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PRÉSENTE 8 PROJETS DE LONG-MÉTRAGE DE FICTION

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8 PROJETS DE LONG-MÉTRAGE DE FICTION

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Accompagner l’écriture pour le cinéma, explorer de nouvelles approches facilitant la construction de récits, coacher les auteurs, les aider à trouver leur “patte”, accoucher d’un récit qui fasse sens, d’un plan d’architecte en vue d’un film fort. En Bretagne, au Groupe Ouest, les auteurs et leurs projets de films sont entourés d’une attention toute particulière.L’approche du Groupe Ouest c’est un cadre de travail sur-mesure au bord d’une mer qui respire, c’est un dispositif au long cours pour laisser le temps à la gestation, c’est le croisement de points de vue qui s’enrichissent, des phases de construction-reconstruction rigoureuses, l’échange comme mode opératoire, et c’est aussi le “Raconte-moi” comme outil de refonte ou d’élaboration dans l’intimité de l’auteur.

Tout au long de l’année 2019 ce sont huit projets, minutieusement choisis parmi 240, qui se sont révélés, renforcés et enrichis par une exploration des possibilités narratives et autres partis pris de structuration de récit, au sein même des univers préalablement délimités par leurs auteurs. Et ce sont eux les véritables créateurs d’imaginaire, que nous souhaitons issus de toutes les géographies, de toutes les origines sociales, pour raconter notre monde, et le donner à comprendre. Orchestré par l’équipe du Groupe Ouest, l’accompagnement de ces projets a été façonné par des consultants eux-mêmes scénaristes, confrontés à l’écriture au quotidien : Marcel Beaulieu, Yann Apperry, Romain Compingt et Pierre Hodgson.Ce travail au plus près des auteurs vise à renforcer dans ses fondamentaux un cinéma indépendant européen en recherche de nouveaux publics. C’est au travers de la phase redoutée de l’écriture que se définit la stratégie intime avec laquelle l’auteur s’adresse à cet autre qu’est le spectateur. C’est donc là que se niche souvent l’essentiel, que ni le tournage ni le montage ne parviendront à recréer.

COACHING D’AUTEURS & RÉSIDENCE D’ÉCRITURE

SÉLECTION ANNUELLE 2019

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Mécène MajeurLe Groupe Ouest existe grâce à

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Mauvais ŒilKristy Baboul & Anna Cazenave Cambet

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L’EngloutieLouise Hémon

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L’ AdjudantNicolas Leborgne

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Tir AmiOlivier Loustau

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La BaleineSylvère Petit

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La Plus sauvage d’entre toutesMagaly Richard-Serrano

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LutteursAlassane Sy

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Du grand feu ne restent que les braisesAnaïs Tellenne

PROJETS DE LONG-MÉTRAGEDE F ICTION

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Mauvais Œil1 E R LO N G-M É T R AG E

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ONUne nuit, Samir, 15 ans se trouve au

mauvais endroit au mauvais moment. Suite à une bavure policière, il perd son œil. À sa sortie d’hôpital, on redécouvre avec lui son collège, ses deux amis de toujours et puis surtout la rumeur qui grandit autour de lui : Samir est devenu l’emblème d’une révolution sourde, celle des quartiers en colère contre les flics, contre les injustices. Alors qu’une partie de la famille de Samir reste soudée autour de lui attendant des décisions de justice, petit à petit tout s’embrase autour. Et tandis que les immeubles de son quartier se recouvrent doucement d’affiches « Justice pour Samir », que chacun l’encourage à endosser ce rôle de faire-valoir, Samir lui, tombe amoureux. Alors il a à nouveau 15 ans et quand il est avec Judith plus rien n’a d’importance. Mais autour de lui la violence est partout et ne tardera pas à le rattraper. Avec Samir, on découvrira vite que l’injustice dépend de celui qui la regarde.

« Mauvais Œil » est l’histoire d’un premier amour. Il est un portrait d’adolescent. « Mauvais Œil » n’est pas un film de banlieue. Déjà parce qu’il nous semble impossible que ce terme puisse désigner un « genre » tout entier du cinéma. Ce qui nous intéressait à l’écriture, précisément, c’était d’autoriser la mise en scène à récupérer le territoire de la banlieue pour en faire le théâtre d’un amour naissant, adolescent. Dépasser la trame sociale dans laquelle notre personnage, Samir, est pris. Bien sûr il est question d’injustice, mais pour nous, il s’agit d’amener le spectateur à comprendre qu’elle n’est pas (que) celle que l’on croit. Avec Samir nous nous heurtons d’abord à des thématiques très actuelles, les violences policières dans les quartiers, pour glisser très vite dans son regard et se raccrocher avec lui à ce qui préoccupe tout jeune garçon de 15 ans ; l’amour. « Mauvais Œil » est un coming- of-age movie qui finit mal, aussi mal qu’un premier amour.

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Kristy Baboul [email protected]

Après des études d’art du spectacle et de philosophie, Kristy Baboul sort diplômé de la Fémis en image, en 2016. Il réalise plusieurs court-métrages dont son film de fin d’études, « Dans la nuit ». Directeur de la photographie, Kristy Baboul est aussi cadreur à la Comédie Française sur la pièce « Les Damnés » d’Ivo Van Hove. Il développe actuellement son premier long-métrage.

Anna Cazenave [email protected]

Après des études de photographie, Anna Cazenave Cambet sort diplômée de la Fémis en réalisation, en 2017. Elle signe le développement de son premier long-métrage avec CG Cinéma et écrit en parallèle pour plusieurs réalisateurs. La sortie de son premier long-métrage « De l’or pour les chiens » est prévue en 2020 et elle est la co-auteure de « Mauvais Œil » de Kristy Baboul.

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L’Engloutie1 E R LO N G-M É T R AG E

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ON« Soudain » est un hameau des Hautes

Alpes encerclé par la neige, au crépuscule du XIXe siècle. Ses habitants voient arriver par une nuit de tempête « Aimée » une jeune institutrice aux yeux noirs qui restera le temps de l’hiver pour faire l’école à une poignée d’enfants. Mais après son arrivée, une avalanche engloutit un premier montagnard…

La montagne, peu présente dans le cinéma contemporain, représente pour moi un réservoir inépuisable de récits. J’ai envie de mettre en image un territoire inexploré, archaïque, et les populations qu’il abrite sous la forme d’un huis-clos battu par le vent et la neige. Je souhaite évoquer en creux l’histoire d’un système d’éducation populaire né au XIXe siècle dans les Hautes Alpes pour combattre l’ignorance et l’obscurantisme. Mon personnage principal, Aimée, est une jeune femme pleine de certitudes, engagée pour un idéal républicain et laïque, et qui va être bouleversée par l’irrationnel, et ce jusque dans sa chair. Jouissance et avalanche vont déferler dans une même déflagration. Je veux transmettre une vision habitée, drolatique et sensuelle d’un paysage hostile. J’ai envie de mettre en scène les liens entre l’érotisme et une nature tellurique et effrayante, entre la montée du désir et les mythes qui nous fabriquent et nous constituent.

Louise Hé[email protected]

Diplômée de l’Atelier documentaire de la Fémis, Louise Hémon est notamment l’auteure d’un court-métrage de fiction «Onze repas » (Prix du jury au Festival d’Aguilar - 2010), d’un péplum documentaire « L’Homme le plus fort » (Hot Docs Toronto, FIFIB et diff. ARTE - 2015) et d’un spectacle « Rituel 4 : Le Grand débat », interprété par Laurent Poitrenaux et Emmanuelle Lafon, co-signé avec Émilie Rousset (Festival d’Automne à Paris - 2018). Son travail d’art vidéo est montré au Centre Pompidou, à la Fondation d’entreprise Hermès, à la Fondation Lafayette Anticipations, au Festival Côté Court, à la Gaîté Lyrique… Lauréate du Fonds d’aide à l’innovation du CNC, elle réalise « Une Vie de château », documentaire de cape et d’épée auquel l’actrice Julia Piaton prête sa voix et diffusé sur ARTE en 2019. Après un passage par la Berlinale Talents, elle développe actuellement un nouveau court-métrage de fiction ainsi que « L’Engloutie », qui sera son premier long-métrage.

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L’ Adjudant1 E R LO N G-M É T R AG E

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ONLe service reclassement de la Marine

Nationale propose à Pascal un poste de formateur au Centre d’Instruction Navale de Brest. En l’acceptant, Pascal dit adieu à ses collègues sous-mariniers pour commencer une nouvelle vie à terre. Ce changement de vie, c’est sa femme, Carole, qui l’a précipité. Elle ne supportait plus de l’attendre et d’élever toute seule leur fille Valentine. Pascal espère que tout va s’arranger en revenant à terre mais les choses se compliquent... Au Centre, on lui confie la responsabilité d’un groupe de jeunes Qatari. Il en bave avec l’un d’entre-eux, Ali, qui n’a pas choisi d’être ici. Son père, un haut dignitaire, le contraint à faire des études en France tandis que sa mère choisira bientôt sa future femme. Alors que le destin d’Ali semble tout tracé, celui de Pascal, bascule au contact de Sylvie, la traductrice des Qatari. Un vent de liberté chez cette femme, le bouscule. Sur les terrains de tennis du centre d’instruction, Ali fait la rencontre de Valentine. Il est fasciné par cette jeune fille en révolte contre ses parents. Valentine et Ali se rapprochent, tandis que Pascal est désormais pris en tenaille entre son devoir militaire, sa famille et son envie de prendre le large.

Il y a sans doute beaucoup de moi dans cette comédie aux accents graves. Même si je n’ai jamais été sous-marinier, j’habite à Brest comme Pascal et j’ai fait mon service militaire dans le Centre d’Instruction en question. Il m’est aussi arrivé, comme Pascal, d’avoir quelques déboires familiaux qui m’ont contraint à sortir de ma coquille. Pascal et moi, n’avons aucun gène de super-héros et pourtant… À 38 ans, Pascal pourrait être perçu comme une personne hors du commun, comptabilisant 20 000 heures au fond des mers. En remontant à la surface, cet homme déconnecté du réel doit affronter le quotidien de sa famille et celui de jeunes Qatari en mal de repères. S’il avait pu, Pascal aurait tranquillement soldé ses dernières 2 000 heures au fond des mers avant de prendre sa retraite à 40 ans. Mais la plongée de trop, un mal qui guette tous les sous-mariniers, l’a frappé. Alors que Pascal est à la croisée des chemins, va-t-il saisir une deuxième chance pour se réinventer ? Réussira-t-il à faire le passage de la mer à la terre ? Cette histoire se passe en bord de mer, à Brest, ville de tous les contrastes avec un militaire, un fils d’Emir, une jeune tenniswoman et une traductrice en arabe.

Nicolas Leborgne [email protected]

Nicolas Leborgne est réalisateur de fiction et de documentaire : « Douche froide » avec Laurent Poitrenaux et Nanou Garcia, « Sortir » avec Bruno Todeschni et Philippe Nahon (Takami Productions, 2011), « Canada » avec Agathe Schlencker et Sophia Leboutte (Takami Productions, 2014), « Gravité » (Iloz Productions, 2015). Il a réalisé la série « Fin Ar Bed » (Tita Productions, 2017) en langue bretonne diffusée sur France 3, nommée au Festival des Créations télévisuelles de Luchon. Il est actuellement en post-production de la seconde saison. Chef opérateur en documentaire, il accompagne également sur le terrain des réalisateurs dans le développement de leurs films. Nicolas est par ailleurs intervenant à l’Université de Bretagne Occidentale auprès des étudiants du Master Image et Son de Brest, dont il a lui-même été diplômé en 1997, et de la Licence Arts.

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Raconte-moi https://vimeo.com/390529705Mot de passe : Adjudant

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Tir Ami2 E LO N G-M É T R AG E

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ONKabylie, printemps 1957.

Une patrouille de l’armée française tombe dans une embuscade et trois hommes sont tués. Mahut, jeune officier fraîchement débarqué en Algérie, doit assumer le commandement du petit groupe de survivants.Harcelés par un ennemi invisible, ils parviennent à se dégager. Alors qu’ils encerclent un petit hameau, Mahut voit deux de ses soldats violer une mère et sa fille. Incapable de les arrêter, il tire sur ses hommes. Dès lors, hanté par son crime et, désormais prêt à tout pour le garder secret, Mahut doit ramener son groupe à la base.

Tir ami est l’histoire d’une dualité. Celle de deux jeunes hommes de classes sociales, d’âges et de niveaux d’éducation différents, qui se sont choisis pour vivre la guerre ensemble. Celle d’un officier novice qui tire sur l’un de ses hommes et qui s’avère prêt à tout pour cacher son crime. Surtout à son ami. L’univers du film est celui d’un monde sans femme, sans amour, où les hommes roulent des mécaniques, tentent de s’affirmer ou d’exister. Un monde de testostérone, d’alcool et de misère sexuelle, où l’instinct grégaire fait loi et où la mort rôde, omniprésente...J’ai envie de montrer comment cette amitié naît puis est bouleversée par les épreuves que les deux hommes traversent. À travers leur parcours chaotique, je veux raconter la survie d’un petit groupe de soldats et explorer comment chacun supporte la peur, la faim, la soif, ses propres doutes ou pulsions sanguinaires.Je rêve d’un film de guerre minimaliste, où l’ennemi reste caché mais où l’antagoniste se situe dans au sein même du groupe. Car je me demande jusqu’où on peut aller pour sauver sa peau. Qu’est-on prêt à sacrifier ?

Olivier Loustau [email protected]

Après une maîtrise de communication au CELSA, Olivier Loustau suit des cours d’art dramatique avec Vera Gregh, Blanche Salant, au studio Pygmalion et joue dans les films de JJ Beneix, Bertrand Tavernier, Thomas Gilou, Dominique Farrugia, Nicolas Boukhrief mais, surtout, Abdellatif Kéchiche dont il devient l’un des interprètes fétiches. Parallèlement, il rejoint le Conservatoire européen d’écriture audiovisuelle, puis l’Atelier Scénario de la Fémis. Il collabore à l’écriture de plusieurs scénarios dont « Quand la ville mord » (Dominique Cabrera), « Doll’Art » (Juliette Sales), « Scalp » (Xavier Durringer & Jean Marc Brondolo – série CANAL+ 8x52’), « Capone » (Jean Marc Brondolo) ou « Comme une louve » (Caroline Glorion). Après deux court-métrages, il réalise en 2014 son premier long-métrage, « La Fille du patron » qui connait un vif succès critique. Il continue à jouer dans les long-métrages de Nicole Garcia, Arnaud des Pallières, Mia Engberg ou Nadav Lapid. Il travaille actuellement sur son deuxième film.

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La Baleine1 E R LO N G-M É T R AG E

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ONAutomne 1989.

Une tempête réveille la Méditerranée. Un village est dévasté, les récoltes saccagées. Sur la plage, les vagues abandonnent le corps d’une baleine. Avec son tracteur, sa benne à vendanges et trois couteaux de cuisine, Jean, un vigneron misanthrope, veut sauver le squelette du cétacé d’un dynamitage sanitaire. Morceau par morceau, de jour comme de nuit, la plus grande des créatures défile devant l’école, l’église, la mairie, et réveille les peurs et les inconscients. Jean divise les villageois, quand ses proches s’éloignent davantage de lui.Mais Jean est gravement malade. Il ne pourra mener seul sa folle entreprise.

« Inviter d’autres espèces dans nos histoires humaines pour, ensemble, inventer de nouveaux récits ».

« Occupe-toi des animaux, les humains n’en valent pas la peine ». Cette promesse faite à moi-même était confortée par les « morts » que je ramassai sur la route de l’école : insectes, reptiles, coléoptères…. Des années après, je découvre l’histoire des vignerons Fabre qui, en 1989, dépècent une baleine échouée pour en reconstituer le squelette. Face aux vingt mètres d’ossements, je comprends qu’il en faut peu pour accéder au mythe. Ce sont les micro-organismes d’un marécage qui ont nettoyé les os. L’histoire raconte la mort, mais elle convoque la régénérescence et le cycle de la vie. Alors que la biodiversité s’érode, le film interroge nos rapports au vivant et à la mort.Une plage, du vent, le cri d’un goéland, un tracteur décati et Jean surgit. Il a la gueule de Jim Harrison, la folie de Michel Simon et le blues de Tom Waits.Le film promet l’aventure. À l’écran et dans sa fabrication.

Sylvère Petit www.sylverepetit.com Production : Les Films d’Ici Méditerranée / Serge Lalou

Convaincu que l’homme est un animal parmi d’autres, Sylvère Petit choisit le cinéma et la photographie pour bousculer nos regards autocentrés. Loin de tout prosélytisme, il nous invite à reconsidérer notre existence parmi les vivants.« Les Ventileuses » (2009), adopte deux points de vue : celui d’une apicultrice et celui de ses abeilles. « Entre miel et terre » (2012) accompagne, sur 10 années, quatre jeunes apiculteurs. « Les Assoiffés » (2014) réunit Fellag, Jean-François Balmer, la corneille Bayo, le chien Devon et le hibou Momo, et s’envole pour les festivals internationaux. Les documentaires « Biòu » (2014) et « Ani-Maux » (2017) proposent un décentrement radical à hauteur d’animaux.Chaque projet s’inscrit dans une démarche immersive sur le long terme. Ce modus operandi est récompensé à l’hôtel Matignon par le Prix de l’Audace artistique et culturelle (2018) pour « Les Labos de la baleine » – une action culturelle qui accompagne la fabrication de son premier long-métrage : « La Baleine ».

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Vidéo-pitch https://www.youtube.com/watch?v=YRNkawWOodA

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ONMad, française de 40 ans installée

au Canada est guide de randonnée à cheval. Elle a été choisie pour accompagner un groupe de femmes qui se sont connectées grâce à une application « Copines de voyages ». Elles refusent toute présence masculine durant ce périple où elles espèrent se confronter à la nature sauvage. Pour Mad, passer 3 semaines au milieu de nul part avec ces 5 filles, urbaines et bourgeoises, est ce qu’on peut lui faire de pire. Et la tentation est grande de les laisser crever dans un ravin, elles et leurs exigences…. Mais elle a fait la promesse à Jiro, la propriétaire du ranch qu’elle les emmènerait au bout du voyage…La route sera longue et périlleuse… d’autant que le climat et les animaux semblent totalement déréglés, pour preuve une horde de Grizzli affamés et squelettiques semblent les suivre…Mais pour Mad le plus grand combat sera de contrôler SA nature borderline et violente. C’est ce combat qu’elle va devoir gagner pour pouvoir s’intégrer au groupe et leur permettre de survivre.

La sororité permet-elle d’échapper à la souffrance ? C’est la question qui va traverser ce film. Pour Mad, mon héroïne, le véritable parcours initiatique c’est de se confronter à ce gynécée. Mad est fâchée avec une idée de la féminité, qu’elle va apprendre à déconstruire. C’est dans l’interaction avec ce groupe qu’elle se libère d’un carcan mental et d’un secret lourd à porter. Afin de se réconcilier (un peu) avec l’humanité. Ces femmes, dans leur confrontation avec la survie, à une nature aussi puissante qu’imprévisible, sont des incarnations de cette nature même. Enfin, il y a l’envie de filmer des actrices qui ont passés la barre des 40 ans. Filmer les corps dans l’effort, donner à voir l’énergie, la sauvagerie, la sensualité… Filmer ces visages d’aujourd’hui où affleurent encore les adolescentes d’hier et parfois les vieilles dames de demain. Avec tendresse et drôlerie.

Magaly Richard-Serrano [email protected]

Magaly Richard-Serrano est née en banlieue parisienne, au sein d’une famille de boxeurs. Elle fut elle-même championne de France 1991 et 1992. Passionnée par le cinéma, elle choisit de passer un bac littéraire avec option audiovisuelle. Elle sera lauréate scénariste de la fondation Lagardère en 2002. Sélectionnée pour intégrer l’Atelier scénario de la Fémis, Magaly Richard-Serrano pose les bases de son premier long-métrage, inspiré de son histoire personnelle, « Dans les cordes », qu’elle réalisera en 2006.S’ensuivront « Crapuleuses » en 2011 pour France 2 (primé au Festival de Luchon) puis « Ceux qui Dansent sur la Tête » en 2014 pour Arte (prix meilleur espoir masculin et prix de la mise en scène au festival de la Rochelle).En 2016 sort la « Fine Équipe », son deuxième long-métrage, une comédie sur le rap féminin. Puis, en 2017, « La Consolation » sur France 3, adaptation du livre de Flavie Flament qui obtient le Grand prix au Festival de La Rochelle.

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La Plus sauvage d’entre toutes

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Lutteurs1 E R LO N G-M É T R AG E

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ONUn jeune lutteur sénégalais qui se bat

pour se faire une vie et une jeune mère aux prises avec des décisions difficiles après la mort subite de son mari sont unies quand leur vie prend une tournure dramatique et inattendue. Située dans le monde spectaculaire de la lutte sénégalaise, cette histoire captivante, passionnante et émouvante parle de deux personnes qui sont forcées de se battre.

Je souhaite pouvoir montrer à travers mes films ce que le continent africain a à offrir et son envie de les partager avec le monde comme c’est le cas pour la lutte sénégalaise.Ce qui m’intéresse dans ce sujet n’est pas la vie des grands lutteurs et leur gain de 200 mille euros par combat mais bien la vie de ces milliers, ces millions de jeunes sénégalais qui rêvent tous de devenir de grands lutteurs un jour. Je veux m’attacher à montrer leurs forces, leurs déterminations mais aussi leurs désillusions car dans la lutte sénégalaise comme dans tout sport, peu ont la chance de devenir professionnels.Je souhaite partager cette dimension de la culture sénégalaise en mettant en lumière les dures réalités du monde de la lutte mais aussi la place que celle-ci revêt dans le Sénégal moderne. Je souhaite enfin mettre aussi au jour la place de la femme, une femme forte comme Ndatte qui essaie aujourd’hui de trouver sa place et de choisir son chemin dans ce monde d’hommes.

Alassane Sy [email protected] Production : Tilt Films / Sophie Neave

Né en Mauritanie, sa famille déménage au Sénégal au milieu des années 80. À la fin de l’adolescence, Alassane Sy s’installe à Paris puis à New York, où le réalisateur Andrew Dosunmu lui propose le rôle principal pour son film « Restless City ». Il a depuis notamment tourné dans « Mediterranea », de Jonas Carpignano – nommé à la Semaine de la Critique au Festival de Cannes 2015.Alassane Sy a fait la transition à l’auteur-réalisateur en 2015 avec le court-métrage « Marabout ». Le film a fait sa première mondiale au Festival Carthage 2016 à Tunis où il remporte le Tanit d’or et reçoit un accueil international. Son dernier court-métrage, « Fallou », sur un homme ouest-africain vivant dans une communauté de la diaspora de l’Est de Londres, est actuellement sur le circuit des festivals. Alassane Sy développe son premier long-métrage de fiction : « Lutteurs » (Fighters).Alassane Sy est le fondateur du NATAAL magazine.

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Teaser https://vimeo.com/303013134 Mot de passe : Tim-Guedj

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ONAvec son œil borgne, sa carrure

imposante et ses presque 60 ans, Raphaël a un physique effrayant. Il vit avec sa mère dans un pavillon situé sur le vaste domaine du manoir dont il est le gardien. Depuis que les propriétaires sont morts, son existence coule des jours tranquilles rythmés d’habitudes rassurantes.Tout bascule la nuit où l’héritière, Garance, une célèbre artiste contemporaine, décide de revenir dans la demeure familiale pour mettre fin à ses jours. La sauvant du suicide, Raphaël tente à sa façon de lui redonner le goût de vivre jusqu’à ce qu’il découvre que cette dernière le sculpte en secret.

Le regard en question. Pour observer un objet dans son ensemble, il est nécessaire de se placer à distance. C’est donc avec un léger décalage que j’ai choisi de raconter cette histoire d’amour impossible. Mon film est un conte cruel qui dissèque comment un même regard peut à la fois vous sauver et vous détruire. Ce paradoxe, je l’explore au travers du prisme du personnage Raphaël. Je désire que le spectateur s’identifie au héros et qu’il plonge avec lui au cœur de ce parcours initiatique. Je cherche à proposer l’expérience la plus empirique pour me rapprocher au maximum des sensations que nous ressentions enfant lorsqu’on nous lisait une histoire. En devenant la muse de Garance, Raphaël se croit aimé de cette dernière. Au-delà de la cruauté de cette illusion, je désire donner à voir avec quelle puissance les sentiments qu’il porte à l’artiste le transforment. Pour la première fois de sa vie, il s’émancipe. C’est le récit d’un homme qui, en acceptant de devenir une créature, s’approprie son existence.

Anaïs Tellenne [email protected]

Anaïs Tellenne est née en 1987 à Paris. Après une formation de comédienne, elle a joué au Théâtre National de Nice puis dans des séries et des comédies populaires au cinéma. À force de fréquenter les plateaux en tant que comédienne, elle se passionne pour la réalisation et se forme en autodidacte à l’écriture de scénario. Après un lourd accident survenu sur un tournage, elle décide de passer définitivement de l’autre côté de la caméra. Le temps de sa convalescence, elle écrit un court-métrage « 19 juin », produit par Caméra Subjective. Elle a ensuite co-réalisé avec Zoran Boukherma « Le Mal Bleu », produit par Insolence Productions, sélectionné dans de nombreux festivals. Son troisième court, « Modern Jazz » a été sélectionné à COLCOA et continue sa vie en festival. Elle est actuellement en post production de son quatrième court-métrage « Le Rêve américain ». En 2020 à Clermont-Ferrand, elle a été révélée en tant que Talent de la Fête du Court Métrage. Elle a développé au sein de la Sélection Annuelle son premier long-métrage « Du grand feu ne restent que les braises » dans lequel son acteur fétiche, Raphaël Thiery incarnera le rôle principal.

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Du grand feu ne restent que les braises

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