Psychologie cognitive

La psychologie cognitive

Dr. Salma Mouelhi Guizani Maitre Assistante

Issep Ksar Said

[email protected]

1 Cours de psychologie cognitive Issep ksar said S.Mouelhi Guizani

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• 1. La cognition — Les individus pensent.

• 2. La psychologie cognitive — Les

• scientifiques réfléchissent aux mécanismes de pensée des individus.

• 3. Les chercheurs en psychologie cognitive — Des individus qui pensent comment les scientifiques réfléchissent aux mécanismes de pensée des individus.

Cours de psychologie cognitive Issep ksar said S.Mouelhi Guizani

Plan du cours

I introduction à la psychologie cognitive

• L’architecture cognitive humaine : étapes et modalités du traitement de l’information

• . La métaphore informatique

• II. Un modèle élémentaire de système de traitement de l’information

• Paradigme de la chronométrie mentale : Les Procédures de temps de réaction

• III. La perception

• IV. L’attention

• V. La mémoire

• VI.L’apprentissage moteur

3 Cours de psychologie cognitive Issep

ksar said S.Mouelhi Guizani

• Psyché = Esprit

• Logos = Compréhension, conception, règles ou discours logique

• Psychologie = Sciences de l’esprit, règles de l’esprit, discours de l’esprit

• Cognoscere = Connaissance



• La psychologie cognitive est une branche de la psychologie qui s’intéresse à la connaissance, à l’acte de connaître et par la même aux activités mentales.

• Cette discipline a vu le jour en opposition au courant anglo-saxon béhavioriste selon lequel le comportement résulterait d’un système de type stimulus-réponse : à chaque stimulation de l’extérieur (environnement, interlocuteur, etc.) serait associée une réponse bien précise et peu modulable.



• Le lien entre les deux est alors assimilé à une boîte noire, et n’est pas directement observable par des moyens scientifiques. L’un des précurseurs de la psychologie cognitive, qui a vu le jour dans les années 60, est U. Neisser (1968


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• Son but est de comprendre les mécanismes de la pensée. Pour cela, elle va étudier l’ensemble des états mentaux et des processus qui fournissent, à l’homme, une représentation interne des données qui lui sont externes


I - Une psychologie des processus cognitifs

• La psychologie cognitive est un grand courant de la psychologie expérimentale dont l’objet d’étude est la cognition.

• Comment définir la cognition dans son sens général?

• La cognition est la faculté de connaître. Elle recouvre l’ensemble des activités mentales par lesquelles nous élaborons, acquérons et utilisons des connaissances sur notre environnement et sur nous-mêmes. La perception d’une stimulation, sa mémorisation et son rappel, l’attention, l’apprentissage, la pensée, la résolution de problèmes ou la prise de décision. (Fortin,89)



• On peut aussi définir la cognition comme l’ensemble des pensées et croyances et images mentales qui accompagnent les façons dont un individu traite l information à laquelle il est confronté



Les précurseurs

• Aux USA, Edward C. Tolman (1889-1959) (Purposive behavior in animal and men, 1932). Voir supra. En Angleterre, Frederick C. Bartlett (1886-1969) Remembering (1932), Thinking (1958). Notion de schéma dans l’organisation de la mémoire (structures cognitives abstraites).



• En Suisse, Jean Piaget (1896-1980) (encore peu connu aux USA) : (Le langage et la pensée (1923), La naissance de l'intelligence chez l'enfant (1936, trad. Angl. 1953), La construction du réel chez l'enfant (1937, Trad. Angl. 1954). Théorie générale de l’intelligence inspirée à la fois de concepts biologiques (équilibration, assimilation, accommodation, maturation) et du recours aux concepts de la logique formelle (logique des classes). L'intelligence résulte d'une construction.


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L’architecture cognitive humaine : étapes et modalités du traitement de

l’information

• A la fin des années 50, en réponse au courant théorique appelé behavioriste qui cherchait à établir des lois mettant en relation les évènements survenants dans l’environnement S et les variations observés dans la conduite des sujets, ce sont les réponses R. Un autre courant théorique, le cognitivisme, va plutôt insister sur le rôle des activités mentales qui s’intercale entre le stimulus et la réponse.



• Dans cette approche, on va mettre l’accent sur les connaissances utilisés par l’individu pour se représenter son environnement et l‘interpréter. Ceci va constituer une représentation interne ou un modèle interne.


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• Le béhaviorisme a étudié le comportement,

• le cognitivisme se propose d’étudier ce qui génère le comportement

• La psychologie cognitive redéfinit son objet. Elle se centre sur l’étude des activités mentales, principalement sur les représentations.



• Une des formes du cognitivisme, l’approche computationnelle conçoit l’homme comme un système de traitement de l’information. Cette conception a été largement influencé par l’informatique et ses problèmes.



La métaphore informatique

• Ce qui intéresse la psy cognitive, c’est l’acte de savoir. Dans les années 50, on ne disposait

de modèle pour représenter les processus mentaux. A l’époque, les concepts de base vont être emprunté à l’ordinateur ces modèles et on va essayer de décrire le processus d’acquisition des connaissances par une métaphore informatique.



• Il y a un parallèle entre le fonctionnement de l’homme et celui d’un ordinateur. On trouve

des concepts d’encodage, de stockage, de récupération de l’information, de mémoire à

long terme (buffer), input/output (entrée/sortie).Comme l’ordinateur, on va considérer que l’homme dispose de périphérique d’entrée et sortie, des zones de stockage… On va distinguer différents types de zones de stockages dans l’ordinateur comme pour l’homme.



• L’être humain va être conçu comme un système structuré destiné à traiter l’infos, la

stocker, la conserver et la réutiliser.

Ce système inclut les différentes structure du système cognitif : la mémoire à court et à

long terme. Ce sont les composantes essentiel du système cognitif humain.



• La psy cognitive s’appuie très peu sur l’introspection consciente. A la place, on conçoit des xp permettant de mettre en évidence des indicateurs objectifs concernant le traitement ,de l’infos.

• Ex : mesure de temps de réaction.



II. Un modèle élémentaire de système de traitement de l’information

Le modèle de base du traitement de l’info comprend trois phases :

• - encodage de l’infos : c’est la saisi des infos par nos organes sensorielle.

• - stockage de l’infos : c’est ce qui va nous permettre de la conserver.

• - récupération de l’infos : l’infos va être réutilisé.



• L'analyse des processus de traitement de l'information constitue un des acquis de la psychologie contemporaine (Leny&Richard, 1986). Le concept de traitement de l'information a été opérationnalisé par différents modèles comportant plusieurs stades de transformation, depuis l'entrée sensorielle jusqu'à la sortie motrice (Sanders, 1990). Un stade est constitué par un ensemble d'opérations de transformation de l'information



• orientées vers le même but. Les stades sont répartis sur le versant perceptif, dont la fonction principale est d’identifier la situation, le versant décisionnel, où s’effectue le choix de la réponse et le versant moteur, au cours du quel sont réalisées les opérations de programmation et de traduction des commandes motrices



L’exécution désigne la partie observable du mouvement. Elle peut également faire intervenir des processus de traitement de l'information qui permettent le contrôle (guidage) de la réalisation en cours. Les auteurs ont ainsi construit un modèle simplifié du traitement de l'information qui va de l'analyse de la situation jusqu'à la programmation du geste.



• Enfin le versant moteur, chargé de la programmation motrice, est affecté sélectivement par des variables telles que la vitesse d'exécution, l'amplitude du mouvement, sa direction, la précision requise. Ces modèles ont été validés et progressivement enrichis grâce à une méthode expérimentale basée sur la mesure du temps de réaction : la chronométrie mentale



Paradigme de la chronométrie mentale : Les Procédures de temps de

réaction

• L’approche chronométrique consiste à mesurer le temps requis, après l’apparition d’un signal impératif d’exécution, pour déclencher une réponse exacte. Le temps de traitement requis entre la présentation du signal et le déclenchement de la réponse est la somme des durées moyennes de traitement de chaque stade.



• Chaque stade reçoit de celui qui le précède un signal qui est le produit du traitement effectué par les processus qui se déroulent au sein de ce stade. De ce fait, les durées de traitement de chaque stade sont indépendantes.



• Chaque opération requiert du temps pour transformer l’information qui lui est transmise. Par conséquent, la mesure du temps requis pour produire une réponse exacte rend compte des opérations cognitives effectuées par le pratiquant pour réaliser la tâche. Le temps de réaction (TR) peut ainsi être considéré comme un indice représentatif de la difficulté du traitement et comme un indicateur fiable pour estimer les demandes informationnelles des tâches motrices.



• La production d’une réponse motrice finalisée est le produit observable des opérations de traitement de l’information sous-jacentes.

• Le paradigme de la chronométrie mentale part du principe que les processus mentaux peuvent être étudiés par l’intermédiaire de la mesure du temps de traitement de l’information.



• En effet, un certain nombre d’inférences peuvent être effectuées grâce à la mesure du (TR). Classiquement, on considère que le TR reflète la somme des durées de l’ensemble des étapes de traitement. Il constitue donc une bonne estimation de la vitesse de traitement de l’information (Thomas, 1980).



• Lors d'une procédure de TR classique, le sujet est invité à répondre le plus rapidement possible, avec la consigne de ne pas commettre d’erreur, et ceci dès l’apparition d’un stimulus sensoriel qualifié de signal préparatoire. Dans la mesure où le sujet respecte les consignes expérimentales, on considère que le TR représente le temps minimal nécessaire pour fournir la réponse requise.



• Une tâche de TR commence généralement par la présentation du signal préparatoire

Ce dernier informe de l’apparition imminente d’un signal impératif de réponse, et peut également donner des informations sur la nature du signal de réponse et/ou sur la

réponse à fournir.



Tâche de TRS Tâche de TRS



Intervalle amorce – cible 200 ms 1400 ms



Tâche de TRC-4 Tâche de TRC-4



Intervalle amorce – cible 200 ms 1400 ms 36 Cours de psychologie cognitive Issep


• Lorsque la difficulté de la tâche augmente, le temps de traitement s’allonge.



• L’intervalle de temps séparant le signal préparatoire et l’occurrence du signal impératif sont appelés période préparatoire. Au cours de cette période, le sujet se prédispose à répondre le plus rapidement et le plus précisément possible.

• L’intervalle de temps séparant l’occurrence du signal impératif et la réponse motrice correspond au TR, tandis que l’intervalle séparant l’amorce de la réponse de la fin de la réponse définit le temps de mouvement.



Le temps de réaction au choix: quelle réponse amorcer?

• On parle de temps de réaction au choix (TRC) lorsque pour un événement quelconque correspond au moins deux (2)choix de réponses possibles.

• En général on remarque que plus le nombre d'événements équiprobables augmente, plus le TRC de l'individu augmente.



• Les résultats obtenus par les premiers investigateurs indiquaient que l'augmentation du TRC en fonction du nombre d'événements équiprobables présentés n'était pas constante. En effet, l'accroissement du TRC laissait voir un plafonnement.



• Que se passe-t-il avec la pratique?

• Plusieurs études ont été réalisées sur les relations qui existent entre le TRC et la quantité d’information transmise en fonction de la quantité de pratique des sujets.

• Les résultats ont démontré que l'effet sur le TRC d'une augmentation du nombre d'alternatives diminuait avec la pratique. L'explication la plus plausible de cette diminution est que certaines des étapes du traitement de l'information peuvent être réalisées plus rapidement avec la pratique.



• -

• Ainsi, si l'on considère qu'une tâche de TRC est au moins composée des étapes suivantes:

• (a) codification du stimulus par les récepteurs,

• (b) identification du stimulus,

• (c) recherche de la réponse

• (d) paramétrisation de la réponse et,

• (e) activation de la réponse appropriée,



• quelles sont alors les étapes qui sont susceptibles de requérir moins de temps avec la pratique?



• Dans une tâche de temps de réaction simple (TRS), seules les étapes (a) et (e) sont nécessaires, et l'on se rend compte que celles-ci prennent moins de temps pour être réalisées.

• Par ailleurs, ce sont surtout les étapes (b), (c) et (d) qui sont affectées par la pratique.

• Avec beaucoup de pratique, on pourrait supposer que les stimuli et les réponses deviennent tellement liés les uns aux autres que ces deux étapes sont réalisées presque simultanément.

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• Compatibilité entre stimulus et réponse

• En général, lorsque des paires stimulus-réponse, sont familiers on parle de compatibilité.

• Par ailleurs, plus le lien qui unit un stimulus à sa réponse est familier ou direct, plus la paire stimulus-réponse est dite compatible.



• Modification de la compatibilité effet sur le TRC?

• La compatibilité et la pratique entraînent les mêmes résultats. En effet, plus un individu pratique une tâche donnée plus le lien qui unit un stimulus à sa réponse est fort et plus le TRC est court.

• Ainsi, Heuer(1984) démontra que si les sujets avaient beaucoup pratiqué et si les paires stimulus-réponse utilisées étaient très compatibles, la pente de la fonction reliant le TRC à l'incertitude de l'événement devenait presqu'égale à 0.

• A ce moment, les étapes “b, c et d” du modèle présenté précédemment étaient donc très faciles à réaliser et l'incertitude de l'événement n'avait presque plus d'effet sur le TRC.



Les objectifs des cours sont de :

• 2- connaître la perception et reconnaître le concept dans des exemples sportifs.

• 3- Comprendre le phénomène de l’attention sélective dans notre perception des objets et des communications.

• 4- Sentir la qualité d’adaptation de la perception chez l’être humain.

• 5- Comprendre la notion de figure fond dans la perception visuelle.

• 6- Comprendre la notion de regroupement dans notre perception visuelle.


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III. La perception

• Une des premières étapes de STI nous permet d’identifier au cours de cette première étape, le système cognitifs reconnait les objets qui nous entoure. Il sélectionne les infos pertinentes de l’environnement notamment grâce aux mécanismes de l’attention et les stocke pendant une durée très brève dans des mémoires sensorielles.



• . La perception va au-delà d’un simple enregistrement de l’infos qui parvient à nos organes sensorielle, mais une question de la psy cognitive va concerner l’interprétation de cette infos. Il va falloir sélectionné cette infos qui parvient à notre système cognitif



• Remarque : Distinction entre sensation et perception.

• La perception est un comportement cognitif car il y a déjà un traitement cognitif de la sensation. Par exemple, si on regarde le ciel, on va voir des signaux lumineux. Le fait de

• savoir que ces signaux lumineux sont des étoiles, c’est de la perception.



• Des auteurs américains étudiant l’influence de la faim sur la perception remarquent que les personnes à jeun voient surtout les aliments dans des dessins de plusieurs significations qu’on leur présente, tandis que d’autres prises après avoir mangé, n’ont pas les mêmes réactions.



• Toute perception est donc une interprétation qui implique la personnalité tout entière plus qu’un simple phénomène sensoriel. C’est une conduite psychologique complexe qui se rapporte à un cadre de référence particulier, élaboré à partir de notre expérience personnelle et sociale



• . C’est ce qui explique qu’un objet n’aura jamais tout à fait la même signification pour deux individus, qui ont chacun, leur système de référence particulier.



• L’attention sélective :

• La perception nous atteigne l’une après l’autre. Une perception chassant l’autre. Notez la figure suivante qui évoque plus qu’une perception. L’attention sélective : que voyez-vous : des cercles avec des traits gris ou un cube ? Si vous fixez le cube vous pouvez remarquer qu’il peut changer de perspective selon que vous visualisez le petit X du centre de l’image sur l’arête de devant ou celle de derrière.



../Cognition et Motricite.pdf

• A certains moments le cube semble flotter devant la page, avec les cercles derrière lui ; à d’autres moments les cercles peuvent devenir des trous dans l page, avec les cercles derrière lui ; à d’autres moments les cercles peuvent devenir des trous dans la page, à travers lesquels apparaît le cube comme s’il flottait derrière la page. Vous ne pouvez pas voir les deux interprétations à la fois car votre attention est sélective. (Bradley et coll, 1976).

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Adaptation de la perception :

• Si nous mettons une nouvelle paire de lunettes, mais pouvons nous sentir légèrement désorienté et pris de vertige mais nous nous adaptons en un jour ou deux.

• Notre adaptation perceptive au changement des informations visuelles rend au monde son aspect normal..



• Mais les êtres humains s’adaptent rapidement à des lentilles déformantes. En quelque minutes votre lancer de balle sera de nouveau précis et vous atteindrez votre cible en enlevant les lunettes vous vous adapterez aussi en quelques minutes pour revenir à vos habiletés.



Organisation de la perception : « Psychologie » David G. Myers

• Pour transformer une information sensorielle en une perception ayant une signification nous devons l’organiser, nous devons d’abord distinguer les objets de leur environnement, les voir avec une forme ayant une signification et une constance et percevoir leur distance et leur mouvement.

• Les règles cérébrales de constructions des perceptions expliquent certaines illusions surprenantes.



Perceptions de formes : Figure de fond :

• Notre première tâche de perception est d’appréhender un objet quelconque appelée figure comme distinct de son environnement appelé le fond. Parmi les voix que nous entendons dans une perception, celle sur laquelle nous fixons notre attention est la figure et autres représentent le fond.



• Sur cette figure la relation figure fond s’inverse continuellement mais nous organisons toujours les stimuli sous la forme d’une figure vue par rapport d’un fond (est ce un vase ou le profil de deux visages ?)



Les principes de la perception 1.2.1. Fond et figure

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Cette image réversible figure fond démontrent de nouveau que le même stimulus peut déclencher plus d’une perception. Cours de psychologie cognitive Issep


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Vieille dame ?

Jeune fille ?


ROLE DE LA DECISION

lèvres

front

yeux

menton

nez

lèvres

front

yeux

menton

nez

Version 3D Version 2D



• Regroupement :

• Maintenant que nous avons distingué la figure de fond, nous devons organiser la figure en une forme ayant une signification. Certaines caractéristiques fondamentales d’une scène, telles que la couleur, le mouvement ou le contraste lumineux sont traitées de façon automatique et instantanée (Freisman, 1987).

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• Pour mettre en ordre et en forme ces sensations de base, notre esprit suit certaines règles de regroupement des stimuli. Ces règles identifiées par les psychologues gestaltistes, illustrent leur principe de base :

• la perception diffère de la simple somme de ses constituants. (Rock et Palmer, 1990



• Proximité : nous regroupons ensembles les figures proches. Nous ne voyons pas six lignes séparées, mais trois ensembles de deux lignes.




• Similarité : si des figures sont semblables les unes aux autres, nous les regroupons ensemble. Nous voyons les cercles et les triangles des colonnes verticales de forme similaires et non comme des lignes horizontales de forme différente




• Continuité : nous percevons des schémas comme lisses et continus plutôt que discontinus. Ce schéma pourrait être une série alternée de demi-cercles, mais nous le percevons comme une ligne droite et une sinusoïde.




• Fermeture : si une figure présente des interruptions, nous la complétons en remplissant les trous pour créer un objet complet. Nous comblons facilement les vides de cette figure et nous voyons un triangle complet.




• Liaison : nous percevons des points, des lignes ou des surfaces comme une entité unique s’ils sont uniformes et se..\Cognition et Motricite.pdf lies.







• Conclusion

• Différences entre réalité physique, réalité

perçue et réalité conçue

Aspect constructionniste des perceptions

Importance de notre culture, nos expériences sur notre perception



• Bibliographie :

• 1- Addie J. & Proctor R. W., Attention theory and practice. Sage Publications. 2004.

• 2- David G. Myers, Psycholy, Worth Publishers 2004.

• 3- Eysenck M. W. & Keane M. T., Cognitive psychology, Fifth edition, Psychology Press Ltd. 2005.

• 4- Eysenck M. W., Principles of cognitive psychology. Psychology Press Ltd. 2001.



IV - L’attention

• Nos organes sensorielles traite sans cesse une grande quantité d’infos qui leur parviennent quasi continu. Il es impossible pour le système cognitif humain de faire attention à tout les stimuli qui l’entoure.



• Dans le comportement humain, l’attention va avoir pour fonction de ne pas laisser l’individu de répondre passivement aux sollicitations de l’environnement. De faites, l’attention constitue l’un des principaux mécanismes de contrôle du fonctionnement cognitif et comportementales.


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• Il s’agit d’une activité cognitive qui contribue simultanément à la perception, à la sélection et au traitement des infos qui parviennent à l’individu.



• On distingue deux aspects : l’attention sélective et l’attention partagée.

• 1. L’attention sélective C’est la forme d’attention la plus fréquemment décrite. Cette forme d’attention nous permet de nous focalisé sur un stimulus particulier de l’environnement. Cette focalisation va nous permettre de traiter ce stimulus plus profondément.



• Cherry a fait une vérification expérimentale de cette effet avec la méthode d’écoute dichotique. L’enregistrement va permettre la diffusion de deux messages distinct pré enregistré. L’individu va entendre un message principal dans une oreille et un message secondaire dans l’autre oreille. On va lui demander de faire une tache de Shadowing ou filage, cad restituer le message principal.



• On invite les participants à faire attention au message principal et à ignoré le message secondaire. On constate que les participants peuvent restitué le message sur lequel il se focalise. En revanche, ils ne peuvent dire grand-chose sur le message secondaire. Tout au plus, ils peuvent indiquer quelques caractéristiques physique du message secondaire



• L’attention jouerait un rôle de filtre qui opérerait un choix des informations à traiter.

Pour La Berge en 1995, l’infos pertinente serai amplifié par l’attention, alors que l’infos non pertinente serai inhibé



2. L’attention partagée ou divisée

• Elle va être lié aux problèmes d’allocation des ressources attentionnelle (qui sont limités) entre plusieurs taches que l’on va réaliser simultanément.



• En faites, la réalisation

simultané de plusieurs taches requiert des ressources cognitifs importantes. Or des chercheurs ont montré que des informations en parallèles rentre en concurrence.


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• Exemple : téléphoner + conduire = danger. Ces deux taches nécessitent une certaines quantité de ressources attentionnelle. Toutefois, on ne peut développer 100 pour 100 de notre attention pour chacune de ces taches.


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Dans quel mesure peut-on réaliser deux taches simultanément ?

• Les psychologues ont utilisé le paradigme ou

méthode de double tache. Il va consister

à demander aux sujets d’accomplir deux taches simultanément. On va mesurer individuellement le cout cognitif de chacune des taches. On la mesure par la vitesse de réalisation et en dénombrant le nombre d’erreurs effectué dans cette réalisation..



• C’Est-ce paradigme de la double tache qui a permis de comprendre qu’une tache qui devenait automatique libérait des ressources attentionnelle


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Processus automatiques / Processus contrôlés

• L’attention est un processus à capacité limitée. Il est difficile de réaliser deux taches simultanément lorsque ces deux taches se ressemblent. Lorsque l’une de ces deux taches est relativement nouvelle, on va mobiliser davantage de ressources attentionnelle ou lorsqu’une des deux taches est difficile.



• Du point de vue des ressources attentionnel, ces difficultés peuvent s’expliquer en postulant que le système cognitif dispose d’un réservoir de ressources attentionnelle unique (ou pool). Le sujet puiserai dans ce pool pour accomplir les deux taches. Or les ressources nécessaires pour accomplir ces deux taches dépasseraient les ressources disponibles d’où la diminution des performances.



• Relation entre vigilance et attention :

Attention, motivation, vigilance sont en relation. Pour Easterbrook lorsque la motivation s’élève, vigilance et focalisation de l’attention augmentent. Si l’individu se concentre, le champ de l’attention se rétrécit. Les indices périphériques sont moins pris en compte.


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• Le sujet porte une plus grande importance aux indices centraux ou aux indices utiles. L’élévation de la vigilance augmente la prise en compte de stimuli sur lesquels se porte l’attention (Landers, 1892). Dans une tâche motrice il existe donc des indices pertinents et d’autres qui ne le sont pas. D’après Easterbrook il existe pour une tâche donnée une étendue d’indices pertinents.


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Dimensions de l’attention

• Pour Robert Nideffer il faut analyser l’attention suivant deux dimensions la largeur ou la profondeur, et la direction (Nideffer, 1976). En effet l’attention peut d’une part être focalisée sur un aspect ou être très large, et d’autre part être centrée sur le sujet lui-même ou à l’inverse orientée vers l’extérieur, vers l’environnement..


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• Ces deux dimensions déterminent donc quatre secteurs. D’après Nideffer, chacun possède un certain style attentionnel. Il a conçu un test pour apprécier ce style, le test of Attentional and Interpersonnal Style (T.A.I.S.) que plusieurs auteurs l’ont utilisé pour créer des versions spécialisées appliquées à diverses disciplines sportives


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• Préparation Psychologique et attention :

Comment améliorer l’attention ?

• 1- s’entraîner en présence de facteurs de distractions.

• 2- Utiliser des mots clés (doit porter sur la

technique) ou être motivants afin d’aider à se concentrer sur la tâche à accomplir.

• 3- Utiliser une pensée qui ne comporte pas d’évaluation.


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• 4- Mettez au point des routines.

• 5- Entraîner vous à contrôler vos yeux (gardez les yeux au sol, concentrez vous sur l’équipement, concentrer vous sur un point).

• 6- Rester concentrez sur le présent.


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• 3. Conclusion

• L’attention est un ensemble de ressources cognitives limitées, mobilisables pour effectuer une tâche donnée. C’est un mécanismes conscient et contrôlé. Plus un stimulus reçoit de l’attention, plus son traitement est approfondi. C’est la capacité à sélectionner une partie des stimuli de notre environnement et effectuer un accès conscient au contenu de notre mémoire.



V - La mémoire

1. Structure de la mémoire

Depuis la fin des années 60, la plupart des psy sont d’accord sur l’existence de trois niveaux mémoires qui sont déterminé par le stockage plus ou moins prolongé d’informations avec le modèle d’Atkinson et Shiffrin (1968) :


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• - Le registre d’information sensorielle

• - La mémoire à court terme / mémoire de travail

• - La mémoire à long terme


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2. Le registre d’information sensorielle

• C’est un processus déclenché au niveau des récepteurs sensoriels. Il conserve une image précise et complète. Elle a une persistance de courte durée (entre 100 et 500 ms). Elle permet aux systèmes suivants d’analyser un signal très bref. Le travail d’identification d’un message sensorielle peut prendre du temps. Cela peut prendre plus de temps que la durée du signal lui-même.



• Le système du RIS va remplir la fonction de donner au système cognitif le temps d’opérer sur les signaux qui sont parvenus aux organes sensorielles


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• a. Approche intuitive

• La mémoire échoïque : un ami vous dit quelque chose… La mémoire iconique : Fermez les yeux, puis ouvrez/refermez-les rapidement…

• b. Vérifications expérimentales

• Le RIS contient plus d’informations que les étapes d’analyse suivante n’ont la capacité

• d’utiliser…

• Voir TD



• c. Conclusion

• L’information semble être conservée sous sa forme initiale. C’est ultérieurement, lorsqu’on va prêter attention à cette information, qu’elle sera traitée.



• 3. La mémoire à court terme

• Exemples : On souhaite appeler notre médecin, on recherche son numéro dans l’annuaire, internet. On le mémorise et on l’appelle. Ca sonne occupé. On réessaye quelques minutes plus tard, mais le numéro a disparu : on ne s’en souvient plus. c’est un système que l’on va utiliser pour se souvenir de l’information en cours d’utilisation. On l’appelle aussi mémoire tampon..



Elle possède certaines caractéristiques limité dans sa capacité de stockage et dans sa durée de rétention de l’information


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• a. Durée de rétention en MCT

• Le mécanisme de la MCT fonctionne pendant une vingtaine de secondes… (Brown, 1958 ; Peterson, 1959). Si l’autorépétition est interrompue, le matériel disparait sans laisser de trace.

• Ex : numéro de téléphone qu’on oublie ou un code d’ouvrage qu’on oublie à la bibliothèque.

• .



• C’est une mémoire fragile et qui est sensible à l’interruption et l’interférence. C’est une

• mémoire qui facilement surchargé. Elle a donc une capacité limité. Elle a beaucoup attirer l’attention des chercheurs


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• b. Capacité de la MCT

• La MCT est une mémoire fragile dont la capacité est limitée. Quelle est l’unité de mesure?



• Pour essayer d’estimer la capacité de la MCT, on dicte une série de chiffres au hasard et

a demandé au sujet de faire un rappel de la série dans l’ordre dicté pour déterminer

• l’empan mnésique. On estime que cet empan est de 7 ou 8 items lorsqu‘on donne une série

• de chiffres ou de lettres


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• Cette mémoire de travail garde les mêmes propriétés que la MCT. on considère qu‘il s‘agit d‘une MCT soit le stockage temporaire de l’information, mais elle permet le traitement actif de l’information et il s’effectue en temps réel. Cette mémoire a une capacité limité.


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• 5. La Mémoire à Long Terme (MLT)

• Elle est la plus importante et la plus complexe des systèmes de mémoire. Elle permet de retenir l’information de façon permanente. Elle assure le stockage, l’organisation et la récupération.

• La quantité et la durée de rétention en MLT est quasi-illimitées. Ce n’est pas une mémoire unique, mais plutôt un système de mémoires.


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• Il y a une distinction fondamentale entre des connaissances déclaratives et des connaissances procédurales. Cette distinction a été mis en évidence par Anderson en 1983.

• Les connaissances déclaratives concernent les objets ou les êtres de notre environnement. Un critères simple d’identification de ces connaissances est qu’elles sont

Cours de psychologie cognitive Issep

ksar said S.Mouelhi Guizani 110

• transmissibles oralement, alors que les connaissances procédurale, cad les savoir-faire, vont concerner les actions ou les opérations a réalisé pour atteindre un but. Elles interviennent dans la conduite d’une voiture


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• a. La mémoire déclarative

• Elles font référence à nos connaissances sur les choses, les êtres, les faits. Ces informations sont accessibles à une récupération consciente. Elle englobe la mémoire épisodique et la mémoire sémantique.


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• 1. La mémoire épisodique

• Elle contient les informations relative aux évènements de notre vie. Ce sont des connaissances autobiographique (personnel) donc propre à nous-mêmes en tant qu’acteur ou observateur.


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• 2. La mémoire sémantique

• Elle concerne les structures de connaissances propre à une culture donnée. Elle permet

• d’organiser et de partager la connaissance du monde.


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• B. La mémoire procédurale

• Elle contient les connaissances sur la façon de faire des activités. Elle regroupe nos

• habiletés psychomotrices et mentales. C’est le résultat d’une longue pratique. Ces connaissances sont non directement explicables.


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• e. Conclusion

• 1° Ces mémoires sont présentées comme des « boites » distinctes, mais il ne faut pas les considérer comme séparées. Elles sont toutes fortement reliées et interdépendantes.

• 2° Lors du traitement, l’information change de statut :

• Information - Représentation - Connaissances



• VI - Conclusion générale

• Les connaissances en psychologie cognitive représentent des ressources importantes pou les autres disciplines.


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L’APPRENTISSAGE MOTEUR

Objectifs du cours :

1- Définir l’apprentissage moteur.

2- Reconnaître les facteurs qui influencent l’apprentissage moteur dans la distribution de l’entraînement avec des exemples pratiques.

3- Connaître le concept de découpage de l’exercice comme élément

pédagogique pour la méthode d’apprentissage.

4- Connaitre la nécessité de respect du niveau de développement psychomotrice pour la population de pratique.

5- Saisir les paramètres de l’organisation d’un apprentissage moteur et

synthétiser les données recueillies.


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Définitions de l’apprentissage

• « Processus neurologique interne intervenant chaque fois que se manifeste dans les performances un changement qui n’est dû ni à la croissance ni à la dégénérescence » (R.M. Gagné et E.A.Fleishman).

• « Modification adaptative du comportement au cours d’épreuves répétées » (H. Piéron).


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• « Activité qui modifie les possibilités d’un être vivant de manière durable »(P. Fraisse).

• Il nous ressort que l’apprentissage présente quelques aspects fondamentaux : la modification de la conduite s’avère durable, elle exige des répétitions et le résultats et une adaptation.


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Les facteurs qui influencent l’apprentissage moteur :

• Il nous convient d’examiner les facteurs pratiques qui influencent l’acquisition d’un geste technique et qui ont trait à l’organisation de l’entraînement

• 1- la distribution de l’entraînement :

• Le premier facteur concerne la planification temporelle de la pratique. On oppose traditionnellement l’apprentissage massé. Cette dichotomie se rapporte à la répartition dans le temps des actions d’apprentissage.


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• Doit-on, pour optimiser son rendement, c'est-à-dire obtenir le meilleur résultat en fonction du temps consacré à la tâche, réaliser de longues pause ou à l’inverse les réduire le plus possible, voire les supprimer ?


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• On doit considérer deux questions. La première est celle de la recherche du meilleur intervalle entre chaque essai lors d’un même entraînement. Ainsi penons ; en Basket-ball, l’exemple d’un joueur qui tente de marquer un panier à partir d’une position fixe (lancer franc). Doit-on lui demander de shooter continuellement, doit on lui laisser un temps de repos entre chaque essai et quel temps ?


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• La deuxième question concerne la période de repos qu’il convient de réserver entre chaque séance.

• Quelques concepts psychologiques aident à mieux répondre à la première question. L’inhibition réactive est une notion introduite par Hull pour caractériser le fait que lorsqu’un stimulus a engendré une réponse, immédiatement après celle-ci, la probabilité que cette réponse apparaisse de nouveau, si on présente le stimulus, décroît et revient progressivement à sa valeur initiale


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• En cas d’apprentissage massé l’inhibition réactive augmente et elle constitue un élément négatif. En conséquence si par exemple un joueur de tennis doit effectuer 100 services, il vaut mieux qu’il réalise des séries de 10 avec un intervalle de repos entre chaque série que les 100 engagements à la suite.


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• Autre concept qui peut être utilisé pour comprendre les problèmes de la distribution de l’exercice, la diminution de l’échauffement (warm-up decrement). Chaque entraîneur sait qu’une mise en train aide à la performance. Lorsqu’un sujet arrête une activité l’échauffement se perd progressivement. L’influence de cette variable sur la répartition temporelle des essais s’avère donc de sens opposé à celle de l’inhibition réactive.


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• Pour réaliser un compromis, certains auteurs conseillent donc de travailler en apprentissage distribué mais d’effectuer avant chaque série une tâche relativement proche de celle que l’on apprend, mais pas exactement la même, de manière à avoir un échauffement et pas d’inhibition réactive.

• .


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• En ce qui concerne la réponse à la deuxième question (la période de repos qu’il convient), il semble que l’avantage d’un type de pratique (massé-distribuée) dépende de la tâche et du niveau d’habileté du sujet, c'est-à-dire de ses capacités et de son degré de pratique


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Cependant les séances espacées seraient dans l’ensemble d’un meilleur rendement car ce type de répartition de l’exercice permettrait aux mouvements les moins profitables de disparaître pendant les périodes de repos


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• Le deuxième facteur qui influence l’apprentissage porte sur le découpage de l’exercice. Ce dernier doit-il être appris comme un tout ou par fraction. S’opposent ici l’apprentissage global et l’apprentissage fractionné. On peut en fait distinguer plus finement les types d’apprentissage et les répartir en quatre catégories :



• a- l’apprentissage global dans lequel le sujet

effectue la tâche tout entière ;

• b- le pur fractionnement, les parties, f1, f2, ..., fi ..., fn sont apprises indépendamment les unes des autres puis l’ensemble f1 + f2 + ...fi+ ...fn est appris ;

• c- le fractionnement progressif, f1 et f2 sont apprises séparément puis global-analytique, l’ensemble est appris et f1, puis l’ensemble et f2,...


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• La littérature spécialisée fournit des exemples contradictoires de supériorité d’une méthode sur une autre. D’après Naylor et Briggs, cela tient à la nature de la tâche envisagée qui comprend deux éléments, sa complexité et son organisation


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• La complexité est liée à la quantité d’information nécessitée par l’exercice, l’organisation, au nombre d’éléments qu’il comprend et à leurs relations. Pour une complexité et une organisation faibles, la méthode globale serait plus efficace, pour une complexité élevée et une faible organisation, la méthode fractionnée, pour une complexité faible et une organisation élevée, la méthode global-analytique, pour une complexité et une organisation élevées, la méthode du fractionnement progressif


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2- la maturation

• La qualité et la rapidité d’un apprentissage dépendent de divers facteurs, notamment de l’environnement et de l’organisme.

L’influence de ce dernier transparaît dans les variations individuelles


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• Dans les mêmes conditions certains sujets apprennent plus vite que d’autres.

• Elle se révèle également dans les phénomènes liés à la croissance biologique. Ainsi il existe des étapes dans la maturation nerveuse de l’enfant qui caractérise la possibilité d’apprentissage de genres d’activités, irréalisables auparavant.


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En conclusion, l’apprentissage moteur représente un domaine de recherche en pleine évolution dont les résultats obtenus au plan théorique demandent à être transcrit à celui du terrain. Notons cependant qu’un facteur très important aussi bien au niveau des théories qu’à celui de la pratique joue un rôle capital.


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Il s’agit de la connaissance des résultats. Les retours d’informations précisant au sujet la performance qu’il a accomplie et ses modalités d’exécution constituent des éléments décisifs de l’apprentissage. Par ailleurs la connaissance des étapes du développement moteur de l’enfant et de l’adolescent est essentielle pour l’éducateur physique et l’entraîneur.

• Bibliographie :

• 1- Atkinson R. et Col, , Introduction à la psychologie, Chenelière

• 2- Knapp B., Sport et motricité, Ed Vigot, 1975, p. 73.

• 3- Leplat J., Enard C. et Weil-Fassina A., La formation par l’apprentissage, PUF, 1970.

• 4- Naylor J. C. et Briggs G. E., Effects of task complexity and task organization on the relative efficiency of part and whole training methods, Journ. Of Exper. Psych., 1960, pp. 109-112.


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• 5- Seefeldt V., Developpemental motor patterns ; implications for elementary scholl physical education, Congrès international d’Education Physique, 1979, Université du Quebec, p. 317).

• 6- Thomas R., La psychologie du sport, PUF 1983 PP. 96-110.

• 7- G. Missoum, R. Thomas, psychologie à l’usage du S.T.A.P.S.,Vigot 1998.

• Bon Courage


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Psychologie cognitive

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