PUBLICATIONS D’ITALIQUES 5 - Aracne editrice · De joyeuses explorations, 101– ... la question...

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PUBLICATIONS D’ITALIQUES

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La collana “Publications d’Italiques” è il luogo in cui vengono editi, inparticolare, gli atti dei convegni internazionali che l’associazione orga-nizza in vari Paesi europei, convegni fortemente caratterizzati da unaprospettiva culturale interdisciplinare. La collana rappresenta dunquel’espressione privilegiata di un dialogo permanente tra specialisti divarie discipline che scelgono di affrontare, pur partendo da posizionidiverse, fenomeni complessi e multiformi, nonché testi decisamentesignificativi della cultura occidentale.

Actes du Colloque international de l’Association ItaliquesParis, Hôtel de Ville, Salle Jean-Paul Laurens, – octobre .Ce colloque a été réalisé avec le soutien de Grupo Generali, Segretariato europeo perle pubblicazioni scientifiche (SEPS), Fondazione Cassa di risparmio di Bologna et l’Eni.

Paris – Rome

Trajectoires de deux capitales culturelles

sous la direction de

Paolo CarileJean Musitelli

Marc Cheymol

Interventions de

Corrado AugiasPaola Bassani Pacht

Michel Cantal-DupartPaolo Carile

Michel CarmonaPaolo Fabbri

Michèle Gendreau-MassalouxJean A. Gili

Anaïs GinoriTullio Gregory

Yves HersantBernard Latarjet

Alberto MattioliEzio Mauro

Massimo NavaJacques Nichet

Carlo OssolaGilles Pécout

Valeria Pompejano NatoliBruno Racine

Marie-France RenardPhilippe Ridet

Rossana RummoPatrick Talbot

Copyright © MMXIIIARACNE editrice S.r.l.

[email protected]

via Raffaele Garofalo, /A–B Roma()

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I edizione: ottobre

Table des matières

Ouverture

Message de Madame Aurélie FilippettiAurélie Filippetti

Message de M. Walter VeltroniWalter Veltroni

Paris – Rome : trajectoires culturelles entremêléesPaolo Carile

. Le rôle de la culture dans la crise européenne, – . Paris – Rome :un dialogue ininterrompu, – . Ricciotto Canudo un pionnier dubiculturalisme italo–français, – . Religion et culture à Rome au débutdu e siècle, – . « D’une Rome l’autre », .

Entre héritage et créationLes transformations du décor urbain

Entre héritage et création : les transformations du décor urbainPaola Bassani Pacht

Rome capitale antique d’un nouvel ÉtatGilles Pécout

. Renaissance d’une capitale politique, – . Rome ville nouvelle, –. Rome ville universelle, capitale culturelle nationale, .

Le Paris haussmannien : mutations et modernisation d’un cadre urbainMichel Carmona

. Une mutation de longue haleine, – . Haussmann : la réussite, –. Le cadre urbain selon Haussmann, .

Table des matières

Paris de Georges Pompidou à François Mitterrand : les grands chantiersprésidentielsBernard Latarjet

. Les grands chantiers de Pompidou à Mitterrand, – . FrançoisMitterrand, une stratégie globale, – . Succès de la politique desGrands Travaux, .

Urbanismes en miroirMichel Cantal-Dupart

. Symphonie des places, – . Le trait d’union, – . Pas de ville sansculture, .

Les transformations du décor urbain et les politiques publiques à Pariset à RomeBruno Racine

. Pluralité des acteurs de la politique culturelle, – . Le poids dupatrimoine , – . Le rôle des grandes institutions, .

Le SEPS, une politique en faveur de la circulation des savoirsTullio Gregory

. Culture et traduction, – . Une politique de soutien à la traduc-tion, – . Quelques réalisations du Secrétariat Européen pour lesPublications Scientifiques, .

Mythes et images en partageComment se fabrique l’image des capitales

Mythes et images en partage : comment se fabrique l’image des capitalesValeria Pompejano

Giorgio Strehler, Dario Fo : le prêtre et le contrebandierJacques Nichet

. Apprentissage dans la douleur, – . De joyeuses explorations, –. Résurrection de la Commedia dell’arte ?, – . Société en crise, théâtrede crise, – . Théâtre populaire / Théâtre politique, – . Derniersmots, .

Des écrivains italiens dans la lumière de ParisMarie-France Renard

. France-Italie, un incessant jeu de miroirs : le Voyage en Italie et le

Table des matières

mythe de Paris, – . Paris et les écrivains siciliens, – . Le Parisd’Italo Calvino, – . « Paris sera toujours Paris », .

Amedeo Modigliani et les artistes italiens à Paris au début du e siècleCorrado Augias

. Le Paris de la « Belle » Époque, capitale européenne des arts et desartistes, – . Un jeune peintre italien à Paris, – . « Modi », artistemaudit, .

Rome capitale du cinéma : l’âge d’or de CinecittàJean A. Gili

. Les coproductions avec la France, – . Acteurs français et acteursitaliens, – . Doublage et son direct, – . Hollywood on Tevere(Hollywood sur Tibre), – . Les acteurs américains dans le cinémaitalien, .

Rome vue par quelques voyageurs françaisYves Hersant

. Rome érotisée, Rome esthétisée, – . Rome « morale », Rome« matérielle », – . Rome intelligible, Rome sensible, .

Au miroir des mediaLe rôle des correspondants de presse

Au miroir des media : le rôle des correspondants de presseEzio Mauro, Alberto Mattioli, Anaïs Ginori, Massimo Nava, Philippe RidetEzio Mauro, – Alberto Mattioli, – Anaïs Ginori, – MassimoNava, – Philippe Ridet, .

Échanges et créationLes croisements fertiles

Entre Rome et Paris, des créateurs de cultureMichèle Gendreau-Massaloux

Rome et Paris : patrimoine et art contemporainPatrick Talbot

. Patrimoine et art contemporain : un couple problématique, – . Lecontemporain dans la ville, – . Rapprocher plutôt que reprocher, .

Paris – Rome

Paris, vitrine de la créativité italienneRossana Rummo

. Diffusion de la créativité italienne, – . Deux politiques culturellesdifférentes, – . La culture italienne à Paris, .

Paris – Rome : deux identités, deux trajectoires, un même primat cultu-rel ?Carlo Ossola

. Deux villes saintes : Renan et Zola, – . Les Américains : Hawthor-ne et James, – . Le basso continuo : Belli et Berlioz, – . Deuxvisions prophétiques : Pasolini et Yourcenar, – . Conclusion : uneœuvre sur Paris et Rome pour le e siècle ?, .

Traduire nos regardsPaolo Fabbri

. Du regard à la traduction, – . Politique et histoire, – . Lesarts : « artification » et « désartification », – . Le journalisme et lethéâtre : deux autres métaphores ?, .

PostfaceJean Musitelli

Résumés

Les auteurs

OUVERTURE

Paris – RomeISBN 978-88-548-6328-6DOI 10.4399/97888548632861pag. 13–14 (ottobre 2013)

Message de Madame Aurélie Filippetti

Ministre de la Culture et de la communication

A F

Mes chers amis,Vous savez combien l’Italie est chère à mon cœur ; et combien

la culture, dont j’ai été chargée au sein du Gouvernement, m’estessentielle.

Vous imaginez donc combien j’aurais voulu pouvoir être parmivous pour cette rencontre franco-italienne autour de la culture !

J’aurais souhaité d’autant plus être là que vous allez discuter d’unequestion très importante : la question de la ville, de la vie dans la ville,la question de la capitale et de sa transformation.

Et vous allez le faire au travers de la vision des architectes et urba-nistes bien sûr, mais aussi des artistes, écrivains, cinéastes, gens duthéâtre, plasticiens – bref des créateurs qui lui donnent sa substance.

Cette approche pluraliste est sans aucun doute la bonne. Elle seulepermet d’éclairer ce corps complexe qu’est la ville – et singulièrementParis et Rome, deux capitales riches de leur histoire, mais aussi lourdesde leur passé et qui cherchent chacune à sa manière la voie du futur.

À Paris comme à Rome, la culture est partout, dans le patrimoinequ’il faut préserver et valoriser ; mais aussi dans la création contem-poraine qui les irrigue et sera à son tour patrimoine de demain. Laculture, passée comme présente, est la véritable armature de chacunedes deux capitales.

Mais la culture est aussi un objet d’intérêt économique. Elle faitvivre la ville par l’emploi qu’elle crée, par les flux qu’elle engendre.C’est parce qu’elles sont riches de culture, passée ou présente, queParis comme Rome restent vivantes et attirent chaque année desmillions de visiteurs.

Aurélie Filippetti

Je suis impatiente de connaître les résultats de vos discussions et devos travaux.

Je voudrais saluer l’association Italiques qui a organisé cette ren-contre, et en particulier Jean Musitelli que j’ai connu alors que j’étaisjeune stagiaire à la délégation française de l’UNESCO, en !

Et par avance je voudrais féliciter les futurs lauréats du prix qui seradécerné demain.

Vous faites tous un formidable travail ; un travail utile auquel jeveux rendre hommage.

Paris – RomeISBN 978-88-548-6328-6DOI 10.4399/97888548632862pag. 15–17 (ottobre 2013)

Message de M. Walter Veltroni

Ancien vice-président du Conseil italienAncien ministre de la Culture

Ancien maire de Rome

W V

Comme vous le savez nos pays européens traversent une périodedifficile. L’Italie, et cela vous le savez aussi, traverse un moment plusdifficile que d’autres car pendant une longue période nos dirigeantsont fait la politique de l’autruche. Aujourd’hui, donc, nous payonsde façon aigüe les conséquences de la crise, mais grâce à la sagesseet à l’expérience d’un homme comme Mario Monti le redressementne va pas tarder, même si c’est au prix de lourds sacrifices. C’est àcause d’un vote parlementaire, lié à ce moment délicat et en vue d’undurcissement des lois contre la corruption des représentants politiques,que je suis retenu à Rome : je ne pourrai donc malheureusement pasparticiper à votre colloque.

J’aurais aimé fortement être avec vous, pourtant, car un de mespremiers souvenirs de maire de Rome – et un des plus beaux – reste levoyage que je fis à Paris, alors que Bertrand Delanoë et moi venionsd’être élus, pour relancer un jumelage ancien entre les deux villes,un jumelage qui existe depuis et qui a connu des moments deprestige et d’authentique innovation. C’est précisément avec Bertrandque, en ce mois de juin , j’avais repris le fil de cette tradition àl’époque un peu fanée et que nous avons travaillé sur ce qui noustient le plus à cœur, c’est-à-dire à transformer nos villes sur la based’un projet commun. Bertrand est un maire fabuleux, un hommed’énergie inépuisable et un ami très cher que je regrette ne pas pouvoirrencontrer personnellement à cette occasion, ainsi que la nouvelleministre de la Culture, Madame Aurélie Filippetti, à laquelle j’auraisvoulu porter toute ma sympathie et mes encouragements pour la

Walter Veltroni

tâche difficile et prestigieuse qu’elle est en train d’accomplir aveccharisme et innovation.

La culture, on le sait, est au cœur du projet politique car elle portece renouvellement des langages, cette mise en abîme qui permetd’entrevoir de nouvelles façons de concevoir le monde, d’élargir lesespaces d’autonomie des individus et d’approfondir la liberté. De cepoint de vue, dans une économie concurrentielle comme celle dumonde global, c’est un aspect décisif pour la croissance car la cultureest un investissement sur la créativité et sur le libre jeu de l’imaginationde nos jeunes gens et de ceux qui, même dans un âge plus mûr, ontl’envie d’exercer leur droit à se réinventer.

La culture, toutefois, est aussi un moyen formidable, essentiel, departage, de création d’un espace commun, de construction d’une ap-partenance partagée. C’est pour cette raison que la ville de Rome,sous mon administration, y a investi énormément et a vu dans lessuggestions qui venaient de Paris, telle la Nuit Blanche, des opportu-nités importantes pour contribuer à ce projet. En sept ans nous avonsénormément augmenté les dépenses dans ce secteur stratégique, enpassant de à millions d’euros. Le résultat, c’est une capitalequi aujourd’hui concentre % de la consommation nationale dansle secteur et emplois. Entre et , les manifestationsculturelles se sont ainsi multipliées, passant de à en . Sem-blable augmentation a été enregistrée au niveau du public, de personnes en à millions six ans après.

En dehors des festivals, on a misé sur l’ouverture de lieux stablesde création et de participation culturelles tels que la Maison du jazz, laMaison du théâtre, la Maison de l’architecture, la Maison du cinéma,la Maison des littératures et beaucoup d’autres, équipées de biblio-thèques, de médiathèques et dotées d’une programmation autonome.En , le moment fondamental de la « renaissance » culturelle dela ville a été l’ouverture de l’Auditorium de Renzo Piano, structurevoulue par le premier gouvernement Prodi, dans lequel j’étais mi-nistre de la Culture. Quelques années plus tard, c’était le moment duPalazzo delle Esposizioni, centre d’exposition ouvert à l’art, aux civili-sations et au métissage. Beaucoup reste encore à faire, mais l’actualitédu monde global et une Europe toujours plus forte nous invitent àinsister sur des formules heureuses de collaboration internationalecomme celle que Rome et Paris connaissent avec tant de ferveur et

Ouverture

de chance. C’est pour cette raison que je salue avec sympathie votrecolloque, tout en croyant qu’un nouvel élan dans la collaborationentre ces deux incontournables capitales européennes doit être aucœur de nos préoccupations et de nos investissements.

Le premier domaine sur lequel on devrait et on pourrait travaillerest le cinéma, par une politique qui vise à favoriser les coproductions.On a, derrière nous, des pages fondamentales pour l’histoire du sep-tième art, écrites entre Rome et Paris. Il n’y a pas de raison de ne pasrenouer avec cette tradition si heureuse. Deuxièmement, on pourraitorganiser chaque année et à tour de rôle une sorte de « salon de laculture », axé sur la littérature, le cinéma, la musique, les arts plas-tiques des deux capitales. Une façon de procéder, d’avancer ensemble,en encourageant les échanges entre les intellectuels, les artistes, lescritiques, et en profitant aussi d’une mise en réseau des établissementsnationaux, déjà si riches et présents sur le territoire des deux villes,comme l’Institut culturel italien de la rue de Varenne, la Villa Médiciset bien d’autres institutions.

J’aimerais aussi que Rome et Paris puissent promouvoir ensembleleur image sur les marchés du tourisme international, à commencerpar ceux de l’Orient, Japon et Chine en tête, en marquant la continuitéterritoriale des deux capitales mondiales du patrimoine, que séparentà peine deux heures de vol, alors qu’il y en a neuf entre New York etLos Angeles.

Pour conclure, une autre initiative pourrait consister à échangernos artistes de rue, car les métros de Paris et les places de Rome sontpleins de talents, souvent de jeunes talents, qu’il serait important devaloriser.

Ce sont là quelques propositions dans un univers inépuisable depossibilités sur lequel vous allez vous interroger dans les heures quisuivent. En vous communiquant le regret de ne pas être présent, etdans l’espoir de pouvoir participer à la discussion une prochaine fois,je vous envoie mes salutations les plus chaleureuses ainsi que mesmeilleurs souhaits de bon travail.

Paris – RomeISBN 978-88-548-6328-6DOI 10.4399/97888548632863pag. 19–38 (ottobre 2013)

Paris – Rometrajectoires culturelles entremêlées

Italiques : une association pour les échanges culturelsentre la France, l’Italie et les pays de langues néolatines

P C

À la mémoire de Vincenzo Consolo

S: . Le rôle de la culture dans la crise européenne, – . Paris –Rome : un dialogue ininterrompu, – . Ricciotto Canudo un pionnierdu biculturalisme italo–français, – . Religion et culture à Rome audébut du e siècle, – . « D’une Rome l’autre », .

C’est avec un grand honneur et un vif plaisir que j’ouvre les travauxde notre colloque consacré à « Paris – Rome : trajectoires de deux capitalesculturelles ».

Mes premiers mots seront pour exprimer la gratitude de l’associa-tion Italiques à M. Bertrand Delanoë, Maire de Paris, qui nous offre sigénéreusement l’hospitalité dans les magnifiques salons de l’Hôtel deVille. Je lui en suis d’autant plus reconnaissant que c’est la deuxièmefois que nous sommes accueillis dans ces lieux où notre associationavait, en , déjà organisé un colloque et procédé à la remise deson Prix annuel.

J’associe à ces remerciements les fonctionnaires de la ville de Parisqui, au cours des mois passés, nous ont aidés à monter cet événement.

Je tiens à remercier tout aussi vivement Madame Aurélie Filippetti,ministre de la Culture et de la communication, dont Monsieur CharlesMalinas vient de nous lire le message. Nous connaissons tous l’his-toire familiale de Madame Filippetti, fille et petite-fille d’immigrés et

. Passages et galeries en Europe, sous la direction de Jean M et Paolo C,Roma, Aracne, .

Paolo Carile

résistants italiens. Son message nous va droit au cœur par l’esprit sichaleureusement amical qui l’inspire. Il constitue pour notre associa-tion, qui a de grandes ambitions et des moyens modestes, une hautereconnaissance du travail accompli et un très précieux encouragementà le poursuivre.

Ce travail s’appuie sur un réseau d’éminentes personnalités quiont accepté, sans hésiter, de prêter leur concours à notre projet. Jene peux pas les mentionner toutes ici, vous allez les découvrir au fildu programme. Je dirai seulement que conformément au caractèrepluridisciplinaire de notre démarche, nous nous honorons de réunirdes universitaires, des journalistes, des responsables politiques, desadministrateurs, des cinéastes, des musiciens et hommes de théâtrequi ont tous le goût de l’échange et du dialogue et aspirent à redon-ner aux relations culturelles entre nos deux pays l’éclat et la vigueurqu’elles avaient un peu perdus ces dernières années.

Un remerciement tout particulier va aux intervenants qui sontvenus spécialement d’Italie pour cette circonstance et dont certainsont un lien ancien avec Italiques.

J’ai évoqué tout à l’heure la modestie de nos ressources. Il estcertain qu’Italiques n’aurait pas été en mesure d’organiser une mani-festation de cette envergure si elle n’avait pas bénéficié du soutien dedonateurs publics et privés. Je remercie donc nos mécènes italiens :l’ENI, les Generali, le SEPS et la Fondazione CARISBO. Côté français,l’École normale supérieure mérite une mention particulière pour leprécieux soutien logistique qu’elle a assuré. Je me dois égalementde mentionner la maison d’édition Aracne de Rome qui, depuis desannées, déjà, accompagne Italiques en éditant ses publications.

Enfin, je remercie les membres de l’association qui n’ont ménagé nileur temps, ni leurs compétences, ni leur influence, pour faire de cetterencontre un succès. Ils nous ont aidés à réaliser cette manifestation àlaquelle nous donnons une signification particulière pour deux raisonsprincipales.

La première concerne l’association culturelle Italiques que j’ai l’hon-neur de présider. Association sans but lucratif, qu’un groupe d’intel-lectuels, français, italiens, belges et espagnols, ont fondée il y a quinzeans à Paris afin de créer un point de rencontre et de confrontationconstantes entre représentants des cultures néolatines, et d’entretenirun dialogue avec des pays de la Méditerranée, comme nous avons eu