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Vous avez entre vos mains le nouveau numéro de notre magazine. Nous sommes presque à la fin de l'année 2009 et pour cette édition, nous avons décidé de consacrer plus de pages à la photographie numérique. La plupart d'entre vous s'intéressent à ce domaine, certains même projettent leur futur vers la photographie profession-nelle, d'autres n'en sont qu'à leurs premiers pas.

Partons de la photographie NB. Vous disposez d'un appareil pro-fessionnel et vous souhaitez prendre une photo NB. Le résultat que vous avez obtenu, ne vous satisfait pas. Pour y remédier, vous pou-vez par exemple commencer par régler la tonalité. Si vous ne savez pas comment le faire, lisez le tutoriel de Andreas Weidner qui vous expliquera comment corriger votre photo à l'aide de Photoshop dans non article Réglage de tonalité.

Dans notre magazine vous trouvez habituellement des tutoriaux sous Photoshop. Cette fois-ci, vous y trouverez aussi un tutoriel sous Lightroom préparé par Christophe Delarsille. Il vous expliquera comment garder les nuances de couleurs présentes lors de la prise de vue.

Par la suite, Anouar Aziouzi vous expliquera comment prendre des photos en studio. Si vous désirez Photographier votre premier mo-dèle, il vous donnera des conseils pratiques et précieux.

Votre photos prise, vous voulez maintenant la retoucher. Vous vous direz rien de plus simple, mais cela n'est pas toujours aussi simple justement. Thibaut Hofer vous le justifiera. Il vous présentera de façon très claire Dix pièges courants du photomontage.

Bonne lecture à tousBonne lecture à tous

Chers lecteurs,

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sommaire

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newsnews 10

dossier

Amour sous-marinErik Bont 12

Le vieil homme et la merPeter Licht 16

I feel youMadeleine Juda 22

pratique

OM SWEET OM – créer un visuel Mixed-MediaBrice Chaplet 26

Réglage de tonalitéAndreas Weidner 32

Nuit et JourChristophe Delarsille 36

focus

Dix prèges courants

du photomontageThibaut Hofer 40

Photographier votre

premier modèleAnouar Aziouzi 48

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sommaire

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fiche technique

Madmoiselle GeishaDavid Delin 54

Comment créer un portrait original !Claire Charrier 60

BulleRudy Nosile 64

interview

Interview de Jean-François Schmit 70

Minuit numérique & fin du monde 76

dans chaque numéro

Sites recommandés 75

Abonnement 81

Et après 83

sur le DVD

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sur le DVD

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Vidéos et fichiers sources

Nuit et JourChristophe Delarsillevidéo et fichiers sourcesCertaines personnes ne connaissent pas le format RAW en photo numéri-que ou n’osent pas enregistrer leurs photos dans ce format. Pourtant, c’est le seul moyen de garder toutes les nuances de couleurs présentes lors de la prise de vue. Par un exemple simple, nous allons voir comment il peut vous sortir de bien des situations, via Lightroom.

Créer un portrait originalClaire Charriervidéo et fichiers sourcesDans ce monde où l’image est de plus en plus présente au quotidien, je vous propose ce tutoriel sur Photoshop afin de donner plus de personnalité et d’unicité à vos portraits. Choisissez une photo de vous et réfléchissez au trait de votre personnalité que vous souhaitez souligner. Pour ma part, j’ai essayé ici de montrer ma passion pour l’art graphique à travers mon portrait.

Madmoiselle GeishaDavid Delinvidéo et fichiers sourcesAu Japon, une Geisha est une dame de compagnie raffinée, mais le mot Geisha peut aussi être interprété comme une femme qui excelle dans les métiers de l’art. J’ai toujours aimé l’art japonais et asiatique en général alors l’envie d’un tutoriel avec ce thème m’est venue, ceci ajouté à l’utilisa-tion d’une typo en 3D.

I feel youMadeleine Judavidéo et fichiers sourcesI feel you est un photomontage émotionnel inspiré par la chanson Joanna du film Sweeney Todd – le diabolique barbier de Fleet Street. C’est l’idée de s’abandonner que je voulais transmettre. Dans l’image on trouve beaucoup de symbolisme.

Le vieil homme et la merPeter Lichtvidéo et fichiers sourcesDans ce bref tutoriel, je souhaite expliquer comment on peut réaliser très simplement une belle composition poétique. Pour la composition, nous avons besoin bien sûr de quelques images de départ. J'aime bien me procu-rer du matériel sur www.sxc.hu et www.cgtextures.com donc les images qui conviennent sont vite trouvées.

Amour sous-marinErik Bontfichiers sources

OM SWEET OM – créer un visuel Mix-MediaBrice Chapeletfichiers sources

DVD

sur le DVD

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Photos libres de droitshttp://www.stockedphotos.com

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DVD

Cours multimédia

Possibilités de Photoshop Elements 7préparé par video2brain http://www.video2brain.com/frCes séquences présentées par video2brain vous donnent un aperçu

des nombreuses possibilités qu’offre ce séduisant logiciel qu’est

Photoshop Elements 7.

Qu'est-ce que Photoshop Elements ?À quoi sert Photoshop Elements ? Cette vidéo vous présente un petit tour

d'horizon de l'écran qui vous accueille.

L'OrganiseurVoici une vue d'ensemble de l'organiseur. Vous verrez ici comment créer un

catalogue.

Importer des photos d'un dossierCette vidéo vous explique comment importer des images issues de votre

disque dur.

Visualiser vos photosCe didacticiel vous explique comment afficher les vignettes de vos images,

tout en effectuant des rotations ou en attribuant des notes à vos images.

Vue d'ensemble de l'éditeurC'est là où vous allez notamment pouvoir retoucher et corriger vos images.

Les outils et options d'outilsQu'est-ce que la palette d'outils et comment se servir des outils en général ?

Enregistrer vos fichiersCe tutoriel vous explique comment enregistrer vos fichiers et sous quels

formats.

Utiliser l'outil Forme dynamiqueCet outil impressionnant permet non seulement de sélectionner des zones

automatiquement, mais aussi d'y appliquer simultanément des réglages

de retouche.

Peindre une image en noir et blancVous apprendrez à peindre une sélection tout en convertissant cette

zone définie en noir et blanc.

Créer un panoramaVous verrez à quel point il est facile de créer un panorama de manière

automatique à partir de plusieurs clichés d'un même paysage.

Créer un collage photoUn collage photo permet de réaliser de belles présentations de vos photos

destinées à l'impression, au tirage en ligne ou au partage par e-mail.

sur le DVD

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sur le DVDs’il est absent, merci de contacter votre marchand de journaux

Les films-tutoriels et les fichiers sources utiles pour faire les exercices décrits dans la revue.

* Version pour Windows et Mac OS X

NOTE : Les photos mises sur le DVD ne peuvent être utilisées que pour obtenir les effets décrits dans les tutoriels. Toute autre utilisation est strictement interdite.

En cas de problèmes avec votre DVD, écrivez à l’adresse : cd@psdmag.org

S’il vous est impossible de lire le DVD, et ce dernier n’est pas endommagé mécaniquement, essayez de le lire au moins dans 2 lecteurs.

DVD

news

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news

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Objectif 3D - Quand la passion devient métierStructure – Objectif 3D n’est pas simplement une école mais un véritab-le centre de formation professionnelle qui a mis en place, depuis 1999, des programmes de formation en image de synthèse 3D, validés par le titre professionnel Infographiste 3D de niveau III (enregistré par arrêté publié au Journal Officiel du 27/08/08).

Pédagogie – La volonté d’Objectif 3D est de transmettre un lourd bagage technique de savoir-faire et de savoir-être nécessaires pour l’adaptation à la réalité professionnelle des métiers de l’infographie.

Pour cela, la structure même de l’établissement est construite autour d’une ambiance de travail très proche de celle d’un studio. Sur la forme, grâce à l’agencement en grands open spaces dédiées, comme sur le fond, grâce à la présence continue de différents profes-sionnels issus de l’audiovisuel, effets spéciaux, animation mais aussi bande dessinée... pour épauler l’équipe pédagogique constituée de formateurs permanents expérimentés.

Cet œil extérieur venu d’acteurs des différents secteurs de la 3D permet, en plus d’alimenter les passions, une mise à niveau perma-nente des programmes de formation imposée par la réalité des milieux professionnels.

Objectif – Notre objectif est de faire coïncider une véritable passion avec les attentes des professionnels qui recrutent. Cette démarche favorise de véritables embauches durables dans un secteur d'activités en pleine expansion.

Projets – Voici une liste non exhaustive de projets auxquels d’anciens stagiaires devenus professionnels ont participé :

Longs métrages : Shrek le troisième, Silent Hill, Batman begins, Immortel, Le Manège Enchanté, Matrix Révolution, 2046, Van Helsing, Harry Potter and the Goblet of Fire, The Prestige, Harry Potter - The order of the Phoenix, Renaissance, Astérix aux Jeux Olympiques, Babylone AD, Speed Racer, Arthur et les Minimoys 2 et 3.

Séries TV : Oban Star Racers, Moot moot, Skyland, Klumpies, Garfiel.Publicités TV : Nvidia GeForce, Canal Sat, Levis, HP, Kinder, Citroën.Divers : Jingles pub TF1, M6, King Kong (jeu vidéo), Harry Potter

and the Goblet of Fire et Prisonniers d’Azkaban (cinématiques des jeux

Le Siel-Satis-Radio 2009Cette année le salon ouvrira ses portes du 20 au 22 novembre. Le programme prévoit 80 conférences et ateliers ainsi que plusieurs animations.

Les organisateurs proposent différents sujets des con-férences-débats : Autour du scénique (Le Full Audio Numérique en partenariat avec Sonomag, Line array horizontal de Sub bass : comment concevoir un line array horizontal de sub bass de grande taille ?....), Autour du broadcast et de l’audiovisuel (La virtualisation des outils audio, Le futur des codecs, L’Avenir du Blu-ray...), Autour du radio (Radio et développement durable – en partenariat avec France Broadcast, Radio numérique : comment acheminer mon signal audio ?, Formation radio : doit-on passer par une école ?...), L’Agora – espace principal de conférences (Les défis des chaînes locales, Le web va-t-il tuer la télévision ?, 21ème grand prix international de la radio (URTI) ...).

Les Trophées récompensent les produits les plus innovants. Parmi les 35 produits sélectionnés, un jury d’expert décernera 15 prix lors d'une soirée spéciale au sein de l'Agora.

Plus d'informations : http://www.siel-satis.com/

vidéo), Prince of Persia 3 – Les deux royaumes (cinématique du jeu vidéo), L’ange et le Dragon (BD), Johnny Hallyday – Flashback tour

Et bien d’autres en cours...Embauches – Quelques entreprises qui ont embauché des an-

ciens stagiaires : Action Synthèse, Buf Compagnie, Duran Duboi, Bibo films, Def 2 Shoot, Futurikon, Mystery International Picture, Cube, Ubi Soft, Passion Pictures, Attitude Studio, Antefilm, Ellipsanime, PDI, Dreamworks, Weta Digital...

En savoir plus – Toutes les informations sur les contenus pédagogiques, les conditions d’admission et les réalisations des étudiants sont sur www.objectif3d.com

Objectif 3D110 bis avenue du Pont Juvénal34000 Montpelliertél. : 04 67 15 01 66objectif3d@objectif3d.com

news

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news

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Paris Photo 2009Pendant quatre jours le salon de la photographie moderne et contemporaine réunira 101 exposants dont 88 galeries et 13 éditeurs. Lors de cette édition 75% de participation sera représenté par les pays étrangèers (23 pays). Le caractère particulier sera donc marqué par la diversité géographique. L'Allemagne sera rep-

résenté par 11 galeries, les Etats-Unis les montreront 10, ensuite le Royaume-Uni (7), les Pays Bas (6), le Japon et l’Espagne (5 galeries chacun), l’Italie (3), deux représentations pour l’Afrique du Sud, le Da-nemark, les Emirats Arabes Unis, la Finlande, l’Iran, la Tunisie et une participation unique pour l’Autriche, la Belgique, la Chine, la Corée du Sud, la Hongrie, le Portugal, la Russie, le Liban et le Maroc. La France est représentée par 20 galeries où s’illustrent de nouveaux entrants comme La B.A.N.K, Patricia Dorfman, Dominique Fiat, Françoise Paviot ou la Galerie RX.

En 2009, Paris Photo propose une exploration des pratiques photographiques en terre d’Orient.

Arrivée dès le XIX siècle, la photographie est aujourd’hui le médium dominant d’une scène artistique contemporaine diverse et autonome qui suscite un intérêt international croissant. Catherine David, directrice de la Documenta X de Kassel en 1997 et auteur de nombreuses expositions et publications sur les représentations arabes contemporaines, introduira les caractéristiques majeures de cette scène émergente et peu documentée via une plate-forme arti-culée en trois parties. La Fondation arabe pour l’image de Beyrouth présentera un choix de photographies rares, tandis que le Statement offre un aperçu de la création émergente de Téhéran à Damas, de Beyrouth au Caire, de Tanger à Dubaï. Enfin, la Project Room propose une programmation de vidéos, démontrant l’intérêt croissant des artistes de cette région pour la dynamique de ce médium.

Le Prix BMW – Paris Photo en partenariat avec la communica-tion de BMW France choisi le travail d’un artiste/ photographe sur le

thème Quand avez-vous vécu pour la dernière fois une expérience unique ? Le Prix est réservé aux artistes qui présentent leurs tra-vaux dans les galeries partcipantes. Le Prix doté de 12 000 EUR sera décerné le 18 novembre.

Informations pratiques :Dates : du jeudi 19 au dimanche 22 novembre 2009Vernissage: mercredi 18 novembre de 19h à 22hLieu:Carrousel du Louvre, 99 rue de Rivoli, 75001 ParisHoraires d’ouverture : Jeudi 19 novembre de 11h30 à 20h, ven-

dredi 20 novembre de 11h30 à 22h, samedi 21 novembre de 11h30 à 20h, dimanche 22 novembre de 11h30 à 19h

Prix d'entrée : 15 €, 7,50 € pour les étudiants et les groupesCatalogue : 20€Information : www.parisphoto.fr

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dossier

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avancé | 60 min

Photoshop CS3

amour sous-marine

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Courbes, éclaircir et assombrirJ'ai optimisé ici le contraste de la photo à l'aide des Courbes de Graduation (tons moyens plus élevés et tons bas plus sombres).

J'ai assombri ici l'arrière-plan au moyen de l'outil Assombrir et j'ai éclairci la modèle à l'aide de l'outil Éclaircir afin de rendre le con-traste plus important entre l'arrière-plan et le personnage. Je sais à présent que la meilleure alternative consiste à utiliser les calques de réglage avec les courbes au lieu de l'outil Éclaircir et assombrir !

Couleurs et expositionJ'ai amélioré les couleurs sur ce calque au moyen de l'outil Cou-leurs sélectives (j'ai déplacé quelques points jaunes et j'ai mis

du rouge dessus). J'ai utilisé ici l'outil Exposition (+1,10) afin d'ap-porter davantage d'exposition à l'image.

Courbes 2 et équilibre de couleursJ'ai optimisé ici le contraste de l'image en utilisant de nouveau les Courbes de graduation. J'ai également utilisé l'outil d'équilibre de

couleurs afin d'apporter à l'image moins de tons magenta et plus de tons vert et bleu. Ces opérations vous permettent à la fin d'obtenir un effet sous-marin.

SaturationJ'ai utilisé dans ce calque l'outil Teinte-Saturation. La Saturation a été retirée des images de -5 afin de leur apporter une touche lisse.

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Amour sous-marinJ'ai pris cette photo dans un salon d'un célèbre coiffeur (schenk austria) pour un Concours de coiffure 2007 en Autriche. Nous avons utilisé un rideau violet comme l'arrière-plan. La modèle a été exposée avec une lumière flash(500 Watt de Richter Studioequipment) depuis l'avant.J'ai utilisé un appareil Canon 1Ds Mark III pour prendre la photo.J'ai travaillé sur Windows PC pour la retoucher avec Adope Photoshop CS3.

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amour sous-marine

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Retouche de la peauJ'ai effectué des retouches de la peau dans ce calque en me servant des outils Patch et Correcteur. J'ai également éclairé le

front et les yeux avec l'outil Éclaircir afin d'obtenir l'effet de fond de teint poudré dessus.

Sourcils, yeuxIci, j'ai assombri les sourcils à l'aide de l'outil Assombrir. À l'aide de même outil, j'ai assombri ici les yeux afin d'y apporter davan-

tage de contraste. J'ai utilisé ici l'outil Liquéfier Filtre>Liquéfier afin de faire avancer la forme de sa tête, les cheveux et de petits points sur son visage (les cheveux ont demandé le plus de travail !).

Reflet de lentilleJ'ai réalisé quelques effets d'éclairage dans les papillons. J'ai utilisé le menu Filtre>Rendue>Reflet de lentille avec 105 mm

prime du reflet de lentille plus puissant d'environ 10 %. Le calque a été doublement copié auparavant et j'ai utilisé le filtre sur le second calque. Ensuite, j'ai effacé dans le premier calque les points où de-vaient se trouver des effets d'éclairage. Après ces opérations, j'ai fusionné les deux calques.

Retouche de l'épauleJ'ai modifié ici son épaule en raison de sa peau. Pour ce faire, j'ai utilisé l'outil Patch. J'ai réutilisé l'outil Teinte-Saturation dans ce

calque. La Saturation a été retirée des images de -10 afin d'y appor-ter une touche lisse.

Saturation 2J'ai réutilisé l'outil Teinte-Saturation dans ce calque. La Satura-tion a été retirée des images de -10 afin d'y apporter une touche

lisse. J'ai modifié les couleurs dans ce calque à l'aide de l'outil Cou-leurs sélectives (j'y ai mis du rouge)

Courbes et Options de remplissageJ'ai de nouveau optimisé ici le contraste de l'image au moyen de l'outil Courbes de graduation. J'ai également réalisé quel-

ques options de fusion dans les images (clic droit de la souris sur Image>Options de fusion>Satin, Mode de fusion : Lumière tamisée, Opacité 10%, couleur #030000).

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dossier

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amour sous-marine

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Retouche du corpsJ'ai de nouveau retouché sa peau afin de corriger quelques erreurs y présentes que je venais de remarquer, après avoir mo-

difié les calques en entier. Pour ce faire, j'ai utilisé l'outil Correcteur. J'ai également utilisé l'outil Tampon de clonage sur son chemisier.

NettetéJ'ai utilisé le filtre Netteté dans ce calque avec la fonction Filtre>Netteté>Masque de flou>Quantité 50 %, Rayon 3, Seuil 3.

(remarque : les valeurs dépendent de l'appareil que vous utilisez. Dans de nombreux appareils, ces valeurs sont trop élevées. Essayez d'obtenir vous-mêmes une bonne netteté).

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à propos de l’auteur

Erik BontPour Erik Bont la présentation des émotions est déci-sif. Le spectateur a la possibilité de se déplacer dans une émotion qu'il n'a pas peut-être connue avant.

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le vieil homme et la mer

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Le vieil homme et la merJe m’appelle Peter Licht et je m'intéresse à Photoshop de manière intensive depuis environ un an. Dans ce bref tutoriel, je souhaite expliquer comment on peut réaliser très simplement une belle composition poétique. Pour la composition, nous avons besoin bien sûr de quelques images de départ. J'aime bien me procurer du matériel sur www.sxc.hu et www.cgtextures.com donc les images qui conviennent sont vite trouvées.

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le vieil homme et la mer

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le vieil homme et la mer

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Montage IVMaintenant nous positionnons l’ancienne image avec le pêcheur de sorte qu’elle s’intègre parfaitement dans l’arrière-plan. On

masque le nouvel arrière-plan à l’aide d’un pinceau à pointe douce. Il faut faire attention à ce que les calques du dessous soient adap-tés, sinon on verra le dégradé de couleur. Le recadrage de l’arbre demande beaucoup plus de temps mais avec un peu de patience, un pinceau à pointe douce et l’opacité de 20-30% cela aura l’air parfait près 10 minutes de travail.

Montage VMaintenant nous allons consacrer un peu de temps à l’arrière-plan.Nous ouvrons la belle image du paysage écossais et ne copions

que la chaîne de montagne. Nous la plaçons de sorte que la haute montagne à droite se trouve dans la moitié gauche de l’image. Nous masquons de nouveau comme décrit dans le point IV. Le résultat doit ressembler à celui sur l’image présentée.

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PréparationPuisque presque toutes les images sont sans défaut, elles peu-vent être utilisées sans problème pour le futur montage. Mise

à part la photo avec le pêcheur dans l’arrière-plan. Comme il peut nous déranger dans la future composition, nous allons le supprimer rapidement (j’utilise presque toujours le contour progressif et l’opa-cité d'environ 30%).

Montage ILa base de la composition constitue une image de la côte avec des formations rocheuses assez marquantes à l’arrière-plan.

Comme l’espace de travail me semble trop petit, je l'agrandis de 10 cm à droite et en haut avec [Alt] + [Ctrl] + [C]. Ainsi l’image sera plus tard davantage aérée.

Montage IIPour que plus tard, au moment du placement des éléments, au-cune sous-couche blanche ne transparaisse, il est conseillé de

créer une sous-couche de la couleur appropriée. Pour cela on utilise la commande [Maj] + [Ctrl] + [N], ensuite on prélève la couleur avec la pipette à l’endroit marqué et on réalise un dégradé en couleur comme dans l’image 4.

Montage IIIA présent nous dupliquons le calque de l’arrière-plan avec [Ctrl] + [J] et nous le mettons devant le dégradé couleur. Après, on mas-

que le ciel et un peu d’eau dans le calque. On n’a pas besoin de procé-der de manière très précise car le ciel et l’arrière-plan seront de toute façon travaillés plus tard.

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Montage VIIMaintenant nous mettons en place la vieille maison et changeons la taille de la texture. Pour la fusionner avec l’image, nous la mas-

quons de nouveau. Je laisse aussi quelques herbes en l’arrière-plan.

Ajuster les couleurs et le contrastePuisque notre composition a encore l’air banal et pas assez tra-vaillée, il nous faut maintenant entreprendre quelque chose pour

changer cela.C’est pourquoi nous allons relier les éléments, l’un après l’autre, en se servant de la balance des couleurs et d’un calque de réglage de niveaux. Comme les réglages peuvent être très différents et que chacun possède une sensibilité propre à lui, il faudra expéri-menter un peu avec l’image.

Peindre avec la lumière IAprès les réglages des couleurs et du contraste, l’image se pré-sente comme sur la photo. Puisque l’image doit vivre de la lumiè-

re, il est temps de l’introduire dans notre réalisation. Pour cela nous créons un nouveau calque et le remplissons de noir. L’opacité est ré-duite jusqu'à ce que le dessin soit légèrement visible dans les zones d'ombre.

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Peindre avec la lumière IIAu-dessus de ce calque nous créons un nouveau calque vide dans le mode Incrustation. Sur ce calque nous peignons la lumière

en utilisant un pinceau à pointe douce, opacité 100% et flux 3%. Sur la moitié gauche le soleil brille au-dessus de la maison et une belle lumière tombe sur notre petit arbre. En augmentant un peu le flux, on peut régler l’intensité.

Augmenter le contrastePour donner à l’image plus de force, nous augmentons le contraste à l’aide du filtre USM avec une petite intensité et un grand rayon.

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Montage VIL'image doit vivre aussi grâce à l'ambiance lumineuse, il nous faut donc encore un très beau ciel. Comme je l’ai déjà mentionné, j’ai télé-

chargé deux cieux sur www.cgtextures.com. Ils conviennent bien à l’am-biance de la composition. On peut bien sûr utiliser d’autres images de ciel pour donner à la réalisation une autre ambiance. Nous ouvrons le ficher avec le ciel avec [Ctrl] + [O] et le collons dans notre image avec [Ctrl] + [C] et [Ctrl] + [V]. Le mode de fusion doit être réglé sur Incrustation. Le ciel n’a pas encore l’air parfait. C’est pourquoi nous ouvrons le deuxième ciel et le collons dans notre image comme je l'ai décrit avant. Le mode de fusion de ce calque reste réglé sur Normal.

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La finaleÀ la fin il nous manque l’ombre des croix que je sélectionne avec l’outil de sélection. Je remplis la sélection avec le gris et je la

multiplie avec le mode Produit dans le calque actuel. J’utilise la sy-métrie dans Edition>Transformation>Vertical et je l’amène dans une bonne position en la distordant.J’espère que vous ne vous êtes pas endormis en lisant ce texte ……… votre Peter Licht.

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Introduction de l’eauPuisque dans notre image il y a de l’eau, il faut encore qu’on la voit. Nous peignons donc les éclaboussures et les écumes avec un

pinceau à pointe très fine (rayon environ 7-8 pixel.) Il est important de choisir un bon réglage du pinceau pour qu’on obtienne une certaine diffusion et irrégularité (pinceau duel). Je prends donc une couleur de premier plan blanche et peins mon eau avec une opacité à 20%.

Le vieil hommeNous voici enfin arrivés au vieil homme. Nous ouvrons donc l’image et cherchons un canal avec le meilleur contraste (dans

notre cas le bleu). Nous copions le canal bleu et procédons à la cor-rection des niveaux jusqu’à ce que le vieil homme soit bien recadré. Nous l'insérons dans notre image et changeons la taille de la texture. Il faut faire attention à ce que les proportions soient respectées. La maison sert de point de départ.

Créer l’ambiance lumineuseL’homme a déjà trouvé sa place, maintenant il faut l’adapter à l’am-biance lumineuse que nous avons précédemment créée. Cela

veut dire que nous devons éclairer son visage et la partie avant de son corps et foncer la partie arrière. Dans notre cas j’ai sélectionné une courbe et une saturation de couleur (plus jaune). Vous voyez le résultat sur la photo. Puisqu'il nous manque l’ombre, nous la pei-gnons de couleur noire avec un pinceau à pointe douce et une très petite opacité d’environ 5%.

L’eauJe prélève l’eau de l’image panoramique à l’aide du Lasso et la colle dans mon image. Après l’avoir insérée, j’utilise la Symétrie

horizontale dans Edition>Transformation>Horizontal et je la place dans l’image de telle façon que l’île reste bien masquée. Le mode de fusion est réglé sur Incrustation. Comme l’eau donne l’impression d’être trop statique, j’ai dupliqué le calque par [Ctrl]+[J], je l’ai étiré et déplacé vers le haut.

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à propos de l’auteur

Peter LichtIl s'occupe de Photoshop depuis 2007. Il approfondit maintenant ses capacités dans HDR, mais sa pas-sion est Composing également. Ses images sont considérés comme mystique.

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avancé | 150 min

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Préparation de l’arrière-plan partie 1Pour que la forêt paraisse plus dynamique, nous devons ajouter le ciel qui sera collé dans un nouveau calque. Comme mode de

fusion choisissez la Superposition avec l’opacité à 41%. Pour ren-forcer l’effet dupliquez le calque et sélectionnez le mode de fusion Produit avec une opacité à 100%.

Préparation de l’arrière-plan partie 2Pour pouvoir intégrer le pré à la forêt, il faut l'ajuster préalablement. Tout d’abord adaptez la netteté du pré à celle de la forêt en utilisant

le filtre Netteté optimisée (valeurs : intensité 54% ; rayon 1,2 px ; Flou gaussien). Pour ajuster le vert sélectionnez Balance des couleurs dans les tons moyens et choisissez les valeurs suivantes : +1, +1, +27 ; en-suite réglez Teinte/Saturation à -17 et la Luminosité à -17.

Montage des arrière-plansLe pré est inséré dans un nouveau calque sous la forêt et ajusté en changeant la taille et la perspective de la forêt. Utilisez la Gomme

[E] avec une pointe douce et effacez quelques éléments dans l’image de la forêt pour que le pré transparaisse et les rebords soient fluides.

Préparation du modèleOuvrez le fichier avec le modèle dans le Photoshop et dupliquez le calque [Ctrl] + [J] pour supprimer facilement les éventuels défauts

ou appliquer des modifications. Pour atteindre un résultat net au reca-drage, je gomme l’arrière-plan à l’aide d’une gomme avec une pointe dure en ne laissant que quelques éléments du pré. La taille de la gomme varie selon la surface à traiter. Autour du visage et des cheveux j’utilise une pointe relativement fine, pour les surfaces plus conséquentes une pointe large.

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I feel youI feel you est un photomontage émotionnel inspiré par la chanson Joanna du film Sweeney Todd – le diabolique barbier de Fleet Street. C’est l’idée de s’abandonner que je voulais transmettre. Dans l’image on trouve beaucoup de symbolisme.

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Intégration du modèleCollez le modèle dans un nouveau calque et placez-le au milieu pour qu’il prenne la place centrale de l’image et apporte le dyna-

misme souhaité.

Adaptation du modèlePour que le modèle s’intègre mieux dans le pré, gommez les élé-ments du pré sur les côtés et en bas avec une gomme dure à poin-

te moyenne pour que les jonctions soient plus floues et que l’image paraisse plus réelle. À l’aide du Tampon de duplication [S] copiez les fleurs de la photo modèle dans le pré.

CheveuxPour que les cheveux tombent mieux, utilisez l’outil Doigt avec une pointe dure et d’une intensité de 23% et glissez-le sur les

cheveux sur la nuque jusqu’à l’obtention d’une belle forme. Procédez de la même manière avec les bouts de cheveux sur les épaules, ensuite marquez chaque mèche avec un pinceau (pointe douce, Opacité 38%, Flux : 30-50%).

PommeRecadrez la pomme en entier de l’arrière-plan à l’aide d’une gomme à pointe dure. Ensuite collez-la dans l’image en tant que

nouveau calque et supprimez avec la gomme toutes les parties cou-vertes par les mains du modèle. Marquez le pédoncule et peignez la pomme en rouge dans un nouveau calque (mode de fusion Superpo-sition, opacité 50%) pour qu'elle devienne vraiment rouge.

Partage de la robePour que la robe ait plus de volume, découpez-la du modèle. En-suite insérez-la dans un nouveau calque. Dupliquez ce calque.

Assemblage de la robeMettez les calques avec la robe dans la bonne position en les déplaçant [V]. Un calque doit être tourné légèrement en haut

à droite et placé sur le modèle. L’autre calque doit être placé au mi-lieu à gauche et tourné légèrement en haut à gauche. À l’aide d’une gomme à pointe douce diminuez le côté du calque sur lequel la robe est placée à gauche pour qu’elle se fonde avec le côté droit.

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I feel you

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Découpage de la robeDécoupez à présent des trous dans la robe avec le pinceau à pointe en forme de papillons. Dans la palette de pinceaux réglez les pro-

priétés de la forme : l’angle à 50%, la taille à 53% et la diffusion à envi-ron 90%. Ensuite découpez avec la gomme de petits papillons sur les rebords de la robe.

Papillons foncésÀ présent réalisez à l’aide du pinceau des papillons foncés autour de la robe comme s’ils s’envolaient de la robe. Faites les même réglages

pour le pinceau que ceux utilisés pour la gomme : taille de variations 53%, variation de l’angle 50%. Comme couleur j’ai choisi bleu turquoise. Pour apporter un peu de changement dans la nuée de papillons, vous pouvez changer les pointes du pinceau pendant l’application du motif.

Papillons lumineuxPour réaliser cet effet gardez les même réglages mais peignez les papillons en blanc. Utilisez ensuite pour ce calque deux modes,

à savoir : Lueur interne avec le blanc et Lueur externe avec la couleur jaunâtre. Utilisez le flou optimisé pour les papillons pour les rendre un peu plus nets. Valeurs : Intensité 20%, Rayon 1.2 px.

Papillons supplémentaires, lumière et ombreDans un nouveau calque appliquez les papillons avec un pinceau dans le cheveux, sur les mains, éventuellement sur la pomme. Ensuite

surlignez-les en cercles avec le blanc et un gros pinceau doux. Créez la lumière et l’ombre à l’aide de l’outil Densité+/Densité- [O] (petite pointe douce), Opacité 5-6%. Éclairez le visage et la robe à droite ainsi que la pomme en haut et le côté droit du bras, foncez le côté gauche avec les cheveux, le bras et la robe.

FinitionsCréez un nouveau calque [Maj] + [Ctrl] + [N] et remplissez-le avec du noir. La couleur au-dessus du modèle et du ciel doit être effacée.

Réglez l’opacité du calque à 39%. Mettez un nouveau calque au-dessous, remplissez-le avec la couleur #8F9DB8 et choisissez le mode de fusion la lumière tamisée. Rassemblez tous les calques et faites les réglages suivants : balance de couleur à 0, 0, -9 ; dessus un filtre photo jaune (13%), Teinte/Saturation à 0, -14, +3.

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à propos de l’auteur

Madeleine JudaElle a 21 ans et a étudié la conception multimédia. Sa passion est la photographie et depuis presque 2 ans elle travaille le photomontage en se servant de ta-blette. Maintenant elle se concentre plus à la macro photographie.

Portfolio : http://madeleineart.viewbook.com

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avancé | 90 min

Photoshop CS3

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Création du fond et dégradé IAprès avoir créé un nouveau document, [Ctrl] + [N] au format carré, 30x30cm, commençons par réaliser le fond de notre illus-

tration, qui donnera une première orientation des couleurs utilisées par la suite.

Création du fond et dégradé IITéléchargez une texture de papier usé (disponible sur bashcorpo.deviantart.com) et glissez-la dans votre nouveau document. Cli-

quez ensuite sur l’outil Dégradé dans la palette des calques et créez un dégradé radial de couleurs #000000 vers #FFFFFF, Opacité 0% (c’est très important !), Echelle 140. Placez-le au-dessus de la tex-ture. [Ctrl] + [S], enregistrez votre document.

Détourage des éléments photos principauxTéléchargez les images n° 7385385, n° 769909, n° 6991024 et dé-tourez-les avec la Plume. Une fois les contours faits allez dans mode

Tracé, clic droit et choisissez Définir une sélection : Rayon 0 px. Sélectionnez l’élément détouré et importez-le dans le document, redimensionnez et ajustez jusqu’à la position idéale.

Harmonisation des éléments IImportez l’image n°3044437, passez la en mode de fusion Pro-duit. Si l’image vous paraît un peu trop fade, réglez la luminosité

(Image>Réglage>Luminosité/Contraste – ajustez à votre guise). Faites de même pour les autres calques pour bien les faire ressortir.

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OM SWEET OM – créer un visuel Mixed-MediaNous allons voir comment réaliser cette image colorée, dans le style mixed-media, en combinant des photos, des textures et des éléments vectoriels pour un rendu final homogène et agréable à l’oeil. (Toutes les images de type n°XXXXXXX sont à télécharger sur www.dreamstime.com)

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Harmonisation des éléments IIAjoutez d’autres photos du même type en répétant les instruc-tions ci-dessus et en les ajustant et dupliquant, du moment que

l’ensemble reste harmonieux. Regroupez les calques, sélectionnez-les [Maj] + clic Nouveau groupe d’après les claques, renommez et va-lidez, ensuite enregistrez [Ctrl] + [S].

Teintes/saturationNous voulons maintenant changer les teintes du calque n°3044437 Image>Réglage>Teinte/Saturation. Restez dans Global

et mettez la Teinte en +85, validez. Dupliquez-le, appliquez-lui une symétrie horizontale et ajustez le tout pour donner un ensemble har-monieux. Verrouillez ces calques pour éviter qu’ils ne vous gênentpas lors de la sélection d’autres calques par la suite.

Détourer une photo d’arbre facilement INous allons maintenant ajouter l’image pkg_bot007 (à téléchar-ger ici resurgere.deviantart.com) à notre création. Détourer un

arbre peut s’avérer laborieux avec la Plume, il existe une autre tech-nique plus rapide pour arriver à ses fins (lorsque l’arrière-plan de la photo est de couleur clair uniquement).

Détourer une photo d’arbre facilement IIDouble-cliquez sur le calque et dans Option de Fusion, ajustez le curseur de couleur blanche, dans la partie Comparaison sur gris>

Ce calque (cf. capture) jusqu’à faire disparaître le fond mais en fai-sant attention à ne pas abîmer votre arbre. Passez le calque en mode de fusion Produit avec l'Opacité 85% et validez.

Ajout des éléments vectoriels (Partie-1) ITéléchargez l’image Vectos_Xerty.png sur le DVD, ajoutez Drop dans l’image. Allez dans la fenêtre des options de calque, cochez

Incrustation couleurs et choisissez la couleur de votre choix. Puis allez dans Biseautage et Estampage. Ne soyez pas effrayé par cet effet qui, quand il est bien réglé, peut avoir un bon rendu.

Ajout des éléments vectoriels (Partie-1) IIRéglez la Profondeur sur 530%, Taille 25, Flou 10 et surtout ré-glez le curseur de l’option Ombrage au plus proche du centre, en

décochant l’option Utiliser l’éclairage global, jusqu’à arriver à un ef-fet qui vous convient. Baissez l’opacité des Tons foncés à 0. Validez et répétez l’exercice en jouant sur les couleurs.

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Ajout des éléments vectoriels (Partie-2)Importez les autres éléments nommés Tree, Circle, Picto, Flo et Shape. Passez Shape en mode de fusion Eclaircir. Dupliquez

Edition>Transformation>Symétrie axe horizontal et placez-les en vous référant à l’image finale. Cassé le cercle Circle en 2 parties pour plus de dynamisme à l’aide de l’outil Lasso Polygonal dans la palette des outils, à gauche. Placez les autres éléments vectoriels dans la création, en vous référant à l’image finale.

Effets et lueurs INous allons maintenant ajouter des ombres et des lueurs pour donner du relief à notre image. Tracez un cercle à l’aide de l’outil

Elipse dans la palette des outils (n’oubliez pas de revenir en mode calques de formes si vous êtes resté en mode tracé suite à un dé-tourage).

Effets et lueurs IIMaintenez [Maj] tout en traçant le cercle sur votre document,vous obtiendrez un cercle parfait. Pour obtenir une ombre nous

allons appliquer un Flou-Gaussien à notre forme : Filtre>Aténuation>Flou gaussien : Rayon 40px. Vous pouvez ajuster à votre guise l’effet de flou, selon que vous le jugez suffisant ou non. Dupliquez le calque et placez-le derrière vos autres calques de manières à créer un effet d’ombre.

Effets et lueurs IIIAjustez l’opacité des calques à votre manière et répéter l’exer-cice plusieurs fois. Vous pouvez aussi faire la même chose avec

des couleurs vives, pour faire ressortir les zones de clarté de votre image. Un petit [Crtl] + [S] s’impose!

BrushNous allons utiliser des brush de types peintures (disponible sur deviantART ) pour compléter le fond de notre création. Appliquez

ces formes de pinceaux avec une couleur douce (ici un bleu pastel) et placez-les derrière vos élément en arrière-plan. Vous pouvez aussi les déformer en appliquant Filtre>Déformation>Tourbillon avec une légère torsion.

Détails INous allons enrichir notre composition de quelques petits détails visible uniquement après plusieurs secondes passées à regar-

der la création. Ajoutez l’image n°9037262 de manière symétrique en vous référant toujours à la création initiale.

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Détails IIAjoutez également quelques papillons (disponibles ici : shoofly-stock.deviantart.com) pour donner un peu plus de vie à votre

image. N’hésitez pas à ajouter d’autres éléments pour compléter votre composition.

Aura INous allons maintenant intégrer un cercle qui donnera l’impres-sion d’une aura autour de l’ensemble de la composition. Commen-

cez par ajouter une nouvelle texture (disponible ici : punksafetypin.deviantart.com) en mode de fusion Produit en Opacité 25%. Placez-la tout en haut de la palette des calques, puis retouchez sa teinte et luminosité pour arriver dans des tons adéquats.

Aura IIAjoutez ensuite une elipse avec une ombre interne et entrez les données suivantes : Mode produit 30%, Distance 5, Taille 125.

Créez un Masque d’écrétage et assimilez ce calque à la texture pré-cédemment ajoutée. Verrouillez les calques.

Vintage Touch IPour ce genre de création avec un petit côté vintage, il est bon d’ap-pliquer des textures. Ajoutez-en (disponible sur : bashcorpo.deviant

art.com) en mode Produit et réglez leur opacité jusqu’à arriver à un rendu satisfaisant. Placez-les au-dessus de tous les autres calques pour donner cet effet usé/ancien.

Vintage Touch IIJouez de nouveau sur les teintes globales de votre image, la lu-minosité et les courbes puis ajoutez quelques lueurs de couleurs

atténuées (cf. Etapes 12, 13, 14) au-dessus de vos éléments. N’hé-sitez pas à créer un groupe avec toutes vos calques de remplissage et réglage pour pouvoir les modifier à volonté. Verrouillez le groupe.

Signature et finalisationAjoutez le signe Om que vous trouverez sur le net, assez facile-ment. En lui appliquant une Ombre portée pour le faire ressortir

Style de calque>Ombre portée et entrez les données suivantes : Opa-cité 100, Taille 10. Recentrez les éléments de votre création si né-cessaire.

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EnregistrementVoilà... et n’oubliez pas d’enregistrer. Cette création à été initiale-ment réalisée pour le pack n°3 Paradigm de la communauté de

créatifs dont je fais partis www.arepik.com.

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à propos de l’auteur

Mr.Xerty aka Brice CHAPLETGraphiste autodidacte de 24 ans, Brice officie en freelance depuis 2 ans, réalisant des créations pour le monde de la musique allant du flyer aux coffrets CD pour une major française. Il travaille également dans le monde de l’illustration de presse par l’inter-

médiaire de son agent parisien Marie-et-Nous.Retrouvez toutes ses créations sur son site www.nomastaprod.comContact : mr.xerty@gmail.com

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focus

Réglage de tonalitéAlors que dans le processus positif analogue les changements de tonalité des zones sélectionnées de l’image restent limités, Photoshop propose pour cette option un tas de variantes et de possibilités. Certaines d’entre elles seront présentées dans cet article.

Il n’est pas nécessaire de toutes les maîtriser ; il suffit que l’utilisa-teur de Photoshop se concentre sur quelques unes et se familiarise avec elles en détail. Si besoin, il peut ensuite utiliser la technique souverainement. Les boîtes de dialogue les plus utilisées dans le traitement des fichiers, qu’il s’agisse d’un fichier entier ou d’une zone de travail, sont la Courbe [Ctrl] + [M] et les Niveaux [Ctrl] + [L]. Avec la Courbe on peut changer la luminosité de l’image tout simplement en faisant glisser la ligne diagonale de tonalité. Si la ligne du milieu - qui correspond à la densité de tonalité de 128 et au gris neutre - est déplacée vers le haut, l’image entière devient plus claire. Par contre si on la déplace vers le bas, l’image entière devient foncée. On ob-tient le même effet avec les Niveaux quand on fait glisser le curseur à gauche ou à droite : à gauche l’image devient plus claire, à droite plus foncée. En comparaison avec les Niveaux, l’utilisation de la Courbe permet un travail beaucoup plus précis, c’est-à-dire que l’on peut capter les zones de l’image plus précisément et changer leurs valeurs de densité, sans être obligé d’entreprendre de corrections dans d’autres masques de fusion. Les zones de l’image qui doivent être modifiées sont indiquées sur la Courbe. La zone de travail qui

nous intéresse est sélectionnée en cliquant et en maintenant la touche [Ctrl] enfoncée. Le point de repère se présente sous la forme d’un carré noir sur la ligne de la Courbe. La valeur de la densité dans la case Entrée correspond à la valeur dans la case Sortie. On déplace avec la souris la valeur de tonalité fixée vers le haut jusqu’à ce que le résultat plus clair convienne. Le changement de densité de tonalité peut être suivi dans la case Sortie. On peut aussi indiquer la densité souhaitée directement dans la case Sortie. Une autre possibilité pra-tiquée par plusieurs utilisateurs est de cliquer avec la souris dans la fenêtre Sortie. Ensuite à l’aide des touches fléchées on peut aug-menter ou diminuer progressivement les valeurs de la densité. En appuyant sur la touche [Maj] cela va encore plus vite : les valeurs de la densité sautent à chaque fois de dix points. Les points de l’image indiqués sur la Courbe peuvent être facilement supprimés, si besoin on les enlève du diagramme avec la touche gauche de la souris. Si l’on entreprend de grandes modifications sur la Courbe ou les Niveaux, on les effectue en mode 16 Bit. La précision du calcul est optimisée et l’apparition d'éventuelles lacunes est réduite.

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réglage de tonalité

Éclaircissement des rochers à l’aide de la CourbeÀ l’aide de la Courbe on augmente uniquement la luminosité

des rochers massifs. Le premier plan, l’eau et le ciel gardent par contre leur luminosité d’origine. La Courbe montre ici plus d’avan-tages en comparaison avec la commande Niveaux. Elle permet de modifier la luminosité des zones précises de l’image ainsi que le contraste sans être obligé de faire des corrections dans un mas-

que de fusion. En maintenant la touche [Maj] appuyée, on clique sur le mur de roches et on attribue la luminosité souhaitée à la tonalité indiquée sur la Courbe. La ligne se cambre alors vers le haut. Les zones de l’image qui doivent rester épargnées par cette manipulation sont fixées sur la Courbe et amenées à leur position de départ. Pour cela on entre tout simplement la valeur d’entrée dans la case Sortie.

Éclaircissement des rochersLe changement de tonalité des zones précises de l’image avec les Niveaux est lié avec le travail de retouche dans les

masques de fusion. Tous les endroits qui doivent rester éparg-nés par la modification de tonalité sont peints avec le pin-ceau [B] en noir. L’opacité du pinceau s’élève à 100%. Si l’on peintà proximité des bords des motifs, on doit changer la DURETE du pinceau. Le clic droit avec la souris ouvre la boîte de dialo-gue correspondante. Cela va plus vite avec le raccourci clavier : [Maj] + [#] aiguise le pinceau de 25% ; [Maj] + [>] adoucit la pointe de 25%. Les valeurs intermédiaires sont indiquées ma-nuellement. [Ctrl] + [L] ouvre les Niveaux. La boîte de dialogue du haut montre un curseur de tons foncés, un autre de tonsclairs et encore un de tons moyens. Si l’on ne doit – comme

dans l’exemple précédent – changer partiellement que la lumino-sité et non le contraste de l’image, on déplace le curseur de tons moyens à gauche ou à droite. Il est conseillé de créer un cal-que de réglage pour les Niveaux, et un au tre pour la Courbe. Si on n’a pas créé de commande individuelle associée auxtouches du clavier, on y arrive le plus rapidement par un clique sur l’icône du milieu dans le panneau de calque au-dessous :nouveau calque de fusion ou de réglage. Le travail avec les calques de réglage a plusieurs avantages : ils ne chargent pas la mémoire de travail, un masque de fusion est immédiatement créé et il n'y a pas d’erreur dans les réglages de Pixels. On peut ouvrir à chaque moment les calques de réglages et les valeurs réglées peuvent être modifiées ou complètement supprimées si besoin est.

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réglage de tonalité

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Établir les points de mesureAvec la fonction clipping on détermine l’endroit le plus clair et le plus foncé sur les rochers ayant

une importance pour le motif. Les endroits sélection-nés sont pourvus d’un point de mesure en appuyant sur la touche [Maj]. Le contraste sera ensuite réglé avec le curseur de tonalité. Grâce au panneau Infor-mations on peut suivre les changements de densité dans les points de mesure. Évidemment le réglage du contraste s’étend sur l’image entière.

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Réglages globaux et partiels du contraste avec les NiveauxSi l’on doit changer le contraste de l’image en en-

tier avec les Niveaux, on déplace tout simplement le curseur de tons clairs à gauche, et le curseur de tons foncés à droite dans la boîte de dialogue. Les réglages dépendent bien sûr du goût du photographe. Pour éviter un clipping (perte de dessin) dans les zones situées aux bords, on détermine avant avec le clipping-box (dans la fenêtre de la Courbe) l’endroit le plus clair et le plus foncé dans l’image. En appuyant sur la tou-che [Alt] (une surface noire apparaît) on fait glisser le curseur de tons clairs à gauche jusqu’à ce que l'on voie des endroits blancs. On procède de la même manière avec le curseur de tons foncés (en maintenant la tou-che [Alt] enfoncée, une surface blanche apparaît). Le noir et le blanc signalent qu'après la confirmation de la commande ces endroits dans le fichier auront une densité de 0 ou bien 255. En conséquence on ne verra pas de dessin sur l’image imprimée. Le plus souvent le photographe ne le souhaite pas, donc on doit reculer un peu le curseur. À l’aide du panneau Informations, on peut suivre les chan-gements de la densité, donc de la tonalité. Si la correction du contraste dans l’exemple ne concerne que le mur gauche des rochers et la roche à droite, on procède comme suit : tout d’abord on recherche les zones les plus claires et les plus foncées des rochers à l’aide de la fonction clipping.

Le curseur de tons clairs est tiré vers l’intérieur tout en maintenant la touche [Alt] appuyée jusqu’à ce qu’un ou plusieurs endroits sur les rochers deviennent noirs. On procède de la même manière avec le curseur de tons foncés : on le déplace vers l’intérieur jusqu’à ce que le blanc apparaisse sur les rochers. En appuyant sur la touche [Maj] on marque les endroits ainsi trouvés avec un point de mesure. Ensuite on remet en place les Ni-veaux en appuyant sur la touche [Alt]. Ainsi les points de mesure ne se perdent pas.

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Éclaircir les rochers à l’aide des NiveauxLa comparaison le montre clairement : avec les

Niveaux on éclaircit les rochers. Les modifications s’étendent ici sur toute l’image de sorte que le ciel, l’eau et aussi le premier plan doivent être repeints dans un masque de fusion au pinceau avec une opacité complète. En demandant des calques de réglage, on obtient des masques de fusion. Les zo-nes de l’image qui doivent rester épargnées par la manipulation de tonalité sont repeintes dans le mas-que avec un pinceau.

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Correction du contraste à l’aide des NiveauxEn déplaçant les curseurs de tons clairs et de tons foncés vers

l’intérieur, on augmente le contraste de toute l’image. En consé-quence le ciel et les écumes perdent leur aspect originel. Cela exige un travail de correction. On remplit les masques de fusion fournis dans les Niveaux avec du noir en utilisant la sélection. Le ciel, l’eau et le premier plan sont ainsi couverts. La modification du contraste ne concerne alors que les rochers. Le réglage partiel du contraste avec les Niveaux exige l’utilisation et le travail des masques de fusion. La sélection est collée ici dans le masque de fusion à l’aide de la commande [Maj] + [F5] – remplir avec du noir. Une autre possibilité consiste en un travail au pinceau et avec du noir. Un réglage partiel

du contraste demande de retravailler le masque de fusion avec un pinceau. Le résultat est plus précis et plus rapide si l’on sélectionne auparavant le ciel, l’eau et le premier plan. La sélection se trouve alors dans un masque avec les Niveaux, ou collée dans un masque de fusion déjà existant. La sélection est insérée ensuite dans le masque de fusion avec les Niveaux : [Maj] + [F5] permet de remplir le masque avec du noir. [Ctrl] + [D] annule la sélection. Pour garder un équilibre logique concernant la répartition du contraste entre les rochers, l’eau et le ciel, on doit encore retravailler le masque de fusion. On ouvre les Niveaux et déplace le curseur pour le noir vers l’intérieur dans le champ de réglage de tonalité. Le noir perd en intensité et le contraste augmente dans le ciel, dans l’eau et dans le premier plan.

Résultat finalLe fichier traité présente une bonne relation en ce qui concerne la reproduction du contraste

sur les rochers et dans son environnement. Pour adapter le ciel, l’eau et le premier plan à l’augmen-tation du contraste sur les rochers, on rend le noir plus transparent dans le masque de fusion avec la commande de tonalité. Plus on déplace le curseur de tons foncés vers l’intérieur, plus le masque de-vient lumineux et plus le contraste dans le reste de l’image augmente.

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07à propos de l’auteur

Andreas WeidnerDepuis 27 années il se consacre entierement a la photographie NB. Dans son traitement ascétique des images, il supprime les éléments dérangeants et triviaux.Site : http://www.andreasweidner.com

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avancé | 45 min

Adobe Lightroom

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La photo de baseVoici une photo d’intérieur, uniquement éclairée par le réverbère de la rue, en pleine nuit. L’intérêt artistique est assez pauvre, mais

au niveau technique, elle est parfaite pour notre exercice. Elle con-tient des objets très sombres, des objets clairs. A première vue, elle est ratée. Mais nous allons essayer de la récupérer.

Que ferions-nous sous Photoshop avec un Jpeg ? Sous Photoshop, la méthode qui donnerait le meilleur résultat,

serait d’utiliser les niveaux. Mais en éclaircissant l’image, nous éclair-cissons toutes les teintes et toutes les couleurs de l’image. On obtient alors des saturations dans les tons jaunes et bleus. On distingue mieux ce qu’il se passe dans l’image, mais celle-ci est toujours bonne pour la poubelle car tout est brûlé, sans nuance.

Pourquoi ça ne marche pas bien ?Voici ce que donne un éclaircissement sous Photoshop en y pas-sant plusieurs minutes. Ce n’est pas encore convainquant. Pour-

quoi ? En sauvant votre photo en Jpeg sur la carte mémoire, l’appa-reil numérique a supprimé les milliers de teintes dont il n’avait pas besoin pour cette image, d’où le faible poids de ces photos. Mais quand on veut les récupérer, elles ne sont plus disponibles.

Les pertes d’infosVoyons, une fois éclaircie, les détails de ce JPEG. Nous avons toutes des tâches de couleurs qui ne se mélangent pas. Photos-

hop essaie d’interpréter les teintes d’origine du bois, mais le jpeg ne les a pas gardées. Pour lui, le meuble était sombre, proche du noir, il a donc sauvé le meuble en noir, sans les nuances de gris, de bruns qui rendrait le Jpeg plus lourd.

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Nuit et JourCertaines personnes ne connaissent pas le format RAW en photo numérique ou n’osent pas enregistrer leurs photos dans ce format. Pourtant, c’est le seul moyen de garder toutes les nuances de couleurs présentes lors de la prise de vue. Par un exemple simple, nous allons voir comment il peut vous sortir de bien des situations, via Lightroom.

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Passons au RAWLe Jpeg pèse 6Mo, le fichier RAW 20Mo. On comprend tout de suite que cette image comporte beaucoup plus d’informations. Lan-

çons à présent Lightroom et ouvrez le fichier hotel_original.dng. Afin de comparer le résultat final à cette image, créez une copie virtuelle (click droit sur la vignette). Il s’agit de créer un fichier reprenant les changements appliqués à la photo. La photo proprement dite ne chan-geant jamais.

Le DéveloppementComme dans un labo, passons à présent au développement de la photo (onglet développement). L’original n’est jamais modifié, il

s’agit simplement de lui attribuer une liste de réglages qui seront ap-pliqués à l’image lors de l’affichage. On peut à tout moment revenir à l’original, comme on peut aussi créer autant de copie virtuelle que désiré. Pour tester différents rendus par exemple.

Balance des blancs et température d’imageDans Lightroom, il convient de travailler l’image en suivant l’ordre des réglages placés à droite. Du haut, vers le bas. Comme nous

n’allons pas recadrer l’image, passons directement au traitement. Sai-sissez la pipette et cliquez à l’endroit indiqué sur le canapé. Il s’agit de déterminer cette teinte comme neutre. Lightroom va alors reba-lancer les autres teintes en fonction.

Modifier l’expositionMaintenant que les teintes chaudes de l’ampoule du réverbère sont atténuées, l’image est encore fort sombre. Faites glisser le

curseur Exposition vers la droite pour éclaircir l’image. Cette méthode simule l’ouverture du diaphragme de votre objectif. La photo s’éclair-cit. Ainsi on ne distingue aucune perte d’information contrairement au JPEG. Lightroom va rechercher les teintes.

Eviter de brûler la photoGardons au coin de l’œil l’histogramme de l’image. Il ne faut pas trop éclaircir, au risque de brûler la photo. En cliquant sur les pe-

tits triangles à gauche et à droite du graphique, on peut connaître les zones bouchées ou brûlées de l’image.

Déboucher les zones sombresContinuons avec la fonction suivante. Lumière d’appoint va per-mettre de récupérer des nuances dans les zones sombres de la

table, là où on pensait que tout était noir. À l’inverse des JPEG, le for-mat RAW a gardé une quantité incroyable de teintes et il est possible à présent de les faire apparaître.

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Diminuer la vibranceNous allons maintenant atténuer les couleurs bleues dans les ombres, qui font encore penser que la photo a été prise la nuit.

Déplacez le curseur vibrance vers la gauche (-23). Pour info, le cur-seur clarté augmente la netteté de l’image.

Ajouter un peu de saturationPour ne pas obtenir une image terne ou noir et blanc, nous allons un peu rebooster les couleurs en saturant légèrement les cou-

leurs. Même principe, faites glisser le curseur Saturation.

DétailsComparez à présent ce détail avec la vignette 4. Vous remar-querez la différence de résultat en partant de la même image

de base. Lightroom a réussi à garder des teintes plus réalistes pour le parquet et surtout, a évité les pâtés de couleurs dans les zones sombres.

En conclusionVous voilà à présent familiarisé avec Lightroom. C’est un pro-gramme simple à utiliser. Les autres onglets Diaporama, web

et impression sont encore plus intuitifs. N’hésitez plus à shooter vos photos au format RAW, surtout dans des situations délicates mélan-geant zones sombres et zones fortement exposées.

Autre applicationVoici un autre exemple très concret. Vous ne possédez pas de Studio à domicile ? Vous n’avez pas d’ampoule blanche Lumière

du jour ? Vous n’avez pas de flash parapluie ? Le RAW et Lightroom peuvent vous sortir d’affaire.

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à propos de l’auteur

Christophe DelarsilleCréatif publicitaire et graphiste, Christophe (35 ans) utilise Lightroom depuis peu, pour un usage privé en photographie. Autodidacte, il en apprit les fines-ses. Fan et habitué de Photoshop, il avoue volontiers qu’il préfère Lightroom pour le développement de

photos en RAW. Site : http://www.delarsille.be

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dix pièges courants du photomontage

Dix pièges courants du photomontage

Les dix pièges énumérés dans cet article sont répandus et leurs causes variées : défaut d'attention, pression de la charrette, la-cunes techniques, choix de la facilité, etc. Autant de facteurs qui expliquent – mais ne justifient pas ! – les montages tronqués.

Chacun des pièges listés ci-dessous est accompagné d'une ou plusieurs solutions et astuces pour le contourner, l'éviter ou le compenser.

Le photomontage est un exercice courant de la manipulation d'images. Pour rester pertinent, un photomontage doit emprunter les chemins du bon sens, et surtout éviter de se perdre dans les travers de la facilité. Trouver sa voie vers un résultat de qualité n'est pas évident : de nombreux pièges parsèment le chemin d'embuches, mais quelques réflexes vous permettront de les distinguer et de les contourner.

Figure 1. Gardez à l'esprit que résolution et dimensions de l' image ont un rapport de proportionnalité.

Figure 2. Veillez à bien choisir votre mode de rééchantillonnage en fonction de l'opération souhaitée

Taille de l'image. De là, fixez-vous une résolution de travail. Pour l'imprimé, la résolution recommandée est de 300 points par pouce (ppp) ou dots per inch (dpi), mais vous pouvez descen-dre sans dommage à 266 dpi si la qualité de l'image le permet. Ne modifiez par arbitrairement votre résolution ! Pour ne pas perdre en qualité, vous devez faire correspondre la résolution de l'image et ses dimensions. Pour cela, décochez l'option Réé-

chantillonnage : sans interpolation logicielle, les dimensions de votre visuel seront auto-matiquement adaptées à sa nouvelle réso-lution.

Lorsque votre résolution de travail est dé-finie, vos documents glissés ou importés se-ront automatiquement ajustés. Astuce : si votrearrière-plan est vraiment important (par exemplelorsqu'il vous est imposé) et que sa résolution n'est pas suffisante par rapport au visuel final, vous pouvez tenter de simuler une profondeur de champ, et flouter l'arrière-plan de façon à d'une part atténuer les effets d'escalier, et d'autrepart mettre en surbrillance les autres plans devotre composition. Cette astuce vaut surtout lorsque le sujet de votre composition est au premier plan.

Négliger la différence de résolutionIl arrive que vos propres ressources personnel-les présentent des résolutions différentes. Ne parlons pas des ressources glanées ici où là. Les exemples ne manquent pas, qui montrent deuximages aux résolutions différentes, cette diffé-rence se traduisant par un flou ou par un effet d'escaliers disgracieux.

D'abord, gardez à l'esprit que c'est l'arrière-plan qui décidera le plus souvent de la résolu-tion, et a fortiori l'élément présentant les dimen-sions les plus importantes dans votre montage final. Une fois ce postulat établi, prenez la me-sure de la résolution avec la commande Image>

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Juxtaposer des images de qualité différenteCette erreur très courante relève non seulement de la résolution, vue précédemment, mais aussi du format d'enregistrement des images sources. Une image mal interpolée peut devenir un vérita-ble problème dans un montage si vous n'avez pas vérifié la qualité en amont. L'interpolation est un algorithme qui recalcule les pixels contigus d'une image lorsque l'option Rééchantillonnage a été cochée. Ce calcul se base sur différentes formules adaptées selon les besoins :

• le rééchantillonnage au plus près préserve les contours, et peut générer une pixellisation revêche, synonyme d'effets d'esca-liers,

• le rééchantillonnage bilinéaire, dérivé de l'interpolation linéaire est lui aussi, comme son nom l'indique, adapté aux contrastes des contours, bien que de meilleure qualité que le rééchan-tillonnage au plus près en recalculant une moyenne des 8 pixels les plus proches,

• le rééchantillonnage bicubique, dérivé de l'interpolation cubi-que, offre les meilleurs résultats en recalculant une moyenne de 16 pixels contigus. Il se distingue en trois algorithmes dont le résultat privilégie la préservation des dégradés, l'agrandis-

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sement ou la réduction (car une ré-duction implique aussi de recalculer une région de pixels).

Une fois que vous avez ces élé-ments à l'esprit, veillez à utiliser la formule appropriée pour faire corres-pondre vos images.

Le format d'enregistrement del'image est lui aussi facteur de pro-blèmes. Bien souvent, ils sont dûs à la compression. Le jpeg est le for-mat destructeur par excellence : sil'interpolation est mal faite, la com-pression à 72 dpi est difficile à redy-namiser par une nouvelle interpola-tion : il faudra donc bien décocher l'option Rééchantillonnage pour fairecorrespondre les dimensions de vos images. En outre, la compression jpeg génère des artefacts, qui sont des zones de pixellisation intense difficiles à retoucher. Le Tiff peut aussi être source de problèmes lors-qu'il est compressé. Enfin, passons sur le Gif qui est inexploitable en sortie imprimée.

Dans la mesure du possible, préférez des formats comme le PDF, le Tiff non compressé ou l'EPS (sans parler du PSD), et si vous extrayez votre image du Web : le PNG. Il est parfois difficile de passer outre le jpeg : vérifiez alors sa qualité avec un zoom fort.

Conseil : n'enregistrez pas un jpeg en PDF en pensant quela qualité s'améliorera, c'est faux. Au contraire, si vous obtenez une image en jpeg, conservez-la telle quelle et n'exportez dans un autre format qu'une fois le montage achevé.

Mélanger les espaces et profils colorimétriquesUne image contient de nombreuses informations de couleur. Tout d'abord, elle renvoie à un espace colorimétrique. Il s'agit générale-ment du RVB ou du CMJN.

Figure 3. Exemple d'artefact résultant d'une compression : les contours présentent des décala-ges importants de pixels. Image de Afrank99, sous licence GNU-FDL

Figure 4. Ce graphique contient deux représentations graphi-ques d'espaces colorimétriques : le gamut sRVB (solide) est plus grand que celui de l'Iso Coated CMJN (filets), ce qui explique les dégâts possibles en cas de conversions multiples

Figure 5. Le menu Édition>Couleurs permet d'appliquer des profils personnalisés, comme ici les profils 2009 de l'ECIFigure 5. Le menu Édition>Couleurs permet d'appliquer des

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Le premier est adapté à l'écran, le second au support physi-que, généralement le papier. Lorsque vous travaillez dans l'optique d'une sortie imprimée, votre document sera converti à un moment ou à un autre en CMJN car ce sont les encres physiques – cyan, magenta, jaune et noir – qui seront appliquées sur le support final. La conversion peut être effectuée une fois le montage final achevé directement dans Photoshop, mais peut aussi l'être une fois le do-cument disposé dans un logiciel de mise en page comme InDesign, au moment de l'export final en PDF.

En amont de votre composition, vérifiez le mode colorimétrique de votre document (Image>Mode) et faites coïncider les espaces au mieux, sans quoi, lors de l'import du fichier dans le document de montage, la conversion pourrait avoir des conséquences sur l'en-semble du document.

Une image contient également des informations de profil colori-métrique. Il s'agit par exemple des profils sRVB ou FOGRA, ce dernier étant un profil destiné à la prévisualisation de la sortie CMJN. Il est important de faire coïncider les profils car une conversion automati-que pourrait révéler une image plus ou moins lumineuse, quand pas carrément une dominante couleur. Il est également important de vous fixer en amont un profil de travail qui serve d'étalon, de la mê-me façon que vous vous êtes fixé une résolution de travail. Encore une fois, tout est question de cohérence vers un résultat uniforme.

Conseil : dans Photoshop, vous pouvez vous appuyer sur des profils colorimétriques présents par défaut. Dans Édition>Couleurs, déroulez le premier onglet des Paramètres jusqu'à Prépresse pour l'Europe. Vous pouvez également utiliser les profils recommandés par l'European Color Initiative (ECI) sur le site www.eci.org, car ils limitent le taux d'encrage à 300%, ce qui évite certaines défonces ou surimpressions baveuses et autres pâtés disgracieux.

Astuce : pour pouvoir travailler efficacement en RVB sans avoir de mauvaises surprises à la conversion finale, activez l'option de prévisualisation du mode CMJN dans le menu Affichage>Format d'épreuve>Espace de travail CMJN.

Utiliser des ambiances lumineuses différentesC'est un grand classique, qui fait le bonheur du site PhotoshopDi-sasters : monter plusieurs images avec des éclairages qui ne cor-respondent pas entre eux. Certaines auront une source différente, par exemple l'une provenant de gauche, l'autre du haut, d'autres présenteront des températures différentes. D'autres encore peu-vent être opposées sur les deux approches !

Figure 8. Le détourage par les couches permet une grande précision

La température de votre image dépend de la balance des blancsqui aura été effectuée au préalable sur la prise de vue originale. La balance des blancs peut être effectuée automatiquement sur la grande majorité des appareils numériques, donc ne vous en privez pas. Cette balance neutralisera les dominantes couleur créées par la lumière ambiante. Par exemple, sous un éclairage artificiel, la balance auto-matique de votre appareil compensera généralement une dominante jaune, tandis qu'à la lumière du jour la dominante à régler aura ten-dance à être bleue.

Dans Photoshop, une température se modifie facilement en appliquant un filtre photo logiciel, comme un photographe le ferait matériellement. L'avantage de cette procédure dans Photoshop est double : elle ne détruit pas l'image originale et peut être modérée au pourcentage près.

L'outil Image>Réglages>Filtre photo permet d'appliquer diffé-rentes teintes référencées à partir de vrais filtres photographiques, mais aussi de personnaliser d'autres teintes selon vos besoins. Le réglage de l'opacité assure une souplesse supplémentaire très confortable.

Corriger une source lumineuse est un exercice difficile. L'outil lemieux adapté à cette retouche est le duo Densité + et Densité -. Si vous possédez Photoshop CS4, il a en outre été amélioré pour respecter les tons de la peau, et faciliter ainsi la retouche de visage.

Figure 6. Pour compenser une photo à dominante bleue (à gau-che), le Filtre photo propose divers filtres réchauffants (à droite)

Figure 7. Les outils de densité permettent de modifier en douceur l' impact d'une source d'éclairage

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Conseil : pour éviter d'endommager l'image originale avec les outils de correction de la densité, remplissez un nouveau calque de gris à 50% que vous passez en mode Lumière tamisée. Effectuez les corrections sur ce calque : elles apparaîtront sur le calque du des-sous sans le détruire, et vous pouvez à tout moment revenir en ar-rière en peignant en gris 50% les zones à corriger.

Choisir de mauvais outils de détourageIl existe une pléthore de recettes pour isoler rapidement un élément de son environnement d'origine pour le glisser dans un montage. Toutes ne sont pas pertinentes, et mènent régulièrement à des im-précisions qui nuisent au montage final. C'est notamment le cas de la Gomme d'arrière-plan, du Lasso et de ses déclinaisons, de la Ba-guette magique ou encore de la sélection par plage de couleurs.

En réalité, tout dépend de l'arrière-plan de votre calque. Si celui-ci est uni, rien ne vous interdit de dégrossir votre détourage avec une sélection automatique. Les améliorations de la Gomme magique et l'apparition de la fonction Améliorer le contour sont là pour vous appuyer dans votre méthodologie. Cependant, ce ne sont là que des outils, et ce sera à vous d'évaluer leur pertinence en fonction de l'en-vironnement de votre élément à détourer. Généralement, ces outils sont à proscrire lorsque le fond recèle un grand nombre de plages de couleurs.

À l'opposé, d'aucuns diront que seule la plume est efficace à dé-tourer correctement. C'est généralement vrai pour des objets aux con-tours nets, mais qu'en est-il de sujets humains avec des cheveux ?

Une manipulation existe, qui permet de créer une sélection relative au contraste de votre image sur son fond, et donc d'inclure des éléments en dégradés, ou fins comme des cheveux, la condition à son efficacité étant d'avoir un fond uni. Ouvrez le panneau des Cou-ches, et cliquez respectivement sur chacune d'entre elles pour sélectionner celle qui présente le meilleur contraste avec le fond – c'est le plus souvent la bleue. Dupliquez-la, puis augmentez son contraste avec Image>Réglages>Luminosité/Contraste. Cette commande respecte peu les plages tonales d'une image, et ce côté arbitraire permet justement de créer rapidement un contraste fort. Au besoin, ajustez avec les niveaux ou les courbes, beaucoup plus souples, et comblez les

vides à l'aide d'un pinceau. L'objectif est d'obtenir un sujet noir sur un fond blanc pour en dégager une sélection avec un [Ctrl] +clic sur la couche. Lorsque c'est fait, revenez à votre document : votre sélection englobe votre sujet et ses particularités.

Le parangon du détourage ne réside pas, vous l'avez compris, dans l'application d'un seul outil, mais dans le mélange des techni-ques. Par exemple, il peut être utile de réaliser une première sélection à la plume, puis de peaufiner les endroits les moins nets à l'aide des couches, ou l'inverse. Ne négligez aucune piste, aucun outil, mais veil-lez toujours à ne pas oublier ces paquets de pixels disgracieux qui dé-crédibilisent certains montages.

Astuce : lorsque votre calque contenant l'élément à isoler com-porte un fond blanc et que votre montage s'appuie sur des effets de transparence, testez l'incrustation de votre calque en mode Produit : le fond blanc disparaît et votre calque se superpose à votre montage.

Générer des contours trop netsÀ l'opposé du détourage négligé, on trouve le détourage trop net. Les mêmes qui vous soutiendront que la plume est l'outil ultime du détourage se retrouvent parfois prisonniers de son excès de préci-sion. Un montage qui présente des éléments aux contours bien plus nets que ne l'autoriserait la résolution ou la profondeur de champ est aussi peu professionnel qu'un montage qui laisse traîner des pixels.

Qu'à cela ne tienne, quelques outils et votre expérience viendront à bout de cette surenchère de la netteté, à commencer par l'option

Figure 9. Le visuel du calque crayon est une photo avec fond blanc d'une main en niveaux de gris tenant un crayon en couleurs. Ici, la fusion en mode Produit permet de mêler les images dans une thématique qui a du sens tout en éliminant le fond blanc

Figure 10. La focale macro de cette image impli-que un contour progressif important : la fonction Améliorer le contour est d'une grande aide pour voir en temps réel et sur différents arrière-plans l' impact des options

Améliorer le contour, présente depuis la CS3, qui offre la possibilité de modifier rapidement votre sélection. Deux actions instantanées et prévisualisables en direct permettent notamment de s'affranchir de manipulations peu souples : Contracter, puis Contour progressif. En deux glissements de curseur, la netteté des contours de votre détourage n'est plus qu'un souvenir.

Également, une nouveauté CS4 donne du baume au coeur des aficionados de la plume : la possibilité de retoucher en temps réel le masque vectoriel lorsque la plume est dans ce mode. Il est même aujourd'hui possible – tenez-vous bien – d'appliquer un contour progressif à un masque vectoriel !

Conseil : pour retoucher le contour, ne vous focali-sez pas sur la réalité mais sur la façon dont l'image est

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construite. Dans la réalité, votre vue perçoit la profondeur de champ, ce qui explique que vous parveniez à détacher nettement le contour d'un visage sur son arrière-plan. La conversion en données bitmap réduit l'objet à deux dimensions en un amas de pixels. Zoomez for-tement sur votre document de travail pour comprendre comment deux plans indépendants dans la réalité sont liés sur votre photo :tantôt, leur fort contraste (c'est le cas sur un fond uni) vous obli-gera à rendre le contour net, tantôt des plages tonales proches (entre deux parties charnelles, par exemple) impliquera que vous appliquiez un léger dégradé grâce à un contour progressif.

Ne pas utiliser les masques de calqueC'est une erreur qui ne devrait être admise que pour les débutants ! Le masque autorise une souplesse qu'aucun graphiste ne peut négliger.

En toute honnêteté : combien de fois vous est-il arrivé de gâ-cher un montage parce que vous ne pouviez retoucher un élément dont vous aviez purement et simplement supprimé le contour ? Cette erreur nous a tous concernés un jour ou l'autre (surtout ceux qui ont connu Photoshop avant l'apparition des masques de calque). L'important, lorsqu'on fait une erreur, est de ne pas la re-produire. Avec les masques, cette erreur n'est plus permise.

L'application d'un masque peut se faire très rapidement à par-tir d'une sélection, simplement en cliquant sur l'icône idoine en bas du panneau Calques lorsque la sélection est active. Une fois activé, le masque se retouche soit automatiquement grâce au nouveau panneau Masques de Photoshop CS4 qui propose les mêmes options que la commande Améliorer le contour sur une sélection, soit en agissant manuellement sur le masque, repré-senté par un aperçu lié au calque dans le panneau éponyme. La modification se fait en niveaux de gris, les extrêmes étantreprésentés par le blanc et le noir : le premier fait apparaître le calque, le noir le masque. À partir de là, différents outils permet-tent de manipuler un masque : les formes personnalisées, par exemple à l'aide du pinceau, les dégradés, le remplissage de sé-lection, etc.

Figure 11. La fenêtre de gauche zoome sur l'ombre portée par la pêche de la fenêtre de droite. Vous constatez qu'une ombre n'est pas un simple flou appliqué à du noir, mais un dégradé de pixels. Si vous souhaitez reproduire l'ombre portée en même temps que les pêches, il vous faudra comprendre comment la conversion en 2D a créé ce dégradé

Figure 12. L'option Améliorer le contour a été étendue des outils de sélection aux masques

Astuce : lorsque vous modifiez un mas-que, vos couleurs de premier et arrière-planpassent automatiquement en niveauxde gris. Il arrive donc que la couleur la plusfoncée ne soit pas noire, mais un mélange quadrichromique foncé converti en ni-veaux de gris. La conséquence en est que vous avez l'impression de ne pas masquer correctement votre calque, alors que l'opa-cité de l'outil est bien réglée à 100%. Une solution simple consiste à rétablir les cou-leurs de premier et arrière-plan par défaut en appuyant sur D. La touche [X] vouspermettra de passer rapidement entrele premier et l'arrière-plan.

Se focaliser sur un fondu en dégradéComme toute bonne chose, il ne faut pas abuser de la facilité procurée par les mas-ques. Lorsque vous fusionnez deux images, il est très simple d'appliquer à l'un d'eux un masque rempli d'un dégradé de façon à le juxtaposer en douceur à l'autre. Mais est-ce toujours pertinent ?

Certaines images ne peuvent s'associer à d'autres que si l'élément digne d'intérêtqu'elles contiennent a été isolé. Si des pri-ses de vue panoramiques ou des vues d'en-semble peuvent être fondues sans problème en dégradé, l'action s'avère moins pertinen-te lorsqu'il est question, par exemple, d'un sujet humain. Dans ce cas, un détourage du

sujet sera davantage justifié.Certaines situations s'avèrent plus complexes : c'est le cas des

arbres et autres éléments d'arrière-plan, qui représentent une problématique régulière des montages. Est-il pertinent de les dé-tourer avec précision, ou le fond de votre montage autorise une fusion en dégradé ?

Quelle que soit votre préférence au final, gardez à l'esprit que c'est la pertinence qui doit guider vos actions, et non la facilité des outils à votre disposition.

Conseil : il peut être efficace d'utiliser l'opacité d'un masque (ou la nouvelle fonction Densité du panneau Masques de Photos-hop CS4) pour laisser apparaître un léger fond entre votre sujet et le calque du dessous pour générer une relation en trois étapes.

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Figure 13. Bien qu'ils correspondent en de nombreux points, les deux calques de ce montage ne peuvent se satisfaire d'un simple dégradé pour leur fusion. Ils devront être améliorés au pinceau

à propos de l’auteur

Thibaut HoferIl est graphiste, auteur pour Dunod et rédacteur dans plusieurs magazines traitant de la chaîne graphique, de la retouche numérique a la gestion de la couleur. Il officie aussi bien sur les logiciels conventionnels que leurs pendants libres comme

Gimp, Inkscape ou Scribus.Figure 14. La densité du panneau Masques permet de jouer avec la transparence

pertinence. La profusion d'idées ou de symboles peut dérouter votre public, ce que vous ne voulez pas, à moins de rechercher volontairement à produire ce sentiment.

Comme tout travail graphique, le mon-tage se prépare en amont : coucher sur pa-pier les mots-clés et les esquisses qui se-ront la ligne directrice de votre document final, rechercher les images ou les créer, et en-fin les imbriquer. Dès la recherche d'ima-ges, mettez de côté les plus pertinentes à votre goût : en faisant ce premier tri, vous vous affranchissez déjà de futures contrain-tes liées à la difficulté de sélectionner des images intéressantes parmi des dizaines d'autres. Il faudra sans doute faire un nou-veau tri dans ces images pour aboutir à une sélection minimale et pertinente.

Astuce : nommez explicitement vosfichiers ! Il est inutile, et même désavanta-geux, de conserver des fichiers du type : DSC_0009.jpg. Lorsque vous copiez ou télé-chargez un fichier, appliquez-vous une mé-thodologie des noms. Par exemple, vous pouvez suivre ce schéma : date_nom-du-fi-chier_profil-colorimétrique_mots-clés.exten-sion, ce qui donne 20090822_visage-femme_ECIRGBv2-ICCv4_blonde-portrait.png.

Perdre la cohérence visuelleMême si le montage laisse libre court à l'imagination, il n'est pas recommandéde trop s'y éparpiller. En ceci, le photomon-tage est à distinguer du collage, qui prend de grandes libertés sur les éléments réa-listes.

Le respect des proportions est le plus important. Pas seulement si vous montez des sujets vivants, mais même si vous fon-dez deux paysages, vous devez veiller à fairecorrespondre les prises de vue, ne pas dis-proportionner un élément dans son environ-

nement. De même, prenez garde à ne pas multiplier les angles opposés ou non correspondants...

La liberté qui vous est laissée à ce niveau est relative à la hiérarchie de vos éléments, et leurs plans respectifs. Un élément que vous voulez mettre en avant peut évidemment être amené à surclasser les autres en taille ou à s'opposer à eux dans l'angle de prise de vue, mais ces exceptions doivent être justifiées par le sens et ne font que confirmer la règle : la cohérence est de rigueur.

L'erreur contemporaine la plus répandue est la réflexion ratée. Beaucoup trop de graphistes s'appuient sur une simple symétrie verticale avant d'appliquer leur masque en dégradé. Et ceci sans soulever la problématique de la cohérence. Posez-vous simplement quelques questions ! L'élément touche-t-il le sol ? Est-il vertical par rapport au sol ou faudra-t-il en retoucher l'angle ? Comment agira le reflet selon la source de lumière ? Y a-t-il une ombre portée ?

Éclater son montage en patchworkCertains travaux ressemblent à des patchworks dont on devine que les éléments ont été mêlés à l'aide de masques appliqués en tous sens. C'est une erreur.

Pour rendre votre visuel cohérent, appuyez-vous sur ce prin-cipe : ce n'est pas le nombre d'éléments qui fait l'intensité d'un montage. Un montage efficace s'inspire de la simplicité et de la

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N'hésitez pas à préciser à votre modèle l'expression qu'il devrait ressortir, soyezclair et précis. Il ne faut pasêtre très hésitant

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Le Thème, c’est ce qu'il vous faut le plus réfléchir, mais il vous faut aussi rester réaliste dans vos choix, posez vous les bonnes questions, par exemple pour :

• La mode : le styliste a-t-il des vêtements représentant bien votre thème ? faut-il des accessoires ? le modèle a t'il une pa-noplie de pose ou faut-il tout lui expliquer ?

• Nu : l’éclairage met-il en valeur les courbes et la silhouette du sujet ? le modèle a-t-il pensé aux traces de vêtements sur la peau (plis, rougeurs, etc.)

• Beauté : la maquilleuse est-elle capable de réaliser ce que je souhaiterais obtenir ? Ce maquillage lui prendra-t-il beaucoup de temps à réaliser ?

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Je vais essayer de survoler les différentes étapes d'un shooting, qui sera à la portée de tout le monde, sans aborder les détails trop tech-niques. Il existe déjà énormément d'infos techniques sur internet ou dans les magazines de photographie, mais beaucoup moins qui traitent de la façon de préparer ou diriger une séance photo avec un modèle, d'où l'idée de mon article.

Le thème

Si vous optez pour un thème, il faudra que cela se ressente dans chacune des photos de la série.Comme disait Joe Mc Nelly (célèbre photographe) : Vous ne pourrez pas être derrière chaque personne qui regarde votre photo, il faudra qu'elle parle d'elle même.

Après avoir photographié des animaux, des plantes, des couchers de soleil et quasiment tous les membres de la famille; beaucoup seront tentés d'essayer des photos avec plus de préparation, plus de sens artistique et beaucoup moins de chance. Mais une fois essayé, on devient très vite accroc à ce pouvoir qui est de tout gérer et ne rien laisser au hasard. De la lumière, en passant par la mise en scène, et jusqu'à l'expression ou la pose du modèle, vous maitrisez tout, et tout votre matériel vous obéit au doigt et à l'œil (c'est le cas de le dire).

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Réglez l'ouverture selon ce que vous désirez mettre en avant, un grande ouverture pour concentrer l'attention sur une zone, une petite pour tout aplatir sur un mêmes plan

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L'éclairage joue un rôle déterminant, ici par exemple les Gobos projettent un motif sur le fond rouge et évitent ainsi une impres-sion de vide .Un éclairage en parallèle et à hauteur du visage couvre le modèle

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La scène

Vous devez situer votre scène de prise de vue, c'est ce qui fera l'ambiance de vos photosDans une scène dépouillée (fond uni en studio, mur ou marches d’escalier...), le cadrage sera probablement serré, votre sujet devra alors supporter la lourde charge qu’est de captiver le regard et d’in-téresser le lecteur. C’est le meilleur moyen de concentrer l’attention sur l’attitude du sujet, sa pose, ses vêtements et accessoires, sa coiffure ou son maquillage. Si votre scène est plus riche en détails, elle donnera plus d’ambiance et plongera votre sujet dans un

univers bien plus défini, avec des couleurs et des lumières plus marquées.

Dans ce genre de prise de vue, spontanément, on cadre plus large, pour ajouter justement à notre sujet des éléments qui l’en-tourent ; car ce qui importe ici c’est plutôt le cadre de la photo, la situation du modèle, la scène de la prise de vue. Par exemple un mo-dèle sur une plage va inspirer la détente, l’été, le soleil, le bonheur … et certainement un peu moins le make-up, la montre en diamants et les boucles d’oreille en or que le modèle porte. N’oubliez pas que certains facteurs peuvent devenir des contraintes sérieuses qui peuvent vous gâcher votre séance photo. Par exemple pour un shoo-

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Ne sous estimez aucun élément, l'arrière plan, la pose, l'éclairage, le maquillage, le stylisme ... tout cela contribue à avoir une belle photo

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ting en extérieur, la lumière est des fois très instable (le passage de nuages, la température de la lumière change ...) et donc vous devrez soit vérifier vos réglages de temps en temps, soit faire en sorte (avec des flashs, réflecteurs, softboxes ... ) que la lumière reste la même a chaque déclenchement. La météo aussi peut vous jouer des mauvais tours … alors soyez prévenants.

Le sujet

C’est le centre de toute votre réflexion, tout se fera à partir, et autour de votre sujetAvant la séance, un premier contact est recommandé, car il permet de voir réellement le modèle, cela vous évitera les mauvaises surpri-ses, par exemple les photos reçus du modèle datant d’il y a 6 mois, entre temps le modèle ayant pris 9kg, vous risquez de découvrir cela le jour de la séance et ce sera trop tard. Ce premier contact permet aussi de connaître un peu plus modèle, ses motivations, son expérience, mais aussi de mettre le modèle en confiance, et de lui expliquer ce qu’on attend de lui le jour J.

Il est bon de mettre à l’aise le modèle (sans trop en faire), il n'y a rien de plus décevant que d'avoir dans son objectif un modèle timi-de, ou crispé, ça pourrait vous gâcher une séance entière. Pendant la séance, et une fois le modèle briefé, vous commencez à prendre des photos. Essayez de garder un rythme régulier de prise de pho-tos, les modèles sont très sensibles aux changements de rythme et risquent d’être déstabilisés.

À vous de les guider, soyez professionnel et n’hésitez pas beau-coup, sinon le modèle aura l’impression que vous ne savez pas ce que vous voulez (ce qui n’est pas faux des fois). Parlez autant que vous le pouvez afin que le modèle ne s’ennuie pas et mettez de la musique si c’est possible pour le réanimer. Pensez à trouver des astuces pour guider le modèle sans trop vous déplacer, par exemple pour orienter un regard, dites-lui : dirigez votre nez vers mon doigt

(à droite par exemple), mais votre regard vers moi. Sans ce genre d'astuces, vous devrez aller toutes les 2 mn orienter le visage du modèle, ce qui n’est ni pratique, ni plaisant pour ce dernier.

Accordez vous des pauses (et non des poses), votre modèle doit souffler aussi un peu, sinon il aura un visage crispé plus tard, ce serait l’occasion de corriger le make-up ou la coiffure, et de vérifier les prises de vue ou les éclairages.

N’hésitez pas à complimenter votre modèle si vous êtes satis-fait, ou lui expliquer ce qui ne va pas dans le cas contraire, toutes les remarques constructives ne peuvent être que bénéfiques, dites vous toujours que le sujet ne devinera jamais s'il a bien fait ou mal fait.

Pour finir, je reprendrais une phrase de Joe Mc Nelly : ... et si on vous confie la prise de photo d'une star ... là vous n'aurez même plus besoin de mes conseils.

L’éclairage

Les reliefs sont faits de reflets et d'ombresC'est l'un des points clés de votre mise en scène, il est donc très im-portant de personnaliser votre éclairage pour sculpter votre sujet.

Pour ce, il y a plusieurs outils d’éclairages, je citerais les plus courants :

• La boîte à lumière : elle peut être de différentes tailles et dif-férents formats (octogonales, carrées, rectangulaires, rondes, etc.). Elle sert à diffuser la lumière, et la rendre beaucoup plus douce, les ombres deviennent alors moins marquées et la lu-mière moins rasante. Elle équivaut à la lumière d'une journée nuageuse, c'est la lumière idéale pour des portraits ou des prises de vue Macro,

• Le Snoot : c'est un cornet à mettre sur la torche, il permet de focaliser un faisceaux lumineux sur une petite zone précise.

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focus

Choisissez le bon angle de prise de vue, essayez en plusieurs, verifiez le cadrage et la pose avant de déclencher. Ne soyez pas pressé

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focus

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photographier votre premier modèle

On l'utiliserait par exemple pour avoir un petit reflet sur les che-veux, rendre un bijou plus brillant,

• Les réflecteurs : ce sont des surfaces rondes ou rectangulaires, de différentes couleurs (dorées, argentées, blanches, etc.) qui permettent de réfléchir une lumière diffuse, pour déboucher les noirs, ou réchauffer une partie du sujet comme le visage, ou tout simplement rehausser un peu plus la lumière. Les réflec-teurs sont pratiques et assez efficaces,

• Les gélatines de couleurs : des feuilles de différentes couleurs, vous permettant de donner une couleur légère ou saturée sur une zone donnée de votre scène, on peut combiner plusieurs couleurs pour créer ou juste enrichir une scène,

• Le bol beauté : c'est un énorme bol, avec un orifice au milieu, par lequel l'objectif passe. Il est utilisé pour des shootings mode avec des cadrages serrés. Son avantage : une lumière régulière et enveloppante, elle efface quasiment toutes les ombres et rehausse les contrastes,

• Les Gobos : ce sont des masques (plaques) en métal, avec différents motifs qui sculptent le faisceau, permettant ainsi des jeux d'ombre à projeter sur la scène. On pourrait par exemple simuler un éclairage de fenêtre, ou un effet marbré.

Rien qu'avec ces outils, vous pouvez réaliser des configurations di-verses et variées, et obtenir ainsi des sets de photos originaux.

Aide mémoireIl n'y a pas mieux que de faire des prises de vue en mode manuel (M), c'est le moyen le plus sûr de tout contrôler, et d'obtenir exac-tement ce que vous attendez de votre boitier. Il y a trois paramètres déterminants pour votre prise de vue et qui peuvent changer le résultat de vos photos :

• la vitesse (S) : ou plus précisémen la vitesse d'obturation. Plus elle est rapide, plus votre image sera nette, mais manquera de lumière ambiante. Plus elle est lente, plus votre image baignera

dans la lumière ambiante, mais vous risquez d'obtenir une photo floue si vous déclenchez à main levée,

• l'ouverture (F) : plus vous ouvrez (c’est-à-dire : baisser la valeur de F), plus vous obtenez de lumière sur votre capteur, et pourrez donc obturer plus vite. Vous aurez également une très grande profondeur de champs (Bokeh). Mais c'est à utili-ser avec précaution, car à forte ouverture, vous risquez d'avoir deux sujets avec des nettetés différentes s'ils ne sont pas au même plan,

• Sensibilité (ISO) : c'est la capacité du capteur à percevoir les photons. Plus on l'augmente, plus le capteur récupère de la lumière, ce qui permettra d'obturer plus vite.

Par contre une forte sensibilité génère un bruit numérique, vos images seront alors impropres et manqueront de piqué. Le Flash est là pour compenser quand ces trois paramètres ne suffisent plus, ou quand il y a besoin de créer une ambiance particulière.

Photographie et direction artistique : AziouziModelès : Coralie, Svetlana, Dovile, Annabelle, Fattouma, LiliMakeup: DinaStyliste : Nathalie M.

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En post-production, faites attention au grain de la peau, à la netteté des yeux et cheveux, ce sont les premiers détails qui déterminent la qualité de votre image

La scène est un élément important , pensez y préalablement, avec la déco, la pose, le maquillage et le stylisme adéquats

à propos de l’auteur

Aziouzi AnouarChef de projet Création dans une web agency, et col-labore avec des grandes agences tel que Paris Agen-cy ou Heavents. Apres avoir travaillé en tant que web-designer puis chef de projet, il s’oriente vers la photographie et en publie des éditos dans des ma-

gazines en France et à l’étranger.Mini site personnel : http://www.blogaphotos.com

photographier votre premier modèle

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dossier

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débutant | 150 min Photoshop CS2

mademoiselle geisha

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Commençons...La première chose à trouver est le modèle. Vous trouverez ce-lui utilisé pour ce tutoriel sur le site Fotolia, il s’agit de l’image

n°4776990, mais ce type de visuel est tout à fait réalisable avec n'im-porte quelle autre photo de hautes résolutions. Pour l’intégration de la typo 3D, vous la trouverez sur le CD.

Détourer le modèleCommençons par détourer notre Geisha à l’aide de l’outil Plume (P). Créez un nouveau calque sous le calque de notre Geisha

et remplissez-le de noir et nommez-le fond.

Réglages des NiveauxEffectuons quelques ajustements à notre modèle. Faites [Ctrl] + [L] (ou allez dans Image>Réglages>Niveaux), et entrez les régla-

ges suivants : 0 ; 0,85 ; 244.

DupliquerDupliquez le calque Geisha (Calque>Dupliquer les calques), et dé-saturez celui-ci (Images>Réglages>Désaturation), et passez-le

en mode Incrustation et baissez l’opacité à 76%.

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Mademoiselle GeishaAu Japon, une Geisha est une dame de compagnie raffinée, mais le mot Geisha peut aussi être interprété comme une femme qui excelle dans les métiers de l’art. J’ai toujours aimé l’art japonais et asiatique en général alors l’envie d’un tutoriel avec ce thème m’est venue, ceci ajouté à l’utilisation d’une typo en 3D.

fiche technique

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mademoiselle geisha

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CourbesEffectuez quelques réglages au calque dupliqué. Faites [Ctrl] + [M] (Image>Réglages>Courbes), et entrez les réglages suivants :

Sortie 128, Entrée 94. Créez un nouveau calque sous le calque de notre Geisha. Maintenez la touche [Ctrl] enfoncée et cliquez sur le calque de notre modèle et remplissez-la par une couleur. Mais vous êtes libre de choisir votre couleur préférée.

Flou gaussienAppliquez à ce calque un flou gaussien (Filtres>Atténuations>Flou gaussien) de 90 et passez-le en mode Eclaircir. Dupliquez

ce calque, et placez-le en-dessous, mettez-le en mode Normal et ap-pliquez une transformation (Edition>Transformation manuelle) et aug-mentez sa taille de 120%.

Dupliquer le flouAjoutez un nouveau calque en dessous de notre calque Geisha, maintenez la touche [Ctrl] enfoncée et cliquez de nouveau sur

le calque de notre modèle et remplissez-le de la couleur blanche. Appliquez-lui un flou gaussien (Filtres>Atténuations>Flou gaussien) plus faible de 30.

Lumière blancheAjoutez un nouveau calque, et avec un pinceau de couleur blan-che, large et doux, peignez ici et là pour ajouter quelques éclats

de lumière à notre silhouette blanche.

PeintureJe trouve que la peau et les cheveux de notre geisha manquent d’éclat. Ajoutez un nouveau calque au-dessus du calque de la

geisha dupliqué. Avec une brosse douce et votre couleur préférée, peignez sur le visage, bras, mains, cheveux de notre Geisha et passez ce calque en mode Incrustation et baissez l’opacité à 67%. Prenez soin de ne pas déborder sur sa tenue.

Faisceaux lumineuxSur un nouveau calque, créez une forme avec l’outil Plume (P) qui part de la manche de la geisha. Le but ici est de créer un

effet de faisceaux lumineux. Une fois votre tracé terminé, faites une sélection de celui-ci (clic droit de la souris et Définir une sélection). Avec la couleur c10076, appliquez un dégradé linéaire (G) inversé de la couleur vers le transparent. Baissez l’opacité à 45%.

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fiche technique

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RotationDupliquez notre calque dégradé, appliquez une rotation (Edition>Transformation>Rotation) de 5 degrés et baissez l’opacité à 33%.

Encore des faisceauxAjoutez un calque en dessous de notre calque geisha et répétez les étapes 10 et 11 en utilisant le blanc comme couleur. Créez des

faisceaux en bas à droite de notre Geisha, et n’oubliez pas de baisserleur opacité.

Poussière d'étoile IAfficher le panneau des formes [F5], choisissez un pinceau sou-ple à bout rond de couleur blanche de 41 de diamètre et créez

un nouveau calque. Cliquez sur la dynamique des formes et réglez la variation de la taille à 80%, et dans Diffusion mettez 600% et le nom-bre 1. Réglez le pas de votre pinceau à 25%.

Poussière d'étoile ITracez une courbe qui part de la manche de notre geisha et qui vajusque sur la partie haute à gauche de notre visuel. Faites un cli-

que droit de la souris et sélectionnez Contour du tracé. Vérifiez que Simuler la pression soit décoché et cliquez sur Ok.

Typo 3DImportez les lettres 3D, et disposez-les comme sur notre compo-sition. Mais vous êtes libre de faire comme il vous plaira. Une fois

vos lettres disposées, faites Images>Réglages>Désaturation.

ContourAjoutez un nouveau calque et sélectionnez le contour de notre typo 3D en maintenant la touche [Ctrl] enfoncée et en cliquant

sur notre calque de typo 3D. Remplissez-le avec la couleur suivante #c10076 et passez le calque en mode Incrustation.

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fiche technique

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Un peu de lumièreRépétez l’étape précédente et remplissez votre sélection de blanc et passez le claque en mode Lumière tamisée.

Petits faisceauxAjoutez un nouveau calque en dessous de notre typo Geisha 3D. Sélectionnez l’outil Lasso polygonal [L] et tracez un triangle qui

part de la lettre G. Ajoutez un Dégradé linéaire [G] du blanc vers le transparent puis appliquez un léger flou gaussien de 8 et baissez l’opacité à 45%.

Encore un peuRépétez l’étape précédente pour toutes les autres lettres puis fusionnez vos faisceaux. Dupliquez ce dernier et appliquez une

rotation (Edition>Transformation>Rotation) de 20 degrés. Dupliquez de nouveau ce calque et appliquez lui aussi une autre rotation de 30 degrés cette fois.

Teinte et saturationVoilà, notre visuel est quasiment terminé. Il nous reste à effec-tuer quelques derniers réglages. Ajoutez un calque de réglage

(Calque>Nouveau calque de réglage>Teinte et saturation) et mettez -10 pour la Saturation.

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à propos de l’auteur

28162 aka David DELINIl est un graphiste-artiste freelance, vivant à Nan-tes. Ses illustrations sont le résultat d'une culture urbaine combiné à la modernité et l’élégance. Avec un graphisme unique et en constante évolution avec un trait chiadé et tendance influencé par le

monde qui l’entoure.

Filtre photo et bruitAjoutez un nouveau calque de réglage, mais choisissez Filtre photo et choisissez filtre Réchauffant (85) avec une densité à 25%. Apla-

tissez votre calque, rajoutez-lui un léger bruit (Filtres>Bruit>Ajout de bruit) de 8 et voilà votre visuel Geisha est terminé.

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fiche technique

débutant | 30 min

Photoshop CS3

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portret

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Avoir une bonne photo de départPour avoir un bon portrait, il faut une bonne photo. En effet une photo, bien cadrée, avec une lumière maîtrisée et une bonne

mise au point, peut vous faire économiser énormément de temps lors de la retouche. Pour faciliter la suite des manipulations sous Photoshop, il est préférable de prendre le portrait sur un fond uni et si possible contrasté par rapport au modèle. Choisissez donc un fond noir pour les sujets à la peau et aux cheveux clairs et un fond blanc pour les sujets aux cheveux bruns et à la peau mate.

Estomper les défautsA l’aide de l’outil Pièce de Photoshop, commencez par estomper les imperfections. Il vous suffit de sélectionner les imperfections

de votre visage (boutons, rides, cernes, etc.) qui ne vous convien-nent pas, et de glisser la sélection vers une partie nette. Faites cela sur l’ensemble de votre visage.

Lisser le grain de peauUne fois votre peau nettoyée dupliquez votre calque et appliquez-lui un flou de surface (Filtre>Atténuation>Flou de Surface). Donnez

au calque un masque de fusion que vous passez en noir 100%, puisà l’aide d’un pinceau blanc, repassez sur la peau de votre visage pourfaire apparaître le flou. Évitez les yeux, le nez et la bouche, car il nefaut pas perdre ces éléments essentiels. Passez le calque flou à 50% de transparence pour faire apparaître un minimum de grain de peau.

Retoucher la lumièrePour finir la retouche du portrait proprement dit, utilisez les courbes [Ctrl] + [M] pour retoucher les contrastes et la lumi-

nosité de la photo. Puis servez-vous des variantes (Image>Rég-lages>Variantes...) pour retoucher les couleurs globales de votre image par tons et par dominantes colorées. Si votre image est trop bleu par exemple vous pouvez grâce aux prévisualisations voir comment va évoluer votre image. La dominante que vous choisirez donnera une ambiance particulière à votre portrait.

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Comment créer un portrait original !Dans ce monde où l’image est de plus en plus présente au quotidien, je vous propose ce tutoriel sur Photoshop afin de donner plus de personnalité et d’unicité à vos portraits. Choisissez une photo de vous et réfléchissez au trait de votre personnalité que vous souhaitez souligner. Pour ma part, j’ai essayé ici de montrer ma passion pour l’art graphique à travers mon portrait.

fiche technique

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Détourer le portraitUne fois votre portrait prêt, il vous faut détourer votre visage afinde pouvoir travailler un fond par la suite. Pour cela, plusieurs outils

sont à votre disposition. Tout d’abord, la plume qui est l’élément de base de tous les graphistes. Si votre image est contrasté par rapport au fond, vous pouvez vous servir de la fonction plage de couleur qui vous permet de sélectionner la couleur de votre fond et de faire un masque de fusion sur votre calque.

Détourer les cheveuxSi vos cheveux ne sont pas nets avec ces deux outils, utilisez le filtre extraire (optionnel dans CS4). Cet outil peut paraître compli-

qué, mais il suffit de sélectionner le contour de vos cheveux le plus précisément possible puis de remplir avec le pot de peinture en haut à gauche. Vous obtiendrez alors un masque qu’il vous faudra sans doute retoucher pour obtenir un bon résultat. À vous de tester !

Rajouter un fondAjouter maintenant en arrière le fond de votre choix. Dans le cas présent, j’ai choisi un papier froissé, ce genre de texture se trouve

aisément et gratuitement sur le net, mais vous pouvez aussi pren-dre vous-même en photo votre texture et créer une banque d’ima-ges personnelles. Pour agrémenter ce fond encore un peu plat, j’ai utilisé des brushes de tasse de café.

Créer une unitéPour créer une unité entre le fond et le portrait, j’ai réutilisé le pa-pier froissé du fond sur le visage. Sur un calque au-dessus de celui

du visage, importez votre texture de fond. Dupliquez le masque de fusion créé à l’étape 5 avec l’outil plage de couleur (cliquez, glissez en maintenant [Alt] sur le masque). Passez la texture de papier en densité Lumière + et baissez la transparence pour plus de réalisme.

Ajouter du mouvementVous obtenez maintenant une bonne base pour votre portrait. Rajoutez ensuite des brushes autour de votre visage, ce qui don-

nera un début de mouvement. Ceux utilisés ici sont largement ré-pandus sur le net. Je leur ai ajoutés un effet biseautage ainsi qu’un dégradé, avant de les passer en transparence pour qu’ils n’alour-dissent pas la création. Tous les éléments que j’ai ajoutés ici sont à votre convenance et doivent refléter votre personnalité. Pour finir, je vais ajouter une typo. De même que pour le reste de ce tutoriel, essayez de conserver votre personnalité. Si vous possédez une ta-blette graphique, écrivez vous-même votre texte. Votre création n’en sera que plus personnelle.

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à propos de l’auteur

Claire CharrierTitulaire d’un Brevet de Technicien Dessinateur Ma-quettiste et d’un Bac Pro Production Graphique, Claire Charrier a représenté la France aux Worlds-kills International pour les métiers de l’Arts Gra-phique. Elle cherche actuellement un emploi ou

une formation en Webdesign.

portret

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bulle

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fiche technique

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bulle

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BullesCe tutoriel est destiné à créer un effet de style sur vos photographie ou illustration. La création de ce type d'effet est long, vous pouvez en varier les effets ou changez les couleurs. Nous allons utilisez les outils de sélection elliptique, pinceaux simples, les mode de fusion de calque.... La photo utilisé est issuede DeviantArt Lolitagirlie-stock (http://lolitagirlie_stock.deviantart.com/art/retro-retouch-94695942 )

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fiche technique

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bulle

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Echantillonnage des couleurs et créations de bulles IPour cette étape, nous allons échantillonner la couleur de peau

du visage grâce à l'outil Pipette (Eyedropper Tool). Récupérez les couleurs sombres et claires du visage en les plaçant tour à tour sur un calque au-dessus des autres, grâce au Pinceaux (Brush).

Echantillonnage des couleurs et créations de bulles IINous allons utilisez l'outils de Sélection de cercle (Elliptical Mar-

quee Tool) pour créer les bulles, faites variés les tailles et n'oubliez pas d'ajouter un contour de couleur autour de chaque sélection Edition>Contour (Edit>Stroke) en la gardant active, choisissez la couleur et l’é-paisseur du contour.

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Effet et retouche sur la photographie de base IPour commencer, nous allons prendre l'image de base (notre photo-

graphie) et commencez à détourer le visage avec l'outil Plume (Pen Tool) ou le Lasso magnétique (Magnetic Lasso Tool).

Effet et retouche sur la photographie de base IIEnsuite nous placerons un fond noir (vous pouvez utiliser n'im-

porte quel couleurs mais il faut garder une certaine homogénéité) sur un nouveau calque au-dessous du calque visage.

Effet et retouche sur la photographie de base IIIVous pouvez aussi l'agrandir en utilisant l’outil de Recadrage (Crop

Tool), maintenez la touche [Alt] et tirez sur les molettes pour agrandir. Floutez l'image avec un filtre Flou gaussien avec une intensité de 15, Filtre>Attenuation>Flou gaussien (Filter>Blur>Gaussian Blur).

Effet et retouche sur la photographie de base IVPour finir rendez vous dans le menu Filtre (Filter), Galerie de filtre

(Filter Gallery) et expérimenté un effet peinture à eaux avec les filt-res artistiques (Artistic).

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fiche technique

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bulle

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Echantillonnage des couleurs et créations de bulles IIICréez les bulles sur des calques différents en regroupant les par-

ties sombres du visage d'un dossier (sélectionnez l'ensemble des cal-ques puis faites [Ctrl] + [G]). Faites de même pour les parties claires. Note : ici nous créons les bulles en générale sur le visage

Mode de fusion IIci nous allons utiliser les modes de fusion de calque des bulles pour créer l'effet désiré. Une fois le visage recouvert de bulle, nous allons

faire varier les modes de fusion de calque (Blend Layers Mode). Atten-tion, nous allons agir sur les calques et non sur le groupe de calque.

Mode de fusion IIFaites différents essais en fonction de vos goût Incrustation, Pro-duit, Lumière vive, etc. (Overlay, Multiply, Vivid Light, etc.). Gardez

en tête que les parties sombres du visage doivent le rester et vice versa.

Création de bulles pour les yeux IAttardons-nous sur les yeux qui donne de la vie au visage. Nous allons ici utiliser un pinceau à bord dur pour créer les cils, du noir

(faites varier la taille de celle-ci). Utilisez un pinceau (Brush) ou l'outil de Sélection de cercle pour commencer à créé l'iris à partir de bulle.

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Création de bulles pour les yeux IIIl faut plusieurs couleurs pour composer le blanc de l'oeil (rose, beige, gris, etc.). Placez le calque beige par dessus de celui du rose

et placez le mode de fusion Produit (Multiply); puis le gris par dessus en mode Densité couleur + (Color Burn).

Création de bulles pour les yeux IIIRépétez les étapes 8 et 9 pour après regrouper les calques dans un groupe de calque. Touche final : nous allons ajouter un effet

halo pour chaque oeil. Pour cela sur un calque à part, créez une forme rectangulaire, remplissez-le de couleur noir.

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fiche technique

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Ajout de d'élements IIIPlacez ensuite vos éléments en dessous du groupe de calque du visage et au-dessus du fond noir. Vous pouvez aussi en placer

au-dessus du calque visage.

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Ajout de d'élements INous allons ajouter des éléments sur le fond et le visage lui même. Pour cela, utilisez un pinceau bords doux (Brush), variez l'opacité

et le diamètre (utilisez différentes couleur qui composent l'image par exemple). Alternez avec un pinceau à bord dur.

Ajout de d'élements IIAjoutez des cercles blanc, utilisez les outils de sélection elliptique. Faites des sélections et allez dans Edition>Contour et réglez le

diamètre le plus adapté dans la boîte de dialogue. Vous pouvez utiliser des pinceaux en forme de splatter ou de tache (n'en n'abusez pas).

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16Création de bulles pour les yeux IVSur cette forme, nous allons appliquer le filtre Halo : Filtre>Rendu>Halo. Choisissez 50-300 mm (Filter>Render>Lens Flare).

Placez-les au milieu de la forme noire, ensuite passez le mode de fu-sion en Superposition (Screen). Placez-les sur les yeux suivant l'effet souhaité.

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Création de bulles pour la bouchePour la bouche, nous allons aussi suivre le même mode opératoire. Echantillonnez les couleurs pour la création de vos bulles. Utilisez

un pinceau au bord dur pour renforcer la couleur des lèvres avec une couleur rouge (toujours en forme ronde). Suivez ensuite l'étape 5 jus-qu'à l'étape 9 et regroupez le tout dans un groupe de calque.

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à propos de l’auteur

Rudy NosileInfographiste depuis plus de deux ans. Basé à la Ré-union, il crée des designs, illustrations et tout type de réalisations au niveau graphique.Voici sa galerie sur FlickR : http://www.flickr.com/photos/crimsonr

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interview

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interview

Pourriez-vous, s'il te plaît, vous présenter à nos lecteurs ?J'ai un parcours un peu étrange. J'ai fait des études de communica-tion, puis j'ai travaillé dans la publicité et le web, avant de créerVirusPhoto.com qui est devenu rapidement l'un des plus grands sites communautaires sur la photographie. Après quelque temps, je m'en suis détaché pour débuter une activité de photographe indépendant.

J'ai vécu en Roumanie pendant 5 années, à Bucarest puis en Transylvanie, dans une petite ville du nom de Cluj-Napoca. Je suis revenu m'installer en France en mars 2009. C'était une expérience inoubliable. Aujourd'hui, je vis à Paris où j'ai créé J&R Photographie avec mon ami Robert Vincze, qui est d’origine hongroise. C'est une nouvelle aventure qui commence...

Comment appréhendes-tu chacun de tes clichés ?J'ai une idée très précise sur ce sujet, qui est assez personnelle. Je recherche à créer du contraste sur un maximum de plans, si-multanément :

• Contraste entre l'ombre et la lumière,• Contraste entre les couleurs,• Contraste entre des concepts opposés,• Contraste entre le flou et le net,• Contraste entre le sujet tel qu'il est vu dans la réalité, et tel qu'il

est représenté sur la photo.

Le contraste, c'est l'opposé du plat, du neutre, du banal. C'est la clé, à mon avis, pour créer des images qui se distinguent. Et cela se tra-vaille en amont, en essayant de cumuler des oppositions sur plusieurs de ces plans, sur la même image.

Pour moi, le maître en la matière, c'est le photographe américain David Lachapelle. En dehors des polémiques qui ont souvent entouré son travail, on ne peut pas nier son génie en matière de contrastes et d'oppositions : ses images se regardent comme de véritables films. Il s'y passe quelque chose. Que l'on aime ou pas, on s'arrête devant ses photos. La raison, à mon avis, c'est qu'il a l'art de mettre en scè-ne des contrastes inouïs : une femme habillée haute couture sur les ruines d'une maison dévastée, des scènes bibliques transposées dans un décor moderne et quotidien...

David Lachapelle, c'est le contraste poussé à l'extrême. Et pas uni-quement en ce qui concerne les concepts, mais aussi les couleurs. Il a été l'élève d'Andy Warhol, et cela se voit dans cet aspect de son travail.

Bref, j'essaye de m'inspirer de sa démarche, même si, bien sûr, je n'oserais pas avoir la prétention de lui ressembler.

Interview de

Jean-François SchmitCréateur de VirusPhoto.com, Jean-François Schmit s'est consacré entièrement à la photographie. Il vous présente maintenant sa technique et ses inspirations.

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Tu fais plusieurs types de photographie, publicité, portrait, culinaire, reportage, produits catalogues, quel style adopter pour chacun d'eux ?Chaque travail est unique. Le sujet de ma dernière prise de vues, c'était un kit de panneaux pour apprendre le code de la route aux enfants... l'ap-proche était bien différente évidemment de celle d'un shooting de mode par exemple. Pourtant, il y a des constantes.

Travail personnel, réalisé avec des flashs de reportage utilisés dans une configuration de studio

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interview

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interview

L'idée, surtout pour les sujets qui paraissent les plus banals, c'est de valoriser ce que l'on photographie en trouvant une approche unique. Cela se travaille en amont, encore une fois, avec une réflexion préalable et une recherche de concepts et d'idées qui peut être très longue.

Le meilleur exemple pour illustrer cela, c'est certainement celui de la Tour Eiffel. Le sujet banal par excellence puisque photographié par des centaines de milliers, peut-être des millions de personnes chaque semaine.

Comment prendre une photo de la Tour Eiffel qui se distingue ? À mon avis, en étudiant ce que font les autres, et en choisissant dé-libérément de faire le contraire. L'exact opposé. Par exemple, les touris-tes positionnent toujours l'appareil photo à hauteur du visage, et pren-nent une distance respectable par rapport au monument qu'ils photo-graphient. La solution créative, ici, serait peut-être de faire l'exact opposé, à savoir de poser l'appareil photo à terre, et de se placer à 10 cm de la Tour, en contre-plongée. Ou au moins, d'essayer.

J'aime ce type de défis, et c'est pour cela que je ne trouve rien de dégradant à photographier des sujets communs, ou de réaliser parfois des commandes que d'autres appelleraient alimentaires.

J'y vois au contraire un beau challenge. Faire une photo créative avec un panneau de signalisation, cela demande plus de réflexion que de faire la même chose avec un mannequin au physique de magazine. Et quand on réussit, la satisfaction est d'autant plus grande.

Lorsque tu photographies aujourd'hui, retouches-tu systématiquement tes photos avec un logiciel ou pas nécessairement ?La quantité de retouche dépend beaucoup du sujet photographié. Dans tous les cas, il y a deux types de retouche, bien différentes. J'ai l'habitude d'appeler la première retouche technique, et la seconde retouche créative.

Sur une photo de catalogue par exemple, pour un produit, le travail en retouche technique est très important. Le sujet doit être parfait, et il faut donc gommer les rayures, les éventuels petits défauts, retra-vailler les réflections, la couleur...

La retouche créative, elle, intervient davantage sur les portraits, les mises en scènes et les photos d'atmosphère. Elle vient renforcer le contraste entre la réalité du sujet et la façon dont il sera perçu sur l'image, dans l'idée que j'évoquais au début de l'interview.

La retouche créative, c'est un des plans de contraste sur lequel on peut jouer. Mais bien entendu, le travail en post-production ne fait pas tout. Souvent, la retouche vient simplement renforcer un rendu donné d'abord par l'éclairage, ou révéler des détails.

Pour une bonne photographie, quels sont les principes essentiels ?J'avais lu quelque part que ce qui faisait une bonne photo, c'était à la fois le geste, la couleur, et la lumière. C'est une idée qui m'a marqué, et que je garde souvent comme trame lorsque je réfléchis

Travail personnel, réalisé avec des flashs de reportage utilisés dans une configuration de studio (dont un flash dans la machine à laver)

Travail personnel, réalisé avec des flashs de reportage utilisés dans une configuration de studio

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interview

à la façon de réaliser une image. Là encore, il s'agit de cumuler des éléments forts sur plusieurs plans, de façon simultanée. Et ce n'est pas toujours simple.

Quels différences y a-t-il selon toi entre le photographe que l'on trouve près de chez soi, qui généralement fait des portraits, mariages, cérémonies et un photographe comme toi ?Depuis la démocratisation du numérique, les photographes de quar-tier ont quasiment disparu, hélas. La boutique du coin de la rue, qui développait les photos de famille et qui proposait des portraits et des reportages n'existe qu'en de rares endroits.

On entend souvent dire que les gens ont délaissé leur photogra-phe de quartier parce qu'ils conservent uniquement leurs images sous forme numérique, sans les imprimer. En réalité, je pense que la question est beaucoup plus vaste. Il s'est produit une véritable révolution culturelle au cours des cinq dernières années, autour de la photo numérique. Le taux d'équipement des foyers en appareils photo a littéralement explosé, y compris en ce qui concerne les reflex, et les modèles haut de gamme. Il n'y a jamais eu un engoue-ment pour la photo chez le grand public aussi important que depuis cinq ans. Il n'y a qu'à constater le développement fulgurant des sites communautaires, comme Flickr pour s'en rendre compte. Ou celui du chiffre d'affaires des fabricants d'appareils photo...

Le résultat de cette révolution, c'est que le niveau global des photographes amateurs a lui aussi explosé. La qualité des travaux que l'on peut admirer sur les sites de partage de photos est inouïe. Il y a des centaines de milliers de merveilles sur Flickr. Et leurs auteurs sont des amateurs, qui se sont formés par eux-mêmes. Beaucoup

d'entre-eux n'avaient pas encore d'appareil photo il y a cinq ans... C'est l'aspect positif de cette évolution.

De l'autre côté, les photographes professionnels en pâtissent. Autrefois, on allait voir un professionnel pour une seule raison : parce qu'on n'avait pas le matériel nécessaire pour photographier de façon correcte. Aujourd'hui, tout le monde peut acquérir ce matériel.

Par conséquent, le rôle du professionnel a changé. On ne va plus chez lui pour les mêmes raisons qu'il y a cinq ans. Si l'on se rend chez un professionnel, c'est la plupart du temps parce qu'il a une approche ou une vision unique, et que l'on veut des photos réalisées avec ce savoir-faire précis, dont on ne trouvera d'équivalent chez aucun autre photographe. C'est une idée personnelle, certes, mais je pense qu'un photographe professionnel qui développe un style vraiment unique, qui lui est propre, peut s'en sortir bien plus facilement que celui dont les photos sont bonnes, voire excellentes, mais semblables à celles de milliers d'autres professionnels.

À mon niveau, j'essaye de développer une différence et un style qui m'est propre. Cela rejoint directement ce dont je parlais tout à l'heure à propos de la Tour Eiffel. Chercher à faire l'opposé de ce que font les autres, c'est souvent la clé pour créer des images devant lesquelles on s'arrête.

Au niveau matériel tu utilises quel type d'appareil ?J'utilise un Nikon D3 comme boîtier principal. C'est un appareil qui a marqué un tournant dans l'histoire des reflex, et qui a annoncé la fin de la course aux mégapixels dans laquelle les fabricants étaient engagés depuis quelques années.

Le choix qui a été fait par Nikon sur le D3, c'était de n'avoir qu'une résolution de 12 mégapixels sur un capteur dit full frame,

Photo de commande pour un catalogue de coiffure, réalisé avec des flashs de reportage utilisés dans une configuration de studio

Travail personnel, réalisé avec des flashs de reportage utilisés dans une configuration de studio

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c'est-à-dire d'un format équivalent à celui d'un film argentique. Sans entrer dans des détails techniques, cela permet d'avoir une meilleure qualité d'image en hautes sensibilités ISO (donc en basse lumière), en sacrifiant la résolution.

De ce fait, le D3 permet d'explorer des pratiques qui étaient im-possibles à mettre en oeuvre avant son apparition. Les images produites par le D3 à 6400 ISO sont souvent plus propres que des photos prises à 400 ISO seulement avec un boîtier d'entrée de gamme. Il devient donc possible d'utiliser des vitesses rapides ou des ouvertures réduites en basse lumière, et cela permet de travailler sans flash dans des condi-tions de très basse lumière. Et donc, de reproduire l'atmosphère des lieux de manière fidèle sur un évènement par exemple, alors que sur un autre type d'appareil, on aurait dû utiliser un flash. Le même capteur équipe le Nikon D700 qui affiche un tarif plus abordable.

Du côté des lumières, j'utilise la plupart du temps des flashs de reportage en lieu et place de flashs de studio. Ils sont plus maniables, plus facilement transportables. Ils permettent de travailler en extérieur dans des conditions de studio, en emportant un simple sac à dos, là où un équipement lourd aurait été nécessaire avec du matériel traditionnel (générateur portable ou groupe électrogène, nécessité d'un véhicule...). Avec ce matériel léger, on gagne en souplesse, et donc aussi en créativité.

As-tu un style particulier que tu préfères ?J'admire le travail de David Lachapelle pour la force de ses concepts, et dans un autre genre, celui de Chema Madoz. Ces photographes, dont le travail est très différent, sont tous les deux des modèles pour leur génie créatif. Leurs images ne sont pas simplement belles. Elles parlent, elles racontent une histoire. On rend trop souvent l'aspect technique primor-

dial, alors que la force des idées amène énormément de puissance à une image. On accorde trop souvent une place secondaire au travail sur les concepts (moi le premier). Et le travail d'artistes comme eux vient nous le rappeler.

Tu organises des stages, peux-tu nous en dire un peu plus ?J'organise deux types de stages : une formation pour apprendre à créer son propre studio chez soi avec du matériel simple, et un cours photo généraliste d'une journée pour les débutants. Le stage sur le studio part du principe que pour travailler avec de la lumière, on peut utiliser un équipement abordable, des petits flashs de reportage, et des accessoires faits maison.

Les techniques d'éclairage de studio avec de petits flashs con-naissent un engouement spectaculaire depuis quelques années aux Etats-Unis notamment, pour plusieurs raisons :

• Le coût de l'équipement : on peut utiliser des flashs de reportage non TTL, les moins chers du marché,

• La maniabilité : on peut emporter son studio sur le terrain, dans un simple sac à dos,

• Les possibilités créatives : on peut travailler sur des lieux où l'éclairage avec du matériel traditionnel est difficile.

L'objectif du stage sur l'éclairage, c'est d'apprendre en un week-end :

• Comment reproduire les schémas d'éclairages de quelques pho-tographes célèbres,

Photo de reportage (paris marche des fiertés 2009)

Photo de commande pour un catalogue de coiffure, réalisé avec des flashs de reportage utilisés dans une configuration de studio

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• Comment doser l'éclairage ambiant et la lumière des flashs sur une image, très simplement,

• Comment tricher avec la balance des blancs en utilisant des flashs,

• Comment éclairer un mannequin, mais aussi des objets,• Comment fabriquer des accessoires pour ses flashs avec du

carton, des ciseaux et du velcro. Et de nombreuses astuces pratiques.

Parallèlement, j'organise une formation sur une journée pour les dé-butants qui souhaitent prendre en main leur appareil photo reflex, et qui est intutilée Permis photo. Ce dernier stage a pour but d'appren-

dre à tirer parti de son appareil photo dans toutes les situations :reportage, portrait, paysages, photo de nuit et en basse lumière... et d'explorer toutes les avancées de son reflex.

Pour un débutant qui souhaiterait se lancer dans la photo, quel budget et quel type d'appareil conseillerais-tu ?Je pense qu'il est inutile de s'équiper d'un matériel dont on n'exploite pas toutes les possibilités. Les reflex d'entrée de gamme (EOS 500D chez Canon ou D5000 chez Nikon) sont parfaits pour commencer. Aujourd'hui, les modèles les moins chers offrent une qualité tout à fait respectable. Je conseillerais à quelqu'un qui débute de prendre le temps de maîtriser toutes les fonctions offertes par son appareil avant de vouloir acheter un nouveau boîtier.

Et si l'on peut ainsi économiser un peu d'argent, pourquoi ne pas investir dans du matériel d'éclairage ? Le studio n'est pas forcément synonyme de matériel lourd et coûteux, et on peut obtenir de très beaux résultats avec des petits flashs et un équipement rudimentaire, comme celui dont je parlais plus haut.

Toutes infos utiles, liens etc... que je pourrai mettre au niveau de la conclusion pour donner au lecteur l'envie d'aller prendre contact avec toi ...J'anime un blog sur lequel je publie des articles sur l'éclairage créatif et la technique photo. J'y ai commencé une série de vidéos pédago-giques sur la façon dont on peut créer son propre studio chez soi.

À partir de la rentrée, davantage de contenus sont publiés, no-tamment à destination des débutants. Et régulièrement, j'y propose des rencontres entre photographes, soit autour d'un projet photo défini, soit simplement autour d'un verre, pour échanger et parta-ger nos expériences. Le blog peut se visiter à l'adresse suivante : www.jrphotographie.com/blog

Ta conclusion personnellePour conclure, j'aimerais simplement partager une citation de l'auteur Bernard Noël : La beauté n'est pas dans les choses, elle est dans nos yeux.

Photo de reportage (hommage à M Jackson après sa mort, devant ND de Paris)

Travail personnel, réalisé avec des flashs de reportage utilisés dans une configuration de studio

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minuit numérique & fin du monde

Minuit numérique & fin du monde

Des univers tourmentés, des plaines désertiques et silencieuses, des invitations vers un ailleurs improbable et chimérique. Les créations de Christophe sont autant de portes ouvertes vers des horizons fantasti-ques et oniriques où la photographie numérique se met au service de l'image pour la réalisation de photomontages surréalistes.

Des mondes désolés, vastes, irréels, où des structures cyclo-péennes relèguent l'être humain au rang de fourmi. Des royaumes post-apocalyptiques, autant poétiques que terrifiants, visions de fin du monde.

C'est d'abord par l'apprentissage de la photographie numérique qu'a débuté le cheminement de ses créations. Fin de l'été 2007, Christophe achète un reflex numérique Canon. Rapidement, une passion dévorante pour la prise de vue s'empare de l'artiste. Tous les week-ends, il écume sa région de Perpignan, en bordure de la Méditer-ranée, à la recherche de l'Image. Il affine sa technique photographique et expérimente beaucoup (photo nocturne, light-painting, etc.).

Mais chez ce passionné de cinéma et de bande-dessiné, le ha-sard d'une photo volé ne suffit plus. Vient alors la création de mise

Christophe Dessaigne, plus connu sous le pseudonyme de Midnight-digital sur le site communautaire Flickr qu'il écume assidument, utilise la photographie comme un simple moyen pour créer des images numériques. Par l'entremise de ses créations, il lève un coin de voile sur des univers à la fois étranges, sombres et oniriques. Rencontre.

en scène plus ou moins élaborées, réalisées dans des lieux pour la plupart à l'abandon : friches industrielles, hôpitaux désaffectés etc. Mais là encore, l'impérieux besoin de transformer la réalité laisse un arrière-goût de frustration à l'artiste.

Au fur et à mesure de mon apprentissage photographique je me rendais compte combien la simple photographie peut parfois être frustrante, explique-t-il, le photographe cherche souvent à capturer des scènes hors du commun, tout en boudant, peut-être par sno-bisme, l'outil numérique. Je considère la photographie numérique comme un extraordinaire moyen de transformer et d'expérimenter l'image vers quelque chose de fantastique au sens littéral du terme.

Poussé par ce désir de création, décomplexé par rapport aux sacrosaints poncifs photographiques, Christophe n'hésite plus à tra-vailler ses prises de vue en terme d'editing. Les possibilités qu'of-frent Lightroom et Photoshop combinées sont illimitées. Mon travail s'articule principalement autour de deux axes et dépend de mon hu-meur. Je peux réaliser des "simples photographies" avec très peu de retouches ou bien m'absorber dans de complexes photomontages.

Transformer la réalitéEn matière de photomontage, Christophe développe des thémati-ques autour de la mélancolie, du fantastique et de la solitude. Lors-que j'étais enfant la scène finale de la Planète des Singes m'avait marquée, elle a laissé chez moi une trace indélébile : cette vision finale de la statue de la Liberté émergeant de la plage, devant Char-leton Heston. Cette vue post-apocalyptique, où l'homme infiniment petit réalise combien il est éphémère est définitivement grandiose. Au même titre que le cinéma fantastique des 80's avec ses chef-d'oeuvres comme Mad Max, Blade Runner ou Brazil. Ce cinéma est pour moi une grande source d'influence et d'inspiration dans mes créations dit-il. Et de rajouter : le travail d'artiste peintre comme Jean-Pierre Ugarte ou Begsinski est également une grande source d'inspiration, tout comme celui des maîtres du surréalisme comme Dali ou Magritte. En matière de bande-dessinée, le travail des maî-tres de l'époque Metal Hurlant relève pour moi du pur génie. Je pense à Druillet, Moebius, Caza... Ces gens-là ont marqué de leur empreinte l'image, l'imaginaire. Ils ont été et sont de grands conteurs. Quant à la photographie pure, Christophe trouve de l'intérêt pour des pho-tographes comme Chad Michael Ward, Robert ParkeHarrison et son incroyable série The Architect’s Brother ou encore le maître de la longue pose Michael Kenna.

Même s'il avoue volontiers trouver son plaisir dans la création de photomontages, la photographie occupe tout de même la moitié de son travail créatif : Je pense que la réussite d'un photomontage complexe réside dans l'histoire que l'on doit y raconter. La technique reste secondaire bien que nécessaire. Pour qu'une image fonction-ne, outre les règles de compositions, il faut qu'elle raconte quelque chose, qu'elle transporte celui qui la regarde dans un autre univers. Bien souvent je sais très exactement où je veux aller dans ma créa-

Guilt Machine Artwork

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minuit numérique & fin du monde

tion. Je visualise l'image avant de la concevoir numériquement. Il m'arrive bien souvent de réaliser un croquis sommaire.

En matière de photographie, Christophe utilise un reflex Eos 40D et divers objectifs. L'optique 10-20 mm de Sigma est celle qu'il emploi le plus fréquemment : l'ultra grand angle 10-20mm est une optique sensationnelle. Elle me permet d'obtenir des cadrages très cinématographiques. là où les règles photographiques imposent une correction en post-traitement des déformation que créent ce genre d'optiques, je me plait au contraire à ne pas les retoucher. Spécialement dans les photographies d'architecture, de bâtiments et de monuments. J'aime ses perspectives déformées en 10mm.

Toujours dans un soucis de transformation de la réalité, les prises de vue en longue pose constituent un élément important du travail de l'artiste. J'utilise beaucoup le filtre F-stop 10 diaph de B&W qui permet de réaliser des longues poses en plein jour. Vivant au bord de la mer cela permet de réaliser de nombreuses images où l'eau et le ressac deviennent une brume cotonneuse du plus bel ef-fet. Ce filtre donne un rendu très fort en magenta qu'il convient (ou non) de rectifier en post-production. Un bon trépied est le meilleur ami du photographe de longue pose.

Christophe utilise beaucoup le site communautaire Flickr où il a tissé de nombreux contacts et où il a fait remarqué son travail. Couvertures de romans, réalisations de pochettes de disques... Et la prochaine édition d'un livre regroupant l'ensemble de son travail

Les invisibles

Lingering whispers

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à paraître début 2010 édité par Nextfolio Book, un éditeur améri-cain. L'ouvrage sera disponible sur le territoire des USA et du Canada, mais également par correspondance en Europe. D'ici-là, vous pouvez retrouver ses univers étranges et hallucinés sur son site internet : www.midnight-artwork.com ou encore visiter son stream Flickr : http://www.flickr.com/photos/midnight-digital/.

Middletown DreamsCette image est directement inspirée par la musique d'un groupe de rock progressif Canadien que j'affectionne particulièrement : Rush.Le titre est celui d'une chanson, comme bien souvent dans mon pro-cessus créatif, la musique tient une grande importance. J'ai bien faillit jeter cette image tant ses premières versions ne me convenaient pas. Puis finalement, après l'avoir laissé de côté pendant quelques semaines, je l'ai remise sur le grill et cette fois, ça a fonctionné. J'ai ici beaucoup utilisé les outils de courbes pour obtenir une homogénéité chromique entre les différents plans qui compose l'image. L'idée était de nimber l'image de couleurs irréelles afin de renforcer le ciel dra-matique et les brumes de l'horizon. Les buildings sont issus de stock d'images libres. Le personnage est dessiné puis scanné. Les brumes sont ici très importantes dans la composition de l'image. Elles appor-tent le caractère irréel qui donne toute la force de l'image. Je cherche toujours à réaliser des brumes très réalistes. Je ne pense pas encore avoir trouvé le bon moyen pour se faire mais ici je m'en rapproche.

Middletown Dreams

One Step Closer

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J'ai utilisé différents calques mis en mode de fusion superposition sur les quels j'ai appliqué divers filtres nuages aux couleurs très proches. J'ai ensuite joué avec le filtre flou gaussien puis l'outil transformation déformation sur chacun des claques.

One Step CloserL'idée de ce montage était de donner une sensation d'immensité et de vertige, tout en restant dans le format carré qui m'est cher. J'ai appliqué ici de nombreux calques de photos de nuages que j'ai réalisé de-ci delà. Tous ces calques (une dizaine) sont homogénéisés par une incrusta-tion en mode couleur (un gris blanc). J'ai ensuite accentué l'uniformi-sation avec un mélange de courbes, de mode fusion et un réglage final luminosité/contraste. L'ensemble devait donner l'impression d'une mer de nuage éthérée. J'ai ensuite travaillé la lumière pour donner l'impres-sion d'un soleil pale derrière ces nuages. Le personnage est dessiné puis scanné. La force de l'image réside dans sa composition. Les élé-ments importants sont placés sur un point de regard dans le tiers haut gauche de l'image. Son sens de lecture vers la droite accentue "l'immen-sité" de la mer de nuage. Pour finalisé l'image j'ai appliqué deux ou trois fines textures en opacité 40% afin de casser le côté trop lisse.

The Miracle and The SleeperCe montage est directement inspiré par la Planète des Singes. Les proportions et les perspectives sont ici très importantes pour donner

la sensation de gigantisme. Le sol désertique est également là pour accentuer ce sentiment de désolation. Ce petit personnage portant une valise, sorte de voyageur improbable dans un univers où il serait le dernier survivant donne un aspect étrange, à la Magritte, à ce pay-sage à la fois triste et merveilleux. la particularité de cette réalisation est que l'ensemble de la chromie est faite sous Lightroom. Ce logiciel offre en effet une palette bien plus vaste que Photoshop dès lors qu'il s'agit de travailler lumière et chromie. Ces teintes vertes et mordorées reviennent souvent dans mon travail. J'essaye en effet d'avoir un set de colorimétrie tant pour le noir et blanc que pour la couleur que je garde sous forme de script afin de préserver une unité si besoin en est sur plusieurs visuels.

Guilt Machine artworkIl s'agit là d'un travail de commande pour la pochette du disque "On This Perfect Day" du groupe de rock progressif Guilt Machine mené par Arjen Lucassen (Ayreon). J'ai réalisé pour le groupe l'ensemble des visuels du livret CD. Il est bien entendu encore question d'un mon-tage. Les rochers qui donnent l'impression de grandeur à l'image sont en réalité pas si grands que ça. Mais je les ais photographié en contre-plongée très accentuée et au 10 mm ce qui donne cette impression de falaise. Pour ce travail, la difficulté principale, outre celle de ré-pondre aux attentes du groupe, très pointilleux sur la qualité de ses pochettes de disques, était de respecter une certaine homogénéité

Structural Chaos Empire

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dans les couleurs avec ce vert sombre tirant sur le jaune mordoré. Plusieurs mois de travail ont été nécessaires pour mener à bien ce projet. Arjen Lucassen a découvert mon travail sur le site com-munautaire Flickr où je suis très actif. Lorsqu'il m'a contacté pour mener à bien les artworks de son nouveau projet, je n'arrivait pas à y croire étant moi-même fan de sa musique depuis de nombreuses années.

Lingering WhispersJ'ai réalisé ici un compositing de plusieurs images pour créer l'arbre.Plusieurs photographies d'un petit bonzaï mourant ont été prises pour les racines. J'ai superposé ensuite une photo d'un pommier. L'ensemble est assemblé grâce à l'outil transformation déforma-tion. Le ciel est issu d'anciennes photos en longues poses. Là éga-lement j'ai beaucoup utilisé les outils de transformation. J'ai par la suite volontairement appliqué un noir et blanc très contrasté pour renforcer le côté "dark" et dramatique de l'image. Divers effets de flou de mouvement ont été appliqués aux oiseaux et au feuillage de l'arbre pour être en accord avec le mouvement qu'évoque le ciel en longue pose et accentuer la crédibilité de l'image tout en préservant son aspect surréaliste et fantastique.

Structural Chaos EmpireUn univers sombre et mystérieux. L'un des rares montages pour le-quel je n'ai pas employé le format carré que j'affectionne tant. Il s'agis-

sait pour cette illustration de susciter la sensation de vertige et de grandeur. Les casiers sont en fait plusieurs photographies de tombes murales prisent dans le cimetière d'un village près de mon domicile. J'ai utilisé pour la cascade un stock haute définition que j'ai détouré en utilisant le menu sélection/haute lumière et patiemment dans les couches. Là encore un gros travail a été fait concernant les brumes générées par la cascade. J'ai travaillé les lumières et les couleurs sous Lightroom avant de revenir sous Photoshop pour appliquer quel-ques fins texturages (en faible opacité) afin de rompre avec un aspect trop propre et pour mieux adhérer à l'ambiance sombre qui se dégage de ce photomontage.

Les InvisiblesCe compositing est certainement le premier d'une mini-série à venir. J'ai voulu ici réaliser une image à la fois énigmatique, mystérieuse et atmosphérique. Il y a un peu de l'univers du réalisateur Alex Proxas dans cette photo-manipulation. L'accent est mis sur le travail chro-matique afin d'une part que l'ensemble des éléments s'harmonisent parfaitement, et d'autre part que les couleurs aient un aspect fantas-tique irréel. Le compositing est entièrement réalisé sous Photoshopet les couleurs dans Lightroom. J'ai préalablement utilisé énormément les calques de réglages courbes dans Photoshop. Un outil essentiel et très puissant pour toutes photo-manipulations réalistes et unifor-mes. Lightroom m'a ensuite permit d'affiner les couleurs par petites touches.

The Miracle and the Sleeper

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Président de Software Press Sp. z o.o. SKPaweł MarciniakDirectrice de la publicationEwa Łozowicka

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Abonnement : 39 EUR2 ans (12 numéros) : 76 EURabo_ fr@software.com.pl Dépôt légal : à parutionISSN : 1733-2745Tirage : 10 000

Distribution : MLPParc d’activités de Chesnes, 55 bd de la Noirée - BP 59 F - 38291 SAINT-QUENTIN-FALLAVIER CEDEX

(c) 2009 Software-Wydawnictwo,tous droits réservés

Rédactrice en chefJustyna Szawarynjustyna.szawaryn@psdmag.orgCollaborateursFranck GustawRaymond SutterStéphanie PietruszkaJonathan MaroisBenoît Recarte, Haond Patrick

DTPGraphics&Design Marcin Ziółkowskiwww.gdstudio.plPréparation DVDAndrzej KucaJustyna SzawarynBenjamin Rojo-NavarroPhoto de couverture Erik Bont

BétatestsRiconiak, Jonathan Marois, Stéphanie Pietruszka, Mathieu Seiler, Eric Vandendeede, Aurelie Moussin, Franck Bordier, Stéphane Sandrini

Les personnes intéressées par la coopération sont priées de nous contacter : fr@psdmag.org

Fabrication Andrzej Kucaandrzej.kuca@software.com.pl

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et a

près Voici la fin de ce numéro !

Nous espérons que les tutoriels publiés dans ce numéro vous ont plu et qu’ils vous ont aidé de perfectionner votre technique.Nous vous invitons sur notre site avec nouvelle interface, vous y trouverez les actualités concernant notre maga-zine. Nous mettons à votre disposition les articles des anciens numéros ainsi que les vidéos tutoriels qui n’ont pas parus dans lemagazine. Sur notre forum vous pouvez partager vos expériences avec d’autres membres et dans notre galerie vous avez la possibilité de montrer vos créations à nos lecteurs.

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