Psoriasis Module Immunologie- Immunopathologie DCEM 2 -2006 Carle Paul Dermatologie, Hôpital Purpan...
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Psoriasis
Module Immunologie-Immunopathologie
DCEM 2 -2006
Psoriasis
Module Immunologie-Immunopathologie
DCEM 2 -2006
Carle PaulDermatologie, Hôpital Purpan
Toulouse
Carle PaulDermatologie, Hôpital Purpan
Toulouse
PlanPlan
Epidémiologie Physiopathologie Clinique Traitements locaux Traitements systémiques Perspectives futures
Epidémiologie Physiopathologie Clinique Traitements locaux Traitements systémiques Perspectives futures
- Dermatose érythémato-squameuse d’évolution chronique
- Touche 2 à 3% de la population en Europe
- Peut retentir de façon importante sur la qualité de vie, surtout les formes modérées à sévères
- 2 pics de survenue : adolescent et adulte jeune, sujet de plus de 50 ans
- Dermatose érythémato-squameuse d’évolution chronique
- Touche 2 à 3% de la population en Europe
- Peut retentir de façon importante sur la qualité de vie, surtout les formes modérées à sévères
- 2 pics de survenue : adolescent et adulte jeune, sujet de plus de 50 ans
Psoriasis : Epidemiologie
Physiopathologie (I)Physiopathologie (I)
Le psoriasis est caractérisé par
– Un épaississement de l’épiderme avec un renouvelement épidermique accéléré ( en 3 ou 4 jours au lieu de 20 jours) : hyperprolifération kératinocytaire
– Une inflammation dermique et épidermique avec infiltration de lymphocytes T et de polynucléaires neutrophiles
Le psoriasis est caractérisé par
– Un épaississement de l’épiderme avec un renouvelement épidermique accéléré ( en 3 ou 4 jours au lieu de 20 jours) : hyperprolifération kératinocytaire
– Une inflammation dermique et épidermique avec infiltration de lymphocytes T et de polynucléaires neutrophiles
Physiopathologie (II)Physiopathologie (II)
Facteurs immunologiques – Les lymphocytes T CD4+ et CD8+ infiltrant les lésions
produisent des cytokines (TNF alpha, IL-2 etc) qui entretiennent l’inflammation et qui favorisent l’hyperprolifération kératinocytaire
– D’autres types cellulaires (cellules présentatrices d’antigène) et d’autres mécanismes immunologiques ( l’immunité innée) pourraient jouer un rôle
– Les traitements immunomodulateurs constituent la base du traitement du psoriasis
Facteurs immunologiques – Les lymphocytes T CD4+ et CD8+ infiltrant les lésions
produisent des cytokines (TNF alpha, IL-2 etc) qui entretiennent l’inflammation et qui favorisent l’hyperprolifération kératinocytaire
– D’autres types cellulaires (cellules présentatrices d’antigène) et d’autres mécanismes immunologiques ( l’immunité innée) pourraient jouer un rôle
– Les traitements immunomodulateurs constituent la base du traitement du psoriasis
Physiopathologie (II)Physiopathologie (II)
Facteurs kératinocytaires
– Anomalie intrinséque du kératinocyte favorisant l’hyperprolifération
– Anomalie de différenciation du kératinocyte pouvant favoriser les lésions ?
Facteurs kératinocytaires
– Anomalie intrinséque du kératinocyte favorisant l’hyperprolifération
– Anomalie de différenciation du kératinocyte pouvant favoriser les lésions ?
Facteurs étiologiques (I)Facteurs étiologiques (I)
Facteurs génétiques
– Formes familiales de psoriasis (30%)– Taux de concordance chez jumeaux
monozygotes : 60% – Multiples gènes de susceptibilité identifiés,
variables suivant les équipes (PSOR 1,2 etc)
– Le psoriasis est une maladie multigénique, il est possible que plusieurs gènes favorisants concourent à l’expression du phénotype psoriasis
Facteurs génétiques
– Formes familiales de psoriasis (30%)– Taux de concordance chez jumeaux
monozygotes : 60% – Multiples gènes de susceptibilité identifiés,
variables suivant les équipes (PSOR 1,2 etc)
– Le psoriasis est une maladie multigénique, il est possible que plusieurs gènes favorisants concourent à l’expression du phénotype psoriasis
Facteurs étiologiques (II)Facteurs étiologiques (II)
Facteurs environnementaux– Infections : certaines bactéries (streptocoque
A) sont capables de stimuler les lymphocytes T par l’intermédiaire de superantigènes et d’induire ou d’aggraver un psoriasis
– Certains médicaments : lithium, Béta-bloquants, interféron, antipaludéens
– Stress et événements de vie marquants (séparation, deuil)
– Alcool, tabac
Facteurs environnementaux– Infections : certaines bactéries (streptocoque
A) sont capables de stimuler les lymphocytes T par l’intermédiaire de superantigènes et d’induire ou d’aggraver un psoriasis
– Certains médicaments : lithium, Béta-bloquants, interféron, antipaludéens
– Stress et événements de vie marquants (séparation, deuil)
– Alcool, tabac
Diagnostic clinique (I)Diagnostic clinique (I)
Forme commune de psoriasis « en plaques »
– Tache érythémato-squameuse bien limitée, arrondie ou ovalaire
– Les squames peuvent être épaisses ou décapées par un traitement : l’érythème est au premier plan
– Taille variable : en gouttes, en plaques
– Disposition souvent symétrique sur les convexités et zones de frottements : coudes, bord cubital du bras, genoux, régions lombosacrées, cuir chevelu, ongles
Forme commune de psoriasis « en plaques »
– Tache érythémato-squameuse bien limitée, arrondie ou ovalaire
– Les squames peuvent être épaisses ou décapées par un traitement : l’érythème est au premier plan
– Taille variable : en gouttes, en plaques
– Disposition souvent symétrique sur les convexités et zones de frottements : coudes, bord cubital du bras, genoux, régions lombosacrées, cuir chevelu, ongles
Diagnostic clinique (II)Diagnostic clinique (II)
Autres localisations plus rares
– Psoriasis inversé : dans les plis : interfessier, axillaires, sous mamaires
– Psoriasis palmo-plantaire : peut réaliser une kératodermie
– Psoriasis du gland, de la vulve
– Psoriasis du visage
Autres localisations plus rares
– Psoriasis inversé : dans les plis : interfessier, axillaires, sous mamaires
– Psoriasis palmo-plantaire : peut réaliser une kératodermie
– Psoriasis du gland, de la vulve
– Psoriasis du visage
Formes graves de psoriasisFormes graves de psoriasis
Erythrodermie psoriasique : psoriasis généralisé >90% de la surface corporelle. Desquamation abondante, troubles hydro-electrolytiques, frissons, risque de surinfection. A hospitaliser
Psoriasis arthropathique : 20 à 30%, plusieurs tableaux– Oligo ou monoarthrite– Polyarthrite périphérique, asymétrique, atteinte des IPD– Rhumatisme psoriasique axial avec atteinte vertébrale et sacro-
iliaque
Psoriasis pustuleux : d’emblée ou sur un pso en plaques– Psoriasis pustuleux palmoplantaire (tabac++)– Psoriasis pustuleux généralisé : début brutal avec AEG et fièvre,
peut être favorisé par médicaments (sevrage corticoïdes, cyclo)
Erythrodermie psoriasique : psoriasis généralisé >90% de la surface corporelle. Desquamation abondante, troubles hydro-electrolytiques, frissons, risque de surinfection. A hospitaliser
Psoriasis arthropathique : 20 à 30%, plusieurs tableaux– Oligo ou monoarthrite– Polyarthrite périphérique, asymétrique, atteinte des IPD– Rhumatisme psoriasique axial avec atteinte vertébrale et sacro-
iliaque
Psoriasis pustuleux : d’emblée ou sur un pso en plaques– Psoriasis pustuleux palmoplantaire (tabac++)– Psoriasis pustuleux généralisé : début brutal avec AEG et fièvre,
peut être favorisé par médicaments (sevrage corticoïdes, cyclo)
Autres formes cliniques de psoriasis
Autres formes cliniques de psoriasis
Psoriasis de l’enfant : – Zone des « langes » chez le nourrisson– Psoriasis aigu éruptif en gouttes– Psoriasis sévère à forte composante génétique
Psoriasis et infection par le VIH :
– Psoriasis souvent sévère et réfractaire aux traitements
Psoriasis de l’enfant : – Zone des « langes » chez le nourrisson– Psoriasis aigu éruptif en gouttes– Psoriasis sévère à forte composante génétique
Psoriasis et infection par le VIH :
– Psoriasis souvent sévère et réfractaire aux traitements
Diagnostic différentielDiagnostic différentiel
Pityriasis rosé de Gibert : macules rosées finement squameuses sur le tronc et la racine des membres, ovalaires, d’apparition rapide avec une lésion plus grande initiale. Guérison en 6 à 8 semaines
Dermatite séborrheique : prédomine au visage, au cuir chevelu, au thorax. Des formes frontières existent
Syphilis secondaire psoriasiforme, lupus subaigu : rarement
Pityriasis rosé de Gibert : macules rosées finement squameuses sur le tronc et la racine des membres, ovalaires, d’apparition rapide avec une lésion plus grande initiale. Guérison en 6 à 8 semaines
Dermatite séborrheique : prédomine au visage, au cuir chevelu, au thorax. Des formes frontières existent
Syphilis secondaire psoriasiforme, lupus subaigu : rarement
Evolution et complicationsEvolution et complications
Evolution chronique par poussées ou continue dans les psoriasis sévères
Retentissement majeur sur la qualité de vie : dépression, perte d’emploi, conduites addictives, repli sur soi
Surinfection (bactéries, candida, dermatophytes) Eczématisation : prurit intense et suintement Pronostic fonctionnel : psoriasis pustuleux,
rhumatisme pso
Evolution chronique par poussées ou continue dans les psoriasis sévères
Retentissement majeur sur la qualité de vie : dépression, perte d’emploi, conduites addictives, repli sur soi
Surinfection (bactéries, candida, dermatophytes) Eczématisation : prurit intense et suintement Pronostic fonctionnel : psoriasis pustuleux,
rhumatisme pso
Principes généraux du traitementPrincipes généraux du traitement
Comprendre comment le psoriasis s’intègre dans la vie du patient :– Historique– Facteurs déclenchants– Retentissement pycho-affectif– Interaction avec le Capital social, économique, culturel
Nécessité d’une écoute et d’une relation médecin malade de qualité
Elaborer le programme thérapeutique en collaboration avec le patient :– A court terme– A long terme
Comprendre comment le psoriasis s’intègre dans la vie du patient :– Historique– Facteurs déclenchants– Retentissement pycho-affectif– Interaction avec le Capital social, économique, culturel
Nécessité d’une écoute et d’une relation médecin malade de qualité
Elaborer le programme thérapeutique en collaboration avec le patient :– A court terme– A long terme
But du traitementBut du traitement
Réduire l’intensité des lésions de psoriasis ainsi que la gène occasionnée (prurit, saignements, squames) afin d’améliorer la qualité de vie des patients
Adapter le traitement en fonction du retentissement, des attentes et du désir des patients
Réduire l’intensité des lésions de psoriasis ainsi que la gène occasionnée (prurit, saignements, squames) afin d’améliorer la qualité de vie des patients
Adapter le traitement en fonction du retentissement, des attentes et du désir des patients
Les moyens du traitementLes moyens du traitement
Traitements locaux Photothérapie Traitements systémiques
Mesures associées :– Prise en charge psychologique– Traitement d’une addiction (alcool, tabac)– Encourager les contacts sociaux et le soutien
par les associations de malades
Traitements locaux Photothérapie Traitements systémiques
Mesures associées :– Prise en charge psychologique– Traitement d’une addiction (alcool, tabac)– Encourager les contacts sociaux et le soutien
par les associations de malades
Les traitements locaux du psoriasis (I)
Les traitements locaux du psoriasis (I)
Les traitements locaux sont indiqués seuls dans les psoriasis très limités (<10 à 15% de la surface corporelle) ou en association aux traitements systémiques dans les psoriasis plus sévères :
Bains et Emollients Dermocorticoïdes Dérivés de la vitamine D Traitements d’exception :
– Acide salicylique (5 à 10% dans vaseline)– Rétinoïdes topiques (Zorac gel, 1 appl/j)
Les traitements locaux sont indiqués seuls dans les psoriasis très limités (<10 à 15% de la surface corporelle) ou en association aux traitements systémiques dans les psoriasis plus sévères :
Bains et Emollients Dermocorticoïdes Dérivés de la vitamine D Traitements d’exception :
– Acide salicylique (5 à 10% dans vaseline)– Rétinoïdes topiques (Zorac gel, 1 appl/j)
Traitements locaux : bains et émollients
Traitements locaux : bains et émollients
Utiles pour décaper les lésions, soulager le prurit, réduire la xérose et les crevasses :
– Bains d’amidon 1 fois par jour– Application de crèmes émolientes 1 à 2 fois par jour
type Cold cream ou Dexeryl
Seuls ces traitements peuvent améliorer les scores de sévérité de 30 à 40% en quelques semaines
Utiles pour décaper les lésions, soulager le prurit, réduire la xérose et les crevasses :
– Bains d’amidon 1 fois par jour– Application de crèmes émolientes 1 à 2 fois par jour
type Cold cream ou Dexeryl
Seuls ces traitements peuvent améliorer les scores de sévérité de 30 à 40% en quelques semaines
Traitements locaux : dermocorticoïdes
Traitements locaux : dermocorticoïdes
En pommade pour les lésions sèches et épaisses, en crème (dans les plis et sur lésions suintantes) ou en lotion sur le cuir chevelu
Corticoïdes d’activité forte (classe II) pour le corps type Diprosone, Flixovate)
Risque d’atrophie et de télangiectasies surtout sur le visage, risque de tachyphylaxie et de passage systémique
Surtout pour le cuir chevelu et pour les plis Sur le reste du corps traitement de courte durée (4 à 8
semaines) Compter les tubes utilisés
Les dermocorticoïdes ne sont pas un traitement pertinent des psoriasis en plaques étendus
En pommade pour les lésions sèches et épaisses, en crème (dans les plis et sur lésions suintantes) ou en lotion sur le cuir chevelu
Corticoïdes d’activité forte (classe II) pour le corps type Diprosone, Flixovate)
Risque d’atrophie et de télangiectasies surtout sur le visage, risque de tachyphylaxie et de passage systémique
Surtout pour le cuir chevelu et pour les plis Sur le reste du corps traitement de courte durée (4 à 8
semaines) Compter les tubes utilisés
Les dermocorticoïdes ne sont pas un traitement pertinent des psoriasis en plaques étendus
Atrophie cutanéeAtrophie cutanée
Dérivés de la vitamine D3Dérivés de la vitamine D3
Action antiproliférative et immunomodulatrice Deux molécules : calcipotriol (Daivonex, 2 appl/j)
et tacalcitol (Apsor 1 appl/j) Efficace sans limitation de durée Irritation 10 à 15%, surtout visage et plis Pas plus de 100g/semaine
Action synergique avec les dermocorticoïdes (Daivobet : 1appl/ j 4 semaines maximum)
Action antiproliférative et immunomodulatrice Deux molécules : calcipotriol (Daivonex, 2 appl/j)
et tacalcitol (Apsor 1 appl/j) Efficace sans limitation de durée Irritation 10 à 15%, surtout visage et plis Pas plus de 100g/semaine
Action synergique avec les dermocorticoïdes (Daivobet : 1appl/ j 4 semaines maximum)
Traitements locauxTraitements locaux
Règles d’utilisations expliquées au malade
Prescription rigoureuse :– Durée de traitement– Nombre d’application– Quantité à utiliser (nombre de tubes)
Règles d’utilisations expliquées au malade
Prescription rigoureuse :– Durée de traitement– Nombre d’application– Quantité à utiliser (nombre de tubes)
Photothérapie (I)Photothérapie (I)
2 types de photothérapie– UVB à spectre étroit (TL01) : sans prise de
psoralène, traitement de 20 à 30 séances à raison de 3/semaine. 70 à 80 % de bons résultats
– PUVA thérapie : association d’un psoralène photosensibilisant (Méladinine) en cps à prendre 2 heures avant et d’une irradiation par les UVA. Traitement de 20 à 30 séances à raison de 3/semaine. 80 à 85% de bons résultats.
2 types de photothérapie– UVB à spectre étroit (TL01) : sans prise de
psoralène, traitement de 20 à 30 séances à raison de 3/semaine. 70 à 80 % de bons résultats
– PUVA thérapie : association d’un psoralène photosensibilisant (Méladinine) en cps à prendre 2 heures avant et d’une irradiation par les UVA. Traitement de 20 à 30 séances à raison de 3/semaine. 80 à 85% de bons résultats.
Photothérapie (II)Photothérapie (II)
Précautions– Comptabiliser la dose reçue (pas plus de 150 à 200
séances dans une vie)– Protection des organes génitaux externes et des yeux
(port de lunettes de soleil pendant 24h après PUVA)– Attention aux médicaments photosensibilisants– Surveillance prolongée de la peau (risque augmentée de
cancer)– Examen ophtalmologique préalable pour PUVA (rôle
cataractogène controversé des psoralènes)
Précautions– Comptabiliser la dose reçue (pas plus de 150 à 200
séances dans une vie)– Protection des organes génitaux externes et des yeux
(port de lunettes de soleil pendant 24h après PUVA)– Attention aux médicaments photosensibilisants– Surveillance prolongée de la peau (risque augmentée de
cancer)– Examen ophtalmologique préalable pour PUVA (rôle
cataractogène controversé des psoralènes)
Traitements systémiquesTraitements systémiques
Rétinoides oraux Méthotrexate Cyclosporine
Agents biologiques
Rétinoides oraux Méthotrexate Cyclosporine
Agents biologiques
Rétinoides orauxRétinoides oraux
Dérivés de la vitamine A, non immunosuppresseurs, effet antiprolifératif et immunomodulateur
Acitrétine (Soriatane), par voie orale en 1 prise à la dose de 10 à 60 mg/j en général
Contre-indiqué sauf exception chez la femme en âge de procréer du fait du risque tératogène majeur persistant 2 ans après l’arrêt du traitement (stockage dans les graisses)
Effets secondaires : sécheresse peau et muqueuses; hyperlipidémie, hépatopathie rare
Meilleures indications : psoriasis pustuleux, Kératodermie palmo-plantaire, psoriasis de l’enfant, associations avec UV, érythrodermie psoriasique (faible dose)
Dérivés de la vitamine A, non immunosuppresseurs, effet antiprolifératif et immunomodulateur
Acitrétine (Soriatane), par voie orale en 1 prise à la dose de 10 à 60 mg/j en général
Contre-indiqué sauf exception chez la femme en âge de procréer du fait du risque tératogène majeur persistant 2 ans après l’arrêt du traitement (stockage dans les graisses)
Effets secondaires : sécheresse peau et muqueuses; hyperlipidémie, hépatopathie rare
Meilleures indications : psoriasis pustuleux, Kératodermie palmo-plantaire, psoriasis de l’enfant, associations avec UV, érythrodermie psoriasique (faible dose)
Méthotrexate ( Novatrex)Méthotrexate ( Novatrex)
Inhibiteur de la dihydrofolate réductase, Effet immunomodulateur puissant
Utilisé à faible dose (10 à 30 mg/sem) en une prise hebdomadaire orale ou intramusculaire
Supplémentation en folates (Spéciafoldine 1/j) Surveillance biologique stricte hebdomadaire
puis mensuelle Toxicité hématologique et hépatique (fibrose) Interactions médicamenteuses (aspirine,
bactrim) et potentialisation de la toxicité hépatique par l’alcool.
Bon traitement des formes sévères de psoriasis cutané et/ou articulaire
Inhibiteur de la dihydrofolate réductase, Effet immunomodulateur puissant
Utilisé à faible dose (10 à 30 mg/sem) en une prise hebdomadaire orale ou intramusculaire
Supplémentation en folates (Spéciafoldine 1/j) Surveillance biologique stricte hebdomadaire
puis mensuelle Toxicité hématologique et hépatique (fibrose) Interactions médicamenteuses (aspirine,
bactrim) et potentialisation de la toxicité hépatique par l’alcool.
Bon traitement des formes sévères de psoriasis cutané et/ou articulaire
CyclosporineCyclosporine
AMM dans les psoriasis sévères réfractaires de l‘adulte
Permet de passer un cap, en traitement court de 4 à 6 mois
2.5 à 5 mg/kg/j Très efficace dans les formes pustuleuses Habituellement bien tolérée chez le sujet jeune
non obèse Risque d‘atteinte rénale et d‘HTA en cas
d‘utilisation prolongée, risque néoplasique si beaucoup de PUVA préalable
Relais nécessaire par traitements locaux ou par autre traitement systémique
AMM dans les psoriasis sévères réfractaires de l‘adulte
Permet de passer un cap, en traitement court de 4 à 6 mois
2.5 à 5 mg/kg/j Très efficace dans les formes pustuleuses Habituellement bien tolérée chez le sujet jeune
non obèse Risque d‘atteinte rénale et d‘HTA en cas
d‘utilisation prolongée, risque néoplasique si beaucoup de PUVA préalable
Relais nécessaire par traitements locaux ou par autre traitement systémique
Agents Biologiques : Mécanisme d‘action
Agents Biologiques : Mécanisme d‘action
Inhibition du TNF alpha qui est une cytokine importante jouant un rôle dans :
- L‘activation des lymphocytes T et la sécretion de cytokines proinflammatoires
- L‘activation et la migration des cellules de Langerhans
- L‘expression de molécules d‘adhésion par l‘endothélium
- La prolifération des kératinocytes
Inhibition de LFA-1(CD11a) : adhésion et migration cutanée des lymphocytes T activés (par l‘interaction LFA-1 et ICAM-1)
Inhibition du TNF alpha qui est une cytokine importante jouant un rôle dans :
- L‘activation des lymphocytes T et la sécretion de cytokines proinflammatoires
- L‘activation et la migration des cellules de Langerhans
- L‘expression de molécules d‘adhésion par l‘endothélium
- La prolifération des kératinocytes
Inhibition de LFA-1(CD11a) : adhésion et migration cutanée des lymphocytes T activés (par l‘interaction LFA-1 et ICAM-1)
Molécules disponibles en Dermatologie
Molécules disponibles en Dermatologie
Enbrel (Etanercept) : Proteine de fusion chimérique composée d‘un fragment Fc d‘une IgG humaine et du domaine extracellulaire du récepteur du TNF alpha humain
Bloque le TNF alpha soluble, faible immunogénicité
Remicade (Infliximab) : Anticorps monoclonal chimérique anti-TNF alpha (Fc humain et Fab murin)
Bloque le TNF alpha soluble et son récepteur, immunogénicité forte
Raptiva (Efalizumab) : anticorps monoclonal chimérique anti-LFA1
Humira (Adalimumab) : anticorps anti-TNF humanisé en développement
Enbrel (Etanercept) : Proteine de fusion chimérique composée d‘un fragment Fc d‘une IgG humaine et du domaine extracellulaire du récepteur du TNF alpha humain
Bloque le TNF alpha soluble, faible immunogénicité
Remicade (Infliximab) : Anticorps monoclonal chimérique anti-TNF alpha (Fc humain et Fab murin)
Bloque le TNF alpha soluble et son récepteur, immunogénicité forte
Raptiva (Efalizumab) : anticorps monoclonal chimérique anti-LFA1
Humira (Adalimumab) : anticorps anti-TNF humanisé en développement
Indication thérapeutique (Enbrel, Remicade, Raptiva)
Indication thérapeutique (Enbrel, Remicade, Raptiva)
Psoriasis en plaque « modéré à sévère » (AMM Européenne) « grave » (commission de transparence) » en échec* » à au moins deux traitements systémiques parmi :
- Photothérapie
- Méthotrexate
- Cyclosporine
Psoriasis grave : au moins 30% surface corporelle ou retentissement psychosocial important
Procédure du médicament d’exception, prescription hospitalière initiale et semestrielle, réservée au spécialiste
Psoriasis en plaque « modéré à sévère » (AMM Européenne) « grave » (commission de transparence) » en échec* » à au moins deux traitements systémiques parmi :
- Photothérapie
- Méthotrexate
- Cyclosporine
Psoriasis grave : au moins 30% surface corporelle ou retentissement psychosocial important
Procédure du médicament d’exception, prescription hospitalière initiale et semestrielle, réservée au spécialiste
*Échec : intolérance, inefficacité, effet secondaire, contre-indication
Contre-indications aux Agents biologiques
Contre-indications aux Agents biologiques
- Hypersensibilité au produit
- Tuberculose et autres infections sévères (septicémie)
- Infection évolutive
- Insuffisance cardiaque congestive modérée ou sévère (Remicade)
- Immunodéficience
- Hypersensibilité au produit
- Tuberculose et autres infections sévères (septicémie)
- Infection évolutive
- Insuffisance cardiaque congestive modérée ou sévère (Remicade)
- Immunodéficience
Effets indésirables les plus fréquents
Effets indésirables les plus fréquents
Réactions « allergiques », urticaire, réaction au point d’injection, syndrome pseudo-grippal rarement anaphylaxie
Autres effets :
Réactions « allergiques », urticaire, réaction au point d’injection, syndrome pseudo-grippal rarement anaphylaxie
Autres effets :
Anti-TNF alpha
Anticorps antinucléaires (50% Remicade, 10% Enbrel)
Anticorps anti infliximab (28% dans le pso)
transaminases
Vasculite cutanée
Raptiva
Effet rebond (3 à 5%)
Hyperlymphocytose
Thrombopénie (0.3%)
transaminases
Effets secondaires rares mais graves (anti-TNF)
Effets secondaires rares mais graves (anti-TNF)
Excès d’immunosuppression• Infections systémiques sévères : tuberculoses,
septicémies• Syndrômes lymphoprolifératifs• Autres types de cancers
Atteintes neurologiques démyelinisantes : SEP, névrites optiques (0.01 à 0.1%)
Aggravation d’une insuffisance cardiaque
Hépatopathies, lupus induits
Excès d’immunosuppression• Infections systémiques sévères : tuberculoses,
septicémies• Syndrômes lymphoprolifératifs• Autres types de cancers
Atteintes neurologiques démyelinisantes : SEP, névrites optiques (0.01 à 0.1%)
Aggravation d’une insuffisance cardiaque
Hépatopathies, lupus induits
Prise en charge du psoriasisPrise en charge du psoriasis
Evaluer le retentissement : physique, fonctionnel, psycho-affectif, professionnel
Des traitements efficaces existent : il faut savoir aller au delà du traitement local !
Programme thérapeutique au long cours élaboré en partenariat avec le patient
Maladie chronique : réévaluation constante du bénéfice –risque et relation médecin-malade au long cours
Evaluer le retentissement : physique, fonctionnel, psycho-affectif, professionnel
Des traitements efficaces existent : il faut savoir aller au delà du traitement local !
Programme thérapeutique au long cours élaboré en partenariat avec le patient
Maladie chronique : réévaluation constante du bénéfice –risque et relation médecin-malade au long cours
Psoriasis en plaquesPsoriasis en plaques
PsoriasisPsoriasis
Psoriasis du visage (rare)Psoriasis du visage (rare)
Psoriasis du cuir cheveluPsoriasis du cuir chevelu
Arthrite psoriasiqueArthrite psoriasique
Erythrodermie psoriasiqueErythrodermie psoriasique
Psoriasis du nourissonPsoriasis du nourisson
Balanite psoriasiqueBalanite psoriasique
Psoriasis pustuleuxPsoriasis pustuleux
Phénomène de KoebnerPhénomène de Koebner
Formes cliniques raresFormes cliniques rares