Psy Differentielle Intelligence Personnalité Actualisé Avec Devoirs

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1 Approche différentielle de l’intelligence et de la personnalité L’approche différentielle de l’intelligence 1. Les modèles unidimensionnels de l’intelligence : Binet et Spearman 1.1 Le Binet-Simon 1.2 Le facteur g de Spearman 2. Des modèles unidimensionnels aux modèles multidimensionnels de l’intelligence 2.1 L’évolution des modèles factoriels 2.1.1 Thurstone et les aptitudes primaires 2.1.2 Les modèles factoriels hiérarchiques 2.1.3 Les raisons des discordances 2.1.4 Vers un consensus : le modèle Cattell-Horn-Carroll (CHC) 2.1.5 L’interprétation du facteur général 2.2 L’évolution des échelles d’intelligence : l’exemple des échelles de Wechsler 2.2.1 L’abandon de la notion d’âge mental et du quotient 2.2.2 Le fractionnement du concept d’intelligence 2.2.3 Vers des échelles d’intelligence plus clairement multidimensionnelles : l’exemple du WISC IV - Les principes de construction - La composition de l’échelle - Les principes de cotation - Les qualités métriques de l’échelle 3. Conclusion Donnez une définition de la psychologie différentielle La psychologie différentielle s’intéresse aux différences individuel les dans les performances à des tâches intellectuelles => d’une part afin de mettre aux point des instrumen ts (tests) de quantification de l’intelligence (approche appliquée) => d’autre part, afin de modéliser la structure de l’intelligence (approche fondamentale). Psychologie différentiel le, psychologie du développement et psychologie expérimentale : objet de leur étude et objectifs. La psychologie est : l'étude scientifique des faits psychiques, la connaissance empirique ou intuitive des sentiments, des idées, des comportements d'autrui et des siens, de l'ensemble des manières de penser, de sentir, d'agir qui caractérisent une personne, un animal, un groupe, un personnage. Parmi les nombreuses disciplines qui la composent, 3 sont ci-après caractérisées: Psychologie différentielle: son objet est l’étude des variations liées aux individus. Ces variations individuelles concernent : la variabilité inter-individuelle (entre les individus au sein d'un groupe), la variabilité intra-individuelle (pour un même individu dans des situations, contextes différents) la variabilité inter-groupe (entre des groupes différents : âge, sexe, milieu social).

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Cours de psychologie de licence

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1Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit Lapproche diffrentielle de lintelligence 1.Les modles unidimensionnels de lintelligence : Binet et Spearman 1.1 Le Binet-Simon 1.2 Le facteur g de Spearman 2.Des modles unidimensionnels aux modles multidimensionnels de lintelligence 2.1 Lvolution des modles factoriels 2.1.1Thurstone et les aptitudes primaires 2.1.2Les modles factoriels hirarchiques 2.1.3Les raisons des discordances 2.1.4Vers un consensus : le modle Cattell-Horn-Carroll (CHC) 2.1.5Linterprtation du facteur gnral 2.2 Lvolution des chelles dintelligence : lexemple des chelles de Wechsler 2.2.1Labandon de la notion dge mental et du quotient 2.2.2Le fractionnement du concept dintelligence 2.2.3Vers des chelles dintelligence plus clairement multidimensionnelles : lexemple du WISC IV -Les principes de construction -La composition de lchelle -Les principes de cotation -Les qualits mtriques de lchelle 3.Conclusion Donnez une dfinition de la psychologie diffrentielle Lapsychologiediffrentiellesintresseauxdiffrencesindividuellesdanslesperformancesdes tches intellectuelles=>dunepartafindemettreauxpointdesinstruments(tests)dequantificationdelintelligence (approche applique)=> dautre part, afin de modliser la structure de lintelligence (approche fondamentale). Psychologiediffrentielle,psychologiedudveloppementetpsychologieexprimentale:objet de leur tude et objectifs. La psychologie est : l'tude scientifique des faits psychiques,la connaissance empirique ouintuitive des sentiments, des ides, des comportements d'autrui etdessiens,del'ensembledesmaniresdepenser,desentir,d'agirquicaractrisentune personne, un animal, un groupe, un personnage.Parmi les nombreuses disciplines qui la composent, 3 sont ci-aprs caractrises: Psychologie diffrentielle: son objet est ltude des variations lies aux individus.Ces variations individuelles concernent : la variabilit inter-individuelle (entre les individus au sein d'un groupe),lavariabilitintra-individuelle(pourunmmeindividudansdessituations,contextes diffrents)la variabilit inter-groupe (entre des groupes diffrents : ge, sexe, milieu social). 2Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit Partantdesloisdelapsychologieexprimentale,cettedisciplinetentedetrouverlescorrlats psychologiques(aptitudes,personnalit...),permettantd'expliquerlesdiffrencesindividuellesde performances observes dans les tudes de psychologie gnrales. Psychologie exprimentale: son objet est ltude des variations lies la situation.Cesvariationssontprisesencomptedemanireanalytiqueenpsychologieexprimentaleparla rsolution de tches calibres. Psychologie du dveloppement: son objet est ltude des variations lies lge.Elletudiedeschangementsdanslefonctionnementpsychologique(fonctionscognitives,affectives et sociales) de l'individu au cours de sa vie.Elle vise cerner les modes de fonctionnement de l'individu et les processus de transformation de ce fonctionnement durant les diffrentes priodes de sa vie. -En 1921 et en 1986, on a demand des chercheurs de donner leur def de lintelligenceoPas plus de consensus en 1986 quen 1921 oQuelques attributs de lintelligence sont cits de faon rcurrente :Capacitsadaptersonenvironnement,rsoudredespbnouveaux, apprendre, abstraire oIl y a aussi une certaine permanence dans les points de dsaccord : Sil y a une intelligence ou sil faut en distinguer plusieurs oCertains attributs cits en 1986 ne ltaient pas en 1921 Capacit contrler ses propres processus cognitifs (mtacognitifs) Intelligence est rcemment dfinie comme relative un contexte culturel =>lestestsdintelligenceontdonctdveloppsdansuncontexte culturel de la socit occidentale => mme si une dfinition universelle de lintelligence peut tre recherche, les manifestations de lintelligence sont relatives un contexte culturel dans lequel les individus se dveloppent. -Que conclure sur la difficult avoir un consensus de la def de lintelligence ? oUne conclusion possible : cette notion est trop vague, trop gnrale pour donner prise une approche scientifique oUneautreconclusionpossiblequenousprfrons :Lintelligenceestunefonction dont la finalit peut tre atteinte de multiples faons La finalit est ladaptation du comportement aux situations nouvelles Cettefinalitestatteintegrceunepropritessentielledusystcognitif, celle de sautomodifier en fonction de lexprience Cette capacit est sous-tendue par la plasticit du cerveau Elle se manifeste tous les niveaux dorganisation du syst cognitif oCelui des connexions neuronales oCelui des reprsentations oCelui des comportements oCest cette proprit dautomodification qui donne son unit lintelligence oLamultiplicitdesmcanismesparlesquelselleopresontloriginedela multiplicit des facettes de lintelligence La recherche des lois gnrales auxquelles obit lintelligence peut sappuyer sur les diffrentes sortes de variation du comportement qui peuvent tre observes dans les tches intellectuelles : Variationenfonctiondelasituation(tudedelarsolutiondeproblmeenpsycho exprimentale) 3Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit En fonction de lge (tude de lontognse de lintelligence en psycho du dev) Enfonctionsdesindividus(psychologiediffrentielle :tudedesindividuspourdgagerles dimensions de lintelligence). =>onutiliselanalysedesdiffrencesindividuellesdanslesperformancesdestchesintellectuelle pour : mettre au point des instruments dvaluation de lintelligence. mieux comprendre la structure de lintelligence. 1.Lesmodlesunidimensionnelsdelintelligence :Binetet Spearman Premires tentatives dvaluation objective de lintelligence : Binet dune part, Spearman dautre part. =>sappuiesurdesmthodestrsdiffrentesmaisquioprationnalisentuneconception unidimensionnelle de lintelligence. 1.1 Le Binet-Simon -1re ide : Binet pensait mesurer les activitsmentales suprieures pour lintelligence et non parlamesuredelefficiencedesprocessussensoriels(seulsprocessuspsychologiquesque lon savait mesurer lpoque, cf recherche sur les tests mentaux de Galton et Cattell) oToutescesactivitsmentalessesituentunniveaulevdintgrationdes informations :=> mmoire, imagination, attention, facult de comprendre. => bon sens, sens pratique, initiative, facult de sadapter. => comprhension, invention, direction, censure. -2meide :Maislpoqueonnesavaitpascommentmesurerobjectivementlesprocessus mentaux oCestainsiqueBinetaeulidedeprendreappuisurlesdiffrencesentreles individus pour fonder la mesure Dabordcomparaisonaveclesindividusconsidrscommenormalement intelligents et ceux comme retards mentaux ont permis de dfinir les niveaux dintelligence de la 1re version de lchelle mtrique (Binet, 1905). Ensuitecomparaisons entre enfants dges diffrents pouraffiner cesniveaux (2me version de lchelle mtrique, 1908) oLchelle des ges auxquels les pb taient normalement russis permettait de dfinir le niveau mental de ceux-ci Pourtrecaractristiquedunge,parex12ans,unitemdoittreencore chou par une majorit des enfants de 11 ans, il doit tre russi par la plupart des 13 ans, et par environ 50% des 12 ans LetravaildeBinetetSimonadoncconsisttrouver,pourchacundes processus suprieurs jugs pertinents des items caractristiques de chaque ge Ilsontretenupourchacundesgesde316ans,4ou5items caractristiques de cet ge oIls ont alors utilis lchelle des ges pour dfinir un ordre dveloppemental des items, et ont tabli lordre de complexit cognitive de ces items =>unitemcaractristiquede12anscorrespondunetapeplusavancedu dveloppement de lintelligence quun item caractristique de 10 ans. De cela on peut infrer quil se situe un niveau de complexit cognitive plus lev mme sans savoir exactement quoi tient cette diffrence de complexit cognitive. 4Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit Lordredesniveauxdecomplexitdesitemspermettaitalorsdordonnerles sujets,mmeceuxdemmegechronologique,enfonctiondu niveau mental des items russis Cesontdonclesdiffrencesentreindividusquifournissentleprincipede mesure de lintelligence, cette mesure se situant au niveau ordinal (classement hirarchique) -3meide :considrerlintelligencecommelarsultantedesdiffrentesactivitsmentales values dans lchelle =>untestparticulierisoldetoutlerestenevautpasgrand-chose,cequidonneuneforce dmonstrative cest un faisceau de tests permettant de conserver la physionomie moyenne. oCest ce qui justifie laddition des mois dge mental attribus aux items Chaque item est crdit dun certain nombre de mois et lge mental est alors calculenajoutanttouslesmoiscorrespondantauxitemsrussis(si4items pour un ge donn : 12 mois / 4 = 3 mois, un item russi vaut 3 mois) CestStern,en1912,quiasuggrdepondrerlgementalparlge chronologique. Lavantageestdepondrerlcartentregementaletge chronologiquepar lge chronologique Cette pondration fait quun cart donn na pas la mme signification aux diffrents ges chronologiques Cequotientdevientunindicateurdelavitessedudveloppement intellectuel chez lenfant Ex :unenfantayantungementalde12ansetungechronologiquede10ans (cart=2) a un quotient de 12/10=1.2.Un enfant de 4 ans ayant le mme cart (2) aurait un quotient de 6/4=1.5. Terman en 1916 multiplia ce quotient par 100 pour viter les dcimales => un QI de 1.2 devient alors un QI de 120. => en sommant indistinctement les russites tous types ditems de lchelle, quel que soit le domaine dontceux-cirelvent,laprocduredecalculdelgementaldfinissaitunedimensionuniquede dveloppementdelintelligencesurlaquelleunindicateurchiffrunique,leQI,ordonnaitles individus de faon univoque. 1.2 Le facteur g de Spearman Quest ce quun modle factoriel ? Quentend-on par saturation ? => Spearman a labor au cours de ses recherches la 1re mthode danalyse factorielle.Lide:tablirunemthodedanalysedelatabledescorrlationsafindidentifierdansces corrlations, la part de variance commune toutes les preuves. Cette mthode permet : dextraire un facteur commun de variation expliquant ces corrlations.dvaluer la saturation du facteur pour chaque variable,=> cest--dire le degr avec lequel le facteur affecte la variation de la variable. Lanalysefactorielle:citezles3lmentsmthodologiquesquiinfluentsurlaqualitde lanalyse factorielle. Cf. cours p366 Les3lmentslieslamthodologieemployepourlesanalysesfactoriellesetquiinfluentsurla qualit de cette analyse sont: 5Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit 1. lchantillonnage des tests:le choix des testssuppose que les tests retenus sontappropris pour testertous les facteurs supposs intervenir.Ilestdoncindispensabledavoirlaboraupralableunethoriedelintelligence suffisamment aboutie. 2. lchantillonnage des personnes qui passent les tests=>chaquetestpossdeunpouvoirdiscriminantquipeutvidemmentvarierselonlchantillonde personnes testes.Ilestdoncncessairedadapterlanaturedestestsauxgroupesdepersonnestestesafinqueles rsultats puissent permettre danalyser les rsultats individuels en fonction de ceux du groupe. 3. la mthode danalyse factorielle choisie: il existe 2 mthodes.Lamthodeexploratoirequiconsisteenuneanalyseempiriquedelastructuredesfacteurs dintelligence.Le rsultat de ce type danalyseestune famille de solutions possibles dont ni lenombre de facteurs, nileursrelations,nileursniveauxdesaturationspourlesdiffrentespreuvesnepeuventtre spcifis au dpart.Lamthodeconfirmatoireolobjectifestdeconfirmerleshypothsesetparamtrespostuls initialement. -Spearmantaitproccupparlarelationentrelesactivitspsychiqueslmentaires(ex discriminationsensoriellequonpeutmesurerenlabo)etlesactivitspsychiquescomplexes(qui sont en jeu hors labo, lcole ou dans la vie professionnelle). oContrairementBinet,Spearmanpensequeces2typesdactivitpsychiquefont appel lintelligence oPourapprcierledegrderelationentrecesactivits,ilproposedecalculerleurs corrlations ( = quantifier les relations entre deux sries de mesures). Si corrlation il ya, cela prouve queces 2 domaines ont unecausecommune qui serait lintelligence gnrale Spearmanabaptiscetteapproche psychologiecorrlationnelle .Elle consistesappuyersurlesdiffrencesindividuellespouranalyser,parle calcul de corrlations, la structure des relations entre les variables. -Iladonctestcettemthodesurdeslvesdcolesenvironnantes(faitpasserdespreuves discriminationsensorielleetcalculelescorrlationsentrescoresdeslvestoutescespreuves). oTrouvantdescorrlationspositives,maisdintensitvariableentrelespreuves,ila misaupointunemthodedanalysedelatabledecorrlations :1remthode danalyse factorielle : Elle permet de sparer la part devariance communetoutes les preuves, de celle qui est spcifique chaque preuve Cestainsiquilaextraitlefacteurcommundevariationsous-jacentces corrlations Et quil a pu valuer le degr auquel chacune des variables taient affecte par ce facteur commun de variation oIl a interprt ce facteur commun g comme tant un facteur gnral dintelligence intervenant avec un poids variable dans toutes les tches intellectuelles oIlaappelsathorie bifactorielle carelleexpliquaitlavariancedesscoresdans chaque tche intellectuelle par 2 facteurs Le facteur gUn facteur de variation spcifique la tche 6Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit oLescoredunsujetdansunetcheintellectuellexestunefonctionlinaireduscore dans le facteur gnral et du score dans le facteur spcifique la tche : x = g + s + e x est le score la tche le coeff de saturation de la tche en g (poids du facteur gnral dans cette tche, exprim par la corrlation entre la tche et le facteur, qui varie donc de -1 +1) g, le score en facteur gnral , le coeff de saturation de la tche dans le facteur qui est spcifique cette tche s, le score en facteur spcifique e, lerreur de mesure -Spearmanaplustardinterprtlefacteurgnralcommecorrespondantlnergiementale (mtaphore emprunt la physique) -Spearman a propos une interprtation en termes de processus en observant que les tches les plussaturesengsontcellesquiexigent lapprhensiondesrelations (=lecodage), lduction des relations (= linfrence) et lduction des corrlats (= lapplication). -Aujourdhuilinterprtation de g estencore problmatique mais la contribution essentiellede Spearman est davoir montr comment lanalyse math de la matrice de corrlations observes dansunensdevariablesmanifestes(lesnotesautest)peutpermettredidentifierune dimensionlatente(variablesinfres,thoriquesquelonsupposetrelasourcedes variations observes dans les variables manifestes). -La limite de la contribution de Speaman est davoir rduit une seule dimension, le facteur g, lexplication des diffrences individuelles dans les tches intellectuelles 7Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit Devoir dun lvePourquoi Spearman parle de psychologie corrlationnelle ? 5points Spearman explique sa dmarche dans un article paru dans l'American Journal of Psychology : Notresujetd'tudeparticulierseracettefonctioncardinalequenouspouvonsprovisoirement dnommerIntelligenceGnrale.Nouschercheronsd'abordquelleestsarelationexacte avec la Discrimination Sensorielle, dont il est tant question dans la recherche de laboratoire ; et puis nous esprons dterminer cette intelligence de faon objective et dcouvrir le moyen de la mesurerprcisment(extraitdeSpearman,Generalintelligenceobjectivelymeasuredand determined).Spearmanmontreunecertaineinsatisfactionfaceauconstatquelapsychologie exprimentalesemontreincapablederelierlesactivitspsychiqueslmentairesavecles activitspsychiquescomplexesmisesenjeudanslaviehorsdulaboratoire.Spearmanestun psychologuebritannique,quiaapprismesurerlesactivitspsychiqueslmentaires,dontla discriminationsensorielle,danslelaboratoiredepsychologieexprimentaledeWundt,oila effectu sa thse de doctorat. Par ailleurs, il a observ les activits psychiques plus complexes commecellesenjeudanslarussitescolaireouprofessionnelleSpearmanpensequelesdeux formesd'activitpsychiquecites(simplesetcomplexes)fontappelunfacteurgnral unique,appelfacteurg.ConnusouslenomdethoriedufacteurG,lemodlede Spearmanestunethorieappeleaussithoriedesdeuxfacteurs.Galtonvientquelques annesauparavantdecrerleprincipedelamthodedequantificationsdesrelationsentre deux sries de mesure. Spearman synthtise sa conception de l'intelligence dans l'ouvrage les aptitudes de l'homme , en 1927. Ilproposedemesurerledegrdecorrlationquiexisteentrelesdeuxtypesd'activits (simples et complexes). Cette corrlation sera interprte en termes d'existence d'un facteur communsusceptibledefairevarierlesdeuxtypesdeperformances:c'estlefacteurG,que Spearman considre tre l'intelligence gnrale. La contribution de Spearman n'est pas d'avoir montrquelestestsdediscriminationsensoriellemesurentl'intelligence:decepointdevue, certainsauteurssesonttonnsqueSpearmanaittrouvd'aussifortescorrlations,jamais retrouves par la suite. Mais on doit Spearman d'avoir vu comment les intercorrlations d'un ensemble de variables peuvent tre analyses pour identifier une dimension latente, un facteur (icilefacteurg),susceptibled'trelasourcecommunedesdiffrencesobservessurtoutes variables en corrlation. Ainsi,Spearmanafondlapsychologiecorrlationnelle:elleconsistes'appuyersurles diffrences individuelles pour analyser, par le calcul de corrlations, la structure desrelations entre les variables. Cette approche s'appuie donc sur le calcul de corrlations entre les scores dessujetsdansdiffrentespreuves,parexempledestestsmentaux,pourextraireun ventuelfacteurcommunetidentifieruneventuellefonctionpsychiquecommunemiseen uvredanscesdiffrentstests.Encequiconcernel'intelligence,Spearmanvaaboutirune organisationdelastructuredel'intellectgrceauxnotionsdefacteurGetdefacteur spcifique.Spearmanainventleprincipedel'analysefactorielle,uneformed'analysedes donnesdontl'usagesegnraliseral'ensembledessciences:endterminantlapartde 8Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit variance commune toutes les preuves et celle qui est spcifique chacune, il a pu extraire le facteur commun de variation sous-jacent ces corrlations et valuer le degr de saturation de chaque variable dans le facteur. La thorie de Spearman est nomm bifactorielle puisqu'il a mis en vidence deux facteurs : un facteur (g) d'intelligence gnrale et un facteur de variation spcifique la tche (s). Dans cette thorie, le score d'un sujet s'crit : x =*g + *s + e o x est le score dans la tche, est le coefficient de saturation de la tche en g, dans le facteur spcifiquecettetche,glescoreenfacteurgnral,sceluienfacteurspcifiquecette tche et e l'erreur. G est dfini par Spearman comme une sorte d'nergie mentale, qu'il pense hrditaire. LemodledeSpearmanainsicrestunmodleunidimensionneldel'intelligence,puisqu'ilconsidrequelesdiffrencesindividuellesdeperformancesdansdesactivitsintellectuelles sontliesuneseuledimension,lefacteurg.Cetteconceptiondel'intelligencegnralea beaucoupmarqulesesprits.ElleestprochedelanotiondeQI(initieparlaconceptionde l'intelligence de Binet, mme si c'est Stern qui a cr cette notion), mme si la mthode n'est pasidentique,carlesdeuxmthodesoprationnalisentuneconceptionunidimensionnellede l'intelligence. La conception unidimensionnelle de Spearman (tout comme celle de Binet), a donn lieu de nombreuses volutions au cours du XXme sicle et a progressivement t abandonne pour des modles multidimensionnels de l'intelligence. Il faut galement souligner la diffrence fondamentaleentrel'approchedeBinetcelledeSpearman:tousdeuxsontpartisdumme constat, c'est--dire que les tests mentaux raliss leur poque, dans les laboratoires, sur les activitspsychiquesditeslmentaires,n'apportaientpaslabonneinformationsurla connaissancedufonctionnementpsychiquesuprieur,surlesactivitsditescomplexes.Mais BinetetSpearmann'ontpasremdicettefaiblessedelammemanire:Binets'est dtourndelathoriedel'poquepourfaireporterlestestsmentauxdirectementsurles activitssuprieures.Spearmancontinuaitpourtantpenserquelesdeuxtypesd'activit taientcorrlesmaisquelabonnemthodepourdcouvrirlarelationentrelesdeuxn'avait pas encore t trouve. La mthode approprie selon Spearman sera l'approche corrlationnelle, celle qu'il a fondeet qui a permis de quantifier ce qu'il y a de commundans les variations de deux sries de mesure. 2.Des modles unidimensionnels aux modles multidimensionnels de lintelligence -Binet et Spearman ont pos les bases de 2 approches de lvaluation de lintelligence oBinet : construction dchelles dintelligence donnant lieu au calcul dn QI oSpearman : laboration de batteries de tests dits factoriels et galement mthode de recherche fondamentale sur la structure de lintelligence. -Ces 2 conceptions sont longtemps restes cloisonnes oPardesvoies,luneetlautreontprogressivementabandonnlemodle unidimensionnel pour aller vers des modles multidimensionnels 9Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit 2.1 Lvolution des modles factoriels 2.1.1Thurstone et les aptitudes primaires -Plusieurs auteurs ontcritiqu la thorie bifactorielle deSpearman en cherchant montrer que le facteur gnral npuisait pas la variance commune sexprimant dans les corrlations ; mais Spearman rsistait lide quentre le facteur gnraletles facteurs spcifiques ilyait place pour dautres facteurs -Thurstone a propos une nouvelle mthode danalyse factorielle dit multiple, dont l objectif tait daboutir une structure factorielle aussi simple que possible oUnestructure simple estunestructuredanslaquellechaquegroupedevariables pluscorrlesentreellesquaveclesautrestaitreprsentparsonproprefacteur commun oLaprocdurequilutilisaitrendaitcesdiffrentsfacteursindpendantsetpermettait que chacun de ces groupes de variables soit satur par un seul facteur (donc saturation nulle avec les autres facteurs) oEn appliquant cette procdure lanalyse factorielle des corrlations, il ne trouvait pas defacteurgnraldintelligencemaisune12ainedefacteursindpendantsdont7 taient interprtables =>linterprtationdunfacteursefaitenexaminantlecontenudestestsquisont saturs par ce facteur et en cherchant ce quils ont en commun. 3deces7facteursinterprtablespouvaienttreindexsenrfrenceau contenu des tests quils saturaient (verbal, numrique ou spatial) 3autresenrfrenceauxfonctionsmisesenuvre(mmoire,induction, dduction) Ledernierenrfrencelafoisuncontenuetunprocessus(Fluidit verbale : trouver le max de mots commenant par une lettre donne) oCes7facteurscorrespondaientselonThurstonedesaptitudesprimaires( Primary Mental Abilities ) oDaprsThurstone,Lastructuresimplelaquelleilaboutissaitdmontraitqueces aptitudes taient indpendantes oEnconsquence,ilrecommandaitquechaqueindividusoitdcritparsonprofil daptitudes plutt que par un unique indicateur de lintelligence ControverseentreSpearmanetThurstonesurlecaractreunitaireoumultipledelintelligence : dbutdun dbat qui se prolonge encore sous dautres formes. =>existe-t-iluneformeuniquedintelligence luvredanstouteslestchescognitives?ou plusieursformesdintelligencesindpendantesdontchacuneestspcifiqueundomainede comptences ? =>ilafalluuncertainpouradmettrequelexistencedunfacteurgnraletlexistencedefacteurs plus spcifiques des domaines nest pas contradictoire.=>lasolutiondelacontradictionapparenteattrouveenlaborantdesmodlesfactoriels contradictoires. 10Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit 2.1.2Les modles factoriels hirarchiques Quapportent les modles hirarchiques ? Alors que les modles de lintelligence proposaient : soit une forme unique dintelligence,soit plusieurs formes dintelligence compltement indpendantes,=> les modles hirarchiques, en proposant des facteurs spcifiques subordonns un facteur gnral, concilient ces 2 approches.Nanmoins, la structure de ces modles hirarchiques ont t sujets controverse (cf cours). -ContrairementcequepensaitThurstone,lesfacteurscorrespondantauxaptitudesprimaires sont en gnral corrls entre eux oIlestdoncpossibledefaireuneanalysefactorielledecesfacteursprimaireset dextraireunouplusieursfacteursde2ndordrerendantcomptedelavariance commune aux facteurs de 1er ordre oDanscemodlefactorielhirarchique,lavariancedesscoresdanslestestspeuttre fractionne en plusieurs parts Une part de variance correspondant un facteur gnral Despartsdevariancecorrespondantdesfacteurslargescorrespondantde grands domaines Despartsdevariancespcifiqueschacunedespreuves(=facteurssde Spearman) -LesplusinfluentsdecesmodleshirarchiquesonttceluideBurt-Vernonetceluide Cattell-Horn oBurt,discipledeSpearman,doncconvaincudelimportancedufacteurgnral,a formul le principe dune analyse hirarchique consistant : Extraire dabord la variance commune tous les tests correspondant au facteur g Puisanalyserlamatricedescorrlationsrsiduellespourenextraireun niveau infrieur les facteurs larges communs des groupes dpreuves Puis extraire un niveau encore infrieur la variance spcifique chacune des preuves oVernon,discipledeBurtaappliqucettemthodedanalyseunebatteriedetests cognitifs Il a effectivement trouv un facteur gnral dintelligence Puis a trouv 2 grands facteurs de groupe Facteur verbal-ducationnel (V-Ed) oSaturaitsurtoutlestestsdudomaineverbaletlestestsde connaissances scolaires Facteur kinesthsique-moteur (K-M) oSaturaitsurtoutlestestsdesdomainespratique,mcanique, spatial et physique Une fois la variance de ces 2 facteurs larges extraite, lanalyse des corrlations rsiduelles permettait dextraire des facteurs + troits analogues aux aptitudes primaires de Thurstone oCattell est un des 1er opposants au facteur gnral de Spearman Adfendulathseselonlaquellelefacteurgnesuffisaitpasetaproposde distinguer 2 facteurs gnraux au lieu dun seul Un facteur gnral dintelligence fluide (Gf) 11Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit => Capacit de raisonnement dans des situations nouvelles ne faisant que trs peu appel des connaissances antrieures. Un facteur dintelligence cristallise (Gc) oCapacit acqurir de nouvellesconnaissances en sappuyant sur des connaissances anciennes et des stratgies familires Ilaensuiteprciscettethorie,longtempsappelethorieGf-Gc,etla tayeenfaisantlanalysefactoriellehirarchiquedeplusieursbatteriesde tests Sa procdure danalyse factorielle tait diffrente de celle de Vernon oLatechniquedeThurstonetaitdabordutilisepourextraire les facteurs primaires oPuis dans la mesure o ces facteurs primaires taient corrls, uneanalyse factorielle de 2nd ordre tait faite pour extraire le ou les facteurs communs ces facteurs primaires Il a alors trouvoAu1erniveaulesfacteurscorrespondantauxaptitudes primaires de Thurstone, sauf quils taient + nombreux oAu2ndniveau2facteursgnrauxcorrespondant lintelligence fluide et lintelligence cristallise oHorn, disciple de Cattell, a enrichi les batteries de tests : Ilatendulenbdefacteursprimairesetlenbdefacteursgnrauxde2nd ordre Dans les 60s, il a ajout aux facteurs gnraux de 2nd ordre initiaux Gf et GcDes facteurs gnraux de visualisation (Gv) Des facteurs gnraux de rcupration en MLT (Gr) Des facteurs gnraux de vitesse cognitive (Gs) Dans les 90s il a port 9 le nb de ces facteurs de 2nd ordre -LemodledeBurt-Vernoncomportait3tagesetunfacteurgnral ;lemodledeCattell-Horn seulement 2 tages et plusieurs facteurs gnraux. =>divergencequantlastructureprcisedecemodlehirarchiqueetdoncdiscordances entre les modles factoriels de lintelligence. 12Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit 2.1.3Les raisons des discordances -Dans une analyse factorielle, les facteurs que lon trouve sont toujours relatifs. Mais relatifs quoi ? oRelatifs lchantillonnage des tests sur lesquels porte lanalyse factorielle Unfacteurspatialnepourraapparaitrequenprsenceditemslemesurant (pourtrouverunevariancecommune,ilfautaumoins2preuvesdumme domaine) Commentsavoirsilonabienmistouteslestchesquisontsusceptiblesde faire apparaitre un facteur de lintelligence ? Celasupposequelchantillonnagedestchessoitguidparune thorie aboutie de lintelligence En labsence dune telle thorie, la constitution des batteries de tests a toujours t assez empirique La liste des tests mentaux et celle des facteurs se sont allongs avec le temps mais comment savoir si des variables essentielles nont pas t oublies. Commentsavoirsileurintroductionnemodifieraitpaslastructure qui fait maintenant consensus ? oRelatifs lchantillonnage des sujets Un test discriminant pourun chantillonde personnes peutne pasltre avec un autre Ex :untestderaisonnementlogiquequiestdiscriminantavecunchde sujets lambdas, risque de ne pas ltre avec un ch de logiciens Silnest pas discriminant ou trop peu, cad si tous lessujets ont peu prs le mmescore,ilnepourracorrleravecaucuneautrevariable,etlastructure factorielle en sera change oRelatifs la mthode danalyse factorielle adopte Denbsemthodessontpossiblesauseindechaquemthode :leschercheurs nontcomprisquetrsprogressivementlesrelationsentrelesdiffrentes mthodes possibles. 13Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit CestunedesraisonsdedsaccordentreSpearmanetThurstone ;maisaussi entre les modles hirarchiques de Burt-Vernon et Cattell-Horn Burt-Vernonfaisaientuneanalysehirarchiquedehautenbas (extraction du facteur g dabord) Cattell-Hornlafaisaientdebasenhaut(extractiondesfacteurs primaires dabord) Cette diffrence de mthode peutexpliquer que lesuns ont trouv 2 tages et les autres 3 -Toutes les analyses factorielles voques taient dites exploratoires : on recherche de faon empirique une structure qui rsume au mieux les donnes oLinconvnientestquedanscettesituationleslmentssuivantsnepeuventtre spcifis au dpart Ni le nb de facteurs dans les preuves Ni les relations entre ces facteurs Ni les saturations de ces facteurs avec les preuves oCelafaitbcpdinconnuespourquelonpuissearriverunesolutionunique, compltement dtermine. On a donc une famille desolutions possibles, qui peuvent trequivalente au niveau mathmatique, mais pas au niveau psychologique -Le devt par la suite du modle LISREL a dot les chercheurs de mthodes danalyse factorielle confirmatoires permettant de dpasser ces limites oDanscetteapproche,lechercheurpeutmettreunmodlehypothtiquedestructure factorielle lpreuve oSeshypothsesluipermettentdefixercertainsparamtresdelanalyse,cequirduit les inconnues et permet de dterminer une solution unique oUnefoiscettesolutiondtermine,lemodleesttestencalculantlcartentrela matrice de corrlations de dpart (celle quia t observ sur les donnes) et la matrice decorrlationsdarrive(cellequiaputrerecomposeenappliquantcemodle hypothtique des relations entre les variables latentes et manifestes). On accepte ou rejette le modle selon que lcart entre les matrices est ou non significatif Permetaussidecomparerdesmodlesconcurrentsetdelesdpartageren fonction de la qualit de leur adquation aux donnes. Mthodes exploratoires et confirmatoires danalyses factorielles: caractrisez-les L'analyse factorielle est une mthode statistique multidimensionnelle qui porte sur l'analyse conjointe de plusieurs variables.Cette mthode est trs utilise en sciences humaines et en psychologie.=>Ellechercheexpliquerlastructurelatented'unensemblededonnes,endterminantles corrlations l'aide d'un nombre rduit de variables latentes appeles facteurs. Il existe deux mthodes d'analyse : la mthode exploratoire et la mthode confirmatoire. Les analyses factorielles exploratoires=> visent laborer une structure qui rsume les donnes aux mieux.Puisquil sagit dune dmarche exploratoire, le nombre de facteurs et leurs relations ne peuvent tre dtermins lavance.Parmi lensemble des solutions lanalyse mathmatiquement quivalentes, il sagit de dterminer la 14Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit solution la plus cohrente psychologiquement (en trouvant une ralit psychologique chaque facteur de la solution).=> elles permettent de faire merger de nouveaux modles thoriques. Les analyses confirmatoires=> le modle hypothtique est dj tabli, permettant de dlimiter par exemple le nombre de facteurs, leurs relations ou dautres paramtres danalyse.=>il nexiste quune unique solution lanalyse factorielle.Le modle est alors test laide des donnes observes ;silexisteunebonnecorrlationentrelesprdictionsdumodlethoriqueetlesdonnes,alorsle modle peut tre confirm. => cette procdure exige davoir tabli un modle. 2.1.4Vers un consensus : le modle Cattell-Horn-Carroll (CHC) -Enr-analysantlesdonnesde460analysesfactorielles,Carroll(1993)amontrquetoutes taient compatibles avec une mme structure factorielle gnrale oEnappliquantlammemthodetoutescesdonnes,quiintgraienttoutelavarit deschdetestetdesujets,ilaneutralisunepartiedespbdemthodeet dchantillonnage (une partie car mme si cette approche lui a permis dlargir lchantillon destestsprisencompteriennepermetdedirequeceux-ciformentunchantillon reprsentatif de lunivers des tests dintelligence possible). -Structure factorielle de Caroll : Il sagit dune structure hirarchique compose de 3 strates oI : la base de la pyramide Composes dune 40aine de facteurs primaires Comme ces facteurs primaires sont corrls entre eux, une analyse de 2nd ordre permet dextraire une 2nd strate oII : 8 facteurs larges Qui rendent compte des parts de variance communes des groupes de facteurs primaires Commeces8facteurslargessontcorrls,uneanalysede3meordrepermet dextraire : oIII : un unique facteur gnral -Aprs orthogonalisation des facteurs extraits afin de les rendre indpendants de faon ce que chacunnexpliquequelapartdevariancequiluiestpropre,lavarianceobservedansles scores un test peut tre fractionne en 4 parties oUne partie qui est spcifique ce test oUnepartiequiestcommunecetestetunpetitgroupedautrestestscouvrantle mme champ troit (ex : tests de rotation mentale, strate I) oUnepartiecommunecetestetunensemblepluslargedetestsquicouvrentle mme domaine de la cognition (ex : tests daptitude spatiale, strate II) oUne partie commune tous les tests dintelligence (strate III) (du moins tous ceux qui ont t inclus dans les tudes r-analyses par Carroll) 15Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit -CeModleestsouventdnommmodleCHC(synthsedesmodlesdeCattell-Hornetde celui de Carroll) oLesfacteurstrouvsparCarrollsonteneffetpourlessentiellesmmesqueceuxde Cattell-Horn ; =>laseulediffrenceimportanteestqueCarrolltrouveunfacteurgnralqui constituelastrateIIIdesonmodle,orCattell-Horntaientrticentssurl interprtation de ce facteur, mme sils ont reconnu les corrlations entre les diffrents facteurs gnraux -Dtail des facteurs trouvs dans les 3 strates du modle CHC oLes 8 facteurs de la strate II sont placs dans lordre dimportance de leur saturation en facteur gnral Les saturations les + fortes sont celles des facteurs dintelligence fluide (Gf) et dintelligence cristallise (Gc) oChacundesfacteursdelastrateIIsaturesontouruncertainnbdefacteursdela strate I oDtail des facteurs de la strate II Intelligence fluide (Gf) Saturelestestsquifontappelauraisonnement,+gnralementdes oprationsmentalescontrles,pourrsoudredespbnouveaux faisant peu appel aux connaissances Intelligence cristallise (Gc) Sature les tests faisant appel la connaissance du langage, de linfo et desconceptsspcifiquesunecultureet/oulapplicationdecette connaissance Mmoire et apprentissage (Gm) Efficience de la MCT et de la MT Reprsentation visuo-spatiale (Gv) Sature les tests faisant appel lacapacit gnrer,retenir, retrouver et transformer des images visuelles Reprsentation auditive (Ga) Saturelestestsfaisantappellacapacitanalyser,manipuler, comprendre et synthtiser des lments sonores Rcupration en MLT (Gr) 16Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit Capacit stocker linfo nouvelle en MLT et la retrouver + tard. Ce facteur sature notamment les tests de fluidit verbale et de crativit Rapidit cognitive (Gs) Capaciteffectuerdefaonautomatiqueetrapidedestches relativement faciles ou surapprises Vitesse de traitement (Gt) Capacitragiroudciderrapidementenrponsedesstimili simples 17Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit 2.1.5Linterprtation du facteur gnral -Relatif consensus sur linterprtation des facteurs de la strate II, mais pas sur le facteur gnral de la strate III oLe dsaccord ne porte pas sur la possibilit dextraire un facteur gnral de la matrice des corrlations observes dans une batterie de tests cognitifs. Carcommeonobservetjsdescorrlationspositivesentelesperformances dansunensdetestscognitifs,ilesttechniquementpossibledextraireun facteur gnral ; cest une ralit statistique oLe dsaccord porte sur linterprtation psychologique de cette ralit statistique que Cattell et Horn ont tjs contest Seloneux, cette part de variance peut venir du fait quilnexiste pas de tche cognitive complexe qui soit pureCad quelle ne ferait intervenir quun seul des processus cibls par les facteurs de la strate II Or,toutesfontintervenirdesdegrsdiversplusieursdeces processus (infrence, lge, mmoire, vitesse de traitement) oLavariancecommunetouteslespreuvespourraittredue auchevauchementdesprocessusdjprisencomptepar les facteurs de la strate II. Pourdmontrerlaspcificitpsychologiquedufacteurg,ilfaudrait dmontrerquilrendcomptedunevariancequiluiestspcifique, quil ne partage avec aucun des facteurs et que lon puisse interprter en termes de processus psychologique. Certainsauteurs(Gustaffson)avancentquelavarianceexpliquepargserait en fait la mme que celle explique par Gf EtudedeGustaffson :atestparunemthodedanalysefactorielle confirmatoire un modle factoriel hirarchique. =>lemeilleurmodlefactorieltrouvpourrecomposerlescorrlations observes est bien le modle hirarchique en 3 strates de Carroll. Mais ce modle na pu tre identifi quen spcifiant une saturation de 1(=une corrlationparfaite)entregetGfdoncenposantquelavarianceexplique par g est la mme que celle explique par Gf. Alors si g = Gf, on a le choix entre deux modles possibles : Unmodle3stratesdanslequelilexisteunfacteurgdanslastrate III et pas de facteur Gf dans la strate II. Un modle deux strates dans lequel il nexiste pas de facteur g dans lastrateIIImaisunfacteurGfdanslastrateII.(modledeCattell-Horn) Mais cette assimilation de g Gf ne fait pas lunanimit oCarrolltrouvequeGfestcerteslefacteurdelastrateIIle+ fortementsaturpargmaisilnpuisepaspourautantla variance de g -Linterprtation de Gf oPour bcp, le facteur Gf correspond lefficience de la Mmoire de Travail Kyllonnen et Christal (1990) ont montr le lien entre Gf et la MT LeurssujetsontpassdespreuvesvarisdeMTetdestestsde raisonnement (forte saturation par Gf) 18Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit Lesanalysesfactoriellesconfirmatoiresontpermisdextraireun facteurcommunauxpreuvesderaisonnement(Gf)etunfacteur commun aux preuves de MT oLa corrlation entre ces 2 facteurs tait de 0.80 et .88 oLesauteursenontconcluquelaptitudeauraisonnement pouvait tre assimile la capacit de la MT Engleetal(1999)ontmontrunerelationforteentrelefacteurgnraldes preuves de MT et le facteur dintelligence fluide En incluant des preuves de mmoire court terme et des preuves de vitesse cognitivedansleursbatteries,lersultatatprcisenmontrantquela relationforteentrecapacitdemmoiredetravailetfacteurGfnepeuttre explique ni par lempan de la MCT ni par la vitesse de traitement. 2.2 Lvolution des chelles dintelligence : lexemple des chelles de Wechsler -La1readaptationamricaineduBinet-Simon,cellequeTermanaeffectueen1916,tait fidleauprincipedeconstructiondeBinetetaumodedecalculduQIdeStern(quotientde lge mental sur lge chronologique) -Les 1ers changements dans le principe de construction des chelles sont dus Wechsler oCe sont celles qui sont le + utilises aujourdhui oLes diffrentes chelles dintelligence de Wechsler : Le Terman-Binet-Stanford tant mal adapt aux adultes,Whechsler a labor une nouvelle chelle pour eux :Echelle Whechsler-Bellevue (1939) Modifieen1955pourdevenirlaWechslerAdultIntelligenceScale (WAIS) oRvise en 1981 (WAIS-R) et en 1997 (WAIS III) Cette chelle aeu un grand succs, ce qui a conduit Wechsler a en dvelopp unepour les enfants de 6 16 ans : La Wechsler Intelligence Scale for Children (WISC) en 1949 oRviseen1974(WISC-R),en1991(WISCIII)eten2003 (WISC IV) Puis une chelle adapte aux enfants dge prscolaire LaWechslerPreschoolandPrimaryIntelligenceScale(WPPSI)en 1967 oRvise en 1989 (WPPSI-R) et en 2002 (WPPSI III) oWechslerpartageaitlesmmesidesqueBinetsurlaquestion.Ilconsidrait lintelligencecommeunecapacitglobalefaitedunensembledaptitudes spcifiques Pour valuer cette intelligenceglobale, ilsest attach, comme Binet, varier lanaturedessubtestsdelchelle,ensappuyantsursonxpcliniqueplutt que sur une thorie de lintelligence Il sest loign de Binet sur 2 points Ilaabandonnlanotiondgementalpourluiprfrerlerangde lindividu par rapport son groupe dge 19Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit Ilaamorclefractionnementdelanotiondintelligenceenvaluant sparment un QI verbal et un QI de performance Toutes les chelles dintelligence (et pas uniquement celles de Wechsler) ont volu versune conception multidimensionnelle de lintelligence dans la priode rcente. 2.2.1Labandonde la notion dge mental et du quotient -Le QI tel que propos par Stern posait 2 pb oLe calcul de ce quotient pour les adultes est une absurdit Lgementalplafonneverslafindeladolescencealorsquelge chronologique augmente Donclafindeladolescence,unQIcalculainsidiminueraitaufuret mesure que lge chronologique augmente Lgechronologiqueosurvientceplafonddanslesperformancesest gnralement atteint entre 15 et 25 ans (va de pair avec la fin de la maturation du systme nerveux). Celanesignifiepasquelescapacitsintellectuellescessentdvoluer,mais que leur progression ne continue que dans les domaines o laccroissement de la performance repose sur laccroissement des connaissances et de lexpertise Orlobjectifdestestsdintelligencenestpasdvaluerlesconnaissances scolairesmaisdvaluerlacapacitapprendre,sadapterdessituations nouvelles. oLa dispersion de ce quotient nest pas la mme aux ges chronologiques Lcart type du QI pouvait tre de 12 un certain ge, et de 18 un autre, de tellesortequunmmeQInavaitpaslammesignificationselonlge auquel il tait calcul -La solution de Wechsler pour rgler ces 2 pb a consistoA caractriser la performance examine par le rang auquel se situe sa note brute dans la distribution des notes brutes observes dans son groupe dge Aprsuntalonnagedutestsurunchantillonreprsentatifpourchacundes groupesdge,laperformancedechaquenouvellepersonnepeuttresitue par rapport celles des pers de son ge oEnsuiteilavoulufaireressemblercemodedecaractrisationunQI.2 transformations ont t faites Normalisation de la distribution des notes brutes Ces notes peuvent tre transformes en carts la moyenne en prenant comme unit lcart type oEx : la note dpasse par 16% des pers correspond 1 cart type au dessus de la moyenne oLa note dpasse par 2,5% des pers corr 2 carts types au dessus de la moyenne Cettetransformationfaitpasserdunniveaudemesureordinal(le rang) une chelle dintervalle dote dune origine(le zro corr la moyenne) et dune unit (lcart type) Cesscoresencartsrduitsnesontpastrsfacilemanier,Wechslerlesa alorstransformenx15etenajoutant100,detellesortequelamoyenne devienne 100 au lieu de 0 et lcart type 15 au lieu de 1 (ressemble alors au QI de Stern) Ainsi la note brute dpasse par 16% des ind devient un QI de 115, et celle dpasse par 2,5% devient un QI de 130 20Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit LeQIde100correspondaucasolanotebruteobtenueestla moyennedugroupedgeconsidr,cequicorrespondaussiaucas o lge mental est gal lge chronologique. -Ce nouveau mode de calcul du QI peut sappliquer aussi bien aux enfants quaux adultes -Wechsler a aussi appliqu cette transformation la note brute de chaque subtest de lchelle : la note brute est transforme en note standard de moyenne 10 et dcart type 3 oAinsilesnotesstandarddesdiffrentssubtestsdunmmeindividudeviennent comparables -LeQIdetypeWechslernestdoncpasunquotient,cestlerangauquelsaperformance situe un enfant dans son groupe dge qui renseigne sur le degr davance ou de retard de son dveloppement par rapport celui des enfants de son ge. -Des arrangements conventionnels : oLaformenormaledeladistributionnestpasunepropritdelamesurede lintelligence, elle est purement conventionnelle Doitpermettredefairedesdiscriminationsplusfinesauxextrmesdela distribution que dans la zone moyenne oLatransformationdelchellequipermetdutiliserunemoyennede100etdcart type 15 est aussi une simple commodit o=> le QI ainsi calcul ne traduit rien dautre que le rang auquel sa note dans le test situe une pers dans son groupe dge 2.2.2Le fractionnement du concept dintelligence Wechsler sest cart des principes de construction du Binet-Simon en fractionnant les subtests des chelles en deux sous-chelles : oVerbale oDe performance -ce ne sont pas des considrations thoriques qui ont inspir ces modifications Wechsler, mais son exprience de praticien oIl avait fait passer des tests aux jeunesrecrues de larme amricaine durantla 1GM, etavaitobservlintrtdedisposerduntestnonverbal(pourlexamenduniveau intellectueldadultesquipouruneraisonoupouruneautreontdesdifficultsdans lutilisation du langage). -Constitution des 2 chelles oEchelle verbale Information gnrale Mmoire des chiffres Vocabulaire Arithmtique Comprhension : expliquer des observations de la vie quotidienne ou des proverbes Similitudes : dire en quoi 2 choses diffrentes se ressemblent oEchelle des performances Compltement dimages (trouver la partie qui manque dans des images) Arrangementdimages(rordonnerdessriesdimagesdefaoncequeleur squence corresponde au droulement de lhistoire quelles racontent) Cubes Assemblage dobjets Code 21Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit -Typ dvaluation oEchelle verbale Les rponses sont donnes oralement, en temps libre Lvaluation ne porte que sur la justesse oEchelle des performances Les rponses sont non verbales Problmes rsoudre de nature visuo-spatiale : Positionner des cubes, pointer une srie manquante, rarranger des images Lvaluationportelafoissurlajustesseetsurlavitessedelarponse (chronomtre) -Cette rpartition de lintelligence tait assez empirique et encore trs globale -Commeles2chellestaientvaluesdiffremment,iltaitdifficiledinterprterles diffrences entre ces 2 sortes de QI (QI verbal et QI performance) -Pendant+d1sicle,leschellesdesWechslernontquasimentpasvari.Lesrvisionsont portsurlactualisationdescontenusetdeladifficultdesitemsmaispassurlanaturedes subtests ni sur la structure de lchelle oCestseulementlarvisionquiadonnlaWISCIVen2003quelanaturedes subtestsetlastrudelchelleonttmodifispourtenircomptedelapproche factorielle de lintelligence et de la psycho cognitive => cest un pas de plus vers une valuation multidimensionnelle de lintelligence. 2.2.3Vers des chelles dintelligence plus clairement multidimensionnelles : lexemple de la WISC IV WISC IV : Dcrivez lpreuve de comprhension verbale (6 points) Cf cours P378 Lpreuvedecomprhensionverbalevaluelindicedecomprhensionverbale(ICV)dansles chelles dintelligence de Wechsler.Cet indice correspond au facteur dintelligence cristallise du modle CHC.Lpreuvequiluicorrespondvaluelacomprhensionpartirdesupportsvisuelsetderponses oralesenlimitantaumaximumlesvaluationsliesauxacquisitionsdetypescolaireetautres apprentissages.Il est valu par 3 sous-tests (similitudes, vocabulaire et comprhension). Les informations suivantes taient considres comme un +Similitudes : Trouver des similitudes entre deux mots ou deux concepts Processus: Pense catgorielle, logique, abstraction Apprentissages: Catgorisation:Capacitorganisersesconnaissances!;trecapabledutilisersesconnaissances au cours de la ralisation de la tche Abstraction: Gnralisation des concepts et laboration de catgories mentales Vocabulaire : Dfinir oralement une liste de mots Processus:Synthtiserlesinformationspourdonnerunedfinitionclaireetprcise;stocklexical Apprentissages : Difficults de comprhension importantes Comprhension : Comprhension des rgles de vie sociale et des concepts relatifs la vie sociale Processus : Intgration des normes sociales Apprentissages : Difficults comportementales (respect);Difficults au niveau des comptences pragmatiques (utiliser le langage en situation, adaptation linterlocuteur, comprhension du langage non littral) 22Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit Les principes de construction -Objectifs de la rvision de la WISC IVoPermettre une valuation + claire de certaines des dimensions du modle CHC EnparticulierdesfacteursdelintelligencecristalliseGc,dintelligence fluide Gf et vitesse de traitement (Gt) oPermettre lvaluation de lefficience de la MTPour prendre en compte les travaux montrant les relations entre capacit de la MT et lintelligence -Celaaconduitfractionnerlchelleen4sous-chellesvaluantlesperformancessur4 dimensions distinctes du dveloppement cognitif : oLindice de comprhension verbale (ICV) Correspond au facteur dintelligence cristallise Gc du modle CHC Ilestvalupar3dessous-testsquicomposaientlasous-chelleverbaledes anciennes versions Similitudes Vocabulaire ComprhensionLes2autressous-testsdesanciennesversionsdelchelleverbale (information et arithmtique) ont t retirs Car font appel aux connaissances En lesretirant oncentrelvaluationsurlacomprhension verbale en diminuantautantquefairesepeutlepoidsdesacquisitionsdetype scolaire. oLindice de raisonnement perceptif (IRP) Se rapproche du facteur dintelligence fluide Gf du modle CHC Il est valu par 3 subtests 1quiestconservdesanciennesversionsdanslchellede performances oCubes 2 nouveaux subtests oMatrices, fortement satur par le facteur dintelligence fluide oIdentification de concepts Quifaitappellacatgorisation,labstractionetla formation de concepts Les subtests qui ont t retirs sont ceux qui faisaient appel Lareprsentationvisuo-spatiale(assemblagedobjets,arrangement dimages, complment dimages)La vitesse de traitement (code) Les rponses ne sont plus chronomtres Les subtestsainsirviss sont + nettement focalisssur le raisonnement, qui est fortement satur par Gf oLindice de vitesse de traitement (IVT) Correspond au facteur de vitesse cognitive Gt dans le modle CHC Lavitessedetraitementtaitautrefoisvalueindistinctementdanstousles subtestsdelasous-chelledesperformances ;elleestmaintenantvalue avec 2 preuves spcifiques Code oAppartenait la sous-chelle de performances 23Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit Symbole o Est nouveau, est introduit pour renforcer lvaluation de cette dimension spcifique oLindice de mmoire de travail (IMT) Evalue la capacit de la MT partir des subtests Mmoire des chiffres oAvantdanslasous-chelleverbalemaisfaisaitappella MCT(rappeldanslebonordre)etlaMT(rappelensens inverse donc traitement en + de rtention) Squence lettres-chiffres -Cette rvision marque labandon dun fractionnementempirique et assez grossier de lchelle pourserapprocherdunmodlemultidimensionneldetypeCHCintgrantlesapportsdela psychologie cognitive sur le rle de la mmoire de travail. -4 dimensions diffrentes sont ainsi values oChacunetant +clairementcentre sur un facteur du modle CHC (Gc, Gf, Gt) ou un processus (Mmoire de Travail) oChaquedimensionestvalueparplusieurspreuves,carilfautaumin2preuves pour extraire un facteur commun La composition de lchelle Comprhension verbale (ICV) -Similitudes (23 items) oLenfant doit trouver la similitude entre 2 mots (objets ou concepts) oProcessus cibls Raisonnement verbal Formation de concepts -Vocabulaire (36 items) oLenfant doit donner la def des mots noncs oOn value ainsi La connaissance du lexique La formation de concepts verbaux La structuration de la MLT Le dveloppement du langage -Comprhension (21 items) oLenfant doit dire ce quil comprend de situations sociales et de principes gnraux oEvalue La comprhension et lexpression verbale La connaissance des conventions comportementales et des normes sociales Raisonnement perceptif (IRP) -Cubes oLenfantutilisedescubesbicolorespourreproduireuneconstructiondaprsun modle sur image oEvalue La capacit analyser et synthtiser des stimuli abstraits -Identification de concepts (28 items) 24Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit oDes images disposes sur 2 ou 3 ranges sont prsentes lenfant. Il doit choisir une imagedanschaquerangepourconstituerunecatgoriesarticulantautourdun concept commun oEvalue Le raisonnement catgoriel Le raisonnement abstrait -Matrices (35 items) oLenfantobserveunematriceincomplteetslectionnelacasemanquanteparmi5 possibilits de rponses oEvalue Linfrence Le raisonnement analogique =>SontfortementsatursparlefacteurdintelligencefluideGfetlefacteur gnral dintelligence g Mmoire de travail (IMT) -Mmoire des chiffres (8 items) oLenfant doit rpter une srie de chiffres dans lordre direct (MCT) puis dans lordre inverse (MT) oLa longueur de la srie : de 2 au premier item 8 au dernier item -Squence lettre-chiffres (10 items) oOn lit au rythme d1 elt/s une squence mlangeant lettres et chiffres.oLenfantdoitrestituerlesltencommenantparleschiffresenordrecroissant,puis les lettres par ordre alphabtique oLes squences vont de 2 lts 8 oEvaluelagestionsimultanedustockageetdutraitementdelinfo(caractristiques des preuves de Mmoire de Travail) Vitesse de traitement (IVT) -Code oLenfant doit substituer des symboles sans signification des nombres oIl a sa dispo un modle donnant la correspondance entre les nb et les signes oIl doit alors mettre sous chaque nombre le signe qui correspond oChronomtr -Symboles oLenfant doit parcourir des lignes de symboles et indiquer pour chaque ligne, si oui ou non un des symboles cibles se trouve dans la ligne oLa consigne est de vrifier le max de lignes en un temps limit -Ces 2 preuves font appel en + la vitesse de traitement oLattention soutenue oLa MCT oLapprentissage oPour le code : coordination visuo-motrice Les principes de cotation -Lemanuelprcisepourchaquesubtest,lenbdepointsaccordspourlarussitedechaque item -Pourlesquestionsouvertes(vocabulaire,comprhension),desexemplesdebonnesrponses (2points),derponsesintermdiaires(1point)etdemauvaisesrponses(0point)sont donnes pour limiter la part de subjectivit dans la cotation 25Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit -La somme des points donne la note brute dans chacun des 10 subtests -Opration A : calcul de lge de lenfant oPermetdesereporterlatabledanslaquellefigureladistributiondesnotesbrutes observes dans un certain groupe dge o -Opration B : notes standard et notes brutes oLes notes standard sont rparties dans la case correspondant lindice valu -Opration C : somme des notes standard pour chaque indice oEn bas du tableauo -Opration D : Transformation des notes standard en notes composites de moyenne 100 et dcart type 15 oSomme des notes standard et notes composites pour chacun des indices oLa somme totale des notes composites est appel QI total oEquivalence de ces notes composites en percentilesSitue clairement le niveau de performance car indique le % de sujets ayant une note infrieur au sujet oIntervalle de confiance de chaque note 26Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit -Opration E : profil des notes standard oPermet de tracerSurlchelledesnotesallantde119,lesprofilsreliantdanschaque catgorie dpreuves les notes standard obtenues dans les subtests Surunechelledemoyenne100etdcart-type15,leprofildesnotes composites obtenues sur les 4 indices ainsi que le QI total oCesprofilspermettentdevisualiserlescartsdeperformanceentrelessubtests dune mme dimension et entre les dimensions Ces carts doivent tre interprtsavec prcaution. 2 infos doiventtre prises en compte pour linterprtation dune ce entre 2 notes La valeur critique pour laquelle cette ce est significative un seuil de risque raisonnable La frquence avec laquelle cette ce a t observe dans lchantillon de rfrence =>cesdeuxinformationspeuventtretrouvesdanslestablesqui figurent en annexe du manuel dadministration. =>lavaleurcritiquedesdiffrencesentreindicessesituantauxalentoursde15, seules les diffrences ICV-IRP et ICV-IVT sont significatives au seuil de .05 -Le QI total est une approximation du facteur g oCar il est obtenu en faisant la somme des notes oAlorsquesiunscoreenfacteurgtaitcalcul,chacunedesdimensionsy interviendrait avec un poids correspondant sa saturation en facteur g 27Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit oEx : la vitesse de traitt contribue peu au facteur g, alors que la MT y contribue bcp -Cest seulement aprs toutes ces oprations de cotation que commence le vraitravail de psy : interprter ces donnes chiffres oIl sappuie pour cela sur Ses connaissances thoriques Lxp clinique Lensemble des autres lments dinfo recueillis Les qualits mtriques de lchelle Les fidlits -La consistance de ladaptation franaise a t value par la mthode pair-impair -Lecoeffdecorrlationestde.94pourlchelletotaleetvariede.84.89pourles4notes composites -Lecoeffdestabilittest-retestestde.91pourleQItotal,et.78.88pourles4indices factoriels -La fiabilit de lchelle est donc bonne Les validits -Concernantladaptationfranaisetrsrcente,lesseulsindicesdevaliditcritrielledonton dispose sont les corrlations avec dautres chelles dintelligence oPour le QI total : la corrlation entre la WISC IV et la WPPSI est de .84 oLa corrlation avec la WAIS III est de .83 oLa corrlation avec la WISC III est de .78 oLa corrlation avec le K-ABC est de .70 -Le WISC IV mesure donc peu prs la mme chose que les autres chelles dintelligence oMaisilyaunrisquedecircularitnevaliderchaquechelledintelligencequepar sa corrlation avec les autres chelles Cerisquedecircularitestmoindreenprenantdautrescritresquelestests dintelligence. Russitescolaireestuncritrefrquemmentutiliss ;nyapasencorede chiffre pour cette nouvelle version -Pour la validit de construit oLe test est jug valide siLanalyse factorielle des subtests donne bien lieu aux 4 facteurs attendus Chacundessubtestsabiensasaturationla+fortedanslefacteurdontilest cens relever Discussion -Toutes les autres chelles dintelligence se sont modifies pour se calquer sur le modle CHC 3.Conclusion-Toutes ces chelles permettent de faire des prdictions -Cette forme dvaluation globale de lefficience intellectuelle a permis de oDiagnostiquer les retards ou les avances dans le devt intellectuel oPronostiquer les chances de russite dans tel ou tel apprentissage 28Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit -Fortesdecessuccs,leschellesdeQIsontresteslongtempsinchangesetinsensiblesaux volutions thoriques sur lintelligence -Leurlimite :indicationslimitesquandilsagitdanalyserlesraisonspourlesquellesle fonctionnement cognitif dune personne est dficient -Lvolutionduneconceptionempiriqueetpragmatiquedelvaluationdelintelligence (Binet et Wechsler) vers les apports de 2 courants thoriques :oLapproche factorialisteAcontribumettrejourlesdimensionsdelintelligenceetena catgoriser les principaux aspects oEt la psycho cognitive A contribu mettre jour certains des processus sous-jacents aux facteurs de lintelligence (ex : relation entre MT et Gf) -Lapoursuitedecettevolutiondoitpermettrededoterlespsychologuespraticiens dinstrumentsdvaluationdonnantdesfondementsplussolidesleuranalysecliniquedes pointsfortsetdespointsfaiblesdufonctionnementcognitifdespersonnesexaminesainsi qu la conception des mthodes de remdiations. -LeQIindicateurchiffruniqueaveclequelonacrupouvoircaractriserlintelligencedune personnetaitunenotionquicorrespondaitlaconceptionunidimensionnellede lintelligence. =>ilnestplusadaptlaconceptionmultidimensionnelleactuelleetdevraitdonctre remplace par des indicateurs plus appropris. 29Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit Lapproche diffrentielle de la personnalit Concepts et mthodes dans ltude de la personnalit 1.1 Conceptions communes et prscientifiques 1.1.1Premires dfinitions 1.1.2La mesure : les tentatives prscientifiques 1.2 Ltude de la personnalit en psychologie 1.2.1Dfinitions du concept 1.2.2Une pluralit dapproches et de modles psychologiques 1.2.3La prise en compte des diffrences individuelles 1.3 Lvaluation de la personnalit 1.3.1Les tests dits 1.3.2Les paradigmes de recherche 2.H.Eysenck : la personnalit dcrite en termes de types, de traits et de processus 2.1 Cadre gnral des travaux de Eysenck (1916-1997) 2.2 Approche typologique 2.3 Approche physiologique 2.4 Approche structuraliste : des types aux traits 3.Cattell, les approches lexicales et le modle en 5 facteurs 3.1 Les travaux de Cattell (1905-1998) 3.1.1Cadre gnral des travaux de Cattell 3.1.2Lapproche lexicale et le 16PF 3.1.3Les 5 facteurs secondaires 3.2 Le modle des Big Five 3.2.1Lmergence dun consensus 3.2.2Dfinitions des 5 grands traits 3.3 Les facettes de la personnalit 3.3.1La question du nombre de facettes 3.3.2Les small Thirty 3.4 Au-del des facettes : lexemple des dclinaisons de lAnxit 3.4.1La stabilit temporelle : Anxit trait et Anxit tat 3.4.2LAnxit lie certaines situations 3.4.3Les manifestations de lAnxit 3.4.4Retour sur la question des processus : le modle de M. Eysenck 4.Traits de personnalit et autres dimensions des diffrences individuelles 4.1 Personnalit et intrts 4.1.1Dfinitions 4.1.2Modles - La structure des intrts - Le modle de Holland 4.2 Les relations entre intrts et personnalit 4.3 Personnalit et intelligence 30Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit -Le terme de personnalit est dusage courant -Il est utilis lsq on cherche dcrire une personne, du point de vue de oSes comportements oSes modes de raction oCe que lon pense pouvoir prdire de sa conduite dans une certaine situation Ces valuations sont souvent bases sur des thories implicites de la personnalit associes des indicateurs flous. 1.Concepts et mthodes dans ltude de la personnalit 1.1 Conceptions communes et prscientifiques 1.1.1Premires dfinitions -Dans le dico, 3 acceptions gnrales de la personnalit oEns des comportements qui constituent lindividualit dune personne oEnergie, originalit qui constitue le caractre de qq1 oPersonne connue en raison de ses fonctions, de son influence -Tout ce quon trouve sur internet concernant la personnalit (les troubles de la perso, les tests pourlamesurer,leprojetdecarrire)nesinscritpastoujoursdanslechampdelapsycho scientifique -Dans le lge courant, on lemploie comme synonyme deoTemprament : aspect constitutionnel (dordre biologique) o Ou caractre : aspects comportementaux (dordre psychologique) 1.1.2La mesure : les tentatives prscientifiques -Hypothse commune de la stabilit des conduites sappuie sue la rptition de comportements immdiatement observables (expressions motrices, motivit visible, manire de sexprimer). -Tentativesdedescriptiondelapersonnalitsontnombreusesetreposentsurdesconceptions naves de la personnalit, souvent dterministes -Leursuccstientaufaitquellesrpondentdesdemandessociales,etquelesdescriptions quelles proposent sont gnralement syncrtiques -Exemples oLastrologie Lessujetsadhrentauxportraitsattachsauxsignesduzodiaqueparune intriorisationdescaractristiquesplusoumoinstypiquesquileursont attaches. oLa graphologie Lesdescriptionsdelapersonnalitparlagraphologiesontsouventacceptes car elles sappliquent tout le monde Gnralementpositives,vagues,banales( voussouhaitezquevotrevienesoit pastropmonotone )ouencoredoublesens( voustesgnralementjoyeux mais il vous arrive dtre triste) oLapparence physique KretschmerAproposderpartirlesindividusen3catgoriessurlabasede ltude clinique de la constitution physique. oLes leptosomes : minces et lancs oLes picniques : forte corpulence 31Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit oLes athltiques : muscls Cescaractristiquesontensuitetmisesenrelationavec2grandes psychoses fonctionnelles oLa schizophrnie : associe aux leptosomes ou aux athltiques oLa psychose maniaco-dpressive : associe au type pycnique Sheldon, la mme poque, est parvenu peu prs aux mmes rsultats Les conclusions de ces travaux sont critiquables sur au moins 2 points Lesrsultatsnerendentpascomptedetouslesindividus (principalementsursujetsatypiquesquisontplusfrquentsqueles sujets purs) Toutreposesurlepostulatselonlequellapersonnalitseraitla consquence de phnomnes biologiques, ce qui reste prouver -Ces approches pseudo-scientifiques sont parfois utilises des fins de recrutement 1.2 Ltude de la personnalit en psychologie 1.2.1Dfinitions du concept Dfinissez la personnalit et ce quon appel le un trait (de personnalit). La personnalit vise dcrire et expliquer des diffrences de conduites.=> En psychologie diffrentielle, il sagit didentifier les caractristiques communes dun individu qui mergent dans des situations/contextes varis. Ainsi,ilestpossiblededresserunelisteorganisedequalificatifssusceptiblesdexpliquerles diffrences comportementales. Lestraitssontdesvariableslatentes(variablesthoriquesextraitespartirdecorrlationsdes variables manifestes i.e. observes)=>expliquent les diffrences individuelles de personnalit.=>permettentdexpliquerquunindividuaitlesmmesractions/attitudesdansdes situations/contextes similaires voire proches. La dtermination des traits constitue donc un objectif fondamental pour la psychologie diffrentielle. remarque:untype(modal)estunecaractristiquequalitativemoyennereprsentantunensembledepersonnes assez peu diffrentes entre elles.Ces types se dclinent en types idaux qui correspondent un extrme de cette dimension typique. -Au travers de la multiplicit des def, il est possible de dgager un consensus o Caractristique relativement stable et gnrale de la manire dtre dune pers dans safaonderagirauxsituationsdanslaquelleellesetrouve (dictionnairede psychologie, Reuchlin) o Unit stable et individualise des conduites (Huteau, 1985, Doron et Parot, 1991) oCestaussi Cequipermetuneprdictiondecequevafaireunindividudansune situation donne oImportance de la structure de la personnalit dfinie comme un ens organis, et non seulementagglomrdescaractristiquespsychiquesdechaquetrehumain,peru comme une totalit -En ressortent de ces def 3 caractristiques oStabilit oPrdiction oStructure 32Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit 1.2.2Une pluralit dapproches et de modles psychologiques -Comme la personnalit a soulev de multiples questions, tous les champs de la psycho sy sont intresss -Notamment 2 grands courants en termes de structures, fonctions et dmarches oLapproche clinique Le cadre psychanalytique est largement adopt Laspect structural repose sur 3 systmes (a, moi, surmoi) Hyp : un certain type de personnalit est li une fixation au cours du devt Point de vue fonctionnel : expression de forces et de conflits entre les syst, les mcanismes de dfense permettent de rduire ces tensions Evaluation de la personnalit : entretien + preuves standardises Epreuvesprojectives(ex :Rorschach) ;lesdonnessontinterprtes en termes de mcanismes de dfense Questionnaires(ex :MMPI :MinnesotaMultiphasicPersonality Inventory, pour identifier dventuels pb de personnalit) oLes conceptions issues du behaviorisme Ont tent de dgager des lois gnrales de la construction de la personnalit Thorie de lapprentissage social de Bandura :Lescesdepersonnalitdcoulentdesvariationsdanslesxpde lindividu Lecomportementdesgensestconstantdanslamesureoles situationsquilsrencontrentetlesrlesquonleurassignerestent relativement stables Aspect structural : syst de relations Stimulus-Rponse Aspectfonctionnel :parapprentissagegrcelobservationouavec renforcement Lecomportementdunepersdpendainsidescaractristiquesspcifiquesde la situation, qui entrent en interaction avec lvaluation que lind fait de cette situation et de ses xp de renforcement -Ces travaux sont complmentaires oIls sont centrs soit sur lind singulier, soit sur un sujet pistmique dont on cherche dgager des lois gnrales de construction de la personnalit -Lapproche diffrentielle se situe une position intermdiaire entre ces 2 approches Quelles sont les conceptions de ltude de la personnalit selon lapproche behavioriste ? La personnalit se caractrise par sa stabilit, sa structure et sa valeur prdictive.Lobjectifdelapprochebehavioristeestdedgagerdesloisgnralespermettantdedcrire comment se construit la personnalit (sujet pistmique). Danslapprocheclassique,toutcomportementpeuttrerduituneractionunstimulus. Lesbehavioristesperoiventlapersonnalitcommetantlensembledescomportements observables dune personne. Lesystmeseconstruitsurlabasedunestructurestimulus-rponseaumoyende lapprentissage, de lobservation ou du principe de renforcement. Ce systme fonctionne grce aux expriences faites par lindividu : chaquenouvelleexpriencenouvelle,lindividuconstruitlapersonnalit,etproduitune rponse dpendante des expriences prcdentes. 33Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit En1980, Banduracontestelidequelapprentissagesocialseferaituniquementparessaiet erreur.Il met donc lhypothse que lobservation aurait une part importante dans la construction de la personnalit :=>celle-cipermettraitlindividudacqurirdenouveauxsavoir-faireetdapprendre sadapter des situations nouvelles.=> Les expriences ainsi vcues faonnent la personnalit de lindividu Devoir dun lveQuellessontlesconceptionsdel'tudedelapersonnalitselonl'approche behavioriste ? 6/7 points Parmilesnombreux courantsayanttent dedgagerdesloisgnralesdeconstruction delapersonnalit,l'approchecliniqueetlesthoriesbehavioristessontlesdeux approcheslesplusconnues.Ellesontcherchdfinirlastructure,ladmarche,les diffrentesfonctionsdelapersonnalit.L'approchecliniquedelaconstructiondela personnalitestcentresurl'individusingulier,tandisquel'approchebehavioristeou comportementaleestcentresurunsujetpistmique(quelconqueouvirtuellement normal)dontoncherchedgagerdesloisgnralesdeconstructiondela personnalit.L'approchediffrentielledelapersonnalitsesitueuneposition intermdiaire entre cesdeux approches. La psychologie diffrentielle est le domaine de lapsychologiequiapourobjetderendrecomptedesdiffrencesinterindividuellesou intergroupesetrecherchelesfacteursresponsablesdesdiffrencesobservesaussi bien dans l'hritage biologique que dans le milieu. Il faut rappeler que le behaviorisme est une conception de la psychologie comme science ducomportementobservable,sansrfrencelaconscience.Selonlesconceptionsdes thoriesclassiquesdel'apprentissage,lapersonnalitn'estqu'unefiction:elleest dtermineparunassemblagedeconduitesquiserfrentunesriedesituations. Pourcecourant,l'valuationdelapersonnalitestunnon-sens.Sil'onserfrece modle, on peut tout au plus analyser les lois qui rgissent le comportement. Celui-ci est essentiellementdterminpardesacquisitionsetdesassociationsentredeslments provenant de l'environnement. Les ides de Watson et de Skinner conduisent une vision mcanistedelapersonnalit:laconduiteseconstruituniquementparlejeudes renforcementspositifsetngatifs.Lesfacteursinternes(parexemple,l'intelligence) sont ngligs. Lecourantdesthoriesdel'apprentissageatoutdemmevoludepuisSkinner.Au coursdes30derniresannes,lesthoriesdel'apprentissagesocialontenrichiles thories classiques. La thorie de Rotter est connue pour la conceptualisation du locus of control : c'est--dire le lieu de contrle, qui selon lui, est soit interne soit externe selon lesindividus.Lesindividusinternesexpliquentlessuccsetleschecsparles caractristiquesdelapersonne,tandisquelesexterneslesexpliquentparlachance,le hasard, les circonstances. La thorie de l'apprentissage social de Bandura se situe aussi dans cette perspective : elle explique les diffrences de personnalit par les diffrences au niveau des expriences de l'individu. La structure de la personnalit est un systme de relationsstimulus-rponse:ilseconstruitparapprentissagesoitparobservation,soit parrenforcement.Lecomportementd'unepersonneestlilasituationetl'analyse quelesujetfaitdecettesituation:donc,seloncemodle,lecomportementest dterminsocialementparlescognitions.Lesexpriencesantrieuresetles renforcements vcus par le sujet entrenten jeu. L'individu est susceptible d'influencer l'environnementet d'tre influenc par lui. Selon Bandura, si le comportementdes gens 34Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit estrelativementconstant,c'estparqu'ilssetrouventdansdesrlesetdessituations stables. Le sentiment de comptence, joue un rle ici fondamental dans la rgulation des conduites:autretermeutilispourcomptenceperue,ilestuneconstruction cognitivecorrespondantl'opinionqu'unindividuadesaproprevaleur,surlesplans cognitif,socialetphysique.Cettereprsentationestrelativementstable,consquence desexpriencesralisespendantl'enfance.Elleaunrlergulateurdelamotivation, l'individus'orientantverslesactivitsoilsesentcomptentets'yengageantde manire intensive. 1.2.3La prise en compte des diffrences individuelles -La personnalit vise dcrire et expliquer des ces de conduites oDansuneapprochegnraliste,cescesdeconduitessonttudiesenfaisantvarier lessituations(ex :desphnomnesdeleadershippeuventtreanalyssenfonctiondes contextes attitudes dans des runions de travail, de loisirs, familiales,etc). oEllespeuventaussitreenvisagesdupointdevuedescaractristiquesindividuelles qui composent les groupes (dans lexemple, une approche diffrentielle consistera dresser une liste organise de qualificatifs susceptibles dexpliquer les diffrences comportementales- ascendance,inhibitionsociale.Unefaondeprocderconsisteracomplterleplus possiblecettelisteparrfrencelimagequonsefaitdu leadertypique ,bavard, dirigiste, se met en avant) -Constructionduntype,appeltypemodal(ouempirique)endressantunelistedelimage (quon se fait par exemple dun leader).oCetypecorrespondunedescriptionqualitativecensereprsenterlamoyennedun groupe de personnes assez peu diffrentes les unes des autres. oLeclassement des ind est parfois ralis surla base de types idaux, correspondant des groupes situs aux extrmes de dimensions -Les diffrences individuelles peuvent aussi tre dcrites en termes de traits, variables latentes supposes expliquer le fait quune mme raction soit observe face de situations identiques oPourcela,onpartdunensdecomportementslmentairesdontlescorrlations permettent de faire merger un trait Le fait dtre rserv, dviter les groupes, de prfrer les ambiances calmes peuvent tre corrles et correspondre au trait inhibition sociale oLaconstructiondetraitsestdoncunedmarchequantitativequipermetdedresserle profil de personnalit de chaque individu Laconstructiondestraitsconstituelundesgrandsobjectifsdelapsycho diffrentielle Les questions portent sur leur nombre et leur contenu oCetteapprocheestditenomothtique,paroppositionlapprocheidiographique (comprendre lind par une tude dtaille de la pers, comme la psycho clinique) -Dlimitationdudomainetudie :dfinitionde3sphresquitouchentauxdiffrences individuelles oCognitive Rfrant au traitement des infosDcrite en termes daptitudes et intelligence oAffective Comportant les manires dtre de la pers, ce quelle ressent oMotivationnelle Correspondant au dclenchement, au maintien et larrt de lactivit 35Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit -Lapersonnalitcouvreces3champs,maisestplussouventcentresurlesphnomnes conatifs (affectivit et motivation) que cognitifs oCette dlimitation du domaine est avre dans la rpartition des tests proposs par les diteurs. Quellessontles3sphrespermettantdexpliquerlesdiffrencesindividuellesde personnalit ? Les traits de personnalit sont relatifs aux 3 sphres suivantes : Cognitive : relative au traitement des informations et dcrites en terme daptitudes et intelligence Affective : relative ce que ressent lindividu et ses manires de se comporter Motivationnelle:loriginedudclenchement,dumaintienetdelarrtdun comportement/activit 1.3 Lvaluation de la personnalit 1.3.1Les tests dits -En+despreuvesprojectives,ilexistedesquestionnairesetinventairesdepersonnalit permettant de complter des donnes issues dentretiens. oIls sont en gnral construits sur le mme principe : Un ens ditems est propos ausujet, qui indique sils correspondent ounon la description quil ferait de lui-mme oLes rponses sont ensuite rsumes en additionnant celles qui mesurent un mme trait -Les questionnaires peuvent driver de modles oIl existe notamment Le MMPI : permet de diagnostiquer des pathologies Le MTBI : dtermine le type auquel le sujet est affect LeNEO-PI :dresseunprofilpartirdelapositionsurlestraitsde personnalit -Les questionnaires posent des pb oComme il sagit dune auto-valuation, des biais peuvent sintroduire Les principaux concernent la sincrit de la rponse, cause notamment de la dsirabilit sociale Pour lviter, on peut insrer des chelles de mensonge Mais le pb persiste car la dformation peut tre faite sciemment ou en toute bonne foi (le sujet ayant du mal svaluer) oPour surmonter ces pb, on peut faire une valuation objective de la personnalit Ex : tests de dpendance-indpendance lgard du champ visuel Ondemandeauxsujetsdidentifieruneformegomtriquesimple dans une configuration complexe Lessujetsles+performants(lesindpendantslgardduchamp visuel)sontrputsindpendantsdescontextesinterpersonnels ;cad ils sont moins influenables 36Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit 1.3.2Les paradigmes de recherche -Lavalidationdesquestionnairesetpreuvesobjectivesreposesurdiversesmthodesde recueil, qui ont t formalises par Cattell -Distinction selon le type de donnes recueillies oLe type L (Life data) Corresponddeshtro-descriptions :unepersestdcriteparunmembrede sa famille, enseignant, psychologue oLe type Q (Questionnaire) Rfre des auto-descriptionsoLe type T (Test) Provient de mesures objectives Sur des tches perceptivesEt physiologiques (enregistrement des variations du rythme cardiaque lors de situations exprimentales) -Autre distinction selon le mode de passation oSituation classique : faire passer plusieurs preuves par un chantillon oMais aussiUtiliser des mesures rptes Proposerlapassationdeplusieurspreuvesplusieursreprisesunmme chantillon de sujets -Ladiversitdecesmthodestmoignedelacomplexitdesrecherchesportantsurla personnalit oLeur utilisation dpend du courant : Les recherches lexicales : questionnaires et inventaires La recherche de processus : mthodes exprimentales => lessor des neurosciences devrait contribuer lenrichissement des techniques dinvestigation de la personnalit. 1.4 Rsum -Lestudespsychodelapersonnalitvisentdcrire,expliqueretprdirelesmanires dtre et de ragir des individus -Elles sappuient sur des modles et mthodes qui les distinguent des conceptions naves de la personnalit -Toutes les sous-disciplines de la psycho contribuent au devt de ce concept oEnpsychodiffrentielle,lobjectifprincipalestdeconstruiredesmodlesgnraux (susceptibles dtre applicable tous) qui puissent rendre compte de lindividualit -Ltudedescesindividuellespeutportersurlamiseenvidencedetypes,detraitsoude processus, au moyen de mthodes corrlationnelles ou exprimentales -Ces3approchessontprsentesdanslesuvresdeEysencketCattell,dontlesmodlesont influenc la plupart des recherches actuelles oCertainessontcentressurlarechdeprocessusetlexplicationbiologiquedela personnalit (Eysenck) oDautrescherchentproduirelorganisationdetraitsdepersonnalitquisemblela plus pertinente, partir dtudes lexicales (Cattell) 37Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit 2.H. Eysenck : la personnalit dcrite en termes de types, de traits et de processus 2.1 Cadre gnral des travaux de Eysenck (1916-1997) -3 tapes dans la carrire scientifique de Eysenck: oEysenckacommencparsynthtiserlesobsdesespatientsetmodliserla personnalit en termes de types et de traits oPuisilaalorsdmontrexprimentalementlescaractristiquesassociescesces individuelles oPour enfin trouver les supports neurophysiologiques de la personnalit 2.2 Approche typologique -Eysenckaextrait39items(dpendance,anxit,intelligence,alcoolisme)partirdedossierde 700 soldats hospitaliss -Frappparlaconstantercurrencedesmodlesdedescriptiondelapersonnalit,iltraiteces 39itemsparanalysefactoriellepouridentifierlaoulesdimensionsquipolarisentla personnalit oLes rsultats aboutissent lextraction de 4 facteurs dont 2 seuls sont retenus -Nvrosisme(N) :oCe 1er ensemble de termesreflte un manque gnral dintgration de la personnalit, dadaptabilit et deffort gnral oHyperraction motionnelle gnrale oPrdisposition la dpression nerveuse sous leffet du stress oLes items concernent donc la stabilit-instabilit motionnelle oCeuxquiontunenotelevetolrentmallesagressions,etleurconduitese dsorganise dans les situations de conflit ou de frustration -Extraversion (E) vs Introversion (I) : oTendances lextriorisation, la non-inhibition, les tendances impulsives et sociales oOppose des symptmes tels que les hystries de conversions et les anomalies sexuelles lapathie et la dpression. -Nvrosismeetextraversionsontissuesdedonnesquantitatives,maistantpoussesune condensation maximale, Eysenck prfra le terme de type celui de trait -Dans la repr de son modle, les 2 dimensions N et E sont indpendantes : le fait que qq1 soit extraverti ne prjuge pas du fait quil soit stable ou instable oLa combinaison des 2 dimensions permet de caractriser la pers par lun desadjectifs mentionnslapriphrie(parexempleunsujettrsinstableetpluttintrovertisera anxieux) oEysenckmentionneaussidanslazonecentrale,4typesempruntsGalien,qui rsumentlensdesadjectifsproposslapriphrie(parexemplelemlancolique correspondainsiautyperegroupantlefaitdtremaussade,anxieux,rigide, ..insociable, tranquille) 38Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit Une autre typologie : le modle de Jung et le test MBTI -LeconceptdExtraversiondeEysenckfaitrfrenceaumodledeJung,quidistinguedes types gnraux dattitude et dorientation de lnergie -LIntroversion est ainsi une nergie tourne vers lintrieur -LExtraversionunenergietourneverslextrieur(lienavecautrui,communication, expression) -Jung propose par ailleurs 4 types fonctionnels -Sensation /Intuition -2 manires de percevoir lenvironnement - Pour certains la perception est analytique : Sensation (S) elle caractrise les individus qui ont un intrt pour les faits, le prsent ; ils sont ralistes, concrets, pratiques, conventionnels - Dautre sujets ont un type de perception globale, Intuition (N) : ces sujets cherchent saisirlessignifications,lesrelations,ontunattraitpourlanouveaut, loriginalit, et laissent libre cours leur imagination -Pense/Sentiment -Dcrivent la manire de juger et de prendre des dcisions - Lapense(T) :corrauxraisonnementslogiques,lanalyse,ladtermination,la prvision - Dans le cas contraire le jugement peut sappuyer sur lessentiments (F) : la dcision sera guide par les motions, les valeurs, la subjectivit -Le MBTI est un questionnaire driv du modle de Jung pour valuer les types gnraux et fonctionnels -Il permet de classer lind dans lune des 16 catgories issues du croisement de lattitude dominante (E ou I) avec les types fonctionnels (S ou N, T ou F) et la prise en compte de la fonction dominante (perception vs jugement) 39Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit -Les typologies de Eysenck et de Jung pose pb oLarpartitiondespersdansdescatgoriespeutdevenircaricaturale,desces interindividuelles intratype existant oDesnuancesdoiventtrefaitesquantladfinitionmmedestypes,Extraversion-Introversion nayant pas le mme sens chez Jung que chez Eysenck 2.3 Approche physiologique SelonlapprochephysiologiquedeEysenck,commentexpliquerladiffrenceentresujet extraverti et sujet introverti ?SelonEysenck,lextraversion/introversionestlieauxcaractristiquesdelabouclefonctionnelle entre la formation rticule et le cortex.La formation rticule est centre de vigilance.=>Ellereoitdesinformationsenprovenancedetoutlorganisme(informationssensorielleset physiologiques), informations quelle transmet au cortex.Le cortex reoit donc en parallle des informations qui ont transit par la formation rticuleparexemple,uneinformationtactileesttransmiseettraitedirectementparlesystmesensoriel ddi et paralllement la mme information est transmise au cortex par la formation rticule. Dans cette boucle cortico-rticulaire, le cortex activ gnre un certain nombre dinhibition en retour (permettantdenemettreenexerguequelesinformationssensoriellespertinentespourunetche donne par exemple). Dans lhypothse de Eysenck,lesIntrovertis auraient un seuil dactivation de cette boucle plus bas : une information sensorielle de relativement faible intensit (par rapport aux extravertis) active le cortex qui lui a plus de difficults inhiber cette information (le seuil dactivation dune raction dinhibition sont eux plus hauts). Globalement, les informations perues par un Introvertis ont plutt tendance le solliciter, linverse des Extravertis. Danscettehypothse,ilestcohrentdobserverchezlesIntrovertisquilsprfrentlesambiances calmes o les stimulations parasites sont limites. -Eysenck a t influenc par les conceptions anciennes de la personnalit oJung (cf ci-dessus) oHippocrate oGalien Chezquilarpartitiondesinden4typestaitassocielaprdominance dune humeur Cette conception rejoint la notion de temprament-Cettenotiondetemprament,Eysenckvalexpliquerpardesmodles+rcents,issusdela physiologie oIl prolonge lhyp de Pavlov selon laquelle les ractions dun ind son environnement sont tributaires des SNCentral et SNAutonome -SelonEysenck,Extraversion-Inversionestlieauxcaractristiquesdela bouclecortico-rticulaire oLa rticule est un centre de vigilance Ellereoitdesinfosprovenantdesorganessensorielsetdelorganisme (rythme cardiaque) Ces infos sont transmises au cortex Cetteactivationcorticaleprovoqueenretouruneinhibitionpartantducortex vers la rticule 40Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit oLhyp est queLessujetsExtravertisontdespotentielsdexcitationcorticales+faibleset+ lents ; et des potentiels dinhibition + forts et + rapides Les sujets Introvertis ont des potentiels dexcitation forts et rapides Ilsviteraientlessituationssusceptiblesdeprovoquerunetropforte activit corticale oEn prfrant les endroits calmes oCes hyp ont t prouves par le biais de tches de labo PourlesExtravertis,ilestattenduquilssoientmoinsvigilantsqueles Introvertis Dans les tches monotones, leurs performances sont moins bonnesDanslestchesdevigilanceperceptive,leursperformancesse dgradent plus vite Pb + complexes (complter des suites logiques de chiffres), sur les , lesperformancesdesextravertisetdesintrovertissontidentiques ; puissurlesdernierslavitessedersolutiondesextravertisestplus lente, et ils abandonnent plus frquemment. =>cesrsultatspeuventfairepenserquelExtraversionest prjudiciable au fonctionnement cognitif. Or certaines situations leurs sont favorables oLe chronomtrage des preuves qui exerce une pression sur la vigilance leur permet damliorer leurs performances -Eysenck propose de modliserle Nevrosisme par une boucle joignantla formation rticulaire au syst limbique, centre du contrle des motions oLeNevrosismerefltelexcitabilitdecesyst,quipourraitagirindirectementsurla vigilance Les xp montrent que les sujets motionnellement instables sontDistraitspardesinterfrencesentrelesinfosinternes(penses proccupantes) et les infos externes (traitement des stimuli) Sensibles aux stimuli ngatifs oCemodleestmoinsdveloppquepourlExtraversion,larecherchesorienteplus vers des processus cognitifs que vers des processus biologiques. -Le modle psychophysiologique de Eysenck rencontre un assez vif succs, car il permet de :oPasser des descriptions typologiques leur explication en termes de mcanismes sous-jacents oAborder les relations entre personnalit et fonctionnements cognitifs -CertainescesdeperformanceentresujetsExtravertisetIntrovertispourraienttrelies galement des ces de stratgies oLes Introvertis traitant bcp les infos (propension inspecter) oLes Extravertis auraient des traitements + superficiels (propension rpondre) -CescesreviennentpasserdelExtraversionlImpulsivit,cequeproposentdautres auteurs tels que Gray : Un autre modle physiologique : le modle de Gray -GraysubstitueaucoupleE/NlecoupleImpulsivit/Anxit,enoprantunerotationdes axes de la solution factorielle de Eysenck -Sadescriptiondelapersonnalitreposedoncsurlemmenbrestreintdetraits,maisen changeant le contenu 41Approche diffrentielle de lintelligence et de la personnalit -Gray taye aussi son modle sur des composantes du SNC -LImpulsivit est porte par un syst dapproche (Behavioral Approach System, BAS) -Cessujetssontsensiblesauxrcompensesetsontdhumeurpositive.Prompts rpondre,ilsnecommettentplusdefaussesalarmesdanslestchesdedtectiondu signal (rponse oui alors quil faut rpondre non) -LAnxit est inhibiteur (Behavioral Inhibition System, BIS) -Les sujets anxieux diffrent leurs rponses par peur des checs -Ces 2 dimensions tant orthogonales, il est concevable que les 2 sys BAS et BIS soient activs en mme temps, cad que dans certaines situations les sujets peuvent tre partags entre la recherche de gains et la crainte de perdre Cemodledonnelieuactuellementdimportantsdveloppementsthoriqueset mthodologiques,associslaconstructiondoutilsdvaluationvisantmesurerlesdeux systmes. Echelle de Carver et White (1994) comporte une vingtaine ditems. 7 dentre eux sont saturs dans le facteur BIS (ex ditem jai tjrs peur de commettre des erreurs ). Les autres items sont saturs sur le facteur BAS qui est dclin en 3 sous-dimensions : laptitude la gratification( jesuistrsexcitquandjegagneunecomptition ),ledynamisme( jefaisttcequeje peuxpourobtenircequejeveux )etlarecherchedesensations( jefaissouventdeschosessansautre raison que lamusement ) -Lintrt des modles psychophysiologiqueset dexpliquer lorigine des ces de conduite, en dpassant le niveau descriptif -Ils ont pourtant des limites : oLeur validation empirique reste faire, En vue de juger de la meilleure proposition entre le modle de Eysencket de Gray Cesmodlespsychophysiologiquessontprobablementtropsimplifis,bass sur des thories trop gnrales Ils sappuient sur des mesures peu diversifies (faudrait des mesures par EEG) oLExtraversion a reu plus dattention que le Nvrosisme Alorsquelonpourraitsattendrecequecettedimension,prochede lanxit, soit au centre des recherches oQuel est lutilit de ce type de modle pour le psy praticien Si les conduites sont prdtermines par le SNC, quelle prise en charge ? 2.4 Approche structuraliste : des types aux traits Quels sont les 4 niveaux de description de lapproche structuraliste ? => approche dveloppe par Eysenck destine modliser la personnalit se caractrise par une structure hirarchique. niveau de base : prend en compte les ractions spcifiques de lindividu face une situation donne. niveau suprieur : formalise les rponses habituelles. => est issu dune gnralisation des ractions spcifiques. 3me niveau : celui des traits=>ils sont issus des inter-corrlations significatives entre les ractions habit