Préservation et Valorisation des Patrimoines Audiovisuels · C’est le seul moyen de préserver...

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1 Préservaon et Valorisaon des Patrimoines Audiovisuels

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Préservation et Valorisation des Patrimoines Audiovisuels

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Juin 2014

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Bonjour,

Ce document est destiné à tous ceux qui ont un patrimoine audiovi-

suel à gérer.

Quand on possède un tel patrimoine, on constate régulièrement

qu’il vieillit. Chaque jour, de nouveaux contenus deviennent inutili-

sables, soit parce qu’ils sont physiquement dégradés, soit parce que

les équipements nécessaires à leur lecture ont disparu.

Quand un patrimoine disparait, on s’habitue lentement à s’en

passer. Puis, on le regrette. Bien entendu, on se dit souvent qu’il

faudrait numériser ces vieilles photos, ces films ou ces cassettes qui

dorment sur les étagères.

Mais finalement, peu est fait.

Il est temps de se mobiliser pour sauvegarder ces patrimoines en

perdition.

Jamais le moment n’a été aussi propice. Les technologies existent

et sont matures. Et mis à part les machines de lecture, elles sont

largement répandues et abordables. Et puis, le temps n’a pas encore

complètement effacé vos enregistrements historiques. Profitez-en.

Il n’y a pas de doute, votre patrimoine a de la valeur. Il ne tient qu’à

vous de l’exploiter.

Jean-Michel SeigneurDirecteur Marketing et développement chez Vectracom

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Editorial 3

Table des matières 5

Préservation des patrimoines audiovisuels 6

Les films 10

Le stockage et la restauration des films 12

La numérisation des films 14

Les enregistrements sonores 16

La numérisation des enregistrements sonores 18

La préservation des enregistreurs vidéo 20

Les principaux formats d’enregistrement vidéo 22

La préparation des bandes magnétiques 24

La numérisation des contenus vidéo 26

Les principaux formats de fichiers audiovisuels 28

Analyse et contrôle des fichiers audiovisuels 30

La conservation des patrimoines numériques 32

Préparation des projets de préservation 33

Gestion des projets de préservation 34

Valorisation des patrimoines audiovisuels 36

Utilisation d’un MAM 39

La restauration des contenus audiovisuels 40

L’accessibilité des contenus 41

L’utilisation des contenus patrimoniaux 42

Service platform for audiovisual content 44

Réfrences de Vectracom 48

Table des matières

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PréservationPatrimoines e

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Préservation desPatrimoines Audiovisuels

PréservationPatrimoines e

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Selon l’UNESCO, 200 millions d’heures de vidéo sont menacées de disparition.

Préserver son patrimoine audiovisuel, c’est lui garantir la possibilité d’être vu ou entendu aujourd’hui, demain et pour toujours.Les mentalités évoluent. La préservation à des fins de divertissement était jusque là assez bien comprise et admise. Aujourd’hui, la préservation à des fins d’information tend également à devenir une évidence. A l’heure actuelle, nous compremenons mieux la valeur des archives et l’utilisation qui peut en être faite. Malgré tout, cette compréhension reste inégale d’une culture à l’autre.

Archives de Bosnie-Herzégovine en flamme le 8 février 2014

L’urgence varie selon les supports.

Enfin, une solution durableAutrefois, la duplication des contenus sur de nouveaux sup-ports physiques était la principale technique de conservation. On recopiait les contenus sur de nouveaux supports et on jetait les anciens. 10 à 20 ans plus tard, il fallait recommencer. Cette technique est maintenant abandonnée au profit de la numéri-sation.

On distingue finalement deux types de conservation :• La conservation préventive qui consiste à conserver les

contenus sur leur support actuel, en l’état• La conservation curative qui consiste à les numériser

dans les meilleures conditions possibles.

La conservation préventiveElle consiste à maintenir les contenus dans des environne-ments adéquats, propices au ralentissement du vieillissement des supports. Elle demande une parfaite connaissance des supports ainsi que des moyens importants. C’est une affaire de spécialistes. Les propriétaires de fonds patrimoniaux ne peuvent généralement pas les mener seuls tant la technique est spécifique et pointue et les moyens requis sont imposants et chers.

La conservation curativeC’est le seul moyen de préserver valablement les patrimoines audiovisuels. Cette technique consiste à numériser les conte-nus après avoir correctement traité leurs supports originaux pour les numériser et acquérir les contenus avec la meilleure qualité possible.

On peut aujourd’hui imaginer qu’un contenu sous forme nu-mérique pourra être conservé pour toujours pour peu que l’on prenne un certain nombre de précautions.

Il est urgent d’agirPour qui veut préserver son patrimoine audiovisuel, la nu-mérisation devient urgente. Plus le temps passe, plus les supports se détériorent et plus les moyens nécessaires à leur lecture deviennent introuvables. Plus on attend, plus leurs contenus originaux se dégradent et moins on peut ré-aliser de bonnes copies numériques. Les supports magné-tiques anciens qui ont disparu du marché depuis 25 ans seront complètement illisibles dans 20 ans. Ils seront alors irrémédiablement perdus. Leur qualité a déjà diminué et les équipements permettant de les travailler se font rares. Plus on attend et plus la rentabilité d’une numérisation diminue. Il a donc urgence à agir et pour le moins à mettre en place une stratégie.

Le coût de l’inaction

L’inaction a un coût. Si vous conservez votre fond depuis longtemps, calculez donc ce qu’il vous a coûté et ce qu’il vous en coûte encore pour sa préservation. En ajoutant une fraction du coût initial de fabrication, vous aurez une première idée de ce que vous allez perdre lorsqu’il va être illisible. La numérisa-tion entraîne certes des frais mais elle vous garantit l’existence du fonds à terme et surtout, elle rend possible sa valorisa-tion. L’inaction vous garantit simplement sa perte et celle de l’investissement que vous avez réalisé jusque-là pour le créer et le préserver.

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Développer une stratégieD’abord, il faut mener quelques actions pour connaître l’état de vos fonds patrimoniaux. Ensuite il faut imaginer des stratégies pour finalement décider en connaissance de cause.

N’hésitez plus une seconde. Mettez en place une première ac-tion stratégique. Travaillez seuls ou faites-vous aider par des consultants spécialisés. Imaginez des scénarios et chiffrez-les.

Avancer avec des données précisesCar pour finaliser un plan et le proposer aux autorités décision-naires pour l’obtention d’un budget, vous avez besoin de clar-té et de certitude. Vous devez connaître ce qui est faisable et vous devez savoir combien ça coûte.

Pour cela vous devez faire confiance à quelqu’un qui sait parce qu’il a déjà fait, quelqu’un qui a une réelle connaissance et une expérience prouvée de la préservation et de la numérisation des contenus audiovisuels.

Le temps presseOn ne le répétera jamais assez. Plus vous attendez et plus la préservation des éléments de votre patrimoine va vous coûter cher. Et il n’y a pas de secours que vous puissiez attendre de la technologie. Les supports anciens se dégradent. Il est urgent d’agir.

D Leader de la préservation des patrimoines audiovisuels

D Dédié aux professionnels

D Plus de 20 ans d’expérience concrète

D Expert sur la gamme complète des techno-logies de numéristion et restauration des bandes audio et vidéo et des films

D Possède tous les équipements spéciaux requis

D Ensemble de services du conseil au projet clé en main

D Solutions certifiées du plus petit projet aux plus gros volumes d’archives audiovisuelles

D Capacité de gérer des projets sur le site client

D Plans et chiffrages précis sur demande

D Certification ISO 9001

Peu de formes d’art ont émergé puis disparu aussi vite que le cinéma muet. 75% des films muets américains sont perdus.

La Journée mondiale du patrimoine audiovisuel est la commémoration de l’adoption, en 1980 par la 21ème Conférence générale de l’UNESCO, de la Recommandation pour la sauvegarde et la préservation du patrimoine audiovisuel. C’est chaque année l’occasion d’attirer l’attention du public sur la nécessité de prendre des mesures urgentes et aussi celle de reconnaître l’importance des documents audiovisuels.

Services Vectracom

Sans préservation, un patrimoine irremplaçable a disparu. Il en va de même pout tout contenu audiovisuel n’existant que sur une bande magnétique. Dans quelques années il aura disparu.

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Les formats les plus répandusLe 16mm fut lancé par Kodak en 1923 comme une alterna-tive au 35mm. Plus économique et plus léger, Il est devenu un format professionnel pour le re-portage et les fictions de télévision. À l’origine, il présentait des perforations de chaque côté mais l’apparition du cinéma sonore a obligé l’ajout d’une piste sonore (magnétique ou optique) et a généralisé l’utilisation du film à perforations sur un seul côté.

Le super 16 n’est qu’une déclinaison du 16mm avec un rapport d’image de 1,66 qui convient mieux au gonflage en 35 mm et au transfert vidéo 16/9.

Kodak lança le 8 mm en 1932 puis le

Kodak s’est séparé de sa division film en 2012 et FUJI a officialisé l’arrêt de la fabrication des pellicules en mars 2013.Les studios hollywoodiens ont cessé de fournir des copies 35mm en 2014.L’augmentation du coût de la pellicule et la diminution du prix du matériel numérique ont rapidement eu raison de l’industrie de la pellicule. À partir de là, les entreprises, les matériels et les savoir-faire de cette industrie vont rapidement disparaitre. Il en reste déjà très peu.

Films archivés chez Vectracom

16 mm avec piste son optique

Quelques-uns des très nombreux premiers films

Cartouche Super 8

Le film

Un patrimoine en grand dangerLe patrimoine audiovisuel repose très largement sur les films optiques (8mm, 16mm, 35 mm et tous les autres films pas-sés en revu au sous-chapitre suivant). Presque toutes les ins-titutions du monde possèdent des archives sous cette forme. Mais les pellicules films vieillissent et se dégradent. Atteinte chimique, déformations mécaniques, rétreint, modification d’élasticité et syndrome du vinaigre sont autant de problèmes que les mauvaises conditions de stockage amplifient.

Déjà plus de 75% des films muets ont complètement dispa-ru aux USA. Le cinéma muet est l’art qui, de tous les temps, a connu la plus rapide ascension et la plus rapide disparition.

Si rien n’est fait, tout un patrimoine va disparaitre. Les équi-pements permettant de lire les films vont se raréfier jusqu’à disparaitre tout comme leur industrie. Et les films eux-mêmes partiront en poussière si leur préservation n’est pas assurée.

Les premiers filmsLes premiers films sont apparus en 1888. Fabriqués par George Eastman, ils étaient en nitrate de cellulose, et avaient 70 mm de large. C’est William K L Dickson qui créa, en 1891, le film 35mm doté de 4 perforations. Il travaillait à l’époque pour Thomas Edison. Ce format a depuis été utilisé pour le cinéma et le tournage de la quasi-totalité des fictions.

Au départ, les films étaient muets et en noir et blanc. De nombreuses pellicules de tous types ont été créées par les industriels pour les différentes utilisations de l’époque. Elles ont une grande valeur patrimoniale.

A partir de Nom Caractéristiques du film Perforations Utilisation

1900 Micrograph 20 mm en noir et blanc Sur 1 côté seulement Amateur

1900 Pocket Stopwatch Noir et blanc Centrale Amateur

1912 Pathé Kok 28 mm noir et blanc, non-inflammable Centrale Familiale

1922 Pathé Baby 9,5 mm; sonore à partir de 1930 Centrale Amateur

1927 Pathé Rural 17,5 mm; sonore à partir de 1933 Centrale Campagnes

1927 Cellfilm 22 mm film ozaphan Sur 1 côté seulement Campagnes

1929 Cinélux 22 mm film ozaphan Pas de perforation Campagnes

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Super 8 en 1965 pour le cinéma d’amateur. Les perforations du super 8 sont plus petites pour avoir une image agrandie, de meilleure qualité. Vendues en chargeur, les pellicules su-per 8 sont beaucoup plus pratiques à manipuler.C’est le for-mat qui a été le plus utilisé par les amateurs. Le 8 et le super 8 ne furent disponibles en version sonore qu’entre 1974 et 1997, après quoi ils redevinrent muets.

C’est parce qu’il présente un bon compromis coût / quali-téque le35 mm a résisté au temps. Désigné comme standard international en 1909, ilasupportédepuis cette époque, plu-sieursformats d’images avec des largeurs et des hauteurs différentes. Plutôt utilisé avec des rapports d’image (lar-geur/hauteur) de 1,33 et 1,85, il fut aussi choisi par la Cen-tury Fox en 1953 pour son format cinémascope qui avait un rapport de 2,39. Le format Vistavision, lancé par Paramount en 1954 l’utilisa également avec un rapport d’image de 2,55. Pour ce dernier format, la pellicule circule alors dans le sens latéral plutôt que longitudinal.

Durant son évolution, Il a connu l’adjonction du son, il est devenu ininflammable et a supporté la couleur. C’est égale-ment le format qu’a adopté la photographie.

Le super 35 est un format qui utilise la pellicule 35mm avec une plus grande surface d’image grâce à l’utilisation qu’il fait de l’espace normalement réservé à la piste son optique.

Les grands formatsLe 70 mm a été popularisé dans les années 50, après quelques essais dans les années 30 et notamment grâce à un regain d’in-térêt pour les grands formats, suite à l’arrivée de la télévision.

Le film

film 35 mm avec son optique

Nom du substrat Nitrate Triacetate Polyeste

Etiquette«Flame», «Flam», «Nitrate». Quelquefois sans étiquette.

«Safe», «Safety», «Non -Flam»

Période

1880-1953

1858 pour les photographes

Existe depuis 1920

Obligatoire après 1953 pour copies

Utilisation continue pour la captation

PET à patir de 1952

PEN à patir de 1996

Formats (mm) 75 / 70 / 35 35 / 16 / 9,5 / 8 and super8 All copies

Détérioration

S’auto détruit, s’assombrit, de-vient collant et poudreux puis s’auto enflamme à 40°C

Risques de moississures

S’auto détruit, ne putréfie pas mais se rétrécit (rétreint) et émet de l’acide acétique (Syndrôme du Vi-naigre) - un état contagieux.

Risques de moississures

Pas de deterioration (durée de vie de 100 ans à 21°C and 50% RH)

Risque d’hydrolyse et rétreint.

Possible detachment

Test de

reconaissance

Coleur bleue dans une solu-tion d’acide diphenylamine.

Coule dans le trichlorethylene.

Odeur de vinaigre

Flotte dans le trichloréthylène

Flotte dans le trichlorethylene.

Biréfringence. Effet fibre op-tique.

Le 70 mm est encore utilisé par le procédé IMAX ainsi que par des formats plus confidentiels destinés aux parcs d’attraction. Le 70 mm Panavision a 6 pistes magnétiques situées de part et d’autre de l’image.

Les pellicules sont des matériaux compositeUne pellicule est un matériau composite constitué d’un sup-port recouvert d’un liant qui maintient des particules qui forment l’image ou le son. La pellicule est ainsi formée prin-cipalementde :

5 Une partie synthétique qui est le support. Ces supports ont évolué avec le temps :nitrate,diacétate, tri acétate de cellulose, poly téréphtalate d’éthylène (PET), polynaph-talate d’éthylène (PEN), et le polyvinyle (PVC) pour les bandes magnétiques.

5 Une partie minérale, l’émulsion qui constitue l’élément actif sur laquelle s’inscrit l’image ou le son.

• Pour l’image sels d’argent très sensibles aux variations hygrométriques et aux polluants notamment au soufre.

• pour les bandes magnétiques, oxydes de fer ou de chrome, sensibles à l’hydrolyse et aux acides.

5 Une partie organique : le liant, extrait de matières ani-males putrescibles et sensibles aux moisissures qui per-met de maintenir en suspension les parties minérales.

5 Un lubrifiant qui assure notamment le bon déroulement des bandes magnétiques. Il participe à leur dégradation et laisse un dépôt collant sur les têtes de lecture et les chemins de bande.

Les supports ont évolué avec le temps. On est notamment passé des supports inflammables dits « flam » en nitrate de cellulose aux supports dits « safety » moins dangereux mais qui se dégrade tout autant.

Evolution des supports film

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tures basses est complexe. Il s’en suit des risques de pannes et

de condensation qui sont catastrophiques.

La remise en état des filmsPour être correctement préservé, soit par stockage en environ-nement adapté, soit par numérisation, un film doit d’abord être préparé. On parle alors de remise en état mécanique (R.E.M.). Cette opération demande un véritable savoir-fair. Elle est réa-lisée par des restaurateurs méticuleux et entraînés. Chacun ne prépare que quelques mètres de pellicule par jour, la longueur fluctuant en fonction de l’état de la pellicule.

La remise en état comprend la réparation des perforations usées et des cassures, la réfection des collages, la mise bout à bout des petites bobines et la synchronisation de l’image et du son.

Il faut nettoyer la pellicule et notamment remplacer les anciens adhésifs (scotch) qui ont été utilisés pour monter mécanique-ment les films. En complément les résidus anciens d’adhésif sont éliminés. C’est un travail assez pénible car il nécessite l’emploi de produits solvants et oblige les opérateurs à travail-ler sur des postes équipés de hottes aspirantes raccordées à un réseau d’extraction d’air spécialement équipé.

Le stockage des archives filmLe plus important pour protéger un film c’est de le garder dans un environnement qui est aussi froid que possible, ni trop humide, ni trop sec. Les grands studios d’Hollywood et d’autres grandes organisations ayant des archives cinéma-tographiques importantes ont construit des locaux de stockage à froid et humidité contrôlés pour préserver leurs films.

Nettoyage de films

Le stockage et la restauration des films

Films archivés chez VectracomL’espérance de vie des supports diminue avec l’augmentation de la température, de l’hygrométrie et de leurs fluctuations.

Le tableau ci-contre a été établi par « The Image Permanent Institute du Rochester Institute of Technology (RIT) ». Il donne l’espérance de vie théorique des fonds en fonction des condi-tions environnementales de conservation.

En rouge, ce tableau indique les conditions dans lesquelles il y a des risques élevés de prolifération de moisissures qui doivent être isolées et enlevées quand on en détecte.

La stabilité climatique est le premier objectif à atteindre. La norme ISO 11799, 2003. « Prescriptions pour le stockage des documents d’archives et de bibliothèques » indique les tempé-ratures et degrés d’hygrométrie recommandés en fonction des types de bandes magnétiques. On peut retenir en moyenne qu’il faut maintenir une humidité relative basse (35%) et une température inférieure ou égale à 12°C. Mais ce n’est pas simple. Le maintien d’une hygrométrie basse à des tempéra-

expected Temperature

life(years) 2°C 7°C 13°C 18°C 24°C 29°C 35°C

Wet

Lev

el

20% 1250 600 250 125 60 30 16

30% 900 400 200 90 45 25 12

40% 700 300 150 70 35 18 10

50% 500 250 100 50 25 14 7

60% 350 175 80 40 20 11 6

70% 250 125 60 30 16 9 5

80% 200 100 50 25 13 7 4

Années de conservation selon conditions de conservation

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Les opérateurs recherchent les collants scotchs en faisant défi-ler la pellicule sur des tables manuelles et en recherchant leur présence en la pinçant entre leurs doigts gantés. En fonction de sa résistance à l’arrachement le scotch ancien est enlevé avec diverses techniques, notamment d’immersion. Un collant laisse en général des traces sur plusieurs spires sur lesquelles il est nécessaire de travailler pour éliminer toute trace de colle.

Le stockage et la restauration des films

Operateur sur une table de visionnage et montage

Utilisation d’un nettoyeur à ultrasons

Le nettoyage des pelliculesNettoyer une pellicule c’est enlever les poussières qui s’y sont attachées. C’est l’opération finale d’une bonne préparation à la préservation, qu’elle soit faite par stoc-kage ou par numérisation. Le nettoyage peut être fait à la main, sur une machine équipée de tissus ou dans un système traitant les pellicules par ultrasons dans un bain de perchloréthylène.

Manipulation et conditionnement des filmsIl faut absolument éviter de toucher les bandes. Le port des gants est une précaution indispensable pour manipuler tout élément de patrimoine. Les bobines de film sont toujours à manipuler verticalement. Seul un spécialiste peut manipuler un support dégradé. L’espace doit être particulièrement propre, dénué de poussière. Les bandes ne doivent pas traîner au sol.

L’enroulement d’un film est capital. Il doit être fait sur des bobines non déformées avec une visionneuse à manivelle. À cause des risques de déformation, les enroulements ne doivent être ni trop lâches, ni trop serrés. Les amorces doivent aussi être fixées correctement.

Pour préserver les films, après les avoir nettoyés, il faut les ran-ger dans des boîtes qui les protègent, retirer de ces boites tout ce qui peut se décomposer et former de la poussière : papiers,

buvards, systèmes d’humidification, carton, sacs en papier, pochettes, sacs en plastique, trombones, etc. Et si des boites ont contenu des supports vinaigrés, il faut les jeter. Vos boites doivent en outre permettre la circulation d’air et l’évacuation des polluants internes.

Les boites se rangent en positon horizontale pour les films et verticale pour les bandes magnétiques. On évite les boites en métal parce qu’elles rouillent. Celles qui utilisent des matériaux plastiques chimiquement stables sont recommandées.

Après un stockage prolongé (2 ans), il est aussi nécessaire de rembobiner complètement et lentement les bandes magné-tiques.

Services Vectracom

D Travaux sur site ou aux ateliers Vectracom

D Tous types de films 8, 16, 35mm, etc

D Analyse de l’état d’un stock de films

D Catalogage des éléments d’un stock

D Manipulation et transport sécurisé

D Remise en état mécanique ( plus de 20 postes de travail équipé)

D Assemblage bout à bout de bobineaux

D Synchronisation image et son

D Nettoyages complets (brosse et ultrasons)

D Reconditionnement et étiquetage

D Constitution de fiches de bandes

D Collection de données et transformation en métadonnées techniques

D Reporting technique en direct avec ges-tionnaire de workflows

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Avec la numérisation, on assure la préservation des contenus sur bandes/film optiques et quelquefois magnétiques. Les données numériques promettent une meilleure pérennité. Elles sont également plus facilement exploitables.La numérisation réclame une véritable maitrise des équipements afin de respecter les œuvres au moment de leur transfert. Elle peut être réalisée au télécinéma ou avec un scanner.

La numérisation des films

Mécanisme de télécinéma Mécanisme de scannerLes télécinémas (TC) transforment les films en signaux vidéo numériques qui a leur tour peuvent être transformés en fi-chiers. Ils travaillent en temps réel en SD comme en HD (25 ou 30 images/s). Les sorties sont en 4/3 ou en 16/9 quel que soit le format de l’image originale. L’étalonnage colorimétrique peut être fait en même temps que le transfert ou après le transfert. Un télécinéma manipule les films endommagés (rétreint des bandes, collages) relativement facilement. L’utilisation d’une tête humide aide à réduire la visibilité des scratches.

L’utilisation d’un télécinéma est avantageuse lorsqu’il s’agit de numériser un contenu pour l’utiliser en diffusion car il faut souvent étalonner et restaurer. L’étalonnage peut se faire à moindre coût au moment de la numérisation ou après cette numérisation. La restauration peut se faire également à un coût intéressant avec des outils de restauration temps réel comme l’Archangel de Snell ou des palettes numériques.

Les scanners sont des équipements permettant de scanner les films et de les stocker sous forme de fichiers. Un scanner pro-duit des films en très haute résolution).On récupère une suite d’images. La résolution horizontale est fixée quel que soit le format du film d’origine. La résolution verticale dépend du for-mat du film (pixels carrés).

Film à ratio 1,85:1 numérisé par un télécinéma 4/3

effet «letterboxing»

SD HD

Définition - pixels 720 x 576 1920 x 1080

images par sec (50Hz) 25 24 / 25 / 50

Rapport d’image 4/3 or 16/9 16/9

Mode EntrelacéEntrelacé ou

progressif

Formats classiques d’images

Définitions classiques des images animées

Film à ratio 1,33:1 numérisé par un télécinéma 16/9

effet «pillarbox»

4096 x 3112

2048 x 1556

1920 x 1080720 x 576

HDSDCinemascope

4096 x 1714

3996 x 2160

2K

4K

Edison 2872 x 2160

Vista Vision

Définitions classiques des scanners en 2014

Def hrz Pixels vrt

Rapp

ort d

’imag

e

1,33:1(academique) 2K 2048 1556

1,85:1 2K 2048 1880

2,31:1 2K 2048 816

1,33:1 (academique) 4K 4096 3112

1,85:1 4K 4096 2160

2,31:1 4K 4096 1714

Les scanners opèrent souvent plus lentement que le temps réel. Plus la résolution est importante, plus le travail est lent.

L’étalonnage est réalisé après le scan sur des équipements dé-diés à cette opération. On utilise les scanners quand la préser-vation est l’unique finalité.

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Operateur utilisant un lecteur de films magnétiques

La numérisation des films

Operations sur un Télécinema HD (Spirit)Le son des films peut être couché sur la pellicule image. Il est alors optique mais il peut tout aussi bien résider sur une piste magnétique comme dans le cas du super 8. Il peut aussi être enregistré sur une bande séparée. Dans ce cas, il est plutôt ma-gnétique mais il peut tout aussi bien être optique. Pour un tel son optique séparé, la numérisation est plutôt faite dans une seconde phase de lecture sur le télécinéma ou le scanner. Pour un son magnétique séparé, on utilise un lecteur spécifique qui est synchronisé au télécinéma ou au scanner.

La pellicule à utiliserAvant de numériser un contenu sur film, il convient de s’assurer que l’on a récupéré le meilleur film possible. Il serait dommage de travailler à partir d’une copie de diffusion si par exemple, un négatif original ou un contre-tirage est disponible. La résolution initiale d’une copie n’a pas la même définition et ne peut en aucun cas permettre d’obtenir un résultat équivalent, même s’il est acceptable.

Quelle résolution utiliser?Quand on s’intéresse à la fonction de transfert d’une caméra, à celle de sa pellicule puis à celle de la lentille d’un scanner ou d’un télécinéma, on constate qu’un scanner 4K est tout à fait adapté à la numérisation d’un contenu à partir d’un négatif de caméra 35 mm. La définition n’est ni trop importante, ni trop faible. Utiliser une résolution supérieure ne permet pas réel-lement de capturer d’information supplémentaire. Au-delà, on numérise le bruit du au grain de la pellicule.

Pour un négatif 16mm, le même raisonnement nous mène à une numérisation en HD ou 2K. Il est inutile d’utiliser une défi-nition supérieure.

Le 2K n’amène quasiment rien par rapport à la HD. La décision du 2K est à chercher ailleurs. Le même raisonnement montre

Equipement Télécinema Scanner

AvantagesVitesse, prix. Préféré en cas d’utilisation rapide par exemple pour une diffusion TV.

Définition de l’image et stabilité

Préferré pour la préservation sans utilisation immédiate.

Disadvantages Format vidéo 4/3 ou 16/9Durée et coût des opérations

Fichiers finaux très volumineux

qu’une résolution TV en SD est suffisante pour un film 8mm. Une résolution supérieure ne fait qu’augmenter le coût sans amélioration de qualité.

Ces raisonnements sur les résolutions à utiliser vaut pour un contenu sur un négatif de caméra. Mais les copies dont on dis-pose sont loin d’être des originaux et leur qualité est réelle-ment inférieure. Il est alors plus inutile et moins inadapté d’uti-liser des résolutions élevées car tout devient plus bruité, plus lourd, plus compliqué et plus cher, donc sans aucun avantage.

Services Vectracom

D Telecinemas SD et HD et scanner 2K

D Tous type des films (negative, positive)

D Tous type des films 8mm, 16mm, 35mm, etc

D Audio séparée posible

D Bandes audio magnétiques ou optiques

D Opérations «base light» pour préservation

D Etalonnage par des étalonneurs confirmés

D Restauration HD simultannée en temps réel

D Sorties DPX ou tout format video

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Les cylindresL a gravure mécanique fut la première des technologies utilisées pour enregistrer les sons. L’information sonore est retranscrite sous la forme d’un sillon qui fut gravé sur un cylindrique à par-tir de 1880. Sa variation est directement proportionnelle aux ondes sonores. Les premiers cylindres étaient constitués d’un carton recouvert d’étain. Directement gravés par une aiguille actionnée par la pression acoustique sur un appareil entière-ment mécaniques, les premiers enregistrements étaient hors de prix notamment parce que jusqu’en 1895, il a était impos-sible de les recopier.

Avec une platine spécialement conçue, la lecture de ces cy-lindres est toujours possible aujourd’hui. Les problèmes sont plutôt liés à leur dégradation due au temps et aux lectures ré-pétées.

Les disques shellac et les microsillonsLes disques sont apparus en 1888. Ils reprennent le principe des cylindres sous une forme plus facile à reproduire. Les 90 tours (par minute) ont laissé la place aux 78 tours dans les an-nées 20. Ils étaient en « shellac » et faisaient 25 à 30 cm pour une durée de 3 à 6 minutes. Ils pouvaient être à gravure di-recte ou pressés. Le concept même de ces disques implique l’utilisation d’une pointe de lecture exerçant une pression im-portante qui détruit le sillon à chaque passage augmentant les craquements et les bruits de fond. À savoir également que les platines utilisées à l’époque avaient une vitesse de 78 tours très approximative.

Le vinyle a remplacé le shellac dans les années 40.Les disques sont alors appelés microsillons.Le vinyle permit d’améliorer la durée des enregistrements et la qualité des enregistrements notamment par l’augmentation de la bande passante et la ré-duction des bruits de surface. En 1954, la RIAA (RecordingIn-dustry Association of America) a spécifié le standard du même nom. Il fut rapidement adopté par tous les producteurs et édi-teurs du monde. Il existe 3 types de microsillons : les 33 tours,

les 45 tours et les maxi 45 tours. Monophonique au départ, Ils devinrent stéréo dans les années 60 et quadriphoniques dans les années 70. Ils vieillissent moins vite que les 78 tours.

La lecture des disques est relativement simple à réaliser mail il faut souligner que la qualité restituée dépend énormément du matériel et de la méthode utilisée. Il faut donc prêter une attention particulière à la numérisation de ces disques qui, lors de cette opération, sont lus pour la dernière fois. Il serait fort dommage de ne pas réaliser une excellente lecture à cette oc-casion, avec l’équipement le mieux adapté à chaque cas.

Le Compact discC’est un disque optique de 12 cm de diamètre lu par un disque laser. Créé par Philips et Sony, il fut commercialisé à partir de 1982 pour remplacer le microsillon. Le livre rouge définit ses caractéristiques. Il permet d’enregistrer 74 minutes de mu-sique en 16bits / 44,1 kHz.

L’enregistrement magnétiqueValdemar Poulsen, ingénieur danois a inventé en 1898 le pre-mier dispositif d’enregistrement magnétique d’informations, ancêtre du magnétophone et du magnétoscope. Il utilisait un fil. Lors de l’exposition universelle de 1900, il a enregistré avec son dispositif la voix de l’empereur François-Joseph d’Autriche : c’est, à ce jour, le plus ancien enregistrement sonore magné-tique existant. La qualité d’enregistrement était limitée mais Il fut utilisé jusqu’aux années 30 puisqu’en 1928, Fritz Pfleume-rinventa la bande magnétique. Elle apportait une amélioration importante de la qualité.Ce ruban souple de ¼ de pouce à 2 pouces de large selon les formats, en acétate puis en PVC et en polyester était revêtu d’une peinture contenant des particules magnétiques de très petite taille de fer, de chrome ou de métal pur.

Technologie analogiqueBande ¼pouce (6,25 mm)

5 Dans son utilisation professionnelle,la bande défile à 19,

Deux techniques ont été employées : l’enregistrement mécanique et l’enregistrement magnétique qui fut analogique, puis numérique.

Les enregistrements sonores

1880Cylindre

1888Disque Shellac

1940Disque Vinyl

1982Disque Laser

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38 ou 76cm/s et ne se re-tourne pas. Les enregistre-ments sont mono, bi piste ou stéréo. Selon le pays d’origine, le standard des ma-gnétophones (NAB, IEC, UK) change. Il faut ainsi utiliser le bon standard avec la bonne égalisation lors de la reproduction. Les bobines font 9, 18 ou 27 cm de diamètre. La durée disponible est directe-ment liée à la vitesse de reproduction, au diamètre de bobine et à l’épaisseur de la bande. La qualité de l’enre-gistrement et la bande passante sont directement liées à la vitesse de défilement. Très répandue dans les radios ce support permet de monter aux ciseaux.

5 Dans son utilisation grand public, les enregistrements sont mono ou stéréo (bande 4pistes). On retourne la bande pour la lire en sens inverse et doubler la durée d’enregis-trement. Utilisée à des vitesses plus faibles de 4,75, 9,5, 19 voir 38cm/s, elle a fait le bonheur des amateurs des années 50 à 80 avant d’être remplacée graduellement par la « compact cassette » Philips.

Bande ½ pouce

Ce format fut principalement en radio et dans les studios d’enregistrement pour les mas-ters et les multipistes (8 pistes).

Bandes 1 et 2 pouces

Utilisée dans les studios d’enregis-trement, la bande possède de 8 à 48 pistes permettant l’enregistre-ment de chaque instrument de manière dissociée.

Audio cassette

Inventée par Philips en1963, elle utilise une bande de 3,81mm de large défilant à 4,75cm/s. D’abord mono puis stéréopho-nique, sa qualité s’est améliorée avec les progrès de l’électro-nique et des oxydes (fer, chrome, métal) pour approcher celle des bandes libres dans les années 80. Utilisée par le grand public puis par les professionnels qui apprécient sa taille et sa facilité d’utilisation en particulier lors des enregistrements de terrain. L’apparition des réducteurs de bruit type Dolby ou DBX améliorera encore ses performances. La durée d’enregistre-ment totale des deux faces pouvait atteindre 120minutes.

Les cartouches audio

Développée au début des années 60, la cartouche audio conte-nait une bande ¼ pouce stéréo ou multipiste. Elle a disparu autour des années 80. Certains fabricants ont fabriqué leur propre standard de cartouche comme le ELCASET mais non pas rencontrés un succès important.

Bande 6,25 mm

Cassettes audio

Les enregistrements sonores

Bnades 1 pouce

Services Vectracom

Une offre très complète D Travaux sur site ou aux atelier Vectracom

D Examen détaillé d’archives

D Réparation de bandes et de cassettes

D Dépoussiérage et passage au four avec para-métrage adéquat

D Reconditionnement

D Etiquettage selon vos normes

D Constitution de fiches de bandes

D Collection of data with transformation into

D Collection de métadonnées technique

D Reporting avec workflow manager

A large range of audio players D Platines disques professionnelles Clement

D Plus de 60 lecteurs 6,25 60 professionnels Studer et Schlumberger

D PLus de 20 lecteurs ce cassettes audio (Tascam, Denon, Sony)

D Plus de 12 DAT players (Sony, Tascami, Panasonic)

D Magnéto analogique 24 p Otari MTQ 90

D Magnéto analogique 32 p Mitsubishi X850

D Magnéto numérique 24 p Sony PCM 3324

D Magnéto numérique 48 p Sony PCM 3348 HR

D Magnéto num U-Matic Sony PCM 1630

Technologie numériqueLa bande magnétique libre (open reel)

Deux formats principaux ont coexisté.

5 Le format ¼ pouce DASH fut introduit par SONY en 1982. Il permettait d’enregistrer en numérique 2, 24 ou 48 pistes généralement à 44,1 ou 48Khz en 16 ou 24bits sans com-pression. Il fut utilisé exclusivement dans les studios.

5 The PRODIGI format was introduced by Mitsubishi in the mid-eighties, producing 16 or 24 bits uncom-pressed 16 or 32 tracks recordings in 44.1 or 48 kHz on a 1⁄4’’ to 1’’ tape.

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Pour les microsillons, on utilise des saphirs. La platine de lec-ture doit être professionnelle.

Il est possible de restaurer assez simplement en numérique et de façon automatique les enregistrements provenant des disques. Les craquements peuvent être atténués, mais on pren-dra soin de toujours conserver une copie de l’enregistrement

original, avant restauration.

La numérisation des bandes magnétiquesLa qualité des numérisations dépend des machines et des têtes de lecture et de leur réglage. Les réglages mécaniques autour des têtes de lecture sont capitaux. Pour chaque bande ma-gnétique, il faut régler l’azimut de la tête pour reproduire les conditions de l’enregistrement. Il faut aussi ajuster les niveaux d’enregistrement. Parfois, on dispose utiliser des signaux de référence (1000Hz) mais c’est assez rare. Et puis, les conver-tisseurs analogiques/numériques (ADC) doivent être de bonne qualité. On trouve aujourd’hui d’excellents convertisseurs et la numérisation PCM peut se faire avec des quantifications im-

La numérisation des enregistrements sonores

Numérisaltion de disque vinyl sur une EMT 938 de Studer

Opérations de numérisation parallélisées

Les cassettes audio numériques

Quelques formats éphémères utilisant des enregistreurs vidéo furent d’abord utilisés dans les années 80 comme que l’EIAJ grand public et l’EIAJ professionnel pour des enregistrements 16 bits, stéréo sans compression. En 1991, l’ADAT (Alesis Digital Audio Tape) utilisa des cas-settes VHS pour des enregistrements jusqu’à 8 pistes. En 1993, le DTRS (Digital Tape Recording System) utilisait une cassette Hi8 pour enregistrer 8 pistes d’audio nu-mérique en 16 ou 20 bits, à 44,1, 48 ou 96kHz dans les radios et les studios personnels.

DAT Introduite au début des années 80. Elle utilisait une bande de 3,81mm de large protégée par un boitier légère-ment plus petit qu’une cassette audio et enregistre un signal stéréopho-nique à 32, 44,1, 48Khz en 16bits voir 20/24bits sur certaines versions. Il possède deux vitesses de défilement. Il fut utilisé par les professionnels et le grand public grâce à deux gammes de machines parfaitement compatibles.

DCC (Digital Compact Tape)Ce format a été introduit en 1992 par Philips. Il permettait l’en-registrement en numérique sur une cassette d’encombrement identique à la cassette analogique. Il ne rencontra que peu de succès etfutrapidement abandonné.

MINIDISC (MD)This format, introduced in 1992 by Sony, used a disc protected by a case. Recordings were made using a magneto-optical pro-cess. Harnessing ATRAC compres-sion, similar to MP3, it was used by both the general public and by professionals, for interviews and other field recordings. From 2003, players came with a USB port.

Fin de la page 16 - Les enregistrements sonores

Minidisc

Bande DAT

La numérisation des disquesLa qualité des numérisations de signaux initialement enregis-trés sur des supports mécanique se trouve dans la qualité de la platine lectrice, l’adéquation de la pointe de lecture à la forme du sillon, la qualité des filtres et des préamplificateurs.

Les disques doivent toujours être nettoyés avant d’être lus. On utilise une solution spéciale. L’humidification d’un disque per-met de minimiser les craquements.

La pointe de lecture doit être choisie en fonction du disque. Pour un rendu optimal, les disques 78 tours sont lus avec des diamants spéciaux adaptés à la taille de leurs larges sillons.

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portantes (32 bits) et des fréquences d’échantillonnage de 96 kHz (96 000 échantillons par seconde) et plus. Dans la pratique, attendu que les enregistrements analogiques sont de bande passante limitée, on se limite plutôt à 24 bits/ 48 kHz pour les enregistrements professionnels de musique et 16 bits pour les enregistrements d’interviews.

La modification de la vitesse de défilementLes bandes magnétiques ont été enregistrées en général avec une vitesse de défilement de 19 cm/s mais on en trouve sou-vent à 9,5 cm/s ou 38 cm/s. Elles doivent être lues à la vitesse nominale. Lorsqu’on a de grandes quantités d’enregistrements à numériser, il est possible de lire les bandes plus rapidement et de compenser avec un sur-échantillonnage. Cette technique est plus rapide et peut être utilisée pour des vitesses lentes correspondant à des enregistrements d’interviews mais pas à des enregistrements musicaux. Elle est donc à limiter et plus

généralement à proscrire pour les archives sonores de valeur.

Les grosses archives sonoresPour numériser de grands volumes, on multiplie les chaines de transfert. Il existe des automates spécialisés qui permettent de réaliser le contrôle efficace des campagnes de numérisation. En général, un automate assiste un opérateur pour la mise en œuvre de 3 à 8 chaînes de transfert lorsqu’il s’agit de bobines ouvertes assez longues. Pour la numérisation de cassettes, les réglages d’azimut sont moins fins et il est possible d’augmenter encore le nombre de chaînes travaillant en parallèle.

La numérisation des enregistrements sonores

Ajustement d’azimuth sur Studer A810

Numérisation multipistes

Services Vectracom

D Numérisation parallèle jusqu’à 8 canaux assistée par un automate

D Transfert d’enregistrements multipistes (analogiques et numérique) en projets “Protools”

D Maintenance et adjustment des lecteurs

D QC automatique et validation par opéra-teurs

D Normalisation des signaux sonores

D Création de métadonnées techniques et de transfert analogique/ numérique

D Détection et log de silences automatique

La numérisation multipisteIl s’agit en général de récupérer les enregistrements originaux provenant des prises de son instrument par instrument en concert ou en studio. Les enregistrements originaux à 16, 24, 32 ou 48 pistes peuvent être analogiques mais ils sont souvent numériques. Le travail consiste alors à transférer les enregis-trements et à les transformer en projets Protools. Les mixages peuvent alors être refaits.

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Le magnétoscope est apparu dans les années 50. Avec lui, les images de télévision ont pu être enregistrées sur des bandes magnétiques pour être ensuite diffusées dans leur format initial. Avant, on utilisait des films.La très grande majorité de la production des profession-nels s’est tournée vers ce mode d’enregistrement dans les années 60.Ce n’est que dans les années 80 que les particuliers l’ont adopté.

Une multitude de formats

Les magnétoscopes

Operations sur magnétoscope1 pouce B de Bosch

Magnétoscope quadruplex TR-70 de RCA

Un ensemble d’anciens magnétoscopes

et le standard, les productions sont arrêtées. Il n’y a plus non plus de pièces détachées et seul un marché de l’occasion sub-siste mais il est de plus en plus difficile de s’y approvisionner tant l’offre se fait rare.

le support des machines anciennes est désormais un travail tout artisanal et pour certains formats, il est impossible de trouver les pièces de rechange nécessaires à leur maintien. Les composants électroniques qui les composaient ont eux-même disparus.

Les formats d’enregistrement vidéo sont nés de l’évolution technologique. Leur nombre est important, en partie à cause des avancées technologiques rapides et en partie à cause de la guerre économique que se sont menés les grands construc-teurs (SONY, PANASONIC, PHILIPS, THOMSON) pendant la se-conde partie du 20ème siècle.

Chaque nouveau format devait être lu sur une machine spé-cifique. Pour chaque format des machines spéciales ont donc été créées qui étaient, à de rares exceptions près incompatibles avec les formats plus anciens. C’est ainsi qu’un nombre impres-sionnant de machines ont vu le jour, chaque format ayant eu une durée de vie plutôt limitée.

Aujourd’hui, la quasi-totalité des machines lectrices de bandes magnétiques ont disparu du marché et il n’est plus possible de lire ces bandes sauf en s’adressant à des spécialistes.

Technologies et Magnétoscopes disparusIl n’existe plus aujourd’hui de fabricant de magnétoscopes (hormis pour les derniers formats HD). Quelque soit le format

La préservation des magnétoscopesLe stock de machines de Vectracom est exceptionnel et impres-sionne à plus d’un titre. Toutes les machines sont réservées à la réalisation de prestations de service. Elles peuvent ainsi être utilisées pour sauvegarder les patrimoines d’un grand nombre d’institutions. Leur maintenance représente un véritable challenge qui est relevé par les techniciens de l’entreprise.

Peu de spécialistesPeu de spécialistes ont les équipements nécessaires pour tra-vailler sur tous les formats d’enregistrement. Encore moins nombreux sont ceux qui supportent également tous les stan-dards dont le sprincipaux sont PAL, SECAM et NTSC.

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Souvent, les spécialistes se cantonnent ainsi à un ou 2 formats d’enregistrement.

Chez Vectracom, nous n’avons pas de telle spécialisation. Nos projets nous ont poussés, au cours des années à travailler sur des vieux formats tels que les 2 pouces, les 1 pouce, les EIAJ et les U-Matic de tous types tout autant que sur de larges quanti-tés de DVCAM, DVCPro et Betacam de tous types.

Les magnétoscopes

Operations sur un quadruplex AVR2 d’Ampex

Les bandes EIAJ requierrent beaucoup d’attention

Operations sur un nettoyeur 2 pouces

Préservation and création d’autres outilsLe traitement des vieilles bandes implique réparation, net-toyage, restauration.Si la réparation est manuelle, le nettoyage et la restauration réclame l’utilisation d’équipement pemettant notamment de nettoyer et de chauuffer les bandes magnétiques.La plupart du temps, ces outils ont aussi disparu. Pour palier à ce manque et parfois aussi parce que les machines existantes ne sont pas faites pour prendre soin d’éléments très anciens et fragiles, il faut créer des machines respectueuses des patri-moines audiovisuels.tapes and sometimes to include them in cart machines when large volumes are concerned.For baking, industrial ovens with good temperature regulation are preferred.

Tape and videocassette formatsDans les 2 pages suivantes, nous vous présentons une classifi-cation des principaux formats vidéo. Nous avons choisi de dé-finir 3 groupes et de lister les format par ordre chronologique. Notre classification est par ailleurs arbitraire car les diffuseurs ont toujours utilisé tous les formats disponibles dans leurs di-verses applications.

Services Vectracom

Magnétoscopes à bandes et à cassettes

D 12 x 2 pouces

D 1 pouce A, 8 x 1 pouce 1’’B, 10 x 1 pouce C

D 20 x Betacam analogiques

D 30 x Betacam numériques

D 20 x U-Matic / BVU

D 70 x VHS / S-VHS

D 12 x EIAJ VTRs

D 10 x DVCAM / DVC Pro

D 10 x D1 VCRs (et équipement double D1)

D 2 x D2

D D3

D HDCAM et HDCAM-SR

D XDCAM (drive pour disques)

D >50 machines pour d’autres formats rares

Equipement partiel (Janvier 2014)

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Formats professionnelsFormats referred to as «professional» are those originally intended for TV broadcast.1954: enregistrement «longitudinal» sur 2’’ par RCA.1956: enregistrement «transverse» sur 2’’ par Ampex.1959: enregistrement «helicoidal» sur 2’’ par Toshiba.1975: 1 pouce B par Bosch Fernseh tourne à 24 cm/sec avec 2 têtes enregistrant des segments d’images de 52 lignes.1976: 1 pouce C par Ampex et Sony, tournant à 24cm/sec avec un tambour tournant à 50 tr/s et une tête qui enregistre une image par tour. Adapté à l’arrêt sur image et au ralenti.1981: Par Sony utilise la même cassette que le Betamax (bande 1/2»). Enregistrement en composantes.2 pistes par trame soit quatre pistes par image. Format de reportage par excellence, le Betacam a permis l’essor du caméscope professionnel. 1986: MII par Panasonic utilise une cassette 1/2’’ à bande mé-tal, enregistrement de 3 heures180 mn assez équivalent au Be-tacam SP qui fut plus répandu.1986: D1 par Sony, reposant sur la norme 4:2:2 (CCIR 601) enre-gistrement hélicoïdal sur une bande 3/4’’ en cassette. 1987: D2 par Ampex, enregistrement composite PAL ou NTSC. Il utilise les mêmes cassettes que le D1 mais avec des bandes métal pour la première fois.1987: Betacam SP par Sony. Cassettes à bande magnétique 1/2’’ métal (fer, nickel ou cobalt) aux performances supérieures à celles des bandes oxyde. On atteint 5,5 MHz (contre 4 MHz pour le Betacam). L’enregistrement est porté à plus de 90mn. Le son est enregistré en numérique. Le tambour tourne à 25 tr/s.1988: D3 Matsushita numérique composite sur bande 1⁄2’’. 1991: Betacam SP Low Cost (PVW) par SONY - Bande passante luminance 5.5MHz, chrominance 2MHz, et avec 2 pistes audio lon-gitudinales (Dolby C).1993: Digital Betacam par Sony. Utilise un format de bandes si-milaire au Betacam, mais avec une bande métal.1994: Betacam SP (UVW) par Sony. Il utilise une bande métal. 1995: DVCPRO de Panasonic. version professionnelle du DV1996: DV Pro (Digital Video Pro) ou DVCAM par SONY, bande 1⁄4’’. Similaire au DV mais en plus fiable quoique non adapté aux conditions difficiles et plutôt fait pour l’institutionnel. 1997: DVCPRO 50 par Panasonic. Version améliorée du DVCPRO.1999: HDCAM par Sony. Enregistre des images de 1920 pixels sur 1080 lignes à différentes cadences, en mode progressif ou entrelacé (24p, 25p, 30p, 50i, 60i).2003: HDCAM SR par Sony. Format numérique Haute Définition en 16/9 et 1920x1080 natifs (compression MPEG4 Studio Pro-file/600 Mbit/s ou 800 Mbit/s). De par son coût, il reste princi-palement réservé au cinéma numérique et à la publicité.2003: XDCAM. Utilisation par SONY d’un laser bleu pour enre-gistrer les contenus audio et vidéo sur le « Professional Disc », un disque de 23,3 Go ou 50 Go en double couche semblable au Blu-ray. Avec sa taille de 12 cm, il est logé dans une cartouche protectrice. Suivant le caméscope, le format de compression peut être DVCAM ou IMX..

Les principaux formats d’enregistrement vidéo

XCAM disc

Cassette HDCAM

Cassettes DVCAM

Cassette Digital Beta

Cassette MII

Cassette Betacam

Bande 1 pouce

2003 XDCAM  -­‐  SonyHDCAM  SR  -­‐  Sony

2000 Panasonic

1999 HDCAM  -­‐  Sony

1997 Panasonic

1996 Sony

1995 Panasonic

1994 Betacam  SP  UVW    Sony

1993 Digital  Betacam    Sony

1991 Betacam  SP  Low  cost  Sony

1988 D3  -­‐  Matsushita

1987 D2  -­‐  AmpexBetacam  SP  -­‐  Sony

1986 MII  D1  

1981 Betacam  -­‐  Sony

1976 1’’C  -­‐  Ampex1’’C  -­‐  Sony

1975 1’’B  -­‐  Bosh

1959 2’’  -­‐  Toshiba

1956 2’’-­‐  Ampex

1954 2’’  -­‐  RCA

1954 2  pouce  -­‐  RCA

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Formats semi-professionnelsEIAJ: Premier format d’enregistrement de signaux vidéo non professionnel. N & B au démarrage, il a évolué vers la couleur.

U-matic, BVU and U-matic SP: Créé par Sony, puis au catalogue de Matsushita et de Thomson. A la frontière du «broadcast» et du «non-broadcast», notamment en version SP. Il enregistre les composantes vidéo. Plus d’un million de machines furent ins-tallées à travers le monde. Il utilise une bande ¾ ″ métal. Avec une résolution horizontale en luminance de 250 lignes, il fut le format chéri des secteurs institutionnels mais aussi celui des diffuseurs de programmes dans sa version BVU avec 300 lignes.

S-VHS (super VHS): Développé par JVC et Panasonic sur la base du VHS, il avait 400 lignes de résolution horizontale et deux pistes audio longitudinales (Dolby B) plus deux pistes Audio HIFI en modulation de fréquence enregistrées par les têtes ro-tatives.

Hi-8 (8 mm high-tape): Par Sony et quelques autres construc-teurs japonais, il est au 8 mm ce que le S-VHS est au VHS.

DV (Digital Video): Système d’enregistrement numérique mis au point par SONY. La qualité DV assure un meilleur rendu des images en termes de brillance, de définition et de couleur.

Formats grand publicDeux types de machines sont proposés : les magnétoscopes de salon équipés d’un tuner et les caméscopes.

Betamax: par Sony au milieu des années 70. Il devint très po-pulaire dans les années 80. Même cassette anregistrements in-compatibles avec le Betacam. Il n’a pas résisté en Europe mais a demeuré très présent aux USA jusqu’à très récemment. Il a également eu sa version évoluée, l’ED-Beta, travaillant en com-posantes Y-C séparées.

VHS: Sorti peu après le Betamax, il fut le plus répandu dans le monde avec plus de 300 millions d’unités. La bande de 1/2’’ en cassette permet 5 heures d’enregistrement en défilement normal et de 8 heures en lent. Le son est enregistré en hi-fi sur certaines machines. La bande passante était limitée à 2,3 MHz. La définition horizontale était de 240 lignes. Le VHS-C est une variante dans une petite cassette nécessitant un adaptateur pour pouvoir être lue sur une machine de salon.

V 2000: Produit par Philips et Grundig jusqu’en 1988, il n’a exis-té qu’en Europe et était destiné exclusivement aux enregistre-ments de télévision domestique.

Video 8 (or 8mm): C’est surtout un format de caméscope. La petite cassette contient une bande métal permettant d’enre-gistrer jusqu’à trois heures en mode «long play». Le son est en-registré en FM s’il est mono et en PCM s’il est stéréo. Certains magnétoscopes de salon assurent 18 heures d’enregistrement sur la même cassette. La bande passante image n’est que de de 3,2 MHz. Il permet l’accès direct aux composantes Y-C, à l’enre-gistrement et à la lecture, grâce à des prises DUB.Cassette Betamax

Cassette V2000

VHS Cassette

Cassette S-VHS

Cassette Hi 8

Cassette Vidéo 8

Cassette MiniDV

Bande EIAJ

Les principaux formats d’enregistrement vidéo

1996 DV  -­‐  SonyD8  -­‐  Sony

1995 Hi8  -­‐  Sony

1994                                    -­‐  Sony

1988 BVU  SP  -­‐  Sony

1978 BVU  -­‐  Sony

1972 U-­‐Ma5c  -­‐  Sony

1969 EIAJ

1996 DV  -­‐  SonyD8  -­‐  Sony

1995 Hi8  -­‐  Sony

1994                                    -­‐  Sony

1988 BVU  SP  -­‐  Sony

1978 BVU  -­‐  Sony

1972 U-­‐Ma5c  -­‐  Sony

1969 EIAJ

1996                      -­‐  Sony

1995 Video8  -­‐  Sony

1979 V2000  -­‐  Phillips

1976Betamax  -­‐  Sony

Cassette U-Matic

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Inspection visuelle et réparationC’est au moment de l’inspection visuelle que l’expert va déci-der des premiers traitements à réaliser. Si la bande ou la cas-sette doit être réparée, c’est la première chose qui est faite. Ensuite, selon son état, elle sera essayée dans un lecteur ou sera dirigée au nettoyage.

Des bandes composées de couchesLa dégradation des bandes magnétiques avec le temps est iné-luctable. Cette destruction est plus ou moins rapide selon le

La préparation est une étape fondamentale pendant laquelle on va appliquer à la bande un certain nombre de traitements. Il s’agit de faire en sorte qu’au moment du transfert, la bande soit en état de fournir le meilleur signal possible sans risquer d’endommager le lecteur. C’est souvent la dernière fois que la bande sera lue. Rien ne doit empêcher le lecteur de récupérer toute l’information enregistrée.

La préparation des bandes magnétiques

Structure des bandes magnétiques en couches multiples

Principe des nettoyeurs

type de bande et la façon dont elle est conservée.

Le traitement des bandes magnétiques requiert une bonne connaissance de leurs structures et des caractéristiques phy-sico-chimiques des différentes couches qui les composent. Les bandes étaient à l’origine en acétate. Ils ont évolué pour être en PVC puis en polyester. Ces bandes sont peintes, recou-vertes d’une peinture magnétique de 3 à 4 microns d’épaisseur, constituée d’un liant maintenant des particules de fer, d’oxyde ou de métal. Le dos des bandes est quant à lui recouvert d’une couche à base carbone assurant l’élimination des charges sta-tique et un meilleur glissement de la bande dans son chemin sur les appareils de lecture ou d’enregistrement. Toutes les bandes ne possèdent pas une telle couche dorsale. Elle se trouve plutôt sur les bandes professionnelles ou sur les bandes grand public avec des densités importantes d’enregistrement comme le Hi8 ou le DV. Ces dernières ont généralement une couche supplémentaire permettant de protéger la très couche magnétique.

L’impact des poussières et des salissuresAu fur et à mesure que les techniques se sont améliorées. Les liants sont devenus plus stables et la taille des particules ma-gnétiques a diminué pour permettre d’enregistrer plus d’in-formation. Mais plus la densité d’information a augmenté et plus les bandes sont devenues sensibles. C’est ainsi que tout

grain de poussière créera un problème de lecture mais celui-ci sera plus problématique sur une bande récente car il impactera la lecture d’une plus grande partie d’information. Il en va de même pour un pli sur une bande.

Le nettoyage des bandesOutre les poussières, les bandes se détériorent et génèrent des salissures qui proviennent entre autres choses de leur couche dorsale et qui encrassent les chemins de roule-ment. Il faut les nettoyer.

Les équipements spéciaux nécessaires pour réaliser cette tâche sont aujourd’hui introuvables. Devant la pénurie de nettoyeurs, la fabrication artisanale est devenue une né-cessité. On fabrique donc des nettoyeurs de bandes le plus souvent sur la base de magnétophones dont les moteurs sont très respectueux des bandes. On les équipes de dé-rouleurs de tissus très doux et de racleurs très précis. Une bande peut être passée plusieurs fois sur une machine de nettoyage si elle est particulièrement sale. Tout est affaire de compromis. Il faut nettoyer sans dégrader.

Corrections automatiquesCertains problèmes de lecture sont automatiquement corrigés à la lecture. C’est souvent le cas avec les machines numériques les plus récentes quand la surface de bande posant souci n’est pas trop grande. Les magnétoscopes reconstruisent le signal . Il n’y a aucun impact sur la qualité de l’image. Au-delà d’une une certaine taille de défaut, les corrections automatiques ne fonc-tionnent plus et les effets sont désastreux. Les magnétoscopes reconstruisent les images mais l’original est perdu. Il est impor-tant de conserver la trace de ces problèmes lorsqu’on réalise la numérisation d’un patrimoine audiovisuel. Les CRC sont enre-gistrés en temps que métadonnées afin d’aider les archivistes lorsqu’il s’agit de restaurer.

Pour le enregistrements audio, si quelques échantillons sont il-lisibles, l’effet peut être désastreux. Si la perfection est requise, une restauration chère et coûteuse est alors nécessaire.

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Les effets du tempsLorsqu’elle vieillit, une bande magnétique peut se détériorer et devenir collante. Elle crisse car elle a de plus en plus de difficultés à se dérouler dans son chemin sur les machines lec-trices. Ce problème est connu sous le nom de « Sticky Shed Syndrom » (SSS). Il est dû au vieillissement des composants des bandes et varie d’une bande à l’autre selon sa marque et son année de production.

Contourner Les effets du tempsIl est possible de minimiser ce défaut de vieillissement en chauffant les bandes pendant un certain temps. Ce procédé est connu sous le nom de «Baking». Il est de pratique com-mune pour résoudre les problèmes dus au « Sticky Shed Syndrom ». Les bandes sont hydrophiles. Le baking permet de’éliminer les moississures accumulées dans le liant des bandes. La correction apportée dure de qualques heures à quelques semaines, ce qui est suffisant pour pouvoir numé-riser la bande. Après cela, la bande réabsorbe de l’humidi-té et redevient difficile à lire. Il est normalement possible de répéter l’opération plusieurs fois mais il est recommandé de numériser rapidement pour éviter la dégradation. L’opération doit être programmée par un spécialiste car les effets d’une mauvaise chauffe sont désastreux.

Les paramètres de baking varient d’une bande à l’autre. Chaque ingénieur a d’ailleurs sa propre méthode. A Vectra-com, nous recommandons une température légèrement su-périeure à 50°C mais ceci reste à ajuster au cas par cas et peut prendre de 6 heures à 2 jours et demander à être répété.

Pour faciliter la préservation des bandes magnétiques et évi-ter que des moisissures s’accumulent dans les liants, il est recommandé de stocker les bandes magnétiques dans des environnements peu humides.

De fait, le baking fragilise les bandes, réduit leur durée de vie, affecte le magnétisme et réduit les signaux de sortie. Mais ce n’est en général pas un problème.

Nettoyage de bandes U-Matic

Bandes au baking

La préparation des bandes magnétiques

Services Vectracom

D Préparation sur site ou aux ateliers de Vectracom

D Préparation de tous types de bandes ma-gnétiques audio et vidéo

D Analyse de l’état d’un patrimoine

D Inspection détaillée de tous les éléments

D Réparation des bandes et des cassettes

D Dépoussiérage avec machines spécifiques pour tous formats(2 ″, 1 ″, 3/4″, 1/2″, 1/4″)

D Analyse de la qualité des bandes

D Baking avec paramétrage adéquat

D Catalogage des contenus avec repérage des contenus (TC In - TC Out)

D Reconditionnement

D Etiquetage selon les normes

D Constitution de fiches de bandes

D Collection de données sur les supports et transformation en métadonnées techniques

D Reporting permanent avec gestionnaire de workflows/travaux

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Contenus enregistrés en compositeLes formats anciens d’enregistrement (2 pouces, 1 pouce, U-Matic, VHS) conservaient les enregistrements sous leur forme composite (NTSC, PAL, SECAM). Les lecteurs de ces for-mats fournissent un signal composite qui est le reflet de ce qui est enregistré sur les bandes. Il est alors nécessaire de décoder ce signal. À ce niveau, la qualité du décodeur et de ses filtres est capitale. Ce n’est pas l’endroit de la chaîne où il faut éco-nomiser. Le décodeur fournit des signaux en composantes qui n’ont plus qu’à être numérisés.

Contenus enregistrés en composantesLes formats plus récents comme le Betacam et le MII ont en-suite enregistré directement les composantes des signaux vi-déo. Il n’est dès plus nécessaire que de les numériser.

Il s’agit de transférer les contenus audiovisuels depuis leur support initial (en général des bandes magnétiques) dans des fichiers. Parfois, lorsque la bande est numérique, il pourra s’agir d’un simple transfert d’information mais lorsque le support est analogique, il est nécessaire de numériser les signaux audio et vidéo.

La numérisation des contenus vidéo

Notre mur de 32 lecteurs VHS en opération permanente

Composants d’une chaine de numérisation classique

La numérisation des signaux se fait dans un encodeur qui crée un signal numérique à la norme CCIR 601 utilisé par tous les systèmes numériques professionnels depuis plus de 20 ans. Dans le flux créé, on ajoute ensuite les pistes audio, elles-mêmes numérisées au préalable.

Utilisation de correcteurs de base de tempsOn trouve de nombreux éléments capables de réaliser les opé-rations de numérisation et de mise au format CCIR 601. Leur choix n’est pas trop critique. Ce qui est critique, c’est le choix du TBC que vous allez utiliser. Travailler sans TBC (Correcteur de base de temps) est impossible si vous voulez réaliser un transfert de qualité. Un TBC permet de réduire et si possible éliminer tous les défauts dus à l’instabilité des mécaniques des machines enregistreuses et lectrices. Certaines machines lec-trices intègrent des TBC simples et si vous voulez simplement visualiser un contenu, cela peut suffire. Mais pour réaliser des travaux de sauvegarde de patrimoine, il faut utiliser un TBC ex-terne plus sophistiqué, apte à produire un signal plus stable et plus cohérent.

Formats d’enregistrementLes signaux numériques peuvent être enregistrés sans enco-dage ni compression. cela donne la meilleure qualité mais les fichiers sont énormes.

C’est pourquoi les enrgeistrements sont souvent traités afin de réduire la taille des fichiers mais aussi pour avoir des fichiers conformes au format de préservation voulu. Cette étape peut être réalisée à la volée, au moment de la numérisation par le processeur en charge de la numérisation mais elle peut aus-si être ralisée plus tard, sur une ferme de calcul, permettant ainsi de réaliser de meilleurs travaux de normalisation ou de restauration.

les résultats des deux méthodes sont assez similaires. Le choix est plus fonction des ressources disponibles et des coûts rela-tifs des 2 solutions.

A noter que lorsqu’il s’agit de haute définition, le MXF/OP1a/MJPEG 2000 et le ProRes HQ sont plutôt créés en fin de chaîne parce qu’ils demandent plus de puissance que les enregistreurs n’en ont.

Mur de machines lectricesPour certains formats comme le VHS, attendu que les équi-pements sont bon marché, on pourra faire appel à des murs d’équipements avec de nombreux magnétoscopes et il sera possible de les laisser gérer à un petit nombre de techniciens.

Bien entendu, ce genre de système fait aussi appel à une auto-matisation car les opérateurs ne font que charger les magné-toscopes. Ils ne contrôlent que peu la qualité des numérisa-tions pendant les transferts.

Robots de numérisationPour certains formats comme le Betacam ou le DV/DVCPro, des robots sont disponibles et ils peuvent être utilisés pour numé-riser jour et nuit, sans surveillance particulière si ce n’est celle d’un automate adapté.

Là encore le rôle de l’automate est capital car le système est sensé travailler sans opérateur pendant les transferts. Les opé-

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Services Vectracom

D Transferts industriels (faible coût) produi-sant la plus haute qualité de transfert

D Logiciels spécifiques permettant de garan-tir qualité et productivité

D Mise en place de systèmes adaptés pour chaque affaire

D Techniciens et formateurs qualifiés dans les techniques utilisées

Les équipements nécessaires pour la numérisation des patrimoines audiovisuels ne sont pas des encodeurs ou des serveurs standard. Des systèmes spéciaux sont requis. Vectracom a développé ses propres logiciels in-dispensables pour les besoins particuliers de la numé-risation de patrimoines audiovisuels.

rateurs ne font que charger et décharger les cassettes des ro-bots.

Numérisation assistée par robots

Operations sur une double station de numérisation 2 pouces

La numérisation des contenus vidéo

Scertaines bandes sont plus faciles à numérise

Bandes plus difficiles Bandes moins difficiles

2pouces, 1 pouce B de Agfa, EIAJ, U-Matic, BVU, D1

1 pouce B, (sauf Agfa), tous les betacam, D2, VHS

Numérisation sous contrôle permanentQuand les bandes sont vieilles, collantes ou fragiles, leur nu-mérisation est difficile. La présence permanent d’un opérateur est alors nécessaire pendant la numérisation pour la surveiller et l’arrêter s’il juge qu’une meilleure qualité d’image est pos-sible. Il peut nettoyer la bande, la défroisser, la chauffer, net-toyer les têtes de lecture ou le chemin de bande quand il le juge

Logiciel «EasyFlex»Conçu pour la numérisation avec des robots

Logiciel «EasyAlive»Conçu pour la numérisation des bandes difficiles

Logiciel «EasyAlone» Conçu pour numériser avec des murs de magnétoscopes

nécessaire. Ensuite, il recommence la numérisation, là où il le souhaite. C’est un travail de spécialiste, souvent long. Plusieurs passages peuvent être nécessaires car ces bandes cumulent souvent les problèmes et plusieurs traitements parfois répétés sont nécessaires. En fin de transfert de bande, les meilleurs en-registrements sont récupérés et assemblés automatiquement.

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Une multitude de formats Il existe une multitude de façon d’enregistrer numériquement les informations visuelles et sonores des contenus audiovisuels.

Leur étude exhaustive relève d’un travail presque impossible tellement leur nombre est important. De nouveaux formats apparaissent régulièrement. Le nuage de mots ci-contre liste un certain nombre de ces formats qui ont existé et continuent d’exister pour la plupart. Les progrès de la technologie per-mettent de stocker toujours plus d’information dans toujours moins d’espace et les anciennes technologies sont abandon-nées à chaque fois qu’une nouvelle technologie de rupture ap-parait.

Cette partie de notre document est destinée à évoluer dans le futur. Vérifiez sa date d’édition et procurez-vous la dernière version pour avoir une information à jour.

Choisir des formats vidéoLes formats de fichiers se spécialisent au fur et à mesure que les techniques s’améliorent. C’est ainsi que certains conteneurs et certaines compressions vont apparaitre comme étant mieux adaptés à la transmission, d’autre à la production et d’autres encore à la conservation. Au final, le gestionnaire choisira un ou plusieurs formats. C’est ainsi que l’on s’aperçoit que de plus en plus de fonds sont conservés sous au moins trois formats.

5 Un format de préservation qui est en général de très haute qualité et de très haute résolution. Il occupe beaucoup de place et son stockage est onéreux.

5 Un format intermédiaire souvent appelé mezzanine qui est beaucoup moins volumineux et permet le travail im-médiat de montage par exemple mais ne permet pas for-cément la sortie de l’élément final.

5 Un format de basse résolution pour visualiser les médias.

Les principaux formats vidéoLorsqu’il s’agir de films, le format DPX est le format le plus connu et le plus utilisé. C’est un standard ANSI / SMPTE (268M-2003). C’est le format d’échange communément utilisé par les labo-ratoires pour les échanges d’images fixes. Il est très flexible pour ce qui du stockage des informations colo-rimétriques et propsoe l’ajout de métadonnées souvent obli-gatoires. Plusieurs fichiers sont nécessaires pour enregistrer et échanger les séquences d’images. Ce standard est largement utilisé en post-production cinéma. Les images sont souvent stockées sans encodage et sans compression dans un espace colorimétrique XYZ. Il en résulte de très gros fichiers. Mais Le DPX n’est pas un format de conteneur. Il n’inclut pas de piste audio. Il faut donc passer ces pistes audio sur des fichiers sépa-rés. EN alternative

Le DCDM quand à lui contient les DPX normés, les pistes audio,

Quelques formats utilisés pour stocker les fichiers audiovisuels

Les principaux formats de fichiers audiovisuels

les fichiers de sous-titrage et les métadonnées relatives à ces éléments.

Le MJPEG200 est une norme ISO/IEC qui précise l’utilisation du JPEG 2000 pour les séquences d’images. C’est un format open source basé sur la compression en ondelettes.La compression JPEG 2000 peut se faire avec ou sans perte, en SD, HD, 2K, etc. C’est le format recommandé pour le cinéma numérique (DCI) et c’est actuellement le seulprofil standard. Le JPEG2000 est de plus en plus considéré et adopté par les archives nationales (US / Canada). Il est également poussé par les majors aux US (FOX, Warner bros). Il est considéré commeune solution de compres-sion pour les formats de haute qua-lité comme le 4K et le 8K.

Le MXF est un format de wrapping. Il supporte plusieurs flux et supporte notamment le JPEG2000 et le MPEG2. l’intérêt du MXF réside dans son support poussé du temps codé et des metadonnées. C’est un standard stable adapté aux applications des professionnels de l’audiovisuel.

Le ProRes est un format propriétaire développé par Apple. Il en existe de nombreux profils utilisant plus ou moins de compres-sion y compris la compression sans perte visuelle. Il supporte toutes les résolutions de la très basse résolution, à la HD et au 4K. Son principal avantage tient à la facilité de création et de montage avec les outils de la marque. Ceci explique son large déploiement pour le stockage et la post-production.

Le H264 (MPEG4 part 10 ou UIT-TH 264) est une norme dévelop-pée conjointement par l’UIT et l’ISO/CEI. Ses applications sont larges puisque ses nombreux profils couvrent également les besoins de l’internet à ceux du cinéma.

Le H265/HEVC (High Efficiency Video Coding) est la nouvelle norme destinée à remplacer le H264. Elle a été finalisée en 2013, ce qui explique le fait qu’elle ne soit toujours pas lar-gement déployée à la sortie de ce document (juin 2014). Par rapport au H264, l’objectif est de réduire le débit de moitié à qualité équivalente. Ses applications concernent aussi bien la compression des très hautes définitions 4K, 8K que la diminu-tion de transmission sur les réseaux en SD avec des applications

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de télévision et de VOD mais également pour la vidéo sur mobile.

Le format Digital Vidéo ou DV date de 1996. Mis au point par un consortium regroupant 50 sociétés dont Matsushita, Philips, Sony, Thomson, Hitachi, JVC, Mitsubishi, Sanyo, Sharp, Apple et IBM, il est supporté par tous les systèmes de montage. C’est un for-mat historique qui a connu différentes déclinaisons DV, miniDV, DVCAM (Sony), Digital8 ainsi que les DVCPRO25 et DVCPRO50 de Panasonic.

C’est parce qu’il enregistre les vidéos en composantes numé-riques en 4 :2 :0 en 625 lignes ou en 4 :1 :1 en 525 lignes qu’il présente une excellente qualité de rendu qui ne trouve ses li-mites que pour certaines opérations de post-production. l’un de ses avantages principaux tient au fait qu’il enregistre touites les images et qu’il est utilisable par tous les équipements pro-fessionnels de montage.

Le MPEG2 présente un meilleur taux de compression que le DV. C’est une norme (ISO/CEI 13818-1, 2 et 3) qui est donc utilisée pour cet aspect, et notamment, avec différentes résolutions d’image, dans les DVD et pour la transmission.

Choisir des formats audioEn audio, il existe également plusieurs formats mais attendu que la quantité d’informations à transmettre est moindre par rapport aux images, l’importance de la compression se fait moins sentir. On aura donc tendance à enregistrer les sons sans compression avec une bonne résolution et une fréquence d’échantillonnage relativement élevée.

Les principaux formats audioEn audio, on ne parle quasiment que de deux formats: le WAV/PCM et le MP3.

Le WAV/PCM est plutôt utilisé pour la préservation. Le MP3 est plutôt utilisé pour la diffusion. Il et incontournable mais tend pourtant à être remplacé par l’AAC.

Le WAV est un standard de Microsoft et IBM pour stocker de l’audio numérique dans des formats variés. C’est maintenant un format ancien mai sil reste largement utilsé. On l’utilse général pour stocker des sons numé-risés au format PCM (Modulation d’impulsion codée).

Le PCM est une représentation numérique non compressée d’un signal analogique après échantillonnage. Cette technique d’échantillonnage est largement utilisée et notamment dans les disques compact audio, sur les bandes DAT, les mini discs, les DVD et les Blu-ray ainsi que pour les fichiers WAV. C’est de cette façon que l’on préserve en général les contenus sonores, avec une fréquence d’échantillonnage de 44,1 kHz (pour les CD), et 48 kHz voire même 96kHz (dans les studios et pour les mixages). L’échantillonnage se fait classiquement sur 16 bits mais les sons se travaillent plutôt avec 24 bits.

Les principaux formats de fichiers audiovisuels

Le FFLAC (Free Lossless Audio Codec) est un format apprécié car c’est un codec libre et open source qui permet de compres-ser sans perte. Par rapport au WAV, il permet en moyenne de réduire la taille des fichiers par 2, ce qui est appréciable.

Le MP3 est la spécification so-nore des standards MPEG-1 et MPEG-2. C’est un algorithme de compression capable de ré-duire drastiquement la quantité de données nécessaires pour restituer l’audio. A partir des années 2000, la majorité des échanges de fichiers musicaux se sont faits avec ce format, ce qui l’a démocratisé.

Le WMA est un format de com-pression audio de Microsoft. Il est assez répandu sur Internet et la majorité des lecteurs et bala-deurs le lisent.

L’AAC (Advanced Audio Coding) est un standard conçu en 1997 pour remplacer le MP3. En qualité, à 128 kb/s il est équivalent au MP3 à 256 kb/s. Il en existe plusieurs profils pour convenir aux besoins particuliers de la TNT et des mobiles. Il est compa-tible avec la gestion des droits et est utilisé ou supporté par les produits et les services de nombreux industriels tels que Apple, SONY, Nokia et Nintendo.

Services Vectracom

D Conseils sur le choix des formats de pré-servation, de mezzanine et de consulta-tion les mieux adaptés

D Transcodage depuis tout format vers tout autre format

D Création des fichiers « mezzanine » et des fichiers de consultation à partir des fichiers de préservation

D Support de tous les formats de fichiers de préservation

D Création des packages DCP pour la projec-tion cinéma et DCDM pour l’archivage

D Création des packages VOD selon les spécifications des plateformes du monde entier

D Conversion de tous types NTSC <-> PAL, 4/3 <--> 16/9, etc)

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Processus classique de contrôle qualité chez Vectracom

Numérique ne veut pas dire qualitéC’est une idée fausse que de croire que le numérique est forcément de qualité. Si cela était vrai, il n’y aurait pas be-soin de contrôler les contenus numériques. Mais numérique ne veut pas dire qualité et le contrôle en environnement numérique est indispensable.Attendu que nous n’en sommes qu’au début du numérique, nous en sommes aussi au début du contrôle qualité en environnement numérique. Les tests réalisables sur des médias numériques sont nombreux et ils peuvent coûter plus cher que la fabrication du fichier numérique lui-même. Il faut donc savoir quoi faire et quand et aussi savoir placer la barre au bon niveau.

Analyse et contrôle des fichiers audiovisuels

Contenant et contenuIl est nécessaire de vérifier d’une part la conformité des flux audio et vidéo par rapport aux standards et d’autre part la qualité des contenus. L’EBU a répertorié environ 150 tests ou vérifications qui sont applicables aux contenus audiovisuels enregistrés dans des fichiers. Pour chaque projet, un plan doit être construit qui définisse les vérifications à réaliser. Il s’agit d’identifier les règles qui doivent être respectées et le niveau d’erreur acceptable chaque fois qu’une mesure est sujette à appréciation.

QC automatique et QC manuel100% des fichiers devraient être vérifiés. Mais la vérification par un opérateur est une opération longue, complexe et coû-teuse que la qualité requise pour les archives ne justifient pas toujours. Il y a également des défauts qu’un opérateur ne pour-ra pas voir, notamment dans la structure des fichiers.

Il convient donc d’avoir recours à des systèmes de QC automa-tique. Il en existe de nombreux sur le marché.

Au final, pour une bonne vérification, le travail doit être parta-gé entre l’homme et la machine. La machine est utilisée pour ce qu’elle fait bien et l’homme pour ce pour quoi il est irrem-plaçable.

La machine aide l’homme en soulignant des défauts probables et l’humain décide.

Un test de fichier doit être réalisé dès que le fichier existe ou entre dans un processus de traitement. C’est en effet à ce moment que le coût de la non-qualité est le plus faible. Plus on teste tard et plus on aura à refaire en cas de défaut. Si un mauvais fichier est utilisé dans une production, il vaut mieux s’apercevoir que le fichier est de mauvaise qualité avant même de démarrer.

Les vérifications automatiquesLes systèmes de tests automatiques sont privilégiés pour la va-lidation de la conformité des flux audio, video et des métadon-nées au format de fichier qui a été spécifié (métadonnées, échantillonnage, durée, cadence, taille, ratio, encodage). Glo-balement, on vérifie à ce niveau que le fichier est lisible. Ces systèmes sont aussi capables de mesurer les composantes des signaux audiovisuels (niveaux, phase, gamut, etc.) et de rensei-gner sur d’autres défauts de qualité d’image, par exemple de pixellisation ou d’existence de drop out et il est intéressant de connaitre le relevé de toutes ces informations pour les fournir à l’opérateur afin de faciliter sa tâche.

Réconciliation des résultats

Contrôle automatique(Software Z)

Contrôle automatique(Software Y)

Vérification manuelle

Contrôle automatique(Software X)

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Les validations humaines

C’est l’opérateur qui réalise la validation finale. Pour ce faire, il doit contrôler la présence et la qualité des signaux audio et vidéo en début de programme, en un ou plusieurs points intermédiaires et en fin de fichier.

• En début de programme il vérifie le début du pro-gramme et s’assure qu’il n’est pas tronqué ou qu’une amorce a été placée le cas échéant.

• Les contrôles en milieux de programme permettent de vérifier l’existence et la qualité des signaux audio et vidéo (niveaux ne sont pas saturés ou trop bas, détection d’encras-sement des machines lectrices lors des transferts)

• En fin de programme il vérifie que la sortie n’est pas tronquée et possède une amorce si nécessaire.

Les résultats fournis par les systèmes de test automatiques permettent de travailler plus vite et en toute connaissance de cause. Les opérateurs sont alertés de tout problème possible et sont dirigés rapidement vers le problème à vérifier. Ils n’ont plus qu’à décider de l’existence et de la gravité du défaut et de la suite à donner.

Analyse et contrôle des fichiers audiovisuels

Station de vérification de la qualité

Services Vectracom

Vectracom analyse et valide :

D Tous les fichiers audiovisuels produits par ses chaines de transfert.

D Tous les fichiers audiovisuels entrant dans ses chaines de traitement.

Vectracom utilise son propre logiciel de valida-tion pour:

D Valider les grandes quantités de fichiers

D Récupèrer et intégrer les résultats des tests produits par les principaux systèmes du marché (Baton, Cerify, Aurora)

D Monter les résultats des tests automa-tiques aux opérateurs

D Les résultats des systèmes de contrôle qualité sont enregistrés par par le work-flow managers pour être transformés en métadonnées

Les résultats des QC sont des métadonnéesL’expert valide donc les fichiers et ajoute des informations com-plémentaires qui sont autant de métadonnées utiles à sauve-garder.

Les défauts constatés sont notés et une action peut être propo-sée pour corriger, refaire, analyser, etc.

2 opérateurs c’est mieuxL’opérateur qui valide ne doit normalement pas être l’opéra-teur qui a produit le fichier.

Cela crée implicitement une double vérification et limite l’accu-mulation des erreurs d’appréciation.

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La préservation d’un contenu audiovisuel nécessite une stratégie de gestion active des supports et des moyens de lecture. Le challenge consiste à toujours avoir une copie des contenus dans un format qui soit lisible, utilisable et co-piable. Le numérique permet à l’information enregistrée d’être recopiée à l’infini et sans perte ou dégradation. C’est cette faculté qui nous permet de la conserver in-définiment moyennant la mise en œuvre d’un certain nombre de techniques.Mais ces techniques ont un coût qu’il ne faut pas sous-es-timer. On cherche souvent à faire des économies à ce ni-veau. Mais attention car elles s’accompagnent de risques qu’il faut bien évaluer.

Les disques magnétiques

Disposer d’un contenu sous forme numérique, c’est bien car cela ouvre un vaste champs de possibilités. Mais plus que jamais, le contenu doit être préservé car tout souci de conservation peut mener purement et simplement à la perte complète et irréversible du contenu.Il n’est pas possible de stocker un media numérique audiovisuel et de l’oublier.

La conservation des patrimoines numériques

Disques magnétiques externes

Stockage d’archives par FGC en Arabie Saoudite

En 2017, il est prévu de stocker sur une car-touche LTO8 l’équivalent de 1000 cassettes DVCAM.

Les systèmes informatiquesLorsqu’on dispose d’une grande quantité de documents à sauvegarder, il est nécessaire de s’équiper de systèmes informatiques plus conséquents pour les préserver et les diffuser. Bien entendu, ces systèmes ont un coût qui ne se limite pas à celui de l’achat du système. Il faut le maintenir et l’administrer. C’est assez onéreux mais c’est le prix pour préserver un patrimoine et le valoriser.

Services Vectracom

D Hébergement des patrimoines audiovi-suels dans leur format de préservation sur système de serveurs et robots LTO

D Sécurité des sauvegardes par tests régu-liers de lecture des supports

D Migrations des supports

D Conservation lowcost de patrimoines sur cartouches LTO

D Livraison de médias en ligne, sur disques ou sur LTO selon les exigences

25% H

10°C

30% H

15°C

40% H

20°C

50% H

25°C

50% H

28°C

Bande D3 250 125 60 30 16

Bande DLT 200 90 45 25 12

CD / DVD 150 70 35 18 10

DV-ROM 100 50 25 14 7

Durée théorique de vie de quelques supports magnétiques

Cartouche LTO

C’est ce qui se fait de plus simple pour conserver de faibles vo-lumes. Mais ils ne sont pas fiables. Il faut avoir plusieurs copies en plusieurs lieux.

Pour améliorer la sécurité, on organise les disques en grappes (RAID).

Les cartouches magnétiquesLes bandes magnétiques sont le moyen le plus efficace pour stocker et transporter à moindre coût de grandes quantités d’information numérique. La car-touche LTO (LinearTapeOpen) est la plus utilisée. Sa capacité évolue avec les progrès de la technologie. En 2013, une LTO6 stocke l’équivalent de 200 cassettes DVCAM d’une heure.

Les « cloud »Il s’agit de systèmes informatiques situés dans des centres sé-curisés et administrés par des prestataires offrant des services de stockage de données. Plutôt que d’acheter et maintenir un système, il vous est possible d’utiliser des volumes de stockage moyennant le paiement d’un service. Il existe beaucoup d’offres mais qui ne gèrentsouvent que des données et ne considèrent pas l’aspect spécifique de vos contenus audiovisuels.

Robot LTO

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Connaitre son patrimoine audiovisuelTout commence par un inventaire aussi détaillé que possible de ce que l’on possède. Il faut collecter tous les contenus que l’on possède et tout ce qui les concerne. Il faut récupérer tout ce qui peut l’être. N’hésitez pas à passer du temps sur cette étape. Toute minute passée ici, vous économise au moins une heure dans les étapes suivantes.

Préciser le besoinQuand on sait ce dont on dispose réellement, il est plus facile d’imaginer des utilisations potentielles et d’estimer ou de défi-nir la valeur de son patrimoine. Le plus souvent, les utilisations feront appel à des utilisations numériques des contenus et leur numérisation devient une évidence.

Rechercher le budgetÀ partir de là, la recherche du budget de numérisation devient prioritaire. Il faut identifier les organisations capables de le fi-nancer, les intéresser, leur montrer la valeur du projet. Vous au-rez besoindepatience et devrez faire aider. Ne partez pas seul dans cette aventure. Vous n’auriez que peu de chance de réus-sir. Voyez ce que les autres ont fait et comment ils ont obtenu leurs financement. Il y a beaucoup à apprendre des autres.

Estimer les ressources, les coûts et les délaisNous nous sommes rendu compte que les propriétaires de contenus audiovisuels surestiment le coût de la numérisation de leur patrimoine. Le mieux, c’est de se faire aider par un spé-cialiste pour estimer les besoins en ressources et de faire valider

Préparation des projets de préservation

Ces projets requièrent de nombreuses compétences

Inventaire en cours d’une archive de bandes 2 pouces

ses appréciations par un autre spécialiste. Car la numérisation de patrimoine fait appel à des techniques particulières qui sont peu connues. La lecture de ce document vous en apprendra beaucoup mais en même temps vous devriez réaliser qu’une réelle expertise est nécessaire pour réaliser un bon chiffrage.

La numérisation de patrimoine audiovisuel constitue un cré-neau de marché très réduit et relève à ce titre plus de l’artisa-nat que de l’industrie. Mais en même temps, il est nécessaire de réaliser des travaux répétitifs et à ce titre elle relève de l’in-dustrie.

Faire soi-même ou sous-traiterIl est peu probable que vous ayez dans votre entreprise toutes les compétences nécessaires pour réaliser votre projet. Et les quelques compétences que vous pouvez avoir sont en général utilisées à d’autres tâches. Vous allez donc de facto vous tour-ner vers l’extérieur et évaluer la pertinence d’une sous-trai-tance. Parfois, certains de vos collègues vous diront qu’ils peuvent faire le travail facilement et vite. Écoutez-les bien et comparez. Et comparez tout. Car on ne s’improvise pas expert en préservation de patrimoine. Pour extraire les meilleurs si-gnaux de supports anciens, il faut utiliser des équipements et des techniques particulières et la courbe d’apprentissage est longue. Nous sommes souvent intervenus pour refaire ce qui a déjà été fait par des équipes peu expérimentées qui avaient promis de faire vite et bien mais avaient finalement rendu un travail bâclé tout en dépassant les budgets initiaux.

En travaillant avec un prestataire externe, si vous le choisissez bien, vous avez toutes les garanties de budget, de délai et de qualité, dont vous avez besoin.

Faire à domicilePour votre prestataire, il est plus simple de travailler dans ses locaux car Il y dispose de tous les matériels et de toutes les res-sources dont il a besoin. Mais pour vous, il peut être difficile ou tout simplement impensable de faire voyager votre patrimoine. Il va donc falloir trouver un compromis et faire intervenir votre prestataire à domicile, chez vous ou à côté de chez vous.

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Définir les processus à mettre en œuvreLa définition des processus est la première étape concrète de la mise en œuvre d’un projet de dématérialisation. En voyant votre prestataire réaliser ces tâches, vous comprendrez sa va-leur pour votre projet. Il faut tout définir : les processus, les procédures, les tâches, les postes de travail, les compétences des opérateurs, les plans de recrutement, de formation et de maintenance, les plannings de production, de vérification, de livraison, etc.

Recruter, former et gérer les équipesLe nombre de tâches à réaliser est grand et chaque tâche est importante. Recruter sur place des personnels compétents mais pas forcément formés est évidemment une opération cri-tique. C’est l’expérience qui fait qu’un prestataire recrute les bons personnels qui forment les équipes appropriées. Vous n’avez pas toujours besoin de techniciens qualifiés. Le plus sou-vent, vous avez besoin de personnels méticuleux et attentifs.

Une fois les personnels recrutés, il faut les former. Il ne s’agit pas là de dispenser un savoir technique comme on le fait dans les écoles mais bel et bien d’enseigner comment traiter un pa-trimoine audiovisuel. Chaque futur employé est formé pour opérer sur une patrie des workflows, en fonction de ses aptitu-des personnelles.

Par la suite, la gestion du personnel est une autre tâche qu’il est en général indispensable de laisser au prestataire pour évi-ter les soucis qui pourraient naitre de l’embauche temporaire d’employés dans votre organisation.

Construire le système de productionLes vrais systèmes de dématérialisation de patrimoine audiovi-suel sont tout à fait particuliers car ils sont composés d’équipe-ments que vous ne pouvez pas trouver dans le commerce pour la plupart. Les équipements de lecture n’existent plus depuis longtemps. Il en est de même pour les machines de prépara-tion. Quant aux chaines de numérisation, celles que vous trou-

Gestion des projets de préservation

Quand les budgets sont alloués, la seconde phase des projets,la phase de numérisation peut démarrer. A ce point, votre obsession devrait être la qualité. Bien entendu vous aurez à respecter aussi à respecter votre budget et le plan-ning que vous avez annoncé à vos financiers. Pour garantir le respect de ces exigences, vous n’avez d’autre choix que de contracter avec une société de services en qui vous pourrez avoir confiance. Faites attention. Croyez aux personnes plutôt qu’aux entreprises. Evitez les nouveaux venus. Demandez des références et vérifiez.

Vérification de système avant expédition

vez dans le commerce ne sont appropriées qu’à la numérisation des programmes neufs. Elles sont inadaptées au traitement des supports anciens.

Bien entendu, vous aurez choisi votre partenaire parce qu’il dis-pose de tout ce qui est nécessaire et vous aurez eu bien raison car sans matériel adéquat, on ne peut que réaliser des travaux partiels et de qualité moindre. La mise en place des bons outils est une condition minimale à la sécurisation des projets de nu-mérisation.

Gérer la production

Cela peut paraitre simple mais à ce niveau encore, on a besoin de réelles compétences pour gérer la production, accompa-gner les opérateurs et garantir dans les budgets annoncés la qualité des fichiers finaux. Après leur formation, les opérateurs savent faire fonctionner les équipements, mais ils manquent d’expérience. Dans le meilleur des cas, ils ont des questions en permanence. C’est ainsi que des experts référents vont leur

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D Certification ISO 9001

D 20 années d’expérience

D Des spécialistes pour tous les types de médias: mécaniques, magnétiques et films

D Conseils sur les opérations à entreprendre et fourniture de devis qui l’engagent

D Catalogage des supports, numérisation et indexation des contenus

D Systèmes itinérants adaptés au cas par cas

D Constitution d’ équipes mobiles compo-sées de techniciens, d’opérateurs et de gestionnaires d’opérations

D Recrutement de main d’œuvre locale pour les opérations de numérisation et d’in-dexation

D Supervision des opérations par experts qui garantissent la productivité et la qualité

D termine en rendant les supports initiaux nettoyés et reconditionnés

D Contrôle et validation de tous les fichiers audiovisuels créés

D Livre des fichiers validés directement dans les architectures d’archivage

D Formate les métadonnées (xml, etc) pour qu’elles soient utilisables par les outils de gestion des patrimoines

D Fournit des rapports réguliers pendant les opérations

D Réalise des opérations de mise à niveau pour des opérations de transfert ou d’in-dexation défaillantes

Gestion des projets de préservation

Panneau de contrôle principal des processus en cours

Services Vectracomêtre utiles, tout au long du projet pour accompagner les tra-vaux et garantir la qualité et la productivité.

Et puis, il y a les équipements de lecture. Pour la plupart, ils sont assez anciens et nécessitent une maintenance adaptée. Des techniciens formés à l’entretien et à la réparation de ces machines particulières sont requis. Ils sont rares.

Pour mener à bien l’ensemble de ces tâches avec un minimum de risque, il est nécessaire d’avoir une équipe de spécialistes qui gèrent la production et accompagnent les opérations. Dé-terminez-vous pour le prestataire qui vous parait avoir la plus grande expérience. Il sera votre meilleur partenaire.

Faites confiance mais vérifiez toutAlors que votre projet se déroulera, vous devrez suivre les tra-vaux pour vous assurer que les promesses qui vous ont été faites sont tenues. Nommez un chef de projet et convoquez des réunions d’avancement régulières. Insistez sur les rapports très réguliers que vous souhaitez.

Montrez à votre sous-traitant que vous êtes là. Obligez-le à ins-taller un outil adapté pour la gestion et la mesure des proces-sus en place. Vous l’aiderez et vous vous aiderez. Qui veut la fin veut les moyens.

Chaque contenu qui vous sera livré devra avoir été vérifié . Et ce sera mieux s’il l’a été deux fois. Ensuite, vous devrez le véri-fier avec vos propres procédures et agents. C’est votre dernière chance de vérifier que vous avez le résultat que vous attendez et que vous payez.

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AudiovisualValorisation

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AudiovisualValorisation

des Patrimoines Audiovisuels

Valorisation

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Dynamiser l’utilisation des patrimoinesLa valorisation consiste à dynamiser l’utilisation des fonds pa-trimoniaux audiovisuels.

Grâce à la numérisation et aux nouvelles technologies de l’in-formatique et des télécommunications, les contenus numé-riques peuvent désormais être diffusés à un très large public. Il s’agit de profiter de ces technologies et de les utiliser pour développer l’accessibilité aux contenus.

Dans un premier, pensez donc aux moyens de promouvoir vos contenus et instrumentez ceux qui vous emblent être les plus simples. C’est que le début. Au final, vous devrez utiliser tous les moyens possibles pour rendre votre contenu accessible.

C’est cette accessibilité qui fera qu’il sera utilisé.

Créer des business rentablesLes utilisations des patrimoines sont nombreuses. Elles sont aussi génératrices de valeur et donc de revenus ou d’écono-mies qu’il s’agit alors de matérialiser pour créer des business rentables.

Les utilisations les plus courantes sont :

5 La consultation par les scientifiques, les chercheurs, les étudiants, les journalistes, les individus.

5 L’illustration des sujets d’actualité, notamment dans les journaux télévisés.

5 Le divertissement et notamment la vidéo ou le cinéma à la demande.

Valorisation des patrimoines audiovisuels

5 La Réalisation de films à base d’archives.

5 Les projets multimédia.

Chaque cas est différentChaque utilisation a ses propres besoins qui se déclinent en termes de qualité technique et d’indexation documentaire. On ne traite pas de la même façon un fond destiné au divertisse-ment et un fonds destiné à illustrer des journaux télévisés.

Au niveau de la préservation, quand le projet de numérisation et d’archivage est initié, vous savez généralement comment vos collections seront utilisées. C’est le bon moment pour penser aux métadonnées qui vont décrire et accompagner les conte-nus. C’est aussi le bon moment pour définir les exigences que devra couvrir votre MAM et imaginer la façon dont ces mé-tadonnées devront être collectées ou créées.

Assurer la sécurité et garantir les droitsToutes les utilisations reposent sur l’accès aux médias. Si la va-lorisation favorise cet accès, elle a aussi le devoir et l’obligation d’assurer cette accessibilité dans de bonnes conditions de sécu-rité à la fois pour les utilisateurs, les propriétaires et les ayants droit.

En général, c’est là que les choses se compliquent car si les pro-grès de la technique ont bien solutionné les problèmes de dif-fusion de contenus audiovisuels, le législateur n’a pas simplifié la gestion des droits. Pays par pays, type de contenu par type de contenu, les choses diffèrent.

Vous devez avoir présent à l’esprit que le fait de posséder une copie numérique d’un contenu audiovisuel ne vous donne pas le droit de l’utiliser et encore moins celui de le vendre.

Ces droits peuvent être acquis et il est nécessaire de le faire pour rester conforme aux législations en place. Il est du devoir de tout professionnel de l’audiovisuel de respecter et de faire respecter les droits et de combattre la piraterie audiovisuelle.

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C’est indispensableSeule la gestion d’un fonds permet sa valorisation. Sans cette gestion, la valorisation est impossible.

Un fonds audiovisuel est constitué de contenus que l’on ap-pelle des assets.

Sa gestion nécessite une solution informatique dite de MAM (Media Asset Management). Gérer un fonds et en extraire la valeur sans utiliser un MAM relève de la gageure et de l’utopie.

Fonctions de base d’un MAM 5 Acquisition / numérisation

5 Indexation

5 Consultation

5 Recherche

5 Visualisation

5 Archivage

5 Distribution

Utilisation d’un MAM

Utiliser un MAM comme un serviceIl faut considérer, non seulement le coût du logiciel mais aussi celui du matériel et du support. Et bien entendu, il faut avoir un personnel capable de maintenir et de faire fonctionner le système construit. Tout cela coûte très cher. Mais il y a une al-ternative.

Plutôt que de vous acheter un MAM, vous pouvez profiter de ce type de produit comme un service. Sous-traiter son MAM va de pair avec la sous-traitance de la préservation de vos fonds audiovisuels. Soit l’audiovisuel est votre métier et vous pouvez gérer votre patrimoine par vous-même, soit il ne l’est pas et vous aurez tout intérêt à sous-traiter. Et encore, si votre métier consiste à produire, la préservation demande des investisse-ments supplémentaires que vous ne souhaiterez éviter.

CAPEX ou OPEXLa technologie vous donne le choix. Vous pouvez investir (CAPEX) ou externaliser (OPEX) la gestion technique de votre patrimoine audiovisuel et n’avoir qu’un coût d’utilisation à payer chaque année.

Dans l’économie moderne, les entreprises se concentrent sur ce qui produit de la valeur. Si la préservation de patrimoine n’est pas votre cœur de métier, vous aurez certainement inté-rêt à externaliser. Il n’y a que la détention d’un patrimoine se-cret et confidentiel qui justifie une gestion interne.

D Plateforme de stockage de fichiers audio-visuels avec MAM intégré

D Services de gestion des acquisitions, contrôle des contenus, indexation

D Accès à distance sans aucun équipement à acheter ou installer

D Livraison de tous types de packages vers tous types d’organisations

D Stockage sécurisé pour le prix d’une location

D Pas de CAPEX, aucun investissement

D OPEX exclusivement pour le propriétaire du fonds

D Conseil pour le choix d’un MAM, dans le cas où vous souhaitez utiliser d’autres services de Vectracom

Services Vectracom

Votre MAM devra certainement supporter des fonctions sup-plémentaires par rapport aux fonctions basiques classiques. Il devra aussi s’intégrer avec vos autres outils maintenant prévus pour la nouvelle économie numérique dématérialisée. C’est ainsi qu’il devra permettre le suivi des flux opérationnels (notion de workflow management) et la livraison des contenus dans des formats toujours plus nombreux.

Choisir son MAMLe choix d’un MAM n’est pas chose aisée tant l’offre de produits est importante et variée. Pour bien choisir, il convient de bien évaluer son besoin et ce n’est pas simple car on imagine en général mal au départ ce qui est et sera nécessaire.

On en vient généralement à s’orienter vers des systèmes pro-fessionnels qui ont des coûts exorbitants. Il convient dès lors de se restreindre et d’être imaginatif. Le budget dépendra en général de la valeur des biens qui dépend elle-même de leur intérêt et de leur rareté.

Ecran typique d’un MAM

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L’étalonnage vidéoLes couleurs des contenus récupérées au scanner ou au téléci-néma ne sont plus en général les couleurs d’origine car les pel-licules vieillissent. Si vous devez utiliser un élément de film pa-trimonial pour une diffusion dans un environnement moderne, vous devrez intervenir sur sa colorimétrie. Cette opération peut avoir lieu soit au moment du transfert, soit plus tard. Les tech-niques évoluent et on privilégie de plus en plus le traitement à postériori car les équipements de traitement numérique sont de plus en plus rapides et abordables. Il n’en reste pas moins que le scanner ou le télécinéma doit être correctement réglé lors du transfert afin de récupérer le maximum de dynamique dans l’image et le son.

La restauration des contenus

Etalonnage sur station «Nucoda»

Restoration sur station «Revival»

Console de restauration audio

tauration. Car toute restauration modifie l’œuvre originale et la dégrade en quelque sorte. Il serait dommage de perdre un original qui pourrait dans le futur être mieux restauré, mieux utilisé.

La restauration est toujours faite dans un but précis, le plus souvent, c’est pour créer un master qui sera utilisé pour une diffusion TV ou la création d’un DVD, d’un Blu-Ray ou d’une vi-déo destinée à la VOD. On ne restaure normalement pas dans le simple but d’archiver une œuvre. On l’archive dans son état original.

À noter que la restauration des images prend beaucoup de temps de travail et de calcul. Pour aller plus vite, on réalise cer-taines restauration avec des processeurs électroniques temps réel lorsqu’il s’agit de vidéo SD ou HD. le rapport qualité prix est alors excellent.

D Etalonnage fin pendant les transferts avec Poggle de Pandorra

D Etalonnage après transfert sur «Nucoda» de DigitalVision et «Resolve» de «Black Magic Design»

D Restauration d’image sur «Nucoda» ou «DaVinci Revival» de «Black Magic De-sign»

D Restauration temps réel avec ArchAngel SD et HD de Snell

D Restauration audio avec systèmes Pro-tools équipés de plug in Sonnox Restore

Services Vectracom

La restauration des imagesLe temps abime les images. Les défauts qui s’y attachent dif-fèrent selon leurs supports originaux. Dans le cas du film, il s’agit de rayures, de traces diverses de colle, de poussières, de cassures. Dans le cas d’enregistrements magnétiques, il s’agit de drops, de problèmes de niveaux lumineux et de colorimé-trie.

Restaurer une image, c’est enlever les défauts qui ont pu l’al-térer avec le temps. À partir du moment où les contenus sont disponibles sous forme numérique, leur restauration se fait à l’aide d’outils numériques. Mais attention, le contenu nu-mérique initial doit toujours être conservé en l’état, sans res-

La restauration des sonsLa restauration audio est délicate. Autant il existe des équipe-ments permettant de travailler vite et d’améliorer valablement des enregistrements anciens, autant, il est difficile de quantifier le travail nécessaire pour améliorer la netteté d’un son.

Les logiciels classiquement utilisés permettent de réaliser les actions Depop, Declick,DeCrackle,Debuzz, Dehisser (de-esser).

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Les sous-titresLe sous-titrage est une technique permettant aux sourds et malentendants de suivre et comprendre un programme audio-visuel. Technique initialement utilisée au cinéma, elle a ensuite été adoptée par la télévision et elle est désormais utilisée pour tous les types de programmes comme les séries, les documen-taires, les journaux télévisés. Elle s’applique maintenant aussi à tous les médias audiovisuels tels qu’internet et les DVD.

Le sous-titrage est une transcription des dialogues avec quelques adaptations le rendant plus lisible ou une traduction.

L’accessibilité des contenusL’accesssibilité concerne tout ce qui permet d’améliorer l’accès aux contenus. Il s’agit d’abord de permettre aux chercheurs profes-sionnels et au grand public de trouver les contenus dans l’univers des patrimoines accessibles. Il s’agit aussi de faciliter l’exploitation des média par des personnes ayant des facultés de perception dégradées (sourds et malentendants, aveugles et malvoyants).

Les métadonnées sont les données qui accompagnent et décrivent les médias. Il peut s’agir de scripts, d’audio pour des enregis-trements vidéo, de photos et de textes divers tels qu’un script, un résumé ou un relevé de dialogue pour une interview. Toutes ces métadonnées participent à donner de la valeur aux médias. Elles permettent de les relier entre eux et de les trouver plus facilement et elles facilitent la navigation dans les contenus et entre les contenus. Les métadonnées sont des informations qu’il faut collecter tout au long de la vie des médias et qu’il faut organiser et conserver précieusement. C’est le métier de l’archiviste.

Certaines métadonnées sont recommandées. D’autres sont obligatoires. C’est le cas des sous-titres et de l’audio description dont l’existence est régulée par les lélislations..

Operateur travaillant sur une station de sous-titrage

Auditorium pour l’audiodescription

D services de sous-titrage, du relevé de texte, à la traduction et à l’implémenta-tion normalisée

D Services d’audiodescription, de la création des narrations à la livraison des médias

D Catalogage des supports

D Indexation des contenus, globalement et plan par plan

D Edition de résumés

D Utilisation de systèmes avancés d’aide à la génération de métadonnées

5 Reconnaissance optique de caractères 5 Reconnaissance de formes et logos 5 Speech to text

L’indexationToutes les métadonnées sont à collecter ou créer. Un patri-moine a d’autant plus de valeur que ses éléments sont correc-tement décrits et classés dans des collections. L’indexation do-cumentaire consiste à caractériser les contenus du point de vue technique et à les décrire du point de vue éditorial.

Côté technique, les informations sur les supports et les infor-mations de transfert sont enregistrées. Pour l’éditorial, des des-criptions et des résumés sont produits, globaux ou par plan.

Il existe des outils permettant d’accélérer et d’améliorer l’in-dexation des médias (OCR, reconnaissance de texte reconnais-sance de formes, speech to text) mais ceci reste un travail d’ex-pert car faisant appel à des techniques de spécialistes.

Services VectracomLes sous-titres sont le plus souvent disponibles sur des pro-grammes enregistrés mais le sous-titrage en direct se déve-loppe de plus en plus, poussé à la fois par les législations et par le besoin de chacun de transmettre correctement ses in-formations.

En alternative aux sous-titres qui ne sont pas toujours dispo-nibles, un relevé de dialogue constitue également une bonne source d’information permettant une meilleure indexation des médias et utilisable notamment par les moteurs de recherche du web 3.0.

L’audiodescriptionL’audiodescription est une technique permettant de rendre les programmes audiovisuels accessibles aux personnes aveugles ou malvoyantes grâce à des voix off qui décrivent les éléments visuels des contenus. Les voix de la description sont placées entre les dialogues ou les éléments sonores afin de ne pas nuire à l’œuvre originale. Elles sont diffusées sur des canaux audio spécifiques pour être utilisées sur des casques.

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Diffusion TV

Pour diffuser un programme, il faut qu’il soit conforme aux exigences de l’éditeur de programmes. Il s’agit d’une part d’avoir un bon niveau de qualité visuelle et sonore et d’autre part de disposer d’une version formatée du programme dans un conteneur qui permette au diffuseur de l’utiliser. La diffu-sion des films anciens n’est plus concevable de nos jours avec des images rayées ou pleines de tâches. Chaque diffuseur a ses propres critères. Il refusera un programme qu’il juge non conforme soit pour des raisons techniques, soit pour des rai-sons éditoriales ou encore parce qu’il juge que la qualité de l’image et du son n’est pas conforme à la charte qu’il veut et doit respecter

Les contenus peuvent être utilisés dans leur forme originelle, parfois avec quelques opérations de nettoyage et de formatage. Ils peuvent aussi participer à la création de nouveaux contenus.

Utilisation des contenus partout et à tout moment

Utilisation professionnelle d’archives d’entreprise

Utilisation des contenus patrimoniaux

Diffusion de contenu historique de divertissement

tions de plus en plus hautes (4K). On parle alors de cinéma à la demande car les images proposées ont des résolutions égales pour ne pas dire supérieures à celles utilisées dans les ciné-mas. Chaque type de terminal nécessitant, pour une raison ou pour une autre, un format différent, les fichiers AV hébergés par les plateformes de VOD sont de plus en plus nombreux. Ils sont également de plus en plus complexes car il s’agit de véritables packages intégrant outre le programme, ses extraits, ses versions multilingues, ses sous-titres, ses affiches, ses droits et toutes les informations qui le concernent et le décrivent. Chaque plateforme ayant ses formats et ses propres exigences de qualité, la fabrication des packages est devenue un véritable métier.

Sites internet d’entreprises, de fédérations et d’institutionsToutes les entreprises tendent à avoir sur leurs sites internet des contenus audiovisuels qui leurs permettent de mieux com-muniquer et de passer au mieux leurs messages auprès de leurs

VODLa VOD consiste à proposer des programmes de divertissement pour consommation à la demande, en général sur des télévi-seurs de salon. Cette utilisation connait un large développe-ment car les médias peuvent maintenant être consommés sur des équipements mobiles comme les tablettes ou les smart-phones mais aussi sur des téléviseurs proposant des défini-

prospects, de leurs clients et du grand public. Il ne s’agit pas vraiment d’archives mais rapidement les images le deviennent et il faut les gérer. De la même façon, les organisations que sont les institutions territoriales et les fédérations sportives ou syn-dicales disposent d’un patrimoine dont elles souhaitent faire profiter leurs concitoyens ou leurs adhérents et même souvent le grand public. Leurs médias doivent alors être organisés dans des collections, formatés et renseignés afin de pouvoir être trouvés, visionnés et exploités. Grâce aux évolutions techno-logiques c’est plus de qualité et plus de réactivité qui sont of-fertes. Mais il faut mettre à jour régulièrement les médias pour qu’ils apparaissent dans leur meilleure forme. C’est le prix à payer pour rester attractif et attirer toujours plus d’intérêt, de connexions, d’adhérents, de clients.

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Utilisation d’archives dans les journaux télévisésLes archives sont de plus en plus utilisées dans les journaux télévisés. Elles permettent de documenter les propos des jour-nalistes et servent souvent de justification à des décisions po-litiques. 30% des images des journaux télévisés proviennent d’archives, mais la quantité d’images réellement anciennes est bien moindre car on rediffuse plutôt des images récentes. Il n’empêche qu’aucun journal télévisé correct ne peut se passer d’archives. La vente d’archives aux rédactions des diffuseurs est une activité lucrative mais il faut que les images soient en ligne et que les journalistes puissent les trouver et les acheter faci-lement. Aujourd’hui, pour vendre des archives, il faut mieux se rapprocher des grands sites d’archives. Mais dans un futur proche le web sémantique 3.0, permettra à chacun de trouver beaucoup plus facilement des images d’archives quel que soit leur localisation, à la condition évidente qu’elles soient en ligne et correctement renseignées. La technique va donc offrir aux archives audiovisuelles de vraies opportunités de valorisation.

Films à base d’archivesIl peut s’agir de documentaires ou de véritables films de diver-tissement. Les images d’archives souhaitées par les utilisateurs sont retravaillées pour correspondre aux normes de qualités des nouvelles productions. Au départ de ces utilisations, il ya toujours un travail de recherche. Les images qui ne sont pas disponibles en ligne, au moins dans une version en basse réso-lution ont moins de chance d’être valorisées.

Documentaires sur les missions Apollo

Utilisation des contenus patrimoniaux

Mise en ligneC’est l’évidence. Il faut mettre en ligne pour pouvoir exploiter et valoriser. Il peut s’agir de rendre accessibles des contenus afin de matérialiser des services à destination de profession-

D Création de versions de médias avec ga-rantie d’acceptation par les diffuseurs

• DCP• Mpeg• ProRes (HQ)

D Création de packages aux normes pour toutes les plateformes multimédia

• VOD• iTunes, Youtube, Viméo, etc.

D Mise en ligne de patrimoines audiovisuels avec accès limité aux ayants droit référen-cés

D Collection, stockage et gestion de médias

D Fabrication et mise à jour de versions rendues nécessaires

• par les évolutions technologiques• par les nouvelles utilisations

D alimentation automatique des sites inter-net des propriétaires

Services Vectracom

nels ou du grand public. C’est ainsi qu’un musée organisera la présentation de ses collections pour susciter l’intérêt et attirer des visiteurs. C’est ainsi qu’un détenteur de fonds patrimoniaux proposera la visualisation partielle de ses documents d’archives pour créer le besoin et vendre des versions plus complètes dans des formats utilisables en cinéma ou en télévision.

Il peut s’agir aussi des éléments patrimoniaux d’une entre-prises qui sont aussi mis en ligne pour pouvoir être consultés et réutilisés par tous les membres d’un groupe.

Quel que soit le cas, il faut gérer la sécurité d’accès aux mé-dias. Il ne serait pas sérieux de laisser en libre d’accès des do-cuments propriétaires ou classés confidentiels. Mais les mettre en ligne est tout à fait possible avec une bonne gestion et des mécanismes de protection appropriés.

Enfin, Il faut comprendre que la législation évolue. Les moyens aussi. Ils permettent par exemple de donner accès en interdi-sant la réutilisation tant que des droits n’ont pas été acquittés. Ces avancées facilitent grandement la diffusion des archives.

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contentPlateforme d’archivage et de services

pour contenus audiovisuels

Platform

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contentPlateforme d’archivage et de services

pour contenus audiovisuels

Platform

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Il est curieux de voir combien certains se compliquent la vie pour finalement obtenir des résultats médiocres.

5 En souscrivant un contrat de sauvegarde avec Vec-tracom, vous vous simplifiez la vie. Vous déléguez à des experts des taches qui sont en dehors de votre métier habituel et vous pouvez vous concentrer sur les taches qui sont génératrices de valeur.

5 Vous n’avez pas à investir. Vous connaissez votre budget annuel par avance et vous êtes certain que rien ne viendra le changer, à périmètre constant.

5 Votre patrimoine est préservé. 5 Il est accessible et vous avez accès à plus de services quand vous le souhaitez, même pour une période de temps réduite.

5 Tout devient simple et accessible rapidement.

Système de stockage te de calcul sécurisé

Gestion des médias et génération de métadonnées

Platforme d’archivage et de services pour contenus audiovisuels

5 Vos médias sont vérifiés et vous savez qu’ils sont de bonne qualité, utilisables et pérennes.

5 En cas de défaut, nous gérons la mise à niveau avec les déposants si nécessaire.

5 Vos contenus sont catalogués et indexés selon vos ordres.

5 Vous pouvez vous-mêmes intervenir sur leur indexation facilement depuis votre bureau.

Master 5 Pas de compression

5 Compresssion sans perte

5 Compression sans perte visible

Mezzanine 5 faible compression

5 Faible perte pour distribution

5 Haute résolution

Consultation 5 Haute compression

5 Basse resolution

Plusieurs versions sont gérées

Créer une archive ne peut être plus simple 5 Vos collections actuelles sont migrées par les équipes de Vectracom sur une nouvelle plateforme située chez Vec-tracom et ceci, quelque soit leur format originel, fichier, bandes, cassettes, films.

5 Les copies master sont sauvegardées sur 2 cartouches LTO

5 Une version en basse résolution est immédiatement mise en ligne pour être visualisée.

5 Plusieurs versions «mezzanine» sont créées et mises en ligne selon les besoins.

Gérer le dépôt des nouveaux contenus 5 Les nouveaux éléments sont collectés par Vectracom qui les qualifie et les archive sans que vous ayez à intervenir.

5 Vous êtes informé de chaque nouveau dépôt.

Ajouter des métadonnées 5 Des métadonnées supplémentaires peuvent être automa-tiquement générées en utilisant des technologies telles que la reconnaissance de la parole.

5 Nous les proposons dans dans plusieurs langues.

5 Les métadonnées permettent de trouver vos contenus plus facilement, plus vite, plus précisément.

Gestion des droits des utilisateurs 5 Les administrateurs ont tous les droits, de l’effacement des éléments et des collections à la gestion des droits des utilisateurs.

5 La gestion des droits est très fine. Chaque utilisateur peut avoir des droits différents par collection et même par élé-ment.

Au niveau de la gestion de l’archive, pour vous tout est simple

5 Vectracom prend toutes les précautions pour maintenir l’existence de votre archive.

5 Les médias sont régulièrement vérifiés et leur lisibilité est contrôlée.

5 Vous pouvez récupérer à tout moment et sans frais l’en-semble de votre patrimoine.

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Au niveau de l’utilisation de l’archive, pour vous tout est simple

5 Les utilisateurs avec droits peuvent faire des recherches.

5 Ils peuvent demander des copies pour chacun des média auxquels ils ont accès.

5 Ces médias sont livrés dans le format demandé, où vous voulez.

5 Le téléchargement des versions master est immédiat et rapide.

5 Les administrateurs sont informés.

5 Si leur approbation est requise, ils reçoivent une demande et peuvent décider.

5 Les médias sont livrés selon vos ordres là où vous le sou-haitez, quand vous le souhaitez et dans le format requis par le destinataire.

5 Si des travaux sont requis sur vos médias, vous avez ac-cès aux moyens techniques de Vectracom pour les trans-former comme vous le souhaitez et créer de nouveaux contenus.

Travailler dans un environnement collabo-ratif

5 Chaque utilisateur, s’il en a les droits, peut gérer des ap-probations de travaux ou des demandes de travail et gar-der des traces. Ses interlocuteurs reçoivent un email leurs permettant de se connecter directment sur une page leur permettant de visualiser, approuver et commenter.

5 l’initiateur de la demande est immédiatement informé de la réponse du ou des collaborateurs consultés.

Indexing content 5 Vous pouvez voir et indexer vos contenus depuis votre bu-reau ou de chez vous.

5 Un thesaurus est disponible. Vous le construisez et l’amé-liorez au fur et à mesure que progresse votre indexation

5 Nous pouvons ajouter des metadata automatiquement pour vous aider à cataloguer.

Travailler depuis n’importe quel endroit

Platforme d’archivage et de services pour contenus audiovisuels

Support téléphonique

A chaque étape nous vous aidons 5 Vous recevez une formation adaptée.

5 La base de données de votre MAM est configurée pour correspondre à vos besoins. Nous vous aidons à la spéci-fier et à la configurer.

5 Vos contenus sont migrés.

5 Quand vous avez une question, nous sommes là pour vous répondre.

5 Si vous avez une demande d’un client, nous pouvons vous assister pour trouver une solution. Le plus souvent, nos solutions sont déjà disponibles, gratuitement ou sous forme d’options.

D Contrat de préservation annuel (OPEX seul)

D Vos fichiers master sont sécurisés sur plu-sieurs supports (serveurs et cartouches)

D Versions visualisables en ligne

D Des versions Mezzanine sont en ligne

D Tous les standards audio et video sont supportés

D Aucune installation de logiciel n’est requise

D Un login et un mot de passe suffisent.

D Des services complémentaires sont propo-sés pour les métadonnées ou l’indexation

D Le vocabulaire est contrôlé par thésaurus

D Reconnaissance de la parole en option

D Indexation manuelle en option

D Téléchargement des masters sécurisé et téléchargement sécurisé de toutes les versions

D Gestion des droits utilisateurs très fine

D Aucun coût en fin de contract

Services Vectracom

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Préservation

Références Vectracom

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Références Vectracom

Sous-titrage, VOD, DVD, Blu-ray, audiodescription, Sous-titrage en direct, indexation

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Vectracom est membre de la FIAT - IFTA http://fiatifta.org

https://www.facebook.com/vectracomgroup

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Notes

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