PTB+ EC 2012 dépliant national

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LES GENS D’ABORD ! www.ptbplus.be Cette fois-ci, je vote PTB+ Nous ne sommes pas des vaches à lait !

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Toute-boîte du PTB+ pour les élections communales 2012, à distribuer

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les Gens D’aBorD !

www.ptbplus.be

Cette fois-ci, je vote PTB+

nous ne sommes pas des vaches à lait !

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Ni vous ni votre commune ne devez payer la facture de la crise. Votez PTB+

• ontjouéenbourseavecl’argentdevosimpôtsAvec Dexia, les bourgmestres et les hommes politiques de tous les partis ont joué en bourse avec l’argent public. Dexia a, en fait, fait faillite. Aujourd’hui, bien des communes sont confrontées à un manque d’argent. Elles augmentent le prix du bassin de natation, la taxe poubelle ou rendent le parking public de plus en plus cher. Elles reportent à plus tard la rénovation des salles de sport ou la réfection des rues. Bref, c’est vous qui payez la facture.

Qu’ont fait les autres partis?

ils

• fontgrimperenflècheleprixdeslogements En dix ans, le prix des logements a doublé. Les partis au pouvoir laissent faire impunément

les agences immobilières et les spéculateurs fonciers. Acheter ou louer devient une charge de plus en plus lourde pour beaucoup de familles. Seule la moitié des familles ayant droit à une habitation sociale en bénéficient réellement. Et dans les sociétés de logement social, les responsables politiques ont même augmenté les loyers et les charges.

• ontlibéralisélegazetl’électricité Il y a plus de dix ans, tous les partis ont voté la libéralisation du secteur nous promettant

des prix à la baisse. Aujourd’hui, Electrabel et EDF-Luminus contrôlent la quasi-totalité de la production d’énergie. Résultat : des factures d’énergie faramineuses pour votre famille et votre commune. Sans sécurité d’approvisionnement : vu une politique d’investissement à court terme, ces géants menacent de couper bientôt le courant !

• ontrefiléencadeau20milliardsauxbanques. c’estvousquipayez! Ces partis au pouvoir ont donné en cadeau 20 milliards à Fortis, KBC et Dexia, avec des

garanties d’état en prime. 50 des plus grandes entreprises belges paient moins de 1 % d’impôt. évidemment avec tout ça, il y a un énorme trou budgétaire. Et, après, on nous demande de serrer la ceinture. Plus de taxes, diminution des pensions et des allocations sociales, allongement des carrières : voilà quelles sont leurs « solutions » !

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Ni vous ni votre commune ne devez payer la facture de la crise. Votez PTB+

nevoulonspasdenouvellesrestrictionssurledosdenotrecommuneoudenotrefamilleAprès les élections, bien des communes augmenteront sans doute taxes et impôts. Pour éviter ça, les communes doivent recevoir plus d’argent du Fonds des communes. L’argent de nos impôts doit être géré à nouveau dans une banque publique sûre, comme le faisait dans le passé le Crédit communal.

nousQue fait le ptB+ ?

Le PTB+ se présente aux élections provinciales dans tout le pays et aux élections communales dans 42 villes et communes. voir www.ptbplus.be

PreNez uNe carTe de memBre du PTBSurfez sur www.ptb.be, ou envoyez un mail à [email protected], ou un SmS avec « membre » + vos nom et adresse au 0473 87 60 18

voulonsbâtir100000nouveauxlogementssociauxLouer ou acheter une habitation doit rester abordable. Aux Pays-Bas, une famille sur trois vit dans un logement social. Ici, une sur onze seulement. Nous sommes pour 100 000 nouveaux logements sociaux construites par des sociétés communales de logement qui pourraient ainsi créer des milliers d’emplois. Il faut absolument enrayer l’augmentation des loyers et des charges. Comme en France, il faut instaurer un contrôle des prix des loyers du secteur privé.

voulonsrendreabordableslesprixdugazetdel’électricitéPour éviter que le courant soit coupé demain, nous voulons que l’approvisionnement en gaz et en électricité soit dans les mains des instances publiques. Ainsi, nous pourrons investir dans les énergies renouvelables et la TVA pourra être ramenée de 21 à 6 %. Nous avons d’ailleurs collecté 200 000 signatures pour obtenir cette réduction : l’énergie n’est pas un luxe.

présentonslafactureauxmillionnaires,auxbanquesetauxspéculateursVous devez faire ceinture alors qu’en Belgique, 88 000 familles disposent d’une fortune de plus de 1,5 million d’euros. Si elles payaient chaque année un petit pour cent d’impôt, la taxe des millionnaires, on pourrait laisser l’homme de la rue en paix. Ces riches ne sentiraient même pas la différence. Et qu’on cesse de n’imposer Electrabel qu’à 0,8 % !

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08/02/12 20:54 - LE_SOIR du 09/02/12 - p. 12

Lorsqu’ils n’achètent pas de li-vres de recettes culinaires,les Flamands se ruent sur les

livres de recettes… marxistes !Hoe durven ze ? De euro, de crisis ende grote hold-up (Ed. EPO) est lebest-seller du moment au nord dupays. L’auteur ? Mertens. Pas Pier-re, l’illustre écrivain « ami » de BartDe Wever, mais Peter, le présidentdu… PTB, Parti du Travail de Belgi-que, Partij van de Arbeid (PVDA).Son livre, préfacé par l’écrivain Di-mitri Verhulst (La Merditude deschoses), s’était vendu à 4.000 exem-plaires entre mi-décembre et mi-janvier, stimulé par les achats descamarades. Un journaliste du Stan-daard avait ironisé : Peter Mertensa vendu plus de livres qu’il n’a eude voix en 2010 comme tête de lis-te PVDA+ à Anvers. Mais désor-mais, c’est de 7.800 exemplairesqu’il faut parler, d’une cinquièmeréédition, vendue pour une largemajorité dans le réseau des librai-res.

Peter Mertens, 38 ans, est un so-ciologue né dans la Campine an-versoise. Depuis 2004, il est nonseulement le président mais aussil’idéologue du parti d’extrêmegauche. Son livre veut diffuser lesidées d’un parti qui depuis huitans a opéré un changement danssa manière d’aborder l’électeur ci-ble, le travailleur belge, finalementpeu représenté parmi les mili-tants. « En 2003, précise Raoul He-debouw, porte-parole et visagefrancophone du parti, nous avonseu de gros débats : voulions-nousrester un parti donneur de leçons,provocateur ou apporter du con-cret, des faits, des solutions ? Nousavons choisi la deuxièmeoption. Peter incar-nait cela. »

Le livre, pour-suit le porte-

parole, permet d’expliquer en 8-9heures de lecture ce qu’on n’a paspu dire dans des articles de presseou en cinq minutes à la radio. Sur-pris du succès ? « Peter s’y atten-dait. Primo, c’est un bon livre, quidonne une grille d’analyse modernede la situation actuelle et des solu-tions pour la crise européenne. Le“socialisme 2.0” : c’est l’élément fortdu bouquin. Secundo, le style estfluide, il y a des anecdotes. » Car lebut, c’est que les travailleurs, lesmilitants syndicaux et associatifsle lisent, pas les intellectuels quigravitent déjà autour du parti.

Les francophones ne perdentrien pour attendre. A parti natio-nal – le seul désormais en Belgi-que –, bible nationale. Hedebouwtravaille à l’adaptation et la traduc-tion du best-seller qui sortira pourla Foire du livre dans quinze jourssous le titre Comment osent-ils ?(Ed. Aden).

La machine de guerre électoraleest lancée car le PTB compte bienmarquer de son empreinte le pro-chain scrutin communal. Ce livrefait partie de l’arsenal de conquêteet de « banalisation » d’un partidont les racines et l’idéologie d’ex-trême gauche continuent à inquié-ter certains démocrates. Présentaujourd’hui dans quelques com-munes flamandes (Zelzate – leurcarton –, Hoboken, Deurne) et fran-cophones (La Louvière, Herstal, Se-raing), le parti vise une percée enoctobre dans trois grandes villes :Anvers, Liège et Molenbeek. Et cescrutin, le PTB-PVDA le « sent » :« A Liège on enregistre un nouveaumembre tous les deux jours ». Horsmicro, les concurrents Ecolo et PSne disent pas autre chose : le PTBdans la région liégeoise pourraitmarquer des points.

« Ils ont un potentiel, il se pourraitqu’il y ait un effet PTB », remarqueManuel Abramowicz de Résistan-ceS, observateur des extrêmesdroite et gauche. Il relève la nou-velle stratégie payante du parti :message de fond plus accessibleet utile aux citoyens (« Ils ne par-lent plus de supprimer la dette dutiers-monde dans les conseils com-munaux mais de supprimer la taxepoubelle »), proximité (Hedebouw,remarque le metteur en scène Fa-

brice Murgia, qui est un fan, prati-que à Liège une politique de terraintrès intensive à la Daerden, les dé-fauts en moins), professionnalisa-tion (structures, coaching médiati-que) et accueil des nouveaux adhé-rents sans filtrage idéologique ser-ré. « Leur problème, c’est qu’en pé-riode de crise, le message de l’extrê-me gauche – partage du boulot etdes salaires – passe moins bien que

celui de l’extrême droite – repli sursoi, rejet des autres », remarqueAbramovicz.

Un flacon de gauche cachant unmessage d’extrême gauche ? He-debouw rejette tout double langa-ge et l’idée d’« un groupe avec Pe-ter et Raoul en vitrine mais qui dissi-mulerait des bricoleurs de bombesdans la cave » (il rit). Mais il recon-naît le débat complexe en interne

à certains moments : « Commentgarder nos principes marxistes, anti-capitalistes en évoluant ? Nous nesommes pas devenus un appendicedu PS mais on ne veut plus être l’am-bassade de tous les pays et expérien-ces qui se revendiquent du socialis-me. Pour être clair : la Corée duNord, militaire, autocratique, n’estpas notre vision du socialisme. Maisnous sommes anti-impérialistes,

même si cela nous coûtedes plumes ».

La publication d’un li-vre « grand public » nerelève pas du hasard.Dans la stratégie de

crédibilisation, voire de banalisa-tion du parti, le didactisme et l’as-souplissement idéologiquesjouent un rôle clé, servis par un ser-vice d’études très productif. Lorsdes licenciements chez Bekaert,c’est le PTB-PVDA qui a révélé lenon-paiement de taxes par l’entre-prise en Belgique. Sa mise enavant du modèle kiwi et sa dénon-ciation des intérêts notionnels en

ont fait un interlocuteur de mé-dias qui ne leur accordaientqu’une minute ou une ligne. Le cre-do actuel du parti et du livre : le re-tour des banques, des télécoms etde l’énergie en des mains publi-ques, une taxe sur les millionnai-res. Des propositions qui fontécho dans une crise financière quia secoué les esprits et alors que,souligne Peter Mertens, « tous lesgourous flamands, à l’exception dePaul De Grauwe, sont libéraux : Pe-ter Vanden Houte (ING), GeertNoels, Ivan Van de Cloot (Itinera) oule rédac chef de Trends Johan VanOvertveldt (ex-Itinera) ».

Le communautaire ? Ce parti na-tional, doté au nord comme ausud de deux personnalités charis-matiques, qui n’ont pas l’air d’« af-freux extrémistes de gauche » – au-tre tactique payante –, précisequ’il est le seul à permettre auxfrancophones de lutter directe-ment à Anvers contre Bart De We-ver. Quand on vous disait qu’ilsont tout compris du marketing. ■

aujourd’hui

« “The Voice”est visible partout »

Ce mercredi, Adrienne Nizet,Agnès Gorissen, Julie Huonet Jean-François Lauwens,nos 4 journalistes « médias »ont « buzzé » sur toutes lesquestions que les internautesdu soir.be leur ont posées àpropos du télécrochet « TheVoice », qui cartonne chaquemardi sur La Une. Extraits.L’audience. Celle de mardi aété chiffrée à 577.000, préci-se Jean-François Lauwens.C’est énorme pour la RTBF. Onpeut effectivement parler d’unvéritable phénomène.Le concept. Le fait que lesjurés soient de dos a donné àl’émission une dimension objec-tive et permis à des gens quin’auraient jamais osé se présen-ter de se lancer, expliqueAgnès Gorissen. Il y a aussiune vraie dimension de « gen-tillesse ». « The Voice » n’estpas une entreprise de démoli-tion. Une élimination est tou-jours expliquée et motivée.Les raisons du succès.L’émission est multimédia, onla retrouve en télé, sur Twitter,sur Facebook. Elle est visiblepartout, détaille Julie Huon.Elle est vraiment conçue de A àZ pour être multimédia, c’estvrai, ajoute Jean-François Lau-wens,mais elle permet surtoutd’entendre chanter des gensqui ont l’accent de chez nous,qui ne se prennent pas pourdes stars. C’est à la belge, çanous ressemble, dans le bonsens du terme.Le choix des coachs : judi-cieux ? Quand on a connu lesnoms des coachs, on a été unpeu déçus, estime AdrienneNizet. Ce ne sont pas les artis-tes les plus confirmés ou dansle haut de la vague. On peut es-pérer que ça évoluera à la pro-chaine émission. Ce ne sontpas des stars, en effet, ajouteJean-François Lauwens,maisla réussite de l’émission tientaussi à la personnalité descoachs, et ceux-ci en ont. Je nesuis pas sûr que TF1 aura despersonnalités plus intéressan-tes avec Garou et Florent Pa-gny.Trop de chansons en an-glais ? Quand on voit ce quiest téléchargé et acheté en an-glais, le choix des chansons de« The Voice » n’est jamais quele reflet du marché du disque,estime Jean-François Lau-wens.

la rencontre

« Nous ne sommes pas un groupe avecPeter et Raoul en vitrine mais quidissimulerait des bricoleurs de bombesdans la cave » Raoul Hedebouw, dans un éclat de rire

Peut-on encoredébattre à l’ULB ?Postez vos questions à Wil-liam Bourton, dès 10 heures,sur lesoir.be/polemiques/

Mais qu’est-ce qui fait courir la Flandre ? Chaque semaine, nous épinglonsun fait, un lieu, une personnalité, un événement qui fait vibrer la Flandre.Une manière aussi de se tenir au courant de ce qui vit là-bas, chez nos voisinscompatriotes, ces fameux Flamands. Et pourquoi pas ? une invitation à plongerdans leur univers et leurs coups de cœur.

● « Comment osent-ils ? » : c’est le best-seller en Flandre.● Son auteur ? Le prési-dent du PTB-PVDA, leparti du travail de Belgi-que.● La version francopho-ne sera à la Foire du li-vre. Oyez, oyez, le partimarxiste est de retour.

Entretiens, chats : l’actuali-té vit sur le site du Soir. Envoici des moments forts. Etsi vous avez le temps, allezsur lesoir.be/débats/chatspour les goûter in extenso.

Editorialiste en chef

PIER

RE-Y

VES

THIE

NPO

NT

Verhofstadt et noslecteurs Plus de 200 lec-teurs du Soir ont pu débattrehier avec Guy Verhofstadt, lechef du groupe libéral auParlement européen. Où val’euro? Les politiques auront-ils le courage de prendre lesmesures qui s’imposent poursauver l’Europe? Quid de lafaillite de la Grèce? C’est un«Verhof» vibrant qui a capti-vé nos lecteurs durant 2h.Cette rencontre suivait cellesde nos lecteurs avecMM. Van Rompuy, Barroso etCohn-Bendit. (B.Dx.)

Béatrice Delvauxsur lesoir.be

PETER MER-TENS, 38 ans,est sociologue,vit à Anvers etpréside lePVDA depuis2004. © EPO.

Hoe durven ze ?

De euro, de crisis

en de grote hold-up

PETER MERTENS

EPO

360 pp., 20 euros

forum

MERCREDI SOIR

L’ESSENTIEL

“Les meilleurs couples franco-allemands ont été des couples dépareillés,comme François Mitterrand avec Helmut Kohl. »

PIERRE MOSCOVICI, DIRECTEUR DE CAMPAGNE DU CANDIDAT SOCIALISTE À LA PRÉSIDENTIELLE FRANÇAISE FRANÇOIS HOLLANDE, CITÉ DANS « LIBÉRATION ».

Un best-seller aux idées marxistes

Revivez le débat à l’adresse : swar.be/

debatverhofstadt

#Visapourlaflandre

Le Soir Jeudi 9 février 2012

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1NL www.lesoir.be

notre électricité

b minuer le nombre de GRD (ges-tionnairesdu réseaudedistribu-tion) et de tendre vers untarif uni- que. Reste le

prix du fournisseur, seul élé-ment sur lequel le consomma-teurpeut jouer. «

B.J.

bIls sont 200.000 à avoirsigné la pétition lancée en

novembre 2008 par le PTB,réclamant une diminution de laTVA sur l’électricité de 21 à6 %. Le parti de gauche mène,depuis ce lundi, une séried’actions spectaculaires pourappuyer cette revendication.

Hiersoiretcettenuit,onteulieudesprojections sur les toursde re-froidissementde la centraledeTi-hangeouencore la tourde la cen-trale de Drogenbos (Bruxelles).Cesactionssepoursuiventcemar-di.“Dans la philosophie fiscale bel-ge,legazetl’électricitésontà21%de TVA”, explique Raoul Hede-bouw, porte-parole du PTB. Alorsqued’autresproduitsdepremièrenécessité sont à 6%.D’où cette demande de baisser laTVA, sans que ça coûte un euro àl’Etat, affirme le PTB, puisque laperte estimée de 650 à 700 mil-lions d’euros serait compenséepar une taxe exceptionnelle surlesbénéficesd’Electrabel. “La ren-te nucléaire (le surplus de bénéfi-ces d’Electrabel après l’amor-tissementdescentralesnu-

cléaires), c’est2milliardsparan”,affirme M. Hedebouw. “On peuttrèsbienpréleverlà-dessusleman-queàgagnerde labaissedeTVA.”Les autres fournisseurs ne se-raient donc pas touchés et pasquestion,pourlePTB,defairepor-tercettetaxesurleclientd’Electra-bel. “Çavadepairavecuncontrô-ledesprix”,ditRaoulHedebouw.Pour unménagemoyen, cette di-minutiondeTVAn’estpasanecdo-tique. Si l’on considère une fa-milleconsommant3.500kwhparan, avec un contrat ElectrabelStandard et habitant la zone dedistribution d’IEH (Charleroi,Mons), l’économieannuellepour-rait semonter à 100 euros.“C’est la première fois qu’une denospétitionsrencontreuntelsuc-cès”, se réjouit Raoul Hedebouw.“Cesontàpeuprès60.000signatu-respapieret140.000sur Internet.Lesuccèsengendresapropredyna-mique. Les gens viennent cher-cher leur propre papier à rem-plir.”Le PTB n’est pas le seul à dire quel’électricitécoûtetropcherenBel-gique. Test-Achats ne cesse ausside le proclamer. «

BENOÎT JACQUEMART

Tous prisonniers du distributeur

Notre opinion

>>UNEDIMINUTIONDELATVASURL’ÉLECTRICITÉ,DE21À6%

Hugues Danze RÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT

VITE, UN PROJETFRANCOPHONEFÉDÉRATEUR

bQue pense le ministrede l’Énergie, Paul Ma-

gnette (PS), de cette proposi-tion de diminution de laTVA? Réponse: “Je ne pensepasquecelasoitlameilleuredessolutionspourfairebais-ser lesprixde l’énergiepourlesménages.Cettesolutionaun impact budgétaire pourl’État. Donc, ce n’est pasl’idéal. L’idéal, c’est de pren-dredesmesuresquiontvrai-ment une influence sur lastabilité des prix de l’éner-gie, comme celle que l’onvient de décider: le filet desécurité.”Une mesure qui demandequelques explications: “Cet-temesurequiobligelesfour-nisseurs à demander l’auto-risationaurégulateuravant

toute augmentation, réduitréellement les envolées à ré-pétition”, expliquePaulMa-gnette. “Une telle mesureprofiterait surtout aux grosconsommateurs alors quece sont surtout lesménagesmoyens quiont du mal àpayer leur factu-re.”«

B.J.

Paul Magnette. l D. GAUVAIN

LARÉACTIONDUMINISTRE

ÉNERGIEMANIFESTATION

trop cher

Ce sont deux informationsqui, prises indépendammentl’unede l’autre, auraient pupasser inaperçues. Et pour-

tant, en les rapprochant, elles pren-nentun senspolitique étonnant.Quinous plonge au cœurdes négo-ciations institutionnelles et per-mettentd’éclairer la position fran-cophone. Plutôt craintive (onpeut,enpartie, le comprendre) parceque chaque revendication flaman-de aun coût. Qui pèsera sur les ci-

toyens. Et, en cas de scission dupays (onn’y est pas,mais bon), lour-dement.Partons dudébat relatif à la dimi-nutionde la taxede 21 %à6 % surle gaz et l’électricité dont les tarifsdeviennent deplus enplus exorbi-tants (merci la libéralisation!). Etmettons-le en regard avec ces200.000Belges ayant pris un se-condboulot en 2010.C’est là que lecroisementdes deux informationsquestionne. Parcequ’elles ren-

voient audébat sur la paupérisa-tionde la population.D’accord, laproportiondepersonnes ayant undouble emploi est deux fois plusélevéepour les travailleurs ayantfait des études supérieures quepour ceux ayant arrêté après le se-condaire inférieur. Soit,maisminu-te papillon! L’augmentationde25.000unités sur la seule année2010n’est pas due au simple ha-sard. Lepanier de laménagère souf-fre. Et pas qu’unpeu. L’inflation est

galopante. D’accord, lemécanismede l’indexationpermet d’amortirle choc.Mais quandmême, le Belgetire la langue. Les loyers augmen-tent à la vitesse grand “V”. Et lenombrede personnes bénéficiantd’un revenud’intégration atteintdes sommets: 28.000 àBruxelles et46.000 enWallonie (28.747 en Flan-dre). Restons-en là.Ces chiffres plombent l’atmosphè-re du côté francophone.Des chif-fres auxquels il faut encore ajouter

Composition de votre facture énergétique

INTERCOMMUNALES

Magnette: la TVA à 6 %,pas la meilleure solution

INTEREST

INTERLUX

INTERMOSANE

GASELWEST

AIESH

IDEG

SIBELGA

TECTEO

SEDILEC

IEH

PBE

SIMOGEL

AIEG

WAVRE 187

228

250

257

294

294

302

318

337

346

360

369

397

418

SOURCE: Test-Achats.

COÛT DE LA DISTRIBUTION POUR 3500 kWh/AN (euros)

Nous payons

2 SUDPRESSE TO MARDI 5 AVRIL 2011

08/03/10 21:30 - LE_SOIR du 09/03/10 - p. 12

Une « somme »incontournable sur l’histoi-re de l’extrême gauche franco-phone, avec la contribution,entre autres, de Manuel Abra-mowicz, auteur de La gaucheradicale en Belgique francophone.

Le programmeIl tient en dix points :1. Suspendre les licenciements ;2. La TVA sur l’énergie de 21 % à6 % ;3. Qu’on impose les millionnaires,pas vous et moi ;4. L’épargne en lieu sûr ? A la ban-que publique ;5. Les médicaments à moitié prix– le modèle kiwi ;6. De nouveaux emplois dans lessoins de santé, l’enseignement etles services publics ;7. Pourquoi la scission ? Notrepays n’est-il déjà pas assez petit ?8. Logement bon marché ;9. Le droit à la prépension =du travail pour les jeunes ;10. Des prix plafonds pour l’ali-mentation.

Les campagnesTracts, autocollants… Le PTB mul-tiplie les campagnes-chocs, com-me la « Taxe des millionnaires » :1 % progressif sur les fortunes deplus d’un million d’euros = 8 mil-liards. A côté, le parti s’est distin-gué ces derniers temps par sescampagnes de lutte pour le main-tien des bureaux de poste, ou con-tre la « chasse aux chômeurs ».

Les élusLe parti d’extrême gauche vise lesprochaines élections législatives,et compte 15 élus communaux : àHerstal (2), Seraing (1), Louvain-la-Neuve (1), Zelzate (6), Deur-ne (1), Hoboken (2), Genk (1),Lommel (1). Le parti revendique4.000 à 5.000 membres. (D.Ci)

REPORTAGE

Jeudi dernier, en route pour Ter-nat, dans la périphérie bruxelloi-se. Benjamin Pestieau, présidentdes jeunes PTBistes, branche sonGPS, qui annonce : « Restez à

gauche ». Il sourit : « Ne croyez pas quec’était arrangé. » A ses côtés, Raoul He-debouw, porte-parole : « A la fin, il fini-ra quand même par dire “Tournez àdroite”, c’est toujours comme ça. » On fi-le la métaphore : le Parti du Travail deBelgique cherche son chemin et vire àdroite. Facile, mais pas faux.

Avant de se rendre sur le site de « Ter-nat-Logistics », centre de distributionde marchandises pour Carrefour où 270ouvriers et employés bloquent depuistrois semaines le « trésor de guerre » enattendant leur sort, Raoul Hedebouwdira à propos du parti fondé en 1979 :« On sort des caves. » Bonne image. Unpeu le métier du « porte-parole » char-gé de la com’ du PTB, fonction stratégi-que. Lundi 1er mars, sur Matin Premiè-re, à la RTBF, son propos radical maisrieur sur la crise et ses ravages avait cla-qué comme un défi au conformisme, etfrappé les auditeurs, trois fois plus nom-breux que d’habitude à réagir.

Avec lui – 32 ans, liégeois, botaniste,porte-parole à temps plein – au méga-phone du parti, le PTB ne résonne pluscomme avant. Quand, bunkérisé dansson QG du boulevard Lemonnier, à Bru-xelles, sous la poigne de ses leadersmaos, Ludo Martens et Rosa-Rosso, ilvivait la politique sur le mode d’une or-ganisation clandestine, en guerre con-

tre les forces de l’ordre bourgeois et leurSûreté de l’Etat. Le congrès de mars2008 à Bruxelles fut celui du « tour-nant ». Un peu (si l’on veut) le « Bad Go-desberg » du PTB, rapport au congrèshistorique de 1959 du SPD allemand,par lequel le grand parti de la classe ou-vrière au cœur de l’Europe avait em-prunté la voie réformiste sociale-démo-crate après la révolutionnaire.

Le PTB reste extrémiste de gauchemais, à entendre Hedebouw, il se sent àl’étroit dans la catégorie traditionnelle.Mao ? « On applique la grille d’analysemarxiste, mais plus exclusivement. »La révolution ? « Nous voulons être unparti concret, de propositions, plus celuidu “Y’a qu’à !” Nos élus travaillent avecceux d’autres partis. » Subvertir le capi-talisme ? « Subvertir, un mot violent…Ce que nous voulons, c’est que, structu-rellement, l’Etat prenne sa place. Il n’estpas normal que le marché, aux mainsde quelques-uns, conditionne les gran-des évolutions de nos sociétés. On a be-soin de structures publiques. Notam-ment d’une banque publique. » Le mo-dèle d’organisation militaire ? « Arrê-tons la paranoïa, la théorie permanente

du complot,même si la réalité reste com-pliquée, on n’est pas dupes, nos actionsmilitantes dérangent, nos GSM sont surécoute, on s’en doute, comme ceux decertains journalistes, je présume. »

Peut-être le signe le plus manifeste duchangement : le nouveau rapport auPS, historiquement le « social-traî-tre »… « Fini de tirer tout le temps surles socialistes. On peut avoir des débats

critiques, mais des débats quandmême.Des convergences sur certains sujets. Età l’avenir, si on arrive à se hisser surl’échiquier politique, pourquoi pas auparlement, jouer le rôle d’aiguillon àgauche. »

(P)artisan, avec la bénédiction de sonpatron et président, Pierre Mertens, dugrand recentrage idéologique et stratégi-que, Raoul Hedebouw n’élève pas mê-me le NPA français (« Nouveau partianticapitaliste ») de Besancenot enmodèle de succès à l’extrême gauche, enreflux il est vrai ces derniers temps dansles sondages outre-Quiévrain : « C’estqu’il faut être ambitieux, mais pas tropbluffer. Vous savez, le NPA a entre4.000 et 5.000 membres sur la France,le PTB le même nombre en Belgique…

Etre dans les médias, ce n’est pas tout.Ce qu’il faut, c’est être sur le terrain. Etc’est vrai que, vu nos actions concrètes,je dirais qu’onmérite un peu plus électo-ralement. Je verrais bien le PTB entre3 % et 5 % des voix. Même si la gre-nouille ne doit pas se faire plus grosseque le bœuf. A gauche, le PS est un partide membres, de masse, qui a une histoi-re, et tout. Ecolome paraît plus vulnéra-ble, 6.000 à 8.000 membres… Maisquoi qu’il en soit, ce qui fera notre force,je l’ai dit, c’est d’être sur le terrain. »

« Sur le terrain. » Traduisez : les sec-tions communales et sections d’entrepri-se ; l’action syndicale (changement làencore :« Ony travaille à visage décou-vert, fini l’“entrisme” d’antan ») ; laquinzaine de maisons médicales dans lepays, pour « la médecine du peuple, jus-te au prix de la Sécu » ; enfin, la mili-tance forcenée dans la crise. Songez aux« 52 piquets de grève Carrefour sur les-quels nous sommes allés depuis l’annon-ce du plan de restructuration » !

A Ternat-Logistics, les travailleurssont pris à témoin : « A part ceux duPTB, on n’a vu aucun autre parti de-puis qu’on “occupe” le centre de distribu-tion. » Il y a de l’empathie. Ça n’a pastoujours été comme ça. Didier, déléguéCSC : « Avant, ça ne collait pas aveceux, c’était “boum-boum” entre nous, ilsvenaient avec toutes leurs histoires, ilsne comprenaient pas, on était mé-fiants…Mais on a senti un changement.Les jeunes sont arrivés. Vendredi il y aune semaine, ils ont organisé une soiréeavec nous à Bruxelles, c’était bien, on a

partagé un bon moment. »Raoul Hedebouw et Benjamin Pes-

tieau improvisent une brève réunionavec les représentants syndicaux, ils« remonteront » l’info à leur quartier gé-néral. Luc, FGTB, « 27 ans dans lamai-son », larmes aux yeux : « On est 220travailleurs, ils veulent tout fermer. Aumieux, on sera envoyés à Nivelles, Kon-tich, dans d’autres centres de distribu-tion. Nos patrons font des bénéfices,mais disent qu’on est trop chers… »

Dans Le Soir, jeudi dernier, Imma-nuel Wallerstein, historien et économis-te américain, voyait le capitalisme « enphase terminale » et un « long GrandSoir » devant nous. Raoul Hedebouw etBenjamin Pestieau n’osent y croire. A laporte de Logistics : « Courage pourvotre combat, les gars ! » ■ DAVID COPPI

“ Arrêtons la paranoïa, la théorie ducomplot, même si on n’est pas dupes,nos actions militantes dérangent,nos GSM sont sur écoute. »

Raoul Hedebouw, porte-parole du PTB

A la gauche de la gauche, il se passe parfois quel-que chose : « On a vu ici et là en Europemon-

ter une droite radicale, populiste, et, à l’autre boutde l’échiquier, explique Manuel Abramowicz, ap-paraît une gauche radicale : enFrance avec le Nou-veau parti anticapitaliste de Besancenot, le Frontde gauche de Mélenchon, ou Lutte ouvrière ; auPortugal, en Grèce, la gauche radicale est au parle-ment, dans la rue ; même chose en Allemagne avec« Die Linke » ; à la gauche du SPD ; ou aux Pays-Bas, avec le SP, Socialistische Partij, à la gauchedu PVDA, etc. »

Observateur des « extrêmes » en politique, coau-teur de l’ouvrage La Belgique sauvage (ci-contre),Manuel Abramowicz décrit, chez nous, un PTB

« enfermé jusqu’à son congrès de mars 2008 dansson modèle staliniste, maoïste, puis qui change :déjà, ce congrès était ouvert à tous, du moins sondernier jour, alors qu’auparavant, le PTB opéraità portes closes ; enfin, une nouvelle génération aémergé, souvent, d’ailleurs, des fils et filles demili-tants historiques du parti… Cette génération veutparticiper pleinement aux élections, ne tourne pasle dos au marxisme, mais bien au maoïsme, quin’est plus une référence dans le programmedupar-ti. L’emblème de la faucille et du marteau a dispa-ru, pour l’étoile rouge. » En résumé : « Ils ne met-tent plus en avant la révolution pour arriver aupouvoir. Ils ont une optique réformiste. Il y a uneouverture. » Même si : « Unnoyau dirigeant reste

nostalgique du communisme, d’un certain bolche-visme, et la nouvelle génération ne s’est pas affir-mée totalement. Ils sont dans un entre-deux. »

Chercheur au Crisp, auteur, avec Julien Dohet,en 2009, dans La Revue nouvelle, de l’article « Lagauche radicale toujours en quête d’unité », JeanFaniel abonde : « D’un côté, idéologiquement, ilsrestent attachés à un discours marxiste assez basi-que, de l’autre, ils ont une communication renouve-lée. Je vois aussi l’effet de générations : les jeunesqui montent, et une vieille garde avec ses convic-tions : comment vont-ils gérer cette tension inter-ne ? Dans quel sens le parti va-t-il aller ? » JeanFaniel remonte au « tournant » de mars 2008 :« Depuis, le PTB a sous les yeux les exemples de

gauche radicale français et néerlandais : pour lapartie francophone, l’exemple d’Olivier Besance-not ; pour la partie flamande, majoritaire auPTB, celui du Socialistische Partij aux Pays-Bas.Cela a influencé les efforts en com’, ou les proposi-tions concrètes, comme la taxe des millionnaires,ou bien la TVA à 6 % sur l’énergie, etc. A tel pointqu’au PTB, ils s’entendent dire : “From Mao toMarket ?” » (de Mao au Marché ?)…

Dernier élément d’analyse : « Le PTB se présen-te seul aux élections, pas en mouvement, ni cartel,par exemple avec d’autres composantes de gauche.C’est son calcul stratégique, contrairement à celuides autres gauches radicales européennes qui, engénéral, avancent par alliances larges. » ■ D.Ci

PORTRAIT-ROBOT

LA CRISEfrappe, le PTB sefait omniprésent« sur le terrain »

et l’extrêmegauche

se prétend « deproposition ».Nouveau style,

nouvellestratégie,

incarnés par sonporte-parole,

RaoulHedebouw.

La Belgique sauvage

L’extrême gauche

en Belgique francophone

depuis 1945

Editions « Le bord

de l’eau », 20 euros.

lezoom

À « TERNAT LOGISTICS », centre de distribution des marchandises Carrefour : les militants PTB – Raoul Hedebouw aucentre – au milieu des travailleurs qui bloquent les entrepôts. © D. DUCHESNES.

« Cette génération veut participer pleinement aux élections »

Le nouveauvisage du PTB

Le Soir Mardi 9 mars 2010

12

1NL www.lesoir.be

notre électricité

b minuer le nombre de GRD (ges-tionnairesdu réseaudedistribu-tion) et de tendre vers untarif uni- que. Reste le

prix du fournisseur, seul élé-ment sur lequel le consomma-teurpeut jouer.

bIls sont 200.000 à avoirsigné la pétition lancée en

novembre 2008 par le PTB,réclamant une diminution de laTVA sur l’électricité de 21 à6 %. Le parti de gauche mène,depuis ce lundi, une séried’actions spectaculaires pourappuyer cette revendication.

Hiersoiretcettenuit,onteulieudesprojections sur les toursde re-froidissementde la centraledeTi-hangeouencore la tourde la cen-trale de Drogenbos (Bruxelles).Cesactionssepoursuiventcemar-di.“Dans la philosophie fiscale bel-ge,legazetl’électricitésontà21%de TVA”de TVA”de TVA , explique Raoul Hede-bouw, porte-parole du PTB. Alorsqued’autresproduitsdepremièrenécessité sont à 6%.D’où cette demande de baisser laTVA, sans que ça coûte un euro àl’Etat, affirme le PTB, puisque laperte estimée de 650 à 700 mil-lions d’euros serait compenséepar une taxe exceptionnelle surlesbénéficesd’Electrabel. “La ren-te nucléaire (le surplus de bénéfi-ces d’Electrabel après l’amor-tissementdescentralesnu-

cléaires), c’est2milliardsparan”cléaires), c’est2milliardsparan”cléaires), c’est2milliardsparan ,affirme M. Hedebouw. “On peuttrèsbienpréleverlà-dessusleman-queàgagnerde labaissedeTVA.”queàgagnerde labaissedeTVA.”queàgagnerde labaissedeTVA.Les autres fournisseurs ne se-raient donc pas touchés et pasquestion,pourlePTB,defairepor-tercettetaxesurleclientd’Electra-bel. “Çavadepairavecuncontrô-ledesprix”ledesprix”ledesprix ,ditRaoulHedebouw.Pour unménagemoyen, cette di-minutiondeTVAn’estpasanecdo-tique. Si l’on considère une fa-milleconsommant3.500kwhparan, avec un contrat ElectrabelStandard et habitant la zone dedistribution d’IEH (Charleroi,Mons), l’économieannuellepour-rait semonter à 100 euros.“C’est la première fois qu’une denospétitionsrencontreuntelsuc-cès”cès”cès , se réjouit Raoul Hedebouw.“Cesontàpeuprès60.000signatu-respapieret140.000sur Internet.Lesuccèsengendresapropredyna-mique. Les gens viennent cher-cher leur propre papier à rem-plir.”plir.”plir.Le PTB n’est pas le seul à dire quel’électricitécoûtetropcherenBel-gique. Test-Achats ne cesse ausside le proclamer. «

BENOÎT JACQUEMART

Tous prisonniers du distributeur>>UNEDIMINUTIONDELATVASURL’ÉLECTRICITÉ,DE21À6%

L’ÉLECTRICITÉ,DE21À6%

L’ÉLECTRICITÉ,

bQue pense le ministrede l’Énergie, Paul Ma-

gnette (PS), de cette proposi-tion de diminution de laTVA? Réponse: “Je ne pensepasquecelasoitlameilleuredessolutionspourfairebais-ser lesprixde l’énergiepourlesménages.Cettesolutionaun impact budgétaire pourl’État. Donc, ce n’est pasl’idéal. L’idéal, c’est de pren-dredesmesuresquiontvrai-ment une influence sur lastabilité des prix de l’éner-gie, comme celle que l’onvient de décider: le filet desécurité.”sécurité.”sécurité.Une mesure qui demandequelques explications: “Cet-temesurequiobligelesfour-nisseurs à demander l’auto-risationaurégulateuravant

toute augmentation, réduitréellement les envolées à ré-pétition”pétition”pétition , expliquePaulMa-gnette. “Une telle mesureprofiterait surtout aux grosconsommateurs alors quece sont surtout lesménagesmoyens quiont du mal àpayer leur factu-re.”«

Paul Magnette.

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Magnette: la TVA à 6 %,pas la meilleure solution

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228

250

257

294

294

302

COÛT DE LA DISTRIBUTION POUR 3500 kWh/AN (euros)

Nous payonsNous payons

REPORTAGEREPORTAGE

Jeudi dernier, en route pour Ter-nat, dans la périphérie bruxelloi-se. Benjamin Pestieau, présidentdes jeunes PTBistes, branche sonGPS, qui annonce : « Restez à

gauche ». Il sourit : « Ne croyez pas quec’était arrangé. » A ses côtés, Raoul He-debouw, porte-parole : « A la fin, il fini-ra quand même par dire “Tournez àdroite”, c’est toujours comme ça.droite”, c’est toujours comme ça.droite” » On fi-le la métaphore : le Parti du Travail deBelgique cherche son chemin et vire àdroite. Facile, mais pas faux.

Avant de se rendre sur le site de « Ter-nat-Logistics », centre de distributionde marchandises pour Carrefour où 270ouvriers et employés bloquent depuistrois semaines le « trésor de guerre » enattendant leur sort, Raoul Hedebouwdira à propos du parti fondé en 1979 :« On sort des caves. » Bonne image. Unpeu le métier du « porte-parole » char-gé de la com’ du PTB, fonction stratégi-que. Lundi 1er mars, sur Matin Premiè-

, à la RTBF, son propos radical mais

tre les forces de l’ordre bourgeois et leurSûreté de l’Etat. Le congrès de mars2008 à Bruxelles fut celui du « tour-nant ». Un peu (si l’on veut) le « Bad Go-desberg » du PTB, rapport au congrèshistorique de 1959 du SPD allemand,par lequel le grand parti de la classe ou-vrière au cœur de l’Europe avait em-prunté la voie réformiste sociale-démo-crate après la révolutionnaire.

Le PTB reste extrémiste de gauchemais, à entendre Hedebouw, il se sent àl’étroit dans la catégorie traditionnelle.Mao ? « On applique la grille d’analysemarxiste, mais plus exclusivement. »La révolution ? « Nous voulons être un

du complot,même si la réalité reste com-pliquée, on n’est pas dupes, nos actionsmilitantes dérangent, nos GSM sont surécoute, on s’en doute, comme ceux decertains journalistes, je présume. »

Peut-être le signe le plus manifeste duchangement : le nouveau rapport auPS, historiquement le « social-traî-tre »… « Fini de tirer tout le temps surles socialistes. On peut avoir des débats

critiques, mais des débats quandmême.Des convergences sur certains sujets. Età l’avenir, si on arrive à se hisser surl’échiquier politique, pourquoi pas auparlement, jouer le rôle d’aiguillon àgauche. »

Etre dans les médias, ce n’est pas tout.Ce qu’il faut, c’est être sur le terrain. Etc’est vrai que, vu nos actions concrètes,je dirais qu’onmérite un peu plus électo-ralement. Je verrais bien le PTB entre3 % et 5 % des voix. Même si la gre-nouille ne doit pas se faire plus grosseque le bœuf. A gauche, le PS est un partide membres, de masse, qui a une histoi-re, et tout. Ecolome paraît plus vulnéra-ble, 6.000 à 8.000 membres… Maisquoi qu’il en soit, ce qui fera notre force,je l’ai dit, c’est d’être sur le terrain

« Sur le terraintions communales et sections d’entrepri-se ; l’action syndicale (changement làencore :« Ony travaille à visage décou-vert, fini l’“entrisme” d’antanquinzaine de maisons médicales dans lepays, pour « la médecine du peuple, jus-te au prix de la Sécutance forcenée dans la crise. Songez aux« 52 piquets de grève Carrefour sur les-quels nous sommes allés depuis l’annon-ce du plan de restructuration »

A Ternat-Logistics, les travailleurs

“ Arrêtons la paranoïa, la théorie ducomplot, même si on n’est pas dupes,nos actions militantes dérangent,nos GSM sont sur écoute. »

Raoul Hedebouw, porte-parole du PTB

LA CRISEfrappe, le PTB sefait omniprésent« sur le terrain »

et l’extrêmegauche

se prétend « deproposition ».Nouveau style,

nouvellestratégie,

incarnés par sonporte-parole,

RaoulHedebouw.

lelezoomzoom

À « TERNAT LOGISTICS », centre de distribution des marchandises Carrefour : les militants PTB – Raoul Hedebouw aucentre – au milieu des travailleurs qui bloquent les entrepôts. © D. DUCHESNES.

Le nouveauvisage du PTB

Lorsqu’ils n’achètent pas de li-vres de recettes culinaires,les Flamands se ruent sur les

livres de recettes… marxistes !Hoe durven ze ? De euro, de crisis ende grote hold-up (Ed. EPO) est lebest-seller du moment au nord dupays. L’auteur ? Mertens. Pas Pier-re, l’illustre écrivain « ami » de BartDe Wever, mais Peter, le présidentdu… PTB, Parti du Travail de Belgi-que, Partij van de Arbeid (PVDA).Son livre, préfacé par l’écrivain Di-mitri Verhulst (La Merditude deschoses), s’était vendu à 4.000 exem-plaires entre mi-décembre et mi-janvier, stimulé par les achats descamarades. Un journaliste du Stan-daard avait ironisé : Peter Mertensa vendu plus de livres qu’il n’a eude voix en 2010 comme tête de lis-te PVDA+ à Anvers. Mais désor-mais, c’est de 7.800 exemplairesqu’il faut parler, d’une cinquièmeréédition, vendue pour une largemajorité dans le réseau des librai-res.

Peter Mertens, 38 ans, est un so-ciologue né dans la Campine an-versoise. Depuis 2004, il est nonseulement le président mais aussil’idéologue du parti d’extrêmegauche. Son livre veut diffuser lesidées d’un parti qui depuis huitans a opéré un changement danssa manière d’aborder l’électeur ci-ble, le travailleur belge, finalementpeu représenté parmi les mili-tants. « En 2003, précise Raoul He-debouw, porte-parole et visagefrancophone du parti, nous avonseu de gros débats : voulions-nousrester un parti donneur de leçons,provocateur ou apporter du con-cret, des faits, des solutions ? Nousavons choisi la deuxièmeoption. Peter incar-nait cela. »

Le livre, pour-suit le porte-

parole, permet d’expliquer en 8-9heures de lecture ce qu’on n’a paspu dire dans des articles de presseou en cinq minutes à la radio. Sur-pris du succès ? « Peter s’y atten-dait. Primo, c’est un bon livre, quidonne une grille d’analyse modernede la situation actuelle et des solu-tions pour la crise européenne. Le“socialisme 2.0” : c’est l’élément fortdu bouquin. Secundo, le style estfluide, il y a des anecdotes. » Car lebut, c’est que les travailleurs, lesmilitants syndicaux et associatifsle lisent, pas les intellectuels quigravitent déjà autour du parti.

Les francophones ne perdentrien pour attendre. A parti natio-nal – le seul désormais en Belgi-que –, bible nationale. Hedebouwtravaille à l’adaptation et la traduc-tion du best-seller qui sortira pourla Foire du livre dans quinze jourssous le titre Comment osent-ils ?(Ed. Aden).

La machine de guerre électoraleest lancée car le PTB compte bienmarquer de son empreinte le pro-chain scrutin communal. Ce livrefait partie de l’arsenal de conquêteet de « banalisation » d’un partidont les racines et l’idéologie d’ex-trême gauche continuent à inquié-ter certains démocrates. Présentaujourd’hui dans quelques com-munes flamandes (Zelzate – leurcarton –, Hoboken, Deurne) et fran-cophones (La Louvière, Herstal, Se-raing), le parti vise une percée enoctobre dans trois grandes villes :Anvers, Liège et Molenbeek. Et cescrutin, le PTB-PVDA le « sent » :« A Liège on enregistre un nouveaumembre tous les deux jours ». Horsmicro, les concurrents Ecolo et PSne disent pas autre chose : le PTBdans la région liégeoise pourraitmarquer des points.

« Ils ont un potentiel, il se pourraitqu’il y ait un effet PTB », remarqueManuel Abramowicz de Résistan-ceS, observateur des extrêmesdroite et gauche. Il relève la nou-velle stratégie payante du parti :message de fond plus accessibleet utile aux citoyens (« Ils ne par-lent plus de supprimer la dette dutiers-monde dans les conseils com-munaux mais de supprimer la taxepoubelle »), proximité (Hedebouw,Hedebouw,Hedebouwremarque le metteur en scène Fa-

brice Murgia, qui est un fan, prati-que à Liège une politique de terraintrès intensive à la Daerden, les dé-fauts en moins), professionnalisa-tion (structures, coaching médiati-que) et accueil des nouveaux adhé-rents sans filtrage idéologique ser-ré. « Leur problème, c’est qu’en pé-riode de crise, le message de l’extrê-me gauche – partage du boulot etdes salaires – passe moins bien que

celui de l’extrême droite – repli sursoi, rejet des autres », remarqueAbramovicz.

Un flacon de gauche cachant unmessage d’extrême gauche ? He-debouw rejette tout double langa-ge et l’idée d’« un groupe avec Pe-ter et Raoul en vitrine mais qui dissi-mulerait des bricoleurs de bombesdans la cave » (il rit). Mais il recon-naît le débat complexe en interne

à certains moments : « Commentgarder nos principes marxistes, anti-capitalistes en évoluant ? Nous nesommes pas devenus un appendicedu PS mais on ne veut plus être l’am-bassade de tous les pays et expérien-ces qui se revendiquent du socialis-me. Pour être clair : la Corée duNord, militaire, autocratique, n’estpas notre vision du socialisme. Maisnous sommes anti-impérialistes,

même si cela nous coûtedes plumes ».

La publication d’un li-vre « grand public » nerelève pas du hasard.Dans la stratégie de

crédibilisation, voire de banalisa-tion du parti, le didactisme et l’as-souplissement idéologiquesjouent un rôle clé, servis par un ser-vice d’études très productif. Lorsdes licenciements chez Bekaert,c’est le PTB-PVDA qui a révélé lenon-paiement de taxes par l’entre-prise en Belgique. Sa mise enavant du modèle kiwi et sa dénon-ciation des intérêts notionnels en

ont fait un interlocuteur de mé-dias qui ne leur accordaientqu’une minute ou une ligne. Le cre-do actuel du parti et du livre : le re-tour des banques, des télécoms etde l’énergie en des mains publi-ques, une taxe sur les millionnai-res. Des propositions qui fontécho dans une crise financière quia secoué les esprits et alors que,souligne Peter Mertens, «gourous flamands, à l’exception dePaul De Grauwe, sont libéraux : Pe-ter Vanden Houte (ING), GeertNoels, Ivan Van de Cloot (Itinera) oule rédac chef de Trends Johan VanOvertveldt (ex-Itinera) ».

Le communautaire ? Ce parti na-tional, doté au nord comme ausud de deux personnalités charis-matiques, qui n’ont pas l’air d’« af-freux extrémistes de gauche » – au-tre tactique payante –, précisequ’il est le seul à permettre auxfrancophones de lutter directe-ment à Anvers contre Bart De We-ver. Quand on vous disait qu’ilsont tout compris du marketing.

est visible partout »

Ce mercredi, Adrienne Nizet,Agnès Gorissen, Julie Huonet Jean-François Lauwens,nos 4 journalistes « médias »ont « buzzé » sur toutes lesquestions que les internautesdu soir.be leur ont posées àpropos du télécrochet « TheVoice », qui cartonne chaquemardi sur La Une. Extraits.

Celle de mardi apréci-

se Jean-François Lauwens.C’est énorme pour la RTBF. Onpeut effectivement parler d’un

Le fait que lesjurés soient de dos a donné àl’émission une dimension objec-tive et permis à des gens quin’auraient jamais osé se présen-

expliqueIl y a aussi

une vraie dimension de « gen-tillesse ». « The Voice » n’estpas une entreprise de démoli-tion. Une élimination est tou-jours expliquée et motivée.Les raisons du succès.L’émission est multimédia, onla retrouve en télé, sur Twitter,sur Facebook. Elle est visible

détaille Julie Huon.Elle est vraiment conçue de A àZ pour être multimédia, c’est

ajoute Jean-François Lau-mais elle permet surtout

d’entendre chanter des gensqui ont l’accent de chez nous,qui ne se prennent pas pourdes stars. C’est à la belge, çanous ressemble, dans le bon

Le choix des coachs : judi-Quand on a connu les

noms des coachs, on a été unestime Adrienne

Ce ne sont pas les artis-tes les plus confirmés ou dansle haut de la vague. On peut es-pérer que ça évoluera à la pro-chaine émission. Ce ne sont

ajouteJean-François Lauwens,maisla réussite de l’émission tientaussi à la personnalité descoachs, et ceux-ci en ont. Je nesuis pas sûr que TF1 aura despersonnalités plus intéressan-tes avec Garou et Florent Pa-

Trop de chansons en an-Quand on voit ce qui

est téléchargé et acheté en an-glais, le choix des chansons de

« Nous ne sommes pas un groupe avecPeter et Raoul en vitrine mais quidissimulerait des bricoleurs de bombesdans la cave » Raoul Hedebouw, dans un éclat de rire

un fait, un lieu, une personnalité, un événement qui fait vibrer la Flandre.Une manière aussi de se tenir au courant de ce qui vit là-bas, chez nos voisinscompatriotes, ces fameux Flamands. Et pourquoi pas ? une invitation à plongerdans leur univers et leurs coups de cœur.

● « Comment osent-ils ? » : c’est le best-seller en Flandre.● Son auteur ? Le prési-dent du PTB-PVDA, leparti du travail de Belgi-que.● La version francopho-ne sera à la Foire du li-vre. Oyez, oyez, le partimarxiste est de retour.

Entretiens, chats : l’actuali-té vit sur le site du Soir. Envoici des moments forts. Etsi vous avez le temps, allezsur lesoir.be/débats/chatspour les goûter in extenso.

Editorialiste en chefBéatrice Delvauxsur lesoir.be

PETER MER-TENS, 38 ans,est sociologue,vit à Anvers etpréside lePVDA depuis2004. © EPO.

Hoe durven ze ?

De euro, de crisis

en de grote hold-up

PETER MERTENS

EPO

360 pp., 20 euros

L’ESSENTIEL

Un best-seller aux idées marxistesUn best-seller aux idées marxistes

#Visapourlaflandre

ont fait un interlocuteur de mé-dias qui ne leur accordaientqu’une minute ou une ligne. Le cre-do actuel du parti et du livre : le re-tour des banques, des télécoms etde l’énergie en des mains publi-ques, une taxe sur les millionnai-res. Des propositions qui fontécho dans une crise financière quia secoué les esprits et alors que,souligne Peter Mertens, « tous lesgourous flamands, à l’exception dePaul De Grauwe, sont libéraux : Pe-ter Vanden Houte (ING), GeertNoels, Ivan Van de Cloot (Itinera) oule rédac chef de Trends Johan Van

Le communautaire ? Ce parti na-tional, doté au nord comme ausud de deux personnalités charis-matiques, qui n’ont pas l’air d’« af-freux extrémistes de gauche » – au-tre tactique payante –, précisequ’il est le seul à permettre auxfrancophones de lutter directe-ment à Anvers contre Bart De We-ver. Quand on vous disait qu’ilsont tout compris du marketing. ■

un fait, un lieu, une personnalité, un événement qui fait vibrer la Flandre.Une manière aussi de se tenir au courant de ce qui vit là-bas, chez nos voisinscompatriotes, ces fameux Flamands. Et pourquoi pas ? une invitation à plonger

PETER MER-38 ans,

est sociologue,vit à Anvers et

PVDA depuis© EPO.

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« Un boulevard s’ouvre pour le PTB, et son porte-parole Raoul Hedebouw, ultra-présent sur le terrain, risque de provoquer des dégâts attirant les votes protestataires et les petites gens. » (Le Soir)

« Les attaques répétées du PTB sur la fi scalité des entreprises et les intérêts notionnels gagnent en audience . » (Trends-Tendances)

« Le PTB se donne les moyens. Il a désormais son best-seller comment osent-ils ? (de son président Peter Mertens), un succès inattendu en librairie : 20 000 exemplaires vendus. » (Le Vif, l’Express)

DÉsolÉ elio, Cette fois-Ci Je Vote À GauCHe

Votez

Tous les grands partis francophones participent au pouvoir: le PS et cdH au fédéral et à la Région, le MR au fédéral et Ecolo à la Région. Un d’eux fait-il la différence ? Non. Et le plus grand parti, le PS, qui se dit de gauche pratique l’austérité de droite avec le premier ministre Di Rupo.

Comment peut-on voter au fédéral pour la diminution des allocations de chômage (–42 % dans certains cas) et après se plaindre que les CPAS se remplissent ? Il est temps de voter pour un véritable parti de gauche, le PTB+, une opposition sociale, conséquente et présente sur le terrain.

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