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CONCOURS

Nous avons le plaisir de vous annoncer le nouveau concours.Pour y participer et gagner un prix, réalisez un visuelde couleurs vifs dont le motif principal sera un portrait d’un personnage.À vous de choisir la technique de création.

Nous prénons en considération· qualité de réalisation,· esthétique,· pertinence par rapport au sujet,· idée.

Plus d’information : www.psdmag.org/fr

Réaliserune image de couverture

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La carte de visite est indispensable quand vous travaillez en free-lance ou vous avez une société. Avant de la réaliser, il faudrait con-naître quelques régles de création de ce type de documents pour qu'ils donnent les informations les plus nécessaires et représentent en même temps votre professionnalisme. Dans ce numéro nous vous trouverez donc toutes ces régles, vous appréhenderez com-ment réaliser une carte de visite, quels sont les types de visualisa-tion des coordonnées et ce qu'il faut éviter lors de la mise en page. L'auteur de Carte de visite – oser réussir, Leparachute répondra à toutes vos questions : quels sont les formats standards, com-ment placer les coordonnées, si nous devons choisir le fond ou pas et même la question sur le coût de l'impression.

Après la lecture de l'article sur cartes de visite, nous vous con-seillons de réaliser le tutorial dont l'effet final se trouve sur la couverture. Benjamin Delacour montre comment à l'aide de Photo-shop et Illustrator réaliser un effet qui semble être fait sous un logiciel 3D. Vous pouvez prendre votre photo et essayer d'obtenir ce résultat.

Nous vous proposons aussi trois courts tutoriaux. Tonino Valenti vous expliquera comment éclaircir la photo grâce aux trois tech-niques qui peuvent être utilisées sur l'ensemble de visuel ou sur des zones sélectionnées. François Leroy vous présentera un court exercice qui vous permettra de jouer avec les polices de caractère prédéfinies en les détournant rapidement grâce aux brushes et aux interventions colorées. À la fin, lisez le tutorial de Claire Charrier Vec-torisation dynamique. L'auteur vous expliquera comment changer un simple visuel en création attirante.

En plus, nous vous proposons de participer à notre concours qui consiste à réaliser un visuel de couverture. Allez sur la page 26-27 pour voir les détails.

Bonne lecture à tous,

Chers lecteurs,

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sommaire

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newsnews 12

dossierDigital pixelsBenjamid Delacour 16

Motion photoMarcos Schmitz 22

pratiqueLet your mind flyLeparachute 28

Illustration d’un téléphone portableKrzysztof Kopciowski 34

Après la pluie, le beau tempsTonino Valenti 40

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sommaire

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focusCartes de visite – osez réussirLeparachute 44

Cartes de visite – réalisationLeparachute 52

Concept art, la création d’un universGary Jamroz-Palma 54

fiche techniqueTypographie fuméeFrançois Leroy 64

Remise au goût du jourGuillaume Moreau 66

Vectorisation dynamiqueClaire Charrier 70

dans chaque numéro sites recommandés 39

abonnement 62

et après 74

sur les CD

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sur les CD

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Digital PixelsBenjamin Delacourvidéo et fichiers sources

Le but de ce tutorial est de vous proposer de réaliser un effet de décomposition, comme si le personnage était composé unique-ment de pixels. Le plus dur sera de donner l’impression d’avoir utilisé une image issue d’un logiciel 3D pour réaliser ce travail sous Photos-hop et Illustrator. Il est préférable de posséder une tablette graphique pour réaliser les dernières retouches. Cet effet à déjà été utilisé pour réaliser des déformations de visages créées en 3D, sous Poser par exemple. Il s’agit ici de l’adapter de manière naturelle à un visage non modélisé, afin de rendre cet effet encore plus percutant.

Cartes de visiteLeparachutevidéo et fichiers sourcesBien qu'il serait possible de réaliser une carte de visite avec les logiciels Photoshop et Illustrator, nous avons choisi de vous présenter le tutoriel sous InDesign pour vous familiariser avec un logiciel souvent moins connu du grand public.

Remise au goût du jourGuillaume Moreauvidéo et fichiers sourcesDans ce tutoriel, nous allons apprendre à mettre en valeur un objet en l’intégrant dans un décor en perspective coloré. Pour cet objet, j’ai choisi une magnifique Américaine des années 70.

Let your mind flyLeparachutevidéo et fichiers sourcesLe tutoriel proposé est différent de ce que j'ai l'habitude de présenter. Il ne s'agit pas d'un projet, mais d'une création personnelle. L'objectif sera donc de vous montrer les étapes de réalisation d'une création qui n'a pas d'autre objectif que de se faire plaisir.

Typographie fuméeFrançois Leroyvidéo et fichiers sourcesCe tutoriel, basé sur une création typographique, vous permet dejouer avec les polices de caractère prédéfinies en les détournant rapidement et éfficacement grâce aux fameux brushs et aux interventions colorées.

Motion photoMarcos Shmitzvidéo et fichiers sourcesDans ce tutoriel, nous allons apprendre pas à pas à reproduire une création que j’ai réalisée pour le dernier art-pack du collectif Arepik. Le thème était Motion. Il s’agit d’un photomontage de deux photos et de quelques éléments rajoutés.

CD1

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Photos libres de droitsPhotolibrary http://www.photolibrary.com

sur les CD

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Nouveautés Dreamweaver CS4Voici un tour d'horizon de quelques fonctionnalités de la nouvelle version CS4 d'Adobe Dreamweaver. Ces quelques séquences vous donnent un aperçu des nombreuses possibilités qu'offrent ce séduisant logiciel.

Introduction au logicielPrésentations générales du logiciel et des principales fonctionnalités.

Les étapes obligatoiresVoici quelles sont les étapes pour réaliser un site web depuis votre ordinateur jusqu'à la mise en ligne chez votre hébergeur.

Présentation de l'interfaceLa nouvelle interface du logiciel Dreamweaver est orientée vers un gain de productivité important. Dans cette vidéo nous vous présentons les points-clés à connaître pour utiliser au mieux cette interface.

Créer votre site web DreamweaverAvant de créer des pages HTML dans Dreamweaver, il est indispensable de créer un site web Dreamweaver. Nous vous expliquons dans cette vidéo comment réaliser cette manipulation.

Mise en forme complète de la page HTML et feuille de style externeLes feuilles de style permettent d'agir efficacement sur tous les aspects de la page HTML aussi bien sur les éléments généraux que sur les paragraphes ou mots.

Insérer une vidéoLes podcasts sont à la mode. Ils permettent par exemple de véhiculer sous forme de vidéos l'actualité de votre entreprise.

Définition et installation du serveur webConfigurer son poste de travail pour pouvoir réaliser des pages dynamiques est une étape indispensable.

Nouveautés dans Flash CS4Voici un tour d'horizon de quelques fonctionnalités de la nouvelle version CS4 d'Adobe Flash. Ces quelques séquences vous donnent un aperçu des nombreuses possibilités qu'offrent ce séduisant logiciel.

Flash et le FlashPlayerLe FlashPlayer est au cœur de la diffusion des animations Flash par les différents navigateurs. Sans lui, les animations Flash que vous produisez resteraient chez vous, et ne seraient pas vues potentiellement par plus de 95%des ordinateurs de la planète.

Les outils de formes géométriquesCes outils présageant des fonctionnalités évidentes regorgent de possibilités mal connues dont certaines sont étonnantes.

Transformer des formesIl existe de multiples façons de modifier les proportions d'un objet, par homothétie, rotation, distorsion manuelle ou paramétrée.

Différence entre un graphique et un clipAfin de lever l'ambigüité sur la différence entre ces deux symboles, le formateur fait la démonstration de la différence entre les deux types d'objets.

Le testeur de bande passanteCet outil disponible dans le FlashPlayer vous permet de faire une analyse de votre fichier SWF et de déceler des éventuelles erreurs de conception, qui feraient qu’un fichier trop lourd est trop long à charger.

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ici, vous trouverez 2 CDs’ils sont absents, merci de contacter votre marchand de journaux

Les films-tutoriels et les fichiers sources utiles pour faire les exercices décrits dans la revue.

* Version pour Windows et Mac OS X

NOTE : Les photos mises sur le CD ne peuvent être utilisées que pour obtenir les effets décrits dans les tutoriels. Toute autre utilisation est strictement interdite.

En cas de problèmes avec votre CD, écrivez à l’adresse : cd@psdmag.org

S’il vous est impossible de lire le CD, et ce dernier n’est pas endommagé mécaniquement, essayez de le lire au moins dans 2 lecteurs.

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Pour vous former, demandez votre AUTOGRAF !AUTOGRAF, école d’arts appliqués spécialisée dans la communication visuelle, le multimédia, le jeu vidéo et l’architecture intérieure, offre des formations adaptées aux besoins de chacun.De son temps – École créée en 1982, AUTOGRAF est déjà forte d’une bel-le expérience. Attentive à l’évolution des besoins des étudiants et des entreprises, elle s’attache à innover davantage jour après jour.Pragmatique – AUTOGRAF a fait le choix de préparer ses étudiants à des diplômes reconnus : des diplômes d’Etat avec le BTS, des titres certifiés inscrits au RNCP (Répertoire National de la Certification Professionnel-le), et des labellisations européennes au titre des European Bachelors and Masters, accréditées par IDEART (International DEgrees in ART, communication and culture). Réalisables dans un cursus de formation initiale, ces programmes de formation peuvent également être financés par le dispositif de la formation en alternance ou celui de la formation continue. Professionnelle – Les formateurs sont essentiellement des profession-nels en activité. Travaillant eux-mêmes sur le terrain, ils ne perdent ainsi jamais de vue les exigences actuelles de leur métier. La plupart des for-mations d’AUTOGRAF peuvent s’effectuer en alternance, ce qui impose aux enseignants de proposer des outils immédiatement réutilisables au sein des entreprises.À l’écoute – Une école jeune, dynamique et ouverte. Sa taille humaine fa-vorise un suivi personnalisé. Travailler avec sérieux dans une ambiance détendue, c’est possible !À la carte – Vous souhaitez exploiter votre créativité dans votre métier ? Vous avez un peu de talent et une grande motivation ? AUTOGRAF vous propose une formation adaptée à votre profil et à vos envies.

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• www.photolibrary.com : toutes les images, séquences de films et musiques du groupe.

• www.osf.co.uk : images et séquences films sur la nature et la science.• www.gardenpicture.com : images de fleurs et de jardins.• www.monsoonimages.com : images d’arts moderne.• www.freshfoodimages.com : images gastronomiques.

Jean-Pierre AFANLOME, Account Executive chez Photolibrary Europe : Faire sa re-cherche de contenues sur les sites de Photolibrary, est à mon humble avis, le che-min le plus court vers la réussite commerciale d’un projet créatif ou éditorial.

• Certifications homologuées par l’Etat :– Opérateur en infographie (niveau V),– Intégrateur de données multimédia (niveau IV).

• Diplômes d’Etat :– le cycle préparatoire intégré de mise à niveau en Arts Appli-

qués (formation initiale, un an) conduisant aux BTS suivant :– le BTS en Communication Visuelle, avec deux options :

graphisme-édition-publicité, et multimédia ;– le BTS Design d’Espace.

• Des labellisations européennes :– Master In Graphic Design,– Master In Interior Design,– Bachelor et Master In Video Game Art

AUTOGRAF - 35, rue Saint-Blaise 75020 PARIS – Métro Maraîchers, 01 43 70 00 22 – info@autograf.fr, www.autograf.fr

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Ces séquences présentées par video2brain vous donnent un aperçu des nombreuses possibilités qu'offrent ces deux séduisants logiciels

Flash CS4

• Flash et le FlashPlayer : sans lui, les animations Flash que vous produi-sez resteraient chez vous, et ne seraient pas vues par plus de 95% des ordinateurs de la planète.

• Les outils de formes géométriques, qui regorgent de possibilités mal connues dont certaines sont étonnantes.

• Transformer des formes par homothétie, rotation, distorsion manuelle ou paramétrée.

• Différence entre un graphique et un clip, pour lever l'ambigüité sur la con-fusion entre ces deux symboles !

• Le testeur de bande passante, qui vous permet de faire une analyse de votre fi chier SWF et de déceler des éventuelles erreurs de conception.

Dreamweaver CS4

• Introduction au logiciel et aux principales fonctionnalités.• Les étapes obligatoires pour réaliser un site web depuis votre ordinateur

jusqu'à la mise en ligne chez votre hébergeur.• Présentation de l'interface, qui est orientée vers un gain de productivité

important.• Créez votre site web Dreamweaver avant de créer des pages HTML !• Mise en forme complète de la page HTML et feuilles de style externe,

qui permettent d'agir effi cacement sur tous les aspects de la page HTML.• Insérer une vidéo : par exemple des podcasts...• Défi nition et installation du serveur web : confi gurez votre poste de travail

pour pouvoir réaliser des pages dynamiques.

L’école Pivaut Techniques privée d’arts appliquésDepuis 1985, l’école Pivaut dispense des enseignements dont les qualités académiques et techniques sont reconnues par l’ensemble des professions vers lesquelles se dirigent ses étudiants.Ancrées autour de deux grands pôles, les Arts Appliqués et le Dessin Narratif, ces for-mations exigent rigueur et créativité, organisation et curiosité, mais surtout passion et engagement personnel.Graphisme édition & web, illustration édition & presse, design architecture d’intérieur et BTS design d’espace, décoration peinte, bande dessinée illustration, cinéma d’ani-mation sont autant de métiers et de secteurs professionnels auxquels les étudiants de l’école Pivaut peuvent prétendre accéder après plusieurs années d’études.Une année préparatoire arts appliqués ou une année préparatoire dessin narratif facultatives sont proposées afi n d’acquérir les bases solides du dessin pour intégrer la première année de tronc commun.Toute l’équipe pédagogique, les enseignants et intervenants professionnels, s’attachent à faire correspondre et évoluer les contenus de chaque formation afi n qu’elles soient en phase avec les réalités des métiers.Les étudiants bénéfi cient d’un matériel sophistiqué, digne du monde professionnel, et mis à leur disposition 24H/24 et 7 jours/7. L’école Pivaut est la seule école en Europe à équiper individuellement ses élèves de palettes graphiques Wacom Cintiq 21 pouces et A4.

Toute notre offre de formation sur www.ecole-pivaut.frECOLE PIVAUT26 rue Henri Cochard – 44000 NANTESTél. 02 40 29 15 92info@ecole-pivaut.fr

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Logiciels Libres, Sécurité et Challenges !L'édition 2009 Salon Informatique de Maubeuge se déroule les Vendre-di 5 et Samedi 6 Juin. Pendnant ces salons, les professionnels auront occasion de présenter leus produits et leurs services dans le domain des outils Libres. Les salons ont lieu dans une salle de 7000m², où on peut voir des démonstrations des différents produits. On vous propose le nombre des solutions et offre les conseils qui permettent d'utiliser les services. Le salon concerne les logiciels libres qui sont de plus en plus importants pour programmes développés par une communauté et sont disponibles gratuitement sur Internet. Ce sont donc les as-sociations qui présentent comment elles propagent et défendent la communauté.

Les professionnels de tous horizons, mais aussi des associations qui défendent le Logiciel Libre, en le démocratisant, vont organiser des forma-tions gratuites et vous acceuillir pour vous présenter tout ce que le terme « LIBRE » peut inclure. N’attendez plus pour vous inscrire online ! L’accès au salon se fait sur présentation d’un badge nominatif, lequel mentionne-ra votre nom et votre prénom. En effet, c’est un moyen très commode de reconnaître les personnes et de différencier les professionnels des particuliers, qui ont des demandes très différentes. Le badge sera édité gratuitement à l’entrée, cependant pour éviter d’avoir à attendre, vous pouvez vous enregistrer en complétant le formulaire de préinscription. Vous n’aurez plus qu’a prendre votre badge en arrivant au salon !

Lors de cet événement, ont aussi lieu une soirée de jeux en réseaux et deux Challenge Informatiques.

http://www.salon-informatique-maubeuge.com

Xara XtremeUne identité visuelle à la portée de tous !

Xara Xtreme est un logiciel de création graphique polyvalent et ex-trêmement performant. Xara se distingue des autres logiciels par ses techniques avancées permettant un réalisme incroyable, par sa facili-té d’utilisation et son interface claire. Il a été créé par l’entreprise Xara, réputée pour ses logiciels graphiques de qualité. Par rapport à Ink-scape, Xara se montre plus rapide et plus effi cace. À ne pas manquer si vous projettez de concevoir un design d’entreprise.

Ce logiciel vous permet de créer une identité visuelle de votre entre-prise. Vous pouvez créer les logos, votre matériel publicitaire, le papier à lettres et concevoir votre site Internet. C'est un bon logiciel graphique qui vous donne la possibilité de faire un montage photo en un clic.

Un bon outil pour créer les documents à l'impression ainsi que pour faire les éléments tels que boutons, pour votre site Internet.

La version 4 dispose des nouvelles fonctions : outil Photo intégré, Panoramas Photo, Importation photo HD, Panorama Studio, Extrusion 3D, Exportation HTML.

Xara Xtreme est adapté à vos travaux graphiques :

• brochures• publicité• logo• illustrations• animations Flash• et autres

http://www.xara.com/fr

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Photoshop CS2 | Illustrator CS2

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Le but de ce tutorial est de vous proposer de réaliser un effet de décomposition, comme si le personnage était composé uniquement de pixels. Le plus dur sera de donner l’impression d’avoir utilisé une image issue d’un logiciel 3D pour réaliser ce travail sous Photoshop et Illustrator. Il est préférable de posséder une tablette graphique pour réaliser les dernières retouches. Cet effet à déjà été utilisé pour réaliser des déformations de visages créées en 3D, sous Poser par exemple. Il s’agit ici de l’adapter de manière naturelle à un visage non modélisé, afin de rendrecet effet encore plus percutant.

Digital Pixels

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dossier

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Le choix du sujetLe choix de la photo est très important, si en plus d’être belle, elle aide à la compréhension de votre idée vous avez trouvé la

photo qu’il vous faut. Par exemple, sur cette image le personnage se touche le visage avec une certaine douceur, il me fallait donc réaliser un effet d’explosion aussi doux.

PréparationLa première chose à faire consiste à nettoyer la photo de ses imper-fections, sans exagérer car nous voulons garder l’aspect naturel de

notre personnage. Le but étant justement de ne pas en faire de sim-ples pixels. Avant de commencer, pensez à toujours élargir la zone de travail autour de votre personnage. Pour ce faire peignez simplement autour de votre personnage avec un pinceau large et une opacité faible.

Réalisation des tracésPour commencer, le plus simple est de passer sous Illustrator pour dessiner sur la photo les tracés nécessaires. Importez la photo

à 40 % d’opacité dans Illustrator afin d’avoir plus de visibilité. Com-mencez par le centre du visage, puis continuez avec le côté du visage. Suivez le contour du nez et de la bouche, puis le côté de l’oeil. Il suffit d’utiliser la plume et de suivre les formes naturelles, telles que la bou-che, pour donner l’effet de relief au visage, le tout sans réaliser aucune courbe, car nous souhaitons réaliser des formes cubiques.

SculptezMaintenant il vous faut commencer à travailler à l’intérieur des premiers tracés, aidez-vous des tracés que vous avez déjà placés

pour suivre les formes du visage. Ne serrez pas trop les lignes au dé-but, il sera plus simple de tirer un nouveau tracé entre deux lignes pas trop rapprochées. De plus cela vous permettra de réaliser des tracés avec des espacements égaux.

On continue...Nous allons passer maintenant aux formes comme les yeux et la bouche. Créez un nouveau calque pour ces nouveaux tracés. Cela

nous aidera par la suite pour placer les traits verticaux. Le but ici est de continuer à modeler la forme du visage avec des tracés. N’oubliez pas, il ne faut aucune courbe seulement des droites, nous ne voulons obtenir que des triangles ou des rectangles.

Courage ce n’est que le début...Une fois que vous avez posé les principales lignes vous pouvez main-tenant commencer à détailler les différentes parties et continuer le

quadrillage. Pour le moment, essayez de garder un équilibre dans vos lignes, ne surchargez pas un endroit alors que vous en laissez un autre vide. N’oubliez pas d’enregistrer régulièrement car c’est déjà un travail de patience, il serait désagréable de devoir recommencer !

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HorizonNous allons maintenant continuer les tracés horizontaux. Il faut faire comme avec les verticales, tracer des droites et les répartir

pour préparer la suite du découpage. Tout cela en essayant de don-ner le plus de relief possible au visage. Commencez par les cheveux et le bas du visage, puis la joue, les sourcils. Vous avez ainsi tracé les lignes les plus importantes pour donner l’impression de relief.

RemplissageContinuez les tracés horizontaux, toujours en vous aidant des tracés précédemment réalisés. Nous avons ainsi créé la base

du quadrillage, il faut maintenant continuer pour arriver à réduire la taille des polygones. Pour donner plus de réalisme, vous pouvez res-serrer le maillage dans les parties creuses du visage comme autour de l’oeil et du nez.

Fin du remplissage Il reste quelques polygones plus grands que la moyenne à vous de les couper en triangles ou rectangles. Le but est d’arriver à

avoir une taille de polygones uniforme. Pour cela, tracez de petites lignes pour couper les éléments imposants.

Correction des erreursNous avons réalisé un beau maillage, il faut vérifier que les tracésse croisent correctement et enlever les points isolés (Sélection>

Objet>Points isolés). Vérifiez aussi que vos tracés ne dépassent pas, il faut qu’ils se terminent sur d’autres tracés.

DupliquerNous allons dupliquer les tracés réalisés, avec l’outil Miroir ho-rizontal, afin de faire le maillage du côté gauche du visage. Ce

n’est pas grave si tous les tracés ne correspondent pas, car nous n’avons pas besoin d’un placement parfait sur tout le visage. Nous ne travaillerons qu'avec une partie des pixels ainsi dupliqués.

On recommence !Maintenant que nous avons préparé le visage, nous allons également travailler sur le bras de notre modèle. Pour cela vous

pouvez procéder comme nous l’avons fait pour le visage. Commen-cez par les bords de votre forme, puis le milieu, et ainsi de suite. En traçant entre deux lignes vous arrivez rapidement à avoir des lignes qui suivent les formes et donnent du volume à votre maillage.

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Horizon 2Terminez avec la même technique pour les horizontales, afin de finir le maillage du bras. Il faut maintenant importer ces tracés sur

l’image dans Photoshop. Pour ce faire, ouvrez l’image que nous avons élargie au début dans Photoshop et copiez/collez vos tracés réalisés sur des calques séparés, nommez-les trame visage et trame bras. Pour ce travail le nombre de calques et la nécessité de pouvoir revenir en arrière imposent de créer plusieurs niveaux de dossiers et de nom-mer chaque calque. Nommez l’image de votre modèle base.

Premier fondCréez un dossier pour le bras et placez-y la trame du bras, faites de même pour la trame du visage. Créez un dossier fond_visage dans

le dossier visage. Affichez le calque trame du visage, séléctionnez avec la baguette magique une dizaine de polygones en restant appuyé sur [Maj] et masquez la trame du visage. Créez un calque dans le dossier fond_visage, nommez-le fond_1 et remplissez votre sélection avec la couleur qui entoure le personnage. Gardez votre sélection active.

Premier envol de pixelsCréez un nouveau dossier nommé pixels_visage dans le dossier visage. Avec la sélection du calque fond précédement créé, copiez

les pixels du visage dans un nouveau calque nommé pixels_1 dans le dossier pixels_visage. En utilisant l’outil Transformation, [Ctrl] + [T], puis en cliquant sur le bouton déformation ([Ctrl] + [T] et clic droit déformation) une grille apparaît. Tirez sur les angles pour orienter le déplacement des pixels, et déformez légèrement pour donner de la dimension avec les points de déformations de la grille.

S’armer de patienceNous allons recommencer une nouvelle sélection d’autres pixels sur le calque trame du visage. Créez un nouveau calque nommé

fond_2 dans le dossier fond dans lequel vous remplissez la sélection avec la même couleur que précédemment. Conservez la sélection et coupez sur le calque base les pixels du visage pour les coller sur un nouveau calque nommé pixels_2, dans le dossier pixels_visage. Utilisez à nouveau la fonction Déformation pour déplacer et défor-mer légèrement les pixels ainsi créés.

Encore et encoreIl faut ainsi continuer à travailler par petits paquets de pixels, en créant à chaque fois un calque pour le fond et un autre pour les

pixels qu’il faut déformer et déplacer. Pensez à bien nommer et à pla-cer correctement les calques, cela vous permettra de corriger plus facilement ensuite les paquets de pixels. Continuez ainsi à créer le fond par étapes et à exploser le visage par paquets de deux ou trois pixels, jusqu’à dix et plus.

Ce n’est pas fini!Pour ne pas rester limités à la zone visage, nous allons dupliquer des calques du dossier pixels_visage, afin de créer un flux de pixels

allant vers le haut de l’image comme s’ils s’envolaient. Pour cela choi-sissez l’un des groupes de calques déjà réalisés, déplacez ce groupe sur le côté de l’image, réduisez, déformez légèrement. Faites cela deux ou trois fois en réduisant à chaque fois les pixels.

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Un peu d’ombre!Nous allons maintenant ombrer les pixels qui flottent au dessus du visage. Pour cela sélectionnez le calque pixels_1, et utilisez l’option

ombre portée dans les styles de calque pour créer une ombre légère sous les paquets de pixels. Créez l’ombre en mode Produit, Opacité 60% Distance 6 px, Grossi 0 et Taille 8 px avec un Angle de 30°. Bien sûr, vous pouvez changer ces réglages pour les adapter à votre goût. Si vous êtes content de l’effet, faites clic droit sur le calque et choi-sissez Copier le style de calque. Sélectionnez tous les autres calques de pixels et faites clic droit, Coller les styles de calque.Vérifiez que les ombres portées sont bien réalistes.

Réaliser le fond du visageIl faut maintenant nettoyer les traits laissés par la découpe des pixels lors des précédentes étapes et donner un peu plus de réa-

lisme. Pour cela masquez le dossier des pixels en cliquant sur l’icône oeil devant le dossier pixels_visage. Créez un nouveau calque au-des-sus du calque base et avec l’outil Baguette magique ou Plume, faites faites une sélection en suivant les contours des fonds que vous avez réalisés, afin de tous les assembler en une seule sélection. Il suffit en-suite de remplir cette sélection de la couleur de fond et de lui donner du volume avec un pinceau large de couleur noir.

Dessinez vous même la suiteCréez une nouvelle couche sur laquelle vous placez quelques for-mes ressemblant à celles que nous avons découpées. Sélection-

nez un groupe avec l’outil rectangle de sélection, et dans le menu Edition créez une forme prédéfinie. Nommez-la groupe 1. Allez main-tenant dans la palette forme, réglez le Pas à 75% puis la variation de la taille, et de l’angle à 100%. Pour finir, positionnez la variation de l’Arrondi à 70% et l’Arrondi minimal à 30%. Il faut maintenant définir les couleurs pour que cela ressemble à de la peau. Pour ce faire, sélec-tionnez en couleur de premier plan une teinte claire du visage et pour l’arrière plan une couleur foncée toujours prélevée sur le visage.

C’est parti !Dans le menu dynamique de la couleur, mettez 70% comme valeur de variation de couleur premier plan/arriere plan. Prenez votre ta-

blette graphique et dosez vos traits pour donner une perspective a vos formes. Procédez par étapes, si vous etes content du premier tracé, ajustez la couleur avec [Ctrl] + [U] pour que cela soit le plus proche possible des couleurs du visage. Si c’est trop éloigné des couleurs du visage il faudra prendre de nouvelles valeurs sur le visage avec la pipette.

This is the end !Créez un nouveau calque pour chaque nouveau tracé, cela vous permettra de changer la luminosité de chacun, afin de donner plus

de relief. Continuez jusqu’a obtenir l’effet désiré. Il faut maintenant créer une sélection de tous ces calques pour corriger encore la couleur et la luminosité afin d’obtenir exactement les mêmes couleurs que le visage. Il ne vous reste plus qu’a faire de meme pour le bras. Bien en-tendu, n’oubliez pas de faire les réglages de couleurs et de contraste pour terminer correctement votre image. Pour cela créez un calque de réglage luminosité/contraste (n’utilisez pas la luminosité, mieux vaut faire un calque de réglage des courbes et éclaircir avec les courbes si nécessaire). Rajoutez un calque de réglage teinte/saturation et un autre mélangeur de couches. Avec un peu d’entraînement vous arrive-rez a réaliser toutes ces étapes naturellement.

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à propos de l’auteur

Benjamin DelacourIl est graphiste depuis 10 années. Il est passionné par le design et la retouche des photos. Sites : www.nanopao.frwww.fac311.com/digital/

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Photoshop CS3

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Dans ce tutoriel, nous allons apprendre pas à pas à reproduire une création que j’ai réalisée pour le dernier art-pack du collectif Arepik. Le thème était Motion. Il s’agit d’un photomontage de deux photos et de quelques éléments rajoutés.

Motionphoto

Mise en place du plan de travailOuvrez la photo du paysage, double cliquez sur ce calque renom-mez-le en Paysage et cliquez sur Ok pour le déverrouiller. Ouvrez

ensuite la photo du modèle, renommez-la en modèle et cliquez sur Ok (la photo du modèle est de Richard Cordero http://www.richardcordero.com).

Détourage du modèlePrenez l’outil Lasso polygonal mettez 1 pixel de contour progres-sif pour que les bords soient plus doux. Agrandissez l’image au

maximum et détourez-la minutieusement. Les cheveux étant très compliqués à détourer, je vous conseille de ne pas le faire et de laisser un bord. Dès que vous aurez fini, cliquez - glissez le calque du modèle sur la fenêtre du paysage et nommez ce calque modèle pour cela, double cliquez sur le calque.

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Intégration des cheveuxNous voici à la partie la plus délicate. Le bleu du ciel du modèle n’é-tant pas le même bleu que celui du paysage, il va falloir s’en rap-

procher le plus possible. Pour ce faire, cliquez sur le calque du modèle, ensuite Image>Réglages>Correction sélective. Vous pouvez aussi jouer avec la saturation etc. (Image>Réglages>Teinte saturation). N’hésitez pas à laisser du ciel du paysage sur les cheveux pour cacher le ciel du modèle. Lorsque vous aurez l’impression que le modèle a toujours été dans le paysage, c’est que la première partie du travail est finie.

Effet miroir casséSélectionnez tout les calques (Sélection>Tout les calques), dupli-quez-les et fusionnez-les. Prenez l’outil Lasso et créez une forme

à main levée au niveau des mains (pas de formes géométriques, plutôt un gribouillis comme une signature que l’on ferait en maternelle), cela créera une sélection. Ensuite, copiez/collez la sélection et décalez-la par rapport à l’image originale pour voir ce que cela donne (je ne promets pas que vous aurez un résultat intéressant au premier coup, si ce n’est pas le cas, répétez l’opération). Nommez ensuite ce calque image cassée.

Création des ronds blancs et noirsCréez un nouveau calque, prenez l’outil Ellipse de sélection, créez un cercle tout en appuyant sur la touche [Maj] pour avoir un rond par-

fait. Remplissez-le de blanc. Dupliquez ce rond, nous allons le rétrécir, (Edition>Transformation manuelle). Appuyez sur la touche [Maj] et [Alt] pour les rétrécir tout en gardant le même centre. Ensuite, nous allons incruster du noir, double cliquez sur le calque, choisissez Incrustation couleur et du noir. Fusionnez ces deux calques ensemble. Renommez ce calque cercles.

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Rapatriement des éléments IllustratorOuvrez le fichier ligne, cliquez glissez le calque des lignes vers la fenêtre de notre création. Faites de même pour le fichier ronds

multiples magentas, ronds multiples beiges et ligne abstraite.

Intégration des lignes sous le calque image casséePrenez le calque lignes et placez le dans le ciel. Faites un clique droit

sur ce calque et choisissez Sélection des pixels. Cliquez sur le calque paysage et copiez/collez. Nommez ce calque lignes ciel et placez-le sous le calque image cassée (à vous de voir où ces lignes doivent être mises pour que ce soit intéressant (cela dépend d’où sont vos cassures). Répé-tez l’opération mais cette fois placez les lignes sur le calque modèle pour copier/coller le manteau du modèle. Prenez le calque lignes, mettez-le en mode de fusion Produit et placez ces lignes aussi à un endroit intéressant.

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Intégration du modèle sur le paysageCliquez sur le calque du paysage, et dupliquez-le, Calque>Dupliquez le calque. Placez ce calque au-dessus du modèle. Ensuite, il faut mas-

quer ce calque à certains endroits pour faire Calque>Masque de fusion>Tout faire apparaître, prenez l’outil Pinceau, un aérographe arrondi flou de couleur noire à 50% d’opacité et appliquez-la où vous voulez masquer, c'est-à-dire au-dessus du modèle. Pour inverser la procédure, prenez une couleur blanche.

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dossier

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motion photo

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Intégration des ronds sous le calque image casséePrenez le calque ronds et placez-le juste sous le calque image cas-

sée à l’endroit le plus intéressant. Dupliquez ce calque et transformez sa taille, placez-le à un autre endroit. Répétez l’opération autant de fois que vous le voulez.

Rapatriement et intégration du ciel étoiléOuvrez le fichier ciel étoilé, cliquez et glissez-le vers la fenêtre de notre composition et placez ce calque au-dessus de tous les

autres calques.. Mettez-le en mode de fusion Éclaircir. Appliquez un masque de fusion à ce ciel et prenez l’outil Pinceau, un aérographe arrondi flou de couleur noire et masquez les étoiles qui ne se trou-vent pas dans le ciel.

Intégration des ronds multiplesPrenez le calque ronds multiples magentas, dupliquez-le, trans-formez sa taille et placez-les aux endroits stratégiques, à vous

de voir où ils iront le mieux. Répétez l’opération autant de fois que vous le voulez. Faites de même avec les ronds multiples beiges.

Création des ronds gris en dégradéComme pour l’étape 6, il faut créer un rond parfait. Remplissez-le de blanc et double cliquez sur son calque. Cochez l’option Incrus-

tation en dégradé, choisissez un dégradé qui va du noir au blanc, un mode de fusion normal, une opacité à 100% avec un style d’angle à 90° et une échelle de 100%. Dupliquez-le et placez-en deux ou trois sur votre composition.

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FinitionsNous allons ajouter une ombre portée aux calques suivants : image cassée, cercles et lignes. Les données sont les suivantes : mode de

fusion en Produit, une opacité de 75%, un angle de 145°, une distance de 10 px, 0% de grosseur et une taille de 5 px. Ne touchez pas à la qualité. Ensuite, il ne reste plus qu’à vérifier si tout est à sa place, corriger l’empla-cement de certains éléments, dupliquez quelques ronds multiples s’il n’y en pas assez... C’est à vous de voir.

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à propos de l’auteur

Marcos SchmitzAka Graphicos, graphiste freelance depuis quelques années. Il travaille souvent en collaboration avec des photographes de mode. Passionné par photoshop et le mixed media.Site : http://www.behance.net/graphicos

Contact : graphicos1664@gmail.com

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Let your mind flyLe tutoriel proposé aujourd'hui est différent de ce que j'ai l'habitude de présenter. Il ne s'agit pas d'un projet, mais d'une création personnelle. L'objectif sera donc de vous montrer les étapes de réalisation d'une création qui n'a pas d'autre objectif que de se faire plaisir.

Création du documentLa création proposée dans ce tutoriel est donc une réalisation per-sonnelle. De ce fait, nous n'avons pas de contrainte particulière,

si ce n'est de se faire plaisir. D'où le titre de la composition : Let your mind fly. J'aimais particulièrement la photo du perroquet présente dans mon stock d'images, et elle se devait d'être au centre d'une créa-tion. Alors que les travaux sont souvent constitués autour d'un per-sonnage, cela permet de varier les plaisirs. Pour le format, nous allons classiquement préparer un A3 avec 5 mm de fonds perdus, cela nous donne 307 x 430 mm, en 300 dpi pour l'impression bien entendu.

Fond IDe nombreux éléments sont contenus, mais comme souvent nous allons commencer par réaliser le fond, en sachant que nous

travaillerons sur un perroquet. L'objectif est de mettre en avant ses couleurs, un fond clair est donc préférable. Il sera sobre, entre le blanc et le gris clair. Créez un calque d'arrière-plan blanc si votre image n'en contient pas, et dupliquez ce dernier. Sur le calque supérieur, nous ajoutons du bruit pour rendre l'image granuleuse : Filtre>Bruit>Ajout de bruit. La répartition est gaussienne et monochromatique pour une quantité de 12% environ.

Fond IIAjoutez un masque de fusion à ce calque. Appuyez sur [D] pour ré-initialiser vos couleurs dans la palette d'outils, vous allez appliquer le

filtre suivant : Filtre>Rendu>Nuages. Afin d'accentuer le contraste, nous utilisons les niveaux (Image>Réglages>80/1,00/200. Nous pouvons ainsi ajouter un flou directionnel vertical (90°) de valeur importante pour dynamiser le rendu du fond : Filtre>Atténuation>Flou Directionnel. Ré-glez la valeur à 440 px. Si le résultat actuel ne vous convient pas, jouez avec des pinceaux gris, l'outil doigt... Mais n'oubliez pas de conclure par un flou directionnel pour uniformiser le rendu.

Perroquet IOuvrez l'image parrot_01.jpg qui provient du site sxc.hu (nº 901259_20096918). Vous remarquerez que le fond est relativement

uniforme, il s'agit d'un dégradé bleu. La baguette magique sera suffi-sante pour effectuer le détourage sans difficulté. Ajoutez un contour progressif d'une valeur de 1 ou 2 px, puis supprimez le fond. Déplacez le calque dans la composition principale. Pour le positionner, vous pou-vez imaginer la découpe de l'image en 6 parties comme sur l'aperçu, 3 colonnes et 2 lignes. Disposez le point (coin) inférieur gauche du calque du perroquet dans ce même coin de la deuxième case, première ligne.

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Premières taches IINous réalisons, sur des calques différents, le même travail en bleu et jaune. Les formes de pinceaux peuvent varier, mais il faut conser-

ver le même type pour la cohérence d'ensemble. De même, vous remar-querez la proportion des taches disposées sur la composition et leur emplacement. Elles entourent l'animal et sont similaires à la présence de chacune des couleurs dans la photo : la quantité de bleu est environ deux fois plus importante que celle du vert et la quantité de jaune est environ quatre fois plus importante que celle du vert.

FeuillesSi cet élément semble pour le moment prendre autant d'im-portance que le perroquet, nous verrons par la suite que ce ne

sera pas le cas, de nombreux détails vont nous amener à cacher une bonne partie des feuilles. Celles-ci se trouvent à nouveau facilement sur le site sxc.hu à partir du mot clé leaves. Nous accentuons forte-ment les couleurs avec un masque de réglages Courbes. L'aperçu vous montre à nouveau un S, mais non symétrique cette fois, nous renforçons particulièrement les tons foncés du calque.

Éléments décoratifsIl est temps de commencer à ajouter des éléments de taille inférieure pour remplir la composition. Il ne serait pas intéressant de vous

présenter chaque élément et vous expliquer où les mettre ni pourquoi. Vous pouvez les trouver sur internet, les dessiner vous-même et les scanner (ou utiliser une tablette graphique). L'idée ici est de s'amuser, de tester, mais avec le souhait de conserver ces premiers éléments en noir et blanc.

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Premieres taches IVous pouvez utiliser le nuancier de Photoshop pour y placer les couleurs que vous utiliserez tout au long du travail. Prenez quelques

tons verts, bleus et jaunes principalement. Vous pourrez télécharger les pinceaux sur le site www.bittbox.com d’où ils proviennent. Les pinceaux sont de type grunge et/ou aquarelle. Créez un nouveau calque sous celui du perroquet. Avec une couleur verte extraite de la tête de l’animal, nous appliquons le pinceau. Les réglages ne sont pas fournis car tout dépend de votre forme de pinceau et de sa taille, mais sachez qu’il faut faire varier la taille, l’angle, l’arrondi et la saturation dans la palette des Formes.

Perroquet IIMaintenant que le perroquet est présent, quelque chose doit vous interpeller. Les couleurs de l'animal sont particulièrement fades, elles

manquent de vivacité. Nous corrigerons cela tout de suite avec un mas-que de réglage Courbes. Dessinez un léger S dans la palette de réglages. Cette forme de courbe fonctionne souvent pour améliorer le rendu d'une photo qui peut sembler quelconque au départ. Vous retrouverez sa pré-sence dans de nombreux tutoriaux et dans la plupart des présentations de l'outil Courbes. Il est important pour nous de corriger de suite les couleurs du perroquet car il va nous permettre de sélectionner sur ses plumes les nuances que nous utiliserons dans le reste de la composition.

Premières taches IIINous souhaitons faire évoluer la dynamique de la composition par rapport à celle de la photo, c'est-à-dire plus diagonale. Pour cela,

une brosse en forme de coup de pinceau est idéale. Nous l'appliquons sur un nouveau calque, sous les précédents, avec l'incrustation d'un dégradé dans la palette de styles. Le fait d'ajouter seulement après le dégradé nous permet de le mettre en place aisément et indépendam-ment de notre coup de pinceau. Nous positionnons 5 jaunes (couleurs issues du perroquet) pour former notre dégradé. De gauche à droite : #FAE40B, #FFF112, #F1CC03, #FFD906, #EECB06. Ces valeurs ne sont bien entendu qu'indicatives.

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Papillons et oiseauxParmi les éléments qu'il me semblait nécessaire de placer : des papillons et des oiseaux. Rappelez-vous du titre de l'image Let

your mind fly. Ces éléments peuvent être variés et visibles, mais également discrets (nuée d'oiseaux gris en bas à droite). L'idée dans cette représentation est de montrer que tout le monde peut prendre des directions différentes, de formes différentes... La varia-tion de la taille met en avant la manière dont on s'exprime. Certaines personnes préfèrent se mettre plus en avant que d'autres.

Ajout d’un premier perroquet...Deux perroquets supplémentaires vont être insérés dans la composition. Le premier est issu de l'image parrot_02.jpg. Son

détourage n'est pas aussi simple que tout à l'heure, l'utilisation de la plume semble indispensable dans cette configuration. La branche de l'arbre sur laquelle est posé l'animal est également dessinée à la plume. Le bout de cette branche est réalisé avec une forme de pinceau ronde. Vous remarquerez une nouvelle fois que les couleurs des plumes sont fades. Un masque de réglages Courbes est à nou-veau nécessaire, et le S est mis en place dans la palette.

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Remettre en valeur le perroquetSi l'ajout d'éléments graphiques/photographiques n'est pas terminé, il est temps désormais de chercher à redonner de l'importance à notre

perroquet sur qui est basé notre travail. La tache bleue ajoutée sur les feuilles en mode Densité Linéaire + n'aura pas modifié le problème. Par contre nous allons rechercher dans notre palette de formes, deux brosses qui sont de simples coups de pinceau, dans un esprit similaire à celui de l'étape 8. Il est possible d'utiliser la même forme. Le jaune va partiellement masquer nos objets (papillons, fleurs). Si l'opacité de votre brosse est trop importante, diminuez-la pour créer un léger voile transparent.

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Encre IILes éclaboussures que vous voyez sur l'aperçu ci-dessus vont nous servir à autre chose : donner plus de profondeur aux tons verts au

dessus de la tête du perroquet. Vous observerez que les racines des plu-mes vertes sur la photo sont foncées, pour ne pas dire noires. Ce nou-veau calque positionné au-dessus de nos calques de taches va reprodui-re un effet similaire en mode Incrustation (Overlay). Cette fois, l'opacité est conservée à 100%.

Encre III et éclaircissementLes taches d'encre au niveau de la tête à gauche et sur la peinture jau-ne sont plus discrètes. Leur mode de fusion est le même qu'à l'étape

précédente : Incrustation. Étant donné leur faible visibilité, vous avez la possibilité de réutiliser les mêmes taches. Vous pourrez effectuer une petite transformation (symétrie et/ou rotation) afin de cacher le leurre. Reprenons l'outil Pinceau, avec une forme de fleur que nous avons extraite d'une photo. N'hésitez pas cependant à prendre un autre type de forme. Nous dessinons quelques traits (en gris foncé) autour du perroquet posé sur sa branche. Finalement, le calque est changé pour le mode Densité couleur – (Color Dodge) afin de créer une zone d'éclaircies.

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Encre ICommençons par ajouter des taches d'encre sur le fond. Pour cela, vous pouvez chercher des textures sur internet. Mais il est possible

de tenter de réaliser la texture par vous-même. Prenez une feuille blanche que vous positionnez sur un plan de travail incliné. Utilisez une cartouche d'encre classique et tachez la feuille. Si vous souhaitez réaliser des écla-boussures, protégez bien ce qu'il y a autour. Scannez ensuite vos taches d'encre. Réalisez un ajustement des niveaux si nécessaire, et, une fois l'image intégrée à la composition (dans le coin supérieur gauche pour nous), changez le mode de fusion. Le mode Différence (Difference) est in-téressant. L'opacité est diminuée à 50%.

Ajout de noirVous remarquerez aisément que la part de vert sous la tête du perroquet est toujours très importante avec les feuilles. Au con-

traire, si nous avions ajouté les couleurs bleu, vert et jaune, il existe-rait une discontinuité avec ses plumes noires. Pour corriger cela, nous appliquons sur un nouveau calque un de nos pinceaux utilisés pour le jaune. Positionné entre le papillon bleu et les feuilles vertes, ce détail donne tout de suite un rendu intéressant. Notez l'ajout également d'une feuille derrière le bec du perroquet.

Photographies supplémentairesNous choisissons d'inclure de nouveaux éléments photographiques dans la composition. Deux buildings et... un rhinocéros. Une manière

de contraster avec les couleurs présentes. L'objectif est de mettre en avant le fait que, malgré notre volonté de voir la vie en couleur, des obstacles peu-vent apparaître : on ne sait pas quand, mais on en rencontre forcément un jour ou l’autre. Bien entendu, il s'agit d'une interprétation personnelle au moment de la réalisation. Au-dessus de la tête du perroquet, la tache verte forme une dynamique intéressante. Pour l'exploiter, nous ajoutons discrè-tement un papillon vert.

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...Et d'un secondOuvrez l'image parrot_03.jpg. Son détourage ne demande rien d'autre qu'un coup de Baguette magique. Nous souhaitons le placer à gauche

de la tête du perroquet principal. La coupure nette en bas et à droite de notre animal ne nous permet pas de faire n'importe quoi. Pour remédier à la limite inférieure, nous plaçons tout simplement le perroquet sous les feuilles. À droite, nous allons intégrer le plumage de nos deux oiseaux. Nous ajoutons un masque de fusion et nous gommons avec un pinceau à pointe floue une partie de l'aile bleue. La tête ne semble pas suffisamment visible. Sous le cal-que parrot_03, ajoutez des coups de pinceau noir. Leur discrétion est notam-ment due aux branches fleuries qui apparaissent derrière le perroquet.

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TexteVoilà, la composition est prête. Nous souhaitons ajouter un texte, le titre de la composition : Let your mind fly. La police choisie est

FFF Tusj. Vous pourrez la télécharger gratuitement sur le site http://www.dafont.com. Les mots sont disposés séparément, sont de taille différente et avec une ligne d'horizon variable. Nous laissons les mots fly sur la composition. Une seconde phrase est déposée à côté de feuilles, dans la partie inférieure droite : Leaves can fly, and you ? Je vous laisse méditer sur cette dernière phrase en espérant que vous réussirez vous aussi à vous laisser transporter par votre imagination.

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à propos de l’auteur

LeparachutePassioné par l'infographie, il s'intéresse particuliè-rement à la communication visuelle. Il s'inspire en observant le monde qui l'entoure.Site : http://leparchutedesign.free.frContact : leparachute@free.fr

ContrastesChoisissez un pinceau non uniforme dans votre palette. Nous avons pris un pinceau carré, avec des coins on ne peut plus affûtés, peu

importe. Ce qu'il faut chercher à faire, c'est l'appliquer le long de la dy-namique que nous avons créée dans la composition, c'est-à-dire en sui-vant la diagonale montante. Ajoutez un masque de fusion pour effacer certaines parties. Faites des tests pour trouver le compromis qui convien-dra le mieux à votre image. Nous souhaitons un effet discret, c'est pourquoi, après avoir opté pour le mode de fusion Densité Couleur +, nous di-minuons l'opacité à 30%. Le calque est positionné au-dessus des taches de couleur, mais sous le perroquet attaché à sa branche.

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Nouveau document et arrière-planCréez un nouveau document au format A4 (résolution de 300 dpi). Cliquez sur l'icône d'un calque de réglage et créez un remplissage

avec dégradé en s'appuyant sur les teintes jaunes. Le dégradé est constitué de valeurs suivantes, à partir du gauche – #ffe900, 15% de la longueur vers le côté droit et #eec10c, puis un blocage rapide de la couleur #f2d400 et finalement – #fde602. Bien sûr, le choix de la palette est libre. Les tons plus foncés du jaune responsables du sol se trouvent dans la partie inférieure de l'image.

Ombrage de l'arrière-planÉclaircissez la partie centrale de la composition là où l'appareil sera mis en place et obscurcissez les coins de l'image. Pour cela,

utiliser l'échantillonnage de couleurs en ayant l'outil Pinceau actif. Si le centre est plus clair, il est possible de choisir la teinte la plus claire du jaune à partir de la palette de couleurs. La luminosité de l'arrière-plan peut être contrôlée par un calque de réglage Courbes.

Forme de l’appareilDessinez avec l'outil Rectangle arrondi. Le rayon d'outil doit être réglé à environ 55 pixels, la couleur noire. Mettez la forme au-des-

sous du centre de la composition. Ensuite, choisissez l'outil Sélection directe et sélectionnez les points inférieurs. En utilisant l'option Trans-formation manuelle, il est possible de rapprocher et d'éloigner les ponts pour modifier la forme. Une édition concrète dépend ici de vos préférences.

Biseautage et estampageCe style de calque est nécessaire pour obtenir une impression de profondeur du solide. Les paramètres du style: Biseau interne,

Direction – Haut, Taille – 14px, Flou – 0px, Angle – 45°, Elévation – 58°,Contour brillant, Mode des tons clairs (Highlight) Superposition (blanc) – 95%, Mode d'ombrage (Shadow) Normal (blanc) – 88%.

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illustration d'un téléphone portableL'objectif de ce tutoriel est de créer une image d'un téléphone portable. Pour créer un appareil et un espace de l'image, nous n'allons pas nous servir des matériaux de référence. Le projet d'un objet crédible est notre objectif. Le reste est une composition des matériaux fournis avec ce tutoriel.

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Créer un contourIl faut maintenant créer un contour qui nous permettra de défi-nir les rainures aux bords du boîtier. Récupérez la sélection du

calque de la forme en la cliquant avec la touche [Ctrl] enfoncée et faites la contracter de 15-20 pixels. L'objectif est d'obtenir un effet de contour qui ne touche pas le bord clair de la dilatation. Utilisez un contour central blanc dont l'épaisseur est de 3 pixels.

Lueur externeCe style de calque permet d'obtenir un effet des rainures sur les bords. Choisissez la couleur blanche. Les autres paramètres sont

les suivants: Taille – 7, Opacité – 85%. Ceci fait, il faut diminuer le pa-ramètre Remplissage jusqu'à 0%. À cette étape, on peut commencer à trier et à nommer les calques.

Ouverture pour un haut-parleurChoisissez à nouveau l'outil Rectangle arrondi (avec un rayon plus petit bien évidémment). Mettez la forme dans la partie

supérieure de l'appareil. Avec l'outil Sélection directe, modifiez la position des points jusqu'à obtenir un résultat satisfaisant. Utilisez la couleur blanche pour vous mieux orienter dans la situation.

Rainures sur un haut-parleurDiminuez le paramètre Remplissage du calque d'haut-parleur jusqu'à 0% et appliquez un style de calque Biseautage et estam-

page: Taille – 3px, Direction – Bas, Mode des tons clairs (Highlight) Superposition (blanc) – 46%, Mode d'ombrage (Shadow) Normal (blanc) – 88%.

Création de l'afficheurChoisissez l'outil Rectangle arrondi (aves le Rayon réglé à 30 pixels environ), la couleur blanche du calque de la forme. La

taille de l'afficheur peut être quelconque mais pour les besoins de ce projet, supposons que c'est un téléphone de la nouvelle génération. Le premier style de calque ajouté à l'afficheur, c'est l'Ombre interne. Voici les paramètres: Opacité – 100%, Distance – 0px, Grossi – 2px, Taille – 25px, Bruit – 1%.

Incrustation couleur et incrustation en dégradéLes paramètres de l'Incrustation couleur: couleur – rouge, Mode

de fusion – Exclusion. Les paramètres de l'Incrustation en dégradé: Mode de fusion – Différence, couleur du dégradé: orange-jaune-orange (orange-yellow-orange).

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Satin et lueur externeLes paramètres du Satin: Mode de fusion – Normal, couleur – noire, Opacité – 5%, Angle – 48°, Distance – 115px, Taille – 15px, Con-

tour Ring. Les paramètres pour la Lueur externe: couleur – #9f509f, Opacité – 30%, Taille – 25px, Variation (Jitter) – 1%.

Boutons du téléphoneN'oubions pas que la plupart des opérations dans un téléphone seront réalisées à l'aide de l'écran tactile. Ajoutez donc seule-

ment trois boutons symboliques. Pour cela, choisissez l'outil Forme personnalisée. À partir du menu des formes, choisissez Toutes (All) et recherchez une icône du téléphone et appuyez sur [Delete]. Créez les nouvelles formes et diminuez leur Opacité jusqu'à 40%.

Ombre du téléphoneCet élément est réalisé avec l'Ellipse de sélection. Une fois la for-me de la sélection définie et adoucie à l'aide de l'outil Refine Edge,

remplissez-la du jaune foncé presque noir. Modélisez ensuite l'ombre en appliquant le filtre Flou gaussien et en utilisant l'option Transforma-tion manuelle. Il est également possible d'ajouter un masque de fusion et d'adoucir légèrement le côté gauche de l'ombre.

Réflexion disperséeCréez une réflexion dispersée de la lumière dans un coin supérieur droit du téléphone. Pour cela, utilisez l'outil Ellipse de sélection

de taille importante. La taille de la sélection est basée sur le principe que 1⁄4 est occupé par l'appareil. Choisissez ensuite un pinceau flou au diamètre de 2500px et peignez avec du blanc la zone située à l'opposé de la sélection. Ajoutez un masque au calque de la réflexion en s'appuyant sur la sélection du calque de l'appareil. Mettez le calque dans un jeu de calques auquel un nouveau masque de fusion vide est ajouté.

Masquer la réflexionL'objectif d'un nouveau masque de fusion ajouté au jeu de calques comprenant le calque de la réflexion est de supprimer cette partie

de la réflexion qui se trouve au bord du téléphone. Masquez jusqu'à la ligne de rainure créée à la base du contour. Vous pouvez manipuler maintenant le niveau d'opacité du calque de la réflexion ainsi que dé-placer son contenu si le lien avec le masque a été supprimé. Personna-lisez l'aspect de la réflexion en fonction de vos préférences.

Réflexion netteAjoutez une réflexion nette dans la proximité de l'appareil. Mettez le calque avec une nouvelle réflexion dans un jeu de réflexions.

Utilisez l'ellipse de sélection mais cette fois, sélectionnez le bord droit du téléphone et remplissez-le du blanc avec l'outil Pot de pein-ture. Dupliquez ensuite le masque du calque de la réflexion dispersée – cliquez tout en maintenant la touche [Alt] enfoncée sur le masque et déplacez-le vers le calque cible. Vous pouvez masquer maintenant une partie de la réflexion qui se multiplie avec la réflexion dispersée.

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Réflexion nette inférieureAjoutez encore une réflexion dans la partie inférieure de l'ap-pareil. Sa tâche est de donner une impression que le téléphone

réflète le sol. Le problème est que cette réflexion est en conflit avec la réflexion précédente. C'est pourquoi, une fois la réflexion créée, il faut l'adoucir au côté gauche à l'aide du masque et du pinceau flou.

TachesLa procédure suivante est très simple. Nous allons utiliser un jeu d'objets créés à l'aide des pinceaux dont l'auteur est Przemysław

Szczepaski. Les objets peuvent être déplacés à partir du fichier Textures.psd. Le premier objet, les taches, doit être placé tout en haut des calques. Masquez ensuite le calque de la forme du téléphone et faites apparaître le contenu du calque situé au-dessus de l'afficheur. Ainsi, les taches ne sont pas visibles seulement sur le boîtier.

Cercles en couleursLes cercles couleurs autour de l'appareil constituent une texture suivante. Le calque a été réalisé avec les pinceaux ronds et un

style de calque Incrustation en dégradé. Mettez ce calque au-des-sous du calque des taches et masquez toute la zone qui couvre l'appareil (l'afficheur aussi).

FleursLes deux calques suivants contiennent les fleurs réalisées au pinceau avec un style de calque Incrustation en dégradé. Il est

recommandé de mettre les deux calques dans le même jeu et d'y ajouter un masque de fusion basé sur la forme du téléphone porta-ble. Grâce à cela, vous pouvez contrôler facilement les deux textures.

PapillonsLes papillons sont un jeu de quelques calques suivant. Le pro-cessus de préparation de ces objets était un peu monotone.

C'est pourquoi, je vous propose d'utiliser les calques tout prêts. Cha-que papillon a été sélectionné et les pixels créant le sommet des ailes ont été atténués avec l'outil Doigt. Le processus lui-même est très simple mais nécessite beaucoup de temps. Le jeu de calques comprend toute l'anatomie de cet élément et il est donc possible de suivre le processus de sa création.

MyriapodansLes myriapodans sont un avant-dernier élément créé à la base des tracés. Cette fois, utilisez l'outil Plume, dessinez les tracés

autour du téléphone, puis ajoutez les contours dans la palette Tracés en utilisant un pinceau rond standard qui côntrole la distance entre les taches, ce qui permet d'obtenir un effet de petits points. Ajoutez aux calques des points un style de calque Incrustation en dégradé. Tout comme à l'étape précédente, j'ai présenté les éléments finis dans le fichier Textures.psd.

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AilesLe dernier jeu de calques préparé comprend les ailes peintes avec les pinceaux de Przemysław Szczepaski. Il suffit de les mettre

dans un autre jeu et d'y ajouter un masque de fusion. Celui-ci a pour objectif de masquer les ailes situées sur le téléphone. Le jeu lui-même peut être mis entre les calques des fleurs et des cercles.

Reflets dans le solPour les créer, aplatissez les calques donnés responsables de l'objet et des textures. Effectuez une rotation du calque à l'aide

de l'option Transformation manuelle et masquez la partie inférieure. Diminuez également l'Opacité, ce qui permet de mieux simuler le reflet dans le sol. Et c'est la fin de ce tutoriel.

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à propos de l’auteur

Krzysztof KopciowskiAyant fini ses études supérieures à la faculté cinématographique, le graphisme reste son passe-temps préféré. Il s’intéresse notamment aux possibi-lités de mélanger les images 2D et 3D, est passionéde digital painting et d’autres formes de la visualisa-

tion numérique.Contact avec l’auteur : ckris@tlen.pl

fiche technique

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Après la pluie, le beau tempsÀ l’aide de ce tutorial, nous allons passer en revue trois techniques pour éclaircir une image. Bien qu’il soit préférable de prévoir à la prise de vue l’éclairage adéquat, il est souvent possible de rattraper nos erreurs. Ces techniques peuvent être utilisées sur l’ensemble d’un visuel, ou simplement sur des zones sélectionnées au préalable par des masques.

débutant | 30 min

Photoshop CS3

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Décrypter la luminosité d’une imageAprès avoir ouvert l’image Chapelle.tiff, nous allons dans un premiertemps analyser notre image à l’aide de l’histogramme Fenêtre>

Histogramme. Puis dans le petit menu déroulant couche on choisit Luminosité. L’Histogramme représente une répartition graphique des pixels en fonction de leur luminosité. La partie gauche de l’histogramme correspond aux pixels noirs, la partie droite aux pixels blancs.

Les exceptions qui confirment la règle IGrâce à cet outil de mesure, nous obtenons des informations en terme de luminosité sur notre image. Nous pouvons constater

que sur notre photo, le pic se situe à gauche de l’histogramme, ce qui correspond aux pixels noirs. L’image est donc sous-exposée car les pixels blancs sont inexistants. Cependant, il arrive parfois de rencontrer des histogrammes volontairement déséquilibrés comme dans l’exemple. C’est le cas notamment pour des images dites High key ou low key.

Corriger la luminosité par les niveaux IL’outil Niveaux permet de corriger les défauts liés à la luminosité d’une image en jouant sur l’histogramme. Pour ce faire, nous allons créer un

calque de réglage afin de ne pas altérer notre original, Calques>Nouveau calque de réglage>Niveau (Layer>New adjustment layer>Levels). La boîte de dialogue qui apparaît vous permet de régler manuellement les tons foncés et les tons clairs. Pour notre image, faites glisser le curseur de niveau d’entrée blanc vers le bord du premier groupe de pixels. Cette mise en correspondance affecte les pixels les plus foncés et les plus clairs de chaque couche. Les pixels correspondants des autres couches sont réglés proportionnellement pour éviter de modifier la balance des couleurs.

Corriger la luminosité par les courbes IGrâce à la boîte de dialogue Courbes calques>Nouveau calque de réglage>Courbes (Layer>New adjustment layer>Curves), nous

pouvons intervenir jusqu'à 14 points différents dans toute la gamme des tons d’une image (des tons foncés aux tons clairs), à la différence de la boîte de dialogue des niveaux qui comprend seulement trois points de réglages (point blanc, point noir et gamma). Les courbes permettent également d’effectuer des réglages précis sur les couches de couleurs individuelles.

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P U B L I C I T É

pratique

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Corriger la luminosité par les courbes IILes points de la courbe déplacée vers le bas ou vers la droite cor-respondent aux valeurs de sorties inférieures. L’image aura donc

pour effet de s’assombrir. Le déplacement d’un point dans la partie haute et gauche de la courbe met en correspondance une valeur d’entrée négative. L’image aura donc pour effet de s’éclaircir.

La commande luminosité/contraste IPhotoshop permet également de corriger la luminosité avec une commande du même nom qui se trouve dans Calque>Nouveau

calque de réglages>Luminosité/Contraste (Layer>New adjustment layer>Brightness/Contrast).

La commande luminosité/contraste IICette commande permet d'effectuer des réglages primaires sur la gamme des tons d’une image. On évitera cependant d’utiliser

cette technique pour des tirages de haute qualité car elle entraîne l’écrêtage ainsi qu’une perte de détails dans les zones de tons clairs et foncés.

La commande luminosité/contraste IIILe mode de fonctionnement de cette commande est très simple. Faites glisser les curseurs vers la droite pour augmenter ou vers

la gauche pour diminuer la luminosité et le contraste.

La commande luminosité/contraste IVLes valeurs de luminosité sont comprises entre -150 e +150 et celles de contraste entre -50 et +100. Ce tutorial est terminé,

vous êtes maintenant capable d’illuminer de lumière vos photos sous exposées.

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à propos de l’auteur

Tonino ValentiDiplômé d’une école supérieure d’art graphique, il décroche son premier poste d’infographiste en 2001. Vite remarqué par son travail, la société lui confie la direction artistique et la promotion de marques connues tel que TED LAPIDUS ou LE TAN-

NEUR. Parallèlement, il monte une agence de communication qui remplit rapidement un carnet d’adresse prestigieux dans le monde de la mode et du show-business et se spécialise dans la retouche de photos mode/beauté/publicité.Site : http://www.tonino-valenti.comContact : contact@tonino-valenti.com

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Carte de visite – osez réussir

Qui peut l'ignorer ? Il est sans doute impossible d'échapper aux cartes de visite, business card en anglais. Le coiffeur en propose sur son comptoir, les restaurants et certains commerces (notamment les petites enseignens) font de même. Lors d'un salon, d'une exposition ou d'une conférence, vous ne pouvez pas éviter la transmission d'une carte de visite.

Elle se présente généralement sous la forme d'un petit papier relativement épais qui contient les informations suivantes :

• Logo de la société/personne en question sur la carte • Catégorie (plombier, médecin, agence de communication...) • Nom Prénom • Adresse • Numéro de téléphone fixe/portable

Après avoir récemment discuté de la création d'un logo, intéressons-nous aujourd'hui à ce qui accompagne toujours son propriétaire, où qu'il aille : la carte de visite. Il s'agit du moyen le plus traditionnel pour faire de la publicité, bien que son utilisation ne soit pas toujours des plus efficaces. Voyons ce que nous pouvons dire pour comprendre et réaliser la carte de visite idéale.

• Numéro de fax • Adresse e-mail

Vous l'aurez compris, c'est en réalité une petite carte d'identité d'une entreprise ou d'un marchand. L'équivalent de la page de contacts sur un site Internet.

À quoi sert une carte de visite ?Nous pouvons déduire de ce que nous venons d'expliquer que la carte de visite sert avant tout à donner un moyen de retrouver l'in-terlocuteur, la société ou le commerçant concerné. Tous les contacts qui sont susceptibles de nous intéresser doivent s'y retrouver, et directement dans la mesure du possible. Indiquer uniquement un site internet sur lequel nous retrouvons les autres coordonnées tel-

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Contraintes sur le contenuVous êtes prêt à entrer pleinement dans le vif du sujet ? Alors c’est parti, et avant d'évoquer la forme, il est intéressant de parler du fond. Un premier conseil qui ne vous est peut-être jamais venu à l'idée si vous voyez passer régulièrement des cartes de visite sous vos yeux : n'y pla-cez jamais votre photo. Nous avons associé la carte de visite à une carte d'identité, mais attention à la confusion. Ce sont bien les informations utiles qu'il faut mettre sur la carte. Utiles pour l'interlocuteur. Certes une photo permettrait de mettre/remettre un visage sur le propriétaire de la carte, mais interdisez-vous de le faire.

Et effectivement, c'est bien le minimum qui doit être inscrit sur la carte de visite. Elle est trop petite pour y mettre un texte composé de phrases. Ne cherchez pas à décrire l'entreprise comme vous le feriez sur votre site internet dans la partie À propos de nous. Au contraire, le modèle du contenu d'une carte de visite serait plutôt la page Contacts. Vous pou-vez mettre votre slogan sur la carte, mais c'est bien la seule phrase - si le slogan en est une - que vous êtes autorisé à inscrire. En fonction de votre logo et de votre nom d'entreprise, vous pouvez être amenés à ajouter la

les qu'une adresse et un numéro de téléphone est une très mauvaise idée. Presque tout le monde a Internet désormais, mais le presque exclu déjà une catégorie de personne. La seconde catégorie exclue est celle qui ne voudra pas prendre la peine de chercher sur internet, et celle-ci est loin d'être minoritaire. L'être humain est fainéant et sou-haite en faire le minimum.

Le nom anglais business card traduit une des utilisations princi-pales de ce papier. La carte de visite est un des moyens les plus tradi-tionnels pour faire du business. Nous consacrerons dans la suite de l'article un paragraphe sur l'efficacité de cette carte qui peut varier du tout au tout suivant la manière dont elle est exploitée.

Première carte de visiteAvant d'aller plus loin, nous allons nous arrêter deux minutes sur une carte de visite. Si elle a été réalisée pour cet article, nous vous assurons qu'il est courant d'en trouver des copies. La figure 1 vous présente donc une carte de visite, nous vous excusons si votre carte ressemble à cela. L’objectif de l’article est de comprendre pourquoi rien ne va sur une telle carte et d’étudier comment être efficace et professionnel. Les cartes de visite avec des effets à la Word Art et un texte en Comic Sans ne devraient plus exister.

Figure 1. Modèle de base - à ne pas reproduire !

Figure 2. Carte de visite tenue par une seule main qui rend invisi-ble un coin de celle-ci

Figure 3. Logo de Sistea

Figure 4. Exemple 1 – Pas de fond complexe

Figure 5. Exemple 2 – Pas de séparation des informations, encore moins dans les coins

Figure 6. Exemple 3 – Pas de cadre, ne pas centrer le texte ici

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catégorie du service proposé : plombier, médecin, etc. Toutes les informa-tions complémentaires, vous les aurez transmises à l'oral à votre interlo-cuteur avant de donner votre carte.

FormatA priori, vous n'avez pas beaucoup de questions à vous poser pour le format, le standard français est 8,5 x 5,4 cm. Et ce n'est pas un hasard puisqu'il s'agit de la taille d'une carte de crédit. Ce format a donc un avantage conséquent de s'insérer dans tous les portefeuilles.

Pourquoi ne pas prendre plus grand ? La carte devrait être pliée pour rentrer, et prendrait beaucoup trop de place dans le portefeuille. À moins d'avoir réellement été efficace dans votre discours, ou que votre client potentiel ne soit un collectionneur de cartes de visite, vous pouvez être certain qu'elle va aller directement dans la poche pour être froissée, puis jetée un peu plus tard.

Pourquoi ne pas prendre plus petit ? Tout simplement parce que votre carte aurait de fortes chances de glisser au fond d'un emplace-ment du portefeuille et se faire oublier.

Difficile donc de se démarquer sur le format, bien que ce propos soit nuancé dans un autre paragraphe.

À noter que le format fixé, il reste l'orientation de la carte à définir : portrait ou paysage. Le second est plus classique que le premier. Bien souvent les compartiments du portefeuille sont prévus pour des cartes à l'horizontal. Mais il en existe égale-ment avec des emplacements verticaux. Le choix revient donc à l'intéressé. Le contenu de la carte peut vous influencer. Si vous avez des textes de longueur importante – un nom ou un poste à rallonge – le format horizontal permettra sans doute un meilleur rendu.

Une alternative existe au format standard : le format carré. Difficile de parler de tendance, mais nous retrouvons désormais régulièrement des cartes de visite carrées. Le format devient dé-sormais 5,4 x 5,4 cm. Attention à ne pas vous tromper et ne pas prendre 8,5 x 8,5 cm. Vos cartes de visite rentreraient alors dans les compartiments horizontaux uniquement. Deuxième problème : alors même que la carte s'insère correctement, elle prend trop de place en hauteur et cache la vision des cartes sous-jacentes. En-nuyeux, le propriétaire du portefeuille risque de jeter bien vite vo-tre carte qui nuit à l'utilisation de ses autres papiers. Méfiez-vous donc si vous choisissez le format carré. Son côté original connaît un autre inconvénient : la diminution de la place. Vous disposez de moins de place pour inscrire votre contenu, ce format est donc réservé souvent à proscrire pour des sociétés qui ont besoin de placer trop d’informations pour se permettre de perdre une telle surface d’écriture.

Placement des donnéesLa quantité limitée de texte présente sur une carte de visite n'est pas une raison pour le placer sans réflexion au préalable. Vous imaginez bien qu'on ne va pas commencer par indiquer un numéro de télé-phone avant le nom de son propriétaire. La première chose à indi-quer est le nom de la société ou du produit mis en avant sur la carte de visite. Le logo peut, dans certains cas, se suffire à lui-même et la

répétition devient facultative – dans le cas où votre logo est un jeu typographique et que le texte de votre carte est positionné des-sous, inutile de dupliquer l'information. Le nom de la personne à qui appartient la carte de visite vient ensuite. Nous en profitons pour indiquer l'importance de personnaliser la carte de visite en y appor-tant le nom du propriétaire de celle-ci. Une carte de visite imper-sonnelle, qui serait identique pour toute l'entreprise, a l'avantage de diminuer les coûts d'impression mais enlève une grande partie de l'intérêt de cette carte. Lorsque vous recevez une carte de vi-site de la part de quelqu'un, vous vous attendez à pouvoir obtenir un contact direct avec cette personne par la suite. Vous n'apprécierez sans doute pas de devoir passer par un standard téléphonique. Ima-ginez que vous alliez à un salon rencontrer une entreprise, et vousobtenez les mêmes contacts que la personne qui est restée chez elle, préférant l'utilisation du site internet. Attention donc à indiquer, dans la mesure du possible, des données plus personnelles. Si vous ne voulez pas laisser un accès direct à votre numéro de télé-phone, inscrire votre nom sur la carte est le minimum pour savoir à qui s'adresser.

Ensuite nous positionnons en général l'adresse du bureau, de l'agence ou du siège de la société. Suivent les numéros de télé-phone – fixe et éventuellement mobile - et de fax, l'adresse e-mail et le site internet.

Il est possible de vouloir indiquer des informations générales de l'entreprise : adresse, standard téléphonique, site internet... Et des informations personnelles : votre numéro direct et votre adresse e-mail par exemple. Dans ces conditions, nous vous conseillons vi-vement de faire deux groupes sur votre carte de visite. Un premier qui traite de vos informations personnelles et un autre qui précise les données complémentaires de l'entreprise.

Nous venons de voir comment positionner les informations les unes par rapport aux autres. L'avantage de conserver cet ordre est simple. Les utilisateurs, si nous pouvons appeler ainsi les personnes qui possèdent une carte de visite, ont l'habitude de lire les données dans ce sens, leur recherche est ainsi facilitée. Ils savent où trouver l'information. Maintenant, il reste à savoir où mettre le ou les blocs de texte sur la carte de visite. Il n'y a pas dix mille solutions me di-rez-vous. Et pourtant. Nous allons dès à présent supprimer le pluriel : n'utilisez pas plusieurs blocs, mais un seul. Concernant le besoin de placer des informations personnelles distinctes des informations générales, nous parlerons de deux groupes qui forment un seul bloc. Vous pouvez marquer une séparation légère comme un trait continu ou un simple espace entre les groupes. Il est cependant interdit de positionner vos groupes dans des emplacements différents de votre carte de visite. Vous devez voir vos informations comme un tout. Une chose que nous voyons trop souvent et qui est donc à ne pas reproduire : mettre une partie des informations dans le coin infé-rieur droit de l'image, une autre partie dans le coin inférieur gauche. Deux contre-exemples à choisir une telle représentation. Le premier, nous venons de l'évoquer. Séparer les informations sur une carte de visite ne va pas la clarifier mais au contraire nous obliger à réfléchir et trouver de quel côté est la donnée recherchée. Le second est beaucoup plus subtil et trop peu de personnes y pensent. La carte de visite est un petit élément souvent tenu dans une main (Figure 2).

Figure 7. Exemple 4 – Format paysage valide

Figure 8. Exemple 5 – Autre exemple en format paysage

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Nul besoin des deux mains, et la deuxième permet parfois de reco-pier une information de la carte – taper l’adresse du site internet dans un navigateur – voire même plusieurs – recopier les contacts pour un ami qui serait intéressé de tester votre coiffeur par exemple. Si vous ne libérez pas la totalité de la partie inférieure de la carte, re-cherchez à ne pas utiliser les deux coins. Conservez-en un pour le pouce qui s’y déposera.

Quel logiciel ?C'est assez rare pour être indiqué, la carte de visite à l'avantage de pouvoir être conçue avec de nombreux logiciels. Vous pouvez aussi bien ouvrir Adobe Photoshop, Illustrator, InDesign ou Quark Xpress, que des freewares (The Gimp, Inkscape). Une précision tout de mê-me, avec Photoshop et The Gimp, il ne faut pas oublier de travailler avec une résolution de 300 dpi.

FondQuel fond choisir pour votre carte de visite ? Nous vous demandons d'oublier directement l'idée de mettre une photo sur le fond de votre carte, à moins que vous ne sachiez réellement ce que vous faites. Utiliser un ciel bleu dénué de nuages permettant l'insertion de texte, pourquoi pas. Mais même dans ces conditions, attention à l'intégra-tion de votre logo. Le problème en fin de compte n'est pas de mettre une photo en fond, mais l'utilisation de motifs complexes. Ils vont nuire à la lisibilité de votre carte de visite. Mettez-vous en tête que plus le fond sera simple, meilleur en sera la lisibilité.

La solution idéale semble donc le fond uni. Mais quelle couleur choisir ? Vous êtes entièrement libres. Bon d'accord, nous pouvons encore ajouter un cas particulier, sur les cartes de visites recto-verso. Préférez un seul côté avec un fond foncé. Le risque avec les deux faces couvertes, c'est l'impossibilité d'écrire la moindre donnéesur la carte. Or, il peut parfois être utile de rajouter une information à la main sur une carte de visite (à l'arrière l'espace est disponible)

pour un interlocuteur en particulier. Cela peut aller de la simple inscription du prochain rendez-vous au code promotionnel du mo-ment. Avoir l'obligation d'utiliser une feuille volante pour inscrire ces données est voué à l'échec.

CadresLe cadre à l'intérieur d'une carte de visite est un élément très parti-culier à proscrire. La découpe de vos cartes de visite à l'imprimerie est toujours réalisée avec une certaine précision. Mais lorsqu'une erreur d'un millimètre sur une affiche passe inaperçue, cela devient une catastrophe sur vos business cards. Nous exagérons peut-être l'ordre de grandeur de l'erreur commise sur la carte de visite, mais un léger décalage devient particulièrement perceptible si un cadre entoure votre carte de visite. Elle avait de l'allure à l'écran, mais désormais l'œil ne s'attache qu'à l'erreur de découpe. C'est la raison pour laquelle les imprimeurs de bonne foi vous préviendront avant de lancer votre commande que vous pourriez être déçu du résultat. Il faut limiter, voire supprimer, tout élément de faible épaisseur qui se retrouve sur les bordures d'une carte de visite de manière sy-métrique. Notez qu'une bande présente d'un seul côté est possible, l'imprécision à la découpe passera inaperçu sans élément de com-paraison de l'autre côté de la carte.

CoûtL'impression d'une carte de visite peut être un vrai casse-tête. Vous pouvez imaginer deux procédés. Le premier consiste à définir votre budget et chercher ce que vous pouvez obtenir à partir de celui-ci. Le se-cond fonctionne à l'envers, définissez à l'avance ce que vous souhaitez, et ensuite renseignez-vous sur les tarifs. Un premier conseil : ne faites pas imprimer sans comparer. Les prix sont tres variables, ils vont du simple au double pour la meme prestation. Mais méfiez-vous également de certaines prestations qui paraissent alléchantes. L’impression en li-gne a un avantage majeur : un panel de choix conséquent. Le nombre de sites vous proposant d’imprimer vos cartes de visite peut meme vous faire tourner la tete. Mais faites attention aux offres. Vistaprint (http://www.vistaprint.fr) est certainement le site le plus connu par l'intermé-diaire de ses publicités sur internet et par mail : Félicitation ! Vous avez gagné l'impression gratuite de 250 cartes de visite ! Vient ensuite le moment de se rendre sur le site pour comprendre qu'il faut choisir parmi les modèles proposés. Au moment du règlement, l'impression est effec-tivement gratuite, mais pas les frais de port. Et ces derniers, ne sont pas négligeables en règle générale, surtout si vous n'avez pas l'intention

Figure 9. Exemple 6 – Format portrait

Figure 10. Exemple 7 – Format carré

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d'attendre près d'un mois avant la réception de votre produit. Le site n'est pas réputé pour sa qualité (je vous laisse juger les commentaires proposés sur internet) mais pour un prix défiant toute concurrence. Cela peut être un risque à prendre pour les petits budgets.

Et c'est bien là qu'internet connaît ses limites. S'il est facile de comparer les prix pour des prestations équivalentes à première vue, vous ne pourrez jamais savoir réellement à quoi vous attendre. C'est pourquoi nous vous conseillons d'aller directement voir une imprimerie. Et cela est encore plus vrai si vous ne savez pas exactement ce que vous souhaitez. Ils pourront vous conseiller, vous montrer des rendus de produits réalisés précédemment. Pour le papier par exemple, le bristol 250 gr peut convenir pour des petits budgets. L'idéal est une carte plus épaisse, au moins 300 gr. Le pelliculage peut donner une allure tout autre à votre carte de visite, en plus d'augmenter sa rigidité. Un pelli-culage billant va vivifier les couleurs de votre carte de visite. Attention cependant, nous avions parlé de la possibilité d'inscrire une information supplémentaire au stylo sur la carte de visite. Avec un pelliculage recto-verso, cette option devient compliquée. Le coût engendré par le pellicu-lage peut s'avérer important pour des petites quantités. C'est surtout des frais techniques (et donc fixes) qui sont en jeu.

Et venons-en au coût général d'impression de vos cartes de vi-site. Au risque de vous décevoir, nous n'avancerons pas de chiffres, ou alors une échelle très large de 30 à 300 € les 250 cartes de visi-te. Mais il est possible de monter bien plus haut avec des matériaux – formes ou encore impressions particulières. Vous voyez donc la difficulté de déterminer à combien va revenir l'impression de vos cartes de visite sans savoir ce que vous attendez.

Une dernière donnée pour le budget : la quantité. Très difficile de se décider. Du fait des frais techniques, les quantités minimales sont généralement 250 cartes (vous trouverez peut-être des petites imprimeries qui accepteront de faire 50 ou 100 cartes de visite, mais c'est bien plus rare). Pourquoi est-il si difficile de se décider ? Tout simplement parce que 250 cartes de visite vont vous coûter

78€, mais vous en aurez 500 pour 103€ et 1000 pour 116€. Ceci n'est qu'un exemple, mais le palier supérieur engendre bien souvent un coût supplémentaire négligeable par rapport à l'ensemble, et cela permet de doubler les quantités. Mais avez-vous besoin d'autant de cartes ? Cette réflexion doit être menée par vous-même.

Des exemplesCette partie va résumer, exemples à l'appui, ce que nous avons expliqué jusqu'à présent. Nous allons réaliser la carte de visite de la société Sis-tea qui vient tout juste de changer son logo (Figure 3). Les informations à inscrire sur la carte sont les suivantes :

Jean Apprendtouslesjours5, rue Jules Verne56100 LorientTél. 02.97.56.50.70Fax 02.97.56.50.00

Un premier exemple Figure 4 avec un dauphin en fond de carte. Il est joli, mais nous ne faisons pas un poster. Cette photo en fond, avec l'opacité diminuée pour apercevoir le texte, non, on ne peut pas se permettre. Avec les couleurs du logo, le fond doit définitivement être blanc.

Nouvelle tentative sur la Figure 5. Le problème ici est la sépara-tion des informations. Nous avons vu que couper les données allait obliger le lecteur à rechercher les informations sur l'ensemble de la carte. De plus le doigt qui sera placé sur un coin de la carte, pour la tenir, va forcément cacher du texte. Cette séparation est d'autant moins excusable que dans notre cas le nombre de lignes est faible.

Le troisième exemple propose un cadre fin entourant la carte. Il est éloigné de 5 mm des bordures. Il a donc peu de chances d'être coupé – sinon je vous conseille de changer d'imprimeur de ce pas, mais un décalage d'un simple millimètre lors de la découpe, qu'il soit en plus ou en moins, sera directement visible. Une deuxième remarque particulière à ce contexte peut être mise en avant. Le cen-trage des données ne peut pas convenir, et ceci à cause de la forme du logo. L'alignement des cinq lignes de texte n'autorise pas que les informations de la carte de visite soient centrées. Nous voyons à tra-vers cet exemple qu'il peut toujours y avoir des contre-indications en fonction de l'environnement. Le contexte est souvent déterminant aux choix à effectuer.

Les Figures 6 et 7 nous proposent enfin des versions raisonna-bles. Les avantages de ces cartes sont nombreux. Elles sont sobres et élégantes, sans artifice pour un style des plus professionnels. Le fond blanc permet une mise en valeur certaine du logo donc les cou-leurs seront explosives avec l'ajout d'un pelliculage brillant à l'im-pression. La préférence va pour la première proposition (Figure 8).

Figure 13. Recto-verso, format vertical

Figure 11. Recto-verso, format horizontal 1

Figure 12. Recto-verso, format horizontal 2

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Avec un logo centré en bas, nous aurons tous les éléments visibles, que la carte soit tenue par un gaucher ou un droitier. Le placement du texte en haut de la carte a tout son sens ici.

Sur la Figure 9, vous trouverez un exemple avec une carte de visite verticale. L'espace blanc central aère la carte pour lui donner plus de force.

Le choix d'une carte de visite de forme carrée ne nous permet pas d'avoir ce même espace. Mais il ne faut surtout pas chercher à oppres-ser le contenu. Diminuez légèrement la taille du logo et du texte dans ces conditions pour conserver un minimum vital de blanc.

Note générale par rapport aux exemples précédents: l'ajout d'un numéro de téléphone mobile et/ou d'une adresse e-mail nécessi-terait de diminuer légèrement la taille du texte pour conserver nos marges de référence.

Recto-VersoReprenons nos exemples pour voir comment les adapter à une carte de visite en impression recto-verso. Commençons par la carte classi-que, la version horizontale. Nous proposons de simplement mettre le logo dans son intégralité au verso. Du coup, la question se pose de du-pliquer le logo sur le recto de la carte. Deux réponses sont possibles. Oui, si la carte est posée sur une table, nul besoin de rechercher à la retournée pour trouver le logo. Non, deux fois le logo sur une même carte de visite, c'est trop, trop lourd, trop prétentieux, etc. À vous de faire le choix qui correspond le mieux à votre vision (Figure 11 et 12).

Pour la version verticale, le logo dans son ensemble s'y adapte mal. Il n'est pas autorisé de le tourner à 90° pour pouvoir le mettre dans le format horizontal. Il faut choisir, votre carte de visite en pay-sage ou en portrait, mais pas les deux à la fois. La solution est donc de tronquer le texte du logo. Nouvel avertissement, vérifiez la charte graphique de l'entreprise et du logo en particulier pour savoir si cette mesure est autorisée. En général, le logo doit être connu pour se permettre d'enlever le texte qui doit lui être attaché. Ce n'est pas notre cas, mais c'est la raison pour laquelle nous allons placer le logo dans son intégralité sur l'autre face de la carte de visite (Figure 13).

Dernier format que nous pouvons mettre en recto-verso, la carte de visite carrée. Nous vous proposons également de ne pas mettre le texte du logo. Mais ici c'est à vous de choisir, ce dernier sera plus petit si vous le disposez en entier, ce qui n’est pas forcément un pro-bleme. Par contre, nouvelle remarque qui est valable pour tout logo : ne le déformez pas pour le faire utiliser tout l’espace disponible. Un logo n’est pas élastique, pas de transformation manuelle sans ver-rouiller les proportions hauteur/largeur !

Nous attirons votre attention sur un autre point : l'utilisation d'une carte recto-verso ne doit pas servir à placer plus d'informa-tions et exploiter les deux faces pour mettre du texte. Nous vous avons déjà conseillé de travailler sur un seul bloc sur une face, ce n'est pas pour cacher une partie du texte derrière une face. La seule exception qui peut être proposée, c'est de mettre le plan où se situe votre restaurant comme nous le trouvons souvent. Éventuellement des réductions particulières, mais n'inscrivez pas votre numéro de téléphone sur une face et votre adresse sur l'autre. Préférez dupli-quer en petit votre adresse au verso en cas de présence d'un plan, plutôt que d'en priver le recto.

S'adapter à l'environnementNous avons choisi de présenter cet article avec la société de plom-berie Sistea comme exemple. Son cas est très facilement adaptable à tout sujet et présente les points clés d'une carte de visite stan-dard.

Pour autant, ce n'est qu'un exemple et n'oubliez pas de vous adap-ter à votre environnement, aux contraintes qui peuvent apparaître. Nous insistons sur ce point car c'est vraiment important. Et pour vous aider, nous allons vous montrer trois autres exemples de cartes de visite qui n'ont rien à voir avec les précédentes, en dehors du format.

Prenons l'association BreizhAfrica pour commencer. Cette as-sociation a pour objectif de regrouper les cultures africaines pour un festival de trois jours sur Brest. La première édition s'est déroulée l'an passé à Brest. Pour une association de ce type, c'est la convivialité et la chaleur humaine que nous souhaitons mettre en avant. Les Figure 15 et 16 présentent deux exemples de mise en page de la carte de visite. La première met en avant la possibilité de centrer les données sur la carte. Une certaine symétrie est présente dans le logo et permet cette mise en forme, contrairement à la carte de la société Sista. Autre élément de comparaison : le fond. Il n'est pas uni mais contient une texture. Si nous avons déconseillé la texture, vous remarquez que dans le cas présent il représente le logo, avec des formes simples, peu détaillées et peu contrastées pour nuire au minimum à la lisibilité de la carte de visite. Dernier élément à noter, nous avons deux types d'informations sur la carte. Les données personnelles – du président de l'association ici – et des données liées à l'association elle-même : l'adresse et le site internet. C'est un blanc, un espace, qui va permet-tre de dissocier les informations, en plus d'un changement de taille de la police. Mais comme nous l'avions indiqué précédemment, nous pouvons toujours considérer le tout comme un bloc unique par son positionnement. Il n'y a pas de texte dans les quatre coins de la carte.

La deuxième carte de visite BreizhAfrica dispose le logo à gau-che de la carte, avec le texte personnel à côté et les informations générales en bas au centre. De quoi contredire ce que nous venons d'expliquer sur l'unité de l'alignement. Seul le contexte peut per-mettre de comprendre et d'approuver ce choix. Si la carte de visite choisie est celle-ci, c'est que l'ensemble de la papeterie de l'asso-ciation souhaite conserver une cohérence au modèle qui indique de positionner la signature au centre, dans la partie inférieure du document. D'où l'importance une nouvelle fois de chercher à étudier l'environnement et ne pas appliquer les conseils proposés sans ap-porter en plus une certaine réflexion.

Le second exemple est intéressant par le nombre d'informations importantes à positionner sur la carte de visite. En plus des données classiques, il s'agit d'intégrer le domaine d'activité – développement web et communication – et une photo. Cette photo est une image que nous souhaitons associer à lookiad. La photo prend une place im-portante et impose le sens de la carte de visite. Elle ne peut pas être réalisée à la verticale. En effet, sans déformer la photo, elle prendrait toute la place. Par opposition, une photo aux proportions inversées demanderait de concevoir une carte de visite en portrait. L’adresse est longue et nous avons 9 lignes a inscrire au total. Nous allons commen-cer par le placement de l’activité sur le côté, suite a une rotation de 90° antihoraire du texte. Cet élément positionné à gauche avec le regard

Figure 14. Recto-verso, format carré Figure 15. Carte de visite BreizhAfrica – modèle 1

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vers le contenu de la carte permet la mise en commun, la fusion du contenu avec ce bloc. Il dépose un voile transparent sur l’ensemble de la carte. L’adresse comprend quatre lignes. L’associer au bloc texte tel que n’est pas une solution, il y aurait trop de données pour un rendu illisible. Pour autant, nous souhaitons conserver un espace blanc vital entre le logo et le texte. Le seul espace qu’il peut nous rester sur la carte, il ne faut pas le perdre en écartant trop le texte à inscrire. La so-lution subtile à donc été d’intégrer un fond marron uni sous l’adresse, qui se prolonge sur toute la largeur de la carte. Le résultat est mar-quant, la séparation nette. Tentez par vous meme ce type de contraste en réalisant deux cartes, une avec le fond et une sans. Vous observe-rez la différence de style obtenu. Nous enlevons ici un tiers du blanc de la carte de visite. Malgré le nombre de données qui alourdissent la carte par rapport a l’exemple de Sistea, nous voyons qu’il est possible de conserver un résultat lisible et professionnel.

Le dernier exemple que je vous propose d'étudier est à nouveau très différent des deux précédents. Observons le cas d'une agence de publicité, de communication ou d'un graphiste freelance. Le portfolio, c'est le CV qui parle pour nous et peut convaincre que vous correspondez au profil recherché. Pourquoi alors, ne pas mettre en avant des prestations déjà réalisées ? La Figure 18 votre propose très simplement d'exposer vos créations sur votre carte de visite. Les informations sont ancrées en bas de la carte qui laisse place à une importante illustration. L'interlocuteur ne peut qu'être inter-

pellé et apprécier ce type de cartes de visite. Au niveau du coût, il sera forcément plus important puisqu'il s'agit d'imprimer plusieurs cartes de visite différentes. Mais négociez avec votre imprimeur pour limi-ter le surcoût lors du devis.

OriginalitéSi vous souhaitez sortir de la carte de visite ordinaire, c'est possible, à condition d'avoir le budget en conséquence. En fonction de l'écart que vous faites par rapport à une carte classique, le coût sera sensi-blement différent. Parmi les petites touches originales, vous trouverez sur internet une carte très intéressante d'un avocat pour les divorces, James A.W. Mahon. Sa carte de visite, comme ses autres documents, est perforée au centre de manière à pouvoir la séparer en deux. De chaque côté de la carte se trouvent ses coordonnées. Une efficacité remarquable pour mettre en valeur son métier. Au niveau de l'impres-sion, seule la perforation entraine un coût supplémentaire.

Dans la catégorie supérieure, nous trouvons toutes les personnes qui changent du format standard des cartes de visite. L'idée que nous retrouvons chez plusieurs personnes est le format ticket de transport (bus, métro) ou encore ticket de cinéma.

Il y a également des cartes de visite haut de gamme avec du papier cartonné d'une épaisseur de 1, 2 ou 3 mm, des impressions en relief, éventuellement un effet doré ou argenté... En général, lorsque vous ar-rivez à faire des cartes de visite de ce type qui deviennent des éléments de collection, ce n'est pas en dizaines d'euros qu'il faut estimer les dé-penses. Il est aussi question de trouver un imprimeur qui soit en mesure de répondre à votre demande qui nécessite du matériel spécialisé.

Puis nous trouvons les personnes qui considèrent qu'une carte de visite, ce n'est qu'un objet quelconque sur lequel se trouvent des coor-données. Un peintre pourra utiliser des galets comme carte de visite (coût estimé : du temps uniquement). Un filtre à café peut faire l'affaire, un bracelet... Seule votre imagination peut vous arrêter. Nous noterons toutefois que ce type de carte est à réserver aux métiers créatifs. Un professionnel qui commercialise ce type de cartes aurait de grandes chances qu’elle ne soit pas conservées.

EfficacitéCertaines personnes doutent de l'efficacité aujourd'hui de la carte de visite en mettant en avant la lassitude des personnes qui en reçoivent par dizaines et ne les prennent plus que par politesse désormais. La pre-mière réaction à la réception d'une carte de visite est de la mettre dans la poche ou dans le portefeuille s'il n'est pas plein. Mais il faut savoir que la carte de visite ne fait pas tout, bien au contraire, elle ne fait qu'une infime partie de votre travail marketing. Et la carte de visite doit servir unique-ment comme point final d'une discussion pour être efficace. Entamez une discussion en distribuant votre carte de visite, et vous pouvez être certain que votre interlocuteur ne se préoccupera plus de ce que vous avez à lui dire. Il la mettra directement dans sa poche fourre-tout dont le contenu va à la poubelle le soir. La distribution d'une carte de visite est un enjeu : il faut réussir à déterminer le moment idéal pour la sortir de son portefeuille et la donner à la personne en face de vous. Elle doit amener à être utilisée. Quand vous donnez votre carte, l'interlocuteur doit savoir pourquoi il aurait intérêt à garder votre contact.

ConclusionVous êtes maintenant un expert en ce qui concerne la carte de visite et vous ne regarderez plus celles de votre portefeuille de la même manière. Il est d'ailleurs temps de sortir la vôtre et de voir si elle ré-pond aux critères d'une bonne carte de visite. Dans le cas contraire, ne vous inquiétez pas, le prochain article va vous apprendre à créer simplement une carte avec le logiciel Adobe InDesign.

LeparachutePassioné par l'infographie, il s'intéresse particulière-ment à la communication visuelle. Il s'inspire en obser-vant le monde qui l'entoure.Site : http://leparchutedesign.free.fr

Contact : leparachute@free.fr

à propos de l’auteur

Figure 18. Plusieurs cartes de visite, un seul propriétaire

Figure 16. Carte de visite BreizhAfrica – modèle 2

Figure 17. Carte de visite de l'association lookiad

SilverFast

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Une profondeur de plage dynamique maximaleLe défi relevé par LaserSoft Imaging® est de proposer un logiciel performant dans la capture d’éléments via leur numérisation. Les films Kodachrome peuvent atteindre une plage dynamique allant jusqu'à 3,8 soit l’équivalent de 6300 niveaux de gris ou à une plage de contraste de 1:6300. Ainsi, vous obtiendrez des images révélant des détails infimes sur les films Kodachrome.

Profitez de nombreux informations et téléchargez une démo du logiciel sur :http://www.silverfast.com/frDistributeur officiel en France - Graphic Reseau:http://www.graphic-reseau.com

LaserSoft Imaging® présentesa nouvelle version 6.6 de SilverFast® Ai with the perfect Kodachrome-WorkflowUtilisable sur plus de 315 scanners et appareils photos numériques, SilverFast® est le logiciel de numérisation. Compatible autant sur Mac (OS X) que sur Windows il a déjà séduit plus de deux millions d’utilisateurs.

Destinés aussi bien aux débutants qu’aux professionnels, Sil-verFast® va facilement vous permettre de numériser et traiter vos diapositives de façon optimale grâce à son interface intuitive. Vous pourrez donc très aisément obtenir des résultats optimaux et ainsi rentabilisez rapidement votre temps de travail.

Le respect des couleurs !Cette nouvelle version permet de conserver les trésors analogiques des diapos Kodachrome en parfaite qualité, grâce à son calibrage IT8. Ainsi vous aurez la garantie d’obtenir des couleurs parfaites. En effet, sans la calibration via la mire IT8, vous serez sûrement sujets aux petits défauts de numérisation et vos scans de Kodachrome auront tendance à être caractérisés par cette couleur bleuâtre as-sez typique.

Seule la calibration IT8 de SilverFast® avec une mire IT8 Koda-chrome élimine entièrement la dominance bleue. À noter que Kodak a malheureusement stoppé la production de mires IT8 Q60 sur film Kodachrome en 1999. Pour cette raison LaserSoft Imaging® offre Kodachrome target depuis le début de 2009.

Des profils ICC Kodachrome génériques ont également été crées et implémentés pour les scanners les plus importants. S’il ne peut lui-même réalisé le calibrage IT8, l’utilisateur pourra très sim-plement choisir un profil déjà pré-configuré.

Attention ! Les profils Kodachrome sont contenus seulement dans SilverFast SE Plus et dans toutes les versions SilverFast Ai.

Vers la fin des poussières et des rayures ?La nouvelle technologie iSRD, semblable à ICE, vous permettra de supprimer poussières et rayures sur vos numérisations. Elle est basée sur une technologie dite infrarouge. Cette solution s’étend aux scanners de films 35mm. À présent vous pouvez les traiter afin d’éliminer ces petits détails plutôt gênants.

Contrairement à l’ICE, la technologie iSRD® peut être personna-lisée car elle fonctionne tout autrement. Vous disposez même d’un aperçu qui vous offrira un résultat fidèle au rendu final.

Intéressant, vous pourrez combiner la technologie SRD® à l’iSRD®.SRD® est une technologie semblable à iSRD® qui permet de traiter les scans afin supprimer les poussières et rayures. Cependant elle ne repose pas sur l’infrarouge. Elle vous permet, combinée à iSRD®, de créer trois autres calques de retouches auxquels seront associés des masques personnalisables.

Figure 1. Kodachrome élimine entièrement la dominance bleue

Figure 2. La technologie iSRD® et SRD® permet de supprimer les poussières et rayures

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Cartes de visite – réalisationL'article précédent a permis de comprendre la carte de visite. Nous passons maintenant à un exemple de réalisation. Bien qu'il serait possible de le faire avec les logiciels Photoshop et Illustrator, nous avons choisi de vous présenter le tutoriel sous InDesign pour vous familiariser avec un logiciel souvent moins connu du grand public.

débutant | 30 min

InDesign CS3

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Cartes de visite – réalisation

LogicielOuvrez Adobe InDesign et créez un nouveau document. La carte que nous allons réaliser est au format standard, en portrait: 54 x 85 mm.

Prévoyez des marges de 5mm, elles nous serviront pour le placement du texte. Une petite astuce du logiciel : n'entrez la valeur que dans le premier champ et cliquez sur le petit chaînon situé à droite. Il va automa-tiquement répercuter le contenu sur les autres champs du même bloc. Suivant l'imprimeur, la taille des fonds perdus demandés peut varier, en-tre 3 et 5 mm. Il est toujours plus facile d'en supprimer que d'en ajouter, nous insérer donc 5 mm tout autour de la carte.

DocumentLes repères violets et roses sont nos marges intérieures. Le cadre rouge représente quant à lui nos fonds perdus. Vous remarquerez que

dans notre cas ils seront d'une faible utilité puisque le fond de la carte est blanc. Il est cependant important de toujours le mettre. L'icône située en bas de votre palette d'outils vous permet de changer la vue représentée. Les dernières versions du logiciel proposent : Normal (vue ci-dessus), Aperçu (aucun repère, pas de fonds perdus), Fond perdu (le cadre s'arrê-te aux fonds perdus) et Ligne-bloc (le cadre s'arrête aux lignes-bloc, étant donné que nous avons mis 0, le vue Normal est identique à Aperçu).

Insertion du logoPour ajouter le logo dans le document, vous pouvez utiliser le raccourci [Ctrl] + [D], ou le menu Fichier>Importer. Cliquez ensuite dans le do-

cument pour le déposer. Vous remarquez sans doute que l'aperçu est très désagréable et vous vous demandez si votre fichier n'a pas un problème, si l'importation n'a pas échoué. Rassurez-vous, il s'agit uniquement d'un affichage minimal d'InDesign afin d'accélérer le rendu et ainsi pouvoir travailler plus efficacement. Pour une carte de visite, l'utilité est discuta-ble, mais sur un livre avec des dizaines d'images, on apprécie ce mode. Pour obtenir le rendu en qualité supérieure : Affichage>Performances d'affichage>Affichage de qualité supérieure ([Alt] + [Ctrl] + [H]).

Redimensionner et positionner le logoNous souhaitons positionner notre logo dans la partie inférieure de la carte. Les marges intérieures sont nos repères, le logo ne doit

pas les enjamber. Redimensionnez l'image avec les coins et maintenez la touche [Maj] pour conserver les proportions. Vous remarquez que si le cadre réduit le visible, le contenu ne diminue pas en conséquence. Encore une fois, il ne faut pas s'inquiéter, il suffit d'ajuster ensuite le contenu au bloc. Les deux icônes encadrés en rouge dans l'aperçu per-mettent de faire cela. Sinon, trouvez le menu Objet>Ajustement>Ajuster le contenu proportionnellement ([Ctrl] + [Maj] + [Alt] + [E]).

Ajout du texteDernière étape, l'insertion du texte. Cela peut sembler simple, mais l'enjeu est important. Il faut bien choisir les réglages des paramètres :

le choix de la (des) police(s) de caractères, sa taille, l'espacement entre les lignes, la couleur... Dans notre cas, nous allons nous baser sur le logo. Si le texte sistea est en noir, nous souhaitons avoir les autres informa-tions en gris. Des tests d'impression sont nécessaires pour vérifier la lisibilité du rendu, et ainsi éviter de choisir une teinte trop claire. Enfin, le nom du propriétaire de la carte est en gras pour le rendre directement dissociable du contenu. Voilà, votre carte de visite est prête à être expor-tée en .pdf pour votre imprimeur, en seulement 5 étapes.

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cartes de visite – réalisation

à propos de l’auteur

LeparachutePassionné par l’infographie, il s’intéresse particu-lierement à la communication visuelle. Il s’inspire en observant le monde qui l’entoure.Site : http://leparchutedesign.free.frContact : leparachute@free.fr

Concept art

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Concept art, la création d’un univers

Mon travail est basé sur la préproduction et la production de Jeux Vi-déo, en fait je fais partie de l’équipe qui est en charge de donner vie au projet. Nous sommes là pour poser les premières pierres avec les autres départements qui travailleront sur le jeu.

Le concept artist est souvent confondu avec ce qu’on appelle un game designer. Il ne faut pas confondre car en fait les games de-signer sont les personnes qui créent l'ossature du jeu mais plus au niveau du gameplay et de la jouabilité, en adéquation avec la game bible qui est en général fournie par l’auteur, l’éditeur ou bien son propre studio de développement.

En général nous sommes les premiers à nous lancer car au début d’un projet l’identité de celui-ci n’est pas encore bien défini et nous nous efforçons de lui insuffler une personnalité propre. C’est

un métier des plus enrichissants car nous travaillons avec des équipes soudées qui ont pour but de faire avancer le domaine vidéo ludique et d’y apporter à chaque fois quelque chose de neuf.

Nous avons la possibilité de créer des mondes de toutes pièces, d’y apporter notre vision, de le modeler selon notre humeur. Généra-lement nous sommes une équipe de 3-4 concepts artists mais cela peut varier à beaucoup plus selon la complexité et l‘étendue du projet.

C’est un métier où l’envie de créer prime, nous sommes cons-tamment à chercher de nouvelles idées, de nouveaux parcours pour mener le joueur à une expérience unique, du moins nous l'espérons. De même que l’émulation entre concepteur, qu’il soit artiste 2D ou bien 3D est une phase très importante, cela nous permet de nous remettre en cause et d’appréhender les difficultés sous un autre

Je suis concept artist freelance dans le monde du jeu vidéo. Je voudrais vous parler de ce métier peu connu encore et du travail qu'il faut donner lors de la réalisation de jeu vidéo.

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Concept art

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mis de relativiser, j’ai eu droit à des critiques parfois très dures mais toujours argumentées et qui au final m’ont énormément servi, c’est pourquoi maintenant je continue d’être fidèle à ces communautés et d’essayer à mon modeste niveau de les faire vivre et d’aider les gens qui sont comme je l’étais il y a quelques années.

À la sortie de mes études je n’ai pas trouvé du travail tout de suite. J’ai connu pendant 2-3 ans les petits boulots et les galères en tout genre, les désillusions du marché mais c’est aussi par là qu’on peut être amené à passer. Le monde du jeu vidéo est un monde qui fait rêver mais c’est aussi un monde dur, c‘est un corps de métier comme les autres, plus fun que beaucoup d'autres mais c’est aussi et avant tout un métier. Arriver à percer dans ce milieu est très dur et je suis encore bien loin d’avoir réussi, c’est un combat de tous les

angle, nous apprenons tous les jours quelques chose de nouveau et c’est ce qui nous permet d évoluer et d’avancer tant sur le processus de création que sur le côté humain.

Comment suis-je arrivé ici ?J’ai fais une formation poussée vers la publicité qui aura duré 4 ans. Ensuite j’ai fait une spécialisation de 2 ans en illustration et c‘est au même moment que j’ai découvert les communautés de dessina-teurs du net, Café salé pour la version francophone et ConceptArt.org pour la version anglophone.

Ces deux forums m’ont permis de rencontrer des gens du mi-lieu, d’exposer mon travail et de me confronter à l’œil beaucoup plus acéré et critique de bons nombres de professionnels. Cela m’a per-

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Nexodus : Concept d’un nouvelle Babylone, travail personnel. All rights reserved.

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jours, de patience, de ténacité mais aussi de passion, de motivation et d’échanges.

Quand vous commencez dans ce métier il faut bien penser à plusieurs choses. Premièrement que vous n’êtes pas la per-sonne qui révolutionnera votre corps de métier, du moins pas au début. En effet il faut garder à l’esprit que vous êtes encore jeune et que votre capacité à travailler et à répondre à l'attente de vos clients ou de vos employeurs se fera avec le temps. On ne se re-trouve pas à la sortie de l'école à travailler sur un jeu triple AAA comme Assassin’s Creed ou Halo ! Les places sont peu nombreu-ses et elles sont chères. Entendez par là que c’est votre expé-

rience qui fera la différence mais aussi votre capacité à répondre à la demande, à suivre le fil d’une production, votre capacité à vous adapter et à encaisser aussi la critique des gens au-des-sus de vous et constamment se remettre en question pour faire évoluer son travail.

Ce qu’il faut retenir c’est que la route est longue, votre vie est longue et on ne cesse d’apprendre et de parfaire son art et son ex-périence. Donc ne vous frustrez pas si au début vous travaillez sur des projets qui ne vous passionnent pas forcément, dites-vous que vous faites vos premières armes et que de votre sérieux dépendra votre future réputation et l’envie qu’auront vos collaborateurs de

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Amazonia Secret : un concept de décor d’origine meso américaine pour un projet encore secret. All rights reserved.

Another Land Sunset : Mon concept le plus récent, j’avais envie de jouer sur le côté poétique et beau d’une terre chaotique et acérée. Travail personnel. All rights reserved.

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travailler à nouveau avec vous ou de vous recommander à d’autres personnes.

Comment réussir à travailler dans le jeu vidéo ?Le domaine video ludique reste un milieu assez mystérieux, com-ment y entrer ? Y a-t-il des études pour ? Puis-je en vivre ?

Ce sont des questions que tout le monde se pose. Une grande majorité de gens prennent le jeu video pour de la dilettante alors que le travail qu’il faut fournir peut être colossal. Évidemment la chance de travailler dans un milieu où les gens gardent une part de leur âme d’enfant est tout à fait bénéfique sur l’ambiance qu’on y retrouve. Comme je l’ai dit plus haut c’est un métier, un métier passionnant mais un métier avant tout et votre passion initiale en sera le moteur.

Il existe des écoles qui préparent aux métiers artistiques et c’est je pense une bonne chose pour vous si vous voulez embrasser cette carrière. Vous orienter vers une formation artistique vous per-mettra de vous familiariser avec ce qu’on appelle les métiers de l’art au sens large. Il existe de nombreuses écoles en France qui dispen-sent ce genre de formation.

Avant la fin de vos études commencez à vous faire connaitre des studios de développement. J’insiste fortement sur l'importance

d’un bon portfolio. Il sera auprès de vos futurs employeurs le facteur-clé qui décidera si, oui ou non, ils vous prendront pour un entretien d’embauche. Ne mettez donc que vos meilleures pièces et celles qui montrent le plus votre capacité artistique, que cela soit en person-nages, en décors, en perspective, en story telling, etc.

Vos futurs employeurs potentiels reçoivent énormément de sol-licitations et ne peuvent donc répondre favorablement à tous hélas. Lors de votre entretien votre portfolio pèsera lourd mais votre côté humain aussi car comme je l’ai dit précédemment, un jeu vidéo est fait par une équipe et s'ils ressentent que vous aurez un problème relationnel avec le reste de leurs équipes, ou que vous êtes trop per-so, il y a fort à parier que même si vous êtes le prochain Sparth ou le prochain Craig Mullins, ils ne donneront pas suite car ils ne pren-dront pas le risque de créer un climat de conflit dans leur équipe, chose qui peut faire capoter un projet qui avait bien commencé.

Quels sont mes projets ?J’ai travaillé sur 3 jeux vidéos, un petit jeu sur DS, un jeux d’aventure en point and click sur WII et DS qui sortira dans les prochains mois, j’ai aussi travaillé en tant que freelance pour la société MP3 minutes en association avec MCM pour illustrer des textes de Pierre Bordages,

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Armory Corridor : concept d’un couloir abritant une armurerie. Travail personnel. All rights reserved.

Assault : Assaut des forces spéciales sur un point stratégique. Travail personnel. All rights reserved.

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Snowbording : illustration faite durant mes pauses déjeuner pour palier au manque de neige en région parisienne. Travail personnel, All rights reserved.

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nous étions plusieurs illustrateurs sur ce projet et c’était très enrichissant. J’ai aussi effectué quelques travaux de commande ainsi que quelques travaux freelance pour Ubisoft. Actuellement je travaille sur un jeu vidéo d’aventure pour la Xbox 360 et c’est très intéressant et gratifi ant de voir ses personnages et ses décors prendre vie et de pouvoir interagir avec.

Dans un avenir proche j’aimerais continuer sur des productions plus sombres, plus adulte. Le Concept art pour le cinéma me tente aussi beaucoup et je pense que l’aventure à l’étranger sera a envi-sager très vite. Il est important de voir de nouvelles choses, acquérir de nouvelles méthodes de travail et pousser plus loin sa vision de ce qui nous entoure.

Qui peut y arriver ? Faut-il avoir un don en dessin ?Ce sont les deux questions que j’entends le plus souvent et à ces ques-tions je réponds que oui, un temps tout le monde soit peu passionné peut y arriver et que non il n’y a pas de don. D’abord il faut aimer dessi-ner, il faut aimer créer, il faut rêver mais il faut aussi travailler dur, très dur car on n'y arrive pas tout de suite. Il n’y a pas de génies, ou alors ils se comptent sur les doigts d’une main. Tous les autres, moi le premier, avons travaillé dur et avons appris des autres, nous nous sommes remis en question souvent et c’est toutes ces choses qui nous ont fait avancer. Une personne qui est excellente en personnages ne le sera pas forcement en décors et vice versa. C’est pourquoi il est important de toujours travailler ses points faibles pour qu’ils deviennent des points forts. Il ne faut pas rien négliger, ce qui ne nous intéresse pas au premier abord nous servira un jour.

C’est pour cela que j’ai coutume de dire aux plus jeunes qui sont intéressés par ces métiers :

Travailler dur mais amusez-vous en le faisant car il faut que cela reste un plaisir et non une obligation même si parfois il faut savoir se faire violence pour arriver à ses buts, cela requiert parfois quel-ques sacrifi ces. Mais cela en vaut la peine.

Le processus de créationLa création d’un concept résulte de beaucoup de facteurs. Ce n’est pas juste une idée qui aura germée dans la tête d’un concept artist. Une idée qui n’est pas réfl échi n’a que 50% de chance d’être mené à bien correctement. En général nous nous retrouvons avec les autres concepts artist et le game designer lors d’une réunion qui se transformera vite en brainstorming. Le but de ses réunions est de nous pousser à sortir les idées les plus originales ou a default cel-les qui correspondent le mieux à l atmosphère du jeu. Nous faisons cette étape pendant à peu prés une heure, parfois plus, le but est de réussir à coller notre vision du jeux par-dessus celle de l’auteur. Il faut conserver la cohérence de son texte et réussir à l interpréter.

L’avantage d’un brainstorming c’est qu’on élimine assez vite les idées déjà-vu et celles qui sont trop clichées pour se concentrer sur celles peu ou pas exploitées.

Je me mets ensuite au travail et je vais donc vous détailler le processus d’une de mes créations. Tout d’abord je pars en général en ayant à côté de moi les écris du brainstorming. Je commence par plusieurs croquis rapide (pas plus de 10 minutes chacun) en noir et blanc en basse résolution. À cette étape, il me faut quelque chose de jeté, de vif et mon objectif est de me focaliser sur l’ambiance et le cadrage que je vais lui donner. Il est parfois nécessaire de faire une vingtaine de croquis avant de retenir celui qui sera le plus in-téressant. Une fois la validation par le directeur artistique, j’attaque la réalisation fi nale. J’agrandis mon format et Incrustation sous Pho-toshop, ce qui permet de se concentrer très tôt sur le détail. Mais il faut prendre garde aux valeurs et rapport sombre/clair, des valeurs trop claires peuvent ruiner totalement votre concept une fois la mi-se en couleur effectuée. La deuxième technique, quoiqu’un peu plus compliquée a mon sens, est tout de même la plus bénéfi que. Il s’agit d’attaquer directement la couleur en posant de grosses masses et de remonter vos teintes en prenant en compte vos ombres et vos lumières. À cette étape il est important de ne pas se soucier du détail et de se concentrer sur l’ambiance générale. Une fois que toute ses choses seront placé, vous attaquerez le peaufi nage. Cette technique bien que plus complexe car elle demande plus de connaissance et de clarté par rapport à ce qu’on as en tête, est aussi la plus rapide. Quand vous faites d’abord votre illustration en noir et blanc et vous teintez les couleurs, vous êtes obligé de repasser précisément à certain endroit et de peaufi ner plus longtemps pour qu’on ne ressente pas la mise en couleur comme faisant tache ou après coup, ce qui équivaut parfois au double du temps d’un concept fait directement à la couleur. Mais encore ceci n’est que subjectif et il n’appartient qu’à vous de trouver la mé-thode qui vous convient.

Mon but quand je fais un concept est qu’il soit directement ex-ploitable pour la 3D. C’est bien de faire une jolie illustration mais il faut qu'elle soit compréhensible par les artistes 3D qui s’occuperont de la modélisation. Il est donc important d’être rigoureux que cela soit dans les échelles de perspectives, de rapport de taille entre les personnes quand il y en a et même dans la réalisation de votre concept.

Pour cela je peins beaucoup de mes dessins, je peaufi ne chaque détail pour que chaque objet puisse être identifi é. J’utilise aussi beaucoup de références photo pour créer les matières j'utilise, ce qu’on appel, des customs brushes. En fait ce sont des pinceaux dans Photoshop à qui j’ai assigné une texture, ce qui leur donne un côté texturé directement au moment de la peinture. Cela fait gagner beaucoup de temps et donne de la force à votre concept.

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The cave : Concept de décor pour un projet encore secret, Travail personnel. All rights reserved.

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En général un concept me prend entre 3 et 4 jours en partant d’une page blanche, mais selon la complexité du concept et du bud-get temps dont nous disposons il peut arriver que certain concept me prennent une journée d’autre peuvent me prendre 10 jours (quand il faut un rendu photo réaliste, aussi appelé matte painting).

Une fois le concept terminé, il est validé par le game designer et le directeur artistique. Là on y refait quelques retouches car un con-cept n’est jamais parfait du premier coup, on modifie des lumières, on rajoute des ombres, ou pleins de petits détails.

Une fois la deuxième ou troisième validation, le concept est envoyé a l’auteur du scénario (si cette personne ne travail pas dans vos locaux) pour une dernière validation.

Le concept définitivement validé est envoyé directement au département 3D (interne ou externe) qui se chargera de sa réali-sation et le travail de concept artist continu à ce stade car il s’agit de suivre de près l’avancement de votre concept de façon a ce qu’il soit le plus fidele à ce que vous avez dessiné. En effet un concept 2D diffère souvent d’une finish en 3D car il y a pleins de paramè-tres à prendre en compte, qu’ils soient d’ordre technique (lumière, personnages, collisions des models 3D, ombres, texturing...) ou bien artistique (vision de ce que vous avez dessiner, différente sensibilité...). Il faut donc observer comment le processus avance et faire des retours assez régulièrement sur ce qu’il y aura à chan-ger. Une fois que tout cela est passé de l’état de concept à celui de réalisation 3D alors il est envoyé au reste de l'équipe en vu de son intégration dans la mouture du jeux.

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à propos de l’auteur

Gary JAMROZ-PALMAPseudo : GARY a.k.a GRAY. Concept artist freelance, Paris, FranceSite : http://artofgray.blogspot.com/Contact : Jamrozgary@gmail.com

Templar Office : Concept sur ce que pourrait être l’organisa-tion des templiers si elle avait survécue de nos jours, ins-piré par l’atmosphère d’Assassin’s Creed. Travail Personnel. All rights reserved.

Speed painting landscape 1 : un speed painting fait avant de commencer la journée, environ 1 heures. Travail personnel. All rights reserved.

The End two : Speed painting pendant ma pause déjeuné, environ 1h10 ; travail personnel. All rights reserved.

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débutant | 30 min

Photoshop CS3

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à propos de l’auteur

François LeroyAKA Graphic Travelling est un graphic designer de 19 ans. Basé à Paris, il a obtenu son diplôme Arts Graphiques en 2008 et exerce depuis deux ans en-viron son activité numérique en autodidacte.

Création du documentCréez un nouveau document sous Photoshop avec une définition suffisante (par exemple 4500 par 3000 px). Travailler avec un

nombre important de pixels sous Photoshop permet de détailler et de revenir aisément sur la création en règle générale. Écrivez le texte OILen noir et en grande taille, la typo avec serif est conseillée pour un rendulisible.

Application des brushSélectionnez le contenu du calque texte ([Maj] + clic sur la surface de calque), puis créez un nouveau calque où vous placerez vos élé-

ments tout en gardant votre sélection. Chargez vos brushs, et dispo-sez-les dans la sélection en noir. Il s'agit ici principalement de brushs de fumée et d'aquarelle. Sur des calques différents vous disposerez la fumée de manière à ce qu'elle sorte de la sélection pour l'effet dés-tructuré. Pour cela désélectionnez et resélectionnez le calque de police d'origine pour la suite.

Ajout des oiseaux et colorationCette technique est réitérée pour chaque lettre de la création. Ensuite rajoutez des oiseaux s'envolant des lettres et des taches

grâce aux brushs toujours en noir. Cette étape consiste à colorer le tout. Pour ce faire créez un nouveau calque en mode fusion Incrustation et organisez la couleur grâce à un pinceau diffus de dureté à 0% et de dia-mètre à 300 px. Sur un nouveau calque, un seul suffira. Pour les finitions, effectuez une accentuation sur les calques de brush pour affiner le tracé, Filtre>Renforcement>Accentuation (Gain 155% ; Rayon 1px).

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Typographie fuméeCe tutoriel, basé sur une création typographique, vous permet de jouer avec les polices de caractère prédéfinies en les détournant rapidement et éfficacement grâce aux fameux brushs et aux interventions colorées.

pratique

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Remise au goût du jourDans ce tutoriel, nous allons apprendre à mettre en valeur un objet en l’intégrant dans un décor en perspective coloré. Pour cet objet, j’ai choisi une magnifique Américaine des années 70.

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avancé | 45 min

Photoshop CS3

pratique

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Taille et modeOuvrez un nouveau projet de taille 30 x 15 cm et en 300 dpi, en mode RVB 8 bit, car le RVB 8 bit est le seul mode que supporte

Photoshop pour pouvoir y appliquer des filtres et quelques autres modifications. Ensuite, ouvrez la photo de la voiture nommée Corvette c3.jpg et effacez le visage de la petite fille avec l’outil Tampon, se sont les petits inconvénients d’une image trouvée gratuitement.

Détourage efficaceCommencez le détourage avec l’outil Plume, soyez précis car les bords devront être assez nets. Allez ensuite dans la fenêtre Tracé,

sélectionnez votre tracé et cliquez sur option de tracé. Définissez une sélection, cochez la case lissée à 0 px, cela signifie que la sélec-tion s’effectuera sur votre tracé exact, ensuite copiez votre sélection et collez-la dans le document principal en 30 x 15.

MiroirUne fois votre image détourée, importez-la dans un nouveau cal-que du document principal. Sélectionnez le calque de base puis

remplissez-le de noir en faisant [Maj] + [F5]. Remplissez couleur prin-cipale à 100 %. Sélectionnez le calque de la voiture, nommez-le cor-vette, puis faites [Ctrl] + [T] pour effectuer une transformation, dans votre barre d’outil du haut, taper -100% dans la case L de la largeur, cela est une technique rapide pour effectuer un effet miroir.

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pratique

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remise au goût du jour

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Les nombresCréez un nouveau calque juste en dessous du calque Corvette, puis soit avec l’outil Pinceau, soit avec une sélection remplie de noir, vous

allez placer l’ombre de la voiture. Une fois Filtre>Atténuation>Flou gaus-sien). Retournez sur le calque Corvette et avec l’outil Pinceau, peignez du noir sur les roues pour harmoniser l’ombre générale.

Le murN’oubliez pas de modifier la luminosité et les contrastes de la voi-ture pour la faire ressortir au mieux, transformez aussi si besoin

les teintes et saturations. Créez ensuite un nouveau projet Photoshop de 30 x 5 cm en 300 dpi, ouvrez l’image brique.jpg [Ctrl] + [A] puis copier/coller dans le nouveau projet 30 x 5, transformez la sélection ([Ctrl] + [T]) puis dupliquez-la simplement vers la droite en mainte-nant [Alt] enfoncé, fusionnez les calques (Calque>Aplatir l’image) et liez correctement les morceaux de brique entre elles avec l’outil Tampon.

Le mur 2Retournez sur votre projet principal (que vous avez évidemment sauvegardé régulièrement en format .psd), puis collez-y le mur

sous tous les calques, ajoutez-y une ombre noire sur un nouveau calque avec l’outil Dégradé, vous pouvez aussi y ajouter un mode fusion, cela est même conseillé pour les ombres.

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Miroir 2Votre Corvette est maintenant en miroir, copiez le calque, puis faites-y un miroir avec la même technique que dans l'étape précédente

mais en modifiant la case H pour la hauteur. Appliquez, faites [Ctrl] + [A], allez ensuite dans la fenêtre Edition>Transformation>Torsion, puis déformez la voiture pour y créer un reflet réaliste. Il ne reste plus qu’à effacer doucement certaines parties avec l’outil Gomme pour en garder le plus intéressant, en l’occurrence les roues.

IllustratorAllez dans Illustrator, créez un nouveau projet (peu importe sa taille). Pour faire le damier, commencez par créer un carré avec l’outil

Forme rectangulaire en maintenant [Maj] enfoncé. Sélectionnez votre carré, puis Objet>Transformation>Déplacement, déplacez votre carré horizontalement de la même largeur que celui-ci. Copiez, puis faites [Ctrl] + [D] pour répéter l’opération. Exécutez ensuite la même chose, mais en sélectionnant toute une ligne de carré et dupliquez-les hori-zontalement.

Perspective[Ctrl] + [C] pour copier tous vos carrés puis [Ctrl] + [V] pour les col-ler dans votre projet Photoshop, un calque sera créé automatique-

ment que vous nommerez damier. Allez dans Edition>Transformation>Perspective pour donner l’effet de profondeur, l’astuce est de bien observer l’objet posé sur le sole et d’essayer au mieux de l’adapter à la perspective. Vous avez maintenant planté le décor, ajoutez une fusion au calque de reflet, allez dans les styles de calque, choisissez le mode de fusion Eclaircir, avec l’Opacité de 100%.

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remise au goût du jour

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Sole bien flashySur un nouveau calque, au-dessus du calque damier, créez un dégradé horizontal sur toute la surface du calque, choisissez des

couleurs claires pour faire ressortir la voiture qui est noire. Puis ajou-tez un mode de fusion Eclaircir au dégradé. À cette étape le choix de la couleur du dégradé était très difficile, pour modifier à votre guise la couleur du dégradé, allez simplement dans Image>Réglages>Teinte/Saturation et modifier la teinte.

Jolie fresqueOuvrez l’image arrière plan tag.jpg et comme pour le mur de bri-que, incorporez l’arrière-plan de ma création au-dessous du calque

brique, ajoutez un mode de fusion sur lumière ponctuelle et le tour est joué.

On taggue le murOuvrez les images de tag et de traces de pneu, prenez le fichier tag.jpg, allez dans Sélection>Plage de couleur puis prenez l’outil Pipette et cli-

quez sur la couleur rouge, réglez la tolérance pour prendre un maximum de matière. Votre sélection est maintenant faite, collez-la dans votre document principal au-dessus du calque arrière-plan. Faites la même chose pour les tracés de pneus, mais cette fois-ci, une fois collée dans le document, faites Edition>Transformation>Déformation, puis gommez la forme par endroits, vous pouvez, tout comme je l’ai fait, ajouter des tags qui sont en réalité des formes de pinceaux.

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Petits détailsSur le calque Corvette, faites Filtres>Renforcement>Accentuation. Ajoutez aussi un filtre Aquarelle sur le calque arrière-plan en fai-

sant Filtre>Artistique>Aquarelle. Ajoutez des taches sur le sol que vous pouvez dessiner au pinceau, ou importer d’une forme vectorisée sur Illustrator, dans mon cas se sera une forme de pinceau déformé puis atténué. Et la touche finale la fumée de l’échappement que vous dessinerez avec le pinceau doux à faible opacité, le mieux est d’utiliser une palette graphique.

ConclusionLe visuel finalisé, vous pouvez y ajouter des formes vectorielles ce qui est très à la mode. J'ai cependant choisi de ne pas sur-

charger la composition et surtout de ne pas complexisifier le tutoriel, je vous invite à voir mes prochains tutoriels ou je mettrai en avant la technique de vectorisation dans une composition dynamique.

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à propos de l’auteur

Guillaume MoreauGraphiste freelance depuis 2 ans et diplômé d’une école de design graphique, il lance actuellement sa société avec l’ambition de travailler pour les plus grandes marques et ainsi offrir son savoir faire et sa sensibilité artistique.

Site : http://www.lacitedelapub.com

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Vectorisation dynamiqueLorsqu'on a une illustration à réaliser sur un thème prédéfini, il est important que le visuel attire l’oeil mais si on arrive à lui donner vie alors elle n'en sera que plus percutante. Dans ce tutorial, vous apprendrez comment créer un visuel dynamique et actuel à partir d'une photographie grâce à l'outil de vectorisation dynamique présent dans Illustrator.

débutant | 45 min

Illustrator CS3

71.psd 04/2009

Choix d'une photoOuvrez la photo de votre choix sous Illustrator. Celle-ci peut être au préalable détourée ou retouchée selon vos goûts. Il faut qu’elle

soit de bonne qualité pour que les pixels n’apparaissent pas lors des étapes qui vont suivre. Cette image sera le centre de l’illustration sur laquelle s’articulera le reste des éléments.

VectorisationSélectionnez l’objet et allez dans le menu Objet>Vectorisation dynamique>Option de Vectorisation. La fenêtre qui apparaît vous

offre plusieurs options. Tout d’abord, le mode qui définit si l’image future sera en noir et blanc, en niveau de gris ou en couleur. Le seuil sert à régler le contraste entre le noir et blanc : il peut changer radi-calement l’image. Dans le cas présent, utilisez le mode Couleur.

Mode CouleurEn continuant dans les options, on peut sélectionner le nombre de couleurs que l’on souhaite. L’effet n’est pas forcément plus

intéressant avec un grand nombre de couleurs car il donne l’im-pression d’une l’impression d’avoir une photo de mauvaise qualité. L’atténuation sert à adoucir les formes mais elle a pour inconvénient de supprimer des détails. Quant au tracé ajusté, il permet une forme plus ou moins proche de l’objet d’origine.

Gérer les détailsLes options restantes servent à gérer les détails : la zone mini-male décide de la taille minimum des plus petites zones, l’angle

d’arrondi gère la courbure des tracés – une silhouette paraîtra beau-coup plus ronde si l’angle est fort, la case ignorer le blanc remplace toutes les zones blanches par des zones transparentes. Toutes les étapes peuvent être contrôlées avec l’aperçu. Cliquez sur Ok, puis sur décomposer en haut de la fenêtre.

Créer le fondCliquez maintenant sur l’icône Couleur dynamique en haut de

votre écran. Dans la rubrique Modifier, vous pouvez changer les couleurs qui ne vous conviennent pas une à une. Ajoutez un fond de votre choix sur un calque derrière votre image. Afin de souligner la silhouette, utilisez des couleurs complémentaires, violet et jaune dans l'exemple, qui rendent l’image plus vivante. Pour finir l’illus-tration, on peut travailler sur divers éléments : la typographie, en y ajoutant un titre avec une police originale, les brushes (brosses) qui sont facilement téléchargeables sur Internet et d’autres effets graphiques en accord avec l’ensemble. Et voilà !

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à propos de l’auteur

Claire CharrierTitulaire d’un Brevet de Technicien Dessinateur Maquettiste, elle étudie le Graphisme à Nantes. Apprentie graphiste au Studio Créa de l’entreprise Packard Bell, elle souhaite monter son agence de communication après une formation en Webde-

sign. En attendant elle représentera la France aux Olympiades des métiers Internationales au Canada en septembre prochain.Site : http://www.clairecharrier.fr

vectorisation dynamique

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GALERIE Anne-Claire PAYET Illustratrice/Infographiste Française

Anne-Claire aime matérialiser a sa façon les univers oniriques des con-tes de fées et de l’imaginaire qui ont bercés son enfance (vampire, fée, etc.). Elle à commencé a dessiner tres jeune et son style s’est affirmé avec le temps. Elle évolue dans un univers sombre souvent emprunt de mélancolie, mais toujours teinté de poésie et de délicatesse.

Sa technique de prédilection reste le photomontage. Elle utilise pour cela des photos pour les bases et passe rapidement au dessin afin de créer les éléments manquants qui donneront vie à ses illus-trations.

Matériels utilisés : Photoshop CS + tablette graphique Wacom intuos 3

Site Internet : www.chrysantis.net eireen.deviantart.com

My Little Berry Taste : vision personnelle de Eve la première femme (2008)

Incantation et Voyante : deux illustrations récentes où le dessin prend une part plus importante (2009)

La Fée des Marais : Une autre illustration insipirée des contes et légendes (2008)

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Queen of Heart : Inspirée du Conte Alice au Pays des Merveilles (2008)

Amour Eternel : Illustration Vampirique réalisée pour le calendrier 2009 des Editions du Petit caveau (2009)

Twilight Représentation personnelle des héros de la série Twhilight inspirée des romans de Stephenie Meyer (2008)

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Le magazine .psd est publié par Software-Wydawnictwo Sp. z o.o.

Président de Software-Wydawnictwo Sp. z o.o.Paweł Marciniak

Directrice de la publicationEwa Łozowicka

Imprimerie, photogravure ArtDruk, Zakład Poligraficzny, 05-230 Kobyłka, ul. Boh. Ossowa 10tel. +48 604 979 357http://www.artdruk.com

Abonnement : 39 EUR2 ans (12 numéros) : 76 EURabonnement@software.com.pl Dépôt légal : à parutionISSN : 1733-2745Tirage : 10 000

Distribution : MLPParc d’activités de Chesnes, 55 bd de la Noirée - BP 59 F - 38291 SAINT-QUENTIN-FALLAVIER CEDEX

(c) 2009 Software-Wydawnictwo,tous droits réservés

Rédactrice en chefJustyna Szawarynjustyna.szawaryn@psdmag.org

CollaborateursFranck GustawRaymond SutterJonathan Marois

DTPMarcin ZiółkowskiGraphics & Design Studio, www.gdstudio.pl

Préparation CD Justyna SzawarynBenjamin Rojo-Navarro

Photo de couverture Benjamin Delacour

BétatestsRiconiak, Jonathan Marois, Stéphanie Pietruszka, Mathieu Seiler, Eric Vandendeede, Aurelie Moussin, Franck Bordier, Stéphane Sandrini

Les personnes intéressées par la coopération sont priées de nous contacter : fr@psdmag.org

Fabrication Marta Kurpiewskamarta.kurpiewska@software.com.pl

DiffusionKatarzyna Winiarzkatarzyna.winiarz@software.com.pl

Publicitépublicite@software.com.pl

Software-Wydawnictwo Sp. z o.o.ul. Bokserska 1, 02-682 Varsovie, Polognetél. +33 170 610 717, fax +48 22 244-24-59http://www.psdmag.org/fr

La rédaction a fait tout son possible pour s’assurer que les logiciels sont à jour, pourtant, elle décline toute responsabilité pour leur utilisation. Elle ne fournit pas de support technique lié à l’installation et à l’utilisation des logiciels enregistrés sur les CD. Tous les logos et marques déposées sont la propriété de leurs propriétaires respectifs.

Les CD joints au magazine ont été testés avec AntiVirenKit de la société G Data Software Sp. z o.o.

et a

près Voici la fin de ce numéro !

Dans le prochain numéro nous vous proposerons de réaliser un photomontage dont le rôle principal joueront les calques de correction, modes de fusion et masques.Si vous êtes intéressé par le graphisme et voulez faire connaître vos réalisations à un large public, n’hésitez pas et contactez-nous à l’adresse fr@psdmag.org en présentant vos créations.

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