germinal restauration is important after 10-20 years. This shows thenegative rôle of falJow time shortening, which is the present trend.

The vegetal diversity evolution in relation to the fallow duration is based on the Shannon­Weaver index calculation and on the specifie richness. It shows a quick growth of diversity during thefirst stages (1-3 years), which is followed by a light faIl, owing to the cultivation adventitiousprogressive decrease and their other herbaceous and woody species substitution, in an almost equalnumber during the succesion. Only the woody species number slightly but consistently increasesduring the succession.

ln the light of the different aspects linked to the post-cultivation vegetation restauration in thesenegalese sudanian zone, both research and management in order to improve the fallow practiceswhen it yet exists and alternative techniques when the fallow has disappeared are proposed.

Key-words : Disturbance factors - Fallow - Post-cultivation - Senegal - Species diversity - Succession- Sudanian zone - Typology - Woody plant.

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LOIREAU, M., 1998. Espaces, Ressources, Usages. Spatialisation des interactions dynamiquesentre les systèmes sociaux et les systèmes écologiques au Sahel nigérien. Thèse doctorat, UniversitéPaul Valéry, Montpellier.

Résumé.

L'objectif de ce travail était de comprendre la structure et la dynamique des paysages, et sedonner les moyens de pronostiquer leur évolution. Cette étude a été abordée à travers une approche dela dynamique et la spatialisation des interactions entre les systèmes écologiques et sociaux, centrée surla dynamique entre ressources et usages. Les travaux ont conduit à différencier et proposer desméthodes pour caractériser d'une part, à partir d'images aériennes et satellitales, des espaces paysagers(Unités paysagères), soumis à des facteurs biophysiques et à l'utilisation passée et actuelle des terres,et d'autre part, par modélisation, des espaces de pratiques homogènes (Unités de PratiquesHomogènes) traduisant les modes d'intervention des sociétés rurales sur leur milieu.

La confrontation de ces deux espaces conduit à définir des Unités Spatiales de Référence, surlesquelles sont quantifiées simultanément la nature et la quantité de ressources produites, ainsi que lanature et l'intensité des prélèvements opérés par les populations. Une approche modulaire par grandtype d'utilisation des terres (agricoles, pastorale et forestière) a permis d'établir les bilans spatialiséspour chacun des modules, leur confrontation aboutissant à la compréhension des paysages actuels, àtravers un bilan global multi-usage. Cette approche systémique a été intégrée dans un Systèmed'Information sur l'Environnement

Ce programme de recherche a été conduit sur le site de Banizoumbou au Niger, sur lequel sontintervenues de nombreuses équipes de l'üRSTüM, agronomes, pédologues et hydrologues, encollaboration avec J'équipe de M. d'Herbès, phyto-écologue à l'üRSTüM. Les développementsinformatiques ont été réalises en collaboration avec M. Gayte, actuellement à ESRI-france.

Mot-clès: Usages - Ressources - Espace - Interactions - Paysage - Système - Dynamique - Sahel ­Niger

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NDIAYE FAYE Ndèye 1999. Les nématodes du sol dans les systèmes de cultures à jachère duSénégal: Dynamique des peuplements et relations avec les facteurs abiotiques et biotiquestelluriques. Thèse doct. Université Cheikh Anta Diop Dakar, Sénégal, l57p.

Résumé

La dynamique des peuplements de nématodes phytoparasites a été suivie dans les systèmes decultures à jachère au Sénégal. Deux sites, l'un au Sine Saloum et l'autre en Casamance, sedifférenciant au niveau de l'anthropisation, du climat et de la végétation, ont été retenus pour menerl'étude. La caractérisation spatio-temporelle des peuplements effectuée pendant trois ans dans desparcelles mises en jachère à des dates différentes s'est basée sur une analyse de 4730 échantillons desols. 33 espèces de nématodes appartenant à 17 genres phytoparasites ont été observées dans leséchantillons prélevés sur les deux sites. A Thysse Kaymor (Sine -Saloum), les nématodesphytoparasites majeurs sont dominants dans les jeunes jachères mais, d'une manière générale, leurfréquence relative dans toutes les parcelles a baissé au cours des trois années de jachère. A Sare­Yorobana (Casamance), le peuplement est fortement dominé par les phytoparasites mineurs, enparticulier par Ditylenchus et des représentants de la famille des Tylenchidae.

Les résultats montrent que la jachère de courte durée ne peut modifier de façon notoire lastructure du peuplement nématologique. En revanche, la jachère longue (protégée ou non) provoqueune augmentation de la densité du peuplement et une modification de la structure spécifique par ladisparition de Scutellonema, l'apparition et/ou J'abondance de Gracilacus et Trichotylenchus. Desanalyses multivariées (ACP et co-inertie) montrent que les différences dans les densités et les niveauxde fertilité chimique des sols très différents. Des expériences en serre révèlent que la jachère apparaîtcomme un moyen efficace pour induire des changements notables dans les peuplements de nématodesafin qu'ils soient moins pathogènes. A Thyssé-Kaymor, la protection du milieu accélère cesmodifications. A Saré-Yorobana, une jachère d'au moins de 5 ans est suffisante pour la remontéeagro-biologique des sols tandis qu'il en faudrait 10 à Thyssé-Kaymor.

Mot-clés: Dynamique des peuplements - Facteurs abiotiques - Facteur biotiques - Jachères,Nématodes phytoparasites - Sénégal.

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SARR M. 1999. Etude écologique des peuplements de termites dans les jachères et dans lescultures en zone soudano-sahélienne, au Sénégal. Thèse de doctorat de 3ème cycle de BiologieAnimale. Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Faculté des Sciences et Techniques, 117p.

Résumé

La succession des peuplements de termites dans les jachères à différents âges et à différentsétats ainsi que dans des zones cultivées de durée différente a été suivie en zone soudano-sahélienne, auSénégal. Au cours de la succession post culturale, des modifications de la richesse spécifique, del'abondance et de la diversité ont été décelées. Dans le terroir de Sonkorong, où la pressionanthropique est importante, le prolongement du temps de jachère n'entraîne pas une augmentation dela richesse spécifique. C'est plutôt le changement d'état de la jachère, induite par la mise en défens,qui modifie la structure du peuplement en favorisant l'installation de termites Iignivores et humivores.

Au cours des premières années de mise en culture, la diversité des termites n'est passignificativement réduite, lorsque le défrichement de la jachère est effectué sans déssouchage. Mais,quelle que soit la durée de la culture, les termites champignonnistes sont dominants et contribuent àprès de 74 % de la densité totale des termites. Odontotermes latericius domine largement l'ensembledes champignonnistes recensés. Par ailleurs, nos résultats ont montré que la fluctuation de la densitédes termites est aussi fonction de la saison: la fin de la saison des pluies est la saison où la densité destermites est la plus élevée. C'est aussi la période pendant laquelle l'activité de récolte sur les appâtsligneux a été la plus importante.

Dans les parcelles expérimentales, nos résultats ont révélé que le raccourcissement du tempsde jachère réduit la diversité de la macrofaune du sol et favorise une prédominance des termites.Lorsque la jachère est protégée pendant quatre années, la présence de termites améliore de manièresignificative l'infiltration de l'eau. L'élimination des termites par la dieldrine, s'accompagne d'uneaugmentation des structures de surface dues aux vers de terre. Cependant, celles dues aux fourmis nesemblent pas être affectées par l'application ou non de dieldrine. L'application de la dieldrine élimineles termites champignonnistes et entraîne une augmentation de la densité des termites lignivores(Amitermes et Eremotermes). Une expérimentation en laboratoire a permis de penser que les termiteslignivores se réfugient dans le bois ce qui leur permet d'éviter le contact avec la dieldrine. Leurpopulation augmente ainsi avec l'absence de compétition des autres groupes trophiques.

La substitution à la jachère naturelle par l'introduction de graminées pérennes (Andropogongayanus) et de légumineuses fixatrices d'azote (Acacia holocericea) a donné des résultats différents.Nous avons noté une plus grande diversité taxonomique sous A. gayanus; par contre sous A.holocericea la composition taxonomique est simplifiée et elle est largement dominée par les termitesqui représentent 90 % de la densité totale.

Mots clés: Jachère - Culture - Zone soudano-sahélienne - Sénégal - Termites - Structure depeuplement - Densité - Diversité - Activité.

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Abstract (Sarr, M.)

The succession of termite populations in different ages and states of fallow as weil as thecultivation period were studied in the soudano-sahelian zone of Senegal. During the post-cultivationsuccession, changes in termite species richness, population density and diversity were observed. AtSonkorong, where human population pressure is high, increasing length of fallow, from 7 to 17 years,does not increase termite species richness. It was rather the change of the state of the fallow, as a resultof protection by fencing, which modified the structure of termite populations and favoured an increasein abundance ofwood and soil feeding termites.

During the first years of post-fallow cultivation, the diversity of termites is not significantlyreduced if the fallow clearing is made without removing stumps. Whatever the lenght of cultivation,fungus-growing termites are dominant and contribute ~ 74 % of ail of termites. üdontotermeslatericius dominates the population of fungus-growing termites recorded. The results show that termitepopulation densities fluctuate with the seasons, with highest termite densities at the end of the rainyseason. This is also the time during which termite feeding activity on wood baits is greatest.

In the experimental plots, results have revealed that short fallows reduce the diversity of thesoil macrofauna and favour the abundance. In a fallow which was protected for four years, thepresence of termites significantly improved water infiltration rates. The virtual elimination of termitesin dieldrin treated plots was accompanied by an increase in abundance and burrowing activity ofearthworms. Burrowing activity of ants, however, did not appear to be affected by the presence orabsence of dieldrin in the soil. During the experiment, the use of dieldrin eliminated fungus-growingtermites but resulted in an increase in density ofwood-feeding termites (Amitermes, Eremotermes). Alaboratory experiment on two Amitermes species suggested that wood feeders survived within thewood and thus avoided contact with dieldrin-treated soil. Their populations then increased in theabsence of competition from species of other trophic groups.

ln fal10ws improved by introducing perennial grasses (Andropogon gayanus) or leguminoustrees (Acacia holocericea), the greatest diversity of soil fauna was noted under A. gayanus, whileunder A. holocericea the soil fauna was dominated by termites which represented 90 % of ail soilmacro-fauna.

Keywords : fallow - cultivation - soudano-sahelian zone - Senegal - Termites - Population structure ­Diversity - Density - Activity.

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Programme coopératif de recherche sur la jachère en Afrique tropicaleProjet 7 ACP RPR 269 (DGVIII)Projet TS3-CT93-0220 (DGXII)

RESUMES DES D.E.A. SOUTENUS(avril 1999)

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MANLAY, R., 1994. Jachère et gestion de la fertilité en Afrique de l'Ouest: suivi de quelquesindicateurs agro-écologiques dans deux sites du Sénégal. DEA Université d'Aix-Marseille. 69p.

Résumé

Lajachère est une pratique traditionnelle très répandue en Afrique de l'Ouest où elle trouve demultiples usages. Menacée aujourd'hui par des besoins fonciers croissants, la jachère, qui est entreautres le seul moyen de maintenir la fertilité de la terre, réclame l'adoption de nouvelles règles degestion.

Au Sénégal, un suivi de l'évolution de 22 variables agro-écologiques a été fait, grâce à uneapproche synchronique, sur deux séries de jachères situées dans deux terroirs de la zone soudaniennesèche. Des Analyses de Correspondances montrent que les valeurs prises par les indicateurs sontdavantage déterminées par l'horizon et le terroir de prélèvement que par l'âge de la jachère. De plus lacomposition floristique évolue jusqu'à 10 ans; ensuite elle se rapproche très lentement de celle desformations climatiques.

Les taux de carbone et d'azote et la quantité de biomasse racinaire sont des indicateursreconnus de la fertilité. Il ont fait l'objet de tests de comparaison des moyennes. Dans le site J, trèssollicité et dégradé par l'homme, ces trois variables n'évoluent pas significativement après 17 ans demise en repos si ce n'est avec une mise en défens. Dans le site II, où la faible exploitation du milieupermet une gestion correcte du cycle culture-jachère, la biomasse racinaire augmente significativemententre 0 et 15 ans. Du fait de la texture, les taux de carbone et azote évoluent faiblement.

Il ressort de l'étude qu'il existe un seuil d'anthropisation de l'espace cultive en dessous duquella jachère naturelle est une pratique simple et efficace pou un maintien durable de la fertilité. Au delàde ce seuil, la jachère doit être gérée (mise en défens, agroforesterie...) pour se justifieragronomiquement.

D'un point de vue méthodologique, la solidité des conclusions est limitée par la fortevariabilité des valeurs prises par les variables et le nombre restreint de jachères étudiées. Despropositions sont faites pour l'étude d'autres indicateurs de la fertilité et l'adoption d'autres protocoles(échantillonnage, technique de prélèvement, outils statistiques).

Mot-clés: Afrique de l'Ouest - Azote - Biomasse racinaire - Fertilité - Jachère - Végétation.

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DIALLO, M. S., 1995. Biologie et écologie de Cymbopogon schoenanthus (L.) Spreng dans lazone soudanienne du Burkina Faso: cas de Bondoukuy (province du Mouboun). Mémoire deDEA en Sciences biologiques appliquées. Université de Ouagadougou IRD ex ORSTOM/FAST, 112p.

RésuméLa région de Bondoukuy appartient à la zone phytogéographique soudanienne, avec surtout

des sols ferrugineux et quelques sols hydromorphes.

L'étude anatomique de la tige, de la feuille et de la racine de Cymbopogon schoenanthus arévélé des caractères d'espèce adaptée à l'aridité (abondance du sc\érenchyme, existence d'unmétabolisme régulateur des plantes en C4).

Les données fournies par enquête auprès des populations locales (Peuls, Bwaba et Dafings) surles milieux à Cymbopogon schoenanthus ont été comparées à celles de la littérature.

L'étude écologique de la végétation de 29 sites à Cymbopogon schoenanthus a révélé une floreà forte composante sahélienne et a permis de la mettre en évidence sept groupements floristiquesd'herbes et cinq groupements floristiques de ligneux. Les sites d'étude correspondent à: d'anciensvillages, d'anciens champs, des brousses, des points d'embreuvements.

L'étude du lien de l'abondance de l'espèce Cymbopogon schoenanthus avec certains facteursdu milieu a fait ressortir qu'elle occupe surtout les sites d'anciens villages et d'anciens champs avecune préférence pour les substrats sableux ou gravillonnaires. L'étude de la composition chimique dessols a montre que tous les sites à Cymbopogon schoenanthus sont des milieux pauvres.

Un schéma de dynamique de la végétation sous l'effet de la pression anthropique vers lesmilieux à Cymbopogon schoenanthus dans la région de Bondoukuy est proposé.

Mots-clés: Zone soudanienne - Burkina Faso - Cymbopogon schoenanthus - Anatomie - Morphologie- Ecologie végétale - Dynamique de la végétation - Pâturages - Espèce indicatrice - Groupementsfloristiques.

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LEMOINE, P., 1995. Recherches sur les sources écrites et orales portant sur l'histoire du travaildans la région de Bondoukuy. Mémoire de DEA, Université Paris I.

Résumé

Au delà d'une orientation pluridisciplinaire qui prend en compte de multiples aspects(technologie, économie et socio-politique) une analyse des variations idéologiques est apparueenvisageable dans le cadre de mon étude. Elle porte sur la reproduction des valeurs et desreprésentations de la société Bwa où la valorisation du travail de la terre est extrême. Le travail et sonproduit, associent et unissent toutes les catégories ainsi que les éléments étrangers. Comment cesreprésentation évoluent-elles, sous l'effet de quels facteurs (technologie, économie marchande,contacts, culturels), tels sont les grands axes de la recherche. Se pose alors la question de l'émergenced'une nouvelle paysannerie de la transition entre agriculteur « traditionnel» et « moderne », si cettedistinction est pertinente.

Le développement agricole que les politiques nationales et les organisations internationales ounon gouvernementales tentent de promouvoir de manières diverses, ne doivent pas oublier les acteurset leurs environnements culturels, techniques et écologiques. Ces politiques décidées en dehors dessituations de terrain, négligent les attitudes et les pratiques des mondes ruraux. Comprendre lesinterrelations entre travail, société et environnement est un préalable à toute réflexion pour undéveloppement durable.

L'assèchement du milieu, la pression démographique actuelle dans la région de Bondoukuy,sont des phénomènes significatifs d'un risque de déséquilibre croissant entre population et ressources.Ce risque menace la reproduction de ces communautés paysannes. Il est également un facteur d'éxoderural et de prolétarisation.

Le système de pensée bwa véhicule des visées et des actions sur la nature et la société. Affaiblie parune crise démographique interne et par une immigration allogène importante, la société bwa conservedes savoir et de savoir-faire inhérents à son environnement, à la gestion et au contrôle des hommes.

Mots-clés: Travail- Sociétés - Environnement - Traditions rurales - Bwa - Burkina Faso

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SARR M. 1995. Contribution à l'étude des peupl~ments de termites dans le cycle culture­jachère. DEA de Biologie Animale. Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Faculté des Sciences etTechniques.

Résumé

L'étude effectuée à Sonkorong (Sine-Saloum) sur l'influence de l'âge et de la protection desjachères ainsi que celle de la mise en culture des terres sur les peuplements de termites nous a permisde recenser 12 genres et 19 espèces de tennites dont une non antérieurement signalée au Sénégal. Surle plan qualitatif la jachère âgée protégée présente une plus grande diversité et nous avons mis enévidence une correspondance entre les groupes trophiques et l'âge des jachères. Sur le plan quantitatifnous avons trouvé que la densité des groupes trophiques est variable dans les différents sites; cettedensité est plus importante dans la jachère âgée protégée.

La répartition verticales des termites a permis de montrer que leur densité est importante entre2-20 cm dans la jachère âgée protégée et la jachère jeune et entre 20-40 cm dans la jachère âgée nonprotégée et la zone de culture. L'activité des termites s'est révélée plus importante à l'approche de lasaison des pluies. L'étude enzymatique et morphologique du genre Microcerotennes ont pennis demonter qu'il y a grande variabilité dans le nombre et la disposition des dents chez les soldats deSonkorong. Leur profils enzymatiques diffèrent de ceux du Cap-Vert par la disposition et le nombre debandes.

Mots-clés: Jachère - Age - Protection - Zone de culture - Tennites - Diversité.

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BATIONO, B. A., 1996. Etude de la régénération sémÏiilal12 des ligneux dans les jaIC:hères deSobaka. Mémoire de DEA. Université de Ouagadougou (FAST), 62 p.

Résumé

L'étude de la régénération séminale des ligneux s'est effectuée dans la forêt classée duNazinon au Sud du Burkina Faso. Elle a pour but de décrire ks sites germinatifs et les contraintes à lasurvie des semis de quelques espèces ligneuses des jachères de Sobaka.

La méthode utilisée sur le terrain est celle des transeets. Les travaux de terrains ont étécomplétés par des essais de germination au laboratoire.La régénération les ligneux est une résultante d'un ensemble, complexe de facteurs biophysiques. Larégénération est centripète, localisée sous les semenciers chez les espèces au10chore et barochores. Cesagrégats de semis connaissent des vitesses variables de mOJ1alité selon les conditions du sitegerminatif.

L'importance des aires de régénération est un li:lit sous la dépendance, des agentsdisséminateurs prédateurs de semences, de la disponibilité des sites germinatifs, de la nature dusubstrat, des caractères biologiques et écophysiologiques des espèces et des agents destructeurs de:ssemences et des semis.

La plupart des espèces se caractérisent par une germination cryptogée et une capacitéd' accumu lation de réserves dans les organes souterrains sous forme de tubercule ou de renflement dupivot ou encore par une grande profondeur d'enracinement du pivot. Ces caractères sont desadaptations aux conditions écologiques du milieu dominés par les feux annuels, le pâturage, lesagressions humaines et la baisse continue de la pluviométrie.

Mots-clés: Nazinon, Régénération séminale ligneuse, Site germinatif.

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HIEN, M. 1996. La reconstitution post-culturale de la vég,étation en savane soudanienne dans larégion de Bondoukuy (Burkina Faso). Les jachères de moins de six ami: flore, persistance desadventices, lien avec le milieu et son utilisation. Mémoire de DEA, en sciences biologiquesappliquées, option Biologie et Ecologie végétales. Université de Ouagadougou, Faculté des Scienceset Techniques ex ORSTOM, 94p.

Résumé

L'étude a porte sur la reconstitution postcultura le de la végétation dans la regJün deBondoukuy, zone soudanienne dans l'ouest burkinabé. Deux unités de paysage le « bas glacis» et le« plateau» ont été échantillonnées.

A partir des enquêtes auprès des exploitants agricoles et d'une prospection préliminaire de lazone d'étude, 58 sites de jeunes jachères de un à cinq ans d'âges ont été choisis. Des relevésécologiques ont été réalisés sur chaque site.

Une liste floristique de 186 espèces dans 37 familles a été dressée pour les jeunes jachères dela région de Boudoukuy. La richesse spécifique stationnelle a été estimée à 41 espèces.

L'analyse des données floristiques a permis de déterl'1iner huit groupements floristiques ainsique leurs espèces caractéristiques.

Un fort lien entre ces groupements florsitiques des jeunes jachères et le substrat édaphique aété mis en évidence. Cependant dans certains cas les facteurs anthropiques paraissent masque:rl'importance du facteur sol. L'évolution tloristique des jeunes jachères est 1iée par ordre d'importanceaux facteurs édaphiques (nature du sol, profondeur, texture, pent,e, situation topographique), au passécultural (durée de mise en culture durée de la jachère prccédente, outil cie labour, derrière plantecultivée, épandage d'engrais, ...), à l'utilisation pastorale et au régime du feu.

Quatre groupes d'espèces des jeunes jachères ont été distingués à partir de l'étude dynamiquede la succession postculturale. Le début de la succession po~:tcultura1e entre un et cinq ans peut êtredécrit en deux phases. Certaines espèces adventices se sont révélées des espèces constantes du milieu,puisqu'elles sont encore présentes dans les vieilles jachères. Un schéma global de dynamiquepostculturale depuis les premiers stades jusqu'aux stades reconstitués a été proposé sur la base de nosdonnées et celles des études antérieures.

Mot-clés: Zone soudanienne - Boudoukuy - Ouest Burkinabé - Jachère - Reconstitution postculturale:­Groupements Floristiques, - Adventices - Facteurs du milieu - Pâturage - Feu.

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KAIRE, M., 1996. La production ligneuse des jachères et son utilisatiolll par l'homme en zonessoudanienne et soudano-sahélienne du Sénégal. DEA. ISFRA, Bamako.

Résumé

La présente étude concerne la production ligneuse des jachères et ses usages en zonessoudanienne (Saré Yorobana - 1200 mm) et soudano-sahélienne (Sonkorong - 700 mm) du Sénégal.Les deux sites étudiés s'opposent sur des critères climatiqm::s et ,anthropiques. L'objectif principal del'étude était d'estimer le niveau de production en biomasse 1igncuse des jachères et de déterminer,compte tenu des usages actuels de cette ressource, le temps jachère nécess.aire pour une productionoptimale. Il s'agissait en outre de déterminer la structure induite des peuplements ligneux de cesjachères sous l'action de la pression anthropique.

Les estimations de production ligneuse ont été faites sur la base cie relations allométriques(tarifs de biomasse) reliant la biomasse ligneuse et le diiamètre des individus. Il apparaît queJ'accroissement en biomasse ligneuse est important dans Je jt::une âge et faible dans les vieillesjachères. La production de biomasse ligneuse est 2 à 3 fois plus élevé~ à Saré Yorobana qu'aSonkorong. Cette différence de niveau de production peut être attribuée aux fauteurs édapho­climatiques et à la pression anthropique. Pour une production ligneuse propre aux différentesutil isations, 6 à 10 ans de jachère suffisent à Saré Yorobana, et plus de 15 ans à Sonkorong. Une miseen défens des jachères semble indispensable à Sonkorong pour atteindre ces objectifs de production.

La structure des peuplements ligneux des jachères reflète un rajeunissement permanent desformations ligneuses à Sonkorong, et une pression moins accentuée à Sare Yorobana.

Les différentes utilisation du bois des jachères sont obtenues par enquête auprès despopulations. Les combrétacées fournissent l'essentiel des b<~soins en bois de chauffe. L'âge de lajachère lors des premiers prélèvements est estimé à 3 ans à Sonkomng, et 6 ans à Saré Yorobana.

Mots -clés: Jachère - Production ligneuse - Utilisations des ligneux - Sénégal.

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MAHAMANE A., 1996. Typoplogie et dynamique des peuplements arborés du bas glacis deBondoukuy, Ouest du Burkina Faso. DEA. Faculté des sci(mces et techniques, Laboratoire. debotanique, biologie et écologie végétale, Université de Ouagadougou, Burkina-Faso.

Résumé

La région de Boudoukuy est située dans le sud ouest du Burkina Faso (3°45' et 11°514), dansle secteur sud soudanien (FONTES et GUINKO, 1995). La pluviosité annuelle est de 847 mm repartissur 5 à 6 mois. Elle permet la pratique de cultures céréalières comportant une rotation avec le coton,sous un parc arboré ou arbustif.

L'étude de la typologie et de la dynamique des peuplements arborés du bas-glacis, a pourobjectif la caractérisation de la régénération des populations des différentes espèces des parcsagroforestiers.

L'étude est basée sur des observations à l'échelle des cllamps et sur des entretiens avec lespaysans. Une typologie des peuplements arborés a d'abord été réalisée il partir de photographiesaériennes. Celles-ci ont abouti à la définition de dix unités paysagères qui ont servi de base pour lacaractérisation du peuplement arboré au sol. En fonction de la dominance d'une ou de deux I~spèces, 5types principaux de parcs ont été définis, caractérisés par un ou plusieurs faciès de parc. Il s'agit desparcs à Parka biglobosa et Butyrospermum paradoxum, et B'ombax costatum des parcs à dominanceexclusive de Butyrospermum paradoxum, et Pterocarpus erinaceus, des parcs à Butyrospermumparadoxum et Burkea africana.

Par ailleurs, le recouvrement arbustif ou arboré par s.trate a permis de classer chaque faciès enparc arbustif ou arboré, bas ou haut.

De l'analyse de la structure des populations des espè:ces par faciès, il se dégage d'une fàçongénérale une classe d'âge qui domine les autres, entre 75 et ISO cm pour le karité, qui correspond auxindividus qui produisent le maximum de fruits. La structure des populations des espèces prend ainsiune allure en cloche:, de tendance équienne. Dans le contexte d'une culture itinérante, cette structurepeut avoir une allure bimodale, reflétant la présence de plusieurs générations. Lorsque la culture sepérennise sur le champ, le peuplement arboré maintenu se développe, mais vieillit.

La comparaison du nombre espèces maintenues dans le parc à celui de la régénérationpotentielle et des savanes à sols drainés suggère que les paysans n'exploitent, environ, que la moitié dela biodiversité. Par contre, le parc représente un forme d'optimisation de celle-ci dès lors que lesproductions sont relativement meilleures que celles de la simple cueillette. Les produits sontreprésentés par les noix du karité, les gousses du néré, les feuiUes, les écorces, le fourrage, etc.

Avec la pression démographique actuelle sans cesse, croissante le niveau de ia régénération debeaucoup d'espèces connaîtra une diminution, ceci se traduit par une éclaircie du parc et une variationde la physionomie actuelle de certains faciès et particulièrement ceux à Parkw biglobosa.

Mots-clés: Bondoukuy - Burkina Faso - Zone soudanicnne - Parcs agmforestiers - Topologie ­Peuplement ligneux - Régénération - Structure - Dynamique - Biodiversité.

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ROUX M. B., 1996. Diversité des espèces ligneuses et anthropisation dl~S jachères. Cas de deuxterroirs villageois du Mali. DEA, Université des Sciences et Techniques du Languedoc,Montpellier, France .. 28p.

RésuméLes savanes d'Afrique de l'Ouest sont soumises à une pression anthropique de plus en plus

intense du fait de l'augmentation de la population et de l'accroissement de~l superficies cultivées. Leraccourcissement des temps de jachère perturbe la reconstitution de la végétation post-culturale, ainsique les prélèvements de bois de plus en plus importants dans les jachères par les populations locales.

Dans deux terroirs villageois du Mali, des relevés phytosociologiques ont été effectués (130 en1993 et 31 en 1996) le long d'un gradient d'anthropisation dont l'indicate':.Jr est la distance entre lajachère et le village. La richesse spécifique et l'indice de diversité de Shannon ont été calculés danstous les relevés.

Des analyses de variance ont été réalisées afin de déterminer l'influence de l'anthropisation,de l'âge d'abandon et du type de sol sur la diversité des espèœs ligneus'~s dans les jachères. Desanalyses multivariées (AFCVI) ont permis d'identifier des e;pèces paf1ticulièrement sensibles àl'anthropisation : ce sont essentiellement des espèces barochores qui rejettent peu de souches.

La pression anthropique est un paramètre détermination dans les processus de reconstitutionde la végétation post-culturale qu'il faudrait intégrer dans les modèles de dynamique de la végétation.

Mots-clés: Ligneux - Jachère - Diversité - Mali

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UGUEN, K., 1996. Effet d(~s litières ligneuses de jachère (Guiem senegalensis, Acaciaholocericea, Combretunl gll/tinosunl et Eucalyptus camadulensls) sur la disponibilité de l'azote dusol pour la plante à Thyssé Kaymor. DEA Université Paris VI.

Résumé

Des litières de jachère améliorée plantée en Acacia h%sericea et de jachère naturelle (Guierasenegalensis et herbacées) ont été étudiées pour leur potentiel de minéralisation de J'azote. Pourchacune de ces litières, des incubations in vitro de litières fraîlches et de débris ont été effectuées dansdu sol, dans du sable et pour des litière seules.

Les incubations dans le sol ont été montré que ~,eul Acacia holoserica (débris) pennt~t

d'accumuler de l'azote minéral. Dans les litières seules, Acacia holosericea (débris) et Guierasenegalensis (débris) ont montré une accumulation cet d'azote. Ces potentiels de minéralisation dansle sol et dans les litières seules sont corrélées avec le rappolt « popyphénols solubles / azote »,indiquant que les polyphénols solubles limitent la minéralisation dans les litières et dans le sol. Lorsdes incubations dans le sable, toutes les litières minéralisent de !'azote. Les teneurs en polyphénolssolublcs ne sont plus corrélées à la minéralisation, ceux-ci ne semblent plus limiter la minéralisation.Les polyphénols solubles auraient diffusé dans le sable et l'inhibition de la minéralisation s(~rait ainsilevée.

Parmi les litières étudiées, la litière d'Acacia holosericea semble être celle qui permet defournir le plus d'azote minéral au sol lors de Ja décomposition.

L'étude de la répartition spatiales du carbone et de l'azote sous les Acacia holosericea montreque ces stocks ne sont pas améliorés après une jachère amélicrée de deux ans. D'après nos résultats etceux d'autres études faites en Afrique de l'Ouest, il est P(:t1 probable que les stocks de carbone etd'azote soient augmentes en 4 ans de jachère améliorée.

Cependant, d'après les potentiels de minéralisation de j'azote des litières d'Acacia holosericeain vitro, on ne peut attendre des bénéfices de la jachère améliorée pour les apports d'azote minéral auxcultures par les litières. Il convient de compléter J'étude de ces potentil:;:lles par des observation in situet de mettre à profit ces potentialités par des observation in situ ,:;:t de mettre à profil ces potentialitésen recherchant les modes de gestion des litières permettant L1ne meilleure util isation de l'azote deslitières.

Mots··clés : Jachère - Litière - Ligneux - Décomposition - Azote .- Acacia holosericea - Guierasenegalensis - Sénégal

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GNAHOUA, G. M., 1997. Analyse phyto-écologique de la flore adventice des cultures post­jachères améliorées, en région de forêt semi-decidue de Côte d'Ivoire. DEA. «EcosystèmesContinentaux Arides Méditerranéens et Montagnards ». Université d'Aix Marseille III. Faculté desSciences et Techniques de St-Jérôme. 31 p.

Résumé

Des observations portant sur la dynamique des adventices sur une parcelle d'essai de jachère àbase de légumineuses arborées mise en place en 1990 et remise en culture après des durées de jachèrevariable ont été faites pendant ]a Grande saison des pluies 1997 en zone tropicale sub-humide deCentre Côte d'Ivoire.

L'enherbement naturel des parcelles est très important et sans maîtrise de la part del'agriculteur, serait très gravement préjudiciable à la production d,~s cultures.

La population des adventices est dominée par Euphorbia heterophylla et Chromoleanaodorata. En cours de cycle cultural, on observe un appauvrissement cie la richesse floristiqueparcellaire due à la disparition des annuelles consécutivement aux sarclages successifs.

On ne note pas d'effet « précèdent» particulier de la part des différents types de jachèreétudiées. Par contre, sur les parcelles cultivées de façon continue, une demi-douzaine d'espècessemblent être caractéristiques de ces sols appauvris en matière: organique.

Mots-clés: Jachère - Flore adventice - Phase de remise en culture - Forêt semi-decidue - Côted'Ivoire

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SCHWARTZMANN, A. 1997. L'effet jachère et J'écolog;ie des microorganismes: localisation,activité et diversité des fixateurs libres d'azote. DEA. lJniversité Claude Bernard Lyon 1 et l'EcoleNationale Vétérinaire de Lyon.

Résumé

Le but de œtte étudt: est de comparer la structure et 1:rois aspects de écologie microbienne dedeux sols de la zone semi-aride du Sénégal sous jachère d'âge diffèrent: 3 et 19 ans.

Le sol sous jachère jeune présente peu de macro-agrégats ct s'apparente à un sol sous culturealors que le sol sous jachère ancienne montre une agrégation plus élaborée, semblable à celle de solsous prairie permanente.

Les dénombrements bactériens mettent en évidence la localisation des microorgani:;mes(microflore bactérienne totale, fixateur libres d'azote) principalement dans les fractions les plus finesde l'agrégation du sol. Le fractionnement physique du sol p,;:rme1 d'accéder à un nombre plusimpol1ant de microorganismes que le broyage classique du sol total.

La mise au point d'un protocole de mesure de l'ac:tivité fixatrice d'azote dans les fractionsnous a permis de démontrer que cette activité était plus importante dans le sol sous jachère ancienne,et particulièrement dans les fractions liées aux racines.

Enfin, une étude de la diversité d'un genre bactéril;~n, AzospirillulTI, bactérie rhizosphèriquenous laisse penser que la diversité spécifique, élevée dans le sol sous jachère jeune, est fortementsoumise à une sélection par la suite puisqu'elle n'apparaît plus dans le: sol sous jachère âgée.

Mots-clés: Jachère - Structure du sol - Localisation des microorganismes - Fixation biologique del'azote - Diversité spécifique - Azospirillum.

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YAMEOGO, G. 1997. Etude diagnostique de la flore, de ta végétation et du sol de jachèresd'âges différents, dans le terroir de Thiougou (Burkina F'aso). DEA d'Ecologie tropicale. Facultédes Sciences et Techniques. Université d'Abidjan. 841'.

Résumé

La jachère naturelle, comme pratique ancienne de la gestion du milieu est connue et pratiquéepar les populations de Thiougou. Sa mise en œuvre obéit à un cŒ1ain nombre de critères dont le plusimportant est la baisse des rendements agricoles consécutive à la baisse de fertilité des sols. Cettebaisse s'accompagne de l'apparition de certaines plantes herbacées, agissant sur les cultures, etrendant difficile le travail du sol.Pour permettre la reprise de fertilité, un temps de jachère est nécessaire et plus de 50% des personnesenquêtes à Thiougou estiment qu'il se situe entre 6 à 7 ans.

Cette reprise de fertilité est marquée par l'apparition de plantes herbacées pérennes, par unecouverture assez dense de la végétation et par un développement important des ligneux. Tout lesprocessus d'évolution de la jachère sont marqués par des étapes successives sur le plan floristique,végétal et qualité du sol. La prise en compte de trois âges diJférents de jachère (1 ans, 3 ans, 8 ans) apermis de mettre en évidence ces successions.

Les fréquences des différentes espèces sont variables d'une parcelle à l'autre et à l'intérieurd'une même parcelle. Sur la base de ces fréquences, les histogrammes de RAUNKIAER mettent enévidence l'homogénéité des groupements végétaux à un an et huit ans de mise en jachère, et unehétérogénéité à trois ans. Ce dernier cas dénote d'un remanîem(~nt tlorsistique intense à un momentdonné de la mise en jachère.

Il a été mis en évidence les groupements végétaux, caractérisés par la prédominance desherbacées basses dans les jeunes jachères, avec une strate arborée qui laisse voir l'aspect du parcagroforestier. Dans les jachères de huit ans dominent une strate herbacée haute et une couvertureligneuse plus importante donnant à l'ensemble une végétation de type savane arborée. Ceschangements de la physionomie de la végétale sont liés aux successions floristiques et végétales.

L'abondance de certaines espèces est un indicateur de la qualité du sol. C'est ainsi qu'i! a étémontré que les sols où sont abondants Andropogon pseudapricus, Andropogon gayanus présentent unequai ité meilleure que ceux à Andropogon ascinodis et Loudetia togoenis.

La densité de la couverture arborée détermine également la reconstitution d'un sol mis enjachère. Les résultats d'analyse de sol obtenus confirment ces affirmations, car dans les jachères dehuit ans, les ligneux deviennent de plus en plus abondants ct les meilleurs résultats d'analyses de solsont obtenus à cet âge. II a donc un lien important entre sll<;;cession végétale et reconstitution de lafertilité du sol.

Mots-clés: Végétation - Sol- Jachère - Burkina Faso

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YONI, M. 1997. Les jachères à Andropogon gayanu.'l en savane soudanienne. Influence du sol etdes pratiques culturales (cas de BOllllonkuy, Burkina Faso). Mémoire de DEA, 124p.

Rés'umé

Une étude de l'influence du sol et des pratiques culturales sur les jachères à Andropogongayanus en savanes soudaniennes a été nSalisée dans la région de Bondoukuy à l'ouest du BurkinaFaso. Les travaux ont porté sur les de:ux principales unités de paysage de Bondoukuy le « plateau» etle « bas glacis ». Le choix des sites de jachères s'est basé sur la présence d'Andropogon gayanus et ladensité de la taille de ses touffes. Des relevés tloristiques ont été établis afin de caractériser lesdifférents types de végétation. Parallèlement une étude pédologique a été menée sur les sites.

L'étude par analyse factorielle des correspondances des données floristiques a permis dedéterminer 12 groupements floristiques et leur espèces caractéristiques. Un fort lien entre le sol et lesdifférents types de végétation a été mis cn évidence. Des analyses factorielles des correspondancesmultiples, réalisées sur ks rekvés repartis par type de sol (sol ferrallitique, sol ferrugineux nonhydromorphe et sol ferrugineux hydromorphe), ont surtout mis en évidence le lien entre l'âge desjachères et la végétation et secondairemt;nt l'influence des potentialités de sols ainsi que la dernièreespèce cultivée sur l'état de la reconstitution de la végétation des jachères. Les analyses ont aussimontré l' influence des facteurs anthropiques tel que Je pâturage et le prélèvement de bois sur larégénémtion végétale. Une typologil~ des jachères à Andropogon gayanus par type de sol et parpratique culturale a pu être dressée.

Mots-dès: Zone soudanicnne - Bondouluy - Jachère - Andropogon gayanus - Sol ferrallitique - Solferrugineux tropical hydromorphe - Groupement floristique.

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CHASTRUSSE, C., 1998. Impa.ct de la dessiccation sur les populations de bactériescellulolytiques. Cas de sols ferru~:ineux tropicaux sous jachère dans la zone semi-aride duSénégal. DEA. Université Claude Bernard Lyon 1 et l'Ecole Nationale Vétérinaire de Lyon.

Résume

Le but de ce travail a été de rechercher un habitat privilégié à la survie de bactériescellulolytiques durant les phases de dessiccation/réhumectation dans un sol semi-aride de jachère auSénégal.

Un fractionnement physique a été réalisé sur deux échantillons de sol dont l'un a subi un cyclede dcssiccation/réhumectation en conditions contrôlées. Sur les différentes classes d'agrégats ont étéisolées et dénombrées les bactéries œllulolytiques filamenteuses et non filamenteuses à partir d'unmilieu sélectif contenant de la cellulose raffinée. Une étude de la diversité génotypique a été conduitesur ces isolats.

Avant le cycle e:xpérimental de dessiccation/réhumectation, les bactéries cellu lolytiquesoccupent préférentiellement la fraction 2-S0 um et les résidus végétaux libres >200um, avec unedominance des bactéries non filamenteuses dans ces fractions alors que la part des isolats filamenteuxest plus élevée dans les fractions >SO um et < 2 um.

Le cycle de dessiccation/rehumc<:tation a entraîné une désagrégation de la fraction >2000 um,libérant et fournissant aux fractions 2-S0 um et <2 um du matériel minéral, organique et des micro­organismes. Ces apports, notamment de 'natières organiques, ont dû contribuer à l'augmentation et àla multiplication des communautés de cellulolytiques de la fraction argileuse interagrégats. Lespopulations de micro-organismes des fractions 2-50 um et 50-2000 um apparaissent stables.Cependant la fraction 2-50 um est non seulement plus riche en carbone et azote organique que lafraction SO-2000 um, mais la structure de ses agrégats serait en outre plus résistante aux contraintes dela dessiccation et de la réhumectation.

De là il serait intéressant de mesure l'activité réelle dans chacune des fractions. De plus, cetravail montre que la diversité génotypique des bactéries cellulolytiques filamenteuses serait faibledans ce sol, ce qui pourrait faciliter une étude plus approfondie sur le comportement de chacune de cessouches dans cet écosystème.

Mot-clés: Bactéries cellulolytiques - Structure du sol - Cycle de dessiccation/réhumectation ­Jachère- Localisation des moero-organismes - Diversité microbienne - Sénégal.

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DEVRED G. 1998. Etude de la régénération de Detarium microctlrpum Guill. Et PERR. et de lacomposition floristique ligneuse dans les savanes arborées ~IU Nazinoll - Burkina Faso. DEA.Département productions forestières, INERA/CNRST, Ouagadougou, Burkina Faso.

Résumé

La politique de développement du Burkina Faso aceorde un niveau de priorité très élevé auxobjectifs d'autosuffisance alimentaire, énergétique et de lutte contre la désertification. La contributionde secteur forestier à ce développement est grande au vu des. usages des productions forestières dansla société burkinabé. La gestion des formations forestières composées de savanes arborées etarbustives sur les espèces laissés en jachère est cependant limiltée par le manque de connaissancesscientifiques, dont celles relatives à la biologie des espèces rencontrées dans ce pays au climatsoudano-sahel icn.

Notre étude porte sur la régénération de Detarium microcarpum Guil!. Et Perr., espèceexploitée pour son bois et, sur la composition floristique ligneuse de la savane arborée. Elle a pourterrain d'étude la forêt classée du Nazinon, située dans le secteur soudanien septentrional du BurkinaFaso et qui est soumise à un plan d'aménagement depuis 1988. Elle propose une analyse de l'influencedu type de sol la régénération de Detarium microcarpus, ainsi qu'un suivi écologique de lacomposante ligneuse de cette savane arborée. Les résultats obt,enus ont principalement abouti à laconclusion que Detarium microcarpum est une espèce dominante de la savane arborée qui supportebien la coupe.

Après coupe, son peuplement demeure important et influence grandement la structure et lacomposition ligneuse de la savane arborée. L'influence du facteur édaphiqœ sur la régénération de laforêt et sur les relations de concurrences entre espèces a également été mise en évidence. Lesconclusions de l'étude plaident pour la gestion plus appropriée: du peuplement forestier, conçue àgrande mais aussi à petite échelle.

Mots-clés: Detarium microcarpum - Régénération - Jachère - Savane arborée - Nazinon - BurkinaFaso.

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FALL, S., 1998. Impact de deux lespèlces de termites à reglme alimentaire différencié sur lamatière organique et le comportement microbien des termitières. Cas d'un sol de jachère en HauteCasamance. DEA Univ. Cheikh Anta Diop. Dakar, 86p.

Résumé

La jachère est une pratique qui permet de rétablir le stock de matière organique ct denutriments du sol. En tant que pédofaunc dominante des jachères, les termites constituent l'un desprincipaux groupes trophiques impliqués dans ce processus de régénération. L'objectif de ce travail estde déterminer l'impact, via leurs microflores associées, de deux espèces de termites, à régimealimentaire différencié et dominants des jachères de Haute Casamance sur la dynamique de la matièreorganique. Cette dynamique a été suivie dans les compartiments de la termitière qui correspondent àdiffèrent degré d'évolution de la matière organique après transit intestinal.

L'échantillonnage quantitatif de la macrofaune et qualitatif des termites effectués a permis demontrer que Cubitermes niokoloensis (humivore) et Macrotermes bellicosus (champignonniste) sontles espèces à nids épigés dominants. Cependant, l'impact de ces deux régimes alimentaires sur lamatière organique et la microflore des termitières est très différents. L'espace humivore enrichitconsidérablement (4 fois) la muram~ inh~rne de la termitière en matière organique et en biomassemicrobienne (10 fois) par rapport au sol. environnant, cependant, cette biomasse possède une faibleactivité minéralisatrice. L'espèce champignonniste possède une termites moins riche que le sol et unebiomasse très légèrement supérieure.

La termitière de l'espèce hllmivore est plus riche en fraction fine (argile et limon) quiconcentrent 70 % de la matière organique. Seul le feuillet interne de J'espèce champignonniste subitun enrichissement significatif en argile. Les différences d'impact sur la dynamique de la matièreorganique des deux espèœs, protecteur pour le termite humivore, minéralisateur pour Je termitechampignonniste sont discutées dans ce mémoire.

Mots-clés: Termite - Régime alim(:ntaire - Matière organique - Sols - Habitat et comportementmicrobien - Sénégal.

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HIEN, G., 1998 - Etude de la répartition de Burkea africanll Hook. dans la forêt classée duNazinon (Burkina Faso). Mémoire de D.E.A. Spécialité Science Biologique Appliquées, OptionBiologie et Ecologie Végétale - Université des Sciences et Techniques. Ouagadougou, SSp.

Résumé

L'étude de la régénération du Burkea africana s'est déroulée dans le terroir de Sobaka (forêtclassée du Nazinon) à 7ükm au sud de Ouagadougou.

L'objectif de l'étude est une contribution à une meilleure connaissance de l'espèce et de soncomportement à travers certains facteurs du milieu (type de sol, âge de jachère) ; selon plusieursauteurs, cette essence est en régn:ssion.

Plusieurs auteurs ont noté l'évolution régressive de Burkea africana. Cetk régression est beaucoupplus marquée au niveau des zones à fOlte densité de population.

La méthode utilisée sur le terrain est celle des transects. Les données collectées sur le terrainont été synthétisées et traitées avec le logiciel stat-itcf au laboratoire de Botanique et de Biologievégétales et au Département Productions Forestières de l'INERANotre étude n'a pas un caractère phytosociologique. Cependant l'ACP a pu mettre en évidence ungroupement constant de Burkea africana avec certaines essences de la communauté végétale duNazinon.

La répartition de Burkea africana en fonction des types de ID il ieu a suscité des interrogationsimportantes qui nécessitent des investigations dans le but de connaître ses différents usages et surtoutd'assurer sa pérennité en réponse aux différentes contraintes de régénération naturelle de l'espèce.

Mot-clés: Burkea africana - Nazinon - Régénération - Répartition - Types de milieu.

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BILGO, A., 1999. Effets du mode de gestion des jachères de 5 ans sur le sol. Mémoire de DEA,Option Ecologie et Biologie Appliquée, Faculté des sciences et tedmiques, Université deOuagadougou.

Résumé

L'étude a pour objectif la caractérisation des sols des jachères courtes de 4 ou 5 ans soumisesà différents modes de gestion: culture de légumineuse (Stylosanthes hamata) ou graminée pérenne(Andropogon gayanus), la mise en défens, le surpâturage, le feu ~mnuel. EII(~ a été conduite sur le sitede Bondoukuy en zone sud-soudanienne sur des sols femlgimmx hydrornorphes profonds, sablo­1imoneux en surface à sablo-argileux pour t'horizon B. Des investigation auprès des exploitantsagricoles ont pennis d'identifier les modes de gestions des jachères courtes et un échantillon de 10jachères et 10 champs pennanents servant de témoins ont été retenus pour l'étude. Trois essaiscomparant sur le même site des gestions variées des jachères courtes ont été également retenus. Desobservations de terrain ont été complétées par des analyses de laboratoire.

La jachère courte a eu un impact significatif dans la restauration de la matière organique et del'azote total du sol. Des impacts faibles mais positifs ont été observés dans la restitution des baseséchangeables, du taux de saturation, du phosphore assimilable, des propriétés physiques, de la biologiedu sol et la production de phytomasse. La jachère à Stylosanthes hamata n'a pas permis uneamélioration des proprétés chimiques, physiques ou biologiques du sol. Le sol s'est aussi acidifié

Elle a cependant permis une augmentation du phosphore assimilable du sol. La jachère àAndropogon gayanus a eu impact positif dans le bilan azoté et la diminution de l'acidité du sol ainsique la production de phytomasse herbacée. Ce type de jachère joue un plus grand rôle dans lepâturage. Le feu annuel a joué un rôle positif dans les teneurs l~n phosphore assimilable du sol. Lamise en défens a favorisé la prodution de phytomasse et relevé 1(: taux de c(~rtains éléments minérauxdu sol tels l'azote, la porosité totale et l'activité biologique. L'étude montre donc que certains modesde gestion des jachères courtes peuvent contribuer à résoudre sensiblement le problème posé par tacrise de lajachère longue.

Mots-clés: Burkina Faso - Bondoukuy - Jachère courte - Mode de gestion - Sol - Phytomasse.

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DJIMADOUM, M. 1999. Recherche des facteurs et conditions favorables à l'installation dupeuplement de Andropogon gayanus Kunth. dans les jachères en savanes soudaniennes. (Cas dela région de Bondoukuy, Burkina Faso). Mémoire de DEA. Sous la direction de G. Serpantié et V.Hien. FAST-IRD. INERA, 69p.

Résumé

Dans les savanes soudaniennes, les jachères se raréfient et se raccourcissent. Andropogongayanus Kunth., une Poaceae pérenne caractéristique des jachères d'une dizaine d'années, très appétéeet très utilisée par l'homme, tend elle-même à disparaître. Les jachères de Bondoukuy (Pluviosité =

950 mm) en sont une parfaite illustration. Pour analyser les causes de cette raréfaction et concevoir destechniques de réhabilitation, il est nécessaire de mieux connaître l'écologie de la plante et enparticulier les facteurs et conditions de son installation.

Nos investigations dans les sites de Bondoukuy montrent que la réussite de plusieurs étapes estnécessaires pour son installation: la présence des touffes semencières ; la production de diasporesfertiles ; la gennination des caryopses ; la phase plantule puis tallage ; le maintien ou lerenouvellement des touffes.

La réussite de ces étapes dépend de multiples facteurs pouvant être contradictoires. Ainsi lepâturage des fructifications empêche toute progression de l'installation, mais un léger pâturage profiteà l'installation d'un couvert dense.

Une meilleure appréciation de ces facteurs impliquera de décomposer le processusd'installation en ses multiples étapes.

Mots clés : Savanes soudaniennes, Andropogon gayanus, Installation - Peuplement - Facteursfavorables, Burkina Faso.

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RESUME DU PROJET

RECHERCHE SUR L'AMELIORATION ET LA GESTION DE LA JACHERE EN AFRIQUE DE L'OUESTProjet de l'Union Européenne n° 7 ACP RPR 269 (DG8)

L'objectif du projet est de mettre en place un programme d'étude, d'amélioration et de gestion de lajachère au niveau de terroirs villageois dans des pays de l'Afrique tropicale. Il s'agit d'insérer le cycleculture-jachère, ou les modes de substitution à la jachère lorsqu'elle a disparu, dans une stratégie dedéveloppement durable.En effet, en Afrique tropicale, un des systèmes traditionnels de l'utilisation des sols consistait souventen une phase de culture qui durait de 5 à 15 ans, suivie d'un abandon cultural après la baisse desrendements. Cette seconde phase permettait la remontée de la fertilité grâce à un retour à la savanearbustive ou arborée qui, dans bien des endroits, peut être considérée comme une jachère de longuedurée.Ce système de cycles culture-jachère a bien fonctionné jusqu'à une date récente. Actuellement, lestemps de jachère se sont considérablement raccourcis Parallèlement, les prélèvements de bois et dephytomasse sur les pâturages se sont accrus. Le feu contrarie également la remontée biologique parrégénération naturelle, qui est devenue plus lente. L'évaporation et l'érosion prennent de l'importance.Dans les zones densément cultivées, lorsqu'elle n'a pas disparu, on a limité la jachère naturelle àquelques années, incluses dans l'assolement. On a souvent cherché à compenser la perte de fertilité dusol, suite au raccourcissement de la jachère, par des apports d'engrais et de matière organique.Beaucoup de résultats montrent, à terme, un épuisement des sols, une acidification, et une baisse desrendements malgré l'apport d'engrais. La disponibilité en fumier et en engrais reste très limitée. Lajachère joue le rôle de source de bois de feu (commercialisable), de petits fruits; elle sert de pâturageaux animaux locaux ou transhumants. Même si à terme le recours à la jachère peut diminuer, ilsubsistera des parcelles qui seront abandonnées suite à la baisse des rendements et qu'ils faudra gérerau mieux.Le programme du projet est très vaste puisqu'il concerne tous les rôles de la jachère (productionpastorale et ligneuse, maintien de la fertilité, influence sur les parasites des cultures, etc.). Parailleurs, beaucoup d'équipes travaillent non pas sur les méthodes d'aménagement de la jachèrenaturelle, mais sur les méthodes de substitution à la jachère qui tend à disparaître, et sur laréhabilitation de terres laissées en jachère à cause de leur dégradation.Le projet repose sur des recherches en station, mais surtout sur des recherches en terroirs villageois.Sur les 5 pays, une vingtaine de terroirs sont ainsi considérés qui se répartissent selon un gradientclimatique (400 à 1200 mm) et selon un gradient d'anthropisation (système agraires très contrastés).

Le projet comporte:- des actions de pré-vulgarisation de techniques transférables, grâce à des contrats avec des

organisations paysannes "- des recherches sur de nouvelles techniques (ex: la jachère améliorée agro-forestière),'- des recherches d'accompagnement (ex : indicateurs d'état de dégradation ou de

régénération du milieu, jachère et nématodes, jachère et mycorhization du mil, etc.).

Le projet se déroule sur 5 ans.Les pays participant au projet sont les suivants: Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Mali, Niger, Sénégal.Le projet, patronné par la CORAF, est exécuté par des organismes de développement et de rechercheprivés ou publics, sous le contrôle d'une institution contractante principale désignée par le pays.L'ORSTOM, initiateur du projet, a une mission d'assistance technique et scientifique. D'autresorganismes européens interviennent par des consultations ou des sous-contrats: CNRS, CIRAD, etc.

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Ce projet est financé (1994-1999) par l'Union Européenne DG VIII (2.800.000 Ecus) et par des fondspropres des organismes participants.

Un projet complémentaire (1994-1998)est financé par la DGXII (430.000 Ecus) : «Raccourcissementdu temps de jachère, biodiversité et développement durable, en Afrique centrale (Cameroun) et enAfrique de l'Ouest (Mali, Sénégal)).

La dynamique de recherche coopérative en réseau entre les 5 pays est bien lancée. Réseaucomplexe, puisqu'au total, une cinquantaine d'organismes de recherche ou de développement africainset européens sont concernés. La formation au niveau universitaire est également active puisqu'unetrentaine de thèses ont été mises en place autour du thème de la jachère. Ceci a ouvert la collaborationavec de nombreuses universités africaines et étrangères.

Institutions responsablesCoraf Secrétariat exécutif (Dakar)Burkina Faso C.N.R.S.T.Cameroun IradCôte-d'Ivoire C.N.R.A.Mali I.E.R.Niger Faculté d'agronomieSénégal IsraFrance I.R.D.-Cirad-C.N.R.S.

Coordination régionaleChristian FLORET

Institut de recherche pour le développement (I.R.D)B.P. 1386, Dakar (Sénégal)

Téléphone:Télécopie:

(221) 832 34 80(221) 832 26 98

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Improvement and management of the fallow lands in West Africa(European Union Project n° 7 ACP RPR 269)

SUMMARY

The object of this project is to set up a program for the improvement and the management of villagefallow land in West Africa. The aim of the Program is the integration of the crop/fallow cycle or asubstitution for fallow, within the strategy of a sustainable development plan.At the moment the traditional system of soil management in tropical Africa consists of the continuaIuse of land during a period of five to fifteen years followed by its abandonment due to a drop in cropyield. This latter phase allows for the eventual increase in soil fertility due to the savanna bush andwoodland which in certain areas could he considered as a long term fallow period.This system of cycles crop/fallow was working weil just until quite recently. In actual fact the lengthof time for the fallow period has been considerably shortened. At the same time the removal of woodand phytomass on grazing land has risen. Fire outbreaks also counteract the biological recovery bynatural regeneration, slowing down this process even further. Additionally evaporation and erosiontake a major role.ln densely cultivated areas where the crop/fallow system is used, the fallow system is limited to a fewyears which are included in the rotation. Fertiliser and organic material have often been used tocompensate for the loss in soil fertility due to the shortening of the fallow period. Despite the use offertiliser the results of much research show in the long run, an impoverishment and acidification ofsoils and a drop in crop yield. The availability ofmanure and fertiliser is also very Iimited. The fallowperiod provides an important source of firewood (marketable), small fruits, also providing a grazingarea for local animaIs and transhumants. Even if in the end the practice of fallowing diminishes therestill remains plots of abandoned land after a drop in yield which must be better managed.The program for the project is expansive because it incorporates ail the different functions of fallowmanagement (pastoral and Iignous production, the fertility maintenance, the influence of parasites oncrops etc). In addition to this many research teams rather than working on methods for organisation offallow land, are working on its substitution and the rehabilitation of the abandoned plots that havebeen left fallow because oftheir degradation.The project relies on research at the agricultural station but most important is the research on villageland plots. Out of five countries, twenty plots of land have been chosen which are distributed along ac1imatic gradient of 400-1200m and a gradient of anthropisation (with highly contrasting agrariansystems).

The project includes:

- Briefing of techniques that can be passed on due to contracts with rural organisations.

- Research on new techniques (ex. Improved fallow management through agro-forestry).

- Auxiliary research (ex. indicators to measure the state of degradation or regeneration of theenvironment, fallow land and nematodes, fallow land and the mycorhisation of millet).

The study will take place over a period offive years and the participating countries are: Burkina Faso,Ivory Coast, Mali, Niger and Senegal. CORAF is heading the project which is carried out by eitherpublic or private organisations for development and research. This is controlled by a major institutionchosen by each respective country. ORSTOM being the initiator of the project gives technical andscientific assistance. Other European organisations are involved by consultation or by sub-contracts:CNRS, ClRAD, etc.

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The finance (1994 -1999) is provided by the European Union « Direction Generale VIII » (2. 800.000Ecus) and by the respective funds of each the participating organisations.

A complementary project (1994 -1998) is financed by the « Direction Generale XII» (430.000 Ecus).It is entitled : The shortening of the fallow period, biodiversity and sustainable development in CentralAfrica (Cameroon) and West Africa (Mali, Senegal).

This collaboration of research which networks between five countries is weil underway. Round fi ftyAfrican and European organisations for research or development are involved and provide a complexnetwork. The training at university level is also considerable as there are at least thirty thesis beingproduced on the subject of fallow land, thus permitting the exchange of knowledge between theuniversities on each side of the continent.

Heading institutionsCoraf Executive Office, DakarCNRST Burkina FasoIrad CameroonCNRA Ivory Coast1ER MaliFaculty ofAgronomies NigerIsra. SenegalIRD-Cirad-CNRS France

Regional CoordinationChristian FLORET

Institut de recherche pour le développement (I.R.D)BP 1386, Dakar (Sénégal).

Phone:Fax :

(221) 8323480(221) 8322698

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PROJET CEE N°TS3-CT93-0nO (DG 12 HSMU)

RACCOURCISSEMENT DU TEMPS DE JACHERE, BIODIVERSITE ET DEVELOPPEMENT DURABLE

EN AFRIQUE CENTRALE (CAMEROUN) ET EN AFRIQUE DE L'OUEST (MALI, SENEGAL)

REDUCTION OF THE FALLOW PERIOD, BIODIVERSITY AND SUSTAINABLE DEVELOPMENTIN CENTRAL AFRICA (CAMEROON) AND WEST AFRICA (MALI, SENEGAL)

Coordonnateur: C. Floret

Institut de Recherche pour le Développement (IRD, France)Institut de Recherche Agronomique pour le Développement (IRAD, Cameroun)

Institut d'Economie Rurale (1ER, Mali)Institut Sénégalais de Recherche Agricole (lSRA, Sénégal)

Centre d'Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (CEFE/CNRS , France)National Ressources Institute NRI (Grande Bretagne)

Résumé des objectifs, résultats et conclusions(Rapport final, 1994-1998)

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Reduction of the fallow period, biodiversity and sustainable development in Central Arrica(Cameroon) and West Arrica (Mali, Senegal)

Summary of the objectives of the project

In tropical Africa there are normally two phases of agricultural land use; cultivation followed by afallow period once crop yields fall. This system, combining cultivation and a long regrowth of naturalvegetation during the fallow period (leading to secondary savannas), has worked well until recentyears. At present, increasing population and settlement of previously nomadic farmers has led to areduction int he length of the fallow period, resulting in a graduai decrease in biological diversity andof productivity of savannas and a decline in average crop yields during the cultivation phase.

The objectives of the project were to establish methods for maintaining a minimal biological diversityduring the fallow period in order to sustain the productivity of the system.

This project did not address the concept of biodiversity from the viewpoint of conservation of geneticdiversity, but as a means of improving the functioning of the ecosystem as a basis for sustainabledevelopment.

1. Experiments on various functional groups required for rapid regeneration of the environmelltand of plant resources. Groups studied : higher plants, sol microflora (mycrorrhizae, rhizobia),soil macrofauna (termites, aerthworms).

2. Identification of key species, species which influence other species and the envirOllmentwhich must be restored aflter the cultivation phase and/or over-exploitation of the fallow.

3. Identification of practises which reduce biodiversity, either during the cultivation cycle orduring the fallow period.

4. Designation of optimal practises to sustain the biodiversity required to maintain productivityin the long-term.

5. Training of African research workers in the field of environmental sciences.

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Objectifs et problématique du programme

L'objectif du projet était d'étudier l'influence du raccourcissement du temps de jachère et de lasurexploitation des ressources durant la phase de jachère en Afrique tropicale, sur un certain nombred'espèces ou de groupes d'espèces, animales et végétales, qui concourent au maintien ou à lareconstitution des propriétés physiques, chimiques et biologiques des sols.

La notion de biodiversité n'a pas été abordée dans ce projet sous l'angle de la conservation de ladiversité génétique, mais en tant que moyen d'assurer un meilleur fonctionnement des écosystèmespour un développement durable. Il s'agissait;

d'inventorier les jachères des zones sahélo-soudanienne et soudanienne du Cameroun, du Sénégalet du MaJj pour essayer d'en établir une typologie et d'y mesurer la diversité animale et végétale;d'expérimenter durant une phase de jachère, sur différents groupes fonctionnels (espècesfonctionnant de façon voisine) et sur des espèces-clés pour la régénération; parmi ceux-ci citonsles végétaux supérieurs, la microflore du sol (mycorhizes, rhizobiums), mésofaune du sol(termites, vers de terre) ;d'identifier les pratiques qui concourrent à la diminution de la biodiversité, soit au cours du cyclecultural, soit au cours de l'utilisation de la jachère;de proposer des pratiques optimales pour le maintien d'une biodiversité minimale utile à laproduction sur le long terme et au maintien des différentes fonctions de la jachèreidentifier et mettre au point des indicateurs caractérisant les états du cycle culture-jachèrede former des chercheurs africains dans le domaine des sciences du milieu naturel.

Approche méthodologique du programme

L'étude de terrain s'est déroulée sur gradients climatiques (précipitations moyennes annuelles de500 à 1200 mm), avec en particulier un gradient en Afrique Centrale (Cameroun) et deux gradients enAfrique de l'Ouest (Sénégal et Mali). Dans chaque zone climatique (au moins une en climat soudano­sahélien et une en climat soudanien dans chaque pays), l'inventaire et l'expérimentation se sontdéroulés sur des « grappes}) de jachères appartenant à des systèmes d'utilisation plus ou moinsintensifs, définissant ainsi des gradients de perturbation. On s'est limité aux sols les plus répandusdans les trois pays: sols ferrugineux tropicaux (sols sableux légèrement argileux avec une profondeursouvent limitée par une cuirasse latérique). Mais au Cameroun l'étude a concerné aussi d'autres typesde sols, en particulier les vertisols très répandus au Nord-Cameroun.

La recherche expérimentale s'est effectuée sur des dispositifs expérimentaux dans chaque pays.Elle a porté sur diverses manipulations dans de très jeunes jachères. De nombreux paramètres relatifsau sol et à la végétation ont été suivis régulièrement. Il s'agissait de déterminer l'influence desmanipulations sur ces paramètres et de voir ainsi s'il était possible d'améliorer le fonctionnement etJ'efficacité de jachères courtes (4-5 ans).

Jachère et systèmes agraires

Des différentes études menées dans les 3 pays, il ressort que la jachère apparaît avant tout, auregard des paysans, comme un moyen de renouveler les conditions culturales nécessaires àl'élaboration d'une production particulière en assurant la restauration de la fertilité et l'assainissementdes infestations d'adventices.

Mais on ne saurait limiter le rôle des jachères à ces 2 fonctions. Outre leur impact surl'assainissement du milieu et l'amélioration du sol, elles jouent un rôle dans la lutte contre l'érosion,dans la gestion foncière des terroirs, dans la conservation de la biodiversité, dans la production defourrages, fruits, bois de toute nature (bois de feu, d'œuvre, de construction), plantes médicinales.

La pratique de la jachère se justifie par les nombreuses fonctions qu'elle remplit, les deux raisonsmajeures demeurant la baisse des rendements et l'envahissement des cultures par les adventices. Acelles-là viennent s'ajouter; l'insuffisance de la main-d'œuvre familiale (exode des jeunes) et demoyens financiers permettant d'accéder à une main-d'œuvre extérieure, le manque de semences (enpériode de soudure, elles peuvent être consommées ou vendues), l'infestation par des ravageurs(criquets, cantharides, etc.), l'érosion hydrique, la pluviosité très déficitaire, la compaction du sol,

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l'immigration de populations. On assiste alors à une déprise des cultures et à l'apparition de "jachères"subies par le paysan plutôt que choisies, et pour des causes indépendantes de tout changement de lafertilité. Un tel phénomène peut être relié à la quantité de main-d'œuvre disponible sur l'exploitationagricole. Mais la pratique de la jachère ne répond pas uniquement à la nécessité de reconstituer lafertilité des terres ou à adapter les capacités de main-d'œuvre à la superficie des zones mises enculture. Elle représente aussi un moyen d'acquisition foncière, grâce aux droits de retour sur lesjachères qui accompagnent généralement les droits de cultures consentis aux agriculteurs par lesinstances lignagères et villageoises.

L'introduction des cultures de rentes (arachide et coton), et avec elle le passage d'une agricultureextensive à une agriculture intensive, a fortement influé sur l'évolution des systèmes agraires et laplace de la jachère en leur sein est de plus en plus réduite.

Typologie des jachères et diversité végétale. La succession post-culturaleLes premières années après l'abandon cultural sont les plus critiques en ce qui concerne les

changements dans la composition floristique de ces savanes secondaires. En revanche, après unepériode de 6-10 ans, une « cassure» artificielle dans la succession est provoquée par l'homme àtravers le surpâturage et la coupe sélective des ligneux pour le bois de chauffe. Quelques espècespeuvent être considérées comme indicatrices de l'âge de la jachère, mais quels que soient leschangements floristiques qui apparaissent après 6-10 ans, ils ont peu d'effet sur la structure de cessavanes secondaires.

La succession post-culturale est aussi fortement liée à l'histoire des perturbations sous ladépendance de l'homme durant la phase de culture et durant la période qui suit l'abandon du champ.Les changements les plus importants de cette succession post-culturale se produisent durant les touspremiers stades. Les espèces adventices de la culture précédente disparaissent rapidement. A tous lesstades de la jachère, plus de 80% du couvert végétal herbacé est constitué d'annuelles, résultat de laforte pression humaine. C'est seulement si cette pression diminue que les graminées pérennessavanicoles apparaissent et peuvent se développer.

Actuellement, la structure de la végétation dans les formations post-culturales est le résultat desperturbations imposées par l'homme, avant et après l'abandon de la culture. Les facteurs de régulationde la structure et de la composition floristique y sont principalement externes. Les processus derecolonisation, des champs abandonnés par la végétation naturelle sous des conditions de pressionhumaine intense (feu, surpâturage, coupe de bois) en zone tropicale semi-aride sont très particuliers.De grands changements floristiques, des remplacements de groupes d'espèces, se produisent avec letemps, comme dans toute succession, mais une interruption artificielle est introduite vers l'âge de 6-10ans après l'abandon. L'homme intervient fortement à cette période sur cette végétation devenueattractive pour le pâturage et la coupe sélective de bois. Il bloque la succession de ces savanessecondaires à un état d'équilibre méta-stable, d'autant plus pauvre en espèces que la phase de jachèrese raccourcit. Les perturbations comme le labour, le feu, la coupe de bois deviennent des contraintespermanentes du système qui sélectionnent un petit nombre d'espèces adaptées grâce à descaractéristiques biologiques particulières. L'exclusion compétitive n'est plus un facteur déterminantdans la sélection des espèces restantes.

Dynamique du carbone dans le cycle culture-jachèreDe nombreux travaux ont montré de façon claire que la mise en culture de sols tropicaux occupés

par des formations climaciques s'accompagne d'une chute drastique, parfois de moitié, du taux decarbone du sol. Cette observation est attribuée à l'arrêt des retours organiques au sol, à la modificationdes conditions pédo-climatiques et au travail du sol.

La réversibilité d'un tel phénomène, par la pratique de la jachère en climat tropical sec et sur solsableux, est cependant loin de faire la même unanimité. Certains travaux font état d'une augmentationsignificative du taux de carbone du sol suite à plusieurs années de jachère tandis que d'autresn'observent aucune évolution significative. Les résultats de cette étude ne laissent pas non plussupposer une réelle capacité de la jachère à stocker le carbone dans le sol.

Plusieurs facteurs permettent d'expliquer ici la faible réponse des stocks de carbone du sol à lamise en jachère. Par exemple, sur les plateaux de Casamance, les forts taux de sables grossiers (40 à

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50%) et la rareté des argiles (moins de 15%) ne permettent pas la protection de la matière organiquedu sol contre les attaques microbiennes et l'érosion. La durée limitée de croissance végétale (5 à 6mois par an), l'ampleur des phénomènes de lessivage et d'érosion liés à la violence des pluies, ainsique les conditions de température élevées peu favorables à J'humification sont d'autres déterminantsabiotiques du faible taux de matière organique du sol. Les feux fréquents, qui constituent autant detransferts directs de carbone vers l'atmosphère, sont également incriminables, quoique leur effet surles sols des jeunes jachères soit controversé.

Le contrôle biologique de la matière organique du sol explique cependant tout autant la faiblecapacité de stockage du carbone du sol. La décomposition très rapide des racines de ligneux et delitière observée localement témoigne de l'extraordinaire potentiel de décomposition-minéralisation dumilieu, expression d'une activité biologique intense.

Jachère et micro-organismes des cycles N et CL'examen des résultats permet de tirer les conclusions suivantes quant aux effets des jachères sur

les micro-organismes des cycles C et N. Ces effets sont:

des effets directs : par apport de substrat carboné dans le système sol-végétation qui stimule ledéveloppement des microorganismes. Parmi ces substrats, les plus importants sont les résidusvégétaux et les composés solubles impliqués dans les processus d'agrégation,

des effets indirects : en modifiant les conditions physico-chimiques des sols et toutparticulièrement l'organisation des particules minérales et organiques. Dans les jachères anciennesla présence de macro-agrégats> 2000 /lm sont pour les micro-organismes du sol de nouveauxsites dans lesquels ils trouvent les conditions favorables à leur activité.

Jachère et rhizobiumsL'ensemble des travaux menés sur les rhizobiums isolés de nodules des autres légumineuses de

jachère étudiées confirme l'existence d'une grande diversité parmi les rhizobiums, telle qu'elle a étéobservée pour les souches isolées de crotalaires. Cette diversité se manifeste aussi bien au niveau de laspécificité de nodulation qu'au niveau génomique, reflet possible de différences de capacitéd'adaptation aux conditions environnementales. Cette diversité est à prendre en compte lors de lasélection de souches pour une éventuelle inoculation de légumineuses. A ce niveau, une ou plusieurssouches très effectives ont pu être sélectionnées pour les principales espèces de légum ineuses, etpourront servir d'inoculum pour des essais d'optimisation de la fixation d'azote.

Jachère et mycorhizes

Au Mali, il a été montré que l'âge de la jachère est positivement corrélé avec le nombre d'activitésfonctionnelles microbiennes. Il n'a pas été noté de différences significatives au niveau des indices dediversité fonctionnelle (richesse, équitabilité, diversité) entre champs cultivés et jachères de un analors que le sol des jachères de trois ans est significativement différent de celui de la plus jeune et de laplus vieille jachères, avec des valeurs intermédiaires. On a relevé que certains groupes de constituantsexpliquent bien les types de changements observés dans le sol, comme les acides aminés qui séparentbien les sites dans les analyses. En outre, plusieurs éléments nutritifs inorganiques du sol, la matièreorganique, la biomasse microbienne en carbone, la longueurs des hyphes, le nombre de sporesmycorhiziennes, l'activité enzymatique et la densité des espèces pérennes (ligneuses et herbacées), ontdes relations (liaisons) positives avec l'augmentation de l'âge de la jachère. On attribue ces relations àdes différences de disponibilité des ressources le long de la chronoséquence de la jachère. Les donnéesrecueillies laissent à penser que plusieurs propriétés du sol, biotiques en particulier, sont rehausséesavec l'âge de la jachère via plusieurs mécanismes possibles déclenchés par l'installation d'espècespérennes et les interactions des intrants, probablement via les racines, avec le biocénose édaphique etles éléments nutritifs du sol.

Jachères et nématodesLes nématodes du sol apparaissent comme de bons descripteurs du fonctionnement de la jachère.

Ils reflètent l'évolution quantitative et qualitative des ressources, notamment celle de la matière

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organique, et leur utilisation au cours de la jachère. L'évolution du peuplement de nématodes met enévidence l'effet des facteurs anthropiques, tels que la gestion des terres et l'exploitation de Jajachère,et celui des facteurs physiques, comme les variations de pluviométrie. Les deux espèces de nématodesconsidérées comme pathogènes pour les cultures vivrières de la zone d'étude, Scutellonema cavenessiet Tylenchorhynchus gladiolatus, ont des effectifs qui décroissent au cours de la jachère. Même si ellessont progressivement remplacées par d'autres espèces de nématodes phytoparasites, la pressionparasitaire diminue au cours de la succession. Les nématodes se révèlent utiles comme indicateurspour estimer l'état de dégradation du milieu, élaborer des programmes de gestion des jachères etaméliorer la productivité potentielle des systèmes de culture.

Jachère et méso et macrofaune invertébrée du solL'abondance et la structure des peuplements de la faune du sol peut varier de façon importante en

fonction des conditions climatiques, du sol et de la végétation. Les densités (500 à 2000 ind. m-2) etles biomasses (10 à 40 g m-2) de macro-invertébrés trouvées dans les jachères en Haute-CasamanceSénégalaise sont relativement importantes compte tenu des conditions climatiques existantes: périodesèche d'une durée supérieure à 6 mois; pluviométrie annuelle: 1000 mm. Elles sont du même ordre degrandeur que celles trouvées dans différents agro-écosystèmes tropicaux de zones plus humides. Cesbiomasses sont plus élevées que celles trouvées dans le Nord-Cameroun où les précipitations sont plusfaibles (environ 750 mm). Dans l'étude menée au cours de l'hivernage 1996 dans 6 jachères âgées de 1à 31 ans au Sénégal, il apparaît que la structure des peuplements de macro-invertébrés du sol est peudifférente entre les jachères étudiées; les groupes dominants sont les mêmes quel que soit l'âge de lajachère. L'évolution saisonnière de la macrofaune durant l'hivernage fait apparaître des différencesentre les valeurs de densités et de biomasses totales. Les vers de terre sont principalement actifs (plusforte abondance et plus forte biomasse) au coeur de la saison des pluies; les termites abondants audébut et au milieu de la saison des pluies cèdent le pas aux fourmis à la fin de la saison des pluies; cesdeux groupes doivent conserver une forte activité durant la saison sèche, contrairement aux vers deterre qui vont entrer en quiescence.

Les perturbations du milieu d'origine anthropique (défrichements, mise en culture, coupes de boiset création de zones de parcours sur des surfaces de plus en plus petites, etc.) ont une influencenégative sur le peuplement de termites. En effet, la simplification des biotopes a entraîné unesimplification de la diversité. Le défrichement élimine les lignivores et les humivores et permet unedominance des champignonnistes qui représentent 82% de la densité totale la zone cultivée et 30%dans la jeune jachère. La perturbation liée à la mise en culture préserve les espèces souterraines. C'estce qui explique la présence importante de termites humivores du groupe des Anoplotermes(Apicotermitinae) dans les jachères soumises à une pression accrue et dans les zones cultivées.

Dynamique écologique des jachères naturelles de courtes duréesLes jeunes ligneux n'ont pas une influence significative sur les caractéristiques chimiques du sol.

Ils créent par leur système racinaire une immobilisation temporelle de matière organique (de l'ordre de3,5 tMS.ha· 1 en zone soudano-sahélienne à 15 tMS.ha'l en zone soudanienne), qui pourra, à moyenterme (deux à trois ans), être exploitée par une phase de culture succédant à la phase de jachère. Laphytomasse herbacée, surtout racinaire, entre dans le cycle de la matière organique à très court termeet modifie rapidement les équilibres biologiques pendant la phase de jachère.

L'introduction de graminées pérennes dans une jachère de courte durée accélère les processus dereconstitution du potentiel biologique. Les espèces pérennes sont surtout caractérisées par leur systèmeracinaire qui concentrent en partie des éléments nutritifs transférés des parties aériennes vers lesparties souterraines. Les graminées pérennes ont une forte action améliorante des états structuraux dusol. Cependant, l'amélioration apportée par les graminées apparaît limitée dans le temps puisque cesmodifications ne concernent en général que le compartiment organique du sol le plus labile.

Les légumineuses ligneuses fixatrices d'azote, telles qu'Acacia holosericea semblent provoquerune modification favorable de la dynamique de l'azote du sol. Au Cameroun, travaillant sur desjachères à Acacia polyacantha, espèce indigène en Afrique de l'Ouest, Harmand (1997) montre que lecycle de l'azote est nettement amélioré.

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Concernant les produits exportables et consommables par l'homme, autre rôle joué par les jachèresdans les agrosystèmes tropicaux, les ligneux apportent une production de bois de chauffe importante,même dans les jachères dan~ les jachères de courtes durées: 6,5 tMS.ha- ' et 13,6 tMS.ha-1

respectivement en zone soudano-sahélienne et en zone soudanienne. Sur des parcelles dont le potentielde régénération ligneuse est limitée, l'introduction d'espèces exotiques à croissance rapide estnécessaire et efficace (environ 30 tMS.ha-').

L'utilisation d'indicateurs pour le suivi du cycle culture-jachèreIl apparaît qu'on ne peut prétendre identifier des listes universelles pertinentes de plantes

indicatrices des stades du cycle culture-jachère, pour l'ensemble des zones d'intervention du projet. Ila été montré cependant que la prise en compte de la région écologique et celle des conditionsédaphiques, amélioraient le rôle de bioindicateurs des espèces végétales.

Un Indicateur de Risque de Dégradation (lRO) a été mis au point. La méthode utilise les conceptsde la logique floue pour aboutir à un système expert. Le but est d'obtenir une information synthétique àpartir des infonnations apportées par diverses variables d'entrée qui seront organisées de façon àsimuler un raisonnement d'expert. L'indicateur est l'agrégation de quatre variables d'entrée,correspondant à 7 paramètres mesurables à l'échelle de la parcelle. Ces paramètres sont, pourl'horizon de surface: le taux de matière organique, la teneur en argile et en limons, le pH, la Capacitéd'Echange Cationique et, pour une épaisseur de 80 cm de sol, les humidités à pF 2,5 et pF 4,2. L'IROtesté sur une grappe de jachères du Nord-Cameroun, s'est montré pertinent.

En ce qui concerne l'utilisation des indicateurs de macrofaune invertébrée, il faudra avoir uncalendrier de la phénologie des peuplements. La variabilité des milieux et de leurs usages est telle quela validité restera limitée au terroir, au type de culture précédente, et ne pourra que difficilement êtreextrapolée.

Le suivi du raccourcissement du temps de jachère à l'échelle des terroirs ou des régions agro­écologiques a été réalisé avec des indicateurs de l'état de l'environnement, de gestion des ressources,d'occupation des terres et aussi d'indicateurs socio-économiques.

Il faut reconnaître que dans l'ensemble la mise au point et la détermination d'indicateurs des stadesdu système culture-jachère n'a pas toujours eu la réussite escomptée.

Conclusion: amélioration de la jachèreLes nécessaires propositions d'amélioration, et de substitution à la jachère en Afrique de l'Ouest

doivent tenir compte des multiples services qu'elle assure au paysan par ses productions. Mais lesinnovations devront également favoriser les phénomènes biologiques de reconstitution de la fertilité dusol: maintien des ligneux, gestion des feux, restitutions organiques, entretien des communautésbiologiques telluriques. Il ressort également de l'étude que le bénéfice de cette remontée biologiquepeut être prolongé par quelques mesures simples: défrichement sans dessouchage chaque fois que celaest possible, travail minimal du sol, mulching.

Pour assurer les fonctions des jachères de courte durée, il apparaît que sont surtout nécessairesd'une part un potentiel de régénération important, et une croissance rapide des ligneux, et d'autre partune forte production de biomasse par le système racinaire. L'intervention sur les jachères de courtedurée doit donc avoir pour but d'introduire le matériel végétal nécessaire, s'il manque, dès l'abandoncultural. Dans les parcelles qui ont été cultivées sur une longue durée, caractérisées par un potentiel derégénération faible, l'apport de ligneux à croissance rapide est nécessaire. Dans les zonessoudaniennes et à faible pression anthropique, la manipulation des jachères n'apparaît pas essentiellepuisque des souches de ligneux persistent souvent durant la phase de culture. On peut toutefoisintervenir pour associer à une strate ligneuse naturelle, une graminée pérenne qui a disparu de la floreoriginelle et qui interviendra dans la dynamique de la matière organique du sol de l'horizon cultivé,tout en améliorant les qualités fourragères de la strate herbacée.

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