Publication en ligne muzac magazine, novembre 2017

17
Promotion de Culture et de l’Environnement Volume 19 - Année 1 Journal MUZAC MAGAZINE Publication électronique - Novembre 2017 SERVEXPRESS Musiphotart Radio Aquinoise Internationale Luckner Muzac Conseiller Technique Animateur culturel Dickens Princivil MARKETING : Patrick Muzac PHOTOGRAPHIE Hercule Peterson Samuel Lamery GRAPHISME Jean Claude Muzac RADIO EN LIGNE Radio Aquinoise Internationale en France MEDIA EN LIGNE www.muzacmagazine.com www.radioaquinoise.com Muzac Magazine 509) 3754-0463 / 4015-5359 [email protected] Publication électronique Rodmar Mervilus Rédaction Jean Claude Muzac Directeur-Manager Dépôt Légal Bibliothèque Nationale Haiti DL:09-07-596 Enregistrement Ministère du Commerce Haiti Solon Julien Hercules Peterson Andy Limontas Robert Jean Roberto Jean-Baptiste Les lauréats des examens officiels pour l'année scolaire 2016-2017 honorés par le Président de la République La remobilisation de l'armée d'Haïti est proche, Le CONATEL veut introduire un 3ème opérateur de téléphonie mobile en Haïti

Transcript of Publication en ligne muzac magazine, novembre 2017

Page 1: Publication en ligne  muzac magazine, novembre  2017

Promotion de Culture et de l’Environnement Volume 19 - Année 1

Journal

MUZAC MAGAZINEPublication électronique - Novembre 2017

SERVEXPRESS Musiphotart

Radio Aquinoise Internationale

Luckner MuzacConseiller Technique

Animateur culturelDickens Princivil

MARKETING :Patrick Muzac

PHOTOGRAPHIEHercule Peterson Samuel Lamery

GRAPHISMEJean Claude Muzac

RADIO EN LIGNERadio Aquinoise Internationale

en France

MEDIA EN LIGNE

www.muzacmagazine.com

www.radioaquinoise.com

Muzac Magazine

509) 3754-0463 / 4015-5359

[email protected]

Publication électronique

Rodmar MervilusRédaction

Jean Claude MuzacDirecteur-Manager

Dépôt Légal Bibliothèque Nationale Haiti

DL:09-07-596

EnregistrementMinistère du Commerce Haiti

Solon JulienHercules Peterson

Andy Limontas

Robert JeanRoberto Jean-Baptiste

Les lauréats des examens officiels pour l'année scolaire 2016-2017

honorés par le Président de la RépubliqueLa remobilisation de l'armée d'Haïti est proche,

Le CONATEL veut introduire un 3ème opérateur

de téléphonie mobile en Haïti

Page 2: Publication en ligne  muzac magazine, novembre  2017

Royal Oasis, Haïti

115, Rue Panaméricaine, Pétion-Ville Haïti

Page 3: Publication en ligne  muzac magazine, novembre  2017

Newsletter 2

SERVEXPRESS Musiphotart

Partenaires :

Radio Aquinoise Internationale

Musiphotart2ème ruelle Jérémie # 3

Radio Canal+Haïti

Diasporama Haïti

Page 4: Publication en ligne  muzac magazine, novembre  2017

1

EditorialSommaireLa rédaction de MUZAC MAGAZINE

remercie tous ceux et celles qui, de près ou de loin, n'ont pas manifesté leur support à l'existence et au développement du magazine. Nos colonnes vous sont ouvertes. Nous attendons beaucoup vos critiques, vos commentaires et vos suggestions pour bâtir ensemble nos publications en ligne.

Nos remerciements vont plus spécialement à la Radio Aquinoise Internationale qui émet depuis Paris et la Radio Canal + Haïti émettant à Port-au-Prince.

Ces partenaires de MUZAC MAGAZINE sont joignables sur www.muzacmag.info.

La réalisation du site magazine en ligne que nous avons mis sur pied a pris du temps; mais la détermination a triomphé. En effet, l'espoir est permis, grâce à la coordination et à la confrontation des idées. Par contre, nous pouvons enfin attendre vos suggestions.

Cette publication électronique s'adresse à toutes les personnes qui se regroupent afin d'agir pour un monde meilleur et autour d'un partage d'informations, d'idées, de savoirs et de connaissances.

Avec l’existence de ce magazine électronique, vous découvrez une série d'articles traitant de divers thèmes, tels que : la santé, la culture, l'environnement, l'éducation, société etc… Notre travail journalistique privilégie la rencontre de tous les tendances.

Jean Claude MuzacDirecteur /Manager

Haïti EnergieLuis Alberto Moreno ne fait pas dans la dentelle…............................………… page 3

E- Power, Haytrac et Sogener réagissent aux déclarations de Luis Alberto Moreno.......................................................… page 4

Haïti – TechnologieLe CONATEL veut introduire un 3ème opérateur de téléphonie mobile en Haïti pour l'exploitation du vrai 4G/LTE ....................................................….. page 6

HAITI – DEFENSELa remobilisation de l'armée d'Haïti est proche, selon Jack Guy Lafontant …............................................................Page 7

Page 8

Technologie Arabie saoudite accorde la citoyenneté à un robot Par Baptiste Condominas ....... page 9

Espace Débris spatiaux : quand le ciel nous «tombe sur la tête» …...................................page 10

SantéLes bronchites chroniques ................

Poly D Bed'n Breakfast

Page 5: Publication en ligne  muzac magazine, novembre  2017

2

Newsletter 4

SOMMAIRESanté

Culture

Environnement

Education

Société

Internationale

Espace biblique

Page 6: Publication en ligne  muzac magazine, novembre  2017

3

Luis Alberto Moreno ne fait pas dans la dentelle.

Haïti - Energie

e président de la BID, en interview exclusive avec Le Nouvelliste, a dézingué les compagnies privées qui fournissent du L

courant électrique à l'Ed'H. « Il n'y a aucune raison dans le monde d'aujourd'hui pour que l'énergie produite par les trois compagnies privées soit si chère. C'est quelque chose qu'il faut aborder », a estimé Luis Alberto Moreno, soulignant que pour que le pays finisse par avoir accès à des crédits sur le plan international, il faut sortir du déficit public créé par le financement du secteur de l'énergie électrique. Sur l'annonce d'officiels du gouvernement en rapport à la renégociation des contrats de ces fournisseurs privés de courant, le président de la BID ne marchande pas son soutien.

« Je suis totalement d'accord. Je pense que c'est très courageux de la part du président. Je sais que les différentes compagnies d'énergie n'ont pas été les meilleurs partenaires d'Haïti. Je pense que dans tout partenariat, vous avez besoin d'avoir des partenaires qui, à la fin de la journée, ne regardent pas uniquement leur propre revenu mais celui du peuple d'Haïti. Si elles (NDLR : les compagnies) amélioraient les conditions du peuple, elles auraient bien fait. C'est comme cela que nous aimerions le voir », a poursuivi le président de la BID, Luis Alberto Moreno.

« Nous ne sommes pas le seul donateur à évoquer les problèmes du secteur de l'énergie électrique. Si vous demandez à n'importe quel donateur, je parle de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international, des acteurs importants et des partenaires bilatéraux comme les Etats-Unis, le Canada, tous vous diront qu'ils ont les mêmes préoccupations en ce qui concerne le secteur de l'énergie », a expliqué le président de la BID, en mission en Haïti après avoir rencontré le président Jovenel Moïse en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York en septembre dernier. Le patron de la BID dit voir un « vrai désir » chez le président Jovenel Moïse de réformer le secteur de l'énergie. « Je sais que c'est un sérieux challenge. Nous serons derrière lui à 100 % », a garanti Luis Alberto Moreno avant de formuler un souhait.

« Je souhaite que ces compagnies regardent très

sérieusement comment elles peuvent vraiment

améliorer la vie des Haïtiens et assumer leur responsabilité en tant que bons citoyens, comme elles le devraient. Personne ne leur dit qu'elles doivent partir. Il est seulement question de faire quelque chose qui prenne en compte le bien du pays », a souligné Moreno.

Roberson AlphonseAuteur

Page 7: Publication en ligne  muzac magazine, novembre  2017

4

E- Power, Haytrac et Sogener réagissent aux déclarations de Luis Alberto Moreno…

Haïti - Energie

« La subvention qui est donnée est donnée aux clients de l'ED'H, pas aux producteurs », a estimé Reynold Bonnefil, qui partage le commentaire de Carl Auguste Boisson d'E-Power.

e directeur général d'E-Power, Carl Auguste Boisson, réagissant aux déclarations du président de la BID, Luis Alberto Moreno, a L

confié au journal « En ce qui a trait au secteur électricité, la raison principale de nos problèmes est la défaillance presque totale du système de collection des ventes de l'EDH (75,696 clients qui payent sur un total d'environ 600,000 connexions au réseau, soit 12.6% de performance) ».

« Tant que ce problème existera, le déficit du secteur ne sera pas résolu. C'est à ce problème qu'il faut s'attaquer d'abord et avant tout et je suis profondément surpris de ne pas entendre M. Moreno s'exprimer là-dessus ! », a dit Carl Auguste Boisson, soulignant que sa formation d'ingénieur le porte « à analyser les problèmes pour en découvrir les raisons principales et agir sur les plus importantes d'abord ».

« Certes, il y a moyen de réduire les coûts de production de l'électricité en Haïti et les producteurs privés n'ont pas attendu les déclarations de M. Moreno pour analyser ce problème avec le gouvernement en avril 2016 et pour approfondir leur travail et le soumettre formellement aux autorités respectivement en septembre et décembre 2016. Ils avaient alors proposé à l'État des pistes capables de réduire les coûts de production actuels d'environ $35 millions par an », a souligné Carl Auguste Boisson.

« De plus, a-t-il poursuivi, les producteurs privés d'électricité n'ont pas cessé de recommander à l'État haïtien de recourir au mécanisme d'appel d'offres pour faire jouer la compétition et aboutir aux prix les plus bas disponibles sur le marché pour les nouvelles productions d'électricité envisagées ».

« D'ailleurs, nous nous sommes plaints haut et fort quand, après le cyclone Matthew, la même BID était sur le point de signer un contrat gré à gré avec un fournisseur privé d'électricité pour la ville des Cayes », a indiqué Carl Auguste Boisson, soulignant qu'il est resté persuadé « que seule la compétition transparente et ouverte permettra d'atteindre le meilleur prix pour la production

d'électricité ».« Nous pensons qu'il est crucial pour un État

comme le nôtre de respecter les engagements formels qu'il prend car, au delà des contrats signés, c'est la crédibilité de l'État qui est en jeu. Qui aura confiance, quelle banque étrangère ou haïtienne risquera ses fonds pour financer des infrastructures à long terme en Haïti si chaque gouvernement qui arrive décide de remettre en question les décisions prises par les administrations passées ? Comment allons-nous développer notre pays si nous détruisons la confiance dans les décisions prises par l'État dans le respect de la loi ? », s'est interrogé Carl Auguste Boisson, qui rappelle le contexte et les acteurs impliqués dans le projets E-Power.

« E-Power a gagné un appel d'offres international, préparé avec l'aide d'experts délégués par la Banque mondiale. La BID elle-même a sérieusement considéré de financer E-Power entre 2008 et 2009. Nous avons finalement opté pour un financement de la SFI (filiale privée de la Banque mondiale », a révélé le directeur général d'E-Power, Carl Auguste Boisson.

« E-Power a respecté scrupuleusement toutes les lois haïtiennes, elle est la source d'énergie la moins chère du pays, mis à part Péligre. Elle délivre chaque mois environ 20 millions de kWh dans le réseau métropolitain et elle est le fruit de la confiance de 126 Haïtiens « natif natal » qui ont cru qu'ils pouvaient faire confiance à leur État et aux lois de la République. Où est le crime ?”, s'est demandé Carl Auguste Boisson qui, par ailleurs, a indiqué que « le nombre de clients payants est déduit des informations publiées sur le site web du MEF ».

Haytrac explique..« Je crois que le président Moreno est une

Page 8: Publication en ligne  muzac magazine, novembre  2017

5 Haïti - Energie

personne qui aime beaucoup Haïti, a été un peu mal informé du montant de subvention donné aux producteurs de l'électricité », a confié au journal le responsable de Haytrac, Reynold Bonnefil. « La subvention qui est donnée est donnée aux clients de l'ED'H, pas aux producteurs », a indiqué Reynold Bonnefi l , qui partage cet te information communiquée par Carl Auguste Boisson dans la presse. La quantité de personnes qui paient les factures est très faible, a dit Reynold Bonnefil, soulignant que c'est grâce aux efforts de l'ED'H que « cela a l'air d'aller mieux ».

Le patron de Haytrac dit être choqué mais pas surpris par rapport aux commentaires de Luis Alberto Moreno. « L'ex-représentant résidente de la Banque mondiale, Marie Barton Doc s'en prend depuis des années aux producteurs », a expliqué Reynold Bonnefil, qui veut une négociation avec l'ED'H. « Nous autres, dans le Sud, nous travaillons sans lettre de garantie depuis près de quatre ans et l'ED'H nous doit beaucoup, beaucoup d'argent. Nous faisons des sacrifices pour pouvoir continuer et plaire à notre clientèle du Sud, de Miragoâne jusqu'à Port-Salut », a-t-il dit, soulignant que Haytrac n'a pas de contrat depuis des années. « Je suis pour la négociation pour une raison très simple. Je travaille avec l'ED'H sans lettre de garantie, sans contrat formel depuis quelque temps. C'est une chose que nous demandons depuis des années à l'ED'H et continuons comme cela pour servir la grande clientèle du Sud, de Miragoâne à Port-Salut », a indiqué Reynold Bonnefil. Interrogé sur le coût plus élevé du kilowatt/heure de ses usines, Reynold Bonnefil indique que ses usines sont différentes.

« Nos usines ne sont pas pareilles aux usines de Port-au-Prince ni celles de St-Domingue. Nos usines ont été montées à partir d'un appel d'offres donné à l'époque pour travailler au diesel. Et nous travaillons malheureusement au diesel avec des machines de 1800 tours par minute », a-t-il dit, expliquant que « 80 % du prix du kilowatt/heure vient du prix du diesel ». « En province, à part le coût du diesel, il y a les pertes que nous subissons. L'ED'H voit et constate ces problèmes. Ce sont des choses qui doivent être prises en considération », a appelé Reynold Bonnefil, qui qualifie d'excellente l'annonce du président Jovenel Moïse d'augmenter la puissance disponible. Il y a ouverture du secteur, appel d'offres pour que le meilleur gagne, comme Haytrac avait gagné un appel d'offres de l'ED'H, a dit l'homme d'affaires, qui dément les allégations en rapport aux financements des manifestations de l'opposition par les

fournisseurs privés de courant électrique. « C'est tout à fait faux. Je n'ai jamais, au grand jamais, assisté à aucune réunion de producteurs parlant de ça ou même discutant de la possibilité d'une chose pareille. S'il y a un problème, on s'asseoit, on discute, il n'y a pas de raison de gagner les rues pour cela », a confié Reynold Bonnefil dans cette interview exclusive au journal lundi soir.

Sogener, laconique...Contacté par le journal, Dimitri Vorbe de la

compagnie Sogener a seulement posé une question : « Qui peut me dire les vrais ennemis ou amis d'Haïti ? » « Je ne dirai rien de plus à Moreno », a-t-il indiqué par rapport à son commentaire laconique.

« Il n'y a aucune raison dans le monde d'aujourd'hui pour que l'énergie produite par les trois compagnies privées soit si chère. C'est quelque chose qu'il faut aborder », avait estimé Luis Alberto Moreno, soulignant que pour que le pays finisse par avoir accès à des crédits sur le plan international, il faut sortir du déficit public créé par le financement du secteur de l'énergie électrique. « …Je sais que les différentes compagnies d'énergie n'ont pas été les meilleurs partenaires d'Haïti. Je pense que dans tout partenariat, vous avez besoin d'avoir des partenaires qui, à la fin de la journée, ne regardent pas uniquement leur propre revenu mais celui du peuple d'Haïti. Si elles (NDLR : les compagnies) améliorent les conditions du peuple, elles auraient bien fait. C'est comme cela que nous aimerions le voir », avait poursuivi le président de la BID, Luis Alberto Moreno, favorable à la renégociation des contrats, comme annoncé par le président Jovenel Moïse. Luis Alberto Moreno avait estimé lors d'une interview exclusive au journal que c'est une décision très courageuse prise par le chef de l'État haïtien.

Le Nouvelliste

Page 9: Publication en ligne  muzac magazine, novembre  2017

6Haïti - Technologie

Le CONATEL veut introduire un 3ème opérateur de téléphonie mobile en Haïti

pour l'exploitation du vrai 4G/LTE

onstatant que les deux compagnies de téléphonie mobile déjà installées dans le pays sont incapables d'exploiter, selon les C

normes internationales, le vrai 4G/LTE, le Directeur Général du Conseil National des Télécommunications (CONATEL), Jean David Rodney, propose à son ministère de tutelle d'introduire sur le marché haïtien un 3ème opérateur capable d'offrir convenablement aux haïtiens les dernières technologies de ce secteur.

Dans une correspondance qu'on accuse réception ce 19 octobre au Ministère des Travaux Publics Transports et Communications (MTPTC), Monsieur Rodney insiste sur cette proposition puisqu'elle peut, d'après lui, permettre d'avoir le 4G avant les délais imposés par les procédures d'appel d'offres, entre autres.

Le gouvernement avait voulu voir K.O, avant ce 30 septembre, le désordre du faux 4G/LTE dans le pays. Mais, explique le CONATEL, les opérateurs prennent du temps à s'adapter aux nouvelles règles du jeu.

Le service 4G/LTE proposé jusqu'ici en Haïti est une arnaque, de l'avis des consommateurs et de l'instance régulatrice. En date du 02 juin 2016, le CONATEL avait informé que l'Etat haïtien n'a octroyé à quiconque aucune concession pour l'exploitation et la commercialisation du service de téléphonie mobile 4G. Pourtant, partout dans le pays, les affiches publicitaires pour ce service bondent les rues pour défier l'autorité de l'Etat. HAITIZ

Page 10: Publication en ligne  muzac magazine, novembre  2017

7 Haïti - Défense

La remobilisation de l'armée d'Haïti est proche, selon Jack Guy Lafontant

e Premier ministre Jack Guy Lafontant, lors d'une conférence de presse au ministère de la Communication, a réitéré L

l'engagement de son gouvernement en ce qui concerne la remobilisation de l'armée. Le chef du gouvernement a ainsi promis qu'après le processus de recrutement, il reste d'autres étapes à franchir dans le sillage de la matérialisation de cette promesse de campagne du chef de l'État. « Je vous garantis que toutes les étapes seront franchies dans la transparence », assure-t-il. Le PM était toutefois avare de détails sur l'agenda de cette remobilisation alors que la date du 18 novembre, fête de la bataille de Vertières, est souvent présentée comme une date butoir. « Quand on évoque la question de l'armée, on ne peut pas donner trop de détails. Car il y va de la sécurité nationale. Je demande à la population de se mettre à l'écoute. L'heure est proche », fait-il savoir, soulignant que 18 novembre est une date qui doit rendre fiers tous les Haïtiens. « Parce que nos ancêtres ont combattu la plus grande armée de l'époque lors de la bataille de Vertières. Nous avons cet héritage, à savoir Haïti, grâce à eux et à l'union des Noirs et des mulâtres », argue-t-il.

Par ailleurs, Jack Guy Lafontant a fait remarquer que la remobilisation est une

prérogative constitutionnelle. « La Constitution de 1987 est claire. Le pays compte deux forces de sécurité : Les Forces armées d'Haïti et la Police nationale. Il n'y a jamais eu de dissolution des forces armées d'Haiti. Il y a eu une mesure administrative prise par un gouvernement consistant à les démobiliser. Nous pensons que c'est justice rendue à Haiti et à nos ancêtres de remobiliser l'armée. L'armée d'Haïti a existé avant la nation haïtienne. L'union de nos ancêtres nous a permis d'hériter de ce pays », explique-t-il.

Le patron de la Primature assure que cette nouvelle armée aura une autre mission et une autre orientation. A ce titre, il rappelle les deux missions où l'intervention d'une armée étrangère en Haïti lui a mis les larmes aux yeux. « Après le tremblement de terre, j'ai pleuré quand j'ai vu une armée étrangère apporter des soins à la population. Pour avoir étudié à la Faculté de médecine, je connais l'importance de l'hôpital militaire, quand celui-ci était opérationnel. J'ai aussi pleuré lors du passage de l'ouragan Matthew dans le grand Sud. Les voisins (Dominicains) ont foulé notre sol afin de sécuriser l'aide qu'ils ont apportée. Où sont les Haïtiens ? Je crois que cela fait mal à nos ancêtres », croit-il, indiquant que cette nouvelle armée aura aussi des vocations de reboisement, de protection des côtes, des frontières, etc. « Ce sera une armée au service de la population et non une armée tortionnaire comme cela est perçu », promet-il.

Jean Daniel SénatLe Nouvelliste

Page 11: Publication en ligne  muzac magazine, novembre  2017

8Santé

Culture

Environnement

Education

Rue Rivière, ( Lalue ) - Port-au-Prince, Haïti

Transport assuré par l ’autobus de la facultépour les stages tant dans la capitale que dans les villes de province

Faculté Infirmière CEPLA (EP)Fondée en 1988 par des professeurs de renoms

dans le domaine de la santé en Haïti

Sciences Infirmières en 4 ansAide en Pharmacie en 12 mois

Assistance Familiale en 18 moisGouvernance de maison en 27 mois

Téls : 2230-8084 / 4733-2757

Les bronchites chroniquesMaladie respiratoire parfois i n v a l i d a n t e , l a b r o n c h i t e chronique touche la plupart du temps les fumeurs. Doctissimo fait le point sur les signes de la maladie, son diagnostic et les traitements prescrits.

1. Q u ' e s t - c e q u ' u n e bronchite chronique ?

La bronchite chronique est une inflammation des bronches, provoquant toux et crachats pendant au moins 3 mois par an d e p u i s p l u s d e 2 a n n é e s successives, en l'absence d'autre maladie respiratoire.

Sa fréquence, son évolution possible vers l ' insuffisance respiratoire chronique progressive et irréductible, si la thérapeutique et la prophylaxie sont négligées, la gravité de ses complications c a r d i a q u e s e n f o n t t o u t e l'importance.

La bronchite chronique est surtout une affection de l'homme de plus de cinquante ans, souvent obèse. Elle est particulièrement fréquente s'il vit exposé aux intempéries et aux poussières, s'il travaille dans de mauvaises conditions d'hygiène, et surtout s'il est fumeur.

La bronchite chronique est la suite logique d'un accès ou de plusieurs accès successifs de bronchites aiguës. Elle évolue en deux phases:

·L a b r o n c h i t e chronique simple ;

·L a b r o n c h i t e

c h r o n i q u e c o m p l i q u é e d ' insuff isance r e s p i r a t o i r e progressivement irréductible.

A noter que depuis 2015, selon l ' O M S ( O r g a n i s a t i o n

mondiale de la santé) "Les expressions bien connues de bronchite chronique et d'emphysème ne sont plus utilisées. Elles sont désormais englobées dans le diagnostic d e B P C O ( b ro n c h o p n e u m o p a t h i e chronique obstructive)"

Page 12: Publication en ligne  muzac magazine, novembre  2017

9 International

Devant des investisseurs et hommes d'affaires venus participer à l'évènement, le présentateur pose une série de questions à son interlocutrice au sujet de l'intelligence artificielle, son développement et les appréhensions qu'elle suscite. La scène pourrait paraître banale, si Sophia n'avait pas un visage de silicone, le crâne composé de circuits électroniques et des mouvements saccadés.

A grand renfort d'expressions faciales à la fois

fascinantes et dérangeantes, la création de la firme

hongkongaise Hanson Robotics tente de rassurer : « Je

veux employer mon intelligence artificielle à aider les

humains à vivre une vie meilleure, en imaginant

notamment des maisons intelligentes, en construisant

les villes de demain. » Lors de son échange avec

l'animateur, Sophia ne manque pas de mettre en avant

sa volonté de communiquer et de travailler avec les

êtres humains, ainsi que les valeurs de « sagesse,

bienveillance et de compassion » qui la constituent.

Elle écarte même les inquiétudes soulevées par

son interlocuteur sur les dangers de l'intelligence

artificielle avec un trait d'humour : « Vous lisez trop

Elon Musk et regardez trop de films d'Hollywood ». Le

milliardaire et entrepreneur, fondateur de SpaceX, a en

effet plus d'une fois mis en garde contre la menace

potentielle d'une intelligence artificielle non contrôlée.

Cette fois-ci, ce n'est cependant pas un débat

sur les dérives des nouvelles technologies qu'a

provoqué la tribune de Sophia au Future Investment

Initiative de Riyad. Mais une question de société, avec

en toile de fond, celle des droits de l'homme en Arabie

saoudite. Car à la fin de l'interview, l'animateur révèle à

son étrange invitée que le royaume vient de lui

accorder la citoyenneté saoudienne.

L'humanoïde se dit alors « très honorée et fière

de recevoir cette distinction unique ». « C'est

Arabie saoudite accorde la citoyenneté à un robot Par Baptiste Condominas

historique d'être le premier robot au monde à être

reconnu par une attribution de citoyenneté », précise-t-

elle. Historique, en effet, bien que l'on ne connaisse pas

encore les implications exactes de cette « naturalisation

».

Musiphotart2ème ruelle Jérémie # 3

Page 13: Publication en ligne  muzac magazine, novembre  2017

10International

Débris spatiaux : quand le ciel nous «tombe sur la tête»ne ancienne station spatiale chinoise devrait s'écraser sur Terre d'ici le début de l'année 2018. Le lieu de l'impact est pour le moment U

imprévisible car l'agence spatiale chinoise a perdu le contrôle de la station « Tiangong-1 » et ne peut donc pas déterminer sa trajectoire. Avec la multiplication d'envois d'engins dans l'espace, la chute de débris spatiaux est devenue très fréquente sur Terre, mais n'a jamais fait de victimes.

Depuis les débuts de l'activité spatiale en 1957, plus de 7 000 satellites ont été lancés dans l'espace. A l'heure actuelle, seuls 800 sont actifs, mais il y aurait plus de 29 000 « débris spatiaux » (satellites inactifs, étages de fusée, sangles...) de plus de 20 cm en orbite autour de la Terre. Et autant susceptibles de nous « tomber sur la tête » un beau jour. Si la majorité de ces objets reste en orbite, il arrive que certains retombent sur Terre. C'est ce qui devrait arriver à la station spatiale « Tiangong-1 » (« palais céleste » en chinois) d'ici la fin de l'année 2017 ou le début de l'année 2018, note Europe 1, le 23 octobre.

Ces « chutes » sont fréquentes, et les agences spatiales font en sorte de les contrôler afin que la plus grande partie des structures se désintègre en pénétrant dans l'atmosphère, ou que les objets s'écrasent dans le « cimetière des objets spatiaux » (où repose depuis 2001 la station spatiale Mir), au milieu de l'océan Pacifique. Mais le module expérimental chinois « Tiangong-1 », lancé en 2011 pour tester les technologies nécessaires à la mise en orbite d'une station spatiale habitée, et qui n'est plus opérationnel depuis 2013, est devenu « hors de contrôle » : l'agence spatiale chinoise ne maîtrise plus les actions sur les moteurs de la station, qui permettent en théorie à la structure de rester sur l'orbite idéale. En revanche, il est possible de suivre son trajet vers la Terre . L'engin de 8,5 tonnes et de dix mètres de long se trouve actuellement à moins de 300 km de notre planète.

Si à Pékin la directrice adjointe du bureau des vols spatiaux habités, citée par l'agence officielle Xinhua tente de rassurer en affirmant que « la plus grande partie du laboratoire spatial se consumera durant la chute », d'autres scientifiques, comme Jonathan McDowell, astrophysicien à Harvard, interrogé par le Guardian, estiment que des débris pouvant atteindre 100 kg pourraient s'écraser sur Terre.

ici

Une faible probabilité de collision humaineCe ne serait pas la première fois que le ciel nous «

tombe sur la tête ». Et jusqu'ici, les chutes incontrôlées de débris spatiaux n'ont jamais fait de victimes. L'un des événements de ce type les plus spectaculaires a été la chute de la première station spatiale Skylab, en juillet 1979, dont on a retrouvé des morceaux dans le désert australien.

Lors de la désorbitation de Salyout 7 (l'ancêtre russe de Mir) le 7 février 1991, censée disparaître dans les flots de l'Atlantique Sud, les restes de l'engin de 37 tonnes s'étaient disloqués au-dessus de la ville de Capitán Bermúdez, en Argentine, sans faire de blessés. Quelques années plus tard, en 1997, dans l'Oklahoma, une femme avait été touchée par un petit morceau de fusée Delta retombant sur Terre, mais plus de peur que de mal. La même année, on avait observé la chute du réservoir d'une fusée Delta 2 au Texas. Même les milliers de morceaux de la navette Columbia tombés sur le territoire des Etats-Unis en 2003, lors de son explosion au retour dans l'atmosphère, n'ont blessé personne. Dernièrement, un morceau de la fusée Ariane VA221 indienne, qui a décollé de Kourou en décembre 2014 avec un satellite indien à son bord, a fini sa course en mai 2015 dans un marais du nord du Brésil. Ces restes métalliques aventureux, qui n'attendent pas les instructions des scientifiques et s'échouent de façon prématurée et incontrôlée sur le globe, finissent le plus souvent dans des musées.

Alors que la station spatiale « Tiangong-1 » semble se rapprocher dangereusement de la Terre, la Nasa rappelle que la probabilité qu'un débris spatial heurte un humain est de 1 sur 3 200 selon. Les océans recouvrent 70% de la surface de la planète et seuls 2,5% des terres émergées sont habités....CHRONOLOGIE ET CHIFFRES CLÉS

Page 14: Publication en ligne  muzac magazine, novembre  2017

11 International

e Parlement de Catalogne a adopté ce vendredi 27 octobre 2017 une résolution Ldéclarant que la région devient un « Etat

indépendant prenant la forme d'une République », avant d'entonner l'hymne indépendantiste, en l'absence de l'opposition. A Madrid, le Sénat a autorisé la mise sous tutelle de la région.

Cette proclamation solennelle avait déjà été signée, sans être votée, par les députés indépendantistes le 10 octobre. Le Tribunal constitutionnel espagnol l'avait alors invalidée, ainsi que le référendum d'autodétermination organisé par le gouvernement catalan le 1er octobre et toutes les mesures complémentaires.

L'annonce de la proclamation d'une République catalane a été saluée par les clameurs de joie de dizaines de milliers de manifestants indépendantistes à Barcelone massés à l'extérieur du parc abritant le Parlement catalan.

Alors que la Catalogne a proclamé son indépendance et que Madrid reprend la main sur les institutions, les défenseurs d'une Espagne unie ont fait entendre leur voix ce dimanche à Barcelone. Entre 300 000 manifestants selon la police municipale de Barcelone, plus d'un million selon la préfecture qui représente le pouvoir central de Madrid, ont clamé haut et fort leur volonté de rester dans le giron espagnol. Malgré la destitution de l'exécutif catalan décidé par Madrid, le vice-président de la Catalogne, Oriol Junqueras affirme que le dirigeant Carles Puigdemont « est et restera le président » de la Catalogne.

Le Patio de Gràcia, l'une des plus grandes avenues de

Barcelone où se déroule la mobilisation, est rempli

d'une foule compacte. Le rouge et le jaune, les

couleurs du drapeau de Catalogne et celui de

l'Espagne, sont partout. On les retrouve sur les tee-

shirts, sur les pancartes, sur les épaules des

manifestants ou encore flottant au vent. Le drapeau

européen est également de la partie.

Les manifestants, qui pour beaucoup sont venus en

famille ou entre amis, patientent dans une ambiance

pacifique et bon enfant, alors que les hélicoptères

survolent la zone. Ils attendent en chantant haut et fort

« Puigdemont démission », « Puigdemont en prison »,

mais également « Vive l'Espagne », « Vive la

Catalogne », « Vive la police nationale, la guardia

civil », ou encore « Vive le roi ». Sur des affiches, on

peut également lire le slogan de la mobilisation : « La

Catalogne, c'est nous tous ! »

RFI

A Barcelone,

des centaines de milliers

de personnes pour l'unité

de l'Espagne

Catalogne

Page 15: Publication en ligne  muzac magazine, novembre  2017

Newsletter 8

Daï Rutz

Un artiste

à

surveiller

Page 16: Publication en ligne  muzac magazine, novembre  2017

Poly D Bed'n Breakfast

Jacmel, Haïti

Page 17: Publication en ligne  muzac magazine, novembre  2017

N’HÉSITEZ PAS A PUBLIER

CE NEWSLETTER

A TOUS VOS CONTACTS !

Vous souhaitez rédigez un article

pour nos prochains numéros

Ecrivez à la Rédaction :

[email protected]

Vous voulez devenir un partenaire

Retrouvez nous sur le site :

Ecrivez-nous :

[email protected]

www.muzacmag.info