Publi-reportage Patek Philippe · 2015-03-31 · Publi-reportage Patek Philippe Sommaire Patek...

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*** Publi-reportage Patek Philippe Sommaire Patek Philippe dans Le Temps Au cœur de son histoire Page 1 Les Salons: quintessence d’un mot ordinaire Page 2 & 3 Une bâtisse historique si accueillante Patrick Cremers, motivations horlogères Antoine Norbert de Patek, voyages obligés Page 5, 6 & 7 Agapes chaleureuses sur le coup de midi Les thèmes des Midis Horlogers Petra de Castro, bâtisseuse ès relations Partages prolongés en vitrine La Nautilus révolution Quantièmes Perpétuels, symphonie en battements d’ailes Rue du Rhône, les salons Patek Philippe La marque se sert de mots familiers qu’elle érige en repères. Derrière la façade séculaire, une vision d’avenir. Dans Les Salons, le garde- temps Patek Philippe travaille pour les équipes. Il est à la fois prétexte de la rencontre et cœur de la relation. Qui s’attendrait à tant de jouvence venant d’une marque créée en 1839, enracinée dans le terroir local au point de disposer d’un musée horloger qui embrase bien plus que son unique histoire, ainsi que de sa propre Manufacture intégrant l’ensemble des métiers et des savoirs dont elle se réclame ? Lorsque l’enseigne historique se met en mouvement, c’est toujours en éclaireuse, en baliseuse de terrain. Souvenez-vous, c’était en 1996, dans un contexte de morosité communication- nelle et d’uniformité corporatiste, la marque adoptait déjà un concept publicitaire qui osait taquiner la notion d’éternité. Aujourd’hui encore, sous l’appellation campagne géné- rations, une récente déclinaison de visuels continue de prôner la transmission qui relègue l’objet à un prêt passager, au fruit d’un gardiennage. Qui d’autre aurait pu ainsi jouer avec l’éternité sans être soupçonné de suffisance ? N’empêche que la formule a pris l’avantage sur toute dimension patrimoniale dont un garde-temps d’exception se voudrait chargé. Cet héritage-là se nourrit avant tout de valeurs. Dans Les Salons, le garde-temps Patek Philippe travaille pour les équipes. Il est à la fois prétexte de la rencontre et cœur de la relation. En matière de commerce de détail, l’horloge- rie n’a de cesse de se réinventer. Historiquement, cet univers est construit sur un savant dosage entre relations fidèles avec des détaillants et implantation de boutiques dites monomarques, puisqu’elles ne sont le temple que d’une seule enseigne. Tandis que tous rivalisent d’ingénio- sité et de discours disruptifs, les uns multipliant les happenings, les corners vip, les autres les opérations de séduction, la visite médiatisée de célébrités ou l’orchestration d’events, la marque Patek Philippe, qui dispose de temps et de vision, ose et impose une terminologie nouvelle, bien plus innovante qu’il n’y paraît: Les Salons. Les Salons, des espaces habités Le mot ne paie pas de mine, de prime abord, il est simple et semble ordinaire. Il pourrait même produire une certaine confusion pour peu que l’actualité traverse une période d’expositions, de foires. Seulement voilà, ce mot s’installe, se fraie un chemin dans les échanges entre amis ou connaisseurs. Peu à peu il dévoile l’immensité de ses territoires d’exploration. Il est comme cette lumineuse auberge espagnole dans laquelle chacun peut accrocher son vécu et ses souvenirs. Les Salons sont chargés d’une symbolique profonde où entrent en réso- nance des notions telles que chaleur, intimité, confiance, ouverture d’espaces exclusifs, réser- vés. Et surtout habités. De part et d’autre, le respect A l’heure où les réseaux sociaux ont redéfini en l’édulcorant le sens du mot ami, le groupe nominal Les Salons fait office de repère. Il tranche, il s’érige en un formidable rempart contre la flagornerie clientéliste ou contre les proximités trop travaillées. On entre ici avec la conscience qu’on y est sincèrement invité et que l’hôte des lieux, à taille humaine et familiale, s’est employé à tout mettre en œuvre pour que le séjour de quelques minutes ou de plusieurs jours marque le début ou la continuité d’une relation inscrite hors des contingences commer- ciales. Ici, le produit travaille pour les équipes, il est à la fois le prétexte de la rencontre et le cœur de la relation. Vendeurs et clients baignent ensemble dans une atmosphère bercée de passion commune, traversée d’envies de partage, saupoudrée du sel de la connivence. Du hall d’entrée aux pièces les plus privées, le marke- ting expérientiel selon Patek Philippe – c’est l’appellation donnée à ce nouveau graal par les gourous du genre – ne se la joue pas hôtel particulier en pleine opération portes ouvertes. Il emprunte les espaces et les étages d’une demeure habitée par des êtres de chair et de sang, organisés de manière à pouvoir passer avec l’invité le temps qu’il faut, sans jamais avoir à le compter. Ce vrai luxe est perceptible, il n’a rien de feint ni d’imité. Il est un retour aux fon- damentaux, la matérialisation d’une relation. A Genève, berceau historique, à Paris et à Londres, Les Salons se conjuguent aux temps bénis du respect. TàG Press +41, bureau d’écritures | Design: www.Brandlift.ch

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Publi-reportage

Patek Philippe

Sommaire Patek Philippe dans Le TempsAu cœur de son histoire

Page 1 Les Salons: quintessence d’un mot ordinaire

Page 2 & 3Une bâtisse historique si accueillantePatrick Cremers, motivations horlogèresAntoine Norbert de Patek, voyages obligés

Page 5, 6 & 7Agapes chaleureuses sur le coup de midiLes thèmes des Midis HorlogersPetra de Castro, bâtisseuse ès relationsPartages prolongés en vitrineLa Nautilus révolutionQuantièmes Perpétuels, symphonie en battements d’ailes

Rue du Rhône, les salons Patek PhilippeLa marque se sert de mots familiers qu’elle érige en repères. Derrière la façade séculaire, une vision d’avenir.

Dans Les Salons, le garde-temps Patek Philippe travaille pour les équipes. Il est à la fois prétexte de la rencontre et cœur de la relation.

Qui s’attendrait à tant de jouvence venant d’une marque créée en 1839, enracinée dans le terroir local au point de disposer d’un musée horloger qui embrase bien plus que son unique histoire, ainsi que de sa propre Manufacture intégrant l’ensemble des métiers et des savoirs dont elle se réclame ? Lorsque l’enseigne historique se met en mouvement, c’est toujours en éclaireuse, en baliseuse de terrain. Souvenez-vous, c’était en 1996, dans un contexte de morosité communication-nelle et d’uniformité corporatiste, la marque adoptait déjà un concept publicitaire qui osait taquiner la notion d’éternité. Aujourd’hui encore, sous l’appellation campagne géné-rations, une récente déclinaison de visuels continue de prôner la transmission qui relègue l’objet à un prêt passager, au fruit d’un gardiennage. Qui d’autre aurait pu ainsi jouer avec l’éternité sans être soupçonné de suffisance ? N’empêche que la formule a pris l’avantage sur toute dimension patrimoniale dont un garde-temps d’exception se voudrait chargé. Cet héritage-là se nourrit avant tout de valeurs.

Dans Les Salons, le garde-temps Patek Philippe travaille pour les équipes. Il est à la fois prétexte de la rencontre et cœur de la relation.

En matière de commerce de détail, l’horloge-rie n’a de cesse de se réinventer. Historiquement, cet univers est construit sur un savant dosage entre relations fidèles avec des détaillants et implantation de boutiques dites monomarques, puisqu’elles ne sont le temple que d’une seule enseigne. Tandis que tous rivalisent d’ingénio-sité et de discours disruptifs, les uns multipliant les happenings, les corners vip, les autres les opérations de séduction, la visite médiatisée de célébrités ou l’orchestration d’events, la marque Patek Philippe, qui dispose de temps et de vision, ose et impose une terminologie nouvelle, bien plus innovante qu’il n’y paraît: Les Salons.

Les Salons, des espaces habitésLe mot ne paie pas de mine, de prime abord,

il est simple et semble ordinaire. Il pourrait même produire une certaine confusion pour peu que l’actualité traverse une période d’expositions, de foires. Seulement voilà, ce mot s’installe, se fraie un chemin dans les échanges entre amis ou connaisseurs. Peu à peu il dévoile l’immensité de ses territoires d’exploration. Il est comme cette lumineuse auberge espagnole

dans laquelle chacun peut accrocher son vécu et ses souvenirs. Les Salons sont chargés d’une symbolique profonde où entrent en réso-nance des notions telles que chaleur, intimité, confiance, ouverture d’espaces exclusifs, réser-vés. Et surtout habités.

De part et d’autre, le respect A l’heure où les réseaux sociaux ont redéfini

en l’édulcorant le sens du mot ami, le groupe nominal Les Salons fait office de repère. Il tranche, il s’érige en un formidable rempart contre la flagornerie clientéliste ou contre les proximités trop travaillées. On entre ici avec la conscience qu’on y est sincèrement invité et que l’hôte des lieux, à taille humaine et familiale, s’est employé à tout mettre en œuvre pour que le séjour de quelques minutes ou de plusieurs jours marque le début ou la continuité d’une relation inscrite hors des contingences commer-ciales.

Ici, le produit travaille pour les équipes, il est à la fois le prétexte de la rencontre et le cœur de la relation. Vendeurs et clients baignent ensemble dans une atmosphère bercée de

passion commune, traversée d’envies de partage, saupoudrée du sel de la connivence. Du hall d’entrée aux pièces les plus privées, le marke-ting expérientiel selon Patek Philippe – c’est l’appellation donnée à ce nouveau graal par les gourous du genre – ne se la joue pas hôtel particulier en pleine opération portes ouvertes. Il emprunte les espaces et les étages d’une demeure habitée par des êtres de chair et de sang, organisés de manière à pouvoir passer avec l’invité le temps qu’il faut, sans jamais avoir à le compter. Ce vrai luxe est perceptible, il n’a rien de feint ni d’imité. Il est un retour aux fon-damentaux, la matérialisation d’une relation. A Genève, berceau historique, à Paris et à Londres, Les Salons se conjuguent aux temps bénis du respect.

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aujourd’hui Président de la compagnie, a vécu ses premières immersions horlogères, qu’il a fait ses premiers pas dans le secteur. Nul doute que cette dimension marque encore l’esprit des hôtes de passage comme de ceux qui les reçoivent.

A taille humaineFleurons d’une discrétion qui

aurait ravi Calvin, Les Salons de la Rue du Rhône à Genève ont fait des petits. Dans le sens où Patek

Joël A. Grandjean

C’est le seul endroit au monde où se trouve exposé l’ensemble de la collection Patek Phi-

lippe. Chaque année, 40 à 50’000 personnes franchissent le seuil des Salons, 41 Rue du Rhône à Genève. Il se cultive au sein de cette demeure classique, un sens de l’accueil empreint d’humilité et d’une réelle soif de rencontre. Chargé d’une histoire familiale devenue marque, ce temple horlo-ger se dresse, façon hôtel particu-lier ouvert et chaleureux, face aux étendues lacustres.

Si l’histoire récente de la marque s’est enrichie de deux incontour-nables lieux supplémentaires, la Manufacture à Plan-Les-Ouates depuis 1996 et en 2001 le Patek Philippe Museum à la rue des Vieux-Grenadiers en bordure de la plaine de Plainpalais, l’immeuble du 41 Rue du Rhône demeure le bâtiment historique. «La Manufacture était ici et les maîtres horlogers travaillant sur les grandes complications se trouvaient au 5ème étage», rappelle l’actuel Directeur du lieu, Patrick Cremers qui, comme tout passionné, déjà bien avant d’avoir été nommé capitaine de ce vaisseau iconique, mesurait à quel point cet immeuble chargé d’émotionnel demeurait mythique pour tout amateur de belle horlogerie.

Rue du Rhône, l’essor nouveau

En 1932, la famille Stern reprend la marque Patek Philippe et s’installe dans cet immeuble. C’est dire si pour les fidèles, comme pour les collabo-rateurs qui y officient, fouler le sol de ces locaux prend des allures de pèle-rinage. D’autant que Antoine Nor-bert de Patek, après s’y être installé dès 1853, acquiert le bâtiment en 1891, à peine 30 ans après la construction du pont du Mont-Blanc. Visionnaire, il est de son temps l’un des premiers acteurs de l’économie locale à fausser compagnie à l’incontournable rive droite et à son fameux Quai des Bergues, là même ou 52 ans plus tôt, il installait son entreprise.

«Les Bergues, c’était les Champs-Elysées de l’époque», explique Patrick Cremers. «Antoine Norbert de Patek avait compris que se dépla-ceraient de ce côté-ci de Genève, les élans et les flux d’un passage toujours plus dense». Il semble qu’il avait également entendu parler, outre de l’aménagement du Jardin anglais et de la cartographie en cours des quartiers, du projet de construction du premier grand palace de la Cité, l’hôtel Métropole. Toujours est-il qu’aujourd’hui, sans tomber dans le jeu de stériles rivalités entre quar-tiers, la Rue du Rhône et ses environs ont pris le pas sur toutes les autres grandes artères de Genève. En termes d’attractivité et de notoriété, cette partie-là de Genève est sans conteste devenue le cœur du commerce gene-vois et, peu à peu, le centre du luxe.

Murs empreints d’histoireIci, la notion de gardiennage

d’un héritage, d’un trésor qui se transmet par-delà les générations, ne s’applique pas seulement à l’acquisi-tion d’un garde-temps de la marque. Elle est gravée jusque dans ces murs qui résonnent encore, tant du grouil-lement laborieux et stimulant des maîtres horlogers d’antan, regroupés ici à l’aube de l’ère industrielle, que des allées et venues des enfants de la famille. C’est ici que Thierry Stern,

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Une histoire

Frappé très jeune par la grâce horlo-gère, à l’heure où les mômes de son âge ont bien d’autres chats à fouetter, il achète déjà des revues horlogères. A 16 ans, il ose une rencontre avec un big boss de l’horlogerie. Itinéraire d’un enfant gâté.

Après avoir dirigé Les Ambassadeurs de Genève à l’âge de 26 ans, fraîchement rescapé d’un fastidieux début de carrière dans la finance à Londres, l’homme nourrit deux rêves. Avoir sa propre affaire et représenter Patek Phi-lippe. Il achète et remonte à Lausanne une enseigne du commerce horloger, devient un détaillant de la marque avant de rejoindre comme Directeur son lieu le plus mythique, Les Salons du 41 Rue du Rhône.

Entre-t-on facilement dans ce haut lieu horloger ?Certes, le bâtiment est impressionnant, il y a le sas de sécurité, mais une fois à l’intérieur, on voit de la belle horlogerie. L’accueil est très important, il n’y a pas de courbettes, il y a le naturel. C’est une maison classique où l’on reçoit bien ses hôtes, elle n’a rien d’un lounge bran-ché. L’humilité et le soin au moindre détail se ressentent et nos visiteurs, ce sont eux qui nous le disent, se sentent d’emblée considérés.

Comment bien accueillir 40 à 50’000 personnes par an ?Nous avons beau être dans ce qui est considéré comme le temple de l’horlogerie, nous faisons tout ici pour que le client ait l’impression que le temps s’arrête. Nous avons ici une personne entièrement dédiée à l’accueil. Notre équipe compte 23 personnes dont 10 conseillers de vente. Notre équipe parle 27 langues, elle œuvre hors d’une logique de rendez-vous et de temps. Certains amateurs viennent de loin pour prendre possession de l’objet de leur désir. Ils peuvent voir ici des montres qu’ils ne verront pas ailleurs puisque c’est le seul endroit où se trouve exposé l’en-semble de la collection. Un investissement colossal. Vous savez, dans notre métier, avant 2 à 3 ans, on n’a rien fait. Ce n’est que dès la 3ème année que se crée la relation.

Parmi vos clients, y a-t-il des gens célèbres ?Ici, le personnage principal, c’est la montre. Pour Philippe et Thierry Stern, la clientèle genevoise et suisse a toujours été très importante. C’est une des raisons qui nous a poussé à organiser les Midis Horlogers, à leur seule intention. Faire vivre le lieu avec le message «Soyez les bienvenus chez nous !»

Que dites-vous à vos clients ?J’exerce avant tout une passion, ma passion. Celle-ci peut être aussi dévorante. Je dois me discipliner, car ce n’est pas le fait d’une ambition de carrière. Le tout, c’est de bien faire les choses…

Les Salons, l’âme d’une maison familiale

Les Salons Patek Philippe, vue du Quai du Général- Guisan, Genève, 2012.Les Salons Patek Philippe, vue du Quai du Général- Guisan, Genève, vers 1907.

Interview Patrick Cremers

Un style

Bâtiment avant-gardiste pour l’époque.

Après avoir acquis en 1891 l’immeuble du 41 Rue du Rhône à Genève – à l’époque il s’agis-sait du Grand Quai devenu Quai Général Guisan où il s’était installé déjà depuis 1853 – Antoine Norbert de Patek engage l’architecte Jacques Élysée Goss, par ailleurs à l’origine du Palais Wilson et du Grand Théâtre. En lieu et place des rénovations prévues, ce dernier convain-cra le nouveau propriétaire de reconstruire. Avant-gardiste pour l’époque, la nouvelle bâtisse sera achevée en 1892, totalisant 1’200 mètres carrés. Elle sera dotée d’un chauffage central avec réglage individuel pour chaque pièce et sera le premier bâtiment entièrement électrifié. Le fonda-teur de Patek Philippe savait que c’était nécessaire, pour avoir, au fil de ses voyages notamment aux Etats-Unis, anticipé l’arrivée iné-vitable de l’industrialisation dans le secteur horloger. «On pouvait éclairer tous les étages, c’était très rare pour l’époque», rappelle Patrick Cremers. Qui ajoute : «Il y avait un hôtel à côté, le Panorama International, à qui Patek Philippe fournissait son électricité».

En 1908, un étage est ajouté, ce qui permet d’intégrer à la façade une horloge électrique de haute précision mise à l’heure automa-

tiquement grâce à sa connexion avec l’horloge mère de Genève, à l’origine de la distribution du temps exact dans toute la ville. Entre 1935 et 1950, l’immeuble connaît plusieurs aménagements, comme la suppression de la cour intérieure reliant l’aile donnant sur la Rue du Rhône et celle bordant le Grand-Quai. Ce qui n’empêche pas le siège, faute de place, de délocaliser à la Jonction une partie de sa production. Les services administratifs y de-meurent toutefois, doublés d’une activité d’atelier: fabrication de la joaillerie, emboîtage des montres, service après vente et restaura-tions de pièces anciennes.

En 1971, une rénovation totale du magasin est entreprise suivie de réaménagements et d’actualisa-tions jusqu’à ce que, en 2003, la famille Stern décide de réorgani-ser complètement les espaces. Fermé pour cause de ces travaux, le bâtiment est rouvert en 2006. Ecrin à même de distiller les valeurs incluses dans l’ADN de la maison, le lieu conserve sa dimension de commerce local et devient Les Salons. Comme la belle horlogerie qu’il valorise, il est chargé d’une intemporalité sans cesse titillée par l’esprit d’innovation de Patek Philippe.

Patek Philippe Publi-reportage

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Philippe dispose également, à Paris et à Londres, de ses propres Salons de vente, tous frappés de ce sens de l’accueil si particulier. Reste que Genève, il s’agit d’un investissement majeur pour la marque, est le seul endroit au monde où se trouve expo-sée toute la collection. Une autre manière d’exprimer, de la part de la famille Stern, à quel point ce haut lieu compte à ses yeux. Et quand bien même une importante équipe y officie, c’est toujours comme si les maîtres des lieux vous recevaient en personne. Ce qui d’ailleurs se produit régulièrement.

Qui pourrait supposer qu’envi-ron 50’000 personnes franchissent annuellement à Genève le seuil des Salons ? La première question est d’ordre mathématique. Comment peut-on recevoir une telle marée humaine, selon les valeurs chères à la maison, comme cette optique de ne jamais compter son temps lorsque l’on est en entretien ? Tout a été pensé ici pour que les 150 à 200 per-sonnes qui s’y rendent chaque jour ouvrable – il s’agit d’une moyenne – puisse vivre un moment intense. Une parenthèse attentionnée qui, selon la passion, peut s’éterniser. Le team compte 10 conseillers de vente ainsi qu’une collaboratrice spécifi-quement dédiée à l’accueil, chargée

d’orienter les hôtes en fonction de leurs besoins et… de leur langue, car celles parlées ici sont au nombre de 27 !

Genevois et Suisses aux premières loges

Passée la première exaltation de se trouver en ce lieu, c’est un sentiment de proximité humaine qui domine. Le sentiment d’être admis dans un chez soi, celui d’une famille dont l’âme est présente, jamais envahissante car placée sous le signe du partage. Une présence particulièrement ancrée dans ses racines puisque le lieu vit également par et pour Genève. En effet, le programme des Midis Horlogers se destine à emplir ce bel écrin d’une actua-lité locale, d’une vie concitoyenne orientée culture et transmission des savoirs horlogers. Y sont conviés, dans la mesure d’un nombre limité de places, confort de la relation oblige, les amis locaux de la marque. Ceux qui, sur place ou en provenance du reste de la Suisse, ont un jour acquis un de ces trésors dont ils ont désiré être les gardiens. Et qui demeurent à de-meure, les ambassadeurs privilégiés d’une famille synonyme d’enseigne prestigieuse.

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Entrée principale Les Salons Patek Philippe, 41 Rue du Rhône, Genève.

Les Salons Patek Philippe, vue du Quai du Général- Guisan, Genève, vers 1907.

Visionnaire, Antoine Norbert de Patek est l’un des premiers acteurs de l’économie locale à quitter la rive droite et les Bergues pour élire domicile à la Rue du Rhône. Son acte signe le début de l’essor de cette partie de Genève.

Qui pourrait supposer qu’environ 50’000 personnes franchissent annuellement à Genève le seuil des Salons ? Tout a été pensé pour qu’elles vivent ici un intense moment de partage.

Salons privés

Tribulations sur le coup de midi

Antoine Norbert de Patek, voyageur malgré lui

Appelés à alimenter l’actualité locale, Les Salons Patek Philppe se transforment régulièrement en lieu de conférence et de culture pour les clients et amis de la maison.

Quelques privilégiés embarqués dans ces échanges culturels eurent l’occasion de suivre les pérégrinations voyageuses du fondateur de la marque. Faut-il rappeler que c’est au cours de l’un de ces voyages, à l’Exposition Universelle de Paris, qu’il rencontre l’horloger Jean Adrien Philippe, père de la première montre à remontoir et mise à l’heure à la couronne ? Il le convaincra de revenir à Genève, de prendre la direction technique de sa fabrique, avant de s’associer avec lui pour créer en 1851 la société Patek Philippe & Cie.

Sous le titre «Les tribulations d’Antoine Norbert de Patek, Voyageur malgré lui», grâce à l’inestimable travail réalisé par les historiens du Musée et grâce aux archives historiques de la manufacture, l’assistance s’est vu replongée dans une époque où les déplacements transnationaux et intercontinentaux avaient valeur d’épopées. A grands renforts de mappemondes annotées et de citations intimes, ce sont de belles pages de l’histoire de la marque qui ont été lues.

Pour faire connaître son exceptionnelle production et afin qu’elle rencontre un public d’acheteurs à travers le monde, Antoine Norbert de Patek, qui apparemment aurait sincèrement préféré rester à Quai, n’hésitait jamais à payer de sa personne. Avec lui, on embarque dans des tournées riches en anecdotes. De Varsovie à Versoix, de ses tous premiers voyages à ses tournées aux Etats-Unis et en Europe orientale… Il y est même question d’une fausse tournée en Angleterre.

L’histoire permet d’asseoir dans le marbre la trajectoire d’un homme, bien avant que son nom ne s’érige en marque. On le suit de Lublin, ville de la Petite Pologne d’où il s’exile, jusqu’à Versoix où il échoue puisque

l’un de ses compatriotes y séjourne. Pêle-mêle, on relit un article de l’édition 179 du Journal de Genève datant du 31 juillet 1851. Antoine Norbert de Patek, au nom du secteur horloger de l’époque, remercie publiquement les commissaires fédéraux en charge de l’exposition de Londres, dont un compte-rendu avait été publié quelques jours plus tôt. Toujours dans le même journal, cette fois en 1854, il est question de la problématique du commerce avec les Etats-Unis, dont l’attitude en matière de contraintes respire le plus arbitraire des protectionnismes. Enfin, on découvre son acte de naturalisation au travers d’un document qui fleure bon les faiseurs de Suisses de l’époque : «En conséquence, nous déclarons que le susdit Norbert Antoine de Patek, ses enfants encore mineurs et ceux à naître, jouiront de tous les droits attachés à la qualité de Citoyen Genevois». Il est ainsi naturalisé le 29 mai 1843 après avoir prêté serment en séance publique et s’être acquitté d’une somme de cinq cents francs…

Au fil de ses écrits personnels ou de cartes postées de ses escales, cer-taines phrases de l’horloger témoignent de ses réticences au voyage. De sa désillusion lorsqu’un navire du nom de Niagara est réquisitionné par le gouvernement anglais, l’empêchant de se rendre à Londres. «Vous savez que je devrais être déjà à Londres. Eh bien, j’ai appris hier soir que Nia-gara a été pris par le gouvernement anglais pour transporter les troupes en Orient…» Autre confession au détour d’une lettre, qui témoigne de sa concentration sur ses objectifs: «Je ne suis pas allé chez Sleszinski, afin que les compatriotes ne sachent pas mon séjour ici, pour éviter grand nombre de visites.» Ou encore «…Par un temps épouvantable. Dieu seul sait combien j’en ai souffert.»

«Resserrez-vous car la crise est grande»Il y a aussi ce témoignage d’un brigandage qui démontre que New York était déjà de son temps une mégapole insécure: «Nous sommes arrivés à midi, à 5 heures nous sommes descendus pour dîner. Pendant ce temps, on a crocheté les portes de quatre chambres, dont la mienne, on y a arra-ché les serrures de nos malles, coupé les sacs, volé tout ce qu’il pouvait y avoir en or ; heureusement que je n’avais pas de bijoux...» - «Jugez donc de la sécurité qui règne ici, on m’a répondu que c’est ainsi dans tous les Etats Unis, le maître de la maison n’est responsable que de ce qu’on lui remet. Enfin à la garde de Dieu, je ferai mon possible, mais je ne présage pas grande chose de cette expédition. Resserrez vous car la crise est grande.»

Finalement, c’est en ces termes qu’il exprime son mal du pays lorsqu’il est à l’étranger. «Mes amis, les tribulations du voyage commencent. Quand pourrons-nous fabriquer assez avantageusement pour attendre les acheteurs chez nous, au lieu de courir le monde avec nos produits à grands frais d’argent et de santé ?» Aurait-il imaginé qu’un jour, les acheteurs se déplaceraient du monde entier pour venir chercher leur garde-temps dans Les Salons de Genève ou pour renchérir dans des excès de fièvre acheteuse sous le bruit des marteaux des grandes ventes aux enchères ? Visionnaire, assurément, Antoine Norbert de Patek était un visionnaire.

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Au cœur du splendide écrin que sont Les Salons de Patek Philippe à Genève, une relation

très forte avec les habitants n’en finit pas de se tisser. Au travers notamment d’événements qui transcendent l’envie de partage et d’échange. Au fil d’une théma-tique qui se distancie de la simple volonté commerciale, ces immer-sions dans la culture horlogère et ses savoirs spécifiques, sur le coup de midi, réjouissent les amoureux de la belle horlogerie.

Sur invitation seulement, les Midis Horlogers ont le don d’attiser les passions avérées comme les curiosités naissantes. Le virus horlo-ger, lorsqu’on l’attrape, ne laisse jamais indemne. Il s’agit d’une affection – le mot s’y prête particu-lièrement – qui, une fois attrapée, n’a de cesse de progresser. Ainsi le novice, soudainement contaminé, ne sera jamais mal à l’aise face au connaisseur patenté, tant cette pas-sion appelle à la communion. En ce genre de petits comités que sont ces agapes horlogères, il ne sera jamais gêné de ce qu’il ne sait pas mais de ce qu’il n’ose pas demander. Quant à celui qui sait, son envie de transmettre supplante toute forme de jugement. Au contraire, pouvoir participer aux explications devient un privilège et le moteur puissant de relations durables.

Proximités réciproquesA Genève, sur les 40 à 50’000

visiteurs qui poussent la porte annuellement des Salons, 65% viennent d’ailleurs. Cette clientèle nationale et internationale, fascinée par cette incursion au cœur d’un univers familial, vit ce moment comme un pèlerinage. Patek Phi-lippe, avant d’être le fleuron d’une horlogerie suisse d’excellence, reste une enseigne chargée d’émotionnel. Pour les 35% restants, la clientèle locale, la proximité n’a jamais été une cause de tiédeur relationnelle. Au contraire, ils perçoivent le privilège teinté de fierté de vivre dans le berceau mondial de l’hor-logerie suisse, d’en côtoyer l’un des fleurons, et surtout de pouvoir faire partie d’une famille. D’être aussi

à quelques pas du Patek Philippe Museum, un musée dont les trésors historiques dépassent largement l’univers d’une seule marque, de vivre à proximité d’une Manufac-ture indépendante générant plus d’un millier d’emplois et entrete-nant des savoir-faire mythiques. Une fierté enfin régulièrement alimentée par des articles dans les médias relatant les vertigineuses performances de pièces anciennes et rares vendues à l’encan.

En retour, la famille Stern a toujours été profondément reconnaissante des témoignages d’affection qui la conforte dans son enracinement local. La maxime qui voudrait que nul ne soit prophète en son pays ne s’applique pas à son histoire. Au contraire, la force de son assise se nourrit de ces conni-vences exceptionnelles, de ce tissu d’amitiés rapprochées. De ce qu’elle doit aussi à cette ville où Antoine Norbert de Patek avait élu domicile. Philippe Stern n’a-t-il pas choisi d’installer, et de montrer lors de la réouverture des Salons en 2006, sa

collection personnelle de peintures lacustres, toute dédiée à l’étendue du Léman et aux scènes de vie qui s’y jouent. Ces toiles tapissent le feutré d’un des étages les plus pri-vés de cette bâtisse, le cinquième. Sur fond de décors naturels avec vue privilégiée sur la rade, le jet d’eau et les rives du lac.

Etincelle historiqueRarement produit horloger ne se

sera à ce point nourri d’histoire et de culture. Des garde-temps Patek Philippe, qu’il s’agisse de pièces rares et exclusives ou de modèles produits en des volumes plus conséquents, il n’est pas une référence qui n’échappe aux registres ni un registre qui n’aie été soigneusement conservé. Car depuis le dé-but, la marque et ses deux familles propriétaires ont érigé le sens de la consignation par écrit en art de transmission. C’est d’ailleurs cette richesse d’archive qui affole les collectionneurs et les chineurs de trésors, c’est elle qui rassure les acheteurs actuels.

Les Midis Horlogers, partages culturels et passionnels

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La poésie rythmée du temps

Vitrine d’été, Les Salons Patek Philippe, 41 Rue du Rhône, Genève.

Vitrine d’été, Les Salons Patek Philippe, 41 Rue du Rhône, Genève.

Heure Universelle Dames Réf. 7130.

Pour les Genevois et la clientèle locale, un programme taillé sur mesure, propice à s’insérer harmonieusement dans des agendas chargés.

Invitations Midi-Horlogers «Chronographe».

Invitations Midi-Horlogers «Nautilus».

Publi-reportage Patek Philippe

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Car la dimension génération-nelle, entretenue par une campagne publicitaire en phase avec ce com-posant d’ADN, entretient le mythe. «La montre constitue physique-ment comme philosophiquement, surtout pour les hommes, un objet de transmission à la génération sui-vante. On lègue ainsi un des rares objets très personnels que l’homme porte sur lui quotidiennement. On lègue son histoire, car au poignet la montre aura vécu toute une histoire, on lègue une certaine responsabi-lité et une conscience du temps.» explique Petra de Castro, l’âme des Salons, chargée de leurs liens avec l’extérieur et des relations avec leurs clientèles. Cette dimension incarne l’héritage laissé par les huguenots accueillis à Genève, à savoir qu’un être humain doit se garder de se croire puissant et éternel, qu’il doit avec humilité compter les jours que Dieu fait. La démarche relève de la passation de la vie, à la génération d’après.

Construire la relationLes collectionneurs interna-

tionaux font l’objet d’attentions multiples, telles ces visites à la Manufacture ou ces réceptions courues à Château Blanc. Elles sont, pour ces inconditionnels, l’occasion de primeurs et d’introductions autorisées dans le saint des saints. Les Genevois ne sont pas en reste. Un programme taillé pour eux, pro-pice à s’insérer harmonieusement dans des agendas chargés, leur est réservé. Ainsi, sur le coup de midi, au rythme des saisons, Les Salons s’ouvrent à eux.

Les hôtes du lieu se mettent en quatre pour pratiquer l’art d’un accueil exempt de lourdeurs, tout en finesses. Jusque dans leurs accompagnements gastronomiques, ces moments bénis baignent dans la convivialité et l’envie de partage. Et si des programmes similaires, ponctuent l’actualité des autres Salons Patek Philippe, plutôt en soirée, à Paris ou à Londres, ils n’auront jamais autant la saveur de ces Midis réservés aux amis de la marque qui vivent ici, à ces voisinages si précieux. D’ailleurs, faut-il le rappeler, l’ultime marque d’une attention inégalable est le fait que les Salons de la rue du Rhône sont le seul endroit au monde où se trouve exposé l’ensemble de la collection de la marque.

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La poésie rythmée du temps

Les Midis Horlogers, partages culturels et passionnels

Salon 5ème étage style Art Déco, Les Salons Patek Philippe, 41 Rue du Rhône, Genève.

Salon d’accueil, Les Salons Patek Philippe, 41 Rue du Rhône, Genève.

Patek Philippe Publi-reportage

Les Midis Horlogers: une thématique animée par des gens de l’intérieur. Dès le début, la marque a érigé son sens de la consignation par écrit en art de transmission.

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Jusque dans les vitrines, le choix des sujets présentés lors des Midis horlogers trouve dans les Salons Patek Philippe de subtiles résonances.

Dès la rentrée 2012, offerte aux passages de la rue du Rhône, une faune représentative inspire les regards en cinq thématiques: le papillon pour les Quantièmes Perpétuels, le coquillage pour l’univers de la Nautilus, le paon pour le style de la marque au féminin, le caméléon pour la collection Heure

Universelle, ainsi que le poisson, dont les écailles se rapportent à la technique de l’émail cloisonné.

Chaque événement des Midis Horlogers est une célébration qui se prépare bien à l’avance. Ainsi en va-t-il dans l’art du bien recevoir. La subtilité des préparatifs se ressent à chaque étape, de l’invitation envoyée avec soin, dont le format est en cohé-rence avec le thème qu’il annonce, à la décoration éphémère de certains étages des Salons dont la neutralité volontaire d’agencement se prête natu-

rellement à toutes les métamorphoses. Le thème choisi doit habiter tout l’espace. Ce thème que les invités ont perçu dès l’ouverture de leur carton d’invitation spécifiquement créé, s’épanouira jusque dans le moindre détail, y compris au fil d’une offre gastronomique légère et délicieuse qui ponctue ces agapes d’excellence. Tout y incline et la parole de l’expert invité, entrecoupée d’interacti-vités suscitées, concourre au partage généreux des savoirs. Pour ceux qui y sont conviés, le souvenir d’un tel moment confine à l’attachement.

Tous les temps sont dans la nature

Thématiques prolongées dans les vitrines

Vitrine coquillage Nautilus, un mythe moderneVingt mille lieues sous les mers…

Autour d’un coquil-lage ou-vert sur le fu-

tur,

quelques dates batifolent en un halo de références. Le carton d’in-vitation du Midi Horloger consa-cré à la Nautilus rappelle d’un simple coup d’œil que l’histoire de ce modèle mythique commence en 1976 et qu’elle est encore en train de s’écrire…

Dans les années 70, peu d’entreprises horlogères sortiront indemnes de la crise qui frappe le secteur. Car soudain, la montre à quartz est apparue, et, dans son sillage, moult interrogations et remises en question. Les cartes ont été redistribuées en cours de partie, deux tiers des emplois de la branche sont passés à la trappe. Tout est à réinventer.

S’il est bien une embarcation qui se trouve au fond de l’eau, à l’image de ce secteur qui boit la tasse, c’est le célèbre Nautilus de Jules Vernes. Pourtant, au fil de ses péripéties, il remonte à la surface, insubmersible, chargé de découvertes inimaginables peuplées de poulpes géantes et autres effrayantes créatures, de mollusques céphalopodes ou de requins géants. Le décor sera donc 20’000 lieues sous les mers.

C’est dans ce contexte marin que naît chez Patek Philippe ce modèle phare dont la lunette rappelle les hublots des anciens transatlantiques, dotés de part et d’autres de charnières. Ces années-là sont aussi celles d’autres éveils: sur le plan musical, la décennie sera prolifique. La science accou-chera de nouvelles technologies, et le design de lignes épurées, plus fluides. L’agitation sociale et politique alentour semble revigo-

Vitrine papillonLes Quantièmes Perpétuels… Saviez-vous qu’en un battement d’aile ?

Quelle meilleure date qu’un 29 février pour entreprendre, dans le cadre des Midis Horlogers, un partage de connaissances autour de cette complication majeure de l’hor-logerie ? Si complexes, ces calibres mécaniques transcendent la science chronométrique. En 1925, la première montre bracelet du genre est une Patek Philippe. La conception de son calibre remonte à 1898 !

Conçu pour sauter une fois sur deux les 31 des mois longs et, une fois tous les 4 ans, indiquer le 29 au lieu du 28 février avant de passer directement au 1er du mois de mars, le Quantième perpétuel est un garde-temps doté d’un mécanisme de calendrier avec affichage de la date, du jour de la semaine et du mois. Seul hic, il vous faudra généralement le corriger toutes les années dites séculaires, c’est à dire

non divisibles par 400. Rassurez-vous la prochaine surviendra en 2100… A moins que vous ne puissiez rêver avec les meilleurs horlogers du monde d’un garde-temps semblable aux trois montres de poche produites par Patek Philippe en 1972, la référence 871, ou à la fameuse calibre 89 sortie pour célébrer le 150e anniversaire de la marque. Seuls modèles à intégrer un quantième perpétuel séculaire.

Et si ces perspectives vous donnent le vertige, vous pourrez toujours vous rabattre sur un Quantième Annuel qui, comme son nom l’indique, vous obligera à effectuer une correction une fois par année, à la fin du mois de février.

Aborder cette complication horlo-gère, c’est se plonger inévitablement dans l’histoire des civilisations et de leur perception des phénomènes naturels. Et comprendre qu’à l’origine, tout se rapporte à l’observation des cycles qui rythment l’existence de l’être humain. Ainsi, déjà en 4236 avant J.-C., les Egyptiens disposent d’un calendrier qui divisait le temps et qui doit son établissement aux bio-rythmes propres à la vallée du Nil.

L’année tropique, est estimée par les Egyptiens à 365 jours alors que la durée exacte est de 365,242198 jours moyens ou 365 jours, 5 heures 48 minutes 46 secondes. Il est indispen-sable que l’année civile comporte un nombre entier de jours (365 ou 366). Elle sera donc forcément plus courte ou plus longue que l’année tropique. De là proviennent toutes les difficultés du calendrier. En 46 avant J.-C., Jules César, conseillé par l’astronome Sosi-gène d’Alexandrie, promulgua l’année moyenne de 365,25 jours, l’année julienne. La solution est obtenue en faisant suivre trois années communes de 365 jours par une année bissex-tile de 366 jours. Les années dont le millésime est divisible par 4 sont bissextiles. Le jour supplémentaire est donc ajouté tous les 4 ans, au mois de février. L’année julienne était un peu trop longue. Elle provoquait un décalage de 3 jours tous les 400 ans.

Il faut attendre l’ordonnance du page Grégoire XIII, en 1582, pour par-venir à l’année grégorienne, celle qui sévit encore de nos jours, à quelques subtilités près, un peu partout dans le monde occidental. Certes, le calen-drier grégorien n’est pas parfait, mais il faudrait plus de 10’000 ans avant qu’une erreur de 3 jours n’apparaisse.

Finalement, au cours du XVIIIe siècle, la fabrication des montres astronomiques fait place peu à peu à des montres indiquant la date et, généralement, les phases de lune. Des garde-temps à calendrier qui comp-tabilisait 31 jours, ce qui obligeait son possesseur à l’avancer à la main au sortir des mois plus courts.

La conception d’un mécanisme compliqué qui ferait l’économie de ces corrections en tenant compte des années bissextiles de 366 jours, c’est à dire qui comprendrait un 29 février, restait donc le fantasme de tout maître horloger. Comment cela serait-il possible ? En jouant des démultipli-cations de la comptabilité horaire, par la conception d’un système de rouage incluant une pièce effectuant un tour sur elle-même chaque quatre ans.

Depuis les années 30, l’actualité de

Patek Philippe est remplie de réfé-rences qui interprètent cette compli-cation mythique en en redéfinissant les limites et les possibles. Toutes les variantes ont été explorées, du calibre à remontage manuel au premier calibre Quantième Permpétuel (QP) à remontage automatique, en passant par un des mouvements automatiques à micro-rotor QP et Phases de lune les plus plats du monde, ainsi qu’une version à aiguilles de date rétrogrades. Des modèles tous visibles dans Les Salons Patek Philippe de Genève, le seul endroit au monde où l’ensemble de la collection est exposé.

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Nautilus Hommes Réf.5711.

Quantième Perpétuel Hommes Réf. 5140.

Publi-reportage Patek Philippe

Interview Petra De CastroElle est l’âme des Salons Patek Philippe à Genève. A ses débuts en 1982, elle initie la création de liens relation-nels forts d’abord avec les dépositaires de la marque.

Après une pause de 13 années où la musique classique prend le pas sur ses autres passions, Petra de Castro revient à la maison. Durant les travaux de rénovation et jusqu’à la résurrection du lieu en 2006, elle entretient la permanence relation-nelle. Femme de goût, vivante et chaleureuse, elle s’investit dans Les Midis Horlogers et fait vivre un lieu dont elle connaît tous les recoins et… l’histoire.

Quel est le rapport de la marque Patek Philippe avec les Genevois ?Raffermir les liens avec la clien-tèle locale a toujours été une vision de Philippe Stern, déjà à l’époque où ce lieu s’appelait le magasin. Une belle «maison» où clients d’ici et d’ailleurs étaient accueillis avec discrétion.

En quoi Genève est-elle impor-tante pour la marque ?Nous sommes convaincus qu’une marque comme la nôtre doit tisser des liens forts et de confiance avec son lieu d’origine et ceux qui l’habitent. Ce rela-tionnel est d’autant plus impor-tant qu’à une époque, lorsque l’Europe se déchirait, il valait mieux suivre les affaires depuis New York, ce qui engendra inévi-tablement un certain éloigne-ment. Nous sommes donc encore plus conscients qu’aujourd’hui, notre place, c’est Genève. Certes, pour notre clientèle internatio-nale, cette ville a toujours exercé un grand pouvoir d’attraction. Aujourd’hui, dans ces locaux historiques entièrement réor-ganisés, nous avons plus que jamais envie de dire à ceux qui nous sont proches, ‘venez nous voir, partageons, écoutons !’ Au fil d’événements petits ou grands, nous avons construit avec nos publics environnants une relation particulière que nous voulons pérenne. Notre assise ici est vitale, nous la devons à notre clientèle locale. Nous n’allons jamais l’oublier.

Et puis ici à Genève, tout le monde connaît un peu la famille ? A l’heure où le visuel ‘père fils’ de notre campagne génération-nelle fête ses seize ans, incarnant nos valeurs de transmission d’héritage, qui mieux que notre environnement proche peut en percevoir la profondeur et la sincérité ? Car c’est ce qui s’est réellement passé chez nous, lorsque Philippe Stern a transmis la présidence de Patek Philippe à son fils Thierry que nous avons connu plus jeune, lorsqu’il venait déjà enfant en ces murs.

Que font donc Les Salons pour la clientèle locale ?Au travers d’événements comme les Midis Horlogers, nous avons voulu initier des échanges sur des thèmes spécifiques, des partages de savoirs. Des moments de proximité dont les prolon-gements se retrouvent dans nos vitrines. L’invité pourra entendre ici des choses qu’il n’entendra ni ne pourra lire nulle part ailleurs.Quel genre de thèmes ?Par exemple, lorsque nous avons lancé les invitations pour le midi horloger consacré aux Quantièmes Perpétuels, il nous a semblé judicieux de partir de l’observation de la nature puis de ce qui s’est passé avec le temps. L’être humain n’a pas inventé le temps, il l’a mesuré, l’a illustré, l’a découpé. C’est l’origine même de la chronométrie. En 2010, je me souviens d’un de nos premiers Midis Horlogers où nous nous étions retrouvées entre femmes. Le thème était les diamants. Notre spécialiste joaillerie avait fait le déplacement depuis la Manufacture.

Les Salons Patek Philippe à Londres et à Paris ont-ils aussi droit à ce genre d’attentions ?Dans de telles métropoles, les contraintes sont autres. Notre for-mule s’est adaptée au soir, il s’agit des Rendez-Vous Horlogers. Or le soir, le besoin et l’envie de parler d’horlogerie se parent d’une «tenue de cocktail.»

A midi, c’est donc mieux ?A midi, la thématique reste l’essentiel. On peut venir sponta-nément sans se soucier de savoir si le jean est une tenue de ville ou pas ! Les Midis Horlogers peuvent prendre place naturellement dans la journée d’un passionné d’hor-logerie. Et Genève compte plus d’amateurs qu’ailleurs disposant d’une solide culture horlogère. Le déjeuner est toujours délicieux, léger, tout est servi en même temps et il n’y a aucune pression. C’est vivant, c’est lié à des per-sonnes de l’intérieur, l’invité peut repartir quand il veut, il n’est jamais en porte à faux.

rer la créativité et l’audace. C’est l’époque de la lampe Atollo, du Concorde en 1969 et de la Ferrari Dino en 1973.

Du côté de l’horlogerie, tandis que depuis toujours les montres

sont classiques, rondes et en or, une révolution se prépare chez

Patek Philippe. Des modèles plus modernes, tels que l’Ellipse, et… la Nautilus. Comme rescapée d’avoir malgré elle perçu le danger

des naufrages et le vertige des profondeurs, la marque

se régénère, se rajeunit.

Déjà en 1972, le designer Gérald Genta esquisse les premiers contours de cette icône horlogère. Quatre ans plus tard, en 1976, la référence 3700/1 voit le jour. La Nautilus est une révo-lution: une montre de luxe en acier ! Le concept choque. Une montre en acier vendue plus chère que beau-coup de montres en or, cela avait de quoi rendre sceptique. De plus, sa taille bouscule les conventions, avec son diamètre inédit de 39 mm et une forme jugée extravagante. Elle sera l’une des premières à afficher une étanchéité à 120 mètres. La communication publicitaire d’alors accentuait les traits révolutionnaires de cette nouvelle venue. Retrouvés au fil d’anciennes affiches, les slo-gans percutants étaient: «L’une des montres les plus chères du monde est en acier» ou «Elle se marie aussi bien avec une combinaison de plon-gée qu’avec un smoking».

La forme de la Nautilus rappelle celle d’un hublot avec ses ‘oreilles’ de chaque côté. Le décor de son cadran dont le bleu rappelle les fonds marins, est en relief, hori-zontal et frappé. Il tranche avec les angles adoucis de son octogonalité. La conception de sa boîte et de son bracelet reste très technique, une des plus complexes du marché horloger actuel avec ses 55 étapes distinctes de terminaison. Ce modèle sera moult fois décliné à partir d’une conjugai-son de sa taille, de ses matières et de ses complications. C’est finalement à l’occasion du trentième anniver-saire de la Nautilus qu’en 2006, Patek Philippe lui rend hommage au travers d’une nouvelle collection qui sert de point de départ à toutes explorations: pour la première fois un bracelet cuir (2006), une ligne Joaillerie homme (2008), des Nau-tilus dame (dès 2009), une version haute joaillerie homme (2009), un quantième annuel (2010), pour la première fois une Nautilus dame automatique dans sa version acier (2011) et en 2012, la trilogie des Nau-tilus homme en acier avec cadrans couleur blanc argenté.

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