PROTOCOLE SOCOTEC / Protocole SOCOTEC BIM - Novembre 2016 Documents de références 1. Cahiers...

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En partenariat avec le CSTB Livre blanc PROTOCOLE SOCOTEC PROTOCOLE OPÉRATOIRE • CONTRAINTES DE PRODUCTION •NIVEAU DE DÉTAIL ET CONTENU DES MAQUETTES•

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En partenariat avec le CSTB

Livre blanc

PROTOCOLES O C O T E C

P R O T O C O L E O P É R A T O I R E • C O N T R A I N T E S D E P R O D U C T I O N• N I V E A U D E D É T A I L E T C O N T E N U D E S M A Q U E T T E S •

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02 / Protocole SOCOTEC BIM - Novembre 2016

Documents de références1. Cahiers pratique le moniteur n°5763 :

BIM Contenu et Niveau de développement2. Guide méthodologique pour les conventions

de projet en BIM, MEDI@CONSTRUCT3. BIM Project Execution Planning Guide V2.1,

2010 The Computer Integrated Construction Research Group, The Pennsylvania State University

PROTOCOLES O C O T E C

Protocole SOCOTEC BIM - Novembre 2016 / 03

La révolution BIM impacte de façon significative l’univers de la construction en général et le contrôle construction en particulier.

Avec l’essor de la maquette numérique, le BIM (Building Information Model) est devenu une pièce maîtresse pour la conception du bâtiment. Mais rares sont encore aujourd’hui les documents qui précisent son contenu, son protocole opératoire et son infrastructure informatique en dehors des « protocoles BIM » propres à la MOE / Entreprise.

Issu de l’expérimentation du BIM, ce protocole BIM du contrôle technique SOCOTEC répertorie l’ensemble des pratiques de SOCOTEC vis-à-vis du BIM et les recommandations pouvant être formulées par une maîtrise d’ouvrage dans le cadre d’un cahier des charges de la maquette numérique.

Il s’agit d’un document générique permettant de définir le cadre d’intervention de SOCOTEC pour des projets intégrant une dimension BIM. Il sert de base à la rédaction éventuelle d’un protocole projet qui intégrera les besoins spécifiques du projet et des acteurs. En effet, chaque maquette BIM répond à une démarche projet particulière visant à développer l’interaction des acteurs autour de vues métiers 3D.

La maquette numérique devient ce lieu central de l’interopérabilité où toutes les informations sont intégrées et disponibles pour chaque utilisateur. Sa raison d’être réside dans le concept d’interopérabilité même si la démarche BIM pourra ensuite intégrer un processus de rendu visuel ou de calcul par les experts métiers (Ingénierie structure, thermique, confort ou environnementale).

En tant que leader du contrôle construction en France, SOCOTEC se devait d’anticiper et d’accompagner ses clients et ses partenaires dans ce nouveau défi.

Hervé MontjotinPrésident Exécutif

Groupe SOCOTEC

04 / Protocole SOCOTEC BIM - Novembre 2016

1/DESCRIPTION DU PROCESSUS BIM 06 1.1 Acteurs 06 1.1.1 Rôle de la maîtrise d’ouvrage 06 1.1.2 Rôle de la maîtrise d’œuvre 07 1.1.3 Rôle du Contrôle Technique SOCOTEC 08 1.2 Processus 09 1.3 Principes de contrôle des maquettes 09 1.3.1 Coordination BIM et contrôle technique 10 1.3.2 Principes de cohérence des MN 10 1.3.3 Gestion de la traçabilité de la maquette 10

2/GESTION DE LA MAQUETTE ET PLATEFORME COLLABORATIVE 11 2.1 Principes d’interopérabilité 11 2.1.1 Projets de bâtiment 11 2.1.2 Projets d’aménagements extérieurs / VRD 12 2.2 Gestion des droits et propriétés des maquettes 12 2.2.1 Propriété des maquettes numériques 12 2.2.2 Droit d’accès et responsabilité des maquettes 12 2.3 Principes de dépôts, de contrôle et de validation 12

3/CONTRAINTES DE PRODUCTION DES MAQUETTES NUMERIQUES 13 3.1 Livrables 13 3.2 Équipements et logiciels 13 3.3 Taille maximale des fichiers 13 3.4 Codification des fichiers 14 3.5 Point de base du projet 14 3.6 Unités / Précisions 14 3.7 Structuration de la maquette 14 3.7.1 Arborescence spatiale 14 3.7.2 Séparation des fichiers 14 3.7.3 Niveaux / étage 15 3.8 Données extraites de la maquette 15 3.8.1 Plan 2D 15 3.8.2 Association de la documentation à la maquette 15

4/CONTENU DES MAQUETTES NUMERIQUES 16 4.1 Modélisation des objets 16 4.2 Informations des objets 16 4.3 Nomenclature des espaces 16 4.4 Nomenclature des objets 17 4.5 Gestion des propriétés liés aux risques / aléas 18 4.6 Niveau de développement du BIM 18 4.6.1 Niveau de développement en phase Concours – Esquisse 19 4.6.2 Niveau de développement en phase APS 19 4.6.3 Niveau de développement en phase APD et PRO 19 4.6.4 Niveau de développement en phase EXE / DOE numérique 19 4.7 Informations attendues – Spécifications SOCOTEC 19

Protocole SOCOTEC BIM - Novembre 2016 / 05

PROTOCOLES O C O T E C

06 / Protocole SOCOTEC BIM - Novembre 2016

1.1 ACTEURS

Le contrôleur technique a pour mission de contribuer à la prévention des différents aléas techniques susceptibles d’être rencontrés dans la réalisation des ouvrages. A ce titre, il intervient à la demande du maître de l’ouvrage (MOA) et donne son avis à ce dernier sur les problèmes d’ordre technique sur la base de la documentation fournie par le maître d’œuvre (MOE) du projet.

La mise en œuvre de processus BIM induit la nécessaire définition du rôle des acteurs dans ce contexte innovant.

1.1.1 RÔLE DE LA MAÎTRISE D’OUVRAGE

Commanditaire du projet ou d’une opération, le maitre d’ouvrage est le plus souvent à l’initiative de la mise en œuvre d’une démarche BIM sur un projet. La mise en œuvre de cette démarche s’accompagne d’objectifs généraux qui peuvent comprendre :• L’analyse des contraintes (PLU) et la planification (4D)• L’amélioration de la communication du projet (Revue de Projet / Maquette de Com’)• La maîtrise de la qualité du projet et la réduction des aléas liés à la coordination

des différents corps de métier• Outils de conception, de simulation BIM et de synthèse• La mise en œuvre d’outils de gestion et de maintenance (Facility Management / GMAO)

Pour communiquer ses objectifs, la maîtrise d’ouvrage met en place un protocole BIM propre à la MOA définissant les responsabilités des différents acteurs de la maquette numérique tout au long de son cycle de vie.

Pour une opération spécifique, il rédige le clausier BIM (ou cahier des charges BIM) permettant de définir les exigences en terme de niveau de détail, de formats d’échanges et de livrables, les principaux usages de la maquette numérique et les conditions nécessaires pour assurer la continuité des maquettes de la phase concours à l’exploitation du bâtiment.

Ce clausier doit prendre en compte les besoins des différents utilisateurs des données BIM produites par la maitrise d’œuvre, notamment les besoins BIM remontés par l’équipe de contrôle technique SOCOTEC.

Un cadrage général est ainsi élaboré afin de guider la démarche BIM pour chaque phase de projet.

01 DESCRIPTION DU PROCESSUS BIM

Protocole SOCOTEC BIM - Novembre 2016 / 07

1.1.2 RÔLE DE LA MAÎTRISE D’ŒUVRE

Dans le cadre d’un projet BIM, la maîtrise d’œuvre mandatée pour la conception sera accompagnée d’une équipe de Management BIM (interne ou externe), chargée de la maquette numérique.

Le protocole de la maîtrise d’œuvre définit le processus de production de la maquette, la mise en œuvre des principes de propriétés intellectuelles et de responsabilités ainsi que les différents niveaux de détails des maquettes numériques qui seront livrées.

L’équipe de la maîtrise d’œuvre désigne un BIM Manager qui a la responsabilité de l’ensemble des prestations liées au BIM pour le projet. Il est l’interlocuteur principal de la maîtrise d’ouvrage et du contrôle technique pour ces problématiques.

Le BIM Manager met en place le protocole BIM de la MOE qui doit à minima :• Identifier les solutions mises en œuvre pour répondre aux exigences du clausier BIM de la MOA

y compris des contraintes identifiées par le contrôleur technique• Développer les process BIM et la stratégie d’implémentation sur projet• Lister les livrables BIM • Définir l’équipe de management BIM mobilisée• Lister les logiciels utilisés pour la création des maquettes• Définir la solution de stockage collaboratif et process d’échanges mis en œuvre

BUREAUX

DE CONTRÔLE

MAÎTRED’OUVRAGE

GEDGTB

GMAO

Outilsd’instructions

Outils analyseséconomique

Outils synthèse& chantier, PLM

CAO BIM(ex: Revit)

e-CataloguesOutilsanalyses

OutilsanalysesOutils de

contrôle

CAO BIMmaintenance

EXPLOITANTGESTIONNAIRE

JURY,HUISSIERS

ECONOMISTES BUREAUX

D’ÉTUDES

ENTREPRISE &

SOUS-TRAITANTS FOURNISSEURS

DE PRODUITS

ARCHITECTE

AMO

ProtocoleBIM MOE

ProtocoleBIM MOA

CharteBIM MOA

Viewer BIMVérification,navigation& dialogue

Viewer BIMAuto-

VérificationClausier

BIM

08 / Protocole SOCOTEC BIM - Novembre 2016

Le BIM Manager est désigné par le MOE pour l’opération. Il est responsable du contenu de la maquette numérique. Il a notamment les responsabilités suivantes :• Le respect du niveau de détail de la maquette numérique• La cohérence technique de la maquette au regard des plans publiés• La présence des informations demandées par le clausier BIM du MOA

et leur cohérence avec la conception technique• La présence des documents attachés à la maquette (plans, notes de calculs,…)• La mise à disposition des livrables BIM à la MOA et au contrôleur technique

1.1.3 RÔLE DU CONTRÔLEUR TECHNIQUE SOCOTEC

Le contrôleur technique reçoit du maître d’œuvre les éléments de conception de l’ouvrage pour avis. Au cours de la phase de conception, le contrôleur technique procède à l’examen critique de l’ensemble des dispositions techniques du projet en se basant sur une analyse de risque. Le contrôleur technique formule un avis sur les différents aléas suivant les éléments techniques fournis en fonction du niveau d’avancement des études.

En parallèle, cette phase permet l’établissement d’un plan d’intervention qui a pour but de cibler les actions d’inspection à mener sur les documents d’exécution et en réalisation de travaux.

Ce rôle reste pleinement applicable à un contexte BIM.

Le contrôleur technique s’appuie ainsi sur la documentation fournie comprenant à la fois des livrables traditionnels (plans, notes de calculs,…) et des livrables BIM (maquettes).

La maquette permet, en lien avec les objectifs du maître d’ouvrage, de faciliter la compréhension du projet par les équipes de contrôle technique, de renforcer les capacités d’analyses des aléas multidisciplinaires et de permettre l’illustration des avis formulés.

Afin de définir le champ d’intervention du contrôleur technique dans le projet BIM, le présent protocole s’applique à tous les projets confiés à SOCOTEC. Il pourra être toutefois adapté pour répondre aux besoins spécifiques de certains projets.

Le protocole BIM du contrôle technique mis en place doit permettre la définition de demandes spécifiques à communiquer au maître d’ouvrage dès le démarrage du projet. Ces recommandations sont synthétisées dans les « Conditions d’intervention de SOCOTEC dans le cadre d’une opération BIM » qui sont adaptées à chaque projet et jointes au contrat de contrôle technique.

Afin de vérifier la prise en compte de ces demandes par le MOE, le contrôleur technique demande à avoir un droit de regard sur le protocole BIM MOE communiqué au MOA.

Dans le cadre de projets BIM, les équipes SOCOTEC pourront s’adresser aux référents suivants pour la mise en œuvre de ce document ou des compléments d’informations :• Éric Trauchessec, Directeur de Projets Construction et CSPS• David Retière, Directeur BIM

Protocole SOCOTEC BIM - Novembre 2016 / 09

1.2 PROCESSUS

Le schéma suivant présente les différents échanges relatifs à l’intervention du contrôle technique SOCOTEC vis-à-vis des processus BIM mis en place.

1.3 PRINCIPES DE CONTRÔLE DES MAQUETTES

La responsabilité du contrôle des maquettes fournies et de la qualité de ce livrable numérique incombe à la direction technique MOE / ENTREPRISE et n’est donc pas du ressort du contrôleur technique.

Néanmoins l’équipe de contrôle technique, disposant d’outils de visualisation de la maquette numérique, s’appuiera sur les maquettes fournies pour identifier les incohérences et évaluer les aléas liés à l’ouvrage analysé.

Programmede l’opération

Référentielstechniques

Maquette.ifc

Saisie des avisrapport SOCOTEC (Rapsotec)

Avis BIM

Grille analyseSOCOTECConception

du Projet(BIM)

Conceptiondu Projet

(BIM) Examendes documents et maquettes

Analyse des risques

Productiondes livrables

par phase

Validationdes livrables

par phase

Avis surconception

Publicationmarchétravaux

ACT

Démarrage des travaux

Réalisation des missions

MAÎTRE D’OUVRAGE MAÎTRE D’ŒUVRE CONTRÔLEUR TECHNIQUE

.pdf

.pdf

10 / Protocole SOCOTEC BIM - Novembre 2016

1.3.1 COORDINATION BIM ET CONTRÔLE TECHNIQUE

On distingue trois types de réunions de coordination BIM (à minima à chaque livraison Concours, APS, APD, PRO, EXE, DCE à des fins de visualisation), qui sont : • Les revues de maquettes internes aux différentes disciplines, organisées par les différents

coordinateur BIM du MOE afin d’intégrer les maquettes numériques des autres disciplines. Leur fréquence est à définir dans le protocole BIM de la MOE.

• Les revues de projet, organisées par le BIM Manager et impliquant les BIM coordinateurs. Leur fréquence est à définir dans le protocole BIM de la MOE.

• Les revues de projet impliquant la MOA / AMO BIM, organisées par le BIM Manager. Pour les projets conséquents, une revue de projet par mois doit être instaurée pour visualiser l’avancement des maquettes.

Afin de s’intégrer au processus collaboratifs associés au BIM, le contrôleur technique participera sur demande de la MOA aux revues de projet impliquant la MOA / AMO BIM afin de clarifier les problématiques soulevées durant ses missions de contrôles et d’en permettre une meilleur compréhension par la MOA et par le MOE/Entreprise.

1.3.2 PRINCIPES DE COHÉRENCE DES MAQUETTES NUMÉRIQUES

Le BIM Manager du MOE devra mettre en place un processus de contrôle qualité des maquettes BIM afin de garantir l’exactitude de la maquette.

Un processus de vérification des maquettes numérique doit être mise en place pouvant utiliser les outils mis à disposition par la maquette numérique (détection de clash, nomenclatures…). Le BIM Manager aura la responsabilité de la procédure permettant la résolution des conflits décelés en revue de maquette.

L’équipe BIM de la MOE veillera notamment à s’assurer du respect des points suivants :• Positionnement et georéférencement de l’IFC• Intégrité des objets métier • Cohérence des plans avec la MN• Vérifications de la structure IFC• Nomenclature des objets / fichiers• Présences des informations objets• Niveau de détail des objets• Cohérence des informations objets• Structure des propriétés IFC

1.3.3 GESTION DE LA TRAÇABILITÉ DE LA MAQUETTE

Le BIM Manager devra mettre en place un système de traçabilité des informations, portant sur les analyses de maquette et les notifications aux différents contributeurs. Il pourra utiliser les divers moyens numériques à disposition : plateforme PLM, format BCF ou rapport écrit.

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Géomètresexperts

Études deconstruction

Gestionpatrimoine Ventilation

Étudesélectricité Chauffage

ArchitectesSynthèse

technique /conformité

réglementaire

IFC

IFC

IFCIFC

IFC

IFC

IFC

IFC

MAQUETTENUMÉRIQUE

02 GESTION DE LA MAQUETTE ET PLATEFORME COLLABORATIVE

2.1 PRINCIPES D’INTEROPÉRABILITÉ

2.1.1 PROJETS DE BÂTIMENT

Afin d’atteindre un objectif d’interopérabilité, essentiel pour une gestion efficace et collaborative des projets de construction sur tout leur cycle de vie, SOCOTEC recommande la mise en œuvre de la norme ISO 16739 qui définit le modèle IFC (Industry Foundation Classes) pour ce qui concerne l’échelle du bâtiment. Ce modèle s’appuie sur un format de fichier orienté objet utilisé par l’industrie du bâtiment pour échanger et partager des informations entre logiciels.

Les processus et outils mis en œuvre par SOCOTEC s’appuient sur ce format interopérable permettant de répondre aux demandes des différents projets qui lui sont confiés.

Les maîtres d’ouvrages, leurs équipes de maîtrise d’œuvre et leurs entreprises de construction doivent ainsi disposer d’outils logiciels capables d’importer et d’exporter des fichiers au format IFC 2x3. Les livrables BIM des opérations (lors des études par compétences et lors des chantiers par lots) doivent être réalisés sur ce format pour être utilisables par les équipes de contrôle technique.

Pour chacune des phases de projet, le BIM Manager est responsable de l’écosystème de logiciels choisis par l’ensemble de la maîtrise d’œuvre et donc de leur interopérabilité.

Lorsque des processus d’échanges imposent une modélisation particulière de la maquette, le BIM Manager sera en charge de la rédaction de Spécifications BIM de modélisation qui complèteront le protocole.

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2.1.2 PROJETS D’AMÉNAGEMENTS EXTÉRIEURS / VRD

Une attention particulière du maître d’œuvre est requise pour l’élaboration de la partie infrastructure du projet. En effet les outils de modélisation actuels ne permettent pas, ou très peu, l’import et l’export de données IFC.Ainsi le BIM Manager devra définir une liste des objets attendus/produits et proposera des équivalences vers le modèle IFC pour permettre l’interopérabilité avec les autres modèles.

2.2 GESTION DES DROITS ET PROPRIÉTÉS DES MAQUETTES

2.2.1 PROPRIÉTÉ DES MAQUETTES NUMÉRIQUES

La valeur juridique de la maquette numérique durant les différentes phases de projet doit être spécifiée dans la charte BIM du MOA car le statut juridique de la maquette numérique est encore à ce jour en cours de définition par le Plan de Transition Numérique du Bâtiment1. Pendant les phases de conception et de travaux, la maquette numérique est la propriété de son concepteur. L’ensemble de ses applications et les droits de propriétés concernées restent dans le cadre du protocole BIM de la maîtrise d’œuvre.

A l’issu de chaque phase, la maquette livrée et consolidée devient la propriété de la maîtrise d’ouvrage.

Le contrôleur technique n’intervient donc pas dans ce processus de transfert de la propriété des données.

2.2.2 DROIT D’ACCÈS ET RESPONSABILITÉ DES MAQUETTES

Le BIM Manager a pour rôle de définir les droits et les accès à la maquette numérique dans la définition de la plateforme d’échange éventuelle.

Le BIM Manager aura ainsi la responsabilité d’autoriser l’accès aux données de la maquette numérique en lecture pour le contrôleur technique. Dans le cadre de ses missions le contrôleur technique ne doit pas pouvoir accéder en écriture aux fichiers afin d’éviter toute erreur de manipulation sur les données sources, propriétés de la MOE.

2.3 PRINCIPES DE DÉPÔTS, DE CONTRÔLE ET DE VALIDATION

Le protocole BIM rédigé par la maîtrise d’œuvre définit les modalités d’accès, de stockage et d’archivage, ainsi que la chaîne de validation interne des différents modèles pour chaque phase de projet. Il constitue la base de la plateforme d’échange des différents intervenants autour de la maquette numérique.

Seules les données et maquette ayant fait l’objet d’une validation interne et/ou publication formelle par la MOE seront consultées par le contrôleur technique pour la formulation des avis dans le cadre de sa mission. Le contrôleur technique SOCOTEC ne consultera pas les maquettes en cours de production.

En absence de plateforme collaborative, une liste précise des différents modèles et de leurs modifications sera réalisée par le BIM Manager pour assurer le suivi de l’évolution des Maquettes Numériques. Cette liste contiendra le détail de l’ensemble des maquettes réalisées, leurs responsables techniques ainsi que leur état d’avancement et de validation.

Le rythme de dépôt des maquettes est à préciser dans le protocole BIM du MOE et dépend de la phase de projets. A minima, la livraison de la maquette devra être effectuée à chaque phase avec une période de réserve pour la maîtrise d’ouvrage qui est à préciser.

1 Rapport de la Mission « Droit du Numérique et Bâtiment » : http://www.planbatimentdurable.fr/IMG/pdf/Rapport_VF___droit_du_numerique_et_batiment.pdf

Protocole SOCOTEC BIM - Novembre 2016 / 13

03 CONTRAINTES DE PRODUCTION DES MAQUETTES NUMERIQUES

3.1 LIVRABLES

Le format IFC est le standard interopérable de la construction. Il doit être imposé pour la livraison des maquettes numériques.

Les fichiers devront être livrés au format IFC2x3.

Le fichier « ifc » est généré par le producteur de la maquette, en précisant ses quantités de bases normalisées selon les critères IFC (option généralement disponible dans l’export IFC). Tous les documents potentiellement attachés à la maquette numérique seront au format PDF.

3.2 ÉQUIPEMENTS ET LOGICIELS

Dans le cadre de ses missions de contrôle technique, SOCOTEC s’appuiera sur des outils spécialisés : Rapsotec, viewer eveBIM…

Destiné à tous les acteurs de projet de construction, à l’échelle du bâtiment, eveBIM est un outil permettant la visualisation et la compréhension des maquettes numériques BIM (Building Information Model) en format standard IFC.

Développé par le CSTB, eveBIM offre une vue de référence aux applications informatiques utilisées par les professionnels de la construction, afin de mieux partager la connaissance et compréhension du projet.

Le logiciel RAPSOTEC, spécifique à l’entreprise SOCOTEC, est un outil pour la réalisation des missions de contrôle technique. Il permet via une grille de lecture spécifique à chaque mission de réaliser entre autre le RICT. Il permet à SOCOTEC de délivrer des avis et rapports structurés répondant de manière pertinente au cadrage réglementaire de ses missions de contrôle technique.

L’utilisation de logiciels certifiés par le MOE pour l’export et la lecture IFC 2X3 devra être imposée par le maitre d’ouvrage.

3.3 TAILLE MAXIMALE DES FICHIERS

Pour l’ensemble des phases, une taille maximale de 200 Mo est recommandée pour chacun des fichiers IFC. Il conviendra de découper le projet en plusieurs fichiers, selon un processus défini par le BIM Manager. La nomenclature devra être conservée et chacune des maquettes devra garder sa bonne localisation relative.

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3.4 CODIFICATION DES FICHIERS

La codification des fichiers IFC livrée doit être la même que les documents natifs du logiciel de CAO. Par exemple : AJA_ESQ_EB1_ARC_ENV.rvt (fichier Revit)AJA_ESQ_EB1_ARC_ENV.ifc (fichier IFC)

Le nom des fichiers ne contiendra pas d’espaces (les remplacer par des « _ »), ni de caractères spéciaux (notamment les accents), ni de lettres minuscules.Si pour un même projet, plusieurs maquettes sont livrées, le nommage des éléments communs devra être identique. Cela concerne notamment les étages, les bâtiments et les espaces.

3.5 POINT DE BASE DU PROJET

La définition du point de base de base du projet est à la charge de la maîtrise d’œuvre.

Les équipes de maîtrises d’œuvres devront respecter les clauses suivantes :• le géoréférencement du projet doit être exact et identique pour l’ensemble des IFC site

(longitude, latitude, orientation, hauteur)• le zéro projet correspondant à l’origine globale du projet doit être identique

pour l’ensemble des modèles

3.6 UNITÉS / PRÉCISIONS

Les maquettes BIM devront être dimensionnellement exactes.

L’unité de mesure commune sont les unités SI. La dimension de longueur est le mètre.

La précision de mesure doit être compatible avec la précision exigée par la réglementation technique du lot concerné.

3.7 STRUCTURATION DE LA MAQUETTE

3.7.1 ARBORESCENCE SPATIALE

• Les objets BIM doivent être définis selon une arborescence spatiale précise : Projet > Site > Bâtiment > Niveau > Espace

• Les objets BIM doivent correspondre au bon niveau de hiérarchie et y être bien situés

3.7.2 SÉPARATION DES FICHIERS

• Un fichier IFC contiendra au plus un bâtiment• Lorsque la taille du fichier IFC dépasse 200 Mo, il conviendra de le subdiviser un plusieurs fichiers

selon un protocole défini par le BIM Manager de la maîtrise d’œuvre• Les fichiers IFC relatifs à la modélisation des éléments du site devront être distincts

des fichiers IFC de chacun des bâtiments • En Phase EXE, chaque lot (architecture, structure, CVE, électricité, façade…) aura son

propre fichier IFC, y compris lorsque les lots sont réalisés par la même entreprise

Protocole SOCOTEC BIM - Novembre 2016 / 15

3.7.3 NIVEAUX / ÉTAGES

• Chaque niveau / étage contient l’ensemble des objets de construction s’y rattachant (murs, portes, fenêtres). Par convention, une dalle plancher appartient au niveau courant et la dalle plafond appartient à l’étage supérieur. Par conséquent tous les équipements devront être rattachés à un niveau

• Chaque niveau contient l’information hauteur

3.8 DONNÉES EXTRAITES DE LA MAQUETTE

3.8.1 PLAN 2D

Les plans 2D seront extraits de la maquette numérique, les informations s’y trouvant seront donc géométriquement subordonnées et cohérentes.

Néanmoins, lorsque le niveau de détail demandé par la maquette est inférieur à la qualité nécessaire aux plans, ceux-ci pourront être complétés à conditions que les informations des objets correspondants dans la maquette numérique soient alors mises à jour.

Les cartouches des plans 2D mentionneront la maquette BIM dont ils ont été issus.

3.8.2 ASSOCIATION DE LA DOCUMENTATION À LA MAQUETTE

Afin de permettre la visualisation des documents du projet à partir de la maquette IFC fournie, il peut être envisagé de lier les pièces graphiques et les pièces écrites du projet directement aux objets, espaces ou niveaux de la maquette.

Cette fonctionnalité est notamment disponible à partir de l’outil eveBIM Pro.

16 / Protocole SOCOTEC BIM - Novembre 2016

4.1 MODÉLISATION DES OBJETS

Tous les éléments de la maquette numérique seront modélisés avec l’outil de CAO approprié. Par exemple, un mur devra être modélisé via l’outil mur du logiciel de modélisation choisi et devra donc générer un IfcWall.

Tous les objets modélisés devront respecter le niveau de développement fourni dans le 4.5

4.2 INFORMATIONS DES OBJETS

Les objets devront respecter à minima le niveau d’information fourni au 4.5

Les informations objets devront respecter la nomenclature IFC et les champs de Pset (Property Set = Jeu de propriété contenant les données associées à un objet) correspondants lorsqu’ils sont indiqués dans la présente charte BIM. Exemple : information des matériaux et des épaisseurs

Les informations seront cohérentes entre les différents types d’objet BIM Exemple : les matériaux d’un IfcSlab et d’un IfcWall auront la même nomenclature « Béton »

4.3 NOMENCLATURE DES ESPACES

Une nomenclature précise devra être exigée par la maîtrise d’ouvrage, afin de permettre une exploitation rationnelle de l’ensemble de son patrimoine numérique et la compréhension du modèle.

Cette nomenclature sera notamment importante en ce qui concerne les espaces / pièces du bâtiment afin de reconnaître le type de réglementation applicable (ex : ERP).

Dans le cadre d’un projet de logement, il est important de distinguer les appartements entre eux dans les propriétés IFC et de les dissocier des espaces communs (circulation, locaux techniques,…).

04 CONTENU DES MAQUETTES NUMERIQUES

Description dans la charte BIM (4.4) Associations

MaterialLayerSet> MaterialLayer> Thickness

Les informations correspondant aux champs « MaterialLayer et Thickness » seront explicites et correspondront à la conception.

MaterialLayerSet> MaterialLayer

Thickness IsVentilated

> MaterialLayer Thickness IsVentilated

Mur ext Beton20 + placo11 Béton 0.2 Unknown Polystyrène 0.1 Unknown

Protocole SOCOTEC BIM - Novembre 2016 / 17

Il conviendra d’identifier tous les espaces (volumes intérieurs) par type d’usages à l’aide des objets IfcSpace dès les phases préliminaires. Il leur sera donné un nom correspondant à leurs usages (Logements, Bureaux,…).

Dans les phases ultérieures, il conviendra de préciser ces différents types d’usage en utilisant le mécanisme de regroupement (qui se matérialise sous la forme d’IfcGroup ou d’IfcZone).

Par exemple, pour les logements on spécifiera tout d’abord la destination du bâtiment comme indiqué ci-dessous :IfcBuilding -> Pset_BuildingUse -> MarketCategory = “Logements”

Remarque : si le logiciel utilisé ne permet pas d’accéder à la propriété « MarketCategory », cette information sera renseignée dans la propriété « description » du bâtiment.

Dans les cas où il faut pouvoir identifier le nombre d’occupants d’un même espace (nombre de lit dans une auberge de jeunesse par exemple), la propriété OccupancyNumber pourra être utilisée (ou à défaut un attribut se rapprochant de la notion d’occupation comme l’attribut « Occupation » d’une pièce dans Revit).

La structuration proposée par le MOE devra être définie dans le protocole BIM MOE et communiquée au contrôleur technique pour qu’il s’assure de la pertinence de la nomenclature mise en place.

4.4 NOMENCLATURE DES OBJETS

Une nomenclature précise des objets à partir de la phase PRO pour désigner chacun des objets pourra être exigée par la maitrise d’ouvrage.

La maîtrise d’œuvre pourra définir une nomenclature des objets de type Masterformat ou Uniclass, en attendant la définition d’une nomenclature nationale par le PTNB.

Si aucune nomenclature n’a été définie, le BIM Manager veillera à l’utilisation d’une nomenclature explicite des objets et équipements.

18 / Protocole SOCOTEC BIM - Novembre 2016

4.5 GESTION DES PROPRIÉTÉS LIÉES AUX RISQUES / ALÉAS

Afin de permettre la gestion intégrée des risques et aléas via la maquette numérique BIM mise à disposition du contrôleur technique et du maitre d’ouvrage, SOCOTEC s’appuiera sur le jeu de propriétés (Pset) Pset_Risk qui permet d’associer aux éléments de l’ouvrage les propriétés suivantes :• Nature du risque (NatureOfRisk)• Sous-catégorie niveau 1 de risque (SubNatureOfRisk1)• Sous-catégorie niveau 2 de risque (SubNatureOfRisk2)• Niveau de risque (AssessmentOfRisk)• Cause (RiskCause)• Type de risque (RiskType)• Mesures preventives (PreventiveMeasures)• Impact sur avoisinants (AffectsSurroundings)• Classification du risque (RiskRating)• Conséquences possibles (RiskConsequence)• Responsable (RiskOwner)

Ces propriétés pourront être renseignées et utilisées en interne à SOCOTEC pour permettre le suivi des aléas durant les différentes phases du projet.

4.6 NIVEAU DE DÉVELOPPEMENT DU BIM

La présente charte définit le niveau de développement de la maquette numérique pour chacune des phases. Celui-ci est fixé par la maîtrise d’ouvrage en coordination avec la maîtrise d’œuvre selon les outils qu’elle a choisis.

Elle contient le niveau de détail des éléments (LOD), de la maquette ou granularité et le niveau d’information (LOI) de la maquette correspondant aux propriétés associées aux différents objets. Il convient de choisir le niveau de détail adapté selon la phase de conception et l’usage de la MN (simulation, coordination, synthèse…). Certains éléments pourront ne pas être représentés de manière réaliste mais matérialisés dans un schéma d’encombrement correspondant au parallélépipède englobant de l’objet.

Le BIM Manager est chargé de vérifier :• La granularité des objets• La présence des informations• Le respect, lorsqu’elle est exigée, de la casse des champs de nommage du fichier IFC.

Dans le cas où une des spécifications ci-dessous ne pourraient être appliquées par le maitre d’œuvre, une proposition de solution alternative devra être définie dans le protocole BIM de la MOE et soumis à validation du MOA.

A propos des niveaux de développementCe document ne précise pas les niveaux de détails géométriques particuliers, étant entendu que la référence à adopter est celle apportée par le « Cahier pratique Le moniteur n°5763 ». Les niveaux de développements « NDx » indiqués par la suite, font référence à ce cahier.

Protocole SOCOTEC BIM - Novembre 2016 / 19

4.6.1 NIVEAU DE DÉVELOPPEMENT EN PHASE CONCOURS – ESQUISSE

La maquette attendue en phase concours doit permettre de juger le projet sous différents angles : aspects économiques, respect du cahier des charges pour la typologie des logements, respect des surfaces et des contraintes réglementaires …

La maquette de phase Concours doit avoir un niveau de détail équivalent à un LOD 100 / ND1 (cf. Cahier pratique le moniteur n°5763) comprenant la volumétrie en masse et information objets par niveau. La maquette doit contenir les informations fonctionnelles et les quantités de base permettant de vérifier le respect du programme fonctionnel.

4.6.2 NIVEAU DE DÉVELOPPEMENT EN PHASE APS

En phase de conception (APS), la MOE fournira pour chacune des disciplines (Architecture / Structure / MEP) une maquette à un niveau de détail correspondant à un LOD 200 / ND2 (cf. Cahier pratique le moniteur n°5763). Elle devra contenir les informations nécessaires à la coordination entre les différentes disciplines et devra donner une vision exhaustive et précise des différents éléments de conception.

4.6.3 NIVEAU DE DÉVELOPPEMENT EN PHASE APD ET PRO

En phase de conception (APD, PRO), la MOE fournira pour chacune des disciplines (Architecture / Structure / MEP) une maquette à un niveau de détail correspondant à un LOD 300 / ND3 (cf. Cahier pratique le moniteur n°5763). Elle devra contenir les informations nécessaires à la coordination entre les différentes disciplines et devra donner une vision exhaustive et précise des différents éléments de conception.

4.6.4 NIVEAU DE DÉVELOPPEMENT EN PHASE EXE / DOE NUMÉRIQUE

En phase construction la MOE fournira une maquette par lot technique, à un niveau de détail correspondant à un LOD 300 /ND3 ou 400 / ND4 selon les éléments de construction. Elle devra dans un premier temps contenir les informations nécessaires à la coordination du chantier et donc donner une vision exhaustive et précise des différents éléments mis en œuvre.

En fin de projet, la maquette DOE livrée par la MOE sera au niveau DOE / ND5 numérique et permettra l’exploitation / maintenance du bâtiment par les maitres d’ouvrage des aménagements concernés. Elle contiendra l’ensemble des équipements associés à leurs caractéristiques techniques.

4.7 INFORMATIONS ATTENDUES – SPÉCIFICATIONS SOCOTEC

Les tableaux qui suivent présentent, par phase, les différents objets et informations attendues par SOCOTEC pour permettre l’utilisation de la maquette numérique dans ses missions de contrôle technique.

Ce tableau se base sur les pratiques actuelles et les possibilités offertes par les principaux outils de modélisation du marché. Dans le cas où d’autres disciplines intervenant sur le projet intègre le processus BIM, d’autres recommandations pourront être formulées. A noter que les objets modélisés durant les phases Concours à PRO pourront être des objets standards issus de bibliothèques. En phase EXE/DOE, les objets incluront des informations produits spécifiques correspondant aux éléments bâtis ou à bâtir.

La structuration de l’information au niveau des fichiers IFC élaborés est détaillée en annexe 1 du présent document. A noter que dans les phases amont où l’objet n’est pas modélisé, les informations peuvent être contenues dans des fichiers attachés à la maquette.

20 / Protocole SOCOTEC BIM - Novembre 2016

POUR LES BÂTIMENTS :

Maquettes Granularité Concours APS APD PRO EXEDOE Informations spécifiques au projet à intégrer

Architecture

• Zones fonctionnelles identifiées par espace

• Affectation fonctionnelle• Surface et volume

• Murs extérieurs • Composition / matériaux• AVP : Epaisseur des couches• Identification des éléments porteurs• Finition des parois verticales (type)• Quantitatifs globaux : (longueur, volume, hauteur)

• Cloisons / murs intérieurs • Composition / matériaux• Identification des éléments porteurs• Finition des parois verticales (type)• Performances acoustiques

• Murs rideaux • Identification, profilés• Matériaux• Performance de l’enveloppe • Sécurité incendie (type de châssis)• Performances acoustiques

• Toiture • Matériaux

• Escalier / rampes d’accès

• Garde-corps

• Dalles • Matériaux

• Système de planchers • Revêtement de sol • Matériaux• Classement UPEC• Performances acoustiques

• Systèmes de faux plafonds • Matériaux• Finition acoustique

• Ouverture : systèmes vitrés / portes / fenêtres

• Identification des typologies• Matériaux• Géométrie (largeur / hauteur)• Identification des menuiseries intérieurs / extérieures• Performances acoustiques

• Couverture

• Bardage Fiche technique associée

• Gouttière

Protocole SOCOTEC BIM - Novembre 2016 / 21

Maquettes Granularité Concours APS APD PRO EXEDOE Informations spécifiques au projet à intégrer

Structure

• Superstructure Voiles / Dalles / Toitures

• Fonctionnalité structurelle• Profiles• Géométrie (volume)

• Poutre / Charpente • Identification, profiles• Matériaux

• Poteaux • Identification, profiles• Matériaux

• Fondations • Identification, profiles• Matériaux

• Trémies / Réservations

✖ Ferraillage des éléments Béton

Indiqué à titre d’information dans les propriétés objets

✖ Boulonnage Symboles ou annotations dans les plans attachés à la maquette

MEP (GC, CFO, CFA, CVC, plomberie, incendie, cuisiniste)

• Réseaux principaux (Canalisations / Conduits / Gaines / Sprinklers)

• Localisation, dimensionnement, modélisation et identification

• Typologie• Quantité de base (Diamètre et longueur)• Matériaux

• Ponts singuliers (Coudes, raccords,…)

• Localisation, dimensionnement, modélisation et identification

• Typologie• Quantité de base (Diamètre)• Matériaux

• Equipements principaux (Yc modélisation systèmes élévateurs)

• Localisation, dimensionnement, modélisation et identification

• Encombrement (largeur, hauteur, longueur)

22 / Protocole SOCOTEC BIM - Novembre 2016

POUR LES AMÉNAGEMENTS EXTÉRIEURS ET INFRASTRUCTURES :

Maquettes Granularité Concours APS APD PRO EXEDOE Données IFC associées Remarques / usage

associé à la donnée

Voirie et aménagements paysagers

• Zones fonctionnelles d’aménagements VRD ou paysagers

• Quantitatifs de surface par typologie

• Quantitatifs de volume de terrassement global

• Volumes de stockage

Yc identification des zones de stationnements, rampe, accès principal, et accès pompiers.

• Nature des surfaces d’aménagements

• Quantitatifs de volume de matériaux

• Caractéristiques des éléments

• Perméabilité

• Représentation simplifiée des équipements publics et mobilier urbain

• Caractéristiques des éléments

Réseaux divers

• Réseaux - Localisation des locaux techniques.

• Quantitatifs de surface par typologie

• Représentation réaliste des principaux réseaux concessionnaires

• Identification, caractéristiques des réseaux (dimensions, pentes).

• Equipements principaux

Protocole SOCOTEC BIM - Novembre 2016 / 23

David RetièreDirecteur BIM – [email protected]

POUR TOUTE INFORMATION :

Établissement public au service de l’innovation dans le bâtiment, le CSTB, Centre Scientifique et Technique du Bâtiment, exerce quatre activités clés : la recherche et expertise, l’évaluation, la certification et la diffusion des connaissances, organisées pour répondre aux enjeux de la transition énergétique dans le monde de la construction. Avec plus de 900 collaborateurs, ses filiales et ses réseaux de partenaires, le groupe CSTB est au service de l’ensemble des parties prenantes de la construction pour faire progresser la qualité et la sécurité des bâtiments.

SOCOTEC FRANCE Les Quadrants - 3 avenue du Centre Guyancourt CS 20732 - 78182 Saint-Quentin-en-YvelinesTel. : +33 (0)1 30 12 80 00www.socotec.com

RÉPONDRE AUJOURD’HUI AUX EXIGENCES DE DEMAINAu service des entreprises depuis plus de 60 ans, SOCOTEC a bâti sa réputation en tant qu’organisme tierce partie indépendante dans les domaines de la qualité, de la sécurité, de la santé et de l’environnement. Développant une offre de services en inspection et mesure, assistance et conseil, certification ainsi que formation, auprès des entreprises de tous secteurs, SOCOTEC contribue à l’optimisation de leurs performances par la maîtrise des risques inhérents à leurs activités. Ses savoir-faire lui permettent d’accompagner ses clients tout au long du cycle de vie de leurs projets et de se positionner auprès d’eux comme un partenaire durable.Avec un chiffre d’affaires consolidé de 516 M€, une présence dans 50 pays, 200 000 clients, 5 200 collaborateurs dont plus de 4 000 ingénieurs et techniciens, plus de 170 reconnaissances externes (accréditations, qualifications, agréments et certifications) et un réseau de 200 implantations en France dont 34 centres de formation, le groupe SOCOTEC est un acteur majeur de la prévention des risques.

PROTOCOLE RÉALISÉEN PARTENARIAT AVEC LE

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